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COHERENCE ® - The New Science of breath Copyright 2020 COHERENCE LLC coherent breathing ® Volume 2, nUMÉRO 3, Juillet 2020 1 Bonjour à tous, Bienvenue à Coherent Breathing, volume 2, numéro 3, juillet 2020 : Éliminons la principale affection sous-jacente: l’hypertension artérielle essentielle! Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention), par l’entremise d’Anthony Fauci, exhortent chaque Américain à prendre ses res- ponsabilités personnelles pour assurer sa propre sécurité et celle des autres en portant un masque, en évitant les endroits bondés et en respectant les mesures générales de distanciation sociale. C’est là la voix de la raison. Cependant, nous n’entendons aucun conseil sur la façon de maximiser notre santé et notre immunité personnelles. Cela est typique des CDC et des NIH (National Insti- tutes of Health), dont la préoccupation première est la maladie, et non la san- té. L’hypertension figure en tête de liste des affections sous-jacentes associées au risque de COVID, et l’hypertension essentielle est omniprésente, tant aux États-Unis qu’ailleurs dans le monde industrialisé. Elle compte pour 90 % de l’ensemble des cas d’hypertension aux États-Unis, où elle touche 25 % de la population adulte et 63 % des plus de 60 ans, avec une prévalence en hausse chez les enfants, soit près de 100 millions de personnes. L’hypertension essentielle est dite « idiopathique », c’est à dire d’origine inconnue. Ce sont là des balivernes, et il est facile de le démontrer. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’hypertension signifie que le sang ne circule pas librement (il stagne). Pourquoi? Parce que le flux sanguin est entravé et que le système nerveux autonome tente alors de l’accroître par l’élévation de la pression artérielle. La médecine moderne s’efforce principalement d’éliminer l’excès de pression artérielle par la médication, mais dans le cas de l’hypertension essentielle, cette pression excessive est le symptôme, et non la cause. La cause est l’insuffisance du flux veineux due à une inspiration trop superficielle. Comme c’est le rôle du diaphragme et des poumons de maintenir le flux sanguin veineux, une inspiration trop superficielle a pour effet de faire stagner le flux sanguin veineux et capillaire, le sang artériel n’ayant alors nulle part où aller. Dans le cas particulier de l’hypertension essentielle, une seule inspiration profonde suffit à abaisser la pression artérielle. Pourquoi? Parce qu’en s’abaissant, le diaphragme crée une pression négative dans la poitrine, forçant ainsi le sang veineux à circuler des extrémités vers les poumons en passant par les veines caves et le cœur droit. On parle ici de la mise en circulation d’un demi-litre ou plus de sang en une seule inspiration profonde. C’est d’ailleurs là l’utilité du spiromètre, cet appareil médical utilisé pour des « exercices d’inhalation » permettant d’éviter la formation de caillots dans les artérioles pulmonaires et, en définitive, d’assurer une bonne circulation veineuse. Le système immunitaire ne peut fonctionner correctement, et moins encore de façon optimale, lorsque le sang et les liquides corporels stagnent et avec un faible taux d’oxygénation. C’est ce qui fait de l’hypertension une « affection sous-jacente » grave. Ce raisonnement m’amène à poser l’hypothèse selon laquelle le fait de ne pas inspirer assez profondément (profondeur et fréquence étant ici les deux aspects d’une même réalité) est la principale cause de l’hypertension essentielle, que cela constitue une « affection » pouvant évoluer vers un état de santé déficient, voire vers une dégradation de la santé touchant l’ensemble des cellules et des organes, y compris le cerveau, pour finalement aboutir à cette hypertension artérielle sans étiologie connue. C’est là un gros mensonge par omission, et l’omission d’informer tue les gens avant même la COVID-19. La respiration sous-optimale est la cause première de l’hypertension essentielle – c’est aussi simple que cela. (C’est là mon point de vue sur la question.) Il y a une dizaine d’années, j’en débattais avec le chef de la division de cardiologie et de pneumologie des NIH, qui, en guise de conclusion, m’affirmait que « la respiration est à l’étude comme facteur causal ». Cependant, nous pouvons clairement voir qu’il n’en est rien. Comme l’hypertension essentielle produit des recettes annuelles de « soins de santé » de 100 mil- liards de dollars aux États-Unis seulement du fait de la pression artérielle et de ses conséquences néfastes sur la santé, et comme elle sert de moteur aux ventes de produits pharmaceutiques, nous n’entendrons pas nos principales agences de santé nous recommander d’adopter de saines habitudes respiratoires. Le corps médical se détourne de tout ce qui a trait à la res- piration consciente, reléguant de ce fait la respiration au domaine du fonctionnement physiologique inconscient, autonome. Bien sûr, dans le monde où nous vivons, le problème avec une telle attitude est que, laissée à elle même, la respiration au- tomatique tend à partir en spirale, à un point tel où l’adulte moyen respire au rythme de 17 à 19 respirations superficielles par Figure 1: Le système circulatoire Le sang et les liquides circulent librement

