100
UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE (Paris VI) FACULTE DE MED ET MARIE CURIE ECINE PIERRE Ann A ée 2010 T T H H E E S S E E N° 2010PA06G047 de D D O O C C T T O O R R A A T T E E N N M M E E D D E E C C I I N N E E SPECIALITE : Médecine Générale Par Sybille QUENTIN‐GEORGET Née le 18 avril 1981 à Bourges Présentée et soutenue publiquement le 11 octobre 2010 Sport et Grossesse : Risques et bénéfices dans la littérature scientifique Conseils aux sportives Directeur de Thèse : Madame Le Docteur Simone RADENNE Président de Thèse : Monsieur Le Professeur Christos CHOUAID

Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE (Paris VI) 

FACULTE DE MED  ET MARIE CURIE ECINE PIERRE

 

  Ann Aée 2010  TTHHEESSEE   NN°°  22001100PPA0066GG004477  

ddee  

DDOOCCTTOORRAATT  EENN  MMEEDDEECCIINNEE  SPECIALITE : Médecine Générale 

 

Par 

Sybille QUENTIN‐GEORGET 

Née le 18 avril 1981 à Bourges 

 

 Présentée et soutenue publiquement le 11 octobre 2010 

Sport et Grossesse : 

Risques et bénéfices dans la littérature scientifique 

Conseils aux sportives 

 Directeur de Thèse : Madame Le Docteur Simone RADENNE 

Président de Thèse : Monsieur Le Professeur Christos CHOUAID 

     

Page 2: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

~ 2 ~ 

 

Page 3: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

~ 3 ~ 

 

Remerciements Au Professeur Christos Chouaid pour l’honneur qu’il me fait en acceptant de présider mon jury de

thèse. Merci pour ta disponibilité. Tu m’as accueillie le tout premier jour de mon internat, tu

as toujours été là durant son déroulement et tu es là pour en voir la fin…

A Madame le Docteur Simone Radenne, pour m’avoir fait l’honneur de diriger ce travail.

Au Docteur Sébastien Le Garrec pour son aide, ses conseils et sa disponibilité.

Aux Professeurs Jean Cabane et Jean-François Toussaint ainsi qu’au Docteur Carole Maître pour

avoir accepté de juger ce travail dans des délais si restreints.

Au Docteur Claire Matignon-Charbonnel et à Madame Brigitte Révelière, pour leurs relectures et

commentaires encourageants.

A Cathy et Patricia, mes chefs préférées.

A Christine Raynaud, pour les quelques phrases qui ont suivi les résultats de mon deuxième

internat.

A Ioanna, en mémoire du « NécroPost » et autres fous rires.

Page 4: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

~ 4 ~ 

 

A Yann, pour avoir supporté les euphories, les peines et les découragements durant ces quatre années

d’internat, pour l’apaisement que tu m’apportes, pour le bonheur que tu nous fais vivre. …A notre

amour…

A ma fille, Annwenn, c’est un peu pour toi et grâce à toi tout ça…

A ma sœur Enimie : Mimie, je me souviens des cours que tu me donnais pour jouer quand j'étais petite, du

jour où tu as découvert l'emplacement des carotides, des potions magiques que l'on fabriquait, des

week-ends détente à Paris, des petits plats congelés qui remplissaient mon frigo quand ça n'allait

pas, ... C'est grâce à tout ça que je suis là aujourd'hui. Merci

A mes parents, pour m'avoir poussé à faire médecine... sans vous je serais peut-être prof aujourd'hui !

A mon père, pour avoir pleuré le jour de mes résultats de P1.

A ma tante Micheline, pour son optimisme permanent. A mon tonton Gilles.

A mon grand-père, pour avoir fait naître en moi la vocation. J'écoutais tes récits et "les vieux qui se

grattent", j'ai fabriqué de l'oléo-calcaire, on a cueilli du millepertuis… J'ai appris la minutie. Tu

m'as offert mon premier stéthoscope. Merci

A mes beaux-parents pour leur gentillesse, leur soutien, pour le calme et le repos que me procure chaque

séjour à Chartres. A mes belles-sœurs, Merki !

A Jérémie, ton accompagnement en médecine fût bref, ... mais l’éloignement n’a rien cédé à notre amitié.

A Paula : c’est avec toi que j’ai les meilleurs souvenirs de mes études : les allers-retours en Vitara, les

conférences-brownies, les ECG en cardio, les auscultations factices… A Ivan et au thon piquant.

A Solène, pour ton soutien en P1 et ton écoute les neuf années qui ont suivi. Aux promenades en vélo en

débardeur et aux 72000 allers-retours dans l’immeuble rue Verte.

A Sophie, à tout depuis le matelas gonflable d’Ajaccio…jusqu’au « Cosmo » de ce soir. A Romain et au

clown fossoyeur.

A mes amies Noémie, Clémentine, Clémence, Sophie et Audrey qui ont suivi la saga de mon internat. A

mes amis Matthieu et Vincent pour m’avoir supportée depuis le lycée. A Malick et Erwann.

A Gaëlle, pour ton accueil angevin, nos minutes culturelles et la découverte du géocaching.

A Odile, à ma grand-mère que je n’ai pas connue, à Philippe, à Tahote et tous ceux qui sont partis trop

vite…

Page 5: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

~ 5 ~ 

 

Membres du jury PPrrééssiiddeenntt  dduu  jjuurryy  ::  

Monsieur le Professeur Christos CHOUAID 

Professeur des Universités‐Praticien Hospitalier Service de Pneumologie de l’Hôpital St‐Antoine (Paris, France)  

DDiirreeccttrriiccee  ddee  tthhèèssee  ::  

Madame le Docteur Simone RADENNE 

Médecin généraliste à Paris 12ème arrondissement (France)  

MMeemmbbrreess  dduu  jjuurryy  ::  

Monsieur le Professeur Jean­François TOUSSAINT 

Président de la Commission Prévention du Haut Conseil de Santé Publique Directeur de l'institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES) Professeur de Physiologie à l’Université Paris Descartes, Hôtel‐Dieu (Paris, France)  

Monsieur le Professeur Jean CABANE 

Professeur des Universités‐Praticien Hospitalier Chef de service de Médecine Interne de l’Hôpital St‐Antoine (Paris, France)  

Madame le Docteur Carole MAÎTRE 

Médecin gynécologue à Paris, 13ème arrondissement (France) Suivi  d’athlètes  auprès  de  l’Institut  National  du  Sport,  de  l'Expertise  et  de  la Performance (INSEP) de Paris (France)  

Monsieur le Docteur Sébastien LE GARREC 

Médecin généraliste et Médecin du sport à Chartres (Eure‐et‐Loir, France) 

Page 6: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

~ 6 ~ 

 

SERMENT D’HIPPOCRATE "Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle 

aux lois de l'honneur et de la probité. 

Mon premier  souci  sera de  rétablir, de préserver ou de promouvoir  la  santé dans 

tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. 

Je  respecterai  toutes  les  personnes,  leur  autonomie  et  leur  volonté,  sans  aucune 

discrimination selon  leur état ou  leurs convictions.  J'interviendrai pour  les protéger si elles 

sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans  leur  intégrité ou  leur dignité. Même sous  la 

contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. 

J'informerai  les  patients  des  décisions  envisagées,  de  leurs  raisons  et  de  leurs 

conséquences.  Je ne  tromperai  jamais  leur confiance et n'exploiterai pas  le pouvoir hérité 

des circonstances pour forcer les consciences. 

Je  donnerai mes  soins  à  l'indigent  et  à  quiconque me  les  demandera.  Je  ne me 

laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. 

Admis(e) dans  l'intimité des personnes,  je  tairai  les  secrets qui me  seront  confiés. 

Reçu(e)  à  l'intérieur des maisons,  je  respecterai  les  secrets des  foyers et ma  conduite ne 

servira pas à corrompre les mœurs. 

Je  ferai  tout  pour  soulager  les  souffrances.  Je  ne  prolongerai  pas  abusivement  les 

agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. 

Je  préserverai  l'indépendance  nécessaire  à  l'accomplissement  de  ma  mission.  Je 

n'entreprendrai  rien  qui  dépasse  mes  compétences.  Je  les  entretiendrai  et  les 

perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. 

J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. 

Que  les hommes  et mes  confrères m'accordent  leur estime  si  je  suis  fidèle  à mes 

promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque". 

 

Page 7: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 7 ~ 

Liste des PU‐PH 

AMARENCO Gérard Rééducation fonctionnelle et neurologique Hôpital ROTHSCHILD  

AMSELEM Serge Génétique Hôpital TROUSSEAU  

ANDRE Thierry Cancérologie Hôpital La Salpétrière  

ANTOINE Jean Marie Gynécologie Obstétrique / Médecine de la Reproduction Hôpital TENON  

ARACTINGI Sélim Unité de Dermatologie Hôpital TENON  

ARLET Guillaume Bactériologie Hôpital TENON  

ARRIVE Lionel Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

AUCOUTURIER Pierre INSERM U 712 Hôpital Saint‐Antoine  

AUDRY Georges Chirurgie viscérale infantile Hôpital TROUSSEAU  

BALLADUR Pierre Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BARDET Jean (surnombre) Cardiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BAUD Laurent Explorations fonctionnelles multidisciplinaires Hôpital TENON  

BAUDON Jean Jacques (surnombre) Néonatologie Hôpital TROUSSEAU  

BEAUGERIE Laurent Gastroentérologie et Nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BEAUSSIER Marc Anesthésie – Réanimation Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BENIFLA Jean Louis Gynécologie Obstétrique Hôpital ROTHSCHILD  

BENSMAN Albert Néphrologie, Dialyses et transplantations pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

BERENBAUM Francis Rhumatologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BEREZIAT Gilbert (surnombre) UMR 7079 Physiologie et physiopathologie Campus Jussieu  

BERNAUDIN Jean François Histologie biologie tumorale Hôpital TENON  

BILLETTE DE VILLEMEUR Thierry Neuropédiatrie Hôpital TROUSSEAU  

BOCCON GIBOD Liliane (surnombre) Anatomie pathologique Hôpital TROUSSEAU  

BONNET Francis Anesthésie réanimation Hôpital TENON  

BORDERIE Vincent Ophtalmologie  CNHO des 15/20  

BOUCHARD Philippe Endocrinologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BOUDGHENE STAMBOULI Franck Radiologie Hôpital TENON  

 

Page 8: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 8 ~ 

BREART Gérard Gynécologie obstétrique Hôpital TENON  

CABANE Jean Médecine interne Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CADRANEL Jacques Pneumologie Hôpital TENON  

CALLARD Patrice Anatomie pathologique Hôpital TENON  

CAPEAU Jacqueline Inserm U.680 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

CARBAJAL SANCHEZ Ricardo Urgences pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

CARBONNE Bruno Gynécologie obstétrique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CARETTE Marie France Radiologie Hôpital TENON  

CASADEVALL  Nicole Hématologie biologique  Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CAYRE Yvon Hématologie immunologie Hôpital DEBRE  

CHAZOUILLERES Olivier Hépatologie gastrœntérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CHOSIDOW Olivier Dermatologie – Allergologie Hôpital TENON  

CHOUAID Christos Pneumologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CHRISTIN‐MAITRE Sophie Endocrinologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CLEMENT Annick Pneumologie Hôpital TROUSSEAU  

CLERGUE François Détaché au Ministère des Affaires Etrangères Hôpital Cantonal / Anesthésiologie 24, rue Micheli‐du‐Crest Genève 14 ‐ Suisse  

COHEN Aron Cardiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CONSTANT Isabelle Anesthésiologie réanimation Hôpital TROUSSEAU  

COSNES Jacques Gastro‐entérologie et nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE  

COULOMB Aurore Anatomie et cytologie pathologiques Hôpital TROUSSEAU  

DAMSIN Jean Paul Orthopédie Hôpital TROUSSEAU  

DARAI Emile Gynécologie obstétrique Hôpital TENON  

DE GRAMONT Aimery Oncologie médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE  

DENOYELLE Françoise ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TROUSSEAU  

DEVAUX Jean Yves Biophysique et médecine nucléaire Hôpital SAINT‐ANTOINE  

DOUAY Luc Hématologie biologique Hôpital TROUSSEAU  

DOURSOUNIAN Levon Chirurgie orthopédique Hôpital SAINT‐ANTOINE    

 

Page 9: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 9 ~ 

DUCOU LE POINTE Hubert Radiologie Hôpital TROUSSEAU  

DURON Françoise Endocrinologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

DUSSAULE Jean Claude Physiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

FAUROUX Brigitte Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

FERON Jean Marc Chirurgie orthopédique et traumatologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

FLEJOU Jean François Anatomie pathologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

FLORENT Christian Hépato gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

FRANCES Camille Dermatologie – Allergologie Hôpital TENON  

FUNCK BRENTANO Christian Pharmacologie clinique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GARABEDIAN Eréa Noël ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TROUSSEAU  

GARBARG CHENON Antoine Bactériologie virologie Hôpital TROUSSEAU  

GATTEGNO Bernard (surnombre) Urologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GENDRE Jean Pierre (surnombre) Gastro‐entérologie et nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GIRARD Pierre Marie Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GIRARDET Jean Philippe Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

GIROT Robert Hématologie biologique Hôpital TENON  

GOLD Francis Néonatologie Hôpital TROUSSEAU  

GORIN Norbert Hématologie clinique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GRATEAU Gilles Médecine interne Hôpital TENON  

GRIMFELD Alain (surnombre) Pédiatrie orientation pneumologie et allergologie Hôpital TROUSSEAU  

GRIMPREL Emmanuel Pédiatrie générale Hôpital TROUSSEAU  

GRUNENWALD Dominique Chirurgie thoracique Hôpital TENON  

GUIDET Bertrand Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE  

HAAB François Urologie Hôpital TENON  

HELARDOT Pierre Georges  Chirurgie viscérale infantile Hôpital TROUSSEAU  

HOURY Sidney Chirurgie digestive et viscérale Hôpital TENON  

HOUSSET Chantal Biologie cellulaire – Inserm U. 680 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

JAILLON Patrice Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie  

 

Page 10: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 10 ~ 

JOUANNIC Jean‐Marie Gynécologie obstétrique Hôpital TROUSSEAU  

JUST Jocelyne Pneumologie et allergologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

LACAINE François Chirurgie digestive et viscérale Hôpital TENON  

LACAU SAINT GUILY Jean ORL Hôpital TENON  

LACAVE Roger Histologie biologie tumorale Hôpital TENON  

LANDMAN‐PARKER Judith Hématologie et oncologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

LAROCHE Laurent Ophtalmologie CHNO des Quinze‐Vingts  

LE BOUC Yves Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU  

LEBEAU Bernard Pneumologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

LEGRAND Ollivier Hématologie oncologie médicale Hôpital HOTEL DIEU  

LEVERGER Guy Hématologie et oncologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

LEVY Richard Neurologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

LIENHART André Anesthésie – Réanimation Hôpital SAINT‐ANTOINE  

LOTZ Jean Pierre Cancérologie Hôpital TENON  

LOUVET Christophe Oncologie médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MARIE Jean Pierre Hématologie Hôpital HOTEL‐DIEU  

MARSAULT Claude Radiologie Hôpital TENON  

MASLIAH Joëlle Inserm U.538 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

MAURY Eric Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MAYAUD Marie Yves Pneumologie Hôpital TENON  

MENU Yves Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MEYER Bernard ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TENON  

MEYOHAS Marie Caroline Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MICHEL Pierre Louis Cardiologie Hôpital TENON  

MILLIEZ Jacques Gynécologie obstétrique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MIMOUN Maurice Chirurgie plastique Hôpital ROTHSCHILD  

MITANCHEZ Delphine Néonatologie Hôpital TROUSSEAU  

MONTRAVERS Françoise Biophysique et médecine nucléaire Hôpital TENON  

 

Page 11: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 11 ~ 

MURAT Isabelle Anesthésie réanimation Hôpital TROUSSEAU  

NICOLAS Jean Claude Virologie Hôpital TENON  

OFFENSTADT Georges Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PAQUES Michel Ophtalmologie CHNO des 15/20  

PARC Yann Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PATERON Dominique Service d'Accueil des Urgences Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PAYE François Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PERETTI Charles‐Siegfried Psychiatrie d’adultes Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PERIE Sophie ORL Hôpital TENON  

PETIT Jean Claude Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

PIALOUX Gilles Maladies infectieuses et tropicales Hôpital TENON  

POUPON Raoul Hépatologie et gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

RENOLLEAU Sylvain Réanimation néonatale Hôpital TROUSSEAU  

RODRIGUEZ Diana Neuro‐pédiatrie Hôpital TROUSSEAU  

RONCO Pierre Marie Néphrologie et dialyses Hôpital TENON  

RONDEAU Eric Urgences néphrologiques – Transplantation rénale Hôpital TENON  

ROSMORDUC Olivier Hépato gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

ROUGER Philippe I.N.T.S. 6, rue Alexandre Cabanel 75739 Paris cedex 15  

ROUZIER Roman Gynécologie obstétrique Hôpital TENON  

ROZENBAUM Willy Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐LOUIS  

SAHEL José Alain Ophtalmologie CHNO des 15/20  

SAUTET Alain Chirurgie orthopédique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

SEZEUR Alain Chirurgie générale Hôpital des DIACONESSES  

SIFFROI Jean Pierre Génétique et embryologie médicales Hôpital TROUSSEAU  

SOUBRIER Florent Département de génétique Groupe Hospitalier PITIE SALPETRIERE  

TALBOT Jean Noël Biophysique médecine nucléaire Hôpital TENON  

THIBAULT Philippe (surnombre) Urologie Hôpital TENON  

THOMAS Guy Psychiatrie d’adultes Hôpital SAINT‐ANTOINE  

 

Page 12: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 12 ~ 

 

THOUMIE Philippe Rééducation neuro‐orthopédique Hôpital ROTHSCHILD  

TIRET Emmanuel Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE  

TOUBOUL Emmanuel Radiothérapie Hôpital TENON  

TOUNIAN Patrick Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU  

TRAXER Olivier Urologie Hôpital TENON  

TRUGNAN Germain Inserm U538 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

TUBIANA Jean Michel (surnombre) Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE 

UZAN Serge Gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction  Hôpital TENON  

VALLERON Alain Jacques Unité de santé publique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

VAYSSAIRAT Michel Cardiologie Hôpital TENON  

VAZQUEZ Marie Paule Chirurgie maxillo‐faciale et stomatologie Hôpital TROUSSEAU  

WENDUM Dominique Anatomie pathologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

WISLEZ Marie Pneumologie Hôpital TENON  

 Liste des MCU‐PH 2008‐2009 

 ABUAF Nisen Hématologie Hôpital TENON  

AMIEL Corinne Virologie Hôpital TENON  

ANCEL Pierre Yves Département de Santé Publique Hôpital TENON  

APARTIS Emmanuelle Physiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BARBU Véronique Biologie cellulaire Faculté de Médecine P. & M. Curie  

BELLOCQ Agnès Explorations fonctionnelles Hôpital TENON  

BENLIAN Pascale Biochimie B Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BERTHOLON Jean François Explorations fonctionnelles respiratoires Hôpital SAINT‐ANTOINE  

BIOUR Michel Pharmacologie Faculté de Médecine P. & M. Curie  

BOELLE Pierre Yves Inserm U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

BOFFA Jean Jacques Néphrologie et dialyses Hôpital TENON  

BOULE Michèle  Physiologie Hôpital TROUSSEAU  

Page 13: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 13 ~ 

CARRAT Fabrice Inserm U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

CERVERA Pascale Anatomie pathologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

CHABBERT BUFFET Nathalie Gynécologie Obstétrique Hôpital TENON  

COLOMBAT Magali Anatomo‐pathologie Hôpital TENON  

DECRE Dominique Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

DELHOMMEAU François Hématologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

DELISLE Françoise Bactériologie virologie Hôpital TENON  

DEVAUX Aviva Biologie de la Reproduction GH Pitié‐Salpétrière  

DEVELOUX Michel Parasitologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

EL ALAMY Ismaïl Hématologie biologique Hôpital TENON  

ESCUDIER Estelle Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU  

FAJAC‐CALVET Anne Histologie embryologie Hôpital TENON  

FERRERI Florian Psychiatrie d'Adultes Hôpital SAINT‐ANTOINE  

FLEURY Jocelyne Histologie embryologie Hôpital TENON 

FRANCOIS Thierry Pneumologie et réanimation Hôpital TENON  

GARÇON Loïc Hématologie biologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GARDERET Laurent Hématologie clinique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

GEROTZIAFAS Grigoris Hématologie Hôpital TENON  

GONZALES Marie Génétique et embryologie médicales Hôpital TROUSSEAU  

GOZLAN Joël Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

HAYMANN Jean Philippe Explorations fonctionnelles Hôpital TENON  

HENNEQUIN Christophe Parasitologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

JOHANET Catherine Immunologie et hématologie biologiques Hôpital SAINT‐ANTOINE  

JOSSET Patrice Anatomie pathologique Hôpital TROUSSEAU  

JOYE Nicole Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU  

KIFFEL Thierry Biophysique et médecine nucléaire Hôpital SAINT‐ANTOINE  

LACOMBE Karine Maladies infectieuses Hôpital SAINT‐ANTOINE  

LAGRANGE Monique Immunologie et hématologie biologiques Hôpital SAINT‐ANTOINE 

 

Page 14: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 14 ~ 

LAPILLONNE Hélène Hématologie biologique  Hôpital TROUSSEAU  

LASCOLS Olivier Inserm U.680 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

LEWIN ZEITOUN Maïté Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

MANDELBAUM Jacqueline Histologie embryologie cytogénétique orientation biologie de la reproduction Hôpital TENON  

MAUREL Gérard Biophysique et médecine nucléaire Faculté de Médecine P. & M. Curie  

MAURIN Nicole Histologie Hôpital TENON  

MOHAND‐SAID Saddek Ophtalmologie CHNO des 15/20  

MORAND Laurence Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

NETCHINE Irène Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU  

PARISET Claude Explorations fonctionnelles et endocriniennes Hôpital TROUSSEAU  

PICARD Arnaud Chirurgie Maxillo‐faciale Hôpital TROUSSEAU  

PLAISIER Emmanuel Néphrologie Hôpital TENON  

POIRIER Jean Marie Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie  

POIROT Jean Louis Parasitologie Faculté de Médecine P. & M. Curie 

PORTNOI Marie France Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU  

RAINTEAU Dominique Inserm U.538 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

RAVEL DARRAGI Nadège Histologie biologie reproduction Hôpital TENON  

ROBERT Annie Hématologie biologique Hôpital SAINT‐ANTOINE  

ROSSIGNOL Sylvie Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU  

ROUX Patricia Parasitologie Faculté de Médecine P. & M. Curie  

SEBE Philippe Urologie Hôpital TENON  

SEBILLE Alain Physiologie Faculté de Médecine P. & M. Curie  

SELLAM Jérémie Rhumatologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

SEROUSSI FREDEAU Brigitte Département de Santé Publique Hôpital TENON  

SIBONY Mathilde Anatomie pathologique Hôpital TENON  

SIMON Tabassome Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie  

SOUSSAN Patrick Virologie Hôpital TENON  

STANKOFF Bruno Neurologie Hôpital TENON  

 

Page 15: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie

Site Saint-Antoine

Année universitaire 2008/2009

~ 15 ~ 

 

SVRCEK Magali Anatomie et cytologie pathologiques Hôpital SAINT‐ANTOINE  

TANKOVIC Jacques Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE  

THOMAS Ginette Biochimie Faculté de Médecine P. & M. Curie  

VAN DEN AKKER Jacqueline Embryologie pathologique et cytogénétique Hôpital TROUSSEAU  

VAYLET Claire Médecine nucléaire 

Hôpital TROUSSEAU  

VIBERT Jean François Inserm U 444 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

VIGOUROUX Corinne Inserm U680 Faculté de Médecine P. & M. Curie  

WEISSENBURGER Jacques Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie  

WOLF Claude Laboratoire de spectrométrie de masse Faculté de Médecine P. & M. Curie 

