13
  Bilan de mandat des conseillers régionaux écologistes Aquitains 2010 - 2015 Printemps 2010, nous touchons presque la barre des 10 % aux élections : 10 élu/es EELV siègent désormais au Conseil régional d’Aquitaine qui comprend 85 élu/es et une majorité (PS-PRG-EEL V-Front de Gauche) de 58 élu/es. Nous parvenons à obtenir 3 vice-prési- dences et des responsabilités sur l’environ- nement et le Plan climat, l’économie sociale et solidaire, l’habitat et le logement, les TER, l’agriculture, les langues régionales, l’inter- national et prenons aussi notre part dans les débats des autres aspects de la politique ré- gionale. Dès le départ, notre travail s’est ancré dans les trois directions phare posées lors de la campagne pour engager la transition écolo- gique de l’Aquitaine : « Anticiper enn, réo - rienter vraiment, gouverner autrement ». Au terme de notre mandat, nous vous pré- sentons ce bilan,  avec la satisfaction d’avoir réussi à enclencher des politiques nouvelles, plus empreintes d’ écologie. Mais pour mere enfn le cap sur la transi - tion écologique et en relever les dés, nous devons être encore plus nombreux. Pour cela, nous aurons besoin de vous ! e la politique régionale.

Bil an Mandat

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Bilan Mandat 2010 - 2015EELV CR Aquitaine

Citation preview

  • Bilan de mandat des conseillers rgionaux cologistes Aquitains2010 - 2015

    Printemps 2010, nous touchons presque la barre des 10 % aux lections : 10 lu/es EELV sigent dsormais au Conseil rgional dAquitaine qui comprend 85 lu/es et une majorit (PS-PRG-EELV-Front de Gauche) de 58 lu/es.

    Nous parvenons obtenir 3 vice-prsi-dences et des responsabilits sur lenviron-nement et le Plan climat, lconomie sociale et solidaire, lhabitat et le logement, les TER, lagriculture, les langues rgionales, linter-national et prenons aussi notre part dans les dbats des autres aspects de la politique r-gionale.

    Ds le dpart, notre travail sest ancr dans les trois directions phare poses lors de la campagne pour engager la transition colo-gique de lAquitaine : Anticiper enfin, ro-rienter vraiment, gouverner autrement .

    Au terme de notre mandat, nous vous pr-sentons ce bilan, avec la satisfaction davoir russi enclencher des politiques nouvelles, plus empreintes dcologie.

    Mais pour mettre enfin le cap sur la transi-tion cologique et en relever les dfis, nous devons tre encore plus nombreux.

    Pour cela, nous aurons besoin de vous ! e la politique rgionale.

  • LA TRAnSiTion CoLoGiquE CEST RduiRE LES GAZ EFFET dE SERRE

    2

    Le drglement climatique devient de plus en plus prgnant. Il nest plus temps de le dnoncer, il faut agir pour en limiter les consquences. Lchelon rgional est celui qui permet de lancer des politiques efficaces et bien relayes sur les territoires.

    RnoVER LHABiTAT PouR diMinuER LA FACTuRE nERGTiquE

    Le groupe EELV sest for-tement mobilis afin de prserver les budgets de soutien aux producteurs et aux organisations qui agissent sur le terrain.

    nanmoins, on pourra toujours regretter que le partenariat de la Rgion nait pas t plus gali-taire entre les organi-sations de lAgriculture Biologique alors que dans un contexte din-trt grandissant des consommateurs pour les produits issus de lAgri-culture Biologique, la production a besoin dun fort dveloppement et dun soutien accru des organisations les plus mme daccompagner les producteurs.

    CIRCUITS COURTS : POUR UNE AGRICULTURE QUI PREND SOIN

    DE TOUT ET DE TOUS

    A lheure o les 20% de la population franaise les plus pauvres dpensent plus de 2,5 fois ce que d-pensent les 20% les plus riches au moment de la fac-ture nergtique et o les prix du gaz et de llectri-cit explosent, la rduction de la fracture nergtique simpose.

    Parce quEELV considre que la lutte pour lgalit sociale se conjugue avec la lutte contre le rchauffe-ment climatique, le groupe dlu/es au conseil rgional a pes de tout son poids pour que soit adopt un projet de rnovation du

    parc immobilier hauteur de 40 000 domiciles par an jusqu lhorizon 2023.

    Ce programme, intitul REnoV-AqT, a pour cible trois acteurs principaux : les particuliers, les artisans et les maires des com-munes rurales.

    Via divers dispositifs tels que la mise en uvre dune caisse davance et des accords avec certaines banques garantissant des prts avantageux pour les travaux de rnovation, ce plan vise aider tous ceux qui, quelles que soient leurs ressources finan-

    cires, entendent engager des travaux de rnovation de leur habitat.

    A linitiative de Martine Alcorta (Vice-Prsidente en charge de lhabitat et du logement social), ce plan a vu le jour au printemps 2014.

    Ce projet se situe lavant-garde du calendrier na-tional puisqu partir de 2018, toutes les nouvelles constructions devront tre ralises selon lexigence zro nergie , soit de fa-on tre autonome ner-giquement.

    Les circuits courts pourraient bien tre lavenir de lagriculture, cest le pari quavait fait le groupe EELV en prnant tout au long de ce mandat un systme o la proximit pour lalimentation dans nos territoires sera laxe majeur.

    Pour atteindre cet objectif, il faut au stade de la production une diversit des produits aussi grande que le permettent nos terroirs et notre climat. Lagroalimentaire est aussi concern par une conqute des marchs locaux, prioritairement lexportation.

    Et cette dmarche se conoit bien sr par

    un dveloppement de lagriculture bio et des pratiques agrocolo-giques .

    nous sommes l sur un axe majeur de la transition cologique, de nature conforter en mme temps le re-venu des paysans.

    Bernard Pr sest par-ticulirement investi sur la question.

    ds mars 2011 tait adopt un plan de sou-tien aux circuits courts et la transformation des produits de la ferme.

    durant ce mandat 9,321M auront permis daider 825 dossiers.

