Comprendrechoisir Le Guide Des Murs

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Auteurs : MM. Cordier et Eckert

© Fine Media, 2012

ISBN : 978-2-36212-091-6

Document publié sous licence Creative Commons BY-NC-ND

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Table des matières

Les murs en un coup d’œil 9Les murs et cloisons intérieurs 10Les murs extérieurs 10Les murs en béton 11Les murs en brique 12Les murs en pierre 12Les murs en bois et/ou colombage 13Les murs en plâtre 13Les matériaux d’une cloison 14Les enduits et la peinture 14Les revêtements intérieurs et extérieurs 15La construction d’un mur 16La rénovation 17Les prix 17

I. Les murs et cloisons intérieurs 22Le mur porteur 22Les cloisons 25La cloison japonaise 28La cloison amovible 29La cloison coulissante 31La cloison sèche 33La cloison en bois 34La cloison vitrée 36La cloison en béton cellulaire 37

A Pour aller plus loin 41Astuces 41Questions/réponses de pro 42

II. Les murs extérieurs 45Le mur trombe 46Le mur de soutènement 47Le mur de clôture 49


Le mur anti-bruit 53Le mur végétal 57Le claustra 62

A Pour aller plus loin 66Astuce 66Questions/réponses de pro 66

III. Les murs en béton 69Le bloc de béton 70Les parpaings 71Le béton cellulaire 75Le béton armé 78Le mur en béton préfabriqué 79


IV. Les murs en brique 85La brique creuse 86La brique rouge 90La brique réfractaire 93La brique de parement 94La brique de verre 98


V. Les murs en pierre et en bois 105La pierre naturelle 106La pierre reconstituée 112La pierre de parement 114Le colombage 116Le torchis 118Les murs en bois 122



VI. Les cloisons en plâtre 129Les plaques de plâtre 130Les carreaux de plâtre 138


VII. Les enduits et la peinture 150L’enduit mural 151L’enduit de lissage 152L’enduit à la chaux 154L’enduit de rebouchage 157Le crépi 158La peinture murale 162


VIII. Les revêtements intérieurs et extérieurs 169Le papier peint 170Le tissu mural 175Le liège mural 181Le carrelage mural 184Le lambris mural 191Les revêtements extérieurs 195


IX. La construction d’un mur 208L’isolation 209Les mortiers 216Construire un mur 223Monter une cloison 226Percer un mur 227Démolir un mur 230



X. L’achat et la rénovation 237À qui faire appel ? 238Les réparations 239Les prix 245


Lexique 257

Index des questions / réponses et astuces 258

Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage 261

Trouver un pro près de chez vous 269


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Les murs en un coup d’œil

Les murs se distinguent dans votre habitation par leur utilité et leur loca-lisation. En effet, cette dernière comporte tou-jours des murs porteurs ainsi qu’une ou plusieurs cloisons.

Néanmoins, chaque mur peut revêtir bien des

formes et des matériaux pour laisser s’exprimer au mieux vos envies et votre personnalité. Certaines règles de construction sont bien sûr à respecter pour une maison sécurisée et solide.

Par ailleurs, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, vos murs peuvent être recouverts de nombreux enduits et revêtements, qui apporteront toujours plus de charme et d’originalité à votre habitation.

Des travaux de construction ou de rénovation sont lourds en termes de bud-get. Et il est préférable de faire appel à des professionnels du bâtiment pour les travaux les plus importants. Ils vous assureront une construction dans les règles de l’art et une garantie prolongée.


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Les murs et cloisons intérieursLes murs porteurs constituent le squelette d’une maison ; ils reposent sur les fondations et ont pour fonction d’assurer la solidité de l’ensemble de la construc-tion. En parallèle, les cloisons servent à séparer deux espaces ou deux pièces ; elles peuvent être fixes ou mobiles et existent dans de très nombreux matériaux.

En outre, les cloisons permettent une véritable distribution de l’espace. Lorsqu’elles sont mobiles, elles vous offrent la possibilité de jouer avec les volumes et la lumière, sans figer l’espace intérieur. C’est le cas de la cloison japonaise, qui préserve l’intimité des habitants tout en restant légère et facile à manipuler.

Et si en plus vous vous équipez d’une porte coulissante, vous pourrez alors libérer de l’espace en supprimant le dégagement de la porte et des ouvertures.

Connaître la nature d’un mur est essentiel, car c’est ce qui vous permet de savoir si vous pouvez l’abattre ou le percer.

Les murs extérieursPour faire face aux contraintes imposées par l’environnement, il existe plusieurs types de murs dédiés à l’extérieur de votre habitation.

Ainsi, le mur trombe capte le rayonnement solaire le jour pour le restituer la nuit, il per-met de construire une maison bioclimatique à système passif ; tandis que le mur anti-bruit offre une isolation phonique très efficace.



