Collection « SAVOIR POUR RÉUSSIR »

Titres disponibles (chez le même éditeur)

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les et spirituelles.

PSYCHOLOGIE DE L'AMOUR

collection "SAVOIR POUR RÉUSSIR"

OUVRAGES DU MÊME AUTEUR (chez le même éditeur)

Dans la collection « Savoir pour réussir » :

Le pouvoir de la volonté sur soi-même, sur les autres, sur le destin. Méthode pratique pour développer la mémoire. Psychologie de l'amour. Méthode pratique d'autosuggestion. Les lois du succès. Méthode rationnelle pour acquérir la maîtrise de soi. La timidité vaincue. L'éducation de la parole. L'effort réalisateur et l'énergie de la réussite. Les marques révélatrices du caractère et du destin. Le livre rénovateur des nerveux et des surmenés.

En collaboration avec le docteur Pierre Oudinot :

L'insomnie vaincue. Comment développer votre charme personnel.

Dans la collection « Initiation » :

L'influence à distance. Comment guérir par le magnétisme. Théorie et pratique de l'hypnotisme. Comment développer votre magnétisme personnel. Méthode pratique de magnétisme, hypnotisme, suggestion.

Dans la collection « Mémentos pratiques » :

Mémento pratique de culture physique.

Aux Éditions Leymarie (Paris) :

Traité théorique et pratique de la double vue.

PAUL-C. JAGOT

PSYCHOLOGIE DE L'AMOUR

L' ins t inc t , la sensibili té, l ' imagina t ion

68 mille

Réussissez votre vie sentimentale !

Editions DANGLES 18, rue Lavoisier

45800 ST JEAN DE BRAYE

Paul-Clément JAGOT (1889-1962) Issu d'une famille très modeste, né chétif, Paul-C. Jagot eut une enfance difficile. Toute sa vie s'est écoulée à Paris, ville qu'il aimait énormément. A l'âge de 18 ans, il découvrit l'hypnotisme au contact d'un expérimentateur, A. Lapô- tre, et aussi près d'Hector Durville dont il fut l'élève dès 1907, pour devenir ensuite son collaborateur. Avec l'hypnotisme, il eut le goût des scien- ces occultes et de la psychologie appli- quée. Il étudia à fond le magnétisme d'abord, puis toutes les sciences d'obser- vation : astrologie, chirologie, physiogno- monie et surtout la graphologie dans laquelle il excella.

Ses profondes conna i s sances de la psychologie individuelle ont donné na issance à une œuvre littéraire importante qui rayonne dans le monde entier. De toutes parts, s e s lecteurs lui rendent témoignage : s e s livres leur ont apporté le réconfort dans l'épreuve, le courage et l 'audace d'entreprendre, et beaucoup lui attribuent leur réussite dans la vie. Paul-C. Jagot, c 'est le triomphe de l 'autodidacte. Sans diplôme, il s 'est cultivé lui-même toute s a vie. Doué d'une mémoire étonnante, il était un véritable érudit. Son influence fut grande sur de nombreux lecteurs, mais sa notoriété n'eut aucune prise sur s a simplicité naturelle. Nul écrivain ne fut à ce point dépourvu de toute vanité littéraire : il ouvrait toujours des yeux é tonnés et scept iques quand on lui parlait du bien que ses livres répandaient. Il est mort comme il a vécu, tout simplement, sans faire de bruit. Il fut enterré au cimetière parisien de Thiais, loin de toutes pompes officielles, entouré seulement de quelques intimes. Il a, pour le bercer dans sa tombe, le souvenir reconnaissant de nombreux lecteurs qui lui doivent d'avoir surmonté leurs difficultés ou pris conscience de leurs possibilités pour se réaliser pleinement.

ISSN : 0337-8268 ISBN : 2-7033-0119-7

© Éditions Dangles - St-Jean-de-Braye (France) - 1975 Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction

réservés pour tous pays

Introduction

Il arrive parfois qu'un jour où quelque chose ne va pas comme on le souhaiterait, et bien qu'on ait été jusque-là profondément indifférent aux sciences psychiques, l'idée vienne de recourir à ce qu'elles enseignent.

C'est ainsi que, au cours des vingt dernières années, quelques milliers de personnes en quête d'indications, nous ont exposé les circons- tances, les difficultés et les déboires de leur vie amoureuse. En évaluant à un cas journalier le rythme des consultations — évaluation très som- maire — notre documentation vivante se chiffre à six mille observations.

Un premier travail, publié en 1920, s'est élaboré au fil des heures où, au travers des principales théories classiques, nous tâchions de dégager au moins quelques lois nouvelles de la multiplicité des manifes- tations.

Ce travail, nous avons jugé opportun de le reprendre en totalité, de le repenser et de le réécrire, afin de le modeler conformément aux acquisitions qu'il nous a été donné d'effectuer depuis sa publication.

A une époque où, table rase étant faite des vieilles synthèses, l'Ecole Moderne s'efforce, par l'étude minutieuse des faits psychologiques, d'investir rationnellement les problèmes de la vie affective et idéative, le droit d'émettre des vues personnelles sera sans doute concédé à un observateur indépendant auquel l'étude de la question s'est d'elle-même imposée.

