BULLETIN CONFÉRENCE RÉGIONALE DES ÉLUS DE L’ABITIBI ...Bulletin de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue • 16 avril 2008 • 2 Livre vert : Grandes

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16 avril 2008

Ateliers de sensibilisation Nation Anishnabe

La Conférence régionale offre aux organisations de la région, municipalités et MRC, répondants de la clientèle autochtone des ministères du gouvernement du Québec, organismes de développement, partenaires du secteur de l’éducation, de la santé et des services sociaux, et autres répondants de la clientèle algonquine, de rassembler leurs professionnels ou membres de conseils d’administration pour bénéficier d’ateliers de sensibilisation sur les réalités des communautés Anishnabeg.

Le premier atelier s’est tenu au Témiscamingue, le 28 mars 2008, où une trentaine d’élus et de professionnels du Témiscamingue ont pu bénéficier des connaissances des deux animatrices, Mme Susane King et Mme Johanne Lacasse.

Rappelons que l’objectif est de développer une meilleure compréhension des réalités et des enjeux des communautés Anishnabeg. Les séances de sensibilisation s’échelonneront jusqu’en mai et juin 2008, selon les dates qui conviennent aux organisations. L’atelier est gratuit et d’une durée d’une journée.

Premier atelier tenu au Témiscamingue, le 28 mars dernier. M. Jean-Pierre Charron, M. Hank Rogers, M. Randy Polson, Mme Johanne Lacasse, Mme Susane King et Mme Martine Rioux.

L’Abitibi-Témiscamingue… qu’est-ce que les gens en pensent?

Les résultats tant attendus de l’enquête portant sur l’attraction et les perceptions de l’Abitibi-Témiscamingue seront dévoilés au cours d’une tournée où Valorisation Abitibi-Témiscamingue donne rendez-vous à toutes les personnes intéressées dans chaque territoire de MRC afin de partager les grands constats de cette enquête.

Mardi 6 mai 2008, 10 h 30 à Rouyn-NorandaCentre de CongrèsHôtel Gouverneur (salle 4)41, 6e Rue

Mardi 6 mai 2008, 15 h à La SarreHôtel de ville (1er étage)6, 4e Avenue Est

Mercredi 7 mai 2008, 15 h à Ville-MarieMRC Témiscamingue (salle 222-223)21, Notre-Dame-de-Lourdes

Jeudi 8 mai 2008, 10 h 30 à AmosUQAT, campus d’Amos (salle 5024, 5e étage)341, Principale Nord

Jeudi 8 mai 2008, 15 h à Val-d’OrHôtel L’Escale (Salon Lamaque)1100, rue de L’Escale

L’enquête sera disponible sur le site de la Conférence régionale (www.conferenceregionale.ca) à la suite des présentations.

Bulletin de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue • 16 avril 2008 • 2

Livre vert : Grandes lignes de l’avis de la Conférence régionale

La Conférence régionale a transmis, le 28 mars dernier, son avis sur les modifications au Régime forestier proposées par le gouvernement du Québec. Cet avis des administrateurs de la CRÉ est accompagné du « Rapport de tournée régionale », lequel rapporte les positions, préoccupations et questionnements véhiculés lors des rencontres publiques tenues dans chacun des territoires de MRC de la région, du 11 au 19 mars dernier.

La Conférence régionale accueille favorablement le changement initié par le ministre des Ressources naturelles et l’invite à poursuivre sur cette lancée. Toutefois, plusieurs préoccupations et questionnements soulevés devront être répondus par le ministre avant le dépôt du projet de loi, prévu ce printemps. L’avis de la Conférence régionale a été construit à partir de l’information disponible pour le moment. Cet avis est sujet à changement selon les réponses qui seront fournies.

