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cHroniQue de la Semaine Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected] FAIT DIVERS N°281 du 17 Avril 2014 / Prix : 250 F CFA/ 7 ème année Togo Télécom NRVch. P. 4 P.6 P8 P3 Me Ajavon Zeus porte plainte contre le journaliste Dimas Dzikodo : Me Zeus Ajavon Dimas Dzikodo Le défenseur des droits de l'homme réclame 5.000.000 de Fcfa et demande l'application du code pénal Affaire Elvire Grunitzky d'ECOBANK : Les détracteurs de Jonathan Fiawoo déterminés à ternir son image UNIR célèbre ses UNIR célèbre ses deux ans d'existence deux ans d'existence Les premiers responsables du parti UNIR au premier rang, lors de la messe anniversaire P.4 L'ANC en précampagne dans le nord du Togo : Jean-Pierre Fabre dénonce le manque de tout mais n'apporte rien aux populations Jonathan Fiawoo Jean-Pierre Fabre Dossier : Le danger en permenance sur les routes togolaises : Près de 300 morts et des dizaines de blessés en un trimestre. A qui la faute ? Vingt ans de prison pour le meurtre de son bébé OFFRES ILLIMI- TEES ET BAISSES A GOGO! P.8 P3

cHroniQue N°281 du 17 Avril 2014 / Prix : 250 F CFA …...Mise en œuvre du plan d'action 2014-2016 de l'ITIE-Togo Le collège de la société civile au sein du comité de pilotage

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Page 1: cHroniQue N°281 du 17 Avril 2014 / Prix : 250 F CFA …...Mise en œuvre du plan d'action 2014-2016 de l'ITIE-Togo Le collège de la société civile au sein du comité de pilotage

cHroniQuede la Semaine

Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité

Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected]

FAIT DIVERSN°281 du 17 Avril 2014 / Prix : 250 F CFA / 7ème année

Togo Télécom

NRVch.

P. 4

P.6

P8

P3

Me Ajavon Zeus porte plainte contre le journaliste Dimas Dzikodo :

Me Zeus Ajavon Dimas Dzikodo

Le défenseur des droitsde l'homme réclame5.000.000 de Fcfa et

demande l'application du code pénal

Affaire Elvire Grunitzky d'ECOBANK :

Les détracteurs de Jonathan Fiawoo déterminés à ternir son image UNIR célèbre sesUNIR célèbre ses

deux ans d'existencedeux ans d'existence

Les premiers responsables du parti UNIR au premier rang, lors de la messe anniversaireP.4

L'ANC en précampagne dans le nord du Togo :

Jean-Pierre Fabredénonce le manque de

tout mais n'apporterien aux populations

Jonathan Fiawoo

Jean-Pierre Fabre

Dossier : Le danger en permenance sur les routes togolaises :

Près de 300 morts et desdizaines de blessés en untrimestre. A qui la faute ?

Vingt ans de prisonpour le meurtre

de son bébéOFFRES ILLIMI-

TEES ET BAISSESA GOGO! P.8

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reportage

2

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

AGBANDA Pierre Carole AGHEY

A. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

Après l'adoption du plan d'ac-tion 2014-2016 de l'Initiative pourla transparence dans les indus-tries extractives (ITIE-Togo), aucours de sa 16e réunion ordinaireen décembre 2013, puis sa pré-sentation aux partenaires tech-niques et financiers en janvier2014 rien ne semble bouger dansle sens de sa mise en œuvre.C'est en tout cas ce qu'a laisséentendre le collège de la sociétécivile au sein de l'ITIE-Togo.

Au cours d'une conférence depresse organisée hier à Lomé, lesmembres de ce collège ont expriméleur crainte quant à ce retard quipeut être préjudiciable aux effortsabattus par le Togo pour être décla-ré " pays conforme " à la Normeinternationale de Transparence ITIEen mai 2013 à Sydney en Australie.

Selon le président de ce collège,

M. Basile Takpa, certaines activitésinscrites ont pu être réalisées sousla pression de la société civile. Dixdes dix sept activités prévues nesont même pas abordées alors quele premier trimestre de l'année estdéjà bouclé.

" C'est pour nous l'occasion defaire un point sur tout ce qui a été fait

depuis l'adhésion du Togo à cettenorme internationale. Nous avonségalement relevé les résultats aux-quels le Togo est parvenu par le tra-vail des différents organes mise enplace. Nous avons par ce biais infor-mé la population sur un certain nom-bre de difficultés par rapport à lamise en œuvre de la deuxième

phase, notamment de conformité ",a-t-il indiqué avant d'inviter le gou-vernement, les partenaires tech-niques et les organes de mise enœuvre à s'investir pour que l'exécu-tion du plan d'action ne soit pashypothéquée au moment où cetteréforme commence à apporter uncertain nombre d'avantages auxpopulations.

Le collège de la société civile anéanmoins félicité le gouvernementtogolais pour son soutien multifor-me, les partenaires techniques etfinanciers pour leur engagement etleur appui financier à la mise enœuvre de l'ITIE et les autres partiesprenantes pour leur implication dansle processus de mise en œuvre decet instrument de transparence.

Il dénonce par ailleurs le dys-fonctionnement entre le Comité depilotage et le secrétariat technique.

" Il est simplement regrettable

qu'en ce mois d'avril 2014, rien neprésage encore l'exécution de cesactivités très en retard pour des rai-sons de dysfonctionnement entre lecomité de pilotage et le secrétariattechnique …".

Des recommandations ont étéfaites à l'endroit du gouvernement,des organes de mise en œuvre del'ITIE-Togo, des partenaires tech-niques et financiers et du secrétariattechnique de l'ITIE-Togo afin de rec-tifier le tir.

Notons que parmi les dix activi-tés non encore exécutées, il ya : l'or-ganisation de la campagne de dissé-mination du rapport de validation ;l'organisation d'un colloque sur laconformité du Togo à, la Norme ITIE; la mise en œuvre du programme deformation ; l'atelier de formation desorganes de mise en œuvre sur lanouvelle norme etc.

Pierre A.

Mise en œuvre du plan d'action 2014-2016 de l'ITIE-TogoLe collège de la société civile au sein du comité de pilotage dénonce le retard accusé

La table lors e la rencontre avec la presse

Lancé le 25 janvier 2014 àKara par le chef de l'Etat, FaureGnassingbé, le Fonds Nationalde la Finance Inclusive (FNFI)est entrera dans sa phase opé-ratoire avec le lancement le 25avril prochain d'un premier pro-duit dénommé : " Accès despauvres aux services financiers(APSEF)".

Afin d'informer et de sensibili-ser les journalistes sur leur rôledans la promotion de ce fonds, leministère du Développement à laBase, de l'Artisanat, de laJeunesse et de l'Emploi desJeunes a organisé un atelier à leurintention.

" Rôle des médias dans la pro-motion de la finance inclusive auTogo ", c'est sur de ce thème qu'aporté cet atelier de deux jours quia regroupé environ cent vingt jour-nalistes (presse écrite, en ligne etaudiovisuelle) des médias publicset privés à Lomé.

Il s'agit de permettre aux parti-

cipants de connaître ce fonds, sonfonctionnement et sa finalité, afinde bien informer les populations àla base. Il s'agit également de lesamener à découvrir les missions,les objectifs et le mode opératoiredu FNFI.

La cérémonie d'ouverture a étéprésidée par la ministre en chargedu Développement à la Base,Mme Victoire Tomegah-Dogbé enprésence du directeur Général parintérim du FNFI, M. ProspèreHouenou.

Le Fonds veut atteindre d'ici2018 deux millions de Togolaisdont 300.000 cette année avec leconcours des Prestataires deServices Financiers (PSF).

"Cet atelier est organisé pourvous. Nous avons voulu que vousles médias soyez un partenaireessentiel pour le Fonds ", a indiquéM. Prospère Houenou dans sonmot de bienvenue.

" Dans la droite ligne d'atteintede ces objectifs, nous entendonsmettre à contribution les acteurs

des médias que vous êtes dans ladiffusion du vrai et du bon messa-ge du fonds aux couches les pluspauvres de notre pays ", a-t-ii sou-ligné.

Il a pour finir souhaité que cetterencontre jette les bases d'uneentente cordiale entre les médiaset le fonds.

En lançant les travaux de cetatelier d'information et de forma-tion, Mme Victoire Tomegah-Dogbé a déclaré que beaucoup deTogolais restent toujours exclusdes sources de financement clas-siques. " Dans notre pays, dansnos préfectures, dans nos can-tons, dans nos villages beaucoupde Togolaises et de Togolais sonteffectivement exclus. Le gouver-nement dit non à cette exclusionfinancière ", a-t-elle indiqué.