   

 Liste des ASSISTANTS ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 

 CHENAIS Joël Biophysique Faculté de Médecine P. & M. Curie  

 Liste des MCU‐PH EN DISPONIBILITE 

  DEHEE Axelle Bactériologie virologie Hôpital TROUSSEAU  

FOUQUERAY Bruno Explorations fonctionnelles Hôpital TENON  

KHOSROTEHRANI Kiarash Dermatologie Hôpital TENON    

    

Page 16: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 16 ~ 

 

Page 17: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 17 ~ 

 

Sommaire IInnttrroodduuccttiioonn   ggéénnéérraallee   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   2200   

PPrreemmiièèrree   ppaarrttiiee    ::   RReevvuuee   ddee    llaa    ll iittttéérraattuurree   11999900­­22001100   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   2211   

IInnttrroodduuccttiioonn  ........................................................................................................................................................................................................................................................................  2222  

CChhaappiittrree    II––  RReeccoommmmaannddaattiioonnss  aaccttuueelllleess  ..........................................................................................................................................................  2233  

CChhaappiittrree  IIII  ––  MMéétthhooddee  bbiibblliiooggrraapphhiiqquuee  ..................................................................................................................................................................  2266  

CChhaappiittrree  IIIIII––  RReecchheerrcchhee  eenn  pphhyyssiioollooggiiee  dduu  ssppoorrtt  eett  ddee  llaa  ggrroosssseessssee  ......................................................  3300  

CChhaappiittrree  IIVV  ––  AAccttiivviittéé  pphhyyssiiqquuee  eett  ccoonnssééqquueenncceess  mmaatteerrnneelllleess  ............................................................................  3322  

CChhaappiittrree  VV  ––  AAccttiivviittéé  pphhyyssiiqquuee  eett  ccoonnssééqquueenncceess  ffœœttaalleess//nnééoonnaattaalleess  ..................................................  3399  

CChhaappiittrree  VVII  ––  LL’’aaccccoouucchheemmeenntt  ddeess  ssppoorrttiivveess  ..............................................................................................................................................  4444  

CChhaappiittrree  VVIIII  ––  QQuueellqquueess  ddoonnnnééeess  dduu  ppoosstt­­ppaarrttuumm  ..........................................................................................................................  4455  

CChhaappiittrree  VVIIIIII  ––  CCaass  ppaarrttiiccuulliieerr  ddeess  aatthhllèètteess  ddee  hhaauutt  nniivveeaauu  ......................................................................................  4466  

CChhaappiittrree  IIXX  ––  PPrrooppoossiittiioonnss  ddee  mmiissee  eenn  aapppplliiccaattiioonn  ........................................................................................................................  4477  

DDiissccuussssiioonn  ................................................................................................................................................................................................................................................................................  4499  

DDeeuuxxiièèmmee   ppaarrttiiee    ::   LLeess   rriissqquueess   ddooccuummeennttééss   ddaannss    llaa    ll iittttéérraattuurree5500   

IInnttrroodduuccttiioonn  ........................................................................................................................................................................................................................................................................  5511  

MMaattéérriieell  eett  MMéétthhooddee  ..........................................................................................................................................................................................................................................  5522  

RRééssuullttaattss  ....................................................................................................................................................................................................................................................................................  5533  

DDiissccuussssiioonn  ................................................................................................................................................................................................................................................................................  5577  

TTrrooiissiièèmmee   ppaarrttiiee    ::   PPrrooppoossiittiioonnss   ddee   mmiissee   eenn   pprraattiiqquuee   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   5599   

IInnttrroodduuccttiioonn  ........................................................................................................................................................................................................................................................................  6600  

RRaappppeellss  ddee  pphhyyssiioollooggiiee  ................................................................................................................................................................................................................................  6622  

PPrréésseennttaattiioonn  ddeess  aaccttiivviittééss  lleess  pplluuss  ééttuuddiiééeess  ................................................................................................................................................  6633  

CCoonnsseeiillss   àà   ddéélliivvrreerr   aauuxx   ffeemmmmeess   ddééssiirraanntt   ccoommmmeenncceerr   oouu   ppoouurrssuuiivvrree   uunnee   aaccttiivviittéé  

ssppoorrttiivvee  ppeennddaanntt  lleeuurr  ggrroosssseessssee  ............................................................................................................................................................................................  6688  

Page 18: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 18 ~ 

 

CCoonncclluussiioonn   ggéénnéérraallee   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   7711   

  

LLiissttee   ddeess   aabbrréévviiaattiioonnss   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   7733   

BBiibblliiooggrraapphhiiee.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   7755   

AAnnnneexxeess   .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..   8833   

AAnnnneexxee  II  ­­  LLiivvrreett  HHAASS  rreeccoommmmaannddaattiioonnss  22000055  

AAnnnneexxee  IIII  ­­  RReeccoommmmaannddaattiioonnss  ddee  ll’’AACCOOGG  

AAnnnneexxee  IIIIII  ­­  CCoonnttrree­­iinnddiiccaattiioonnss  ééddiittééeess  ppaarr  ll’’AACCOOGG  

AAnnnneexxee  IIVV  ­­  CCllaassssiiffiiccaattiioonn  ddeess  aarrttiicclleess  

AAnnnneexxee  VV  ­­  CCaarraaccttéérriissttiiqquueess  ddeess  aaccttiivviittééss  pphhyyssiiqquueess  ééttuuddiiééeess  

Page 19: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 19 ~ 

 

Page 20: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Introduction générale 

~ 20 ~ 

 

De manière historique et en se basant sur des habitudes socioculturelles plus que sur 

des  données  scientifiques,  on  encourage  les  femmes  à  réduire  leur  activité  physique 

pendant la grossesse. 

Pourtant,  si  l’on  en  croit  les  chiffres  des  licences  sportives  qui  connaissent  une 

croissance  exponentielle  ces  dernières  années,  les  femmes  s’impliquent  de  plus  en  plus 

fréquemment dans des activités physiques. Elles  représentent 37,5 % des  licenciées. Leurs 

sports  de  prédilection  sont  l’équitation,  le  basketball,  le  handball,  la  gymnastique,  le 

badminton,  le volleyball,  le ski,  l’athlétisme,  la natation,  la randonnée pédestre, et ce sans 

dénombrer les non inscrites qui pratiquent régulièrement le running par exemple. 

Dans ce contexte, et devant l’émergence de l’éducation thérapeutique ou de notions 

de  bien‐être,  les  demandes  de  conseils  sont  aujourd’hui  nombreuses  et  il  convient 

d’encadrer au mieux la pratique avec des schémas d’entraînements adaptés. 

Mais quelle est la part de risque et de bénéfice ? Quelles activités conseiller ? 

Pour  répondre  à  ces  questions,  nous  présenterons  tout  d’abord  une  revue  de  la 

littérature des vingt dernières années sur le thème « Sport et Grossesse ». Nous aborderons 

ensuite les complications obstétricales détaillées dans la littérature. Enfin, nous proposerons 

une  synthèse  des  caractéristiques  des  activités  physiques  que  l’on  peut  proposer  aux 

femmes enceintes. 

 

Page 21: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

PREMIERE PARTIE Revue de la littérature 1990‐2010 

~ 21 ~ 

 

Page 22: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Introduction 

~ 22 ~ 

 

Cette partie de notre  travail a pour objectif de  lister et analyser différentes études 

réalisées  ces  dernières  années  afin  de  les  comparer  aux  habitudes  médicales  et  aux 

recommandations. 

En  nous  appuyant  sur  la  littérature  des  deux  dernières  décennies,  période 

témoignant  d’une  ferveur  nouvelle  pour  le  sport,  nous  présenterons  successivement  les 

recommandations actuelles, puis  les conséquences physiologiques, maternelles,  fœtales et 

périnatales de l’activité physique. Nous poursuivrons par une présentation succincte du cas 

des  sportives  de  haut  niveau  avant  de  terminer  par  des  suggestions  d’amélioration  des 

pratiques des sportives face au sport… et du praticien face aux conseils à prodiguer. 

Page 23: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 23 ~ 

 

CHAPITRE I Recommandations actuelles 

A. Recommandations françaises 

En France, les recommandations éditées par la Haute Autorité de Santé datent d’avril 

2005.  Le  paragraphe  consacré  à  l’activité  physique  figure,  sur  quelques  lignes,  dans  le 

chapitre « Mode de Vie » et  s’apparente en  tous points  aux  recommandations éditées en 

2003  par  le NICE,  « National  Institute  for  health  and  Clinical  Excellence »  (Royaume‐Uni). 

Elles  sont  également  basées  sur  la  revue  systématique  de  la  « Cochrane  Collaboration » 

publiée par Kramer et al. [56]. 

 

Voici  les  recommandations  telles qu’elles  figurent dans  le guide « Comment mieux 

informer les femmes enceintes ? » (Annexe I) : 

Commencer ou continuer une activité sportive modérée pendant la grossesse est possible. 

Les femmes enceintes doivent être mises en garde contre  les dangers potentiels de certains 

sports, comme  les sports de contact,  les sports violents et  les  jeux de  raquettes énergiques 

qui  peuvent  provoquer  des  traumatismes  au  niveau  de  l’abdomen,  des  chutes  et  de  trop 

grandes  contraintes  sur  les  articulations.  Pour  exemple,  la  pratique  de  l’aérobic  est 

déconseillée car elle entraîne une augmentation du risque d’accouchement prématuré (grade 

A). La plongée sous‐marine est contre‐indiquée en raison du risque de malformations fœtales 

ou d’accidents de décompression (grade C). 

 

Il  est  regrettable  que  ce  chapitre  soit  si  peu  détaillé.  Il  ne  l’est  guère  plus  dans 

l’argumentaire. Ce constat montre qu’il y a peu d’éléments disponibles pour  les médecins 

français pour conseiller leurs patientes lors de leur grossesse. 

On  remarquera également  le  ton presque  alarmant de  ces  recommandations  avec 

des  termes  tels  que  « mises  en  garde »  ou  « dangers  potentiels ».  Les  exemples  ne 

concernent de plus que des pratiques supposées néfastes pour lesquelles nous verrons que 

les études menées dernièrement ne sont pas aussi intransigeantes. 

Page 24: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

B. Recommandations américaines 

C’est aux États‐Unis que les recommandations sont les plus riches. C’est en effet de là 

qu’est parti, avec les pays du Nord de l’Europe, l’engouement sportif que nous connaissons 

depuis quelques années. 

Ainsi,  les  premières  recommandations  datant  de  1995  étaient  assez  réservées, 

mentionnant simplement qu’il fallait éviter les activités intenses de plus de 15 minutes à plus 

de  140  de  fréquence  cardiaque.  Mais  depuis,  la  revue  systématique  de  la  « Cochrane 

Collaboration »  [56]  consacrée  au  sujet  mentionne  que, malgré  le manque  de  données 

suffisantes,  pratiquer  régulièrement  une  activité  physique  semble  améliorer  ou  au moins 

maintenir la forme physique. 

En  outre,  l’« American  College  of  Obstetricians  and  Gynecologists »  a  édité  de 

nouvelles  recommandations en 2002  (Annexe  II). La  tendance est à  la promotion du sport 

pour  les  bénéfices  escomptés  à  plus  ou moins  long  terme.  Parmi  les  nouveautés,  nous 

pouvons lire qu’il est possible de débuter voire d’augmenter un programme d’entraînement 

pendant la grossesse chez une femme en bonne santé. 

Les  recommandations  vont même  plus  loin :  pour  la  première  fois,  les  bénéfices 

attendus  pour  la  prise  en  charge  de  l’obésité,  de  l’hypertension  gravidique,  du  diabète 

gestationnel y sont mentionnés.  Il en est de même pour  la compétition puisque maintenir 

une  activité physique  semble  améliorer  les performances en post‐partum des  athlètes de 

haut  niveau.  Enfin,  il  est  précisé  que  la  plupart  des  risques  potentiels  encore  craints 

aujourd’hui sont hypothétiques et non recensés. 

 

Ces recommandations sont comparables à celles éditées en Australie notamment et 

au Canada. 

 

Les  conclusions  des  recommandations  telles  qu’elles  figurent  dans  le  « Committe 

Opinion » de  l’ACOG n°267 sont présentées ci‐dessous. Elles datent de 2002, soit  trois ans 

avant la parution du guide de l’HAS en France. 

 

~ 24 ~ 

 

Page 25: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Les athlètes  occasionnelles  et  faisant de  la  compétition, poursuivant une grossesse 

sans complication peuvent rester actives pendant  leur grossesse mais doivent modifier  leur 

activité physique quotidienne  comme prescrit médicalement.  L’information  sur un  exercice 

contraignant  est  pauvre ;  cependant,  les  femmes  s’engageant  dans  une  telle  activité 

requièrent un suivi médical. 

Les  femmes  auparavant  inactives  et  celles  ayant  une  complication  médicale  ou 

obstétricale  doivent  être  évaluées  avant  que  des  recommandations  sur  l’activité  physique 

pendant la grossesse soient émises. 

L’exercice durant la grossesse peut apporter des bénéfices supplémentaires en termes 

de santé aux femmes déclarant un diabète gestationnel. 

Une femme physiquement active ayant un antécédent ou un risque d’accouchement 

prématuré  ou  de  retard  de  croissance  intra‐utérin  doit  se  voir  conseiller  de  réduire  son 

activité aux deuxième et troisième trimestres. 

 

Ainsi,  l’article  intégral  est  plus  détaillé  et  le  ton  général  est  tourné  à  la  faveur  de 

l’activité physique. 

Comme dans les recommandations françaises, la pratique de la plongée sous‐marine 

est  formellement  contre‐indiquée et des mises en garde existent vis‐à‐vis des  sports avec 

risque de chute ou de traumatisme abdominal direct. 

Dans le résumé, il est possible de lire les conseils de pratique suivants : « En l’absence 

de contre‐indication médicale ou obstétricale [Annexe III], trente minutes ou plus d’activité 

physique modérée par  jour, si possible tous  les  jours de  la semaine, est recommandé pour 

les femmes enceintes. » 

 

 

Pour conclure  sur  les  recommandations, et bien que  les  françaises ne  soient guère 

développées, nous retenons qu’il est possible de faire du sport pendant  la grossesse.  Il est 

même  conseillé  depuis  longtemps  outre‐Atlantique  d’intégrer  trois  séances  courtes 

hebdomadaires à ses habitudes pour espérer tirer des bénéfices tant sur la santé psychique 

que physique. 

~ 25 ~ 

 

Page 26: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 26 ~ 

 

CHAPITRE II Méthode bibliographique 

Nous  avons  vu  dans  le  premier  chapitre  les  textes  de  référence  disponibles  pour 

conseiller les femmes enceintes. 

Voyons  alors  plus  en  détail  les  articles  scientifiques  sur  lesquels  s’appuyer  pour 

approfondir nos connaissances dans ce domaine. 

Les modalités des exercices physiques testés sont détaillées en annexe IV. 

A. Introduction 

Ce  chapitre  a  pour  vocation  de  présenter  la  revue  bibliographique  sur  laquelle  ce 

travail a été fondé. 

La  rédaction  de  cet  état  de  l’art  est  essentielle  et  répond  à  deux  objectifs :  tout 

d’abord, présenter de  façon adaptée à notre problématique  les  travaux  sur  lesquels nous 

nous sommes appuyés, et ensuite, permettre la vérification de notre travail en répertoriant 

les documents utilisés. 

B. Méthodologie générale 

Rappelons le contexte général de l’étude : 

Le sport connait un véritable essor à la fin du XXème siècle, mais à l’ère où l’on prône 

l’activité physique et le sport de masse, les femmes enceintes sont bien souvent freinées par 

des mots comme « danger », « traumatismes », « accouchement prématuré ». 

En outre, on peut s’interroger sur  l’importance  respective du savoir collectif et des 

connaissances scientifiques dans les conseils prodigués. 

Ainsi,  l’objectif de cette recherche bibliographique est de faire un état des  lieux des 

travaux scientifiques pertinents publiés depuis le début des années 90, date à laquelle nous 

observons un changement dans les habitudes sportives féminines. 

1.1. Recherche documentaire Recherche documentaire 

1.1  Source d’information 

Toutes les données présentées dans cette partie du manuscrit ont été collectées sur 

internet et plus particulièrement à l’aide de deux sources. 

Page 27: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Premièrement,  la  base  de  données  automatisée  « PubMed »,  principal moteur  de 

recherche de données bibliographiques de  l'ensemble des domaines médicaux. Grâce à ce 

dernier,  nous  avons  en  effet  pu  avoir  accès  à  la  base  de  données  bibliographique 

« Medline » (National Library of Medicine, Etats‐Unis)1, rassemblant plus de 15 millions de 

citations publiées depuis 1950 dans environ 5000 revues biomédicales distinctes. 

Deuxièmement,  la  « Cochrane  Library »  et  plus  particulièrement  la  « Cochrane 

Database of Systematic Review » (Royaume‐Uni). 

1.2  Stratégie de Recherche 

Pour  répondre à  la problématique, un certain nombre de mots clés ont été définis 

afin d’interroger la base « Medline ». 

Choix des mots­clés Initialement,  les mots  français  « sport »  et  « grossesse »,  choisis  pour  englober  le 

sujet  de  manière  large  et  non  spécifique,  ont  été  traduits  en  anglais  dans  l’outil  de 

terminologie « Cismef » : 

- Grossesse se traduisant par « Gestation » ou « Pregnancy » ; 

- Sport se traduisant par « Sport » ou « Athletic ». 

Les termes ainsi obtenus ont été cherchés dans un thésaurus, la « Mesh Database », 

et situés dans  l’arborescence. « Gestation », « Pregnancy » et « Pregnant » sont  inclus dans 

« Pregnancy », « Pregnant Women » ou « Prenatal care » tandis que « Sport » et  « Athletic » 

sont compris dans « Sport » ou « Exercise ». 

A partir des cinq mots‐clés ainsi retenus, nous avons créé six équations de recherche : 

Equation 1 : “Sports” [Mesh] AND “Pregnancy” [Mesh] 

Equation 2 : “Exercise” [Mesh] AND “Pregnancy” [Mesh] 

Equation 3 : “Sports” [Mesh] AND “Pregnant Women” [Mesh] 

Equation 4 : “Exercise” [Mesh] AND “Pregnant Women” [Mesh] 

Equation 5 : “Sports” [Mesh] AND “Prenatal Care” [Mesh] 

Equation 6 : “Exercise” [Mesh] AND “Prenatal Care” [Mesh] 

Des limites ont été appliquées : elles ont été définies pour ne garder que les bases du 

raisonnement scientifique pertinent, sur la période d’étude choisie (cf. Figure 1). 

                                                            1 consultée le 12 juin 2010 

~ 27 ~ 

 

Page 28: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 28 ~ 

2.. Classification 2 Classification 

Les articles ont été classés selon deux axes pour évaluer leur pertinence scientifique 

d’une part, et le type de sujet médical traité d’autre part. 

A  la  première  phase  du  travail,  nous  nous  sommes  aidés  de  la  base  de  données 

« WEB OF SCIENCE ». 

Pour  chaque  article  retenu,  une  classification  via  les  indications  suivantes  est 

effectuée : 

- l’année de publication ; 

- le ou les auteurs ; 

- l’« impact  factor »  (IF)  de  la  revue  ainsi  que  le  nombre  de  citations  de  cet 

article (Annexe V). 

 

Ensuite, une première puis une seconde  lecture ont permis de répertorier  les sujets 

médicaux traités, titres de nos chapitres. 

 

C. Résultats 

1.. Recherche dans la « Cochrane Database of Systematic Review » atic Review »1 Recherche dans la « Cochrane Database of System  

Il  n’existe  qu’une  revue  systématique  répondant  au  sujet,  trouvée  dans  l’item 

suivant :   « Pregnancy And Childbirth » 

« Behavior /Advice during Pregnancy » 

« Work and Physical Activity » 

2.. Recherche dans « Pubmed » 2 Recherche dans « Pubmed » 

Une  représentation  synthétique  sous  forme d’un  schéma  (cf.  Figure 1)  reprend  les 

étapes successives et souligne les résultats en termes de nombre d’articles retenus. 

 

Les  six  équations  de  recherche  mentionnées  plus  haut,  additionnées  des  limites 

choisies  ont  permis  d’individualiser  117  articles  avec  abstract.  Seuls  60  articles  traitaient 

notre question. Nous avons pu étudier intégralement 34 de ces 60 articles. 

 

 

Page 29: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

  

Figure 1 : Stratégie de recherche documentaire  

Après  les  explications  sur  la méthodologie  de  cette  revue  bibliographique,  voyons 

désormais les conclusions des auteurs. ~ 29 ~ 

 

Page 30: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 30 ~ 

 

CHAPITRE III Recherche  en  physiologie  du  sport  et  de  la grossesse 

Deux articles, dont la description correspond aux mots‐clés, présentent des résultats 

de recherche en physiologie du sport et de la grossesse. Bien que pouvant faire l’objet d’un 

sujet de recherche bibliographique à part entière, nous avons constaté qu’ils répondaient à 

notre questionnement et les avons analysés. 

 

Ces  deux  articles  sont  des  travaux  australiens  menés  en  2006  sur  bicyclette 

ergométrique par une équipe de  cardiologie  sous  la direction de O’Neill  [71]. En  voici  les 

principales conclusions. 

Tout  d’abord,  les modifications  de  la  température  et  du  rythme  cardiaque  fœtal 

surviennent  pour  des  activités  intenses  ou  longues.  Il  n’y  a  pas  de modification  pour  les 

activités  courtes ou de  faible  intensité.  La  température  centrale maternelle  augmente en 

moyenne de 0.3 à 0.6 degrés  selon  l’exercice  sans  jamais dépasser 38°. De même,  le RCF 

augmente  avec  l’activité  physique.  Il  n’y  a  toutefois  aucune  bradycardie  fœtale  ou 

décélération après l’exercice et la fréquence des épisodes d’accélération du RCF est la même 

avant et après l’exercice. De plus, les effets observés durent moins de vingt minutes. 

En outre, mesurer le RCF pendant l’exercice n’est pas aisé et prendre la mesure après 

l’effort ne reflète pas ce qui se passe pendant. Néanmoins, O’Neill rapporte les conclusions 

d’une  étude  dans  laquelle  les  mesures  prises  par  échographie  ne  montraient  pas  de 

modification  du  RCF  pendant  l’exercice  et  des modifications  par  contre  similaires  après 

l’exercice. Enfin, si le RCF n’augmente pas avec la température, les raisons de ces variations 

sont encore inconnues (contractions utérines, décharges de catécholamines ?). 

 

La seconde question est plus spécifique. L’article compare les effets d’un exercice sur 

vélo droit et sur vélo semi‐couché, sur des femmes au troisième trimestre de leur grossesse. 

Contrairement  aux  croyances  générales,  les  deux  positions  obtiennent  les mêmes 

résultats  en  termes  de  fréquence  cardiaque  maternelle,  consommation  en  oxygène, 

consommation en oxygène rapportée au poids, ventilation minute, débit cardiaque, volume 

d’éjection  systolique,  PAM,  PAD,  différence  artério‐veineuse  en  oxygène  et  rythme 

Page 31: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

cardiaque fœtal : tous ces paramètres augmentent avec l’exercice sauf le volume d’éjection 

systolique. L’accélération du rythme cardiaque fœtal et l’activité utérine sont indépendantes 

de la position. 

Les seules différences notées concernent  la ventilation minute qui est meilleure à la 

fin de l’exercice et la pression systolique qui est meilleure pendant l’exercice pour les vélos 

semi‐couchés. 

 

En  conclusion,  ces  travaux  n’ont  objectivé  aucune  différence  physiologique 

significative entre les deux postures. 

