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Toi qui lis ces lignes, je sais que tu as dû batailler pour te procurer ce magnifique exemplaire du journal Chaud Pain. On espère te sasfaire car on sait que tu es un grand lec- teur ! Nous te surveillons avec aenon quand tu vas au CDI, car, en errant dans les rayons tel un personnage de Nocturama dans les rues de Paris, on te dé- couvre. Tu commences par observer l’extérieur, toi, l’amateur de poème qui songe à la lune que tu vois avec un œil nouveau tout en promeant de toujours garder son secret. Ta pas- sion pour l’évasion se traduit égale- ment par ton intérêt pour les héros de l’Olympe. Cependant, délicate per- sonne que tu es, tu sais reconnaître la grandeur des héros de tous les jours qui peuvent même être dans ton ly- cée ! Puis, tu avances un peu plus loin pour découvrir le monde culturel Sommaire : Vie du lycée Un geste qui sauve — p. 2 Rentrée et état d’urgence — p.3 Société Au-delà des clichés — p.4 / 5 Trump et les médias — p.6 / 7 Culture La légende des Familias —p.8 Percy Jackson, la suite...—p.8 / 9 La p’t crique — p.10 Sport Un kiné, une équipe— p. 11 Judo de mère en fille — p.12 Poésie — p.13 Chronique—p.14 / 15 BD Draw my life— p. 16/17 Les aventures de Fred— p.18 Page blanche —p.19 Notre équipe— p.20 Chaud Pain Numéro : 15 janvier 2017 Rédacteur en chef : Léo Przybylski Gratuit EDITORIAL par Léo avec un roman Japonais, puis un arrêt au kiosque où tu t’intéresses à la polique internaonale et aux problèmes de dis- criminaon qui règnent dans notre pays, à un youtubeur et au sport, ta culture ne se limite en effet pas à la ficon. Pour finir ton merveilleux voyage, tu feuillètes de jolies bandes dessinées et tu te redi- riges vers la sore en te posant cee queson : mais comment vais-je réussir à trouver l’inspiraon pour ma prochaine nouvelle ! La réponse est entre tes mains mon ami. Photo Julien Boulhaut Lucas : un héros ordinaire...

Chaud Pain - Académie de Nancy Metz · ment par ton intérêt pour les héros de l’Olympe. Cependant, délicate per-sonne que tu es, tu sais reconnaître la grandeur des héros

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Toi qui lis ces lignes, je sais que tu as dû batailler pour te procurer ce magnifique exemplaire du journal Chaud Pain. On espère te sa�sfaire car on sait que tu es un grand lec-teur ! Nous te surveillons avec a�en�on quand tu vas au CDI, car, en errant dans les rayons tel un personnage de Nocturama dans les rues de Paris, on te dé-

couvre. Tu commences par observer l’extérieur, toi, l’amateur de poème qui songe à la lune que tu vois avec un œil nouveau tout en prome�ant de toujours garder son secret. Ta pas-sion pour l’évasion se traduit égale-ment par ton intérêt pour les héros de l’Olympe. Cependant, délicate per-sonne que tu es, tu sais reconnaître la grandeur des héros de tous les jours qui peuvent même être dans ton ly-cée ! Puis, tu avances un peu plus loin pour découvrir le monde culturel

Sommaire :

Vie du lycée

Un geste qui sauve — p. 2

Rentrée et état d’urgence — p.3

Société

Au-delà des clichés — p.4 / 5

Trump et les médias — p.6 / 7

Culture

La légende des Familias —p.8

Percy Jackson, la suite...—p.8 / 9

La p’�t cri�que — p.10

Sport

Un kiné, une équipe— p. 11

Judo de mère en fille — p.12

Poésie — p.13 Chronique—p.14 / 15

BD

Draw my life— p. 16/17

Les aventures de Fred— p.18

Page blanche —p.19

Notre équipe— p.20

Chaud Pain

Numéro : 15 janvier 2017

Rédacteur en chef : Léo Przybylski Gratuit

EDITORIAL par Léo avec un roman Japonais, puis un arrêt au kiosque où tu t’intéresses à la poli�que interna�onale et aux problèmes de dis-crimina�on qui règnent dans notre pays, à un youtubeur et au sport, ta culture ne se limite en effet pas à la fic�on. Pour finir ton merveilleux voyage, tu feuillètes de jolies bandes dessinées et tu te redi-riges vers la sor�e en te posant ce�e ques�on : mais comment vais-je réussir à trouver l’inspira�on pour ma prochaine nouvelle ! La réponse est entre tes mains mon ami.

Photo Julien Boulhaut

Lucas : un héros ordinaire...

Chaud Pain Page 2 Vie du lycée

Le 6 septembre, au lycée Chopin, suite au malaise d'une élève, deux jeunes de terminale ont fait preuve de bra-voure pour lui venir en aide. L'évène-ment a fait beaucoup parler, ils ont même rencontré le président de la République et reçurent de nom-breuses dis�nc�ons pour leur acte. De nombreux journaux en ont parlé et c'est aujourd'hui au tour du journal Chaud Pain de vous livrer un témoi-gnage de Lucas, un des deux héros.

Journal Chaud Pain : Bonjour Lucas, alors tout d'abord, bravo pour ton ex-ploit héroïque ! Peux-tu nous raconter comment cela s'est passé ?