" Les gens ont besoin de5000F, de 20. 000F, de 50.000Fpour démarrer une Activité généra-trice de revenus, mais ce qu'onleur demande coûte plus cher quece dont ils ont besoin ", a regretté

la ministre en charge duDéveloppement à la Base. Elle arelevé l'importance du travail desmédias dans la promotion de ceFonds. " Vous êtes le porte-voixdes populations à la base et nousne pouvons pas mettre sur les railscette initiative si nous n'associonspas les acteurs aussi importantsque vous ", a-t-elle lancé à l'endroitdes participants.

Pour elle, le Fonds ne peutatteindre son objectif que si ceux àqui il est destiné connaissent sonvrai et bon usage et son mode

opératoire. Elle a finalement exhorté les

journalistes au travail bien fait,afin que " nous puissions atteind-re de bons résultats ".

Rappelons que le FNFI estvoulu par le gouvernement togo-lais, afin de régler le problème del'exclusion financière car seule-ment 20 % des Togolais ont uncompte dans une institutionfinancière. Un certain nombred'Institutions de microfinancesont partenaires du Fonds. Selonles responsables, le Fonds neremplace pas ces institutions,mais va renforcer leur base.L'attribution du crédit se fera engroupes solidaires formés sur labase de la confiance solidaire. Leplafond du crédit est fixé à30.000F et remboursable à untaux très bas de 5%.

Pierre Agbanda

Promotion du Fonds National de la Finance Inclusive

Les journalistes informés sur leur rôle

Photo de famille des participants à la formation

Le gouvernement togolais ne dortpas sur ses lauriers. L'équiped'Ahoomey-Zun II a décidé de prendrede l'avance sur les événements proba-bles ou prévisibles qui pourraient sur-venir dans notre pays. C'est dans cetteperspective et en prévision de la saisondes pluies imminente avec son lot deproblèmes (inondations, déplacementdes populations, maladies hydriques,etc.), qu'une délégation ministériellecomposées des ministres FiatuwoKwadjo Sessenou de l'Urbanisme et del'Habitat et Bissoune Nabagou del'Equipement rural, accompagnés detechniciens, a sillonné, mardi 15 avrildernier, certains points stratégiques dela capitale.

L'objectif de cette descente sur leterrain était " de visiter les ouvragesd'assainissement et de drainage deseaux pluviales dans la ville de Loméet de ses environs en vue de s'assurerde leur bon fonctionnement et appe-ler les compatriotes au civisme afinde les maintenir en bon état". Il s'agitpour le gouvernement " d'évaluerd'éventuels risques de dysfonctionne-ment des ouvrages d'assainissement

et de drainage des eaux pluvialesafin d'apporter les correctifs néces-saires devant mettre les populationsà l'abri des souffrances que causent,le cas échéant, des inondations ", aexpliqué la délégation.

Au total six (06) sites en l'occur-rence le site de curage des cani-veaux sur le boulevard Notre Damedes Apôtres à Bè-Kondjindji, legrand collecteur de drainage deseaux pluviales (de 1,80m2 qui partde EPP Hounkpati au bas-fond ducollège Saint Joseph), les bassinsd'Agbalépédogan, de Kagbara et

celui d'Adido-Adin ont été visités parla délégation ministérielle accompa-gnée des techniciens qui ont réaliséces ouvrages. Et le constat est amer :les caniveaux sont remplis de sachetsplastiques, de sable… sans compteravec des caniveaux sauvages enprovenance des maisons. A Bè-Kondjindji, à peine les caniveauxcurés, qu'ils sont aussitôt remplis dedéchets (sachets plastiques, excré-ments humains, etc.).

Le ministre Fiatuwo KwadjoSessenou appelle les populations aubon sens et au civisme. " Il faudrait

qu'ensemble, nous puissions aller versce devoir citoyen, celui d'éviter l'ob-struction des caniveaux. Le problèmed'inondation dans la ville de Lomépeut être résolu, si tout le monde jouefranc jeu, car le milieu est assainiavec des caniveaux.", a souligné leministre de l'Urbanisme et del'Habitat.

Pour sa part, le ministre BissouneNabagou s'est dit attristé et indignépar la situation qui prévaut sur le ter-rain : " C'est triste ce que nous venonsde voir. L'Etat ne peut pas consacrerdes moyens pour construire desouvrages d'assainissement et que lesgens ne respectent pas le fonctionne-ment de ces ouvrages", a-t-il marteléavant de déplorer l'état des cani-veaux bouchés par les déchets " soli-des " des populations riveraines.

Notons que les ouvrages visitéssont construits par le ministère del'Urbanisme et de l'Habitat et celuichargé des Travaux Publics dans lecadre de la mise en œuvre du Projetd'Urgence de Réhabilitation desInfrastructures et des ServicesElectriques (PURISE).

JPB

En prévision de la saison des pluies imminente :Les ministres Sessenou et Nabagou vérifient l'efficacité des

mesures prises sur le terrain pour prévenir l'inondation

La délégation ministérielle suivant le curage des caniveaux à Bè-Kodjindji

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actualite

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014

En effet, dans sa parution n°1607 du 27 février dernier,Forum de la Semaine a publié unarticle intitulé : " L''inénarrableavocat Zeus Ajavon, avide d'inté-rêts, réclame pour ses clientsplus de 700 millions de FCFA ".Dans la plainte déposée contrele journal Forum de la Semaine,Me Ajavon Zeus relève que dansl'article incriminé, l'auteur le trai-te d'avocat véreux. " Après queles plaignants aient touché plusde 240 millions sur la base d'unaccord politique, le véreux avo-cat Zeus Ajavon croit gagner unprocès de justice ; avide d'inté-rêts, d'honoraires, il réclame 700millions."

C'est cette petite phrase qui afait sortir notre défenseur desdroits de l'homme de ses gongs.Qu'est-ce qui est faux dans cettephrase ? Les Togolais et mêmeles bénéficiaires des 240 millionsde FCFA, en l'occurrence les 09députés démissionnaires del'UFC, savent que ce n'est pas la

défense des avocats qui a per-mis de débloquer les sous maisplutôt un accord politique inter-venu à la veille des législativesdu 25 juillet dernier. C'estd'ailleurs pourquoi l'Etat n'a pasversé l'argent sur le compte desavocats mais directement auxbénéficiaires. Ce n'est donc pasl'œuvre de Me Ajavon Zeus qui apermis aux 09 députés d'engran-ger les 240 millions au titre deleur dédommagement.

En effet, la défense de MeAjavon Zeus devant la Cour dela CEDEAO a abouti seulementà un dédommagement d'unmontant de 3 millions de FCFApour chacun des ayant droits. Enclair, notre confrère a raison dedire que le décaissement des240 millions de FCFA n'est pasdû à l'œuvre de Me ZeusAdjavon mais est plutôt le fruitd'un accord politique intervenuentre le gouvernement et les 09députés démissionnaires.

S'agissant du mot " véreux "

employé par notre confrère etjugé diffamatoire par Me AjavonZeus qui le considère commeune atteinte à son honneur, l'onse demande s'il n'est pas utiliséà juste titre.

Souvenez-vous de l'affaired'atteinte à la sûreté de l'Etatdans laquelle KpatchaGnassingbé et ses coaccusésont été inculpés. Les Togolaisétaient surpris de voir Me AjavonZeus s'agiter en se constituantpour défendre KpatchaGnassingbé. Et pour cause :après l'élection présidentielle de2005 et les évènements doulou-reux qui ont occasionné des vic-times, le président du CACIT, MeAjavon Zeus, avait accuséKpatcha Gnassingbé de crimecontre l'humanité et avait annon-cé à qui veut l'entendre qu'ilenverrait le demi-frère duPrésident de la République à laCour Pénale Internationale (CIP)pour être jugé. Il avait, à ceteffet, ameuté la presse nationaleet internationale autour desactions qu'il a entreprises pourenvoyer Kpatcha Gnassingbé à

la CPI. Il avait tant juré avoir latête de ce dernier devant la CPIà telle enseigne qu'on était éton-né de le voir se constituer avocatnon pas pour défendre les victi-mes des évènements de 2005,mais plutôt pour défendre celuiqu'il accusait d'être le bourreau.

Ce fut un véritable scandalelorsque les victimes ont appris lerevirement de Me Ajavon Zeus.Qu'est-ce qui s'est passé entretemps pour que notre défenseurdes droits de l'homme puisseopérer ce revirement de 180° ?La réponse se trouve dans lesbillets de banque qui ont faittourner la tête à notre avocat. MeAjavon Zeus sachant qu'il pou-vait engranger beaucoup desous s'il défendait KpatchaGnassingbé n'a pas hésité unseul instant. Il a purement et sim-plement abandonné les victimespour défendre celui qu'il considé-rait jadis comme le bourreau.

Face à ce comportement, DimasDzikodo a-t-il tort de traiter Zeusd'avocat véreux ?

