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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
B^.G M,
6.JUÍL. 1984
I1I1IÍoth|qTje1
LE DOUBLET GEOTHERMIQUE DE VAUXLEPENIL
Étude Hthostratigraphique du DoggerCorrélations faciologiques et diagraphiquesInterprétation sédimentologiqueÉtude préliminaire de la porosité
par
Ch. ROBELIN
Département carte géologique et géologie générale
Division Géologie du Sédimentaire
Service de sédimentologie
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport du B.R.G.M.
84 SGN 201 GEO Juin1984
Réalisation : Département Applications Graphiques
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
B^.G M,
6.JUÍL. 1984
I1I1IÍoth|qTje1
LE DOUBLET GEOTHERMIQUE DE VAUXLEPENIL
Étude Hthostratigraphique du DoggerCorrélations faciologiques et diagraphiquesInterprétation sédimentologiqueÉtude préliminaire de la porosité
par
Ch. ROBELIN
Département carte géologique et géologie générale
Division Géologie du Sédimentaire
Service de sédimentologie
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport du B.R.G.M.
84 SGN 201 GEO Juin1984
Réalisation : Département Applications Graphiques
RESUME
L'examen des échanti Lions de déblais de forage à la loupe binoculaire
et au microscope, permet de reconstituer La succession lithologique et sé¬
quentielle de la série bathonienne traversée par les deux sondages du dou¬
blet géothermique de VAUX-le-PENIL.
Les faciès s'enchainent en quatre séquences régressives séparées par
des discontinuités mineures, traduisant une migration rythmée des domaines
de plate-forme interne, à sédimentation graveleuse envasée^sur Les domai¬
nes de barrière et avant-barrière, où dominent les sables oolithiques et
oobioclastiques.
Ces enchainements sont caractérisés par un grand développement des dépôts
oolithiques, reflet d'une position marginale dans le dispositif classique de
la plate-forme carbonatée bathonienne.
Les faciès envasés de plate-forme interne ne sont pas favorable à l'exis¬
tence de réservoir- La porosité y est très faible, liée à une discrète disso¬
lution sélective de la matrice micritique. Par contre. Les sables oolithiques
et oobioclastiques, déposés sur La barrière dans des conditions d'hydrodyna-
misme accentué, sont favorables à La présence de réservoirs- La porosité pri¬
maire y est importante et il est fréquent qu'une cimentation palissadique pré¬
coce protège Le sédiment des effets néfastes de la compaction. Malheureusement
cette porosité primaire est souvent Largement obturée par la croissance tardi¬
ve de calcite et/ou dolomite de néoformation.
RESUME
L'examen des échanti Lions de déblais de forage à la loupe binoculaire
et au microscope, permet de reconstituer La succession lithologique et sé¬
quentielle de la série bathonienne traversée par les deux sondages du dou¬
blet géothermique de VAUX-le-PENIL.
Les faciès s'enchainent en quatre séquences régressives séparées par
des discontinuités mineures, traduisant une migration rythmée des domaines
de plate-forme interne, à sédimentation graveleuse envasée^sur Les domai¬
nes de barrière et avant-barrière, où dominent les sables oolithiques et
oobioclastiques.
Ces enchainements sont caractérisés par un grand développement des dépôts
oolithiques, reflet d'une position marginale dans le dispositif classique de
la plate-forme carbonatée bathonienne.
Les faciès envasés de plate-forme interne ne sont pas favorable à l'exis¬
tence de réservoir- La porosité y est très faible, liée à une discrète disso¬
lution sélective de la matrice micritique. Par contre. Les sables oolithiques
et oobioclastiques, déposés sur La barrière dans des conditions d'hydrodyna-
misme accentué, sont favorables à La présence de réservoirs- La porosité pri¬
maire y est importante et il est fréquent qu'une cimentation palissadique pré¬
coce protège Le sédiment des effets néfastes de la compaction. Malheureusement
cette porosité primaire est souvent Largement obturée par la croissance tardi¬
ve de calcite et/ou dolomite de néoformation.
SOMMAIRE
RESUME
I - INTRODUCTION 1
II - COUPES GEOLOGIQUES AVEC DIAGNOSES PETROGRAPHIQUES RESUMEES 2
11. 1. - sondage GVP 1 211. 2. - sondage GVP 2 3
III - DONNEES SEDIMENTOLOGIQUES ^ ^ 4III-1. - cadre stratigraphique et pale'ogeographique 4
III. 2. - essai d'analyse se'quentielle 4
111.2.1. - SUCCESSIONS SEQUENTIELLES DANS LE SONDAGE GVP 1 4
111. 2. 2. - SUCCESSIONS SEQUENTIELLES DANS LE SONDAGE GVP 2 7
IV - ESSAI DE CORRELATIONS ENTRE LES DEUX SONDAGES 11
V - APERÇU SUR LA POROSITE 13
CONCLUSIONS 14
ANNEXE 1 - description des échantillons de déblais de forage à la Loupe binoculaire
- sondage GVP 1
- sondage GVP 2
ANNEXE 2 - diagnoses pétrographiques
- sondage GVP 1
- sondage GVP 2
ANNEXE 3 - planches photographiques illustrant les caractéristiques du réseau poreux,
SOMMAIRE
RESUME
I - INTRODUCTION 1
II - COUPES GEOLOGIQUES AVEC DIAGNOSES PETROGRAPHIQUES RESUMEES 2
11. 1. - sondage GVP 1 211. 2. - sondage GVP 2 3
III - DONNEES SEDIMENTOLOGIQUES ^ ^ 4III-1. - cadre stratigraphique et pale'ogeographique 4
III. 2. - essai d'analyse se'quentielle 4
111.2.1. - SUCCESSIONS SEQUENTIELLES DANS LE SONDAGE GVP 1 4
111. 2. 2. - SUCCESSIONS SEQUENTIELLES DANS LE SONDAGE GVP 2 7
IV - ESSAI DE CORRELATIONS ENTRE LES DEUX SONDAGES 11
V - APERÇU SUR LA POROSITE 13
CONCLUSIONS 14
ANNEXE 1 - description des échantillons de déblais de forage à la Loupe binoculaire
- sondage GVP 1
- sondage GVP 2
ANNEXE 2 - diagnoses pétrographiques
- sondage GVP 1
- sondage GVP 2
ANNEXE 3 - planches photographiques illustrant les caractéristiques du réseau poreux,
I - INTRODUCTION
Les deux sondages du doublet de VAUX-le-PENIL (périphérie SW de MELUN),à
vocation d'exploitation des réservoirs géothermiques du Dogger, ont recoupé en
partie les séries bathonienne et callovienne.
L'étude de ces séries s'inscrit dans le cadre de la reconnaissance des
réservoirs du Dogger du bassin de Paris. Elle s'appuie principalement sur
La description Lithologique des déblais de forage à la loupe binoculaire.
Le montage de quelques échantillons en lame mince permet de préciser les
milieux de sédimentation et les caractéristiques du réseau poreux.
Vingt-trois échantillons ont été étudiés pour le sondage 1 (GVP 1) entre
les cotes 1883 et 1983 m, dix-sept seulement pour GVP 2 entre 1885 et 1988 m,
avec une maille très variable (2 m à 16 m).
I - INTRODUCTION
Les deux sondages du doublet de VAUX-le-PENIL (périphérie SW de MELUN),à
vocation d'exploitation des réservoirs géothermiques du Dogger, ont recoupé en
partie les séries bathonienne et callovienne.
L'étude de ces séries s'inscrit dans le cadre de la reconnaissance des
réservoirs du Dogger du bassin de Paris. Elle s'appuie principalement sur
La description Lithologique des déblais de forage à la loupe binoculaire.
Le montage de quelques échantillons en lame mince permet de préciser les
milieux de sédimentation et les caractéristiques du réseau poreux.
Vingt-trois échantillons ont été étudiés pour le sondage 1 (GVP 1) entre
les cotes 1883 et 1983 m, dix-sept seulement pour GVP 2 entre 1885 et 1988 m,
avec une maille très variable (2 m à 16 m).