 

Ces  constations  sur  la physiologie du  sport et de  la grossesse  sont à  replacer dans 

leur contexte. Elles ont été réalisées en laboratoire, pour des exercices ponctuels, courts et 

modérés.  En  aucun  cas  elles  ne  peuvent  servir  à  établir  des  recommandations  pour  la 

pratique sportive. Elles ont toutefois l’originalité de montrer le contraire de nos attentes et 

révèlent à quelle point la recherche dans ce domaine pourrait bouleverser nos croyances. 

 

En aparté, nous rappelons, comme mentionné dans  les  travaux publiés par  l’ACOG, 

d’éviter  la  position  allongée  à  partir  du  deuxième  trimestre.  La  gêne  au  retour  veineux 

entraîne une baisse du débit cardiaque, et il existe un risque d’hypotension orthostatique. 

Par ailleurs, une étude de petite envergure a étudiée  les  taux d’hormones agissant 

sur l’équilibre hydro‐sodé [39]. Aucune variation, autre que celles liées à la physiologie de la 

grossesse, n’a été enregistrée. 

 

~ 31 ~ 

 

Page 32: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 32 ~ 

 

CHAPITRE IV Activité physique et conséquences maternelles 

Les  résultats obtenus dans  les différents essais  concernent plusieurs  champs de  la 

santé. Certains  intéresseront particulièrement  les  femmes enceintes puisqu’ils  traitent des 

petits maux du quotidien de  la grossesse. D’autres, à développer, offrent des perspectives 

intéressantes  dans  les  domaines  de  la  diabétologie,  de  l’éclampsie  et  de  l’incontinence 

urinaire. 

 

A. Prise de poids pendant la grossesse 

Peu d’études portent sur l’effet du sport sur la prise de poids durant la grossesse. 

Cependant,  Clapp  (2000)  [23]  compare  deux  groupes  de  femmes  présentant  les 

mêmes caractéristiques  (poids, pourcentage de masse grasse) en début de grossesse dont 

un  seulement  réalise,  dès  le  début  de  la  grossesse  et  à  alimentation  équivalente,  des 

exercices à poids de corps (marche sur tapis roulant, stepper ou step). 

Il  n’observe  alors  pas  de  différence  significative,  c'est‐à‐dire  aucune  variation  de 

poids supérieure à 10 % entre les deux groupes. 

Néanmoins,  lors  d’une  seconde  étude  en  2002,  Clapp  [22]  montre  qu’à  mêmes 

intensité (60 % de la VO2 max) et fréquence (5 fois par semaine), la durée des exercices n’a 

pas  le même  retentissement  selon  le  stade  de  la  grossesse.  En  effet,  il  apparaît  que  les 

femmes  ayant  pratiqué  une  activité  légère  (20 minutes)  en  première  partie  de  grossesse 

(< 20 SA), puis plus  longue  (60 minutes) en seconde partie de grossesse ont pris moins de 

poids  et  moins  de  masse  grasse  que  les  autres  groupes  (pratique  inverse  (60  puis  20 

minutes) ou constante (40 minutes) durant toute la grossesse). 

 

Ainsi, la pratique d’une activité sportive peut avoir des conséquences sur la prise de 

poids.  Son  influence  est  fonction  de  deux  variables :  l’avancée  de  la  grossesse  et  les 

caractéristiques de  l’exercice. C’est  l’adéquation entre  ses deux  facteurs qui détermine  le 

gain de poids. Clapp montre avant tout que la durée d’un exercice à même intensité n’a pas 

la même conséquence s’il est pratiqué en début ou en fin de grossesse. 

Page 33: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Cela met en évidence  l’importance de comprendre  la cinétique de ces mécanismes 

afin de mettre en place un plan d’entrainement détaillé et graduel. 

 

Toutefois, nous verrons l’influence de cette étude sur la croissance fœtale. 

 

B. Œdèmes 

Il  apparaît  que  la  pratique  de  la  gymnastique  aquatique,  ou  même  simplement 

l’immersion, permet de diminuer  l’incidence et  l’importance des œdèmes. En effet,  l’étude 

de  Kent  et  al.  (1999)  [51] montre  qu’une  immersion,  active  ou  non,  d’une  durée  de  30 

minutes entraîne une augmentation de  la diurèse  liée à  la pression hydrostatique exercée 

sur les parties immergées du corps. La rétention d’eau s’en voit ainsi diminuée. D’autre part, 

l’immersion  réduit  l’effet de  la gravité et offre ainsi un  support pour  l’utérus. En outre,  le 

milieu  aquatique  permet  une  meilleure  dissipation  de  la  chaleur  corporelle  lors  de  la 

pratique sportive. 

La  gymnastique  aquatique  apparaît  comme  étant  une  alternative  thérapeutique 

intéressante pour la réduction des œdèmes liés à la grossesse. 

 

C. HTA gravidique et pré­éclampsie 

Une équipe a mené une étude sur  les effets de  l’activité physique dans  la survenue 

d’une pré‐éclampsie. 

Yeo et al. [91,92, 93] ont réalisé un essai contrôlé randomisé comparant  l’incidence 

de la pré‐éclampsie parmi un groupe de marcheurs et un groupe de stretchers. Ils ont mis en 

évidence que la pratique du stretching réduisait la fréquence des pré‐éclampsies plus que la 

marche et que  la marche réduisait  la fréquence de  l’HTA gravidique plus que  le stretching. 

D’autre part,  les  stretchers présentent  la particularité d’avoir un  taux de  transferrine plus 

élevé  or  cet  antioxydant  semble  avoir  un  rôle  protecteur  dans  la  survenue  de  la  pré‐

éclampsie. 

Dans un second temps, ils ont constaté que la pratique du stretching était plus suivie 

et  appréciée  que  la marche.  Aussi,  les  auteurs  conseillent  cette  pratique  aux  femmes  à 

risque de pré‐éclampsie. 

~ 33 ~ 

 

Page 34: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Enfin,  il  existe  actuellement  un  essai  randomisé  en  double  aveugle  en  cours  en 

Colombie  [76]  sur  l’effet  d’un  entrainement  régulier  sur  deux  axes  connus  de  la  pré‐

éclampsie : la fonction endothéliale et la résistance à l’insuline. 

 

D. Douleurs pelviennes et dorso­lombaires 

Les douleurs  lombaires et pelviennes  sont  fréquentes  (au moins 50 % des  femmes 

enceintes)  et  occasionnent  de  nombreux  arrêts  de  travail.  Ces  derniers  n’améliorent 

généralement pas les douleurs mais représentent un réel coût pour la société. 

Kihlstrand  [52]  et  son  équipe  suédoise  ont  montré  en  1999  lors  d’une  étude 

prospective  randomisée  les  bienfaits  de  la  gymnastique  aquatique.  En  comparant  deux 

groupes de 129 femmes, dont l’un pratique des exercices aquatiques à raison d’une fois par 

semaine durant  la deuxième partie de  la grossesse et  l’autre aucune activité,  il s’est avéré 

que, bien que les douleurs aient augmenté en corrélation avec l’avancement de la grossesse 

dans  les  deux  groupes,  celles  ressenties  dans  le  groupe  test  ont  été moins  fortes  selon 

l’échelle EVA.  Il est à noter que ces effets ne sont sensibles qu’à partir de 32 SA et que  le 

nombre d’arrêt maladie  a été moindre dans  le  groupe  test. Ce dernier  aspect  a  inspiré  à 

Kihlstrand et al.  la comparaison entre  les dépenses  liées aux arrêts maladie et  le coût d’un 

abonnement  à  la  piscine :  il  ressort  une  économie  possible  d’environ  100 €  par  femme 

enceinte… 

Toutefois, cette étude est à replacer dans son contexte. Ce n’est qu’en 2004 que Wu 

et al. définissent et différencient les douleurs de la ceinture pelvienne (« pregnancy related 

pelvic  girdle  pain »  ‐  PPP)  des  douleurs  lombaires  (« pregnancy‐related  low  back  pain »  ‐ 

PLBP) aussi il peut apparaître un biais dans la description même de la douleur et ces résultats 

sont à confirmer en tenant compte de ces nouvelles définitions. 

Depuis,  seuls Granath  et  al.  (2006)  [34]  ont mené  une  étude  en  comparant  deux 

groupes  réalisant  des  exercices  similaires,  l’un  en milieu  aquatique,  l’autre  terrestre,  et 

aboutissent aux mêmes conclusions. Cependant, ces travaux n’ont pas été menés en double 

aveugle et ne permettent pas de conclure. 

 

 

 

~ 34 ~ 

 

Page 35: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

E. Sport et santé psychique 

Peu d’études ont été consacrées aux effets psychologiques de la pratique du sport. Il 

est pourtant admis que la pratique sportive est bénéfique pour l’organisme tant sur le plan 

physique que psychique. 

La grossesse représente en outre une période à risque. En quelques mois à peine, la 

femme doit accepter  les modifications qui éloignent son corps de  la silhouette  idéale dans 

une société pour  laquelle  l’image de soi peut être une préoccupation  importante. Dans ce 

contexte,  la  pratique  sportive  pourrait  être  un  soutien :  si  elle  peut  éventuellement 

participer à un meilleur contrôle de  la prise de poids, elle aura sans doute son rôle à  jouer 

dans le bien‐être général. 

Une étude sur 15  femmes menée par Marquez‐Sterling et al. en 2000  [65] apporte 

néanmoins des axes de recherches intéressants. Si l’on propose à deux groupes de femmes 

une heure de  séance de  renforcement musculaire en  salle avec pour  l’un des groupes un 

coach et pour le second un accès libre aux agrès, les femmes qui sont encadrées viennent de 

plus en plus fréquemment et se sentent globalement en meilleure forme. Elles ressentent un 

regain  d’énergie,  une  plus  grande  force musculaire  et  ont  le  sentiment  d’avoir  un  corps 

sculpté. Par contre, elles ne font pas part d’amélioration du sommeil et leur activité sexuelle 

est  inchangée. Pour  l’autre groupe, non  seulement elles viennent de moins en moins aux 

séances, mais elles ne  font pas part d’un sentiment de mieux être et  leur activité sexuelle 

décroît. A noter que cette étude a porté sur des femmes auparavant sédentaires. 

Lawani  et  al.  [58],  une  équipe  béninoise  qui  s’est  attachée  à  décrire  l’effet  de  la 

gymnastique  prénatale  sur  l’accouchement,  rapporte  une  diminution  du  stress  de 

l’accouchement et une meilleure tolérance psychologique. 

De  plus,  il  est  écrit  dans  les  recommandations  américaines  que  la  reprise  précoce 

d’une activité physique en post‐partum réduit l’incidence des dépressions post‐partum. 

 

F. Les sportives et l’incontinence urinaire 

La survenue des incontinences urinaires dans le post‐partum est directement liée à la 

tonicité pelvienne. 

Ainsi, la rééducation périnéale débutée en post‐partum a montré un effet bénéfique 

sur les incontinences urinaires à long terme. En outre, la pratique d’exercice de musculation 

~ 35 ~ 

 

Page 36: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

pelvienne  pendant  la  grossesse  permettrait  d’observer  une  réduction  de  l’incontinence 

urinaire à 3 mois. 

Néanmoins, les conséquences de cette musculation précoce vis‐à‐vis du déroulement 

du  travail  font  l’objet de  controverses.  En effet,  certains pensent que  celle‐ci prolonge  la 

durée du travail tandis que d’autres considèrent qu’un pelvis bien musclé facilite la rotation 

de la tête et diminue le travail. 

Les  travaux  de  Agur  et  al.  (2007)  [1] montrent,  en  analyse  secondaire  d’un  essai 

contrôlé  portant  sur  l’influence  de  la  tonicité  pelvienne  pendant  la  grossesse  sur  les 

incontinences  urinaires  à  3 mois  de  268  primipares  randomisés  à  20  SA,  qu’il  n’y  a  pas 

d’influence sur la durée de la deuxième partie du travail. 

Une  autre  étude  (Fritel  et  al.  (PHRC)  [32]),  actuellement  en  cours,  a  pour  but  de 

préciser  si  la  rééducation  périnéale  prénatale  est  susceptible  de  réduire  le  nombre  de 

consultations médicales et de séances de rééducation postnatales. 

Il est donc  important d’expliquer aux  femmes enceintes  l’importance de  la  tonicité 

pelvienne  dans  la  prise  en  charge  des  incontinences  urinaires.  De  plus,  bien  que  les 

recommandations  actuelles  préconisent  la  rééducation  post‐natale,  il  semble  qu’une 

musculation pré‐natale soit encore plus bénéfique et qu’il n’est par ailleurs pas démontré 

que cela puisse avoir une quelconque influence sur le déroulement du travail. 

 

G. Effets de l’activité physique sur les glycémies 

Depuis les travaux de Jovanovic‐Peteron et al. (1989) [45], Bung et al. (1991) [17] et 

Brankston  et  al.  (2004)  [15],  un  lien  a  pu  être  établi  entre  pratique  sportive  et  diabète 

gestationnel. 

Bien qu’ayant porté sur de faibles échantillons (essai contrôlé randomisé portant sur 

32 femmes) et qu’il existe un doute sur la comparabilité initiale des groupes, l’étude menée 

par  Brankston  et  al.  (2004)  [15]  a mis  en  évidence  que  la  pratique  d’un  renforcement 

musculaire  est  bénéfique  à  raison  de  trois  séances  par  semaine  et  accompagné  de 

recommandations diététiques. En effet, si  la glycémie à deux heures est  identique dans  les 

deux groupes, celle à une heure est moins élevée pour le groupe test. De même, le nombre 

de prescriptions d’insuline reste identique entre les deux groupes mais avec une instauration 

plus tardive et des posologies moindres pour les femmes pratiquant une activité sportive. 

~ 36 ~ 

 

Page 37: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Ces effets seraient d’autant plus marqués pour  les femmes ayant un BMI > 25 avant 

la grossesse. Ces considérations sont reprises dans les recommandations de l’ACOG pour une 

valeur seuil de BMI > 32. 

Davenport et al. (2007) [27] obtiennent des résultats similaires lors d’une étude cas‐

témoins  avec  une  pratique  de  la  marche  de  faible  intensité.  Il  observe  également  des 

glycémies plus faibles mais uniquement pour la semaine précédant l’accouchement. 

Seul  Avery  et  al.  [5]  n’obtiennent  pas  de  résultats  en  faveur  du  sport mais  son 

échantillon est petit et il n’observe pas non plus d’incidents liés à la pratique du sport. 

En 2006, le département de médecine générale de Harvard (Oken et al, 2006 [70]) a 

observé 1805 femmes ayant une pratique sportive régulière avant la grossesse et a montré 

une  diminution  du  risque  de  diabète  gestationnel  et  d’intolérance  au  glucose  en 

comparaison  aux  femmes  sédentaires.  La  poursuite  de  l’activité  sportive,  d’une  intensité 

légère à  intense, et  ce dès  le début de  la grossesse, est en outre plus bénéfique pour  les 

femmes  sportives qu’une  cessation de  l’activité. De plus,  les nullipares  tirent un bénéfice 

plus important que les multipares. 

Concernant  le BMI,  il s’avère que, sur cette population de  femmes sportives, celles 

ayant un BMI < 25 avant  la grossesse et poursuivant une pratique  sportive durant  celle‐ci 

sont moins sujettes à l’intolérance au glucose et au diabète gestationnel. 

 

Ainsi,  il ressort de ces études que face au diabète gestationnel,  les sportives minces 

continuant  leur  activité  sportive  durant  la  grossesse  sont  plus  protégées  que  celles  en 

surpoids, et parallèlement que  les  femmes présentant un surpoids avant  la grossesse sont 

plus protégées si elles démarrent une activité sportive que les femmes minces sans activité 

physique.  Cela  suggère  une  physiopathologie  du  diabète  gestationnel  différente  chez  les 

femmes minces ou en surpoids, chez  les  sportives ou  les non‐sportives  (part de  l’insulino‐

résistance versus déficit en cellules beta ?). Ainsi, afin de conseiller et adapter au mieux  les 

activités  sportives  selon  les  risques  des  femmes,  il  conviendra  de  définir  précocement  la 

population cible. En outre,  les effets de  l’activité s’observant  rarement avant  la quatrième 

semaine, il serait judicieux de débuter le plus tôt possible. 

 

C’est dans ce contexte que « The Cochrane Collaboration » a publié une méta‐analyse 

en 2010 (Ceysens et al. [19]). Malheureusement, seuls quatre essais répondant aux critères 

~ 37 ~ 

 

Page 38: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

scientifiques habituels de la Cochrane ont pu être inclus et ne peuvent à eux seuls conduire à 

une modification des pratiques. 

Cependant,  les  tendances  exprimées  pour  les  femmes  enceintes  pratiquant  une 

activité physique sont les suivantes : la prise de poids est moindre, le recours à l’insuline très 

légèrement inférieur,  le nombre de césariennes quasiment  identique,  le poids de naissance 

légèrement  inférieur,  le nombre de macrosomie quasiment  identique et  l’âge gestationnel 

légèrement inférieur. 

 

Des essais randomisés contrôlés débutés en 2009 sont en cours. Ramirez‐Vélez et al. 

(2009)  [76]  cherchent  à  déterminer  l’effet  d’exercices  aérobiques  réguliers  sur  l’insulino‐

résistance et les complications de la grossesse. Chasan‐Taber et al (2009) [20] proposent de 

créer  un  programme  à  l’intention  des  femmes  enceintes  pour  appliquer  les 

recommandations de l’ACOG. 

 

Un aparté concerne l’activité « télévision ». Contrairement à ce qui aurait été montré 

auparavant,  Oken  et  al.  (2006)  [70]  ne  font  pas  de  lien  entre  la  survenue  du  diabète 

gestationnel et le temps passé devant la télévision. 

 

Enfin,  les travaux de Davenport et al (2008) [27] proposent une mise en application 

pratique  avec  la marche.  Ce  type  d’activité  est  simple  à mettre  en œuvre,  demande  un 

équipement minimum pour  s’approcher des objectifs,  le podomètre, qui peut  être  fourni 

dans  le  cadre d’un programme d’entraînement.  Il  reste  à définir  les horaires.  En effet,  la 

principale action de l’activité physique réside dans le blocage du pic d’insuline normalement 

présent en post‐prandial. 

 

~ 38 ~ 

 

Page 39: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 39 ~ 

 

CHAPITRE V Activité  physique  et  conséquences fœtales/néonatales 

La  question  primordiale  à  l’origine  des  réticences  à  l’égard  du  sport  pendant  la 

grossesse,  est  « Quel  est  le  risque  de  fausse  couche  spontanée  (FCS)  et  de  menace 

d’accouchement prématuré (MAP) pour les femmes enceintes sportives ? ». 

Cette question n’est pas entièrement élucidée aujourd’hui. 

C’est en effet  la prématurité qui est  la plus grande cause de morbi‐mortalité et  les 

préventions actuelles sont peu satisfaisantes. 

Les  conseils  prodigués  sont  en  réalité  basés  sur  des  observations  portant  sur  des 

activités professionnelles pénibles où les stations debout sont supérieures à trois heures par 

jour et le port de charges lourdes inadapté. Les femmes exposées à ce genre d’activité font 

plus de MAP et  les  fœtus  sont plus enclins à un  retard de  croissance  intra‐utérin que  les 

femmes ayant des activités plus sédentaires. 

Il est bien évident qu’une activité physique encadrée, contrôlée et adaptée n’est en 

rien comparable avec cette situation. 

Ceci met en avant les besoins de recherche dans ce domaine. 

 

A. Risques pour la grossesse 

Dans ce contexte, une revue systématique élaborée par Bonzini et al. [14] paraît en 

2007. 

L’auteur  s’applique  à  démonter  la  relation  existant  entre  trois  complications 

majeures  (accouchement  prématuré,  petit  poids  de  naissance  et  pré‐éclampsie/HTA 

gravidique) et  cinq occupations  communes et habituelles  (travail  selon un volume horaire 

important, travail posté en horaire décalé, travaux physiques avec levage, station debout et 

port de charges lourdes). 

Selon ses recherches, il existe de nombreuses publications rapportant l’incidence des 

accouchements  prématurés.  Le  risque  relatif  dépasse  rarement  1,4  et  la  plus  grosse  des 

études publie un risque relatif proche de 1. 

Page 40: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Pour ce qui concerne le poids de naissance, les travaux sont moins nombreux, et les 

articles  traitant  de  l’hypertension  gravidique  dans  ce  contexte  sont  beaucoup  trop  rares 

pour trouver un lien avec l’activité physique. 

Il est à noter que  ces publications ne  font pas non plus mention de  conséquences 

bénéfiques de la pratique du sport. 

 

Toutefois, l’étude de Barakat et al. [7] publiée en 2008 est intéressante. Elle concerne 

142  patientes  d’un  essai  contrôlé  randomisé  en  simple  aveugle  avec  comme  critère  de 

jugement  principal  l’âge  gestationnel.  Entre  deux  groupes,  dont  l’un  seulement  suit  un 

programme d’entraînement de résistance, aucune différence d’âge gestationnel n’a été mise 

en évidence.  Il conclut que  les  femmes enceintes en bonne santé, auparavant sédentaires, 

peuvent sans problème entrer dans un programme d’entraînement modéré jusqu’à la fin de 

la grossesse. D’autre part, pratiquer une activité physique modérée n’affecte pas de manière 

négative le déroulement de la grossesse. 

 

Ainsi,  il  semblerait que  les études publiées  à  ce  jour ne  justifient pas  les  attitudes 

relativement alarmantes et pourtant si répandues du corps médical vis‐à‐vis de  la pratique 

du sport pendant la grossesse. 

 

B. Le poids des nouveau­nés 

D’après  les observations de Clapp et al. [23] en 2000 publiées dans  l’ACOG, débuter 

une  activité  physique  dès  le  début  de  la  grossesse  n’a  pas  de  conséquence  sur  l’âge 

gestationnel, comme cela a pu être observé dans  les autres études de cette bibliographie. 

D’autre part,  ils n’ont pas observé de poids de naissance  inférieur au 10ème percentile ou 

supérieur au 90ème percentile, constatation somme toute rassurante. 

Par contre, les nouveau‐nés de mères sportives sont plus légers et plus grands. Cette 

différence  de  poids  s’observe  aux  dépens  d’une  augmentation  de  la  masse  maigre 

essentiellement, la croissance restant harmonieuse. 

Parallèlement, le pourcentage de masse grasse baisse avec la fréquence de pratique 

du sport. 

 

~ 40 ~ 

 

Page 41: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Dans  une  autre  configuration,  comme  notamment  des  femmes  sportives  qui 

continuent  une  activité  intense  pendant  la  grossesse,  les  bébés  sont  plus  petits  et  plus 

minces, et ce d’autant plus que le nombre d’entrainements hebdomadaires augmente. 

 

Ces données suggèrent qu’il existe un gradient selon la fréquence de la pratique. 

 

Il  serait  intéressant d’affiner  ces données.  L’application majeure  serait  en  effet de 

dispenser des conseils adaptés et spécifiques aux femmes  issues de population à risque de 

RCIU ou au contraire de macrosomie. 

En  ce  sens,  les  résultats  d’une  étude  publiée  très  récemment  (2010)  en Nouvelle‐

Zélande  apportent des éléments nouveaux : Hopkins  et al.  [42] observent non  seulement 

que le poids des nouveau‐nés de mères sportives est inférieur à celui des sédentaires, mais 

aussi que  la concentration en IGF du sang fœtal est réduite suggérant un  impact endocrine 

chez le fœtus et non un effet sur la sensibilité maternelle à l’insuline. 

 

Lors  de  sa  première  étude  [9],  Bell  et  al.,  cité  quelques  fois  dans  la  littérature, 

quantifiaient à 315 g cette différence de poids de naissance, c’est‐à‐dire pour  les nouveau‐

nés dont les mères avaient une activité physique au moins quatre fois par semaine à haute 

intensité au deuxième  trimestre. Cependant,  ils n’observent pas ces différences  lors de  sa 

deuxième étude, de plus faible puissance [8]. 

