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241 Le praticien en anesthésie réanimation © Masson, Paris, 2006 Cette rubrique est destinée à évaluer vos connaissances acquises à la lecture de ce numéro évaluez vos connaissances P. Coriat, M. Samama : Faut-il poursuivre ou interrompre les traitements anti-plaquettaires chez l’opéré à risque : principes généraux 1. Les traitements par aspirine prescrits chez les patients coronariens A produisent une inhibition réversible des cyclo-oxygénases de type I B bloquent la synthèse de thromboxane A2 C ont un effet anti-agrégant dose dépendant D doivent être poursuivis durant certaines interventions E bloquent l’agrégation plaquettaire durant toute la durée de vie des plaquettes concernées 2. Le délai entre complications cardiovasculaires et arrêt de l’aspirine A est de l’ordre d’une dizaine de jours B permet de bénéficier d’une fenêtre de compétence hémos- tatique autour du 5 e jour C permet de substituer un autre traitement antiagrégant D n’autorise pas l’arrêt de l’aspirine chez les patients coro- nariens E rend compte de la restauration de la fonction plaquettaire A. Juniot et coll. : La chaux restera-t-elle sodée ? 3. En présence de chaux sodée A le sévoflurane est dégradé en composé A B le desflurane est dégradé en composé B C la réaction avec les halogénés aboutit à la formation de CO quel que soit le type de chaux sodée D des accidents de combustion peuvent survenir lorsque la chaux est barytée E la présence de NaOH est indispensable à la dégradation du CO 2 4. L’intérêt des nouveaux absorbeurs de gaz carbonique est A d’avoir une production de CO indétectable B d’avoir une production de composé A indétectable C d’avoir un indicateur coloré stable D d’avoir une plus grande capacité d’absorption du CO E de ne pas produire de chaleur en présence de CO 2 J.-P. Bongiovanni, I. Boillot : Récupération rapide en chirurgie colique : du concept à la pratique 5. Parmi les facteurs déterminant l’iléus postopératoire on peut citer A la douleur B les opiacés C l’hypothermie D les perfusions intraveineuses E l’aspiration digestive 6. Les bénéfices liés à l’analgésie péridurale en chirurgie colique sont A le raccourcissement de la durée de l’iléus postopératoire B la prévention des complications respiratoires C la réduction du risque thromboembolique D la prévention des nausées et des vomissements E le maintien d’un bilan azoté positif 7. Après colectomie, la mise en place d’une sonde gastrique A réduit la durée de l’iléus postopératoire B réduit notablement la fréquence des nausées et des vomissements C augmente le risque de pneumopathie d’inhalation D réduit l’incidence des fistules anastomotiques E augmente l’inconfort des patients 8. Après colectomie A la reprise des apports oraux est possible dès le premier jour postopératoire B la déambulation est possible dès le premier jour post- opératoire C la fréquence des complications respiratoire est augmentée lorsque les apports de solutés intraveineux sont élevés D la durée d’hospitalisation peut être inférieure à 5 jours E plus le transit reprend rapidement plus le risque de fistule est élevé

Cette rubrique est destinée à évaluer vos connaissances acquises à la lecture de ce numéro

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Le praticien en anesthésie réanimation© Masson, Paris, 2006

Cette rubrique est destinée à évaluer vos connaissances acquisesà la lecture de ce numéro

évaluez vos connaissances

P. Coriat, M. Samama :

Faut-il poursuivre ou interrompre les traitements anti-plaquettaires chez l’opéré à risque : principes généraux

1. Les traitements par aspirine prescrits chez les patients coronariens

A produisent une inhibition réversible des cyclo-oxygénasesde type I

B bloquent la synthèse de thromboxane A2

C ont un effet anti-agrégant dose dépendant

D doivent être poursuivis durant certaines interventions

E bloquent l’agrégation plaquettaire durant toute la duréede vie des plaquettes concernées

2. Le délai entre complications cardiovasculaires et arrêt de l’aspirine

A est de l’ordre d’une dizaine de jours

B permet de bénéficier d’une fenêtre de compétence hémos-tatique autour du 5

e

 jour

C permet de substituer un autre traitement antiagrégant

D n’autorise pas l’arrêt de l’aspirine chez les patients coro-nariens

E rend compte de la restauration de la fonction plaquettaire

A. Juniot et coll. :

La chaux restera-t-elle sodée ?