II - COUPES GEOLOGIQUES AVEC DIAGNOSES PETROGRAPHIQUES RESUMEES
L'observation des cuttings à la loupe binoculaire conduit à proposer les
successions lithologiques suivantes, décrites de haut en bas :
II.1. - sondage_GyPj.2
- de 1876 (?) à 1883,5 m : Dalle Nacrée, calcaire grainstone à bioclastes, gravelles
et oolithes grises et ciment blanc compact.
- de 1883,5 à 1893,5 m : calcaire graveleux, légèrement oolithique, hétéromêtri-
que, compact
- de 1893,5 à 1899 m : calcaire grainstone oolithique
LM B. 59845, 1898 m : grainstone oolithique légèrement graveleux et bioclas-
tique à porosité très modérée : faciès de barrière
- de 1899 à 1906,5 m : calcaire gravelo-oolithique, à pellets, plus ou moins
envasé
LM B. 59846, 1901 m : grainstone packstone oolithique et graveleux, légère¬
ment bioclastique. Faciès d'arrière barrière
LM B. 59847, 1906 m : grainstone-packstone oolithique et graveleux, à pellets
faciès d'arrière barrière
- de 1906,5 â 1913 m : calcaire grainstone grávelo plus ou moins oolithique
- de 1913 à 1938,5 m : calcaire packstone-grainstone graveleux avec probables
passées beaucoup plus oolithiques
LM B. 59848 et B. 59849 (respect. 1916 et 1918 m) : packstone graveleux et
gravelomicritique, pelletoïdal et légèrement oobio-
clastique. Faciès d'arrière barrière
- de 1938,5 à 1943,5 m : calcaire packstone-grainstone grávelo oolithique
LM B. 59450, 1941 m : packstone-grainstone à gravelles pellets et oolithes
de milieu arrière barrière - barrière
- de 1943,5 à 1953 m : calcaire grainstone oolithique
LM B. 59851, 1949 m : grainstone oolithique franc, faciès de barrière
- de 1953 à 1956,5 m : calcaire grainstone gravelo-oolithique et bioclastique
LM B. 59852, 1955 m : grainstone oolithique et bioclastique, avec présence
de Bryozoaires, faciès de barrière-avant barrière
- de 1956,5 à 1973,5 m : calcaire grainstone oolithique
- de 1973,5 à 1983 m (fin de l'échantillonnage) : calcaire gravelo-bioclastique à
algal-balls, plus ou moins oolithique au sommet.
II - COUPES GEOLOGIQUES AVEC DIAGNOSES PETROGRAPHIQUES RESUMEES
L'observation des cuttings à la loupe binoculaire conduit à proposer les
successions lithologiques suivantes, décrites de haut en bas :
II.1. - sondage_GyPj.2
- de 1876 (?) à 1883,5 m : Dalle Nacrée, calcaire grainstone à bioclastes, gravelles
et oolithes grises et ciment blanc compact.
- de 1883,5 à 1893,5 m : calcaire graveleux, légèrement oolithique, hétéromêtri-
que, compact
- de 1893,5 à 1899 m : calcaire grainstone oolithique
LM B. 59845, 1898 m : grainstone oolithique légèrement graveleux et bioclas-
tique à porosité très modérée : faciès de barrière
- de 1899 à 1906,5 m : calcaire gravelo-oolithique, à pellets, plus ou moins
envasé
LM B. 59846, 1901 m : grainstone packstone oolithique et graveleux, légère¬
ment bioclastique. Faciès d'arrière barrière
LM B. 59847, 1906 m : grainstone-packstone oolithique et graveleux, à pellets
faciès d'arrière barrière
- de 1906,5 â 1913 m : calcaire grainstone grávelo plus ou moins oolithique
- de 1913 à 1938,5 m : calcaire packstone-grainstone graveleux avec probables
passées beaucoup plus oolithiques
LM B. 59848 et B. 59849 (respect. 1916 et 1918 m) : packstone graveleux et
gravelomicritique, pelletoïdal et légèrement oobio-
clastique. Faciès d'arrière barrière
- de 1938,5 à 1943,5 m : calcaire packstone-grainstone grávelo oolithique
LM B. 59450, 1941 m : packstone-grainstone à gravelles pellets et oolithes
de milieu arrière barrière - barrière
- de 1943,5 à 1953 m : calcaire grainstone oolithique
LM B. 59851, 1949 m : grainstone oolithique franc, faciès de barrière
- de 1953 à 1956,5 m : calcaire grainstone gravelo-oolithique et bioclastique
LM B. 59852, 1955 m : grainstone oolithique et bioclastique, avec présence
de Bryozoaires, faciès de barrière-avant barrière
- de 1956,5 à 1973,5 m : calcaire grainstone oolithique
- de 1973,5 à 1983 m (fin de l'échantillonnage) : calcaire gravelo-bioclastique à
algal-balls, plus ou moins oolithique au sommet.
1 1. 2. - sonda2e_G\/P^2
- de 1884 (?) à 1892,5 m : faciès Dalle Nacrée : calcaire grávelo oobioclastique
grainstone : compact
- de 1892,5 à 1900,5 m : calcaire gravelo-bioclastique blanc
- de 1900,5 â 1910 m : calcaire gravelo-oolithique et oolithique
- de 1910 à 1917 m : calcaire gravelo-micritique
- de 1917 à 1923,5 m : calcaire graveleux
LM B. 59853, 1919 m : packstone à gravelles et rares oolithes : faciès
d'arrière barrière plus ou moins envasée
LM B. 59854, 1921 m : packstone graveleux et pelletoïdal à rares oolithes,
faciès d'arrière barrière envasée
LM B. 59855, 1923 m : packstone graveleux et oolithique à fins bioclastes
faciès d'arrière barrière sous nette influence de
barrière
- de 1923,5 à 1931 m : calcaiTe oelithique grainstone
- de 1931 à 1934 m : calcaire gravelo-oolithique et bioclastique
LM B. 59856, 1933 m : grainstone oolithique et graveleux, faciès de barrière
arrière barrière.
- de 1934 à 1940,5 m : calcaire oolithique et graveleux
- de 1940,5 à 1947 m : calcaire gravelo-oolithique packstone
LM B. 59857, 1942 m : packstone graveleux avec quelques oolithes, faciès
d'arrière barrière
- de 1947 à 1957,5 m : calcaire oolithique
LM B. 59858, 1951 m : grainstone oolithique, graveleux et bioclastiques,
à Bryozoaires . Faciès de barrière
- de 1957,5 à 1960 m : calcaire packstone oobioclastique
- de 1960 à 1977,5 m : calcaire oolithique dominant, localement plus bioclastique
LM B. 59859, 1964 m : grainstone oolithique et bioclastique : faciès de
barrière sous influence d'avant barrière
LM B. 59860, 1967 m : grainstone oolithique et bioclastique avec Bryozoaires
barrière, avant barrière
- de 1977,5 à 1988 m (fin de l'échantillonnage) : calcaire gravelo-bioclastique à
algal balls
1 1. 2. - sonda2e_G\/P^2
- de 1884 (?) à 1892,5 m : faciès Dalle Nacrée : calcaire grávelo oobioclastique
grainstone : compact
- de 1892,5 à 1900,5 m : calcaire gravelo-bioclastique blanc
- de 1900,5 â 1910 m : calcaire gravelo-oolithique et oolithique
- de 1910 à 1917 m : calcaire gravelo-micritique
- de 1917 à 1923,5 m : calcaire graveleux
LM B. 59853, 1919 m : packstone à gravelles et rares oolithes : faciès
d'arrière barrière plus ou moins envasée
LM B. 59854, 1921 m : packstone graveleux et pelletoïdal à rares oolithes,
faciès d'arrière barrière envasée
LM B. 59855, 1923 m : packstone graveleux et oolithique à fins bioclastes
faciès d'arrière barrière sous nette influence de
barrière
- de 1923,5 à 1931 m : calcaiTe oelithique grainstone
- de 1931 à 1934 m : calcaire gravelo-oolithique et bioclastique
LM B. 59856, 1933 m : grainstone oolithique et graveleux, faciès de barrière
arrière barrière.