    Le 22 octobre 2012, la Rgion a vot la mise en uvre dun guide environnemental de construction des lyces afin de faire voluer la rglementation en matire de qualit de lair, dondes lectromagntiques et de performance nergtique de la construction.Le lyce Vaclav Havel, premier lyce nergie positive de France est inaugur le 17 jan-vier 2013 Bgles.

    LYCE VACLAV HAVEL

    FORT SOUTIEN A LAGRICULTURE

    BIOLOGIQUESORTIR DU NUCLEAIRE

    ET INTERDIRE LES

    GAZ DE SCHISTE

    Sur impulsion de notre groupe, deux motions ma-jeures ont t prsentes en sance plnire du 27 juin 2011. Lune pour engager et organiser la sortie nuclaire, la seconde pour interdire lexploitation des gaz de schiste en Aquitaine.Nous demandons que soit engage ds maintenant la dcision dune sortie, afin de drouler un processus de transition sur 20-25 ans durant lequel les centrales fermeront une une ds le seuil des 30 ans atteint (des solutions de co gnration, de stockage, de matrise des consommations, et de dve-loppement massif des re-nouvelables venant progres-sivement en substitution).

    Non au gaz de schiste !

  • LA TRAnSiTion CoLoGiquE CEST RduiRE LES GAZ EFFET dE SERRE

    3

    TEPOS : DES TERRITOIRES ENGAGS DANS LA TRANSITION NERGTIQUE

    ANTICIPER POUR SADAPTER :LE RAPPORT LE TREUT

    dans loptique de gnraliser laccs au tltravail, la Rgion a dvelopp une aide en direc-tion de plusieurs entreprises spcialises dans la formation professionnelle.

    La PME Fauvel Formation a notamment pu en bnficier pour la ralisation dun dia-gnostic dopportunit, ltude et la coordination transversale du projet entre les diffrents services et les partenaires sociaux, lexprimentation, la formation au management distance et lvaluation du dis-positif.

    Cest une premire nationale que linitiative de la Rgion Aquitaine, sous limpulsion des lu/es cologistes, de commander un rapport sur la situation et la prospective climatique de son territoire.

    Confi lun des meilleurs climatologues actuels franais, Herv Le Treut, et labor collgialement avec plus de 150 experts associs, le rapport est alarmant.

    En effet, comme le GiEC le rvlera deux jours aprs sa parution, le rapport tablit un seuil maximal de rchauffement climatique 2C dans le cas contraire, les

    effets savrent absolument imprvisibles !

    Cette analyse permet de saisir lampleur des dgts potentiels et de lancer des pistes pertinentes pour les limiter.

    il nous appartient, en tant qulu/es, de transformer ces pistes en actions pour vi-ter damplifier les effets du changement climatique ! il convient donc dengager une transition nergtique courageuse et efficace, et lchelon rgional savre pri-vilgi face au poids des acti-vits individuelles dans cette dynamique globale.

    Sobrit nergtique, efficaci-t et promotion des nergies renouvelables : les territoires nergie positive (TEPoS) sengagent depuis 2012 rduire au maximum leurs besoins en nergie et les satisfaire via un recours aux nergies renouvelables pro-duites localement.

    A la suite dun appel mani-festation dintrt (AMi) lan-c par la Rgion, 7 territoires laurats (soit 10 Communau-ts de Communes, voir carte

    ci-dessous) ont pu bnficier dune aide llaboration dun plan de planification ainsi qu la mise en place de tout le service dingnierie.

    Le but est de russir lexprience dans ces 7 chantillons, pour montrer que cest possible, pour inspirer les autres territoires explique Peggy Kanal.Visant promouvoir les TPE et PME aux dpens des grandes entreprises, les TEPoS sont crs dans une optique de solidarit en

    matire de lutte contre le r-chauffement climatique et de renforcement du tissu social au plus prs des initiatives individuelles et collgiales.

    La transition nergtique ne peut pas tre impose den haut.

    Elle doit aussi maner des territoires en dcentralisant lnergie et en favorisant la production locale dnergies renouvelables.

    LE PLAN CLIMAT EN 4 POINTS

    :: 2011 : le Dfi Aquitaine Climat est vot pour une dure de 3 ans. Beaucoup plus complet que le Plan Climat adopt en 2007 et en bonne voie de ralisa-tion.

    :: Plus de 300 mesures diffrentes dans tous les champs dintervention rgionaux.

    :: 69 actions pour rduire significativement limpact carbone et environne-mental des actions de la collectivit.

    :: 2/3 des actions prvues ont t acheves ou sont en cours.

    DES TIERS-LIEUX POUR FAVORISER LE

    TLTRAVAIL

    COOPRATION DCENTRALISE

    du Vietnam au Sngal, Marie Bov, Prsidente de la Commission coopration interrgionale, actions euro-pennes et internationales, sest rendue en janvier 2015 sur les traces de laide appor-te par la Rgion de mul-tiples actions ltranger.

    dans la province du Lao Ca,

    elle a reprsent la Rgion pour la promotion de la fran-cophonie, laide une agricul-ture locale, dans son action de soutien aux minorits pour un cotourisme socialement quitable et en faveur dun schma durbanisme.

    Au Sngal, dans le dparte-ment de Bambey, cest en ru-nissant tous les acteurs locaux concerns quelle sest faite forte daider la conciliation

    autour du conflit hydraulique qui mine les relations des col-lectivits depuis plusieurs annes. Au fil dune ngocia-tion couteaux tirs, la dl-gation franaise est parvenue mettre en place les jalons de son aide la ralisation du programme hydraulique avec loprateur Eau vive. Enfin, un projet dagriculture bio a t pos, en accord avec les demandes des usagers et la disponibilit du territoire.

  • L A T R A n S i T i o n C o L o G i q u E C E S T L C o n o M i E P L A C E A u C o E u R d E L u T i L i T S o C i A L E E T E n V i R o n n E M E n TA L E A B L E S

    4

    PLAN REGIONAL DDUCATION LENVIRONNEMENT ET AU DVELOPPEMENT DURABLE (EEDD)

    La priorit donne lcologie est une vise plurielle : elle se conjugue au quotidien avec des politiques sociales au plus prs des besoins conomiques, sanitaires et culturels de tous, et implique quun critre thique soit appliqu chaque dimension de la vie.

