CHAPITRE 1 NOTICE DE PRESENTATION DU PROJET · Projet Le Bois du Roy Notice de Présentation – version A 5 1.2 Le Projet 1.2.1 Présentation du projet Les données du projet : •

Projet Le Bois du Roy

Notice de Présentation – version A 1

CHAPITRE 1 – NOTICE DE PRESENTATION DU PROJET



Table des matières 1 Notice de présentation ...................................................................................................... 4

1.1 Le contexte .................................................................................................................. 4

1.2 Le Projet ...................................................................................................................... 5

1.2.1 Présentation du projet ........................................................................................... 5

1.2.2 Les activités du parc ............................................................................................. 6

1.2.3 Localisation du projet ........................................................................................... 7

1.3 Les porteurs de projet .................................................................................................. 8

1.3.1 La SARL LE CERCLE pour le parc .................................................................... 8

1.3.2 La COMMUNAUTE DE COMMUNE DE L’ARGONNE CHAMPENOISE

pour la voirie ...................................................................................................................... 9

1.4 Contexte réglementaire .............................................................................................. 10

1.5 Rappel des procédures déjà engagées ........................................................................ 12

1.5.1 Dossier défrichement .......................................................................................... 12

1.5.2 Mise en compatibilité du PLU ........................................................................... 12

1.5.3 Autorisation environnementale du parc ............................................................. 12

1.6 Procédures à venir ..................................................................................................... 14

1.6.1 Permis d’aménager ............................................................................................. 14

1.6.2 Autorisation environnementale voiries .............................................................. 14

1.7 Synthèse des rédacteurs des études ........................................................................... 15

1.7.1 Volet parc ........................................................................................................... 15

1.7.2 Volet voirie ......................................................................................................... 15

2 Présentation des variantes ............................................................................................. 17

2.1 Scenarios du parc ....................................................................................................... 17

2.1.1 Scénario 1 ........................................................................................................... 18

2.1.2 Scénario 2 ........................................................................................................... 19

2.1.3 Scénario 3 ........................................................................................................... 20

2.1.4 Scénario 4 ........................................................................................................... 21

2.1.5 Scénario 5 ........................................................................................................... 22

2.1.6 Scénario 6 ........................................................................................................... 25

2.1.7 Scénario 7 ........................................................................................................... 26

2.2 Présentation des différents scénarios étudiés pour le volet voirie ............................. 28

2.2.1 Scénario 1 : présentation du 14 décembre 2016 ................................................. 28

2.2.2 Scénario 2 : présentation du 14 décembre 2016 ................................................. 31

2.2.3 Scénario 3 : présentation du 1er mars 2017 ........................................................ 33

2.2.4 Scénario 4 : présentation du 19 mars 2017 ........................................................ 35

2.2.5 Scénario 5 : présentation et validation début 2018 ........................................... 38



2.2.6 Autre scénario étudié : scénario alternatif de stationnement .............................. 41

2.2.7 Synthèse des contraintes environnementales applicables aux différents scenarios

42

3 Présentation détaillée du projet global retenu dans son ensemble. ........................... 46

3.1 Présentation du Parc Médiéval .................................................................................. 46

3.1.1 Activités du Parc ................................................................................................ 46

3.1.2 Description du projet sur le terrain ..................................................................... 47

3.1.3 Description des installations ............................................................................... 48

3.2 Présentation de la desserte routière d’accès au parc Médiéval .................................. 51

3.2.1 Préambule ........................................................................................................... 51

3.2.2 Principes d’aménagements de la desserte routière ............................................. 52

3.2.3 Gestion des eaux du site (Volet loi sur l’eau) .................................................... 55

3.2.4 Prise en compte du patrimoine écologique existant ........................................... 69

3.2.5 Réseau voirie projeté .......................................................................................... 70

3.2.6 Intégration architecturale et paysagère de la voirie de desserte ......................... 73



1 Notice de présentation 1.1 Le contexte

Le projet consiste en la création d’un de parc d’animations et de spectacles vivants dont le

thème et l’imaginaire médiéval et l’histoire de la Champagne.

Une véritable immersion par le spectacle : mêlant l’histoire et l’imaginaire médiéval qui ont

bercé notre enfance, le Bois du Roy emmènera les visiteurs à l’époque des joutes

chevaleresques, au temps des Comtes de champagne et des héros de la fantaisie médiévale.

Ce projet intègre également la création d’une voie d’accès depuis la zone artisanale de Sainte

Ménehould sur une voie ferrée désaffectée, la création de la voirie est portée par la communauté

de communes de Sainte Ménehould.

Le projet dans sa globalité intègre donc la création du parc historique et la création de la voirie

d’accès. Cette étude d’impact intègre donc les effets de l’ensemble du projet.

Le projet est en cours d’étude depuis plus de deux années, de nombreuses réunions

d’informations ont été menées pour présenter le projet.

Le projet a également fait l’objet de nombreuses réunions techniques pour caler au mieux les

besoins du projet avec les fonctionnalités du terrain. Ces réunions ont conduit à revoir le projet

au fil des études pour arriver à la situation présentée dans ce dossier.

Le projet nécessite de défricher une partie de la parcelle, la forêt étant communale, l’étude de

défrichement portée par la commune de Sainte Ménehould a fait l’objet d’une enquête publique

du 13 août au 13 septembre 2018.

Compte tenu de contraintes de calendrier, l’autorisation environnementale du parc a été déposée

avant que l’étude d’impact voirie soit terminée. De ce fait l’autorisation environnementale

déposée pour le parc ne comportait pas les impacts de la création des accès.

Cette étude d’impact intègre donc le projet dans sa globalité parc + voiries. Cette étude prend

donc en compte les remarques déjà émises par la MRAe ou les administrations lors de

l’instruction du dossier d’autorisation environnementale du parc ayant été déposé en avril 2018.

Le projet fait également l’objet d’un Permis d’Aménager, cette étude tiendra lieue d’étude

d’impact pour le permis d’aménager.



1.2 Le Projet

1.2.1 Présentation du projet

Les données du projet : • 66,5 ha : Superficie du terrain

• 2 582 m : aménagement routier

• 350 000 visiteurs attendus la première année

• 188 jours d’ouverture par an, 10h30-20h sauf spectacle

• Spectacle nocturne jusqu’à minuit en juillet et août

• 4000 places assises pour le Grand spectacle

• Activités : village et château médiéval, spectacles romanesques et sons et

lumières, animations, restauration

• 40 ha défrichés, 18ha déboisé réellement

• Automne 2018 : Début des travaux de défrichement

• 2022 : Ouverture du parc et développements jusque 2032



1.2.2 Les activités du parc



1.2.3 Localisation du projet

Le projet consiste en la création d’un parc de loisir dans le département de la Marne (51), sur

la commune de Sainte-Ménehould. La commune est elle-même située à l’Est du département,

en bordure du massif de l’Argonne.

Localisation du projet à l’échelle de l’aire d’étude éloignée



Périmètres d’étude

L'étude d'impact s'appuie sur des périmètres d'études qui sont définis dans ce chapitre. Les

différentes tailles sont déterminées en fonction des champs d'investigation des thématiques

abordées.

On distinguera de manière générale trois aires d’étude, dont le secteur d’étude ou zone

d’implantation potentielle (ZIP).

1. La zone d’implantation potentielle (ZIP) ou secteur d’étude : dans la présente étude,

c’est la zone pressentie du projet de parc de loisir où pourront être envisagées plusieurs

variantes dans le développement du projet dont la voie d’accès.

2. Le périmètre d’étude rapproché (500 m) inclut le secteur d’étude et une zone tampon de

500 mètres ; c’est la zone où sont menées notamment les investigations

environnementales les plus poussées et l’analyse acoustique en vue d’optimiser le projet

retenu. A l’intérieur de cette aire, les installations auront une influence souvent directe

et permanente (emprise physique et impacts fonctionnels).

3. Le périmètre éloigné (5 km) correspond, sur le plan paysager, à la zone de composition,

utile pour définir la configuration du parc et en étudier les impacts paysagers. Sur le

plan de la biodiversité, elle correspond également à la zone principale des possibles

atteintes fonctionnelles et fait l’objet d’inventaires ponctuels sur les espèces animales

protégées, les habitats les plus sensibles, les zones de concentration de la faune et les

principaux noyaux de biodiversité.

L’aire d’étude éloignée comprend l’aire d’analyse des impacts cumulés du projet avec d’autres

projets d’aménagements ou d’infrastructures.

1.3 Les porteurs de projet

1.3.1 La SARL LE CERCLE pour le parc

Nom : LE CERCLE – LE BOIS DU ROY

Statut Juridique : SARL

Adresse du site : 1 rue Victor Grignard

ZAC des Escarnotières

51 000 CHALONS EN CHAMPAGNE

Adresse du siège social :

1 rue Victor Grignard

ZAC des Escarnotières

51 000 CHALONS EN CHAMPAGNE

Téléphone : 03 26 65 38 66

Code APE : 9321 Z – Activités des parcs d’attractions et parcs à thèmes

Capital : 30 489 €

N° Siret : 381 635 705 00035

Effectif site : Actuel - 1 personne

Futur - 480 personnes



Direction : Monsieur Thierry FISCHESSER

Directeur

Responsable du dossier : Monsieur Thierry FISCHESSER

Tel : 03 26 65 38 66

Mail : [email protected]

1.3.2 La COMMUNAUTE DE COMMUNE DE L’ARGONNE CHAMPENOISE pour la voirie

La Communauté de Communes de l'Argonne champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier

2014, de la Communauté de Communes de la Région de Givry-En-Argonne, de la Communauté

de Communes de la Région de Sainte-Ménehould, de la Communauté de Communes du canton

de Ville-Sur-Tourbe et de la dissolution du Syndicat Mixte du Pays d'Argonne Champenoise.

La Communauté de Communes de l’Argonne Champenoise est située à l’Est du Département

de la Marne, elle compte 60 communes et 12 819 habitants. Son centre bourg est la ville de

Sainte-Ménehould qui compte 4 300 habitants.

Carte 1 : Localisation de la Communauté de Commune de l’Argonne Champenoise au

sein du département de la Marne

Sainte-Ménehould concentre les principaux commerces, les services, les équipements sportifs

et de loisirs, l’hôpital, le collège, les activités industrielles et artisanales. La ville se situe en

lisière du massif forestier Argonnais qui constitue un atout majeur de développement des

activités touristiques et de loisirs.



Nom Communauté de communes de l’Argonne Champenoise

Statut juridique Communauté de communes

Adresse du siège social Rue Renard

51800 Sainte-Menehould

Code APE Administration publique générale (8411Z)

N°SIRET 200 042 703 00013

Direction Bertrand Courot

Contact direction Courriel :

[email protected]

[email protected]

03.26.60.17.38

03.26.60.51.98

1.4 Contexte réglementaire

Conformément à l'article L122-1 du code de l’environnement, l'évaluation des incidences sur

l'environnement doit être appréhendée dans son ensemble, c'est à dire en tant que projet

présentant différentes opérations éventuellement portées par plusieurs maîtres d'ouvrage. Ainsi

dans le cadre du projet l’ensemble des impacts du projet doit être présenté en intégrant les études

portées par la société Le Cercle et les études menées par la commune de Sainte Ménehould et

la Communauté de Communes de l’Argonne Champenoise.

Compte tenu des contraintes de calendrier pour l’ensemble des procédures nécessaires au projet,

malgré ce que permet le code de l’environnement par la possibilité de faire une procédure

unique, il n’a pas été possible de retenir cette démarche.

Il est retenu que l’évaluation environnementale déposée dans le cadre de la création des voiries

et du permis d’aménager objet de cette étude intègre l’ensemble des impacts du projet et les

mesures associées.

La méthode ERC sera appliquée à l’ensemble du projet et les mesures prises seront précisées à

l’échelle du projet dans un chapitre de synthèse.

