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AR BOD Nous sommes très heureux de vous présenter les enseignements écrits de Pierre Guillo qui a été rappelé au Seigneur le 28 juin 2010. Pierre Guillo est le père de Florence Kponsou et était un docteur de la Parole. Ar Bod est le nom de leur demeure familiale en Bretagne (France), et veut dire en breton « L’abri ». « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout- Puissant » (Psaume 91 :1)

C LE MESSIE - lafoivictorieuse.frlafoivictorieuse.fr/LE MESSIE.pdf · Isaïe 9 : 5,6 – Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule

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AR BOD

Nous sommes très heureux de vous présenter les enseignements écrits de

Pierre Guillo qui a été rappelé au Seigneur le 28 juin 2010.

Pierre Guillo est le père de Florence Kponsou et était un docteur de la Parole.

Ar Bod est le nom de leur demeure familiale en Bretagne (France), et veut

dire en breton « L’abri ».

« Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant » (Psaume 91 :1)

Pierre GUILLO LIVRET C

LE MESSIE

Chapitre I – Le Messie selon Isaïe Chapitre II – Yeshoua Chapitre III – L’agneau de D.ieu Chapitre IV – Conversion et identification avec Jésus Chapitre V – Connaître Jésus

Chapitre I - Le Messie selon Isaïe I – Le Messie a été envoyé par le Père et le Saint-Esprit Notre D.ieu est Trinitaire. Il est constitué de trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Fils a accepté de se faire homme et de se dépouiller de ses attributs divins pour racheter tous les hommes de leur péché. Le prophète Isaïe l’appelle le Rédempteur ou encore le Saint d’Israël. Ce rédempteur est aussi appelé Messie ou Christ. Il est D.ieu fait homme. Son nom est Jésus. Isaïe 48, montre que le Père et le Saint-Esprit ont parlé pour envoyer le Fils en Mission Isaïe 48 : 15 – Moi (le Père), Moi (le Saint-Esprit), j’ai parlé et je l’ai appelé. Je l’ai fait venir et son œuvre réussira. Et maintenant le Fils, le Saint d’Israël répond : Isaïe 48 : 166 – 17 – Dés l’origine des choses, j’ai été là. Et maintenant, le Seigneur, l’Eternel (le Père), m’a envoyé avec son Esprit (le Saint-Esprit) Ainsi parle l’Eternel (le Fils), ton rédempteur, le Saint d’Israël Moi (le Fils) l’Eternel, ton D.ieu, je t’instruis pour ton bien. Je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Remarque – Moi = ani (heb.), Rédempteur = gal (heb.) II – Le Messie est né d’une vierge Le prophète Isaïe invite Achaz, roi de Juda, de la part de D.ieu à demander un signe. Isaïe 7 : 10, 11, 14 – L’Eternel parla de nouveau à Achaz et lui dit : Demande en ta faveur un signe (ot) à l’Eternel, ton D.ieu ; demande-le soit dans les lieux bas, soit dans les lieux élevés… C’est pourquoi le Seigneur lui –même vous (pluriel) donnera un signe (ot) ; Voici, la vierge (almah) deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) Le mot traduit « vierge » dans la bible Segond, édition de Genève, est « almah » : il signifie vierge dans le sens le plus absolu. Pour le confirmer la première traduction de la bible en grec, la septante, utilise le mot « Parthenos » qui signifie également vierge dans le sens le plus strict. La septante a été écrite deux siècles avant la naissance de Jésus. Le miracle annoncé est qu’une vierge donnera naissance à un fils, sans l’intervention d’un homme. Le nom de ce fils est « Emmanuel » ou « Immanouel », c'est-à-dire « D.ieu avec nous » L’évangile de Luc dit que Marie une jeune vierge de la ville de Nazareth en Galilée reçut la visite de l’ange Gabriel qui lui dit : « Tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1 : 31). L’obéissance de Marie a permis au Fils de D.ieu d’être conçu en elle et de devenir homme. Saint Irénée, évêque de Lyon (C. 180) dit : « Le nœud dû à la désobéissance d’Eve s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la vierge Marie l’a dénoué par sa foi » (contre l’hérésie)

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III- Le Messie s’appelle Yeshoua Dans Isaïe 49 : 8 le mot Yeshoua est employé. Ce nom est celui du Messie, on le prononce Jésus en Français. Isaïe 49 : 8 – Au temps de la grâce je t’exaucerai, et au jour du salut (Yeshoua), je te secourrai. D.ieu dit donc dans ce verset : « Au jour de Yeshoua ou Jésus, je te secourrai » Yeshoua signifie Salut ou D.ieu Sauve, c’est le nom de notre Messie. IV – Le Messie a habité Nazareth La prophétie du chapitre 11 d’Isaïe est une prophétie messianique, reconnue comme telle par les juifs et les chrétiens. Isaïe 11 : 1, 2 – Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï et un rejeton (Netzer) naîtra de ses racines. L’Esprit (rouakh) de l’Eternel reposera sur lui… Le mot traduit « rejeton » est en hébreu « Netzer » racine de « Nazareth », petite ville de Galilée située à la limite des territoires de Zebulon et Nephtali. Le Messie est aujourd’hui, appelé « Jésus de Nazareth » parce qu’il a vécu dans cette petite ville jusqu’à l’âge de 30ans. Le mot traduit Isaïe par L.Segond est l’hébreu yishaï. D’autres bibles traduisent Jessé. Il s’agit en fait du père de David. Le Messie est un descendant, un rejeton de David. V – Le Messie est l’Oint de l’Eternel Le mot hébreu pour Messie ou christ est « mashiakh » et signifie celui qui est oint, celui qui a été revêtu d’huile. Pour consacrer les prêtres et les rois on faisait couler de l’huile sur leur corps. Le « Mashiakh », le Messie est celui qui a été consacré par D.ieu, oint par l’Esprit Saint pour sauver et gouverner. Dans la synagogue de Nazareth Jésus a révélé qu’il était celui qui est Oint en lisant le début du chapitre 61 d’Isaïe. Isaïe 61 : 1 – L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint (mashakh) pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance. Oint = mashakh, frotter avec de l’huile, consacrer « Celui qui a oint c’est le Père, celui qui a été oint c’est le Fils et il l’a été dans l’Esprit qui est l’Onction » (St Irénée) VI – Le Messie est le germe de l’Eternel Isaïe appelle aussi le Messie le germe de l’Eternel Isaïe 4 : 2 – En ce temps-là, le germe de l’Eternel aura de la magnificence et de la gloire (kavod). Le mot traduit « germe » est en hébreu « Tsemakh », ce qui signifie aussi pousse, bourgeon, branche. Le germe de l’Eternel est devenu le Messie en la vierge Marie. Quand on inverse les lettres hébraïques du mot « Tsemakh », on obtient le mot « Khamets » qui veut dire levain ou péché