Néanmoins,  celle‐ci met  en  avant  un  problème  de  santé  publique  dans  lequel  les 

médecins  généralistes  peuvent  jouer  un  grand  rôle :  les  femmes  enceintes  ne  sont  bien 

souvent pas raisonnables dans leur pratique. 

Là encore, il apparait un besoin d’encadrement. 

 

Au niveau placentaire, il existe des modifications de deux ordres : la taille, d’une part, 

augmente  avec  une  croissance  plus  rapide  au  deuxième  trimestre ;  les  fonctions 

placentaires, d’autre part,  sont meilleures du  fait d’un développement plus  important du 

tissu villeux placentaire fonctionnel (villi intermédiaires et terminaux, gros villi selon Jackson 

et al. [44]). 

Par contre, si l’activité physique est débutée après 16 SA, cet effet n’est plus observé. ~ 41 ~ 

 

Page 42: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Le placenta s’implante globalement au même endroit. 

Attention cependant : l’influence de l’alimentation et des activités physiques annexes 

éventuelles n’a pas été quantifiée. 

 

Deux  ans  plus  tard,  Clapp  et  al.  [22]  publient  une  étude  dans  la  continuité  de  la 

première en vue d’en affiner les résultats. 

Un  nouveau  plan  d’étude  regroupant  trois  types  d’exercice  a  ainsi  été  proposé  à 

80 femmes enceintes. 

Les  résultats préliminaires ne montraient pas de différence en  terme de croissance 

placentaire,  de  volume  placentaire,  de  poids  de  naissance  quelle  que  soit  l’intensité  du 

sport. 

Si  l’analyse  est  affinée  selon  le  terme  de  la  grossesse,  il  observe  en  fait  une 

différence :  la  pratique  d’un  sport  intense  en  deuxième  partie  de  grossesse  ou modérée 

pendant  toute  la grossesse diminue  la croissance  fœto‐placentaire  (nouveau‐né plus petit, 

plus mince  et  plus  léger).  Par  contre,  si  l’intensité  est  diminuée  en  deuxième  partie  de 

grossesse, la croissance augmente aux dépens de la masse grasse uniquement. 

Si  l’intensité  est  augmentée  en  début  de  grossesse,  la  croissance  placentaire  est 

meilleure. 

 

En  résumé,  la  fréquence  et  l’intensité  de  la  pratique  physique  ont  deux  types  de 

conséquences : la croissance placentaire et la croissance fœtale. 

Le début de la grossesse concerne plutôt la croissance placentaire. 

La fin de la grossesse concerne plutôt la croissance fœtale. 

 

Il est amusant de constater que les observations de Lawani et al. [58] en 2003 sur des 

femmes béninoises sont identiques avec cependant la mise en avant de bébés plus gros chez 

les  femmes  non  sportives  là  où  les  occidentaux  parlent  de  bébés  plus minces  chez  les 

femmes sportives. 

 

~ 42 ~ 

 

Page 43: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

C. Conséquences Néonatales 

Pour  ce  qui  concerne  le  score  d’APGAR,  aucun  des  articles  ne  fait mention  d’une 

différence quelque soit l’intensité ou le durée de l’activité physique (Clapp et al. [22, 23, 24], 

Barakat et al. [6, 7], …). 

Lawani et al. [58] font même part d’une tendance à un score plus élevé de manière 

non significative. 

Hatoum  et al.  [37]  sont  les  seuls  à parler de mouvements  actifs  fœtaux. Au  cours 

d’une étude en cross over comparant l’effet de vingt minutes de repos contre vingt minutes 

d’aérobic,  ils  ont  mis  en  évidence  une  diminution  des  mouvements  respiratoires  après 

l’exercice.  Il  n’existe  par  contre  aucune  différence  en  ce  qui  concerne  les mouvements 

d’épaule ou les coups de pieds. 

~ 43 ~ 

 

Page 44: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 44 ~ 

 

CHAPITRE VI L’accouchement des sportives 

Voici  un  autre  sujet  pour  lesquelles  toutes  les  études  vont  dans  le même  sens. 

Cependant,  les données  sur  le déroulement du  travail  sont  souvent  le  fruit d’une analyse 

secondaire et ne permettent pas de conclure à un lien de cause à effet. 

 

Agur et al. en 2007 [1] présentent un travail  issu d’une étude randomisée contrôlée 

portant  sur  l’intérêt  d’exercices  de  musculation  pelvienne  pour  réduire  la  survenue  de 

l’incontinence urinaire en post‐partum chez des femmes à risque. Il apparait qu’il n’y a pas 

de différence en termes de nombre de césariennes, de voies basses, ni de voies basses avec 

instruments. On  dénombre  autant  de  déclenchements,  d’épisiotomies,  d’épidurales  et  de 

traumatismes pelviens. Enfin, les durées de dilatation et d’expulsion sont identiques (Klein et 

al., 1997 [55]). 

 

Barakat [6] et son équipe obtiennent en 2009 des résultats similaires :  l’analyse des 

accouchements de  femmes suivant un entraînement en résistance  légère aux deuxième et 

troisième  trimestres  de  grossesse  montre  qu’elles  accouchent  de  manière  normale,  ou 

instrumentale,  ou  par  césarienne  en  nombre  comparable  aux  non‐sportives.  Il  trouve  un 

temps d’expulsion identique. 

D’autre  part,  il  existe  dans  cette  étude  une  remarque  intéressante  des  femmes 

entrées dans un programme d’entraînement : elles sont globalement motivées et souhaitent 

recommencer lors d’une prochaine grossesse. En conclusion, il existe en matière de coaching 

une place à pourvoir pour l’entraînement des femmes enceintes. 

 

Brankston et al. [15] en 2004 dénombrent autant de césariennes dans ses groupes et 

prédit une meilleure qualité des poussées. 

 

Lawani et al. [58] en 2003 obtiennent même des chiffres en faveur des sportives :  il 

existe dans son étude moins de césariennes et de déchirures pelviennes. 

 

Là encore, les résultats des récentes études mettent à mal les habitudes actuelles et 

peuvent faire penser qu’il s’agit d’a priori. 

Page 45: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 45 ~ 

 

CHAPITRE VII Quelques données du post‐partum 

Notre  recherche  n’ayant  pas  ciblé  le  post‐partum,  nous  n’avons  que  peu  de 

renseignements à ce sujet. 

 

L’un  des  articles  de  Clapp  et  al.  (1998)  [24]  comprenait  toutefois  quelques 

informations. En effet, lors d’une précédente étude, cette équipe avait obtenu des résultats 

inattendus  sur  le développement des  enfants nés de  femmes  sportives. A  cinq  ans,  leurs 

enfants  pesaient  toujours  moins  lourd,  avaient  un  taux  de  masse  grasse  moindre,  ils 

obtenaient  par  ailleurs  de  meilleures  réponses  aux  tests  d’intelligence,  de  langage, 

d’intégration visuelle et de motricité. 

C’est dans  ce  contexte que  la deuxième étude est née.  L’hypothèse  testée était  la 

suivante :  continuer  une  activité  physique  régulièrement  pendant  la  grossesse modifie  le 

développement morphométrique et le neurodéveloppement de l’enfant. 

Même  s’ils constatent que  les enfants nés de  femmes  sportives  sont plus petits et 

plus minces à la naissance comme expliqué ci‐dessus, il n’existe plus aucune différence à un 

an.  Leurs  précédents  résultats  concernant  le  développement  psychomoteur  ne  sont  pas 

confirmés : les enfants de mères sportives ont une croissance et un développement normal 

pendant leur première année de vie. 

 

Par  ailleurs,  il  semblerait  que  la  reprise  précoce  du  sport  soit  associée  à  une 

réduction du risque de dépression du post‐partum. 

Page 46: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 46 ~ 

 

CHAPITRE VIII Cas particulier des athlètes de haut niveau 

Les résultats obtenus par Kristin R. Kardel en 2005 [49] ne sont pas sans rappeler ce 

qui avaient été, dans  les années 80, à  l’origine du phénomène de grossesse dopante. Pour 

mémoire,  ce  débat  portait  sur  la  possible mise  enceinte  d’athlètes  pour  améliorer  leurs 

performances athlétique. De cette pratique archaïque,  il subsiste  la prise de conscience de 

l’adaptation  physiologique  des  femmes  enceintes  vis‐à‐vis  du  sport.  Les  athlètes 

d’aujourd’hui n’ont ainsi plus à assimiler grossesse à fin de carrière. 

En effet, dans son étude, un entraînement  intensif pendant  la grossesse permet un 

retour plus rapide à la compétition. Les effets sont surtout ressentis au niveau de la VO2 max 

qui augmente en post‐partum et qui peut, si l’on en croit également les travaux de Clapp et 

al. [25], persister jusqu’à un an après  l’accouchement. D’autre part, cette progression de  la 

VO2 max est supérieure chez  les  femmes suivant un programme d’entraînement de haute 

intensité (HEG) et qui poursuivent un entraînement intensif au delà. 

Parallèlement, les athlètes qui interrompent leur entraînement pendant la grossesse 

ont des performances moins bonnes qu’auparavant lorsqu’elles retournent à la compétition. 

Un point  important :  il n’a pas été noté d’évènement  indésirable pour  le  fœtus  lors 

du programme d’entraînement et ce malgré  le niveau d’exercice nettement  supérieur aux 

programmes proposés dans la plupart des autres études. 

L’ACOG  consacre  un  paragraphe  aux  athlètes.  Il  n’existe  pas  d’études  aujourd’hui 

ayant mentionné  des  complications  liées  à  une  reprise  trop  rapide  de  la  compétition  en 

post‐partum. Cependant, et donc uniquement sur  le principe de précaution,  il est conseillé 

de  reprendre  l’activité de manière progressive et de veiller à ne pas perdre de poids  trop 

rapidement pour le bien‐être du bébé allaité. 

Page 47: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 47 ~ 

 

CHAPITRE IX Propositions de mise en application 

Différentes mises en application pour le conseil sportif ont été proposées. 

L’information passe avant  tout par  l’édition de  livrets d’informations  [33], voire de 

CD‐ROM  interactifs et donc plus pédagogiques [38]. Les conseils attendus concernent aussi 

bien le type de sport praticable que l’intensité recommandée. 

En  attendant  la  parution  d’études  présentant  chaque  sport  et  ses  conséquences, 

travail  d’envergure  difficilement  réalisable  actuellement,  pourquoi  ne  pas  proposer  des 

programmes d’entraînement types ? 

En  effet,  plusieurs  remarques mentionnent  l’adhésion  croissante  des  femmes  aux 

activités  encadrées,  soit  pour  garder  une  forme  physique,  soit  pour  améliorer  leurs 

performances.  La parution de  tels  guides, délivrés  au  terme d’une  consultation médicale, 

voire une orientation vers un coach spécialement formé seraient motivantes. 

Ainsi, Aittasalo et al. (2008) [2] et Kinunnen et al. (2008, 2007) [53, 54]  innovent en 

adaptant la méthode du « counseling » pour femmes enceintes. 

Le « counseling » est un  terme consacré au Royaume‐Uni n’ayant pas sa  traduction 

exacte en  français.  Il est apparu au début des années 90 et  regroupe des actions  comme 

orienter, aider, informer, soutenir, traiter. 

Les deux auteurs nous  font part de  l’exemple de maternités et PMI de Finlande où 

une  séance  primaire,  puis  quatre  séances  de  rappel  sont  intégrées  dans  les  visites  de 

routine. Une option est offerte pour participer soit à un groupe d’activité physique, soit à un 

groupe contrôle où seuls les conseils de routine sont dispensés. Ils observent à la fin de leur 

étude une augmentation de la fréquence d’activité physique dans le premier groupe de 43 % 

et une augmentation de la durée hebdomadaire de 154 % par rapport au groupe contrôle. Il 

n’y a aucune différence au début de  l’étude et dans  le cas où  le conseil est débuté dans  le 

post‐partum non plus. 

Ce type d’intervention à l’avantage d’être parfaitement réalisable en routine. 

En outre, en aval de ces conseils ciblés et en partenariat avec les maternités et PMI, 

se crée une place à pourvoir par des coachs sportifs. 

Page 48: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Enfin,  il  est  aisé  de  conseiller  l’achat  d’un  équipement  minimum,  peu  coûteux : 

podomètre, cardiofréquencemètre ou encore de prendre des abonnements en piscine. Dans 

le meilleur des cas, une prise en charge par  la sécurité sociale pourrait représenter un gain 

économique devant les bénéfices escomptés… 

~ 48 ~ 

 

Page 49: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Discussion 

~ 49 ~ 

 

La quasi unanimité  sur  les bienfaits du  sport observée dans  les études  citées peut 

interpeller.  Les  explications  apportées  sont  pour  nous  de  deux  ordres.  Tout  d’abord,  les 

articles  sont  publiés  dans  un  climat  de  croyance  en  la  culture  physique  et  peut‐être  les 

études sont‐elles construites pour obtenir des résultats à la faveur du sport. D’autre part, il 

existe de nombreux « free‐articles » dont la facilité d’obtention, par rapport aux autres, peut 

biaiser l’exhaustivité et la fiabilité des résultats. 

Toutefois,  il  est  intéressant  de  constater  que  les  essais  émanent  aussi  bien  de 

structures de recherche tournées vers  le sport, que d’établissements de santé publique ou 

de  service de gynéco‐obstétrique dont  les  intérêts communs  initiaux ne  sont pas évidents 

(cf. Annexe V). 

La  limitation  aux  langues  anglaise  et  française  peut  être  un  biais  de  sélection  des 

études mais  force est de constater que nos habitudes de vie  sont  intimement  influencées 

par  les pays anglo‐saxons. Leurs conclusions sont en général applicables à nos populations. 

D’autre part, les études majeures pour la science sont habituellement rédigées en anglais. 

Par ailleurs, les conclusions présentées sont issues pour la plupart d’études de faible 

échantillon et de puissance statistique limitée. Cependant, il n’a pas été mis en évidence de 

résultats  contradictoires  et  ceci  pousse  au  minimum  à  s’interroger  sur  les  habitudes 

profondément ancrées dans les croyances populaires. 

Enfin,  les  activités  proposées  ne  sont  pas  comparables,  ni  en  fréquence  ou  en 

intensité, ni en type d’exercice, et les résultats obtenus dans les différents essais cliniques ne 

sont pour la plupart pas sommables. Il y a toutefois une unité : chaque activité est issue d’un 

programme  d’entraînement  adapté  et  contrôlé.  Peut‐être  est‐ce  par  là,  à  l’époque  du 

« coaching », qu’il faut commencer à adapter nos pratiques. 

Page 50: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

DEUXIEME PARTIE Les risques documentés dans la 

littérature 

~ 50 ~ 

 

Page 51: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Introduction 

~ 51 ~ 

 

Nous  avons présenté dans une première partie des  travaux objectifs  analysant  les 

conséquences de la pratique sportive sur la grossesse. 

Bien que les résultats obtenus soient encourageants et optimistes pour les sportives, 

force  est  de  constater  que  nos  connaissances  dans  ce  domaine  sont  déficientes  et 

incomplètes. 

Aussi, dans le souci permanent de conseiller au mieux nos patientes en se basant sur 

les  données  récentes  de  la  science,  nous  avons  décidé  d’élargir  notre  bibliographie  pour 

aborder spécifiquement les risques liés à la pratique sportive durant la grossesse. 

Aujourd’hui,  les  plus  grands  pourvoyeurs  de  mortalité  infantile  et  de  retard  de 

développement psychomoteur sont la prématurité, le retard de croissance intra‐utérin et ce 

qui  leur est  lié :  le petit poids de naissance. Des mesures de prévention ont été élaborées, 

comme  pour  les menaces  d’accouchement  prématuré  par  exemple, mais  leur  impact  est 

bien  souvent  trop  faible.  L’une  des  principales  explications  est  l’intrication  de  nombreux 

facteurs environnementaux rendant complexe l’identification des facteurs de risque. 

Ainsi,  de  nombreuses  hypothèses  sur  les  conséquences  directes  du  sport  ont  été 

avancées.  Dans  le  cas  des  fausses  couches  spontanées,  on  a  incriminé  l’hyperthermie 

secondaire,  la réduction du débit placentaire,  l’hypoxie fœtale qui en découle,  la  libération 

d’hormones  stimulant  la  contraction  utérine  et  l’hypoglycémie  fœtale  [64].  Néanmoins, 

aucune  de  ces  hypothèses  n’a  réellement  été  confirmée.  Il  est  même  possible  que  les 

femmes enceintes apportent une  réponse physiologique adaptée à  ces phénomènes pour 

protéger  leur grossesse [86]. A noter que  l’objectif n’est pas  ici de présenter  la physiologie 

de  la  grossesse,  l’adaptation  de  l’organisme  maternel  à  l’exercice  physique  étant  bien 

détaillée dans de nombreux manuels de physiologie [10, 12, 16, 21, 29, 77] et résumée dans 

la troisième partie. 

Le  but  dans  cette  partie  sera  ainsi  d’identifier  les  complications  directement 

imputables à l’activité physique et ayant un impact sur le déroulement de la grossesse. 

Page 52: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Matériel et Méthode 

~ 52 ~ 

 

Nous avons  réalisé une  recherche bibliographique dans  la base Medline à  l’aide de 

huit nouvelles équations composées de mots‐clés issus du thesaurus Mesh. 

Les  mots‐clés  choisis  sont  les  suivants :  « menace  d’accouchement  prématuré », 

« prématurité », « avortement spontané » et « petit poids de naissance ». Ils ont été traduits 

en  anglais  dans  l’outil  de  terminologie  Cismef : « Premature  birth », « Abortion »  et  « Low 

birth  weight »  puis  replacés  dans  l’arborescence  mesh  pour  créer  les  équations  de 

recherche. 

Les limites appliquées lors de notre première étude ont été élargies pour pallier à la 

paucité des essais publiés dans ce domaine. 

Equation 7 : "Sports"[Mesh] AND "Obstetric Labor, Premature"[Mesh] 

Equation 8 : "Exercise"[Mesh] AND "Obstetric Labor, Premature"[Mesh] 

Equation 9 : "Sports"[Mesh] AND "Premature Birth"[Mesh] 

Equation 10 : "Exercise"[Mesh] AND "Premature Birth"[Mesh] 

Equation 11 : Sports"[Mesh] AND "Abortion, Spontaneous"[Mesh] 

Equation 12 : "Exercise"[Mesh] AND "Abortion, Spontaneous"[Mesh] 

Equation 13 : "Sports"[Mesh] AND "Infant, Low Birth Weight"[Mesh] 

Equation 14 : "Exercise"[Mesh] AND "Infant, Low Birth Weight"[Mesh] 

76  articles  sont  ressortis  de  cette  recherche  dont  26,  après  lecture  des  abstracts, 

traitaient notre sujet. 11 articles ont pu être imprimés intégralement. 

La plupart sont des études de cohorte, seul un article est référencé comme un essai 

clinique randomisé contrôlé [7] et un seul autre comme méta‐analyse [14]. 

 

Page 53: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Résultats 

~ 53 ~ 

 

Deux équipes sont à l’origine de nombreuses publications dans ce domaine : l’équipe 

américaine de Clapp, et le registre danois duquel sont issues des études de cohorte portant 

sur plus de 90 000 patients. 

Une  méta‐analyse  présentée  en  première  partie  rappelle  que  les  données  sont 

insuffisantes pour conclure à un surrisque ou à des bénéfices [14]. 

 

A. La prématurité 

Sur  le  plan  de  la  prématurité,  aucune  étude  n’a,  à  notre  connaissance,  réussit  à 

prédire  la  survenue d’un accouchement prématuré. Ces naissances  représentent pourtant 

près de 5% des nouveau‐nés au total [48]. 

Dans notre recherche, nous avons analysé trois articles dont  le critère de  jugement 

principal  portait  sur  la  prématurité.  Il  en  ressort  ainsi  que  le  sport  n’affecte  pas  l’âge 

gestationnel [7], que les activités de loisir, c'est‐à‐dire plus de 90 minutes d’activité physique 

par semaine  tout au  long de  la grossesse, semblent même protéger contre  la prématurité 

[30] et enfin  les cohortes  les plus  importantes (environ 87 000 patientes), montrent même 

qu’en dehors de l’équitation, n’importe quel type de sport, surtout s’il est pratiqué en fin de 

grossesse, réduit le risque de prématurité [48, 73]. 

Une étude sur les nageuses au début et au milieu de grossesse transmet même l’idée 

que le sport permet non seulement la réduction du risque d’accouchement prématuré mais 

aussi de celui de malformations congénitales [46]. 

Le  seul  élément  traduisant  un  surrisque  est  la  position  debout maintenue  plus  de 

cinq heures par jour avec un Odd Ratio à 3.3. Cette conclusion que nous apporte Henriksen 

et al.  [40] porte néanmoins  sur  les  conditions de  travail et non  sur une pratique  sportive 

encadrée. 

Là  encore,  les  articles  étudiés  ont  tendance  à  s’opposer  aux  idées  habituellement 

promulguées. Aucun article ne mentionne une relation néfaste du sport sur la prématurité et 

certains mentionnent même un lien bénéfique. 

 

 

Page 54: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

B. Le poids de naissance 

Les  travaux  actuellement  référencés  admettent qu’un poids  inférieur  à  2500  g  est 

associé à des risques de retard de développement et de comorbidités. 

Certains auteurs ont  cherché à déterminer  le  retentissement de  l’activité physique 

sur  la  croissance  fœtale.  Ainsi,  si  l’une  des  études  présente  des  poids  de  naissance 

identiques entre un groupe de sportives et un groupe témoin [73], les autres rapportent des 

bébés plus petits mais moins gros avec une perte de poids aux dépends de la masse grasse 

[47]. Cet effet est d’autant plus notable que  le sport est pratiqué trois fois par semaine au 

troisième trimestre ou que  les sportives habituelles arrêtent  leur entrainement pendant  la 

grossesse [59]. 

Dans l’une des études, il ressort que la marche pratiquée à raison de 50 minutes par 

jour en début de grossesse protège contre le petit poids [86]. 

Comme nous avons pu  le mettre en évidence dans  la première partie, ces résultats 

confirment  l’effet du sport sur  le pourcentage de masse grasse du nourrisson. Sans revenir 

sur les travaux de Clapp et al. [22, 23, 25] concernant la relation entre l’intensité sportive et 

âge  gestationnel,  cette  recherche  bibliographique  ciblée met  en  avant  un  axe  nouveau : 

l’influence du sport chez les fumeuses enceintes. 

En effet, alors que  les données de  cette population  sont bien  souvent exclues des 

analyses, les résultats de Juhl et al. [47] montrent l’intérêt de s’intéresser à cette population 

cible pour  laquelle  le sport pourrait être bénéfique sur  le poids de naissance.  Il  ressort de 

cette  étude  que  les  sportives  fumeuses  ont  des  bébés  plus  gros  que  les  fumeuses  non 

sportives. 

A nouveau,  le maintien de  la position debout plus de deux heures et demi par  jour 

augmente  le  risque  de  petit  poids  de  naissance  par  3,23  au  deuxième  trimestre  [86].  La 

différence n’est pas significative au premier et au troisième trimestre.  Il ne s’agit  là encore 

pas d’une pratique  sportive mais d’une posture  liée au  travail.  Le  seul  résultat négatif ne 

peut donc être attribué au sport. 

 

 

 

 

~ 54 ~ 

 

Page 55: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

C. Les fausses­couches 

Les  fausses‐couches  spontanées,  c'est‐à‐dire  perte  fœtale  avant  22  SA, 

représenteraient environ 12 % des grossesses de la population générale [11]. 

Certaines  études  rapportent  une  augmentation  du  risque  de  fausse‐couche 

spontanée  liée à  l’activité sportive durant  la grossesse. C’est  le cas de  l’équipe de Madsen 

[64]  suite  à  une  pratique  de  plus  de  sept  heures  par  semaine  ou  intense  en  début  de 

grossesse. Cette corrélation n’a néanmoins pas été mise en évidence après 18 SA. C’est aussi 

le  cas,  selon Hjollund et al.,  si  l’exercice est  intensément poursuivi pendant  la période de 

nidation, soit 6 à 9 jours après l’ovulation [41]. 