La Conférence régionale entrevoit, pour sa région, le maintien d’une économie forestière basée sur une industrie primaire restructurée qui cohabitera avec de nouveaux promoteurs ayant bénéficiés de bois accessibles. Pour ce faire, l’avis recommande notamment :

• Que le droit de premier preneur s’applique sur 75% des unités d’aménagement forestier (UAF) et qu’il soit assorti de la responsabilité de la récolte pour les volumes attribués à son bénéfi ciaire.

• Que de nouveaux modèles d’attribution soient offerts sur 25 % du territoire actuellement sous CAAF et que les bois qui y seront récoltés soient vendus sur le marché libre.

• Que les instances régionales prennent la responsabilité de l’aménagement forestier pour l’ensemble du territoire, même celui sous le droit de premier preneur.

• Que la régionalisation proposée s’accompagne des ressources adéquates (fi nancières, humaines, recherche et développement).

Le Plan stratégique de développement régional 2007-2011 de l’Abitibi-Témiscamingue, considère la forêt comme un tout. La Conférence régionale rappelle que la forêt, en tant qu’écosystème, remplit plusieurs autres fonctions et comporte de nombreux autres potentiels de mise en valeur multiressources.

Le Plan stratégique de développement régional identifie également un axe spécifique aux autochtones : «Une région où deux peuples cohabitent dans le partage et le respect du territoire». Les Premières Nations devront être impliquées dans différents aspects de mise en oeuvre du Livre vert, notamment sur les questions de zonages, de gestion intégrée et de mise en valeur multiressources.

La Conférence régionale demande que le MRNF poursuive le projet de modification amorcé sous forme de chantiers régionaux (groupes de travail). Ces chantiers permettront de concevoir et de mettre en oeuvre les changements de manière à répondre aux préoccupations de l’Abitibi-Témiscamingue. La Conférence régionale a déjà formé trois comités portant sur le zonage, les critères d’attribution et le marché libre. La Conférence régionale désire innover et se propose comme région pilote pour mettre à l’essai de nouveaux modèles pour gérer ses ressources naturelles et son territoire.

En tout, plus de 400 personnes ont participé aux cinq rencontres tenues dans les cinq MRC de la région. Vous pouvez consulter l'avis et le rapport de la tournée sur le site Internet de la Conférence régionale : www.conferenceregionale.ca.

Tournée de consultation sur les territoires.


L’atlas est en ligne

Chose promise, chose due! L’Observatoire a mis en ligne, le 17 mars dernier, l’Atlas de l’Abitibi-Témiscamingue. Unique dans la région et simple d'utilisation, l’Atlas est à la fois un outil cartographique grand public et une image actualisée des grandes tendances qui marquent le développement de notre territoire. En quelques clics, agents de développement, responsables de collectivités locales, chercheurs ou enseignants et, bien sûr, toute personne d’ici ou d’ailleurs curieuse de connaître la région, a ainsi accès à des cartes sur mesure, répondant à leurs besoins et intérêts. Rappelons que ce nouvel outil de connaissance est issu d’une collaboration entre l’Observatoire, la Conférence régionale, la Chaire en aménagement forestier durable (AFD), la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités et le Groupe de recherche sur les eaux souterraines (URSTM) de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Pour accéder à l’Atlas : http://www.observat.qc.ca/atlas.htm

N’hésitez pas à le consulter et à le diffuser dans vos réseaux!

Mariella Collini, agente de recherche à l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscmaingue, à l’occasion de la présentation de l’Atlas aux membres du Forum de concertation.

Engagement gouvernemental quant à la Commission des ressources naturelles et du territoire (CRRNT)

Le 31 mars dernier, le ministre du Travail et ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, M. David Whissell, au nom du ministre des Ressources naturelles et de la Faune, M. Claude Béchard, annonçait que l’enveloppe budgétaire destinée à la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue pour la mise en œuvre des travaux de la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) sera de 700 000 dollars. Cette somme couvre la période 2008-2009.