Etudes Porteur Date de dépôt

Autorisation

environnementale parc

Le Cercle 26 avril 2018

Permis d’aménager Le Cercle Octobre 2018

Dossier de défrichement Mairie de Sainte Ménehould Déposé le 21 mars 2018 et

réputé complet le 13 avril

2018

Enquête publique du 13 août

au 13 septembre 2018

mailto:[email protected]




Etudes Porteur Date de dépôt

Mise en compatibilité du

PLU

Mairie de Sainte Ménehould 20 avril 2018

Enquête publique du 13 août

au 13 septembre 2018

Autorisation

environnementale pour la

création de voirie

Communauté de Communes

de l’Argonne Champenoise

Octobre 2018

Pour rappel, en terme de planning, une des contraintes majeures identifiée dans le cadre du

projet concerne le défrichement. En effet au regard de la protection des espèces présentes, le

défrichement peut se faire uniquement sur la période allant de novembre à mars. Il a donc été

nécessaire de dissocier cette procédure des autres procédures afin de pouvoir procéder au

défrichement en décalage d’une année par rapport aux travaux. Si le défrichement n’est pas

réalisé en 2018, le décalage entraine le report de l’ouverture du parc d’une année.

L’évaluation environnementale déposée pour l’autorisation de défrichement est la même que

celle du parc.

De même le dossier dérogation espèces protégées est le même pour le défrichement et pour

l’autorisation environnementale du parc, de ce fait l’autorisation environnementale du parc a

été déposée en parallèle de la demande de défrichement.

Le permis d’aménager n’a pas été déposé en parallèle de l’autorisation environnementale du

parc compte tenu de la nécessité de mise en compatibilité du PLU et d’un décalage dans le

montage du permis d’aménager.

Pour les voiries d’accès, les études faune flore étant en cours de finalisation au moment du

dépôt de l’évaluation du parc, il n’était pas possible de faire une évaluation commune sans

remettre en cause le planning général de l’opération.

Conscients de la nécessité de présenter les effets globaux du projet, d’étudier les impacts

cumulés et de retenir les mesures communes ou non à l’échelle du projet, l’évaluation

environnementale pour la création des voiries et pour le permis d’aménager intègre les effets

cumulés du projet.



1.5 Rappel des procédures déjà engagées

1.5.1 Dossier défrichement

Le dossier défrichement a été déposé le 21 mars 2018 et réputé complet le 13 avril 2018.

Le dossier a fait l’objet d’un avis de la MRAe en date du 09 juillet 2018, auquel la commune a

répondu par courrier en date du 06 août 2018 l’avis et les réponses ont fait partie du dossier

d’enquête publique.

Le dossier a fait l’objet d’une enquête publique du 13 août au 13 septembre 2018.

Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable au projet en date du 30 septembre 2018.

1.5.2 Mise en compatibilité du PLU

L’opération n’étant pas compatible avec le PLU, la commune de Sainte Ménehould,

conformément aux articles L.153-54 et suivants du Code de l’urbanisme, a engagé une

déclaration de projet valant mise en compatibilité du PLU.

Le dossier a été transmis le 20 avril 2018 pour examen conjoint des services de l’Etat, de

l’établissement public de coopération intercommunale et des personnes publiques associées.

Le dossier a fait l’objet d’un avis de la MRAe en date du 09 juillet 2018, l’avis et les réponses

ont fait partie du dossier d’enquête publique.

La mise en comptabilité du PLU a fait l’objet d’une enquête publique du 13 août au 13

septembre 2018, cette enquête publique était conjointe avec celle du défrichement.

1.5.3 Autorisation environnementale du parc

Le projet est soumis à la réglementation IOTA pour les rubriques :

Rubrique 1.1.2.0 – DECLARATION : Prélèvements permanents ou temporaires issus d’un

forage, puits ou ouvrage souterrain dans un système aquifère, à l’exclusion de nappes

d’accompagnement de cours d’eau, par pompage, drainage, dérivation ou tout autre procédé, le

volume total prélevé étant supérieur à 10 000 m³/an mais inférieur à 200 000 m³/an.

Rubrique 2.1.5.0 – AUTORISATION : Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces

superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la

surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le

projet, étant supérieure ou égale à 20 ha.

Rubrique 3.2.3.0 – AUTORISATION : Plans d’eau, permanents ou non dont la superficie est

supérieure ou égale à 3 ha.

Le projet est soumis à la réglementation ICPE pour les rubriques :

Rubrique 2140 – AUTORISATION : Animaux d'espèces non domestiques (installations fixes

et permanentes de présentation au public de), à l'exclusion des magasins de vente au détail et

des installations présentant au public des animaux d'espèces non domestiques correspondant

aux activités suivantes :

-présentation de poissons et d’invertébrés aquatiques, les capacités cumulées des aquariums et

des bassins présentés au public étant inférieures à 10 000 litres de volume total brut ;



-présentation au public d’animaux dont les espèces figurent dans la liste prévue par l’article R.

413-6 du code de l’environnement ;

-présentation au public d’arthropodes.

Rubrique 4220 – ENREGISTREMENT : Stockage de Produits explosifs, à l'exclusion des

produits explosifs présents dans les espaces de vente des établissements recevant du public. La

quantité équivalente totale de matière active (1) susceptible d'être présente dans l'installation

étant supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 500 kg.

L’autorisation environnementale du parc a été déposée le 26 avril 2018. Le dossier a fait l’objet

de :

• Remarques de la DDT en date du 15 juin 2018 auquel la société Le Cercle a répondu en

date du 13 juillet 2018

• Avis de la MRAe en date du 09 juillet 2018 auquel la commune a répondu par courrier

en date du 06 août 2018

• Remarques de la DDT en date du 19 juillet 2018 pour lequel le pétitionnaire dispose de

90 jours pour apporter les réponses. Les réponses seront donc apportées le 17 octobre

au plus tard.

Le parc est concerné par les procédures suivantes :

• Autorisation Loi sur l’Eau

• Enregistrement ICPE

• Demande de dérogation espèces protégées.

Le dossier de dérogation est passé en commission CNPN en date du 21 septembre 2018.

L’autorisation environnementale fera l’objet d’une enquête publique. Cette enquête sera dans

la mesure du possible conjointe avec l’enquête publique voirie et permis d’aménager.



1.6 Procédures à venir

1.6.1 Permis d’aménager

Le permis d’aménager sera déposé courant octobre. Le Permis d’Aménager nécessite une étude

d’impact au titre de l’urbanisme. L’étude d’impact globale du projet composera l’étude

d’impact à joindre au Permis d’aménager.

Cette étude d’impact fera l’objet d’un avis de la MRAe (qui sera sollicité une seule fois pour le

PA et l’autorisation des voiries) et d’une enquête publique.

A noter toutefois que le permis d’aménager est déposé pour le projet à son ouverture soit sur

une configuration 2022, les phases successives d’évolution du parc feront l’objet de nouveaux

Permis. Les études d’impacts réalisées dans le cadre du projet ont été réalisées sur une

projection 2032 comme le demande la réglementation. De ce fait l’étude d’impact jointe au

Permis d’Aménager est majorante par rapport au plan projet présenté dans le Permis.

Ainsi nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que les plans insérés dans l’étude d’impact

sont les plans situation projetée 2032. De plus le projet ayant légèrement évolué par rapport à

la projection 2022 présentée dans l’étude d’impact du parc (jointe à l’autorisation

environnementale déposée en avril 2018), le plan de composition 2022 joint au Permis

d’Aménager a légèrement évolué par rapport au plan de composition 2022 joint à l’autorisation

environnementale.

Les modifications sont :

• Modification du parking visiteur pour prise en compte de la protection de la Hêtraie

neutrophile à Mélique des bois située en lisère du parking

• Déplacement du bassin d’infiltration pour prise en compte des remarques lors de

l’instruction du dossier loi sur l’eau

• Suppression de différentes zones dont l’investissement est reporté :

o Parking personnel,

o Bâtiment zone technique, il reste deux zones, un bâtiment mixte (laverie,

stockage température ambiante, froid positif et froid négatif) et un bâtiment de

stockage (matériel)

o Ecuries et fourrage

o Stockage produits pyrotechniques

o Diminution du bassin grand spectacle

o Bâtiments au niveau de la ferme, conservation des enclos uniquement

o Ile aux dragons

A noter que les impacts à l’ouverture du parc seront donc considérablement réduits par rapport

aux impacts présentés dans l’étude d’impact. L’ensemble des mesures d’évitement, réduction,

compensation a été pris sur la projection 2032. Ces mesures pourront donc évoluées dans le

temps, chaque phase de développement fera l’objet d’une mise à jour de l’étude afin de prendre

en compte les évolutions de l’environnement du site.

1.6.2 Autorisation environnementale voiries

L’étude d’impact voirie constituera l’étude d’impact globale du projet. Cette étude reprendra la

synthèse de l’étude du parc ayant déjà fait l’objet d’une instruction et d’avis, intégrera les

réponses aux avis apportés dans le cadre du projet et présentera les effets cumulés du projet.



Cette étude sera déposée courant octobre et fera l’objet d’une enquête publique. Dans la mesure

du possible cette enquête sera commune avec celle de l’autorisation environnementale du parc

et celles du Permis d’Aménager.

1.7 Synthèse des rédacteurs des études

1.7.1 Volet parc

1.7.2 Volet voirie

1.7.2.1 Maître d’ouvrage :

Communauté de communes de l’Argonne

Champenoise

Rue Renard

51800 Sainte-Menehould

SIRET : 20004270300013

Code APE : Administration publique

générale (8411Z)

Courriel : [email protected]

03 26.60.51.98



1.7.2.2 Maitre d’œuvre :

Bureau d’études GNAT Ingénierie

10, rue Clément Ader

51100 REIMS

SIRET : 30704752200023

Code APE : 7112B

[email protected]

03.26.82.43.15

L’étude d’impact a été réalisée par le bureau d’études

Clair ‘Environnement

4 rue Quinette

02200 Soissons

Tel 06.18.98.05.68

SIRET : 49125925500033

Code APE : 7112B

Courriel [email protected]

03.23.55.91.16

Noms et qualités des auteurs conformément à l’article R.122.5 II 10° du code de

l’environnement :

Madame DAUTREMEPUITS Claire, Docteur es-sciences, Gérante

Monsieur LEBLOND Stephen, Master Sécurité Qualité Hygiène Environnement Gestion des

Déchets

Pour la conception et la rédaction du dossier d'étude d'impact environnemental.




2 Présentation des variantes 2.1 Scenarios du parc

La recherche d’un site pour le projet de parc médiéval a débuté en 2012, avec pour objectif de

trouver l’espace nécessaire dans l’ancienne région Champagne-Ardenne.

Les premières recherches ont ciblé des biens immobiliers atypiques à forte empreinte historique

et surtout associés à un espace boisé. En effet un projet de parc médiéval de par sa thématique

nécessite obligatoirement un espace boisé, tant pour le thème que pour le confort de la clientèle

essentiellement familiale. Une forêt, de par son image, dégage naturellement un côté mystérieux

qui aide au développement imaginaire de la future clientèle, cette composante étant donc

indispensable au projet.

Pour son exploitation commerciale, le projet nécessite obligatoirement des accès pratiques, tant

routiers que ferroviaires et une proximité avec des pays limitrophes comme la Belgique et

l’Allemagne avec une culture médiévale très forte.

En 2015, ne trouvant pas de terrain construit avec des bâtiments historiques correspondant au

cahier des charges, le choix a été orienté vers un lieu vierge de construction, et essentiellement

constitué de bois ou une forêt.

Dans une première approche 5 scénarii ont été étudiés, les scénarii 6 et 7 ont été analysés en

scénarii alternatifs suite aux remarques émises dans le cadre de l’instruction du dossier.



