CFPPAH St Germain en Laye - chiffres clés du paysage 2009cfppah.free.fr/cfppah/docs/unep/UNEP_Rapport2008.pdf · 2009. 12. 3. · Mais depuis le premier semestre 2009, la crise économique

chiffres clésdu paysage 2009

Les entreprises du paysage, au cœur des attentes de la société.

SOMMAIRELe paysageUn secteur solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3Un environnement plébiscité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5Un concentré de bien-être . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.7

Les chiffres clés du paysageStatistiques économiques - les entreprises du paysagePortrait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.10-11Chiffre d’affaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.12-13Anticipations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14-15Clients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16-17Statistiques sociales - les Hommes du paysageEffectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.20-21Conditions de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.22-23Salariés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.24-25Formation professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.26-27Chefs d’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.28-29Présentation de l’Unep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.30 Présentation des partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.31

02• UNEP / LES CHIFFRES CLÉS 2009 DU SECTEUR DU PAYSAGE

ÉDITO

Les entreprises du paysage sont au cœur des attentes des Français ; elles créent des emplois et agissent positivement pour l’environnement.

Le secteur du paysage continue de se développer, malgré les charges, malgré une concurrence parfois déloyale, malgré une TVA à 19,6% et malgré les difficultés de recrutement.Mais depuis le premier semestre 2009, la crise économique mondiale fait sentir ses effets. Cette crise n’épargnera pas notre secteur et les deux années à venir seront difficiles.Le paysage est néanmoins un secteur solide ; ces dernières années les chefs d’entreprises ont formé leurs collaborateurs et ils ont investis dans leur matériel de production. Ils sont donc mieux armés pour affronter les difficultés. C’est en tous cas ce que nous souhaitons.Ce document, les chiffres clés du paysage 2009, montre tout cela : la situation actuelle, les évolutions et les anticipations des entreprises du paysage.

L’Unep poursuit sa mission : valoriser le métier et ses acteurs, agir sur l’environnement et développer le marché pour créer de l’emploi.Car les jardins et les espaces verts ne doivent plus être considérés aujourd’hui comme des zones d’agrément mais comme créateurs de bien-être, vecteurs de « bien social » et éléments de santé publique.

Emmanuel Mony,Président de l’Unep.

le paysageun secteur solideLe nombre d’entreprises du paysage continue à progresser et le chiffre d’affaires du secteur est en hausse. En deux ans, le nombre d’actifs est passé de 75000 à 80000. 2400 emplois nets sont créés par an dans le paysage. Il s’agit d’emplois variés (le profil des recrutés va du CAP à l’ingénieur) et surtout non délocalisables.

Rares sont les secteurs économiques à afficher un tel dynamisme, qui remplissent un rôle social et qui œuvrent en même temps pour un environnement meilleur.

Si le secteur est créateur d’emploi et de valeur ajoutée, c’est qu’une politique de développement des espaces verts est un investissement profitable pour tous. A titre d’exemple, à budget égal les chantiers d’espaces verts génèrent 3 fois plus d’emplois que les chantiers de bâtiment.

Pourtant, malgré ces chiffres, les conséquences de la crise commencent à se faire sentir dans le secteur du paysage. Le ralentissement dans le domaine de la promotion immobilière et la prudence de la clientèle des particuliers auront certainement un impact fort sur les années 2009 et 2010 pour les entreprises du paysage•

20 000entreprises

UNEP / LES CHIFFRES CLÉS 2009 DU SECTEUR DU PAYSAGE •03

5 Mds nde chiffre d’affaires

80 000actifs

le paysage7Français sur10choisissent leur lieu de vie en fonction de la présence d’espaces verts à proximité de leur habitation

1Français sur 3considère que les budgets consacrés aux parcs et jardins sont insuffisants

+d’1Français sur 2demande l’instauration d’un pourcentage minimum d’espaces verts dans les projets immobiliers et commerciaux


un environnement plébiscitéLe cadre de vie est une préoccupation majeure des Français.

Le développement et l’entretien des espaces s’inscrivent dans une tendance lourde de notre société. Les Français veulent davantage de vert, partout où ils passent du temps.

Dans nos immeubles et maisons, terrasses et jardins constituent de nouvelles valeurs ; nous y consacrons de plus en plus de temps et d’argent. Il est vrai qu’à l’inverse des bâtiments, le végétal se développe et s’embellit au fil du temps. Il est vrai également qu’en investissant 5% du prix d’une maison dans l’aménagement d’un jardin, la valeur de l’habitation augmente de 15%.

Dans nos villes, mener une politique de développement des espaces verts est un investissement capital et rentable pour tous car les communes vertes sont celles qui attirent habitants et entreprises.

Dans les entreprises, l’aménagement de bureaux et de lieux d’accueils paysagers valorise l’image de l’entreprise, diminue le stress et l’absentéisme des salariés.

Aucun espace de vie n’échappe aux bienfaits du végétal•

le paysage2arbres à maturitéproduisent en moyenne l’oxygène nécessaire pour une famille de 4 personnes

1Français sur 4considère qu’un mode de vie respectueux de l’environnement passe d’abord par un habitat plus vert et des villes plantées d’arbres

Les espaces vertssont un des rares lieux où se retrouvent l’ensemble des Français


un concentré de bien-êtreAu-delà de leurs qualités esthétiques et écologiques, l’impact social des espaces verts est réel.

Les parcs et jardins sont des lieux de loisir, de pratique sportive, de détente et d’échanges à tous les âges de la vie. Ils permettent les rencontres entre amis ou en famille et rendent plus attractifs la fréquentation des commerces de proximité.

Les espaces verts créent du lien social et du bien-être pour l’ensemble des Français.

La présence de végétaux réduit considérablement les nuisances sonores. La présence d’arbres et de plantes dans les villes rend l’environnement plus sain. Ils captent le CO2 et réduisent la chaleur.

