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XVIIème édition - Concours 2019-2020
Comment utiliser l’holographie de précision pour
caractériser une déformation ?
Sommaire des annexes
Annexe A Comment avons-nous travaillé ? (5)
Annexe B La “boîte d’expériences et de mesures” - Collection de photos (TPE)
Annexe C A propos des plaques holographiques (2)
Annexe D Traitement d'un hologramme avec interférences (6)
Annexe E Relevé automatisé des mimima d’un holo avec interférences (utilisation
des fonctionnalités de LoggerPro)
Annexes à trouver sur notre page web
Annexe F-web Glossaire
Annexe G-web Étude sur les rayons (extrait de notre TPE)
Annexe H-web Démarche “initiatique” et ludique pour comprendre les interférences
Annexe I-web Étude du spectre de la lampe verte
Annexe J-web Tous nos hologrammes
Annexe K-web Carnet bord résumé
Annexe A : Comment avons-nous travaillé ?
__________________________________________________________________
Nous avons utilisé plusieurs plateformes de travail collaboratif :
- Essentiellement lors de TPE, le Moodle du lycée : http://www.toutatice.fr/moodle-
0350048M/course/view.php?id=900
- par la suite, notamment quand il a fallu rédiger, Google drive :
Par ailleurs, les courriels restent une valeur sûre. Pour nous contacter :
Il y a aussi certaines messageries instantanées… Nous ne les citerons pas mais notre professeur a dû s’y
mettre ;-)
Enfin, quelques pages internet (hébergées sur le site de notre
professeur) nous ont permis de diffuser toutes nos informations, au-delà du
mémoire, assez limité en contenu.
http://physiqueetchimie.free.fr/OdP2020/accueil.htm
Annexe B : La “boîte d’expériences et de mesures ” (photos)
___________________________________________________________________________
Nous avons choisi de construire une boîte d’expériences et de mesures pour bien visualiser les rayons
lumineux et vérifier nos hypothèses formulées en suivant la méthode de Descartes. Elle nous permet
d’avoir l’obscurité suffisante.
Bien sûr, il a fallu faire des trous bien placés pour
photographier ou filmer à l’aide d’une tablette et
générer de la fumée.
Ci-contre : QR-code pour accéder à nos vidéos (plan
large puis plan serré)
En enlevant le couvercle du haut Sur le côté en enlevant la trappe dans
dans le lequel nous avons fait un trou laquelle nous avons fait aussi un trou
Voici photographies issues de notre petite collection :
Pour observer la déviation la déviation d’un rayon au passage d’une vitre ou d’un prisme
(ci-dessus et ci-dessous, une épaisseur très importante pour bien voir le décalage)
Pour observer les divers rayons créés au niveau du plexiglas de notre pyramide :
Pratique aussi pour visualiser l’hologramme au centre de la pyramide renversée, même si la pièce
est lumineuse :
Annexe C : A propos des plaques holographiques
__________________________________________________________________
Tout au long de nos expériences nous avons dû nous approprier le matériel mais il a fallu également
appréhender toutes les caractéristiques des plaques holographiques pour optimiser nos résultats. Elle se base
sur le principe de la photographie argentique.
Dans un premier temps, lors de notre première journée à Lannion, nous avons appris qu’une gélatine
recouvraient les plaques holographiques. Voici leurs caractéristiques (extrait du catalogue de chez
Ultimate Holography) :
Comme on peut le voir cette gélatine est sensible notamment à la lumière laser rouge. Cela nous a permis de
fabriquer notre hologramme à partir d’un laser rouge soit d’environ 632 nm.
Bien noter que la plaque ne diffuse, parmi le spectre de la lumière blanche, que la longueur d'onde du laser qui
l'a créé.
Cependant, lorsque nous regardons l’hologramme à l’aide d’une lumière blanche, l’hologramme
apparaît dans des couleurs vert/jaune. On peut alors se demander, comment ce changement de
couleurs (de longueur d’onde) a-t-il lieu ?
Le fabricant de plaques holographiques met volontairement dans la
gélatine une substance qui se dissout au développement. La gélatine
se contracte donc son épaisseur diminue. C’est la contraction de la
gélatine baisse la périodicité de la figure d'interférence de - 70 nm soit
~ 560 nm. Ce choix a été fait car ces nuances de couleur sont plus
adaptées à la sensibilité de notre œil.
Cette substance se nomme le presift comme on peut le voir
l’emballage (ci-contre) dans le catalogue (ci-dessous).
Peut-on utiliser une plaque sans presift ?