Par cette contribution, le gouvernement cherche à accroître l’autonomie des régions afin qu’elles puissent prendre une part active dans les décisions touchant les questions de développement sur leur territoire.

La CRRNT de l’Abitibi-Témiscamingue, sous la responsabilité de la Conférence régionale, a entre autres le mandat d’élaborer un plan régional de développement intégré des ressources naturelles et du territoire. Ce plan définira les orientations ainsi que les priorités de développement et de mise en valeur des ressources naturelles et du territoire que la région de l’Abitibi-Témiscamingue entend réaliser aux cours des prochaines années.

Cette commission permettra de consolider le travail de groupes déjà existants tels que le Groupe faune, MISA (mines), SESAT (eskers-eau), MRC (territoire), Commission forestière (forêt).

M. Jean-Pierre Charron et M. Ulrick Chérubin lors du dernier caucus.


Services de garde éducatifs : la région demande 587 places additionnelles

Lors de la première vague d’implantation des services de garde éducatifs, le milieu familial avait été considéré comme l’option privilégiée favorisant l’occupation du territoire par les familles. Toutefois, dans un contexte d’équilibre quant à la couverture et d’effervescence économique, le recrutement et la rétention de responsables de services de garde rendent problématique le développement de places additionnelles en milieu familial. En conséquence, il sera fondamental de déployer toute la créativité nécessaire afin de rendre accessibles les services de garde éducatifs en installation aux parents habitant la ruralité située sur des axes routiers stratégiques (où les parents des communautés avoisinantes transitent pour travailler dans les pôles urbains) grâce à des ajustements de normes d’aménagement et budgétaires pour rentabiliser les installations de moins de 55 places.

Il faudra également considérer comme urgent le déploiement d’une partie des places dans les secteurs urbains où l’attente en installation est la plus imposante (Val-d’Or, Rouyn-Noranda et Amos). En tout, la région demande un maximum potentiel de 587 places additionnelles.

Recommandation de mise en place d’un système centralisé de gestion de l’attente et de diffusion de l’information sur les services de garde éducatifs.

Selon les résultats du questionnaire, tant pour l’installation que pour le milieu familial, 77 % des parents qui utilisent ou ont utilisé une ou plusieurs listes d’attente qualifient cette expérience de difficile. La mise en place d’un système centralisé de l’attente, en plus de faciliter la tâche de recherche d’une place pour les parents, permettra une meilleure concertation et organisation des services entre les prestataires de services de garde éducatifs pour répondre efficacement aux besoins particuliers des parents.

La version intégrale du Plan régional de services de garde éducatifs de l’Abitibi-Témiscamingue est actuellement disponible sur le site Internet de la Conférence régionale www.conferenceregionale.ca sous l’onglet publication dans mémoires.

Caucus du 13 mars 2008.

À la demande de la ministre de la Famille et des Aînés, madame Michelle Courchesne, la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue a réalisé une partie du Plan régional d’accessibilité aux services de garde éducatifs qui permettra d’orienter le déploiement de 20 000 places additionnelles sur l’ensemble du territoire québécois. Ce document, qui est le résultat des travaux réalisés en collaboration avec les interlocuteurs régionaux et les parents concernés par le sujet, contient l’ensemble des diagnostics et mesures qui sont identifiés en vue d’atteindre les deux premiers objectifs d’un protocole signé entre la Conférence régionale et le ministère, soit le développement de places additionnelles et l’amélioration de la diffusion de l’information sur les services de garde éducatifs.

Le Plan régional d’accessibilité aux services de garde éducatifs se veut un tableau indicateur des volontés et des particularités de l’Abitibi-Témiscamingue à l’attention du ministère et des partenaires de la région soucieux du raffinement de l’offre de services de garde éducatifs en Abitibi-Témiscamingue.

Priorité au développement de places additionnelles en installation, tant en milieu urbain que rural.