De nombreuses études démontrent les effets bénéfiques sur la santé des espaces verts en milieu urbain, dans les hôpitaux, dans les bureaux•••

LES

ENTR

EPRI

SES

En cinq ans, le nombre d’entreprises du paysage a progressé de 39%. 20100 entreprises en 2008.

La profession est principalement composée de structures de petite taille.Près de 85 % des entreprises emploient moins de 6 salariés. 92 % emploient moins de 10 salariés.

Entre 2006 et 2008, le chiffre d’affaires total des entreprises de la profession a progressé de 12%.Près de 5 milliards d’euros de CA sur l’année 2008.

Les particuliers restent la principale clientèle des entrepreneurs du paysage. 40% du CA réalisé avec une clientèle de particuliers.

Compte tenu du calendrier électoral, les municipalités ont cependant fortement augmenté leurs commandes au cours de l’année 2008.

Des entreprises qui investissent.Près des deux tiers des entreprises ont réalisé des investissements en 2008 pour un montant total de 300 millions d’euros.

Ces dépenses ont essentiellement concerné l’acquisition de matériel de chantier et l’outillage ainsi que des véhicules.

Mais la hausse sensible des investissements immobiliers témoigne de la structuration du secteur.

Les entrepreneurs s’avèrent prudents quant à l’évolution de leur activité. 48% des entreprises anticipent une stagnation de leur chiffre d’affaires pour l’année 2009.


les entreprisesportraitchiffre d’affairesanticipationsclients


Principales carac téristiques des entreprises du paysageLE

S EN

TREP

RISE

S

Près de 30% des entreprises de la profession se concentrent sur 2 régions : Provence-Alpes-Côtes-d’Azur et Rhône-Alpes.

L’Ile-de-France et Le Nord/Pas-de-Calais comptent, proportion-nellement à leur population, peu d’entreprises du paysage.

Un nombre d’entreprises en hausse constanteEntre 2006 et 2008 le nombre d’entreprise a progressé de 20%. Il s’établit désormais à 20100 entreprises. Cette forte progression résulte essentiellement de l’accroissement des structures sans salarié.

Le Sud-Est, grande région verte

Une belle progression des entités n’employant aucun salarié et des entités intermédiaires (1 à 5 salariés). Le nombre de structures des plus grandes strates progresse plus modérément (150 de plus).

NOMBRE D’ENTREPRISES DU PAYSAGEPAR RÉGION

île-de-France

16208%

Rhône-Alpes

231011,5%

Provence Alpes / Côte d’azur

347017,5 %

Centre

8704,5%

Bourgogne

5502,5%

Pays de la Loire

11305,5%

Bretagne

13907%

Basse Normandie

6303%

HauteNormandie

5603%

Picardie

3902%

ChampagneArdennes

2501%

Nord / Pas-de-Calais

6003%

Lorraine

3301,5%

Alsace

3902%

Franche-Comté

3602%

Poitou-Charentes

7103,5% Limousin280

1,5%

Auvergne

4302%

Languedoc-Roussillon

9605%

Midi-Pyrénées

10405%

Aquitaine

16508%

Corse

1801%

+ de 2000 entrep.

1000 à 2000 entrep.

600 à 1000 entrep.

300 à 600 entrep.

- de 300 entrep.

40%5700 entrp.

40 %5800 entrp.

20%2900 entrp.

6et+ salariés

1 à 5 salariés

0 salarié


ÉVOLUTION 2004-2008

48%7950 entrp.

35%5850 entrp.

17%2900 entrp.

53%10650

entrp.

32%6400 entrp.

15%3050 entrp.

200414400 entreprises



Des entreprises jeunesPlus de la moitié (52% précisément) des sociétés ont été créées ou reprises depuis le début du millénaire dont un quart au cours des deux dernières années.

Plus d’un tiers des entreprises à 0 salarié ont été créées ou reprises depuis 2006, alors que cette part avoisine 10% pour les structures d’au moins 1 salarié.

Une majorité de petites entreprisesPlus de la moitié des entreprises ne comptent aucun salarié, 85% ont moins de 6 salariés et 92% moins de 10.

Le statut d’entrepreneur individuel s’avère prédominant au sein de la profession, représentant près des trois-quarts des sociétés en 2008.

Principales carac téristiques des entreprises du paysage

20100 entreprises du paysage

RÉPARTITION DES 20100 ENTREPRISESSELON LEUR EFFECTIF SALARIÉ Y COMPRIS LES APPRENTIS

< 1%50 salariés et +• 50 entrep.

3%20 à 49 salariés

• 550 entrep.5 %

10 à 19 salariés• 1000 entrep.

7 %6 à 9 salariés

• 1450 entrep.

53%0 salarié• 10650 entrep.

Plus d’une entreprise sur cinq (21 % précisément) sont des SA ou des SARL, soit 4200 entreprises. Cette catégorie enregistre une progression de 1000 entreprises entre 2006 et 2008.

RÉPARTITION DES 20100 ENTREPRISESSELON L’ANNÉE DE CRÉATION OU DE REPRISE

Les entreprises de plus de 20 salariés sont aussi les plus anciennes : 80% d’entre elles ont été créées ou reprises avant 2000, dont 25% dans les années 90, 37% dans les années 80 et 14% il y a plus de 30 ans.

LES

ENTR

EPRI

SESPORTRAIT

ENGOUEMENT POUR LES STRUCTURES DE SERVICES À LA PERSONNE

22% des entreprises ont ouvert une structure de services à la personne ou l’envisagent à court terme.

5x plus qu’en 2006Ce type de structures ne regroupe aujourd’hui que 5% des effectifs salariés dans le secteur et ne génère que 2,5% du chiffre d’affaires annuel global du secteur. Mais l’engouement pour la création de structures de services à la personne montre que les chefs d’entreprise considèrent cette activité comme un véritable enjeu.

jFOCUS

94% des entreprises sont affiliées à la Mutualité sociale agricole

2%avant 1976• 400 entrep.