Lucas Dalier : Nous sor�ons de notre cours de philo et dans les escaliers, entre les bâ�ment B et C, il y avait un a�roupement. Louis était sor� de classe avant moi et nous avons vu une élève inanimée au sol . Il a reconnu que c'était un arrêt cardiaque car elle n'avait pas de pouls ni de fréquence respiratoire. Je suis arrivé juste après pour faire un massage cardiaque jus-qu'à l'arrivée des pompiers. Nous avons également demandé à tout le monde de se disperser, entre temps un élève avait été envoyé chercher le défibrillateur. Nous avons donc cho-qué une fois avant l'arrivée des pom-piers.

Journal Chaud Pain : Peux-tu nous dé-crire le sen�ment qui t'as poussé à aller sauver ce�e jeune fille ?

Lucas : Ce n'était pas vraiment un sen-�ment mais surtout un devoir moral.

Journal Chaud Pain : Tu as suivi une forma�on de pompier, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Lucas : J'ai intégré une sec�on de jeunes sapeurs-pompiers à l'âge de 11 ans dans laquelle j'ai été formé pen-

dant 5 ans aux gestes qui sauvent et à tout ce qui touche au domaine des pompiers (incendies, risques anima-liers, secours rou�ers, inonda�ons etc.) J'ai donc suivi ce�e forma�on très complète pendant 5 ans jusqu'à mes 16 ans qui est l'âge où l'on peut devenir pompier volontaire. A la fin de ce�e forma�on, j'ai passé un concours et réussi toutes mes épreuves (spor�ves et opéra�onnelles) pour intégrer, le 1er janvier, le centre de secours de Bayon mais aussi celui de Lunéville.

Journal Chaud Pain : Ton acte a fait beaucoup parler dans la presse, com-ment as-tu vécu le fait que ton geste de pompier soit autant relayé ?

Lucas : J'ai trouvé ça un peu démesuré par rapport aux sapeurs-pompiers qui font cela très souvent et qui ne sont pas plus remerciés que ça. C'est nor-mal qu'on en parle mais je ne m'a�en-dais pas à cela.

Journal Chaud Pain : Pour finir, que t'as apporté ce�e expérience ?

Lucas : Un certain réconfort dans mon projet professionnel qui est de devenir pompier pro si possible à Paris ou Marseille.

Journal Chaud Pain : D'accord merci

beaucoup Lucas, bonne con�nua�on.

Un geste qui sauve Par Léo

C’est un peu démesuré par rapport aux sapeurs-pompiers

qui font cela très souvent...

Photo Julien Boulhaut

Page 3 Vie du lycée

Rentrée et état d’urgence par Camille et Chloé

Après les évènements tra-giques qui ont touchés la France du-rant ces deux dernières années, les établissements scolaires ont mis en place des exercices « alertes intru-sions ».

Bien que la France soit sou-vent vic�me d’a�entats, elle semble manquer d'expérience pour assurer la sécurité des popula�ons malgré les moyens déployés.

De nouveaux dangers comme une a�aque au gaz menacent les établis-sements scolaires ou les centres com-merciaux.

Ainsi au lycée Chopin des exercices de confinements ou d'alertes sont organisés. Pour ce genre de risques il y a deux possibili-tés, soit la classe se trouve près d’une sor�e de secours, dans ce cas le pro-fesseur fait sor�r la classe rapide-

ment, soit le professeur fait s’asseoir les élèves par terre au fond de la salle, la porte fermée jusqu'à ce que le confinement soit terminé.

De plus en plus d’établisse-ments font en sorte que la plupart des pièces soient faites pour un confi-nement sécurisé, mais, il peut y avoir un manque de budget, ce qui em-pêche de me�re en place la meilleure organisa�on possible.

Aussi, des caméras sont ins-tallées dans de plus en plus de bâ�-ments scolaires. Les accès d'entrée sont sécurisés. Enfin un exercice « alerte incendie » est obligatoire dans tous les établissements scolaires de France.

Pendant l'état d'urgence, la sécurité nécessite la vigilance et la par�cipa�on de tous.

Pendant l'état d'urgence, la sécurité nécessite la vigilance

et la par�cipa�on de tous.

Page 4 Chaud Pain Page 4 Société

Officiellement, on les appelle « Tsiganes », « Gitans » ou encore « Gens du voyage », mais nous les connaissons surtout sous les noms de « voleurs », « arnaqueurs » ou « sauvages » … Que des appella�ons dégradantes pour un peuple aussi innocent.

Les roms sont un peuple nomade pauvre. On es�me leur nombre entre 7 et 9 millions en Europe. Ils font par-�e de l’Histoire de l’Europe, mais pourtant, ils ne sont pas intégrés à notre monde occidental.

Les préjugés ont traduit une exclu-sion, une mise à l’écart des roms ainsi que des hos�lités et de l’irrespect à leur égard. On compte en 2013, 26 rassemblements an�-roms et 47 cas d’agressions sur leurs personnes ou leurs biens entre 2008 et 2012 en République Tchèque, avec, toujours dans le même pays, l’existence de plus de 400 ghe�os roms. On trouve également des discrimina�ons contre eux dans d’autres pays européens : France, Bulgarie, Ukraine, Slovaquie … Ils sont expulsés de leurs demeures malgré les mesures mises en place par les mairies et les ins�tu�ons pour les héberger. Des organisa�ons et entreprises malsaines se servent d’eux pour en �rer des bénéfices, sans hésiter à salir leur image. On a même créé des « salles spéciales Tsi-ganes » dans certains centres médi-caux français pour séparer les gens du voyage des autres pa�ents ! D’au-tant plus que leurs morts ne sont pas respectés : durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont construit des camps réservés aux roms, mais après la défaite du Grand Reich, les ves�ges de ses camps ont été profanés. Le camp de Lety en République Tchèque a été remplacé par une porcherie et

le camp de Saliers en France a été dynamité, après avoir servi de décor pour un film. On a bien là un peuple vic�me d’injus�ces abominables et méprisé !