Par contre, Clapp et al.  [26] nous présentent dans  leur étude une activité physique 

débutée avant  la conception et poursuivie en début de grossesse à  raison d’une  intensité 

maximum  envisageable  de  50  à  85 %.  Celle‐ci  n’entraine  non  seulement  pas  de 

complications mais semble aussi protéger contre la survenue des fausses‐couches. 

Ainsi,  deux  points  de  vue  opposés  ressortent  de  ces  études.  Une  pratique  trop 

intense ou trop longue sans entrainement préalable durant les premières semaines, et tout 

particulièrement  les premiers  jours de  la grossesse, pourrait accroitre  le  risque de  fausse‐

couche A  l’inverse, si  l’activité sportive est débutée avant  la grossesse et maintenue à une 

intensité modérée,  le  risque  semble  alors  diminuer.  Il  n’est  par  conséquent  pas  aisé  de 

conclure sur  l’impact du sport vis‐à‐vis de  l’occurrence des fausses‐couches. Néanmoins,  la 

plupart des essais proposant une pratique modérée  raisonnable et  sous contrôle médical, 

bien que ne cherchant pas à mesurer directement l’incidence des fausses‐couches, n’ont pas 

montré de majoration du risque significative. 

En parallèle, un  sport est particulièrement étudié :  la plongée  subaquatique. Ainsi, 

selon les travaux de St Leger Dowse et al. [81] et de Bolton et al. [13], ce sport a occasionné 

14,6 % de FCS parmi les grossesses au cours desquelles les patientes ont plongé. Cependant 

aucune  différence  n’a  pu  être mise  en  évidence  en  raison  de  données  trop  pauvres.  Par 

contre,  quelques  complications  fœtales  ont  été  observées  sans  que  les  taux  diffèrent  de 

ceux de  la population  générale.  Jusqu’à présent,  seules des études  rétrospectives  avaient 

cherché  à  étudier  le  retentissement  des  plongées mais  les  plus  récentes  et  importantes 

datent déjà des années 1980. Il convient donc de rester prudent vis‐à‐vis de cette pratique, 

la seule formellement contre‐indiquée à ce jour, en attendant des données plus précises. 

 

 

~ 55 ~ 

 

Page 56: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

D. Les contractions 

Notre  recherche  bibliographique  a  permis  d’aborder  un  autre  thème :  celui  des 

contractions  utérines.  Il  semblerait  que,  de  manière  normale,  un  enregistrement 

tocométrique  réalisé  sur  des  femmes  enceintes  lors  de  leurs  activités  quotidiennes 

enregistre des contractions de 31 à 180 s à  raison de 1,3 à 1,5  fois par 30 mn au 6ème et 

7ème mois pour 4,8 fois au 9ème mois [3]. Un seul travail, une étude pilote portant sur dix 

personnes, a réalisé  le même type d’enregistrement  lors de  la pratique sportive. Il apparaît 

que  les modifications de  l’activité utérine sont minimes [66] voire même que  le nombre de 

contractions de  faux  travail diminue  [4]. Aucune autre  information n’est disponible  sur ce 

sujet  et  notamment  sur  l’enregistrement  des  contractions  utérines  selon  le  groupe 

musculaire sollicité. 

~ 56 ~ 

 

Page 57: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Discussion 

~ 57 ~ 

 

Il  nous  apparait  qu’un  certain  nombre  d’éléments  doivent  être  commentés  pour 

complémenter notre présentation. 

L’une  des  critiques  les plus  notables  concerne  le manque  de  prise  en  compte  des 

facteurs socio‐économiques. En général, les milieux socio‐économiquement défavorisés,  les 

femmes  jeunes,  les  femmes  issues d’un mélange  ethnique  [30]  souffrent d’un plus  grand 

nombre  de  fausses‐couches.  Les  informations  comme  le  régime  diététique,  l’héritage 

génétique,  l’environnement  familial,  le  tabac,  sont  autant  de  facteurs  confondants  qu’il 

conviendrait d’individualiser au mieux afin d’écarter  les complications obstétricales qui  leur 

sont propres  [18, 84, 86]. En effet,  les essais sont principalement menés sur des sportives 

habituelles, en bonne santé et non fumeuses. 

D’autre part, si le type d’activité testée est globalement décrit, l’intensité de l’activité 

est  rarement évaluée car  la plupart des  réponses  sont  le  fruit d’un questionnaire et donc 

d’une autoévaluation [74]. 

Parfois, des données se rapportant aux femmes qui ne peuvent poursuivre  l’activité 

physique tout au long de la période d’étude sont éliminées sans explications. 

Un  fait est à  souligner :  la plupart des études ayant un avis négatif  sur  la pratique 

sportive  sont  issues  d’une  part  d’études  rétrospectives  qui  sont  bien  souvent  plus 

pessimistes  que  les  études  prospectives,  et  d’autre  part  d’études  ayant  porté  soit  sur 

l’animal, soit sur  l’activité professionnelle et non sur un programme sportif contrôlé. C’est 

notamment le cas de la position debout et des tâches ménagères (lavage du linge à la main, 

cuisiner  longtemps…)  [86] pourvoyeuses de  réticences à  l’égard de  l’activité physique que 

l’on assimile à tort au sport. 

La physiopathologie des complications n’est toujours pas clairement élucidée. 

Peu  d’articles, même  sur  les  critères  de  jugement  secondaires,  ont  rapporté  des 

malformations congénitales [46]. Il ne semble pas y avoir plus de dystocies. 

L’étude de cohorte de Takito et al. [86] est réellement critiquable sur la définition du 

petit poids de naissance qu’ils établissent à moins de 3000 grammes, or  les complications 

secondaires sont rencontrées pour des poids inférieurs à 2500 grammes. 

Une  remarque concernant  les  fumeuses mérite notre attention d’autant qu’elle est 

issue d’une étude de cohorte du volumineux registre danois : les fumeuses peuvent gagner à 

Page 58: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 58 ~ 

 

pratiquer  une  activité  physique  en  terme  de  poids  de  naissance  de  leur  enfant.  Cette 

information devrait attirer des chercheurs à définir des populations cibles pouvant bénéficier 

d’un programme d’entrainement individualisé. 

Il conviendrait aussi d’affiner, comme nous l’avions pressenti dans la première partie 

de  notre  travail,  les  notions  de  durée  et  d’intensité  de  l’entraînement  [26,  64].  Chacune 

semble avoir une influence différente selon le stade de la grossesse. 

Le risque de fausse‐couche très précoce rapporté à un entrainement intense pendant 

la période de nidation est difficilement contrôlable en pratique courante et demande à être 

approfondi. 

Quand  à  la  célèbre  question  de  la  survenue  des  contractions  pendant  l’effort,  il 

conviendrait  d’affiner  les  enregistrements  selon  le  groupe  musculaire  sollicité  et  tout 

particulièrement la ceinture abdominale et pelvienne afin de clore le débat. 

Enfin,  les données  sur  l’attitude des  femmes  vis‐à‐vis de  la plongée  sont en partie 

rassurantes : de plus en plus de femmes écoutent  les recommandations puisque  le nombre 

de plongées par grossesse a très nettement régressé entre les deux phases de l’étude de St 

Leger Dowse [81]. 

Par ailleurs, nous n’avons pas détaillé ici tous les bénéfices tels que l’amélioration de 

la  constipation,  la  diminution  des  vergetures,  l’amélioration  du  sommeil,  la  meilleure 

régénération  de  la  sangle  abdominale  et  le  bien‐être  physique  mais  ces  effets  sont 

secondaires en terme de gravité et reconnus par les praticiens et les pratiquantes. De même 

pour les complications n’affectant pas le pronostic obstétrical, comme les blessures bénignes 

de la mère et les conséquences d’une mauvaise hydratation ou alimentation, pour lesquelles 

des conseils avisés sont disponibles. 

Pour  conclure,  rappelons  ce  que  Bonzini  et  al.  nous  précisent :  « les  données 

actuelles de  la science sont  insuffisantes pour modifier en profondeur nos pratiques » [14]. 

Mais  encore  une  fois, même  si  l’ont  étudie  les  essais  publiés  sans  limite  de  temps,  bien 

qu’issus  d’une  seule  base  de  recherche,  les  tendances  sont  à  la  faveur  d’une  activité 

physique durant la grossesse. 

Enfin, s’il est un chiffre alarmant à retenir, et malgré toutes  les données existantes, 

près de deux tiers des femmes enceintes n’ont aucune activité physique durant la grossesse 

[43, 48] … 

 

Page 59: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

TROISIEME PARTIE Propositions de mise en pratique

~ 59 ~ 

 

Page 60: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Introduction 

~ 60 ~ 

 

A  la  lumière des  informations présentées dans  les deux premières parties de notre 

travail,  nous  avons  souhaité  proposer  un  programme  d’entraînement  type  correspondant 

aux attentes de chacune et qui peut être proposé au sein du cabinet médical. 

Pour cela,  il convient d’individualiser  trois groupes de patientes selon  leur pratique 

avant la grossesse : 

- les sportives de haut niveau (> 8 h d’activité hebdomadaire) ; 

- les sportives habituelles entraînées (de 4 à 8 h) ; 

- les sédentaires (< 4 h). 

 

Les  sportives de haut niveau  font  l’objet de  conseils  spécifiques  individualisés.  Les 

objectifs diffèrent selon qu’elles souhaitent reprendre une activité de compétition en post‐

partum  ou  non.  Les  objectifs  sont  de  proposer  des  séances  d’entraînement  adaptées  en 

fréquence  et  en  intensité,  de modifier  l’alimentation  en  conséquence  et  de  proposer  un 

sport de substitution quand leur sport de prédilection n’est pas conseillé. 

 

Pour  les  sportives  habituelles,  le  défi  consiste  à  leur  faire  poursuivre  une  activité 

quand bien trop souvent elles cessent précocement leur entraînement croyant qu’il est nocif 

pour le fœtus. 

Pour elles, l’enjeu est important : nous avons vu qu’elles sont plus vulnérables devant 

la  prise  de  poids  et  le  diabète  gestationnel.  Leur  santé  psychique  peut  être  également 

affectée par l’inactivité et la modification de leur image. 

 

Enfin, pour  les  sédentaires,  la  grossesse est  l’occasion d’améliorer  leur hygiène de 

vie.  Il  faut  insister  sur  le  fait  que  démarrer  une  activité  est  possible  et  conseillé.  C’est 

l’occasion d’ancrer une activité hebdomadaire qui, si elle répond aux attentes des  femmes 

enceintes, a toute les chances d’être poursuivie en post‐partum. 

 

Page 61: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

A ce  jour et devant  l’incroyable variété des pratiques,  il est  impossible d’étudier  les 

risques  et  les  bénéfices  sport  par  sport.  Cependant,  il  existe  des  catégories  dont  on  sait 

qu’elles sont indiquées ou contre‐indiquées durant la grossesse. 

 

Nous  nous  attacherons  ici  à  présenter  les  activités  physiques  qui  ont  fait  l’objet 

d’études et par conséquent  les plus  fiables en  termes de  risque et de bénéfice. Puis nous 

résumerons les caractéristiques d’une séance d’entraînement (Annexe V). 

~ 61 ~ 

 

Page 62: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Rappels de physiologie 

~ 62 ~ 

 

Avant  de  fournir  des  conseils  sportifs,  il  nous  apparaît  important  de  résumer 

brièvement les modifications physiologiques liées à la grossesse ayant un retentissement sur 

les performances physiques [12]. En effet, elles sont à l’origine d’un surcroit d’endurance en 

début de grossesse (+10 à 20 %) et expliquent la stagnation des performances au deuxième 

trimestre  (contrebalance  du  développement  fœto‐placentaire,  poids…).  Attention  donc  à 

l’euphorie des trois premiers mois… 

Adaptation cardiovasculaire 

- Volume cardiaque : + 10 – 35 % 

- Débit cardiaque : + 30 % (FC 50 % / VES 50 %) 

- Résistance périphérique : ‐ 30 à ‐ 40 % 

- Volume plasmatique : + 50 % 

- Capacité veineuse : + 30 – 40 % 

- Volume érythrocytaire : + 20 % 

 

Adaptation respiratoire 

- Capacité vitale : + 5 – 10 % 

- Volume résiduel : + 10 % 

 

Modifications statiques 

- Prise de poids : 10 à 15 kg en moyenne 

- Protrusion de l’utérus 

- Hyperlordose 

- Bascule en avant du bassin 

- Rehaussement du centre de gravité 

- Hyperlaxité ligamentaire 

 

Page 63: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Présentation des activités les plus étudiées 

~ 63 ~ 

 

Chacune  des  activités  ci‐dessous  peut‐être  pratiquée  en  loisir  simple,  pour  le  pur 

plaisir  de  se  dépenser,  ou  entrer  dans  un  désir  de  performance  physique  sans  toutefois 

entrer dans la compétition. 

Pour  l’entraînement,  l’empirisme  d’autrefois  est  remplacé  aujourd’hui  par  des 

connaissances solides. Aussi, les conseils dispensés et supervisés au sein du cabinet peuvent 

être relayés par des coachs attachés à une structure ou indépendants. 

Il convient cependant d’en connaitre  les bases d’autant que  le médecin généraliste 

ou le gynécologue de ville n’est pas nécessairement sportif, et qu’il est bien souvent le seul 

interlocuteur au cours de la grossesse. 

Quelques  notions  simples  fréquemment  sous  entendues  dans  les  études  nous 

apparaissent importantes à connaitre : 

la  notion  de  performance  physique,  qui  est  la  communion  de  différents 

items : force, vitesse, endurance, résistance, mobilité et adresse. 

Force et endurance sont les plus aisées à travailler en cours de grossesse. 

l’adaptation  physiologique  à  l’activité,  qui  se  crée  aux  dépens  de  trois processus  fournissant  de  l’énergie :  le  processus  aérobie  (endurance1),  le 

processus anaérobie  lactique  (résistance2),  le processus anaérobie alactique 

(vitesse). 

Il est conseillé de ne travailler qu’en aérobie pendant la grossesse. 

La  capacité maximale  de  production  d’énergie  par  le métabolisme  aérobie 

peut  être  estimée  par  la  mesure  du  débit  de  consommation  maximale 

d’oxygène (VO2 max). Or, il existe une relation linéaire entre le VO2 max et la 

fréquence  cardiaque  et  il  est  donc  possible  d’exprimer  l’intensité  d’une 

                                                            1 Endurance : capacité de maintenir un effort d’intensité faible à modérée pendant un temps relativement long (plus de 20 minutes). 

2 Résistance : capacité de maintenir un exercice d’intensité élevée égale ou proche de la capacité maximale de l’individu pendant un temps relativement court (20 secondes à 3 minutes). 

Page 64: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

activité en pourcentage de  la  fréquence maximale  théoriquement atteinte à 

VO2 max1. 

la fréquence maximale théorique, qui se calcule ainsi : FMT = 220 ‐ âge 

le  déroulement  de  la  séance,  qui  doit  comprendre  trois  parties  distinctes : 

l’échauffement,  l’activité  réalisée  à  l’intensité  prévue  et  la  phase  de 

récupération. 

 

A. Les exercices de force 

Le renforcement musculaire 

Activité de musculation,  il  consiste en  la  répétition de  contractions  isométriques  à 

faible charge ou à poids de corps (weight‐bearing2). Il correspond principalement au gainage 

et  s’oppose  à  la  musculation  avec  charge  dont  la  répétition  de  raccourcissements  et 

d’allongements du muscle correspond à des mouvements anisométriques. Bien souvent, ces 

deux activités sont confondues dans les études et regroupées sous ce même terme. 

Schématiquement,  les  temps de  travail doivent être  inférieurs à 15 secondes et  les 

temps de récupération sont six fois supérieurs au temps de travail. Les exercices s’articulent 

ainsi : 

- soit par une  série de 8 à 10 mouvements pour débuter et 20 au maximum 

répétée 8 à 10 fois ; 

- soit par le maintien d’une posture pendant 6 à 8 s répété 3 fois (gainage). 

Ce rythme est variable en fonction des groupes musculaires travaillés mais ce schéma 

est  le plus  fréquent pour  les exercices mobilisant  les muscles des membres. Les  temps de 

contractions isométriques doivent rester courts comme dans l’exemple. S’ils sont maintenus 

trop longtemps, ils peuvent augmenter la pression artérielle. 

                                                            1  Le MET  « Metabolic  Equivalent  Tasks »,  unité  de mesure  de  la  dépense  énergétique  de  référence  (gold standard) est utilisé dans  certaines études. 1 MET  correspond à  la dépense énergétique moyenne de  repos (soit 1 kcal/kg de poids/h). Une activité sédentaire est ainsi définie par un MET inférieur à 1,5 tandis que s’il est supérieur  à  6,  l’activité  est  intense.  Néanmoins,  cette  unité  est  difficilement  utilisable  en  pratique  car nécessitant une chambre de calorimétrie. 

2  Le weight‐bearing  renvoie aux  activités dans  lesquelles  le  corps  lutte  contre  la  gravité,  ainsi  les pieds,  les jambes ou les bras supportent le poids du corps. 

~ 64 ~ 

 

Page 65: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Lors de  l’utilisation de machines, celles‐ci doivent être réglées sur un poids  inférieur 

au poids de corps. 

Les appareils de renforcement musculaire sont divisés en groupe  travaillant  le haut 

du corps, les dorsaux et abdominaux ou le bas du corps. Le plus représenté est le stepper. 

L’idéal est de travailler un groupe de muscle différent à chaque séance. 

La fréquence des séances est variable allant d’une fois par semaine à tous les jours. 

Le toning 

Forme d’exercice physique aidant à  sculpter  légèrement son corps,  les exercices et 

les mouvements  faisant travailler  les muscles de manière douce. L’aérobic,  la gymnastique 

suédoise ou les pilates sont des formes de toning. 

L’aérobic (gymnastique rythmique) 

Cette  activité  correspond  à  un  enchainement  fréquent  et  peu  intensif  de 

mouvements de musculation à poids de corps. Elle permet de développer à  la fois  la force 

physique et l’endurance. En effet, les répétitions de mouvements imposées par le rythme de 

la musique constituent un bon exercice de cardio‐trainning. 

Le stretching 

Technique issue de pratiques comme le yoga ou la gymnastique visant à développer 

la  souplesse.  Il  est  particulièrement  intéressant  pour  préparer  le  corps  à  l’exercice  ou 

améliorer les phases de récupération. Il se pratique essentiellement sans matériel. 

 

Tous ces exercices peuvent se pratiquer en groupe ou seule, en salle de sport ou à la 

maison. 

 

B. Les exercices d’endurance 

Pour  la  plupart  des  activités  d’endurance,  il  est  conseillé  d’utiliser  un 

cardiofréquencemètre. 

La marche 

Elle  ne  nécessite  pas  d’équipement  particulier  hormis  de  bonnes  chaussures  et 

éventuellement un podomètre (compteur de mouvements = « actimétrie ») si un objectif est ~ 65 ~ 

 

Page 66: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

fixé. C’est le cas dans la prise en charge du diabète gestationnel par exemple. Elle est de loin 

l’activité  la  plus  pratiquée  et  est  particulièrement  facile  à  conseiller  aux  femmes 

habituellement  sédentaires  pour  commencer  une  activité  physique.  Les  objectifs  de  la 

population  générale  sont  transposables  aux  femmes enceintes en  adaptant  le nombre de 

pas à chaque femme en fonction de ses habitudes sportives. 

 

Les objectifs définis pour la population générale sont présentés dans le tableau 1. 

Nombre de pas par jour  Niveau d’activité physique 

≤ 4 999  Inactif 

5 000 – 7 499  Faiblement actif 

7 500 – 9 999  Un peu actif 

≥ 10 000  Actif 

> 12 000  Très actif 

Tableau 1 : Equivalence entre le nombre de pas par jour et le niveau d’activité physique 

d’après Tudor‐Locke C. et al., 2004. 

La course à pied 

De même que la marche, elle ne nécessite que de bonnes chaussures. Le terrain doit 

être adapté aux risques de chute et le plus amortissant possible même s’il existe de nos jours 

des semelles antichoc qui atténuent les effets des chocs répétés sur le sol. En effet, il ne faut 

pas oublier que la grossesse est une période à risque de blessures liées à l’hyperlaxité ostéo‐

ligamentaire d’origine hormonale.  

Sa pratique est possible jusqu’au cinquième mois de grossesse [75]. 

Le vélo 

Qu’il soit debout ou semi‐couché, d’intérieur ou d’extérieur,  le vélo est un excellent 

moyen de travailler son endurance. 

L’aquagym 

C’est une forme de gymnastique se pratiquant dans  l’eau. Elle présente des  intérêts 

en termes d’œdèmes, de fréquence cardiaque et de pression artérielle systolique. En effet, 

Katz et al. [50] comparant une même activité sur vélo dans  l’eau ou sur terre trouvent une 

~ 66 ~ 

 

Page 67: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

FC  et  PAS moindres  dans  l’eau.  Ils  rappellent  également  l’effet  sur  l’augmentation  de  la 

diurèse et donc de la diminution des œdèmes. 

Cette  activité  est  à  privilégier  en  cas  d’œdèmes  rétentionnels  ou  de  sportives 

débutantes. 

La danse 

Elle  permet  de  travailler  à  la  fois  l’endurance  et  le  renforcement  musculaire 

puisqu’elle entraine la répétition de mouvements. Elle diffère de l’aérobic par sa dimension 

artistique et nécessite un minimum d’agilité. 

C. Autres 

La vitesse 

Une  seule  étude,  celle  de  Kardel  [49]  réalisée  sur  des  sportives  de  haut  niveau 

présente un travail de vitesse. 

Elle propose aux athlètes deux types de séance de fractionné sur vélo, en running ou 

en ski de fond : 

- soit 45s/15s, c'est‐à‐dire 45 secondes à 80‐85% de la FMT puis 15 secondes à 

vitesse lente ; 

- soit 15s/15s. 

Ces séries sont répétées 2 fois 10 mn pour le groupe « moyenne intensité », et 2 fois 

15 minutes pour le groupe « haute intensité » avec 5 minutes de repos entre chaque. 

Cet entraînement n’est proposé qu’une fois par semaine de 19 SA jusqu’au terme. 

Les sports collectifs 

Nous  voyons  que  les  sports  collectifs  sont  peu  représentés  dans  les  études 

scientifiques même s’ils ne sont pas contre‐indiqués. La difficulté de mise en place de ces 

activités dans des études comparatives est vraisemblablement en cause. 

Les risques à appréhender sont ceux des chutes et/ou des traumatismes abdominaux 

directs. 

~ 67 ~ 

 

Page 68: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Conseils  à  délivrer  aux  femmes  désirant commencer ou poursuivre une activité sportive pendant leur grossesse 

~ 68 ~ 

 

A. La fréquence 

Les  programmes  s’échelonnant  sur  trois  à  cinq  séances  par  semaine  sont  les  plus 

représentés.  L’important est de ne pas  répéter deux  jours de  suite un entraînement  long 

et/ou intense, ceci pour les femmes enceintes comme pour tous les sportifs. 

Globalement,  et  selon  les  activités  testées  dans  la  littérature,  les  exercices  de 

renforcement musculaire peuvent être pratiqués  tous  les  jours,  les exercices d’endurance 

trois fois par semaine, les exercices de vitesse une fois par semaine. 

Avant 18 SA,  la  fréquence  recommandée des  séances d’entrainement est de 3  fois 

par semaine (intensité modérée). Cette fréquence sera ensuite stabilisée ou augmentée à 5 

fois par semaine (cf. risque FCS). 

 

B. L’intensité 

L’intensité  recommandée  pour  le  corps  de  séance  est  au maximum  de  70 %  de  la 

VO2 max ou 75 % de la FMT. 

L’intensité testée le plus fréquemment est en effet de 70 % de  la FMT en variant de 

50 à 85 %. 