Les résultats de la compilation du questionnaire de consultation ont indiqué que :

• 50 % des parents de l’Abitibi-Témiscamingue, tant en milieu urbain qu’en milieu rural, ont indiqué avoir ou avoir eu des diffi cultés à obtenir une place en services de garde pour un ou plusieurs de leurs enfants, tant en installation ou qu’en milieu familial.

• 61 % des parents provenant d’un milieu rural ayant répondu au questionnaire considèrent leur communauté comme étant mal desservie par les services de garde éducatifs.


Programme de développement touristique

Tourisme Abitibi-Témiscamingue et la Conférence régionale lançaient le 15 avril dernier le programme d'aide découlant de l'entente de partenariat intervenue avec Tourisme Québec en décembre dernier.

Cette entente est une première au Québec et constitue un outil de développement très important qui permettra de renouveler et d'adapter l'offre touristique aux attentes de plus en plus élevées des visiteurs. L'objectif est de développer un tourisme responsable et durable en mettant en place un produit touristique authentique, en améliorant la qualité de l'offre et en augmentant l'attractivité de l'Abitibi-Témiscamingue. Les deux organismes sont heureux d'inviter tous les promoteurs de projets touristiques à prendre acte de ce nouveau programme. Les principaux créneaux concernés sont le tourisme d'aventure et l'écotourisme, le tourisme d'événements (infrastructures) et le tourisme culturel.

Les trois partenaires, Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Conférence régionale et Tourisme Québec investiront, pour le développement touristique régional, un montant de 100 000 $ chacun, pour une enveloppe minimale de 300 000 $ par année, soit 1,5 million de dollars au terme des cinq années de l'entente.

Les objectifs visés sont de :

• Renforcer le pouvoir attractif des produits touristiques en émergence et de destination;

• Susciter la rétention des visiteurs dans la région dans l’objectif d’une augmentation des nuitées;

• Améliorer l’« exportabilité » de l’offre touristique;

• Développer la complémentarité des produits et des services touristiques en vue d’une meilleure offre;

• Engendrer des retombées économiques signifi catives pour le maintien et la création d’emplois;

• Atténuer les écarts de la saisonnalité;

• Favoriser les projets soumis par les entreprises souscrivant à la Démarche Qualité Tourisme.

Le premier appel de projet est prévu le 16 mai 2008. Les détails sont disponibles sur le site Internet de la Conférence régionale www.conferenceregionale.ca, auprès de Tourisme Abitibi-Témiscamingue et des centres locaux de développement (CLD) de la région.

Messieurs Jocelyn Carrier, Tourisme Abitibi-Témiscamingue, et Jean-Pierre Charron, Conférence régionale, à l’occasion du lancement du Programme.

Journée d’échanges sur les projets régionaux en développement international

Les contacts régionaux outre-mer ne sont pas un phénomène nouveau en Abitibi-Témiscamingue. Au cours des dernières années, 48e Nord, un organisme de promotion des exportations, a vu le jour en région avec le concours du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) du Québec, de Développement économique Canada (DÉC) et de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue. Le mandat de cette corporation autonome est de développer une culture d’exportation en région tout en accompagnant les PME dans leurs démarches de développement de marchés extérieurs. En même temps, plusieurs autres initiatives ont également vu le jour et se sont développées dans la région. Alors que certaines se concentrent davantage sur l’exportation de biens, d’autres recherchent une plus grande interactivité dans leur ouverture sur le monde en considérant par exemple la création d’emplois, les transferts de compétences, l ’enrichissement interculturel, les échanges professionnels, la solidarité internationale, l’éducation, l’immigration, la promotion touristique, etc.

Afin de faire le point sur l’état de la situation, la Conférence régionale, en collaboration avec le MDEIE et 48e Nord international, invitait entrepreneurs et intervenants à participer à une journée d’échanges où il était question des expériences et des projets en relation avec le monde international. La rencontre avait lieu le 4 avril 2008.