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Bonjour à tous,

Bienvenue à Coherent Breathing, volume 2, numéro 3, juillet 2020 : Éliminons la principale affection sous-jacente: l’hypertension artérielle essentielle! Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention), par l’entremise d’Anthony Fauci, exhortent chaque Américain à prendre ses res-ponsabilités personnelles pour assurer sa propre sécurité et celle des autres en portant un masque, en évitant les endroits bondés et en respectant les mesures générales de distanciation sociale. C’est là la voix de la raison. Cependant, nous n’entendons aucun conseil sur la façon de maximiser notre santé et notre immunité personnelles. Cela est typique des CDC et des NIH (National Insti-tutes of Health), dont la préoccupation première est la maladie, et non la san-té. L’hypertension figure en tête de liste des affections sous-jacentes associées au risque de COVID, et l’hypertension essentielle est omniprésente, tant aux États-Unis qu’ailleurs dans le monde industrialisé. Elle compte pour 90 % de l’ensemble des cas d’hypertension aux États-Unis, où elle touche 25 % de la population adulte et 63 % des plus de 60 ans, avec une prévalence en hausse chez les enfants, soit près de 100 millions de personnes. L’hypertension essentielle est dite « idiopathique », c’est à dire d’origine inconnue. Ce sont là des balivernes, et il est facile de le démontrer.

Ce qu’il faut comprendre c’est que l’hypertension signifie que le sang ne circule pas librement (il stagne). Pourquoi? Parce que le flux sanguin est entravé et que le système nerveux autonome tente alors de l’accroître par l’élévation de la pression artérielle. La médecine moderne s’efforce principalement d’éliminer l’excès de pression artérielle par la médication, mais dans le cas de l’hypertension essentielle, cette pression excessive est le symptôme, et non la cause. La cause est l’insuffisance du flux veineux due à une inspiration trop superficielle. Comme c’est le rôle du diaphragme et des poumons de maintenir le flux sanguin veineux, une inspiration trop superficielle a pour effet de faire stagner le flux sanguin veineux et capillaire, le sang artériel n’ayant alors nulle part où aller. Dans le cas particulier de l’hypertension essentielle, une seule inspiration profonde suffit à abaisser la pression artérielle. Pourquoi? Parce qu’en s’abaissant, le diaphragme crée une pression négative dans la poitrine, forçant ainsi le sang veineux à circuler des extrémités vers les poumons en passant par les veines caves et le cœur droit. On parle ici de la mise en circulation d’un demi-litre ou plus de sang en une seule inspiration profonde. C’est d’ailleurs là l’utilité du spiromètre, cet appareil médical utilisé pour des « exercices d’inhalation » permettant d’éviter la formation de caillots dans les artérioles pulmonaires et, en définitive, d’assurer une bonne circulation veineuse. Le système immunitaire ne peut fonctionner correctement, et moins encore de façon optimale, lorsque le sang et les liquides corporels stagnent et avec un faible taux d’oxygénation. C’est ce qui fait de l’hypertension une « affection sous-jacente » grave.

Ce raisonnement m’amène à poser l’hypothèse selon laquelle le fait de ne pas inspirer assez profondément (profondeur et fréquence étant ici les deux aspects d’une même réalité) est la principale cause de l’hypertension essentielle, que cela constitue une « affection » pouvant évoluer vers un état de santé déficient, voire vers une dégradation de la santé touchant l’ensemble des cellules et des organes, y compris le cerveau, pour finalement aboutir à cette hypertension artérielle sans étiologie connue. C’est là un gros mensonge par omission, et l’omission d’informer tue les gens avant même la COVID-19. La respiration sous-optimale est la cause première de l’hypertension essentielle – c’est aussi simple que cela. (C’est là mon point de vue sur la question.)

