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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 www.adiac-congo.com 100 FCFA Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a rendu un hommage, hier, au cours d’une réception en sa résidence officielle, aux Diables rouges de moins de 20 ans, victorieux au tournoi de football des 7 es Jeux de la Francophonie disputé ré- cemment à Nice en France. Cette rencontre était l’occasion pour le ministre des Sports et de l’éducation physique de réaffir- mer les engagements de l’équipe nationale de football à court et moyen termes. Il s’agit, selon Léon Alfred Opim- bat, de recruter un sélectionneur qui répond aux ambitions du pays qui encadrera les joueurs lo- caux et de la diaspora, de rem- porter la Coupe de la Cémac 2013 et le Chan 2014 et enfin, de qualifier l’équipe nationale sénior à la phase finale de la CAN 2015 au Maroc. Page 16 À quelques jours de la reprise des classes, la secrétaire chargée des conflits de travail et de la juridiction à la Fédération de l’éducation nationale du Congo (Fenco), Yvonne Bernadette Mfoutou, a abordé, avec Les Dépêches de Brazzaville, les problèmes qui minent l’école congo- laise. Lourdeur dans la gestion des car- rières et le suivi des situations administra- tives des enseignants, insuffisance de personnel, évasion d’enseignants vers des domaines plus rémunérateurs, non-affec- tation des personnels recrutés, délabre- ment des structures d’accueil, etc. Autant de maux qui, comme à l’accoutumée, in- terpellent la communauté nationale alors que se profile une nouvelle année scolaire. Pages 7 et 9 Rachad Farah, actuel ambassadeur de Djibouti en France, af- fiche des ambitions sérieuses pour briguer la direction géné- rale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) lors de l’élection qui aura lieu début octobre à Paris. Prônant « un nouvel état d’esprit et une nouvelle gouvernance » pour re- faire « une organisation de coopération intellec- tuelle attractive », Le can- didat africain souhaite mettre la jeunesse et le dialogue des civilisations au cœur des préoccupa- tions et les intellectuels au centre de l’action, pour un monde plus tolérant et apaisé. Opposé à la directrice générale sortante, la Bulgare Irina Bo- kova et au Libanais Joseph Maïla, Rachad Farah est le candi- dat consensuel de l’Afrique, de l’Organisation de la coopéra- tion islamique et de la Ligue arabe. Il bénéficie également du soutien de l’Amérique du sud. Page 15 Il arracha des larmes d’émotion à ses mélomanes, le 14 août 2010, au stade Alphonse-Massamba-Débat, lors du méga concert dédié au cin- quantenaire de l’indépendance du Congo. Ce jour-là, cette soirée de veille-là, pour être précis, Jacques Loubelo eut le privilège de clôturer le show. Il entonna Congo, repris en chœur par une assistance nombreuse dans laquelle comptaient les plus hautes autorités du pays, le prési- dent de la République, Denis Sas- sou N’Guesso notamment, et d’au- tres chefs d’État invités. L’unité nationale, ce fut le thème de prédilection de cet homme, ori- ginaire du département du Pool, qui empruntait à toutes les langues du Congo, son pays, pour délivrer ses chansons. « Tolingana ééé, toyokana ééé tosalisana malamu bongo to bonguisa Congo… » répé- tait-il dans Congo, l’hymne à la concorde nationale. Quelques mois avant la triste nou- velle, l’artiste se demandait s’il avait vraiment été honoré par son pays pour ce qu’il lui a donné par sa musique. Jacques s’en est allé à l’âge de 73 ans emportant, peut- être, son dernier mot. L’on retient qu’au long de ses 50 ans de vie d’ar- tiste, il a partagé son rêve pour l’unité du Congo. Page 16 ÉDITORIAL Institutions Page 2 MUSIQUE Jacques Loubelo, le chantre de l’unité nationale est mort 7 e Jeux de la francophonie CABB E EDEBA BAA F B B ÉLECTION À L’UNESCO Un candidat africain talonne Irina Bokova Rentrée scolaire 2013-2014 La Fédération de l’éducation nationale du Congo parle Yvonne Bernadette Mfoutou

C ABB E E DE BA BAA F B B20130927_DBZ... · L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N 100 FCFA N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 Le président de la République, Denis Sassou

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Page 1: C ABB E E DE BA BAA F B B20130927_DBZ... · L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N 100 FCFA N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 Le président de la République, Denis Sassou

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013www.adiac-congo.com100 FCFA

Le président de la République,Denis Sassou N’Guesso, a renduun hommage, hier, au coursd’une réception en sa résidenceofficielle, aux Diables rouges demoins de 20 ans, victorieux autournoi de football des 7es Jeuxde la Francophonie disputé ré-cemment à Nice en France.Cette rencontre était l’occasionpour le ministre des Sports et del’éducation physique de réaffir-mer les engagements de l’équipenationale de football à court etmoyen termes.Il s’agit, selon Léon Alfred Opim-bat, de recruter un sélectionneurqui répond aux ambitions dupays qui encadrera les joueurs lo-caux et de la diaspora, de rem-porter la Coupe de la Cémac2013 et le Chan 2014 et enfin, dequalifier l’équipe nationale séniorà la phase finale de la CAN 2015au Maroc.

Page 16

À quelques jours de la reprise desclasses, la secrétaire chargée des conflitsde travail et de la juridiction à la Fédérationde l’éducation nationale du Congo(Fenco), Yvonne Bernadette Mfoutou, aabordé, avec Les Dépêches de Brazzaville,les problèmes qui minent l’école congo-laise. Lourdeur dans la gestion des car-rières et le suivi des situations administra-tives des enseignants, insuffisance depersonnel, évasion d’enseignants vers desdomaines plus rémunérateurs, non-affec-tation des personnels recrutés, délabre-ment des structures d’accueil, etc. Autantde maux qui, comme à l’accoutumée, in-terpellent la communauté nationalealors que se profile une nouvelle annéescolaire.

Pages 7 et 9

Rachad Farah, actuel ambassadeur de Djibouti en France, af-fiche des ambitions sérieuses pour briguer la direction géné-rale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, lascience et la culture (Unesco) lors de l’élection qui aura lieudébut octobre à Paris.Prônant « un nouvel étatd’esprit et une nouvellegouvernance » pour re-faire « une organisationde coopération intellec-tuelle attractive », Le can-didat africain souhaitemettre la jeunesse et ledialogue des civilisationsau cœur des préoccupa-tions et les intellectuelsau centre de l’action,pour un monde plus tolérant et apaisé.Opposé à la directrice générale sortante, la Bulgare Irina Bo-kova et au Libanais Joseph Maïla, Rachad Farah est le candi-dat consensuel de l’Afrique, de l’Organisation de la coopéra-tion islamique et de la Ligue arabe. Il bénéficie également dusoutien de l’Amérique du sud.

Page 15

Il arracha des larmes d’émotion àses mélomanes, le 14 août 2010, austade Alphonse-Massamba-Débat,lors du méga concert dédié au cin-quantenaire de l’indépendance duCongo.Ce jour-là, cette soirée de veille-là,pour être précis, Jacques Loubeloeut le privilège de clôturer le show.Il entonna Congo, repris en chœurpar une assistance nombreusedans laquelle comptaient les plus

hautes autorités du pays, le prési-dent de la République, Denis Sas-sou N’Guesso notamment, et d’au-tres chefs d’État invités.L’unité nationale, ce fut le thèmede prédilection de cet homme, ori-ginaire du département du Pool,qui empruntait à toutes les languesdu Congo, son pays, pour délivrerses chansons. « Tolingana ééé,toyokana ééé tosalisana malamubongo to bonguisa Congo…» répé-tait-il dans Congo, l’hymne à laconcorde nationale.Quelques mois avant la triste nou-velle, l’artiste se demandait s’ilavait vraiment été honoré par sonpays pour ce qu’il lui a donné parsa musique. Jacques s’en est allé àl’âge de 73 ans emportant, peut-être, son dernier mot. L’on retientqu’au long de ses 50 ans de vie d’ar-tiste, il a partagé son rêve pourl’unité du Congo.

Page 16

ÉDITORIAL

InstitutionsPage 2

MUSIQUE

Jacques Loubelo, le chantre del’unité nationaleest mort

7e Jeux de la francophonie

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ÉLECTION À L’UNESCO

Un candidat africain talonne Irina Bokova

Rentrée scolaire 2013-2014

La Fédération del’éducation nationaledu Congo parle

Yvonne Bernadette Mfoutou

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2 | POLITIQUE / ÉCONOMIE

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)

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Directeur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrétariat : Raïssa Angombo

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RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

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Rédaction de Brazzaville

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ÉDITORIAL

�D��A���AED�

C e n’est assurément pas un hasard si la questiondes institutions et, avec elle, le débat sur uneéventuelle réforme de la Constitution alimentent

toutes les conversations, toutes les hypothèses, toutes lesspéculations. Sorti – par miracle diront certains – de laterrible ornière dans laquelle l’avait plongée uneinterprétation détestable des règles démocratiquesadoptées à l’issue de la Conférence nationale souverainede 1991, notre pays sait par expérience ce qu’il en coûtede ne pas s’interroger pacifiquement sur le bon ou lemauvais fonctionnement des institutions.

Au terme des quinze années qui l’ont vu se reconstruireaprès les guerres civiles de 1997 et 1998, il est juste queses dirigeants, mais aussi les simples citoyens que noussommes, envisagent les réformes qui permettraient auCongo de profiter pleinement des progrès ainsi accomplis.À la condition, bien sûr, que les modifications envisagéespour améliorer la gouvernance publique fassent l’objetd’un débat, non, comme le voudraient certains, sous laforme d’états généraux aussi artificiels que dénués delégitimité, mais à travers une consultation démocratiquequi, elle, serait tout à la fois indiscutable et indiscutée.

L’une des vertus principales de la vaste opération qui sedéroule actuellement sur toute l’étendue du territoiredans le but de recenser les électeurs est précisémentqu’elle rendra possible une telle consultation si les plushautes autorités de l’État décident de la lancer. Au-delàdu bénéfice immédiat qu’il procurera à toutes les forma-tions politiques lors des prochaines élections locales engarantissant à chacune d’elles que les voix de sespartisans seront effectivement prises en compte, lerecensement administratif spécial rendra possible uneconsultation populaire sur l’évolution de notre systèmedémocratique.

Il n’est pas étonnant, dans un tel contexte, que la ruebruisse des rumeurs les plus diverses concernant unerévision éventuelle de la Constitution. Ceci ne signifienullement qu’au sommet de l’État la cause soit entendue,mais seulement que le p eup l e c ongo l a i s , a y an t s u s ereconstruire, s’interroge à juste titre sur son propre destin.

Qui, honnêtement, pourrait le lui reprocher ?

Les Dépêches de Brazzaville

A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

Trois catégories de personnessont concernées par ce deuxièmetour du recensement administra-tif spécial qui se déroule sur l’en-semble du territoire : les per-sonnes ayant des récépissés, lessans-pièces et les peuples au-tochtones.Le président du comité tech-nique chargé du recensement ad-ministratif spécial, AntoineEvoundou, a donné cette infor-mation lors du point de pressequ’il a animé le 25 septembre àBrazzaville. « La coordination a décidé d’en-

gager ce deuxième passage pourprocéder à l’inscription de cespersonnes. Il ne s’agit pas d’unenouvelle opération. Pendantcette opération, des agents re-censeurs passeront de maisonen maison, en fonction des élé-ments qu’ils détiennent déjà », adéclaré Antoine Evoundou.À la fin de ce deuxième passage,les membres de la commission lo-cale auront la mission de validertous les registres avant de procé-der à la saisie informatique.Pour des besoins de clarté, leslistes des personnes nouvelle-

ment recensées et dont la certifi-cation sera faite par tous lesmembres de la commission localedevraient être présentées à lacoordination nationale.Notons qu’à ces listes sera jointun procès-verbal justifiant lenombre de personnes recenséesselon leur catégorie. Commencéen août, le recensement adminis-tratif spécial sera clôturé le 15 oc-tobre prochain. Son objectif estd’élaborer, sur la base de donnéescertifiées, les listes des potentielsélecteurs pour les futurs scrutins.

Lopelle Mboussa Gassia

Le gouvernement en partenariatavec le Programme des Nationsunies pour le développement(Pnud) et la Conférence desNations unies sur le Commerceet le développement (Cnuced) alancé, le 25 septembre àBrazzaville, l’examen de lapolitique d’investissement. L’élaboration de cette politiqued’investissement se fera en plu-sieurs phases. Elle devra abou-

tir, dans un premier temps, à laconception d’un rapport finalqui sera présenté lors d’un ate-lier national. Une fois validé, ce document dé-

bouchera sur des politiques d’in-vestissements efficaces et cohé-rentes visant le développementdurable. Les résultats attendusdevront se lire en termes decréation d’emplois.Ces résultats contribueront aussià l’augmentation des revenus,tant pour les populations quepour l’État. Dans cette politique,le Congo doit œuvrer pour attirerles investisseurs comme l’a dé-

claré le directeur général du Planet du développement, Jean-Christophe Okandza, qui a pa-tronné les travaux. Pour accom-plir cette mission, le Congo est

appuyé en premier lieu par laCnuced, qui accompagne lespays en développement et leséconomies en transition à releverles défis économiques et sociaux.Dans ses prérogatives, la Cnucedintervient dans la recherche etl’analyse, la production des rap-ports ; la recherche de consensuset le partage d’expériences enmatière de politiques écono-miques et sociales ainsi que parl’assistance technique.Quant au Pnud, deuxième par-tenaire, il s’engage à faciliter lamise en œuvre des recomman-dations préconisées dans lerapport final. « Le Pnud ap-puie diverses initiatives en-treprises par le ministère duCommerce et des approvision-nements, notamment l’organi-sation des séminaires de ren-forcement des capacitésnationales en matière de com-merce, l’élaboration d’unguide pratique pour l’intégra-

tion du commerce au dévelop-pement », a déclaré le représen-tant résident par intérim duPnud au Congo, Éloi Kouadio IV.