    Laide la transition vers une conomie plus soli-daire est un enjeu fort de la priode actuelle que le groupe EELV, et notam-ment Brnice delpeyrat-Vincent (Vice-Prsidente en charge de linnovation sociale et de lconomie solidaire), a tout particu-lirement port au cours de son mandat.

    Les trois principes de juste rpartition des excdents, de gestion dmocratique et de libre adhsion sont pour nous les jalons dune vie locale riche et qui-libre, o un dialogue

    territorial fertile assure une allocation efficace des capitaux relationnels, conomiques, environne-mentaux et productifs.

    Via une concertation entre acteurs de lESS et lu/es rgionaux, la Rgion sest dote dun ensemble doutils spcifiques pour aider au financement, la formation, la cration de ples de coopration co-nomique et la promo-tion de ce secteur.

    Au travers du Schma de dveloppement de lEco-nomie Solidaire, la Rgion

    propose des outils spci-fiques de financement, de formation et de promotion de ce secteur et prvoit galement la mise en place de ples de coopration conomique.

    Brnice delpeyrat-Vincent explique en quoi ce Schma est original : parce quil ne concerne pas que la Rgion : toutes les col-lectivits peuvent semparer des outils proposs. De plus, il a t co-construit pendant plus dun an avec les acteurs de lESS, les ttes de rseau... il est le fruit dune vraie concertation.

    Par le rglement dinterven-tion spcifique lESS, la Rgion prvoit des actions pour faciliter la cration den-treprises solidaires, leur pro-motion et la coopration entre elles .Si seulement 10% des emplois aquitains du sec-teur priv dpendaient de lconomie sociale et soli-daire en 2010, ce chiffre a aujourdhui augment de plus du tiers pour stablir presque 14%.

    En accord avec les prco-nisations de lunESCo en matire de dveloppement de lducation lenvi-ronnement, notre groupe dlu/es sest fait fort de porter un projet avant-gar-diste de rvision du rgle-ment dintervention en la matire. Men par Monique de Marco (Vice-Prsidente en charge de lenvironne-ment et de ladaptation au changement climatique),

    le groupe a propos, en concertation avec les acteurs de lEducation lEEdd de dvelopper 3 objectifs : resserrer le lien entre

    le public et son patri-moine naturel,

    former des citoyens acteurs, responsables, respectueux et soli-daires,

    diversifier, structurer et professionnaliser lEEdd.

    Par la mise en uvre de ce programme, le groupe en-tend promouvoir et ancrer une culture rgionale dat-tachement aux principes de lcologie.

    Le Conseil Rgional a r-pondu favorablement ce projet en dbloquant un budget de 114 000 euros permettant de sensibiliser 100 000 personnes par an.

    La Rgion Aquitaine a aid la mobilit de plusieurs dizaines de milliers dtudiants depuis 1987. dans la continuit des avances au niveau europen, (Erasmus) le groupe a soutenu la modifi-cation apporte par la Rgion au rglement dintervention relatif la mobilit internationale qui permet dattribuer des bourses supplmentaires aux tudiants dsireux de se former ltran-ger.

    Afin daider la poursuite de ces changes culturels, qui sont aussi des changes de savoirs et de savoir-faire non ngligeables pour le dynamisme conomique de la Rgion, loctroi de nouvelles bourses dexcellence a t act en direction des laurats aquitains des olympiades de mtiers.

    ENCOURAGER LA MOBILIT

    LINTERNATIONAL

    UN SCHMA REGIONAL POUR UNE CONOMIE SOLIDAIRE

    LUTTER CONTRE LES PARADIS FISCAUX

    Peggy Kanal et Marie Bov ont port la parole du groupe pour demander un certain nombre dexigences de transparence complexifiant les critres de slection de partenaires financiers et bancaires de la Rgion.

    Ceux-ci doivent dsormais fournir les dtails de leurs activits et de celles de leurs filiales en matire de lutte contre la fraude, vasion fiscale et corruption.

  • L A T R A n S i T i o n C o L o G i q u E C E S T L C o n o M i E P L A C E A u C o E u R d E L u T i L i T S o C i A L E E T E n V i R o n n E M E n TA L E A B L E S

    5

    FERTILADOUR : CEST CELUI QUI POLLUE QUI PAYE

    DES INDEMNITS DLU/ES CONDITIONNES

    AGIR SUR LE RGLEMENT DINTERVENTION EN AGRICULTURE

    Lorsque la Chambre de Lorsque la Chambre de Commerce gestionnaire du port de Bayonne a de-mand la Rgion dache-ter un terrain abandonn ayant appartenu lentre-prise dengrais Fertiladour, les cologistes, alerts par les associations locales, se sont battus pour quune enqute pralable soit ra-lise sur le site.

    Suite cette alerte lance par le comit daide aux victimes de Fertiladour, relaye par Alice Leiciagueahar en sance plnire du 19 dcembre 2011 et appuye par la dpute europenne cologiste Catherine Grze, le projet de modification du PLu de la commune

    de Boucau a finalement t reconnu comme dangereux du fait de la radioactivit du terrain.

    une seconde expertise commande un groupe indpendant (lAutorit de Sret Nuclaire) a en effet

    mis en lumire la pollution des sols concerns, enrayant ainsi momentanment le rachat par la Rgion de ce terrain.

    dans la logique du principe de pollueur-payeur, les anciens propritaires ont

    t contraints de financer la dpollution des sols avant que la vente ne seffectue.

    Le combat ainsi men pour la sant environnementale a suscit lunanimit des votes de lAssemble.

    Sans cette enqute, la transaction aurait t ralise et cest la Rgion quaurait incombe la charge financire de la dpollution.

    A lissue de cette victoire, Alice Leiciagueahar a demand, au nom de notre groupe, que soit inscrit le principe du pollueur-payeur en principe de prcaution dans la charte de prescription environnementale.