Pourtant, quand on s’intéresse à ce peuple, on voit des personnes es-sayant de survivre, dans un monde hos�le, dans la misère, essayant de dorer leur blason en créant des spec-tacles inspirés de leur vie, traduisant leur fierté et leurs sen�ments, des personnes respectables humiliées seulement parce qu’on a é�queté leurs origines !

Ces personnes désirent uni-quement avoir une vie, comme la nôtre, manger, vivre, travailler. Ils ont le droit à la dignité, à une reconnais-sance, au respect, à une intégra�on, à de l’aide et ne doivent pas être trai-tés comme des monstres. Le vrai monstre est en fait l’ensemble des stéréotypes qui conduisent à la haine, la haine envers les roms, mais aussi à la haine envers les autres popula�ons peuplant notre planète.

Ils désirent uniquement avoir une vie, comme la nôtre, manger,

vivre, travailler.

Les roms au-delà des clichés par Hafid

Page 5 Société

Chaud Pain Page 6 Société

Dans cet ar�cle je vais être contradictoire en cri�quant l'impar-�alité absente des médias en don-nant mon propre avis, bien que je ne sois pas journaliste.

Après que les résultats des élec�ons présiden�elles américaines aient été révélés, la ''panique générale'' a écla-té, enfin presque. C’est surtout aux USA que ça s’est vu. Des émeutes ont éclaté et les manifestants qui y par�-cipaient le faisaient parce qu’ils di-saient « ne pas vouloir d’un président qui détruirait l’Amérique ». Pendant que les manifestants américains pro-voquaient des dégâts et a�aquaient des supporteurs de Trump, en France il y avait des réac�ons plus calmes.

Les grands médias français ont sou-vent transmis l’image néga�ve de Trump, pour cause : son manque de tenue a largement été exposé. Ils étaient centrés sur lui au point de le diaboliser et d’en ignorer les autres candidats. Certains journalistes ont exprimé leur pensée à son propos alors qu'ils étaient censés être neutres...

Nos médias n’ont pas exposé les faits. Ils ont accentué la présenta�on de Trump alors qu'Hillary Clinton a été épargnée. Des exemples qui illus-treraient mes propos seraient l'an-cien « Pe�t Journal », qui s’en prenait à Trump seulement pour des so�ses, comme sa couleur atypique, ou en-core un ‘’documentaire’’ d’Arte qui s’in�tulait « Dans la peau d’Hillary », où la voix du narrateur qui incarnait Hillary ‘’racontait’’ son histoire sans impliquer ses poten�elles "magouilles".

Toutes les fois que les médias évo-quaient les élec�ons, c’était pour relater la tenue de propos déplacés du candidat Trump, rien de plus, (bien que je soupçonne qu’à certains moments il agissait inten�onnelle-ment pour a�rer l’a�en�on). Quant au mur évoqué dans son premier dis-cours qui lui a servi à entrer en cam-

pagne, à ce moment Trump laissait entendre qu’il ne voulait d’aucun mexicain, alors qu’il parlait des clan-des�ns. Il est même allé jusqu’à avoir des proposi�ons pour faciliter l’en-trée de façon légale des migrants. Il semble "bipolaire". Cependant les médias n’ont pas exposé son pro-gramme poli�que. Ils sont allés jus-qu’à chercher dans son passé (parfois pour exposer des faits inu�les) ce qu’ils n’ont jamais fait avec son oppo-sante directe - Hillary Clinton - qui aurait commis des actes illégaux, tout comme Trump (évasion fiscale, escro-querie, etc.).

Aux USA c’était bien pire, Trump était constamment comparé à Hitler.

Pensez-y, à chaque fois que dans la presse quelqu’un disait avoir une préférence pour Hillary Clinton, c’était après l’avoir opposée à Trump sans approfondir leur programme poli�que respec�f. Tout ce qui se faisait comme analyse, c’était d'en survoler la présenta�on en évitant le contenu. Un clair exemple serait le magazine Slate : les seuls ar�cles que j'y ai trouvés sur les élec�ons étaient contre Trump et ses électeurs. A au-cun moment n'étaient évoquées les affaires de corrup�on d'Hillary Clin-ton, comme le financement illégal de sa campagne par des banques.

Un des nombreux reproches qui était fait à Trump, c’était son manque de diploma�e. D’après certains, il serait tellement impulsif qu’on craindrait même qu’il ne déclenche une troi-sième guerre mondiale d’une façon ou d’une autre. Mais les faits sont les suivants : alors que Trump est obsédé par la Chine d’un point de vue écono-mique et qu’il veut re�rer la présence militaire des USA à l’étranger, Clin-ton, hormis le fait qu'elle �ent des propos mensongers (il existe des vi-déos d'elle qui le prouvent) - elle est très méprisante envers la Russie et Pou�ne.

Trump et les médias par Moon

Après que les résultats des élec�ons présiden�elles américaines aient été révélés, la ''panique générale'' a éclaté,

Page 7 Société

Dans une conférence, elle a dit publi-quement que « Pou�ne n’avait pas de cœur ». Qui plus est, Pou�ne l'a ap-pris puisqu'il lui a répondu. Dans une autre conférence Hillary Clinton accusait sans preuves la Rus-sie, de lancer une cybera�aque en-vers l’administra�on américaine et menaçait ce pays avec un message rude où elle disait qu’elle allait en-voyer « des réponses poli�ques, éco-nomiques et militaires », alors que Trump tout comme Pou�ne, disaient vouloir entretenir de bonnes rela-�ons.