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Le mur de soutènement a pour rôle de supporter les matériaux pulvérulents ou granulaires comme la terre ou le sable, il doit être conçu avec précaution en fonction de la poussée des matériaux qu’il doit soutenir. Quant au mur de clôture, il délimite une surface et peut être construit en différents matériaux.

Enfin, le mur végétal et le claustra sont des murs décoratifs qui possèdent dif-férentes fonctions esthétiques. Un mur végétal peut assurer plusieurs rôles, notamment cacher un mur disgracieux, et un claustra est destiné à sépa-rer ou à cloisonner un espace pour préserver l’intimité tout en conservant la luminosité.

Les murs en bétonLe béton est présent dans tous murs, mais il est plus particulièrement utilisé dans la construc-tion des murs extérieurs dits porteurs, ainsi que pour certains murs intérieurs comme les murs de refend.

En bloc, parpaing, cellulaire, armé ou préfabri-qué, le béton existe sous différents types qui conditionnent souvent son usage.

Ainsi, le bloc de béton, ou l’aggloméré, regroupe les blocs traditionnels et les blocs non traditionnels. Le parpaing est en outre un bloc de béton économique, pratique et fiable, utilisé en majorité pour les constructions de maisons

individuelles. Le béton cellulaire est quant à lui un matériau ancien, léger et doté de propriétés intéressantes pour la construction.

Le mur en béton préfabriqué est principalement destiné à la construction industrielle ou aux grands ouvrages, mais il peut présenter un avantage pour le particulier qui désire réaliser lui-même son mur de soutènement.

Enfin, le béton est dit armé lorsqu’il est entouré d’une armature métallique.



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Les murs en briqueLe mur de briques fait partie de notre patri-moine, car c’est un matériau résistant avec des qualités thermiques et hygrométriques notables. Comme le béton, la brique existe aujourd’hui sous différentes formes :

π La brique creuse, employée dans le système monomur, est une brique per-formante dont la pose est rapide.

π La brique rouge ou brique pleine, utilisée dans beaucoup de régions fran-çaises pour la construction de maisons, permet de bâtir des murs porteurs ou non porteurs. Elle est généralement non enduite à l’extérieur.

π La brique réfractaire convient principalement pour les constructions des-tinées à résister à une source de chaleur directe ou indirecte (un mur derrière un poêle ou un mur de cheminée).

π La brique de parement, d’un usage décoratif essentiellement, offre au mur recouvert d’un aspect traditionnel.

π La brique de verre module l’espace et préserve l’intimité tout en laissant passer la lumière.

Les murs en pierreLe choix de la pierre pour la construction d’un mur dépend principalement de votre région.

La pierre naturelle existe sous forme de moellons, c’est alors une pierre calcaire de forme irrégulière très présente en Île-de-France. La pierre de taille quant à elle est un matériau naturel dont toutes les faces sont taillées et dont le parement (la face visible) est parfaitement rectiligne.



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Enfin, un mur en pierre sèche est réalisé sans l’aide d’un liant, les pierres, moellons, dalles sont montés « à sec ».

D’autre part, la pierre reconstituée est faite pour ressembler au mieux à la pierre naturelle, c’est une bonne alternative tant au niveau du coût que de la facilité de pose.

Sinon, vous pouvez aussi faire appel à la pierre de parement, qui se pose en applique sur une surface et constitue un revêtement très décoratif. Elle imite la pierre, prend de multiples formes et se trouve dans de nombreux coloris.

Les murs en bois et/ou colombageLa maison en madrier et l’ossature en bois per-mettent aujourd’hui de construire une maison dont tous les murs sont en bois.

Venue des États-Unis, la maison à colombage ou bien à poteaux-poutres est aussi une option.

Le colombage, ou pan de bois, est une technique de construction que l’on retrouve en France, particulièrement en Normandie. Souvent, son remplissage s’effectue avec un torchis, même si ce dernier matériau est aussi employé sur des murs composés de claies en bois.

Les murs en plâtreLes murs en plâtre sont présents dans la grande majorité des habitations contemporaines, car c’est un matériau performant et économique. Ils peuvent par ailleurs être construits à partir de :

π plaques de plâtre, ils composent alors la plupart des cloisons séparatives ou de doublage de nos logements ;

π de carreaux de plâtre, un matériau de construction qui permet le mon-tage de cloisons rapidement et facilement.



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Les matériaux d’une cloisonLa cloison sèche est un élément de séparation constitué d’une ossature en bois ou métallique que l’on recouvre le plus souvent de plaques de plâtre ou alvéolaires. Mais la cloison en bois, plus légère, présente l’avantage de permettre l’intégration d’un isolant. Couplée à du lambris, elle offre une finition esthétique et naturelle pour un coût relativement modeste.

Très esthétique dans un logement, la cloison en vitre apporte beaucoup de luminosité à une pièce sombre.

Mais pour de bonnes propriétés thermiques, il est préférable d’opter pour un béton cellulaire, léger et facile d’entretien.