    La baisse constante du nombre dagriculteurs se tra-duit par un agrandissement continu des exploitations, la progression de la mono-culture ou tout au moins la rduction de la diversit agri-cole, le recul de lautonomie alimentaire de nos territoires et la perte demplois.

    depuis de nombreuses an-nes, nous disposons dun arsenal de mesures de sou-tien linstallation qui ne touchent que la moiti des jeunes qui sinstallent, parce que inadaptes aux petites fermes et ceux qui choi-sissent des modles dagri-culture cologique.

    Le rsultat est la baisse continue des installations et lextrme difficult pour des jeunes non issus du milieu agricole de trouver du foncier. Le Conseil rgional a modi-

    fi en 2014 son rglement dintervention afin de rendre plus accessibles les aides, en instaurant entre autre, un prt dhonneur pour ceux qui ne rempliraient pas les critres de la dotation jeune.

    Ce nouveau rglement va dans le bon sens mais ne sat-taque pas au vrai problme de laccs au foncier et son cot trop lev .

    La mesure dinstallation pro-gressive par portage SAFER (Socit damnagement foncier et dtablissement rural) du foncier pendant 5 ans est un premier pas.

    il faut ouvrir au plus grand nombre des formules, type Terres de lien, ou mise dis-position de foncier par les collectivits, des jeunes en installation avec baux de car-rire.

    Le groupe cologiste peut se fliciter davoir fait voluer le Conseil rgional vers plus dexemplarit. Labsentisme de certain/es lu/es nuit la qualit des dbats politiques, affaiblit llaboration de la politique rgionale et dtruit le lien de confiance entre reprsen-tants et citoyens.

    Face cette situation, les absences injustifies lors des sances de travail (en Commission, en GiA) et

    de vote (en plnire et en commission permanente) sont enfin sanctionnes : 40 60 % dabsences non justifies donnent lieu une suppression de 30 % de lindemnit mensuelle, voire de 50% au-del de 60% dabsences.

    En 2011, notre groupe est parvenu faire adopter une modification du rglement intrieur du Conseil Rgio-nal en matire dindemnisa-tion des lu/es.Cette dcision permet la fois de valoriser le rle de llu/e et de renforcer leur responsabilit devant les citoyens. Cest galement un signal fort contre le cu-mul des mandats, source importante dabsentisme : tre partout la fois conduit ntre vraiment prsent nulle part.

  • 6LA TRAnSiTion CoLoGiquE CEST LE MAinTiEn dE LA BiodiVERSiTA B L E S

    UNE AGENCE RGIONALE DDIE LA BIODIVERSIT

    UNE PRISE DE POSITION FERME CONTRE LES PESTICIDES

    Contre lagriculture productiviste et lhomognisation des territoires, nous prnons une diversit toutes les chelles : dans les champs comme dans la vie culturelle, lhumain est fait pour cohabiter en intelligence avec tous les tres vivants.

    notre groupe a tenu une position ferme lors des diverses plnires sur la ncessit dun approfon-dissement du dispositif Ecophyto mis en uvre depuis 2008.

    En effet son bilan est un relatif chec : lagricul-ture franaise, loin davoir rduit lutilisation de pro-duits phytosanitaires, la au contraire augment de plus de 5% chaque anne depuis.

    La France est aujourdhui le 3me pays consommateur de produits phytosanitaires lchelle mondiale et le pre-mier au niveau europen, la pollution engendre

    par les pratiques associes se retrouve partout : elle dtruit les cosystmes et menace la sant publique.

    En adquation avec le droit europen, nous nous sommes poss en force de

    contestation face aux dro-gations accorde lt 2012 par les Prfets de la rgion Aquitaine, des Landes ou encore de Lot-et-Garonne en matire dpandages ariens (photo ci-dessus).

    DES AIDES RENFORCES

    CONTRE LES ESPCES INVASIVES

    Un plan daction pour lutter contre linvasion des frelons asiatiques dans la Rgion a t vot le 14 novembre 2011.

    il est dclin en quatre points : - le suivi de linvasion grce un outil informatique spcialement conu, - la destruction des nids, - laide la poursuite des avan-ces dans le domaine scienti-fique,- la sensibilisation du public aux mesures de prvention et de se-cours en cas de piqres.

    octobre 2012 : Monique de Marco, avec Catherine Grze et Marie-Claude nol inter-pellent Stphane Le Foll, puis saisissent lAnSES (Agence nationale de scurit sanitaire de lalimentation, de lenvi-ronnement et du travail) au cours de lt 2013 afin que le dioxyde de soufre soit autori-s en tant que substance active pour lutter contre le frelon asiatique.

    Le 7 septembre 2013, un ar-rt ministriel paraissait au Journal officiel autorisant le dioxyde de soufre pour lutter contre le frelon asiatique.

    La cration de lAgence Rgionale de la Biodiver-sit (ARB) constituait un engagement central dans laccord de mandature avec le Parti socialiste

    Grce la cration de lARB, lAquitaine dispose dun nouvel outil pour r-pondre aux enjeux essen-tiels poss par la perte de la biodiversit et le dr-glement climatique.

    Lagence rgionale de la biodiversit permettra de runir tous les acteurs concerns : associations, gestionnaires despaces naturels, entreprises, chercheurs et pouvoirs publics.

    Elle sera charge de dve-lopper des indicateurs de suivi, de rassembler et diffuser les connaissances scientifiques sur la bio-diversit trs riche pr-sente en Aquitaine. Elle devra par ailleurs jouer un rle de sensibilisation auprs des acteurs aqui-tains et mener des actions directes de protection et de restauration de la bio-diversit.

    LAgence rgionale pour la biodiversit devra inci-ter aux bonnes pratiques de manire gnralise et initier une dmarche colo-

    gique cohrente, une prise en compte systmatique de la biodiversit dans les poli-tiques publiques rsume Monique de Marco, Vice-Prsidente en charge de lenvironnement et de ladaptation au change-ment climatique.