Firmin Oyé

RECENSEMENT ADMINISTRATIF SPÉCIAL

Le deuxième passage débute aujourd’hui

Le Congo examine sa politiqued’investissement

Christophe Okandza, Eloi Kouadio IV et Chantal Dupasquier

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ÉCONOMIE | 3A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

La Journée mondiale de la mer aété célébrée hier sur le thème :« Développement durable : laconstruction de l’OMI au-delà deRIO + 20 ». À cette occasion, legouvernement a rendu publiqueune déclaration lue par leministre délégué chargé de lamarine marchande, MartinParfait Aimé CoussoudMavoungou.Comme chaque année durant lapériode du 23 au 27 septembre,cette journée marque le renou-vellement des engagements prispar l’Organisation maritime inter-nationale (OMI) de sensibiliser legrand public aux enjeux liés àl’exploitation de ces vastes éten-dues d’eau et finalement de leurrendre la place qu’il leur revientpuisqu’elles occupent les troiscinquièmes de la surface duglobe.« Comme l’a dit Monsieur KojiSekimizu, secrétaire général del’OMI, la chaîne logistique mon-diale, mécanisme complexe quipermet le fonctionnement del’économie planétaire actuelle,

caractérisée par son interdépen-dance, est au cœur de tout pro-jet de développement durable etle secteur maritime constitue unmaillon essentiel de cettechaîne », a indiqué le ministre.À bien y regarder, le système detransports maritimes contribuedéjà notablement aux trois piliersdu développement durable, à sa-voir le développement écono-mique, le développement socialet la protection de l’environne-ment. Ces dernières années, ilnous a été donné au Congo deconstater comment les lourds in-vestissements consentis par legouvernement dans la maîtrisede la chaîne de transports ontcontribué au développementcontinu et à la croissance del’économie nationale.À la veille de la 28e assemblée gé-nérale de l’OMI, qui se tiendra àLondres du 25 novembre au 4 dé-cembre 2013, les objectifs ma-jeurs du Congo passent par lamise en œuvre du Code commu-nautaire révisé de la marine mar-chande de la Cémac adopté le 22

juillet 2012 ; la poursuite des tra-vaux d’extension du port auto-nome de Pointe-Noire et la fermevolonté de créer d’autres abris enmer pour l’exportation de nosproduits miniers ; la transforma-tion de l’Administration maritime

(direction générale de la Marinemarchande) en véritable struc-ture tournée vers le respect desrèglements de sécurité, de sûretéet de navigation maritimes, laprotection des intérêts des gensde mer tout en contribuant à l’es-

sor de l’économie nationale par lapromotion d’un secteur maritimeprivé congolais ; la formation ma-ritime des Congolaises et desCongolais dans les académies etuniversités maritimes où, pourl’année académique 2012-2013,le taux de réussite a été de 90%,en espérant que les concours decette année emboîteront le pas.Le Congo compte aussi poursui-vre l’assouplissement des forma-lités administratives maritimes ;l’assistance aux chargeurs ; la ré-duction des coûts portuaires avecla création par la loi n°16-2013 du19 juillet 2013 du Guichet uniquedes opérations transfrontalières ;le suivi et la mise en œuvre duplaidoyer pour l’adoption, en jan-vier 2014, par l’Union africaine dela Stratégie AIM 2050 ; et enfin, lesuivi et la mise en application desdispositions de la Déclaration du25 juin 2013 à Yaoundé par les chefsd’État et de gouvernement de laCééac, la CGG et de la Cédéao pourlutter contre la piraterie maritimedans le golfe de Guinée.

Guillaume Ondzé

MARINE MARCHANDE

Célébration de la Journée mondiale de la mer

Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou

Le Congo a célébré la 34e journée quia porté sur « Le tourisme et l’eau :protéger notre avenir commun ». Unthème en relation avec la résolutiondes Nations unies qui a proclamé2013 « année internationale desNations unies de la coopération dansle domaine de l’eau » Cette trente quatrième Journéemondiale s’articule autour du rôle dutourisme dans l’accès à l’eau, en met-tant en lumière la responsabilité quiincombe à l’industrie du tourisme depréserver l’eau et de la gérer intelli-gemment de manière durable. Le

gouvernement congolais, par l’entre-mise du ministre de tutelle, a pro-noncé un message dans lequel ilexhorte tous les Congolais à faire del’économie de l’eau la priorité de touscar « l’eau, c’est la source de toutes lesvies et le fondement des diverses ac-tivités ».« L’eau, affirme le ministre du Tou-risme et de l’Environnement, consti-tue l’un des atouts principaux del’activité touristique. Elle a toujours

été une des premières ressources lar-gement utilisées dans le tourisme.L’eau, ajoute-t-il, séduit, attire et fas-cine : c’est un facteur d’attrait touris-tique. Elle est une ressource naturellequi a elle seule sert de fondement audéveloppement des activités touris-tiques. Pour preuve, les stations bal-néaires, les stations thermales, lesclubs nautiques, les croisières mari-times, les randonnées fluviales sontlà pour en témoigner », poursuit leministre.Josué Rodrigue Ngouonimba a re-connu que le tourisme, comme toute

activité humaine, peut avoir des ef-fets négatifs sur l’environnement etses ressources biologiques. Et d'in-sister : « Il faut veiller à ce que la sa-tisfaction des besoins touristiques nepuisse porter atteinte à l’environne-ment et particulièrement aux res-sources naturelles telles que l’eau. »Parlant du Congo, le ministre penseque le niveau de l’activité touristiquea encore moins d’impact sur l’envi-ronnement et ses ressources biolo-

giques ; c’est pourquoi le pays encou-rage toutes les formes de tourismedurable fondées sur l’utilisation ra-tionnelle des ressources naturelles.Car, ce tourisme respectueux de l’en-vironnement est la seule forme detourisme rentabilisant l’exploitationdes ressources biologiques tout enles protégeant. Il contribue égale-ment à lutter contre la pauvreté. Ce-pendant, il n’est pas question de per-dre de vue que d’autres activités sontsusceptibles de mettre en péril cetteressource naturelle et de compro-mettre ainsi son utilisation à des finstouristiques.C’est la raison pour laquelle, en cetteannée internationale de la coopéra-tion dans le domaine de l’eau, la com-mémoration de la Journée mondialedu tourisme donne au gouvernementl’occasion d’exhorter tous les acteursimpliqués, de près ou de loin, dans ledéveloppement du tourisme, à pré-server l’eau et à la gérer intelligem-ment de manière durable. Pour cefaire, l’Organisation mondiale du tou-risme invite ses membres à intériori-ser la notion d’utilisation durable del’eau en favorisant la réduction de laconsommation de l’eau, l’améliora-tion de la gestion des eaux uséesdans les établissements touristiquesafin de contribuer à assurer un accèsdurable aux ressources en eau dansle monde.Cette journée, rappelons-le, a été ins-tituée par les pays membres de l’Or-ganisation mondiale du tourismepour mieux faire percevoir à la com-munauté internationale, l’impor-tance que revêt le tourisme sur leplan social, culturel et économique.

Bruno Okokana

JOURNÉE MONDIALE DU TOURISME

L’eau, un facteur d’attrait touristique

Josué Rodrigue Ngouonimba

L’institution financière a connu quelques difficultés dans la mise en œu-vre du PADE. C'est pourquoi, en collaboration avec le ministère des PMEet de l'Artisanat, un plan d’action a été arrêté de commun accord. Lespartenaires se sont donné du temps pour son exécution. «C’est un projetque nous sommes en train de restructurer pour le rendre plus pertinentaux besoins du Congo, en terme de création d’entreprises. Car le secteurprivé souffre de beaucoup de maux, et contribue très peu au développe-ment. Or nous pensons que c’est un secteur très important pour lacréation d’emplois, de richesse et aussi pour lutter contre la pau-vreté. Donc à travers ce projet, nous voulons atteindre ces objec-tifs », a expliqué Sylvie Dossou Kouamé.Son interlocutrice, la ministre Yvonne Adélaïde Mougany, s’est diteconfiante à la suite des explications données, souhaitant que le proces-sus en marche conduise à la diversification économique. Le PADE est unprojet que la BM met en œuvre de façon très étroite avec le gouverne-ment. Le ministère des PME joue en effet un rôle central. Ce projet viseessentiellement à améliorer le climat des affaires et à faire en sorte quele petit entrepreneuriat se développe au Congo.Cependant, il ressort de cette réunion que des réformes importantes ontété prises par le gouvernement permettant de mettre un peu plus de sou-plesse dans la création d’entreprise, de rendre le processus plus rapideet moins coûteux. À ce titre, le centre de formalités des entreprises estincontournable et la question de l’opérationnalisation de cette structurea également été évoquée afin de faire en sorte que ce centre joue pleine-ment son rôle. Rappelons que le sujet de la restructuration du PADE avait déjà fait l’ob-jet, en juin dernier, d’un échange entre le président de la Chambre decommerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers, et le spécialiste enfinance et développement du secteur privé de la BM.À cette période déjà, les deux hommes avaient signifié cette nécessitédans le but d’améliorer le climat des affaires et de développer le secteurprivé hors pétrole. Aussi cette réforme concerne quatre secteurs : latransformation du bois, l’agro-industrie, le transport et la logistique, et lesecteur minier.

Nancy France Loutoumba

AMÉLIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES

La ministre des PME échange avecla Banque mondiale À l'issue d’une réunion de travail avec le département des Petites etmoyennes entreprises chargé de l’Artisanat, la représentante de laBanque mondiale (BM) au Congo, Sylvie Dossou Kouamé, a annoncé le27 septembre à Brazzaville, que l’exécution du Projet d’appui à ladiversification économique (PADE), dans sa composante « améliorationdu climat des affaires », connaîtra un changement de calendrier.

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4 | ANNONCE

Maîtres Ange Pépin POSSENNE et Jean-Ignace MASSAMBA, Huissiers de Justice, Commissaires-Priseurs associés prèsla Cour d’Appel de Brazzaville, portent à la connaissance du public Brazzavillois, qu’à la demande de la Banque Congo-laise de l’Habitat (B.C.H) représentée par son Directeur Général, Monsieur FADHEL GUIZANI, Il sera procédé, le Samedi 28 septembre 2013 à 10heures précises en l’Office de Maître Henriette Lucie GALIBA, Notaireà la résidence de Brazzaville, Office sis 03 Boulevard Denis SASSOU NGUESSO ex ANTONETTI Marché Plateau centre-ville Brazzaville, A l’adjudication au plus offrant et dernier enchérisseur de l’immeuble R+7 de la Société Congolaise Immobilière YOKA Ber-nard (SCIYB) SA communément appelé «Immeuble YOKA BERNARD» sis au Rond-Point de la Coupole centre-ville Braz-zaville, cadastré Section Q, formant la parcelle numéro 49, d’une superficie de 1994m², objet du Titre Foncier numéro4.410 de la Commune de Brazzaville, Préfecture du Pool. Ledit immeuble est limité ainsi qu’il suit:- Au Nord-Est par le Boulevard Denis SASSOU NGUESSO Ex Avenue Paul DOUMER,- Au Sud par la rivière Mfoa,- A l’Est par la rue A. FONDERE,- A l’Ouest par la rivière Mfoa,

Outre les charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges déposé au Greffe du Tribunal de Grande Instancede Brazzaville et en l’Office du Notaire vendeur le 11 juillet 2013 par le Cabinet d’Avocats BRUDEY-ONDZIEL GNELENGA-LOCKO et le Cabinet d’Avocats Yolande NGO MINYOGOG, les enchères seront reçues sur la mise à prix de: Neuf MilliardsCinq Cent Millions (9.500.000.000) Francs CFA.Le montant de l’enchère est fixé à la somme de Deux Cent Cinquante Millions (250.000.000) Francs CFA. Les enchèresseront portées de vive voix et on ne constatera que la dernière ;Nul ne sera admis à porter des enchères que s’il a déposé entre les mains du Notaire, au plus tard, trois (3) jours au moinsavant la date d’adjudication, une consignation de Cinquante Millions (50.000.000) Francs CFA;Pour plus d’informations, veuillez-vous rapprocher, du lundi au vendredi de:1°)- Cabinet d’Avocats BRUDEY-ONDZIEL GNELENGA–LOCKO, domicilié 46, Avenue William GUYNET, Galerie Mar-chande de l’ARC 1er étage, Centre-ville B.P. 2041, Tél/fax : (242) 22 281 34 42 –Brazzaville République du Congo 2°)- Office de Maître Henriette Lucie GALIBA, Notaire à Brazzaville, Office sis 03, Boulevard Denis SASSOU NGUESSOex-Avenue ANTONETTI, Marché du Plateau, Centre-Ville Brazzaville, Tél.05.556.49.38 ;3°)- Etude de Maîtres Ange Pépin POSSENNE et Jean-Ignace MASSAMBA, Huissiers de Justice, Commissaires-Priseursassociés près la Cour d’Appel de Brazzaville, Titulaires d’un Office sis 29, rue Bomitabas (Immeuble Ex Cinéma Vox-Mar-ché Moungali) Poto-Poto II, BP.14642, Tél. (242) 06.68.70.49 / 06.68.70.28 / 05.529.47.82/05.529.47.83.

PLACARD DE VENTEAVIS DE VENTE SUR SAISIE IMMOBILIERE

Par autorité de justice

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SOCIÉTÉ | 5A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

CFAO est un leader de la distribution spécialisée dansses métiers clés, la distribution automobile et phar-maceutique, en Afrique et dans les Collectivités Terri-toriales Françaises d’Outre-mer. CFAO opèreégalement en Afrique dans la distribution de matérielsd’équipement, la production et la distribution de biensde consommation courante ainsi que de certains ser-vices technologiques. CFAO est présent dans 37 pays,dont 32 pays d’Afrique, ainsi que dans sept Collecti-vités et Territoires d’Outre - Mer, et emploie 11 400personnes à fin 2012.Nous recherchons aujourd’hui le Directeurdes Ressources Humaines (H/F) de notre filiale au-tomobile basée à Pointe-Noire, au Congo.Membre du Comité de Direction et en lien direct avecle Directeur Général de CFAO Motors Congo, votremission principale consiste à définir et à animer la po-litique des ressources humaines de la filiale et d’enassurer la gestion. Dans un contexte de croissance, vous pilotez la poli-

tique de recrutement et d'intégration ainsi que laformation.Dans le cadre des projets du Groupe, vous accompa-gnez le développement des compétences et mettezen œuvre les dispositifs de rémunération individuelleet collective adéquats. Responsable de l'administration du personnel, vousêtes le garant de l’application de la législation, vousco-animez les relations sociales de la filiale et assurezla relation avec l’Administration locale.

Votre profil : Diplômé(e) d'une formation RH, vous justifiez de 10ans d’expérience en gestion des ressources humaineset avez occupé un poste de Direction idéalement auCongo. La maîtrise du droit social et des techniques degestion de la paie sont indispensables.Si vous souhaitez répondre à cette annonce, veuillezdéposer votre candidature sur notre site internetwww.cfaogroup.com rubrique carrières.

OFFRE D’EMPLOI

Annonce : Directeur des Ressources Humaines (H/F)

Des émissions destinées à sensibiliser età éduquer les populations sur la gestiondurable de la biodiversité pour la conser-vation de la nature seront diffusées sur lesantennes de plusieurs radios communau-taires du département de la Sangha.La décision a été arrêtée à Pokola lors del’atelier de renforcement des capacitéset de partage d’expériences entre lesanimateurs des radios communautairessur la production d’émissions théma-tiques. L’atelier organisé par le Réseaudes radios communautaires d’Afriquecentrale (Rerac) en collaboration avecl’Union Internationale pour la conserva-tion de la nature (UICN) a connu la par-ticipation d’animateurs des radios lo-cales Bénie, Maria Congo, Biso na Biso

et Canal Pokola. L’atelier, animé par lesCamerounais Salif Wargo et ConstantinPierre Yack, de la Radio environnemen-tale de Yaoundé, vise à recycler les ca-pacités des journalistes et animateursdes radios communautaires des dépar-tements de la Sangha et de la Likoualaen matière d’éducation environnemen-tale. Le programme est basé autour detrois principes clés – la sensibilisation,l’éducation et la mobilisation. Il s’agitpour les producteurs des émissionsd’impliquer les communautés locales àla donne environnementale afin qu’ellesen intègrent les principes dans leur viequotidienne. « Aucun projet de déve-loppement ne peut être efficace s’il neprend pas en compte le volet envi-

ronnement, la gestion des ressourcesnaturelles, la biodiversité ainsi queles droits des populations autoch-tones », a souligné Constantin PierreYack.Le Rerac se donne pour mission d’ac-compagner toutes les communautésdans la gestion durable des ressourcesnaturelles afin de promouvoir à la fois ledéveloppement participatif des commu-nautés et la conservation de la nature etde la biodiversité.Les départements de la Sangha et de laLikouala ont été choisis pour abriter laphase expérimentale de ce séminaire enraison de leurs potentialités naturellesdiversifiées et inépuisables.