Lors de la révéla�on des e-mails par Wikileaks en pleine campagne prési-den�elle, elle avait souhaité la mort du directeur Julian Assange.

Moi aussi j’avais cri�qué Trump dans un ar�cle précédent, étant donné qu’il disait que « Le changement cli-ma�que était une inven�on de la Chine pour réduire la compé��vité américaine » ; chose vraiment ab-surde vu les nombreux scien�fiques, dont des américains, qui ont soulevé, il y a déjà longtemps, ce phénomène et avancé les preuves qui le démon-trent. Et il y a eu d’autres dérapages de sa part. Ce qui est clair, c’est qu’il s’agit d’un populiste, il affirmait, par exemple, qu’il allait appliquer un sys-tème de surveillance centrée sur les musulmans ; certains ont affirmé qu’après son élec�on, ce�e proposi-�on avait disparu de son site web.

Chose intéressante à noter est qu'Hil-lary avait vendu son image de future présidente ; ce qui lui a servi pour gagner le vote des femmes, mais aussi leur défense.

Autre fait intéressant qui n’a pas été évoqué en France, ce sont les débats organisés entre Trump et Hillary qui je pense, n’ont pas fait grand bruit en France parce que de mon point de vue Trump les avait dominés. Hillary Clinton ne semblait pas convaincante (à un moment elle a renié l’existence des e-mails) ; Trump suggérait qu’il allait enquêter sur son cas, puis a été moins sub�l.

Les modérateurs avaient demandé

aux candidats de trouver une qualité chez leur adversaire. Hillary Clinton a pris la parole et dit « il est dommage qu’une personne avec le caractère de Trump ne soit pas en charge de la loi dans ce pays ». C’est alors que Trump a répondu « parce que tu serais en prison » ...

Pour vous informer, je vous propose de voir les vidéos suivantes :

"ACTU ANIMÉE #9 - Hillary Clinton'' de la chaîne « L'Actu Animée »

''J'SUIS PAS CONTENT ! #53 : Donald Trump a gagné les élec�ons ! [Quickie #10]'' de la chaîne « J'suis pas content TV »

''Donald Trump Élu Président (Terrene Trash 58)'' de la chaîne « Franck Brus-set »

C’était l’analyse d’un non-expert.

Je sens à l’avance que certains vou-dront répondre à cet ar�cle. Si c’est le cas je vous invite à le faire à l’adresse du journal.

Sur ce, mon conseil est de vous ren-seigner sur plusieurs médias lorsque vous voudrez vous informer, à propos d’un sujet le plus objec�vement pos-sible.

Consultez plusieurs médias lorsque vous voudrez vous

informer, à propos d’un sujet le plus objec�vement

possible.

BY-SA 2.0 Michael Vadon

Page 8 Chaud Pain Page 8 Culture

Ce livre est une light novel, donc un roman qui nous vient du Japon. Il nous plonge dans un univers fantas-�que avec un donjon rempli de monstre, des aventuriers, et des hommes mi-animal, mi-humain, avec parfois des illustra�ons faites par Su-zuhito Yasuda. L’auteur, Fujino Omori raconte ici l’histoire d’un jeune aven-turier, Bell, un garçon banal qui ne pense qu’à une chose : se construire un harem de filles. Mais le jeune homme n’est pas très fort, et fait par-�e d’une familia, c’est-à-dire une fa-mille crée par un dieu, ou une déesse, pas connue. Mais il s’accroche à son rêve. De plus la rencontre fulgurante qu’il fera avec Aiz Wallenshtein, aventurière reconnue, va lui donner envie de poursuivre sa route vers son rêve.

Mon avis : Le premier tome de ce�e série m’a beaucoup plu. Bell a beau-coup de caractéris�ques de l’an� hé-ro, pourtant je l’ai trouvé très a�a-chant, car il est dévoué à sa déesse et en même temps déterminé. Il parait un peu idiot, mais très gen�l. Et puis si ce personnage ne plaît pas à tout le monde, il y a dans ce�e histoire tout un panel d’être plus différents les uns des autres, de la déesse maladroite à la limite du pantouflarde, à la forge-ron experte, en passant par l’homme loup blessant, voir méchant. Fujino Omori nous peint ici une histoire des plus passionnantes qui ne vient pas seulement nous raconter une énième histoire où le héro devient fort en un claquement de doigt, Bell a un secret, que lui-même ne connait pas…

Danmachi, la légende des Familias Par Lisa

J.C.Staff Official Website Domaine public

Qui ne connaît Percy Jackson ? Fils du dieu de la mer, etc., etc. Mais saviez-vous que l'auteur, Rick Riordan, avait sor� une suite de la série ?

Une nouvelle série encore plus palpi-tante, de nouveaux personnages, de nouvelles missions... Objec�f princi-pal : empêcher le réveil de Gaïa, la Terre-Mère.

Les Héros de l'Olympe ont remporté un grand succès auprès des adoles-cents en quête d'aventures et de rêve-ries... Cinq livres à couper le souffle, cinq romans à lire et à relire avec tou-jours autant de plaisir.

Le Héros perdu :

Jason Grace se réveille dans un bus. Il n'a aucune idée de qui il est, ni d'où il vient, ni où il va. Et pourtant, c'est lui que le sort a désigné pour aller libérer Héra, retenue prisonnière, en compa-gnie de ses nouveaux alliés, Piper McLean et Léo Valdez...