Il va sans dire que les actesque nous posons nous suivent etil n'est pas question de jeternotre dévolu sur un journalistequi ne fait que rappeler les faitset gestes des uns et des aut-res.Dimas Dzikodo n'a fait quedire la vérité à Me Ajavon Zeusqui devrait s'en prendre à lui-même.

L'on s'étonne que ce dernierpuisse porter plainte contre unjournaliste à cause du mot "véreux " et réclamer une sommede cinq (05) millions de FCFA etune peine d'emprisonnement.Lors des meetings du CST- ANCles samedis, Adjavon Zeuspasse son temps à vilipender leprésident Faure Gnassingbé etses collaborateurs. Les termesqu'il utilise dépassent très loin lemot " véreux " qui semble luifaire tant mal. Me Ajavon Zeusne doit s'en prendre qu'à lui-même et non au journalisteDimas Dzikodo qui a utilisé unmot qui lui sied très bien. Lesvictimes des évènements de2005 n'hésiteront pas à le traiterd'avocat " véreux ".

Au nom de la liberté de pres-se, tous les journalistes sontprêts a affronter Me Ajavon Zeusdans ses errements.

Aliziou Dominique

Me Ajavon Zeus porte plainte contre le journaliste Dimas Dzikodo :Le défenseur des droits de l'homme réclame

5.000.000 de Fcfa et demande l'application du code pénalL'ancien président du CACIT (Collectif des Associations

contre l'Impunité au Togo), Me Ajavon Zeus, porte plainte cont-re un journaliste. C'est bizarre et difficile à comprendre qu'undéfenseur des droits de l'homme et de la liberté d'expressions'acharne contre un journaliste dans l'exercice de sa profes-sion. Me Zeus Ajavon qui a plusieurs fois défendu les journa-listes, se transforme aujourd'hui en prédateur de la liberté depresse et assigne en justice le directeur de publication du jour-nal Forum de la Semaine, M. Dimas Dzikodo pour diffamation.Il exige dans sa plainte l'application du code pénal, c'est-à-direl'emprisonnement du confrère. Quelle ignominie de la part del'homme qui fait croire qu'il est un vrai défenseur des droits del'homme ! Souhaiter qu'un journaliste soit jeté en prison enapplication du Code pénal alors que le code togolais de lapresse a dépénalisé le délit de presse ! Qu'a fait Dimas Dzikodopour subir le courroux d'un avocat défenseur des droits del'homme ? Juste un article de presse.

Me Zeus Ajavon Dimas Dzikodo

Après une tournée dans laRégion Maritime, l'AllianceNationale pour le Changement(ANC) prend la route du sep-tentrion, plus précisément dela Région des Savanes poursensibiliser ses militants surles échéances électorales de2015. Ce parti qui est entrédéjà en précampagne, arpentemonts et vallées pourconvaincre les populations àporter leur choix sur son can-didat, Jean-Pierre Fabre.

Pour ce faire, la délégationconduite par le président du partilui-même, dénonce d'abord lesmanquements constatés dans larégion, puis passe aux promes-ses à couper le souffle. C'estainsi que dans la préfecture del'Oti, plus précisément à Mango,après avoir dénoncé le manqued'eau potable, d'équipementspublics, d'infrastructures sanitai-res, scolaires et routières, Jean-Pierre Fabre jette son dévolu surle régime en place. Pour lui, legouvernement a abandonné lespopulations de cette région àleur triste sort et c'est l'ANC

seule qui peut leur apporter lebonheur.

Seulement voilà : l'un de sesmilitants venus l'écouter, estreparti déçu. " Jean-Pierre Fabrea touché du doigt les vrais pro-blèmes de la préfecture. Mais, jesuis resté sur ma soif, car je n'aipas entendu notre présidentnous surprendre agréablementen annonçant au moins la cons-truction d'une petite école. C'estregrettable qu'après avoir empo-ché 240 millions de francs CFA,les responsables du parti n'aientpas pensé faire ne serait-cequ'un petit geste en direction de

leurs militants.", fulminait IssifouAbata, menuiser de son état.

Très remonté contre ce tou-risme des responsables del'ANC, Issifou fustige son parti :" Si jamais Jean-Pierre Fabreaccède à la magistrature suprê-me, ne va-t-il pas s'occuper seu-lement de son bien-être person-nel plutôt que de venir régler nosproblèmes dans notre contrée?".

En somme, les leaders del'ANC qui sont en train de menerune opération charme à l'endroitdes populations sur fond de cri-tiques acerbes contre le gouver-nement, oublient que les mili-tants attendent d'eux un gestesurtout après avoir empoché lasomme de 240 millions de francsCFA.

Un adage dit que " lorsque tute baisses pour regarder le des-sous de ton prochain, tu t'expo-ses toi-même. ". Le parti deJean-Pierre Fabre fera mieux dedécliner son programme desociété au lieu de passer leurtemps à vilipender le gouverne-ment.

Aliziou Dominique

L'ANC en précampagne dans le nord du Togo :Jean-Pierre Fabre dénonce le manque detout mais n'apporte rien aux populations

Jean-Pierre Fabre

Depuis plus d'une semai-ne, une affaire éclabousseECOBANK et la personneincriminée et actuellementinculpée n'est autre que MlleElvire Grunitzky, chef d'agen-ce. Elle est accusée d'avoirtraficoté le compte bancaired'un client d'ECOBANK en fai-sant des opérations douteu-ses qui lui génère des bénéfi-ces. Ces opérations consti-tuent une fraude avérée dontle montant s'élèverait à 150millions de FCFA et non à unmilliard comme le distillentcertains journaux juste pournuire à autrui.

Mlle Elvire s'est empresséede payer cette somme. Maismalheureusement pour elle, lafraude est avérée et les enquê-tes ont même révélé certainesopérations qu'elle a effectuéessur le compte du président de laChambre de Commerce etd'Industrie du Togo (CCIT), M.Jonathan Fiawoo.

Selon une source proche del'enquête, Mlle Elvire reconnaitavoir manipulé le compte ban-

caire de M. Jonathan Fiawoo àson insu. Etant chef d'agence,elle avait une large marge demanœuvre sur les comptes desclients qu'elle manipulait à saguise. C'est ainsi qu'elle a faitdes dépôts sur le compte duprésident de la CCIT sans l'a-vertir. D'ailleurs l'enquête révèleque M. Jonathan Fiawoo n'aeffectué aucun dépôt l'impli-quant dans la fraude.

Il est clair que l'acharnementsystématique de certains jour-naux contre le président de laCCIT est l'œuvre de ses détrac-teurs qui ont trouvé l'opportunitéde lui régler des comptes. Cesont ces détracteurs qui instru-mentalisent la presse pour mal-mener sans ménagement M.Jonathan Fiawoo en inventantdes inepties qui ne tiennent pasla route. Ce qui est évident, leprésident de la CCIT est unhomme d'affaire très avisé.

Selon ses proches, il estserein, car il n'a jamais participéà une quelconque fraude et nese reproche rien.

Aliziou Dominique

Affaire Elvire Grunitzky d'ECOBANK :

Les détracteurs de Jonathande Fiawoo déterminés

à ternir son image

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nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014

Pour avoir tué d'une douzaine de coups de couteau son bébé de six mois,dame Aline Medebu a été condamnée à une peine très sévère de vingt ans deprison ferme et au versement d'une amende symbolique pour dommages etintérêts. Elle a aussi été condamnée en dépens. Ce verdict de la courd'Assises tombé jeudi soir s'est inscrit dans la logique prescrite par laréquisition du procureur général qui avait en plus, requis un suivi socio-judiciaire de cinq ans, avec obligation de soin. Malgré l'argumentaire de ladéfense, la cour n'a pas souhaité être clémente. Elle a justifié le "droit " parrapport à la gravité des faits globalement reconnus par l'inculpée et réalisés lejour de la célébration du Saint Valentin. Les larmes aux yeux, dame Medebu aimploré l'indulgence de la cour et supplié son ex-conjoint de lui pardonner soncrime. Elle a aussi promis ne plus jamais récidiver.

C'est le 14 février 2012 qu'elle avait tué son bébé, Amelio, au mobile qu'illui rappelait trop son ex-compagnon. " Elle a fait ça pour m'atteindre et elle achoisi le 14 février pour que je souffre à chaque Saint-Valentin ", a déplorédevant la cour, Sébastien Kpakpa, le père du petit Amelio. " Je ne serai jamaissatisfait, mais c'est une forme de justice", a-t-il laissé entendre avant d'ajouter:" Vingt ans, c'est le minimum ". Cet avis est partagé par l'avocat de la partiecivile : " C'est une peine qui me paraît bien pensée et bien réfléchie ", a t - ildéclaré. Aucune réaction cependant de la mère de Medebu, pourtant présenteau procès.