Fortuné Ibara

Au total, quinze véhicules de transportdes corps ont été remis, le 25 septem-bre, à la mairie centrale de Brazzavillepar le député-maire de la ville, HuguesNgouelondélé.Après la réception de ces véhicules, le di-recteur des pompes funèbres, FerdinandMalonga Milandou, n’a pas caché sa sa-tisfaction : «Ces corbillards sont un grandsoulagement pour les services des pompesfunèbres. Ils vont permettre d’arrêter letransport de deux corps dans un mêmevéhicule et une longue attente pour letransport vers un cimetière. Ils viennentaussi pour soulager la population de di-verses tracasseries. »

Le secrétaire général du conseil départe-mental et municipal, Abraham Ebela, aexhorté, dans son mot de circonstance,le directeur des pompes funèbres et sonpersonnel à en faire bon usage.Il a indiqué : « Le député-maire et le se-crétaire général n’hésiteront pas à vousdemander des comptes dans la façon degérer. Chauffeurs, mécaniciens et agentsd’entretien, ces véhicules constituent unepartie de votre vie. Je vous demande deprotéger votre outil de travail comme vousprotégez vos biens privés. Aucune excusene sera tolérée si d’aventure vous en abu-sez ou les utilisez à d’autres fins. Dansl’exercice de votre métier, il va falloir ban-

nir les comportements déviants à l’instarde la pratique des pots de vin, la concus-sion, la corruption et toutes les antivaleursque l’on peut imaginer. » Par ailleurs, il asouligné qu’après l’inauguration, en juil-let dernier, du premier module de lamorgue, composé de 284 casiers, et cettedotation en corbillards, il ne restait qu’àouvrir le cimetière de Matari.Notons que le transport des corps à lamorgue municipale était devenu uncasse-tête pour les parents. Ces der-niers étaient contraints de louer desvéhicules privés pour le transport versles cimetières.

Lydie Gisèle Oko

Sur fond de musique traditionnelle,l'événement a été célébré le 21septembre à Oyo, dans ledépartement de la Cuvette, enprésence de François Ibovi, ministrede la Santé et de la Population.La célébration à Oyo de la Journéeinternationale de la paix a obéi à plu-sieurs objectifs : faire la promotionde la paix en vertu de la Charte desNations Unies que partage la JCI ;mais aussi redynamiser la JCI Mwerid’Oyo pour accroître la visibilité de laJCI Congo et surtout sa répartitionéquitable et représentative àl’échelle nationale. Pendant que sedéroulait la manifestation d’Oyo,plusieurs membres de la JCI éparpil-lés dans le monde ont mené simulta-nément des actions visant à renfor-cer les idéaux de paixconformément à la résolution 36/37de l’assemblée générale des NationsUnies de 1981. Ainsi, à l’initiative dela JCI Londres, les membres de la JCICongo ont mené en parallèle avecd’autres membres de la JCI à traversle monde, une sensibilisation sur lapaix au moyen de la musique, dechants et de la danse.La délégation de la Jeune chambreinternationale (JCI) du Congo étaitconduite par Richard Mondouji, pré-sident en exercice de la JCI Congoen 2013. Il avait à ses côtés KarelNtsika, sénateur JCI, Bob Bouba, le

précédent président, René Koun-kou, vice-président exécutif, ainsique des membres du comité direc-teur tels Hamid Mazu, Francis Ma-kosso et Josequel Tchiama. Dans lacommune urbaine d’Oyo, la déléga-tion a été accueillie par AngéliqueMbinga, représentant le maired’Oyo, Marcel Okoyo, le sous-préfetd’Oyo, les chefs de village d’Edou,Abo, les chefs de quartiers d’Oyosans oublier les membres de la JCIMweri d’Oyo en cours de réaffiliationà la JCI Congo. Après les allocutionsd’usage d'Angélique Mbinga, du pré-sident national de la JCI et du séna-teur Karel Ntsika, trois groupes tra-ditionnels ont animé la cérémoniequi a eu lieu dans la cour de la mairied’Oyo. Leur musique, leurs chants etleurs danses prônent la paix, valeurtant promue par le chef de l'État De-nis Sassou N'Guesso.La Jeune chambre internationale estune fédération mondiale de 200.000jeunes professionnels et entrepre-neurs répartis en près de 5.000 com-munautés dans plus de 100 pays àtravers le monde. Sa mission est d’of-frir des perspectives de développe-ment aux jeunes en leur donnant lacapacité de créer des changementspositifs « pour établir la paix dansle monde de manière permanenteet définitive ».

Hervé Brice Mampouya

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX

Oyo a reçu la jeune chambre internationale du Congo

ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE

Les médias de la Sangha sont impliqués

BRAZZAVILLE

Les pompes funèbres dotées de nouveaux corbillards

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6 | ANNONCES A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

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SOCIÉTÉ | 7A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

La secrétaire chargée des conflitsde travail et de la juridiction à laFédération de l’éducationnationale du Congo (Fenco) ademandé au ministère del’Enseignement primaire,secondaire et de l’alphabétisationde diligenter le processus de latenue des Commissionsadministratives et paritaires (CAP),anciennement connues sous lesigle de CAPA. Dans un entretienavec les Dépêches de Brazzaville,Yvonne Bernadette Mfoutou estrevenue sur les maux qui minent lesous-secteur à l’orée de la rentréescolaire 2013-2014, prévue pourle mardi 1er octobre dans tout lepays.Affiliée à la Confédération syndi-cale des travailleurs du Congo(CSTC), la Fenco a organisé ré-cemment une série de descentesdans quelques départements duCongo pour vulgariser les conclu-sions des négociations globalesgouvernement-partenaires sociauxqui se sont achevées le 12 août der-nier par la signature d’un accord-cadre. Si la rentrée se prépare bienau regard des engagements des en-seignants membres de ce syndicat,la délégation a fait un triste constat

à l’intérieur du pays. « Nous de-mandons au ministère de diligen-ter le processus de la tenue des« CAPA » parce que nous noussommes rendus compte qu’à l’in-térieur du pays, les enseignantsne sont pas avancés. Il y a ceuxqui sont déjà à leur 24e année deservice mais qui sont payés augrade d’instituteur stagiaire », a re-gretté Yvonne Bernadette Mfoutou.

Déficit en personnel : l’administration est indexéeÀ l’issue du conseil national del’éducation préscolaire et de l’en-seignement primaire, secondaire etde l’alphabétisation, il ressort que lesous-secteur accuse actuellementun déficit de près de 14 000 ensei-gnants. Selon la Fenco, le problèmese situe au niveau de l’administra-tion qui ne sait pas réellement laconduite à tenir face aux ensei-gnants qu’elle affecte à l’intérieurdu pays. « L’administration de-vrait prendre ses responsabilitésdans le suivi de ces enseignants.On recrute un enseignant, on l’af-fecte à l’intérieur du pays, mais lepauvre s’en va avec presque rien(30 000 FCFA seulement) commemise en route. En acceptant d’y al-ler, il passe plusieurs mois sansêtre pris en charge par le budgetde l’État. C’est pourquoi, les ensei-gnants reviennent et rentrentdans les circuits pour se retrouverà Brazzaville en laissant despostes vacants », a déploré la syn-dicaliste. Pour le bien-être des enseignantsnouvellement recrutés et pourl’équilibre de l’école, elle a de-

mandé au ministère de revaloriserla prime de mise en route, en reve-nant sur les anciennes habitudesqui consistent à payer les avancesde solde. La présidente du Syndicatdes enseignants ex bénévoles,membre de la Fenco, Yvonne Ber-nadette Mfoutou, justifie aussi cedéficit par des manœuvres enregis-trées au niveau de la Fonction pu-blique et des finances où les quotas

prescrits ne sont pas souvent res-pectés. Les quotas attribués au mi-nistère de l’Enseignement, a-t-ellecritiqué, s’épuisent souvent sansque tous les concernés ne reçoiventleurs textes d’intégration.

Bénévoles et prestataires : les grands oubliés Dans la notification des quotas derecrutement au titre de 2013, dé-clarée « année de l’éducation debase et de la formation profession-nelle », les bénévoles et les presta-taires des deux sous-secteurs del’enseignement n’ont pas été pris encompte. D’après la Fenco, cette ca-tégorie d’enseignants qui évoluentdans les établissements publics del’hinterland peut bel et bien réduirele déficit criard déploré. « Ils sonten train d’évoluer dans les éta-blissements publics sans rémuné-ration ni aucune reconnaissancede l’État. Les autorités n’ont pasde raisons à donner pour direqu’ils n’ont pas de diplômes pro-fessionnels. Par rapport à laronde que nous avons effectuéedans le pays, certains responsa-bles se sont rendus compte quel’école est tenue effectivement parcette catégorie d’enseignants.

Nous avons lancé un appel au-près du gouvernement par rap-port au quota de cette année pourqu’il prenne en compte les béné-voles et les prestataires dans leursnotifications », a-t-elle commenté.En effet, il n’est pas rare de rencon-trer des établissements publicsdont l’unique titulaire est le direc-teur qui est suppléé par les béné-voles et les prestataires. Cela est vi-

sible dans certains départementsayant occupé les premiers rangslors des résultats des examensd’État de cette année, à l’image dela Sangha, des Plateaux et autres.Ceux-ci se sont placés largementdevant Brazzaville et Pointe-Noire,où évoluent les titulaires.

L’engagement décennal foulé aux piedsDepuis belle lurette, lorsqu’on re-crute les enseignants, ils ont tou-jours une fiche à remplir sous formed’engagement pour exercer cetteprofession pendant au moins dixans. Actuellement « l’engagement »n’est plus respecté. Pour YvonneBernadette Mfoutou, ceci s’ex-plique par le manque de mesuresd’accompagnement. Les ensei-gnants ont, a-t-elle signifié, ten-dance à rechercher là où ils peu-vent être mieux rémunérés. « Avecle problème de statut particulier,si l’on peut revaloriser notre sous-secteur, nous pensons que l’enga-gement décennal va être respecté.Nous avons même des ensei-gnants qui sont recrutés depuisdouze mois sans salaire. Il estobligé de revenir s’asseoir pour at-tendre cette prise en charge ».

L’accord-cadre, une garantie pour la Fenco Interrogée sur la dernière déclara-tion d’une frange de la Concerta-tion pour la revalorisation de la pro-fession d’enseignant qui estimaitque la question du statut particuliern’avait pas été abordée pendant ledialogue social, la représentante dela Fenco a indiqué qu’elle avait reçudes garanties. Elle s’est demandéesi, au sortir de ces négociations, lesreprésentants de la CRPE avaientpris soin de rassembler leur basepour rendre publiques les conclu-sions arrêtées. « Je pense que si cela a été fait, il

n’y aurait plus de déclarations al-lant à l’encontre de ce qui a été dé-cidé. L’acquisition de notre statutparticulier est en bonne voie, ellen’est pas floue. Pour le relèvementdu point indiciaire, on a donné àtous les fonctionnaires, nousavons une garantie qui est l’ac-cord-cadre irrévocable », a-t-elleprécisé.

Retour sur les deux mois de grève des enseignants L’année scolaire 2012-2013 a étémarquée par une grève des ensei-gnants qui a totalement paralysé lessous-secteurs d’enseignement pen-dant deux mois sur toute l’étenduedu territoire national. Les enseignants revendiquaient,entre autres, l’adoption de leur sta-tut particulier, le relèvement dupoint d’indice à 320, la publicationdes textes harmonisés et le paie-ment des rappels de solde d’activi-tés. Le mouvement avait été sus-pendu grâce à l’implication dugouvernement dans son ensemble,et même des partis politiques de lamajorité présidentielle, aveccomme garantie : l’ouverture desnégociations globales. Tous ces points avaient été inscritsà l’ordre du jour de ces assises.Concernant les rappels de solded’activités, il a été convenu quepour des situations antérieures etdes dossiers qui étaient déjà traitésau niveau de la solde, la paie devraitse faire avant l’année prochaine.Même chose pour les textes har-monisés où tous les dossiers quiétaient dans le circuit d’approba-tion devraient être publiés avant S’agissant du statut particulier, lamouture rédigée par les ensei-gnants pendant la grève a été reti-rée afin de l’arrimer à la nouvelle loiportant refonte du statut généralde la fonction publique.

Parfait Wilfried Douniama

« L’acquisition de notre statut particulier est en bonnevoie, elle n’est pas floue. Pour le relèvement du point indi-ciaire, on a donné à tous les fonctionnaires, nous avons

une garantie qui est l’accord-cadre irrévocable »

RENTRÉE SCOLAIRE 2013-2014

La Fenco dresse l’état de lieux

ARRÊT SUR IMAGEVetuste, le CEG Dominique Batekolo de Makélékélé, 11,57% d’admis au BEPC 2013 (dernierdes établissements du Congo) recevra bien les élèves en l’état cette nouvelle année.

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8 | PUBLICITÉ A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

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SOCIÉTÉ | 9A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

Aussi bien du côté de l’enseignement généralque du secteur technique, les résultats n’ontpas comblé les attentes des élèves ainsi quedes parents. Au niveau de l’Enseignementprimaire, secondaire et de l’alphabétisationpar exemple, même si le taux d’admission aubaccalauréat est en augmentation cette annéepar rapport à 2012, soit 28, 20% contre17,85 %, il n’a pas atteint la barre de 30%. Eneffet, sur les 46 096 candidats présentés, 13002 ont été déclarés admis. Le nombre desrefusés s’élève à environ 33 094 candidats,soit un pourcentage de 71,79%.Par contre, 39 731 candidats ont été déclarésadmis au brevet d’études du premier cycle(BEPC) sur les 83 378 présentés à la sessionde juillet 2013. Ces résultats sont en légèrerégression par rapport à l’année dernière,avec 49,94 % de réussite contre 47,65 % (soitune baisse de 2,29 %). Pour rappel, les ré-sultats des examens d’État ne sont plus sa-tisfaisants depuis 2010. Le constat a mêmeété fait par les responsables de ce sous-sec-teur qui ont suggéré récemment quelquesmesures pour améliorer les rendements sco-laires. Ils ont par exemple souligné la né-cessité de dispenser un enseignement dequalité ; de respecter le temps d’appren-tissage et d’améliorer la qualité du sys-tème d’évaluation.Concernant l’Enseignement technique, pro-fessionnel, de la formation qualifiante et del’emploi, les résultats ont été catastrophiquesau bac, car sur les 25 845 candidats inscrits,à peine 592 ont pu arracher leurs diplômesau premier tour et 4 006 admissibles, soit untaux de réussite de 17,75%. Ces résultatssont en régression de 2% par rapport à l’an-née dernière. Notons que l’une des raisonsdes mauvais résultats au baccalauréat tech-nique a, sans doute, été le passage du code àbarre à la fiche d’anonymat. Le code à barrefavorisait la tricherie à la correction et même

à la direction des examens et concours de-puis plus d’une décennie. Au niveau du brevet d’études techniques(BET), du brevet d’études professionnelles(BEP), du brevet de technicien (BT), du cer-tificat d’aptitudes professionnelles (CAP) etdu brevet technique forestier (BTF), les ré-sultats sont encourageants dans l’ensemble.Selon les services des examens et concourstechniques, le taux de réussite est en haussepar rapport à l’an dernier. Par exemple auBET, ce taux est de 58%. Le BTF de Mos-sendjo a obtenu 62, 22 %. À moins de 24heures du démarrage des épreuves du se-cond tour, les mêmes services ont été inca-pables de communiquer les statistiques duBET et du BF (ce dernier serait en baisse).