2.1.1 Scénario 1

Un premier site, le château de Braux-Sainte-Cohières (51800) situé entre Châlons-en-

Champagne et Sainte-Ménehould est étudié. C’est une ancienne commanderie du XVIIe siècle

qui servit de quartier général lors de la bataille de Valmy en 1792.

L’État a mis en vente ce bien, sur 5 dossiers de proposition d’achats présentés, 2 dossiers ont

été retenus : l’acquéreur actuel et le dossier de création d’un parc de loisirs historique.

Ce site combine tout autant la présence de bâtiments historiques adaptables à l’accueil du

public, qu’un environnement boisé, recherché pour compléter la mise en situation.

Les enjeux préliminaires sont pour ce site et en premier lieu paysagers car déterminés par

l’existence d’un classement des bâtiments au titre des Monuments Historiques et ce depuis

1972. Les aménagements doivent donc être approuvés par les Architectes et Bâtiments de

France.

L’État a retenu l’acquéreur actuel, les solutions de financement ne nécessitant pas de conditions

suspensives, dues à l’octroi de prêts bancaire.

Ce site n’a donc pas pu être retenu.



2.1.2 Scénario 2

Un second site a retenu l’attention des porteurs de projet à Vitry la Ville à 10 minutes de

Châlons-en-Champagne en direction de Vitry-le-François.

Le Château renaissance de 1608 est avantageusement situé non loin de la route RN 44, axe

routier très fréquenté et dans la vallée de la Marne, en bordure de village et entouré de

boisements.

Le domaine est étendu sur 17 ha dont une partie en forêt avec une extension possible sur 25 ha

géré en pâture.

Les enjeux préliminaires sont identiques au site précédent de Braux-Sainte-Cohières, il est

inscrit aux Monuments Historiques depuis 1990. De plus, le domaine est traversé par une rivière

la Guenelle, dont l’enjeu peut être à considérer si c’est une zone humide remarquable.

Lors du dépôt des plans de construction du projet, les Architectes des Bâtiments de France l’ont

rejeté, sur le motif qu’il allait dénaturer ce site.




2.1.3 Scénario 3

Le troisième site, les forts de Langres (52), a été proposé aux porteurs de projet.

Ces bâtiments construits au XIXème sont entourés de boisements. Leur localisation proche des

axes routiers desservant la ville de Langres, elle-même site touristique reconnu par sa qualité

architecturale. Les boisements sont équivalents à 47 ha.

L’analyse préliminaire des connaissances bibliographiques fait état de forts enjeux

patrimoniaux mais surtout naturaliste. En effet le site appartient au réseau Natura 2000 sous

l’appellation « Ouvrages militaires de la région de Langres ». De très forts enjeux chiroptères

(gîtes d’hivernage de Chauves-souris) sont répertoriés : la plus grande population hivernante

du département de la Haute-Marne : l'importance de cette population fait de ces gîtes un site

d'importance nationale.

Grand et Petit Rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Murin de Bechtein et à Oreilles échancrées,

Grand Murin…

Le classement en site Natura 2000 arrête les investigations rapidement, le site étant classé

Natura 2000.




2.1.4 Scénario 4

Comme quatrième site, la ville de Châlons-en-Champagne (51 000) propose sur le territoire de

son agglomération, un terrain de 61 ha nommé « la Butte des Fusillés ».

Ce terrain appartenait à l’armée et a été cédé à la ville de Chalons après le départ du régiment

qui gérait le site.

Rapidement le choix de ce site n’a pas validé, étant donné les problématiques majeures

répertoriées en amont de tout développement de projet.

L’absence complète d’arbres et de véritable boisement nécessite la création d’une ambiance

boisée, opération qui aurait été couteuse en temps et en coût. La visibilité prégnante dans ce

paysage dégagé peut être contraignante.

Ce site connu du Conservatoire des Espaces naturels de Champagne-Ardenne présente de très

forts enjeux en insectes, surtout les papillons de nuit (plus de 50 espèces) dont plusieurs

protégées avec une population régionale et nationale importante d’Azuré de la croisette (espèce

PNA, protégée et très menacée). De même l’avifaune et les chauves-souris présentent une

diversité en lien avec les habitats naturels peu courants dans ce secteur géographique, plaçant

l’ensemble en enjeu régional fort.




2.1.5 Scénario 5

La région biogéographique de la Champagne crayeuse, dominante dans la Marne, n’offre que

très peu d’espaces forestiers, l’agriculture (céréales, betterave, vignes) y est très développée et

couvre la majorité des espaces communaux.

La forêt d’Argonne a donc été sélectionnée pour cibler de nouvelles recherches. La mairie de

de Sainte-Ménehould a indiqué être très intéressée par le projet.

Les prérequis dans le choix de la parcelle étaient l’implantation en lisière de la forêt afin d’éviter

le cœur de la forêt, et l’accessibilité à la zone afin d’en faciliter l’accès. De plus la forêt

communale ayant été impactée par la tempête, les choix se sont orientés vers les zones touchées.

La première recherche présentée dans ce scénario 5 correspond à la parcelle sélectionnée pour

développer le projet finalisé. Les deux autres pistes (scénarios 6 et 7) sont étudiées ci-après

mais ont été écartées.

Les trois sites proposés sont semblables dans leur localisation dans le massif forestier

d’Argonne, en marge du massif, ils réduisent le phénomène de morcellement du massif en

s’implantant en lisière, plutôt que dans le massif. En amont de tout inventaire sur site, ces trois

secteurs peuvent a priori héberger une diversité spécifique et une densité écologique

comparable, avec un fonctionnement écologique semblable.

Les images suivantes ont été prises par satellite en 1999 avant la tempête et en 2002, trois années

après la chute des arbres.

6 7

5



On remarque que le site du scenario 6 et celui du scenario 5 ont subi des chutes d’arbres (zones

plus claires dans le massif et que le site du scenario 7 est certainement le plus épargné. Des

coupes forestières ont toutefois été entreprises avant la tempête et sont bien visible pour les 5

et 7.

Ce site a donc subi des coupes forestières et des chutes d’arbres visibles sur le rebord ouest du

plateau surplombant la vallée de l’Aisne.

Ce site est donc plus favorable par rapport que les deux autres pour établir le projet de

parc médiéval.

Image de 1999, saison de végétation (source : Géoportail)



Image de 2002, saison de végétation (source : Géoportail)



2.1.6 Scénario 6

Ce site est localisé dans le massif forestier à l’est de Sainte-Ménehould, sur un plateau boisé de

la commune, à hauteur du hameau de la Grange aux Bois, sur une surface de 33.5 ha.

Ce site est déjà occupé par des activités de loisir en forêt (accrobranche, paintball, projet de

cabanes dans les arbres).

Comparativement au site du scenario 5, le site est très proche des habitations du hameau, le

risque de dérangement sonore et de perturbation du trafic est plus important.

En effet, l’étude trafic a démontré que le tracé traversant la ville depuis les dessertes d’autoroute

n’est pas envisageable car il engorgerait totalement la ville aux heures d’arrivée et de départ.




2.1.7 Scénario 7

Ce site est localisé dans le massif forestier à l’est de Sainte-Ménehould, sur un plateau boisé de

la commune, à l’est du hameau de la Grange aux Bois, sur une surface de 47 ha.

Les caractéristiques techniques de desserte de ce site sont identiques à la problématique du site

précédent, celui de l’engorgement et du dérangement pour la circulation dans la ville.

D’un point de vue écologique, le site reste celui qui a été le moins touché par la chute des arbres

pendant la tempête de 1999. Il est de plus délimité par les deux sources amont du ruisseau de

l’Aléval, secteur connu pour ses sensibilités vis-à-vis de la faune aquatique (Ecrevisse à pattes

blanches, entre autres).




Description Château de Braux-Sainte-

Cohière Château de Vitry-la-Ville Forts de Langres La Butte aux Fusillés

Le plateau forestier au Sud de

Sainte-Ménehould Site 1 Site 2

Localisation Commune à 5 min de Sainte-

Ménehould

Entre Châlons-en-

Champagne et Vitry-le-

François

Autour de Langres Proche de Châlons-en-

Champagne Proche de Sainte-Ménehould Proche de Sainte-Ménehould Proche de Sainte-Ménehould

Type de site Ancienne commanderie du

XVIIème siècle

Château Renaissance du

XVIIème siècle

Ancien forts militaires du

XIXème siècle

Zone de pelouses et de

friches sur un ancien site

militaire au milieu des

cultures

Plateau boisé de la ville,

proche des zones de loisir

Plateau boisé de la ville

33,5 ha

Plateau boisé de la ville

48,7 ha

Critères de

sélection au

démarrage du

projet

Bien immobilier OUI OUI OUI NON NON NON NON

Boisement OUI OUI OUI NON OUI OUI OUI

Accessibilité

(desserte

routière)

OUI

Village d’accès aisé proche

de l’ancienne N3

Desserte proche de

l’autoroute A4

Entre deux gares TGV

OUI moindre que les autres

sites

Accès par la RN44, axe

routier très fréquenté par les

locaux.

Accès autoroute à env. 40 km

OUI

A proximité de Langres,

accès proche de l’A5 et de

l’A31

OUI

Site isolé (hors village) à

proximité de l’ancienne N3,

et de l’autoroute A4

proche de Châlons-en-

Champagne

OUI

Desserte très proche de

l’autoroute A4

Proche de l’ancienne N3


OUI


l’autoroute A4

Le long de l’ancienne N3


OUI


l’autoroute A4

Le long de l’ancienne N3


Suffisance de la

zone de

chalandise

OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI

Surface

disponible

11 ha de domaine et forêt –

extension sur de la terre

agricole cultivée sur 40 ha

17 ha de domaine et de forêt

– extension sur terre agricole

en pâture sur 25 ha

47 ha de forêt 61 ha de milieux ouverts

66 ha de forêt avec un secteur

boisé abîmé par la tempête de

1999.

Site déjà occupé par des

activités de loisir en forêt

(accrobranche, paintball,

projet de cabanes dans les

arbres)

Surface réduite, topographie

accidentée

Enjeux

préliminaires

Paysage et

patrimoine

Classement aux MH depuis

1972

Inscription aux MH depuis

1990

Patrimoine historique de

fortification

Visibilité prégnante dans un

paysage dégagé /

Proximité trop grande des

habitations de la Grange aux

bois

/

Ecologie

Domaine traversé par un

fossé

Zone humide : douve et plan

d’eau sur 0.8 ha.

ZNIEFF I jouxtant le site

Zone inondable

Domaine traversé par une

rivière : La Guenelle

Zone humide : plan d’eau et

douve sur 1.5 ha

Réseau de sites Natura 2000 :

« Ouvrages militaires de la

région de Langres » pour ses

habitats naturels et ses gîtes à

Chauves-souris

Site connu du Conservatoire

des Espaces naturels de

Champagne-Ardenne : Très

forts enjeux faune et flore

Site en bordure du massif

forestier d’Argonne (ZNIEFF

II), en limite avec la plaine de

Champagne

Présence de l’Aisne hors site

et à proximité (zone humide

reconnue)

ZNIEFF du « Massif forestier

d’Argonne »

ZNIEFF du « Massif forestier

d’Argonne »

Boisements non touchés par

la tempête de 1999

Proximité du ruisseau de

l’Aléval

Démarche effectuée

Dossier de proposition

d’achat suite à la mise en

vente par l’Etat

Jugement du projet de

développement du site classé,

par les A.B.F.

