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    Incommensurabilit, Orthodoxie et Physique des Hautes Etrangets

    Proposition dun Modle six Niveaux pour les Phnomnes Paranormaux

    Jacques Valle et Eric W. Davis 1

    Traduction dune prsentation faite lUniversit Fernando Pessoa Porto, Portugal

    Centre Pluridisciplinaire des Etudes sur la Conscience23 octobre 2003

    Note du traducteur :

    Mes remerciements s'adressent au Dr Costagliola 2 qui a pris la peine de relire et corriger matraduction initiale et de m'avoir signal des passages qui avaient t omis ou avaient disparus.Avec l'accord de J. Valle, l'acronyme amricain UAP 3 a t remplac par celui de PAN(Phnomne Arien Non-Identifi) prconis par le GEPAN et ses successeurs en France.

    Suivant le contexte dans lequel ils sont employs, jai traduit les mots "layer" par "niveau","classification" ou "couche"; "mimicry" par "mimtisme", "imitation", "copie", "camouflage".L'anglais "physiologic" a t rendu par "somatique."

    Enfin, RDE signifie "Rapport d'Enqute" : il s'agit dans ma conception d'un document crit,tabli selon un certain protocole, dat et sign par un enquteur ufologue engageant saresponsabilit et son jugement, descriptif et analytique de l'incident et qui comporte unediscussion critique d'hypothses alternatives l'ovni.

    Franck Boitte

    Synopsis

    Largument principal de ce texte est que ltude exhaustive des phnomnes ariensinconnus dans lesquels nous incluons les apparitions de type religieux ou mystique, peutfournir une thorie dexistence et de nouveaux modles de la ralit physique 4.

    Le principe de mdiocrit 5 du modle de base SETI de la NASA, impose des contraintesindues aux formes dintelligence extrahumaines qui pourraient tre dtectes dans notreenvironnement. Un parti pris semblable existe chez les ufologues, accrochs lhypothseque l'origine des phnomnes ariens inconnus, sils sont rels, rsulte exclusivement devisiteurs spatiaux. Tenant compte que tous les modles sont entachs danthropomorphisme,les auteurs tentent dclairer les donnes issues dobservations haute tranget en tablissantsix niveaux dinformation dont voici la liste :

    1. manifestations physiques2. effets antiphysiques3. facteurs psychologiques4. facteurs physiologiques5. effets psychiques6. effets culturels

    Dans la seconde partie, les auteurs proposent un programme danalyse des phnomnes nonidentifis qui tient compte du problme de lincommensurabilit.

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    Le dfi des Hautes Etrangets

    Ltude rationnelle des cas de Phnomnes Ariens Non identifis (PAN), en y incluant les

    apparitions religieuses, les phnomnes connus sous le nom de "miracles de Fatima" et autresvnements mariaux, est aujourdhui dans l'impasse. Situation due aussi bien

    lincompltude des modles de reprsentation de la ralit physique dont nous nous servons

    qu la complexit des donnes.

    La premire objection qu'opposent les scientifiques la ralit des ovnis est que les

    tmoignages dcrivent la prsence dobjets dont il nest pas possible de mettre en

    concordance les caractristiques apparemment absurdes avec des phnomnes connus, mme

    en les poussant leurs extrmes limites. Vue sous cet angle, la ressemblance est frappante

    entre les vnements aujourdhui dsigns comme des rencontres rapproches 6 et les

    observations traditionnelles dentits dcrites comme des anges, elfes, fes, le diable ou la

    divinit.

    Les sceptiques soutiennent que des tres suprieurs, des envoys du ciel, ou des visiteurs

    extraterrestres intelligents, ne peuvent simplement pas exister tels que le rapporte la littrature

    ancienne. Un tel argument est critiquable en tant quopinion anthropocentrique autoproclame

    rsultant de notre point de vue limit dHomo sapiens qui cherche tirer des conclusions sur

    la nature de lunivers.

    Nanmoins, l'tranget leve de nombreux rapports et labsurdit lie aux miracles

    religieux doivent tre prises en compte. Par ailleurs, en considrant globalement que

    lhypothse extraterrestre base sur lexistence de voyageurs interstellaires originaires de

    systmes extrasolaires viennent visiter la Terre constitue leur seule explication plausible 7, les

    tenants de la ralit physique des ovnis rinterprtent les rcits bibliques et les apparitions

    religieuses sous l'aspect de visites dtrangers de lespace.

    Cet argument peut aussi tre rcus partir des tmoignages des personnes qui ont fait ces

    rencontres : longtemps, les ufologues ont ignor ou minimis les rapports absurdes qui

    contredisent lhypothse extraterrestre, en cartant les donnes qui ne collaient pas la lettre

    leurs thories. Ainsi lhypothse extraterrestre, tout comme largument sceptique, sont bass

    sur un choix slectif anthropocentrique (Valle 1990). Ici nous soulignons le cas intressant

    du chevauchement des modles de recherche dune intelligence extraterrestre (SETI) et des

    phnomnes ariens non-identifis (PAN/ovnis), chaque ventualit excluant lautre tout en

    proclamant lgitime sa propre recherche dun contact avec une ventuelle intelligence non

    humaine.

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    Nous estimons que lhypothse classique nest pas assez trange pour expliquer les donnes

    du phnomne. En outre, le dbat souffre dun dficit en informations scientifiques 8.

    Du point de vue de la physique moderne, notre environnement cosmique pourrait bel et

    bien contenir des univers parallles, des dimensions extra spatiales et extra temporelles

    extrieures au banal espace-temps connu.Ces concepts pourraient leur tour expliquer rationnellement les comportements

    apparemment incomprhensibles dentits mergeant dans notre continuum. En vue de

    rconcilier la thorie avec les proprits des particules lmentaires connues et avec les

    dcouvertes aux confins de la cosmologie, les physiciens modernes estiment que lhumanit

    na pas dcouvert toutes les faces de lunivers et que nous devrions proposer de nouvelles

    thories et de nouvelles expriences pour en explorer les faces ignores.

    Cest pourquoi une tude continue des rapports dvnements anormaux est importante.

    Elle peut nous apporter des thormes dexistence qui permettraient dtablir de nouveauxmodles de la ralit. Nombre de rcents progrs en concepts cosmologiques sont directement

    applicables ce problme : des trous de vers traversables (lhypersurface 3D dun tunnel)

    peuvent tre aujourdhui dduits de la thorie gnrale de la relativit dEinstein (Morris et

    Thorne 1988, Visser 1995). En particulier, la thorie gnrale de la relativit nimposerait

    aucune contrainte la topologie de lespace, ce qui autorise le concept de trous de vers

    servant de passages entre des rgions de deux univers spars ou de rgions et ou de temps

    appartenant au mme univers. Les mathmatiques suggrent que des trous de vers hyper-

    dimensionnels peuvent s'interconnecter sous forme dhypersurfaces entre des espaces

    multidimensionnels (Rucker 1984, Kaku 1995). Des programmes rcents de gravitation

    quantique ont explor cette proprit dans la thorie des supercordes, et ont fait des

    propositions thoriques et exprimentales despaces multidimensionnels lchelle

    macroscopique (Schwarzschild 2000).

    Il est aujourd'hui largement admis que la structure de lunivers est plus complexe que des

    observations entaches danthropocentrisme ne le laissaient prvoir. Sous cet aspect, les

    recherches de SETI et des ufologues semblent mener un combat darrire-garde. Dans leur

    vision du monde, les deux souffrent de limitations identiques quelles introduisent la fois

    dans leur domaine et dans le domaine adverse.