La Conapeco sollicite l’assistance du gouvernementParticipant aux travaux de la 15e session or-dinaire de l’éducation préscolaire, de l’ensei-gnement primaire, secondaire et de l’alpha-bétisation, tenue récemment à Brazzaville, leprésident de la Coordination nationale despromoteurs des écoles privées du Congo(Conapeco), Clobert Ibinda, a sollicité l’as-sistance de l’État. Selon lui, l’école privéemalgré les efforts consentis, éprouve encorede nombreuses difficultés au Congo. En ef-fet, l’image que présentent certaines écolesappelle à des mesures disciplinaires de lapart des autorités. Il suffit de se rendre dansquelques quartiers de Brazzaville pour sefaire une idée du spectacle désolant que li-vrent ces écoles : deux petits bâtimentscontenant autant d’élèves, des enfants mar-chant dans l’eau sous les regards impuissantsde certains promoteurs qui n’attendent quela fin du mois pour faire les recettes.

Quelques maux qui minent le secteur de l’enseignement

Les conseillers ayant pris part aux dernièresassises organisées par les deux ministères encharge de l’éducation, ont passé au peignefin les difficultés rencontrées dans l’exercicede leur profession. Il s’agit, entre autres, de lamauvaise gestion des carrières administra-tives, des mauvaises conditions de travail,des mutations arbitraires, du harcèlementsexuel, du désordre dans le recrutement desbénévoles, de la non-pérennisation desprimes d’encadrement et du quota insigni-fiant du personnel à recruter. À cela s’ajou-tent, le déficit en personnel enseignant, leproblème du processus enseignement-ap-prentissage, la vétusté des structures, la plé-thore et le manque des moyens roulants.

Hellot Matson Mampouya : « Améliorer lesconditions de travail du personnel enseignantest un défi à relever » Félicitant les enseignants pour avoir sauvél’année scolaire 2012-2013, le ministre del’Enseignement primaire, secondaire et del’alphabétisation, avait exhorté les ensei-gnants et les gestionnaires du système à uneprise de conscience, de responsabilité et aurespect des textes en vigueur. Il avait égale-ment souligné la nécessité d’intensifier lesuivi-évaluation du fonctionnement desstructures pour un meilleur rendement. Il annonçait dans cette perspective, l’exécu-tion en cours du programme de constructiondes directions départementales. Il est prévua, indiqué Hellot Mampouya, la dotation desdirections départementales et des circons-criptions scolaires des moyens roulants. Se-lon lui, les faiblesses constatées dans la ges-tion du système éducatif en ce qui concernele déficit en enseignant, en salle de classe eten équipement scolaire peuvent trouver leurréponse dans la constitution des pôles sco-laires modernes. Ceux-ci devant compren-dre toutes les structures caractéristiques

d’établissements scolaires modernesgrandes capacités d’accueil, internats, réfec-toires, salles multimédias, bibliothèques, airede jeu, de façon à avoir une meilleure utilisa-tion d’enseignant et ainsi contenir le déficitpersonnel enseignant. «Cette approche per-met en plus aux apprenants, de bénéfi-cier de meilleures conditions d’études etaux enseignants de sortir de l’isolement »,précisait-il.

Toutes les conditions sont réunies à l’école primaire Pierre Ntsiété Le directeur de l’école primaire PierreNtsiété, Emile Ngampio, a émis le vœu devoir les parents d’élèves envoyer leurs en-fants à l’école dès le premier jour de la ren-trée. « La rentrée scolaire aura bel et bienlieu le 1er octobre conformément à la notede service du ministère. Que les enfantsviennent à l’école le 1er avec le peu demoyens dont ils disposent. S’ils ont un oudeux cahiers, même sans tenue scolaire,qu’ils viennent, ils vont s’équiper pro-gressivement. Il ne faut pas rater le pre-mier jour, nous voulons voir tous les en-fants », a-t-il déclaré. Quant au mouvement du personnel, il estimequ’il est au complet. Il a fait observer : «Qu’ily a eu un petit flou qui a régné au départ.Les gens se disaient que, comme les notesétaient sorties un peu en retard, la rentréepouvait être reportée. À la grande sur-prise, nous avons reçu le calendrier quinous dit que les dates sont maintenues »,a assuré Emile Ngampio.

Le lycée technique commercial 1er mai est prêt à recevoir les élèvesLe proviseur de ce lycée, Faustin ParfaitBoro, a expliqué que son établissement seprépare pour la rentrée effective des classes2013-2014. Pour la réussite de la rentrée, il a

invité les parents et les élèves à respecter lecalendrier en fonction des jours de réception.« Que les parents s’arrangent à trouverdes tenues scolaires, les kits pour dé-marrer avec les cours. Aux enseignantsqui sont encore à l’intérieur du pays deregagner leur poste de travail pour quenous puissions commencer à tempspour donner le meilleur de nous-mêmes » a-t-il martelé. Le proviseur a, par ailleurs, rappelé auxélèves de la seconde et de première annéeque le concours d’entrée en seconde et aucollège d’enseignement technique est gra-tuit. Les dossiers sont déposés à la DEC. Cetétablissement est confronté à un problèmede manque de tables bancs. L’insuffisance deces tables bancs pourrait s’expliquer par lechoix porté sur celui-ci par d’autres établis-sements pour abriter les centres des exa-mens. « Chaque année, il y a un déficit entable- bancs parce que nous enregistronsdes cassures des tables. Nous avons besoinen ce moment pour bien réussir à conte-nir les enfants en salle. Si nous pouvonsavoir des dons c’est bien ». Notons que dans le cadre de l’année de l’édu-cation de base et de la formation profession-nelle, le ministre de tutelle, Serge Blaise Zo-niaba a engagé depuis quelques mois lestravaux de construction et de réhabilitationdes infrastructures. Il s’agit notamment de la construction descentres d’apprentissage des métiers à Braz-zaville et Pointe-Noire et la réhabilitation dulycée technique industriel du lycée 1er mai etdu collège d’enseignement technique deMatsimou à Brazzaville en cours de réalisa-tion ainsi que l’internat du lycée techniqueagricole de Ouesso qui sera réceptionné dansquelques jours.

Parfait Wilfried Douniama, Lydie Gisèle Oko et Guillaume Ondzé

RENTRÉE SCOLAIRE 2013-2014

Des résultats peu probants aux examens d’État

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10 | ANNONCES A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

UNIVERSITÉ INTERNATIONALE DE BRAZZAVILLE

NOS ÉTABLISSEMENTS :•Faculté de Droit et de Sciences Politiques

(FDSP)

•Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG)

•Faculté des Sciences et Technologies (FST)

•Formation continue (FC)

NOS DIPLOMES :Licence en Droit et Science Politique

•Mention : Droit public et Science Politique

•Mention : Droit privé,

Master en Droit

•Mention : Carrières judiciaires

•Mention : Droit des Affaires

Licence en Economie et Gestion :

•Mention : Comptabilité, Contrôle et Audit

•Mention : Banque, Assurance et Finance

Master en Economie et Gestion :

•Mention : Comptabilité, Contrôle et Audit

•Mention : Banque, Assurance et Finance

Licence en Sciences et Technologies :

•Mention : MIPC et SVTE

•Mention : Hygiène, Sécurité et Environne-

ment

FORMATION CONTINUEFormations de courte durée (9 mois maximum)

ouvertes aux travailleurs du secteur public et du

secteur privé.

-Diplôme d’Etudes Supérieures en Adminis-

tration Economique et Sociale

-Diplôme d’Etudes en Administration Economique et Sociale

DOSSIER D’INSCRIPTION EN PREMIERE ANNEE DE LI-CENCE :-Attestation du Baccalauréat ou diplôme équiva-

lent photocopiée et certifiée conforme à l’original

-Relevé des notes du Baccalauréat

-Extrait d’acte de naissance

-Une photo format identité

N.B. : Les mentions sont organisées sous réserve

que les seuils d'ouverture soient atteints (10 étu-

diants et plus)

DATE D’INSCRIPTION : Dès maintenant DÉBUT DES COURS : Lundi 7 octobre 2013 à 8h

Adresse : Quartier la Glacière, Section E, Parcelle E031V (Der-

rière l’Immeuble UAPT, voir au fond de la première ruelle après

le ravin)

Contacts :

Service de la Scolarité : (242) 06 644 19 98 / 05 558 42 46

BP : 164 Brazzaville Congo

Email : [email protected]

N° du compte bancaire : 30015 24201 10100000391/ 90

Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) Brazzaville CongoINVITATION

«Le Livre du Congo Blanc» organise une conférence de presseà l’hôtel de la préfecture le 1er octobre de 12h à 17heures.

Thème : «Troisième âge sans faim»L’âge doit être au centre de l’évolution pour que vive la vieil-lesse au Congo et à jamais pour combiner sagesse et énergieau profit du développement.

Le 14 Septembre 2013, DHL Ex-press International a célébré la jour-née Internationale du Volontariat(Global Volunteer Day). A cette oc-casion, les employés de DHL se sontrendus à l’orphelinat PADRE PINOde Ngoyo. Ce moment de partage futune occasion de communier dansla bonne humeur avec les enfants.Dans son allocution, le Directeur Gé-néral de DHL Express Congo, M.Paul Patrice MOUDIKI a expliqué lebut de ces retrouvailles et a rappelél’esprit global du groupe à travers le¨Go Help¨, il leur a fait savoir qu’ils ont

des pères, mères et frères quipensent à eux. Des dons ont été fait,notamment des vêtements ; deschaussures ainsi que des ordina-

teurs dans le but d’ouvrir une salleinformatique qui permettra aux en-fants de s’initier aux nouvelles tech-nologies.Signalons que DHL est l’un des lea-ders de l’industrie de Logistique auMonde. Il fournit son expertise dans

l’express international le Fret Aérienet Maritime, la route et le transportferroviaire et les services postaux in-ternationaux à ses clients. Grâce àun réseau global de 285000 em-ployés dabs plus de 220 pays et ter-ritoires à travers le Monde et qui offre

aux clients des services de qualités.La société possède ses propresavions de transport de colis et estprésente en Afrique Subsaharienne.DHL soutient aussi la protection del’environnement, la gestion des ca-tastrophes et l’éducation.

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INTERNATIONAL I 11A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

La concurrence grandissante dansla desserte du continent africainpréoccupe la compagnie AirFrance, qui s’emploie à améliorersa desserte long-courrier,notamment en direction del’Afrique où elle compte quarante-deux destinations pour cent vingt-cinq vols hebdomadaires.«Cette montée en gamme pour touset pour chacun a pour objectifs demieux vendre la compagnie, amé-liorer la qualité de services pour êtreplus proche des clients et affronter laconcurrence », a indiqué le vice-président du service commercial,vente et marketing d’Air France-KLM, Patrick Alexandre.Le programme « Best and

beyond » de la compagnie a étéprésenté par Bruno Matheu, direc-teur des longs courriers, et PatrickAlexandre, le 24 septembre auparc des expositions de la porte deVersailles à Paris. Il tient comptede toutes les catégories de clientset constitue, pour les responsablesd’Air France, une nouvelle ap-proche fondée sur le service, avecla formation de 19 000 employés ;la mise en place d’un plateau plusléger et plus esthétique ; des siègesPremium Economy et Economyplus espacés au niveau des jambeset un nouveau système de divertis-sement offrant une grande capa-

cité audiovisuelle.« Air France envisage toujours lemeilleur en Afrique en s’appuyantsur l’amélioration de ses produitssur toutes les destinations afri-caines où il est prévu, fin juin 2015et fin 2016, la rénovation de 44Boeing 777 en commençant par laclasse économique et le PremiumEconomy à partir du mois de juin2014 », a précisé le directeurAfrique d’Air France, Frank Legré.Avec une présence en Afrique deprès de 75 ans, Air France-KLM,qui considère le continent commecelui d’une forte croissance, s’em-ploie à poursuivre ses investisse-ments en proposant des offres tari-faires plus basses.

«Le meilleur d’Air France se consti-tue sur l’Afrique où il est envisagé denouvelles offres tarifaires sur plu-sieurs destinations en s’assurantque nos clients africains se sentent àl’aise à bord de nos avions », a-t-ilsouligné, précisant que sa compa-gnie apporterait des touches parti-culières sur les boissons, la restau-ration et le personnel.Une nouvelle organisation axée surl’AfriqueL'Afrique qui bouge, qui change etse développe, représente pour lacompagnie un enjeu majeur, qui aaugmenté de 8% son offre en 2013.Pour la seule destination du

Congo, la compagnie envisage dedévelopper sa desserte l’annéeprochaine grâce aux droits supplé-mentaires que lui a concedés legouvernement. À travers ce déve-loppement, il est prévu l’ajout, cou-rant 2014, d’un sixième vol direc-tion de Pointe-Noire en raison deson activité pétrolière.«Notre souci premier pour l’Afriqueen général et en République duCongo en particulier est l’accompa-gnement de la demande de notreclientèle et le développement du sec-teur pétrolier qui constitue le pilierde l’économie congolaise. C’est doncclair que nous jouons notre rôle derelier les principales destinationsoù se trouvent des techniciens quiviennent au Congo à partir deCharles-de-Gaulle », a déclaréFrank Legré aux Dépêches deBrazzaville.Évoquant par ailleurs les tarifs,qualifiés d’excessifs comparati-vement à d’autres destinationsafricaines, occidentales etmême américaines, le directeurAfrique justifie cette différen-ciation par, entre autres, le coûtélevé du carburant (plus de 3%)au départ de l’Afrique, les fraisde sûreté, les charges d’équi-page et les tarifs d’échanges, no-tamment entre Brazzaville réfé-rencés à l’euro et Kinshasa audollar.Malgré la proximité de ces deuxvilles, les responsables d’AirFrance-KLM justifient cette

structure tarifaire par le fait queBrazzaville et Kinshasa constituentdeux marchés tout à fait différentsen raison, d’une part de la concur-rence qui n’est pas la même, etd’autre part, de la forte demande,mais aussi parce que les intérêtsdes uns et des autres ne sont pasforcément les mêmes d’un point devue de l’attachement des peuplesenvers Paris ou Bruxelles.Pour ce qui est des prix structurelshors promotion entre les deuxpays, la différence se situe autourde 5 et 7%, reconnaissent les res-ponsables de la compagnie.