Seuls les grands sportifs ayant fait un test d’effort connaissent leur VO2 max.  

Il semble donc que  la FMT,  fréquence maximale théorique soit  l’unité de mesure  la 

plus  appropriée  pour  calculer  l’intensité  d’une  activité.  Il  faut  toutefois  posséder  un 

cardiofréquencemètre. 

Cible (bpm) (70 % de la FMT) 

Age 

140 – 155  < 20 ans 135 – 150  20 à 29 ans 130 – 145  30 à 39 ans 125 – 140  > 40 Ans 

Tableau 2 : Fréquence cardiaque cible selon l’âge (70 % de la FMT) 

Page 69: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Il  existe,  en  pratique  courante,  une  autre  façon  de  quantifier  le  degré  d’intensité, 

certes moins précise mais  sensible :  le  test de  la parole. Une activité d’intensité adéquate 

doit pouvoir permettre de parler en même temps. 

Parfois,  la mesure de  la  fréquence cardiaque après  l’effort par une  simple prise de 

pouls est un bon reflet de l’effort fourni et doit idéalement redescendre en dessous de 120 

en 1 minute. 

En tous les cas, il faut conseiller une activité aérobie et éviter les activités anaérobies. 

 

C. La durée 

Pour  les séances d’endurance ou de vitesse,  la durée de  l’entraînement ne doit pas 

dépasser 30 mn à  la fréquence maximale théorique cible et peut être portée à 45 mn pour 

les sportives entraînées. 

Les  séances de musculation  sans cardio‐training ou de  stretching peuvent durer de 

1 heure à 1h30. 

L’activité  physique  est  possible  et  conseillée  tout  au  long  de  la  grossesse,  soit  de  

8‐9 SA jusqu’à terme. 

 

D. Les sports conseillés 

Tous les sports peuvent être conseillés selon les habitudes antérieures de la patiente. 

Une  attention  spéciale  sera  portée  aux  sports  à  haut  risque  de  chute,  rapporté  à 

l’ancienneté de la pratique. 

Par exemple, pour le ski de fond, très pratiqué dans les pays nordiques et intéressant 

pour travailler  l’endurance,  les conseils diffèreront selon qu’il s’agit d’une activité régulière 

ou d’un séjour au ski occasionnel. Dans le premier cas, le risque de chute peut être considéré 

comme nettement inférieur au deuxième. 

De même pour l’équitation ou le patinage, les conseils seront donnés au cas par cas 

selon le risque de chute. 

En outre, ces activités  sont  relativement  tolérées  jusqu’à quatre mois de grossesse 

pour les femmes très entraînées. 

~ 69 ~ 

 

Page 70: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Quoi qu’il en soit, il est conseillé de refaire un point avant six mois de grossesse pour 

éventuellement  réorienter  la  pratique  vers  des  sports  dans  lesquels  le  poids  sera moins 

ressenti (arrêt du running pour le vélo ou la natation par exemple). 

 

E. Les sports déconseillés 

Il faudra surveiller les sports de contact, les sports de combat, les sports mécaniques 

et  certaines  activités  aquatiques  (plongeon,  kite‐surf)  dès  que  la  grossesse  dépasse  la 

ceinture pelvienne (risque de traumatisme direct). 

 

F. Les sports contre­indiqués 

Seule  la plongée sous‐marine avec bouteille reste aujourd’hui  formellement contre‐

indiquée. 

Les sports nécessitant le passage à la position couchée sur le dos sont à éviter après 

le 5ème mois de grossesse. 

 

G. Les recommandations générales 

1) Demander une évaluation et une autorisation médicale préalable afin de pratiquer 

son activité en respectant les limites et contre‐indications éventuelles. 

2) Effectuer un suivi médical répété. 

3) Respecter le programme proposé. 

4) Adapter sa pratique au climat. 

5) Adapter son alimentation et son hydratation1. 

6) Prévoir un matériel adapté (soutien‐gorge de sport, chaussures adéquates…). 

7) Prévoir un arrêt de la compétition à 8 – 12 SA. 

8) Poursuivre si possible une activité physique jusqu’au terme !                                                             1 Si diabète gestationnel : prévoir 4  repas minimum, arrêter  les  sucres  rapides,  sucres  lents à chaque  repas, augmenter la dose de fibres, collation selon les glycémies. 

~ 70 ~ 

 

Page 71: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Conclusion générale 

~ 71 ~ 

 

Plusieurs articles concernant la pratique sportive de la femme enceinte paraissent ces 

dernières  années  dans  des  revues  lues  aussi  bien  par  les médecins  généralistes  que  les 

gynécologues‐obstétriciens ou encore  les médecins de PMI. Certains  la  récusent, d’autres 

l’encensent, bien souvent selon les habitudes personnelles de l’auteur. 

Afin d’éclaircir  les zones d’ombre existantes quant à  la véracité des croyances, nous 

avons fait un état des lieux des essais cliniques publiés sur le sujet. 

Bien  qu’encore  en  faible  nombre  et  de  pertinence  limitée,  nous  avons  dénombré 

trois  grands  axes  d’intérêt  à  savoir  le  diabète  gestationnel,  l’hypertension  artérielle 

gravidique et la prise de poids maternel. 

De nombreux chapitres méritent  tout autant d’attention comme  la prise en charge 

des œdèmes, des douleurs lombaires ou de l’incontinence urinaire. Les données sur le poids 

des nouveau‐nés commencent à être nombreuses et rassurantes ainsi que  les  informations 

sur le déroulement de la grossesse et du travail. 

Les complications répertoriées ne sont pas aussi clairement établies qu’il  le faudrait 

et  que  l’on  ne  le  croît  et montrent  comme  il  est  fondamental  de  lutter  contre  les  idées 

reçues. 

Un aspect important semble se dégager : le conseil individualisé. S’il faut se poser la 

question d’un entretien spécifique à l’hygiène de vie au cours du suivi de grossesse, il serait 

également opportun voire sage de se rapprocher de structures sportives déjà en place. 

Enfin, si tous ces travaux ne sont pas assez pertinents pour modifier en profondeur 

nos pratiques, ils ont l’intérêt de définir des axes de recherche judicieux. 

 

Au  minimum,  rappelons‐nous  que  la  grossesse  est  un  moment  privilégié  pour 

modifier les habitudes de vie. 

 

Et changer les habitudes, c’est aussi changer les représentations communes… car les 

attitudes véhiculées par les images sont plus pourvoyeuses de conduites tenues que toutes 

les recommandations médicales… 

Page 72: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Pendant… 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… et après ! 

 

 

 

 

~ 72 ~ 

 

Page 73: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Liste des abréviations 

~ 73 ~ 

 

ACOG : American College of Obstetricians and Gynecologists 

ATCD : Antécédents 

BMI : Body Mass Index 

EVA : Echelle Visuelle Analogique 

FCS : Fausse Couche Spontanée 

FMT : Fréquence Maximal Théorique (battements par minute) 

HAS : Haute Autorité de Santé 

HTA : Hypertension Artérielle 

IF : Impact Factor 

IGF : Insulin‐like Growth Factor 

MAP : Menace d’Accouchement Prématuré 

MET : Metabolic Equivalent Tasks 

NICE : National Institute for health and Clinical Excellence 

PAD : Pression Artérielle Diastolique 

PAM : Pression Artérielle Moyenne 

PHRC : Programme Hospitalier de Recherche Clinique 

PMI : Protection Maternelle Infantile 

PLBP : Pregnancy related Low‐Back pain 

PPP : Pregnancy related Pelvic girdle Pain 

RCIU : Retard de Croissance Intra‐Utérin 

RFC : Rythme Cardiaque Fœtal 

SA : Semaines d’Aménorrhée 

UPMC : Université Pierre et Marie Curie (Faculté de Médecine Paris VI) 

VO2 max : Consommation maximale d’oxygène (litre d’oxygène par minute) 

Page 74: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 74 ~ 

 

Page 75: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Bibliographie 

~ 75 ~ 

 

[1] AGUR W, STEGGLES P, WATERFIELD M, FREEMAN R., 2008. Does antenatal pelvic floor muscle training affect the outcome of labour ? A randomised controlled trial. Int Urogynecol J Pelvic  Floor Dysfunct.  2008  Jan ;  19(1) :  85‐8.  Epub  2007 May  26.  PubMed  PMID : 17530154. 

[2] AITTASALO M, PASANEN M, FOGELHOLM M, KINNUNEN TI, OJALA K, LUOTO R., 2008. Physical activity  counseling  in  maternity  and  child  health  care  ‐  a  controlled  trial.  BMC Womens Health. 2008 Aug 14 ; 8 : 14. PubMed PMID : 18702803 ; PubMed Central PMCID : PMC2527301. 

[3] ARAKI  R,  1984.  The  investigations  on  the  effect  of  daily  activity  on  the  uterine  contraction during  pregnancy.  Nippon  Sanka  Fujinka  Gakkai  Zasshi.  1984  Apr ;  36(4) :  589‐98. Japanese. PubMed PMID : 6715940. 

[4] ARFI  JS, PÉRÈS G, 1986. Maternal  and  fetal  heart  rates  during bicycle  ergometer  exercise.  J Gynecol  Obstet  Biol  Reprod  (Paris).  1986 ;  15(3) :  281‐6.  French.  PubMed  PMID: 3734341. 

[5] AVERY MD, LEON AS, KOPHER RA., 1997. Effects of a partially home‐based exercise program for  women  with  gestational  diabetes.  Obstet  Gynecol.  1997  Jan ;  89(1) :  10‐5. PubMed PMID : 8990428. 

[6] BARAKAT R, RUIZ  JR, STIRLING  JR, ZAKYNTHINAKI M,  LUCIA A., 2009. Type of delivery  is not affected  by  light  resistance  and  toning  exercise  training  during  pregnancy :  a randomized controlled trial. Am J Obstet Gynecol. 2009 Dec ; 201(6) : 590.e1‐6. Epub 2009 Jul 15. PubMed PMID : 19608151. 

[7] BARAKAT  R,  STIRLING  JR,  LUCIA  A.,  2008.  Does  exercise  training  during  pregnancy  affect gestational age ? A  randomised controlled  trial. Br  J Sports Med. 2008 Aug ; 42(8) : 674‐8. Epub 2008 Jun 14. PubMed PMID : 18552370. 

[8] BELL R,  PALMA  SM,  2000. Antenatal  exercise  and  birthweight. Aust N  Z  J Obstet Gynaecol. 2000 Feb ; 40(1) : 70‐3. PubMed PMID : 10870784. 

[9] BELL R, PALMA SM,  LUMLEY  JM., 1995. The effect of vigorous exercise during pregnancy on birth‐weight. Aust N Z  J Obstet Gynaecol. 1995 Feb ; 35(1) : 46‐51. PubMed PMID : 7771999. 

[10] BILLAT V., 2003. Physiologie et méthodologie de  l’entraînement : de  la  théorie à  la pratique. Edition De Boeck, 224 p. 

[11] BLOHM  F,  FRIDÉN B, MILSOM  I,  2008. A  prospective  longitudinal  population‐based  study  of clinical miscarriage  in an urban Swedish population. BJOG. 2008  Jan ; 115(2) : 176‐82 ; discussion 183. PubMed PMID : 18081599. 

[12] BOISSEAU  N.,  DUCLOS  M.,  GUINOT  M.,  2009.  La  femme  sportive.  Collection  Sciences  et pratique du sport, édition De Boeck. Collectif, 200 p. 

Page 76: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[13] BOLTON ME,  1980.  Scuba  diving  and  fetal  well‐being:  a  survey  of  208  women.  Undersea Biomed Res. 1980 Sep ; 7(3) : 183‐9. PubMed PMID : 7423656. 

[14] BONZINI M,  COGGON  D,  PALMER  KT.,  2007.  Risk  of  prematurity,  low  birthweight  and  pre‐eclampsia  in  relation  to working hours and physical activities : a  systematic  review. Occup Environ Med. 2007 Apr ; 64(4) : 228‐43. Epub 2006 Nov 9. Review. PubMed PMID : 17095552 ; PubMed Central PMCID : PMC2078455. 

[15] BRANKSTON GN, MITCHELL BF, RYAN EA, OKUN NB., 2004. Resistance exercise decreases the need for insulin in overweight women with gestational diabetes mellitus. Am J Obstet Gynecol. 2004 Jan ; 190(1) : 188‐93. PubMed PMID : 14749658. 

[16] BRUNET‐GUEDJ  É.,  BRUNET  B.,  GIRARDIER  J., MOYEN  B.,  2006. Médecine  du  sport.  Edition Masson, 410 p. 

[17] BUNG P, ARTAL R, KHODIGUIAN N, KJOS S., 1991. Exercise in gestational diabetes. An optional therapeutic  approach?  Diabetes.  1991  Dec ;  40  Suppl  2 :  182‐5.  PubMed  PMID : 1748256. 

[18] CAMPBELL MK, MOTTOLA MF,  2001.  Recreational  exercise  and  occupational  activity  during pregnancy and birth weight: a case‐control study. Am  J Obstet Gynecol. 2001 Feb ; 184(3) : 403‐8. PubMed PMID : 11228494. 

[19] CEYSENS G, ROUILLER D, BOULVAIN M., 2006. Exercise for diabetic pregnant women. Cochrane Database Syst Rev. 2006 Jul 19 ; 3 :CD004225. Review. PubMed PMID : 16856038. 

[20] CHASAN‐TABER  L,  MARCUS  BH,  STANEK  E  3rd,  CICCOLO  JT,  Marquez  DX,  Solomon  CG, Markenson G.,  2009. A  randomized  controlled  trial  of  prenatal  physical  activity  to prevent gestational diabetes : design and methods. J Womens Health (Larchmt). 2009 Jun ;  18(6) :  851‐9.  PubMed  PMID :  19514827 ;  PubMed  Central  PMCID : PMC2851124. 

[21] CHATARD,  J‐C.,  2004.  Sport &  Santé. Quelle  activité  physique  pour  quelle  santé ?  Collection Biologie et médecine du sport, Publications de l’Université de Saint‐Etienne. Collectif, 244 p. 

[22] CLAPP  JF  3rd,  KIM  H,  BURCIU  B,  SCHMIDT  S,  PETRY  K,  LOPEZ  B.,  2002.  Continuing  regular exercise during pregnancy : effect of exercise volume on  fetoplacental growth. Am  J Obstet Gynecol. 2002 Jan ; 186(1) : 142‐7. PubMed PMID : 11810100. 

[23] CLAPP JF 3rd, KIM H, BURCIU B, LOPEZ B., 2000. Beginning regular exercise in early pregnancy : effect  on  fetoplacental  growth.  Am  J  Obstet  Gynecol.  2000  Dec ;  183(6) :  1484‐8. PubMed PMID : 11120515. 

[24] CLAPP JF 3rd, 1998. Effect of dietary carbohydrate on the glucose and insulin response to mixed caloric intake and exercise in both nonpregnant and pregnant women. Diabetes Care. 1998 Aug ; 21 Suppl 2 : B107‐12. PubMed PMID : 9704236. 

[25] CLAPP  JF 3rd, SIMONIAN S.,  LOPEZ B., APPLEBY‐WINEBERG S., HASCAR‐SEVCIK, R., 1998. The one‐year morphometric and neurodevelopmental outcome of the offspring of women who  continued  to  exercise  regularly  throughout  pregnancy. Am.  J Obstet Gynecol. 1998 March ; 178(3) : 594‐9. 

~ 76 ~ 

 

Page 77: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[26] CLAPP JF 3rd, 1989. The effects of maternal exercise on early pregnancy outcome. Am J Obstet Gynecol. 1989 Dec ; 161(6 Pt 1) : 1453‐7. PubMed PMID : 2603898. 

[27] DAVENPORT MH, MOTTOLA MF, Mc MANUS  R, GRATTON  R.,  2008.  A walking  intervention improves  capillary  glucose  control  in women with  gestational  diabetes mellitus :  a pilot  study.  Appl  Physiol  Nutr  Metab.  2008  Jun ;  33(3) :  511‐7.  PubMed  PMID : 18461104. 

[28] DE  VER  DYE  T,  FERNANDEZ  ID,  RAINS  A,  FERSHTEYN  Z,  2003.  Recent  studies  in  the epidemiologic assessment of physical activity,  fetal growth, and preterm delivery: a narrative  review.  Clin Obstet Gynecol.  2003  Jun ;  46(2) :  415‐22.  Review.  PubMed PMID : 12808391. 

[29] DEPIESSE F., 2009. Prescription des activités physiques : en prévention et en thérapeute. Edition Masson, 383 p. 

 

[30] DOMINGUES MR,  BARROS  AJ, MATIJASEVICH  A,  2008.  Leisure  time  physical  activity  during pregnancy and preterm birth in Brazil. Int J Gynaecol Obstet. 2008 Oct ; 103(1): 9‐15. Epub 2008 Aug 22. PubMed PMID :  18722614. 

[31] DYE  TD,  OLDENETTEL  D,  1996.  Physical  activity  and  the  risk  of  preterm  labor:  an epidemiological review and synthesis of recent literature. Semin Perinatol. 1996 Aug ; 20(4) : 334‐9. Review. PubMed PMID : 8888459. 

[32] FRITEL X,  FAUCONNIER A, DE TAYRAC R, AMBLARD  J, COTTE  L, Fernandez H., 2008. Prevent postnatal  urinary  incontinence  by  prenatal  pelvic  floor  exercise?  Rationale  and protocol of the multicenter randomized study PreNatal Pelvic floor Prevention (3PN). J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2008 Sep ; 37(5) : 441‐8. Epub 2008 Jun 3. French. PubMed PMID : 18511215. 

[33] GASTON A, PRAPAVESSIS H., 2009. Maternal‐fetal disease  information as a source of exercise motivation  during  pregnancy.  Health  Psychol.  2009  Nov ;  28(6) :  726‐33.  PubMed PMID : 19916641. 

[34] GRANATH AB, HELLGREN MS, GUNNARSSON RK., 2006. Water aerobics reduces sick leave due to  low back pain during pregnancy.  J Obstet Gynecol Neonatal Nurs. 2006  Jul‐Aug ; 35(4) : 465‐71. PubMed PMID : 16881990. 

[35] GUTKE A, OSTGAARD HC, OBERG B., 2008. Predicting persistent pregnancy‐related  low back pain.  Spine  (Phila  Pa  1976).  2008  May  20 ;  33(12) :  E386‐93.  PubMed  PMID : 18496334. 

[36] HAAKSTAD LA, GUNDERSEN  I, BØ K., 2010. Self‐reporting compared to motion monitor  in the measurement of physical activity during pregnancy. Acta Obstet Gynecol Scand. 2010 Jun ; 89(6) : 749‐56. PubMed PMID : 20450260. 

[37] HATOUM  N,  CLAPP  JF  3rd,  NEWMAN MR,  DAJANI  N,  AMINI  SB.,  1997.  Effects  of maternal exercise on fetal activity in late gestation. J Matern Fetal Med. 1997 May‐Jun ; 6(3) : 134‐9. PubMed PMID : 9172053. 

~ 77 ~ 

 

Page 78: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[38] HAUSENBLAS HA, BREWER BW, VAN RAALTE JL, COOK B, DOWNS DS, WEIS CA, NIGG C, CRUZ A., 2008. Development and evaluation of a multimedia CD‐ROM  for exercise during pregnancy and postpartum. Patient Educ Couns. 2008  Feb ; 70(2) : 215‐9. PubMed PMID : 18068940 ; PubMed Central PMCID : PMC2241672. 

[39] HEENAN AP, WOLFE LA, DAVIES GA, Mc GRATH MJ., 2003. Effects of human pregnancy on fluid regulation responses to short‐term exercise. J Appl Physiol. 2003 Dec ; 95(6) : 2321‐7. Epub 2003 Sep 5. PubMed PMID : 12959950. 

[40] HENRIKSEN TB, HEDEGAARD M, SECHER NJ, WILCOX AJ, 1995. Standing at work and preterm delivery. Br J Obstet Gynaecol. 1995 Mar ; 102(3) : 198‐206. PubMed PMID : 7794843. 

[41] HJOLLUND NH, JENSEN TK, BONDE JP, HENRIKSEN TB, ANDERSSON AM, KOLSTAD HA, ERNST E, GIWERCMAN A, SKAKKEBAEK NE, OLSEN J, 2000. Spontaneous abortion and physical strain  around  implantation:  a  follow‐up  study  of  first‐pregnancy  planners. Epidemiology. 2000 Jan ; 11(1) : 18‐23. PubMed PMID : 10615838. 

[42] HOPKINS SA, BALDI  JC, CUTFIELD WS, Mc COWAN L, HOFMAN PL., 2010. Exercise  training  in pregnancy reduces offspring size without changes in maternal insulin sensitivity. J Clin Endocrinol Metab.  2010 May ;  95(5) :  2080‐8.  Epub  2010 Mar  24.  PubMed  PMID : 20335449. 

[43] INSKIP  HM,  CROZIER  SR,  GODFREY  KM,  BORLAND  SE,  COOPER  C,  ROBINSON  SM,  2009. Southampton Women's Survey Study Group. Women's compliance with nutrition and lifestyle recommendations before pregnancy : general population cohort study. BMJ. 2009  Feb  12 ;  338 :  b481.  doi :  10.1136/bmj.b481.  PubMed  PMID :  19213768 ; PubMed Central PMCID : PMC2643441. 

[44] JACKSON MR, GOTT P, LYE SJ, RITCHIE JW, CLAPP JF 3rd, 1995. The effects of maternal aerobic exercise  on  human  placental  development :  placental  volumetric  composition  and surface areas. Placenta. 1995 Mar ; 16(2) : 179‐91. PubMed PMID : 7792281. 

[45] JOVANOVIC‐PETERSON  L,  PETERSON  CM.,1991.  Is  exercise  safe  or  useful  for  gestational diabetic women? Diabetes. 1991 Dec ; 40 Suppl 2 : 179‐81. PubMed PMID : 1748254. 

[46] JUHL M, KOGEVINAS M, ANDERSEN PK, ANDERSEN AM, OLSEN  J, 2010.  Is  swimming during pregnancy a safe exercise? Epidemiology. 2010 Mar ; 21(2) : 253‐8. PubMed PMID : 20110815. 

[47] JUHL M, OLSEN  J, ANDERSEN  PK, NØHR  EA, ANDERSEN AM,  2010.  Physical  exercise  during pregnancy  and  fetal  growth  measures:  a  study  within  the  Danish  National  Birth Cohort. Am J Obstet Gynecol. 2010 Jan ; 202(1) : 63.e1‐8. Epub 2009 Oct 3. PubMed PMID : 19800601. 

[48] JUHL M, ANDERSEN PK, OLSEN J, MADSEN M, JØRGENSEN T, NØHR EA, ANDERSEN AM, 2008. Physical exercise during pregnancy and  the risk of preterm birth: a study within  the Danish National  Birth  Cohort. Am  J  Epidemiol.  2008 Apr  1 ;  167(7) :  859‐66.  Epub 2008 Feb 25. PubMed PMID : 18303008. 

[49] KARDEL KR., 2005. Effects of intense training during and after pregnancy in top‐level athletes. Scand J Med Sci Sports. 2005 Apr ; 15(2) : 79‐86. PubMed PMID : 15773861. 

~ 78 ~ 

 

Page 79: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[50] KATZ VL, Mc MURRAY R, GOODWIN WE, CEFALO RC., 1990. Nonweightbearing exercise during pregnancy on land and during immersion : a comparative study. Am J Perinatol. 1990 Jul ; 7(3) : 281‐4. PubMed PMID : 2372338. 

[51] KENT T, GREGOR J, DEARDORFF L, KATZ V., 1999. Edema of pregnancy : a comparison of water aerobics  and  static  immersion.  Obstet  Gynecol.  1999  Nov ;  94(5  Pt  1) :  726‐9. PubMed PMID : 10546718. 