Les enduits et la peintureintures ont pour fonction de protéger les murs et cloisons, tout en apportant un aspect décoratif. Les revêtements se distinguent entre eux par leur usage : extérieur ou intérieur. L’enduit, le crépi et la peinture font néanmoins exception, car ils peuvent être utilisés, selon le type, aussi bien dedans que dehors. Ainsi, un enduit mural protège votre maçonnerie, vos cloisons et vos murs, mais permet aussi de rattraper certains défauts et de retrouver un mur plan et lisse prêt pour la finition. L’enduit de lissage peaufine quant à lui la préparation du mur, il le lisse, l’aplanit et offre une surface prête à être décorée dans les meilleures conditions. En revanche, pour corriger des imper-fections (trous, fissures, etc.), il faut utiliser un enduit de rebouchage.

Aérien ou hydraulique, l’enduit à la chaux convient particulièrement aux murs anciens. Et le crépi est un enduit mural généralement réservé aux façades des habitations, mais qui peut aussi être appliqué sur les murs intérieurs. Enfin, la peinture murale est une finition : elle permet de protéger vos murs et de les décorer, mais elle nécessite une préparation soigneuse des murs.



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Les revêtements intérieurs et extérieursPour décorer les murs intérieurs de votre maison, de nombreuses options s’offrent à vous : papier peint, tissu, liège, carrelage, lambris.

Le papier peint fait un retour en force après avoir été un peu mis de côté. Il présente aujourd’hui énormément de nouveautés et surtout une grande facilité de pose et dépose. Le tissu mural revêt le même prin-cipe, il peut être collé ou posé de façon traditionnelle, par anglésage ou agrafage.

Le liège mural présente aussi de nombreux avantages, car il est isolant, res-pectueux de l’environnement (lorsqu’il est naturel), résistant à l’humidité et très esthétique.

Que ce soit sous forme de tesselles pour la mosaïque, de dalles ou bien de simples carreaux, le carrelage n’a jamais cessé de s’améliorer pour s’adapter aux modes et aux tendances.

En outre, le lambris n’a rien perdu de ses lettres de noblesse, et les fabricants nous offrent aujourd’hui un éventail de lames autorisant toutes les fantaisies décoratives.

S’agissant des murs extérieurs, il est possible d’opter pour un parement mural qui servira à habiller et envelopper votre maison. Sinon, le bardage permet de remettre en état une façade tout en isolant par l’extérieur.

Enfin, le couvre-mur, aussi appelé couvertine ou chaperon, protège le dessus des murets et murs extérieurs contre l’humidité et la pluie tout en assurant une fonction décorative.



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La construction d’un murQuel que soit le matériau employé dans la construction d’un mur, il est souvent nécessaire d’utiliser un mortier comme liant. Vous avez alors le choix entre un mortier en ciment, à la chaux ou un mortier-colle.

Le mortier en ciment permet d’effectuer des tra-vaux de maçonnerie aussi bien en extérieur qu’en intérieur, mais la chaux peut aussi être isolante lorsqu’elle est mélangée à de la paille. En outre, le mortier-colle est adhésif, il se destine donc au col-lage d’un revêtement (carrelage, dallage) ou au montage de certains blocs de maçonnerie.

Ainsi, la construction d’un mur nécessite :

π un matériau de construction ;

π un liant bien préparé pour monter et tenir les éléments entre eux ;

π du matériel.

La technique est un peu différente pour monter une cloison, qui va permettre de diviser l’es-pace de votre logement ou bien de le moduler selon vos besoins.

Avant de démolir un mur, la première chose à vérifier est sa nature : porteuse ou non. Pour cela, il est conseillé de passer par un professionnel du bâtiment. Enfin, si vous souhaitez seulement le percer, vous devrez procéder méthodiquement pour éviter les chutes d’étagères ou de cadres : utilisez des chevilles adaptées non seulement au matériau, mais aussi au poids de l’objet à fixer.

Construire un mur, c’est aussi l’isoler, que ce soit au niveau thermique ou phonique. En neuf ou en rénovation, il existe une solution d’isolation pour chaque situation.



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La rénovationLes fissures et les trous sont les prin-cipaux problèmes rencontrés sur les murs. Dans la grande majorité des cas, les fissures se traitent bien, mais avant toute réparation, il faut en déterminer la cause pour éviter qu’elles ne se reforment malgré la réparation.

Par ailleurs, reboucher un trou est à la porter de tout à chacun. Il faut seule-ment veiller à utiliser le bon produit et soigner la préparation tout autant que l’application de l’enduit de rebouchage. L’humidité est également fréquente sur les murs des habitations anciennes, mais aussi récentes. Là aussi, avant de réaliser toute réparation ou finition, il faut en chercher les causes (fuite, mauvaise ventilation, etc.), puis les traiter pour ne pas avoir à recommencer à court terme.