Le Fils de Neptune :

Percy Jackson, qui a disparu depuis des mois, se retrouve finalement dans une colonie romaine, le Camp Jupiter. Il devient ami avec Frank Zhang et Ha-zel Levesque, des nouveaux comme lui. Le dieu Mars leur confie une mis-sion : libérer Thanatos (la Mort), en-chaîné en Alaska…

La Marque d'Athéna :

Une fois que les Sept (Percy, Anna-beth, Jason, Piper, Frank, Léo, Hazel) se sont tous rencontrés, ils sont con-traints de fuir sur l'Argo II, un bateau volant conçu par Léo. Le roman est, ce�e fois, essen�ellement concentré sur Annabeth, la pe�te amie de Percy, à qui sa mère, Athéna, a ordonné de suivre sa marque et de retrouver l'Athéna Parthénos...

Percy Jackson, la suite... Par Viktoria

Page 9 Culture

La Maison d'Hadès :

Annabeth a réussi sa mission, mais elle est tombée dans le Tartare avec Percy. Alors, tandis que leurs amis cherchent à a�eindre les Portes de la Mort en passant par la Maison d'Ha-dès, ancien temple souterrain, les deux demi-dieux affrontent monstres et divinités pour sor�r des Enfers...

Le Sang de l'Olympe :

Enfin, les Sept sont à nouveau en-semble ! Dans ce dernier livre, ils se dirigent vers Athènes pour affronter les Géants dans une sanglante ba-taille, sans oublier Gaïa et la menace qu'elle incarne...

Des personnages a�achants, une his-toire des plus passionnante, une in-

trigue sub�le... Un livre à parcourir pour les amoureux de la mythologie grecque/romaine !

On pourrait cependant se poser beaucoup de ques�ons à propos de ce livre, comme celle-ci : ces sept de-mi-dieux sont-ils bien des héros ? N'ont-ils vaincu que parce qu'un de leurs parents est une divinité ? Si vous souhaitez obtenir des réponses à vos ques�ons, une seule solu�on : vous me�re à la lecture !

Allez, ce n'est pas si difficile. Vous avez au moins trois après-midi par semaine à consacrer à ce�e série, si vous vous décidez à la lire. Et... C'est déjà pas mal !

Si vous souhaitez obtenir des réponses à vos ques�ons, une seule solu�on : vous

me�re à la lecture !

Larry D. Moore CC BY-SA

Page 10 Chaud Pain Page 10 Chronique

Des adolescents errent dans les rues de Paris, que font-ils, pour-quoi agissent-ils ainsi ? Des ques�ons qui seront vite résolues, ces jeunes préparent une série d’a�entats. Le film fut écrit avant les évènements de janvier 2015 et tourné avant la soirée drama�que du 13 novembre. Il n’a donc pas été pensé pour avoir cet impact terriblement actuel sur le spectateur. Cependant devant ces jeunes criminels qui se réfugient dans un grand magasin, on se sent oppres-sé, inquiété et on a peur. Nos habi-tudes sont ici inversées car nous avons peur pour ces terroristes aux-quels nous nous sommes a�achés. Seront-ils démasqués, vont-ils être tués ? Les 7 jeunes adultes réfugiés dans un centre commercial, profitent de leur soirée par�culière pour dan-ser, chanter, sa�sfaire leurs désirs les plus fous et leurs pulsions. C’est en cela qu’ils sont a�achants par leur humanité. Leur mo�f pour semer la mort n’est pas ethnique ou religieux mais relève plutôt de la révolte d’une généra�on que l’on écoute pas assez et qui prend l’opportunité de s’expri-mer.

Le fond du film est donc mys-térieux, intelligent et perturbant. Bo-nello allie parfaitement le fond et la forme dans ce long métrage. La réali-sa�on est en effet très intéressante, la première par�e est techniquement maitrisée, beaucoup de travellings arrière suivent nos protagonistes énigma�ques. Le montage déstructu-ré dans le temps nous fait nous poser de nombreuses ques�ons et nous �ent ainsi en haleine. La réalisa�on est à l’image des personnages : esthé-�que, moderne et survoltée. La se-conde par�e du film nous proposera

un suspens haletant en présentant des scènes avec une pluralité de points de vue. Tout cela est très intel-ligent et terriblement virtuose pour nous amener sur un final à couper le souffle d’une extraordinaire puis-sance cinématographique, un chef-d’œuvre !

Je vous conseille donc très vivement de voir ce film ! En effet, rare sont les œuvres qui me mar-quent autant après le visionnage. Il faut reconnaître qu’elle a pu me tou-cher autant à cause de ses probléma-�ques qui résonnent de manière très actuelle. Cependant, en dehors de ce contexte historique que connaît la France, Nocturama reste sans aucun doute un long métrage très fort grâce à ses enjeux énigma�ques et sa réali-sa�on virtuose.

Ce film fait par�e de la sélec-�on du fes�val cinéma Télérama qui a lieu du 18 au 24 janvier.

Pour 3.50€ avec le pass Télé-rama il sera donc possible de le revoir à Nancy !

Tout cela est très intelligent et terriblement virtuose...

La p�t cri�que : Nocturama de

Bertrand Bonello Par Léo

Sport Page 11

Gary FLORIMONT, joueur du SLUC depuis seulement quelques mois, nous livre les secrets de son hygiène de vie. Il nous confie qu'elle a évolué depuis une blessure impor-tante au genou. Son alimenta�on s’est améliorée, il ne consomme plus de sucres ajoutés, depuis quelques mois, réduit les graisses et ne mange plus de viande rouge. Le sommeil et une bonne hydrata�on sont aussi très importants dans l’équilibre d’un joueur et dans la récupéra�on après les efforts.

Avoir une bonne hygiène de vie est essen�el pour un spor�f de haut niveau, puisque son corps est son ou�l de travail.

