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«On dirait le Sud…» Les uns reviennent, les autres par- tent. Les uns ont la peau dorée et tendue, soleil et cuisine méditerra- néenne obligent. Les autres, encore falots, prennent de bonnes résolutions: bronzer oui, mais cette année, juré craché, sans brûlures, et avec crème à fort indice de pro- tection. Les premiers ont les orteils déformés par le port discontinu des «schlaps»; les autres hésitent encore à emporter aussi leurs chaussures de marche: «Une ou deux randos, entre les baignades, ça nous changerait…» Ils tergiver- sent, en librairie, entre un polar et le dernier Amélie Nothomb, pren- dront sûrement les deux, alors que les autres sont occupés à vider le sable coincé entre les pages des volumes qu’ils ramènent. La fin de ce mois marque le tradi- tionnel chassé-croisé entre juillet- tistes et aoûtiens, entre les vacan- ciers précoces et les plus tardifs. Bison futé et autres alertes orange ou rouges en sont les témoins, fidèles mouchards de l’encombre- ment sur les routes du Sud. Un Sud pourtant moins fréquenté cette année, à en croire les profes- sionnels du tourisme. Euro faible pour certains, difficultés économi- ques conjoncturelles pour d’autres, nombreux sont ceux et celles qui ont choisi d’estiver sous leurs pro- pres latitudes. Bien leur en a pris: Mère Météo, jusqu’à ces derniers jours, s’est plu à transformer nos régions en radieuse arrière-cour méridionale. Chaleur et longues journées de soleil, un remède millé- naire contre la grisaille du cœur et de l’esprit. Alors que les jours raccourcissent et que tombe la pluie, on espère avec d’autant plus d’ardeur que l’été prolonge encore un peu ses rayons insouciants. Ici ou ailleurs, on souhaite aux petits turbulents d’étrenner masque et tuba, aux aînés de se débarrasser temporai- rement de cet épais collant ou de cette jaquette trop chaude, aux actifs de se mitonner des paëllas ou de bricoler dans le jardin. Quand le soleil brille, qu’on soit à plaindre ou en pleine baraka, rien ne peut empêcher le bienfait, si petit soit-il, de la caresse d’un rayon sur la peau d’un bras. Katharina Kubicek HUMEUR le m essager VENDREDI 30 JUILLET 2010 – N O 29 FR. 1.70 J.A. 1618 Châtel-Saint-Denis 5 FERLENS La ferme du couple Emery accueille mille et un animaux. Visiteurs bienvenus! 7 LES PACCOTS Les images du marché artisanal 6 CINÉMA AVIS MORTUAIRES 3 CHÂTEL-ST-DENIS La petite Migros du Lussy tire sa révérence demain. Un Satellite Denner prendra sa place. VEVEYSE – RÉGION D’ORON – JORAT MUSIQUE ATTALENS Le magicien du son qui œuvre pour Queen et Bowie L’ingénieur du son et pro- ducteur David Richards a installé son studio d’enre- gistrement dans sa villa d’Attalens il y a quelques années. Rencontre avec un artisan de l’ombre, qui a travaillé avec les plus grands. «M es groupes préférés? Difficile à dire, pour être honnête… De- puis que je travaille comme ingénieur du son, mon rapport à la musique est devenu très professionnel... Mes derniers grou- pes cultes remontent à mon adolescence: Genesis, Led Zeppelin, The Who.» Des idoles musicales, qui n’en a eu? Peu nombreux pourtant sont ceux qui peu- vent se targuer d’avoir par la suite enre- gistré et mixé leurs tubes, monté les ai- gus ou insufflé assez d’ampleur à leurs refrains pour qu’ils caracolent dans les top-charts. Un travail d’archiviste David Richards compte parmi ces happy few, ces quelques chanceux, comme on les appelle dans sa langue ma- ternelle. Depuis 1975, l’ingénieur du son et producteur anglais cisèle et polit, à coups de potentiomètre, les mélodies des mons- tres de la musique – Queen, David Bo- wie, Deep Purple, Led Zeppelin, Duran Duran, pour ne citer qu’eux. «Mon tra- vail ressemble à celui d’un archiviste. D’une session d’enregistrement – qui peut durer parfois une nuit entière – je rassem- ble les moments les plus inspirés, et j’en fais un tout cohérent.» Sous l’humilité de l’archiviste, on devine surtout le grand cou- turier, l’esthète, assemblant patiemment des lambeaux de génie épars, pour en faire un habit de lumière. Débarqué à Montreux à 19 ans – déjà rodé à Londres au métier d’ingénieur du son, il choisit pourtant de se faire tout pe- tit pour en apprendre plus – il devient as- sistant au Mountain Studio. C’est à ce mo- ment-là le studio le plus moderne au monde, qui sera aussi le premier à enre- gistrer des concerts en live depuis la grande scène du Montreux Jazz. Ses premiers clients au Mountain Studio? Les Rolling Stones, qui vivent la nuit, et