3%1976-1980• 700 entrep.6%

1981-1985• 1200 entrep.

10%1986-1990• 1900 entrep.

25 %2006-2008• 5100 entrep.

27%2001-2005• 5400 entrep.

11%1991-1995

• 2200 entrep.

16%1996-2000• 3200 entrep.

32%1 à 5 salariés

• 6400 entrep.


Près de 5 milliards d’euros de chiffre d’affairesLE

S EN

TREP

RISE

S


île-de-France

750Mn15%

Rhône-Alpes

630Mn12,5%


695Mn14%

Centre

205Mn4%

Bourgogne

120Mn2,5%

Pays de la Loire

345Mn7%

Bretagne

300Mn6%

Basse Normandie

165Mn3,5 %

HauteNormandie

135Mn2,5%

Picardie

160Mn3%

ChampagneArdennes

65Mn1,5%


265Mn5,5%

Lorraine

100Mn2%

Alsace

130Mn2,5%

Franche-Comté

75Mn1,5%

Poitou-Charentes

120M n2,5% Limousin45Mn

1%

Auvergne

70Mn1,5%


140Mn3 %

Midi-Pyrénées

190Mn4%

Aquitaine

235Mn4,5%

Corse

30Mn0,5%

+ de 600Mn c.a.

250 à 600 Mn c.a.

150 à 250 Mn c.a.

100 à 150 Mn c.a.

- de 100 Mn c.a.

Trois régions (Île-de-France, Paca et Rhône-Alpes) concentrent plus de 40% du chiffre d’affaires global de la profession en 2008.

Un chiffre d’affaires en hausseSur les 5 dernières années, le chiffre d’affaires des entreprises du paysage progresse de 6% par an.

Une concentration sur 3 régions EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ENTRE 2004 ET 2008

5Mdsn

4Mdsn

4,4M

dsn

2004 2006 2008RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXEPAR RÉGION

La création d’espaces verts se renforceLa part du chiffre d’affaires généré par la création de jardins et d’espaces verts tend à se renforcer entre 2006 et 2008 (2 points de plus), et s’établit à 2,7 milliards d’euros.

En tête : les entreprises de plus de 10 salariésLes entreprises de plus de 10 salariés réalisent 60% du chiffre d’affaires du secteur, alors qu’elles ne représentent que 9% des entreprises du paysage.

Près de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES SELON L’ACTIVITÉ

La proportion des travaux de création apparaît corrélée à la taille des entreprises, variant d’un tiers pour les entreprises de 0 salarié, aux deux tiers pour celles de plus de 20 salariés.

LES

ENTR

EPRI

SESCHIFFRE D’AFFAIRES

RÉPARTITION DES 5MdsnSELON L’EFFECTIF SALARIÉ DES ENTREPRISES

18%1 à 5 salariés• 880Mn

9 %0 salarié• 450Mn

11%50 salariés et +

• 550Mn



• 1470Mn


52%2,3Mdsn

41%1,8Mdn

54%2,7Mdsn

40%2Mdsn

20064,4Mdsn

20085Mdsn

LE CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL MOYEN PAR ACTIF

62000n / actif moyenne pour l’ensemble des entreprises du paysage 83000N /actif générés par la création de jardins et d’espaces verts

56000N /actif générés par l’entretien des jardins et d’espaces verts

D’une manière générale ces chiffres témoignent que le secteur du paysage, fortement employeur de main d’œuvre et créateur d’emploi, constitue un investissement bénéfique pour la société française.

jFOCUS

5Mdsn chiffre d’affaires 2008

des entreprises du paysageEntretien des jardins

et espaces verts

Création de jardins et espaces verts

Autres : production de végétaux, négoce…

6%0,3Mdn

7%0,3Mdn


LES

ENTR

EPRI

SES

Des entreprises qui investissent malgré un avenir incertainConfrontés à une conjoncture économique tendue, les profes-sionnels se montrent prudents, mais pas alarmistes, quant à l’évolution de leur activité.

En effet, près de la moitié des chefs d’entreprise envisagent une stagnation de leur chiffre d’affaires en 2009.

Ils s’avèrent toutefois nettement plus nombreux à compter sur une hausse de leur activité (38%) que sur une baisse (14%) pour l’année 2009.

Les responsables des entités de petite taille apparaissent nettement plus sereins que leurs confrères des plus grandes structures.

Des chefs d’entreprises relativement optimistes


0 salarié

43%48%

9%

1 à 5 salariés

38%48%

14%

6 à 9 salariés

34%43%

23%

25%

57%

18%

10 à 19 salariés

31%36% 33%

20 à 49 salariés 50 salariés et +

38%

25 %

37%

Hausse

Stabilité

Baisse

ensemble

3%Baisse de 10% et +7%

Hausse de 10% et + 4%Baisse de 5% à 9%

7%Baisse de 2% à 5%

48%Stabilité

12%Hausse de 5% à 9%

19%Hausse de 2% à 5%

DÉTAIL DES ANTICIPATIONS D’ACTIVITÉ DANS LE DOMAINE DU PAYSAGE SELON LA TAILLE DES ENTREPRISES

86% de chefs d’entreprises

anticipent une stabilité ou une hausse de leur CA pour 2009

LES

ENTR

EPRI

SESANTICIPATIONS

En 2008, près des deux tiers des entreprises du secteur ont réalisé des investissements pour un montant total de 300 millions d’euros. Le montant des investissements représente 6% du chiffre d’affaires de la profession.

Ces dépenses ont essentiellement concerné l’acquisition de matériel de chantier et l’outillage ainsi que des véhicules. Mais on remarque une augmentation sensible des investissements immobiliers, ce qui témoigne de la structuration du secteur.