3. En présence de chaux sodée

A le sévoflurane est dégradé en composé A

B le desflurane est dégradé en composé B

C la réaction avec les halogénés aboutit à la formation de COquel que soit le type de chaux sodée

D des accidents de combustion peuvent survenir lorsque lachaux est barytée

E la présence de NaOH est indispensable à la dégradation duCO

2

4. L’intérêt des nouveaux absorbeurs de gaz carbonique est

A d’avoir une production de CO indétectable

B d’avoir une production de composé A indétectable

C d’avoir un indicateur coloré stable

D d’avoir une plus grande capacité d’absorption du CO 

E de ne pas produire de chaleur en présence de CO

2

J.-P. Bongiovanni, I. Boillot :

Récupération rapide en chirurgie colique : du concept à la pratique

5. Parmi les facteurs déterminant l’iléus postopératoire on peut citer

A la douleur

B les opiacés

C l’hypothermie

D les perfusions intraveineuses

E l’aspiration digestive

6. Les bénéfices liés à l’analgésie péridurale en chirurgie colique sont

A le raccourcissement de la durée de l’iléus postopératoire

B la prévention des complications respiratoires

C la réduction du risque thromboembolique

D la prévention des nausées et des vomissements

E le maintien d’un bilan azoté positif

7. Après colectomie, la mise en place d’une sonde gastrique

A réduit la durée de l’iléus postopératoire

B réduit notablement la fréquence des nausées et desvomissements

C augmente le risque de pneumopathie d’inhalation

D réduit l’incidence des fistules anastomotiques

E augmente l’inconfort des patients

8. Après colectomie

A la reprise des apports oraux est possible dès le premierjour postopératoire

B la déambulation est possible dès le premier jour post-opératoire

C la fréquence des complications respiratoire est augmentéelorsque les apports de solutés intraveineux sont élevés

D la durée d’hospitalisation peut être inférieure à 5 jours

E plus le transit reprend rapidement plus le risque de fistuleest élevé

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évaluez vos connaissances

C.C. Arvieux et coll. :

Les complications neurologiques après circulation extracorporelle

9. Les facteurs prédictifs d’accident vasculaire cérébral après chirurgie cardiaque sont

A l’âge

B l’athérome de l’aorte thoracique

C l’hypertension artérielle

D des antécédents d’infarctus du myocarde

E l’hypotension sous CEC

10. Les facteurs prédictifs des dysfonctions cognitives post-CEC sont

A l’âge

B une intoxication éthylique chronique

C la prise de benzodiazépines

D l’insuffisance cardiaque

E la durée de la CE

11. Les facteurs qui conditionnent la gravité de l’ischémie cérébrale sont

A la durée de l’hypoperfusion

B le seuil de pression de perfusion critique

C la circulation de suppléance

D la persistance d’une perfusion résiduelle

E l’état préalable du tissu hypoperfusé

12. La prévention des accidents neurologiques post-CEC passe par

A l’administration de kétamine

B le contrôle de la glycémie

C le maintien d’une pression de perfusion cérébrale

D le filtrage évitant les embols graisseux

E l’administration de lazaroïdes

MG Mythen, N. Curran :

Dysfonction gastro-intestinale postopératoire : épidémiologie et traitement

13. Parmi les facteurs qui retardent la reprise du transit après chirurgie, on peut citer

A le protoxyde d’azote

B la clonidine

C la présence de drains

D l’aspiration gastrique

E l’acidose métabolique

14. Parmi les facteurs qui raccourcissent la durée de l’iléus postopératoire, on peut citer

A l’aspiration gastrique

B la réduction de la consommation d’opiacés

C l’anesthésie péridurale avec des anesthésiques locaux

D le métoclopramide E les inhibiteurs des phosphodiestérases

A.E. Bossard, D. Bouhassira : La gabapentine a-t-elle des effets analgésiques ?

15. La gabapentine A est un antiépileptique B est un inhibiteur des récepteurs gaba-ergiques C est un bloqueur de certains canaux calciques D réduit l’allodynie des douleurs neuropathiques E est efficace à une posologie < 900 mg par jour

16. La gabapentine administrée en prémédication A réduit la consommation d’opiacés en postopératoire B réduit l’intensité de la douleur postopératoire C réduit l’hyperalgésie postopératoire D possède des effets anxiolytiques E majore l’hypothermie peropératoire

17. Les effets secondaires de la gabapentine sont A prurit B nausées vomissements C hypotension orthostatique D sédation E frisson

P. Carli, C. Telion : Recommandations internationales 2005 concernant la prise en charge de l’arrêt cardiaque chez l’adulte

18. Au cours de la réanimation de l’arrêt cardiaque A la ventilation est une priorité immédiate B le nombre de cycles de ventilation est de 1 pour 5 compres-

sions thoraciques C la durée de l’insufflation est de 1 seconde D le volume courant doit être le plus élevé possible E la priorité est l’intubation orotrachéale