dont on confie l’encadrement à la santé robuste du Jeune Londonien. A peine quelques années plus tard, c’est lui qui tient les rennes du my- thique studio, qu’il rachètera en 1992. Longue vie à Queen «C’était l’époque où il n’y avait pas d’école pour ce métier, on apprenait en travaillant avec des personnes expérimen- tées, de préférence les références dans leur domaine.» David Richards croit à la chance, aux occasions qui se présentent, qu’il faut savoir reconnaître et saisir. Son opportunité à lui fut royale, elle s’appe- lait Queen, et quand elle s’est présentée, en 1978, il était prêt. Le groupe britanni- que mené par Freddy Mercury «adopte» l’ingénieur du son dans son clan très fermé: il sera leur magicien du son attitré, l’ar- tisan de leurs albums de 1980 jusqu’à ce jour. «La mort de Freddy en 1991 a été très dure. Pour l’album «posthume» Made in Heaven, je devais mixer la voix de Freddy, un an après sa disparition. Pas fa- cile…» Entre ses doigts une cigarette prend tout son temps, attend le bon moment pour être fumée. Ses yeux bleus très clairs osent refléter des interrogations, se réjouir, de- venir graves. De l’homme aux mille dis- ques d’or rayonnent sensibilité, intuition, et inquiétude optimiste. Des traits de ca- ractère qui pourraient expliquer pourquoi tant d’artistes de lui ont confié leur pro- géniture musicale. Et, bien sûr, son so- lide bagage musical, acquis dès l’enfance dans sa famille musicienne: «L’environ- nement où j’ai grandi m’a transmis l’in- tuition de ce que les gens veulent expri- mer par leur musique. Et quand on com- prend les artistes, il y a moins de confrontations ou de caprices.» Tentations et professionnalisme Et les écueils du showbiz, ses tenta- tions et ses substances plus ou moins li- cites? «Pour les artistes, la consommation de produits peut s’expliquer, et même se justifier: certains ont besoin d’être vrai- ment désinhibés pour libérer leur créati- vité. De mon côté, pour mon travail, je devais rester bien dans ma tête. Une chance que ma seule tentation tenait dans un verre!» Evoquant une promenade avec Bo- wie dans les rues de Londres, où en quel- ques secondes une foule compacte s’est formée derrière les deux hommes: «Heu- reusement que je n’ai pas cette vie. Je préfère être derrière la scène.» En épicu- rien, il apprécie avec flegme et humour les à-côtés de la profession: «Avec ma femme Vivian, nous aimons bien loger dans les cinq-étoiles… A condition que ce soit le client qui paie!» Homme de l’ombre A l’en croire pourtant, le travail dans le showbiz n’est pas une sinécure, même pour les travailleurs de l’ombre dont il fait partie. «Plus l’album précédent était bon, plus la pression est énorme. Incon- cevable de faire moins bien, les maisons de disques dictent leurs conditions.» Les blessures, les fêlures, guettent, on les de- vine aussi dans l’apaisement retrouvé du David Richards «fribourgeois»: «C’est comme les sportifs de haut niveau: on ne peut pas pratiquer cette discipline aussi intensément toute sa vie. A un moment donné, mon métier a failli me bouffer.» Aujourd’hui, dans sa villa d’Attalens où il a emmenagé en 2004 avec sa femme Vivian, il a réinstallé le Mountain Studio dans une des trois ailes de la maison, sous une cimaise haute de 5 m. Ses collabora- tions actuelles vont de la musique latino au rock irlandais en passant par du r’n’b. Chaque année, juillet rime avec le Mon- treux Jazz Festival, où il mixe et enregis- tre les concerts de l’Auditorium Stra- vinsky. Depuis quelques années, il com- pose également ses propres chansons, «ce qui me fait ouvrir mes ailes». Le téléchar- gement, les supports numériques et la crise dans l’industrie du disque? «Le statut du CD a changé. Avant, c’était le but à attein- dre, maintenant c’est une carte de visite pour se faire programmer en concert.» Nouvelle vie depuis 2004: «Attalens est un peu comme le Montreux des dé- buts du Jazz Festival: les gens sont tran- quilles, c’est même possible d’aller man- ger une fondue à Châtel-St-Denis avec Mick Jagger sans que ce soit l’émeute.» Dans sa villa, parmi les multiples recoins aména- gés en studios intimistes et les pièces ser- vant à l’accueil des artistes, une chambre, affectueusement baptisée «Madonna’s Room»: «Sa chambre est prête, je l’attends toujours!» Katharina Kubicek David Richards a déménagé le Mountain Studio de Montreux dans sa villa d’Attalens: «Le studio de l’avenir est petit et familial». KK Le temps des vacances pour qui ne paraîtra pas les 6 et 13 août le m essager