- de 1934 à 1940,5 m : calcaire oolithique et graveleux
- de 1940,5 à 1947 m : calcaire gravelo-oolithique packstone
LM B. 59857, 1942 m : packstone graveleux avec quelques oolithes, faciès
d'arrière barrière
- de 1947 à 1957,5 m : calcaire oolithique
LM B. 59858, 1951 m : grainstone oolithique, graveleux et bioclastiques,
à Bryozoaires . Faciès de barrière
- de 1957,5 à 1960 m : calcaire packstone oobioclastique
- de 1960 à 1977,5 m : calcaire oolithique dominant, localement plus bioclastique
LM B. 59859, 1964 m : grainstone oolithique et bioclastique : faciès de
barrière sous influence d'avant barrière
LM B. 59860, 1967 m : grainstone oolithique et bioclastique avec Bryozoaires
barrière, avant barrière
- de 1977,5 à 1988 m (fin de l'échantillonnage) : calcaire gravelo-bioclastique à
algal balls
Ill - DONNEES SEDIMENTOLOGIQUES
III.1. - çadre_strat22ragh2gue_et_ga].éo2éo3ragh2gue
La série étudiée dans les deux sondages comprend la partie básale du Callovien,
sous le faciès classique de la Dalle Nacrée, et une succession de moins de 100 m de
puissance appartenant très certainement entièrement au Bathonien. La coupe du Dogger
du bassin de Paris présentée dans la synthèse géologique du bassin de Paris (fig. A),
passe par deux sondages pétroliers très proches de VAUX-le-PENIL (Ghailly 3 et
Nangis 1) pour lesquels la séquence bathonienne sous la Dalle Nacrée, présente une
épaisseur de 155 m (Ghailly) et 150 m (Nangis). Cela permet d'une part de confirmer
l'attribution "Bathonien" des échantillons étudiés, prélevés sous la Dalle Nacrée
et d'autre part que la limite inférieure de cet étage n'a pas été atteinte.
La série bathonienne recoupée par les deux sondages du doublet de VAUX-í*le-PENIL
est à dominante oolithique. Les formations classiques du " Comb 1 anchi en" ne sont que
très peu représentées, sous un faciès graveleux d' arrière-barrière. L'absence des
calcaires micritiques francs et le développement important des calcaires oolithiques
laisse supposer une position marginale. L'examen de la carte paléogéographique du
Bathonien du bassin de Paris (fig.B) confirme ce schéma. Le site de VAUX-le-PENIL se
place à la périphérie du dispositif de plate-forme interne bathonienne où les for¬
mations de lagon sont très peu développées, essentiellement sous leur faciès grave¬
leux (lagon externe ou arrière barrière) , par rapport à la barrière oolitique.
II 1.2. - essa2_d^ana^^se_séguent2eKe
La série bathonienne recoupée par les deux sondages s'inscrit dans le schéma
classique d'évolution régressive connue dans le bassin de Paris. Cette évolution
correspond à une succession de séquences régressives traduisant la migration des
faciès de plate-forme interne sur les faciès de barrière et de plate-forme externe.
III. 2.1. - SUCCESSIONS_SEgUENTIELLES_DANS_LE_SONDAGE^
Quatre séquences ont été reconnues ; décrites de bas en haut :
Ill - DONNEES SEDIMENTOLOGIQUES
III.1. - çadre_strat22ragh2gue_et_ga].éo2éo3ragh2gue
La série étudiée dans les deux sondages comprend la partie básale du Callovien,
sous le faciès classique de la Dalle Nacrée, et une succession de moins de 100 m de
puissance appartenant très certainement entièrement au Bathonien. La coupe du Dogger
du bassin de Paris présentée dans la synthèse géologique du bassin de Paris (fig. A),
passe par deux sondages pétroliers très proches de VAUX-le-PENIL (Ghailly 3 et
Nangis 1) pour lesquels la séquence bathonienne sous la Dalle Nacrée, présente une
épaisseur de 155 m (Ghailly) et 150 m (Nangis). Cela permet d'une part de confirmer
l'attribution "Bathonien" des échantillons étudiés, prélevés sous la Dalle Nacrée
et d'autre part que la limite inférieure de cet étage n'a pas été atteinte.
La série bathonienne recoupée par les deux sondages du doublet de VAUX-í*le-PENIL
est à dominante oolithique. Les formations classiques du " Comb 1 anchi en" ne sont que
très peu représentées, sous un faciès graveleux d' arrière-barrière. L'absence des
calcaires micritiques francs et le développement important des calcaires oolithiques
laisse supposer une position marginale. L'examen de la carte paléogéographique du
Bathonien du bassin de Paris (fig.B) confirme ce schéma. Le site de VAUX-le-PENIL se
place à la périphérie du dispositif de plate-forme interne bathonienne où les for¬
mations de lagon sont très peu développées, essentiellement sous leur faciès grave¬
leux (lagon externe ou arrière barrière) , par rapport à la barrière oolitique.
II 1.2. - essa2_d^ana^^se_séguent2eKe
La série bathonienne recoupée par les deux sondages s'inscrit dans le schéma
classique d'évolution régressive connue dans le bassin de Paris. Cette évolution
correspond à une succession de séquences régressives traduisant la migration des
faciès de plate-forme interne sur les faciès de barrière et de plate-forme externe.
III. 2.1. - SUCCESSIONS_SEgUENTIELLES_DANS_LE_SONDAGE^
Quatre séquences ont été reconnues ; décrites de bas en haut :
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ARRIÈRE
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FIGURE A - Extrait de La synthèse géologique du bassin de Paris. Coupe géologique passant par deux sondages
CHAILLY 3 et NANGIS 1, très proches de VAUX-le-PENIL
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- SEQUENCE I :
de la base du sondage (1983 m) à 1956,5 m, on observe successivement des fa¬
ciès d'avant barrière, avec Bryozoaires et algal balls (1983 * 1973,5 m), puis
des faciès de barrière oolithique, à oolithes bien structurées (1973,5 à 1956,5 m)
- SEQUENCE II :
de 1956,5 à 1938,5 m, les faciès de barrière avec forte influence d'avant bar¬
rière (de 1956,5 à 1953 m) sont relayés par des sables oolithiques de barrière (1953
à 1943,5 m) passant eux-mêmes à des faciès plus internes d'arrière barrière plus
graveleux (1943,5 à 1938,5 m).
- SEQUENCE III :
de 1938,5 à 1899 m, on observe des oscillations entre une sédimentation de do¬
maine de barrière et de domaine plus interne, de type arrière barrière ou lagon
externe.
- SEQUENCE IV ;
de 1899 à 1883,5 m, les faciès de barrière oolithique (1899 à 1893,5 m) sont
relayés par des faciès d'arrière barrière graveleux et pelletoîdaux, plus ou moins
envasés (1893,5 à 1883,5 m).
111.2,2. - SUCCESSIONS_SEgUENT^LLES_DMS_LE_SONDAGE_GW
Quatre séquences ont également été définies , de la base vers le sommet :
- SEQUENCE I' ;
de la base du sondage (1988 m) à 1960 m, avec un passage d'un domaine d'avant
barrière, à algal balls et Bryozoaires (1988 à 1973,5 m), à un environnement de bar¬
rière oolithique (1977,5 à 1960 m)
- SEQUENCE II' :
de 1960 à 1940,5 m, où les faciès d'avant barrière sous très forte influence de
barrière (1960 à 1957,5 m) évoluent vers des faciès de barrière oolithique franche
(1957,5 à 1947 m) passant ensuite dans un domaine plus interne d'arrière barrière
(1947 à 1940,5 m).
- SEQUENCE I :
de la base du sondage (1983 m) à 1956,5 m, on observe successivement des fa¬
ciès d'avant barrière, avec Bryozoaires et algal balls (1983 * 1973,5 m), puis
des faciès de barrière oolithique, à oolithes bien structurées (1973,5 à 1956,5 m)
- SEQUENCE II :
de 1956,5 à 1938,5 m, les faciès de barrière avec forte influence d'avant bar¬
rière (de 1956,5 à 1953 m) sont relayés par des sables oolithiques de barrière (1953
à 1943,5 m) passant eux-mêmes à des faciès plus internes d'arrière barrière plus
graveleux (1943,5 à 1938,5 m).