Des chefs d’entreprises qui continuent à investir

EVOLUTION DE LA RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS SELON LE TYPE D’ACHAT

1% 2,4Mn6% 14,7Mn7% 17,2Mn

33% 80,8Mn

53% 129,9Mn

300Mn d’investissement pour la profession en 2008

FOCUSCONSULTEZ LE BAROMÈTRE DU PAYSAGETous les six mois, l’Unep publie le baromètre du paysage Unep-Agrica.Outil de mesure de l’activité du semestre écoulé, le baromètre mesure les tendances sur des points clés comme les résultats, l’emploi, l’investissement ou encore le moral des entrepreneurs. Réalisé par l’Institut I+C auprès d’un échantillon représentatif d’entreprises, il est téléchargeable sur la page d’accueil du site adhérent à l’adresse suivante : www.entreprisesdupaysage.org/adherent

2004245Mn

2006280Mn

2008300Mn

1% 2Mn3% 9,2Mn7% 19,2Mn

40% 112Mn

49% 137,2Mn

Autres

Matériel informatique

Travaux et biens immobiliers

Véhicules

Matériel de chantier et outillage

1% 1,9Mn2% 5,4Mn10% 29,5Mn

39% 117,6Mn

48% 145,6Mn

Des entreprises qui investissent malgré un avenir incertain


Les particuliers, premiers clients du secteur

Les particuliers restent les premiers clients des entreprises du paysage bien que leur poids recule de 2 points à deux ans d’intervalle, totalisant 40% du chiffre d’affaires en 2008, soit 1,9 milliard d’euros. Quant aux entreprises privées, elles génèrent plus d’un quart du montant total (1,25 milliard d’euros).

En partie liée aux élections municipales en 2007, la part de l’activité des entrepreneurs du paysage réalisée sur des marchés publics s’est renforcée à deux ans d’intervalle. Elle est passée de 30% en 2006 à 32% en 2008 (1,5 milliard d’euros).

Particuliers, marchés publics et entreprises privées

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ PAYSAGE SELON LE COMMANDITAIRE DES TRAVAUX EN MILLIARDS D’EUROS H.T.

LES

ENTR

EPRI

SES


20043,75Mdsn

20064,1Mdsn

20084,7Mdsn

28%1,05Mdn

32%1,2Mdn

40%1,5Mdn

30%1,25Mdn

28%1,15Mdn

42%1,7Mdn

32 %1,5Mdn

27 %1,25Mdn

40%1,9Mdn

1%0,05Mdn

À chaque type d’entreprise sa clientèleLes plus petites entités réalisent l’essentiel de leur activité auprès des particuliers, alors que leurs consœurs de plus grande taille interviennent principalement sur des marchés publics.

En effet, les entreprises de 0 salarié travaillent à 80% avec des clients particuliers, à l’inverse, les structures de plus de 50 salariés réalisent plus de 50% de leur CA avec des clients publics.

Les particuliers, premiers clients du secteur

40 %du chiffre d’affaires

est réalisé auprès des clients particuliers

DÉTAIL DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES SELON LES COMMANDITAIRES

ET SELON LA TAILLE DES ENTREPRISES

LES

ENTR

EPRI

SESCLIENTS

LE CAS PARTICULIER DE L’ÎLE-DE-FRANCE- la taille importante des entreprises - la forte densité urbaine - la forte concentration de sièges sociaux - l’importance de l’habitat collectif

22% de clients particuliersAvec leur faible pourcentage de clients particuliers, les entreprises du paysage d’Île-de-France se distinguent de l’ensemble des autres régions.

47% de marchés publics

jFOCUS

0 salarié

1%14%

79%

6%

1 à 5 salariés

1%25%

63%11%

6 à 9 salariés

1%27%

54%18%

10 à 19 salariés

1%26%

44%29%

20 à 49 salariés

31%19%

50%

50 salariés et +

32%12%

56%

Entreprises privées dont immobilier

Marchés publics État, collectivités territoriales + SEM, EPA, EPIC

Particuliers Autres


LES

HOM

MES


Les entrepreneurs du paysage emploient 80 100 personnes.Dont 60 500 salariés (76%) et 19 600 non salariés (24%).

Comparé à 2006, le nombre d’actifs s’inscrit en hausse de 10,5%. Cette évolution correspond à une progression simultanée de l’emploi salarié (+ 7%) et de l’emploi non salarié (+ 23%) due à la création de nombreuses structures de petite taille.

Près de 30% de ces effectifs travaillent au sein d’une structure d’au moins 20 salariés. Le poids des entités de moins de 6 salariés s’établit à 85% en termes de nombre d’entreprises mais à seulement 40% en termes de nombre d’actifs.

88% des salariés sont des hommes.

L’âge moyen des salariés de la profession : 34 ans.

Une majorité d’emplois de chantier.La part des salariés affectés à un poste de chantier continue de se renforcer et atteint 86% .

Un secteur qui embauche. Plus de la moitié (51%) des salariés ont été embauchés il y a moins de cinq ans.

Des emplois durables. 85 % de CDI.91 % d’emplois à temps plein.

2 400 créations nettes d’emplois en 2008.

16 200 embauches en 2008.

Des investissements en formation professionnelle accrus.15 000 salariés formés chaque année, soit un quart d’entre eux.

emploi et conditions de travail

effectifsconditions de travailsalariésformation professionnellechefs d’entreprise

les Hommes


Une pro fess ion a t t ract iveLE

S HO

MM

ES

Les 80 100 actifs de la profession représentent 78 100 équivalents temps plein.

40% des actifs sont concentrés dans 3 régions (Île-de-France, Rhône-Alpes et Paca) en raison de leur activité économique et de leur densité de population.