CHÂTEL-ST-DENIS FERLENS 7 LES PACCOTS 6 …lemessager.ch/Archives/messager10/07 juillet 2010/MESS 30.07.10/ME... · «On dirait le Sud…» Les uns reviennent, les autres par-tent

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«On diraitle Sud…»Les uns reviennent, les autres par-tent. Les uns ont la peau dorée ettendue, soleil et cuisine méditerra-néenne obligent. Les autres,encore falots, prennent de bonnesrésolutions: bronzer oui, mais cetteannée, juré craché, sans brûlures,et avec crème à fort indice de pro-tection. Les premiers ont les orteilsdéformés par le port discontinudes «schlaps»; les autres hésitentencore à emporter aussi leurschaussures de marche: «Une oudeux randos, entre les baignades,ça nous changerait…» Ils tergiver-sent, en librairie, entre un polar etle dernier Amélie Nothomb, pren-dront sûrement les deux, alors queles autres sont occupés à vider lesable coincé entre les pages desvolumes qu’ils ramènent. La fin de ce mois marque le tradi-tionnel chassé-croisé entre juillet-tistes et aoûtiens, entre les vacan-ciers précoces et les plus tardifs.Bison futé et autres alertes orangeou rouges en sont les témoins,fidèles mouchards de l’encombre-ment sur les routes du Sud. UnSud pourtant moins fréquentécette année, à en croire les profes-sionnels du tourisme. Euro faiblepour certains, difficultés économi-ques conjoncturelles pour d’autres,nombreux sont ceux et celles quiont choisi d’estiver sous leurs pro-pres latitudes. Bien leur en a pris:Mère Météo, jusqu’à ces derniersjours, s’est plu à transformer nosrégions en radieuse arrière-courméridionale. Chaleur et longuesjournées de soleil, un remède millé-naire contre la grisaille du cœur etde l’esprit. Alors que les jours raccourcissentet que tombe la pluie, on espèreavec d’autant plus d’ardeur quel’été prolonge encore un peu sesrayons insouciants. Ici ou ailleurs,on souhaite aux petits turbulentsd’étrenner masque et tuba, auxaînés de se débarrasser temporai-rement de cet épais collant ou decette jaquette trop chaude, auxactifs de se mitonner des paëllasou de bricoler dans le jardin. Quandle soleil brille, qu’on soit à plaindreou en pleine baraka, rien ne peutempêcher le bienfait, si petit soit-il,de la caresse d’un rayon sur lapeau d’un bras.