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    Les biais anthropocentriques des modles SETI et Ovni

    Ceux du programme SETIsont vidents. Historiquement les pres fondateurs de SETI ont

    dfini un modle de recherche partir darguments spcieux et daffirmations qui ont avalisune vision orthodoxe de la communication interstellaire, appliquant le principe de mdiocrit

    nos capacits technologiques actuelles (Oliver et al., 1973). Cette approche postule quil est

    plus conomique et plus facile dmettre et de recevoir des photons sous forme de radio-ondes

    pour une communication interstellaire que de sengager dans des voyages interstellaires

    habits ou par lenvoi de sondes robotises.

    Ces deux voies sont de fait pratiquement exclues dans loptique SETI orthodoxe.

    La mme remarque sapplique lchec de quatre dcennies dun programme SETI dont le

    principe initial a t conu sur la base de la recherche dondes radio ou de micro-ondes(RMW).

    Au cours de ces vingt dernires annes, ce constat dchec de lapproche de dpart a conduit

    proposer des programmes SETI alternatifs. Ils envisagent l'utilisation de la lumire laser

    cohrente/infrarouge (COSETI), les signaux holographiques, des schmas de dtection

    plantaire par internet, ou encore la recherche dartfacts dorigine extraterrestre (SETA, ou

    archologique spatiale) et les capsules dexploration (SETV, V signifiant visite), spatiales ou

    terrestres (Tough, 2000).

    D'autres thmes de recherche partent d'applications de dtection des particules physiques haute nergie, telles que des signaux de faisceaux de neutrinos moduls, les rayons X,

    gammas, cosmiques, etc. Dautres encore proposent de localiser dans lespace des excs

    dmission de radiations dun origine que lon pourrait supposer artificielle, provenant de

    corps astronomiques ou de tranes de radiations haute nergie mises par dventuels

    vaisseaux spatiaux (Matloff, 1998).

    Probablement cause de leur crainte davoir partager les rares ressources prives consenties

    lensemble de la recherche SETI, ou de se trouver en concurrence avec dautres programmes

    sortis du champ de la RMW, ces nouvelles approches n'ont pas reu le soutien des

    reprsentants des programmes RMW-SETI dorigine.

    De son ct, la communaut des chercheurs qu'intressent les ovnis a secrt une

    orthodoxie propre impossible contester sans risque personnel. Elle fonctionne aussi selon

    son propre "principe de mdiocrit" lorsquelle tente de catgoriser et de proposer des

    hypothses explicatives du phnomne. Cest pourquoi nous proposons dutiliser le terme de

    "PAN" plutt que le classique "OVNI" immdiatement associ, aussi bien dans lesprit du

    public que dans les mdias, lide de visiteurs originaires du cosmos. Un pont pourrait

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    malgr tout tre lanc SETI et les communauts ufologiques, si chaque camp acceptait d'

    admettre le simple fait quil nexiste aucune exprience permettant de distinguer entre des

    phnomnes qui auraient pour origine des visiteurs (supposs plus avancs que nous)

    venus de lespace (ETI) ceux gnrs par des entits intelligentes qui pourraient exister

    proximit de la Terre dans un univers parallle ou dans dautres dimensions, ou

    seraient des voyageurs temporels originaires de la Terre.

    Chacune de ces intressantes possibilits est envisageable par lapplication du principe

    physique de trous de vers traversables qui permettent thoriquement de relier deux

    localisations spatiales distantes, soit encore deux univers, poques ou dimensions diffrentes

    (Davis, 2001).

    Cette ide nest quun exemple parmi dautres des nouveaux instruments quoffre la physique

    moderne pour concevoir le voyage entre des univers, toiles, dimensions ou des temps

    diffrents.Ce sont ces considrations qui ont conduit les auteurs imaginer quune nouvelle synthse

    rsultera de l'examen du panorama complet des phnomnes paranormaux, en ce compris les

    aspects rputs "absurdes" que lon relve dans les tmoignages des apparitions religieuses,

    .sous la forme dun modle six niveaux.

    Modle qui sinscrit dans le cadre de la notion dincommensurabilit et utilise des concepts

    emprunts la smiotique.

    PAN Ncessit dune approche unifie

    Limpression de contradiction et dabsurdit de ces aspects (physique et psychique) nest pas

    pire que lembarras des scientifiques devant la dualit onde corpuscule ou devant la

    superposition quantique et les controverses sur le transfert interdimensionnel. La

    contradiction rsulte de lincapacit du langage cerner un phnomne qui dfie nos

    tentatives de classement.

    Ce que nous prsentons ici est un nouveau schma danalyse des PAN qui tient compte des

    enseignements de SETI. Dans tout problme scientifique, il doit tre possible de vrifier dans

    quelle mesure une hypothse, ds lors quelle a t teste et sa vracit reconnue, "explique"

    les faits observs. Dans le domaine des PAN comme gnralement en physique, il peut

    arriver quune hypothse soit "dmontre exacte" et quau mme moment lhypothse

    apparemment inverse le soit galement. C'est ainsi que deux hypothses opposes

    (corpusculaire et ondulatoire) expliquant la nature de la lumire. Nous devons nous attendre

    une situation similaire lorsque nous serons en mesure de formuler des hypothses

    scientifiques au sujet des PAN.

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    Le schma que nous prsentons ici envisage le mme type de contradiction apparente, car

    nous dfendons lide que les PAN doivent la fois tre considrs comme physiques et

    psychiques.

    Nous esprons quune telle approche unifie savrera stimulante pour ltude dun

    phnomne droutant qui prsente aussi bien dindniables effets physiques, vocateurs dunmcanisme ou dun vhicule matriel, que des effets psychiques qui sont rapports dans la

    littrature consacre aux poltergeists et autres phnomnes psycho-cintiques. Nous utilisons

    ici le terme "psychique" pour caractriser toute interaction entre la ralit physique et la

    conscience humaine. A titre d'exemple parmi beaucoup dautres, rappelons que les

    vnements de Fatima englobent la fois des phnomnes lumineux et des effets

    atmosphriques et thermiques associs la description de la prsence dans le ciel dun disque

    dapparence mtallique tandis que de nombreuses personnes parmi les 70 000 prsentes

    prouvaient des effets la fois spirituels et psychologiques.Les principaux percipients, voyants ou mystiques, ont rapport tre passs par des tats

    psychiques qui les conduisaient une forme de communication extrasensorielle avec une

    entit non humaine qui a t assimile la Vierge Marie.

    Le sentiment dabsurdit et de contradiction de ces deux aspects nest pas pire que lembarras

    des scientifiques devant les controverses nes de la dualit particule/ondes ou plus

    rcemment, propos de limbroglio quantique ou sur le transfert inter dimensionnel. Cette

    contradiction rsulte notamment de lincapacit de notre langage cerner un phnomne qui

    dfie nos tentatives de classement.

    Les six niveaux de classement des PAN

    Examinons les caractristiques des observations qui ne peuvent tre expliques par des

    causes triviales.

    Il est possible de distinguer six niveaux principaux selon notre perception des

    caractristiques extraites de travaux antrieurssur la phnomnologie des PAN (Vallee1975a,

    1975b) ou de l'tat de la base de donnes du NIDS.