Un professionnel, le maçon, est là pour vous offrir un travail de qualité et des garanties sur vos travaux. Avant de vous engager avec une entreprise de maçonnerie, vous pouvez cependant lui demander quelques références, lui faire établir un devis détaillé des prestations proposées et comparer avec d’autres professionnels.

Les prixLes prix varient selon le type de murs, le type de constructions et les maté-riaux choisis.

Types de murs Prix

Mur anti-bruit 120 € à 300 €/m²

Mur végétalIntérieur

• Fabrication « maison » : 300 € à 400 €/m²• Fabrication par un professionnel : 600 € à

800 €

Extérieur 100 € à 400 €



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Types de murs Prix

Claustra

Panneau sans le matériel de pose

10 € à 600 €

Modèle de base en bois traité + panneau de 180 cm de côté + poteaux + accessoires de pose

40 € à 60 € le mètre linéaire

Mur bétonParpaing En moyenne 40 €/m² (pose comprise)

Béton cellulaire 80 €/m²

Brique

Brique creuse classiqueEnviron 40 €/m² (main-d’œuvre et pose comprise)

Brique alvéolaire « monomur »

Main-d’œuvre et pose comprise par m² sauf indication contraire :• environ 45 € en 20 cm d’épaisseur• environ 85 € en 37 cm d’épaisseur

Brique rouge Environ 45 € sans les joints

Brique réfractaire 0,70 € à 3 € la brique

Brique de parement/éléments spéciaux et angle

• 20 € à 120 €/m² (hors pose)• À partir de 2 € la pièce pour l’intérieur• À partir de 4 € la pièce par l’extérieur

Brique de verre

• À partir de 0,80 € la brique pour un modèle de base, hors pose

• À partir de 1,5 € la brique pour un modèle couleur, hors pose

Pierre

Moellon300 € à 1 000 €/m3 (pose et fournitures comprises)

Pierre reconstituée• À acheter : 15 € à 40 €/m² (hors pose)• À faire soi-même : 2,5 € à 5 €/m² (hors

pose)

Pierre de parement

• À base de plâtre : 18 € à 35 €/m² (hors pose)

• Minérale (pierre reconstituée) : 27 € à 70 €/m² (hors pose)

• Pierre naturelle : 40 € à 120 €/m² (hors pose)



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Types de murs Prix

Bois et colombage

Torchis 1 € à 4 €/m² hors pose

Maison constructeur 1 000 € à 3 000 €/m²

Maison en bois et en kit

7000 € à 2 000 €/m²

Plâtre

Plaque de plâtre (qualité standard)

• 13 mm : 6 € à 20 €• Hydrofuge 13 mm : 16 € à 23 €• Coupe-feu : 20 € à 35 €• Haute densité : 20 € à 30 €• Haute dureté superficielle : 30 € à 40 €• Plaque alvéolaire : 26 € à 35 €• Doublage polystyrène : 15 € à 30 €

Carreau de plâtre (5 cm d’épaisseur)

• Standard : à partir de 3 €• Hydrofuge : à partir de 3,5 €• Hautement hydrofuge : à partir de 5 €• Alvéolé standard : à partir de 3,5 €• Alvéolé hydrofuge : à partir de 4 €

Enduit (sac ou seau de 20 kg)

Enduit à la chaux• Aérienne : 8 € à 20 €• Hydraulique : 10 € à 20 €• Pâte : 25 € à 35 €

Crépi (prix au m² par couche)

• Mélange à faire soi-même avec un enduit en poudre : à partir de 0,30 €

• Produit en pot standard : à partir de 0,40 €• Processus décoratif : à partir de 4 €

Peinture murale

Acrylique• 2 € à 5 €/m² en bicouche• 5 € à 10 €/m² en monocouche de bonne à

très bonne qualité

Vinylique/glycérophtalique

• 0,5 € à 5 €/m² en bicouche• 2 € à 5 €/m² en bicouche• 5 € à 10 €/m² en monocouche de bonne à

très bonne qualité

Papier peint (par rouleau)