- SEQUENCE III :
de 1938,5 à 1899 m, on observe des oscillations entre une sédimentation de do¬
maine de barrière et de domaine plus interne, de type arrière barrière ou lagon
externe.
- SEQUENCE IV ;
de 1899 à 1883,5 m, les faciès de barrière oolithique (1899 à 1893,5 m) sont
relayés par des faciès d'arrière barrière graveleux et pelletoîdaux, plus ou moins
envasés (1893,5 à 1883,5 m).
111.2,2. - SUCCESSIONS_SEgUENT^LLES_DMS_LE_SONDAGE_GW
Quatre séquences ont également été définies , de la base vers le sommet :
- SEQUENCE I' ;
de la base du sondage (1988 m) à 1960 m, avec un passage d'un domaine d'avant
barrière, à algal balls et Bryozoaires (1988 à 1973,5 m), à un environnement de bar¬
rière oolithique (1977,5 à 1960 m)
- SEQUENCE II' :
de 1960 à 1940,5 m, où les faciès d'avant barrière sous très forte influence de
barrière (1960 à 1957,5 m) évoluent vers des faciès de barrière oolithique franche
(1957,5 à 1947 m) passant ensuite dans un domaine plus interne d'arrière barrière
(1947 à 1940,5 m).
LAGON lAR. BAR BARRIERE
1880 U
1900
1920
19A0
1960
1980
e»;
LUZ'oK-inruo<&
zo1-in7
<ceo
0 o '
0 o ,
188J.:
1899
1938,5
1956
0 MER
UJ
>O_1_l<
UJ
O
p
1ZZ23 WR ES
FIGURE C - Essai d'analyse séquentielle. Sondage de VAUX-le-PENIL I
1 - échantillons étudiés - 2-gravelles - 3-oolithes - 4-biocLastes5-algal balls - 6-évolution séquentielle - 7-discontinui tés majeures8-discontinuités mineures
LAGON lAR. BAR BARRIERE
1880 U
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FIGURE C - Essai d'analyse séquentielle. Sondage de VAUX-le-PENIL I
1 - échantillons étudiés - 2-gravelles - 3-oolithes - 4-biocLastes5-algal balls - 6-évolution séquentielle - 7-discontinui tés majeures8-discontinuités mineures
- SEQUENCE III' ;
de 1940,5 à 1910 m avec deux oscillations, nettes au niveau diagraphique,
mais apparemment sans rupture entre elles.
m'A - 1940,5 à 1931 m : avec un terme de barrière dominant (1940,5 à
1934 m), par rapport à un terme d'arrière
barrière plus discret (1934 à 1931 m) ;
III'B - 1931 à 1910 m »ù au contraire le terme de barrière à influence
d'arrière barrière (1931 à 1923,5 m) est moins
puissant que le terme d'arrière barrière plus
ou moins envasée qui lui succède (1923,5 à 1910 m)
- SEQUENCE IV' :
de 1910 à 1892,5 m avec un environnement de barrière à la base (1910 à 1900,5 m)
évoluant vers un domaine d'arrière barrière à lagon externe (1900,5 à 1892,5 m) voire
même de lagon interne vers le sommet.
La nature des séquences définies illustre bien le fait suivant :
Les influences de barrière sont prédominantes et, si l'on excepte les faciès de lagon
interne discrètement représentés au sommet des séquences I et I', l'amplitude de fluc¬
tuation se situe dans la fourchette avant barrière-arrière barrière, avec pérénité
d'un contenu oolithique important.
Cela s'explique par une position marginale par rapport au centre du dispositif
sédimentaire bathonien du bassin de Paris.
- SEQUENCE III' ;
de 1940,5 à 1910 m avec deux oscillations, nettes au niveau diagraphique,
mais apparemment sans rupture entre elles.
m'A - 1940,5 à 1931 m : avec un terme de barrière dominant (1940,5 à
1934 m), par rapport à un terme d'arrière
barrière plus discret (1934 à 1931 m) ;
III'B - 1931 à 1910 m »ù au contraire le terme de barrière à influence
d'arrière barrière (1931 à 1923,5 m) est moins
puissant que le terme d'arrière barrière plus
ou moins envasée qui lui succède (1923,5 à 1910 m)
- SEQUENCE IV' :
de 1910 à 1892,5 m avec un environnement de barrière à la base (1910 à 1900,5 m)
évoluant vers un domaine d'arrière barrière à lagon externe (1900,5 à 1892,5 m) voire
même de lagon interne vers le sommet.
La nature des séquences définies illustre bien le fait suivant :
Les influences de barrière sont prédominantes et, si l'on excepte les faciès de lagon
interne discrètement représentés au sommet des séquences I et I', l'amplitude de fluc¬
tuation se situe dans la fourchette avant barrière-arrière barrière, avec pérénité
d'un contenu oolithique important.
Cela s'explique par une position marginale par rapport au centre du dispositif
sédimentaire bathonien du bassin de Paris.
10
LAGON BASSIN
1880
1900
1920
19A0
1960
1980
o 0
1892,5
1910
1931
1940,5
1960
O MER
LU
>O_j
<
UJ
o
X
CD
FIGURE D - Essai d'analyse séquentielle - Sondage de VAUX-le-PENIL II
(voir légende commune avec la figure C).
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LAGON BASSIN
1880
1900
1920
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1980
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1940,5
1960
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CD
FIGURE D - Essai d'analyse séquentielle - Sondage de VAUX-le-PENIL II
(voir légende commune avec la figure C).
11
IV - ESSAI DE CORRELATIONS ENTRE LES DEUX SONDAGES
Les séquences I à IV définies dans le sondage GVP 1 se corrèlent bien avec
les séquences respectives I' â IV' de GVP 2. On notera cependant des différences
d'épaisseurs faibles, sauf au niveau des séquences III et III' (39,5 m pour GVP 1
30,5 m pour GVP 2). Comme cela a été dit, le contexte général est un ccntexte
d' hydrodynamisme souvent fort, dans lequel les variations de puissance des corps
sédimentaires ne sont pas étonnantes, surtout au niveau de la sédimentation ooli¬
thique.
Au-delà des variations de puissance, on peut donc estimer qu'il y a une bonne
corrélation entre les séquences et entre les différents termes des séquences. Notons
cependant toujours dans les séquences III et III', que le caractère plus tranché
des faciès qui caractérise GVP ^sensible notamment sur la diagraphie sismique, ne
se retrouve pas dans le sondage GVP 1 où les limites sont plus floues.
Le schéma de la fig.E indique les corrélations entre les deux sondages GVP 1
et GVP 2.
11
IV - ESSAI DE CORRELATIONS ENTRE LES DEUX SONDAGES
Les séquences I à IV définies dans le sondage GVP 1 se corrèlent bien avec
les séquences respectives I' â IV' de GVP 2. On notera cependant des différences
d'épaisseurs faibles, sauf au niveau des séquences III et III' (39,5 m pour GVP 1
30,5 m pour GVP 2). Comme cela a été dit, le contexte général est un ccntexte
d' hydrodynamisme souvent fort, dans lequel les variations de puissance des corps
sédimentaires ne sont pas étonnantes, surtout au niveau de la sédimentation ooli¬
thique.
Au-delà des variations de puissance, on peut donc estimer qu'il y a une bonne
corrélation entre les séquences et entre les différents termes des séquences. Notons
cependant toujours dans les séquences III et III', que le caractère plus tranché
des faciès qui caractérise GVP ^sensible notamment sur la diagraphie sismique, ne
se retrouve pas dans le sondage GVP 1 où les limites sont plus floues.
Le schéma de la fig.E indique les corrélations entre les deux sondages GVP 1
et GVP 2.