Dans cette affaire, l'avocate d'Aline Medebu, Me Solange, avait plaidél'irresponsabilité pénale, évoquant la " psychose blanche" de sa cliente,diagnostiquée par un expert. " J'estime que sa place serait plutôt dans unétablissement psychiatrique ", avait-elle plaidé tandis que la défense assuréepar l'avocat de la partie civile avait une autre vision. Selon cette version " si l'undes psychiatres a reconnu une "personnalité de type psychotique, schizoïde ",les experts sont tombés d'accord sur le fait qu'elle n'était pas privée de toutdiscernement au moment du crime".

A l'annonce du verdict, cette femme de 33 ans, déjà mère d'un garçonlourdement handicapé, s'est tout simplement fondue en larmes. Elle a mêmetenté de s'écrouler mais elle a été soutenue par son avocat.

Le jour du meurtre, elle avait fait preuve d'une attitude très froide,prévenant un voisin de son crime et faisant ses valises pendant que lespompiers essayaient, en vain, de réanimer le bébé.

Pourquoi ôter la vie à un être semblable et cher, de surcroit l'enfant qu'ona soi même mis au monde ? Que Dieu qui nous voit, nous pardonne ce pêché.

B.TALOM

Vingt ans de prison pourle meurtre de son bébé

LumièreCes deux hommes représentent les dex alliances

" Il te fera pendre à un bois et les oiseaux mangeront ta chair." Nous avons vu ici deux personnesqui sont dans la même maison qui ont eu un songe le même jour chacun. Le songe de l'échanson,c'est la vie et celui du panetier, la mort.

Nous avons vu que Joseph s'est attaché à celui qui donne la vie et s'est détourné de celui quidonne la mort. Joseph n'a pas dit à celui qui va mourir : " Rappelle-toi de moi, mais plutôt l'a dit à celuiqui va vivre. Ces deux hommes représentent l'ancienne Alliance et la nouvelle Alliance, la loi et lagrâce, la foi et les œuvres. Comme ces deux hommes étaient dans la même maison, la loi et la grâcesont dans la même bible. La loi, les œuvres donnent la mort, tandis que la foi donne la vie.

De même vous les faux frères, les faux prophètes, les faux docteurs, les faux pasteurs pourraientêtre dans la même église que nous, les Saints, mais la distinction, c'est que nous allons nous accro-cher à la vie alors que vous, vous vous accrocherez à la mort.

Qu'est ce que le Chef des échansons a vu ? Il a vu un cep. Ce cep avait trois sarments. Ce cep,c'est la plante qui produit la vigne. Ce cep représente Jésus-Christ, selon Jean 15 : 1. Les trois sar-ments représentent les trois travaux de Christ dans la vie du croyant : La mort, l'ensevelissement etla résurrection.

La coupe, c'est le sang de Jésus-Christ, selon Math. 26 : 27. Pharaon représente le pécheur qui aaccepté le sang de Jésus-Christ. Le vin, c'est la vie éternelle que Christ nous donne.

Ecoutez cette bonne parole chaque lundi de 10heures à 11heures sur radio Carré Jeune (RCJ 103.1 FM)Frère Koffi : 90213158

Fait divers

Monseigneur RobertCasimir Messan Dosseh-Anyron, vicaire générale del'archidiocèse de Lomé et pre-mier archevêque du Togo arendu l'âme le mardi dernier àl'âge de 89 ans à Lille enFrance où il était hospitalisépour des soins. Cette annoncea été faite par MonseigneurDénis Amuzu-Djakpah dansune note publiée sur le site del'archidiocèse de Lomé

En effet, la semaine dernière,indiquent des sources religieu-ses, la santé de Mgr Dosseh-Anyron était inquiétante nonobs-tant les soins et les traitementsqu'il suivait de temps en tempsen France depuis quelquesannées.

Premier togolais ordonnéarchevêque le 10 juin 1962 par leCardinal Julius Döpfner, arche-vêque de Munich en Allemagne,consécrateur principal deNosseigneurs Joseph Strebler etBernardin Gantin, Co- consécra-teurs, le défunt prélat tire sarévérence dans sa 89e annéeaprès avoir consacré 52 ans auxœuvres de Dieu.

Très apprécié pour son talentoratoire par les fidèles et sonentourage, il devient controver-sé, dans les années 90, lors descrises sociopolitiques qui ontémaillé notre processus démo-cratique.

En 1992, après 30 ans deservice épiscopal à la tête del'Eglise-famille de Dieu à Lomé,Mgr Dosseh-Anyron devientarchevêque émérite de Lomé etenvoyé plusieurs années auVatican, remplacé par MgrPhilipe Fanoko Kpodzro, arche-vêque de la ville d'Atakpamé.

Né le 13 octobre 1925 à

Vogan, (dans le Sud- Est)Robert-Casimir Dosseh-Anyron a fait ses études pri-maires à Lomé et ses étudessecondaires à Togoville puisau Petit séminaire d'Ouidahau Bénin et en sort nanti dubaccalauréat.

Il étudie la philosophie,puis est envoyé à Rome enItalie en 1948 par Mgr JosephStrebler, son mentor. Le 21décembre 1951, il y est ordon-né prêtre et l'année suivante,il obtint la licence enThéologie. Très studieux, il a

présenté une thèse de doctoratsur " L'Eucharistie dans les œuv-res de Bossuet ", avec mention" summa cum laude "(Excellent)le 12 janvier 1955.

Revenu à Lomé, il est nommévicaire à la paroisse St JeanApôtre de Tsévié. En 1960, il futdirecteur de l'Enseignementcatholique et, quelques moisplus tard, il devient Vicaire géné-ral de l'archidiocèse de Lomépuis archevêque métropolitainde Lomé en 1962.Toutes noscondoléances à la communautéChrétienne.

Dao Espoir (Stagiaire)

NécrologieDécès de Mgr Casimir Dosseh-Anyron,

premier archevêque du Togo

Mgr Casmir Dosseh-Anyronafini son règne sur terre

Union pour la République(UNIR, parti au pouvoir) fêteson 2e anniversaire. Créé le 14avril 2012 à Atakpamé, cetteformation politique a succédéau Rassemblement du peupletogolais (RPT) fondé par feuprésident GnassingbéEyadèma.

Les activités marquant ce2ème anniversaire de l'UNIR ontdébuté vendredi par la prièremusulmane et ont pris fin ledimanche avec le culte protes-tant et la messe catholique.

" En deux ans d'existence,beaucoup de choses ont étéréalisées, mais il reste encore àfaire, notamment dans le cadredes prochaines échéances élec-torales. Les défis à relever sont

nombreux et nous comptons surla même mobilisation que celleobtenue lors des législatives du25 juillet 2013 pour opérer deschangements majeurs dont le

Togo a besoin ", a expliqué ven-dredi Foly-Bazy Katary, le 2evice-président du parti.

L'Evangile selon St Matthieu,chapitre 26 verset 14-75 était la

lecture du jour. La réflexion desdeux serviteurs de Dieu qui onofficié la séance, a porté sur lethème " Hosanna au fils deDavid ! Béni soit celui qui vientau nom du Seigneur ! ".Aujourd'hui est un jour de fête !

" Nous sommes venus implo-rer la miséricorde de Dieu surnotre parti, sur notre Président,sur les militants de UNIR et surtout le peuple Togolais. Nousrendons grâce à Dieu pour cesdeux ans d'existence. Nousremercions également leSeigneur pour notre victoire à

l'élection législative dernière. Leprocessus s'est passé dans lapaix et la transparence totale.C'est pour tous ses raisons quenous voulons rendre grâce.Nous plaçons cet anniversairesous le signe de la gratitudemais également sur la confianceet l'humilité, a expliqué M.Georges Aïdam, le 1e vice-prési-dent du parti.

Il a annoncé que le congrèsdu parti se déroulerait prochai-nement.

Carole AGHEY

UNIR célèbre ses deux ans d'existence

Vue partielle de l’assistance lors de la messe Les premiers responsables du parti UNIR au premier rang

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014 economie

Le Réseau desOrganisations Paysannes et deProducteurs Agricole del'Afrique de l'Ouest (ROPPA), encollaboration avec laCoordination Togolaise desorganisations paysannes duTogo (CTOP), a lancé vendredi11 avril dernier à Lomé, le Projetd'Appui aux organisations pay-sannes d'Afrique (PAOPA).C'était au cours d'un atelier detrois jours qi a regroupé unesoixantaine de participantsvenus de treize pays del'Afrique de l'Ouest. Ce lance-ment a été couplé de l'installa-tion du comité de pilotagerégional de l'AnnéeInternationale de l'Agriculturefamiliale (AIAF).

Ce programme, financé parl'Union Européenne, vise à soute-nir le renforcement des capacitésinstitutionnelles des organisationspaysannes régionales et nationa-les ainsi que leur rôle dans l'élabo-ration et la mise en œuvre despolitiques et programmes dedéveloppement agricole et de

sécurité alimentaire et nutrition-nelle.