Non recherché, ces forts

constituent des sites de

conservation de la

biodiversité

Disponible auprès de la

commune de Châlons-en-

Champagne car cédé par

l’Armée

Proposition par la mairie d’un

secteur boisé abîmé pendant

la tempête de 1999

Expertise globale synthétique

CONCLUSION

→ Candidature non retenue

→ Rejet du projet

architectural proposé pour

motif de dénaturation du site

classé

→ Ecarté en amont de toute

proposition

→ Ecarté en amont de toute

proposition

→Forte volonté locale de

soutien à un projet

économiquement valorisant

pour le territoire

→Site non disponible

→Site nécessitant la

traversée de la ville pour sa

desserte

Site non disponible à

l’acquisition

Enjeu sur le patrimoine

historique et paysager fort :

rhédibitoire

Enjeu écologique très fort :

rhédibitoire

Correspond le moins aux

critères de définition initiaux

et enjeux préliminaires

écologiques très forts

Possibilité d’exploitation et

de soutien local

Pas d’enjeux concernant le

patrimoine historique et

paysager

Enjeux écologiques forts

Non disponible à

l’acquisition ou à l’utilisation,

surface réduite.

Sa surface réduite ainsi que la

proximité du ruisseau et sa

desserte contraignante

limitent l’intérêt de ce site



2.2 Présentation des différents scénarios étudiés pour le volet voirie

Suite à la consultation engagée en septembre 2016, la réalisation de la desserte routière du futur

parc médiéval, portée par la communauté de communes de l’Argonne Champenoise (CCAC),

a été confiée à la société GNAT INGENIERIE en tant que maître d’œuvre et à la société

CLAIR’ENVIRONNEMENT pour la rédaction des dossiers réglementaires.

Sur la base des différentes réunions réalisées dans le cadre de ce projet, plusieurs scénarios

représentant différentes options de tracé, ont été étudiés au regard des contraintes

environnementales, techniques et budgétaires qu’ils pouvaient soulever.

2.2.1 Scénario 1 : présentation du 14 décembre 2016

Ce premier scénario, présenté le 17 décembre 2016, s’appuyait sur l’actuelle voie ferrée qui

traverse la commune de Sainte-Menehould selon l’axe Ouest-Est. Il suppose que la voie ferrée

soit déclassée, afin de réutiliser l’emprise libérée.

D’après le courrier de SNCF Réseaux en date du 24/03/2016, l’entreprise est favorable à la

libération de l’emprise car il n’y a plus aucun trafic ferroviaire sur le territoire de la commune

de Sainte Menehould. Cependant, il subsiste un trafic en amont et en aval de la gare qui

nécessitera une adaptation de l’infrastructure (télécommunication et signalisation). Ce courrier

précise également que la fermeture de la ligne nécessitera l’accord du ministère de la défense

car l’itinéraire est classé stratégique pour l’armée de Terre.

Il nécessite donc le dévoiement des réseaux de signalisation, la dépose de la voie ferrée et la

démolition du bâtiment voyageur (gare ferroviaire). Les frais de dévoiement sont à la charge du

porteur de projet.

L’extrémité ouest du projet se raccorde à la sortie de l’échangeur de l’autoroute, il franchit

l’Auve par un premier pont et rejoint ensuite le tracé de la voie ferrée. Les ponts existants

nécessitent des remises à niveau (Reprise de l’étanchéité, pose de dalle de répartition,

reconstruction de tabliers, etc.).

En aval du raccordement avec le parking du parc médiéval, il nécessite la création d’un pont

au-dessus du fossé de Géraudel, au niveau du lieu-dit « Etang de maître Gérard » pour ensuite

remonter vers le parc avec une pente inférieure à 4%.

Comme le montre la carte ci-après, ce scénario implique le remblaiement d’une partie des zones

humides « Formations forestière humides et/ou marécageuses » et la traversé du périmètre de

protection rapprochée d’un champs captant d’eau potable. En fin de parcours, il s’appuie sur un

sol vierge de toute artificialisation, et nécessitera d’avoir recours au défrichement au Nord de

la voie ferrée et en marge du Fossé de Géraudel.



Ce scénario, en plus d’impliquer une procédure lourde et sans aucune maitrise du temps

nécessaire pour obtenir le déclassement de l’actuelle voie ferrée, nécessite la création de deux

ouvrages d’art au-dessus de deux cours d’eau, l’Auve et la Fossé de Géraudel.



Carte 2 : scénario 1



2.2.2 Scénario 2 : présentation du 14 décembre 2016

Contrairement au scénario 1, le scénario présenté également le 14 décembre 2016 ne s’appuie

pas sur la dépose de la voie ferrée.

Il se décompose en deux variantes :

- La variante A se raccorde au niveau de la Camuterie, elle intercepte la D63 (par un

giratoire), passe en aval de la ferme de Norval et par l’intermédiaire d’un viaduc de 600

m de long rejoint la Côte Billon.

- La variante B est plus courte en linéaire de voirie. Elle vient en prolongement de la rue

de la sucrerie et se raccorde en aval du même viaduc.

Pour la seconde partie de la desserte au parc, le tracé est la même pour les deux variantes. Le

projet prévoit un raccordement sur la D3, afin de descendre avec un lacet dans le trou Berton,

de traverser la voie ferrée et la zone humide pour ensuite remonter vers le parc avec une pente

inférieure à 4%.

Comme le montre la carte ci-après, comme pour le scénario n°1, ce tracé implique le

remblaiement d’une partie des zones humides « Formations forestière humides et/ou

marécageuses » et la traversé du périmètre de protection rapprochée d’un champs captant d’eau

potable. En fin de parcours, il s’appuie sur un sol vierge de toute artificialisation, et nécessitera

d’avoir recours au défrichement au Nord de la voie ferrée en marge du Fossé de Géraudel.

Financièrement, ce scénario est fortement impacté par la création du viaduc.

La variante A permet de dévier totalement du centre-ville le trafic de transit car elle se raccorde

à proximité immédiate de l’échangeur autoroutier.

La variante B ne résout que partiellement la problématique de déviation.






2.2.3 Scénario 3 : présentation du 1er mars 2017

Ce 3ème scénario a pour projet de mettre en place un échangeur au niveau de l’aire de repos de

la Fontaine d’Olive Sud et la construction d’une route sur le chemin forestier (Route des Grands

Plains). Cette solution aurait eu pour effet de totalement isoler le parc de la commune.

Il nécessite que Le chemin de l’Alleval soit requalifié (élargissement du pont au-dessus des

voies ferrées, aménagement d’une route).

Par ailleurs, comme le montre la carte ci-après, en plus d’être très couteuse, la création d’un

échangeur au niveau de l’aire de repos nécessite des aménagements au cœur de la zone Natura

2000 « Forêts et étangs d’Argonne et vallée de l’Omain » qui constitue une Zones de Protection

Spéciales (ZPS), visant la conservation des espèces d’oiseaux sauvages figurant à l’annexe I de

la Directive "Oiseaux" ou qui servent d’aires de reproduction, de mue, d’hivernage ou de zones

de relais à des oiseaux migrateurs.






2.2.4 Scénario 4 : présentation du 19 mars 2017

Ce projet se découpe en 3 tronçons qui s’appuient intégralement sur une structure et des

ouvrages existants, ceci afin de réduire les coûts par rapport aux 3 scénarios précédents :

1. Du parking du parc jusqu’au fossé de Géraudel, avec une pente comprise entre 6 et 8%.

2. Du fossé de Géraudel jusqu’au raccordement à la route départementale n°3 par la route

des Grands Plains.

3. Raccordement à la route départementale (aménagement d’un giratoire et élargissement

du pont, ou construction d’un second pont parallèle afin de créer une boucle de

circulation en sens unique).

Ce tracé a fait l’objet d’une étude trafic par la société BTrafic, en date du 16 novembre 2017.

Sa conclusion est la suivante :

« Le tracé 1 (scénario n°4), supporté principalement par la RD3, prévoit la traversée du centre-

ville de Sainte Ménehould. L'ensemble des carrefours stratégiques le long de l'itinéraire sont

fluides à l'heure actuelle. A l'horizon projet « ouverture du parc », la densification du trafic

concentrée sur la RD3 altère fortement les conditions de circulation sur celle-ci. Des états de

sur-saturation, blocage de carrefour, sont attendus. A l'horizon « ouverture du parc + 10ans

», la charge de trafic générée par le parc de loisirs n'est plus supportable par les infrastructures

en présence. Une situation de blocage totale accompagnerait un tel flux. Et compte-tenu de la

situation centrale de ces carrefours à Sainte Ménehould, des carrefours secondaires s'en

trouveraient également saturés. Cette situation de sur-saturation va ainsi s'auto-alimenter et

bloquer davantage les conditions de circulation dans le centre-ville. »

Il implique donc des états de sur-saturation, blocage de carrefour à horizon ouverture du parc.

Comme le montre la carte ci-après, lors de son étude, ce scénario n°4 nécessite de traverser le

périmètre de protection rapproché d’un champ captant, et de remblayer une partie des zones

humides « Formations forestière humides et/ou marécageuses », en marge du fossé de

Géraudel.

Par ailleurs, ces aménagements s’appuieront sur des structures existantes (chemin, ancienne

voie ferrée, ponts et voie stabilisée) qui permettent le terrassement d’une voirie d’accès sans

soustraire, de façon irréversible, des surfaces boisées à l’existant.

Pour le bon déroulement des travaux et des opérations de terrassement (déblais/remblais), des

défrichements seront réalisés en marge du futur tracé de la desserte. Ces actions seront suivies

de reboisement en lieux et place des surfaces défrichées. Ces aménagements (remblais/déblais)

au droit du tronçon 1 impliquent le remblaiement d’une source dite « la source de verre ».

Les opérations de ce scénario n°4, associées à l’aménagement de la voirie, ne sont donc pas

soumises à demande d’autorisation de défrichement.



NB : deux tronçons visibles sur la carte ci-après, ont également été étudiés dans le cadre de ce

scénario n°4 :

4. Prolongement, au droit de l’ancienne gare SNCF, jusqu’au complexe aquatique

5. La dernière partie s’appuie sur l’ancienne voie ferrée afin de rejoindre l’échangeur de

l’autoroute.






2.2.5 Scénario 5 : présentation et validation début 2018

Ce dernier scénario, qui a été retenu pour la future desserte du parc, prévoit un aménagement

depuis la D982 en passant par la zone industrielle de la sucrerie (Sud-est du bourg principal de

la commune) et s’appuiera sur l’ancienne voie ferrée désaffectée (absence de rail et réseaux),

pour rattraper la route des Grands Plains, au lieu-dit « l’Alleval », jusqu’au futur parking du

parc Médiéval.

Comme pour le scénario n°4, cette option a fait l’objet d’une étude trafic par la société BTrafic

en date du 16 novembre 2017. Sa conclusion est la suivante :

« Le tracé 2 prévoit un itinéraire d’acheminement des visiteurs quasiment hors agglomération,

ce qui est positif du point de vue de la sécurité, de plus il ne comporte que 3 carrefours.

Les trafics actuellement mesurés sont faibles sur les carrefours étudiés. Ce tracé présente une

circulation fluide à l’heure actuelle.

L’étude du tracé 2 montre qu’il est envisageable à l’horizon « ouverture du parc ». Il

présentera une densification du trafic mais pas de difficulté qui sature l’itinéraire.

La densification du trafic est absorbable. L’écoulement de la circulation est plus difficile, un

tel accroissement de la circulation pourra nécessiter un aménagement au niveau du giratoire

RD982/RD982E2.

A l’horizon « ouverture du parc +10 ans », des difficultés de circulation plus importantes sont

attendues sur les carrefours, surtout le samedi matin (arrivée des visiteurs).

Le tracé 2 est un itinéraire tout à fait envisageable à l’horizon « ouverture du parc ». A

l’horizon « ouverture du parc +10 ans » le tracé est toujours envisageable mais des difficultés

commenceront à apparaître. »

Comme pour le scénario n°4, les opérations de ce scénario n°5 associées à l’aménagement de

la voirie s’appuient intégralement sur une structure existante et ne sont pas soumises à demande

d’autorisation de défrichement.

