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Février 2012 Infrastructure convergée, virtualisation et cloud computing. « Il y a un lien fort, biunivoque entre virtualisation et infrastructures convergées » Dans le monde de l’informatique, chaque décennie apporte son lot de grands concepts marketing dont l’usage se répand si vite et de manière tellement « universelle » qu’ils en perdent très vite leur sens premier. Ainsi, de nombreux acteurs du marché sont-ils passés de la notion d’infrastructure à celle de « Cloud Computing » sans forcément prendre le soin, et le temps, d’en expliquer la réelle nature, les enjeux, et les cheminements. Pour nombre d’entre eux, il est plus pratique de rhabiller sous une dénomination nouvelle une offre dont la nature, les principes et l’architecture doivent plus aux changements successifs de « concepts marketing » qu’aux principes d’ingénierie. Le « Cloud Computing » est particulièrement bien adapté à ce camouflage, puisque chez beaucoup il permet de remettre l’emphase sur les logiciels : ils masquent au moins pour un temps les imperfections des infrastructures sous-jacentes, ils génèrent un niveau de marge élevé et sont propices à la vente de services qui est elle-même une activité très profitable. Hors c’est oublier quelques règles de bon sens qui vont ,comme il se doit de toute façon, se rappeler à la mémoire des différents acteurs de ce marché au cours du temps. Les principales sont : 1) S’il est vrai qu’on peut automatiser une infrastructure imparfaitement adaptée à ça, cela coûtera plus cher à la fois en investissement initial et surtout en maintenance au cours du temps, 2) Plus on empile ou juxtapose de logiciels différents pour réaliser une fonction donnée, plus les efforts de maintenance augmentent et plus la structure de la solution se rigidifie, et cela s’ajoute à un coût plus élevé, 3) Le « Cloud Computing » n’est pas une solution standard qu’on aurait à mettre en place une fois (à l’instar par exemple de la messagerie d’entreprise) mais un, ou plutôt des outils nouveaux et différents pour construire une informatique moderne. En ce sens il y aura de multiples formes de « Cloud Computing », tant dans les modèles économiques et organisationnels que dans la structure technologique. Même le concept fourre-tout de « Cloud

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Février 2012

Infrastructure convergée, virtualisation et cloud computing. « Il y a un lien fort, biunivoque entre virtualisation et infrastructures convergées » Dans le monde de l’informatique, chaque décennie apporte son lot de grands concepts marketing dont l’usage se répand si vite et de manière tellement « universelle » qu’ils en perdent très vite leur sens premier. Ainsi, de nombreux acteurs du marché sont-ils passés de la notion d’infrastructure à celle de « Cloud Computing » sans forcément prendre le soin, et le temps, d’en expliquer la réelle nature, les enjeux, et les cheminements. Pour nombre d’entre eux, il est plus pratique de rhabiller sous une dénomination nouvelle une offre dont la nature, les principes et l’architecture doivent plus aux changements successifs de « concepts marketing » qu’aux principes d’ingénierie. Le « Cloud Computing » est particulièrement bien adapté à ce camouflage, puisque chez beaucoup il permet de remettre l’emphase sur les logiciels : ils masquent au moins pour un temps les imperfections des infrastructures sous-jacentes, ils génèrent un niveau de marge élevé et sont propices à la vente de services qui est elle-même une activité très profitable. Hors c’est oublier quelques règles de bon sens qui vont ,comme il se doit de toute façon, se rappeler à la mémoire des différents acteurs de ce marché au cours du temps. Les principales sont :

1) S’il est vrai qu’on peut automatiser une infrastructure imparfaitement adaptée à ça, cela coûtera plus cher à la fois en investissement initial et surtout en maintenance au cours du temps,

2) Plus on empile ou juxtapose de logiciels différents pour réaliser une fonction donnée, plus les efforts de maintenance augmentent et plus la structure de la solution se rigidifie, et cela s’ajoute à un coût plus élevé,

3) Le « Cloud Computing » n’est pas une solution standard qu’on aurait à mettre en place une fois (à l’instar par exemple de la messagerie d’entreprise) mais un, ou plutôt des outils nouveaux et différents pour construire une informatique moderne. En ce sens il y aura de multiples formes de « Cloud Computing », tant dans les modèles économiques et organisationnels que dans la structure technologique. Même le concept fourre-tout de « Cloud

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Hybride » est un peu court pour décrire les richesses d’usage de ces technologies à l’avenir.