Le ROPPA a bénéficié, dans lecadre de ce projet, d'un finance-ment de 2,280 milliards de FCFAde l'UE via le FIDA (Fonds interna-tional pour le développement agri-cole). Le PAOPA prévu pour durerde 2014-2017 a démarré par unephase pilote de 200-2012. Ce quia permis d'identifier les difficultéset de mesurer ce qui devrait êtrele rôle des organisations paysan-nes dans la mise en œuvre desdifférentes politiques agricoles sion leur donnait un soutien en ren-forcement de capacités institution-nelles.

" Cette phase principale vise,en ce qui concerne l'Afrique del'ouest, à renforcer davantage lacapacité institutionnelle et organi-sationnelle du réseau à travers lesplateformes et à renforcer leurcapacité en matière de plaidoyeret de lobbying pour qu'ils partici-pent efficacement à l'élaboration,à la mise en œuvre, et au suivi-évaluation de cette politique etsoient capables de faire le lienentre les politiques nationales et

les politiques régionales ", a expli-qué le président du ROPPA, M.Djibo Bagna qui souligne que leprojet devra permettre de doter lesproducteurs de moyens pour qu'ilspuissent accéder au financementadéquat, au marché à travers latransformation des produits etvivre de leur activité.

" Après avoir fait le plaidoyer,mobilisé autour des politiquesagricoles pour prendre en comptel'agriculture familiale, la souverai-neté alimentaire, ainsi que la librecirculation des personnes et desbiens au niveau de notre espace,naturellement, les paysans ontbesoin aujourd'hui d'accès auxfinancement pour qu'ils soient nonseulement des gens capables derendre des services, mais des per-sonnes capables de disposer deressources leur permettant devivre dignement ", a-t-il indiqué.

Le ROPPA a procédé égale-ment au cours de cet atelier à lamise en place du comité de pilo-tage régional de l'AnnéeInternationale de l'AgricultureFamiliale décrétée par les NationsUnies, lors de sa 66e session pour

être célébrée cette année 2014.Ce comité composé de l'en-

semble des acteurs (Etats, insti-tuts de recherche, communica-tion, institution d'intégration et desNations Unies), aura pour missionde coordonner les différentes acti-vités du ROPPA, de faire des plai-doyers et le lobbying auprès despouvoirs publics et des partenai-res techniques et financiers envue de l'élaboration et de la miseen œuvre de politiques favorablesà l'agriculture familiale. Ce Comitédevra également communiquersur l'AIAF.

" Il s'agit aussi de faire en sorteque les producteurs aient leur sta-tut. On veut que l'agriculture soitconsidérée comme moteur de noséconomies, que les petits agricul-teurs soient écoutés, épaulés,pour changer le visage de

l'Afrique et montrer qu'elle estcapable de se nourrir, de sedéfendre, d'avoir une vision prop-re à elle ", a expliqué le présidentdu ROPPA.

L'agriculture familiale, selonDjibo Bagna, c'est d'abord cetteagriculture qui respecte nosvaleurs. C'est cette agriculture quiest dynamique et crée la richesse,cette agriculture qui respecte lesemplois, basée sur nos propresréalités.

Au lancement du PAOPA et dela mise en œuvre du Comité, lesecrétaire général du ministère del'Agriculture, de l'Elevage et de laPêche, M. Nöel Bataka a rassuréle ROPPA du soutien du gouver-nement togolais pour la réussitede leur initiative.

Pierre Agbanda

Appui aux organisations paysannes d'Afrique

Le PAOPA lancé à Lomé-Le comité de pilotage de l'AIAF mis en place

Vue partielle des participants

Les populations de la préfec-ture d'Agou (localité située àenviron 110 km au nord-ouestde Lomé) étaient en liesse levendredi 11 avril dernier. Et pourcause: le marché moderneconstruit à Agou-Gadjépé leur aété officiellement remis. C'est laministre du Développement à laBase, de l'Artisanat, de laJeunesse et de l'Emploi desJeunes, Victoire Tomégah-Dogbé qui a personnellementprocédé à son inauguration enprésence de sa collègue DédéAhoéfa Ekoué de l'Action socia-le, de la Promotion de la femmeet de l'Alphabétisation, du direc-teur général de l'ANADEB(Agence Nationale d'appui auDéveloppement à la Base), M.Doki-Zama ALI-TAGBA de plu-sieurs cadres du milieu et desbénéficiaires. La cérémonies'est déroulée dans une ambian-ce festive.

La construction de ce marchés'inscrit dans le cadre du Projet desoutien aux microprojets commu-nautaires (PSMICO) initié depuis2008 par le ministère en charge dudéveloppement à a base et pilotépar l'ANADEB. Ce projet comportetrois composantes, à savoir la pla-nification locale, la réalisation desinfrastructures socio-communau-taires et le renforcement des capa-cités des acteurs locaux pour lagestion des ouvrages. Il vise àdoter les communautés d'infras-tructures socio collectives debase, notamment des hangars demarché, des bâtiments scolaires,des unités de soins périphériques,des latrines publiques, des maga-sins de stockage, des forages, etc.

Selon le directeur général decette Agence, le coût des travauxde construction de ce marché s'é-lève à 244.027.454 Fcfa. Ces tra-vaux lancés depuis juin 2012 ont

consisté en la construction de septhangars de type préfectoral d'unecapacité de 60 places chacun,d'un bloc administratif, de deuxmagasins de stockage, un blocsanitaire de six cabines, l'aména-gement de l'aire du marché, uneboucherie ainsi que la réhabilita-tion de trois anciens hangars dontun transformé en poste de police.Le projet concerne également l'ad-duction en eau potable et l'électrifi-cation du marché.

Dans son mot de bienvenue, lepréfet d'Agou s'est réjoui de laréalisation de ce joyau. " Ce ven-dredi est un jour mémorable du fait

de la remise des clés du marchédont les fils et filles de la localitéont souhaité la construction ", a-t-ildéclaré. Il remercié le chef del'Etat pour son engagement enfaveur du développement de lapréfecture.

Dans son discours de circons-tance, la ministre en charge dudéveloppement à la base a rappe-lé les principales initiatives prisespar son département pour accom-pagner les communautés à labase dans la réalisation de leurbien-être.

" Le gouvernement à travers laSCAPE s'est résolu à réaliser l'ac-

cès de toutes les communautés àla base au minimum vital commun.Ce minimum vital commun, c'estl'accès à l'eau potable, à une édu-cation de qualité, à des servicesde santé de qualité, la mise enplace d'infrastructures marchandecomme le marché d'Agou ", a pré-cisé Mme Tomégah-Dogbé.

Elle a longuement expliqué à lacommunauté d'Agou l'importancedu Fonds National de la FinanceInclusive initié par le gouverne-ment pour permettre aux couchesles plus pauvres, surtout les fem-mes d'avoir accès au financementet d'entreprendre une activitégénératrice de revenus. Cetteinitiative a été bien accueillie pardes applaudissements nourris.

La ministre en charge dudéveloppement à la base a pourfinir exhorté la communautéd'Agou à prendre soin de ce nou-veau marché et à le valoriser pourdes lendemains meilleurs. "Certes, vos attentes en matièred'infrastructures marchandes n'ontpas été toutes satisfaites mais ilme parait très important de mettreen valeur ce dont vous disposez

aujourd'hui, en attendant quedemain soit meilleur par nosefforts à tous ", leur a-t-elle lancé.

Expression de joie et recon-naissance

" Le marché qu'on nous aconstruit nous a libérés. Nous neserons plus mouillés par la pluie nibrûlés par le soleil. Il est doté d'é-lectricité et d'eau potable et mêmele dispensaire. Nous exprimonsnos sincères remerciements auprésident de la République pourcela ", a déclaré Mme Kodja Afi,porte-parole des bénéficiaires.

" C'est un sentiment de joie,parce qu'hier quand, on se rappel-le du type de marché que nousavions ici à Agou comparé au nou-veau marché, c'est comme la nuitet le jour. Je remercie le chef del'Etat pour avoir respecté sa paro-le", souligne, Ahlidza Komi, uncadre du milieu.

La coupure du ruban symbo-lique et la visite du marché par ladélégation ministérielle et sa suitea mis fin à la cérémonie d'inaugu-ration.

Pierre Agbanda

Politique de développement à la base

Le nouveau marché moderne d'Agou-Gadjépé inauguré vendredi dernier

Coupure du ruban symbolique

Dans la poursuite de cet ambi-tieux projet, ''Le Togo en chantier''et dans la continuité du Plan dedéveloppement du grand Lomé, ilest prévu la construction de nou-velles routes, notamment à la péri-phérie de la capitale. Mais comme,c'est le cas souvent, la plupart des

routes existantes sont exigües dufaite que les riverains n'ont pasrespecté les dimensions prévuespar les services du cadastre. Ainsi,à l'ouverture de ces nouveauxchantiers, beaucoup d'habitationscontigües à ces ouvrages publics,sont simplement détruites pour

faire respecter les dimensionsréglementaires des routes à cons-truire.