    Niveau 1

    Nous commencerons par le niveau physique, clairement prsent dans la plupart des

    tmoignages qui dcrivent un objet qui peut :

    :

    occuper une position dans lespace gomtriquement dfinie,

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    est mobile dans le temps,

    interagir avec lenvironnement par des effets thermiques,

    produire des missions ou des extinctions lumineuses partir desquelles il est possible

    de faire des estimations de production dnergie,

    s'accompagner de turbulences,

    en cas datterrissage, laisser des traces sous forme de tassements, dpressions ou

    brlures permettant des estimations de la masse et l'intensit de l'nergie dploye,

    tre photographi,

    abandonner des rsidus matriels compatibles avec les donnes de la chimie,

    est lorigine de perturbations lectriques, magntiques ou gravitationnelles.

    Du simple point de vue de la physique, ces PAN sont par consquent compatibles avec le

    concept dune technologie organise autour dune machine qui utiliserait un systme de

    propulsion rvolutionnaire. Cest lexistence de cette caractristique qui a conduit la plus

    grande partie des ufologues a affirmer que les ovnis et les phnomnes connexes reprsentent

    des vhicules extraterrestres.

    Niveau 2

    A dfaut dun terme plus appropri, nous lavons appel anti-physique 9.

    Les variables sont les mmes que celles de la catgorie prcdente, mais elles se prsentent

    selon un modle qui contredit celui que nous propose la physique moderne car les objets sont

    en mme temps dcrits comme physiques et matriels mais galement comme capables de :

    pntrer dans le sol,

    augmenter, diminuer ou changer de forme sur place,

    devenir flous ou transparents sur place,

    se fractionner en deux objets ou plus ou fusionner lentement en un seul,

    disparatre un endroit et instantanment rapparatre un autre, tre observables optiquement de faon continue sans tre dtects au radar,

    produire un temps manquant, une dilatation ou une contraction du temps,

    produire des inversions topologiques ou des dilations de l'espace (objet estim de

    petite taille ou noccupant quun espace rduit alors que le(s) tmoin(s) di(sen)t que

    son volume intrieur excde de plusieurs fois sa taille extrieure),

    apparatre sous forme de globes lumineux intensment colors et sous contrle

    intelligent 10.

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    C'est ce genre de descriptions qui conduisent la plupart des scientifiques classiques relguer

    de tels phnomnes dans la catgorie des hallucinations ou des mystifications.

    Niveau 3Ce niveau sintresse la psychologie des tmoins, leur environnement et statut social

    Les observateurs tendent voir des PAN dans leur environnement normal et au sein de leur

    communaut sociale habituelle. Confronts la prsence dobjets non conventionnels, ils vont

    chercher les vacuer comme des vnements banals jusquau moment o ils seront amens

    linvitable conclusion quil sagit dun objet rellement inconnu.

    Niveau 4

    Les ractions somatiques reprsentent un autre stade significatif dinformation.Le phnomne est prsent comme pouvant produire des effets perus par ltre humain

    comme des :

    sons : bourdonnements, vrombissements, ronronnements, sifflements, dplacements

    dair, bruits de tempte, vrillements aigus ou rugissements sourds, etc.

    vibrations,

    brlures,

    paralysies partielles ou pseudo paralysies 11 (incapacit de bouger un muscle),

    sensation de chaleur ou de froid extrme,

    odeurs : puissantes, doutres ou tranges, dufs pourris, de sulfure, de moisi, de

    musc, etc.

    got mtallique,

    sensations de fourmillements,

    ccit temporaire lors dune exposition directe la lumire mise par lobjet,

    nauses, hmorragies nasales ou des oreilles, maux de tte svres,

    difficults respiratoires (dyspne),

    abolition de la volont,

    somnolences prolonges dans les jours qui suivent une rencontre rapproche 12.

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    Nature possible de la technologie des PAN

    Malgr le caractre que nous reconnaissons trs approximatif de notre classification, un

    cadre de rfrence pour une hypothse scientifique sur les observations de PAN peut tre

    obtenu partir des 6 catgories deffets prsentes plus haut. Sil nous fallait rsumer notreapproche du problme en une phrase, ce serait :

    Tout se passe comme si les PAN taient le produit dune technologie qui intgre la fois

    des phnomnes physiques et psychiques tout en affectant profondment les variables

    culturelles de la socit par la manipulation des caractristiques somatiques et

    psychologiques des tmoins.

    Ce argument peut tre dvelopp comme suit :

    a) Le phnomne est le produit dune technologie.

    Au cours de lobservation, le PAN se comporte comme un objet arien, rel et

    matriel. Il semble nanmoins utiliser soit de principes physiques trs avancs, soit un

    camouflage trs habilement conu qui se traduisent par les effets que nous avons

    appels antiphysiques quil faudrait arriver rconcilier avec les lois de la physique.

    b) Soit de faon dlibre, soit sous la forme d'effets collatraux, cette technologie

    produit des effets psychiques. Ces tats de conscience modifie sont devenus

    aujourdhui trop frquents pour pouvoir tre relgus dans la catgorie des faits

    exagrs ou mal observs. Ils sont devenus familiers tous ceux dentre nous qui ont

    enqut sur des cas dobservations rapproches.

    c) Le but de cette technologie pourrait tre de produire une manipulation culturelle qui se

    ferait peut-tre, mais pas ncessairement, sous le contrle dune forme dintelligence

    non humaine. Dans ce cas, les effets somatiques et psychologiques ne seraient que des

    moyens utiliss pour parvenir cette fin. Mais les parapsychologues de l'cole

    jungienne pourraient aussi bien prtendre que linconscient collectif humain est lui

    aussi une source possible de tels effets, sans qu'il soit ncessaire de faire intervenir

    une quelconque intelligence trangre.

    Le problme de lincommensurabilit

    Les considrations qui prcdent nous amnent revisiter le concept gnral de SETI. De

    nombreux chercheurs engags dans cette voie reconnaissent aujourd'hui combien il tait

    prsomptueux dimaginer que des cultures extraterrestres qui auraient volu sur des plans

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    diffrents du ntre, se comporteraient comme des humains du XXIe sicle. Plus prcisment,

    il ny a aucune raison de croire que leurs moyens de communication se limiteraient la

    radiophonie, et dexclure les voyages interstellaires, la transmission dimages ou lenvoi de

    sondes automatiques. Par consquent, les programmes drivs SETV/SETA dbordent du

    cadre de lufologie base sur lHET. Toutes deux sont voues la dtection dintelligencesnon humaines prsentes sur ou proximit de la Terre, traduisant un changement de

    paradigme qui scarte la fois de la conception SETI orthodoxe comme du principe de

    banalit.

    Lide que pour extraterrestres et humains, les reprsentations du monde 14 pourraient

    prsenter de telles divergences au point de ne pouvoir trouver aucun terrain de comprhension

    mutuelle, est dsigne par le vocable de "Problme de lIncommensurabilit" dans la

    littrature SETI (Vakoch, 1995, 99).