    Tandis que Michel dave-rat, conseiller rgional d-lgu au patrimoine na-turel et la biodiversit, rappelle que avec la perte de biodiversit, cest notre cadre de vie, notre agricul-ture et notre conomie qui sont touchs. Les milieux naturels sont de plus en plus artificialiss, btonns, frac-tionns par les infrastruc-tures, et menacs par les pol-lutions, do limportance de crer cette agence.

    En Aquitaine, le patri-moine naturel occupe 52% du territoire.

  • 7LA TRAnSiTion CoLoGiquE CEST LE MAinTiEn dE LA BiodiVERSiTA B L E S LA TRAnSiTion CoLoGiquE CEST LE MAinTiEn dE LA BiodiVERSiTA B L E S

    UN NOUVEAU PARC NATUREL RGIONAL (PNR)

    EN MDOC

    Les PnR sont des outils incontournables pour lducation lenviron-nement et pour la sauve-garde de la biodiversit, mais aussi pour btir un projet de territoire.

    Cest un territoire dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patri-moine culturel sont de grande qualit mais dont lquilibre est fragile.

    Les PnR constituent des terrains dexprimentation dinitiatives pilotes en matire damnagement du territoire et de dveloppement durable.

    Corridors cologiques, urba-nisme, nergie, patrimoine naturel, dmocratie participa-tive cest dabord sur le ter-rain, travers des exemples concrets, que les Parcs natu-rels rgionaux montrent, jour aprs jour, leur capacit innover.

    LAquitaine compte deux Parcs naturels rgionaux :

    le Parc des Landes de Gas-cogne, et le Parc du Prigord-Limousin.

    une procdure de cration est engage par la Rgion pour un troisime parc, dans le Mdoc.

    Les tudes pralables sont acheves, un avis dopportu-nit favorable a t mis par le Prfet de Rgion et le pri-mtre du Parc, qui est celui du Pays Mdoc a t choisi (voir illustration ci-dessus).

    La charte est dsormais en cours dlaboration et la

    Rgion accompagne les lu/es mdocains et les acteurs locaux dans leur travaux.

    La Rgion consacre prs de 2 millions deuros par an aux PNR.

    Un Parc cr en 2017 !

    Le code de lenvironnement dfinit la procdure de cra-tion des PnR.

    Cette procdure est longue et exigeante et la cration du parc ne pourra pas tre effec-tive avant 2017

    Le projet de charte dans ses diffrentes versions, devra en effet faire plusieurs navettes entre le territoire du Mdoc, la Rgion, la fdration des PnR, le conseil national de la protection de la nature et le Ministre.

    La charte est un gros Agenda 21 tabli pour une priode de 12 ans, o chacun des parte-naires va sengager sur des actions.

    La biodiversit des lan-gues rgionales aussi : cration de lOffice Public de la Langue Occitane

    Comme a coutume de le sou-ligner david Grosclaude, le souci de prservation de la biodi-versit est intimement li celui du maintien des particularismes culturels rgionaux : tous deux sont aux fondements dune d-mocratie relle.

    Ainsi, dans une mme vise respectueuse du principe dgalit, il convient de pro-tger les langues telles que loccitan et lEuskara (la langue basque).

    Cest dans cette optique quen 2011, les rgions Aquitaine, Midi-Pyrnes, Limousin, Rhne-Alpes, Languedoc-Roussillon et Auvergne ont vot la Charte Interrgionale de Dveloppement de lOc-citan.

    de plus, comme dcid lunanimit par les conseils rgionaux aquitains et midi-pyrnens, un Groupement dintrt Public (GiP) devrait trs prochainement voir le jour, avec comme objectif la cration dun Office Public de la Langue occitane.

    Face la lenteur adminis-trative de lexcutif national, David Grosclaude a effectu en mai 2015 une grve de la faim de 8 jours et ainsi obte-nu la garantie que le dcret dapplication serait trs pro-chainement sign et inscrit au journal Officiel.

    UN SCHMA RGIONAL DE COHRENCE COLOGIQUE (SRCE)

    Afin de lutter contre la perte accuse de biodiver-sit sur notre territoire, le groupe des cologistes a initi un programme qui dcline lchelle rgio-nale les politiques euro-pennes et nationales en matire de protection de la biodiversit.

    Jusque-l bloqu par des lobbyistes conomiques et des btisseurs, le Schma Rgional de Cohrence Ecologique est prvu pour fin 2015 proposant un en-semble doutils tels que les

    Trames Vertes et Bleues cres par le Grenelle de lEnvironnement ds 2007 qui vise prserver et restaurer une continuit cologique par ltablisse-ment de continuums des-paces prservs terrestres comme aquatiques.

    Les SCoT et les PLu sont dsormais soumis aux exi-gences du SRCE et ses futures modifications, pour une gnralisation de cette exigence de cohabitation raisonne avec de la biodi-versit.

    REVERSE : SAUVEGARDER

    LCHELLE EUROPENNE

    REVERSE, ce sont 14 r-gions issues de 7 pays diff-rents, lies par la volont de conserver et de dvelopper la biodiversit de leurs terri-toires.

    Parmi les actions dployes on notera les corridors co-logiques, les conservatoires despces in situ, la gestion despaces naturels, la lgis-lation locale de protection de la biodiversit, lducation ou encore les banques de gnes.

  • 8LES SuJETS qui FACHEnT Au SEin dE LA MAJoRiTL E S d A n S M i x

    A65 : ds 2005, les lu/es cologistes staient mobili-ss contre la construction de lautoroute Bordeaux-Pau trs coteuse et trs destruc-trice de lenvironnement.

    Malgr la dnonciation dune utilisation dispen-dieuse de largent public dans des projets pharao-niques et ruineux dinfras-tructures de transport et en dpit de nos propositions de modernisation de lauto-route Bordeaux-Langon et sa scurisation, notre parole na pas t entendue.

    LGV : Cot dmesur de linstallation et des futurs billets, faible desserte des territoires traverss, impact

    ngatif sur lenvironne-ment nous navons eu de cesse dalerter au sujet de la LGV, et lexprience de la ligne Tours-Bordeaux a dores et dj commenc montrer les limites que nous dnoncions.