Avant donc l'ouverture de ceschantiers à la périphérie de lacapitale, la délégation spéciale dela préfecture du Golfe veut devan-cer les événements. Son prési-dent, Kossi Aboka accompagnésdes chefs de villages et des prési-dents des Comités de développe-ment de villages, sont descendussur le terrain, en début de ce moisd'avril, pour sensibiliser les popu-lations du canton d'Agoè-Nyvé et

les inviter à plus de prudence dansl'achat des terrains. "Beaucoup deprédateurs continuent par vendreles réserves administratives auxpopulations et des cas d'occupa-tions illicites des rues ont été cons-tatées dans le canton d'Agoe-Nyivé. Le pourquoi nous voulonsd'ores et déjà mettre une puce àl'oreille aux habitants afin qu'ils nesoient pas surpris quand les tra-vaux d'ouverture des voies démar-reront presque dans un mois ", a

Construction des infrastructures routières dans les périphéries de Lomé :

Déjà des grincements de dents avant l'ouverture prochaine de nouveaux chantiers Le développement d'un pays passe par le développement de la

route. Ceci est une réalité au pays de Faure Gnassingbé qui,depuis quelques années déjà, a mis le pays en chantier. Un peupartout, il est loisible de constater l'ouverture de chantiers deréfection ou de construction des infrastructures routières. La capi-tale a même fait peau neuve grâce à ce projet ambitieux intitulé :''Le Togo en chantier''. Tout ceci ne s'est pas fait sans péril.

Suite à la page 7

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actualité CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014

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Alors que le projet ''Le Togo esten chantier'' enchante tout un peu-ple, au vu des nombreux chantiersouverts, notamment en matièred'infrastructures routières, ledrame vécu par les populationssur nos routes fait grincer lesdents.

Bien que la majorité des chan-tiers ne soient pas encore livrés,l'on détecte tout de suite un dys-fonctionnement criard dans la ges-tion du quotidien. Bien de gensn'ont pas encore abandonné leursvieilles habitudes. Surcharge,manque de visite technique, nonrespect du code de la route, descomportements à risques, corrup-tion sur les routes, etc. sont enco-re légion. Et le résultat est là ! Desmorts par centaines que certainsauront sur leur conscience pouravoir failli ; faut-ils soient encoreen vie !

Défalé, le début…de l'incon-nue ?

A l'aube du 23 février derniersur la nationale n°1, un camion-remorque transportant du bétail endirection de la capitale, Lomé,avait emporté dans sa course unbus de quinze places remplis depassagers. Cet accident avaitcausé la mort de 19 personnes, etfait 53 blessés. Ila en outre déci-més 30 têtes de bétail sans comp-ter des dégâts matériel importants.Parmi les morts, des femmes com-merçantes en majorité qui ral-

liaient la capitale malienne,Bamako, par voie terrestre.

A l'origine du drame, un éclate-ment de pneu avant-gauche dugros camion, qui aurait amené leconducteur à perdre le contrôle deson engin.

Un drame qu'on aurait pu évitersi l'on avait pris le temps de fairevérifier par un spécialiste l'état ducamion avant son départ et àchaque 150 km de route. Unemesure de prévention est trèssalutaire.

Toujours sur la même nationalen°1, un minibus de quinze places,à cause d'un problème de freina-ge, a fini sa course sur le flancd'une montagne dans la descentedes montagnes de Défalé, aprèsavoir fait trois tonneaux. Bilan cinqmorts et 21 blessés sur les 26 pas-sagers à bord qu'il transportait. Etlà encore, il s'agissait d'unedéfaillance technique qu'on auraitpu éviter si le minibus effectuait

régulièrement un contrôle tech-nique.

Une autre défaillance tech-nique fait 47 morts à Talo

A Talo, l'émotion était grande etl'atmosphère pesante ce matin du15 avril au vu des dégâts engen-drés par la catastrophe. Selon lecommuniqué officiel, " un autocar

de 56 places d'immatriculation bur-kinabé transportant des passagersen direction du Nord, suite à undépassement défectueux d'unminibus, entre en collision avec untitan venant en sens inverse. ".Selon les rescapés de cet énièmeaccident de la route, ce drame aété facilité par le fait que leconducteur de l'autocar avaitconfondu à un motocycliste le titanarrivant en sens inverse avec seu-lement un phare allumé. Le tempsde se rendre à l'évidence, il étaitdéjà trop tard.

L'on dénombre sur le terrain autotal 48 morts, dont 35 femmes et1 enfant de 2 ans environ, ainsique des dégâts matériels impor-tants. Au rang des victimes, desTogolais en majorité mais aussides Burkinabè, un Nigérien et unblessé d'origine ghanéenne.

Une délégation ministérielleconduite par le ministre Ninsao

Gnofam des Transports, dépêchéepar le Chef de l'Etat, a constaté lesdégâts. Les cinq ministres (leMinistre des Travaux Publics etdes Transports, le Ministre de laSécurité et de la Protection Civile,le Ministre de l'AdministrationTerritoriale, de la Décentralisationet des Collectivités Locales, et leMinistre des Droits de l'Hommes,

de la Consolidation et de laDémocratie, Chargé de la Mise enŒuvre des Recommandations dela CVJR) se sont rendus ensuite àl'Hôpital d'Atakpamé pour voir lescorps et les blessés avant de pro-longer leur visite sur l'Hôpital deDatcha. Mais des dispositionsurgentes ont été prises, surinstructions du chef de l'Etat, pourévacuer les blessés à Lomé.

" C'est un événement tristepour nous tous, c'est un drame quifrappe tout le Togo. Je voudraisd'emblée m'incliner devant ladépouille de toutes ces person-nes-là qui voyagent d'habitude surcette route mais qui viennent detrouver la mort aujourd'hui ici. Aunom du Chef de l'Etat, au nom duPremier Ministre, au nom de l'en-semble des membres duGouvernement, nous présentonsnos sincères condoléances auxfamilles éplorées. Comme nous

sommes dans la semaine sainte,nous prions pour le repos desâmes de tous ceux-là qui sont tom-bés ici ", a déclaré le ministreGnofam.

L'intrigue !!!Même si les fatalistes soutien-

nent la thèse d'une fatalité (ce quidevrait arriver, est arrivé), une

question circule sur toutes les lèv-res, celle de savoir comment uncamion peut-il circuler avec unseul phare allumé ? Et quelle a étéla réaction des douaniers, policierset gendarmes ?

Il est d'ores et déjà importantde rappeler aux usagers le respectscrupuleux du code de la route.Les conducteurs, doivent fairepreuve de plus de sérieux et derigueur dans l'accomplissement deleur tâche quotidienne. Les forcesde l'ordre et de sécurité sont aussiinterpellées.

Rien que pour l'année 2013,les routes togolaises ont enregis-tré 5.401accidents de la circulationqui ont occasionné 640 morts et7.636 blessés. Mais seulementpour ce premier trimestre de 2014,l'on compte déjà près de 300 morts; ce qui fait redouter que 2014 seracatastrophique.

Jean-Pierre B.

Dossier : Le danger en permanence sur les routes togolaises :

Près de 300 morts et des dizaines de blessés en un trimestre. A qui la faute ?L'émotion est à son comble à la vue des carcasses des trois

voitures dont une remorque à Talo, à l'entrée sud d'Atakpamé, lematin du 15 avril dernier. Autour de ces carcasses, ce sont descorps sans vie qui se comptent par dizaines : 48 au total et unevingtaine de blessés. Et le bilan des accidents de la route en cetrimestre est lourd : près de trois cent âmes sont arrachées àl'affection de leurs familles en seulement trois accidents. Aupoint où l'on se demande que se passe-t-il vraiment sur nos rou-tes ? Retour sur ces faits qui ont endeuillé des familles entières.

La délégation ministérielle émue par l’empleur des dégâtsLa caracasse de l’autocar méconnaissable

'' Non à la violence en milieuscolaire '', c'est le thème d'unecampagne nationale de sensibi-lisation lancée le 12 avril dernierà Lomé, par le studio de produc-tion JLuc Production. L'objectifvisé par cette structure est d'a-bord cathartique ; il s'agit derevisiter les événements dou-loureux survenus dans certai-nes villes du pays au cours del'année académique dernièreafin d'inviter les uns et les aut-res, à travers l'art musical etl'humour, à plus de civisme etde culture de la non violence enmilieu scolaire.

La campagne dénommée ''Nonà la violence en milieu scolaire'' vasillonner la plupart des villes duTogo, devra contribuer à assurer àcoup sûr un retour aux valeursciviques en milieu scolaire.