    Le foss cognitif ou problme d'incommensurabilit entre les cultures humaines et de typeextraterrestre nous garantit qu'ils ont d dvelopper des techniques de communication qui ne

    font pas appel aux transmissions radiophoniques. Des civilisations extraterrestres pourraient

    prsentement envoyer des signaux radio ou optiques vers la Terre. Mais elles pourraient

    galement le faire sous une varit de formes diffrentes telles que des images

    holographiques, des signaux agissant au niveau psychique ou autres lis aux tats de

    conscience, des signaux constitus de neutrinos moduls, de bouffes d'missions de rayons

    gamma, d'missions de lumire module par des trous de ver, des signaux gnrs par des

    techniques de lentilles gravitationnelles, des rayons X moduls, des signaux quantiques

    tlports ou tout autre effet de champ quantique. Le Problme de lIncommensurabilit

    sapplique mme au domaine de l'interprtation des manifestations dans le cadre de lHET

    classique.

    Au cur de cette question rside lide quaucune espce intelligente ne peut apprhender

    la ralit sans oprer des choix mthodologiques qui varient dune civilisation lautre

    (Vakoch, 1995). Si les entits ETs et PAN ont des biologies diffrentes de la ntre et voluent

    dans des environnements trs diffrents de celui que nous connaissons, elles pourraient aussi

    avoir des conceptions scientifiques poursuivant des buts trs loigns des ntres et se servir de

    critres radicalement antinomiques d'valuation de leurs ralisations scientifiques. Leurs

    mcanismes explicatifs, leurs proccupations prdictives, leur faon dexercer un contrle sur

    la nature pourraient tre trs exotiques et il faudrait sattendre ce que leur manire de

    modliser la ralit soit trs loigne de la ntre (Rescher, 1985).

    A cet gard, nous devons mentionner une caractristique supplmentaire qui justifie les

    programmes SETI alternatifs. Dans la conception SETI classique, le programme

    dencryptage/dcryptage dimagerie picturale ou de messages prsuppose que les

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    extraterrestres disposent dun sens de la vue semblable au ntre (Oliver et al. 1973).

    Limportance qui y est accorde ne repose pas tant sur l'importance que la vision exerce chez

    les humains, mais bien sur des prjugs philosophiques quant aux moyens adapts

    lacquisition des connaissances.

    Par consquent, lauto slection anthropocentrique est une consquence manifeste de cettepense orthodoxe aussi bien dans la recherche SETI quen ufologie.

    [Le philosophe] Michel Foucault 15 affirme que la confiance que nous accordons la science

    repose essentiellement sur ltude des caractristiques optiques des objets (Foucault, 1966).

    Cette croyance que la vritable connaissance ne peut tre acquise que par la vue remonte au

    XVIIe sicle partir duquel la prminence de la vision a conduit la disqualification des

    autres sens comme source possible d'information scientifique.

    Mme sans aller jusqu' soulever la question de savoir si les entits ETs/PAN sont dotes

    du sens de la vue, nous devrions avoir la sagesse de ne pas surestimer limportance del'imagerie chez eux. La remarque reste valable pour les transmissions quils nous adressent. Si

    nous pouvons observer et acqurir des connaissances par la vue, des signaux ETs/PAN

    pourraient bombarder la Terre sans tre compris ou reconnus comme tels ni mme dtects si

    nous ne sommes pas dots dautres modles de communication, comme par exemple

    psychiques ou mentaux.

    On en trouve de nombreuses illustrations dans les interactions entre les humains de cultures

    diffrentes (Highwater, 1981) et dans les apparitions mariales o les tmoins sont souvent

    dun niveau dducation trs limit, voire des illettrs analphabtes (Fatima, Lourdes,

    Guadalupe).

    Cette dernire remarque porte le dbat sur les contraintes et ractions auxquelles on doit

    s'attendre de la part dextraterrestres mis en prsence de signaux d'origine terrestre. Etant

    donn que nous ignorons la nature des ETs/PAN destinataires des messages qui leur sont

    dlibrment envoys et que de leur ct ceux-ci ne peuvent a priori tre certains de la ntre,

    il est difficile d'viter que leurs communications soient ambigus. Les ETs/PAN qui

    observent nos pictogrammes sont susceptibles d'y projeter l'empreinte de leur vcu spcifique

    et propres expriences culturelles en tant quespce, comme nous projetons celles dHomo

    sapiens sapiens sur leurs messages. La premire de ces raisons pourrait expliquer labsence de

    dtection de signaux extraterrestres par SETI, si nous passons sous silence les quelques 100

    signaux radios et optiques qui, sans avoir t de faux espoirs avrs, ne furent pas

    ultrieurement rpts pas leur source dorigine, tandis que la seconde peut expliquer

    limpasse actuelle dans laquelle se trouve ltude des phnomnes de type PAN.

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    La Smiotique (voir infra)

    Pour y avoir particip, dans son analyse du problme de lchec du programme SETI, le

    psychologue Doug Vakoch prconise de faire appel la smiotique, science qui sintresse

    la signification des signes de toute nature (Vakoch, 1999) et selon laquelle un signe reprsentequelque chose d'autre qui est le signifi. Par exemple, le mot "sou" peut servir dsigner la

    pice que vous avez dans la main.

    Dans les messages interstellaires, considrs sous l'angle de la thorie classique de

    linformation, il ny a pas de relation intrinsque entre la forme du message et son contenu.

    Une fois dcid le choix de linformation que va transporter le message, il ne reste plus qu

    chercher un moyen efficace de lencoder 16.

    Selon cette approche, la relation entre le contenu et la forme du message devient

    totalement arbitraire.

    Les messages labors en suivant les principes de la smiotique ont une plus large gamme

    de possibilits de liens entre forme et contenu.

    Les smioticiens classent les signes selon la manire dont signifiant et signifi sont relis

    l'un l'autre, lassociation restant purement arbitraire. Le signe de l'objet "sou" pourrait tre

    n'importe quoi. Comme il ne sagit que dune association conventionnelle, le signe utilis

    pour dsigner un tel objet aurait pu tout aussi bien tre quelque chose quon appellerait un

    "poofhoffer", c'est dire un bidule.

    En smiotique, lorsque lassociation entre signe et signifi est arbitraire, on dit que le signe

    devient un symbole. Parler de symboles signifie quil nexiste plus de connexion intrinsque

    entre la forme de lexpression (le signe) et le contenu exprim (le signifi).

    Une des alternatives la connexion arbitrairement tablie entre signes-symbole et signifis

    est licne, qui est un signe qui vhicule une ressemblance physique avec le signifi 17. Avec

    licne, la forme du message est en rapport avec son contenu. Par exemple, le profil dun

    individu sur une pice de monnaie amricaine actuelle est licne d'un homme prcis, le

    premier prsident des Etats-Unis. Le mme personnage pourrait tout aussi bien tre reprsent

    par les mots "George Washington". Dans le premier cas, cest parce quelle ressemble

    physiquement au signifi que limage de Washington est devenue une icne. L'icne peut tre

    avantageusement utilise lorsque le signifi reprsente quelque chose de moins concret. Par

    exemple, l'icne "balance" reprsente le concept de Justice parce quil y a analogie entre le

    signe des plateaux qui mettent en quilibre deux poids diffrents et le signifi, concept de

    justice, qui implique un quilibre entre transgression et punition.

    A Fatima, la premire entit aperue en 1915 porteuse dun globe de lumire et initialement

    considre comme l "Ange de la Paix" va, dater des visitations de 1917, se transformer en

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    "Dame de lumire", puis voluer son tour comme symbolisant Marie pour aboutir

    finalement la Vierge elle-mme 18.