Oui. Nous en avons commandé cinq dans l’optique d’observer les franges d’interférences en direct. Pour ce
faire, nous faisons qu’une seule exposition, nous révélons la plaque, enfin nous la replaçons exactement au
même endroit. Si on déforme la plaque holographiée, nous devrions les voir…
Annexe D : Traitement d'un hologramme avec interférences
(deux méthodes)
__________________________________________________________________
Au préalable :
Cela n’a pas été forcément le plus facile : prendre en photo l’hologramme. Bien sûr, pas de flash et
l’appareil photo bien stable. Mais il fallait surtout veiller à éclairer correctement la face de la plaque
holographique non recouverte de gélatine :
- Utilisation d’un éclairage assez ponctuel (flash d’un smartphone par exemple) dans le même
axe que le LASER ayant servi à faire l’hologramme ;
- Appareil photo du même côté que l’éclairage.
Enfin, un traitement par un logiciel de traitement de images a été bien utile pour régler contraste et netteté.
Première méthode :
- Utilisée pour notre modélisation papier ;
- Utilisable pour un hologramme avec peu de franges.
On utilise directement le logiciel Loggerpro qui permet l’importation d’une image pour faire son Analyse
Photo. Cela suppose au préalable de mettre à l’échelle la photo.
1) Détermination de la position des franges noires (ci-dessous sur un hologramme)
2) Détermination l’interfrange entre deux franges
noires (ci-contre sur notre modèle papier entre
deux traits verticaux)
Seconde méthode :
Lorsqu’il y a trop de franges, il est préférable de les repérer grâce à un logiciel dédié, SalsaJ.
1) Logiciel SalsaJ : importation d’une image et mise à l’échelle ;
2) Exportation puis exploitation dans un tableur-grapheur (Loggerpro en l’occurrence)
Annexe E : Relevé automatisé des mimima d’un holo avec interférences
(utilisation des fonctionnalités de LoggerPro)
__________________________________________________________________
Au préalable :
- il est nécessaire de faire une photographie de l’hologramme
- il faut faire le traitement avec le logiciel SALSAJ (voir ANNEXE 6)
Objectif : comme il est très laborieux de repérer toutes les franges une par une, nous avons eu l’idée
de le faire réaliser automatiquement par le tableur-grapheur que nous connaissons, le logiciel
LoggerPro. En cela nous avons été aidées par M. Benoît Bruder, ingénieur et co-concepteur du logiciel.
Démarche :
- il s’agit de récupérer les données brutes issues de SALSAJ : intensité de la lumière en fonction de
la distance.
- il s’agit ensuite d’automatiser la récupération des abscisses correspondant à une frange noire
(centre)
Détails :
Remarque importante : on prend ici l’exemple d’un oscillateur vertical pour plus de simplicité.
Il a fallu adapter cette méthode à notre étude sachant qu’en abscisse nous avons une distance
(au lieu d’un temps) et en ordonnée une intensité lumineuse (au lieu d’une amplitude).
Point de départ : Enregistrement d’un oscillateur vertical.
1ère étape : On dérive car la position des extrema sont correspondre à un changement de signe (courbe verte : Derivée)
On utilise le calcul : "colonne"/valeur absolue de "colonne". Cela donne 1 pour les valeurs positives et -1 pour les valeurs négatives. (courbes jaunes : extrema)
On obtient donc un signal qu’avec des 1 et des -1. Ainsi toutes les valeurs sont nulles sauf celles pour les
extrema Formule globale utilisée :
2ème étape : Comme on ne veut que les minimas (franges noires), on "extrema" par sa valeur absolue. Cela permet de mettre à zéro les maximums et ne garder que les minimums. A ce stade, on a donc une courbe qui est nulle sauf pour les minimums.
On obtient soit 1, soit rien (case vide). Formule globale utilisée :
Afin de purger les zéros on divise la colonne par elle-même. Pourquoi ? avec LoggerPro quand on fait une division par zéro au lieu de renvoyer un message d'erreur on a une case vide. En plus cela normalise à 1 les valeurs non nulles ! (graphique avec points rouges)
3ème étape : On peut désormais utiliser la fonction “RéductionIndirecte” qui donne les valeurs d'une colonne pour lesquelles une autre colonne n'est pas vide.
La colonne (appelée Minima) contient les temps pour lesquels on a un minimum. Problème : Comme le calcul de la dérivée est un calcul différentiel, à chaque fois, on a une valeur non nulle pour 2 points consécutifs. Cela correspond à l’intervalle qui contient le minimum.
4ème étape : On ne garde que le premier des deux points consécutifs avec les fonctions “Réduction” et “Sous-ensemble”.
NB : On aurait pu garder que le second point (au lieu du premier), ou bien faire un calcul, mais on considère que le signal est bien échantillonné. En fait on a bien la date recherchée à la valeur de l'échantillonnage près.
Voici un extrait du traitement concernant notre étude (franges d’interférences sur un
hologramme) :
distance à l’endroit traitement supplémentaire abscisses
de la déformation pour supprimer toutes les correspondant aux
(sur un côté) petites variations seules franges noires