Parties des revendications ducorps enseignant, les manifesta-tions des élèves ont fini par prend-re une allure de rébellion avec à laclé le refus de suivre des cours,des descentes récurrentes dansles rues, la destruction des bienspublics, le déchirement du dra-peau national, etc. Cette situationavait suscité une panique généra-

le avec des dégâts importants etprovoqué même la mort de deuxécoliers sans compter les blessés.

Maintenant que ces événe-ments appartiennent au passé etque le corps enseignant et le gou-vernement ont entamé les négo-ciations, JLuc Production soutenudes artistes chanteurs (MasterPopa, Etane, Big Baw, les groupesBrother for life et Too Much) et deshumoristes (Joy la Foudre), pensequ'il est important de passer à lasensibilisation pour éviter que celane se reproduise sur la terre denos aïeux. "

Cette tournée va réaliser unensemble de spectacles dans lesétablissements scolaires du Togopour sensibiliser, éduquer les élè-

ves dans le rire et la chanson pourun pays plein de sourire ", a souli-gné le promoteur de cet événe-ment, Jean Luc Moutoré.

Au total, une vingtaine despectacles à Lomé et une dizaineà l'intérieur du pays sont au menude cette campagne afin de " retra-cer avec les élèves, dans l'humouret la bonne humeur, les événe-ments douloureux vécus au coursde la dernière année scolaire ;analyser les causes, les consé-quences et mettre en évidence parles jeux, l'humour et la chanson,les écarts de comportement enre-gistrés pour emmener les élèves àprendre conscience.", a-t-il conclu.

JPB

Retour aux valeurs civiques et citoyennes :

JLuc Production lance une campagne nationale de sensibilisation

La table au lancement de ladite campagne

Les amoureux de la petitereine sont aux anges depuis ledébut de cette semaine à lafaveur du démarrage de la23ème édition du tour cyclistedu Togo qui a démarré le 14avril dernier. Après deux jour-nées, la bataille entre Ivoirienset Burkinabé s'annonce déjàrude, reléguant les coureursTogolais au second voire troi-sième plan.

Ils étaient une soixantaine decoureurs venus de la France, de laBelgique, de la Côte d'Ivoire, duBurkina Faso, du Bénin (avecdeux équipes), du Mali, du Ghanaet du Togo (deux équipes) à pren-dre le départ de Lomé, le 14 avrildernier, à la conquête du maillotjaune du vainqueur du Tour duTogo.

Pour la première étape, Lomé-Atakpamé, longue de 148 km,c'est l'Ivoirien Bassirou Konté quis'est bien illustré en franchissantla ligne d'arrivée après 3h 26min21sec, avec une vitesse de43km/heure. Il devance lesBurkinabé Amidou Yameogo,deuxième, et Ilboudo Arouna, troi-sième. Daku Edem de l'équipe Adu Togo est le premier Togolais àfranchir la ligne et se classe12ème.

La deuxième étape, Blitta-Kara

longue de 156km, a sonné larévolte des Burkinabé avecAmidou Yaméogo qui a franchi lepremier la ligne d'arrivée à Kara etendosse du coup le maillot jaunedu meilleur coureur au classementau temps. Le Français AlexisTourtelot arrive en deuxième posi-tion.

Hier mercredi, le 23ème tourcycliste du Togo était à sa 3èmeétape, courue entre Niamtougouet Bassar sur une distance de108km. Le Burkinabé BassirouKonté qui revient au premier planen franchissant le premier la ligned'arrivée et ainsi la suprématie dela colonie burkinabé sur le tourcycliste du Togo. Le maillot jaunene change donc pas d'épaule.

Notons que le Togo présentedeux équipes de coureurs : A et B,et elles sont parrainés par la socié-té de téléphonie mobile, TogoCellulaire, et la Brasserie BB.

JPB

Tour cycliste du Togo 2014 :

Les cyclistes togolais encore sous l'eau

Bassirou Konté veut planer sur le tour

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014 société

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Construction des infrastructures routières dans les périphéries de Lomé : Déjà des grincements de dents avant l'ouver-

ture prochaine de nouveaux chantiers expliqué Aboka Kossi.

Il a invité les riverains à libérerles voies en abandonnant les cul-tures, les concessions qui sont surl'emprise des nouvelles routes àconstruire afin d'éviter les indigna-tions et autres rivalités et accro-chages au moment d'aménagerles rues. Aboka Kossi a profitépour lancer un appel au respect dela loi : " Le développement n'atten-dra personne pour démarrer, c'estpourquoi nous lançons un appelsolennel aux occupants de se plier

aux lois en vigueur dans le paysafin de faciliter les travaux. ", a-t-ilsoutenu, tout en indiquant " qu'au-cune mesure d'accompagnement,

de dédommagement neserait accordée aux occu-pants illicites.".

Notons que cette des-cente sur le terrain s'esteffectuée en deux temps :d'abord première la délé-gation s'est rendue dansles villages de Sogbossito,de Logopé, deTrokpossimé-Téléssou, etde Agoè-Houbie, avant de

se tourner vers le canton deTogblékopé et ses environs.

JPB

Aboka Kossi, en chapeau, sur le terrain

Suite de la page 5

Selon l'OrganisationMondiale de la Santé(OMS), les conduc-teurs de deux-rouesmeurent le plus sou-vent de blessures à latête. Le port de casquepeut réduire de 40% lerisque de décès et de70% le risque de bles-sures graves.

Conducteur de deux-rouesmets ton casque !!!

De même, le téléphone por-table au volant tue par manque

d'attention et de concentration.Il faut s'arrêter pour téléphonerou recevoir un coup de fil.

L'accident de la route n'estpas une fatalité. On peut l'évi-ter!!!

Alerte !!! Sécurité routière

C’est ce qui arrive quant on refuse de respercter le code de la roue

Samedi dernier, deux fem-mes et un enfant ont trouvé lamort dans un accident de cir-culation aux environ de midisur le premier contournementde Lomé au niveau de Moto-cross.

Selon les informationsrecueillies sur les lieux, l'accidentserait dû à l'excès de vitesse et àl'inattention du chauffeur dont levéhicule a écrasé les victimes.

Ce drame a suscité la colère dela population contre le chauffeurfautif qui a dû se refugier au com-missariat d'Agoè-Nyvé.

Dans la même journée, unautre accident s'est produitquelques heures après le premiersur la même voie presqu'aumême endroit. Cette fois-ci, ils'est agi d'un minibus de neuf pla-ces à usage personnel qui s'estrenversé sur un motocycliste.

D'après un témoin de lascène, " le motocycliste ralentis-sait à l'approche d'un pont lorsque

le véhicule est venu le cogner parderrière, entraînant tous deuxdans le caniveau ".

Le motocycliste grièvementblessé a été conduit dans un cen-tre de santé. Le chauffeur pour sapart a été difficilement extrait ducaniveau avec d'énormes blessu-res.

C'est le lieu d'attirer l'attentiondes usagers de la route à plus devigilance et de prudence sur lesvoies publiques et aussi aurespect du code de la route.

Dao Espoir (Stagiaire)

Les accidents de circulation devenus récurrents sur nos routes :Deux femmes et un enfant écrasés surle premier contournement de Lomé

Le site golfenews a été pré-senté aux professionnels desmédias et responsables de PlanTogo le lundi 7 avril 2014 aucentre Cerfore à Komah 1 àSokodé, ville située à 330 kilo-mètres de Lomé.

Créé le 19 janvier 2014, le sitegolfenews est basé en GuinéeConakry. Golfenews se veut à laportée de tout le monde avec uneinformation plurielle. Les promo-teurs du site veulent faire commeyahoo. " Tout est information,nous n'attendons pas une confé-

rence de presse avant d'écrire unarticle ", déclare le promoteur dusite, un Togolais vivant à Conakry,Kokou Agbemenou. Pour le repré-sentant du site au Togo, DonaldSossou, " Golfenews n'est pascréé pour concurrencer sesgrands frères, mais pour accom-pagner ce qu'ils font déjà au Togo".

Après le lancement du site, leRéseau des communicateurspour le handicap au togo (Rjcht) aégalement présenté son blog àl'assistance.