GVP 1 GVP 2
26'(n aCW) 2^5<<S AI-Se)
FIGURE E - Essai de corrélations faciologiques et séquentielles entre les deux sondages du doublet géothermique de
VAUX-le-PENIL. Les cotes sont les cotes sondages (même légende de figurés que pour les figures C £ D) .
GVP 1 GVP 2
26'(n aCW) 2^5<<S AI-Se)
FIGURE E - Essai de corrélations faciologiques et séquentielles entre les deux sondages du doublet géothermique de
VAUX-le-PENIL. Les cotes sont les cotes sondages (même légende de figurés que pour les figures C £ D) .
13
V - APERÇU SUR LA POROSITE
Les observations au microscope optique des déblais de forage, montés en
lame mince après imprégnation par une résine colorée en bleu, ont permis de
mettre en évidence les faits suivants concernant l'histoire diagénétique de
la porosité :
- la porosité est globalement faible, liée essentiellement dans le
cas présent aux faciès de forte énergie de type barrière oolithique,
- cette porosité résiduelle est le résultat de la succession d'évé¬
nements diagénétiques suivants :
. porosité primaire,
. parfois colmatage discret par une cimentation précoce de
calcite palissadique, qui structure le sédiment,
. compaction qui globalement est plus importante dans les
faciès non antérieurement cimentés,
. dissolution exploitant le réseau poreux et l'élargissant
discrètement (corrosion péri-granulaire, pouvant s'étendre
aux nuclei bioclastiques) ,
. cimentation tardive par de la calcite sparitique, ou excep¬
tionnellement de la dolomite sparitique.
- dans les cas où l'on a affaire à des faciès plus envasés, on peut
observer une porosité fine par dissolution sélective de la matrice.
Les différents phénomènes ayant affecté le réseau poreux primaire sont
illustrés dans les planches photographiques en annexe.
13
V - APERÇU SUR LA POROSITE
Les observations au microscope optique des déblais de forage, montés en
lame mince après imprégnation par une résine colorée en bleu, ont permis de
mettre en évidence les faits suivants concernant l'histoire diagénétique de
la porosité :
- la porosité est globalement faible, liée essentiellement dans le
cas présent aux faciès de forte énergie de type barrière oolithique,
- cette porosité résiduelle est le résultat de la succession d'évé¬
nements diagénétiques suivants :
. porosité primaire,
. parfois colmatage discret par une cimentation précoce de
calcite palissadique, qui structure le sédiment,
. compaction qui globalement est plus importante dans les
faciès non antérieurement cimentés,
. dissolution exploitant le réseau poreux et l'élargissant
discrètement (corrosion péri-granulaire, pouvant s'étendre
aux nuclei bioclastiques) ,
. cimentation tardive par de la calcite sparitique, ou excep¬
tionnellement de la dolomite sparitique.
- dans les cas où l'on a affaire à des faciès plus envasés, on peut
observer une porosité fine par dissolution sélective de la matrice.
Les différents phénomènes ayant affecté le réseau poreux primaire sont
illustrés dans les planches photographiques en annexe.
14
CONCLUSION
La zone de VAUX-Le-PENIL, caractérisée par des dépôts oolithiques et
oobioclastiques de haute énergie dominants, occupe une position marginale
dans Le dispositif de plate-forme carbonatée bathonienne. Cette position
est à priori très favorable à la présence de réservoirs géothermaux, en
raison d'une porosité primaire souvent développée, et ce sur une épaisseur
importante. Cependant, ce domaine charnière entre pLate-forme interne et
plate-forme externe semble avoir ici été également un environnement favo¬
rable à La diagénèse, avec notamment des cimentations tardives de calcite
et/ou dolomite venant altérer les qualités de réservoir.
Il est cependant fort probable que sur L'épaisseur concernée par ce type
de sédimentation, un certain nombre d'horizons-réservoirs protégés subsiste.
Seule une analyse sur carottes permettrait de vérifier et de caractériser de
tels niveaux favorables.
14
CONCLUSION
La zone de VAUX-Le-PENIL, caractérisée par des dépôts oolithiques et
oobioclastiques de haute énergie dominants, occupe une position marginale
dans Le dispositif de plate-forme carbonatée bathonienne. Cette position
est à priori très favorable à la présence de réservoirs géothermaux, en
raison d'une porosité primaire souvent développée, et ce sur une épaisseur
importante. Cependant, ce domaine charnière entre pLate-forme interne et
plate-forme externe semble avoir ici été également un environnement favo¬
rable à La diagénèse, avec notamment des cimentations tardives de calcite
et/ou dolomite venant altérer les qualités de réservoir.
Il est cependant fort probable que sur L'épaisseur concernée par ce type
de sédimentation, un certain nombre d'horizons-réservoirs protégés subsiste.
Seule une analyse sur carottes permettrait de vérifier et de caractériser de
tels niveaux favorables.
ANNEXE 1 - DESCRIPTION DES ECHANTILLONS DE DEBLAIS DE FORAGE
A LA LOUPE BINOCULAIRE
ANNEXE 1 - DESCRIPTION DES ECHANTILLONS DE DEBLAIS DE FORAGE
A LA LOUPE BINOCULAIRE
COTEDUFORAGE
ENI^ETRES
1883
1886
1891
1898
1901
1906
1908
1916
1918
1923
1927
1938
1941
1944
1949
1955
Calcairebioclas¬
tiqueetgraveleux
àcimentblancet
élémentscris
TA
Tr
1
Calcairegraveleux
etoolithique,
hétérométrique
Tr
TA
TA
R
F
TA
TA
A
F
F
Tr
F
R
R
i
calcaireblanc
microcristallin
R
R
F
R
1
Grainstone
oolithique
TA
Packstonebioclas¬
tiquefinlérère-
mentgraveleux
Packstonebioclas¬
tiqueàalçal
ballscrises
dalle nacré
BARFIERE
TA BARRIERE-ARRIERE BARRIERE
TA
A
Tr
Tr
A
A
A
R
F
TA
TA1
ARRIERE B/ RRIERE
ARRIERE b; RRIERE
ENV,
^'^ ARR[
A
Tr
Trav|a
SEE
BARRIEREERE BARRIER !
BARRIERETYPIOUE
BARRIERENT CARRIERE
VAUX-le-PENIL I
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES
; traces de pyrite
très hétérométrique. Porosité matricielle
nette dans certains fragments plus oolithiques
Assez fin plus ou moins bien trié, avec porositématricielle notable
Plus fin ç.LobaLement, mais plus hétérométriquevers les fines
Hétérométrique grossier, plus graveleux, déchaus¬sements d'oolithes abondants
plus graveleux encore, avec déchaussements de gra¬velles abondants
Packstone graveleux à déchaussements
Packstone graveleux, avec fins bioclastes en pelletsdéchaussements abondants
nettement plus oolithique, plus hétérométrique detype grainstone
surtout oolithique, grainstone
idem
bioclaste fin, avec retombées gravelo-oolithiques.Packstone
beaucoup plus graveleux, avec oolithes, grainstone
oolithique légèrement graveleux, avec fréquentepyrite
idem, très hétérométriques
COTEDUFORAGE
ENI^ETRES
1883
1886
1891
1898
1901
1906
1908
1916
1918
1923
1927
1938
1941
1944
1949
1955
Calcairebioclas¬
tiqueetgraveleux
àcimentblancet
élémentscris
TA
Tr
1
Calcairegraveleux
etoolithique,
hétérométrique
Tr
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R
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A
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calcaireblanc
microcristallin
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1
Grainstone
oolithique
TA
Packstonebioclas¬
tiquefinlérère-
mentgraveleux
Packstonebioclas¬
tiqueàalçal
ballscrises
dalle nacré
BARFIERE
TA BARRIERE-ARRIERE BARRIERE
TA
A
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TA1
ARRIERE B/ RRIERE
ARRIERE b; RRIERE
ENV,
^'^ ARR[
A
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Trav|a
SEE
BARRIEREERE BARRIER !