Nous avons discuté avec le kinésithérapeute du SLUC Nancy, Emilien VINCENT-VIRY. C’est un membre à part en�ère de l’équipe, car il est présent à chaque entraine-ment et à chaque match.

Emilien s’adapte à chaque joueur afin de lui donner des soins personnalisés, pour qu'il soit au meil-leur de sa forme.

Les joueurs sont aussi suivis par une équipe médicale (chirurgien, médecin, den�ste…). Au basket, les blessures les plus fréquentes sont au dos, aux épaules, aux genoux et aux chevilles.

Nous avons pu rencontrer un joueur blessé au genou, Lenny CHARLES-CATHERINE. Malgré sa blessure, il est présent à chaque entrainement afin de travailler avec Emilien (massages, électrodes, renforcement muscu-laire…).

Chaque spor�f de haut ni-veau a des obliga�ons, des con-traintes et des risques élevés de bles-sures. Malgré cela chacun con�nue à pra�quer son sport par passion qu’il a pour la plupart depuis son plus jeune âge.

Gary FLORIMONT, joueur du SLUC depuis seulement

quelques mois, nous livre les secrets de son hygiène de

vie.

Un kiné, une équipe Par Mathilde, Ambre et Sarah

L’équipe à la fin de l’entrainement—Photo Sarah

Page 12 Chaud Pain Page 12 Sport

Le judo est leur passion, elles pra�quent presque tous les jours, et s'entrainent entre elles. Elles sont aussi très talentueuses et ont gagné plusieurs prix, plusieurs médailles ou coupes.

Elles, c'est une mère et sa fille !

La mère, la plus douée, faisait par�e de l'équipe de France ; elle a rempor-té plusieurs compé��ons et a été cinq fois championne de France.

Sa fille au regard de ce parcours décide alors de suivre la même voie que sa mère. Elle aussi est très forte dans ce domaine. Elle a par�cipé à plusieurs compé��ons départemen-tales et na�onales.

La mère, originaire de la Haute marne, s'entrainait au club de No-gent maintenant elle consacre son temps à entrainer sa fille et d'autres personnes de son club. Elle en a fait sa profession et est devenue profes-seur de sport spécialité judo.

Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer ce�e jeune spor-�ve. Pourquoi avez-vous suivi la même voie que votre mère ?

-Je n'ai pas eu le choix, je suis tombée dedans depuis toute pe�te.

Combiens de coachs avez-vous ?

-Ce sont mes deux parents qui m'en-trainent, mais surtout ma mère.

Pendant combien de temps vous en-trainez- vous, chaque semaine avec votre mère ?

-Je m'entraine tous les jours et elle m'entraine personnellement dans la semaine.

Qu'est-ce que cela fait d'avoir sa mère comme entraineur ?

-Je pense que c'est une chance ça permet d'avoir de bons conseils.

Aimerez-vous avoir le même parcours que votre mère, Si oui pour quelles raisons ?

-Oui, cela permet de faire des ren-contres avec des personnes du même domaine et d'avoir un �tre.

Est-ce que vous vous déplacez beau-coup lors de vos entrainement et vos compé��ons ?

-Ça dépend des compé��ons. Le plus souvent, on reste dans le grand Est et pour mes entrainements je me dé-place régulièrement à Metz.

Le judo est leur passion, elles pra�quent presque tous les jours, et s'entrainent entre

elles.

Judo de mère en fille Par Sevgi

Jade, lors d'une compé��on— Photo Sylvain

Poésie Page 13

Le secret… Murmuré à l’oreille,

Glissé entre les cheveux,

Bourdonnant comme une abeille,

Comblant généralement nos vœux.

Le moment passe.

Tout s’efface.

On fuit devant l’as,

Ce vieil homme ténébreux, appelé obs�nément

Le temps.

Le temps use le secret. Mais celui-ci résiste.

Qui va l’emporter ? Aucun ne se désiste.

Mais voilà qu’arrive notre confident,

Cet ami qui, en a�endant,

Nous le dérobe, ce secret si bien gardé.

Toujours le temps mène ce�e par�e de dés,

Toujours il possède rois, dames et valets.

Qui par lui n’a pas été dupé ?

Pourrons-nous lui résister un jour ?

J’en doute.

Il effacera tout souvenir de notre route…

Joie, peine, espoir, tout y passera… Excepté l’amour.

Le secret et le temps par Viktoria

Lune d’argent �mide par Viktoria

Pauvre astre gris,

Tu nous éclaires de ta lumière argentée,

Toi pourtant méprisée,

Haïe, détestée, rejetée, honnie.

Malheureuse Séléné

Qui poursuivait le jeune Endymion

De ses folles pensées ;

Le mignon a rejeté son affec�on...

Et pourtant, c'est toi la nuit

Qui nous guide et veille à notre sécurité ;

C'est toi qui comme un bijou scin�lles,

Menace d'un danger dans les feuilles de thé...

Pure Séléné à la peau de lait,

Jamais on ne t'a rendu

Les hommages que ta beauté méritait ;

Et l'on te dénigre même dans les

rues...

Photo Bibi

Chaud Pain Page 14 Chronique

Bonjour à tous ! L'Unknown YouTube est la seule et unique ru-brique de Chaud Pain consacrée à You-Tube. Je vous présenterai à chaque fois la chaîne d'un vidéaste qui n'est, selon moi, pas assez connu par rap-port au travail qu'il fournit dans ses vidéos (ne vous a�endez donc pas à ce que l'on parle de Cyprien ou de Nor-man dans ce�e rubrique).