[52] KIHLSTRAND M, STENMAN B, NILSSON S, AXELSSON O., 1999. Water‐gymnastics reduced the intensity of back/low back pain in pregnant women. Acta Obstet Gynecol Scand. 1999 Mar ; 78(3) : 180‐5. PubMed PMID : 10078577. 

[53] KINNUNEN  TI,  AITTASALO  M,  KOPONEN  P,  OJALA  K,  MANSIKKAMÄKI  K,  WEIDERPASS  E, FOGELHOLM M,  LUOTO R., 2008.  Feasibility of a  controlled  trial aiming  to prevent excessive  pregnancy‐related  weight  gain  in  primary  health  care.  BMC  Pregnancy Childbirth. 2008 Aug 11 ; 8 : 37. PubMed PMID : 18694479 ; PubMed Central PMCID : PMC2526978. 

[54] KINNUNEN TI, PASANEN M, AITTASALO M, FOGELHOLM M, HILAKIVI‐CLARKE L, WEIDERPASS E, LUOTO R., 2007. Preventing excessive weight gain during pregnancy – a  controlled trial  in primary health care. Eur J Clin Nutr. 2007 Jul ; 61(7) : 884‐91. Epub 2007 Jan 17. PubMed PMID : 17228348. 

[55] KLEIN MC, JANSSEN PA, Mc WILLIAM L, KACZOROWSKI J, JOHNSON B., 1997. Determinants of vaginal‐perineal  integrity  and  pelvic  floor  functioning  in  childbirth.  Am  J  Obstet Gynecol. 1997 Feb ; 176(2) : 403‐10. PubMed PMID : 9065189. 

[56] KRAMER MS, Mc DONALD SW, 2006. Aerobic exercise for women during pregnancy. Cochrane Database Syst Rev. 2006 Jul 19 ; 3 :CD000180. Review. PubMed PMID : 16855953. 

[57] LATKA M, KLINE  J, HATCH M, 1999. Exercise and  spontaneous abortion of known karyotype. Epidemiology. 1999 Jan ; 10(1) : 73‐5. PubMed PMID : 9888283. 

[58] LAWANI MM, ALIHONOU E, AKPLOGAN B, POUMARAT G, OKOU L, ADJADI N., 2003. L’effet de la  gymnastique  pénatale  sur  l’accouchement :  étude  sur  50  femmes  béninoises sédentaires au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse. Sante. 2003 Oct‐Dec ; 13(4) : 235‐41. French. PubMed PMID : 15047441. 

[59] LEIFERMAN  JA,  EVENSON  KR,  2003.  The  effect  of  regular  leisure  physical  activity  on  birth outcomes. Matern Child Health J. 2003 Mar ; 7(1) : 59‐64. PubMed PMID : 12710801. 

[60] LESSER  KB,  GRUPPUSO  PA,  TERRY  RB,  CARPENTER  MW.,  1996.  Exercise  fails  to  improve postprandial glycemic excursion  in women with gestational diabetes. J Matern Fetal Med. 1996 Jul‐Aug ; 5(4) : 211‐7. PubMed PMID : 8796796. 

[61] LOKEY  EA,  TRAN  ZV, WELLS  CL, MYERS  BC,  TRAN AC.,  1991.  Effects  of  physical  exercise  on pregnancy  outcomes :  a  meta‐analytic  review.  Med  Sci  Sports  Exerc.  1991  Nov ; 23(11) : 1234‐9. PubMed PMID : 1837326. 

[62] LOMBARDI W, WILSON S, PENISTON PB., 1999. Wellness  intervention with pregnant soldiers. Mil Med. 1999 Jan ; 164(1) : 22‐9. PubMed PMID : 9922639. 

~ 79 ~ 

 

Page 80: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[63] LOTGERING  FK,  STRUIJK  PC,  VAN  DOORN MB,  SPINNEWIJN WE, WALLENBURG  HC.,  1995. Anaerobic  threshold  and  respiratory  compensation  in  pregnant  women.  J  Appl Physiol. 1995 May ; 78(5) : 1772‐7. PubMed PMID : 7649911. 

[64] MADSEN M,  JØRGENSEN  T,  JENSEN ML,  JUHL M, OLSEN  J, ANDERSEN PK, NYBO ANDERSEN AM,  2007.  Leisure  time  physical  exercise  during  pregnancy  and  the  risk  of miscarriage:  a  study  within  the  Danish  National  Birth  Cohort.  BJOG.  2007  Nov ; 114(11) : 1419‐26. Epub 2007 Sep 17. PubMed PMID : 17877774 ; PubMed Central PMCID : PMC2366024. 

[65] MARQUEZ‐STERLING S, PERRY AC, KAPLAN TA, HALBERSTEIN RA, SIGNORILE JF., 2000. Physical and psychological changes with vigorous exercise in sedentary primigravidae. Med Sci Sports Exerc. 2000 Jan ; 32(1) : 58‐62. PubMed PMID : 10647530. 

[66] MAYBERRY LJ, SMITH M, GILL P, 1992. Effect of exercise on uterine activity  in  the patient  in preterm labor. J Perinatol. 1992 Dec ; 12(4) : 354‐8. PubMed PMID : 1479462. 

[67] Mc AULEY SE,  JENSEN D, Mc GRATH MJ, WOLFE LA., 2005. Effects of human pregnancy and aerobic  conditioning  on  alveolar  gas  exchange  during  exercise.  Can  J  Physiol Pharmacol. 2005 Jul ; 83(7) : 625‐33. PubMed PMID : 16091788. 

[68] MISRA  DP,  STROBINO  DM,  STASHINKO  EE,  NAGEY  DA,  NANDA  J,  1998.  Effects  of  physical activity  on  preterm  birth.  Am  J  Epidemiol.  1998  Apr  1 ;  147(7) :  628‐35.  PubMed PMID : 9554601. 

[69] MUDD  LM,  NECHUTA  S,  PIVARNIK  JM,  PANETH  N.,  2009.  Michigan  Alliance  for  National Children's  Study.  Factors  associated with women's  perceptions  of  physical  activity safety during pregnancy. Prev Med. 2009 Aug‐Sep ; 49(2‐3) : 194‐9. Epub 2009  Jun 21. PubMed PMID : 19540874. 

[70] OKEN  E, NING  Y, RIFAS‐SHIMAN  SL, RADESKY  JS, RICH‐EDWARDS  JW, GILLMAN MW.,  2006. Associations  of  physical  activity  and  inactivity  before  and  during  pregnancy  with glucose  tolerance.  Obstet  Gynecol.  2006  Nov ;  108(5) :  1200‐7.  PubMed  PMID : 17077243 ; PubMed Central PMCID : PMC1894947. 

[71] O'NEILL ME, COOPER KA, BOYCE ES, HUNYOR SN., 2006. Postural effects when cycling  in  late pregnancy. Women  Birth.  2006  Dec ;  19(4) :  107‐11.  Epub  2006  Oct  24.  PubMed PMID : 17064972. 

[72] O'NEILL ME.,  1996. Maternal  rectal  temperature  and  fetal  heart  rate  responses  to  upright cycling  in  late pregnancy. Br  J Sports Med. 1996 Mar ; 30(1) : 32‐5. PubMed PMID : 8665115 ; PubMed Central PMCID : PMC1332262. 

[73] ORR ST, JAMES SA, GARRY J, PRINCE CB, NEWTON ER, 2006. Exercise and pregnancy outcome among  urban,  low‐income,  black  women.  Ethn  Dis.  2006  Autumn ;  16(4) :  933‐7. PubMed PMID : 17061749. 

[74] PIVARNIK JM, 1998. Potential effects of maternal physical activity on birth weight: brief review. Med Sci Sports Exerc. 1998 Mar ; 30(3) : 400‐6. Review. PubMed PMID : 9526886. 

[75] POLE RESOURCE NATIONAL SPORT, EDUCATION, MIXITES, CITOYENNETE. Les cahiers du pôle : Sport et Maternité. Edition du PRN, janv. 2010, 66 p. 

~ 80 ~ 

 

Page 81: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

[76] RAMÍREZ‐VÉLEZ R, AGUILAR AC, MOSQUERA M, GARCIA RG, REYES LM, LÓPEZ‐JARAMILLO P., 2009. Clinical trial to assess the effect of physical exercise on endothelial function and insulin resistance  in pregnant women. Trials. 2009 Nov 17 ;10 : 104. PubMed PMID : 19919718 ; PubMed Central PMCID : PMC2784447. 

[77] ROCHCONGAR P., MONOD H., 2009. Médecine du sport. Edition Masson, 487 p. 

[78] SANTOS IA, STEIN R, FUCHS SC, DUNCAN BB, RIBEIRO JP, KROEFF LR, CARBALLO MT, SCHMIDT MI.,  2005.  Aerobic  exercise  and  submaximal  functional  capacity  in  overweight pregnant women :  a  randomized  trial.  Obstet  Gynecol.  2005  Aug ;  106(2) :  243‐9. PubMed PMID : 16055571. 

[79] SAVITZ DA, MURNANE P, 2010. Behavioral influences on preterm birth: a review. Epidemiology. 2010 May ; 21(3) : 291‐9. Review. PubMed PMID : 20386169. 

[80] SPINNEWIJN  WE,  WALLENBURG  HC,  STRUIJK  PC,  LOTGERING  FK.,  1996.  Peak  ventilatory responses during cycling and swimming in pregnant and nonpregnant women. J Appl Physiol. 1996 Aug ; 81(2) : 738‐42. PubMed PMID : 8872641. 

[81] St  LEGER  DOWSE  M,  GUNBY  A,  MONCAD  R,  FIFE  C,  BRYSON  P,  2006.  Scuba  diving  and pregnancy: can we determine safe limits? J Obstet Gynaecol. 2006 Aug ; 26(6) : 509‐13. PubMed PMID : 17000494. 

[82] STEIN AD, RIVERA JM, PIVARNIK JM., 2003. Measuring energy expenditure in habitually active and  sedentary  pregnant women. Med  Sci  Sports  Exerc.  2003  Aug ;  35(8) :  1441‐6. PubMed PMID : 12900702. 

[83] STERNFELD  B,  QUESENBERRY  CP  Jr,  ESKENAZI  B,  NEWMAN  LA.,  1995.  Exercise  during pregnancy and pregnancy outcome. Med Sci Sports Exerc. 1995 May ; 27(5) : 634‐40. PubMed PMID : 7674866. 

[84] STEVENSON  L,  1997.  Exercise  in  pregnancy.  Part  1:  Update  on  pathophysiology.  Can  Fam Physician. 1997 Jan ; 43 : 97‐104. Review. PubMed PMID : 9626428 ; PubMed Central PMCID : PMC2255149. 

[85] STUEBE AM, OKEN E, GILLMAN MW., 2009. Associations of diet and physical activity during pregnancy with risk for excessive gestational weight gain. Am J Obstet Gynecol. 2009 Jul ; 201(1) : 58.e1‐8. Epub 2009 May 21. PubMed PMID : 19467640 ; PubMed Central PMCID : PMC2706304. 

[86] TAKITO MY,  BENÍCIO MH,  LATORRE MDO  R,  2005. Maternal  posture  and  its  influence  on birthweight.  Rev  Saude  Publica.  2005  Jun ;  39(3) :  325‐32.  Epub  2005  Jun  30. Portuguese. PubMed PMID : 15997306. 

[87] VAN RAAIJ JM, SCHONK CM, VERMAAT‐MIEDEMA SH, PEEK ME, HAUTVAST JG., 1990. Energy cost of walking at a  fixed pace and  self‐paced before, during, and after pregnancy. Am J Clin Nutr. 1990 Feb ; 51(2) : 158‐61. PubMed PMID : 2407094. 

[88] VEILLE  JC,  KITZMAN  DW,  MILLSAPS  PD,  KILGO  PD.,  2001.  Left  ventricular  diastolic  filling response to stationary bicycle exercise during pregnancy and the postpartum period. Am J Obstet Gynecol. 2001 Oct ; 185(4) : 822‐7. PubMed PMID : 11641659. 

~ 81 ~ 

 

Page 82: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

~ 82 ~ 

 

[89] WATSON WJ,  KATZ VL, CAPRICE  PA,  JONES  L, WELTER  SM.,  1995.  Pressor  response  to  cycle ergometry  in  the  midtrimester  of  pregnancy :  can  it  predict  preeclampsia?  Am  J Perinatol. 1995 Jul ; 12(4) : 265‐7. PubMed PMID : 7575832. 

[90] WEBB KA, WOLFE LA, Mc GRATH MJ., 1994. Effects of acute and chronic maternal exercise on fetal heart rate. J Appl Physiol. 1994 Nov ; 77(5) : 2207‐13. PubMed PMID : 7868435. 

[91] YEO  S.,  2009.  Adherence  to  walking  or  stretching,  and  risk  of  preeclampsia  in  sedentary pregnant  women.  Res  Nurs  Health.  2009  Aug ;  32(4) :  379‐90.  PubMed  PMID : 19415672. 

[92] YEO S, DAVIDGE S, RONIS DL, ANTONAKOS CL, HAYASHI R, O'LEARY S., 2008. A comparison of walking  versus  stretching  exercises  to  reduce  the  incidence  of  preeclampsia :  a randomized clinical trial. Hypertens Pregnancy. 2008 ; 27(2) : 113‐30. PubMed PMID : 18504873. 

[93] YEO  S.,  2006.  A  randomized  comparative  trial  of  the  efficacy  and  safety  of  exercise  during pregnancy : design and methods. Contemp Clin Trials. 2006 Dec ; 27(6) : 531‐40. Epub 2006 Jul 24. PubMed PMID : 16861054. 

 

 

Page 83: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

ANNEXES 

~ 83 ~ 

AAnnnneexxee  II  ­­  LLiivvrreett  HHAASS  rreeccoommmmaannddaattiioonnss  22000055  

AAnnnneexxee  IIII  ­­  RReeccoommmmaannddaattiioonnss  ddee  ll’’AACCOOGG  

AAnnnneexxee  IIIIII  ­­  CCoonnttrree­­iinnddiiccaattiioonnss  ééddiittééeess  ppaarr  ll’’AACCOOGG  

AAnnnneexxee  IIVV  ­­  CCllaassssiiffiiccaattiioonn  ddeess  aarrttiicclleess  

AAnnnneexxee  VV  ­­  CCaarraaccttéérriissttiiqquueess  ddeess  aaccttiivviittééss  pphhyyssiiqquueess  ééttuuddiiééeess  

 

Page 84: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

ANNEXE I 

 

HAS Comment mieux inf mmes enceintes ? Recommandations p essionnels de santé 

ormer les feour les profAvril 2005 

VI.6. Sport pendant la grossesse 

La pratique ou  la poursuite d’une activité physique ne modifie pas  l’évolution de  la grossesse  et  n’influence  pas  le  pronostic  néonatal  (6.).  Une méta‐analyse  regroupant  10 études  (n  =  688)  a montré  que  la  pratique  d’un  sport  améliorait  la  forme  physique  des femmes. Cependant  3  études  (n  =  421)  évaluant  la  pratique  de  l’aérobic montraient  une augmentation du risque d’accouchement prématuré (RR : 2,29 ; IC à 95 % : 1,02 à 5,13) mais sans différence d’âge gestationnel entre les deux groupes (63.). 

En conclusion,  la poursuite ou  le début d’une activité sportive modérée pendant  la grossesse  peut  être  conseillée  en  précisant  que  certains  sports,  comme  par  exemple,  les sports de contact, les sports violents et les jeux de raquettes énergiques peuvent provoquer des traumatismes au niveau de l’abdomen, des chutes, et de trop grandes contraintes sur les articulations. Pour exemple,  la pratique de  l’aérobic est en  revanche déconseillée  car elle entraîne une  faible augmentation du  risque d’accouchement prématuré.  La plongée  sous‐marine est contre‐indiquée en raison du risque de malformations fœtales ou d’accidents de décompression. 

 

6.  National  Institute  for  Clinical  Excellence.  Antenatal  care.  Routine  care  for  the  healthy pregnant woman. London : NICE ; 2003.  63. Kramer MS. Aerobic exercise for women during pregnancy. Cochrane Database Syst Rev 2002 ; (Issue 2)  

  

 

Page 85: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

ANNEXE II 

 

Committee Opinion ACOG (2002)  

 

 

Page 86: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 

Page 87: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

  

 

 

 

Page 88: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

ANNEXE III 

 

Contre‐indicat ique du sport ions à la pratselon l’ACOG 

 

CCoonnttrree­­iinnddiiccaattiioonnss  aabbssoolluueess  ::   

‐ Pathologie cardiaque à retentissement hémodynamique. ‐ Pathologie pulmonaire restrictive. 

 ‐ Antécédent de MAP 

 ‐ MAP ‐ Béance cervicale/Cerclage ‐ Métrorragies persistantes au second ou troisième trimestre. ‐ Placenta Prævia après 26 SA. ‐ Rupture des membranes ‐ Pré‐éclampsie/HTA gravidique 

  

CCoonnttrree­­IInnddiiccaattiioonnss  rreellaattiivveess  ::   

‐ Anémie sévère ‐ Arythmie cardiaque non évaluée ‐ HTA 

 ‐ Bronchite chronique ‐ Diabète de type 1 

 ‐ Obésité morbide ‐ Cachexie (BMI<12) 

 ‐ ATCD de sédentarité importante ‐ ATCD de RCIU ‐ Pathologie orthopédique ‐ Epilepsie ‐ Dysthyroïdie ‐ Tabagisme important 

     

 

Page 89: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

SSiiggnneess  aallaarrmmaannttss  ccoonndduuiissaanntt  àà  ll’’aarrrrêêtt  ddee  ll’’aaccttiivviittéé  ::   

‐ Saignements vaginaux ‐ Dyspnée avant l’exercice ‐ Lipothymies ‐ Céphalées ‐ Douleur thoracique ‐ Faiblesse musculaire ‐ Douleur ou œdème du mollet ‐ Menace d’accouchement prématuré ‐ Diminution des mouvements actifs fœtaux ‐ Perte de liquide amniotique 

  

 

Page 90: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 

ANNEXE IV  

Caractéristiques des activités physiques étudiées 

Page 91: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 

Auteur(s), Année  Titre de l’article  Type d’étude  Groupe Forme Physique avant grossesse 

Type de Sport Principe des exercices 

Equipement Durée des exercices 

Fréquence  Schéma Intensité  Durée de 

l’étude % VO2max (gold standard)

% FMT (bpm)

[1] Agur et al. 

2008 

Does antenatal pelvic floor muscle training affect the outcome of labour ? A randomised 

controlled trial 

Etude randomisée contrôlée (analyse 

secondaire) 

268 femmes réparties en deux groupes : ‐ PFMT : 139 ; ‐ contrôle : 129. 

‐ Renforcement musculaire pelvien 

‐ De 20 à 34 SA :3 x 8 contractions de 6 sec. avec 2 mn de repos entre chaque ;  ‐ De 34 SA jusqu’au terme : 

3 x 12 contractions de 6 sec. avec 2 mn de repos entre chaque 

‐  ‐  x 2/jour  ‐  ‐  ‐ 20 SA jusqu’au 

terme 

[2] Aittasalo et al. 

2008 

Physical activity counseling in maternity and child health care‐a 

controlled trial 

Essai contrôlé 

132 femmes enceintes réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 69 ; ‐ Contrôle : 63. ET 92 femmes en post‐partum réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 53 ; ‐ Contrôle : 39. 

Sans indication mais définissant des critères d’exclusion 

Marche, aérobic, circuits 

d’entrainement 

En autonomie hors séance. 

Carte de conseil individuelle. 

‐ 

Décompte cumulé à la semaine 

 20‐30 mn pour la 

séance préliminaire. 

 10‐15 mn pour les 

séances additionnelles 

Variable mais suivi par les conseillers 

1 séance préliminaire 

puis 4 séances de conseil 

incluses aux visites de routine 

Evalué par les conseillers selon un système 

d’équivalent métabolique basé sur la durée des 

exercices. 

8 SA jusqu’au terme 

ET post‐partum de 2 à 10 mois 

[6, 7] Barakat et al. 2008, 2009 

Does exercise training during pregnancy affect gestational age ? A 

randomised controlled trial. 

Essai randomisé comparatif 

142 femmes réparties en deux groupes : ‐ Test : 72 ‐ Contrôle : 70 

Sédentaires 

Entretien physique, 

stretching et musculation 

légère 

‐ Echauffement : 7‐8 mn 

‐ Corps de séance : 20 mn (sollicitation de tous les groupes musculaires) 

‐ Retour au calme : 7‐8 mn 

Haltère et appareils de musculation 

35 mn  x 3/semaine  ~ 80 sessions  

≤ 80 % FMT  De 12 à 39 SA 

[8] Bell et al. 2000 

Antenatal exercise and birthweight. 

Essai randomisé comparatif 

117 femmes réparties en deux groupes : 

Entrainées  ‐  ‐  ‐  ‐ 

 

‐  ‐  ‐  ‐ ‐ Intensif : 56  x 5/semaine ou + 

‐ Allégé : 61  x 3/semaine ou ‐ 

[14] Bonzini et al. 

2007. 

Risk of prematurity, low birthweight and pre‐

eclampsia in relation to workikng hours and physical activities: a systematic review 

Recherche systématique 

‐ Travail physique (debout, lever de poids, stress,… 

‐  ‐  ‐  ‐  ‐  ‐  ‐  ‐  ‐ 

 

Page 92: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Intensité Forme Physique  Principe des exercices 

Durée des  Durée de Auteur(s), Année  Titre de l’article  Type d’étude  Groupe  Type de Sport  Equipement  Fréquence  Schéma 

avant grossesse  exercices  l’étude % VO2max  % FMT (bpm)(gold standard)

[15] Brankston et al. 

2004. 

Resistance exercise decreases the need for insulin in overweight 

women with gestational diabetes mellitus 

Essai randomisé 

38 femmes présentant un diabète gestationnel réparties en deux groupes : ‐ régime seul ‐ régime + exercice de 

résistance 

Non impliquées dans un 

programme sportif régulier 

Salle de sport sur machines 

‐ 8 exercices avec répétitions de mouvement, 

‐ 1 mn de repos entre chaque, 

‐ difficulté progressivement croissante (2x15 à 3x20 répétitions) 

Pas de poids utilisés mais des tubes en gomme 

Variable  x 3/semaine  ‐  ‐  < 140 bpm  De 26 à 32 SA 

[20] Chasan‐Taber 

 et al. 2009 

A Randomized controlled trial of prenatal physical 

activity to prevent gestational biabetes : design and methods 

Essai randomisé comparatif 

364 femmes réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 182 ‐ Contrôle : 182 

Femmes à fort risque de diabète 

gestationnel 

Danse ou marche au choix 

Augmentation régulière de la 

pratique de 10 % chaque semaine 

Podomètre  Jusqu’à 30 mn Jusqu’à 

x 5/semaine ‐  ‐  ‐ 

De 10 SA jusqu’au terme 

[22] Clapp et al. 

2002 

Continuing regular exercise during 

pregnancy: Effect of exercise volume on 

foetoplacental growth 

Essai randomisé prospectif 

80 femmes 

Activité physique régulière 

(≥ 3 séances par semaine) 

Tapis roulant, stepper, montée 

d’escalier 

Intensité moyenne d’effort avec durée évoluant dans le 

temps 

‐ 

1. 20 mn puis augmentation jusqu’à 60 mn 

x 5/semaine  ‐ 

Intensité standard établie durant la 8ème SA à 55‐60 % 

‐ 

De 8 à 20 SA puis 24 SA 

jusqu’au terme 

2. 40 mn De 8 SA jusqu’au 

terme 3. 60 mn puis diminution jusqu’à 20 mn. 

De 8 à 20 SA puis 24 SA 

jusqu’au terme 

[23] Clapp et al. 

2000 

Beginning regular exercise in early 

pregnancy: Effect on fetoplacental growth 

 

46  femmes  réparties  en deux groupes : ‐ Exercice : 22 ‐ Contrôle : 24 

Sans activité physique particulière 

Exercices à poids de corps (marche, step) 

3 types d’exercices :‐ Tapis roulant, ‐ Step, ‐ Escalier. 