BARRIERETYPIOUE
BARRIERENT CARRIERE
VAUX-le-PENIL I
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES
; traces de pyrite
très hétérométrique. Porosité matricielle
nette dans certains fragments plus oolithiques
Assez fin plus ou moins bien trié, avec porositématricielle notable
Plus fin ç.LobaLement, mais plus hétérométriquevers les fines
Hétérométrique grossier, plus graveleux, déchaus¬sements d'oolithes abondants
plus graveleux encore, avec déchaussements de gra¬velles abondants
Packstone graveleux à déchaussements
Packstone graveleux, avec fins bioclastes en pelletsdéchaussements abondants
nettement plus oolithique, plus hétérométrique detype grainstone
surtout oolithique, grainstone
idem
bioclaste fin, avec retombées gravelo-oolithiques.Packstone
beaucoup plus graveleux, avec oolithes, grainstone
oolithique légèrement graveleux, avec fréquentepyrite
idem, très hétérométriques
1957
1964
1974
1975
1983
-
'
A
A
I
F
A
-
R
TA
TA
TA F
-
rraveleux et bioclastes, avec fine charge oolithique
retour à un faciès oolithique et graveleux, hétéro¬métrique
packstone finement bioclastique avec rares gravelles
idem
arrivée des alçal balls grises dans ce packstone bio-clastioue.
1957
1964
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1983
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R
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rraveleux et bioclastes, avec fine charge oolithique
retour à un faciès oolithique et graveleux, hétéro¬métrique
packstone finement bioclastique avec rares gravelles
idem
arrivée des alçal balls grises dans ce packstone bio-clastioue.
COTES FORAGEENMETRES
1885
1898
1914
1919
1921
1923
1933
1942 -
1944
1951
1955
1960
1964
1967
1974
GRAINSTONEGRAVE¬
LEUXETBIOCLAS¬
TIQUEACIMENT
BLANCETELEMENTS
GRIS
TAGRAINSTONEGRÁVELO-
BIOCALSTIQUEBLANC
TA
R
RCALCAIREGRAVELEUX
CREME
TA
TA
F
TA
F
R
TA
R à F
A
A
A
F
F
CALCAIREMICRO-
BIOCLASTIGUE
TA
A
GRAINSTONEOOLI¬
TIQUE
Tr
Tr
R
TA
TA
F
TA
A
TA
TA
TA
TA
CALCAIRE
AALGALBALLS
VAUX-le-PENIL II
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES
Très oxydés avec enduit brunâtre. Quelques stries à calcite
grávelo bioclastique
graveleux crème, packstone compact
idem avec apparition de fines oolithes
Packstone microbioclastique avec fine charge oolithiqueet gravelles, plus fréquentes
devient progressivement plus oolithique
oolithique dominant avec fréquents déchaussementset porosité matricielle notable
oolithique hétérométrique à abondants déchaussements
graveleux majoritaire, à charge oolithique notable
oolithique Légèrement graveleux, hétérométrique
grávelo oolithique avec fins bioclastes ou pellets
oolithique dominant
oolithique et graveleux, avec fins bioclastes
oolithique hétérométrique grainstone. Porosité matri¬cielle notable
un peu moins oolithique, légèrement plus graveleuxCOTES FORAGE
ENMETRES
1885
1898
1914
1919
1921
1923
1933
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1944
1951
1955
1960
1964
1967
1974
GRAINSTONEGRAVE¬
LEUXETBIOCLAS¬
TIQUEACIMENT
BLANCETELEMENTS
GRIS
TAGRAINSTONEGRÁVELO-
BIOCALSTIQUEBLANC
TA
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RCALCAIREGRAVELEUX
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BIOCLASTIGUE
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A
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CALCAIRE
AALGALBALLS
VAUX-le-PENIL II
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES
Très oxydés avec enduit brunâtre. Quelques stries à calcite
grávelo bioclastique
graveleux crème, packstone compact
idem avec apparition de fines oolithes
Packstone microbioclastique avec fine charge oolithiqueet gravelles, plus fréquentes
devient progressivement plus oolithique
oolithique dominant avec fréquents déchaussementset porosité matricielle notable
oolithique hétérométrique à abondants déchaussements
graveleux majoritaire, à charge oolithique notable
oolithique Légèrement graveleux, hétérométrique
grávelo oolithique avec fins bioclastes ou pellets
oolithique dominant
oolithique et graveleux, avec fins bioclastes
oolithique hétérométrique grainstone. Porosité matri¬cielle notable
un peu moins oolithique, légèrement plus graveleux
1979
1988
J
F
Tr
A
Ci
,
R
TA
Apparition de packstone bioclastique à algal balls grise;
packstone bioclastique à fréquentes algal ball grises
1979
1988
J
F
Tr
A
Ci
,
R
TA
Apparition de packstone bioclastique à algal balls grise;
packstone bioclastique à fréquentes algal ball grises
ANNEXE 2 - DIAGNOSES PETROGRAPHIQUESANNEXE 2 - DIAGNOSES PETROGRAPHIQUES
19
GVP 1
COTE 1898 m - B. 59845 - OOCALCARENITE INTRACLASTIQUE ET BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
grainstone majoritaire, packstone accessoire
- oolithes de petite taille (200 à 500y ) : majoritaires- intraclastes plus hétérométriques (500y à 2 mm) : fréquents- pellets fins (200 à 500P ) arrondis : fréquents- bioclastes peu diversifiés et peu fréquents parmi lesquels :
Echinodermes dominants, Foraminif ères benthiques etBivalves en traces
la succession diagénétique suivante peut être dégagée :
- dépôt- auréole palissadique de calcite précoce, rare- micrite de percolation, rare- compaction modérée avec joints intergranulaires stylolithiques ,
éclatement et décollement locaux des cortex oolithiques- dissolution_essentiellement_matricielle, réexploitant et élargissant
légèrement le réseau poreux primaire. On note égalementfréquemement une dissolution intragranulaire (nuclei bio¬clastiques)
- colmatage par de la calcite sparitique, développée dans la plupartdes cas en auréole_s^ntaxiale_£ériéchinodermÍ2ue
MILIEU barrière oolithique.
COTE 1901 m - B. 59846 - INTRAOOCALCARENITE BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone dominant, packstone fréquent
- oolithes micritisées un peu plus hétérométriques que précédeiiinent(200 à 700 P )
- intraclastes micritiques (gravelles) hétérométriques, à tendancedominante (800 y à 2-3 mm)
- pellets fréquents- bioclastes peu fréquents et peu diversifiés parmi lesquels :
Echinodermes, Bivalves dominants, Foraminif ères benthiquesen traces, un fragment de Polypier, un débris de Bryozoaireet un fragment algaire
dans les fragments de type grainstone, on retrouve le même type desuccession d'événements diagénétiques que précédemment, avec cependantune plus forte proportion de ciment palissadique précoce, une compactioncorrélativement plus modérée.Dans les fragments de type packstone, les phénomènes de dissolutionprennent une plus large place dans la diagénèse, principalement matri¬cielle, plus accessoirement intragranulaire (nuclei bioclastiques)
barrière à arrière barrière
19
GVP 1
COTE 1898 m - B. 59845 - OOCALCARENITE INTRACLASTIQUE ET BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
grainstone majoritaire, packstone accessoire
- oolithes de petite taille (200 à 500y ) : majoritaires- intraclastes plus hétérométriques (500y à 2 mm) : fréquents- pellets fins (200 à 500P ) arrondis : fréquents- bioclastes peu diversifiés et peu fréquents parmi lesquels :
Echinodermes dominants, Foraminif ères benthiques etBivalves en traces
la succession diagénétique suivante peut être dégagée :
- dépôt- auréole palissadique de calcite précoce, rare- micrite de percolation, rare- compaction modérée avec joints intergranulaires stylolithiques ,
éclatement et décollement locaux des cortex oolithiques- dissolution_essentiellement_matricielle, réexploitant et élargissant
légèrement le réseau poreux primaire. On note égalementfréquemement une dissolution intragranulaire (nuclei bio¬clastiques)
- colmatage par de la calcite sparitique, développée dans la plupartdes cas en auréole_s^ntaxiale_£ériéchinodermÍ2ue
MILIEU barrière oolithique.