En aval du parking, les opérations de terrassement (déblais/remblais) sont légèrement décalées

au Nord afin de ne pas remblayer la source dite « la source de verre ».

Enfin, en amont de la validation de ce scénario n°5, dans le cadre des concertations et réflexions

menées pour le projet du Parc Médiéval, un avis d’hydrogéologue expert (Monsieur

PONSART) a été sollicité par l’ARS sur ce dossier, étant donné la proximité immédiate des

champs captant d’eau potable du Fer d’Âne et du Fossé de Géraudel.

Au sein de cet avis, il est indiqué que les voiries d’accès au site (visiteur et personnel)

traverseraient les périmètres de protection rapproché et éloigné du champ captant, et passeraient



à proximité immédiate de plusieurs forages. L’hydrogéologue agréé précise donc que le projet

n’est pas compatible avec les périmètres de protection existant et leur réglementation associée

(déclaration d’utilité publique).

En conclusion, ce rapport préconise 3 options au sujet de la future desserte du parc, afin de la

rendre compatible avec les champs captant existants :

1. La création de voiries d’accès ne passant pas par les périmètres de protection rapproché

du champ captant

2. Abandon intégral des champs captant par la Communauté de Communes

3. Abandon du seul champ captant du Fossé de Géraudel.

En conclusion de la concertation menée avec l’ARS, la 3ème option a été retenue par la CCAC.

Elle a fait l’objet d’une note intermédiaire rédigée par Monsieur PONSART en date du 14

février 2018.

Pour finir, ce scénario n°5 permettra de reprendre l’ouvrage d’art (arche maçonné) de passage

au-dessus du Fossé de Géraudel au droit de la route des Grands Plains. Celui-ci est actuellement

composé d’un seuil qui rend la migration de la faune piscicole vers l’amont impossible. Les

aménagements de ce scénario intégreront la réfection de cet ouvrage et le rétablissement de la

continuité écologique.



Carte 6 : Scénario 5



2.2.6 Autre scénario étudié : scénario alternatif de stationnement

Dès les premiers échanges entre le porteur de projet et la collectivité sur l’accès au site du

Bois du Roy, la question du stationnement des visiteurs s’est posée dans un souci de réduire

les nuisances liées au trafic et de réduire la consommation d’espace forestier pour le

parcage des véhicules. La création d’une zone de stationnement extérieure au massif

forestier a été étudiée (cf. carte ci-dessous). En périphérie de la sortie de ville, les visiteurs

accédaient au parking par une liaison créée sur la RD3. Les visiteurs étaient ensuite

acheminés par navette jusqu’au parc grâce à une desserte nouvelle créée spécialement pour

ce projet.

Carte 7 : Extrait étude stationnement ST Communauté de communes Argonne Champenoise

Ce scenario n’a pas été retenu pour les raisons suivantes :

- Les principales animations du parc reposent sur des spectacles et notamment un

spectacle nocturne capable d’accueillir 2500 spectateurs. Le départ des visiteurs qui

y assistent n’est donc pas échelonné dans le temps. Les spectateurs quittent

l’enceinte du parc à la fin du spectacle dans un délai très court. Il n’était pas possible

d’organiser des navettes pour 2500 personnes ou de faire attendre le spectateur le

passage de navettes, cela constituait une impossibilité en termes d’organisation et

un risque en termes de sécurité

- Le public attendu est un public familial composé de jeunes enfants et par

conséquent de poussettes, l’utilisation de navettes est un frein à ce public par

commodité, cela constituait un risque commercial

Ce scénario a été abandonné au profit d’un stationnement en liaison directe du parc.



2.2.7 Synthèse des contraintes environnementales applicables aux différents scenarios

Contraintes environnementales Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4 Scénario 5

Contraintes

hydrogéologiques

Risque de remontée de

nappe :

Une nappe sub-affleurante

(alluvions de l’Aisne) est

recensée au droit de la rivière

Aisne et du fossé de Géraudel

(cf. Annexe)

Le parcours de

l’ancienne voie ferrée,

retenu ici pour desservir

le futur parc, est

exclusivement établi sur

la nappe sub-affleurante.

Une partie du tronçon, en

marge de la rivière Aisne,

se situe sur la nappe sub-

affleurante

Les aménagements

programmés, depuis

l’aire de repos de

l’autoroute, se situent

sur un socle présentant

une sensibilité faible à

forte de remontée de

nappe.

Le parcours retenu ici

pour desservir le futur

parc est exclusivement

établi sur la nappe sub-

affleurante.

Le parcours retenu ici pour

desservir le futur parc est établi

sur la nappe sub-affleurante

dans sa deuxième partie.

La première partie, qui

s’appuie sur une ancienne voie

ferrée, est localisées sur un

terre-plein.

Prélèvement d’eau et de

distribution : 7 AEP au droit

de la zone d’étude (Fossé

Géraudel et Fer d’âne)

déclarés d'utilité publique

avec périmètre de protection.

Les aménagements

d’une partie de la voirie

se situent au cœur du

périmètre de protection

rapprochée des AEP.

Ils devront être réalisés

conformément à la

réglementation en

vigueur.

Les aménagements d’une

partie de la voirie se

situent au cœur du

périmètre de protection

éloignée des AEP.


conformément à la

réglementation en

vigueur.

La desserte du parc

depuis l’aire de repos de

l’autoroute ne touche

par les périmètres de

protection des champs

de captage.

Les aménagements des

tronçons 1 et 2 se feront

au sein du périmètre de

protection rapprochée

des champs de captage


conformément à la

réglementation en

vigueur.

Pour la mise en place de ce

scénario, cette contrainte a

été soulevée avec le

déclassement des captages du

fossé de Géraudel (cf. note de

l’hydrogéologue expert en

date du 14 février 2018)

Contraintes

hydrographiques

La commune de Sainte

Menehould appartient à

l’unité Hydrographique

Aisne amont.

Le fossé de Géraudel d’une

longueur de 4,708 m se situe

en marge de la zone d’étude.

Il est un affluent de la rivière

Aisne en amont du bourg

principal de la ville de

Le tracé retenu comporte

3 ouvrages (pont 1, 2 et

3) au-dessus de l’Auve,

un ouvrage (pont 4) au-

dessus de la rivière

Aisne et un pont au-

dessus du fossé de

Géraudel (Dossiers loi

sur l’eau selon les

Le tracé retenu prévoit un

viaduc au-dessus de la

rivière Aisne et un pont

au-dessus du fossé de

Géraudel

(Dossiers loi sur l’eau

selon les caractéristiques

des ouvrages)

Absence d’ouvrage au-

dessus du réseau

hydrographique

Aménagement

(remblais) du tronçon 1

au droit de la source de

verre.

Reprise des ouvrages de

passage du fossé de

Géraudel.

Le pont au-dessus de la rivière

Aisne ne sera pas repris.

Suppression du seuil au droit

de l’arche maçonné de passage

du fossé de Géraudel.

Pour ce scénario, les

aménagements (remblais) au

droit de la source de verre, sont

décalés quelques mètres au



Sainte-Ménehould. Il prend

sa source dans la forêt

d’Argonne.

caractéristiques des

ouvrages)

(Dossier loi sur l’eau

selon les

caractéristiques des

ouvrages)

Nord, afin de ne pas avoir

d’impact direct sur cette source

et les marres qu’elle alimente.

Contraintes liées

aux zones

humides et à

dominantes

humides

Plusieurs zones humides

sont localisées au droit de la

zone d’étude (source :

Agence de l’eau Seine-

Normandie) :

Il s’agit des berges des

abords de la rivière Aisne et

du fossé de Géraudel :

• Formations

forestières humides

et/ou marécageuses

• Prairies humides

Ce scénario suit presque

exclusivement des zones

humides référencées par

l’agence de l’eau Seine-

Normandie.

Ce scenario traverse des

zones humides

référencées par l’agence

de l’eau Seine-

Normandie, au droit du

viaduc et du pont 2.

Ce scenario ne traverse

pas de zone humide

référencée par l’agence

de l’eau Seine-

Normandie

Ce scénario traverse les

zones humides

référencées par


Normandie.

Néanmoins, le tracé

s’appuie exclusivement

sur une structure

existante, en

conséquence de quoi,

les potentielles zones

humides au droit de la

future desserte sont déjà

en grande majorité

remblayées.

Ce scénario traverse les zones

humides référencées par


Normandie.

Néanmoins, le tracé s’appuie

exclusivement sur une

structure existante, en

conséquence de quoi, les

potentielles zones humides au

droit de la future desserte sont

déjà en grande majorité

remblayées.

La zone humide remblayée au

large de la future desserte fera

l’objet d’une compensation

conformément à la

réglementation en vigueur.

Contraintes liées

au milieu naturel

Zone Natura 2000

La commune de Sainte-

Menehould est concernée par

une zone Natura 2000 :

• Zone de Protection

Spéciale : Etangs

d’Argonne

FR2112009

Aucune zone Natura

2000 n’est directement

concernée par ce

scénario

Aucune zone Natura 2000

n’est directement

concernée par ce scénario

L’échangeur

d’autoroute sera

construit au sein du

périmètre de la zone

Natura 2000 « Etangs

d’Argonne », au droit

de l’Aire de repose de la

Fontaine d’Olive Sud

Aucune zone Natura

2000 n’est directement

concernée par ce

scénario

Aucune zone Natura 2000

n’est directement concernée

par ce scénario



ZNIEFF

La zone d'étude est en partie

confondue avec La ZNIEFF

de type 2 : Massif forestier

d’Argonne.

Le tronçon retenu dans

sa deuxième partie se

trouve au sein de la

ZNIEFF de type 2 :

Massif forestier

d’Argonne

Le tronçon retenu dans sa

deuxième partie se trouve

au sein de la ZNIEFF de

type 2 : Massif forestier

d’Argonne

Le tronçon retenu se

trouve intégralement au

cœur de la ZNIEFF de

type 2 : Massif forestier

d’Argonne

Les tronçons 1 et 2 se

trouvent au sein de la

ZNIEFF de type 2 :

Massif forestier

d’Argonne

La route des Grands Plains se

trouvent au sein de la ZNIEFF

de type 2 : Massif forestier

d’Argonne

ZICO

Une ZICO est recensée sur le

territoire de la commune de

Sainte-Menehould, au Sud de

l’autoroute n°4.

Le tronçon ne se trouve

pas au sein de la ZICO

Le tronçon ne se trouve

pas au sein de la ZICO

L’échangeur

d’autoroute sera

construit au sein de la

ZICO

Les tronçons

d’aménagement ne se

trouvent pas au sein de

la ZICO

Les tronçons d’aménagement

ne se trouvent pas au sein de la

ZICO

SRCE (Nouvellement

SRADDET au sein de la

grande région Grand Est)

Selon le document ci-dessous

(source : site

http://www.champagne-

ardenne.developpement-

durable.gouv.fr/) le corridor

présent au droit de la zone

d’étude est de type

écologique des milieux

humides (trame aquatique), il

s’agit du fossé de Géraudel.

Selon ce scénario, le

parcours programmé par

la desserte du futur parc

coupe par 6 fois le

corridor de type milieu

humide


parcours programmé par

la desserte du futur parc

coupe par 2 fois le corridor

de type milieu humide

Le parcours programmé

n’interagit pas avec les

corridors recensés au

sein du SRCE

Champagne Ardenne.


parcours programmé

par la desserte du futur

parc coupe par 2 fois le

corridor de type milieu

humide

Selon ce scénario, le parcours

programmé par la desserte du

futur parc coupe par 2 fois le

corridor de type milieu humide

Recensement des habitats

naturels de la zone

d’étude : Des investigations

ont été réalisées au cours des

années 2017 et 2018 afin de

déterminer les habitats et les

espèces floristiques présents

sur place. Elles se font sur la

base de données

L’utilisation de structure

existante, telle que la

voie ferrée neutralisée,

permet de réduire

l’impact du projet sur les

espèces faunistiques et

floristiques ainsi que sur

leurs habitats naturels.

