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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019 134 Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

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Chapitre IV Le développement

urbain et la mobilité

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IV.1.1. La consommation de l’espace

IV.1.1.1. Méthodologie de l’observatoire aquitain NAFU

L’observatoire des espaces naturels, agricoles et forestiers (NAFU) permet de dresser un état des lieux de l’occupation du sol et de son évolution.

Sur la communauté, il a été établi sur une période de référence 2009-2015 (6 ans).

Les données laissent apparaître une forte majorité d’espaces agricoles

(+ des 3/4 du territoire).

Ces sont ces mêmes espaces agricoles qui ont été (logiquement) les

plus impactés par le développement urbain.

42,2% des espaces artificialisés (U) étaient agricoles (A)

contre 5,2% naturels et forestiers (N et F).

A noter le passage d’environ 30% d’espaces naturels (N et F) en agricole

et à l’inverse 22% d’espaces agricoles redevenus naturels.

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IV.1.1.2. Méthodologie du SCOT

Les études dans le cadre du SCOT ont procédé à une analyse foncière

par croisement de données cadastrales 2005, 2014 et 2018 (fichiers des

Impôts) et superposition de photos aériennes.

La période 2015-2017 n’est pas complète.

A noter que les chiffres ne distinguent pas la vocation (habitat, activité,

…) de la consommation foncière.

Constat

Sur la période la mieux renseignée (2005-2014), la consommation

foncière moyenne était de 16,2 ha par an sur le territoire de

l’intercommunalité.

Soit environ 2 575 m2 de foncier consommé (toutes vocations

confondues) par nouvel habitant en moyenne (2 531 m2 surface

moyenne à bâtir – NAFU 2011-2015)

A noter que le SCOT donne à l’échelle de l’ensemble du territoire sur la

période 2005-2017 un ratio de plus de 3300 m² consommés (toutes

vocations confondues) par personne accueillie.

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IV.2. Développement urbain et typologies d’organisation du bâti

IV.2.1. L’analyse du développement urbain

IV.2.1.1. Une urbanisation ancienne…

Les bastides et les villages médiévaux (le patrimoine bâti de façon générale), les cartes de Cassini et de l’Etat-Major, nous assurent de l’ancienneté

de l’occupation urbaine du territoire (débutée au XIIIe siècle).

Maisons médiévales à Issigeac

Ruines à Monmarvès

Carte de Cassini (XVIIIe) – commune d’Eymet

Carte de l’Etat-Major (XIXe) – commune de St-Julien

Le maillage urbain du territoire de la communauté n’a pas fondamentalement évolué

depuis.

Outres les bourgs, villages ou anciennes paroisses qui structurent l’organisation bâti, de

nombreux corps de ferme parsèment le territoire.

Sur la carte ci-contre, on observe l’implantation du bâti actuel, issu de cette

combinaison entre bourgs (avec Eymet à l’Ouest et Issigeac au centre-Est), hameaux

et bâtis historiquement diffus.

IV.2.1.2. … mais un étalement récent

Si le bâti diffus est lui aussi ancien, dû notamment à l’exploitation agricole du territoire,

l’étalement urbain est principalement le résultat de l’urbanisation de la seconde moitié

du XXe siècle.

Ce volet sera complété de données en attente sur l’évolution de l’urbanisation

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L’organisation urbaine du territoire est historiquement structurée à partir des deux communes d’Eymet (pour la partie Ouest) et d’Issigeac (à l’Est).

Toutefois, la commune de Faux (Nord-Est), qui a connu un développement récent important, vient désormais se positionner comme le troisième pôle

urbain.

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IV.2.2. Les typologies d’organisation du bâti

IV.2.2.1. Les bourgs

Comme développé dans le chapitre précédent (les grands traits du paysage) et dans le SCOT (livre 3), l’implantation du bâti traditionnel s’est

réalisée en fonction des caractéristiques des sites géographiques (relief, hydrographie) et des voies de communication.

La carte ci-dessus met en évidence les formes urbaines et les types d’implantation du bâti.

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Illustrations (non exhaustives) des formes urbaines des bourgs

Les bastides

Villages-rues

Villages à la structure agglomérée

Villages à la structure éclatée

Absence de centralité : absence

de bourg bien identifié, l’église et le

cimetière peuvent être isolés, la

mairie dans un autre hameau, etc.

Deux cas de figure : les petites

communes qui n’ont jamais

développées de centre-bourg et

les communes qui ont fusionné

(Plaisance, St-Julien-Innocence-

Eulalie) qui laissent logiquement

apparaitre plusieurs centralités de

faibles importances

Eymet

Fonroque

St-Aubin-de-Lanquais

Singleyrac

Boisse St-Capraise d’Eymet

St-Cernin-de-Labarde

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Nous nuancerons la notion de « village tentaculaire » qui désigne principalement un développement le long des voies de transports depuis le bourg-

centre, que l’on pourrait aussi nommer « en étoile » ou « linéaire ». Les exemples ci-dessous illustrent 2 cas de figure :

Issigeac

On observe clairement le bourg médiéval central avec un

développement en étoile le long des axes routiers.

Faux

On constate ici un développement plus diffus et linéaire ; la structure

historique du bourg-rue est moins lisible.

De façon générale, quelques soient les structures des bourgs, ces typologies anciennes ne sont pas appelées à évoluer sensiblement.

Ce sont principalement les développements récents, qui, à partir ou non du bourg initial, dessinent l’urbanisation actuelle.

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IV.2.2.2. Les développements urbains récents

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Le développement urbain récent illustre la mutation globale du rapport à l’habitat et au territoire (logique de réseaux, d’opportun ité foncière liée

à une combinaison prix/distance).

Aujourd’hui, le « bassin de vie » n’est plus limité à la commune (caractérisée par ailleurs dans les territoires ruraux par un délitement progressif des

équipements et services). Il est plus large, d’échelle multiple ; ce qui influe sur l’organisation urbaine des territoires.

Il n’y a plus une logique de centre bourg qui polarise les constructions, les équipements et les activités à une échelle communale, mais une logique

de bourgs centres (moins nombreux et donc générateurs de déplacements), drainés par un large réseau de communications, qui polarisent les

activités et les équipements à une échelle intercommunale. Le choix de l’implantation de l’habitat devient plus libre et s’affranchit des limites

administratives (hors éventuelles différences fiscales locales).

Un des enjeux consistera à réimplanter l’urbanisation dans un contexte local, en lien avec le tissu bâti existant et son environnement immédiat.

Enjeu corollaire : le développement urbain qui s’affranchit de l’enveloppe bâtie initiale impacte nécessairement les espaces agricoles et naturels qui l’entourent.

Il va ainsi être nécessaire dans le cadre du PLUi de maitriser et d’optimiser les nouveaux développements, afin de préserver l’activité agricole et/ou les espaces

naturels.

IV.2.2.2.1. L’habitat pavillonnaire

L’habitat pavillonnaire s’est développé sous forme de lotissement (autour d’une « raquette », ou en bande le long d’une voie, dans la continuité ou

non de bourgs ou hameaux existants), ou sous forme plus diffuse, en particulier en linéaire de voie. Il constitue la forme bâtie qui s’est le plus

développée ces 40 dernières années.

Eymet - Carquet

Lotissement en « grappe »

Faux – la Jasse

Développement linéaire

Razac d’Eymet – Arnaud Guilhem

Développement linéaire qui tend à

« s’épaissir »

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Avec son architecture banalisée (en opposition à l’architecture vernaculaire des bourgs), l’habitat pavillonnaire représente l’image de l’accession

à la propriété pour les ménages. Généralement positionnée en milieu de parcelle, entourée d’un jardin très simplement agrémenté, la construction

est le plus souvent de plain-pied, parfois avec un étage, de forme simple (rectangle, « L ») avec un toit à double pente faible, des tuiles canal et un

crépi de couleur clair. Les parcelles sont entourées par des clôtures (muret, grillage) ou des haies végétales (thuya, laurier palme).

On trouve parfois aussi une architecture « pastiche » qui mixte les codes architecturaux locaux avec la forme pavillonnaire (photo ci-contre).

Serres-et-Monguyard

Plaisance

Montaut

La forme urbaine du lotissement ne se greffe pas sur le bâti existant : les voies internes sont à usage privé des habitants des pavillons ; il n’y a souvent

pas de raccordements prévus pour les parcelles en second ou troisième rang, pas de liaison piétonne ou cyclable permettant de rejoindre les bourgs

anciens. Il s’agit par ailleurs d’ensembles uniquement dédiés à l’habitat, sans commerces ou services.

Ce modèle d’habitat offre cependant (au moins dans l’imaginaire collectif) plus de sécurité (moins de circulation, vitesse réduite) et un « confort »

de l’entre soi (on connait ses voisins). Une certaine qualité de vie est désirée, on cherche « l’air de la campagne » avec les commodités de la ville.

Ces critères sont indubitablement recherchés par de nombreux résidants et il faut les prendre en compte.

Ce mode d’habiter peut également être perçu comme « extra territorial ». D’une certaine manière, il ne rentre plus dans une logique d’habiter dans

une commune, mais dans une logique de réseaux : rapport entre la distance avec le lieu de travail, le prix du foncier et une certaine qualité de vie.

L’accès aux grandes voies de circulation constitue un facteur de choix important. L’architecture ne définit plus le lieu, on ne l’identifie plus au

territoire.

Les mouvements pendulaires, domicile travail, se trouvent assez largement multipliés. C’est le règne dominant de la voiture : l’on habite à un endroit,

travaille à un autre, les loisirs et activités peuvent être vers l’un ou l’autre, ou entre les deux. De plus en plus, l’on peut travailler, aller à l’école,

consommer, etc. sans fréquenter le centre bourg de la commune où l’on vit.

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IV.2.2.2.2. Les secteurs dédiés aux activités et aux équipements

La communauté accueille peu de zones

d’activités, principalement positionnées en

entrées Nord et Sud à Eymet (illustrations – bâti

de type industriel en mauve).

Celles-ci sont de petites dimensions.

Le reste du territoire accueille quelques petits

groupements d’activités mais la plupart du

temps les bâtis sont isolés et occupent une

faible superficie.

Entée Sud – RD 933

Enrée Nord – RD 933

ZA de la Palanque

On observe la présence de quelques

équipements de type collège ou EPHAD qui

par leur forme urbaine se distinguent

fortement des autres implantations bâties.

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SYNTHESE DEVELOPPEMENT URBAIN ET CONSOMMATION FONCIERE

Atouts/ Opportunités

Quelques centralités fortes et une grande

diversité des bourgs

Les bourgs d’Eymet et Issigeac, pôles urbains,

constituent des villes d’histoire de caractère

La diversité des typologies bâties permet des

réponses différenciées adaptées aux situations

locales

Il apparaît un potentiel de réhabilitation du bâti

agricole pour lequel un changement de

destination est envisageable

Faiblesses / Menaces

Une diffusion de l’urbanisation au dépend de

l’espace agricole

Des développements linéaires en bord de voie

qui génèrent des problèmes de sécurité

Un habitat pavillonnaire banalisé parfois peu

qualitatif (architecture, insertion,

accompagnement végétal).

Une consommation d’espace significative, qui

concerne pour l’essentiel des espaces agricoles

Enjeux

Privilégier pour la construction les cœurs de

bourgs et hameaux (densification)

Eviter les constructions diffuses et favoriser le

développement d’un habitat raisonné

Limiter le développement linéaire en bord de

voie

Favoriser une bonne organisation des

développements futurs : concevoir des

Orientations d’Aménagement et de

Programmation (OAP) les zones constructibles ;

et prioriser les surfaces dédiées à la construction

Conserver la qualité du cadre de vie

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IV.3. Les transports et la mobilité

IV.3.1. L’armature des infrastructures de transport

IV.3.1.1. Les axes de transports routiers

La CDC Portes Sud Périgord présente un certain éloignement des grands axes structurants du territoire (A.89, A.20, A.62), mais est parcourue par

deux voies d’importance : la RD 933 en secteur Ouest (Bergerac-Eymet) et la RN.21 plus à l’Est ; deux autres axes sont importants pour le territoire

RD.14 et RD.19. Ces axes Nord-Sud rejoignent Bergerac et la « voie de la Vallée » (Bordeaux-Sarlat).

A noter un axe Est-Ouest, la RD.25, qui rejoint Beaumont du-Périgord.