Il y a une dizaine d’années, j’en débattais avec le chef de la division de cardiologie et de pneumologie des NIH, qui, en guise de conclusion, m’affirmait que « la respiration est à l’étude comme facteur causal ». Cependant, nous pouvons clairement voir qu’il n’en est rien. Comme l’hypertension essentielle produit des recettes annuelles de « soins de santé » de 100 mil-liards de dollars aux États-Unis seulement du fait de la pression artérielle et de ses conséquences néfastes sur la santé, et comme elle sert de moteur aux ventes de produits pharmaceutiques, nous n’entendrons pas nos principales agences de santé nous recommander d’adopter de saines habitudes respiratoires. Le corps médical se détourne de tout ce qui a trait à la res-piration consciente, reléguant de ce fait la respiration au domaine du fonctionnement physiologique inconscient, autonome. Bien sûr, dans le monde où nous vivons, le problème avec une telle attitude est que, laissée à elle même, la respiration au-tomatique tend à partir en spirale, à un point tel où l’adulte moyen respire au rythme de 17 à 19 respirations superficielles par

Figure 1: Le système circulatoire

Le sang et les liquides circulent librement

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minute, ce qui occasionne des problèmes circulatoires chez la plupart des gens. Cela est encore plus vrai pour ceux qui sont soumis à un stress important, une proportion croissante de la population des États-Unis. Mon hypothèse est que cette « stagnation sanguine » due à une respiration sous-optimale nuit à la santé et à l’immunité au niveau cellulaire, notamment en raison d’un niveau sous-optimal d’échanges liquidiens, d’oxygénation, d’hydratation et de nutrition. Regardez ce que coûtent actuellement aux États-Unis l’hypertension essentielle et sa myriade de conséquences.

La thèse que je défends, et qui m’apparaît bien fondée, est que la maîtrise du diaphragme et du système nerveux a évolué chez les vertébrés terrestres avec la maîtrise de la position debout, et ce parce que le sang doit circuler vers le haut contre la gravité. Le cœur suffit amplement à la tâche en position horizontale, car la gravité agit alors uniformément sur tout le corps, ce qui n’est plus le cas en position debout. Dans cette position, le cœur nous maintient en vie, mais il ne suffit pas à notre développement. À lui seul, il ne permet pas une circulation sanguine suffisante pour soutenir la santé humaine, pas à ce stade-ci et certainement pas pour plusieurs décen-nies encore. Le fait de ne pas respirer assez profondément est la cause première de nombreuses maladies tant mentales que physiques associées à une circulation sous-optimale. Je crois qu’il y a là un dilemme, dont j’ai déjà parlé, à savoir que les gens qui ne respirent pas assez profondément (ni de manière assez régulière) « ne semblent pas même ouverts à la possibilité » de simplement essayer de le faire.

Et c’est souvent en situation de crise, lorsqu’ils recherchent de l’aide, qu’ils en viennent à découvrir, par l’expérience, l’importance de la respiration. Autrement, cela n’arrive pas souvent. Je propose donc de voir dans la COVID-19 la situation de crise nécessaire qui donnera l’occasion de mettre fin à l’hypertension essentielle. Cela ne peut se faire qu’en acceptant sa propre responsabilité à y mettre fin – en s’entraînant soi-même à respirer et, espérons-le, en convainquant d’autres d’en faire tout autant. Toute l’humanité peut en bénéficier.

Je crois que la COVID a apporté un peu de lumière sur ce dilemme, car nous savons maintenant que les personnes ayant un taux d’oxygénation sanguin insuffisant n’ont même pas conscience d’être malades, leur système nerveux ne semblant pas réagir « normalement ». J’estime qu’il est probable de constater une différence de quelques points de pourcentage en oxy-gène sanguin entre d’une part les personnes qui respirent de façon suffisamment profonde et régulière, et d’autre part, celles qui ne le font pas, et que ces quelques points changent considérablement les choses du point de vue du fonctionnement du système nerveux, aussi bien conscient que subconscient. Si vous associez un taux d’oxygénation sanguine accru (environ 95 % et plus) au transport du sang, des gaz, des nutriments et des liquides corporels vers chaque cellule par une onde qui traverse tout le corps – et en particulier le cerveau – à chaque respiration, vous avez là l’explication possible d’une configu-ration anatomique qui a servi et continue de servir un objectif évolutif, soit le fonctionnement optimal du corps et du mental en position debout. Une infirmière de soins actifs d’une unité de soins intensifs m’a dit un jour que B. F. Skinner, avec qui elle avant étudié, avait déclaré : « Il vaut mieux être assis que debout, et il vaut mieux être couché qu’assis. » Nous discutions alors de l’effet de la gravité sur la circulation, ce dont Skinner, m’a-t-elle dit, était parfaitement conscient.