La création d’une voie

nouvelle sans aucune base

structurelle existante

implique la destruction ou

l’altération d’habitat

floristique d’intérêt.

L’utilisation de la route

des Grands Plains

comme base de la future

chaussée permet de

réduire l’impact du

projet sur les espèces

faunistiques et

floristiques ainsi que

L’utilisation de

structure existante, telle

que le chemin de

L’Alleval et la route des

Grands Plains, permet

de réduire l’impact du

projet sur les espèces

faunistiques et

L’utilisation d’une structure

existante, telle que l’ancienne

voie ferrée et la route des

Grands Plains, permet de

réduire l’impact du projet sur

les espèces faunistiques et

floristiques ainsi que sur leurs

habitats naturels.



bibliographique

(caractéristiques des zones

d’intérêts) et d’observation

de terrain mensuelle.

sur leurs habitats

naturels.

floristiques ainsi que

sur leurs habitats.

Demande

d’autorisation de

défrichement

Rubrique : 47

(nomenclature des études

d’impact). Premiers

boisements et déboisements

en vue de la reconversion de

sols.

a) Défrichements soumis à

autorisation au titre de

l'article L. 341-3 du code

forestier en vue de la

reconversion des sols, portant

sur une superficie totale,

même fragmentée, de plus de

0,5 hectare.

Une demande

d’autorisation de

défrichement devra être

formulée, notamment

pour la dernière partir du

tracé en marge du Fossé

Géraudel

Une demande

d’autorisation de

défrichement devra être

formulée, notamment

pour la dernière partir du

tracé en marge u Fossé

Géraudel

Les aménagements de

l’échangeur d’autoroute

devront nécessiter une

demande d’autorisation

de défrichement

Selon la cellule nature

et paysage de la

Direction

Départementale des

territoires de la Marne,

Les aménagements de

remblais/déblais, qui

seront suivies de

reboisement, ne sont

pas considérées comme

du défrichement mais

comme une simple

coupe.

La voie de

contournement du futur

parking du parc,

destinée à remplacer la

voie forestière est

considéré comme un

« déboisement ayant

pour but de créer à

l'intérieur des bois et

forêts les équipements

indispensables à leur

mise en valeur et à leur

protection » (cf. point 4

de l’article L341-2 du

code forestier)

Selon la cellule nature et

paysage de la Direction

Départementale des territoires

de la Marne, Les

aménagements de

remblais/déblais, qui seront

suivies de reboisement, ne sont

pas considérées comme du

défrichement mais comme une

simple coupe. La voie de

contournement du futur

parking du parc, destinée à

remplacer la voie forestière est

considéré comme un

« déboisement ayant pour but

de créer à l'intérieur des bois et

forêts les équipements

indispensables à leur mise en

valeur et à leur protection » (cf.

point 4 de l’article L341-2 du

code forestier)



3 Présentation détaillée du projet global retenu dans son ensemble.

3.1 Présentation du Parc Médiéval

3.1.1 Activités du Parc

Les activités et installations présentes à l’ouverture du parc sont listées ci-dessous en précisant

les animations associées.

• Ville médiévale

Comprenant 3 zones de restauration dont une cuisine, les points informations, les

boutiques.

Cette zone accueillera des troupes itinérantes assurant des concerts médiévaux et des

pièces de théâtre

• Village médiéval

Accueillant les maisons des artisans permettant la découverte des anciens métiers et un

restaurant. Cette zone comprendra également des boutiques. Des concerts et pièces de

théâtre y seront également produits

• Château médiéval

Comprendra 2 zones de restauration.

Cette zone accueillera un marché médiéval, des troupes itinérantes de troubadours.

Plusieurs spectacles y seront donnés (visites animées des souterrains, du château et des

remparts), plusieurs spectacles

Une zone sera affectée au tournoi de chevalerie

• Campement militaire

Cette zone accueillera plusieurs animations comme initiation au tir à l’arc ou au combat

à l’épée

Cette zone présentera également la vie du campement

• Ferme médiévale (zone concernée par les ICPE)

La ferme accueillera différentes espèces comme cochons, chèvres, vaches, moutons,

poneys et basse cour

• Le village des enfants

Cette zone comprendra des aires de jeux, une halle de jeux médiévaux, un mini golf

• La forêt fantastique

Cette zone accueillera la zone réserve aux loups et aux cervidés

Plusieurs spectacles seront donnés sur cette zone (grange aux marionnettes et magie des

elfes)

Cette zone comprendra la forêt fantastique composée d’un village de créatures

mythiques.

À l’ouverture, le parc comprendra également une zone technique, composée de deux bâtiments

de stockage et d’une zone quarantaine mais qui sera amenée à se développer avec le parc avec

notamment le stockage pyrotechnique et d’autres bâtiments de stockage.



A noter également la présence de trois zones réservées pour les spectacles :

• Spectacle de chevaliers

• Spectacle des Templiers

• Spectacle de fauconnerie

Les différentes évolutions prévues sur le parc après ouverture sont les suivantes :

• L’ile aux dragons

• Zone Napoléon

• Zone Renaissance

• Séminaires

• Hébergements.

3.1.2 Description du projet sur le terrain

Le site sera organisé sur un terrain de 665 000 m², constitué de plusieurs zones correspondant

à des époques historiques différentes ou à des activités spécifiques.

Le développement du projet se fera de façon progressive en fonction du développement du parc.

Une première étape concerne le projet à l’ouverture du parc soit horizon 2022. Ensuite afin de

quantifier les effets globaux du projet une projection de développement a été envisagée et

correspond à l’étape 2032 correspondant au parc dans sa situation finale.

Grzeszczak Rigaud Architectes

Plan masse ouverture du Parc 2022



GARNIER ARCHITECTES

La répartition entre les différentes surfaces retenue dans l’étude à échéance 2032 est la suivante:

• Surfaces imperméabilisée (voies, cheminements et bâtiments) : 154 000 m²

• Surface enclos - spectacles : 102 230 m²

• Espaces verts, plantations : 376 000 m²

• Bassins : 32 770 m²

La répartition à l’ouverture est différente :

• Surfaces imperméabilisée (voies, cheminements et bâtiments) : 95 623 m²

• Surface enclos - spectacles : 79 636 m²

• Espaces verts, plantations : 476 641 m²

• Bassins : 13 100 m²

3.1.3 Description des installations

3.1.3.1 Présentation du Parc

Le projet a son ouverture sera composé des installations suivantes :

1. Accès au parc depuis les parkings

2. Ville médiévale : Façades en pierre et pans de bois

3. Village médiéval comprenant des maisonnettes destinées à recevoir des artisans de

l’époque, habitat d’adaptant à l’artisan présent (forgeron, verrier, boulanger, ferronnier,

potier, tonnelier, enlumineur …). Les maisons sont majoritairement en bois

Plan masse à horizon 2032



4. Château fort, bâtiment tout en béton paré de fausses pierres. Pourvu de 7 tours dont un

donjon. Les tours sont reliées par des courtines surmontées d’un crénelage. A noter la

présence de douves au niveau de l’accès principal et un plan d’eau côté donjon.

5. Zone fantastique composée de maisons types hobbit, maisons flottantes et maisons dans

des cabanes

6. La grange des légendes, bâtiment rectangulaire bardé de bois

7. La croisée des temps, bâtiment rectangulaire en charpente métallique revêtu de bardage

8. Les enclos animaux au niveau de la zone animaux accueillant des vaches, chèvres, lamas

Les enclos seront aménagés en fonction des besoins de l’espèce.…

Une partie des animaux présents est concernée par la rubrique ICPE 2140 « Présentation

au public d'animaux d'espèces non domestiques », d’autres animaux domestiques seront



également présents au niveau de la ferme médiévale. Certaines espèces ne seront pas

visibles au public mais seront uniquement présentes sur le site pour les spectacles.

9. Les enclos animaux dans la zone fantastique accueillant des cerfs, loups et aurochs

10. Le spectacle des rapaces située dans une ancienne abbaye composée d’une structure

légère parée de fausses pierres

11. Le campement militaire est une enceinte dans laquelle il n’y aura que des tentes légères

de type médiéval. On y trouvera des présentations d’armes de l’époque

12. Le grand spectacle constitué de gradin. Cette zone accueille une scène composée d’un

sol équestre au premier plan et d’un plan d’eau au second plan. En arrière plan seront

intégrés des éléments du patrimoine local.

3.1.3.2 Bassin

Le parc sera équipé de bassins en eau utilisés pour les spectacles et pour la décoration du lieu.

Les bassins seront étanches avec un trop plein en surverse (débit de fuite de 6 l/s) pour évacuer

les eaux pluviales vers un bassin d’infiltration. Les bassins étanches serviront de bassin tampon.

Compte tenu des conclusions de l’étude hydrogéologique, le projet prévoit deux zones

d’infiltration, une dans la zone technique et une sur le plateau.

Les bassins du plateau communiqueront par des canalisations étanches.

Chaque bassin situé en aval communiquera avec celui situé en amont grâce à une pompe qui

renverra le surplus d’eau amené par le réseau de circulation.



3.1.3.3 Parking Le dimensionnement des places de parking a été réalisé selon les règles suivantes :

• Parking visiteurs : taux d’occupation moyen par voiture 3 personnes sur la base d’une

fréquentation en pic à 9 000 visiteurs par jour à échéance 2032

• Parking PMR : selon réglementation

• Parking bus : selon ration de la profession en fonction du nombre de place VL

• Parking personnel : en fonction des effectifs

L’emprise du parking a évoluée par rapport à la version autorisation environnementale du parc

déposée en avril 2018 pour prendre en compte l’évitement de la Hêtraie neutrophile à Mélique

des bois.

Le tableau ci-dessous synthétise les places de parking en fonction du développement

prévisionnel du site :

Revêtement 2022 2024 2026 2032 Total

Parking

visiteur

Mélange

terre-pierre

1 946

places

638 places 2 584

places

Parking

PMR

Enrobés 40 places 40 places

Parking bus Enrobés 10 places 40 places 50 places

Parking VIP Enrobés 263 places 263

places

Parking

personnel

Enrobés 425 places 287 places 712

places

Les surfaces des parkings enrobés sont prises en compte dans les surfaces imperméabilisées, la

surface du parking visiteur est prise en compte dans la surface perméable.

3.2 Présentation de la desserte routière d’accès au parc Médiéval

3.2.1 Préambule

La future voirie d’accès au parc médiéval (scénario n°5) d’une longueur d’environ 2582 m (dont

155 m pour la voie de service) pour une surface de 15 492 m² sera accessible depuis la route

départementale n°982. Elle sera aménagée depuis la zone industrielle de la sucrerie (Sud-est du

bourg principal de la commune) et s’appuiera sur l’ancienne voie ferrée, pour rattraper la route

des Grands Plains, au lieu-dit « l’Alléval », jusqu’au futur parking du parc Médiéval.

Une voie forestière en matériaux stabilisés sera également remise en état en contournement du

futur parking du parc médiéval. Cette voie s’appuie sur un chemin existant.



Ces aménagements projetés intercepteront deux bassins versants d’environ 8 et 5 hectares et

nécessiteront le remblaiement et la compensation d’une zone humide de 0,1 hectare. Le

programme des travaux envisagé permettra la reprise d’un ouvrage hydraulique existant (arche

maçonné) situé au droit du fossé de Géraudel et la suppression de son seuil, obstacle aux

déplacements de la faune piscicole vers l’amont.

Les investigations bibliographiques et de terrain, menées pour le parc et le volet voirie, ont

montré la présence d’espèces protégées en marge du tracé de la future voirie. Leur présence

nécessite la mise en place de mesure d’évitement et de réduction, en phase chantier et

d’exploitation, des futurs impacts de cette partie du projet global. Ceci afin de ne pas déroger à

l’interdiction de destruction d’espèces protégés.