Les axes RD.933 et RN.21 sont des voies classées à grande circulation

Selon le décret n°2010-578 du 31 Mai 2010 modifiant le décret n°2009-615 du 3 Juin 2009, les axes RD.933 et RN.21 sont des voies classées à grande

circulation.

Elles présentent un trafic d’environ 6500 à 7200 v./jour sur la RN.21 et 4500 v./jour sur la RD.933 à l’entrée d’Eymet.

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La RD. 933 constitue par ailleurs, à l’échelle du Bergeracois, un axe important pour le transport de marchandises

L’évolution modale de la part des poids lourds apparaissait ainsi en nette augmentation sur la période 2006-2011.

Ces mêmes voies, RD.933 et RN.21, sont concernées par l’article L.111.1-6 du code de l’urbanisme, qui, sauf étude dérogatoire, interdit l’urbanisation

dans une bande de 75 m de l’axe de la voie.

L’ axe RD.25

Le trafic enregistré sur la RD.25 est naturellement de moindre importance.

Il est variable selon les sections de l’axe considéré :

- commune d’Eymet (PR 75+000, à la limite avec la commune de Serres et Montguyard) : 1 523 véh/j dont 7 % de PL en 2016

- commune de Saint Aubin de Cadelech (PR 68+733, entre le virage et le chemin du Château de Cadelech : 905 véh/j avec 8 % de PL en 2016

- commune de Plaisance (PR 64+000, au carrefour avec le CR de La Ferrière : 713 véh/j dont 6,5 % de PL en 2015

- commune de Plaisance (PR 61+000, avant le lieu-dit Vilotte) : 873 véh/j dont 8 % de PL en 2017

- commune d’Issigeac (PR 56+000, entre La Justinie et Péchalvèz : 1194 dont 6 % de PL en 2016

- commune de Beaumont-en-Périgord (PR 43+890, au niveau du pont sur le ruisseau du Lugassou : 688 dont 7 % de PL (chiffre 2010)

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IV.3.1.2. La sécurité des déplacements

Compte tenu de leur fréquentation est notée une accidentologie assez importante : entre 2012 et 2017, 26 accidents recensés, dont plus de la

moitié sur ces deux axes.

Sur la RD.25, 3 accidents ont été recensés sur la période 2014-2018.

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Les problèmes recensés en matière de circulation

Dans le cadre du questionnaire renseigné par les communes, plusieurs d’entre elles ont signalé des difficultés :

- problème de vitesse excessive dans la traversée du bourg (Bardou, Boisse, Conne-de-Labarde, Saint-Capraise-d'Eymet, Saint-Léon-d'Issigeac, Serres-et-

Montguyard), et dans certains cas également à l’extérieur (Faux, Saint-Aubin-de-Lanquais).

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- Fonroque fait état du non-respect de l’interdiction de sortie sur la RD dans le bourg.

- L’étroitesse des rues et la question des grands gabarits est également signalée : Issigeac, Razac-d'Eymet, Saint-Aubin-de-Lanquais (carrefour étroit pour

les gros porteurs), Saint-Cernin-de-Labarde, Saint-Léon-d'Issigeac (trafic poids lourd important dû à l’activité de 2 entreprises dans la commune

voisine de Sainte Sabine et Born).

A noter que le déplacement des engins agricoles a constitué un sujet de réflexion au niveau de la CCPSP.

A signaler, concernant l’aménagement des bourgs, l’existence d’un guide méthodologique produit par le Département relatif à l’aménagement

des traverses de bourgs.

IV.3.1.3. Une desserte essentiellement automobile

Comme majoritairement en milieu rural, les déplacements sont principalement réalisés en véhicule individuel

A l’image du reste du territoire le véhicule individuel est le mode qui a

connu le plus fort développement ces dernières décennies.

La grande majorité des ménages des communes disposent au moins

d’une voiture.

Sur le territoire près de 45% des ménages disposent de 2 voitures ou plus.

Sources : Insee, RP2011 et RP2016, exploitations principales, géographie au 01/01/2019

IV.3.1.4. La nature des déplacements et les relations aux autres bassins de vie

Les déplacements quotidiens sont notamment liés à l’emploi et à la consommation, en particulier vers Bergerac.

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Concernant les déplacements domicile-travail, il est à noter cependant que la moitié des habitants actifs de la Cdc travaillent sur le Cdc, et majoritairement

dans leur commune de résidence.

La part relativement importante de ménages actifs n’ayant pas de déplacements s’explique par le télétravail, par le poids de l’agriculture et de

l’artisanat, voire le développement des autoentrepreneurs.

Sur ce point, il est à souligner l’enjeu du maintien de l’activité agricole et en particulier de l’élevage et la viticulture qui génère des emplois.

Les flux vers l’extérieur sont majoritairement orientés en toute logique vers la communauté d’Agglomération de Bergerac.

Des échanges (entrées et sorties pour déplacements domicile travail) se font également avec la communauté de commune voisine Bastides

Dordogne Périgord ; et avec celles situées sur le département voisin du le Lot-et-Garonne (Pays de Lauzun, Bastides en Haut Agenais Périgord, Pays

de Duras, et Marmande).

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IV.3.2. Le niveau de desserte par les transports en commun

IV.3.2.1. La desserte ferroviaire

Aucune emprise ferroviaire n’est présente sur le territoire de la communauté de communes.

Les habitants peuvent cependant rejoindre :

Au Nord, la ligne Bordeaux- Sarlat à partir de Bergerac (ligne TER n°26, 21 trains en moyenne par jour vers Bdx).

Au Sud, la ligne Bordeaux-Agen-Toulouse, de moindre proximité.

La ligne Bordeaux Bergerac Sarlat ((ligne TER n°26) constitue une liaison importante pour le Bergeracois en termes de maillage du territoire.

Elle connait une fréquentation en progression sur les 10 dernières années.

La circulation des trains est plus importante sur le tronçon Bordeaux-Bergerac (13 trains en moyenne par jour vers Bordeaux pour une durée de trajet

de 1h30 à 2h) qu’entre Bergerac et Sarlat (9 trains en moyenne par jour pour une durée d’environ 1h).

Les travaux sur le tronçon Bergerac-Libourne (terminé fin septembre 2019) vont permettre d’améliorer la vitesse et le confort des usagers et ainsi de

réduire le temps de trajet aux environs d’une heure.

La ligne permet de rallier Bordeaux et les liaisons d’intérêt national (LGV Paris) ou interrégionales.

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IV.3.2.2. Le réseau de bus « Transpérigord » du Conseil Départemental

Le territoire est concerné par les lignes 4 et 4A, à raison de 2 le matin (plus 1 le samedi et 1 le midi pour la 4a) vers Bergerac et à partir de Bergerac

(1 le matin et le midi pour la ligne 4 ; suivant les jours 1 à 2 le midi et 1 à 3 le soir pour la ligne 4A).

Le réseau est majoritairement utilisé par les scolaires et étudiants et présente un niveau de service insuffisant pour constituer une alternative viable

à la voiture.

Transports à la demande

Afin de pallier l’insuffisance du niveau de service des transports en commun, plusieurs communes évoquent le renforcement du réseau et

l’éventualité de la mise en place d’un transport à la demande (Saint-Capraise-d'Eymet, Saint-Léon-d'Issigeac, Saint-Perdoux, Singleyrac, ...).

La commune de Plaisance notifie cependant qu’un service de transports à la demande avait été mis en place dans le cadre d’une expérimentation

(« C.D.S.T. du Pays Issigeacois » en partenariat avec la MSA) mais n’a pas connu le succès.

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IV.3.2.3. Intermodalité – covoiturage

La gare de Bergerac a été rénovée. Le réaménagement facilite

l’intermodalité entre plusieurs modes : train, vélo, transports interurbains,

voiture, ... :

- Aire de stationnement 2 roues ;

- Espace de stationnement pour les vélos acceptés dans les TER ;

- Parking gratuit de plus de 140 voitures, ...

Ainsi il pourrait être intéressant de développer le covoiturage vers

Bergerac et l’accompagner, via des associations etc., (favorisant par

ailleurs le développement du lien social).

La mise en place d’une liaison vers Bergerac (mise à disposition de

véhicules électriques par exemple) pourrait également être envisagée

(en particulier à partir de communes en liaison proche de Bergerac

comme la commune de Faux).

Gare de Bergerac (dont espace de stationnement vélos)

Concernant le covoiturage, les élus s’accordent sur les nombreux freins existants au développement du covoiturage. « Il faut changer les mentalités,

celles des actifs qui ont l’habitude de prendre leur voiture, mais aussi des employeurs (par exemple pour « harmoniser » les heures d’embauche…) ».

A noter cependant que sur le bassin de Bergerac et lors des travaux du TER, une page internet d’échange pour une offre partagée de déplacements

a été mise en lien sur le site de la Mairie de Bergerac, ce qui traduit une évolution des pratiques.

A noter deux aires de covoiturage :

- commune de Fonroque, une dizaine de places

- commune de Saint Perdoux, une aire de covoiturage de 30 places .

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IV.3.3. L’aéroport de Bergerac

L’aéroport de Bergerac- Dordogne (4ème d’Aquitaine) connait, depuis une

dizaine d’années, une fréquentation et un trafic en hausse.

L’aéroport de Bergerac constitue un atout pour le territoire de la communauté de

communes qui se caractérise par la présence d’une importante

communauté anglaise.

L’aéroport est en effet clairement porté sur le développement international

à l’échelle Européenne (12 lignes internationales et 1 ligne nationale, à

destination ou en provenance de la Grande-Bretagne principalement

(desservies par 5 compagnies aériennes dont 4 low-cost).

Ainsi 99% des passagers sont des passagers internationaux et voyageant

low-cost. 72% proviennent, via les 10 lignes affrétées, de Grande-Bretagne. Ils

viennent surtout en basse saison (80% des passagers britaniques).

L’aéroport reste néanmoins fragile compte tenu du développement de sites

aéroportuaires périphériques (notamment celui de Brive) et de la

dépendance des compagnies qui peuvent faire évoluer leur politique de

desserte.

Source SCOT

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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IV.3.4. Les déplacements doux

IV.3.4.1. Réseau cyclable

Le territoire du SCOT est concerné par le projet de Véloroute Voie Verte de la Dordogne, qui a été actée dans le Schéma National des Véloroutes et

Voies Vertes,

Le projet ne concerne pas le territoire de la Communauté de communes puisqu’il borde la Dordogne.

Divers aménagements sont présents sur certaines communes. A titre d’exemple,

Piste cyclable mise en place le long du Boulevard national à Eymet et projets de création de voies de circulation douces.

Piste cyclable le long du Boulevard national à Eymet

Ci-contre : développement ou création de voies de

circulations douces

Aménagement des rues et places à Issigeac

Cheminements piétons et accessibilité sur la commune de Faux

Projets d’aménagement rue principale en sens unique avec stationnement et trottoirs, création d’une zone piétonne à Razac d'Eymet

Page 26: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

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IV.3.4.2. Sentiers de randonnées et de découvertes

De nombreux sentiers de randonnées sont réalisés ou en cours

d’étude, dans le cadre du Plan Départemental des Itinéraires de

Promenades et de Randonnée (PDIPR).

Ils sont pour l’essentiel orientés sur les loisirs et la découverte.

Page 27: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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SYNTHESE TRANSPORTS ET MOBILITES

Atouts/ Opportunités

Un territoire desservi par deux axes

d’importance : la RD.933 en secteur Ouest

(Bergerac-Eymet) et la RN.21 plus à l’Est

Et ainsi bien relié en voiture, aux bassins

d’emplois et de vie extérieurs

Deux autres axes importants pour le territoire :

RD.14 et RD.16

Une desserte Est-Ouest par ailleurs assurée par la

RD.25.

Un réseau de voies secondaires, relativement

dense, qui irrigue l’ensemble du territoire.

Une desserte par le rail assurée à partir de

Bergerac

La présence de l’aéroport de Bergerac qui

constitue un atout pour les résidents britanniques

très présents sur le territoire

Des axes de déplacements doux, sentiers et

boucles de randonnée, sur l’ensemble des

communes de la communauté

Faiblesses / Menaces

Un certain éloignement des grands axes

structurants du territoire (A.89, A.20, A.62)

Une mobilité essentiellement assurée par la

voiture, avec des problèmes de vitesse

excessive dans certaines traversées de bourgs.