Cet ouvrage s'adresse d'ailleurs à un public familiarisé par la lecture de nos précédents travaux avec les théories subsidiaires de l'étude de l'hermétisme et des phénomènes supra-normaux.

Chacun voit l'amour à travers sa formation. Il serait surprenant que de la nôtre, pour singulière qu'elle paraisse, ne se soient pas dégagées quelques réflexions non dépourvues d'intérêt.

Décembre 1932

CHAPITRE I

Le complexe électif

1. Notions.

Nous entendons par « complexe » un ensemble de dispositions psycho-physiques d'où s'ensuivent diverses aptitudes : aptitude à réagir à telle ou telle catégorie d'excitations, à ressentir telle sorte d'émotions, à s'assimiler telle section de la connaissance.

A titre d'exemple, observons que la réaction d'un individu aux différents étiages de l'art musical semble déterminée par un complexe particulier. Ecartons le cas, assez rare, de carence absolue, celui de ce défunt monarque qui définissait la musique comme « un bruit coûteux ». Une acuité auditive normale, unie au sens des rythmes — à peu près inné sous toutes les latitudes — suffit à conditionner une sensibilisation à l'audition des marches, des airs de danse et des mélodies légères. Doué d'un appareil auditif plus délicat, d'un réseau nerveux plus riche ou de connexions psychiques mieux coordonnées, l'homme manifestera une réceptivité étendue aux larges richesses orchestrales du type opéra. Mieux qualifié encore, il deviendra apte à saisir dans leur intégrale ampleur les ressources expressives de l'harmonie, à discerner, en les différenciant, toutes les composantes de chaque mesure d'une œuvre classique et l'effet symphonique de leur

superposition. Il se dégage de ces vues une élémentaire classification des tempéraments musicaux :

— ceux qu'affectent uniquement les modulations composées en vue de charmer le sens de l'ouïe ;

— ceux qui ressentent nettement les diverses gammes de l'émotion musicale ;

— enfin ceux auxquels est accessible le conceptualisme des grands thèmes.

Ces trois catégories de mélomanes : sensoriels, émotifs et cérébraux, pourraient, d'ailleurs, se subdiviser chacune en de nombreuses sous- catégories, et, en dernière analyse, on trouverait que dans la même sous- catégorie, chaque individu a ses électivités bien personnelles. Deux wagnériens exclusifs, spécialement attachés, par surcroît, au même chef- d'œuvre du Maître, auront chacun leur summum à deux instants différents de la partition.

Dans les premières éditions de ce livre, nous avions proposé, vis-à- vis de l'amour, une classification analogue à la précédente :

— ceux en qui prédomine l'instinct ; — ceux en qui prédomine la sensibilité ; — ceux en qui prédomine la pensée.

Sur les êtres du premier genre agiront seuls les facteurs d'attraction susceptibles d'ébranler directement le sensorium. La plus basse note de leur gamme sera le désir purement animal ; la plus haute sera une spécialisation temporairement exclusive du désir pour un individu de sexe opposé dont la structure impressionnera, d'une manière par- ticulièrement ample et intense, l'instinct génésique du sujet considéré.

Chez les suivants, les avidités essentielles de l'instinct (qu'individualisent seulement, dans la catégorie précédente, divers facteurs organiques — endocriniens notamment — et diverses

empreintes pré-pubérales auxquelles l'Ecole de Freud attribue peut-être une importance excessive) s'associent d'une part, aux récepts d'une impressionnabilité plus ou moins subtile et plus ou moins cultivée, et, d'autre part, aux aspirations du moral à se voir dispenser et à ressentir certaines modalités d'intérêt affectueux. Sur eux, la qualité esthétique de la forme, la grâce des mouvements, l'expressivité et la distinction du comportement agissent avec prédominance.

Chez les derniers, si l'imagination déborde la pensée délibérée, le complexe s'alimentera surtout des rêveries spontanément engendrées par leurs idiosyncrasies, d'imprégnations littéraires et de suggestions extérieures. Si l'idéation réfléchie gouverne l'ensemble du psychisme, la tendance polarisante ira vers certaines qualifications intrinsèques de la sensibilité et de l'intelligence.

Cette classification vise bien plus à répartir les éléments du problème qu'à ventiler les individus en catégories nettement isolées. Au vrai, le déterminisme — le complexe amoureux — de chacun recèle des virtualités spécifiquement physiologiques, d'autres ressortant à l'émotivité, d'autres encore à l'intellectualité.

Cependant, il reste d'observation courante que les mobiles issus de l'activité neuro-végétative et des réactions sensorielles l'emportent invariablement chez celui-ci, bien différencié en cela du sujet voisin dont l'orientation tire entièrement ses sources de l'ordre affectif et d'un troisième en qui tout reste subordonné à l'idéation.