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Tsemakh germe ou Messie Khamets levain ou péché Le Messie est celui qui libère du péché VII – Le Messie est le Serviteur souffrant Les juifs attendaient un Messie triomphant et ils ne l’on pas reconnu sous la forme du serviteur souffrant Isaïe 53 : 4, 5 – Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de D.ieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. On trouve cependant dans le Talmud de Babylone la prière extraordinaire d’Eléazar, Ben Kalir qui pourrait avoir été écrite vers l’an 1000 « Notre juste Messie, nous a quittés. Nous sommes dans l’effroi et il n’y a personne pour nous justifier. Il porte le joug de nos iniquités et de nos transgressions. Il porte sur ses épaules nos péchés pour en obtenir le pardon… » VIII – Le Messie régnera pour l’éternité Le Messie va revenir bientôt pour régner et son règne n’aura pas de fin. L’enfant fils de Marie est aussi D.ieu Puissant Isaïe 9 : 5,6 – Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera : Admirable, Conseiller, D.ieu Puissant (El Guibor), Père éternel, Prince de la Paix (Sar Shalom)… [Il donnera] une paix sans fin au trône de David et à son royaume. Le texte est clair, l’enfant est aussi D.ieu puissant. L’humanité qui marche dans les ténèbres va voir une grande lumière, la lumière du Messie, le Prince de la Paix. Le Messie revient, mais cette fois dans la gloire pour gouverner sur Israël et les nations. Il y a des ténèbres sur la surface de la terre mais D.ieu va dire à nouveau : « Que la lumière soit » (Gen. 1 : 3) et il « séparera la lumière d’avec les ténèbres » (Gen.1 : 4) Apocalypse 22 : 13, 16 – Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.

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Chapitre II - Yeshoua Yeshoua est le nom de Jésus en Hébreu. Sa maman Marie l’appelait Yeshoua. C’est à ce nom qu’il répondait quand enfant il jouait avec ses amis. Bien sûr si vous appelez le Seigneur, Jésus, il comprendra et répondra, mais si vous l’appelez, Yeshoua, vous ferez peut-être vibrer une corde plus sensible en son cœur. Le jour de l’annonciation l’ange Gabriel, dit à la vierge, Marie, « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua ». (Luc 1 : 31) « Yeshoua » en Hébreu veut dire « D.ieu Sauve ». Yeshoua n’est pas un homme comme les autres :

- Yeshoua est le Messie - Yeshoua est D.ieu - Yeshoua a accompli l’œuvre de la rédemption - Yeshoua a un Nom qui fait autorité au ciel et sur la terre. - Le Corps de Yeshoua est l’Eglise - Yeshoua est présent dans la communion

A- Yeshoua est le Messie

Yeshoua est le Messie d’Israël mais aussi le Messie du monde entier. Le mot Messie vient de l’Hébreu, « Mashiakh », ce qui veut dire celui qui est Oint, ou encore celui qui a reçu l’onction que D.ieu donne. Messie = Christ = Mashiakh Origine origine mot Hébraïque grecque hébreu Jésus-Christ = Jésus le Messie = Yeshoua Hamashiakh L’A.T., le Tanakh, annonce la venu du Messie. Sa vie a été écrite à l’avance dans les écritures. Cela n’est arrivé à personne d’autre dans l’histoire de l’humanité. Le prophète Isaïe est celui qui a le plus écrit au sujet du Messie. Il vivait plus de 600ans, avant la naissance de Yeshoua.

I - La ville de Naissance

Le prophète Michée annonce la naissance du Messie à Bethlehem de Judée, petite ville qui ne doit pas être confondue avec Bethlehem de Galilée. Bethlehem signifie maison du pain. Michée 5 : 1 – Et toi Bethlehem, Ephrata, petite entre les milliers de Judah, de toi sortira pour moi, celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux anciens temps, aux jours de l’éternité. Michée affirme dans cette prophétie que l’origine du Messie remonte aux jours de l’éternité.

II – Yeshoua est né d’une vierge

Le prophète Isaïe annonce qu’une vierge enfantera un fils sans l’intervention d’un homme. Isaïe 7 : 14 – Voici, la vierge (heb. Almah) deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. Marie était vierge quand elle a conçu Yeshoua.

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III – Le Messie s’appelle Yeshoua Dans Isaïe, le mot « Yeshoua » est souvent employé. Il est presque toujours traduit « salut » Isaïe 49 : 8 – Au temps de la grâce je t’exaucerai, et au jour du salut (yeshoua) je te secourrai D.ieu dit donc dans ce verset : « Au jour de Yeshoua, je te secourrai »