Problématique sur certains bourgs d’étroitesse

des rues et de passage d’engins de grand

gabarit

Une desserte par le rail assurée à partir de

Bergerac

Des transports en commun insuffisamment

développés et inégalement répartis.

Des axes de déplacements doux, qui restent

orientés sur les loisirs et la découverte plutôt que

comme un mode alternatif à la voiture.

Un développement du linéaire bâti qui multiplie

les accès privés le long des voies

départementales, et pénalise la sécurité.

Enjeux

Privilégier pour la construction les cœurs de

bourgs et hameaux (densification)

Préconiser un développement urbain attentif aux

questions de mobilité et optimiser l’usage de la

voiture (intermodalité, développement du

covoiturage).

Eviter un développement bâti désordonné en

bordure de voies, générateur d’insécurité liée à

la multiplicité des accès, en particulier sur les

voies départementales.

Poursuivre les efforts en matière de sécurité en

particulier au niveau des bourgs.

Pour les publics « captifs », développer une offre

de transports en commun (transport collectif inter

communes, transport à la demande ou service

spécifique).

Concernant les « cheminements doux »,

permettre une desserte sécurisée dans les

bourgs, entre centre bourgs et quartiers proches ;

vers les équipements publics et touristiques.

Page 28: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

161

Chapitre V Démographie et

habitat

Page 29: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

162

V.1. Démographie

V.1.1. L’évolution de la population

V.1.1.1. Une croissance démographique portée par le solde migratoire

Les chiffres d’analyse et de comparaison sont issus de la base de données de l’INSEE parue en juin 2018. Ces chiffres sont collectés entre 2013 et 2017 puis ramenés à l’année médiane 2015, qui constitue ainsi l’année de référence. L’INSEE 2019 a permis de préciser la population totale en 2016.

En 2016, la communauté de communes Portes Sud Périgord comptait 8 500 habitants. Un tiers des habitants de la CDC vit à Eymet et près de la

moitié de la population (48%) est concentrée dans les trois principales communes : Eymet, Issigeac et Faux. Les vingt-deux autres communes du

territoire comptent toutes moins de 500 habitants, cinq n’atteignant pas 100 habitants, révélant le caractère rural du territoire.

La population n’a quasiment pas évolué depuis la fin des années 70 mais ce

constat masque deux phases distinctes : une période de décroissance des années

70 à 90, et une reprise de la dynamique démographique depuis les années 2000.

Entre 1999 et 2015, la CDC a gagné 782 habitants, soit une progression de l’ordre

de 10% en 15 ans. Sur les 5 dernières années (2010 à 2015), la progression est de

3,8%, soit + 0,8% par an (à comparer à +0,1% en Dordogne).

Année 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015

Population 8 450 7 866 7 715 7 649 7 546 8 021 8 328 Source : INSEE

La croissance démographique est portée par le solde migratoire qui compense un

solde naturel structurellement négatif. Ainsi, sur la période récente, le nombre

décès est sensiblement supérieur à celui des naissances (-0,7%), mais le nombre

d’arrivées est lui très nettement supérieur aux départs (+1,4%).

Période 1982-1990 1990-1999 1999-2010 2010-2015

Solde

nat.

Solde

mig.

Solde

nat.

Solde

mig.

Solde

nat.

Solde

mig.

Solde

nat.

Solde

mig.

Eymet -0,7 0,3 -1,4 0,5 -1,2 1,3 -1,3 2

Issigeac -0,5 0,8 -0,6 0,2 -0,2 1,5 -3,3 4,8

Faux -0,2 -0,4 -0,5 0,5 -0,1 0,9 -0,2 1,3

CC PSP -0,4 0,4 -0,6 0,5 -0,5 1,2 -0,7 1,4

Page 30: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

163

Source : INSEE

Entre 2010 et 2015, la dynamique démographique n’est pas homogène sur le territoire. Elle est globalement plus marquée dans le secteur Nord-Est

en proximité de Bergerac, qui intègre la commune de Faux. Les deux principaux pôles urbains enregistrent aussi une augmentation du nombre

d’habitants, tandis que la population de certaines « petites » communes, notamment au cœur de la CDC, stagne voire régresse légèrement.

Page 31: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

164

V.1.1.2. Une part importante de retraités et un vieillissement sensible de la population

Les ménages retraités (personne de référence du ménage) sont très

représentés dans le territoire : 45% des ménages en 2015 (43,8% en

Dordogne), soit près d’1 ménage sur 2. En termes de catégories socio-

professionnelles (CSP), les agriculteurs exploitants sont sensiblement plus

représentés qu’à l’échelle du département : 6% (2% en Dordogne).

Catégorie socio-professionnelle

de la personne de référence 2015

Agriculteurs exploitants 6%

Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 9,9%

Cadres et professions intellectuelles

supérieures

4,6%

Professions intermédiaires 9,3%

Employés 9,5%

Ouvriers 12,9%

Retraités 45,2%

Autres personnes sans activité professionnelle 2,7% Source : INSEE

Population par grandes tranches d'âges

2010 2015

0 à 14 ans 14,2% 14,5%

15 à 29 ans 10,8% 10,5%

30 à 44 ans 16,1% 15,3%

45 à 59 ans 22,2% 21,6%

60 à 74 ans 21,7% 22,9%

75 ans ou + 15,0% 15,1% Source : INSEE

Le territoire est marqué par le vieillissement des habitants. L’indice de

jeunesse est inférieur à 1 dans la majorité des communes. Les plus de

60 ans représentent près de 38% des habitants (35% en Dordogne), en

progression de 0,3% en 5 ans, alors que 25% « seulement » des

ménages ont moins de 30 ans.

V.1.2. Les caractéristiques des ménages

V.1.2.1. Une baisse de la taille moyenne des ménages et une forte représentation des « petits » ménages

Les dernières données du recensement révèlent la

poursuite de la réduction de la taille des ménages. De

1982 à 2015, celle-ci est passée de 2,8 personnes par

ménage à 2,1 personnes à l’échelle de la Cdc et à 2 dans

les deux principales communes (à comparer à 2,1 en

Dordogne).

Années 1982 1990 1999 2010 2015

Eymet 2,6 2,4 2,1 2 2

Issigeac 2,5 2,4 2,1 2 2

Faux 3,4 2,9 2,5 2,2 2,3

CC PSP 2,8 2,6 2,4 2,2 2,1 Source : INSEE

En lien avec le vieillissement de la population mais aussi avec les évolutions sociétales (ruptures familiales, nouveaux modèles familiaux, etc.), les

« petits » ménages composés d’1 ou 2 personnes sont très représentés : 67% des ménages sont composés de personnes seules et couples sans enfant,

sans compter les familles monoparentales avec 1 seul enfant.

Page 32: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

165

Nombre et % de ménages

Types de ménages 2015 2010

CC PSP 3 930 100 100

Ménages d'une personne 1 224 31,1 30,7%

Hommes seuls 476 12,1 13,5%

Femmes seules 748 19 17,2%

Autres ménages sans famille 81 2,1 1,4%

Ménages avec famille(s) dont : 2 625 66,8 67,9%

Un couple sans enfant 1434 36,5 38,5%

Un couple avec enfant(s) 905 23 23,5%

Une famille monoparentale 286 7,3 5,9%

Source : INSEE

V.1.2.2. Des indicateurs de revenus un peu inférieurs à ceux du département, avec des écarts entre les communes

En 2013, le revenu fiscal de référence moyen par foyer fiscal était de 20 416€ en 2013, soit un peu inférieur à celui relevé à l’échelle de la Dordogne

(21 277€) et de l’Aquitaine (23 719€). On note des écarts sensibles à l’échelle des communes avec des revenus moyens un peu plus élevés dans le

secteur Nord Est et les communes les plus dynamiques sur le plan démographique, que dans le secteur Ouest et notamment à Eymet qui accueille

sans doute des profils sociaux plus diversifiés, en lien notamment avec la structure de son parc de logements.

Source : NAFU

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

166

Pour compléter ces données, on note que 43,5% des foyers fiscaux étaient imposés en 2015 (47% pour le département), et que le revenu médian

par unité de consommation s’élevait à 18 652€ (19 065€ en Dordogne). Toujours en 2015, le taux de ménages sous le seuil de pauvreté était de 18%,

soit 1 point et demi de plus que celui relevé à l’échelle départementale (16,5%).

V.2. Habitat

V.2.1. Les composantes du parc de logements et les dynamiques récentes

V.2.1.1. Un territoire marqué par la part importante de résidences secondaires

Nb RP Nb RS Nb vacants Total

Eymet 74% 12% 13% 100%

Issigeac 75% 12% 13% 100%

Faux 74% 18% 10% 100%

CC PSP 71% 19% 10% 100% Source : INSEE

En 2015, 19% de l’ensemble des logements sont des résidences

secondaires. Ils représentent même plus du tiers des logements

dans 6 communes du territoire : Monmadalès, Monmarvès,

Monsaguel, Razac-d’Eymet, Saint-Capraise-d’Eymet, Singleyrac

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

168

V.2.1.2. Une problématique de logements vacants concernant principalement les deux pôles urbains

Selon les données de l’INSEE, 10% des logements étaient vacants en 2015 (idem

Département). Ce taux recouvre une diversité de situations et intègre des logements en

vente, à la location ou encore en travaux qui peuvent être occupés aujourd’hui. La

vacance dite « structurelle » (globalement les logements vides depuis plus d’1 an) ne

représente qu’une part de ces logements, généralement moins de la moitié des vacants

comptabilisés par l’INSEE. Néanmoins, affichant des taux de logements vides sensiblement

plus élevés, les deux bourgs centres (Issigeac et Eymet) sont concernés par cette

problématique déjà identifiée dans le cadre de l’étude pré-opérationnelle de l’OPAH,

actuellement en cours sur le territoire.

Nb vacants Total

Eymet 229 13%

Issigeac 59 13%

Faux 29 10%

CC PSP 522 10%

Source : INSEE

Selon l’enquête auprès des communes4, une centaine de logements seraient vacants dans les communes du territoire hors Issigeac (une vingtaine

comptabilisée) et Eymet (logements non identifiés mais près de 230 selon les statistiques). Ce nombre serait stable et trois principaux motifs de

vacance sont évoqués : en premier lieu la vétusté des logements et le besoin de réhabilitation, le départ en maison de retraite et/ou des situations

de succession, et enfin des logements en vente mais à des prix trop élevés.

4 Enquête réalisée auprès des communes dans le cadre de l’élaboration du diagnostic du PLUI (mars/avril 2019)

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

170

V.2.1.3. Une dynamique du parc de logements révélant la fonction résidentielle « touristique » du territoire

Entre 1990-2015, le parc de logements a progressé de 31%, alors que la population n’a augmenté que de 9% (soit environ 3 fois moins que le parc

de logements). Sur la toute dernière période (2010-2015), l’écart est toutefois moins net puisque la population progresse de +3,8% tandis que le parc

de logements augmente de 7%.

Evolution

1990-2015

Taux de

progression

Pour 100

log. en +

Evolution

2010-2015

Taux de

progression

Pour 100

log. en +

Total logements 1 265 31% 100 334 7% 100

Résidences

principales

894 30% 71 171 5% 51

Rés.

secondaires et

log. occasion.

324 47% 26 126 14% 38

Log. vacants 46 10% 4 38 8% 11

Source : INSEE

Cet écart entre évolution du parc de logements et de la population s’explique par le desserrement des ménages qui, à population égale, génère

de nouveaux besoins. Il s’explique aussi par la part de logements supplémentaires à vocation touristique (résidences secondaires).

Depuis 25 ans, le volume de logements a progressé de 31% : + 30% de résidences principales, + 47% de résidences secondaires et « seulement » +

10% de vacants. Sur les cinq dernières années, la progression des résidences secondaires est encore plus marquée : + 14%, soit deux fois plus que

l’ensemble du parc de logements (+7%). On note par ailleurs une reprise de la hausse des vacants : + 8% soit 38 logements vides supplémentaires.

V.2.2. Les caractéristiques des résidences principales et de leur occupation

V.2.2.1. Une dominante de propriétaires occupants vivant dans des maisons individuelles de 5 pièces et +

Sans surprise au vu du profil du territoire, le CDC compte une très grande

majorité de ménages propriétaires occupants : 75% (71% en Dordogne).