Classique 4 € à 15 €

Vinyle et expansé 6 € à 40 €

Intissé 5 € à 30 €



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Types de murs Prix

Tissu mural

• Tissu classique : 30 € à 50 €/m²• Tissu contrecollé papier : 15 € à 50 € le

rouleau• Tissu contrecollé mousse : 20 € à 100 € le

rouleau

Liège muralDalles De 4 € à plus de 60 €/m²

Rouleau De 3 € à 50 €/m²

Carrelage mural

Bas de gamme 6 à 20 €/m²

Moyen de gamme 15 € à 50 €/m²

Haut de gamme De 50 € à plus de 200 €

Lambris

Lames classiques brutes/Frisette

À partir de 6 €

Lames larges brutes À partir de 20 €/m²

Lames teintées/vernies À partir de 15 €/m²

Lames décor À partir de 4 €/m²

Lames PVC À partir de 5 €/m²

Parement mural 10 € à 50 €/m² de produits standards

Bardage

Bois massif 60 € à 90 €

Bois massif teinté 80 € à 120 €

Bois composite 140 € à 200 €

Lamellé collé 80 € à 200 €

Contreplaqué 80 € à 150 €

Fibrociment 100 € à 150 €

Pierre À partir de 100 €

Ardoise À partir de 100 €

Terre cuite À partir de 90 €

Couvre-mur

Béton classique À partir de 5 €

Pierre reconstituée À partir de 9 €

Pierre naturelle À partir de 20 €

Cloison japonaiseÀ acheter 400 € à 4 000 €

À faire À partir de 150 € le panneau 250 × 50 cm



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Types de murs Prix

Cloison amovible

Premier prix en kit À partir de 80 €

Modèle standard De 300 € à 500 €

Modèle accordéonDe 60 € pour une porte simple en PVC à plus de 2 000 € pour les systèmes complets en accordéon et en vinyle

Cloison coulissante

Kit À partir de 80

Modèle standard 300 € à 500 €

Cloison en bois

Kit cloison À partir de 20 €/m² (hors pose)

Chevron 65 × 75 mm en 4 m

À partir de 6,5 € (hors pose)

Demi-chevron 38 × 63 mm en 4 m

À partir de 3,5 €


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I. Les murs et cloisons intérieurs

Une habitation comporte toujours deux types de murs : les murs porteurs, qui constituent le sque-lette de votre maison et reposent sur ses fonda-tions, et les cloisons, dont le rôle est de séparer les pièces entre elles.

Le mur porteurLe mur porteur assure la solidité de la maison ! Il possède cependant plusieurs fonctions puisqu’il supporte les murs et les plan-chers des étages au-dessus du premier niveau de votre logement, et évite la déformation de votre habitation par l’effet de la poussée horizontale. Enfin, il soutient la toiture.


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Reconnaître un mur porteur

Généralement, les murs porteurs sont les murs de façade, les murs très épais et certains murs intérieurs appelés murs de refend.

Néanmoins, une construction ou une structure évolue dans le temps. Si vous désirez abattre une cloison, il est possible qu’elle soit devenue entièrement ou en partie porteuse.

Bon à savoir : avant d’intervenir sur un mur porteur, faites appel à un profes-sionnel qualifié si vous n’avez pas les compétences nécessaires. Il en va de votre sécurité !

En construction individuelle, un mur porteur est souvent en parpaing ou en préfabriqué. Mais il peut être construit dans des matériaux divers tels que le bois, la brique creuse (monomur), le béton cellulaire, la pierre, etc.

Créer une ouverture ou abattre un mur porteurSi vous désirez créer une ouverture sur un mur porteur ou bien l’abattre, il est recommandé de faire appel à un pro-fessionnel qualifié, car il existe un risque important de créer des dommages et des accidents.



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Le tableau qui suit présente les différentes techniques pour créer une ouver-ture dans un mur porteur, selon les dimensions.

Techniques Procédé simplifié Types d’ouverture

Poutrelles sur sommiers

Pose au sol et au plafond de poutres métalliques (sommiers) sur lesquelles reposent des étais

Ouverture d’une porte ou d’un passage jusqu’à 100 cm

Portique

• Création d’un portique constitué de deux poutrelles verticales et sur lequel est fixée une poutrelle horizontale.

• Le portique repose sur une semelle posée au sol

• Le mur à ouvrir est étayé pour soulager la charge

Ouverture jusqu’à 250 cm

Moisage

• Un U est posé de part et d’autre du mur et relié par des tiges filetées

• Le mur est étayé au fur et à mesure de l’ouverture

Ouverture jusqu’à 4 m

En revanche, si vous désirez abattre un mur porteur, il faut abso-lument le scier et non le casser. Sinon, les vibrations risquent d’endommager les cloi-sons ou de faire tomber le mur.

Pour ce faire, le mur doit être étayé sur toute sa longueur avant le sciage, puis,

une fois scié, des poutrelles métalliques (par exemple, de type IPN) doivent être mises en place. Pour finir, les poutres sont mises sous tension avant le rebouchage au mortier.



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RéglementationLa réglementation qui s’applique aux murs porteurs dépend du type d’habitation. Ainsi, en maison individuelle, la réglementation est simple : si vous désirez intervenir sur un mur de façade, il vous faut remplir une déclaration de travaux à remettre au service d’urbanisme de votre mairie, mais pour un mur mitoyen, un état des lieux contradictoire est suffisant.

En revanche, en copropriété, vous ne pouvez pas intervenir directement si vous souhaitez modifier un mur porteur. Vous aurez obligatoirement besoin de l’autorisation de la copropriété et vous devrez établir un dossier solide si vous désirez l’abattre.