M. André Blanchard de l’UQAT a donné une conférence sur les démarches de l’Université à l’international.

Quelques participantes et participants.


Bilan de la journée de réflexion sur la réussite éducative et la persévérance scolaire

M. Michel Perron, conférencier.

Quelques chiffres sur la réussite éducative et la persévérance scolaire :

• 35 % de la population de la région âgée de 15 ans et plus en Abitibi-Témiscamingue n’a toujours pas de diplôme.

• Après cinq années au secondaire, un peu plus d’un jeune sur deux seulement obtient son diplôme d’études secondaires.

• Après sept ans au secondaire, le taux d’obtention atteint deux jeunes sur trois.

• Le taux de décrochage est à la hausse au cours des dernières années. Seulement au cours de 2005-2006, un jeune sortant sur quatre en Abitibi-Témiscamingue a quitté l’école sans qualifi cation ni diplôme d’études secondaires, une majorité étant des garçons. Ceci nous laisse penser que les mesures adoptées en faveur de la persévérance ont porté des fruits, mais qu’elles ont peut-être tout donné ce qu’il était possible d’en attendre d’où le défi d’innover.

• Un taux de diplomation en formation professionnelle qui plafonne.

• Un taux de diplomation au collégial qui diminue après deux ans, mais qui tend à se maintenir sur une plus longue durée.

• Un taux de diplomation au baccalauréat à l’UQAT qui suit une tendance à la hausse au cours des dernières années.

Voulant répondre à un élément du Plan stratégique de développement, la Conférence régionale organisait le 4 avril dernier, une journée de réflexion sur la réussite éducative et la persévérance scolaire. La centaine de participantes et participants se sont dits très heureux de l’initiative. La démarche répond à un très grand besoin d’échanges.

Les conclusions à l’issue de la journée confirment que les priorités d’actions pour une vision commune de la réussite éducative et de la persévérance scolaire en Abitibi-Témiscamingue et une structure régionale passent par une documentation et une compréhension commune. La région doit s’entendre sur les outils de mesure, se concerter localement et ensuite régionalement, de même que sur le message qui doit être porté par toute la région. De plus, il faut élargir la préoccupation aux secteurs de la santé, aux entreprises, etc., et avoir les moyens financiers et humains pour réaliser les actions.

À la suite de cet événement, les discussions reprendront à la Table Éducation-Emploi qui regroupe Emploi-Québec, les commissions scolaires, le Cégep, l’Université, la Conférence régionale, le ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR), ainsi que le ministère du Développement économique, de l’Importation et de l’Exportation (MDEIE).

Participantes et participants à la journée de réflexion.


Chantier minier école ou école de mine?

La question de la formation de la main-d'œuvre minière soulève l’intérêt de beaucoup d’intervenants en cette période favorable et dynamique pour l’industrie.

La Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois cherche à satisfaire les industriels et les travailleurs en formant la main-d’œuvre le plus près possible de leur lieu de résidence et au cœur même de la mine où ils travailleront. Ainsi, on évite un roulement onéreux des ressources et on fidélise une population susceptible de travailler le plus près possible de son territoire d’appartenance. Pour ce faire, la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois a conclu des ententes de partenariat avec 12 entreprises minières qui mettent à la disposition des formateurs et de leurs étudiants, des galeries souterraines moins utilisées pour dispenser la formation principalement en extraction de minerais.

Le Centre national des mines du Centre de formation professionnelle Val-d’Or (à la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois) s’est vu confier le mandat provincial pour former la main-d'œuvre minière. Trois programmes sont dispensés aux étudiants : Extraction du minerai, Forage au diamant, Conduite de machines de traitement du minerai.