Le parc locatif est concentré dans les deux principaux pôles urbains où

il représente : 31% des résidences principales à Eymet et 28% à Issigeac.

Le parc locatif social (Hlm) est réduit, soit 2,4% des résidences principales

(6,3% en Dordogne).

Les grands logements sont très représentés : 80% des résidences

principales ; tandis que les l’offre de petits logements est limitée : 5,3%

de 1 et 2 pièces et 16% de 3 pièces.

2015

Nombre %

Ensemble 3 829 100

Propriétaire 2 856 74,6%

Locataire 836 21,8%

dont d'un logement HLM loué vide 91 2,4%

Logé gratuitement 137 3,6% Source : INSEE

La structure est en décalage par rapport à celle de la population qui compte 70% de « petits ménages » (1 ou 2 personnes). Cette problématique

n’est toutefois pas propre au territoire de la CDC (9,4% de 1 et 2 pièces à l’échelle du département).

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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2015 % 2010 %

Ensemble 3 829 100,0% 3 658 100,0%

1 pièce 47 1,2% 26 0,7%

2 pièces 157 4,1% 143 3,9%

3 pièces 567 14,8% 573 15,7%

4 pièces 1 116 29,1% 1 061 29,0%

5 pièces ou + 1941 50,7% 1856 50,7%

Source : INSEE

Selon l’enquête auprès des communes, le territoire manquerait de logements locatifs (6 communes font état de demandes déposées en mairies

et/ou identifient un besoin) et de terrains bien localisés à des prix attractifs pour des primo-accédants.

V.2.2.2. Une offre locative sociale réduite et des demandes non satisfaites

Près de 150 logements sociaux

Selon les données du fichier ECOLO de la DDT, le territoire comptait 92 logements sociaux familiaux Hlm et 58 logements communaux début 2018. Il

n’y aurait aucun logement conventionné privé.

L’offre HLM est concentrée à Eymet : 73% (en incluant les logements de la RPA et de la gendarmerie).

Trois autres communes disposent toutefois de logements Hlm ; notamment Singleyrac (19 logements), Razac d’Eymet (9 logements) et Issigeac (6

logements).

Aucun nouveau programme n’a été réalisé depuis 10 ans (le dernier programme datant de 2008 : 9 logements réalisés à Eymet, « Le Bretou II »).

Cette offre est complétée par le parc de logements communaux qui constitue une offre locative sociale complémentaire : 58 logements dont 19

conventionnés5. Ces logements sont tous loués sauf exception (3 avec travaux en cours ou prévus) avec des loyers accessibles voire bas loyers, et

accueillent globalement une population modeste voire très modeste (appréciation qualitative selon les retours d’enquêtes auprès des communes).

5 Logements faisant l’objet d’une convention entre la commune et l’Etat engageant la commune à louer son bien à des ménages sous plafonds de ressources et

fixant un niveau de loyer plafond.

Page 40: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

173

COMMUNES LOGEMENTS

COMMUNAUX

DONT LOG. COMMUNAUX

CONVENTIONNES DETAILS LOGEMENTS HLM

BARDOU 1 1

BOISSE 1 1

CONNES DE LABARDE 1

EYMET * 4 4 log. (3 appart. + maison) 90

FAUX

FONROQUE 2 1 2 dont 1 avec boulangerie

ISSIGEAC 6

MONMADALES 1 1

MONMARVES 1 1

MONSAGUEL 1 1 (dans bât. Mairie)

MONTAUT 1

PLAISANCE 7

RAZAC D'EYMET 3 1 3 (1 studio + 2 T2) 9

SADILLAC 3 2 3 (1 T2 et 2 T3)

SAINT AUBIN DE CADELECH 4 1 3 + 1 en rénovation (T3)

SAINT AUBIN DE LANQUAIS 4 2 4 dont 2 à réhabiliter

SAINT CAPRAISE D'EYMET 2 1

SAINT-CERNIN-DE-LABARBE 2 2

SAINT-JULIEN-INNOCENCE-EULALIE

2

SAINT-LEON-D'ISSIGEAC 1

SAINT-PERDOUX 1 1 (T4)

SAINTE RADIGONDE 1

SERRES ET MONTGUYARD 4 3

SINGLEYRAC 11 2 3 + 8 meublés 19

TOTAL 58 19 124

Source : ECOLO (DDT 24)

*Eymet : 58 logements familiaux Hlm, 25 logements conventionnés en RPA, 7 logements pour la gendarmerie

Une demande limitée mais qui pour autant ne trouve pas toujours satisfaction

Selon les données du SNE, 37 demandes étaient enregistrées début 2019 pour 11 attributions réalisées au cours de l’année 2018 (soit environ 1

attributions pour 3 demandes). Ces attributions concernant très majoritairement des logements de types 3 et 4 étaient principalement réalisées au

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

174

profit de familles monoparentales. Les personnes seules, représentant pourtant plus de la moitié des demandeurs, ont de fait été peu satisfaites, en

lien avec l’offre disponible à la location et plus globalement avec la typologie des logements sociaux du territoire.

Source : SNE 2018

Des besoins en logements sociaux estimés à 3 ou 4 logements supplémentaires par an

Une étude de 2015 réalisée par le CEREMA6 à l’échelle départementale a proposé une estimation des besoins en logements sociaux pour chaque

EPCI. Pour la CDC Portes Sud Périgord, ce besoin était estimé à 3 ou 4 logements par an.

V.2.3. La dynamique de construction et le marché immobilier

V.2.3.1. Entre 40 et 50 logements construits chaque année depuis 10 ans

Les chiffres révèlent une relative stabilité de la construction,

nonobstant les impacts du choc immobilier de 2008. Sur les

dix dernières années (2008-2018), le nombre moyen de

nouveaux logements produits serait de 56 par an (en

intégrant les pics de 2008 et 2009 avec 89 et 128 logements,

correspondant à des logements commencés avant la

« crise »). Tout récemment, entre 2016 et 2018, la moyenne

serait de 42 nouveaux logements par an.

Moy 08-18 (11 ans) Moy 16-18 (3 ans)

Individuel pur 43 39

Individuel groupé 7 3

Collectif 3 0

Résidences 3 0

Total 56 42

Total hors résidences 53 42

Source : SITADEL 2017

NB : Pour des raisons de fiabilité, les chiffres utilisés correspondent aux logements commencés. Pour tenir compte des délais de livraison, on opère un décalage de 2

ans pour les logements individuels et 1 an pour les collectifs.

6 Approfondissement PDH de Dordogne – Phase 2 : les besoins en logements locatifs sociaux – juillet 2015 ; CEREMA

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

175

A titre indicatif, en 2015, les constructions récentes (logements produits entre 2008 et 2015) représentaient environ 12% des résidences principales et

9% de l’ensemble des logements.

V.2.3.2. Des transactions et des prix révélant une certaine attractivité du territoire mais masquant un double-marché

Selon les données de l’observatoire NAFU

(EPTB7 période 2011-2015), les prix moyens

des terrains et maisons neuves seraient

sensiblement plus élevés que ceux relevés à

l’échelle de la « grande » région, soit

144 000€ en moyenne pour la maison, dont

17% pour le foncier.

Le prix moyen des terrains à construire était

de l’ordre de 12€/m2 avant 2015, et sans

doute plus proche de 15€ en 2018 et 2019

Selon l’enquête auprès des communes, les prix des terrains à bâtir oscillent entre 10€ et 20€ du m2, selon les localisations, les qualités du terrain et

leur niveau d’équipement (plus proche de 10-12€/m2 pour les terrains non équipés, et au-delà de 15€/m2 pour terrains équipés).

Les surfaces de terrains sont importantes : moyenne de 2 500 m2 (à comparer à 1 258m2 en moyenne en Nouvelle Aquitaine),

Dans l’ancien, selon les données de Notaires8, le prix médian au m2 d’une maison serait de 1 310€ / m2 (calculé sur 21 ventes réalisées en 2018),

avec une fourchette de prix allant de 1 050€ à 1 640€ / m2. Ces niveaux de prix sont confirmés par ceux d’Efficity9, avec toutefois des fourchettes

de prix plus importantes (cf. tableau). Les prix seraient par ailleurs à la hausse sur les deux pôles du territoire.

Prix des maisons – mars 2019

Prix m2 bas Prix m2 moyen Prix m2 haut Evolution 12 mois Eymet 810€ 1 390€ 2 050€ + 4,5% Issigeac 810€ 1 380€ 1 960€ + 4,5% Bergerac 810€ 1 320€ 1 920€ -3,8% Dordogne 810€ 1 350€ 2 010€ + 4,5%

Source : EffiCity

7 Enquête sur le prix des terrains à bâtir 8 Baromètre immobilier des Notaires de France 9 https://www.efficity.com

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

176

Selon les acteurs locaux, ces données de marché masquent des écarts importants selon les secteurs du territoire et surtout selon les produits. Deux

voire trois marchés distincts sont identifiés : celui de la résidence principale, axée sur le neuf et ciblant notamment des primo-accédants, profitant

particulièrement aux communes en proximité de Bergerac, celui de la résidence secondaire, voire résidence principale, mais pour des acquéreurs

à la retraite et/ou des anglais, axé sur l’ancien.

Selon l’enquête auprès des communes, les facteurs d’attractivité de la CDC sont principalement :

- Le cadre et la qualité de vie : les paysages, la tranquillité, le caractère rural

- La localisation et, quand elles existent, les dessertes en transport (bus) pour rallier ces pôles : proximité de Bergerac et des pôles urbains (Eymet,

Issigeac, Faux…) pour les services, commerces et équipements

- Les prix et taxes peu élevés

A contrario, les principaux freins au développement identifiés sont :

- Le faible nombre d’emplois sur le territoire et l’éloignement des bassins d’emplois

- Le manque de services et équipements à proximité pour certaines communes

- Le déficit de terrains à bâtir bien situés et attractifs, voire la rétention foncière

V.2.4. Les enjeux de requalification du parc existant

Le parc ancien et même très ancien est très représenté sur le territoire : environ 57% des logements ont été construits avant 1970. Si nombre des

logements anciens d’avant 1945 ont été rénovés ou réhabilités, une partie reste de qualité médiocre en termes de confort et/ou de performances

énergétiques. L’enjeu de la rénovation énergétique concerne par ailleurs en particulier les logements plus récents, construits dans les années 50 à

70 et même 80.

Résidences principales en 2015 selon la période d'achèvement

Nombre %

RP construites avant 2013 3732 100

Avant 1919 1365 36,6%

De 1919 à 1945 327 8,8%

De 1946 à 1970 422 11,3%

De 1971 à 1990 745 20,0%

De 1991 à 2005 429 11,5%

De 2006 à 2012 445 11,9% Source : INSEE

Page 44: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

177

En termes de logements indignes et dégradés (catégories 7 et 8 dans le classement cadastral), les indicateurs existants révèlent une part significative

de logements potentiellement concernés sur le territoire. Certaines communes sont plus touchées notamment Razac d’Eymet (14,7%) et Plaisance

(8,9%). Les autres communes affichent toutes des taux inférieurs ou égaux à 7%, correspondant à la moyenne départementale (7,35%).

Source : PAC Etat

Pour pallier les enjeux de requalification du parc existant et de lutte contre la vacance, une OPAH RR10 a été lancée en 2016 sur le territoire de la

CDC. Fin 2018, 44 dossiers auraient déjà été traités (pour un objectif de 123).

10 Opération programmée d'amélioration de l'habitat de revitalisation rurale

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

178

OPAH RR 2016 (1er sept) – 2019 (31 août)

Les grands objectifs de l’OPAH En chiffres

Lutter contre l’habitat indigne et très dégradé

Lutter contre la Précarité énergétique

Lutter contre la Vacance des logements

Favoriser le Maintien a domicile

Favoriser l’Accession de logements vacants / dégradés

Creer une offre de logements locatifs sociaux

Objectifs : requalifier 123 logements en 3ans

o 112 dossiers propriétaires occupants

- 51% pour l’ame lioration des performances e nerge tiques

- 28% en faveur du maintien a domicile

- 18% pour lutter contre l’habitat indigne

- 3% pour d’autres travaux

o 11 dossiers propriétaires bailleurs (secteurs prioritaires : Bastide

d’Eymet, Cite Me die vale d’Issigeac, bourg de Faux)

Résultats intermédiaires fin 2018 (2 ans)

- 43 dossiers propriétaires occupants

- 1 dossier propriétaire bailleur

V.2.5. Les besoins spécifiques en logement

Les études et documents cadre existants (PDH, PDALPD, SDAVG, PAC PLUI) font état des besoins spécifiques en logements dans le territoire de la

CDC. Les besoins identifiés portent principalement sur les séniors et personnes âgées, non pas en structures dédiées (le territoire étant plutôt bien

équipé) mais en logements adaptés pour des personnes autonomes.