IV- Yeshoua est le serviteur souffrant Les juifs attendaient un Messie triomphant et ils ne l’ont pas reconnu sous la forme du serviteur souffrant prophétisé par Isaïe. Isaïe 53 : 4, 5 – Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Les juifs dans l’ensemble n’ont pas reconnu leur Messie, cependant quelques uns sont tout près de le découvrir. On trouve dans le Talmud de Babylone la prière extraordinaire d’Eleazar Ben Kalir qui pourrait avoir été écrite vers l’an 1000 : « Notre juste Messie nous a quitté. Nous sommes dans l’effroi et il n’y a personne pour nous justifier. Il porte sur ses épaules nos péchés pour en obtenir le pardon… » B - Yeshoua est D.ieu La divinité de Yeshoua est clairement affirmée dans les écritures. Nous ne retiendrons dans cet enseignement que l’expression « Je suis ». Lorsque Moïse demande à D.ieu de dire son Nom, il répond : « Je suis qui je suis » (exode 3 : 14). Le nom de D.ieu est « Je suis ». Il vit dans un présent continuel qui recouvre le passé et le futur. Il est l’Eternel. A plusieurs reprises dans l’évangile de Jean, Yeshoua s’appelle lui-même « Je suis » (environ 20 fois) Jean 8 : 24 – Si vous ne croyez pas que « Je suis », vous mourrez dans vos péchés. Lorsque pendant la passion, le souverain sacrificateur interroge, Yeshoua et lui demande s’il est le Messie, il répond : « Je suis » (Marc 14 : 62, traduction littérale). Le souverain sacrificateur déchire alors ses vêtements, car il considère que Yeshoua a blasphémé en affirmant sa divinité. Yeshoua est D.ieu il est la deuxième personne de la Trinité. Le mot Trinité signifie que nous avons un D.ieu unique constitué de trois personnes : le Père, le Fils (Yeshoua) et le Saint-Esprit. D.ieu a tant aimé le monde que Yeshoua, le Fils, la deuxième personne de la divinité a accepté de se faire homme et de s’incarner dans le sein de la vierge Marie. Philippiens 2 : 6-8 – existant en forme de D.ieu (Yeshoua), n’a point regardé son égalité avec D.ieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

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C - L’œuvre de la croix

I- Yeshoua est devenu péché pour nous Yeshoua a été séparé du Père au moment de sa mort sur la croix, c’est alors qu’il a crié d’une voix forte : « Mon D.ieu, mon D.ieu, pourquoi m’as-tu abandonné » (Marc 15 : 22) Sur la croix, Yeshoua a été considéré par le Père comme le représentant de tous les pêcheurs de tous les temps. La séparation d’avec le Père, c’est l’enfer. Le Messie est descendu en enfer pour que nous-mêmes, nous n’y soyons pas jetés.

II- La résurrection de Yeshoua Quand Yeshoua a été séparé du Père, il est mort spirituellement. Au moment de sa résurrection il a recouvré la Communion avec le Père. Il est né spirituellement de nouveau. Au commencement le Père a engendré le Fils. Au moment de l’incarnation le Fils est resté D.ieu mais il est aussi devenu Homme. Yeshoua est D.ieu et Homme. Au moment de la résurrection Yeshoua est né de nouveau. Il est devenu, « le premier né d’entre les morts ». Avant l’incarnation, D.ieu était séparé de sa création. Au moment de l’incarnation, D.ieu en la personne du Fils s’est introduit à l’intérieur de la création. Par sa résurrection D.ieu en la personne du Fils a racheté le genre humain et la création. Rom. 8 : 20.21 – Car la création… sera affranchie de la servitude de la corruption pour avoir part à la liberté et la gloire des enfants de D.ieu. Par sa résurrection le Fils est devenu le rédempteur de l’humanité et de la création. C’est pourquoi Yeshoua, le nom humain du Fils a désormais autorité dans l’univers crée, visible et invisible. D - Le Nom de Yeshoua

I- Les proclamations de l’écriture

Sans ambiguïté, la bible proclame l’importance suprême du NOM de Yeshoua. Le NOM de Yeshoua :

- Est le Nom le plus excellent - Est au-dessus de tous les noms - Est au-dessus de toute autre autorité - Est le seul qui confère le salut

1- Le nom le plus excellent L’auteur de la lettre aux Hébreux expose clairement la divinité du Fils. Il est « le reflet de la gloire » [du Père] et « l’empreinte de sa personne » (Heb. 1 : 3) Dans l’univers spirituel, il est au-dessus de tout. [Il est], « d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un NOM plus excellent que le leur ». (Heb. 1 : 4) Les anges adorent Yeshoua, le Fils, car il est D.ieu. « Et de nouveau, lorsqu’il introduit dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de D.ieu l’adorent » (Heb 1 : 6)

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2- Le nom au-dessus de tous les noms Le jour de la résurrection, l’œuvre de la croix a été déclarée parfaite. La nature divine et la nature humaine du Messie étaient unies à jamais. La double nature du Messie était engendrée par le Père et recevait un Nom scellé pour l’éternité. Philippiens 2 : 9-11 – C’est pourquoi aussi D.ieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le NOM qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au NOM de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de D.ieu le Père.

3- Le nom au-dessus de toute autre autorité Après sa résurrection le Seigneur Yeshoua s’assoit sur le trône de l’univers à la droite du Père. L’autorité de son NOM est au-dessus de l’autorité de tout autre nom. Ephésiens 1 : 20-21 – Il a déployé [sa puissance] en christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute autre domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout NOM qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans les siècles à venir.

4- Le seul nom qui confère le salut Yeshoua lui-même a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6). Il n’y a pas de salut en personne d’autre que Yeshoua. Il n’y a pas d’autre NOM qui puisse sauver. Actes 4 : 12 – Il n’y a pas de salut en aucun autre nom ; car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

II- L’usage du Nom de Yeshoua

Une seule condition est requise pour faire usage du Nom : être uni à Yeshoua, demeurer en Lui (Jean15 :7). Le Nom de Yeshoua doit être utilisé pour, rendre grâce, la prière de demande, la guérison, la délivrance.

1- Rendre grâce L’écriture déclare que rendre grâce, remercier, louer, doivent être rendus au NOM de Yeshoua Ephésiens 5 : 20 – Rendez continuellement grâces pour toutes choses à D.ieu le Père, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Hébreux 13 : 15 – Par lui, offrons sans cesse à D.ieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son Nom.

2- La prière de demande Jean 14 : 13, 14 Jean 15 : 16 Jean 16 : 23 Jean 16 : 26 Toute prière de demande doit être adressée au Père au Nom de Yeshoua. Lorsque nous prions le Père au Nom de Yeshoua notre prière passe de nos mains dans celles de Yeshoua. Aucune puissance spirituelle mauvaise ne peut bloquer cette prière. Jean 16 : 23 – En vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous le donnera.

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La prière de demande au Nom de Yeshoua est légale au niveau de la légalité céleste. Yeshoua nous a laissé un chèque en blanc signé par le sang qu’il a versé pour nous sur la croix. Toute prière adressée au Père au Nom de Yeshoua doit être conforme à la volonté de D.ieu et faite avec la confiance d’un enfant qui s’abandonne à son Père.