Je recommande donc d’apprendre à respirer en profondeur et avec rythmicité, mais de le faire dans un contexte sûr et dans le respect des directives des CDC, l’objectif premier étant d’apprendre à respirer de cette manière pour en faire finalement sa manière normale de respirer. Si vous avez des symptômes d’hypertension, consultez votre médecin avant de commencer cette pratique. Lorsque vous aurez commencé, assurez vous de prendre votre pression artérielle avant et après la séance. Faites-en vous même l’expérience. Vous en serez convaincu.

La pression artérielle nominale normale au repos est de 120 mm Hg/80 mm Hg. Toute valeur supérieure est considérée comme élevée.L’hypertension de stade 1 correspond à une pression systolique de 130 à 139 mm Hg, ou à une pression diastolique de 80 à 90 mm Hg.L’hypertension de stade 2 correspond à une pression systolique supérieure à 140 mm Hg, ou à une pression diastolique supérieure à 90 mm Hg.

Figure 2: Pressions systolique et diastolique chez une personne entraînée à bien respirer. (Cliquer pour agrandir.)

PhysiologieCirculatoire 101:

Coeurdroit

CO2 O2

Coergauche

Sang = 5 l

Diaphragme

La pression négative créée par l’inhalation fait circuler le

liquide des cellules vers le retour veineux.

La pression positive créée

par le flux artériel fait

circuler le liquide de la circulation

capillaire vers les cellules.

Liquide corporel

total ~42 l

“La respiration est une fonction circulatoire donnant lieu à des échanges gazeux. (SE).”

Battement du cœur

Systole

diastole

En théorie40mmHgCirculation

capillaire

Poumons

Milieu estracellulaire

(liquide)

Cellule

CelluleCellule Cellule

Troncartériel

Troncveineux

En théorie~70mmHg

En réalité 65mmHg

65mmHg

Liquide estracellulaire ou interstitiel = 9 l

Liquide cellulaire = 28 l

Onde de Valsalva

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Page 3: coherent breathing Volume 2, nUMÉRO 3, Juillet 2020

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(À noter que la pression artérielle nominale normale de 120/80 mm Hg est établie à partir d’une population qui ne respire ni lentement ni profondément.) La figure 2 indique les pressions systolique et diastolique d’une personne entraînée à respirer lentement, profondément et rythmiquement.

Procurez vous un oxymètre de pouls et utilisez-le chaque jour. Efforcez-vous de maintenir un taux d’oxygène sanguin de 95 % ou plus, car cela aurait pour effet de renforcer l’immunité. Respirer en profondeur et de façon régulière nécessite en fin de compte une hydratation accrue, sans doute en raison d’un meilleur échange liquidien entre le sang et le milieu cellulaire aqueux. Le même phénomène se produit pour les mêmes raisons lorsque l’on fait de l’exercice. Le diaphragme est un grand muscle puissant qui a besoin d’énergie.

Erik Peper, Ph. D., a plusieurs excellents blogues sur la question de la respiration saine, y compris sur l’importance de res- pirer par le nez plutôt que par la bouche, car le nez a notamment pour fonction de filtrer l’air inspiré, tant du point de vue physique qu’immunologique. Cela contribue aussi à imprimer un mouvement ondulatoire à la circulation, car les cornets nasaux font l’objet d’un contrôle autonome subtil visant à établir une pression optimale dans les poumons.

J’invite fortement mes lecteurs à diffuser très largement ce message! Des ressources GRATUITES sont disponibles sur la chaîne The Coherent Breathing Channel.

Stephen Elliott, président, COHERENCE (Remerciements particuliers à Jacques Bélanger pour la traduction.)

Abonnez-vous à la publication Coherent Breathing®, An Occasional Journal Of Complementary Solutions For Health, Well-being, Performance, & Longevity – C’est GRATUIT!

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