    Il est galement utile de se rappeler que la reprsentation iconique ne se limite pas la

    vision. On peut en effet imaginer des signes qui ressemblent au signifi par un autre canal

    sensoriel. Par exemple, la mouche Spilomyia hamifera a la facult de battre des ailes unefrquence trs proche de celle de la dangereuse gupeDolichovesula arenaria . Lorsquune de

    ces mouches vient voler proximit dun essaim de ces gupes, cette facult lui donne une

    certaine immunit contre les attaques des oiseaux. Profitant de son mimtisme par rapport aux

    gupes, elle ralise la production d'une icne sonore : elle ne sera pas attaque par

    dventuels prdateurs parce quelle met des sons semblables ceux du battement d'ailes

    des gupes. La stratgie de dfense de la mouche repose sur sa facult produire une icne

    auditive dont le rythme de battement de ses ailes (le signe) sapparente physiquement celui

    des gupes (le signifi) (Vakoch, 1999)19.Plus gnralement, il existe une relation trinitaire entre le signifiant, le signifi et le

    rcepteur, interprte du sens. Ainsi lanalogie entre licne et son rfrent nexiste pas en

    dehors de lintelligence la percevant. La connexion entre signe et signifi na pas lieu sans

    une intelligence pour observer cette connexion. En iconologie, le problme est que lanalogie

    est dans lil du destinataire. Cest pourquoi, comme nous ignorons la nature relle des

    entits trangres, nous ne pouvons pas tre certains que ce qui nous apparat comme une

    analogie vidente le sera aussi pour une intelligence qui diffre de nous par la biologie, la

    culture, le psychisme, et volue dans un autre univers. Ainsi, le diagnostic danalogie nest

    pas objectif, mais est influenc par une srie de facteurs qui imposent des conventions

    linterprtation de licne. Celle-ci peut utiliser nimporte quel registre sensoriel 20. Comme

    nous ne navons aucune ide du mode sensoriel prfrentiel des ETs/PAN, nous devrions

    privilgier l'utilisation de signes de communication qui ne dpendraient d'aucune modalit

    sensorielle particulire.

    En privilgiant une approche lectromagntique, les recherches SETI/CETI utilisent cette

    notion comme une reprsentation iconographique autorisant un transfert direct de concepts(chimie terrestre, figure du systme solaire, ADN humain, mathmatiques, gomtrie, ...) sans

    encodage du transmis sous une forme spcifique un mode sensoriel prcis. Lutilisation

    dicnes permet ceux qui rceptionnent le message de sintresser directement celui-ci

    sans passer par nos modles de reprsentation des phnomnes 21.

    Plus gnralement, il existe une relation triangulaire entre signifiant, signifi et rcepteur.

    L'analogie entre icne et rfrent ne prsente aucune ralit indpendante en dehors de

    lintelligence laquelle elle sadresse.

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    empcher dinterprter correctement quelles sont ces icnes lorsquil nous arrive de les

    reconnatre pour telles. Rptons que nous projetons obligatoirement nos propres expriences

    en tant quespce sur leurs icnes (ou messages), ce qui entrane l'apparente absurdit entre

    les interactions entre les PAN et lespce humaine.

    Les activits ou scnes "absurdes" qui caractrisent les cas d'enlvements pourraient ne pastre autre chose quun mcanisme iconique de dfense dploy par les PAN pour assurer leur

    protection par rapport au sujet de l'abduction, de la mme manire que la Spilomyia hamifera

    se protge des oiseaux par mimtisme 22.

    Kuiper (1977) et Freitas (1980) ont propos lide que des ETI/PANs visitant la Terre

    chercheraient ncessairement se drober nos systmes de dtection jusqu ce quils aient

    russi valuer la fois notre niveau de dveloppement technologique et la menace et le

    risque que nous reprsentons. Ils feraient appel un programme adaptatif et modulaire

    plusieurs niveaux contre tout danger. Une technique de choix pour les ETI/PAN experts enobservations basse altitude pourrait tre un camouflage par mimtisme, aussi simple que

    celui qui s'avre si efficace dans la nature (Stride, 1998). On peut encore citer comme

    exemples de mimtisme ces ETI/PAN qui pntrent notre atmosphre sous laspect dun

    mtore ou calquent leur trajectoire sur celle dun mtore ou encore se dissimulent

    lintrieur dun essaim de mtores, se comportant comme des mtores obscurs qui ne

    laissent pas la signature qui leur est habituellement associe, qui se dissimulent lintrieur

    dun nuage artificiel ou naturel ou une rentre de satellite, se comportent comme de pseudo

    toiles stationnaires au-dessus de certaines rgions ou qui copient des modles composites d'

    aronefs fabriqus sur la Terre (Stride, 1998). Une autre possibilit consiste utiliser des

    techniques de mimtisme aptes manipuler la conscience humaine de manire faire croire

    des manifestations dinteractions absurdes accompagnant la rencontre. Une autre encore

    pourrait tre de se prsenter sous la forme dentits reconnaissables par la culture vise

    comme relevant du domaine des anges, des dmons ou dune divinit.

    Conclusion

    Lingnierie moderne nous a familiariss avec des technologies de production partir

    d'instruments physiques d'images tridimensionnelles, colories, animes, et qui se conforment

    aux lois de la perspective.

    Notre postulat est que les PAN se servent des mmes techniques, avec plus grand choix de

    techniques de manire influencer les perceptions des rcepteurs et, au-del deux, de

    lensemble de la culture humaine. La longueur de lchelle de temps mise en uvre comme la

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    nature globale des effets rendent difficile l'apprciation des hypothses qu'ont de tels effets

    sur notre culture.

    La science fiction nous l'a fait avec la notion de machines ou dtres projetant d'eux-mmes

    une image qui plonge systmatiquement l'observateur dans la confusion. On peut imaginer

    que les PAN reprsentent des vhicules physiques quips de moyens dinteraction la foisavec lenvironnement terrestre et avec les organes des sens des tmoins de faon donner une

    fausse image de leur nature relle. On peut imaginer de tels objets pourraient mettre des

    micro-ondes, crer des hallucinations perceptives, y compris dans les messages entendus ou

    vus par des observateurs isols ou en groupe.

    Toutefois, tant donn que mme un schma aussi compliqu ne permet pas de rendre

    compte de tous les effets signals et des changements de comportements ultrieurs chez les

    tmoins de rencontres rapproches, nous devons envisager encore autre chose : un processus

    impactant les couches profondes de la personnalit. La question devient alors : dans quellemesure ces changements sont-ils ou non le rsultat dune action dlibre des oprateurs ?

    Pour rpondre cette question, et tester plus fond nos hypothses, nous avons besoin

    denqutes de meilleure qualit, de donnes affines, et dune plus grande expertise dans

    lanalyse non seulement des objets et entits dcrits, mais de limpact de lobservation sur le

    tmoin et son environnement social 23.

    En dautres termes, nous devons dvelopper une mthodologie pluridisciplinaire qui intgre

    les six niveaux de ralit que nous avons identifis et qui sont applicables aussi bien SETI

    quaux ovnis, aux rencontres rapproches et aux entits qui leur sont associes.

    Une telle mthodologie permettrait douvrir la voie la vrification rationnelle

    dhypothses dans un domaine important qui na t jusquici que trop longtemps t mis

    l'cart du courant de la science classique.

    Jacques Valle et Eric W. Davis

    Traduction : F. Boitte et Dr J. Costagliola

    Note du traducteur sur la smiotique-smiologie

    Selon son inventeur, le philosophe amricain Charles Sanders Peirce (1893-1914), la

    smiotique est "la science des systmes de signes".