Katharina Kubicek

HUMEUR

lemessagerVENDREDI 30 JUILLET 2010 – NO 29FR. 1.70

J.A. 1618 Châtel-Saint-Denis

5FERLENSLa ferme du couple Emery accueille mille et un animaux.Visiteurs bienvenus!

7 LES PACCOTSLes images du marché artisanal

6 CINÉMAAVIS MORTUAIRES

3CHÂTEL-ST-DENISLa petite Migros du Lussy tiresa révérence demain. Un Satellite Denner prendra sa place.

VEVEYSE – RÉGION D’ORON – JORAT

MUSIQUE ATTALENS

Le magicien du son qui œuvre pour Queen et BowieL’ingénieur du son et pro-ducteur David Richards ainstallé son studio d’enre-gistrement dans sa villad’Attalens il y a quelquesannées. Rencontre avecun artisan de l’ombre, quia travaillé avec les plusgrands.

«Mes groupes préférés? Difficile àdire, pour être honnête… De-

puis que je travaille comme ingénieur duson, mon rapport à la musique est devenutrès professionnel... Mes derniers grou-pes cultes remontent à mon adolescence:Genesis, Led Zeppelin, The Who.» Des idoles musicales, qui n’en a eu? Peunombreux pourtant sont ceux qui peu-vent se targuer d’avoir par la suite enre-gistré et mixé leurs tubes, monté les ai-gus ou insufflé assez d’ampleur à leursrefrains pour qu’ils caracolent dans lestop-charts.

Un travail d’archiviste

David Richards compte parmi ceshappy few, ces quelques chanceux,comme on les appelle dans sa langue ma-ternelle. Depuis 1975, l’ingénieur du sonet producteur anglais cisèle et polit, à coupsde potentiomètre, les mélodies des mons-tres de la musique – Queen, David Bo-wie, Deep Purple, Led Zeppelin, DuranDuran, pour ne citer qu’eux. «Mon tra-vail ressemble à celui d’un archiviste.D’une session d’enregistrement – qui peutdurer parfois une nuit entière – je rassem-ble les moments les plus inspirés, et j’enfais un tout cohérent.» Sous l’humilité del’archiviste, on devine surtout le grand cou-turier, l’esthète, assemblant patiemmentdes lambeaux de génie épars, pour en faireun habit de lumière.

Débarqué à Montreux à 19 ans – déjàrodé à Londres au métier d’ingénieur duson, il choisit pourtant de se faire tout pe-tit pour en apprendre plus – il devient as-sistant au Mountain Studio. C’est à ce mo-ment-là le studio le plus moderne aumonde, qui sera aussi le premier à enre-gistrer des concerts en live depuis la grandescène du Montreux Jazz. Ses premiersclients au Mountain Studio? Les RollingStones, qui vivent la nuit, et dont on confiel’encadrement à la santé robuste du JeuneLondonien. Apeine quelques années plustard, c’est lui qui tient les rennes du my-thique studio, qu’il rachètera en 1992.

Longue vie à Queen

«C’était l’époque où il n’y avait pasd’école pour ce métier, on apprenait entravaillant avec des personnes expérimen-tées, de préférence les références dans leurdomaine.» David Richards croit à lachance, aux occasions qui se présentent,qu’il faut savoir reconnaître et saisir. Sonopportunité à lui fut royale, elle s’appe-lait Queen, et quand elle s’est présentée,en 1978, il était prêt. Le groupe britanni-

que mené par Freddy Mercury «adopte»l’ingénieur du son dans son clan très fermé:il sera leur magicien du son attitré, l’ar-tisan de leurs albums de 1980 jusqu’à cejour. «La mort de Freddy en 1991 a ététrès dure. Pour l’album «posthume» Madein Heaven, je devais mixer la voix deFreddy, un an après sa disparition. Pas fa-cile…»