Publics Offre existantes Appréciation des besoins

Les jeunes Pas d’offre dédiée Pas de besoins identifiés dans le cadre de l’enquête.

Les personnes âgées 3 EHPAD (cf. infra) + RPA

+ offres à proximité

Offre spécifique jugée satisfaisante mais quid des logements

« séniors » pour personnes autonomes ?

Les personnes handicapées 1 350 lots comptabilisés à l’échelle du SCOT Un ratio lits/habitants nettement supérieur à la moyenne

nationale

Les gens du voyage et en voie de

sédentarisation Absence d’aires dédiées Pas de prescription pour le territoire dans le SDAVG

Type Statut Commune Places

EHPAD Korian Ivan Roque Et. Privé Issigeac 72 places + 24 UA

EHPAD Fonfrède Et. Public Eymet 92 places + 24 UA + PASA

EHPAD Château de pile Et. Privé Eymet 19 places

Rés. autonomie Le Cluzel Et. privé Eymet 26 places

Page 46: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

179

SYNTHESE DEMOGRAPHIE ET HABITAT

Atouts/ Opportunités

Un territoire engagé dans une dynamique de

croissance démographique, plus marquée dans

les communes en proximité de l’agglomération

de Bergerac

Une croissance tirée par le solde migratoire

reposant sur l’attractivité du territoire,

principalement pour de jeunes primo-accédants

et pour des ménages retraités

Une augmentation de la part des résidences

secondaires confirmant la fonction résidentielle

touristique du territoire

Un marché immobilier plutôt actif avec des prix

relativement stables voire à la hausse

Faiblesses / Menaces

Une population relativement âgée et

vieillissante et en lien, une forte représentation

des petits ménages

Un parc de logements peu diversifié en termes

de statuts et de typologies, en décalage par

rapport à la composition des ménages et aux

besoins actuels et à venir

Des problématiques de logements de faible

qualité, voire dégradés dans le parc ancien, des

logements vacants notamment à Eymet et dans

les bourgs, ayant motivé le lancement d’une

OPAH RR

Une dynamique portée en partie par

l’attractivité du territoire pour des ménages

anglais, en résidences principales ou

secondaires, pouvant être remise en cause par

le Brexit ?

Enjeux

Conforter les pôles urbains pour assurer à la

population un bon niveau de services et

d’équipements de proximité sur l’ensemble du

territoire

Développer une politique foncière et

d’urbanisme, et des projets permettant de

concilier les attentes des futurs habitants et un

développement durable du territoire

Diversifier l’offre de logements sur le territoire

pour maintenir la population sur place, assurer

le renouvellement de la population et faciliter

les parcours résidentiels

Répondre aux besoins mal couverts, notamment

en locatif et pour les séniors, voire autres publics

comme les jeunes ?

Poursuivre voire renforcer la politique de

rénovation du parc existant pour contribuer à la

reconquête du parc ancien et lutter contre la

vacance, et pour un développement durable du

territoire (rénovation énergétique)

Page 47: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

180

V.3. L’organisation de l’offre de services

La couverture des besoins en équipements et services, outre l’offre disponible sur le territoire, est à articuler avec les autres pôles de services

structurants du Bergeracois.

Les bassins de vie à l’échelle du territoire.

Le bassin de vie d’Eymet couvre toute la partie Ouest du territoire ; la partie Est en revanche est

tournée principalement vers Castillonnès (Lot-et-Garonne).

A l’échelle du SCOT, Bergerac, Lalinde, ainsi qu’Eymet, constituent des pôles structurants des bassins

de vie, dont l’aire d’influence dépasse le périmètre du SCoT.

Définition du bassin de vie

Le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus

courants. Les services et équipements de la vie courante servant à définir les bassins de vie sont classés en 6 grands

domaines : services aux particuliers, commerce, enseignement, santé, sports, loisirs et culture, transports

Eymet et Issigeac constituent deux communes de proximité.

L’ensemble du territoire se trouve à moins de 15 minutes des

services et équipements regroupés dans ces communes.

Concernant les équipements et services intermédiaires, la

communauté de communes ne dispose pas de pôle intermédiaire.

Ainsi une grande partie du territoire est à plus de 20 minutes de ces

équipements et services attirés par Bergerac et au Nord-Est par

Lalinde.

Pour ce qui est des équipements et services supérieurs, le territoire

est à moins de 30 minutes de Bergerac.

Source : Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au

Public (SDAASP) 2016-2020

Page 48: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

181

La Communauté de communes dispose au total de moins

d’équipements et de service de proximité que la moyenne

départementale, notamment en enseignement, sport, culture et loisirs.

Source : Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public

(SDAASP) 2016-2020

Les équipements et services du quotidien sont les équipements et services les plus usuels : écoles élémentaires, commerces et restaurants, services

courants aux particuliers (banque, bureaux de poste, coiffeurs, mais aussi terrains de sports, salles polyvalentes.

Outre les équipements « fixes », peuvent pris en compte également les services « mobiles » de proximité.

Les services « mobiles » de proximité regroupent les métiers de constructions, d’artisans (maçon, plombier, menuisier, peintre/plâtrier, électricien…)

et les métiers de santé qui proposent leurs services à domicile (infirmiers…).

Ainsi, certaines communes très rurales et qui n’ont aucun équipement dit fixe (comme Saint-Capraise-d’Eymet…) possèdent des services mobiles

de proximité.

Ces derniers sont répartis de façon plus homogène et concernent plus de communes

Page 49: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

182

Source : RP livre 1 du SCOT – Janv. 2019

V.3.1. Les équipements et services publics

V.3.1.1. Les équipements et services publics de caractère général

Les équipements publics sont naturellement pour l’essentiel localisés sur les pôles d’Eymet et Issigeac.

Au plan des équipements généraux :

• Gendarmerie à Eymet et Issigeac

• Pompiers à Issigeac

• Postes sur les communes d’Eymet, Issigeac ; agences postales, sur les communes de Faux, Saint-Aubin-de-Lanquais, Saint-Cernin-de-Labarde ;

boite postale à Saint-Perdoux

• Maison des services publics à Issigeac, Eymet et point services publics à Faux, point d'information jeunesse à Eymet

Page 50: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

183

• Office de tourisme à Eymet et Issigeac

V.3.1.2. Equipements scolaires, enfance, jeunesse

V.3.1.2.1. Equipements scolaires

Seules 6 communes sont dotées d’une école. Les autres font partie d’un RPI

A noter sur le secteur d’Issigeac deux pôles scolaires RPC indépendants, communes de Faux et d’Issigeac, qui couvrent de fait un vaste territoire et

évitent des temps de déplacement trop longs aux enfants.

Comme l’ensemble du territoire de la Dordogne, le nombre de classes et d’écoles est en diminution sur la communauté de communes (la baisse

du nombre d’élèves enregistrée sur le Département étant d’environ 500 à 600 élèves par an).

Cela devrait aussi se traduire par une baisse du nombre de postes dans les années à venir, même si les élus ont jusqu’alors « résisté ».

De plus, les cohortes dans les écoles sont nettement moins importantes ces dernières années : de 30 enfants il y a quelques années, à 15/16

aujourd’hui.

Afin d’endiguer le phénomène, les élus souhaitent une politique d’accueil de familles et le développement de logements locatifs.

Cependant, il est par ailleurs à noter, en lien avec le travail des ménages, que les enfants ne fréquentent pas toujours les écoles de la commune

mais parfois celles qui sont sur le trajet de déplacement vers le travail.

Néanmoins, si le bassin d’emploi de Bergerac reste actif, voire se développe, le territoire aura des marges de manœuvre pour se développer et

accueillir de nouveaux ménages.

Page 51: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

184

Les écoles du territoire :

Eymet :

Maternelle : école les

Chardonnerets

Primaire : école du Pont de

Juillet.

Faux

Maternelle

Primaire (CP au CM2)

Fonroque

Primaire (CM1/CM2)

Issigeac

Maternelle

Primaire (CP au CM2)

Singleyrac

Maternelle

Primaire (CE1, CE2)

Razac d'Eymet

Maternelle

Primaire (CP)

Sur Eymet :

Un collège 300 élèves

Cartographie établie par le Cabinet NOËL - A noter que le RPI Faux Issigeac est dissous depuis le printemps 2019

V.3.1.2.1. Petite enfance – jeunesse

Concernant les équipements « petite enfance – jeunesse », le territoire est doté :

D’une crèche à Eymet (20 places de 3 mois à 3 ans)

D’une maison d'assistantes maternelles à Fonroque

Page 52: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

185

D’un centre de loisirs à Eymet (de 3 ans à 12 ans). Il prend en charge les enfants des secteurs Singleyrac, Razac d’Eymet et Fonroque.

D’une garderie matin et soir sur Faux, Singleyrac et Razac d'Eymet.

A signaler un projet de Réseau d’assistantes maternelles dans la nouvelle Maison des Services publics d’Issigeac

A noter une convention entre la CDC et le centre de loisir de Castillonnès (47) au bénéfice des enfants du territoire.

V.3.1.3. Equipements de santé

La communauté de communes est intégrée dans un territoire de santé élargi et ainsi rattachée aux pôles structurants extérieurs pour les grands

équipements et services en matière de santé.

Le territoire bénéficie ainsi du centre Hospitalier Samuel Pozzi à Bergerac.

Le territoire présente deux structures d’accueil importantes pour les personnes âgées :

• 1 EHPAD de 92 place avec 1 unité alzheimer de 24 places et 1 résidence autonomie (24 logements) non médicalisée à Eymet

• 1 EHPAD privé de 72 places avec 1 unité Alzheimer de 24 places à Issigeac

Le territoire dispose d’une offre médicale de proximité, principalement localisée sur les pôles :

• Commune d’Eymet : maison de santé pluridisciplinaire ; 4 médecins, médecins spécialistes (ergothérapeute, psychologue, psychiatre,

nutritionniste, podologue), cabinet infirmier, d’un service d’aide à domicile AMAD du Sud Bergeracois, d’un centre intercommunal d'action

sociale,

• Commune d’Issigeac : cabinet médical privé - infirmières, kinésithérapeute, ostéopathes.

• Commune de Faux : cabinet d'infirmières, psychothérapeute, sophrologue

• Commune de Saint-Aubin-de-Lanquais : cabinet d'infirmières

• Commune de Saint-Capraise-d'Eymet : Infirmière libérale

Page 53: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

186

Les équipements de santé (Insee BPE 2015 – Source SCOT extrait carte Citadia Conseil –

Carte actualisée – Cabinet NOËL, urbanistes

V.3.1.4. Les équipements culturels sportifs et de loisirs

Le territoire bénéficie sur les pôles d’Eymet et d’Issigeac d’équipements culturels et sportifs qui peuvent bénéficier à l’ensemble de la communauté

de communes : médiathèque à Eymet et Issigeac ; cinéma, bibliothèque-ludothèque à Eymet ; piscine à Eymet…

Des équipements structurants complémentaires sont présents à Bergerac (tels que centres culturels, musées, grands équipements sportifs ...)

Le réseau de lecture publique s’appuie, outre les communes d’Eymet et d’Issigeac, sur un maillage de plusieurs bibliothèques complémentaires sur

les communes de Saint-Aubin-de-Cadelech, Saint-Aubin-de-Lanquais, Saint-Capraise-d'Eymet, Singleyrac.

La majorité des communes disposent d’une salle des fêtes ou salle polyvalente (salle des associations, salle de réunion) qui pour certaines

communes, constituent des facteurs de dynamique reconnus.

Page 54: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

187

Une partie de communes disposent d’équipements de sports et loisirs, aires de jeux, stades, terrains de sports, boulodrome, terrain de tennis, …

Plusieurs communes présentent des équipements spécifiques : piscine à Eymet, centre équestre à Faux, hippodrome à Issigeac, golf 9 trous à

Sadillac…

A noter sur la commune de Singleyrac les équipements du village de vacances accessibles à la population de la commune : tennis, piscine, mini-

golf. Plusieurs centres équestres privés sont également présents sur le territoire.