    Peirce, Charles Sanders (1839-1914), philosophe et physicien amricain est n

    Cambridge, Massachusetts. Aprs avoir obtenu un diplme universitaire, il enseigna de 1864

    1884 la logique et la philosophie de faon intermittente aux universits Johns Hopkins et

    Harvard o il avait effectu ses tudes.

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    En 1877, il devint le premier reprsentant amricain du Congrs international de godsie.

    Ds 1861, il avait entam une srie d'expriences sur le pendule [dit de Foucault] qui

    contriburent la dtermination de la densit et de la forme de la Terre, et une recherche sur

    la mesure des ondes lumineuses. En 1867, il se tourna vers le systme de logique cr par le

    logicien et mathmaticien britannique George Boole et jusqu'en 1885, travailla audveloppement de l'algbre deux valeurs imagine par ce dernier, qui annonait la fois la

    logique formelle et la reprsentation informatique binaire.

    Peirce est clbre pour son systme philosophique, appel plus tard pragmatisme. Selon

    cette philosophie, aucun objet ou concept ne possde une valeur ou une importance

    intrinsque. Leur signification rside seulement dans les effets pratiques qui rsultent de leur

    utilisation ou application. C'est pourquoi la " vrit" d'une ide ou d'un objet peut tre

    mesure par une recherche empirique sur leur utilit.

    Cette conception fut dveloppe par les philosophes amricains William James et JohnDewey et influena profondment la pense philosophique et sociologique moderne. Les

    uvres principales de Peirce sont Recherches photomtriques (1878) et tudes de logique

    (1883). Ses essais parurent Londres en 1923 (aprs son dcs) sous le titre Chance, Love

    and Logic, traduit en franais par Hasard, Amour et Logique. Bien que la rflexion sur le

    signe et les systmes quil engendre ait une longue histoire dans la philosophie occidentale,

    elle ne s'est vraiment dveloppe quau dbut du XXe sicle. Il ne faut pas la confondre avec

    la "smiologie", dfinie par le linguiste suisse Ferdinand de Saussure. Le linguiste Greimas a

    tabli entre ces deux approches une hirarchie en faisant de la smiologie la thorie gnrale

    dont dpendrait la smiotique. Malgr leurs diffrences, smiologie et smiotique reprennent

    dans la description du signe la mme distinction fondamentale entre sa signification (son

    contenu, son sens) et ce qui est le vhicule de cette signification (sa forme). Ces notions sont

    dsignes chez Peirce par les termes signatum et signans, et, chez Saussure, par signifi et

    signifiant, dont lusage sest gnralis aujourdhui.

    Si l'uvre de Saussure sest limit essentiellement au signe linguistique, pour Peirce la

    smiotique constitue le fondement mme de la logique en tant que "science des lois gnrales

    ncessaires des signes ". Il a propos une classification des signes en fonction de la nature des

    rapports existant entre signifiant, signifi et rfrent (l'objet du rel auquel renvoie le signe),

    La smiologie (du grec smeon, "signe"), telle que Saussure l'voque dans son Cours de

    linguistique gnrale, est "une science qui tudie la vie des signes au sein de la vie sociale".

    Par la suite, mile Benveniste a dfini la langue comme tant l'interprtant de tous les

    autres systmes smiotiques, puisqu'il est impossible d'expliciter quoi que ce soit sans le

    langage. La smiotique ne se limite pas au signe linguistique ; elle dcrit les systmes de

    signes au sein de la vie sociale en prenant en compte leur dimension conventionnelle (car c'est

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    en vertu d'une convention spcifique une poque et un lieu qu'un signe signifie quelque

    chose) et le rle jou par l'interprtant. C'est Peirce qui a thoris la question du caractre

    conventionnel du signe, soulignant par ailleurs que le signe est une chose qui en reprsente

    une autre pour quelqu'un.

    La smiotique linguistique structurale a donn naissance une smiotique littraire, qui estune smiotique narrative. Elle a en effet trouv ses principales applications dans l'tude de la

    narration ; elle a t illustre notamment par les travaux de Roland Barthes, comme Essais

    critiques (1965), SZ(1970) ou Sade, Fourier, Loyola (1971), par ceux de A.J. Greimas, Du

    sens, essais de smiotique (1970) et de Claude Lvi-Strauss, Anthropologie structurale

    (1973).

    Etrangement, lun des autres grands explorateurs de la logique du signe et du langage, A.

    Korzybski, inventeur de la smantique gnrale, qui lon doit la clbre remarque que "la

    carte nest pas le territoire" ne cite quune seule fois Peirce dans son monumental ouvrageScience and Sanity et ne le reprend pas dans la liste des 55 penseurs qui ont inspir ses

    recherches (International non-Aristotelician Librairy Publishing Cy, 4th edition, 1958 ISBN

    0-937298-01-8.). Pour une application prcoce de la smiotique lufologie, voir G. Hunt

    Williamson, "Other Tongues, Other Flesh", Neville Spearman, 1969 (seconde impression),

    pp.94-151. Encyclopdie Microsoft Encarta 2003. 1993-2002, Microsoft Corporation

    et documentation personnelle du traducteur.

    Rfrences

    1. Davies, E.W. (2001), Wormhole-Stargates : Tunneling through The CosmicNeighborhood, MUFON 2001 Interrnational UFO Symposium Proceedings, Irvine,CA., pp.32-50

    2. Foucault, M. (1966), The Order of Things, trans. by A. Sheridan, Random House,New York, 1970, original ed.

    3. Freitas, R. A. (1980),A Self-Reproducing Interstellar Probe, J. British InterplanetarySoc., 33:251-264.

    4. Highwater, J. (1981), The Primal Mind: Vision and Reality in Indian America,Meridian, New York.

    5. Kaku, M. (1995), Hyperspace : A Scientific Odyssey Through Parallel Universes,Time-Warps, and the 10th Dimension, Anchor Books Doubleday, N.Y.

    6. Kuiper, T. B. H. and Morris M. (1977), Searching for Extraterrestrial Civilizations,Science, 196:616-621, 1977.

    7. Matloff G. (1998), Personal Communication, New York University, New York, N.Y.8. Morris, M.S. and Thorne, K.S. (1988), Wormholes in spacetime and their use for

    Interstellar Travel : A tool for reaching General Relativity, Am. J. Phys., 56, n5,pp.395-412.

    9. Oliver, B.M. et al. (1973), Project Cyclops : A Design Study of a System for DetectingExtraterrestrial Intelligen life, NASA-Ames research Center, CR 114445, pp.177-181.

    10. Rescher, N. (1985), Extraterrestrial Science, in Extraterrestrials: Science and AlienIntelligence, E. Regis Jr., ed., Cambridge Univ. Press, Cambridge, U.K.

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    11. Rucker, R. (1984), The Fourth Dimension : A Guided Tour of the Higher Universes,Houghton-Mifflin, Co., Boston.

    12. Schwarzchild, B. (2000) Theorists and Experimenters Seek to Learn Why Gravity isSo Weak, Physics Today, 53, n9, pp.22-24.

    13. Stride, S. L. (1998), SETV - The Search for Extraterrestrial Visitation: Introduction toa Heterotic Strategy in the Search for ETI, Journal for Scientific Exploration,

    submitted.14. S. L. Stride (2001), An Instrument-Based Method to Search for ExtraterrestrialInterstellar Robotic Probes, J. British Interplanetary Soc., 54:2-13.