3- La guérison Il y a une puissance de guérison dans le Nom de Yeshoua. Marc 16 : 18 – Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon Nom… ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Toute guérison en son Nom glorifie le Seigneur Yeshoua et démontre publiquement l’œuvre de la croix.

4- La délivrance Yeshoua a un Nom qui est au-dessus de tout autre Nom. Tout genou doit fléchir en entendant le Nom de Yeshoua dans le monde des esprits. Tout esprit mauvais doit s’en aller lorsque cela lui est ordonné au Nom de Yeshoua Marc 16 : 17 – Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon Nom ils chasseront les démons. E - Le corps de Yeshoua

Distinguons deux aspects du Corps de Yeshoua

- Le corps mystique de Yeshoua ou Corps du Christ - Le corps de Yeshoua dans le pain de la Communion.

I- Le corps des croyants en Yeshoua

Tous les croyants appartiennent au Corps du Christ ou corps mystique de Yeshoua. Romains 12 : 5 – Nous formons un seul corps en Christ(en Yeshoua) _ et nous sommes tous membres les uns des autres. Chaque membre du corps des croyants a un appel particulier. Tous ne sont pas pasteurs ou prophètes, mais tous sont appelés à servir. Cor. 12 : 18 – D.ieu a placé chacun des membres dans le Corps comme il l’a voulu. Le corps mystique complet de Yeshoua est son Eglise. Ephes. I : 22-23 – [D.ieu] a tout mis sous les pieds, [de Yeshoua] et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. St .Augustin disait : « Félicitons-nous et rendons grâces de ce que nous sommes devenus non seulement des chrétiens, mais le Christ lui-même. Comprenez-vous, frères, la grâce que D.ieu nous a faite en nous donnant le Christ pour tête ?... puisqu’il est la tête et que nous sommes les membres, l’homme tout entier, c’est lui et nous… La plénitude du Christ, c’est la tête et les membres ».

II- La Communion Dans l’évangile de Jean, Yeshoua affirme qu’il est le pain vivant descendu du ciel (Jean 6 : 51). Il est la Parole de D.ieu descendue du ciel. Pour avoir la vie éternelle, il faut manger cette Parole, l’assimiler. La communion est la célébration de Yeshoua, Parole vivante de D.ieu. Mais la communion, c’est plus que cela. La communion est aussi une rencontre avec Lui, avec son cœur. Cette commune union avec Yeshoua est source de vie éternelle. C’est à cause de cette union avec Yeshoua que nous serons ressuscités.

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Jean 6 : 53-56 – Yeshoua leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Citations de St.Ignace disciple de l’apôtre Jean et 3ème patriarche d’Antioche (35 – 107)

1) « Faites attention à ceux qui défendent des opinions fausses sur la grâce envoyée par Jésus-Christ. Regardez comme ces opinions sont contraires à la pensée de D.ieu… Ils s’abstiennent de l’Eucharistie et de la prière parce qu’il ne confessent pas que l’Eucharistie est la chair de notre sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos péchés et que le Père dans sa bonté a ressuscitée. Ceux-là qui nient le don de D.ieu périssent dans leurs révoltes. »

2) « La communion est une médecine d’immortalité »

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Chapitre III - L’Agneau de D.ieu Le témoignage de Jean Lorsque Jean le précurseur du Messie, voit Jésus venir à lui, il l’appelle l’Agneau de D.ieu. Jean 1 : 29 – Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’agneau de D.ieu, qui ôte le péché du monde. Lorsque Jean qualifie Jésus d’Agneau de D.ieu, deux de ses disciples le quittent et suivent Jésus. Jean 1 : 35 – 37 – Jean était encore là, avec deux de ses disciples ; et ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l’Agneau de D.ieu. Les deux disciples l’entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. Deux questions se posent :

- Pourquoi l’Agneau de D.ieu ôte-t-il le péché du monde ? - Pourquoi les deux disciples suivent-ils Jésus lorsque Jean affirme qu’il est l’Agneau de

D.ieu ? A - L’Agneau Egyptien

I - L’agneau idolâtré A l’époque où les Hébreux séjournaient en Egypte comme esclaves, l’agneau était l’animal sacré du pays. Il était aussi sacré que les vaches en Inde aujourd’hui. Il était non seulement interdit de faire du mal à l’agneau, mais même de le toucher. Le Panthéon des dieux égyptiens était bien rempli. On y comptait plus de 700 divinités. Parmi les plus connus citons Osiris, le maître du monde des morts, sa femme Isis et son fils Horus. L’agneau n’était donc pas la seule idole en ce pays, mais du fait qu’on le rencontrait partout à la ville comme à la campagne, il était devenu en quelque sorte comme l’incarnation du système spirituel idolâtre égyptien.

II – La libération du système spirituel égyptien Le système spirituel égyptien imprégnait totalement les Hébreux. Avant d’être libérés de l’esclavage physique, ils devaient d’abord être libérés de l’esclavage spirituel. On trouve dans le Talmud le texte suivant : « Quand le Saint Unique, béni soit-il, dit à Moïse de mettre à mort les agneaux, Moïse répondit : Seigneur de l’univers, comment puis-je faire une pareille chose ? Ne sais-tu pas que l’Agneau est le dieu égyptien ? … [D.ieu répondit à Moïse] : Israël ne quittera pas ce pays avant de mettre à mort les dieux égyptiens, devant ses propres yeux, afin que je puisse montrer que ces dieux ne sont rien » Pour mettre à mort le système spirituel idolâtre égyptien, il fallait mettre à mort l’agneau qui le représentait.

III – La première Pâque La livre de l’exode au chapitre 12 décrit la première Pâque, c'est-à-dire le repas qui précède la sortie d’Egypte. Ce départ a lieu pendant le mois Juif de Nissan.

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Exode 12 3 - Le 10ème jour de ce mois [de Nissan], on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 5 – Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an 6 - Vous le garderez jusqu’au 14ème jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. L’agneau est gardé dans la maison du 10 au 14 Nissan, attaché au pied du lit. Ces 4 jours prennent en compte spirituellement les 4 siècles pendant lesquels les Hébreux avaient pratiqué l’idolâtrie.

L’immolation de l’agneau a lieu « entre les deux soirs ». Nous ne savons pas très bien ce que cela signifie pour cette 1ère Pâque.