    Si notre position a progressi-vement t appuye par les rapports dinstitutions telles

    que la Cour des Comptes, le Conseil dEtat, la Com-mission duron et la com-mission denqute publique, le prsident de la Rgion sobstine sur la voie de la dmesure en maintenant le projet de construction dune ligne Bordeaux-Toulouse et dune ligne Bordeaux-dax.

    notre position reste dutili-ser ces 31 millions la mo-dernisation des lignes ferro-viaires TER et des grandes lignes existantes.

    nous prnons galement lamnagement des ples dchanges multimodaux (PEM) dans chaque gare et halte TER.

    Avec 10 lu/es dans une majorit de 45, les cologistes ont pu faire avancer des dossiers importants pour engager la transition cologique. Cependant, cette position minoritaire dans la majorit ne leur a pas permis davoir gain de cause face des partenaires encore trop soumis des rflexes et des logiciels de pense du sicle pass.

    PROLIFRATION DES GRANDS PROJETS INUTILES

    Grand Stade : Parce que largent des contribuables doit avant tout permettre de financer des projets qui sont utiles au quotidien de tous, nous avons vot contre laide de 5 millions deuros la construction du Grand Stade Bordelais.

    Plan Campus : La Rgion a dcid dallouer 53 millions deuros la rnovation de 16 btiments du Campus bor-delais, dont 25 millions pour liEP bordelais ou encore 24 millions pour lEnSEiRB. En parallle a t prvue la cration dun nouveau ple de recherche au rayonne-ment international ddi loptique laser, pour la mo-dique somme de 46 millions.

    Cette politique expansion-niste tmoigne selon nous dune prfrence pour les

    filires dexcellence aux dpens de lgalit des tu-diants, dans un dni criant dgalitarisme.

    Cit des Civilisations et du Vin : La valeur ajoute de ce projet nous apparat bien faible, compte tenu des ins-

    tallations dj existantes sur le territoire aquitain pour la promotion de la culture viti-cole, nous avons donc vot contre la participation ce

    projet denvergure.

    Center-Parc (voir photo) : Malgr lintervention de Bernard Pr et le dsaveu gnral des lu/es colo-gistes, la Rgion a vot pour le financement hauteur de 38 millions dun parc loisirs

    dans le Lot-et-Garonne. Se-lon notre principe argent public, utilit publique , ce projet ne simpose nulle-ment car daprs une tude

    ralise, seul 20% du temps serait allou par les touristes du Center Parc des activi-ts situes hors de son pri-mtre. Selon le prsident du groupe, la meilleure faon de sortir les touristes de la bulle, cest que la bulle nexiste pas et dattirer les touristes par une autre stratgie .

    Autres projets : le groupe EELV a t vigilant sur les embryons de projets inu-tiles. une veille a permis de suivre le dossier SAVE du Bourgailh, cration dun zoo urbain ou encore le dossier des Cascades de Garonne, un complexe thermoludique avec htel de luxe. Ces deux projets avaient des forts be-soins de fonds publics pour des retours essentiellement privs sans compter les dom-mages environnementaux.

    Les lu/es du groupe Europe Ecologie -

    Les Verts au Conseil rgional dAquitaine

    Bernard Pr, PrsidentMonique De MarcoDavid Grosclaude

    Brnice Delpeyrat-VincentMarie Bov

    Michel DaveratAlice Leiciagueahar

    Martine AlcortaPeggy Kanal (2010-2014)

    Adresse : 14 rue Franois de Sourdis - 33077 Bordeaux

    Cedex Tlphone : 05 57 57 80 95

    Email : [email protected].

    frSite web :

    www.elus-aquitaine.eelv.frFacebook :

    Elu-es Ecologistes Conseil Rgion Aquitaine

    Twitter : @eelvcraquitaine

    DES INFRASTRUCTURENT QUI DESSERVENTLES TERRITOIRES

  • LES SuJETS qui FACHEnT Au SEin dE LA MAJoRiTL E S d A n S M i x

    Juin 2013Bernard Pr aux cts de la dpute europenne Catherine Grze et du candidat Lionel Feuillas, candidat EE-LV la lgislative partielle de Villeneuve-sur-Lot Agen pour dnoncer les pandages ariens de pesticides. ai 2012)

    Janvier 2013Martine Alcorta avec la dlgation de la Capeb Chambre syndicale des artisans et petites entreprises du btiment reue la prfecture de rgion pour affirmer son soutien la revendication des artisans du btiment qui rclament un maintient du taux de TVA 7%. une TVA que le gouvernement souhaitait passer 10%.

    Septembre 2013

    Michel daverat, lentre du Laser mgajoule, sous le Torii dress par le collectif

    en hommage aux victimes du nuclaire, en compagnie de Jean-Marc Louvet, prsident de lassociation ngajoule.

    Avril 2013

    Brnice delpeyrat-Vincent avec Ccile Duflot, Ministre

    de lgalit des territoires et du logement, qui avait choisi de venir Meyrals (24) poser la premire pierre dune ralisation architecturale sociale exemplaire.

    Juin 2014Promesse tenue : lAgence de la Biodiversit est cre.Cet engagement majeur de laccord PS-EELV est enfin ralis et lAgence pourra remplir ses missions dobservation, de sensibilisation et dincitation aux bonnes pratiques sur tout le territoire aquitain.

    Juin 2013Alice Leiciagueahar tait au Parlement europen Bruxelles pour voquer le rle cl des prisonniers dans le processus de paix.

    9

    Janvier 2013 david Grosclaude au Cabinet de Vincent Peillon

    pour aborder lensemble des questions lies aux

    langues rgionales et leur enseignement.

    Mars 2011

    Marie Bov apporte son soutien au rseau Tchernoblaye lors de la Commmoration du

    dbut de la catastrophe de Fukushima.

    T E M P S F o R T S d u M A n d AT E n i M A G E S B L E S d A n S M i x n E R G T i q u E !

    Mai 2015Manifestation anti-LGV lHtel de Rgion dAquitaine pour demander larrt du projet, seule dcision conforme lenqute dutilit publique sur le GPSo et exiger un dveloppement quilibr des territoires par la rgnration des voies existantes et lamlioration des trains du quotidien.

