Platon, Time, 48b-52d; Platon, Sophiste. Sur les fils de la
terre, qui dfinissent comme identiques ltre et le corps (246b),
dans leur relation au stocisme, voir J. Brunschwig, La thorie
stocienne du genre suprme et lontologie platonicienne, dans J.
Barnes et M. Mignucci (d.), Matter and Metaphysics, Napoli, 1988,
p. 19-127; cf. P. Aubenque, Une occasion manque. La gense avorte de
la distinction entre l tant et le quelque chose, dans P. Aubenque
(d.), Etudes sur le Sophiste de Platon, Rome, 1991, p.
367-385.Aristote, Physique, I; Mtaphysique, A et Z. Epicure, Lettre
Hrodote.Lucrce, De la nature des choses, Livre I et II.Plotin,
Trait 12 (Ennades, II, 4), Sur les deux matires; Jrme Laurent, Du
vide dmocriten la matire plotinienne, Quaestio, 3, 2003, p. 61-70;
Denis OBrien, La matire chez Plotin, Phronesis, 1999; Stanislas
Breton, Matire et dispersion, Millon, 1993 ; Laurent Lavaud, Matire
et privation chez Alexandre dAphrodise et Plotin, Les tudes
philosophiques, 2008.Descartes, Principes, II; Troisimes Objections
et Rponses aux Mditations.Berkeley, Principes de la connaissance
humaine, Livre I; Trois dialogues entre Hylas et Philonous.Kant,
Critique de la raison pure; sur lespace et le temps comme formes,
et le renversement opr par Kant du primat de la matire sur la
forme, voir Rivelaygue, Leons de mtaphysique allemande, II, p.
75-82.Kant, Premiers principes mtaphysique de la science de la
nature.Diderot, Le rve de dAlembert; Penses philosophiques sur la
matire et le mouvement.Cournot, Matrialisme, vitalisme,
rationalisme. tude sur lemploi des donnes de la science en
philosophie (1875). Rdition en 1979 et 1987, Vrin & CNRS, 272
pages.Bergson, Matire et mmoire.
Bloch, Olivier, Le matrialisme, PUF, 1985.Breton, Stanislas,
Matire et dispersion, Million, 1993 (Commentaire dEnnades II,
4).Comte-Sponville, Quest-ce que le matrialisme?, Philosophique,
Besanon, 1986; repris dans Une ducation philosophique, p. 86-111.
Distingue une dfinition mthodologique du matrialisme (A. Comte: Le
matrialisme est une doctrine qui explique le suprieur par
linfrieur, p. 101) dont il monte lintrt, mais aussi les limites, et
une dfinition ontologique (Wolff: On appelle matrialistes les
philosophes qui affirment quil nexiste que des tres matriels ou des
corps), dont il souligne les apories. Quant la matire elle-mme, on
ne peut la dfinir que ngativement: On appelle matire tout ce qui
existe indpendamment de la pense et de lesprit: cest la partie non
spirituelle du rel. Elle est sans conscience, sans mmoire, sans
discours, sans projet ni volont. Cest ltre inconscient et
instantan, qui noffre lesprit, comme son autre, que le silence,
lindiffrence et loubli. (p. 108).Comte-Sponville, Ltre-temps, PUF,
1999, ch. IX (Le temps, cest la matire).Dagognet, Franois,
Rematrialiser, Vrin, 1989. Le matrialisme vritable consiste devoir
admettre la richesse inexhaustible et sans cesse renouvele de ce
qui est tendu; le spiritualisme sest, en effet, montr trop rducteur
de ce quil jugeait infrieur. Ce sont dailleurs ces spiritualistes
quil faut qualifier de matrialistes, au sens quils donnent eux-mmes
ce terme (rprobateur): ils ont cr ce monstre, la matire, un ngatif,
afin de mieux sen sparer et surtout sautoavantager. On ne doit pas,
selon eux, ramener le suprieur linfrieur, mais dabord il ne faut
pas que le suprieur (prtendu) rduise linfrieur, qui mrite davantage
de considration. (p. 166).dEspagnat, Bernard, & tienne Klein,
Regards sur la matire, Fayard, 1993.Klein, tienne, Que reste-t-il
de lide de matire?, tudes, 1998.Mac, Arnaud, La matire, GF,
collection Corpus (recueil de textes et bibliographie)Rivaud, Le
problme du devenir et la notion de matire dans la philosophie
grecque depuis les origines jusqu Thophraste, 1905.