Tapis roulant, stepper. 

20 mn  x 3 à 5/semaine 12 à 20 sessions /mois 

55 ‐ 60 %  ‐ De 8 SA 

jusqu’au terme 

[25] Clapp et al. 

1998 

The one‐year morphometric and neurodevelopmental 

outcome of the offspring of women who 

continued to exercise regularly throughout 

pregnancy 

‐ 

104  femmes  réparties  en deux groupes : ‐ Exercice : 52 ‐ Contrôle : 52 

Activité physique régulière à importante 

Course (19), aérobic (23), stepper (10) 

‐ 

Sans équipement pour la course et 

l’aérobic, machine 

« stepper » 

> 20 mn  > x 3/semaine  ‐  ‐  > 55 % 

Connues avant d’être enceinte jusqu’au terme et suivi des 

enfants à 1 an. 

[27] Davenport et al. 

2008 

A walking intervention improves capillary glucose control in 

women with gestational diabetes mellitus : a pilot 

study 

Etude Cas‐témoin 

30 femmes réparties en deux groupes : ‐ Marche (W) : 10 ‐ Contrôle (C) : 20 

Femmes présentant un 

diabète gestationnel 

Marche 

Augmentation progressive de la durée des marches 

de 2 mn par semaine 

Podomètre  25 mn   40 mn  x 3‐4/semaine Minimum 6 semaines 

‐ 

30 % du Heart Rate Reserve 

calculé par la méthode Karvonen 

Du diagnostic de diabète 

gestationnel jusqu’au terme 

 

Page 93: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Intensité Forme Physique  Principe des  Durée des  Durée de Auteur(s), Année  Titre de l’article  Type d’étude  Groupe  Type de Sport  Equipement  Fréquence  Schéma 

avant grossesse  exercices  exercices  l’étude % VO2max  % FMT (bpm)(gold standard)

[34] Granath et al. 

2006 

Water aerobics reduces sick leave due to low back pain during 

pregnancy 

Essai randomisé comparatif 

266 femmes réparties en deux groupes : 

Sans activité physique particulière 

Stretching et aquagym 

 

Musique 45 mn d’exercice 

et 15 mn de relaxation 

x 1/semaine  ‐  ‐  ‐ De 11 SA 

jusqu’au terme ‐ Stretching : 134 

‐ Mouvements en musique : course légère, assis‐debout, sollicitation du périnée. 

‐ Aquagym : 132 

‐ Sollicitation des mêmes groupes musculaires de façon adaptée  

[39] Heenan et al. 

2003 

Effects of human pregnancy on fluid 

regulation responses to short‐term exercise 

‐ 

39  femmes  réparties  en deux groupes : ‐ Test : 22 femmes 

enceintes (PG) ‐ Contrôle : 17 femmes 

non‐enceintes (CG)  

Activité physique régulière 

Vélo 

1. Echauffement 4 mn à 20 W puis augmentation par 20 W/min jusqu'à la  FMT. 

2. 3 mn à 0 W puis augmentation de la puissance par 30 sec. jusqu'à 70/100 % du VT 

Bicyclette ergométrique   

Les deux tests sont réalisés avec au minimum un jour d’intervalle. 

 70 – 110 %  170 bpm  De 34 à 38 SA 

[42] Hopkins et al. 

2010 

Exercise training in pregnancy reduces 

offspring size without changes in maternal insulin sensitivity 

Essai randomisé comparatif 

84 femmes réparties en deux groupes : ‐ Exercice ‐ Contrôle 

Sans activité physique particulière 

Vélo  ‐  Vélo stationnaire  40 mn x 5/semaine au 

maximum ‐  ‐  ‐ 

De 19 SA jusqu’au terme 

[49] Kardel, 2005 

Effects of intense training during and after pregnancy in top‐level 

athletes 

‐ 

41 femmes réparties en trois groupes : 

Bien entrainées (haut niveau) 

Trois types d’exercices réalisés sur chacun des groupes : 

De 19 SA jusqu’au terme puis de 6 à 12 semaines en post‐partum 

‐ HEG (High volume exercise) : 20 

1. Renforcement musculaire 

18 exercices travaillant chaque groupe musculaire, 20 à 40 fois le geste puis maintien de la contraction isométrique pendant 6sec x 3 

Sans équipement  1h12  x 2/semaine      

‐ MEG (Medium volume exercise) : 21 

2. Vitesse Fractionné : ‐ 15sec/15sec   ‐ 45sec/15sec 

Vélo stationnaire / Running / 

Marche rapide / Ski de fond 

‐ MEG : 10 mn x 2, repos 5 mn 

 ‐ HEG : 15 mn 

x 2, repos 5 mn 

x 1/semaine chaque 

programme en 4 à 6 jours 

 170‐180 bpm

‐ non‐exercising control group : 0 (refus) 

3. Endurance  

Vélo, Marche rapide, Ski de 

fond 

‐ MEG : 1,5 h  ‐ HEG : 2,5 h 

x 2/semaine    

120‐140 bpm

 

Page 94: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

Intensité Forme Physique  Principe des  Durée des  Durée de Auteur(s), Année  Titre de l’article  Type d’étude  Groupe  Type de Sport  Equipement  Fréquence  Schéma 

avant grossesse  exercices  exercices  l’étude % VO2max  % FMT (bpm)(gold standard)

[51] Kent et al. 

1999 

Edema of pregnancy : a comparison of water aerobics and static 

immersion. 

‐  18 femmes  ‐ Piscine 

(Aquagym) 

3 types de séances : 

30 mn 3 séances 

réalisées à 48h d’intervalle 

‐  ‐  ‐  De 20 à 33 SA 

‐ Debout sur le sol 

‐ Debout dans l’eau à la taille   

‐ Aquagym (5 mn échauffement + 10 mn course dans l’eau + 10 mn eau profonde avec flotteur + 5 mn flexions) 

Flotteur 

[52] Khilstrand et al. 

1999 

Water‐gymnastics reduced the intensity of back/low back pain in pregnant women 

Essai randomisé comparatif 

258 femmes réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 129 ‐ Contrôle : 129 

Sans activité physique particulière 

Aquagym 

Séance  répartie équitablement : ‐ 30 mn d’exercices‐ 30 mn relaxation 

Musique  1 h  x 1/semaine 17 à 20 sessions     

< 19 SA jusqu’au terme 

[58] Lawani et al. 

2003. 

L’effet de la gymnastique pénatale sur 

l’accouchement : étude sur 50 femmes 

béninoises sédentaires au cours des deuxième et troisième trimestres 

de grossesse 

‐ 

50 femmes réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 25 ‐ Groupe contrôle : 25 

Sédentaires  ‐ 

‐ Echauffement (marche, vélo) 15 mn 

‐ Exercices respiratoires 12 mn 

‐ Renforcement musculaire 6 mn 

‐ Etirement / Relaxation 12 mn. 

‐  45 mn  x 2/semaine Variable de 3 à 12 séances  

‐  60 % De 20 SA 

jusqu’au terme 

[65] Marquez‐Sterling 

et al. 2000 

Physical and psychological changes 

with vigorous exercise in sedentary primigravidae 

Essai randomisé 

15  femmes  réparties  en deux groupes : ‐ Exercice E : 9 ‐ Groupe Contrôle C : 6 

Sédentaires depuis au moins 

1 an 

Endurance et résistance 

Echauffement de 5 mn puis combinaison des différents appareils. 

Salle de sport : vélo stationnaire, tapis roulant, aviron, puis après quelques semaines step, lever de genou, talon‐fesse et longues foulées 

1 h x 3/semaine pendant 

15 semaines ‐  ‐ 

 

‐ ‐ phase légère  120‐130 bpm

‐ phase modérée  140‐150 bpm

‐ phase intense  150‐156 bpm

[67] Mc Auley et al. 

2005 

Effects of human pregnancy and aerobic conditioning on alveolar gas exchange during 

exercise 

Etude contrôlée 

28 femmes réparties en deux groupes : ‐ Groupe Exercice EG: 14 ‐ Groupe Contrôle CG: 14 

Sédentaires  Vélo 

Echauffement 4 mn à 20 W puis augmentation par 20 W/min jusqu'à la FMT. 

Bicyclette ergométrique 

‐ 

x 1/semaine pour EG en plus du renforcement musculaire classique 

‐  Mesuré 170 bpm 

et/ou fatigue volontaire 

De 14 à 36 SA 

[70] Oken et al. 

2006 

Associations of physical activity and inactivity before and during 

pregnancy with glucose tolerance 

Etude de cohorte 

prospective 1805 femmes 

De sédentaires à sportives 

Variable activité légère à 

modérée et activité intense 

Variable Variable 

Déclaration par questionnaire 

Variable Déclaration par questionnaire 

‐  ‐  ‐ De 10 SA 

jusqu’au terme 

 

Page 95: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 

Auteur(s), Année  Titre de l’article  Type d’étude  Groupe Forme Physique avant grossesse 

Type de Sport Principe des exercices 

Equipement Durée des exercices 

Fréquence  Schéma Intensité  Durée de 

l’étude % VO2max (gold standard)

% FMT (bpm)

[65] O'Neill et al. 

2006. 

Postural effects when cycling in late pregnancy 

‐ 

50 femmes réparties en deux groupes : 

Population générale 

Vélo 

Rythme régulier (métronome) avec augmentation 

progressive de la résistance jusqu’à la FMT puis maintien au moins 10 mn

Bicyclette ergométrique 

12 mn  1 seul test  ‐  ‐  135‐145 bpm De 34 à 38 SA ‐ Groupe 1 : 27 ‐ semi‐allongée 

(45°) 

‐ Groupe 2 : 23  ‐ Droite (assis) 

[71] O'Neill ME. 

1996 

Maternal rectal temperature and fetal heart rate responses to upright cycling in late 

pregnancy 

 11 femmes 

4 sportives,  5 sédentaires,  2 intermédiaires 

Vélo 

3  tests :  3  types d'exercice 

Bicyclette ergométrique 

droite.  

Fait en laboratoire 

30 mn puis retour au 

calme lentement x 1/semaine 

Les tests se déroulent le lendemain 

du précédent. 

Moyenne intensité : 62,5 W  

Haute intensité : 87,5 W De 34 à 37 SA 

1.  15 mn  à moyenne intensité,  repos 1 h,  15 mn  à haute intensité 

2. 15 mn  à moyenne intensité,  pause 1 mn 30  puis 

3. 30 mn  à moyenne intensité. 

[76] Ramirez‐Vélez 

et al. 2009 

Clinical trial to assess the effect of physical 

exercise on endothelial function and insulin resistance in pregnant 

women 

Essai randomisé comparatif 

64 femmes réparties en deux groupes : ‐ Exercice : 32 ‐ Contrôle : 32 

Sans activité physique particulière 

Marche, aérobic, 

stretching. 

‐ Marche : 10 mn ‐ Aérobic : 30 mn ‐ Stretching : 10 mn‐ Relaxation : 10 mn 

Bicyclette ergométrique (test initial) 

1 h  x 3/semaine  ‐  ‐  60 ‐ 70 % De 12 SA 

jusqu’au terme 

[85] Stuebe et al. 

2009 

Associations of diet and physical activity during pregnancy with risk for excessive gestational 

weight gain 

Etude de cohorte 

prospective 1388 femmes  ‐  Variable 

Marche, activité légère à modérée, activité intense 

Variable Variable 

Déclaration par questionnaire 

Variable Déclaration par questionnaire 

‐  ‐  ‐ < 22 SA 

jusqu’au terme 

[91, 92, 93] Yeo et al. 

2006‐2008‐2009 

A comparison of walking versus stretching 

exercises to reduce the incidence of 

preeclampsia : a randomized clinical trial. 

Essai randomisé comparatif 

79 femmes réparties en deux groupes : 

Sédentaires à risque 

préeclampsie 

              

De 18 SA jusqu’au terme 

‐ Marche : 41  Marche  Intensité modérée  Podomètre 36 mn à 18 SA34 mn à 28 SA 31 mn ensuite

x 5/semaine  ‐   35 % à 18 SA22 % à 28 SA17 % ensuite

‐ Stretching : 38  Stretching entre l'aérobic et le 

renforcement musculaire

Vidéo  40 mn x 4/sem. à 18 SA x 4/sem. à 28 SA x 3/sem. ensuite 

‐  

‐ 

Page 96: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

ANNEXE V 

 

 

Classification des articles 

 

Page 97: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 Titre de l’article  1er auteur 

Année de parution 

Equipe  Pays, Ville  Revue Impact 

factor 2008 

nombre de citation de l’article

23 Beginning regular exercise in early pregnancy : effect on 

foetoplacental growth CLAPP III James F.  2000 

Département médecine de la reproduction et gynéco‐obstétrique 

Cleveland, Ohio, USA American Journal of obstetric 

Gynecology 3.453  46 

22 Continuing regular exercise during pregnancy : effect of exercise 

volume on foetoplacental growth CLAPP III James F.  2002 

Département médecine de la reproduction et gynéco‐obstétrique 

Cleveland, Ohio, USA American Journal of Obstetric & 

Gynecology 3.453  36 

18 Recreational exercise and occupational activity during pregnancy 

and birth weight: a case‐control study. CAMPBELL Karen M.  2001 

Departments of epidemiology and biostatistics, Obstetrics and Gynecology, 

and Pediatrics Ontario, Canada 

American Journal of Obstetric & Gynecology 

3.453  29 

74 Potential effects of maternal physical activity on birth weight: brief 

review. PIVARNIK James M.  1998 

Departments of Kinesiology and Osteopathic Surgical Specialities 

Michigan State university East Lansing, USA 

Medecine & Science in sports & Exercise 

3.399  29 

14 Risk of prematurity, low birthweight and pre‐eclampsia in relation 

to working hours and physical activities: a systematic review BONZINI Matteo  2007  Epidémiologie  Southampton, UK  Occup Environ Med  3.302  28 

70 Associations of physical activity and inactivity before and during 

pregnancy with glucose tolerance OKEN Emily  2006  Département de médecine générale  Boston, Massachusetts, USA  Obstetr Gynecol  4.397  28 

52 Water‐gymnastics reduced the intensity of backàlow back pain in 

pregnant women KIHLSTRAND Mari  1999  Département gynéco‐obstétrique  Uppsala, Suède 

Acta Obstetricia et gynecologica scandinavica 

1.356  26 

65 Physical and psychological changes with vigorous exercise in 

sedentary primigravidae MARQUEZ‐STERLING Sylvia  2000 

Exercise and Sport Sciences et département d'anthropology 

Miami, Floride, USA Medicine and Science in Sport 

and Exercise 3.399  26 

15 Resistance exercise decreases the need for insulin in overweight 

with gestational diabetes mellitus BRANKSTON Gabrielle N.  2004 

Centre de recherche périnatale‐Université 

Edmonton, Canada American Journal of Obstetric & 

Gynecology 3.453  20 

25 The one‐year morphometric and neurodevelopmental outcome of 

the offspring of women who continued to exercise regularly throughout pregnancy 

CLAPP III James F.  1998 Département médecine de la 

reproduction et gynéco‐obstétrique Cleveland, Ohio, USA 

American Journal of Obstetric & Gynecology 

3.453  15 

72 Maternal rectal temperature and fetal heart rate responses to 

upright cycling in late pregnancy O’NEILL Maureen E.  1996  Centre cardiologie  Deakin, Australie  Br J Sports Med  2.126  11 

8  Antenatal exercise and birthweight (abstract)  BELL R.  2000 Département de médecine périnatale 

Royal Women's Hospital Melbourne, Australie  aust NZJ obstet gynaecol  1.139  10 

64 Leisure time physical exercise during pregnancy and the risk of miscarriage: a study within the Danish National Birth Cohort. 

MADSEN Mia  2007 National Institute of Public Healt 

Department of Child Healt Copenhague, Danemark 

BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gyneacology 

3.301  10 

7 Does exercise training during pregnancy affect gestational age? A 

randomised controlled trial BARAKAT R.  2008  Institut d'éducation physique  Madrid, Espagne  Br J Sports Med  2.126  9 

48 Physical exercise during pregnancy and the risk of preterm birth: a 

study within the Danish National Birth Cohort. JUHL Mette  2008 

National Institute of Public Healt Department of Child Healt 

Copenhague, Danemark American Journal of 

Epidemiology 5.45  8 

49 Effects of intense training during and after pregnancy in top‐level 

athletes KARDEL Kristin R.  2004  Département de nutrition  Norvège, Oslo 

Scandinavian Journal of Medicine and Science in sports 

2.264  8 

51 Edema of pregnancy: a comparison of water aerobics and Satic 

immersion KENT Tami  1999  Centre médical  Portland, Oregon, USA  Obstetrics and Gynecology  4.397  7 

84  Exercise in pregnancy. Part 1: Update on pathophysiology.  STEVENSON Lisa  1997 Sport Care 

Women's College Hospital Toronto, Canada  Canadian Family Physician  1.060  7 

 

Page 98: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 Titre de l’article  1er auteur 

Année de parution 

Equipe  Pays, Ville  Revue Impact 

factor 2008 

nombre de citation de l’article

92 A comparison of walking versus stretching exercises to reduce the incidence of preeclampsia: a randomised clinical trial (abstract) 

YEO Seon A.  2008  School of nursing Chapel Hill, North Carolina, 

USA Hypertension in  Pregnancy  1.138  6 

39 Effects of human pregnancy on fluid regulation responses to short‐

term exercise HEENAN Aaron P.  1995 

Département éducation en santé, Département physiologie, Service 

obstétrique et gynécologie Kingston, Ontario, Canada  Journal of Applied Physiol  3.658  5 

86  Maternal posture and its influence on birthweight.  TAKITO Monica Y.  2005 Departamento de Nutrição Faculdade de Saúde Pública 

São Paulo, Brésil  Rev Saúde Pública  ‐  5 

34 Water Aerobics reduces sick leave due to low back pain during 

pregnancy GRANATH Aina B.  2006 

Département recherche médecine ambulatoire 

Mölndal, Suède JOGNN Journal of Obstetric gynecologic and neonatal 

nursing 0.892  4 

93 A randomized comparative trial of the efficacity and safety of 

exercise during pregnancy: Design and methods YEO Seon A.  2006 

Département promotion santé et rééducation risques 

Ann Arbor, Michigan, USA  Contemporary Clinical trials  1.415  4 

19  Exercise for diabetic pregnant women  CEYSENS G.  2010 Département gynéco‐obstétrique et 

service de diabétologie Mons, Belgique 

The Cochrane collaboration (Cochrane database of systematic reviews) 

5.182  3 

43 Women's compliance with nutrition and lifestyle 

recommendations before pregnancy: general population cohort study 

INSKIP Hazel M.  2009 MRC Epidemiology Resource Centre, 

University of Southampton Southampton, Roayume‐Uni  BMJ  ‐  3 

1 Does antenatal pelvic floor muscle training affect the outcome of 

labour? A randomised controlled trial AGUR Wael  2007  Recherche en urogynécologie  Plymouth, UK  Int Urogynecol J  2.375  2 

58 L'effet de la gymnastique prénatale sur l'accouchement : étude de 

50 femmes béninoises sédentaires au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse 

LAWANI Mohamed M.  2003  INJEPS, Faculté des sciences  Cotonou, Bénin Cahier d'étude et de recherche 

francophone/ Santé ‐  2 

67 Effects of human pregnancy and aerobic conditioning on alveolar 

gas exchange during exercise Mc AULEY Sonja E.  2005 

Ecole pour éducation physique , département gynéco‐obstétrique 

Kingston, Canada  Can. J. Physiol Pharmacol  1.763  2 

71  Postural effect when cycling in late pregnancy  O’NEILL Maureen E.  2006  Cardio/Obstétrique  St. Leonards, Australie  Women and Birth  ‐  2 

91 Adherence to walking or stretching, and Risk of preeclampsia in 

sedentary pregnant woman YEO Seon A.  2009  School of nursing 

Chapel Hill, North Carolina, USA 

Research in nursing & health  1.457  2 

20 A randomized controlled trial of prenatal physical activity to 

prevent gestational diabetes: Design and Methods CHASAN‐TABER Lisa  2009 

Départements d'épidémiologie, comportement humain, kiné et nutrition 

Amherst, Massachusetts, USA  Journal of Women's health  1.943  1 

27 A walking intervention improves capillary glucose control in women with gestational diabetes mellitus: a pilot study 

DAVENPORT Margie H.  2008 Département gynéco‐obstétrique, endocrinologie et métabolisme 

London, Ontario, Canada Applied Physiology Nutrition 

and Maetabolism 1.591  1 

53 Feasibility of a controlled trial aiming to prevent excessive pregnancy‐related weight gain in primary health care 

KINNUNEN Tarja I.  2008 Département santé publique et institut 

recherche en santé Tampere, Finlande  BMC Pregnancy and childbirth  ‐  1 

69 Factors associated with women's perceptions of physical activity 

safety during pregnancy MUDD Lanay M.  2009 

Département de kinésithérapie et d'épidémiologie 

Michigan, USA  Preventive medicine  2.757  1 

‐  Exercise during pregnancy and the postpartum period  ACOG Committee opinion  2002 American college of obstetricians and 

gynecologists Washington DC, USA 

ACOG committee Opinion (American College of Obstetricians and 

‐  0 

2 Physical activity counseling in maternity and child health care‐ a 

controlled trial AITTASALO Minna  2008 

Département santé publique et institut recherche en santé 

Tampere, Finlande  BMC Women's Health  ‐  0 

 

Page 99: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue

 

 

 Titre de l’article  1er auteur 

Année de parution 

Equipe  Pays, Ville  Revue Impact 

factor 2008 

nombre de citation de l’article

6 Type of delivery is not affected by light resistance and toning 

exercise training during pregnancy: a randomized controlled trial BARAKAT R.  2009  Faculté des sciences et des sports  Madrid, Espagne 

American Journal of Obstetric & Gynecology 

3.453  0 

30 Leisure time physical activity during pregnancy and preterm birth 

in Brazil. DOMINGUES Marlos R.  2008  Université fédérale de Pelotas  Pelotas, Brésil 

International Journal of Gynecology and Obstetrics 

1.228  0 

32 Prevent postnatal urinary incontinence by prenatal pelvic floor exercise? Rationale and protocol of the multicenter randomized 

study PreNatal Pelvic floor Prevention (3PN) FRITEL Xavier  2008  Service Gynéco‐Obstétrique  La Réunion, France 

Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la 

reproduction ‐  0 

42 Exercise training in pregnancy reduces offspring size without 

changes in maternal insulin sensitivity HOPKINS Sarah A.  2010 

Liggins Institute, The University of Auckland 

Auckland, New Zealand Journal of Clinical 

Endocrinology & Metabolism 6.325  0 

47 Physical exercise during pregnancy and fetal growth measures: a 

study within the Danish National Birth Cohort. JUHL Mette  2010 

National Institute of Public Healt Department of Child Healt 

Copenhague, Danemark American Journal of Obstetric & 

Gynecology 3.453  0 

76 Clinical trial to assess the effect of physical exercise on endothelial 

function and insulin resistance in pregnant women RAMIREZ‐VELEZ Robinson  2009 

Groupe nutrition, groupe cardiovasculaire 

Floridablanca, colombia  Trials  1.743  0 

85 Associations of diet and physical activity during pregnancy with risk 

for excessive gestational weigh gain STUEBE Alison M.  2009 

Service Gynéco‐Obstétrique Département de médecine générale 

Boston, Massachusetts, USA American Journal of Obstetric & 

Gynecology 3.453  0 

81  Scuba diving and pregnancy: can we determine safe limits?  ST LEGER DOWSE M.  2006 Diving Diseases Research Center 

Hyperbaric Medical Centre Plymouth, Royaume‐Uni 

American Journal of Obstetric & Gynecology 

3.453  ‐ 

Page 100: Ce chapitre a pour vocation de présenter la revue