7 – On prendra de son sang, et on en mettra sur les 2 poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.

Le sang appliqué sur les montants et le linteau de la porte proclame la mise à mort du système spirituel égyptien, la mort de l’idolâtrie dans le cœur des Hébreux.

8 – Cette même nuit, on mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.

Les Egyptiens mangeaient la chair crue en l’honneur de leur dieu Osiris. Les Hébreux au contraire mangent la chair de l’agneau rôtie. Les odeurs de chair rôtie imprégnaient fortement l’air ambiant pour signifier aux principautés qu’elles étaient vaincues.

12 – Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Egypte, et je frapperai tous les premiers nés du pays d’Egypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Egypte. Je suis l’Eternel.

Ce verset exprime clairement le jugement de l’Eternel à l’encontre du système spirituel égyptien et ses faux dieux.

13 – Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte.

Le mot hébreu « Pessah » signifie passer par-dessus comme le mot anglais « Passover » L’ange exterminateur ne pouvait faire mourir les premiers nés des Hébreux car ils étaient entrés dans une autre réalité spirituelle. Le sang de l’agneau était leur protection.

14 – Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants

Chaque année la fête de Pessah ou Pâque a été célébrée par le peuple juif depuis la sortie d’Egypte. Quand le temple existait, l’agneau du souvenir était immolé chaque année par le grand prêtre.

46 – On ne mangera [la chair de l’agneau] que dans la maison ; vous n’emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os.

La chair de l’agneau ne peut être mangée que dans la maison, car la libération est exclusivement pour les Hébreux. En mangeant la chair de l’agneau, les Hébreux « mangent » leur libération du système spirituel égyptien.

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B – L’agneau de Dieu

I – L’agneau Egyptien représente Jésus

L’agneau mâle, sans défaut, âgé d’un an, représente la personne du Messie d’Israël.

Isaïe compare le serviteur souffrant qui représente Jésus à un agneau.

Isaïe 53 : 7 – Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie.

II – La mise à mort entre les « deux soirs »

Comme l’agneau de la première Pâque, Jésus a été mis à mort entre les deux soirs. Il est mort après que des ténèbres eurent recouvert la terre de 12H à 15H

Luc 23 : 44 – 46 – Il était déjà environ midi et il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu’à 15H. Le soleil s’obscurcit et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et en disant ces mots il expira.

Ces paroles de l’évangéliste Luc rappellent celles du prophète Amos.

Amos 8 : 9-10 – En ce jour-là, dit le Seigneur, l’Eternel, je ferai coucher le soleil à midi et j’obscurcirai la terre en plein jour ; je changerai vos fêtes en deuil… je mettrai le pays en deuil comme pour un fils unique.

Six siècles avant le Golgotha, Amos prophétisait la mort du Messie entre « les deux soirs ». C’est pendant qu’on célébrait les 3 premières fêtes de l’Eternel à Jérusalem que le Fils unique du Père a été crucifié.

III- Aucun os n’a été brisé

Comme pour l’agneau égyptien aucun os de notre Seigneur n’a été brisé Les soldats romains brisèrent les jambes des deux brigands crucifiés à côté de Jésus mais ne brisèrent pas les jambes du Seigneur. Jean 19 : 33, 34 – S’étant approchés de Jésus, [les soldats] ne lui brisèrent pas les jambes puisqu’il était déjà mort ; mais l’un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Le Messie ressuscité porte sur son corps les marques de sa passion, mais la charpente de son corps (ses os), n’a subi aucune altération (Ps. 34 : 21)

IV- L’Agneau du souvenir

L’Agneau de D.ieu était mis à mort sur le Golgotha à l’heure même où dans le temple, le Grand Prêtre d’Israël mettait à mort l’agneau du souvenir, l’agneau qui chaque année, le jour de Pessah, rappelait la sortie d’Egypte.

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V- Le Sacrifice de l’Agneau

Le mot sacrifice vient du latin et signifie « rendre saint ». Le mot Hébreu pour sacrifice est « korban », ce qui veut dire : « rapprocher de D.ieu ». Le sacrifice ou korban de Jésus nous rapproche de D.ieu. Le korban ou sacrifice du Messie est l’acte suprême qui permet à D.ieu de se rapprocher de l’homme et à l’homme de se rapprocher de D.ieu. Le korban du Golgotha domine l’histoire de l’humanité. Selon l’écriture le péché conduit à la mort. Bien qu’esclaves en Egypte, les Hébreux méritaient la mort à cause de leur idolâtrie. L’agneau égyptien est mort à leur place. Son sang a fait expiation pour les membres de toutes les familles du peuple élu (Lev. 17 : 11) Sur la Croix, Jésus le Messie a porté le péché d’Israël et du monde. Il est mort en lieu et place de tous les hommes de tous les temps. Leur péché peut être pardonné, effacé par le sang qu’il a versé sur la Croix. Du temps de l’ancienne alliance les péchés étaient seulement recouverts par le sang des animaux offerts en sacrifice dans le temple. Aujourd’hui les péchés peuvent être totalement effacés en faveur de ceux qui acceptent Jésus comme leur sauveur. La mort de l’agneau égyptien (télé) a libéré les Hébreux du joug spirituel de l’Egypte. La mort de l’Agneau de Dieu a libéré les disciples du Messie du joug spirituel du monde dominé par Satan.

VI- Le sang et la chair de l’Agneau

L’agneau Egyptien avait été mangé par les Hébreux avant leur sortie d’Egypte. En mangeant l’agneau ils s’étaient libérés des puissances d’idolâtrie. Jésus, l’Agneau de D.ieu, a demandé à ses disciples de « manger sa chair et de boire son sang » pour avoir en eux la vie qui libère du péché, la vie éternelle. Jean 6 : 51, 52-56 51- Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. 53-56 – En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-même. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Le sang de l’agneau était en Egypte appliqué sur les poteaux et le linteau de la porte. Il était appliqué verticalement et horizontalement. Le sang du Messie a recouvert sa croix, verticalement et horizontalement. Le sang de l’agneau égyptien protégeait les Hébreux de la mort de leurs premiers nés. Le sang du Messie apporte le salut et la guérison. Le sang du Messie apporte la vie, la vie éternelle. 1Pierre 1 : 18-20 – Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés… mais par le sang du Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ; prédestiné avant la fondation du monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous. C – L’Agneau sur le trône Dans le livre de l’Apocalypse, Jean le disciple Bien-aimé a une vision du Ciel. Jésus l’Agneau de D.ieu est assis au milieu du trône de celui qui vit aux siècles des siècles. Il n’est pas à la droite du trône, ni devant, ni derrière, ni à gauche. Il est au milieu du trône. Il est l’Eternel.