Enfin, ces aménagements s’appuieront sur des structures existantes (chemin, ancienne voie

ferrée, ponts et voie stabilisée) qui permettent le terrassement d’une voirie d’accès sans

soustraire, de façon irréversible, des surfaces boisées à l’existant, et sans altérer directement les

habitats naturels recensés.

Les opérations de coupe, effectuées en marge de la future voirie qui s’appuie sur une structure

existante, seront suivies de reboisement. Une voie forestière de contournement existante est

située au Nord du projet afin de maintenir l’accès aux parcelles boisées conformément au point

4 de l’article L341-2 du code forestier.

Par conséquent, aucune demande d’autorisation de défrichement n’est nécessaire pour les

aménagements du volet voirie.

3.2.2 Principes d’aménagements de la desserte routière

Comme dit précédemment, la desserte routière d’une longueur d’environ 2582 m pour une

surface de 15 492 m² sera accessible depuis la route départementale n°982. Elle sera aménagée

depuis la zone industrielle de la sucrerie (Sud-est du bourg principal de la commune) et

s’appuiera sur l’ancienne voie ferrée, pour rattraper la route des Grands Plains, au lieu-dit

« l’Alléval », jusqu’au futur parking du parc Médiéval.

Une voie de 155 m sera également créée depuis le lieu-dit l’Alleval jusqu’à l’accès technique

du parc médiéval.

Enfin une voie forestière en matériaux stabilisés sera également remise en état en

contournement du futur parking du parc médiéval. Cette voie s’appuie sur un chemin existant

et permettra de conserver l’accès actuel à la route des Grands Plains située à l’Ouest du parc

médiéval.

L’ensemble de ces aménagements s’appuieront sur des structures existantes (chemin, ancienne

voie ferrée, ponts et voie forestière stabilisée).

Comme l’indique la coupe ci-après, la voirie présentera une largeur moyenne de 6 m, associée

à des fossés parallèles de part et d’autre de l’axe de la chaussée. Cette largeur projetée s’intègre

sur les structures et ouvrages existants (ancienne voie ferrée sur remblais, ponts et route des

Grands Plains).



Les matériaux utilisés pour la chaussée seront les suivants :

• Traitement de sol sur 50 cm

• Grave Traitée au Liant Hydraulique (GTLH) sur 8 cm

• Béton Bitumeux Semi Grenu (BBSG) sur 6 cm

Figure 1 : Coupe schématique de principe de la voirie de desserte

Enfin l’aménagement de la voirie depuis le fossé de Géraudel jusqu’au parking visiteur du parc

médiéval nécessite des terrassements en remblai/déblais d’une hauteur maximum d’environ 6

m, afin de réduire la pente actuelle de 10 % à 6/8%. La surface remblayée représente 680 m2,

tandis que la surface déblayée s’élève à 796 m2.

Un plan de coupe de ces terrassements de déblai/remblai est fourni dans l’étude d’impact.

Ces terrassements de remblai/déblais ont été pensés afin d’altérer au minimum les composantes

environnementales de la zone, à savoir le fossé de Géraudel, les zones humides de type

Formations forestières humides et/ou marécageuses, la source de verre et les marres qu’elle

alimente.



Carte 8 : Plan de la voirie d’accès au parc médiéval



3.2.3 Gestion des eaux du site (Volet loi sur l’eau)

La gestion des eaux pluviales se fera de façon raisonnée au travers de fossés d’infiltration

latéraux à la voirie.

L’ensemble des eaux pluviales de la voirie et des bassin-versants interceptés sont récupérées et

gérées par le biais de méthodes dites alternatives. Les eaux de voiries sont captées à la source

par des noues (fossés latéraux à la route) longeant les voies :

Ces fossés latéraux seront plantés et présenteront des largeurs moyennes de 1m80 (1,5 m à 4,0

m) pour des profondeurs d’environ 0,4 m (0,3m à 1 m).

Etant donné les résultats des essais de perméabilité (cf. annexe étude d’impact), le site ne

nécessite pas la mise en place de stockage souterrain sous la voirie. De même la configuration

du sol ne nécessite pas la mise en place de bassin de rétention infiltration.

Ces eaux sont progressivement décantées, stockées et infiltrées dans les noues latérales à la

chaussée, et dimensionnées pour une pluie de retour de 20 ans.

3.2.3.1 Bassin-versants interceptés

Comme le montre la carte ci-après, la topographie de la zone d’étude implique que les

aménagements projetés interceptent deux bassins versants d’environ 8 et 5 hectares.

• Le premier bassin versant intercepté, de 80 000 m2, se situe au niveau du raccordement

à la rue de la sucrerie. Il s’agit exclusivement d’une zone cultivée.

• Le second bassin versant intercepté, de 50 000 m2, se situe au Nord de la voirie entre le

passage du fossé de Géraudel et l’accès au parking du parc médiéval. Il s’agit

exclusivement d’une zone boisée.

Les eaux pluviales interceptées par ces surfaces seront prises en compte dans le

dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux pluviales.



Carte 9 : Localisation des bassins-versants interceptés



Carte 10 : Localisation des 6 sous-bassins versants

Tronçon 1 Tronçon 2

Tronçon 3

Tronçon 4 Tronçon 5

Tronçon 6



3.2.3.2 Description de l’impluvium

Le tableau ci-dessous indique la répartition entre les différentes surfaces rencontrées au droit de la zone d’étude et les ouvrages de collecte et de

gestion des eaux pluviales projetés dans le cadre de la présente autorisation. La localisation des différentes surfaces et des ouvrages de rétention

est reprise ci-après.

Sous-bassin

versant 1 :

Côté sucrerie

Sous-bassin

versant 2

Les Houies

Sous-bassin

versant 3

L'alleval,

remblai, passage

au dessus de

l'Aisne

Sous-bassin

versant 4

Devant station

de pompage

Sous bassin

versant 5

Montée vers

parking visiteur

Sous-bassin

versant 6

Accès technique

Surfaces imperméabilisées en m2 1800 2400 2700 3600 4200

900

Espaces verts (noues végétalisées et

accotement) en m2 1986 5600 1350 8400 9800 2100

Bassin versant intercepté (m2)

80000 0 0 0 50000

0

Total (m²) 83786 8000 4050 12000 64000 3000

TOTAL (m²) 174836

Coefficient d’apport 0,14 0,53 1,00 0,53 0,20 0,53

Surface active (m²) 11786 4256 4050 6384 13078 1596

Tableau 1 : Surfaces de l'impluvium du projet



3.2.3.3 Description du système de gestion des eaux pluviales pour une pluie de retour de 20

ans

3.2.3.3.1 Sous bassin-versant 1

Les eaux de surface de l'impluvium, d'une surface totale de 8,4 hectares (dont 8 hectares de

bassin versant intercepté), seront dirigées vers des noues longeant la voirie, d’une surface totale

de 1 740 m² (1 200 m2 au Sud de la voirie et 540 m2 au Nord de la voirie), pour une profondeur

comprise entre 0,4 et 1 m, ayant pour fonction de rétention et d'infiltration des eaux dans le

sous-sol (voir extrait de plan ci-après). Le fond des noues sera positionné à plus d'un mètre du

toit de la nappe. En marge de la future desserte, le coefficient de perméabilité moyen du sol est

de 2,4.10-6 m/s. Pour les pluies d'occurrence supérieure (centennale), les eaux s’écouleront

naturellement vers l’aval.


Les eaux de surface de l'impluvium, d'une surface totale de 0,8 hectare, seront dirigées vers des

noues longeant la voirie, d’une surface totale de 1 440 m² (720 m2 au Nord de la voirie et 720

m2 au Sud de la voirie), pour une profondeur de 0,4 m, ayant pour fonction de rétention et

d'infiltration des eaux dans le sous-sol (voir extrait de plan ci-après). Le fond des noues sera

positionné à plus d'un mètre du toit de la nappe. En marge de la future desserte, le coefficient

de perméabilité moyen du sol est de 3,5.10-6 m/s. Pour les pluies d'occurrence supérieure

(centennale), les eaux s’écouleront naturellement vers l’aval.



noues longeant la voirie, d’une surface totale de 1 350 m² (675 m2 au Nord de la voirie et 675

m2 au Sud de la voirie), pour une profondeur de 0,3 m, ayant pour fonction de rétention et







noues longeant la voirie, d’une surface totale de 2 160 m² (1 080 m2 au Nord de la voirie et 1

080 m2 au Sud de la voirie), pour une profondeur de 0,4 m, ayant pour fonction de rétention et






Les eaux de surface de l'impluvium, d'une surface totale de 6,4 hectares (dont 5 hectares de

bassin versant intercepté), seront dirigées vers des noues à redent longeant la voirie, d’une

surface totale de 3 220 m² (1 260 m2 au Nord de la voirie et 1 960 m2 au Sud de la voirie), pour

une profondeur comprise entre 0,4 et 0,6 m, ayant pour fonction de rétention et d'infiltration

des eaux dans le sous-sol (voir extrait de plan ci-après). Le fond des noues sera positionné à



plus d'un mètre du toit de la nappe. En marge de la future desserte, le coefficient de perméabilité

moyen du sol est de 8,7.10-7 m/s. Pour les pluies d'occurrence supérieure (centennale), les eaux

s’écouleront naturellement vers l’aval.



noues longeant la voirie, d’une surface totale de 540 m² (270 m2 à l’Est de la voirie et 270 m2 à

l’Ouest de la voirie), pour une profondeur de 0,4 m, ayant pour fonction de rétention et





Bilan des ouvrages projetés

Sous

bassin-

versant 1

Sous

bassin-

versant 2

Sous

bassin-

versant 3

Sous

bassin-

versant 4

Sous

bassin-

versant 5

Sous

bassin-

versant

6

Coefficient

d’apport 0,14 0,53 1,00 0,53 0,20 0,53

Surface active

(m²) 11786 4256 4050 6384 13078 1596

Coefficient de

perméabilité

(m/s)

2,4.10-6 3,5.10-6 7,0.10-6 7,4.10-7 8,7.10-7 7,4.10-7

Besoin en

volume (m3)

717,0 173,6 112,3 406,6 845,3 101,7

Tableau 2 : Bilan des ouvrages projetés

3.2.3.4 Gestion des zones humides (étude Cère)

Les terrassements de déblai/remblai, nécessitent le remblaiement et la compensation d’une zone

humide de 0,1 hectare. Comme le montre le plan ci-après, ces terrassements se feront de part et

d’autre de l’actuelle voie stabilisée, sur une longueur d’environ 175 m.



Localisation de la zone remblayée et de la zone humide « formations humides et/ou marécageuse » référencée par l’agence de l’eau Seine-

Normandie :

Selon l’étude du Cére fournie en annexe de l’étude d’impact, seule la partie Sud de l’actuelle voie forestière est considérée comme une zone

humide. Elle fera donc l’objet d’une compensation conformément aux prescriptions en vigueur (SDAGE de l’Agence de l’eau Seine Normandie).



ZH remblayée



3.2.3.5 Réfection d’ouvrage au dessus d’un cours d’eau

Comme le montre le plan de la voirie de desserte présenté précédemment et fourni en annexe

de l’étude d’impact, le tracé retenu traverse 3 ouvrages de passage de cours d’eau :

1. Pont au-dessus de la rivière Aisne

Carte 11 : Localisation du pont au dessus de l’Aisne

L’ouvrage est un pont à voute en béton dont les parements sont en imitation pierre. Seuls les

murs en retour des culées sont en maçonneries- visiblement l’ouvrage a probablement été

reconstruit après-guerre.

Les trois voutes présentent une ouverture de 14m environ pour chacune et une largeur utile

entre garde-corps de 8.12m. La longueur totale et de 65.30m.