Guy-Gervais Kitina

TRANSPORT AÉRIEN

Air France promet une montée en gamme de sa flotteen direction de l’Afrique

Le nouveau siège Economy d'Air France

Le président en exercice de l'Union africaine (UA), Hailemariam Dessa-legn, a appelé à un nouveau programme de développement mondial pourl'après-2015 correspondant aux priorités de développement de l'Afrique.Dans son discours fait au cours du débat de haut niveau à l'Assemblée gé-nérale de l'ONU, Hailemariam Dessalegn, qui est également le Premier mi-nistre éthiopien, a indiqué : « Nous espérons énormément que le pro-gramme de développement mondial pour l'après-2015 concordera avecnos priorités et besoins de développement ». Un programme de dévelop-pement pour l'Afrique sur les 50 prochaines années vise à réaliser cet ob-jectif fondamental, afin d'éradiquer la pauvreté et d'assurer le développe-ment durable, a-t-il indiqué. « Le XXIe siècle sera le siècle de l'Afrique si nous harmonisons nos effortspour maintenir et accélérer cette croissance économique », a déclaré Hai-lemariam Dessalegn lors de la deuxième journée du débat général annuel,se disant convaincu qu'une "renaissance africaine" est possible.Hailemariam Dessalegn a souligné la nécessité pour l'Afrique d'industriali-ser afin d'accélérer sa croissance économique et de générer l'emploi, aug-menter les revenus et diversifier les exportations. Il s'est engagé à promouvoir le commerce intra-africain et à redoubler d'ef-forts pour promouvoir le bien-être global de la société.« Le partenariat stratégique de l'Afrique avec les économies tant déve-loppées qu'émergentes s'est élargi et s'est approfondi ces dernières an-nées », a indiqué Hailemariam Dessalegn, insistant sur le fait que c'est lavoie que l'Afrique souhaite poursuivre.« L'Afrique a besoin de la solidarité de toutes les sections de la com-munauté internationale et nous espérons que tout le soutien néces-saire sera offert à l'Afrique, dans l'esprit de la Déclaration du Millé-naire qui a souligné avec tant de sympathie la situation spéciale del'Afrique », a-t-il déclaré.

Xinhua

DÉVELOPPEMENT

Le président de l'UA appelle à unnouveau programme

Le moment est peut-être venu d’ériger de nouvelles villes dotées d’infra-structures modernes dans un contexte d’émergence d’une classe moyennequi aspire à une meilleure qualité de vie.Or, si ce secteur était structuré et professionnalisé, nul doute qu’il génére-rait davantage de recettes pour l’État. Ne dit-on pas que quand le bâtimentva, tout va ? Cet adage se vérifie pour tout visiteur se rendant au Congo. Le plus remarquable est l’ampleur des changements dans les deux princi-pales villes du pays, dont l’architecture est restée figée pendant des an-nées. Depuis l’indépendance, notre pays n’a quasiment pas créé de nou-velles villes, celles qui existent datant pour l’essentiel de l’époque colonialeet elles manquent cruellement d’infrastructures. Trop souvent nos villessont dépourvues d’éclat, car on a préféré faire cohabiter le neuf avec duvieux, ce qui ne permet pas d’apprécier les réels changements apportésdans les formats de nos villes. Mais les grands chantiers en cours augurent de perspectives encoura-geantes pour le secteur immobilier, ce qui est un gage de la vigueur de l’éco-nomie du Congo dont les retombées vont se diffuser partout, à conditionde professionnaliser ce secteur, par exemple, en formant des spécialistesdans les métiers de l’immobilier (administrateurs de biens, gestionnairesde patrimoines, agents immobiliers, promoteurs, etc.). Objectif : tenircompte des aléas de l’entretien des immeubles en mettant en place une or-ganisation efficace de maintenance technico-économique du patrimoineimmobilier, élément fondamental de l’équilibre financier des opérations im-mobilières et donc de la rentabilité des sociétés propriétaires.Les mécanismes de fonctionnement du secteur immobilier jouent un rôlestratégique dans l’économie d’un pays. Ils impliquent plusieurs acteurs(banques, assurances, propriétaires fonciers, État, collectivités locales,promoteurs, locataires). Le développement de ce secteur a des répercus-sions immédiates sur le niveau du crédit bancaire, l’évolution des taux d’in-térêt, l’endettement des ménages. Il est aussi pourvoyeur de nombreuxemplois. Par exemple, la crise financière mondiale qui date de 2008 trouve son ori-gine dans les crédits subprime de l’immobilier consécutif au surendette-ment des ménages américains qui ont bénéficié trop facilement de créditsbancaires qu’ils étaient incapables de rembourser, ce qui a conduit de nom-breuses banques menacées de faillite à « titriser » leurs créances « pour-ries » en les cédant à d’autres banques plus saines financièrement. Nous assistons actuellement au Congo à une augmentation de l’offre demaisons à louer et de locaux professionnels, très recherchés par les inves-tisseurs. Ce qui a pour corollaire de faire grimper le prix du mètre carrétant en ville que dans les quartiers populaires. Or les autorités pourraienttirer profit de cette embellie du secteur immobilier pour faire un état deslieux de toutes les maisons restées inachevées ou inoccupées pendant desannées, leurs propriétaires étant parfois décédés. Ces maisons pourraientêtre préemptées par les pouvoirs publics qui les rachèteraient à des prixconventionnels avant de les céder à des promoteurs à même de les réha-biliter afin d’accroître l’offre locative et renouveler le parc immobilier de laville. Ce qui constituerait un facteur d’attractivité et de modifications pro-fondes de l’architecture physique de la ville, tout en permettant, par exem-ple, l’implantation de nouveaux sièges sociaux de grandes entreprises.

Jean Mavoungou

OPINION

Quand le boom de l’immobilier tirel’économie congolaise vers le haut

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12 | RDC / KINSHASA A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

Le porte-parole des Fardc/Nord-Kivu parle d’une altercation dansla matinée du 26 septembre entredeux patrouilles de combat desforces loyalistes et du M23 dans lacité de Kahunga sur la routeKiwanja-Mabenga au nord deGoma.Alors qu’une accalmie était obser-vée au front depuis le 30 août aprèsle repli des rebelles du M23 deshauteurs de Kibati d’où ils lar-guaient des bombes sur Goma à lasuite d’une offensive conjointeFardc-Monusco, les dernières nou-velles ne semblent pas du tout ras-surer. Les Fardc et le M23 vien-nent, en effet, de rompre la trêverelative qui s’est installée en repre-nant, contre toute attente, les hos-tilités au moment où se discute àNew York la pacification de l’Est dela RDC. Il est fait état de la reprisedepuis le 26 septembre dans la ma-tinée des combats entre les Fardcet les rebelles du M23 sur l'axeMabenga-Kiwanja, à environ 80km au nord de Goma. Cet accro-chage à l’arme lourde et légère afait deux victimes du côté re-belle, apprend-on.Comme toujours, les deux campsse rejettent la responsabilité de

cette reprise des hostilités. Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Lesdeux parties ont chacune leur lec-ture des faits. Pour le M23, c’estl’armée gouvernementale - ap-puyée par les milices d’autodé-fense (Maï-maï) et par les rebelleshutu rwandais des Forces démo-cratiques de la libération duRwanda (FDLR) -, qui aurait atta-qué les positions du M23 sur l'axeMabenga-Kiwanja. Le M23 accuseles Fardc de privilégier la guerre audétriment des négociations deKampala. « Cette attaque (...) est unemanière pour le gouvernementcongolais de saper les efforts de paixentrepris ces derniers jours par lacommunauté internationale et quiont abouti à la reprise des négocia-tions de Kampala », charge Ber-trand Bisimwa. Et de signaler laprogression « d'autres forces de lamême coalition » vers Ishasha etKinyandoni, au nord de Goma.Des allégations vite rejetées par leporte-parole des Fardc/Nord-Kivu,le lieutenant-colonel Olivier Ha-muli qui évoque « un simple accro-chage vite terminé ». Et Olivier Ha-muli d’expliquer : « Il y a eualtercation entre deux patrouillesde combat Fardc et M23 à Kahunga

tôt ce matin. Le calme est revenu ».De part et d’autre, on se rejette laballe. À en croire certaines sourcessur place citées par l’AFP, des mou-vements suspects ont été observéstôt le matin notamment des Jeepvenues en renforts au M23 et troischars rejoignant les bases desFardc vers Mabenga. Des agricul-teurs ont été obligés de rebrousserchemin à cause des combats qui sesont intensifiés par la suite avantde se calmer en milieu de la mati-née, rapportent des sources.Dans la cité de Kiwandja, la psy-chose est perceptible dans le chefdes habitants qui redoutent denouveaux déplacements massifsdes populations comme cela estdevenu la coutume à chaque re-prise des hostilités. « Nous ne tolé-rerons plus une autre provocationde la part de ce mouvement rebelle», avait en son temps averti le colo-nel Olivier Hamuli. L’on croit savoir que cet accro-chage est un avertissementadressé au M23 qui, depuisquelques temps, n’arrête de subirdes revers de la part des forcesgouvernementales plus que jamaisrequinquées et motivées.

Alain Diasso

NORD-KIVU

Nouvel accrochage entre les Fardc et le M23

Pendant que certains opposants militenten faveur d’un nouveau gouvernementcensé booster le développement du pays,d’autres par contre s’opposent à une telledémarche estimant qu’elle va à coup sûrrompre le consensus national déjà fragile. Alors que les concertations nationalesont atteint la vitesse de croisière avecl’harmonisation en plénière des vues dé-gagées au cours des différents ateliers, ilnous revient qu’au groupe thématique «gouvernance, démocratie et réformesinstitutionnelles », on est encore bienloin d’atteindre le bout du tunnel. Des di-vergences continuent à se faire jour ausein de ce groupe au moment où se ré-dige le rapport-synthèse des travaux. Lenœud du problème tourne autour de lagestion consensuelle de l’État qu’unecertaine opinion paraît en faire son che-val de bataille. Pour cette frange d’oppo-sants obnubilés par l’envie d’un reposi-tionnement, le forum national devraitimpérativement déboucher sur la miseen place d’un nouveau gouvernementqui émanerait d’une nouvelle coalitionmajoritaire. La même opposition qui, audépart, avait dénoncé toute perspectivedu partage du gâteau à laquelle don-naient lieu ces concertations sur fondd’un rallonge du mandat présidentiel,semble se rétracter en plaidant pour laconstitution d’un nouveau gouverne-ment. Ceux qui adhèrent à cette dé-marche allèguent que cela constitue unealternative plausible afin de booster l’ac-tion gouvernementale actuellement enberne sous la conduite de Matata Ponyo.Après évaluation de la situation socioé-conomique du pays considéré commechaotique, d’aucuns parmi les partisansde cette thèse estiment que la justesserecommande un changement d’hommeset de structures afin d’amorcer une dy-namique nouvelle en terme d’améliora-tion du vécu quotidien de la population.Dans la foulée, une rumeur faisant étatd’un schéma de partage du pouvoir se-

lon la formule 1+2 a circulé, il y a deuxjours, dans les différents sites où évo-luent les groupes thématiques.Une autre frange d’opposants réunis ausein de la Coalition pour le vrai dialogue(CVD) ont dénoncé un schéma de par-tage du pouvoir selon la formule 1+2.Pour ce groupe d’opposants qui s’oppo-sent à toute idée de transition, une telledémarche va à coup sûr rompre leconsensus national déjà fragile tout enentraînant « la violation de la consti-tution du 18 février 2006 issue duConsensus de Sun city et du référen-dum populaire, avec comme consé-quence, son abrogation de fait ». Entout cas pour certains opposants quichargent le bureau de la modération departialité avec ses idées déjà précon-çues, une telle démarche ne passera pas.«Nous disons non à toutes tentativesvisant à déstabiliser les institutionslégalement établies et qui recule-rait davantage un jeune processusdémocratique gagné au prix dessacrifices et du sang », entend-ondire du côté des réfractaires à unenouvelle transition. Selon Mwenze Kongolo, les espoirs del’opposition étant déçus au cours deces concertations qui se sont écartéesde leurs objectifs initiaux, il est fortprobable que cette dernière quitte legroupe thématique 1. Entre-temps, au niveau de la majo-rité, on laisse entendre qu‘il n’a jamaisété question d’une quelconque ges-tion consensuelle du pouvoir. Unetelle demande de l’opposition, avoueson porte-parole Luzanga Sefha-mandu, bloque l’issue heureuse desconcertations nationales. Et LuzangaSefhjamandu de nuancer : « Nousverrons la possibilité d’élargir l’ac-tuelle majorité présidentielle pourque nous soyons plus nombreux ». Il n’écarte donc pas l’éventualité, pourcause de la cohésion politique, d’unrapprochement avec l’oppositiondans le cadre d’une coalition gouver-nementale.

Alain Diasso

GESTION CONSENSUELLE DU POUVOIR

Des sons discordants à l'oppositionLa plate-forme politique Coalition despatriotes pour la République (CPR)refuse de s’associer aux décisionspouvant compromettre la cohésionnationale.La déclaration politique de la CPR du24 septembre vient relancer le débatsur la question de la crédibilité desconcertations nationales en cours enRDC. Elle jette un pavé sur laconduite des travaux par le présidiumLéon Kengo wa Dondo-Aubin Minakuet remet en cause leur neutralité. Leconstat malheureux de la plate-formesur l’organisation et la conduite desconcertations a eu comme effet directson refus de s’associer aux décisionsqui en découleront. « La CPR qui, paresprit républicain et patriotique,avait manifesté sa disponibilité d’ap-porter à ce forum, sa contributiondans l’intérêt supérieur de la Nationet du peuple, prévient et déclare so-lennellement qu’elle ne s’associerapas aux décisions qui, visiblement,compromettent la cohésion nationalenotamment », a relevé la déclaration.Elle en appelle à la vigilance de l’en-semble de la population congolaisepour faire obstacle aux tentativespouvant compromettre la cohésionnationale. Parmi les décisions que lacoalition refuse d’avaliser, il y a celleen rapport avec la révision des dispo-sitions intangibles de la Constitution,spécialement son article 220. Elle es-time que cela diviserait davantage laNation et l’affaiblirait au profit des in-térêts personnels et partisans. Laplate-forme note aussi que l’intégra-tion des éléments quelconques duM23 dans l’armée nationale encoura-gerait l’esprit mutin, et officialiseraitl’infiltration, en son sein, des élémentsdes forces étrangères. « Cela revienten même temps à participer aussi àsa liquéfaction par l’installation de

ces chevaux de Troie dans le disposi-tif de notre principale composante desécurité. Cela procède de la haute tra-hison», a-t-elle indiqué. La CPR assure avoir observé une ab-sence d’organisation dans l’ordon-nance des références au facilitateur etau représentant du secrétaire généralde l’ONU, ainsi que celle de la défini-tion claire de leur rôle respectif au re-gard de la résolution 2098 du Conseilde sécurité de Nations unies et del’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Demême, a précisé la déclaration, il semanifeste une non-prise en comptedes observations pertinentes faitespour la requalification de l’ordon-nance concernant les concertations.Sur le huit points relevés par la coali-tion politique au niveau de l’organisa-tion, il y a également le flou entretenusur la finalité des conclusions desconcertations, l’absence de la paritéentre composantes au profit du campau pouvoir et la désorganisation dansl’établissement des listes des partici-pants, au niveau de leur origine, leurconstitution, leur communication et

leur nombre. L’absence de la maîtrisede la communication responsable del’information aux sollicitudes des dé-légués en rapport avec leurs diversespréoccupations relatives aux assisesdu forum des concertations, la com-munication très tardive du pro-gramme et des horaires des travaux,quatre jours après l’ouverture deceux-ci font partie des observationsde la CPR. Pour ce qui est de laconduite des travaux, il est déplorél’imposition du Règlement Intérieur àla plénière, sans débat, l’absence d’undébat général d’orientation en plé-nière et le non-respect des choix departicipation dans les états générauxexprimés par les délégués en fonctionde leur préparation, l’imposition desbureaux des états généraux par leprésidium, sans l’aval des plénièresdes états généraux concernés.Selon la plate-forme dirigée par Fran-çois-Xavier Beltchika, le verrouillageet le contrôle des concertations opé-rés le présidium éloignent les assisesde l’objectif global déclaré de la re-cherche de la cohésion nationale.«Loin de favoriser la cohésion natio-nale, les concertations en cours ris-quent de conduire à l’aggravation dela crise congolaise nécessitant le re-cours à la tenue d’un autre forum quiréunirait dans sa préparation et sondéroulement, les conditions qui rela-tiviseraient les préjugés, rapproche-raient les protagonistes et facilite-raient la démarche vers la cohésionnationale », a repris la déclaration dela CPR. Elle invite le gouvernement àprendre en compte son cahier descharges lui transmis en mars 2013 surla préparation et la tenue d’un forumcrédible dont les résultats favorise-raient la cohésion nationale souhaitéepar tous les Congolais.