Pensez donc à consulter l’architecte de l’immeuble et faites établir au moins trois devis par des professionnels compétents (entreprises de maçonnerie). Vous pouvez aussi faire appel à un ingénieur en béton auprès d’un bureau d’étude technique.

Il ne vous restera plus qu’à établir un état des lieux contradictoire et à propo-ser votre dossier à l’assemblée de la copropriété. Une fois la décision validée par l’assemblée, vous pourrez commencer les travaux.

Les cloisonsLes cloisons sont destinées à séparer deux espaces d’une construction. Fixes ou mobiles, elles existent dans divers matériaux à choisir en fonction de vos besoins et de votre budget. Les cloisons ne sont pas porteuses contrairement au mur porteur, en revanche, leur fonction peut changer au fil du temps.



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FonctionsLes cloisons distribuent les pièces de votre logement par espaces de fonction-nalité, elles délimitent ainsi votre cuisine, chambre, salle de bain, etc. Mais elles offrent aussi une isolation phonique et parfois thermique. En outre, elles vous protègent des odeurs, de la lumière, et garantissent votre intimité.

Elles peuvent également assurer une protection face au feu et être dotées de caractéristiques hydrophobes et hydrofuges.

Types de cloisonUne cloison est soit séparative soit distribu-tive. Dans le premier cas, la cloison sépare les logements entre eux en assurant une isolation acoustique selon les normes en vigueur. Elle est à simple ou à double parement. En revanche, une cloison distributive sépare les pièces ou les espaces d’un même logement.

En outre, le choix de la cloison se fait en fonc-tion de son futur usage et donc de vos besoins. Ainsi, les matériaux ne seront pas les mêmes selon que l’on souhaite séparer une pièce humide d’une pièce sèche ou dissocier deux chambres. Enfin, le poids est aussi un critère important à prendre en compte.

Voici un tableau récapitulatif des différentes cloisons possibles.

Catégories Composition

Plaque de plâtre

• Une plaque de plâtre prise entre deux parements cartonnés.

• Les bords peuvent être amincis (BA), arrondis (SB), amincis et arrondis (BRA)

Plaque alvéolaire• Une plaque âme alvéolaire entourée de deux plaques

de plâtre fines• Bords possibles : identiques aux plaques de plâtre



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Catégories Composition

Carreau de plâtreCarreau en plâtre plein ou creux à tenons et mortaises pour l’emboîtement des carreaux entre eux

Plaque en matières naturelles Gypse et fibres de cellulose

Brique En terre cuite, creuse, perforée ou pleine

Béton cellulaire Sable siliceux, ciment, chaux

Brique de verre Verre, à l’unité ou en panneau pré-monté

Une cloison fixe ou mobile ?Fixes ou mobiles, les cloisons peuvent soit délimiter un espace définitivement, soit diviser l’es-pace au gré de vos envies.

Légères, invisibles et décoratives, les cloisons mobiles modulent l’espace à votre convenance et sont idéales pour séparer une grande pièce ou bien créer de l’intimité. Parmi les différents

modèles, on distingue la cloison japonaise, le claustra, la cloison coulissante et la cloison amovible.

Souvent composées de bois, d’aluminium, de plâtre et de papier, elles prennent de plus peu d’espace si vous optez pour un modèle coulissant.

Plus lourdes, les cloisons fixes sont destinées à rester en place définitivement. Généralement assemblées à l’aide d’un liant comme le mortier-colle, ces cloi-sons sont couramment composées d’une plaque de plâtre posée sur des rails métalliques ou bien d’un assemblage de carreaux de plâtre ou de béton cellu-laire pour les constructions modernes.

Les constructions plus anciennes sont, elles, davantage construites avec des briques plâtrières, placées entre des pans de bois.



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Abattre une cloisonOn peut abattre une cloison si :

π elle n’est pas porteuse ;

π elle sert simplement de séparation ;

π elle ne reprend aucune structure.

Vous n’avez alors pas besoin d’autorisation de votre syndic pour effectuer ces travaux, mais attention à vos obligations de locataire : votre propriétaire peut vous demander de remettre les lieux dans l’état d’origine à votre départ.

Les propositions, demandes et accords doivent être écrits et détaillés pour évi-ter les conflits ultérieurs.

La cloison japonaiseCoulissante et amovible, la cloison japonaise fait partie des structures mobiles. Sa légèreté et sa finesse lui permettent de séparer une pièce en deux espaces tout en laissant la lumière se diffuser. Elle peut être employée comme mur, mais aussi comme dres-sing, placard, voire servir de porte coulissante.

À l’origine en papier et séparant le jardin de l’habitat, elle est aujourd’hui un élément de décoration et de séparation à part entière. Les cloisons japonaises sont constituées de panneaux en claustra ou de panneaux pleins coulissants posés dans un cadre fixé à l’ouverture du mur.