Le reste se répartit de façon inégale sur l’ensemble des régions, toujours en fonction de l’activité. Les 4 régions suivantes concentrent chacune entre 5 et 6% des actifs : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Aquitaine et Nord/Pas-de-Calais.

40% des emplois salariés se situent dans les entreprises de moins de 10 salariés dont près d’un quart dans des entreprises de moins de 6 salariés. Près de 50% sont regroupés dans celles en comptant entre 10 et 50.

Des emplois sur tout le territoire

Les entreprises de plus de 50 salariés (au nombre de 50) concen-trent 11% des salariés alors qu’elles représentent moins de 1% des entreprises.

RÉPARTITION DES 60 500 SALARIÉSSELON L’EFFECTIF SALARIÉ DES ENTREPRISES

RÉPARTITION DES ACTIFSSELON LES RÉGIONS

île-de-France

1135016%

Rhône-Alpes

965012 %


1115014%

Centre

32504%

Bourgogne

20002,5%

Pays de la Loire

52506,5%

Bretagne

48506%

Basse Normandie

25003%

HauteNormandie

24503%

Picardie

24003%

ChampagneArdennes

11001,5%


39505%

Lorraine

17502%

Alsace

19502,5%

Franche-Comté

12501,5%

Poitou-Charentes

24003% Limousin750

1%

Auvergne

13502%


27503,5%

Midi-Pyrénées

31004%

Aquitaine

45005,5%

Corse

4500,5%

11%50 salariés et +6700 salariés

28%20 à 49 salariés 16500 salariés

21%10 à 19 salariés12900 salariés

23%1 à 5 salariés14 000 salariés

17%6 à 9 salariés10 400 salariés


+ de 8000 actifs

4000 à 8000 actifs

2000 à 4000 actifs

1000 à 2000 actifs

- de 1000 actifs

En 2008, sur les 80100 actifs du secteur, 24% (soit 19600 personnes) étaient des non salariés et 76% (soit 60500 personnes) étaient salariés.

En 4 ans la profession a gagné 15 000 actifs, soit une progression régulière de 5% par an. Ceci témoigne de l’attrait des métiers du paysage et du dynamisme du secteur.

Une pro fess ion a t t ract ive

80100 femmes et hommes au travail

dont 76 % de salariés

LES

HOM

MESEFFECTIFS

LES NON SALARIÉS 23% de progression entre 2006 et 2008

19600 non salariés soit un quart des actifs du secteurdont 60% travaillent seuls et 30% dirigent entre 1 et 5 salariés ou sont conjoints-collaborateurs

2 régions concentrent 28% des non salariés : Rhône-Alpes (2300) et Paca (3250)

jFOCUS

Un nombre croissant de personnes au travail

EVOLUTION DU NOMBRE D’ACTIFS

+5% d’actifs par an

72350 actifs

2006

65400 actifs

2004

80100 actifs

2008


Des embauches nombreuses, en CDI et à temps pleinLE

S HO

MM

ES

42% des entreprises

ont embauché en 2008

Les contrats de travailLa part des salariés présents en fin d’année détenant un CDI progresse à nouveau et atteint 85% en 2008.

Plus la taille de l’entreprise est importante et plus le pourcen-tage de salariés en CDI est important : 89% pour les entreprises comptant de 20 à 49 salariés, contre 77% pour les structures de 1 à 5 salariés.

Le nombre de contrats d’apprentissage progresse entre 2006 et 2008 (600 de plus). Il s’établit à 6600, soit un peu plus d’un dixième des contrats en cours au 31 décembre 2008.

Les embauchesPlus de quatre entreprises sur dix ont embauché sur l’ensemble de l’année 2008, ce qui représente 16200 emplois.

Par ailleurs, le taux d’embauche* est proche de celui observé en 2006, à hauteur de 27% en 2008.

*Taux d’embauche = Nombre d’embauches effectuées en 2008

Nombre de salariés au 31/12/2008

Durée du travailLa répartition des effectifs selon la durée du travail se révèle comparable entre 2006 et 2008 : 91% des salariés de la profession travaillent à temps plein.

La part de temps partiel s’avère liée à la taille des entreprises, passant de 19% au sein des sociétés les plus modestes à seulement 2% pour celles employant plus de 50 salariés.


91% des salariés

travaillent à temps plein

85% des salariés

sont en CDI

86% des salariés sont sur le terrainLa proportion de salariés affectés à un poste de chantier* continue de se renforcer à 2 ans d’intervalle et atteint 86% en fin d’année 2008 (51750 salariés), soit 1 point de plus qu’en 2006 et 3 points de plus qu’en 2004.

Un secteur créateur d’emploiA l’issue de l’année 2008, le solde des embauches-départs est une nouvelle fois positif. De fait, le solde net de création d’emploi s’élève à + 2400, ce qui correspond à une augmentation de 4% des salariés de la profession à un an d’intervalle.

Des embauches nombreuses, en CDI et à temps plein

2400 emplois nets créés par an

EVOLUTION DES EMBAUCHES ET DES DÉPARTS 2001-2008

Près de la moitié de ces créations nettes d’emplois s’est faite dans les structures de 1 à 5 salariés.

Les emplois administratifs pèsent dorénavant pour un peu moins de 12% des effectifs salariés, soit 7100 personnes.

LES

HOM

MESCONDITIONS DE TRAVAIL

EVOLUTION DE LA STRUCTURE DES EFFECTIFS SALARIÉS SELON LA FONCTION

solde embauches-

départs

départs

embauches

83 %42100 salariés

Autres

Administratif

Chantier** y compris les conducteurs de travaux

85%47900 salariés

86%51750 salariés

200450700

salariés

200656400

salariés

200860500

salariés

14%7100 salariés

13%7300 salariés

11,5%7100 salariés3%

1500 salariés

2%1200 salariés

2,5%1650 salariés

2004

18800

14600

4200

2006

14400

11900

2500

2001

19000

15500

3500

2008

16200

13800

2400

16000 embauches en 2008


Des salariés jeunes et de plus en plus diplômésLE

S HO

MM

ES


Une majorité d’hommesAvec 88%, la part des hommes parmi les salariés demeure très importante, les femmes ne représentant que 12% des effectifs. Ces ratios sont constants depuis 2006. À noter toutefois que l’effectif féminin est un peu plus élevé dans les entreprises de petite taille (15% dans les structures de 6 à 9 salariés).