    Juin 2011 Runis Marmande loccasion du deuxime coforum de la mandature, les lu/es ont multipli les changes avec les militant/es. Loccasion pour eux de faire le bilan dun an de mandat.

  • 10

    L A PA R o L E d E S L u /E S E S d A n S Michel Daverat Action la plus centrale du mandat selon vous ?Le syndicat mixte de la grande dune du Pilat, dont je suis prsident, et le parc naturel des Landes de Gas-cogne dont je suis vice-pr-sident sont les projets qui me prennent le plus de temps et qui me tiennent de ce fait particulirement coeur.

    Pour la dune du Pilat, les acquisitions foncires ont fait lactualit nationale et jai t celui qui les a ports et nous avons achets plus de 415 hectares, qui seront grs par le syndicat. Je porte ces projets dans le cadre de lopration Grand Site donc le Conseil rgional est partie prenante.

    Ce mandat a t mis selon moi sous le signe dun rap-prochement bienheureux entre la Rgion et son terri-toire, rapprochement qui de-vra sinscrire dans le temps et dans lespace de la Grande Rgion venir !

    Un regret ?Si certaines proccupations cologistes sont partages par lassemble des lus en ce qui concerne la protection de la biodiversit, la rnovation de lhabitat ou encore la pro-motion de lconomie sociale et solidaire-, dautres principes

    Alice LeiciagueaharVous tes membre du groupe inter-assemble charg de la formation professionnelle et de lapprentissage, que retenez-vous de son travail ?Le travail de ce groupe a surtout consist en la pour-suite dune politique dj en uvre lors du mandat pr-cdent.

    Anciens dtenus comme chmeurs de longue date, nos programmes de rin-sertion sociale et profes-sionnelle taient en effet dores et dj adapts la pluralit des populations aider. Je dplore cependant le manque dinnovation en matire de formation aux mtiers de la transition ner-gtique.

    Acteur central du combat pour la paix au Pays Basque, tes-vous confiante en lave-nir des ngociations ?

    Cest la confrence Aiete qui a rellement dclench le processus de paix au pays basque. depuis, ETA a ac-cept dabandonner laction terroriste et la lutte arme, il ne manque que la coop-ration des acteurs politiques pour arriver un dialogue de confiance, facilit par des efforts rciproques !

    Jai grand espoir pour la suite, la confrence donne lAssemble nationale ce 11 juin a t un premier pas sur la scne mdiatique na-tionale !

    Gardez-vous cependant une quelconque dception sur ce bilan ?

    nous avons port le projet dune cole de la deuxime chance, comme il en existe dj par exemple dans la rgion Provence-Alpes Cte dAzur, le projet na pas t retenu, mais nous naban-donnons pas.

    David GrosclaudeRacontez-nous votre com-bat contre lusine de Lacq. Que craigniez-vous ?on me parle dune culture du risque sur ce site, je suis trs sceptique. La production de nano-particules de carbone est une relle inquitude pour la sant des individus concerns et cest seulement le jour o ou-vriers et habitants de la rgion seront informs en toute trans-parence des risques sanitaires associs que nous avancerons dans un dialogue sain de tous les acteurs du site. L, on se joue des populations, et la rcente tude qui pointe un taux anormal de morts par cancers dans la rgion ne mincite pas baisser la garde sur ce dossier ! Avec quelques autres lu/es, nous avons crit une lettre la ministre de la Sant requrant une tude pi-dmiologique sur le site, nous attendons sa rponse !

    Dautres projets qui vous tiennent cur ?Je suis contre le projet de LGV, je suis inquiet pour la ligne Bayonne-Toulouse et je me rjouis de la rnova-tion ligne oloron-Bedous.Sur le dossier de lenseigne-ment en bilingue en occitan, nous avons permis la cra-tion de nombreuses coles un peu partout en Aquitaine. Rien qu la rentre pro-chaine six nouveaux sites ouvriront ds la maternelle.

    Brnice Delpeyrat-VincentUne mesure en matire de promotion de lESS qui a marqu ce mandat ?Le vote par lAssemble du Rglement dintervention de lESS, dans la poursuite de ce quavait fait Jean Lissar lors de la prcdente man-dature, a permis de crer un cadre daides spcifiques, avec diffrents volets tels que le soutien aux structures et leurs ttes de rseaux, aux SCoP avec un souci par-

    ticulier apport aux jeunes, la reconnaissance du PTCE de Tarnos, et des outils pour mutualiser, promouvoir...

    Ce Rglement dinterven-tion a cr un ensemble de leviers qui sont ouverts toutes les structures de lESS (dont les 9000 associations employeuses dAquitaine) en parallle des logiques de filires.

    nous avons de plus doubl le budget allou lESS. Sil reste mince en comparai-

    son du budget global, cest le signe dun mouvement positif en faveur du modle vertueux de lESS.

    Quelques regrets sur la priode qui vient de scouler ? Lide de dvelopper lESS a fait du chemin, mais sa vocation bousculer srieu-sement lconomie clas-sique, en posant la ques-tion de lutilit sociale de nos activits, est loin dtre aujourdhui majoritaire! Trop subversive...

    il me semble souvent que lapproche de lcologique politique, ncessairement systmique, transversale, globale, est plus avance dans la socit que dans lhmicycle une frilosit qui a parfois frein lavance de la Responsabilit Sociale des Entreprises.

    Lgalit femme/homme peine aussi irriguer lins-titution. Par exemple, les congs maternit ne sont pas remplacs pour les sala-ries de la Rgion !

    qui nous portent cur, tels que celui de la dmilitarisa-tion, ne sont pas encore ren-trs dans les priorits de la Rgion.

    La convention passe avec la direction Gn-rale de lArmement et le projet Mgajoule sont le signe que la transition des mentalits est encore oprer !

  • 11

    L A PA R o L E d E S L u /E S E S

    Martine Alcorta En tant que vice-prsidente de la rgion en charge de la question de lhabitat et du logement social, quelle a selon vous t lavance la plus significative effectue au cours de ce mandat ?