Aujourd'hui dans l'Unknown YouTube, je vais vous présenter la chaîne de Sy-sy the Hotdog. Ce jeune vidéaste d'à peine 23 ans est un véritable passion-né d'art et de la célèbre masco�e de Sega : Sonic le hérisson. Mais pour présenter sa chaîne, je pense que le mieux placé est Sysy lui-même. Et cela tombe bien car j'ai eu la chance in-croyable de pouvoir l'interviewer ! Voici donc en exclusivité une descrip-�on complète de Sysy the Hotdog et de son ressen� dans l'aventure You-Tube :

Clélia Hocx : Tout d'abord, merci d'avoir accepté de répondre à mes ques�ons :) Tu vas bientôt a�eindre les 8000 abonnés sur ta chaîne You-Tube, félicita�ons ! Alors dans un pre-mier temps, peux-tu nous la présenter globalement ?

Sysy the Hotdog : Haha merci à toi ! Je suis plutôt content de voir qu'il y a un public pour mes vidéos ! J'ai commen-cé en 2015 avec des vidéos sur l'uni-vers de Sonic. C'est le tout premier jeu vidéo auquel j'ai joué et en faire des vidéos me paraissait être une bonne idée puisqu'en France il n'y a quasi-ment pas de fanbase contrairement aux autres pays où ça cartonne. Plus récemment j'ai lancé une nouvelle émission, Dimanche Pluvieux. Là on peut y voir le véritable moi, je suis un passionné total d'Art et j'essaye de transme�re ma passion par le biais d'expériences ar�s�ques.

CH : Tes vidéos sont vraiment bien montées et le contenu est bien travail-lé à mon goût. En combien de temps réalises-tu une vidéo (de l'écriture à la mise en ligne) ?

STH : Trop d'honneur ! Je sais pas si c'est le cas pour tout le monde, mais ce qui me prend le plus de temps c'est d'avoir le réel concept de ma vidéo. Je prends parfois jusqu'à une à deux se-maines pour comprendre ce que je veux réellement dire dans une vidéo. Au final, c'est le fond de la vidéo qui est le plus important. J'essaye le plus possible de rendre ma vidéo unique, et trouver le "message" et la façon de le transme�re reste le plus compliqué pour moi. J'ai environ 10 ans de vidéo dans les pa�es, donc pour ce qui est du tournage et du montage je com-mence à toucher ma bille. Un tour-nage facecam me prend une pe�te heure, et le montage une à deux se-maines. C'est l'upload et ma con-nexion pourrie qui prennent beaucoup de temps !

CH : Et qu'aimes-tu le plus dans le fait d'être vidéaste ?

STH : YouTube a vraiment amené une autre vision à la vidéo. C'est vraiment gra�fiant de réaliser un contenu et d'avoir un public. […] Le plus impor-tant c'est d'essayer de transme�re. C'est ça que j'aime dans le fait de faire de la vidéo: faire voyager le spectateur avec une fic�on, lui montrer des pistes de réflexions avec un débat... [...] Une vidéo, c'est premièrement se mo�ver à créer un contenu qui à son tour mo-�vera quelqu'un à faire de même ou à penser différemment.

L’Unknown YouTube # 1 Sysy the Hotdog Par Clélia Hocx

L'Unknown YouTube est la seule et unique rubrique de Chaud Pain

consacrée à YouTube.

Dessin de Sysys réalisé par mes soins...

Page 15 Chronique

CH : Considères-tu tes ac�vités You-Tube comme étant ton mé�er défini-�f ? Et si non, que fais-tu en dehors de ça ?

STH : Je suis ar�ste plas�cien mais je n'en vis pas. [...] Mon "travail" c'est de créer, et pour moi YouTube est une plateforme comme une autre. Un endroit où je poste mes créa�ons, mais surtout je ne crée pas "pour" YouTube. YouTube ne devrait pas être une mo�va�on à créer, mais uni-quement une façon de transme�re. J'ai récemment commencé un service civique dans la vidéo pour la Mission Locale de Poi�ers. Mon CV YouTube leur a plu, et maintenant je com-mence une série de vidéos pour leur chaîne. Ça me permet de toujours rester dans la vidéo, de vivre et d'avoir un peu de thune pour mes propres vidéos !

CH : Je suppose que beaucoup de personnes dans mon lycée aimeraient se lancer dans la vidéo un jour (c'est aussi mon cas). Aurais-tu quelques conseils à donner aux personnes qui aimeraient ouvrir une chaîne ? :)

STH : L'aventure YouTube peut être une super expérience. J'ai mis deux ans avant de réussir à poster ma pre-

mière vidéo sur Sonic ! […] Je suis content d'avoir a�endu, et de m'être réellement posé la ques�on de "pourquoi je veux ouvrir une chaîne et m'y tenir". C'est 90% du boulot pour moi. Si j'ai quelques conseils, c'est de trouver son propre concept ou sa touche personnelle. […] C'est votre passion première qui pourra devenir une série de vidéos. Par exemple Monsieur Breakdown est un passionné de Metal, on débat tous ensemble sur tel ou tel groupe, ce qu'on aime bien ou non chez eux... Là ça devient légi�me de faire des vi-déos ! Il faut être soi-même pour faire de bonnes vidéos, men�r à soi-même n'apporte rien à personne. Ensuite ques�on technique, la chaîne de Sofyan et de RVB sont de super profs ! Et n'oubliez pas que la qualité du son est toujours prioritaire à la qualité vidéo. Privilégiez toujours la bonne façon de transme�re votre passion, c'est l'intérêt de YouTube!

CH : Eh bien merci encore de m'avoir accordé ce�e interview ! Je te sou-haite une bonne con�nua�on sur YouTube :)

STH : Merci à toi, 2017 sera une an-née plus produc�ve pour la chaîne !