Une profession jeuneLa profession demeure très jeune en 2008 puisque trois salariés sur dix ont moins de 26ans, soit 17800 personnes alors que les effectifs de plus de 50ans ne représentent qu’un dixième des salariés de la profession. L’âge moyen des salariés varie à la marge en deux ans et avoisine désormais 34ans (contre 33,5ans en 2006).

5 ans et demi d’anciennetéL’ancienneté moyenne des salariés, stable entre 2001 et 2006, tend à augmenter légèrement en 2008 où elle s’établit à près de 5,5 ans.

Plus de la moitié de salariés présents au 31 décembre 2008 travaillent au sein de la même entreprise depuis moins de quatre ans. A l’inverse, seul un dixième d’entre eux ont plus de 15 ans d’ancienneté.

EVOLUTION DE LA STRUCTURE DES EFFECTIFS SALARIÉS SELON LEUR SEXE Y COMPRIS LES APPRENTIS

RÉPARTITION DES 60 500 SALARIÉS AU 31 DÉCEMBRE 2008 SELON LEUR ÂGE

RÉPARTITION DES SALARIÉS SELON LEUR ANCIENNETÉ DANS L’ENTREPRISE EN 2008

200860500 salariés

12%femmes

7300

Comparativement à l’âge moyen, l’ancienneté moyenne des salariés reste plus élevée au sein des plus grandes structures (6,5 ans) qu’au sein des entités plus modestes (4 ans).

18%5 à 7 ans

10900 salariés

12%8 à 10 ans

7100 salariés

8 %11 à 15 ans

4900 salariés

11%+ de 15 ans

6600 salariés15 %- d’1 an9000 salariés

36 %1 à 4 ans22000 salariés

27 %36 à 50 ans

16800 salariés

6%51 à 55 ans

3600 salariés

30%- de 26 ans17800 salariés

33%26 à 35 ans19900 salariés

4%+ de 55 ans2400 salariés

88%hommes53200

Des salariés jeunes et de plus en plus diplômés

34 ansâge moyen des salariés

dans les entreprises du paysage

LES

HOM

MESLES SALARIÉS

L’ENCADREMENT

1 salarié sur 10 a un statut de cadre Le taux d’encadrement demeure inchangé depuis 2001.

5 % de cadres seulement dans les entreprises de moins de 6 salariés

17% de cadres dans les entreprises implantées en Île-de-France

jFOCUS

La part du personnel de niveau BP - Bac Pro progresse légère-ment et représente désormais 18% des effectifs, soit 1 point de plus qu’en 2006.

Les salariés d’un niveau supérieur ou égal à Bac + 2 réunissent 14% des effectifs.

Le nombre de salariés sans formation initiale travaillant au sein des entreprises de la profession tend à se réduire en 2008. Ils ne représentent plus que 27% des effectifs (contre 31% en 2006).

Au 31 décembre 2008, près de quatre salariés sur dix (37% précisément) détiennent un CAP A ou un BEP A, soit 3 points de plus qu’en 2006.

Des salariés plus diplômés

EVOLUTION DE LA RÉPARTITION DES SALARIÉS SELON LE NIVEAU DE FORMATION

51%CAP BEP BAC PRO28200

2%> BAC + 31000

4%Autres2700

31%Sans formation

Autodidactes17500

13%BAC+2 LICENCE PRO BAC +37000

2008 60500 salariés2006 56400 salariés

55%CAP BEP BAC PRO33100

1%> BAC + 31000

4%Autres2100

27%Sans formation

Autodidactes16400 13%

BAC+2 LICENCE PRO BAC +37900


La formation pro fessionnelle, l’atout du secteurLE

S HO

MM

ES


POURCENTAGE D’ENTREPRISES AYANT PROCÉDÉ À DES INVESTISSEMENTS EN FORMATION AU-DELÀ DE L’OBLIGATION LÉGALE

2004 2006 2008

21% 15% 22%

La part des entreprises ayant réalisé des investissements de formation professionnelle au-delà de l’obligation légale s’était réduite en 2006. En effet, la modification de la loi en la matière avait bouleversé les habitudes des entreprises. En 2008, cette part atteint à nouveau un seuil important pour s’établir à 22%.

Cette proportion demeure corrélée à la taille des entreprises, passant de seulement 11% pour les sociétés de moins de 6 salariés à 73% pour celles employant au moins 20 salariés.

En 2008, les dépenses de formation (au-delà de l’obligation légale) représentent 0,3% du chiffre d’affaires des professionnels, contre 0,2% en 2006.

De réels investissements en formation

La formation pro fessionnelle, l’atout du secteur

25% des salariés

ont bénéficié d’une formation en 2008

LES

HOM

MESFORMATION PROFESSIONNELLE

NOMBRE DE SALARIÉS AYANT BÉNÉFICIÉ D’UNE FORMATION

La durée des formations augmente d’1 jour en moyenne en 2 ans et s’établit à 7 jours par salarié formé en 2008. Le nombre de jours consacrés à la formation apparaît à nouveau lié à la taille de la structure puisqu’il passe de 5,5 jours pour celles de moins de 10 salariés à 7 jours pour leurs consoeurs de plus grande envergure.

Le nombre de salariés bénéficiant d’une formation a fortement progressé à deux ans d’intervalle. En 2008, 15000 salariés ont été formés (3000 de plus qu’en 2006), ce qui représente 25% des salariés employés en équivalent temps plein.