Communes/Equipements 4. Equipements culturels Loisirs 5. Equipements sportifs Projets

Bardou Non Non Non

Boisse Salle des fêtes Aire de jeux, cage de foot Non

Conne-de-Labarde Salle des fêtes Aire de jeux Aménagement d'un espace sportif près de la salle des fêtes

Eymet Espace culturel, bibliothèque, ludothèque, médiathèque, salle de cinéma

Terrain foot, terrain rugby, tennis, mini-golf, gymnase, Pala, piscine

Parcours de santé, rénovation des stades rugby et foot à l’étude

Faurilles Salle des fêtes (72 places)

Faux Bibliothèque, salle des fêtes, salle des associations

Terrains de foot, city stade, parcours de santé, terrain de pétanque, centre équestre (privé)

Pupitres pôle pédagogique. Halle aménagement place du Foirail.

Fonroque Salle des fêtes et antenne bibliothèque-relais

2 terrains de pétanques Non

Issigeac Médiathèque et salle multi-activités (240 m²)

Aire de jeux pour enfants – City stade – 2 terrains de tennis – Boulodrome – stade de rugby – Hippodrome (privé)

Locaux d’accueil pour le tennis et le rugby

Monmadalès Non Non Non

Monmarvès Non Non Non

Monsaguel Salle des fêtes Non Réfection de la salle des fêtes, à confirmer

Montaut Non Non Non

Plaisance Salle des fêtes Non Non

Razac-d'Eymet Salle des fêtes, boite à livres Terrain de basket, terrain de pétanque, table de ping-pong

Non

Sadillac Salle des fêtes Golf 9 trous Non

Saint-Aubin-de-Cadelech Salle des fêtes – bibliothèque Terrain de pétanque et panneau de basket Non

Page 55: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

188

Communes/Equipements 4. Equipements culturels Loisirs 5. Equipements sportifs Projets

Saint-Aubin-de-Lanquais Salle des fêtes, bibliothèque, atelier bébé lecteur et éveil musical

Non Bibliothèque, activités pour bébé dans locaux mieux adaptés

Saint-Capraise-d'Eymet Salle des fêtes – bibliothèque (boite à livres)

Non Terrain de pétanque – table ping-pong ciment

Saint-Cernin-de-Labarde Salle des fêtes Non Non

Saint-Julien-Innocence-Eulalie

Salle des fêtes Aire de jeux Agrémenter les aires de jeux

Saint-Léon-d'Issigeac Non Non Non

Saint-Perdoux Salle des fêtes Non Non

Sainte-Radegonde Salle des fêtes Non A voir

Serres-et-Montguyard Salle des fêtes Une petite aire de jeux En étude

Singleyrac Salle des fêtes, bibliothèque

Parc de loisirs avec city-stade Ceux du village de vacances accessibles à la population de la commune : tennis, piscine, mini-golf + terrain de pétanque dans le bourg

Les communes disposent de boucles de randonnée (Faux, deux boucles de randonnée thématiques, Eymet, deux parcours thématiques).

A noter un projet de lieu de culture et de rencontres à Issigeac au cœur du village (Château des Evêques, programme de travaux en 2020 sur le

« clos couvert »).

A signaler également le projet de la « Maison du Dropt » porté par EPI Dropt et celui du « Moulin de Citolle » porté par la CCPSP au titre du

développement touristique et/ou culturel.

V.3.2. Les équipements et services de collecte et traitement des déchets

V.3.2.1. La collecte des déchets ménagers

L’activité de collecte des déchets regroupe la collecte des ordures ménagères résiduelles, la collecte des déchets recyclables (en porte-à-porte

et en apport volontaire et déchèteries) et la gestion des déchèteries

Page 56: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

189

Le Syndicat Mixte Départemental des Déchets de la Dordogne (SMD3) s’est substitué au Syndicat Mixte du Bergeracois pour la Gestion des Déchets

(SMBGD)dissous le 01/05/2015 et qui regroupait 79 communes autour de Bergerac. Il assure aujourd’hui sur une partie du territoire du SCoT

notamment :

-la gestion des 4 déchetteries dans son périmètre

-la collecte du verre uniquement

-la communication sur la gestion, la réduction, le tri des déchets

La Communes Portes Sud Périgord effectue la collecte en régie 1 à 2 fois par semaine.

V.3.2.2. Le transfert, le transport et le traitement des déchets ménagers collectés

L’activité de traitement regroupe le transfert en centre local des déchets, le transport vers les centres de traitement des déchets, le traitement des

déchets en centre de valorisation des déchets (recyclage dans les centres de tri ou compostage sur les plateformes de compostage) ou

l’enfouissement à l'Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND).

C'est une compétence qui relève du SMD3 sur le territoire du SCoT, qui assure également le reversement de l'ensemble des aides financières pour

la collecte sélective. Il gère le contrat départemental conclu avec l'organisme ECO-EMBALLAGES.

Les déchets collectés passent par les centres de transfert de Bergerac.

Les déchets propres et secs issus du tri des ménages sont transportés au centre de tri de Marcillac-Saint-Quentin. Au centre de tri, les déchets sont

séparés par matériaux, puis conditionnés. Ils seront utilisés comme nouvelle matière première par les industries de recyclage.

Les déchets ménagers résiduels et les refus de tri sont accueillis par les Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) de Saint-

Laurent-des-Hommes ou de Milhac d’Auberoche. Ils seront ensuite enfouis.

Le verre est collecté par les collectivités, acheminé sur trois plateformes de regroupement et dirigé vers l’usine de recyclage du verre de Vayres (33).

Les déchets verts sont collectés en déchetterie ou auprès des ménages. Deux possibilités de traitement existent ensuite : stockage et broyage sur

l'une des sept aires de proximité du département ou broyage et compostage sur la plateforme de compostage de Saint-Laurent-des-Homme.

Le territoire dispose d’une déchetterie à Issigeac, mais les habitants de la CCPSP bénéficient de l’accès aux déchetteries de Bergerac, Saint-Pierre-

d’Eyraud et Sigoulès.

Page 57: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

190

V.3.3. La couverture numérique

V.3.3.1. Le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de la Dordogne

Afin de compléter l’offre privée (qui laisse de nombreuses zones

blanches en Dordogne), privilégiant les secteurs les plus denses

(et donc les plus rentables), le département de la Dordogne s’est

doté d’un document de prospection à moyen et long terme : le

Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de la

Dordogne (SDTAN 24).

Des investissements très importants sont déjà intervenus afin de

développer le haut débit (notamment au travers de la création

de nœuds de raccordement RDA) ; l’objectif à long terme étant

de généraliser le déploiement de la fibre optique (FTTH ou FFTO)

sur l’ensemble du territoire.

Le département a enregistré une montée en débit et

déploiement de la fibre important depuis 2015.

Page 58: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

191

V.3.3.2. La couverture numérique sur le territoire de la Communauté

Pour ce qui est de l’accessibilité numérique, la situation en voix et sms est très bonne autour d’Issigeac et d’Eymet mais à améliorer sur le reste du

territoire.

La 4G se déploie sur l’ensemble du territoire.

En termes de connexions des locaux aux technologies DSL, la situation est majoritairement en dessous de 50%.

Source : Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public (SDAASP) 2016-2020

Une antenne Free est en cours d’installation sur la commune de Faux, avec mutualisation envisagée en 2020.

Page 59: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

192

.

Chapitre VI Le développement

économique

Page 60: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

193

VI.1. Une situation économique relativement stable ces dernières années

VI.1.1. Une faible croissance des emplois locaux dans un contexte général peu dynamique

La communauté de communes Portes Sud Périgord fait intégralement partie de la zone d’emplois du Bergeracois.

Elle comptait au 1er janvier 2016, environ 2 140 emplois, pour 3 070 actifs résidents.

Cette offre d’emplois apparaît en légère croissance (environ plus 60 emplois en 5 ans), mais reste en retrait par rapport aux besoins des actifs du

territoire (plus 130 actifs ayant un emploi dans la même période), renforçant sa dépendance aux territoires voisins.

Cependant cette croissance est à remarquer car, dans la même période, la zone d’emplois de Bergerac ne connaissait pas de gain d’emplois

(38 803 emplois en 2015, 38 835 emplois en 2010) et le département de la Dordogne subissait une perte de près de 4 200 emplois (- 2,9 %).

Avec 5,5 % des emplois de la zone d’emplois de Bergerac, la Communauté de communes se caractérise par une relative stagnation de la répartition

des différents statuts de l’emploi, alors que la zone d’emploi de Bergerac, tout comme le département, connaissent une relative augmentation de

l’emploi non salarié au détriment de l’emploi salarié. Cette situation est, à ce jour, souvent significative d’une dégradation du tissu économique

local.

Une évolution des emplois plutôt favorable, lorsque l’on compare le territoire au périmètre du Scot du Bergeracois (cartographie du SCOT ci-après).

2076

1264

851

2141

1279

848

0 500 1000 1500 2000 2500

emploi total

emploi salarié

emploi non salarié

Evolution de l'emploi sur le territoire

(insee 31/12/2015)

2015 2010

emploi salarié63%

emploi non salarié

37%

Répartition des emplois sur le territoire (insee 31/12/2015)

emploi salarié emploi non salarié

Page 61: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

194

VI.1.2. Une concentration d’1 emploi sur 2, dans la commune d’Eymet

Près d’1 emploi sur 2 est offert dans la commune d’Eymet qui, avec 976 emplois, se positionne comme le principal pôle économique du territoire.

Néanmoins, les communes d’Issigeac (325 emplois) et, dans une moindre mesure, Plaisance (106 emplois) et Faux (99 emplois) jouent aussi un rôle

conséquent dans l’économie locale.

Page 62: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

195

Ces 4 communes offrent plus des 2/3 des emplois locaux.

Page 63: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

196

VI.1.3. Des dynamiques que l’on retrouve dans l’analyse de la situation des établissements

Au 31/12/2016 (Insee 2019), l’Insee identifie 1 157 établissements dits « actifs » sur le territoire.

1/3 des établissements (380) sont installés sur la commune d’Eymet (pour ½ des emplois).

Comme préalablement pour le nombre d’emplois, l’offre d’Eymet et confortée par celle d’Issigeac (134 établissements) et dans une moindre mesure

Plaisance (64 établissements) et Faux (60 établissements).

Quelque soit le nombre de salariés, le secteur des transports et services divers domine largement avec plus d’1/3 des établissements actifs.

Sur les 1182 établissements en activité identifiés, près de 80 % n’ont pas de salariés, 20 % ont entre 1 et 9 salariés et seu lement (0,2%) sont identifiés

comme ayant plus de 50 salariés.

Le territoire se distingue par la présence de TPE de très petites tailles (de 0 à 10 salariés), en deçà de la situation de l’ensemble de la zone d’emplois

et du département de la Dordogne.

231

82

140

423

171

135

Répartition des entreprises par secteurs d'activités (Insee 31 12 16)

agriculture sylviculture et pêche industrie

construction transport et services divers

commerces adm publiques santé, action sociale

19,5

6,9

11,8

35,8

14,5

11,4

Répartition des entreprises par secteurs d'activités en % (Insee 31 12 16)

agriculture sylviculture et pêche industrie

construction transport et services divers

commerces adm publiques santé, action sociale

Page 64: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

197

VI.2. Les grandes filières économiques présentes localement

VI.2.1. Une économie présentielle dominante :

L’analyse des grandes filières présentes sur le territoire confirme le poids des emplois liés à la sphère dite « présentielle11 » et pour une part

conséquente l’emploi public. Les emplois de la sphère productive sont, quant à eux, issus principalement de l’agriculture et des emplois industriels.