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Il reçoit l’adoration des quatre êtres vivants et des 24 vieillards qui entonnent un cantique nouveau : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour D.ieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre D.ieu, et ils règneront sur la terre ». (Apo.5 : 9, 10) Il reçoit l’adoration de myriades de myriades d’anges qui disent d’une voix forte : « L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange » (Apo. 5 : 12) Il reçoit l’adoration de toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sous la mer : « A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles » (Apo. 5 : 13) L’agneau est D.ieu avec le Père et le Saint-Esprit. D.ieu seul est digne de recevoir l’adoration. Nous aussi, un jour, nous chanterons dans le ciel la gloire de l’Agneau, car nous avons lavé « nos robes » dans le sang qu’il a versé sur la croix. L’agneau qui est au milieu du trône nous paîtra et nous conduira aux sources des eaux de la vie et D.ieu essuiera toute larme de nos yeux.

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Chapitre IV Conversion et Identification avec Jésus

A – Conversion Beaucoup d’évangélistes citent volontiers Romains 10 : 9 pour amener à la conversion. Une question, cependant, se pose : ce verset est-il suffisant pour assurer les bases d’une conversion solide ?

I- Le texte de Romains 10 : 9

Romains 10 : 9 – Si tu confesses (homologeo) de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois (pisteuo) dans ton cœur que D.ieu l’a ressuscité des morts tu seras sauvé. Ce verset est inclus en plein milieu des chapitres 9, 10 et 11 de l’épitre aux Romains consacrés à l’endurcissement et à la conversion d’Israël.

II- L’examen des mots de Romains 10 : 9

1 – Si tu confesses de ta bouche Le verbe confesser a deux sens très différents :

a) Avouer son péché b) Faire un acte public d’adhésion, confesser sa foi (Larousse).

Le mot grec utilisé pour confesser sa foi est « homologeo ». Il a un sens très fort. Il signifie, être lié par une déclaration publique, mettre en place un contrat. L’homme a été formé à l’image de D.ieu. Comme D.ieu quand il parle, il crée dans le monde spirituel. Confesser de sa bouche signifie donc : « créer, mettre en place un contrat qui engage »

2- Le Seigneur Jésus Le mot Grec pour Seigneur est « kurios ». Il est l’équivalent de l’Hébreu « Adonaï ». Jésus en Hébreu se dit « Yeshoua » ce qui veut dire « D.ieu sauve ».

3- Si tu crois dans ton cœur Le mot croire en grec est « pisteuo ». Il traduit une confiance qui mène à l’obéissance. Le cœur désigne dans l’écriture le centre spirituel de l’être par opposition à l’âme qui est le siège des pensées.

4 – Que D.ieu l’a ressuscité des morts Puisque Jésus est ressuscité des morts, il est aussi mort sur la croix, il a aussi été enseveli dans le tombeau. S’il est ressuscité il est aussi monté au ciel où il est assis à la droite du Père. L’expression « ressuscité des morts » inclut donc en fait toute l’œuvre de la croix.

5 – Tu seras sauvé Le mot grec pour sauvé est « Sozo » qui signifie : délivré, guéri, bien portant, en Paix. Ce mot est en fait proche de l’Hébreu « Shalom ».

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III- Reformulation du texte

Le texte biblique mérite le respect le plus absolu. Il n’est cependant pas interdit de l’éclairer. C’est pourquoi je propose la formulation suivante : - Si par ma confession je conclus avec le Seigneur « D.ieu Sauve » un contrat, - Si j’ai dans mon cœur une confiance totale en Lui et dans son œuvre sur la croix, - Si je suis prêt à Lui obéir, Alors je suis délivré de mon péché, guéri et en paix. Je suis délivré de mon péché, guéri et en paix parce que Jésus a accepté de me conférer son identité. Quand le Père me regarde, il voit Jésus. B - Identification avec Jésus L’identification du croyant avec Jésus est symbolisée par le baptême. Elle est un sceau qui marque le croyant pour l’Eternité. Elle doit être vécue dans la vie de chaque jour.

I- Le Baptême

Le baptême symbolise l’identification du croyant à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection du Messie (ou Christ). Romains 6 : 3,4 – Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le Baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

II- Le Sceau du Croyant

Quand le Père voit un croyant, il voit son Fils Jésus. Le croyant est recouvert par le sang que Jésus a versé sur la Croix. Dans le Messie, nous avons reçu « la rédemption par son sang, le pardon des péchés ». (Ephes. 1 : 7) Notre identification avec le Messie a été scellée pour l’Eternité par le Saint-Esprit. Ephésiens 1 : 13, 14 – En Lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que D.ieu s’est acquis, pour célébrer sa gloire. Quand la justice place des scellés sur une maison, c’est pour en interdire l’accès. Nous avons été scellés par le Saint-Esprit pour marquer notre appartenance totale à Jésus pour toujours et pour signifier à l’ennemi qu’il n’est pas autorisé à entrer dans notre demeure.

III- La vie quotidienne

Le chrétien réalise son identification au Messie dans la vie de tous les jours en portant sa Croix.

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Matthieu 16 : 24, 25 – Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa Croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. Porter sa Croix c’est :

- Refuser le péché - Accepter la persécution ou même le martyre - Accepter les tribulations et les souffrances, en union avec Lui.