A l’instar des dépenses engagées, la proportion de salariés formés apparaît croissante en fonction de la taille des entreprises, s’échelonnant de 10% pour les entités les plus modestes à 66% pour celles de plus grande envergure.

Davantage de salariés formés… pendant plus de temps

DURÉE MOYENNE DES FORMATIONS : 7 JOURS

2004 2006 2008

22% des entreprises sont allées au delà de l’obligation légale en matière de dépenses de formation

7JOUR

S

5,5JO

URS

6JOU

RS

2004 2006 2008

23%11900

21%11800

25%15000


Les entrepreneurs du paysageLE

S HO

MM

ES


Près de trois dirigeants sur dix ont rencontré des difficultés pour recruter de la main d’œuvre en 2008. Cet indicateur s’avère quasi-stable au cours des quatre dernières années.Ces difficultés semblent désormais plus importantes en Alsace, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Île-de-France et en Franche-Comté.

77% des dirigeants (mais 96% des chefs d’entreprises de plus de 20 salariés) citent le manque de qualification des postulants comme étant la plus grosse problématique liée au recrutement.

Des difficultés de recrutement

DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENTSELON LES RÉGIONS EN 2008 (ET 2006)

île-de-France

45%(40%)

Rhône-Alpes

20%(35%)


50%(30%)

Centre

15%(20%)

Bourgogne

20%(15%)

Pays de la Loire

30%(40%)

Bretagne

30%(35%)

Basse Normandie

15%(20%)

HauteNormandie

30%(20%)

Picardie

15%(20%)

ChampagneArdennes

20%(20%)

Lorraine

35%(30%)

Alsace

50%(25%)

Franche-Comté

40 %(30%)

Poitou-Charentes

30%(25%)

Limousin

25%(25%)

Auvergne

15%(15%)


30%(15%)

Midi-Pyrénées

10%(15%)

Aquitaine

20%(15%)

Corse

25%(20%)

40% et + des entreprises rencontrent des difficultés de recrutement

30 à 40% des entreprises rencontrent des difficultés de recrutement

20 à 30% des entreprises rencontrent des difficultés de recrutement

- de 20% des entreprises rencontrent des difficultés de recrutement

40% des responsables concernés se trouvent également confron-tés à une pénurie de candidatures.

La part des entreprises soulignant le manque de motivation des candidats a fortement baissé en deux ans.

38%29 %

PROPORTION D’ENTREPRISES RENCONTRANT DES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT

parmi l’ensemble des entreprises parmi les entreprises ayant recruté

ÉVOLUTION DES TYPES DE DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

2004 2006 2008

77%

46%

Problème de qualification des postulants

39% 40%

69%77%

Absence de candidature

Manque de motivation

du candidat 19%7%


30%(35%)

Les entrepreneurs du paysage

43 ans âge moyen

des entrepreneurs du paysage

* Autres types de BEP (comptabilité…) ou de CAP (mécanique…)

LES

HOM

MESCHEFS D’ENTREPRISE

Des chefs d’entreprises solidement formésLes chefs d’entreprise du secteur sont jeunes (43,5 ans en moyenne) et disposent d’une solide formation technique. Ils sont en effet 53% à avoir reçu une formation dans le domaine du paysage au moins équivalente au bac pro. Et 36% ont suivi des études supérieures.

Des perspectives d’embauches limitéesLes professionnels anticipant surtout une stagnation de leur activité pour l’année 2009 (cf. page 15), une grande majorité d’entre eux (80%) envisagent de maintenir le nombre de leurs salariés sur les douze prochains mois.

Les plus grandes entités se montrent plus prudentes que leurs consœurs de petite taille.

EVOLUTION DES ANTICIPATIONS D’EMBAUCHES

2004 2006 2008

26%

6%

Réduire les effectifs

Accroître les effectifs

3% 4%

26%

16%

FORMATION INITIALE DU CHEF D’ENTREPRISE

2%LICENCE PRO BAC +3

25%BAC +2 BTS, DUT…

9%> BAC +310%

Autres*

14%Autodidactes

13%CAP

travaux paysagers

10%BEP

travaux paysagers

17%BAC PRO travaux paysagers

LA TRANSMISSIONPeu d’entrepreneurs envisagent une transmission de leur société à court termeEn effet, un grand nombre d’entrepreneurs se sont installés trop récemment pour déjà envisager la transmission de leur société.

20% des chefs d’entreprises de 20 salariés et + envisagent une transmission dans les cinq ans à venir

14% d’entre eux l’envisagent dans les cinq à dix ans

Parmi les responsables envisageant la transmission de leur entreprise, près des deux tiers n’ont pas encore d’idée concernant leur repreneur.

jFOCUS


L’activité du paysageg Exercer un beau métier qui a été érigé en art des jardins. g Réaliser des aménagements qualitatifs avec au cœur des projets, le végétal.g Faire en sorte que dans nos entreprises, l’individu tienne une place centrale : la qualité des projets repose sur les hommes et femmes qui les réalisent.g Travailler à des aménagements qui donnent de la valeur au cadre de vie et créent du lien social.g Être acteurs de l’embellissement des espaces urbains, périurbains et ruraux.

Aménager un espace paysager, c’est agir pour le devenir de la planète et donc de nos enfants. Cette mission doit s’accompagner de bonnes pratiques environnementales : tri sélectif, développement de techniques alternatives à l’usage des produits phytosanitaires, économie d’eau, promotion de la biodiversité.