COTE 1901 m - B. 59846 - INTRAOOCALCARENITE BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone dominant, packstone fréquent
- oolithes micritisées un peu plus hétérométriques que précédeiiinent(200 à 700 P )
- intraclastes micritiques (gravelles) hétérométriques, à tendancedominante (800 y à 2-3 mm)
- pellets fréquents- bioclastes peu fréquents et peu diversifiés parmi lesquels :
Echinodermes, Bivalves dominants, Foraminif ères benthiquesen traces, un fragment de Polypier, un débris de Bryozoaireet un fragment algaire
dans les fragments de type grainstone, on retrouve le même type desuccession d'événements diagénétiques que précédemment, avec cependantune plus forte proportion de ciment palissadique précoce, une compactioncorrélativement plus modérée.Dans les fragments de type packstone, les phénomènes de dissolutionprennent une plus large place dans la diagénèse, principalement matri¬cielle, plus accessoirement intragranulaire (nuclei bioclastiques)
barrière à arrière barrière
20
COTE 1906 m - B. 59847 - OOPELCALCARENITE LEGEREMENT INTRACLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- oolithes majoritaires, assez superficielles- intraclastes micritiques peu fréquents- pellets fins- bioclastes rares : Echinodermes, Bivalves, Foraminif ères benthiques
- très fréquentes cimentations palissadiques de calcite- cimentations tardives de calcite, scellant une phase de dissolution
matricielle et intragranulaire modérée
arrière barrière, d'énergie modérée, légèrement plus interne queprécédemment
COTE 1916 m et 19 T8 m - B. 59848 et 59849 - INTRACALCARENITE
La majorité des fragments correspond à des gravelles (intraclastesmicritiques) déchaussés. Les quelques fragments plus grossiers dela lame montrent que l'on a affaire à une texture packstone.
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
- intraclastes micritiques dominants et grossiers (jusqu'à 3 mm)- oolithes micritisées peu fréquentes- petits pellets fréquents (taille 20 à lOOy )
- petits bioclastes (20 à 200y ) fréquents, dont Echinodermes,Bivalves, Foraminif ères benthiques (dont 1 ex. d'Acervullini-dé ?)
matrice de micrite, ayant subi une dissolution importante aboutissantà la création d'une porosité fine, qui localement peut gagner lesgrains eux-mêmes .
La compaction est très faible
énergie plus modérée que précédemment, en milieu d'arrière barrièreprotégée, plus interne que précédemment.
COTE 1941 m - B. 59850 - PELCALCARENITE INTRACLASTIQUE, BIOCLASTIQUE ET OOLITHIQUE
TEXTURE packs tone, grains tone
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
- pellets abondants- oolithes fréquentes, à cortex bien développé- intraclastes micritiques peu fréquents- bioclastes divers, dont Foraminif ères benthiques (Miliolidés)
Bivalves, Echinodermes, traces d'Algues
matrice de micrite ayant subi une dissolution modérée, déterminant uneporosité fine faible, amoindrie encore par un colmatage de calcitesparitique
barrière-arrière barrière plus interne que B. 59845 mais moins queB. 59846
20
COTE 1906 m - B. 59847 - OOPELCALCARENITE LEGEREMENT INTRACLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- oolithes majoritaires, assez superficielles- intraclastes micritiques peu fréquents- pellets fins- bioclastes rares : Echinodermes, Bivalves, Foraminif ères benthiques
- très fréquentes cimentations palissadiques de calcite- cimentations tardives de calcite, scellant une phase de dissolution
matricielle et intragranulaire modérée
arrière barrière, d'énergie modérée, légèrement plus interne queprécédemment
COTE 1916 m et 19 T8 m - B. 59848 et 59849 - INTRACALCARENITE
La majorité des fragments correspond à des gravelles (intraclastesmicritiques) déchaussés. Les quelques fragments plus grossiers dela lame montrent que l'on a affaire à une texture packstone.
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
- intraclastes micritiques dominants et grossiers (jusqu'à 3 mm)- oolithes micritisées peu fréquentes- petits pellets fréquents (taille 20 à lOOy )
- petits bioclastes (20 à 200y ) fréquents, dont Echinodermes,Bivalves, Foraminif ères benthiques (dont 1 ex. d'Acervullini-dé ?)
matrice de micrite, ayant subi une dissolution importante aboutissantà la création d'une porosité fine, qui localement peut gagner lesgrains eux-mêmes .
La compaction est très faible
énergie plus modérée que précédemment, en milieu d'arrière barrièreprotégée, plus interne que précédemment.
COTE 1941 m - B. 59850 - PELCALCARENITE INTRACLASTIQUE, BIOCLASTIQUE ET OOLITHIQUE
TEXTURE packs tone, grains tone
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
- pellets abondants- oolithes fréquentes, à cortex bien développé- intraclastes micritiques peu fréquents- bioclastes divers, dont Foraminif ères benthiques (Miliolidés)
Bivalves, Echinodermes, traces d'Algues
matrice de micrite ayant subi une dissolution modérée, déterminant uneporosité fine faible, amoindrie encore par un colmatage de calcitesparitique
barrière-arrière barrière plus interne que B. 59845 mais moins queB. 59846
21
COTE 1949 m - B. 59851 - OOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
grainstone
- oolithes, en grande majorité déchaussées, très abondantes- intraclastes micritiques (gravelles) peu fréquents- bioclastes rares, encroûtés (dont Echinodermes et Bivalves)
on distingue de rares fragments dans lesquels les constituants citéssont cimentés par de la calcite sparitique, localement en auréolesyntaxique périéchinodermique. Il n'y a pas de trace de compactionnotable, et les phénomènes de dissolution semblent assez limitésaffectant surtout les nuclei bioclastiques.
barrière oolithique typique
COTE 1955 m - B. 59852 - OOBIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
packstone-grainstone. L'abondance des déchaussements et la raretécorrélative des fragments polygranulaires ne permet pas de détermineravec précision la texture
- oolithes dominantes- intraclastes : peu fréquents- bioclastes encroûtés diversifiés quant à leur milieu de vie :
Bryozoaires, Gastéropodes, Polypiers, Algues, Bivalves,Echinodermes .
l'abondance des déchaussements laisse supposer une porosité notable,sans cependant permettre de préciser s'il s'agit d'une microporosité-porosité fine ou d'une porosité plus ouverte. Dans quelques cas, onobserve de grandes plages de calcite sparitique, indicateur de macro¬porosité
remaniement vraisemblable de grains et bioclastes d'origine diverses(Bryozoaires d'avant barrière. Gastéropodes et intraclastes d'arrièrebarrière- lagon) dans un milieu à abondantes oolithes, de type barrièreavant barrière.
21
COTE 1949 m - B. 59851 - OOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
grainstone
- oolithes, en grande majorité déchaussées, très abondantes- intraclastes micritiques (gravelles) peu fréquents- bioclastes rares, encroûtés (dont Echinodermes et Bivalves)
on distingue de rares fragments dans lesquels les constituants citéssont cimentés par de la calcite sparitique, localement en auréolesyntaxique périéchinodermique. Il n'y a pas de trace de compactionnotable, et les phénomènes de dissolution semblent assez limitésaffectant surtout les nuclei bioclastiques.
barrière oolithique typique
COTE 1955 m - B. 59852 - OOBIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
packstone-grainstone. L'abondance des déchaussements et la raretécorrélative des fragments polygranulaires ne permet pas de détermineravec précision la texture
- oolithes dominantes- intraclastes : peu fréquents- bioclastes encroûtés diversifiés quant à leur milieu de vie :
Bryozoaires, Gastéropodes, Polypiers, Algues, Bivalves,Echinodermes .
l'abondance des déchaussements laisse supposer une porosité notable,sans cependant permettre de préciser s'il s'agit d'une microporosité-porosité fine ou d'une porosité plus ouverte. Dans quelques cas, onobserve de grandes plages de calcite sparitique, indicateur de macro¬porosité
remaniement vraisemblable de grains et bioclastes d'origine diverses(Bryozoaires d'avant barrière. Gastéropodes et intraclastes d'arrièrebarrière- lagon) dans un milieu à abondantes oolithes, de type barrièreavant barrière.