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Systèmes de poseSelon le type de cloisons, vous pouvez choisir un système de pose avec ou sans amortisseur, ce qui permet une fermeture tout en douceur. Vous avez alors le choix parmi trois options :

π Le rail haut est parfait avec une cloison en plaque de plâtre, car le système est caché dans le mur.

π Le rail haut avec bandeau permet de poser votre cloison japonaise dans une ouverture existante en applique, sur un linteau, et de cacher le mécanisme.

π Le rail haut avec deux bandeaux est idéal pour poser votre cloison japo-naise dans une ouverture existante ou directement au plafond, le système est de plus caché des deux côtés par les bandeaux.

AchatLes prix d’une cloison japonaise sont très variables, ils dépendent des maté-riaux, des dimensions et du fabricant.

Types de cloison japonaise Prix

À acheter 400 € à 4 000 €

À faire À partir de 150 € le panneau de 250 × 50 cm

La cloison amovibleLa cloison amovible est une solution éco-nomique pour moduler l’espace intérieur de votre habitation sans avoir à réaliser d’importants travaux. Elle transforme une pièce de jour en pièce de nuit, vous per-met d’aménager un coin-repas ou un espace salon dans une grande pièce, au gré de vos besoins et envies.



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Coulissante ou en accordéon, elle peut revêtir l’aspect d’une cloison japo-naise pour ceux qui désirent préserver leur intimité tout en bénéficiant de la lumière.

En outre, le bois, le verre, le béton cellulaire, etc. sont les matériaux les plus usités pour ce type de cloisons.

Cloison amovible en kitLa cloison amovible en kit est parfaite pour la rénovation : pas de liste d’achat à faire, tout est fourni, vous n’avez qu’à choisir votre modèle !

Le coût d’un kit complet est bien sûr plus élevé que celui des kits plus simples, mais ces derniers comportent seulement le rail, les fixations et la vis-serie. C’est donc à vous d’ajouter la cloison ; dans ce cas, une ancienne porte ou de simples panneaux en bois feront très bien l’affaire.

Par ailleurs, la cloison en kit a pour avantage de conserver l’espace extérieur libre afin de disposer des meubles par exemple, contrairement aux rails en applique qui exigent un espace de dégagement mural.

Bon à savoir : il est tout à fait possible de poser une armoire, un vaisselier… devant la cloison amovible posée en applique tant que le fonctionnement n’est pas gêné.

Cloison amovible en accordéonLa cloison amovible en accordéon est un système très pratique, puisqu’elle s’installe rapidement et conserve un coût relativement modique. Pour les sys-tèmes les plus performants, la cloison se replie grâce à un rail haut et bas, placé contre l’intérieur du chambranle de la porte ou de l’ouverture du mur.



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Les portes en accordéon plus simples disposent seulement d’un rail haut, ce qui nécessite un peu de place pour le rabat.

Si ces cloisons sont pratiques à l’usage, il faut cependant entretenir le système régulièrement et ne pas trop le malmener à l’ouverture et à la fermeture.

AchatLes prix d’une cloison amovible dépendent directement du système, des matériaux, des dimensions, et des revendeurs.

Types de cloison amovible Prix

En kit 80 €


Modèle accordéon• 60 € pour une porte simple en PVC• Plus de 2 000 € pour les systèmes complets en

vinyle

La cloison coulissanteLa cloison coulissante est un outil pratique pour moduler les volumes, et qui permet en plus de libérer de le volume, puisqu’elle ne requiert aucun espace de dégagement.

Très esthétique, elle cou-lisse le long du mur et améliore grandement le confort de votre maison.

Ouverte, elle agrandit l’espace, et la lumière se diffuse dans toute la pièce.

Bon à savoir : la cloison japonaise et la cloison amovible sont habituellement coulissantes.



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OptionsLa porte ou cloison coulissante glisse sur un rail placé soit en haut soit en bas. Avec un système à galandage, la porte glisse en totalité dans le mur et devient entièrement invisible.

Le système en applique fait quant à lui coulisser la porte le long du mur.

Types de porteIl est possible de transformer n’importe quelle porte en porte coulissante. Pour cela, il suffit d’acheter un système en kit muni d’un rail haut en applique. Si vous effectuez quelques travaux, vous pouvez doubler votre cloi-son et opter pour un système à galandage.

En outre, de nombreux placards, vérandas, portes-fenêtres existent sous forme de cloison coulissante, on les trouve également dans tous les matériaux : bois, béton cellu-laire, plaques de plâtre, verre, etc.

AchatLe prix d’une cloison coulissante dépend directement du système de fixation, des matériaux, des dimensions, des revendeurs.

Types de cloison coulissante Prix

En kit 80 €




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La cloison sècheUne construction « à sec » permet de réaliser des cloisons assez rapidement.

Très légère, la cloison sèche est alors idéale pour aménager des combles, rénover des logements et agencer les pièces à l’étage des maisons anciennes.