    15. Vakoch, D. A. (1995), Constructing messages to extraterrestrials: An exosemioticapproach, Paper IAA-95-IAA.9.2.05 presented at the SETI: Interdisciplinary AspectsReview Meeting, 46th International Astronautical Congress in Oslo, Norway.

    16. Vakoch, D. A. (1999), SETI Institute, Personal Communication17. J. Vallee (1975a), The Invisible College: What a Group of Scientists Has Discovered

    about UFO Influence on the Human Race, E. P. Dutton, New York.18. J. Vallee (1975b), The Psycho-Physical Nature of UFO Reality: A Speculative

    Framework, AIAA Thesis-Antithesis Conference Proceedings, Los Angeles, pp. 19-21.

    19. J. Vallee (1988), Dimensions: A Casebook of Alien Contact, Ballantine Books, NewYork.

    20. J. Vallee (1990), Confrontations: A Scientist's Search for Alien Contact, BallantineBooks, New York..

    21. Visser, M. (1995) Lorentzian Wormholes : From Einstein to Hawking, AIP Press,N.Y.

    1 : Jacques Valle est titulaire dun Doctorat en Informatique. Eric Davis est Docteur enPhysique.Tous deux sont membres du National Institute for Discovery of Sciences (NIDS) de LasVegas (USA).2 : Le Dr J. Costagliola a exerc les fonctions de mdecin gnraliste, d'abord en Algrie

    jusqu'en 1962, puis en Ile de France o il a pratiqu la mdecine sociale et l'ducationsanitaire. Auteur de deux livres sur les questions d'volution, il s'intresse au phnomne ovnidepuis 1980 et lui a consacr chez l'Harmattan un ouvrage intitul "Epistmologie du

    phnomne ovnien" (prface de Jean-Pierre Petit).Il fait partie du Comit Scientifique du groupement Plante OVNI (Gayo, St-Pierre de Conils,F-81120 Lombers).3 : Pour dsigner lensemble des phnomnes ou anomalies non identifies que cettecontribution s'attache tudier, les auteurs se sont servis de lacronyme UAP (UnidentifiedAerial Phenomena) qui apparat pour la premire fois dans le rapport "Project Saucer" de

    l'Arme de l'Air amricaine du 22 janvier 1948 (ref. "Flying Saucers over Los Angeles TheUFO craze of the 50's", Wayne B. Johnson & Ken Thomas, Adventures Unlimited Press,1998, p.28).Accompagn d'un certain nombre d'autres, cet acronyme sera plus tard popularis aux Etats-Unis par l'auteur forten Ivan T. Sanderson, dans son ouvrage "Invisible Residents." (WorldPublishing Cy, 1970).Sur demande du Dr Costagliola et avec l'accord de J. Valle, il a t remplac par celui dePAN (Phnomne Arien Non-Identifie) prconis par le GEPAN et ses divers successeursen France.4 : En dehors de toute rfrence ufologique, et opposition avec l'existence objective touterelative et pour le "caractre convenu" de la "ralit physique" voir notamment les thories duconstructionisme radical at the Internet site :

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    www.hausarbeiden.de/data/psychologie/psychosocial- constructionism.html

    ou http://psy.edu.au/CogPsych/Neotica/OpenForumIssue9/Pour un expos gnral : "Le principe de Lucifer, T2 : Le Cerveau Global", H. Bloom, Le

    jardin des Livres, ISBN 2-914569-15-7 2003, 454 pages dont 46 de rfrencesbibliographiques. En particulier les ch. 7, 8 (intitul : La Ralit est une hallucination

    partage) et ch.9.5 : Encore appel principe copernicien, ou principe de banalit : la place qu'occupe la Terredans l'univers en bordure de la Voie lacte n'a rien d'exceptionnel. A. Michel , avait t lepremier le dvelopper en langue franaise dans "Mystrieuses Soucoupes Volantes",collectif LDLN sous la direction de F. Lagarde, Ed. Albatros, 1973, pp. 195-212.6 : "Rencontres de prs" dans la traduction du Dr Costagliola qui estime, en note, que "ce nesont pas les rencontres qui sont rapproches, mais les objets ou leurs occupants. Rencontresrapproches voudrait en ralit dire "rencontres frquentes" ".Quoiqu'une conception puriste de la langue franaise m'amne admettre qu'il a raison, j'aiconserv l'expression consacre par l'usage de la classification d'Hynek : "rencontrerapproche".7 : La conception de J. Valle est que lhypothse extraterrestre galactique simpliste dite

    tles et boulons doit tre abandonne au profit d' hypothses exotiques [telles que celles]dextra-univers et dautres dimensions, qui pourraient seules expliquer labsurdit desdonnes des observations. Cest possible mais non certain. Comme les auteurs le disent eux-mmes plus loin, cette absurdit relve peut-tre du camouflage. Dautre part, rien nempchequil y ait dans notre atmosphre la fois des extraterrestres en provenance dautres univers etdu notre. Valle semble rejeter, la fois, le manque dimagination du programme SETI etcelui des ufologues cramponns lhypothse extraterrestre classique. Ce qui nest pas vrai enFrance o lon va encore plus loin que Valle dans lexotisme. Il faut reconnatre Valle den'avoir pas mis en avant son hypothse d'un systme de contrle intelligent terrestre ouparaterrestre que l'on a parfois amalgam des thories ufologiques fumeuses comme Gaa enrvolte contre l'homme ou des entits psychiques "fluidiques" la J. Sider qui, en parasitantles cerveaux humains, pourraient transitoirement crer n'importe quelle forme matrielle(Note du Dr Costagliola).8 : A qui la faute ? tre sceptique ne justifie pas de sabstenir de vrifier. Leur seul argument combien scientifique est : "Cest impossible donc faux ! Puisque nous ne pouvons aller

    jusqu eux, leur tour, ils ne peuvent venir jusqu nous." (Note du Dr Costagliola).9 : Pour le Dr Costagliola, une telle appellation relve dun jugement de valeuranthropocentrique. "Ultra ou supraphysique est prfrable. Comme Einstein na pas chassNewton, il pourrait sagir dune mgaphysique faisant de la ntre un cas particulier, ajoutantde nouvelles lois physiques aux ntres qui en paraissent violes de notre point de vueforcment born, le phnomne accdant une connaissance plus complte de la matire, dela lumire, de lespace et du temps".10 : Le Dr Costagliola recommande d'y ajouter : "Manipuler la lumire : faisceaux de lumire

    solide, coniques, cylindriques, tronqus, rtractables, courbes, morcels, sans attnuation avecla distance, traversant la matire".Cet aspect a t particulirement tudi par l'ingnieur hollandais Jan Heering dans : "Lesaspects physiques des manifestations du phnomne OVNI (1) et (2)", in Inforespace 39 et41, 1978 et "Rponse de J. Heering au Pr. Meessen",Inforespace 42, 1978.Traduction et mise en page : F. Boitte11 : En anglais : partial paralysis. J'ai suivi l'avis du Dr J. Costagliola quand il crit :"Ce que les auteurs appellent "partial paralysis" et "inability to move muscles", nest pas uneparalysie, ni une atteinte de la volont. [En ralit], le sujet voudrait et cherche bouger. Ilsagit [d'aprs moi] dune suppression slective de la commande des mouvements volontaires,[tandis que] les mouvements automatiques inconscients persistent, les muscles continuent secontracter et dcontracter et maintiennent la position debout ou celle qu'il occupait quand le