Les utilisateurs ou fournisseurs qui oublieraient ces règles simples s’exposeraient à prendre des voies sans issue.e’D’ailleurs on voit sur le marché de nos jours de nombreux cas de « deuxième projet Cloud » suite à une première expérience qui s’est révélée insatisfaisante. L’approche Cisco Depuis 2008, Cisco a très profondément modifié la façon dont les infrastructures de Data Center sont architecturées. D’abord en annonçant une gamme complète de produits réseau, la gamme Nexus, puis en annonçant mi 2009 UCS, Unified Computing System, qui tire partie au mieux des caractéristiques des produits Nexus. Les architectures Cisco pour le Data Center reposent sur un petit nombre de principes simples qui adressent efficacement les enjeux du moment. Ils définissent une architecture de référence appelée « Unified Data Center ». 1 – La virtualisation des environnements d’exécution (notamment dans le monde X86) est une tendance de fond inévitable. Elle a des conséquences sur les infrastructures à la fois dans la manière dont on les conçoit et dont on les gère.

• Les débits réseaux augmentent pour permettre plus de parallélisme dans la virtualisation, Cisco est leader des architectures 10Gb/s généralisées dans le Data Center et propose des architectures evolutives en 40Gb/s et sans 100Gb/s

• Les fonctionnalités liées au réseau virtuel des machines virtuelles se développent, Cisco est le seul constructeur à fournir un ensemble cohérent de fonctionnalités de réseau virtuel pour les principaux hyperviseursavec des solutions telles que le Nexus 1000v ou la fonction Virtual Machine Fabric Extender VM-FEX.,

• Les différents réseaux du Data Center convergent afin d’offrir une uniformatisation des ressources, notamment serveurs, qui est un facteur essentiel de réduction des coûts et d’augmentation de la flexibilité, Cisco est leader des infrastructures convergées après avoir été le premier à annoncer les produits FCoE en 2008.

Tout ceci trouve un exemple d’implémentation dans le système UCS. Il est architecturé autour d’un réseau entièrement convergé, qui assure à tous les serveurs une totale interchangeabilité ce qui permet une consolidation et une rationalisation complète des ressources. Ce qui est remarquable c’ est que quand on crée une infrastructure qui prend en compte les impacts de la virtualisation, on a un effet bénéfique en retour sur la virtualisation : les réseaux convergés de Data Center permettent de consolider mieux les ressources physiques, de virtualiser mieux (plus de parallélisme donc moins de serveurs) et plus (plus d’applications ou plus de charges applicatives sont

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virtualisables). Cet effet « en retour » est extrêmement bénéfique en terme de coûts et de flexibilité. Il y a donc un lien fort, biunivoque entre virtualisation et infrastructures convergées. 2 – Une infrastructure uniforme et convergée peut être automatisée plus facilement, en elle même. En utilisant les ressources d’un réseau unifié et convergé, Cisco a poussé plus loin le modèle en intégrant les fonctions de gestion de l’infrastructure dans les équipements réseau. Ainsi est né UCSM (Unified Computing System Manager) qui permet d’avoir un contrôle total des ressources serveurs à partir de l’architecture réseau. L’intégration de ces fonctions dans le réseau présente de nombreux avantages :

• Il est possible de définir en un point central l’ensemble des paramètres qui définissent un serveur dans le Data Center et ensuite de les associer dynamiquement à tout serveur du système.

• La partie matérielle d’un serveur n’est plus en elle-même porteuse d’informations sur l’identité du serveur, elle est entièrement configurée par le système qui en « fait » le serveur dont on a besoin à un instant donné. La conséquence directe est qu’elle peut être manipulée (changée, installée) indépendamment de sa fonction et de son identité.