1Pierre 4 : 12, 13 – Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. « Par sa passion et sa mort sur la Croix, le Christ a donné un sens nouveau à la souffrance : elle peut désormais nous configurer à Lui et nous unir à sa passion rédemptrice ». (C.E.C. n° 1505)

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Chapitre V – Connaître Jésus A – LA REVELATION DE JESUS MATHIEU 16 : 13 - 26 Il n’est pas possible d’être chrétien sans recevoir une révélation de Jésus. I – Révélation de la personne de Jésus Chacun doit recevoir une révélation de D.ieu pour reconnaître que Jésus est son sauveur. En Matthieu 16, Jésus pose deux questions à ses disciples. 1ère question : Qui suis-je au dire des hommes ? « Ils répondirent : les uns disent que tu es Jean-Baptiste, les autres, Elie ; les autres Jérémie, ou l’un des prophètes » (Mat 16 : 11) 2ème question : Et vous, qui dites-vous que je suis ? « Simon Pierre répondit : tu es le Christ, le Fils du D.ieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Mat.16 : 17) Le péché fondamental, le grand péché est de ne pas reconnaître que Jésus est Seigneur. Jean 8 : 24 - … Si vous ne croyez pas que Moi « je suis », vous mourrez dans vos péchés. En d’autres termes, si vous ne croyez pas que Jésus est D.ieu, vous mourrez dans vos péchés. NB « Je suis » est l’un des Noms de D.ieu (Exode 3 : 14) Jésus est notre Seigneur. II – Révélation de la Croix de Jésus La Croix de Jésus est folie aux yeux du monde mais sagesse aux yeux de D.ieu. Il n’est pas possible de croire que la Croix de Jésus est la source de notre salut sans recevoir une révélation. I Cor. I : 18 – La prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de D.ieu. C’est le sang versé par Jésus sur la croix qui permet à D.ieu de pardonner les péchés. Une fois l’an, le jour du Kippour, le Grand Prêtre d’Israël pénétrait dans le lieu Très Saint du temple pour asperger de sang d’animaux l’arche de l’alliance. Les péchés du peuple étaient alors recouverts. Heb. 9 : 12 – (Jésus le Messie) est entré une fois pour toutes dans le lieu Très Saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. En Matthieu 16, Pierre avait reçu la révélation de la Seigneurie de Jésus mais il n’avait pas reçu la révélation de la Croix de Jésus.

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Mat. 16 : 21 – 23 – Dès lors, Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup… qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite, le 3ème jour. Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A D.ieu ne plaise, Seigneur, cela ne t’arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan. Tu m’es un scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de D.ieu, mais celles des hommes. Jésus est notre Sauveur. III – Révélation de la Croix du croyant A la suite de cette réprimande adressée à Pierre, Jésus demande aux croyants de porter leur propre Croix. Mat. 16 : 24 – 25 – Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait son âme ? ou que donnerait un homme en échange de son âme ? Se charger de sa Croix est un acte libre de la volonté. Le disciple doit savoir que la croix est une souffrance. Le processus de mise à mort du moi fait mal. Quand le bûcheron émonde un arbre, il coupe les branches, de la sève coule, une cicatrice se forme. De la même manière, quand D.ieu nous émonde, cela fait mal. Se charger de sa Croix, c’est :

- Renoncer au péché (10 commandements, Gal. 5 : 19-21) - Supporter la persécution « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Christ Jésus

seront persécutés » (2Tim.3 : 12) - Offrir à D.ieu les souffrances de notre existence. Le Bénir, le louer pour le chemin

qu’il nous donne de parcourir Entretenir de l’amour « pour Jésus, c’est aussi communier à ses souffrances » (Basilea Schlink, religieuse protestante).

- S’abandonner entre les mains de D.ieu « Mon Père, je m’abandonne à toi. Fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie Je suis prêt à tout, j’accepte tout Pourvu que ta volonté se fasse en moi Et en toutes tes créatures Je ne désire rien d’autre mon D.ieu » (Prière de Charles de Foucault)

B – INTIMITE AVEC JESUS I – Les deux catégories de Chrétiens Tous les chrétiens convertis (nés de nouveau) sont lavés, par le sang de Jésus. Ils sont déclarés justes par D.ieu et l’écriture les appelle « Saints ». Ainsi Paul dit à Philémon qu’il a tranquillisé le cœur des « Saints », le cœur de ses frères chrétiens (Ph.7).

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Notre Sainteté n’est pas basée sur nos propres mérites, elle est un don gratuit de D.ieu. Le chrétien est lavé par le sang de Jésus. Quand le Père voit un chrétien, il voit son fils. Il le déclare juste à cause de Jésus. Mais il y a plus. Il est possible d’être tout près du cœur de Jésus. Tous les chrétiens sont « saints » mais peu sont proches du cœur de Jésus, peu sont fidèles, peu partagent l’intimité de leur Seigneur. L’apôtre Paul établit une différence entre les « saints » et les « fidèles ». Ephésiens 1 : 1 – Paul… aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en J.C. Colossiens 1 : 2 – (Paul et Timothée) aux saints et fidèles, frères en Christ. II – L’intimité des disciples avec Jésus Jésus avait enseigné les multitudes. Au sein de cette foule, il avait choisi 70 disciples et parmi les 70 disciples, il avait choisi 12 apôtres. Parmi les 12 apôtres, il y avait 3 privilégiés : Pierre, Jacques et Jean. Et parmi ces 3 Jean était le bien-aimé. Jésus n’a pas eu la même relation avec chacun de ceux qui le suivaient.

1. L’intimité des 3 privilégiés

a) La transfiguration Mat 17 : 1 – 7 Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean et leur fit voir sa gloire. Verset 2 – Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Pourquoi Jésus n’a-t-il montré sa gloire qu’à trois apôtres ?

b) Gethsémané (le pressoir à huile) Mat. 26 : 36 – 40 Verset 37 - (Jésus) prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée (Jacques et Jean) et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Pendant l’heure la plus difficile de sa vie terrestre, Jésus se rendit à Gethsémané avec les 11 apôtres mais il ne demanda qu’à 3 d’entre eux de le soutenir. Le salut est gratuit. Jésus donne et nous n’avons qu’à recevoir. Lorsqu’il s’agit d’intimité, Jésus veut donner mais aussi recevoir.

2. l’intimité de Jean le Bien-aimé

a) Pendant le dernier repas Jean 13 : 21 b – 26 Pendant le dernier repas, Jésus avait annoncé la trahison de Judah. Jean celui « qu’il aimait » avait posé sa tête sur sa poitrine. Pierre demanda alors à Jean de demander à Jésus, qui serait celui qui trahirait. Pierre savait que Jean était plus proche du Seigneur que lui, c’est pourquoi il s’adressa à Jean pour recevoir une réponse. b) Pendant la crucifixion Jean 19 : 25 – 27 Jean était près de la croix pendant l’agonie de Jésus. Il ne l’avait pas délaissé. Il était fidèle. Verset 26 – Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : femme voilà ton fils. Selon la tradition juive, le fils aîné avait la responsabilité de sa mère après le décès de son père. Jésus confie sa mère certainement veuve à son meilleur ami.