Carole AGHEY

Le site www.golfenews.info lancé à Sokodé

3.8. Problèmes fonciersRecommandation 28La CVJR fait les recommanda-

tions suivantes :- mettre sur pied une

Commission composée de magis-trats, de praticiens du foncier et dechercheurs en la matière pour fairel'état des lieux des textes existants,en formuler des propositions dans lesens de leur amélioration ;

- faire respecter aux magistrats,avocats, notaires, huissiers et com-missaires-priseurs, chacun en cequi le concerne, les textes spéci-fiques et les règles déontologiquesrégissant la profession exercée ;

- bannir des règles coutumièresfoncières les principes interdisantaux femmes d'accéder aux terres entant que propriétaires ;

- proscrire dans la législationfoncière l'accaparement des terrespar quelques individus ou sociétés ;

- adopter un code des loyers etd'habitation ;

- faire respecter les textes enmatière de copropriété ;

- renforcer la sécurité du titrefoncier de manière qu'il soitincontestable devant les juridictionsconformément aux dispositions dudécret du 24 juillet 1906;

- faire passer toutes les ventesd'immeubles par un office notarialtel que prescrit dans l'article 2 dudécret de 1966 ;

- créer une chambre juridique

spécialement en charge du règle-ment des litiges fonciers ;

- sécuriser le foncier vis-à-vis del'Etat pour éviter des expropriationssans juste et préalable indemnisa-tion ;

- sécuriser l'Etat à l'égard descitoyens afin d'éviter les détourne-ments et les occupations anar-chiques des zones protégées et desréserves administratives ;

- mettre en place un véritableinstrument d'identification desimmeubles à immatriculer en com-mençant par la vérification desconditions d'acquisition foncière ;

- distinguer entre le secteururbain et le secteur rural ;

- alléger les procédures d'imma-triculation de terrains ;

- créer en milieu rural des livresfonciers simplifiés et actualisésrégulièrement permettant une sécu-risation foncière, gage de paixsociale ;

- identifier, répertorier et immatri-culer au nom de l'Etat les réservesadministratives pour réduire lesexpropriations ;

-respecter en matière d'expro-priation les procédures de concerta-tion et de discussion avec les popu-lations intéressées, et procéder àune juste indemnisation conformé-ment aux dispositions de l'art. 27 dela Constitution Togolaise du 14 octo-bre 1992.

A suivre……

traiter, il faut d'abord faire un bilaninitial très précis, en indiquant le nomb-re de fuites, leur quantité, la gène asso-ciée... Un examen clinique, un ECBU etune échographie peuvent être prescritspar le médecin, puis un bilan plus pous-sé (cytoscopie, bilan urodynamique,IRM) si cela est nécessaire.

Le sport : un facteur déclencheurde l'incontinence urinaire

Chez les femmes, certains sports ouune activité physique trop intense peutavoir des effets néfastes sur la statiquepelvienne et donc entraîner une inconti-nence urinaire d'effort. Selon une étudedanoise publiée en 2002, 52% desfemmes pratiquant une activité sportiveintensive souffrent de fuites urinaires.

L'incontinence urinaire d'effort sur-vient quand la pression vésicale dépas-se les capacités sphinctériennes au coursd'un effort. Or, chez les femmes sporti-ves, le tension abdominale est une sour-ce de pression " vers le bas " en direc-tion du plancher pelvien. Cette méca-nique d'hyperpression intra-abdomina-le peut finir par produire une déséquili-bre entre un sangle abdominale troppuissante et un plancher périnéal insuf-fisamment musclé.

L'influence du poids dans l'incon-tinence urinaire

Le surpoids et l'obésité peuvent êtreà l'origine de maladies fonctionnelles etdonc d'incontinence urinaire. Ainsi, encas d'obésité, le risque d'incontinenceest multiplié par 6. En effet, la surchar-ge pondérale contribue à la pressionde l'abdomen sur la vessie et les mus-cles pelviens et favorise leur altération.Une étude menée en Angleterre en2003 a montré que les risques d'incon-tinence urinaire sont notablement aug-mentés par l'obésité mais aussi par letabac et par une consommation impor-tante de boissons gazeuses. La perte depoids améliore de façon importante lasymptomatologie de l'incontinence uri-naire.

Peut-on soigner l'incontinence uri-

naire ?Comme l'explique le Docteur

Chaine, "l'incontinence d'effort peutêtre régulée grâce à une dizaine deséances de rééducation périnéale chezle kinésithérapeute", sachant que cetravail chez le kiné doit être poursuivi àla maison, car il est insuffisant seul. Sicela ne fonctionne pas, la chirurgie(mise en place de bandelettes urinaires)peut être envisagée.

Limiter la prise de poids pendant lagrossesse (8 à 12 kilos) peut égalementaider les femmes à ne pas rencontrer cegenre de problème au cours de leur vie.

Concernant l'incontinence urinairepar urgenturie, des médicaments exis-tent, "mais une évaluation détaillée dessymptômes est nécessaire auparavant,pour ne pas manquer une infection, laprésence de sang dans les urines outout autre élément qui signalerait autrechose qu'une 'simple' incontinence" pré-cise le Dr Véronique Phé, urologue à laPitié-Salpétrière à Paris.

Dans un premier temps, certainesmesures hygiéno-diététiques sontconseillées: limiter le thé et le café, ces-ser de fumer, perdre du poids, et trai-ter la constipation (qui accentue lessymptômes de l'incontinence).

Les médicaments qui peuvent êtreprescrits sont tout d'abord des anticho-linergiques (Vesicare, Ditroptan...) qui

diminuent l'intensité des messagesneurologiques envoyés depuis la paroivésicale vers le cortex cérébral, déclen-chant l'envie d'uriner. "Les anticholiner-giques diminuent le nombre de fuites,mais ils ont aussi des effets secondairesparmi lesquels la sécheresse buccale etoculaire, ou encore des nausées"indique le Dr Phé.

Un nouveau traitement (pas encorecommercialisé mais dont le prix est encours de décision) pour l'incontinencepar urgenturie est le Mirabégron. Ildiminue aussi le nombre de fuites, maisson efficacité n'a pas été comparée àcelle des anticholinergiques.

En cas d'échec des traitementsmédicamenteux et de la rééducation,des techniques chirurgicales sont possi-bles. Il s'agit de la "neuromodulationdes racines sacrées", et on parle plussimplement de pacemaker de la vessie.Une électrode est implantée chez lepatient, qui permet de contrôler les fui-tes urinaires. Près de 2 000 personnesen France sont porteuses de ce disposi-tif.

Une autre technique est celle del'emploi de la toxine botulique A (lefameux botox), qui paralyse le muscle.Cette méthode a des résultats intéres-sants mais est en attente d'autorisation.

Femmeactuelle.fr

L'incontinence urinaire se définit parune perte accidentelle ou involontaired'urine par l'urètre. Cette affection tou-che aussi bien les hommes que les fem-mes, et l'origine est souvent multifacto-rielle.

L'activité sportive, le surpoids et unaccouchement difficile sont les troisprincipaux facteurs de risque de l'incon-tinence urinaire. Retour sur un tabou quitouche près de 3 millions de personnesen France, et environ 20% des femmes.

L'incontinence urinaire : encoreun tabou

Souvent, l'incontinence urinaire estassociée à la vieillesse, à l'absence demaîtrise de soi et à la perte d'autono-mie. Or, c'est une erreur car les jeunessont aussi des sujets à risque. En raisond'une trop grande pudeur et d'unmanque d'information des patients, onestime que 30 % des personnes souf-frant d'incontinence urinaire ne sont paspris en charge. Cette " honte mal pla-cée " retarde souvent le rendez-vouschez le médecin. Les conséquences peu-vent être préjudiciables sur l'évolutiondes troubles. C'est pourquoi il est trèsimportant de consulter un urologue dèsles premiers signes.

Les femmes sont particulièrementtouchées par l'incontinence urinaire. 1femme sur 5 souffre d'incontinence uri-naire d'effort. L'accouchement et la

ménopause sont des moments particu-lièrement critiques.

Il existe 3 types d'incontinence uri-naire :

- L'incontinence urinaire d'effort :c'est une perte involontaire d'urine lorsd'un effort musculaire. Elle peut êtreprovoquée par le rire, la toux, voire lesrapports sexuels et les efforts sportifs.L'incontinence urinaire d'effort repré-sente environ 40% des incontinencesurinaires.

- L'incontinence urinaire par impé-riosité, dite aussi par urgenturie : laperte d'urine survient à la suite d'uneenvie pressante. Les capteurs de la ves-sie envoient des messages au cerveaupour qu'il ordonne des contractions dudétrusor et le relâchement du sphincter.Parfois, les messages sont inappropriés.Cette incontinence est souvent associéeà une augmentation de la fréquenceces mictions, et à des mictions nocturnes.Elle représente environ 25% desincontinences urinaires chez les femmes.

- L'incontinence urinaire mixte : Elleassocie incontinence d'effort et inconti-nence par impériosité.

Le cas de l'incontinence parurgenturie

"Ce type d'incontinence augmenteavec l'âge, mais reste sous-évalué et saprise en charge est insuffisante" indiquele Dr Ariane Cortese, urologue à l'hôpi-tal Saint-Louis à Paris. Pour mieux la

Recommandations de la CVJR

Santé Incontinence urinaire : lever le tabou

Page 8: cHroniQue N°281 du 17 Avril 2014 / Prix : 250 F CFA …...Mise en œuvre du plan d'action 2014-2016 de l'ITIE-Togo Le collège de la société civile au sein du comité de pilotage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°281 du 17 Avril 2014annonces

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