Jeannot Kayuba

CONCERTATIONS NATIONALES

Organisation et conduite remises en cause

Le président du Bureau exécutif de laCPR, François-Xavier Beltchika

L’ONG relève leur implication dans laperception des fonds non retracés.L’Association africaine de défense desdroits de l’homme (Asadho) s’est dite vive-ment préoccupée par l’indifférence des au-torités politiques et judiciaires au sujet devingt six millions de dollars américains(USD) qui n’ont pas été retracés par l’Ins-pection générale des finances(IGF) auprèsde la Direction générale des recettes admi-nistratives et domaniales (Dgrad). L’ONG s’inquiète aussi du fait qu’aucunemesure administrative (suspension) n’aitété prise contre les responsables de cetterégie financière face à « cette situation quidoit interpeller la conscience de toutes lesautorités engagées dans la lutte contre lamauvaise gouvernance ».L’Asadho a, en effet, noté que dans le cadrede la certification des déclarations faitespar la Dgrad pour l’élaboration du rapportItie 2010, l’IGF avait émis des réserves ausujet de la sincérité desdites déclarations etn’était pas arrivée à retracer plus de qua-tre-vingt six millions USD déclarés auprèsde cette régie financière. Elle a égalementrelevé qu’après plusieurs travaux decontrôle et conformément à la lettren°06/PR/IGF/OM-31/WLTO/CMM/2013 du12 juin 2013, l’IGF a retracé 62 286 917,2USD et 26 052 005,11 USD n’ont pas été re-tracés jusqu’à ce jour. Dans ses constats,

cette association a relevé que les autoritéspolitiques et judiciaires ne fournissent au-cune information sur les mesures adminis-tratives et judiciaires prises pour contrain-dre la Dgrad à justifier ce montant nonretracé ni pour ouvrir une quelconque in-formation judiciaire à charger des respon-sables de la régie financière et de toute au-tre institution publique impliquée dans laperception de ces fonds non retracés.L’Asadho a, de ce fait, sollicité du gouver-nement des sanctions administrativescontre les responsables de la Dgrad, en at-tendant que la justice fasse son travail.Alors qu’elle a exhorté le procureur géné-ral de la République (PGR) à ouvrir une in-formation judiciaire à charge des responsa-bles de cette régie financière, au sujet deplus de vingt-six millions USD non retracéspar l’IGF et de communiquer au comitéexécutif de mise en œuvre de l’Itie toutesles mesures prises par la justice pour in-vestiguer sur ces sommes non retracées.L’IGF a été, quant à elle, appelé à fournir auPGR toutes les informations relatives à cesvingt six millions USD non retracés. Parcontre, le président du comité exécutif demise en œuvre de l’Itie a été exhorté à ex-pliquer aux citoyens congolais les mesuresprises par cette structure pour que lessommes perdues soient retracées.

Lucien Dianzenza

DGRAD

L’Asadho réclame l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables

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RDC / KINSHASA | 13A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

Le gouvernement congolais, à travers le ministre del’Économie et commerce, Jean-Paul Nemoyato, aapprouvé la proposition de l’Afrique du Sud demettre en place l’industrie de transformation dans lachaîne agricole.Pendant six jours, soit du 16 au 21 septembre, leshommes d’affaires congolais et sud-africains ont dis-cuté et échangé sur les possibilités de mettre enplace des mécanismes de renforcement de la coopé-ration entre les deux pays, particulièrement dans lesecteur économique. De ces assises qui se sont te-nues à Lubumbashi, il ressort que les exportations dela RDC vers l’Afrique du Sud sont basées principale-ment sur le cuivre, le pétrole, le bois et le café. Elless’élèvent à 74 millions de rands, soit 7,480.660 mil-lions de dollars américains en 2012. Tandis qu’en2010, ces exportations ont été évaluées à 104 mil-lions de rands, soit plus de dix millions de dollars

américains. Au regard du fait que le secteur desmines congolais reste dominé par la Chine, la Cham-bre de commerce sud-africaine a demandé à la RDCde mettre les bouchées doubles afin d’attirer plusd’investisseurs dans ce secteur. Pour rappel, c’est de-puis 2009 que les rencontres entre les investisseurscongolais et sud-africains se tiennent à Lubumbashiet Kinshasa, dans le cadre de l’Initiative pour le com-merce et l’investissement. C’est dans cette optiqueque la RDC, qui a prévu la création des zones écono-mique spéciales à travers le pays, en a lancé une dansla commune de Maluku, à l’est de Kinshasa, en vuede promouvoir le développement de l’industrie. Parailleurs, le gouvernement congolais prévoit que lesentreprises qui s’implanteront dans ces zones serontexonérées de toute taxe pendant les dix premièresannées de leurs activités.

Gypsie Oïssa Tambwe

FORUM DES INVESTISSEURS

Des échanges fructueux entre la RDC et l’Afrique du Sud

Le rapport de l'instance indique que levirus du sida a été stoppé et le monde serapproche de l’objectif 6 des objectifsdu millénaire pour le développementqui concerne la lutte contre lapandémie.L’Onusida qui révèle une accélérationconsidérable en direction de la réalisa-tion des objectifs mondiaux de luttecontre le VIH fixés pour 2015 indiquequ’on a enregistré une contraction de52 % de nouvelles infections à VIHchez les enfants et une réduction com-binée de 33 % chez les adultes et lesenfants depuis 2001« Pour 2012, on estime à 2,3 millionsle nombre de nouvelles infections àVIH chez les adultes et les enfants, soit33 % de moins qu’en 2001. Chez les en-fants, les nouvelles infections ont étéréduites de 260 000, soit 52 % de moinsqu’en 2001. Les décès liés au sida ontaussi diminué de 30 % depuis leur picde 2005 grâce à un élargissement del’accès au traitement antirétroviral »,rappelle la même source.Avec les avancées réalisées dans lalutte contre le sida, il est possible d’at-teindre le cap de quinze millions demalades sous traitement antirétroviral

d’ici 2015 et aller même au-delà,comme le pense Michel Sidibé, direc-teur exécutif de l’Onusida : « Non seu-lement il nous faut atteindre l’objectiffixé pour 2015 de mettre 15 millions depersonnes sous traitement contre leVIH, mais nous devons aussi aller plusloin et avoir la vision et la volonté denous assurer qu’il n'y a pas de laissés-pour-compte ».Le rapport de l’Onusida reconnaît enoutre que dans la lutte contre la tuber-culose, des progrès significatifs ontaussi été enregistrés au niveau de la ré-ponse aux besoins des patients tuber-culeux vivant avec le VIH, « et les décèsliés à la tuberculose des personnes in-fectées par le virus ont diminué de 36% depuis 2004 ».Néanmoins cette étude de l’Onusidarévèle que les progrès tardent à garan-tir le respect des droits humains, à fa-ciliter l’accès des personnes les plusexposées au risque d’infection aux ser-vices de prise en charge du VIH, enparticulier celles qui consomment desdrogues, et à prévenir la violence àl’égard des femmes et des filles – fac-teur-clé de vulnérabilité au VIH.

Aline Nzuzi

Le mémorandum soumis par la délégationsyndicale de la compagnie nationaled’aviation relève que les actifs de cettesociété sont plus importants que sespassifs.

La délégation syndicale de Lignes aé-riennes congolaises (LAC) a transmisun mémorandum à la commission Éco-nomie, secteurs productifs et financespubliques des concertations nationales.Dans ce document, les agents et cadresde cette société ont clairement mani-festé leur désaveu face à l’asphyxie dontsont victimes les LAC, par la volonté decertaines personnes et l’inaction de cer-taines autres. Le mémo a souligné que lacompagnie aérienne nationale est enproie à une crise multiforme qui toucheà la fois à sa flotte, à ses équipements desupport, à ses infrastructures d’exploita-tion, à ses ressources humaines et qu’àses finances. Pour la délégation syndi-cale de LAC, cette situation est imputa-

ble à l’État propriétaire, dont les interfé-rences incessantes continuent à desser-vir la gestion de la société sur tous lesplans. À en croire ce document, la flottede LAC est constituée de deux Boeing

737-200 9Q-CLG (acquis, sur fonds pro-pres et dont le retour de l’inspectiontechnique générale en France est pro-jeté avant la mi-octobre 2013) et du B.737-200 9Q-CNK en attente de check-D.

Relancer les LAC au lieu d’une nouvelle sociétéLes agents et cadres des LAC plaidentpour la réhabilitation de leur société.Dans le contenu du document soumisaux concertateurs, la délégation syndi-cale a tracé le parcours élogieux de cettesociété, à partir de juin 1961 jusqu’à août2011, où l’implication des partenaires aplacé des bases pour la relance de cetteentreprise. Le mémo dénonce notam-ment l’opposition systématique du gou-

vernement à plusieurs projets de re-lance de LAC-SARL à travers des parte-nariats matériels et financiers « gagnant-gagnant » bien négociés avec despartenaires crédibles, en ce compris descompagnies aériennes de renom, desconstructeurs d’avions dont Boeing, etc.Selon ce document, les déclarations in-tempestives du ministre des Transportset voies de communication sur la créa-tion d’une nouvelle compagnie aériennenationale du haut de la tribune du Sénat,relayées par le Premier ministre en oc-cultant la restructuration et la relancede LAC-SARL dégagées par le gouver-nement comme l’une des pistes de solu-tion, ont exposé le « Léopard Volant »aux coups de boutoir émanant de par-tout.Dans ce mémo, à la suite des autresréactions enregistrées depuis un bonbout de temps, les travailleurs des LAC-SARL disent refuser d’être sacrifiés surl’autel des intérêts égoïstes de certainsgouvernants. « Voilà pourquoi ils en ap-pellent à la sensibilité nationaliste desconcertateurs pour la prise d’une réso-lution ferme », est-il noté.Dans ses conclusions, le mémorandumrecommande le traitement du dossierdes travailleurs de cette société enconformité avec les dispositions légalesen vigueur au pays en cette matière et larelance de la compagnie aérienne natio-nale LAC-SARL, après assainissement,opération aisée pour l’État congolais parrapport au coût très élevé de la créationd’une nouvelle compagnie aérienne na-tionale ainsi que la dissolution des LAC-SARL qui présente plus de charges àl’État en coût politique, économique, fi-nancier, social et humain. Il a égalementplaidé pour l’affirmation d’une ferme vo-lonté politique pour la relance des LAC-SARL, l’assurance de l’intérêt et de laprotection nécessaire, l’appui institu-tionnel pour lui garantir sa future pro-motion vers l’ouverture de son capitaldans les meilleures conditions finan-cières. Les agents et cadres des LAC ontégalement marqué leur refus de voir pla-cer le pays sous la coupe dominante descompagnies aériennes étrangères dansce domaine de réciprocité ou de laisserce secteur entre les mains des préda-teurs étrangers remettant en cause lasouveraineté nationale et la disparitionde l’emblème national des espaces aé-riens continental et intercontinental.

Lucien Dianzenza

L’organisation lance un appel aucalme en direction de ses membres.

L’Union nationale des infirmiers etinfirmières du Congo (Unic) s’estdésolidarisée du mouvement degrève décrétée par certaines autresorganisations syndicales des infir-miers. Dans une déclaration faite à lapresse, le secrétaire général del’Unic, Joseph Kibangula, a, en effet,exprimé sa désapprobation du préa-vis de grève adressé au ministre de laSanté publique par un groupe desyndicats des infirmiers. Il a noté queces derniers sont pourtant signa-taires, comme l’Unic, d’un protocoled’accord avec le gouvernement, enmai dernier. « Nous disons quel’Unic n’est pas concernée par cetappel à la grève tout simplementparce que nous avons constatéqu’il y a violation des principesdémocratiques d’association et derespect des autres. Nous sommestous co-signataires du protocoled’accord, mais nous sommes dés-agréablement surpris de voir qua-tre syndicats sur les neuf prendre

la décision de déclencher la grève», a-t-il souligné.

Dans sa surprise, le secrétaire géné-ral de l’Unic a dénoncé la manièred’agir de ses compères qu’il a quali-fiée d’anti-démocratique. Cepen-dant, les syndicats qui lancent cepréavis de grève motivent leur actionpar le non- respect par le gouverne-ment des engagements contenusdans le protocole susmentionné.Une réunion des partenairesJoseph Kibangula a, toutefois, plaidépour la convocation par le ministrede la Santé publique d’une réunionentre son cabinet et tous les parte-naires sociaux dont les syndicats dusecteur de la santé. Cela permettra,selon lui, d’examiner ou d’évaluer àmi-parcours le protocole d’accord si-gné il y a près de quatre mois. Le se-crétaire général de l’Unic a aussiconseillé la mise en place d’un comitéde suivi pour que toutes les revendi-cations posées en mai puissent êtreacceptées et examinées afin de trou-ver ensemble des solutions.

L.D.