11 Les activités présentielles (ou résidentielles), sont les activités artisanales, de commerces et services, publiques ou privées visant à la satisfaction des besoins des

personnes résidentes ou touristes

78,5

20,1

0,5 0,8 0,20,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

0 salarié 1 à 9 salariés 10 à 19salariés

20 à 49salariés

50 salariéset plus

Répartition du nombre de salariés par entreprises (Insee 31/12/2016)

78,5

20,1

0,5 0,8 0,2

70,6

25,1

2,2 1,4 0,7

71,2

24,2

2,3 1,5 0,80,0

20,0

40,0

60,0

80,0

100,0

0 salarié 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés et plus

Comparaison du nombre de salariés par entreprises en %(Insee 31/12/2016)

CDC porte sud zone d'emplois département de la Dordogne

Page 65: Chapitre IV Le développement urbain et la mobilité

Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

198

Dans le détail, on constate que plus d’1 emploi sur 3 (public

ou privé) est lié aux administrations publiques, la santé et

l’action sociale.

Cette proportion est voisine de celle de la zone d’emplois du

bergeracois, tout comme du département.

Les1270 emplois salariés du territoire se concentrent à plus

de 40 % (et comme pour l’ensemble du département) dans

l’administration publique.

On peut cependant remarquer que le territoire se distingue

avec une prédominance de l’emploi agricole et sylvicole,

mais aussi une forte présence de l’emploi artisanal lié au

secteur de la construction, dont le rayonnement dépasse

largement l’échelle locale.

sphère productive

30%

sphère présentielle

privée39%

sphère présentielle

publique31%

Répartition des emplois salariés (Insee 31/12/2015)

sphère productive sphère présentielle privée

sphère présentielle publique

10%11%

10%

18%12%

39%

Répartition des emplois selon le secteur d'activité (Insee 31/12/2015)

agri sylvi industrie

construction transports et services divers

commerces et réparation automobile adminstration publique

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0

agri sylvi

industrie

construction

transports et services divers

commerces et réparation automobile

adminstration publique

Répartition % des emplois salariés selon les secteurs d'activités (Insee 31/12/15)

Département ZE Bergerac Porte Sud

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

199

VI.2.2. Les grands secteurs d’activité du territoire

VI.2.2.1. L’agriculture, une filière à préserver

Bien que peu présente dans l’emploi salarié local (moins de 5 %

des salariés privés), la filière agricole n’en demeure pas moins

fondamentale dans l’activité économique locale. Elle est la

garante de l’attractivité du territoire et de sa qualité de vieLes

analyses des principaux chiffres du Recensement Général de

l’Agriculture (RGA) 12montrent que comme les territoires voisins,

le territoire a connu une baisse conséquente de son nombre

d’exploitations et des surfaces agricoles utilisées.

VI.2.2.1.1. Une perte notable de l’emprise agricole

En 2010, le RGA recensait 360 exploitations agricoles pour 18 464 hectares de Surface Agricole Utile et la présence de 493 emplois (dont 95 emplois

salariés).

12 Le dernier recensement Général de l’Agriculture a été réalisé en 2010. Le prochain recensement sera effectué en 2020 et permettra une actualisation générale des données.

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200

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201

Le recensement fait auprès des communes dans le cadre de ce diagnostic fait état d’un recensement de 192 sièges d’exploitations en 2019, soit

une perte de près d’une exploitation sur deux depuis 2010, confirmant la déprise.

Les situations perçues entres les communes sont diversifiées (âge des exploitants, nature des cultures…) ; une part conséquente d’exploitants ont

moins de 50 ans et de nombreuses reprises ont eu lieu ces dernières années. Néanmoins et comme ailleurs, la question des reprises d’activités reste

cruciale.

La question des surfaces agricoles utiles est tout aussi préoccupante, avec une accentuation majeure des pertes de surfaces agricoles depuis 30

ans.

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

202

VI.2.2.1.2. Une filière marquée par les productions céréalières, la polyculture et la viticulture

Le territoire se caractérise avec 3 grands types de cultures :

Les cultures céréalières,

La polyculture et l’élevage,

La viticulture.

Avec une perte globale de près de 1 400 hectares de SAU entre 2000

et 2010, le territoire connait une évolution notable de ses

productions ; avec une plus grande spécialisation des productions : le

développement conséquent des productions céréalières, de manière

généralisée sur l’ensemble du territoire (6 700 hectares en 2010,

augmentation de plus de 1 500 hectares entre 2000 et 2010, soit plus 25

%).

Les baisses de SAU notables des surfaces de polyculture et poly-élevage

(4 312 hectares en 2010, perte de plus de 1 600 hectares entre 2000 et

2010) mais aussi des surfaces viticoles (Près de 3 450 hectares, perte de

15 % des surfaces, soit 500 hectares entre 2010 et 2000), malgré la

présence de l’appellation Bergerac.

L’analyse des questionnaires envoyés aux communes tend à montrer que ces dernières années des mutations sont en cours :

- Perte des exploitations de bovins et plus particulièrement des exploitations laitières,

- Arrachage de vignes dans certaines communes,

- Disparation progressive des productions de fraises

Et parallèlement la poursuite de productions extensives et le développement de filières courtes :

- Extension des cultures céréalières,

- Plantations de noisetiers,

- Développement de filières en circuits courts (fromage, fruits et même création d’un atelier de découpe de viande),

- Développement des exploitations en agriculture biologique (une cinquantaine d’exploitations),

- Arrivée de centres équestres (comme à Singleyrac),

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000

céréales oléagineux protéagineux

maraichage

viticulture

bovins lait

bovins mixtes

autres herbivores

polyculture polyelevage

Evolution des SAU en hectares

2010 2000

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203

VI.2.2.1.3. Les grandes productions agricoles du territoire

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204

L’analyse plus spécifique de l’usage des sols, à partir des données PAC 2016, confirme les prédominances céréalières (40 % des cultures), suivi des

oléagineux (20 % des cultures, principalement le tournesol, mais aussi le développement des noisetiers), puis les prairies permanentes ou temporaires

(17 % des cultures) et enfin la vigne (7 % des cultures, principalement au nord du territoire, les autres productions sont plus anecdotiques) :

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000

céréales

oléagineux

protéagineux

cultures industrielles

jachères

fourrages naturels

prairies artificielles

prairie temporaires

prairies permanentes

légumes frais

plantes aromatiques

fruits

vignes

Nombre d'hectares déclarés PAC (2016)

39,2

19,54,30,1

4,1

1,8

4,3

6,4

10,6

0,20,1

2,2

7,4

Répartition des hectares cultivés (en %), PAC 2016

céréales oléagineux protéagineux

cultures industrielles jachères fourrages naturels

prairies artificielles prairie temporaires prairies permanentes

légumes frais plantes aromatiques fruits

vignes

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205

VI.2.2.1.4. Les signes de qualité :

12 signes de qualité sont identifiés sur le territoire, tant sur des productions végétales qu’animales. Ces signes de qualité attestent de la qualité des

productions locales et favorisent le développement de filières courtes, en cours sur le territoire.

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206

VI.2.2.2. la forêt, un massif peu dense et relativement disséminé

Le massif forestier du territoire est de 4 295 hectares de forêts, privés, répartis en petits massifs sur l’ensemble du territoire.

Source : porté à connaissance de l’Etat

80 % du massif est constitué par un peuplement de feuillus. Il s’agit du taux de boisement le plus faible du département (17 % de la surface).

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VI.2.2.3. Les commerces et services

VI.2.2.3.1. Une situation locale favorable, qui rend service à la population

La situation commerciale du territoire est à analyser au regard de particularités locales : l’interdépendance du territoire aux offres commerciales

voisines et plus particulièrement l’offre de l’agglomération bergeracoise (l’offre marmandaise étant un peu plus éloignée).

Selon l’Insee, le territoire offre 582 établissements de commerces et services. Cette offre qui parait conséquente ne se traduit pas toujours par la

présence de commerces et services ouverts à la population.

Néanmoins, elle demeure conséquente et est complété localement par :

Les marchés :

o le marché d’Issigeac, dominical, véritable évènement local (tout au long de l’année) dispose d’une offre complète (alimentaire, avec de

nombreux producteurs, équipement de la personne…), et offre au minimum une 60aine d’étals au creux de l’hiver,

o le marché traditionnel d’Eymet, le mardi, jeudi et dimanche matin,

La présence d’1 seule moyenne surface, installée sur la commune d’Eymet (Carrefour contact, 860 m2).

Attention, on ne peut cependant considérer qu’il y a localement une pénurie de grande surface, car le territoire est « alimenté » par l’offre

bergeracoise, diverse et multiple (12 grandes surfaces généralistes, et une 20aine de grandes surfaces spécialisées), tout comme celle du nord du

département du Lot et Garonne (comme Miramont de Guyenne, avec 3 grandes surfaces alimentaires, et dans une moindre mesure Castillonnes,

1 grande surface, Villeréal, 1 grande surface, Beaumontois-en-Périgord (1 grande surface), Lalinde (3 grandes surfaces), Sigoulès (1 grande surface),

St-Pardoux-Isaac (2 grandes surfaces).

).

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208

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209

VI.2.2.3.2. Une armature commerciale locale structurée autour de 2 communes et des multiples ruraux…

Les 2 pôles principaux (polarités intermédiaires identifiées dans le SCOT du Bergeracois) :

Les deux principaux pôles structurants du territoire sont à la fois des lieux de concentration de commerces et services attractifs pour la population

locale que des sites d’attractivités touristiques majeurs pour le sud du département de la Dordogne.

o Eymet :

Pôle majeur de la communauté de communes, Eymet compte, selon l’Insee un peu plus de 230 commerces et services (soit près de 40 % des

commerces et services du territoire).

La commune rayonne dans un bassin de vie dépassant, en particulier à l’ouest en Gironde, celui de la communauté de communes et se distingue

à la fois comme un pôle commercial à destination des habitants mais aussi des touristes.

Avec une forme urbaine de bastide, initialement conçu pour favoriser sa commercialité, la commune se distingue avec :

- Une offre de restauration conséquente et diversifiée située sur la place centrale, où est aussi implanté l’office du tourisme. Cette offre

concentrée localement conforte l’attractivité touristique de la commune,

- La rue du Temple, rue commerçante traditionnelle de la commune, continuité de la place centrale de la bastide, dans laquelle on trouve

une offre de commerces et services de proximité plus à destination de la population,

- Le boulevard contournant la commune sur lequel se sont déplacés des commerces et services traditionnels cherchant une plus grande

visibilité et un stationnement facilité.

Même si, comparativement à d’autres communes de même taille, le phénomène reste limité, on recense localement une dizaine de locaux

d’activités fermés, principalement dans la rue du temple.

Cette offre commerciale est complétée par une offre de services et de loisirs conséquente, confortant le rôle structurant de la commune, avec,

entre autres, une maison des services publics, un cinéma….

o Issigeac :

L’Insee recense 91 activités de commerces et services, mais comme cela a été précédemment évoqué pour Eymet, cette offre n’est pas toujours

lisible dans l’espace public et ne fait pas systématiquement l’objet d’une boutique à destination des résidants.

Bourg typique, à caractère médiéval, à l’attractivité touristique tout aussi conséquente, qu’Eymet, Issigeac se distingue avec une offre commerciale

structurée autour de 2 axes principaux, traversant le centre de la commune : la Grand rue et la rue de Cardenal.

Ces deux axes accueillent aussi le marché conséquent pour l’offre commercial de la commune.

L’offre locale se structure autour :

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210

- D’une offre traditionnelle de proximité (située principalement rue de Cardenal et dans sa jonction avec la rue du tour de ville). On trouve

alors implanté localement, une supérette, une pharmacie, 2 coiffeurs, 3 boulangeries, 1 établissement presse/tabac….

- D’une offre plus diversifiée, destinée principalement aux touristes, avec des agences immobilières, des artisans d’art, de l’équipement de la

personne, des bars et restaurants….

Un pôle secondaire :

o Faux avec son bourg dense, mais aux commerces disséminés dans la commune.

La commune offre cependant les services d’une boulangerie, d’un multiple rural (supérette Vival, bar-tabac, point vert), d’un coiffeur, d’un garage

automobile, qui constitue une offre de proximité essentielle à la qualité de vie pour les habitants et l’Est du territoire.

Des multiples ruraux ou petites polarités rurales répondant à un besoin de toute proximité ou situées sur le passage :

o Fonroque avec une boulangerie et un établissement de presse/tabac, situé le long de la D933, captant ainsi le flux quotidien des

déplacements vers Bergerac,

o Serres et Montguyard, avec une épicerie/salon de thé, qui semble plus répondre à une demande touristique,

o Singleyrac et Saint Léon d’Issigeac, avec chacun un multiple rural répondant à des besoins quotidiens locaux tout comme de dépannage…

o Un projet de point relais et/ou multiple rural est en réflexion sur la commune de Razac-d’Eymet.