La clientèle étudiante a quadruplé depuis les cinq dernières années, passant de 55 à 429 diplômés en 2007-2008. La Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois prévoit diplômer cette année 220 personnes dans ses trois programmes de formation. La Commission scolaire répond doublement aux attentes de l’industrie, d’une part, en raison du nombre d’étudiants formés, mais surtout en raison de sa stratégie de formation sur les lieux mêmes du travail, ce qui permet aux étudiants d’évoluer près de leur milieu de résidence, de s’imprégner de la culture de l’entreprise hôtesse et de se faire valoir auprès des directeurs des ressources humaines de ces mêmes entreprises.

Compte tenu du succès de la formule développée par la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois en partenariat avec les industries minières et des possibilités d’expansion, compte tenu de la modernité de cette formule, du taux de persévérance des étudiants (98 %) et du taux élevé de diplomation, il apparaît évident que la formule de chantier minier école dépasse largement tous les autres concepts connus et mis à l’épreuve.

En examinant la formule DEC-BAC disponible au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), en partenariat avec l’École Polytechnique, en appréciant les résultats de l’Unité de recherche en sciences et technologie minérale (URSTM) et de la Chaire CRSNG-UQAT-Polytechnique en environnement et gestion des rejets miniers, l’Abitibi-Témiscamingue remplit ses promesses face au créneau prioritaire de développement ACCORD, technomines souterraines; elle assume pleinement sa responsabilité de leader québécois en formation et en recherche et elle souscrit de mieux en mieux aux attentes de l’industrie et des gouvernements en gestion « d’une école des mines du Québec ». La Conférence régionale se positionnait tout récemment en faveur de cette façon de faire.

À table et en santé

Le projet À table en santé est un programme multisectoriel visant à offrir une alimentation santé dans les lieux publics tels que les arénas. Le projet vise essentiellement à susciter le changement au plan local grâce à l’engagement et à la collaboration de divers acteurs.

L’élément clé de ce programme est la mise sur pied d’une équipe de direction multisectorielle locale pour chaque aréna. Cette équipe effectue des interventions ayant pour but de susciter dans la communauté une remise en question et un changement dans les pratiques alimentaires en interpellant entre autres les responsables des arénas, le personnel des casse-croûte, les entraîneurs, les parents, les joueurs de hockey, les élus municipaux ainsi que les médias.

Le projet a été conçu et développé en Abitibi-Témiscamingue en collaboration avec le comité directeur local de CASH-Amos, un comité directeur international de chercheurs, nutritionnistes et cliniciens, de même que trente écoles, arénas, et hôpitaux de l’Abitibi-Témiscamingue. Les promoteurs sont présentement en période d’essai pour l’évaluation du projet dans plusieurs régions du Québec, dont Montréal, la Mauricie, l’Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue. La validation scientifique de cet outil devrait être réalisée au courant de l’été.

Deux lettres d’appui ont été acheminées, l’une à l’Agence de santé et de services sociaux ainsi qu’aux ministres du MSSS, du MAMR et du MELS, en plus d’une lettre d’appui directement au promoteur.

Le maillon

La Conférence régionale investira 25 000 $pour que l’initiative Le Maillon, visant à contrer le suicide chez les jeunes, soit implantée partout dans région d’ici deux ans. Deux autres partenaires, l’Agence de santé et des services sociaux et le Forum jeunesse investiront et s’impliqueront dans le cadre d’une entente. Le projet sera coordonné par les tables de concertation jeunesse déjà présentes sur les territoires, lesquelles auront pour rôle d’assurer la mise à jour des outils d’information pour les personnes aidantes.

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Bureau d’Amos

22, rue Principale Nord, bureau 200Amos (Québec) J9T 2K6

Téléphone : 819 732-1777Télécopieur : 819 732-0138

Bureau de Val-d’Or

650, avenue CentraleVal-d’Or (Québec) J9P 1P8

Téléphone : 819 824-2733Télécopieur : 819 824-3867

170, avenue Principale, bureau 102Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4P7

Téléphone : 819 762-0774 1 866 762-0774 Télécopieur : 819 797-0960

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