    Le secteur du logement est, avec le transport, le gisement le plus important dconomie dnergie possible.

    Je me suis donc engage, ds ma prise en responsabilit, mettre en place un dispositif de rnovation nergtique du parc priv.

    REnoVAqT vise la rnova-tion de plus de 40 000 loge-ments par an lhorizon 2017.

    Ses deux piliers sont dj oprationnels : une caisse davance pour les travaux (la Cartte), et une quipe dani-mation (Rnoaqt) qui sillonne les territoires ruraux pour accompagner les maires des communes rurales dans la r-novation de leurs parcs com-munaux.

    Dautres dispositifs ?Le dispositif A deux mains un toit a permis daider de nombreux projets innovants en matire dhabitat : coopra-tive dhabitants, auto-rhabili-tation accompagne, pension de famille pour personnes seules

    Bernard Pr En tant que prsident du groupe, quelle est lavance principale du groupe lors de ce mandat ?il ny a pas quune avance. notre proccupation a t la transition cologique. on peut citer un ensemble de mesures : en ce qui concerne plus particulirement le do-maine agricole que javais en charge, il y a le nouveau dis-positif sur linstallation pro-gressive par le portage du foncier agricole sur 10 ans, le soutien aux circuits courts, lagriculture biologique et au programme lAquitaine cultive la biodiversit.

    Cest une action soutenue que jai men pour faire re-connatre le passage incon-tournable de lagriculture des pratiques cologiques, condition indispensable une bonne alimentation, la lutte contre le changement climatique et lallocation dun revenu dcent pour les paysans.

    Que retenir du travail au sein de la commission Agriculture, Agronomie,

    Fort, Mer et Montagne?

    Contrairement aux autres Commissions, jai mis un point dorgue ce que la ntre se runisse non pas tous les trois mois, locca-sion de la prparation des plnires, mais bien tous les mois.

    Jestime en effet que le tra-vail de la commission doit se situer suffisamment en amont des commissions permanentes et plnires pour fournir un travail de fond et participer de ce fait de manire effective lla-boration des dlibration.

    Un lment dcevant ? dune part, compte tenu du rapport de force politique dans linstitution,(10 lus sur 85 ) il na pas t toujours facile dobtenir les avances que lon pouvait souhaiter : on sest trop souvent heurt lopposition de nos coll-gues socialistes.

    dautre part, la coopration dans notre groupe a plutt bien fonctionn mais reste un point amliorer, cest la cl de lefficacit.

    Monique De Marco

    Vos actions phare ?

    Vice-prsidente lenvironne-ment et adaptation au chan-gement climatique jai men avec passion et obstination de nombreux projets sur la transition nergtique et co-logique : Schma Climat Air Energie avec le schma rgio-nal olien, dveloppement des nergies renouvelables, chques nergie pour les par-ticuliers, plan daction pour lducation lenvironnement et au dveloppement durable, feuille de route sur lconomie circulaire, Guide environne-mental pour les travaux dans les lyces, Schma Rgional de Cohrence Ecologique.

    Si je dois retenir deux dossiers emblmatiques : la cration de lAgence de la Biodiversit et le rapport scientifique Pr-voir pour agir pilote par le climatologie Hrv LeTreut.Des regrets ?Avoir convaincre inlassa-blement du bien fond des initiatives et trouver des fi-nancements la hauteur des ambitions affiches.

    Marie BovSatisfaite du travail fourni par la Commission Coopration Interrgionale Actions Eu-ropennes et Internationales que vous prsidez ?Je retire un bilan particuli-rement positif du travail de la Commission. En effet, une confiance rciproque sest peu peu tisse entre les diff-rents acteurs (administrations, onG, partenaires du Sud, centres de formations, univer-sit...) pour faire voluer de

    manire qualitative le suivi des cooprations dcentralises ainsi et des appels projet.La Commission a su prendre le tournant de lquit sociale et de dveloppement co-respon-sable pour continuer agir au bnfice des populations, de la protection de lenvironnement et du rayonnement de lAqui-taine : ne pas faire ailleurs ce que nous ne ferions pas chez nous ! Le vote de la loi Canfin permet un largissement du champ daction sur la scne interna-

    tionale : laction extrieure peut ainsi se concevoir avec de nouveaux acteurs. Le meilleur exemple de russite est llabo-ration du schma durbanisme de la ville de Sapa dans la pro-vince du Lao Ca au Vietnam. En travaillant avec luniversit de Bordeaux, ce plan a rencon-tr un tel succs quil a servi de rfrence une loi vote au niveau national.La Rgion Aquitaine a-t-elle t un acteur dterminant dans des projets de solidarit internationale ?

    oui, les programmes de coo-pration internationale nous associent 7 pays. Les outils mis en uvre pour valuer limpact de nos actions ont d-montr lefficacit des partena-riats dans diffrents domaines dont nous avons la comp-tence (agriculture, dveloppe-ment local, formation, appui institutionnel).Le rsultat est lamlioration des conditions de vie, le par-tage des savoirs, lgalit des droits ou encore la valorisation des ressources naturelles.

  • 12

    Agriculture

    Coopration internationale

    notre action a t dterminante pour...nous avons permis damliorer...

    nous sommes bloqus sur...

    Economie Sociale et SolidaireLancement du schma de lconomie solidaire en concertation avec tous les acteurs concerns.Rglement dintervention pour soutenir les entreprises de lESS. doublement du budget consacr lESS.

    Energies renouvelables

    Environnement

    Environnement

    Gouvernance / Transparence

    Parcs naturels rgionaux

    Rnovation nergtique

    Changement climatiqueRelance du Plan Climat avec plus de 300 nouvelles mesures.Commande de louvrage Prvoir pour Agir, rapport dun GiEC Aquitain.

    Langues et cultures rgionalesCration de lOffice Public de la Langue occitane.Soutien lenseignement et laudiovisuel en langues rgionales.

    Eco-socio conditionnalits des aides conomiques

    Transports

    Formation professionnelle

    L E B i L A n d E S C o L o G i S T E S E n u n C o u P d o E i L B L E S d A n S M i x n E R -

    Dveloppement conomique