VI.2.2.4. L’industrie locale et l’artisanat

L’Insee recense aussi sur le territoire :

- 139 entreprises artisanales, principalement liées aux activités du bâtiment et du génie civil qui génèrent 112 emplois salariés,

- 89 établissements industriels offrant 117 emplois salariés.

- Quelques entreprises emblématiques comme Lou Gascoun/Mercardier, (« et la petite boite de pâté jaune ») sont situées sur le territoire et

contribuent à son rayonnement.

Une analyse plus fine, permet de dire qu’il n’y a pas à proprement parler de filières spécifiques à caractère industriel sur le territoire, mais des secteurs

majeurs liés à la présence de quelques entreprises remarquables, en particulier liées aux productions agro-alimentaires.

VI.2.2.5. Une activité touristique à conforter…

Activité « indélocalisable », liée tout autant aux qualités paysagères, au patrimoine ou aux productions agricoles et viticoles du territoire, le tourisme,

souvent considéré de manière secondaire car parfois « économiquement peu lisible » et souvent complémentaire dans l’activité économique,

constitue une filière nationalement en croissance à ne pas négliger.

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211

La Communauté de Commune est située dans le territoire du Périgord, dénommé « Périgord pourpre », en référence aux productions viticoles

locales.

Sa promotion est portée par le Comité Départemental du tourisme, et « le Grand Bergeracois » dans le cadre de la structuration des offices de

tourisme. Ouverts toutes l’année, ils sont situés dans les bourgs d’Eymet et d’Issigeac.

Le territoire offre la présence de 2 permanences en office de tourisme, placées de manière centrale (facilement repérables) dans les 2 communes phares que sont

Eymet et Issigeac.

Ces deux espaces d’accueil ont un rôle majeur dans le rayonnement du territoire, ils accueillent environ 30 000 visiteurs par an (environ 60 % à

Issigeac). Le public accueilli est plutôt familial, en attente d’une offre de loisirs, mais aussi installé sur un territoire jugé « central » pour rayonner sur

une région touristique plus large.

Le public accueilli par l’OT est à 80 % français et 13 % anglo-saxon.

VI.2.2.5.1. Les principaux éléments d’attractivité du territoire :

Au-delà de l’appellation Périgord, porteuse d’attractivité, le territoire bénéficie de nombreux élément d’attractivité qui lui sont propres :

Des éléments patrimoniaux de qualité : la Bastide d’Eymet et le bourg médiéval d’Issigeac, sont les plus connus, mais on recense aussi :

o Des bourgs de caractère comme Sadillac, Monsaguel, Faux,

o Des particularités locales comme les tourons de Fonroque, Saint Sulpice d’Eymet, Razac-d’Eymet, qui font l’objet de valorisation paysagère,

o De nombreuses églises romanes (Caudelech, Sadillac, St Sulpice, Ste Innocence, Ste Eulalie, Serres-et-Montguyard…) même si elles

paraissent souvent fermées,

o Quelques mégalithes, malheureusement peu valorisés….

Le Dropt et ses paysages, au sud du territoire avec la retenue d’eau de Lescouroux (en partie sur le territoire et le département voisin du Lot et

Garonne), site de pêche et de promenade (112 hectares, 7 kms de corniche, sites d’observation de la faune et de la flore…) ; mais

également celle plus modeste de « la Nette », commune de Monmarvès, dont la partie nord-est a été aménagée en 2011 dans le cadre de

la création des chemins de randonnée.

Des accueils organisés dans des sites non patrimoniaux comme les exploitations agricoles et viticoles (route des vins de l’appellation Bergerac),

De nombreux chemins et boucles de randonnée, qui traversent toutes les communes du territoire et permettent de « visiter » le petit patrimoine,

mais aussi la voie ancienne reliant le Périgord à Rocamadour (variante d’une des voies de Saint Jacques de Compostel au départ du Puy

en Velay).

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212

Son voisinage lui permet aussi de renforcer son attractivité touristique avec, pour ne citer que les principaux : la proximité de Bergerac et de

l’aéroport de Roumazière (un peu plus de 305 000 passagers en 2016, principalement des lignes low-cost en direction de la Grande Bretagne), le

château de Montbazillac, le château du Lanquais, celui de Bridoire, les bastides du Lot-et-Garonne, de la Gironde et du Bergeracois.

On peut citer encore la proximité du lac de Lougratte (baignade), du golf du Château des Vigiers, des vignobles de Bergerac, Duras, Monbazillac

voire St-Emilion, …

Plus largement le territoire bénéficie de la réputation internationale de la Vallée de Dordogne et de la Vézère. Ces grands sites pouvant être perçus

comme une concurrence touristique directe, le territoire peut dans une certaine mesure considérer cette centralité comme un atout.

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213

VI.2.2.5.2. Une offre en hébergements encore limitée

Environ 5 000 lits touristiques sont recensés sur le territoire (sources DDT), cela représente moins de 2 % de l’offre en hébergement touristique du département (un

peu plus de 270 000 lits touristiques marchands et non marchands/source CDT).

L’accueil local est principalement celui des résidences secondaires (915 résidences secondaires recensées),

Mais on trouve aussi localement (recensement par les questionnaires communaux, non exhaustif) :

o 1 camping de 60 emplacements, situé sur la commune d’Eymet,

o 1 camping (PRL) qui fait l’objet d’un projet d’agrandissement à Razac d’Eymet,

o 1 village de vacances à Singleyrac comprenant 36 gites, 20 chambres hôtellières, restauration et salles d’animation

o Des gites avec une part conséquente de gites ou villages de gites portés par les collectivités locales (1/4 environ des 210 recensés dans les

questionnaires auprès des communes).

o 2 villages de gites, le premier à Razac-d’Eymet, et le second, à requalifier, à Eymet

o Des chambres d’hôtes qui tendent à supplanter les autres types d’hébergements (environ 50 identifiées)

o Des campings à la ferme : à Faux (centre équestre « la Métairie du Roc » et camping les Garennes à « la Micalie ») ; à Fonroque.

o Quelques hébergements atypiques, comme les cabanes dans les arbres de Monmarvès, les chambres d’hôtes ou gites en châteaux

o 1 dernier hôtel à Eymet,

Des projets confortent cet accueil et sa diversité, comme la réhabilitation du village de gite avec, entre autres, la création de salles de séminaire à

Eymet, des projets d’aires de camping-car, publics ou privés (comme à Issigeac par exemple),

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214

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215

VI.3. L’accueil d’activités à conforter

VI.3.1. Une offre aujourd’hui intercommunale complétée par de nombreux espaces privés au classement « économique ».

L’accueil d’activité du territoire est à prendre en considération dans une logique plus large qui est celle du sud du grand bergeracois.

61 espaces économiques ont été recensés dans le périmètre du Scot ils offrent plus de 1000 hectares de foncier dont plus d’1/3 sont disponibles

(friches ou foncier vacants).

Cependant, la grande majorité de l’offre se concentre dans l’agglomération de Bergerac et les communes limitrophes.

Dans ce contexte d’offre foncière économique excédentaire, le territoire de la communauté de communes offre près de 3 hectares, soit une très

faible part de l’offre disponible dans le territoire du Scot (1% d l’offre).

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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L’offre de la communauté de communes se structure autour de 2 axes majeurs qui portent son développement économique non agricole :

o La N21 d’une part, reliant Limoges, Périgueux, Bergerac à Agen, et qui traverse l’Est du territoire du Nord au Sud,

o La D933, d’autre part, reliant Bergerac à Marmande,

Ces axes accueillent quelques activités éparses, mais l’accueil économique se concentre autour de 2 pôles :

o La zone d’activité du carrefour de Plaisance, en bordure de N21, et de D 25, qui a une disponibilité de 2,5 hectares de terrains. Disponible au

prix de 4 euros/m2, ces terrains se situent dans la fourchette basse de l’offre du grand Bergeracois.

o Les entrées de ville de la commune d’Eymet, (route de Bergerac, route de Marmande, route d’Issigeac…) : où l’on trouve des activités de

grande distribution, des activités artisanales et industrielles (comme Lou-Gascoun/Mercadier…).

A ces 2 pôles plus conséquents, s’ajoute une offre de foncier économique de plus de 2000 m2 sur la commune de Singleyrac (au prix de 5 €/m2, il

s’agit d’une offre plutôt disponible pour des activités de proximité, bénéficiant des accompagnements du classement en ZRR).

Plaisance

Singleyrac

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217

Des parcelles à destination économique sont aussi recensées dans les communes d’Issigeac, Monsaguel, Montaut, Razac-d’Eymet, Saint-Aubin-de-

Cadelech, Singleyrac, et il existe un projet plus conséquent de ZAE dans la commune d’Eymet.

Il s’agit pour une grande part d’un accueil d’activités de proximité ou initialement liées aux productions locales.

VI.3.2. De nombreuses entreprises isolées sont aussi à prendre en considération

Enfin, un grand nombre d’activités isolées, hors activités agricoles ou associées aux productions agricoles, sont disséminées sur le territoire.

Implantations anciennes ayant parfois fait l’objet d’extension ou de reconversion, elles seront à prendre en considération dans le document

d’urbanisme.

Des friches industrielles doivent aussi faire l’objet d’une attention particulière comme :

o Les anciens locaux de l’entreprise « la Périgourdine » à Issigeac (route de Villeréal),

o Les anciens locaux d’une menuiserie à Razac d’Eymet,

o Une ancienne usine dans le hameau de Cadelech (St Aubin de Cadelech),

o Les bâtiments des « Ateliers du Dropt », de « LCB Bureaux », de l’ancienne usine de fleurs route de Sauvetat, tout comme une partie du

supermarché Carrefour Market à Eymet,

Il s’agit, pour la plupart, de friches anciennes, dont la reconversion peut nécessiter des investissements conséquents.

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Diagnostic territorial – PLUi de la Communauté de Communes Portes Sud Périgord – Novembre 2019

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SYNTHESE ECONOMIE

Atouts/ Opportunités

Un territoire à l’économie multiple, accueillant

des TPE de filières diversifiées et s’appuyant sur un

tissu agricole aux productions variées et plutôt

qualitatives (avec développement du label

« AB » et des filières courtes),

Une relative dynamique dans la reprise des

exploitations agricoles, le développement de

filières courtes et de l’usage des signes de

qualité,

Des qualités paysagères et patrimoniales qui

assurent une attractivité touristique (dans un

département à l’attractivité évidente). Une

valorisation du patrimoine bâti et naturel local à

des fins de tourisme et loisirs,

2 pôles de commerces et services structurants

pour l’ensemble du territoire, confortés par une

offre de proximité maillée,

La présence et la proximité d’axes de

déplacements structurants,

Un cadre de vie et une perception qualitative de

la vie locale qui peut conforter l’attractivité du

territoire,

La proximité de l’agglomération bergeracoise et

de ses services.

Faiblesses / Menaces

Des reprises d’exploitations agricoles pas

toujours assurées, une tendance à l’arrachage

de la vigne, production emblématique pour le

territoire,

Une vacance commerciale concentrée mais

réelle dans la commune principale d’Eymet et le

risque de vivre une mutation commerciale à

destination exclusivement touristique au

détriment de l’offre pour les habitants (nature de

l’offre, saisonnalité…),

Une mobilisation relative des acteurs touristiques

et l’absence d’éléments d’attractivité majeurs sur

le territoire. Une relative faiblesse dans l’offre

d’hébergement « de groupes » malgré les

dynamiques en place (avec des dynamiques

publiques conséquentes),

Une forte concurrence en accueil d’activité du

« Grand Bergeracois », à l’offre conséquente.

Enjeux

Le maintien d’un emploi productif (en particulier

agricole), et les moyens à y associer (conditions

d’exploitation, possibilités d’extension, reprise,

mais aussi diversification vers les filières courtes

…),

La pérennité du commerce de proximité et du

commerce traditionnel, à destination des

habitants, plus spécifiquement dans les pôles

structurants d’Eymet et Issigeac,

La poursuite du développement d’une économie

touristique et de loisirs,

L’accompagnement au développement des

entreprises isolées,

La reconversion à des fins économiques ou non

des friches industrielles présentes sur le territoire,