Structurellement, les voûtes paraissent en bon état et ne montrent pas de dégradations

structurelles. Par contre le diagnostic réalisé souligne un défaut d’étanchéité notable qui se

manifeste par les coulures de calcite et humidité en sous-face.



Voutes en béton du Pont au dessus de l’Aisne

2. Busage du fossé de Géraudel à proximité de l’entrée technique du parc médiéval



Carte 12 : Localisation du triple busage

3. Arche maçonné au-dessus du fossé de Géraudel, au droit de la route des Grands

Plains en aval de l’entrée du parking visiteur du parc médiéval



Concernant ces ouvrages d’art, les études menées par la société GNAT INGENIERIE

confirment qu’il n’est pas nécessaire de toucher aux fondations du premier pont. Seule sa partie

supérieure, le tablier, fera l’objet de travaux.

Le triple busages, situé au droit de la route d’accès à l’entrée technique du parc, ne nécessite

pas de reprise.

Enfin, l’arche maçonnée sera reprise afin de supprimer son seuil, en conformité avec les

prescriptions de la police de l’eau et du Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de l’Aisne

Supérieure (SMAVAS). La modification de ce passage permettra de rendre l’ouvrage

franchissable par la faune piscicole et de faciliter sa migration vers l’amont. Cette mesure

d’amélioration permettra de mettre en adéquation le Fossé de Géraudel avec son classement au

sein de la liste 1 des arrêtés de classement des cours d’eau. Ce classement implique qu’il doit

être préservé de toute nouvelle fragmentation longitudinale et/ou transversale du cours d’eau.

Carte 13 : Localisation de l’arche maçonnée au dessus du fossé de Géraudel

3.2.3.6 Gestion des eaux usées

Sur la zone d’étude les eaux usées seront rejetées dans le réseau communal au droit de la rue de

la Sucrerie. La mise en place d’un réseau au droit de la voirie de desserte, depuis le

raccordement au niveau de l’accès technique du parc jusqu’à la rue de la sucrerie est



programmée dans le cadre des aménagements. La localisation des différentes installations est

reprise ci-après, le plan du réseau des eaux usées avec la localisation des points de rejet

également.

Les différentes activités projetées au droit du parc représenteront 2 697 équivalents habitants

par jour, 10 ans après l’ouverture du parc (période de pointe).

Point de rejet Coordonnées GPS Equivalents habitants/jour

(période de pointe, 10 ans

après l’ouverture)

Entrée service technique Latitude = 49.08588°

Longitude = 4.918711°

2 697

Rue de la Sucrerie Latitude = 49.08432°

Longitude = 4.905708°

2 697

Tableau 3 : Caractéristiques des points de rejet eaux usées

Carte 14 : Liaison entre la conduite d’eaux usées sur l’emprise du projet et le point de

raccordement de la commune (Z.I.)

L’autorisation de rejet des eaux usées fournie par la CCAC est disponible en annexe de l’étude

d’impact.



3.2.3.7 Rubriques

Conformément aux dispositions des articles L. 214-2 à L. 214-6 concernant « les

installations ne figurant pas à la nomenclature des installations classées, les ouvrages,

travaux et activités (IOTA) réalisées à des fins non domestiques par toute personne

physique ou morale, publique ou privée, et entraînant des prélèvements sur les eaux

superficielles ou souterraines, restitués ou non, une modification du niveau ou du mode

d'écoulement des eaux ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou

indirects, chroniques ou épisodiques, même non polluants. », le projet est soumis à

déclaration au titre de la Loi sur l’Eau selon les rubriques suivantes :

2.1.5.0 : Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-

sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin

naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant :

• 1/ supérieure ou égale à 20 ha : régime de demande d’autorisation,

• 2/ supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha : régime de déclaration.

3.1.2.0 : Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou

le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau, à l’exclusion de ceux visés à la rubrique

3.1.4.0 ou conduisant à la dérivation d’un cours d’eau (Arrêté du 28 novembre 2007) :

• 1/ Sur une longueur de cours d’eau supérieure ou égale à 100 m : régime de demande

d’autorisation,

• 2/ Sur une longueur de cours d’eau inférieure à 100 m : régime de déclaration.

3.3.1.0 : Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de

marais, la zone asséchée ou mise en eau étant :

• 1/ Supérieure ou égale à 1 ha : régime de demande d’autorisation,

• 2/ Supérieur à 0,1 ha, mais inférieure à 1 ha : régime de déclaration.

La superficie de l’emprise du projet est d’environ 17,1 hectares. L’aménagement

nécessitera le remblaiement d’une zone humide de 0,1 hectare et la reprise d’un ouvrage

hydraulique (arche maçonnée), situé au droit du fossé de Géraudel, sur une longueur

inférieure à 100 m.

LE VOLET VOIRIE EST DONC SOUMIS A DECLARATION AU TITRE DE LA LOI

SUR L’EAU.

LE PROJET GLOBAL EST DONC SOUMIS A AUTORISATION AU TITRE DE LA

LOI SUR L’EAU.



3.2.4 Prise en compte du patrimoine écologique existant

Le tracé de la desserte retenu a été défini en tenant compte du patrimoine écologique existant.

Les investigations bibliographiques et de terrain, menées pour les volets parc et voirie, ont

montré la présence d’habitat naturel et d’espèces faunistiques d’intérêt en marge du tracé de la

future voirie. Leur présence nécessite la mise en place de mesures d’évitement et de réduction

des futurs impacts de cette partie du projet global.

Ainsi, les aménagements projetés s’appuieront sur des structures existantes (chemin, ancienne

voie ferrée, ponts et voie stabilisée) qui permettent le terrassement d’une voirie d’accès de 6 m

de large. Ceci afin de ne pas impacter directement les habitats floristiques et la faune recensés

en marge du cheminement retenu, que ce soit en phase chantier ou de fonctionnement.

La topographie du site, entre le fossé de Géraudel et l’entrée du parking visiteur implique des

terrassements de remblai/déblai présentés précédemment. L’emplacement de ces

aménagements a été défini en tenant compte des caractéristiques techniques du site mais

également du patrimoine écologique présent à proximité (source, marre d’alimentation du fossé

de Géraudel).

Le volet voirie n’aura donc pas d’impact direct sur les espèces protégées recensées à proximité

de la zone d’étude. Ceci afin de ne pas déroger à l’interdiction de destruction d’espèces

protégés.

Une Zone Natura 2000 est recensée sur la commune Sainte-Menehould. Il s'agit de la Zone de

protection spéciale (ZPS) : Etangs d’Argonne (FR2112009). La zone est localisée 1000 m au

Sud de l’autoroute n°4. Conformément à la réglementation, l’évaluation des incidences du volet

voirie sur le site Natura 2000 le plus proche, la ZPS FR2112009 « Etangs d’Argonne » située à

1000 m environ au Sud, sera annexée à l’étude d’impact.

En ce qui concerne les corridors écologiques, le cheminement retenu traverse deux corridors

humides à préserver, que sont la rivière Aisne et le fossé de Géraudel. Ces ruptures étaient déjà

actées physiquement via l’ancienne voie ferrée et son ouvrage d’art au-dessus de la rivière

Aisne, et la route des Grands Plains, avec le triple busage et l’arche maçonnée au-dessus du

Fossé de Géraudel.

Enfin, les aménagements projetés permettent le terrassement d’une voirie d’accès sans

soustraire, de façon irréversible, des surfaces boisées à l’existant.

Les opérations de coupe, effectuées en marge de la future voirie qui s’appuie sur une structure

existante, seront suivies de reboisement conforme aux prescriptions d’un expert forestier agréé,

le Groupement Champenois. La future voie forestière de contournement du parking du parc est

créée afin de maintenir l’accès aux parcelles boisées conformément au point 4 de l’article L341-

2 du code forestier.

Par conséquent, aucune demande d’autorisation de défrichement n’est nécessaire pour les

aménagements du volet voirie du projet global.



La séquence ERC en détail est présentée dans l’étude d’impact.

3.2.5 Réseau voirie projeté

La voirie de desserte et le parc médiéval, présentés précédemment, seront à l’origine d’un

nouveau trafic entre la rue de la Sucrerie et l’entrée du parking visiteur. Pour l’ouverture du

parc, la fréquentation est estimée à 600 000 visiteurs à l’année, avec des pointes à 2 380

véhicules, 11 bus et 42 véhicules de livraisons, par jour, fin juillet (source : étude BTRAFIC en

date du 16 novembre 2017). À horizon « ouverture du parc + 10 ans », ce trafic sera doublé.

Bien que le projet de parc soit présenté à deux échéance, le projet de dessert des visiteurs et des

personnels travaillant dans le parc, ne fera pas l’objet de phasage étalé sur 10 ans.

Les travaux se décomposeront en trois phases consécutives :

- Ouvrage d’art : 6 mois

- Réseaux : 6 mois

- Voirie : 6 mois

Soit un total de 18 mois. L’objectif est de démarrer 18 mois avant l’ouverture du parc afin que

l’ouverture de la voirie coïncide avec celle du parc.

S’agissant du personnel ou toute personne souhaitant se rendre au parc à pied, en véhicule non

motorisés ou à cheval, l’accès sera séparé du flux de véhicules et se fera par le chemin rural dit

de l’Alleval. Cette voie déjà existante bénéficie à son entrée d’un parking communal (parking

de l’ancienne piscine de Sainte Ménéhould) où il sera possible de stationner un véhicule pour

poursuivre en mode piéton ou cycliste. Elle sera équipée de la signalisation adaptée et ne

nécessite pas de travaux d’aménagement.

Carte 15 : Localisation de la voie douce d’accès au parc médiéval



Enfin une voie forestière en matériaux stabilisés sera également remise en état en

contournement du futur parking du parc médiéval. Cette voie s’appuie sur un chemin existant

et permettra de conserver l’accès actuel à la route des Grands Plains située à l’Ouest du parc

médiéval.

Carte 16 : Localisation de la voie stabilisée de contournement

La forêt communale de Sainte Ménehould est très fréquentée, parmi une des plus fréquentée du

secteur Marne-Aube dont la gestion est assurée par l’ONF. Les usages y sont multiples : sentiers

de randonnées, parcours trail, parcours VTT, parcours botanique et de santé, parc acrobatique

dans les arbres, cabanes perchées dans les arbres, chasse, gestion et exploitation forestière. On

peut distinguer 2 types d’accès :

- l’accès sur le réseau public (cf. tracé bleu sur la carte ci-dessous), il s’agit d’accès

principaux (exemple chemin rural des grands plains qui dessert le massif

communal)

- l’accès au réseau forestier constitué de pistes de débardages, ces chemins sont

interdits à tout véhicule motorisé hors exploitation forestière.



-

Cette situation est respectée par les usagers. Il n’est pas prévu de modification. Le réseau forestier ne sera pas accessible aux véhicules motorisés.

Les visiteurs du Parc seront orientés vers le parking prévu à cet effet à proximité de l’entrée principale du Parc.



3.2.6 Intégration architecturale et paysagère de la voirie de desserte

Pour une meilleure intégration paysagère, la chaussée de 6 m de large sera associée à des

accotements enherbés et plantés de 2 m de large de part et d’autre de la voie roulante. Ces

accotements intégreront les ouvrages plantés de gestion alternative des eaux pluviales.

Comme précisé précédemment, toute coupe d’arbre au droit des terrassements de déblai/remblai

sera suivie d’une replantation conforme aux prescriptions d’un expert forestier agréé ceci afin

de ne pas dénaturer la zone et de ne pas soustraire de façon irréversible des surfaces boisées à

la zone d’étude.

Documents

CHAPITRE 1 NOTICE DE PRESENTATION DU PROJET · Projet Le Bois du Roy Notice de Présentation – version A 5 1.2 Le Projet 1.2.1 Présentation du projet Les données du projet : •