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c) Le petit déjeuner sur le rivage Jean 21 : 4 – 7 Les apôtres étaient dans la barque de Pierre, Jésus était sur le rivage, mais ils ne le reconnurent pas immédiatement ; Jean fut le 1er à le reconnaître. Il était le plus intime avec Jésus. Verset 7 – Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C’est le Seigneur. Foule 70 disciples 12 apôtre 3 privilégiés Jean III – Marie de Béthanie Quelques jours avant le dernier repas qu’il devait partager avec ses disciples, Jésus se trouvait à Béthanie, une bourgade située à quelques kilomètres de Jérusalem, c’est à Béthanie que vivaient Lazare et ses deux sœurs, Marthe et Marie. Pendant que Jésus était à table dans la maison d’un Pharisien, Simon le Lépreux, Marie, la sœur de Lazare, entra avec un vase qui renfermait un parfum de nard pur, de grand prix. Luc dans sa description de la scène dit que Marie avait été une grande pécheresse. Ayant brisé le vase, Marie répandit le parfum sur la tête et les pieds de Jésus. Judah Iscariot dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum « 300 000 euro » pour le donner aux pauvres ? Simon le Lépreux pensa en lui-même : « si cet homme était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche » (Luc 7 : 39) Le cœur de Marie battait pour Jésus. Elle avait vu Jésus ressusciter son frère Lazare d’entre les morts peu de temps auparavant. Marie avait deviné toute l’angoisse qui remplissait le cœur de Jésus avant d’entrer dans la voie douloureuse de sa passion. Marie voulait consoler Jésus. Jésus reprit ses disciples et dit à Simon : « ses nombreux péchés ont été pardonnés, car elle a beaucoup aimé » (Luc 7 : 47) C – JESUS VEUT ETRE AIME I – La confession de Foi de Pierre Jésus ne demande pas avant tout les services que nous pouvons accomplir pour lui. Ce qu’il requiert avant tout, c’est notre amour personnel, celui que nous concentrons sur lui-même. Jean 21 : 15 – 17 Verset 15 – Jésus dit à Simon Pierre ; Simon, fils de Jonas m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? Il répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux. Jésus demande trois fois à Pierre de lui affirmer son amour. Pierre recevait une guérison intérieure en affirmant son amour pour Jésus. Il avait renié Jésus 3 fois. Il devait déclarer son amour 3 fois pour être guéri. Jésus est D.ieu et homme. Il a le cœur sensible de l’homme parfait et désire recevoir l’amour de ses frères humains. Cela lui faisait du bien d’entendre Pierre proclamer son amour pour lui. II – L’amour d’un D.ieu mendiant La mère Basiléa Schlink écrit dans son livre « Tout pour lui » : « Jésus se tient devant nous dans une attitude de supplication. Il mendie notre amour. Il voudrait prendre possession de nous avec tout ce que nous sommes. Rien ne doit se soustraire à cette prise de possession de nous car son amour pour nous est un amour jaloux, tant il est

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grand et ardent. (voir exode 34 : 14). Cela signifie que nous lui causons de la peine quand nous ne l’aimons pas en retour, avec tout ce que nous sommes et, tout ce que nous avons. Son amour pour nous est si débordant de puissance qu’il désire que nous lui donnions, jusqu’à la dernière fibre, l’amour de notre cœur. Et qu’y-a-t-il de plus exaltant pour la véritable fiancée que de livrer tout son amour à celui qui l’aime tant ?» Basiléa Schlink compare l’amour de la Sulamithe pour son fiancé dans le Cantique des Cantiques à celui du chrétien pour Jésus. III – Jésus veut purifier par amour Lorsque le chrétien s’approche de Jésus, les scories de sa vie brûlent. Jésus est le reflet de la gloire et de l’empreinte de D.ieu (Heb. 1 : 3). Cette gloire de Dieu ne peut passer de compromis avec notre Moi. Jésus nous aime d’un amour infini mais il n’y a pas de compromis possible entre Jésus et le péché qui est en nous. Rien, hormis ce qui est Saint, ne peut tenir en sa présence. Hébreux 12 : 7 – Supportez le châtiment : c’est comme des fils que D.ieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? IV – L’amour que Jésus offre est sacré Pour rester en sa présence, il suffit de deux choses : 1 – Renoncer au péché 2 – Penser à lui en permanence Le Frère Laurent de la Résurrection, il y a 350 ans dans son monastère à Paris pensait à D.ieu au moins chaque minute. Son but était d’être constamment dans sa présence. Une jeune femme écrivait en se souvenant de sa première communion, il y a un peu plus de 100 ans : « Qu’il fut doux le premier baiser de mon âme. Oui, ce fut un baiser d’amour. Je me sentais aimée, et je disais aussi : « je vous aime, je me donne à vous pour toujours. ». Jésus ne me fit aucune demande, il ne réclama aucun sacrifice. Depuis longtemps déjà, lui et la petite Thérèse s’étaient regardés et compris… Ce jour-là, notre rencontre ne pouvait plus s’appeler un simple regard mais une fusion. Nous n’étions plus deux ; Thérèse avait disparu comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul : il était le Maître, le Roi. » (Thérèse de Lisieux, Histoire d’une âme) V – Refuser l’amour de Jésus conduit au jugement Il est possible de refuser l’amour de Jésus même lorsqu’on va à l’église chaque dimanche. Il est possible de refuser l’amour de Jésus, lorsqu’on exerce une activité dans le ministère. Il est possible de faire des choses impressionnantes dans l’église et ne pas connaître Jésus. Notre Seigneur lance un avertissement très sévère à ce sujet. Mat. 7 : 22, 23 – Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. A la fin des temps, Jésus sera le juge. Certains seront rejetés et le juge leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ». En d’autres termes : « Je n’ai jamais eu de relation intime avec vous ». Développons pendant qu’il est temps cette relation d’amour avec lui.

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