• Ceci est d’autant plus vrai que la mise en œuvre des fonctions de « boot on X » (SAN, NAS, iSCSI) sont rendues possibles et facilement maintenables à la fois par l’infrastructure et le logiciel de management. Ceci permet d’indifférencier encore le matériel, et de rationaliser le stockage dans le Data Center.

• Le système ainsi architecturé présente un interface unique vers l’extérieur (en l’occurrence une API XML) qui donne accès à toutes les fonctions implémentées dans un seul logiciel de gestion : UCSM, en utilisant un seul concept : le « service profile ». Cette simplicité permet de limiter le nombre de sous-ensembles, sous-systèmes, logiciels ponctuels qui sont habituellement utilisés pour palier certain des problèmes courants des environnements serveurs.

Parce qu’une infrastructure convergée est plus uniforme, elle est plus facilement automatisable, indépendamment de sa taille. Le facteur de forme physique (serveur unitaire, châssis blade) s’efface et l’infrastructure est vue au travers de l’outil de management comme un ensemble homogène et cohérent de ressources à l’échelle de plusieurs centaines de serveurs. Une infrastructure unifiée et convergée permet de développer des environnements de gestion plus simples, plus compacts et donc plus facilement maintenables.

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3 – Les outils de mise en œuvre du Cloud Computing peuvent tirer partie de cette structure légère et flexible. Dans l’ensemble des solutions CloudVerse, Cisco a annoncé un solution de Portail et d’Orchestrateur appelée CIAC (Cisco Intelligent Automation for Cloud). Cette solution se distingue par des caractéristiques propres :

• La capacité de développer un catalogue de service riche, adapté aux utilisateurs finaux comme aux professionnels et avec un haut degré de réutilisabilité des investissements,

• Une forte indépendance des infrastructures, tant au niveau matériel que « middleware »,

• Une adaptabilité des outils aux différentes utilisations de la solution Cloud. Interne à l’informatique ou en portail, services privés, hybrides ou publics provisionnés par un portail unique qui donne une visibilité globale, CIAC s’adapte à tous les cas,

• Une approche de tarification adaptée au modèle économique du Cloud Computing, avec une facturation à l’usage.

Dans la logique de la simplification des environnements, faire piloter une infrastructure unifiée par une solution Cloud de ce type garanti :

• La minimisation du nombre de logiciels impliqués dans la chaîne de traitement. Ceci est gage de simplicité, de flexibilité, d’évolution facile, de coûts minimaux,

• L’indépendance des différentes couches de la solution. On peut intervenir (maintenance, évolution de capacité, …) sur les infrastructures sans aucune incidence sur les services présentés aux utilisateurs,

• Une simplicité globale qui permet une mise au point et une maintenance peu coûteuse.

Figure 1 : Structure globale d’une solution CIAC

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En réponse aux enjeux de l’époque, et en ayant évité de « rhabiller » avec des concepts marketing une offre qui ne serait pas adaptée, Cisco a innové en annonçant en peu de temps :

• Une infrastructure en résonnance avec les technologies de virtualisation des environnements d’exécution,

• Une méthode de gestion de cette infrastructure intégrée, globale, homogène et présentant un interface unique aux autres outils,

• Une solution de portail de Cloud Computing particulièrement souple et efficace et qui s’interface naturellement avec l’outil de gestion de l’infrastructure.

Bien que toutes ces solutions soient ouvertes par nature (par exemple, les systèmes UCS peuvent être intégrés très facilement dans des solutions Cloud tierces), leur conception homogène assure une efficacité globale, donc supérieure quand ils sont associés. A découvrir : Simplifier un environnement virtualisé avec Virtual Machine Fabric Extender VM-FEX : http://www.youtube.com/watch?v=5EW4DDsbDWU&list=UU_e79gkbdJKwGdhPiPeZ_uQ&index=3&feature=plcp

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