Entre ses doigts une cigarette prendtout son temps, attend le bon moment pourêtre fumée. Ses yeux bleus très clairs osentrefléter des interrogations, se réjouir, de-venir graves. De l’homme aux mille dis-ques d’or rayonnent sensibilité, intuition,et inquiétude optimiste. Des traits de ca-ractère qui pourraient expliquer pourquoitant d’artistes de lui ont confié leur pro-géniture musicale. Et, bien sûr, son so-lide bagage musical, acquis dès l’enfancedans sa famille musicienne: «L’environ-nement où j’ai grandi m’a transmis l’in-tuition de ce que les gens veulent expri-mer par leur musique. Et quand on com-prend les artistes, il y a moins deconfrontations ou de caprices.»

Tentations et professionnalisme

Et les écueils du showbiz, ses tenta-tions et ses substances plus ou moins li-cites? «Pour les artistes, la consommationde produits peut s’expliquer, et même sejustifier: certains ont besoin d’être vrai-ment désinhibés pour libérer leur créati-vité. De mon côté, pour mon travail, jedevais rester bien dans ma tête. Unechance que ma seule tentation tenait dansun verre!»

Evoquant une promenade avec Bo-wie dans les rues de Londres, où en quel-

ques secondes une foule compacte s’estformée derrière les deux hommes: «Heu-reusement que je n’ai pas cette vie. Jepréfère être derrière la scène.» En épicu-rien, il apprécie avec flegme et humourles à-côtés de la profession: «Avec mafemme Vivian, nous aimons bien logerdans les cinq-étoiles… A condition quece soit le client qui paie!»

Homme de l’ombre

A l’en croire pourtant, le travail dansle showbiz n’est pas une sinécure, mêmepour les travailleurs de l’ombre dont ilfait partie. «Plus l’album précédent étaitbon, plus la pression est énorme. Incon-cevable de faire moins bien, les maisonsde disques dictent leurs conditions.» Lesblessures, les fêlures, guettent, on les de-vine aussi dans l’apaisement retrouvé duDavid Richards «fribourgeois»: «C’estcomme les sportifs de haut niveau: on nepeut pas pratiquer cette discipline aussiintensément toute sa vie. A un momentdonné, mon métier a failli me bouffer.»

Aujourd’hui, dans sa villa d’Attalensoù il a emmenagé en 2004 avec sa femme

Vivian, il a réinstallé le Mountain Studiodans une des trois ailes de la maison, sousune cimaise haute de 5 m. Ses collabora-tions actuelles vont de la musique latinoau rock irlandais en passant par du r’n’b.Chaque année, juillet rime avec le Mon-treux Jazz Festival, où il mixe et enregis-tre les concerts de l’Auditorium Stra-vinsky. Depuis quelques années, il com-pose également ses propres chansons, «cequi me fait ouvrir mes ailes». Le téléchar-gement, les supports numériques et la crisedans l’industrie du disque? «Le statut duCD a changé. Avant, c’était le but à attein-dre, maintenant c’est une carte de visitepour se faire programmer en concert.»

Nouvelle vie depuis 2004: «Attalensest un peu comme le Montreux des dé-buts du Jazz Festival: les gens sont tran-quilles, c’est même possible d’aller man-ger une fondue à Châtel-St-Denis avec MickJagger sans que ce soit l’émeute.» Dans savilla, parmi les multiples recoins aména-gés en studios intimistes et les pièces ser-vant à l’accueil des artistes, une chambre,affectueusement baptisée «Madonna’sRoom»: «Sa chambre est prête, je l’attendstoujours!» Katharina Kubicek

David Richards a déménagé le Mountain Studio de Montreux dans sa villa d’Attalens: «Le studio de l’avenir est petit et familial». KK

Le temps des vacances pourqui ne paraîtra pas les 6 et 13 août

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