    http://www.hausarbeiden.de/data/psychologie/psychosocialhttp://psy.edu.au/CogPsych/Neotica/OpenForumIssue9/http://psy.edu.au/CogPsych/Neotica/OpenForumIssue9/http://www.hausarbeiden.de/data/psychologie/psychosocial
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    sujet a t sidr brutalement. Le tonus musculaire, les rflexes, les mouvements respiratoires,[ceux] des globes oculaires et des paupires sont conservs, sans quoi il y aurait ulcre de lacorne par scheresse. Le sujet est conscient et sa mmoire continue s'exercer, sans quoi lesyndrome naurait pu tre identifi. Il voit la scne, ses organes des sens fonctionnent. Leretour la normale est lent et angoissant, environ un quart dheure aprs le dpart de lengin

    ou de lentit.Ce syndrome est sans quivalent clinique. Celui qui sen rapprocherait le plus s'appelleacinsie hystrique, mais la plupart du temps elle nintresse quun groupe de muscles ou unefonction. Ce nest non plus pas une catatonie, il ny a pas de contracture musculaire.[Alors que] les ufologues parlent de paralysie ou de pseudo paralysie, ces termes sontmdicalement inexacts.C'est pourquoi je propose de les remplacer par : acinsie ovnienne"Pour un exemple dtaill de ce genre de paralysie : "L'Affaire D", enqute de B. Bouisquetprsente et commente par F. Boitte in Inforespace #105,106,107, juin-dcembre 2003.12 : Ce niveau mlange indment deux domaines disjoints : la physiologie, ou tude dufonctionnement normal des organes, et la pathologie ou tude de leurs dysfonctionnements etdes lsions qui les accompagnent.

    Preuve, pour le Dr Costagliola auteur de cette note, "de la lgret des ufologues dans ledomaine bioclinique, qui commettent presque tous un contresens sur le sens du motphysiologique [qui se retrouve] dans les RDE.Cet aspect a t tudi fond par le Dr Niemtzow, "Lt.-col. U.S. Air Force, Medical Service".Voir Inforespace #106, pp.30 et suiv.13 : Cette dernire est d'aprs moi la caractristique la plus intressante et en mme temps lamoins connue parce que la plus rcuse des cas de RR4.14 : Weltanshauung en allemand.15 : N Poitiers, Michel Foucault (1926-1984) sest efforc de montrer que lesreprsentations globales des phnomnes sociaux et humains, considres souvent comme desvrits immuables, constituent en fait des units discursives spcifiques, susceptibles dechanger radicalement mesure que les spcialistes adoptent des approches diffrentes. Sesrecherches s'inscrivent dans la ligne de la pense de Karl Marx, Sigmund Freud et dupositivisme franais.Encyclopdie Microsoft Encarta 2003. 1993-2002 Microsoft Corporation.16 : Cest cette ide qui conduisit les pionniers de linformatique imaginer une codificationsur carte perfore (dite Hollerith) permettant, par combinaison de perforations ou de leurabsence, la reprsentation des nombre de 0 9, des 26 lettres de lalphabet en majuscules etminuscules et dun certains nombre de signes dits "spciaux" (parenthses, pointsdexclamation, etc.) (NdT)17 : Cest la socit Apple qui, en opposition avec les conceptions primitives de Dos quincessitaient une criture, un apprentissage suivi de mmorisation difficiles des fonctions aexcuter, a pour la premire fois imagin de remplacer cette criture par un petit dessin

    rappelant la fonctionnalit quelle permettait. Lide a ensuite t reprise par les concepteursde Windows comme surcouche derrire laquelle les fonctions Dos se dissimulaient (NdT).18 : La plupart des chercheurs mconnaissent le fait que lendroit des apparitions, appel Cova da Iria en rfrence la demi desse grecque Iris, messagre des dieux dont lesymbole est larc-en-ciel, avait t rput magique ds le XIVe sicle.Le nom mme de Fatima est mettre en parallle avec le vu prononc en 1358 par JeanIer, roi du Portugal, lors des luttes entre les communauts ethniques de lpoque et lesenvahisseurs musulmans d'y construire un couvent s'il remportait la victoire. De nombreusesapparitions y furent signales ds cette date jusqu'au XXe sicle. (FBE: travaux et recherchespersonnelles).19 : Il est paradoxal de prendre pour analogue de communication interstellaire le casparticulier dune fausse communication et de plus sens unique. Le son du battement des

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    ailes de la gupe rsulte dun fait physiologique, il nest pas mis comme message bien quilconstitue un signe dalarme pour les espces ayant craindre cette gupe. Sa recopie par unemouche inoffensive relve du brouillage anti-prdateur. Ce que les auteurs suggrent ici estque les messages alines pourraient tre aussi du camouflage.Un signe serait ambigu sil peut voquer deux signifis ou plus. Vakoch assimile

    abusivement l'icne reprsentative de l'objet qu'elle signale (message information) l'icneleurre qui trompe sur la qualit de l'metteur, c'est dire sur son signifi (message leurre).C'est un mimtisme de dfense. La gupe est-elle aussi leurre par la mouche ? Cela sous-entend qu'metteur (le vrai et le suggr) et rcepteur se connaissent et connaissent le signe,mais le rcepteur ignore quil y a un faux metteur. Ce n'est pas le cas ici, o nous n'avons pasconnaissance des metteurs ventuels ni de leur image de marque (Note du Dr Costagliola).20 : Un autre exemple rside dans lmission dodeurs suaves, parfums de fleurs, ou de sons,associes des phnomnes de type parapsychologique ou religieux. Lentourage de MmeBlavatsky, pour ne citer quelle, en a rapport de nombreux exemples, considrs commeautant de fraudes par ses dtracteurs (voir notamment O.S. Olcott, " A la dcouverte delocculte", Ed. Adyar, 1976, pp.17-18, 21,25,93-94,96,98-99, etc.) (NdT).21 : Cette distinction nest pas valable parce que de la ralit nous ne pouvons que nous faire

    des modles tandis que le phnomne en soi nous reste inaccessible. (Note du Dr Costagliola)22 : La relation me semble ici inverse : entre loiseau et la mouche elle est de nature"prdateur-proie" tandis que sans tre totale et ceci pose dailleurs problme car on peut sedemander pourquoi elle ne lest pas - elle est au contraire de nature "abduct-abducteur" entrele rcepteur et lentit abductrice (NdT).23 : Cette remarque mriterait elle seule un long dveloppement une poque ou larvolution internet est venue remettre en cause tous les schmas d'enqute pniblementlabors prcdemment par les enquteurs "classiques" auxquels je dois ma propre formation.Je me suis fait plusieurs fois lavocat de ces ides. Au niveau europen, un grand pas seraitdj accompli si les ufologues arrivaient se mettre daccord sur un modle unique de rapportdenqute qui comporterait aux mmes endroits, les mmes rubriques.Voir mes articles dans Inforespace #81, anne 1991 ("Prsentation des Rapportsdenqutes"), #84 et 85 ("Analyse des rapports denqute de la priode 89-91"), anne 1992.Voir aussi F. Boitte, " La Vague de 1954 en Belgique : Anne charnire pour lufologieeuropenne" , pp.20-21.

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