22
GVP 2
COTE 1919 m - B. 59853 - INTRAMICRITE
TEXTURE packstone
CONSTITUANTS - intraclastes micritiques fréquents
- oolithes rares
- pellets localement fréquents
- bioclastes rares (Foraminif ères benthiques. Bivalves, traces
d' Echinodermes)
LIANT matrice de micrite à très ponctuelles petites cavités de dissolution
MILIEU arrière barrière, lagon externe envasé
COTE 1921 m - B. 59854 - BIOMICRITE A INTRACLASTES ET PELLETS
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
wackestone, packstone
- pellets fréquents localement- intraclastes micritiques peu fréquents- rare oolithes- fins bioclastes peu diversifiés (Foraminif ères benthiques. Bivalves
à test fin , traces d'Echinodermes)
matrice de micrite, localement sujette à une dissolution fine modérée,
lagon envasé, plus interne que l'échantillon précédent
COTE 1923 m - B. 59855 - INTRAMICRITE A OOLITHES, PELLETS, FINS BIOCLASTES
TEXTURE packstone
CONSTITUANTS - intraclastes micritiques fréquents- pellets communs- oolithes à cortex évolué assez fréquentes- fins bioclastes peu fréquents dont Echinodermes, Bivalves,
Foraminifères benthiques
22
GVP 2
COTE 1919 m - B. 59853 - INTRAMICRITE
TEXTURE packstone
CONSTITUANTS - intraclastes micritiques fréquents
- oolithes rares
- pellets localement fréquents
- bioclastes rares (Foraminif ères benthiques. Bivalves, traces
d' Echinodermes)
LIANT matrice de micrite à très ponctuelles petites cavités de dissolution
MILIEU arrière barrière, lagon externe envasé
COTE 1921 m - B. 59854 - BIOMICRITE A INTRACLASTES ET PELLETS
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
wackestone, packstone
- pellets fréquents localement- intraclastes micritiques peu fréquents- rare oolithes- fins bioclastes peu diversifiés (Foraminif ères benthiques. Bivalves
à test fin , traces d'Echinodermes)
matrice de micrite, localement sujette à une dissolution fine modérée,
lagon envasé, plus interne que l'échantillon précédent
COTE 1923 m - B. 59855 - INTRAMICRITE A OOLITHES, PELLETS, FINS BIOCLASTES
TEXTURE packstone
CONSTITUANTS - intraclastes micritiques fréquents- pellets communs- oolithes à cortex évolué assez fréquentes- fins bioclastes peu fréquents dont Echinodermes, Bivalves,
Foraminifères benthiques
23
LIANT et matrice micritique affectée d'une dissolution fine très modéréeDIAGENESE
MILIEU arrière barrière envasée, avec influence de barrière plus prononcéeque pour B. 59853
COTE 1933 m - B. 59856 - PELOOINTRACALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- pellets abondants- oolithes à cortex bien développé fréquentes- intraclastes fréquents- bioclastes peu fréquents : Bryozoaires, Echinodermes, Bivalves,
Foraminifères benthiques
cimentation palissadique précoce de calcite assez fréquente, aveccimentation tardive de calcite sparitique assez fréquente,parfois de type syntaxial périéchinodermique, contribuantà une poronécrose importante
La porosité résiduelle est faible
barrière à arrière barrière, avec remaniement de matériel d'avantbarrière (Bryozoaires).
COTE 1942 m - B. 59857 - INTRACALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
packstone
- intraclastes micritiques (gravelles) dominants- oolithes bien structurées, rares- biophase pauvre (Echinoderme, Bivalves)
matrice micritique avec dissolution sélective, puis colmatage partielpar de la calcite sparitique. La porosité résiduelle est très faible
arrière barrière envasé, voisin de B. 59855
COTE 1951 M - B. 59858 - OOINTRAPELCALCARENITE BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- oolithes bien structurées, peu- intraclastes micritiques (gravelles) fréquents- pellets, localement fréquents- bioclastes divers, assez fréquents (Foraminifères benthiques,
Bryozoaires en traces. Bivalves, Echinodermes)
ciment de calcite sparitique, scellant une phase de dissolution del'ancienne matrice. Porosité résiduelle négligeable
barrière - arrière barrière avec influence d'avant barrière (Bryozoaires)évoque fortement B. 59856
23
LIANT et matrice micritique affectée d'une dissolution fine très modéréeDIAGENESE
MILIEU arrière barrière envasée, avec influence de barrière plus prononcéeque pour B. 59853
COTE 1933 m - B. 59856 - PELOOINTRACALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- pellets abondants- oolithes à cortex bien développé fréquentes- intraclastes fréquents- bioclastes peu fréquents : Bryozoaires, Echinodermes, Bivalves,
Foraminifères benthiques
cimentation palissadique précoce de calcite assez fréquente, aveccimentation tardive de calcite sparitique assez fréquente,parfois de type syntaxial périéchinodermique, contribuantà une poronécrose importante
La porosité résiduelle est faible
barrière à arrière barrière, avec remaniement de matériel d'avantbarrière (Bryozoaires).
COTE 1942 m - B. 59857 - INTRACALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
packstone
- intraclastes micritiques (gravelles) dominants- oolithes bien structurées, rares- biophase pauvre (Echinoderme, Bivalves)
matrice micritique avec dissolution sélective, puis colmatage partielpar de la calcite sparitique. La porosité résiduelle est très faible
arrière barrière envasé, voisin de B. 59855
COTE 1951 M - B. 59858 - OOINTRAPELCALCARENITE BIOCLASTIQUE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone
- oolithes bien structurées, peu- intraclastes micritiques (gravelles) fréquents- pellets, localement fréquents- bioclastes divers, assez fréquents (Foraminifères benthiques,
Bryozoaires en traces. Bivalves, Echinodermes)
ciment de calcite sparitique, scellant une phase de dissolution del'ancienne matrice. Porosité résiduelle négligeable
barrière - arrière barrière avec influence d'avant barrière (Bryozoaires)évoque fortement B. 59856
24
COTE 1964 m - B. 59859 - OOINTRABIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
packs tone grains tone
- oolithes bien structurées fréquentes- intraclastes micritiques (gravelles) fréquents- pellets peu- bioclastes divers dont Foraminifères benthiques. Bivalves,
Echinodermes, un Bryozoaire
matrice de micrite affectée d'une porosité fine de dissolution
barrière avec cependant influence d'avant barrière
COTE 1967 m - B. 59860 - OOINTRABIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone et packstone
- oolithes bien structurées : fréquentes- intraclastes micritiques : communs- bioclastes communs, dont Echinodermes, Bryozoaires, Bivalves,
Gastéropodes.
matrice de micrite à porosité fine ou ciment de calcite palissadiqueprécoce et de calcite sparitique plus tardive
barrière à tendance avant barrière.
24
COTE 1964 m - B. 59859 - OOINTRABIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT
MILIEU
packs tone grains tone
- oolithes bien structurées fréquentes- intraclastes micritiques (gravelles) fréquents- pellets peu- bioclastes divers dont Foraminifères benthiques. Bivalves,
Echinodermes, un Bryozoaire
matrice de micrite affectée d'une porosité fine de dissolution
barrière avec cependant influence d'avant barrière
COTE 1967 m - B. 59860 - OOINTRABIOCALCARENITE
TEXTURE
CONSTITUANTS
LIANT etDIAGENESE
MILIEU
grainstone et packstone
- oolithes bien structurées : fréquentes- intraclastes micritiques : communs- bioclastes communs, dont Echinodermes, Bryozoaires, Bivalves,
Gastéropodes.
matrice de micrite à porosité fine ou ciment de calcite palissadiqueprécoce et de calcite sparitique plus tardive
barrière à tendance avant barrière.
ANNEXE 3 - PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES ILLUSTRANT LES CARACTERISTIQUES
DES NIVEAUX POREUX
ANNEXE 3 - PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES ILLUSTRANT LES CARACTERISTIQUES
DES NIVEAUX POREUX
L A N C H E 1
P L A N l H E 2