LAC

Un plaidoyer pour le sauvetage de la compagnie

Le léopard volant, symbole des LAC sur un avion

SECTEUR DE LA SANTÉ

L’Unic ne soutient pas la grève projetépar les autres syndicats

Des infirmiers congolais

ONUSIDA

Des avancées significatives dans la lutte contre la maladie

Page 14: C ABB E E DE BA BAA F B B20130927_DBZ... · L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N 100 FCFA N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 Le président de la République, Denis Sassou

14 | RDC / KINSHASA A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

Sous la présidence du ministre de la Jeunesse, des sports et loisirs, culture et arts, Baudouin Banza MukalayiSungu, la nouvelle configuration de la structure chargée d’assurer la promotion et le développement des acti-vités sportives en RDC se constitue de Zénon Kabamba Kasongo (ancien secrétaire général à la Fédérationcongolaise de football association -Fécofa-), de Médard Lusadusu (entraîneur principal du Daring Club MotemaPembe-DCMP-), de Joseph Mukeba Mulamba (directeur technique national -football-).On retrouve également dans la CPRAPS Florent Ibenge (entraîneur principal de l’AS V Club de Kinshasa), deGuillaume Ilunga (entraîneur principal de l’OC Bukavu Dawa du Sud-Kivu), Dr Bungu Kakala (médecin équipenationale de football), Grégoire Badi Ediba Elonga (secrétaire général adjoint à la Fécofa) et un certain MaîtreDeclerc.Cette structure, indique-t-on, va assister le ministère de la Jeunesse et des Sports à préparer les mesures d’ap-plication de la Loi sportive. La CPRAPS se chargera aussi d’apprêter un plan d’actions en matière des sports etloisirs, muni des indicateurs de performance. L’arrêté créant cette commission avait été signé en janvier 2012par Claude Nyamugabo alors ministre de la Jeunesse et des sports.L’on apprend que les huit membres du CPRAPS forment aussi une commission ad hoc, mise sur pied le 27 août2013 par le comité exécutif de la Fécofa, et chargée de réfléchir sur un projet de politique nationale de déve-loppement du football en RDC. Les huit experts ont quarante-cinq jours pour présenter leur travail.

Martin Enyimo

Le spectacle La Racine à deux saisons qu’entend offrir The Rainbow band au public le 28 septembre à 19heures sous la Grande Halle va clore l’actuelle programmation de la Halle de la Gombe. Ce prochain showest déjà annoncé comme un concert de jazz inédit. En effet, dit-on, rien n’est plus vrai quand on sait queLa Racine à deux saisons se veut une belle illustration de la combinaison de sonorités africaines et afro-américaines.Ceux qui connaissent The Rainbow Band le savent et en conviennent, « métissage » est bien le mot adé-quat pour dépeindre la musique de ce groupe de jazz qui ne se refuse rien dans ce sens. Ou, plutôt, estparvenue à créer une fusion entre la musique d’Afrique centrale et l’afro-américaine. Les principales in-fluences du groupe, fait savoir l’Institut français (IF), ne sont pas des moindres. C’est dire que si la mu-sique folklorique congolaise en constitue certes l’âme, pour qu’il y puise sa substance première mais il n’enreste pas moins que de The Rainbow Band trouve également matière à inspiration dans celle de NorahJones, Charlie Parker et Erykah Badu.The Rainbow Band est ainsi un de ces groupes de jazz de la ville que les Kinois gagneraient à mieux connaî-tre. Ce, d’autant plus qu’il a vu le jour à Lemba, une des communes où l’art, mieux la musique est une pra-tique commune. Bien jeune encore, car créé en 2009, le jazz qui a son chemin à faire y met du cœur.

Nioni Masela

INSTITUT FRANÇAIS

Septembre s’achève en musique

CPRAPS

Le comité a de nouvelles têtesLa Commission permanente de réforme des activités physiques et sportives (CPRAPS) présente un nouveauvisage avec huit membres désignés en son sein.

Ce prix est souvent considérécomme le prix Nobel alternatif.Selon le jury, le gynécologuecongolais de 58 ans estrécompensé pour « l’actioncourageuse qu’il mène pourguérir les femmes survivantesde violences sexuelles dans lesconflits armés et dénoncer lescauses sous-jacentes de cesatrocités ».Fondé en 1980, le Prix Right Li-velihood est décerné chaque an-née dans l'enceinte du Parle-ment Suédois, et souventdésigné comme « le prix Nobelalternatif ». Son but est « d'ho-norer et de soutenir ceux qui of-frent des réponses pratiques etexemplaires aux défis les plusurgents auxquels nous devonsfaire face aujourd'hui ». Depuis1980, 153 personnes ou organi-sations, issues de soixante-qua-tre pays, ont reçu le « prix Nobelalternatif ». Le congolais RenéNgongo l’a reçu en 2009.

Vers le prix Nobel de la Paix ?Le nom du Dr Denis Mukwegeest suggéré à plusieurs reprisespour l’obtention du prix Nobelde la Paix. À New-York, ValérieTrierweiler, la compagne du pré-

sident français l’a de nouveaurappelé. C’était lors d’une réu-nion internationale sur les vio-lences sexuelles dans lesconflits. Elle était accompagnéedu Dr congolais Denis Mukwege,propriétaire de l’hôpital de Panzioù sont soignées de nombreusesfemmes violées. « Le travail duDr Mukwege mérite d’être salué.« Je répète donc ici, dans cetteenceinte internationale, qu’ila tout notre soutien… Et pour-quoi pas, cela me semblerait

mérité, pour le prix Nobel dela Paix ? ». Ce prix Nobel de lapaix sera décerné en octobreprochain. Cette année, deuxcent neuf personnes et cin-quante organisations ont postulépour devenir le symbole de lapaix 2013.

Des femmes subissent l'innommableNotons que dans son discourslors de cette réunion, la pre-mière dame de France a rappeléà l’assistance qu'elle s'était ren-

due dans les Kivu, en RDC, il y adeux mois. «Une région où lesviolences sexuelles se sont ba-nalisées, au point d’ailleursque le viol est considérécomme une «arme de guerre»et que certaines milices se se-raient même organisées avecla farouche volonté de dé-truire systématiquement, chezles femmes, ce qui leur permetde donner la vie », a-t-elle indi-qué.Pour Valérie Trierweiler, cetteescalade de la violence, provo-quée par la guerre, n’épargne au-cune femme. Les plus âgées et même les fil-lettes subissent également l’in-nommable. « J’ai entendu le té-moignage de trois générationsde femmes. J’ai vu les plaiesd’une enfant de 18 mois. Jevoudrais dire à ceux qui com-mettent ces crimes quelorsqu’ils violent une enfantde 2, de 5 ou de 15 ans, c’estleur propre fille qu’ils violent.Lorsqu’ils violent une femmede 30 ans, c’est leur proprefemme qu’ils violent. Etlorsqu’ils violent une femmede 60 ans, c’est leur propremère qu’ils violent. C’est un

crime contre la vie, c’est l’hu-manité qu’ils piétinent». Le Dr Mukwege qui dirige l’hôpi-tal de Panzi et qui fait partie, àl’occasion de cette journée, de ladélégation française, en saitquelque chose. Il vit et agit aucœur même des Kivu. Il accueilleles femmes violentées et brisées.Et avec son équipe, il les «kivurépare» comme il le dit lui-même», a-t-elle poursuivi.Valérie Trierweiler a indiqué que40 000 femmes ont reçu dessoins à l’hôpital de Panzi ces dixdernières années. « Mais certaines ont été si abi-mées qu’elles garderont des sé-quelles physiques et psycholo-giques toute leur vie. Parmielles, toutes celles qui ont étéinfectées par ces groupes, «cesescadrons de la mort», parfoisporteurs du sida… C’est mons-trueux. C’est tout simplementinhumain !!! »Tout en saluant le travail du DrMukwege, elle a fait savoir que laFrance plaidera encore et tou-jours pour que les responsablesde ces crimes ainsi que leurscommandants soient poursuiviset punis.

Patrick Kianimi

DISTINCTION

Le Dr Denis Mukwege reçoit le prix suédois Right Livelihood

Le Dr Mukwege

Le coup d’envoi des rencontres sera donné, le 6 octobre, sur les troissites, à savoir Mbandaka, Kindu et Kananga. Les clubs champions deonze provinces du pays s’affronteront pour trois places qualificatives.La Ligue nationale de football vient de donner les calendriers desmatchs de la phase qualificative pour la Division 1. Ceci intervient lorsde la désignation par le nouveau comité de gestion de cette instancenationale organisatrice du championnat national de football dans lestrois sites où se dérouleront les matchs de cette étape indispensablepour les clubs champions des onze provinces de briguer les troisplaces de la Division 1.C’est le 23 septembre que la Linafoot a procédé au tirage au sort deséquipes dans le cadre de la programmation des matchs. Ce seront desrencontres à élimination directe sur les trois sites que sont Mbandakaet Kindu qui comptent chacun quatre équipes et Kananga où troiséquipes s’affronteront en manche unique triangulaire.L’on rappelle que le premier de chacun de trois sites obtiendra sonsauf-conduit pour la Division 1. Et le calendrier des matchs se pré-sente de la manière suivante :

FOOTBALL

Les matchs de la phase qualificativede la Division 1

Au stade Bakusu de MbandakaDimanche 06 octobre 2013

14h00: OC Saint Hyppolite - FCTonnerre ou AS Veti Club (1)

16h00: AS Babeti ya Sika - SharkXI FC (2)

Mardi 08 octobre 2013

15h30: Vainqueur (1) - Vainqueur (2)Au stade Lumumba de Kindu

Dimanche 06 octobre 2013

14h00: OC Bukavu Dawa - AS Nika ou CS Monama (1)

16h00: US Socozaki - Maniema Union(2)

Mardi 08 octobre 2013

15h30: Vainqueur (1) - Vainqueur (2)

Au stade des Jeunes de Kananga

Dimanche 06 octobre 2013

15h30': AS Bantous - FC Mome-kano

Mardi 08 octobre 2013

15h30': FC Momekano - LubumbashiSport

Jeudi 10 octobre 2013

15h30': Lubumbashi Sport - AS Ban-tous

Martin Enyimo

Page 15: C ABB E E DE BA BAA F B B20130927_DBZ... · L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N 100 FCFA N°1833 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 Le président de la République, Denis Sassou

INTERNATIONAL | 15A������E����F����C��C���������������B��F��F�����������D��������

PROMOTION SPÉCIALE RENTRÉE SCOLAIREÀ l’occasion de la rentrée scolaire 2013-2014, BETHA-Multi services organise du 30 septembre au 10 octobre2013 la 2è édition du « give box ».À l’achat d’une tenue scolaire, un cadeau composé des cahiers, desstylos, des règles et bien d’autres articles vous sera donné.

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Selon un communiqué de l’Orga-nisation internationale de la Fran-cophonie (OIF) daté du 26 sep-tembre, l’ambassadeur du Congoen France, Henri Lopes, a été dé-pêché en République de GuinéeConakry par le secrétaire général del’OIF, Abdou Diouf, pour conduireune mission électorale à l’occasiondes élections législatives qui aurontlieu le 28 septembre.Le document précise que cettemission est exécutée à l’invitationdes autorités guinéennes qui sou-haitent un scrutin libre, fiable,transparent et inclusif. Composéed’une vingtaine d’experts électo-

raux et de parlementaires issus del’espace francophone, cette mis-sion a pour but de collecter des in-formations et de suivre le proces-sus électoral.« Conformément aux disposi-tions de la Déclaration de Ba-mako, cette mission a pour man-dat d’observer le déroulementdes opérations électorales etd’apprécier la mise en œuvre desengagements agréés par l’ensem-ble des acteurs guinéens en fa-veur de la tenue d’un scrutin li-bre, fiable, transparent etinclusif », souligne le communi-qué. Pendant son mandat, précise

le document, la mission rencon-trera les principaux acteurs gui-néens du processus électoral etœuvrera en étroite concertationavec les partenaires internatio-naux sur place.« Le déploiement de cette mis-sion s’inscrit dans le cadre del’important programme d’ac-compagnement du processus élec-toral mis en œuvre par l’OIF enGuinée en vue de contribuer àpromouvoir une vie politiqueapaisée et à renforcer les capacitéstechniques des institutions électo-rales », conclut le communiqué.

Tiras Andang

Il y a de cela 30 ans, le 27 sep-tembre 1983 – 27 septembre2013, le Seigneur avait rappelénotre bien aimé Simon Bopaka.En cette date commémorativeles enfants Bopaka-Kiassy,Bopelo et Ngambali prient tousceux qui l’ont connu d’avoir unepensée pieuse pour celui qui aété notre modèle et notrepatriarche. A cet effet, les messes pour lecorps de son âme sont dites en laBasilique Sainte Anne du Congo

IN MEMORIAM

RÉPUBLIQUE DE GUINÉE

Henri Lopes à la tête d’une mission électorale

Il a plu au Seigneur, dans sa gracieuse bonté dedonner le jour à sa bienveillante servante DaphnéFrançoina Sainte-Marie Ondai-Akiera Gambeg,née le 19 septembre 2013 à 12h20 à la ma-ternité du CHU de Brazzaville. Le bébé et sa mère seportent comme un charme.

CARNET ROSE

27 septembre 2011- 27septembre 2013, celafait exactement deuxans, jour pour jour, quele Seigneur notre Dieurappelait à lui sa filleAline Solange Ossona,décédée à Cotonou auBenin. A l’occasion dudeuxième anniversairede sa mort, Madame Si-donie Ngassaki, frères,sœurs et toute la familleOniangué M’Evangui,demandent à toute per-sonne qui a connu cettegentille dame d’avoir unepensée pieuse pour elle.

Que son âme continue à reposer en paix pour l’éternité auprèsde Dieu le père.

Candidat consensuel de l'Afrique,de l'Organisation de la coopérationislamique (OCI), de la Ligue arabe,et soutenu par l'Amérique du Sud,l'ambassadeur de Djibouti enFrance, Rachad Farah, brigue ladirection générale del’Organisation des Nations uniespour la science et la culture(Unesco). Il a présenté sa visionde l’institution sous forme d'un« New Deal » pour en (re)faire une« organisation de coopérationintellectuelle attractive ».Rachad Farah s'engage sur cinqpropositions, qui ne seront possi-bles que « si un nouvel état d'espritet une nouvelle gouvernance sontpris en compte » au sein de l'insti-tution. Il propose « trois réformesmajeures », après les mutationsqu’a connues l'environnementmondial, marqué par une situa-tion financière inédite. Il souhaiteque l'Unesco assume son rôle deleader dans le cadre des négocia-tions des objectifs de développe-ment post-2015.Il rappelle les enjeux de l'éducation,de la culture et du développementdurable, de la paix dans le monde,du dialogue interculturel, des droitsde l'homme, qui constituent à sesyeux des « défis de civilisation », eten appelle à «des solutions rapides,concrètes et pérennes », convaincuque l'Unesco possède des armespour lever le défi, notamment « enaccordant une place privilégiéeaux intellectuels ».Pour un nouveau départ, RachadFarah propose que l'action del'Unesco s'attelle à sauver les géné-rations futures de la guerre, de laviolence, de l'exclusion ; qu'elle re-devienne un acteur clé du change-ment ; qu’elle contribue à l'idéal dé-mocratique ; poursuive leprogramme Education pour tous(EPT) ; promeuve un égal accès àl'éducation et au savoir scientifiqueà travers le monde ; permette auxfemmes d'être, à tous les niveaux,les actrices des programmes édu-catifs ; et qu'elle joue pleinementson rôle d'acteur essentiel de la

coopération et des partenariatsNord/Sud.