2. Les quatre centres.

Afin de rendre aussi claires que possible les notions précédentes, nous esquisserons brièvement le schéma usité en philosophie hermétique pour synthétiser les éléments constitutifs de la personnalité humaine. Celle-ci y est considérée comme comportant quatre centres :

VEGETATIF, ANIMIQUE, INTELLECTUEL et SPIRITUEL. Le premier affirme, en mode normal ou dévié, toutes les avidités de l'instinct de conservation (nutrition et reproduction). Il tend à l'équilibre, au bien- être interne qui résulte d'une exacte satisfaction des appétits, mais se laisse volontiers fourvoyer par ses propensions à d'excessives euphories qu'il ne saurait rechercher que par la voie quantitative, ses moyens de perception sensorielle n'étant qu'ébauchés.

Le propre du second est de réagir aux aspects et manifestations des propriétés ou qualifications des êtres et des choses. C'est le domaine de l'impressionnabilité, le truchement des différenciations délicates ainsi que des tendances et facultés qui en dérivent. Les impressions opérées par tout ce qui est extériorité suscitent des émotions, des aspirations, des goûts ; celles qu'engendrent les manifestations des virtualités d'autrui tendent à susciter des sentiments.

Au sein du troisième centre, siège de la conscience psychologique, se reflètent en images et en concepts, les percepts et récepts des deux premiers. Ils y sont appréciés, analysés si l'acuité psychologique est suf- fisante, puis, à un certain degré de supériorité, ils évoluent jusqu'à l'ab- straction.

Quant au quatrième centre, nous ne le citons que pour mémoire, car il ne joue pas un rôle direct dans l'élaboration du complexe électif ; il localise la possibilité de se subordonner à une éthique.

L'hermétisme envisage ces centres comme de distinctes localisations. Pour substituer à cette conception des vues moins éloignées de la science moderne, admettons qu'il s'agit de quatre séquences phénoménales, et attribuons la première au sympathique, la deuxième au système nerveux sensitivo-moteur, la troisième au psychisme et la quatrième à un inconscient supérieur. La solidarité de l'ensemble apparaît au retentissement, à l'écho de toute disposition ou activité propre à l'une des quatre séries, dans chacune des trois autres. Mais cette solidarité n'enlève rien à l'autonomie de chaque sphère : avidités sensorielles, aspirations sentimentales, besoins intellectuels, élévations

spirituelles procèdent souvent avec une indifférence réciproque qui peut aller jusqu'au conflit. Une culture visant à la suprématie de la cons- cience psychologique parvient quelquefois à les hiérarchiser. L'amour seul en réalise l'accord symphonique, et l'unité qu'il improvise ainsi n'est pas le moindre de ses enchantements.

3. Les avidités de l ' instinct.

Prenons comme exemple-type, l'animal humain, normalement cons- titué et en qui le neuro-végétatif prédomine nettement : gamme d'émotions circonscrite à l'ordre viscéral et entendement limité à un petit nombre de notions exclusivement concrètes.

On pourra observer chez lui : a) L'intumescence spontanée, le besoin fonctionnel subséquent

ainsi que l'éréthisme tactile, olfactif et visuel corrélatif ; b) L'intumescence provoquée par incitation extérieure ; c) L'intumescence suscitée par réminiscence ; d) Une préférence, indépendante de tout critère esthétique et plus

ou moins accusée, pour certains types physionomiques et plastiques ; e) L'exclusivisme éventuel du désir pour une individualité cons-

tituée non seulement de telle sorte que sa présence détermine en lui le désir avec une intensité et une fréquence particulières, mais encore constituée et réagissant de telle manière qu'à son contact l'ensemble des percepts impliqués dans le processus de détumescence concourent à une plénitude exceptionnelle d'assouvissement ;

f) S'il s'agit d'un sujet masculin, cette avidité combative, conqué- rante, qui rend compte des propensions de l'homme à se subordonner l'abandon de toute personnalité féminine dont l'image s'est associée dans son esprit avec des représentations sexuelles ;

g) S'il s'agit d'une femme, l'exécution, plus ou moins délibérée, de diverses parades ou manœuvres de nature à solliciter et à éveiller l'intérêt ;

J . C H A R T I E R ( D o c t e u r e n P s y c h o l o g i e ) L A T I M I D I T E G U E R I E E N 3 S E M A I N E S .

Nouvelle mé thode pra t ique pour vaincre rapidement le t r ac e t la t imidité .

Si vous êtes timide, cet ouvrage vous sera indispensable. Si vous n'êtes pas timide, vous avez sûrement déjà éprouvé parfois une appréhension, une angoisse, le trac face à une situation ou à une personne qui ne vous est pas familière. Pour éviter que cela se reproduise, mettez dès maintenant cet ouvrage en pratique. N'avez-vous jamais manqué une affaire (professionnelle ou sentimen- tale) dans votre vie, parce qu'au moment décisif, vous n'avez pas été à même de dire les paroles adéquates, que vous pensiez certainement,

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A . L E C E R F

C O U R S P R A T I Q U E D E G R A P H O L O G I E . Les

révélat ions de l ' écr i ture .

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Richard INGALESE

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