Les entreprises du paysageUne entreprise du paysage intègre des compétences et des solutions professionnelles en matière de :g Création, aménagement et entretien de parcs et jardins, terrains de sports et de loisirs, toitures végétalisées, milieux aquatiques, systèmes d’arrosage et d’éclairageg Végétalisation et génie végétalg Paysagisme d’intérieur avec la conception et l’entretien de décors g Elagage g Reboisement Les entrepreneurs du paysage réunis au sein de l’Unep mettent en commun leurs expériences, animent, organisent et défendent la profession, réfléchissent sur les actions à entreprendre pour faire connaître leurs activités et leurs métiers.Créée en 1963, l’Unep est la seule organisation professionnelle représentative du secteur. Elle a pour objectif de valoriser la profession et ses acteurs, agir pour l’environnement et développer le marché pour créer de l’emploi.

L’Unep a, depuis 2006, ses engagements de service certifiés par l’AFAQ AFNOR Certification, selon le référentiel QualiOP spécifique aux organisations professionnelles. Ceci est un véritable gage de confiance pour ses adhérents et ses interlocuteurs.

l’Unep

Les valeurs qui guident l’action des entrepreneurs du paysage au sein de l’Unep : l’engagement, la proximité, la convivialité, l’innovation et l’ouverture.

www.entreprisesdupaysage.org

Les chiffres clés du paysage : méthodologie Les chiffres clés du secteur du paysage est une enquête menée en 2009 par l’Institut I+C auprès de 1232 entreprises représentatives de la profession (adhérente ou non à l’Unep) interrogées par questionnaire. Les taux de représentativité sont de 6% des entreprises et 20% des salariés du secteur.Il s’agit de la quatrième édition des chiffres clés du secteur du paysage.

Les entreprises n’employant jamais de salarié avaient été exclues des rapports des années précédentes. Sur la base des informations désormais fournies par la MSA, ces entreprises sont dorénavant prises en compte. Les historiques ont ainsi pu être rétropolés en ce qui concerne : le nombre d’entreprises, le chiffre d’affaires, le nombre de non salariés et donc le nombre d’actifs. L’ensemble des données relatives à l’emploi salarié n’est bien évidemment pas affecté par cette modification du périmètre de l’étude. L’historique des données relatives à l’emploi salarié demeure par conséquent inchangé.

les entreprises du paysage

Les entreprises du paysage font partie des entreprises agricoles. Elles cotisent à la MSA (Mutualité sociale agricole)Leur code NAF est le 81 30 Z.Leurs salariés, cadres et non cadres bénéficient d’une convention collective nationale.Les formations aux métiers du paysage sont organisées par l’enseignement agricole.

www.afnor.org

20 000entreprises

5 Mds nde chiffre d’affaires

80 000actifs

chiffres clésdu paysage 2009

CONTACTS PRESSE UNEP

Véronique LelièvreTél. : 01 42 33 18 82 fax : 01 42 33 56 86

[email protected]

Elodie BrillaudTél. : 01 58 65 00 68

[email protected]

Yann Daujeard Tél. : 01 58 65 00 10

[email protected]

les partenairesCe rapport «Les chiffres clés 2009 du secteur du paysage» a été réalisé grâce au soutien de Provea et du Groupe Agrica.

Le Groupe AGRICA et les salariés du paysage.

AGRICA- gère les assurances collectives de tous les salariés du paysage en cas d’arrêt de travail, d’invalidité et de décès,- complète les remboursements de frais de santé des salariés et de leur famille,- propose des solutions pour améliorer les revenus à la retraite.

Le Groupe AGRICA est l’interlocuteur privilégié du monde agricole en matière de retraite complémentaire, de prévoyance, de santé et d’épargne.Il fait partie des groupes majeurs de la protection sociale avec plus 807000 retraités et 1,43 million de cotisants dans plus de 156000 entreprises.

Siège social - Groupe AGRICA21, rue de la Bienfaisance75382 Paris cedex 08Tél. : 01 71 21 00 00www.groupagrica.com

PROVEA est l’Association Prospectives, Recherches, Orientation et Valorisation de la gestion prévisionnelle de l’Emploi en Agriculture.

Il s’agit d’un accord signé en 2002 entre les organisations professionnelles et les organisations syndicales s’appliquant à l’ensemble des entreprises du paysage.L’accord permet entre autres aux employeurs et aux salariés de mettre en place des études sur la gestion prévisionnelle de l’emploi dans le secteur agricole.

PROVEA11, rue de la Baume75008 ParisTél. : 01 53 83 47 60Fax : 01 53 83 48 84

P ROV E A

UNEP / UNEP / UNEPUNEPUNEPUNEP / LES CHIFFRES CLÉS 2009 DU SECTEUR DU PAYSAGE •31

Crédits photos Guillaume Atger, Ingolf Pompe Gettyimages, Richard Shultz Gettyimages, Somos Veer Gettyimages Jupiterimages Istockphoto.com fotolia.com

Chiffres clés 2009 du secteur du paysage

80000 actifsdont 85% en CDI

20000 entreprisesdont 85% ont moins de 6 salariés

5Mdsn de chiffre d’affaires

+ de 50% des entreprises créées depuis 2000

La clientèle

+ de 2400 emplois créés en 2008(solde net)

62000n de chiffre d’affaires annuel par actif

34 ans = âge moyen des salariés

Plus de 300Mn d’investissementssur l’année

Répartition des entreprises selon leur effectif salarié

32 %Marchés publics

27 %Entreprises privées

40%Particuliers

Unep, Les entreprises du paysage - 10, rue Saint-Marc - 75002 PARIS - Tél. : 01 42 33 18 82 - Fax : 01 42 33 56 86 - [email protected] - www.entreprisesdupaysage.org

< 1%50 salariés et +


5 %10 à 19 salariés

7 %6 à 9 salariés 53%

0 salarié

32%1 à 5 salariés

Documents

CFPPAH St Germain en Laye - chiffres clés du paysage 2009cfppah.free.fr/cfppah/docs/unep/UNEP_Rapport2008.pdf · 2009. 12. 3. · Mais depuis le premier semestre 2009, la crise économique