Rachad Farah a décliné ses ambitions en six projetsConsidérant l'Unesco comme un« réservoir unique de valeur,d'idées et de talents, n'apparte-nant à aucun État et à aucuneidéologie, car il constitue un pa-trimoine mondial », Rachad Farahcompte y intégrer la composante« Jeunesse », un maillon oublié ;créer des pôles universitaires d'ex-cellence autour des sciences et destechnologies dans les pays du Sud ;réintégrer l'enseignement de la to-lérance et du dialogue entre les ci-vilisations au travers des pro-grammes spécifiques ; promouvoirune éducation ad hoc en faveurdes communautés devenues vul-nérables suite à un conflit arméou aux conséquences du change-ment climatique ; adopter unecharte mondiale des déserts ;soutenir la création de maisonsd'Afrique dans le monde.Pour accompagner ses ambitions,Rachad Farah va proposer unenouvelle gouvernance de l'organi-sation, notamment sa délocalisa-tion et/ou sa régionalisation ; unenouvelle synergie entre les partiesprenantes ; ainsi qu'une réflexionsur des financements innovants.L'Unesco, une institution auxmains des Occidentaux que le Suddoit s'approprierRachad Farah, candidat del'Afrique, de l'OCI, et de la Liguearabe, sera opposé au candidat li-banais Joseph Maïla, et à la BulgareIrina Bokova, candidate à sa propresuccession. Il regrette que l'organi-sation ait été transformée en cham-bre de raisonnement des conflitspolitiques, en marge de sa missionoriginelle, et sous la prédominancedes Occidentaux, à sa tête depuissa création en 1946. Un seul Afri-cain a dirigé l'Unesco, fort brillam-ment d'ailleurs, le Sénégalais Ama-dou Mahtar Mbow de 1974 à 1987.Il y voit un manque de diversité etd'universalisme. Pour lui, c'est le

temps de l'Afrique, et il pense queseul le Sud sauvera l'Unesco. Dansle cas contraire, l'Unesco est vouéeà disparaître, car enfermée dans unghetto « occidentalisé ». Or c'est auSud, et particulièrement enAfrique, que cette institution faitson « marché » : alphabétisation,formation technique, formation desformateurs, enseignement supé-rieur, éducation des filles et desfemmes, etc. Pour Rachad Farah, ladonne a changé. Finies les idéolo-gies qui ont laissé la place au terro-risme, à la montée de l'islamismefondamentaliste qu'il faut combat-tre. De plus, l'Occident a connu plu-sieurs crises, financière, identitaire,économique, sociale, les popu-lismes y ont fait leur nid.Compte tenu de toutes ces dérives,Rachad Farah plaide pour un re-tour aux sources de l'Unesco, à uneorganisation moins bureaucratisée,« plutôt un vecteur privilégié decirculation du savoir et de dia-logue des civilisations ».

Un rapport de la Cour des comptes accable l'UnescoConcernant le bilan d'Irina Bokova,il le juge « discutable, et sa gestioncalamiteuse », se référant au rap-port de la Cour des comptes, et dé-plore une absence d'initiatives dansles orientations de l'institution.L'Unesco a été confrontée, à la finde l'année 2011, à une situation decrise lorsque les États-Unis ont sus-pendu leur contribution à la suitede l'accession de la Palestine austatut d'observateur au sein de l'As-semblée générale de l'ONU, per-dant 30% du budget, compenséepar les pays africains.Les trois candidats, Joseph Maïla,Irina Bokova et Rafad Farah, se-ront auditionnés le 2 octobre parle Conseil exécutif de l'Unesco. Àl'issue de ces auditions, le Conseilexécutif, qui est composé de 58États membres, se prononcera àbulletin secret sur le nom du can-didat dont les travaux débuterontle 12 octobre.

Noël Ndong

UNESCO

Le Djiboutien Rachad Farah, candidatdu Sud à la direction générale

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16 | DERNIÈRE HEURE A������E����F����C��C��������������B��F��F�����������D�������

L a « République des savants », ce titreà l’ironie dévastatrice je l’emprunte àun écrivain congolais qui a réfléchi,

longtemps, sur les turpitudes de ses conci-toyens. Les Congolais, en effet, ont la fâ-cheuse manie de donner l’impression qu’ilsont réponse à tout, même sur des questionsqu’ils ne maîtrisent pas. Cette impressionest confortée ces jours-ci par le ballet despseudos exégètes de la Constitution. Aucœur de leurs péroraisons, entre autrespréoccupations, la nécessité d’un Premierministre pour accroître l’efficacité et l’effi-cience de l’action gouvernementale. Un vé-ritable serpent de mer.

Vendredi 12 janvier 1968, le président Mas-samba-Débat mettait fin au bicéphalismeen vigueur au Congo depuis la Révolutiondes 13, 14 et 15 août 1963, en supprimantle poste de Premier ministre, occupé alorspar Ambroise Noumazalaye. À cette occa-sion, le président Massamba-Débat décla-rait péremptoirement : « Le poste de Pre-mier ministre est superflu puisque c’est leprésident de la République qui préside leConseil des ministres ».

Ce constat découle de l’expérience et tendà démontrer que l’importance d’un Premierministre dans la direction des affaires del’État est anecdotique. Ce que corroborel’observation de la vie politique au Congo.Le président de la République, quel quesoit son type, présidentiel, semi présiden-tiel ou présidentialiste, est le pivot de la vienationale. Tout, à de rares exceptions près,remonte vers lui. C’est lui qui décide,comme les Premiers ministres Youlou Ful-bert en 1959-1960 et Massamba-Débatd’août à décembre 1963, qui occupèrentune primature acclimatée à la réalité histo-rique du moment. Leurs prérogatives fu-rent celles d’un chef d’État. Ils dirigèrent etgouvernèrent le pays. Situations excep-tionnelles.

Pendant quasiment trois décennies,compte non tenu de l’expérience duConseil d’État et ses Vice-présidents, lesPremiers ministres ne sont que des Primusinter pares. Les premiers des ministresdans l’ordre protocolaire. La Conférencenationale, en 1992, conféra à André Mi-longo des pouvoirs exceptionnels : chef dugouvernement, chef des armées. Il en usa

et en abusa parfois, défiant le président dela République qui, il faut le reconnaître, fitpreuve d’un stoïcisme tout aussi excep-tionnel pour ne pas entraver l’action gou-vernementale. Milongo fut un Premier mi-nistre doté de pouvoirs forts. À ces deux conceptions du Premier minis-tre s’est ajoutée une troisième, récemmentinspirée par le pays qui a introduit cetteprérogative gouvernementale chez nous. Ils’agit du Premier ministre « simple collabo-rateur », dépouillant ce poste du prestigequi l’entourait encore avant cette véritabledescente en flammes.

La question de la place et du rôle d’un Pre-mier ministre est fondamentale. Evitons lesprises de position hâtives et émotionnelles.La République vaut bien un temps de ré-flexion. Mais dans notre pays nous avonspris la mauvaise habitude de focaliser notreattention sur les individus plutôt que sur lesujet à examiner. Au lieu de regarder leciel, nous regardons le doigt qui nous l’in-dique. Il s’agit ici, au lieu de propos vaseux,de réfléchir ou même de réinventer le rôledu Premier ministre dans le cadre d’un sys-tème redéfini à l’aune de notre vécu poli-

tique et aussi à celle de l’expérience d’au-tres pays. La place et le rôle du Premier mi-nistre en France et en Angleterre ne sontpas comparables, chaque pays en ayant saconception propre.

Inventons donc la nôtre au lieu, dans un ac-cès de psittacisme, de disserter sur unefonction aux contours mal définis et mé-caniquement plaquée sur nos institutions.Jusque-là toutes les expériences pour ani-mer l’action gouvernementale ont fait choublanc : directeur de cabinet- Premier mi-nistre, système des pôles, etc. Il faut intel-ligemment s’y attaquer pour véritablement dé-charger le président de la République qui nepeut pas être au four et au moulin, au risque demouliner du vent. De ce point de vue, il y a bienun problème. L’assertion du président Mas-samba-Débat nous le rappelle.

Quel Premier ministre pour notre pays etdans quel système politique ? Telle est l’in-terrogation cardinale. Lustrer nos institu-tions est un vaste chantier qui ne s’accom-mode pas de propos à l’emporte-pièce,mais d’une réflexion sérieuse.

Mfumu

Denis Sassou N’Guesso a renduhommage à l’équipe nationaledes moins de 20 ans qui aremporté la médaille d’or defootball lors des 7es Jeux de laFrancophonie. Les Diablesrouges entrent ainsi dans lalégende de ces Jeux en étant lapremière équipe à conserver letitre, après le succès deBeyrouth en 2009.

Le président de la République asalué le parcours élogieux desjeunes congolais à Nice enFrance. Dans cette compétition,les Diables rouges ont, en effet,livré cinq matchs en sept jours.Un record ! Ils ont enregistré troisvictoires : 3-0 devant la France,pays hôte, avant de prendre ledessus sur le Canada, 3-1.L’équipe a, par ailleurs, concédé

deux matchs nuls face auRwanda et au Sénégal qu’il a fina-lement battu aux tirs au but lorsdes demi-finales. Malgré la satu-ration physique, les Diablesrouges ont vaincu les Marocainsen finale 2-1. « C’est donc enconquérants, fiers d’être Congo-lais, que ces jeunes ont mouilléle maillot pour relever le défi dela performance », a déclaré le

ministre des Sports et de l’Édu-cation physique, Léon AlfredOpimbat. Pour maintenir l’élande la relance amorcée du football,il a saisi l’occasion et plaider pourun appui conséquent aux clubsd’autant plus que ces derniersfournissent les joueurs à l’équipenationale. Alfred Opimbat a éga-lement évoqué le processus dedynamisation et de mise à niveau

du Centre national de formationde football de Brazzaville(CNFFB) tout en rappelant que70% des jeunes médaillés de cesJeux sont issus de cette structurede formation.

Objectifs : Libreville et Johannesburg !Un entraîneur sélectionneur serarecruté pour maintenir cetteflamme. Ce dernier s’occupera àla fois des joueurs locaux et deceux de la diaspora. Il s’engageraavec pour objectif de remporterla Coupe de la Cémac 2013 à Li-breville ainsi que la CHAN 2014 àJohannesburg. L’entraîneur seraégalement tenu de qualifier lesDiables rouges seniors à la phasefinale de la CAN 2015 au Maroc.« Nous avons le devoir d’agiravec diligence », a souligné LéonAlfred Opimbat.Répondant aux préoccupationssoulignées, le président de la Ré-publique a indiqué qu’il fallait tra-vailler en privilégiant l’intérêt de laNation pour atteindre les résultatsescomptés. Ainsi a-t-il a appelé les di-rigeants des clubs et des fédérationsà apprendre à servir le pays dans l’hu-milité comme les jeunes viennent dele montrer à travers les Jeux de laFrancophonie à Nice. Denis SassouN’Guesso a par ailleurs exhorté lesDiables rouges à persévérer dans l’ef-fort afin de continuer à porter hautl’étendard du pays dans les compéti-tions auxquelles ils participeront.

James Golden Eloué et Rominique Nerplat Makaya

BRIN D’HISTOIRE

Le poste de Premier ministre est superflu

7es JEUX DE LA FRANCOPHONIE

Le président de la Républiquefélicite les Diables rouges

Ce géant de la musique congolaise estmort le mercredi 25 septembre en débutde soirée au Centre hospitalieruniversitaire (CHU) de Brazzaville, où ilétait admis depuis quelques jours.La mort de Jacques Loubelo qui était àla fois guitariste, auteur compositeur etinterprète, représente une perte inesti-mable pour la musique congolaise quise vide petit à petit de ces grands noms. À 73 ans, Jacques Loubelo avait encorebeaucoup à donner aux mélomanes. Samort intervient alors que le public l’at-tendait le 24 septembre dernier à l’ins-titut français du Congo (IFC) et le 29de ce mois au bar la Détente à Ba-congo, deuxième arrondissement deBrazzaville. Artiste visionnaire, alorsque la question du tribalisme et du ré-gionalisme ne préoccupait nullementles Congolais, Jacques Loubelo avaitdéjà composé en 1984 la chansonCongo. Une oeuvre produite par l’In-dustrie africaine de disque (IAD) avecle concours de Freddy Kebano, arran-geur et ingénieur de son. Cette chan-son, qui invite les Congolais à l’unité,demeure toujours d’actualité. Pourpreuve, elle est reprise par nombred’artistes de la nouvelle génération (lecas du célèbre refrain des Patrouillesdes Stars), et interprétée à toutes lesgrandes manifestations nationales. Les Congolais, jeunes et vieux, ne ré-sistent pas au plaisir d’interpréterquelques mélodies de l’artiste dont cer-taines servent de générique à des pro-ductions audiovisuelles : « Congo’o,ékolo monéné to bosana té Congo » quiveut dire « Congo grand pays », « Tolingana é é é, to yokana é é é, to sali-sana malamu bongo to bonguissaCongo… ». Autrement dit : « Aimons-nous, entendons-nous, soutenons-nous pour construire le Congo ». Son répertoire était aussi riche avecdes chansons comme Morobe, Mu-tampa, Ntima luaka, Ya Samba, Lubuka,

sans oublier la célèbre chanson Ngandoqui a bouleversé les habitudes alimen-taires des Congolais, faisant manger le fa-meux «ngando» (caïman) à ceux qui re-gardaient sa viande avec désintérêt etmépris. Traditions obligent ! Le morceau, repris par les antennes na-tionales comme générique pour uneémission de cuisine est connu de tous.Ou presque !

Une expérience musicale pour la jeunesseLors de la célébration de ses cinquanteans de carrière en janvier 2011,Jacques Loubelo, s’était dit très préoc-cupé par la qualité de l'héritage musi-cal qui sera légué à la jeunesse congo-laise. Il pense que la jeunessecongolaise ne joue plus son rôle depionnier. D’où son invite au gouverne-ment de mener une véritable politiqued'orientation de la jeunesse, notammentpar la création des structures appropriéespour leur permettre d’échanger avec l’an-cienne génération. Cette icône de la scène musicalecongolaise était aussi une grandegueule qui savait revendiquer sesdroits. Jacques Loubelo n’avait pas hé-sité de dénoncer l’oubli de la Nation àson égard. Le message était passé carle 21 juin 2013, la date est significative,le ministre de la Culture lui remet samédaille.Né à Poto-Poto Djoué en 1940, cet ar-tiste Jacques Loubelo a été élevé dansla commune de Bacongo et éduquéchez les prêtres catholiques. Il a débutésa carrière dans le groupe Les CheveuxCrépus, un mélange de folklore et demodernité. Ce septuagénaire a vécu delongues années en Suisse avant de ren-trer à Brazzaville où il est remonté surscène le 25 avril 2009 au Centre cultu-rel français de Brazzaville, l’actuel Ins-titut français du Congo.

Bruno Okokana

DISPARITION

Jacques Loubelo s’en est allé

Le chef de l’État recevant la médaille d’or symbolique