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évaluez vos connaissances

19. Au cours du massage cardiaque externe

A la fréquence des compressions thoracique doit être établieà 100 par minute

B il n’y a pas de position optimale des mains sur le thorax C l’utilisation d’une pompe cardiaque donne de meilleurs

résultats que la compression manuelle D la compression doit respecter la relaxation du thorax E la compression thoracique doit débuter la réanimation

20. Au cours d’un arrêt cardiaque, les chocs électriques doivent

A être réalisés par salve de 3 B être suivis d’une reprise immédiate de la compression tho-

racique C être effectués si possible avec un défibrillateur biphasique D être effectués avec une énergie initiale de 200 J en

l’absence de spécification sur le type de défibrillateur E être effectués d’emblée avant toute réanimation

21. En cas d’asystolie, il faut

A effectuer une cardioversion d’emblée B injecter rapidement de l’adrénaline C entamer d’emblée la réanimation cardiopulmonaire D injecter de l’amiodarone E multiplier par deux l’énergie délivrée lors de chaque choc

L. Beydon, C. Dima : Perturbations périopératoires du sommeil

22. Les signes cliniques de syndrome d’apnée du sommeil sont :

A des céphalées matinales B une somnolence diurne C des ronflements nocturnes quotidiens D des troubles de l’humeur E des épisodes d’éveil nocturne

23. Les conséquences du syndrome d’apnée du sommeil sont :

A une hypertension artérielle B une hypertension artérielle pulmonaire C une insuffisance rénale D des troubles du rythme cardiaque E un risque augmenté d’accident vasculaire cérébral

24. Les patients souffrant de syndrome d’apnée du sommeil ne doivent pas A être prémédiqués B recevoir d’agents inducteurs du sommeil en postopéra-

toire C être analgésiés avec des opiacés en première intention D être considérés comme des intubations sans problème a

priori E être décurarisés systématiquement

N.S. Goddet, F. Templier : Prise en charge de l’œdème aigu pulmonaire en médecine d’urgence

25. Lors du traitement d’un OAP cardiogénique A l’apport d’oxygène est le premier geste à effectuer B le niveau de CPAP ne doit pas dépasser 10 C la BIPAP est préférable à la CPAP D les dérivés nitrés sont utilisables dans tous les cas de

figure E la morphine est contre-indiquée

P. Staat et coll. : Conduite à tenir devant un patient porteur d’une endoprothèse coronaire devant être anesthésié et opéré

26. Les indications des stents pharmaco-actifs sont A les infarctus de moins de 72 heures B les patients ayant une fraction d’éjection inférieure à

30 % C les sténoses sur des petits vaisseaux D les sténoses de plus de 15 mm de long E les sténoses de l’IVA proximale

27. Chez les patients porteurs de stent A le risque de thrombose tardive est plus élevé s’il s’agit

d’un stent pharmaco-actif B le risque de thrombose semble maximal 10 jours après

l’arrêt de l’aspirine C un traitement par aspirine et clopidrogel est recommandé

pendant au moins 6 mois en cas de stent pharmaco-actif D il existe un risque élevé de thrombose précoce E il existe un risque élevé de sténose précoce

244

évaluez vos connaissances

28. Chez des patients porteurs d’un stent coronaire et qui doivent être opérés, la thrombose du stent peut être prévenue A par un relais par héparine de bas poids moléculaire B par un relais par AINS C par l’administration de flurbiprofène D par la poursuite du traitement antiplaquettaire E par un arrêt ≤ 5 jours de l’aspirine

P. Trouillier, J. Mantz : Les statines : intérêt en cardiologie, implications en anesthésie

29. Les statines A abaissent la concentration de HDL cholestérol B inhibent l’HMGCoA C augmentent la concentrationde LDL cholestérol D augmentent l’expression des récepteurs du LDL E diminuent la concentrationde triglycérides

30. Les étapes de formation de la plaque d’athérome sont A l’augmentation de la perméabilité de l’endothélium aux

lipoprotéines B la formation de stries lipidiques C l’oxydation des particules de LDLc D l’adhésion des lymphocytes E la libération de facteurs prothrombotiques

Réponses p. 246

Erratum

Dans Le Praticien en anesthésie réanimation numéro 1/2006, page 8, une erreur s’est glissée dans l’article de Antoine G.M. Ayaet al. intitulé : « L’analgésie obstétricale a-t-elle un impact sur le mode d’accouchement ? ».À la fin de la première colonne, il fallait lire : « … le diamètre transverse (bi-ischiatique) au détroit inférieur et le diamètreantéro-postérieur (promonto-rétropubien) au détroit supérieur. » Et non l’inverse.La rédaction et l’éditeur prient les auteurs et les lecteurs de la revue de bien vouloir accepter toutes leurs excuses.