J'en profite pour vous dire que vous

pouvez aussi retrouver Sysy the Hot-

dog sur la chaîne de ses deux amis,

Didi Chandouidoui et Monsieur

Breakdown. Et surtout, n'oubliez pas

de vous abonner à sa chaîne, ça lui

fera plaisir !

Aurais-tu quelques conseils à donner aux personnes qui aime-

raient ouvrir une chaîne ?

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Page blanche. Je voulais écrire une histoire, courte ou longue peu m’importait. Pourtant je ne trouve pas les mots. Je lève la tête, exaspérée de se vide im-mense et retrouve les livres que j’ai rangés par ordre alphabé�que il y a quelques heures. Sur le dos de chacun d’entre eux je peux lire le �tre et l’auteur.

« Les grands noms de la li�éra-ture française ! » avait dit mon oncle en me les apportant. Le pensait-il vraiment ou était-ce juste une phrase qu’il avait enten-due auparavant ? En tout cas il avait réussi à s’en débarrasser et maintenant ils étaient dans ma chambre, prenant la poussière. Comment avaient-ils fait, ces grands noms de la li�érature française ? Comment avaient-ils réussi à noircir des pages et des pages de mots, donnant ainsi naissance à des histoires passion-nantes pour des milliers d’hu-mains ?

« Ils ont l’art et la délicatesse de manier les mots » m’avait expli-qué ma grand-mère. C’est sûre-ment comme cela qu’ils ont rendu leurs histoires si célèbres. Moi, je ne sais pas manier les mots. Alors pourquoi m’être inscrit dans ce club ? Parce que je ne le savais pas avant.

Depuis ma rentrée, un nouveau monde s’est ouvert à moi, un monde de pe�ts talents. Tous dessinent, écrivent, jouent, créent, filment, photographient, lisent.

« Je me sens vraiment à ma place ! » avais-je dit, et je le pen-sais vraiment, du moins les pre-miers mois.

Maintenant ce n’est plus le cas, je me sens encore plus à part, pour-quoi ? Le dessin, ces traits tracés avec grâce, je n’y arrive pas. Avec les mots, je pensais faire quelque

chose d’unique, qu’ils me cou-laient des doigts mais non, ce n’est pas ça du tout.

Stop, je m’égare, je suis censée rendre un ar�cle ou un début d’histoire pour dans quelques jours et je n’ai rien commencé. Pourquoi me l’a-t-on demandé ? Ah oui, c’est moi qui me suis ins-crite.

« C’est vachement bien ! Tu pour-ras faire de supers histoires pour le journal, un peu comme à la Bal-zac ! »

C’est un garçon qui m’a dit ça, et lui, le pensait-il vraiment aussi ou est-ce juste pour me faire plaisir ? Mais il a tort, je ne pourrai jamais écrire d’histoires « comme à la Balzac », de une parce que je n’ai jamais lu de Balzac et de deux car, comme je le disais avant, je ne sais pas manier les mots.

Je sens encore les larmes me cou-ler le long des joues, du cou, de con�nuer sous mon tee-shirt et de terminer à la taille, absorbées par le �ssu de mon pantalon. Je sens la rage, la peur que j’essayais de ravaler, elles me déchiraient la gorge, avec leurs griffes qu’elles plantaient dans ma chair, elles se ba�aient pour sor�r, pour éclater au grand jour !

Pourquoi j’écris ça moi ? Cela ne regarde personne et de toute fa-çon ce n’est pas intéressant.

Que veulent les lycéens ? Je ne pourrai pas faire plaisir à tout le monde mais j’aimerais au moins la majorité.

Enfin « aimer » est un bien grand mot, je ne l’aurai jamais la majori-té. Je ferais bien de tout effacer et d’écrire une histoire bateau, avec un personnage féminin comme protagoniste. Je l’imagine déjà, pe�te, brune avec les yeux noi-se�e, elle aurait un nom courant et bateau, elle serait amoureuse

d’un garçon, en secret bien sûr. Et puis quelque chose va lui arriver, ce qui rendra cet amour impos-sible et ainsi de suite. Et puis tant qu’à faire je le donnerai à lire à des filles de 10 ans, elles adore-ront. Ou alors je rajouterai des scènes plus sensuelles plus « torrides » comme on dit pour un public plus âgé. Et on posera mon livre sur une grande étagère, à côté des centaines d’autres avec le même scénario, tous aussi dé-biles et bateaux que le mien. Avec un peu de chance il sor�ra au bon moment, on parlera de lui dans un ou deux magazines féminins, avec comme �tre « la nouvelle histoire d’amour de l’année, à ne surtout pas manquer ! »

Non je ne peux pas, c’est une er-reur. Même mes mains le savent, elles restent suspendues au-dessus du clavier, refusant d’aller plus loin.

« A table !! » crie mon père.

Voilà, c’est fini, je n’ai rien écrit.

Page Blanche par S.

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Coordonnées du lycée

Lycée Frédéric Chopin

Esplanade Jacques Baudot

54000 NANCY

Pour (re)joindre le journal

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Responsable de publica�on Brigi�e Decker — Logo Paul Lossent

Remerciements à Odile et à Céline pour leur lecture a�en�ve !

Une par�e de l’équipe de journalistes En image et en trois mots !

Photos : B.Decker

Notre rédacteur en chef Léo :

cinéma lasagne théâtre

Clélia :

dessin YouTube chocolat

Ellyn :

art ambiver�e vanille

Hafid :

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explica�on

Manon :

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Salomé :

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Viktoria :

gen�lle curieuse

têtue