Types de cloison sècheUne cloison sèche se compose d’une ossature en bois ou métallique, recou-verte par des plaques de plâtre ou des panneaux alvéolaires.

Types de cloison sèche

Isolation phonique Résistance au feu Type de construction

Plaques de plâtre

Bonne Moyenne

• Pièces humides si les plaques sont hydrofuges

• Séparation de pièces principales

Panneaux alvéolaires

Mauvaise MauvaiseSéparation de pièces de combles ou greniers

En fonction de l’usage de la future cloison, les plaques de plâtre ou les pan-neaux devront avoir différentes caractéristiques :

π protection au feu ;

π plaques hydrofuges, pour les pièces humides ;

π plaques renforcées ou armées de fibres pour une meilleure résistance aux chocs.

InstallationLa pose d’une cloison sèche est assez rapide et simple ; elle consiste à intégrer dans la cloison l’installation électrique et, éventuellement, un isolant. Il est toutefois préférable de poser un profil en U sur le sol des pièces à eau afin de protéger les plaques de l’humidité.



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Pour un confort accru, il est aussi possible de dou-bler les plaques.

Par ailleurs, les panneaux alvéolaires peuvent avoir un effet tambour à l’usage. Attention, ils sont moins performants en isolation acoustique que les plaques de plâtre.

AchatLe prix d’une cloison sèche varie selon le maté-riau choisi, les dimensions de la cloison et le type d’installation.

Types de cloison sèche Prix

Panneaux alvéolaires 20 € à 30 €/m²

Plaques de plâtre 30 € à 40 €/m²

La cloison en boisAvec un parement en lambris, la cloison en bois est un modèle très esthétique et naturel. C’est en fait une ossature en bois composée de montants et de traverses recouverts soit de plaques de dérivés du bois, soit de lambris ou de planches de bois.

Légère, elle permet d’intégrer un isolant, une porte coulissante ou une installation électrique.

Essences de boisPour l’ossature de la cloison en bois, il est recommandé d’utiliser un bois traité. En effet, ce dernier sera recouvert et donc sensible aux attaques des insectes. Une bonne alternative est d’utiliser un bois naturellement imputres-cible comme le châtaigner.



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Bien choisir sa section de boisLa section de bois dépend directement de l’usage de la cloison.

Ainsi, une cloison distributive demande une épaisseur conséquente pour assurer la sécurité et l’intimité des occupants.

D'une autre manière, une cloison séparative nécessite une section plus petite, puisque vous n’intègrerez certainement pas d’isolant. En outre, une bonne section est obligatoire pour une porte coulissante, afin que la cloison ne bouge pas à chaque ouverture/fermeture.

Les sections recommandées sont donc les suivantes :

Types de cloison en bois (hauteur max. : 250 cm) Section recommandée

Cloison de distributionChevron de 75 × 63 mm

Cloison avec porte coulissante

Cloison séparative Demi-chevron de 38 × 63 mm

Bon à savoir : lors du montage de la cloison, prévoyez des équerres de renfort pour les angles de l’ossature.

AchatLes prix de la cloison en bois dépendent directement de l’essence du bois, s’il est traité ou non, et du revendeur.

Types de cloison en bois Section Prix

Kit ossature N/A Environ 20 €/m²

Chevron 65 × 75 mm en 4 m À partir de 6,50 €

Demi-chevron 38 × 63 mm en 4 m À partir de 3,50 €



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La cloison vitréeUne cloison vitrée peut être soit totalement en verre soit constituée de plusieurs matériaux. Elle apporte de la luminosité à une pièce sombre et permet de moins « fermer » les pièces en libérant l’espace.

Ce type de cloisons donne une touche très personnelle à un intérieur, quel que soit son style.

Pleine ou semi-vitréeLorsqu’une cloison est entièrement vitrée, on dit qu’elle est pleine, mais dans le cas d’une cloison semi-vitrée, le châssis est alors en acier, aluminium ou en bois. Qu’elle soit pleine ou semi-vitrée, la cloison peut être fixe ou en partie amovible.

Fin et léger, l’aluminium offre un aspect très aérien, et il est idéal pour séparer une véranda d’une pièce intérieure ou encore la cuisine.

L’acier est quant à lui plus massif, mais il s’intègre à tous les styles, en particu-lier aux intérieurs vintages avec un mélange industriel et contemporain.

En outre, pour un prix moins élevé et un aspect esthétique, vous pouvez remplacer le verre par des plaques de polycarbonate couplées à un châssis en bois.

Quel verre choisir ?Le verre de la cloison vitrée doit être « sécurit », en particulier si vous optez pour une cloison entièrement vitrée. Ce type de verres vous est proposé par les professionnels.



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En revanche, si vous faites votre cloison avec un soubassement en béton cellulaire, parpaing, brique, carreau de plâtre, vous pouvez utiliser un verre classique ou acrylique, ou encore des briques de verre.

Le verre teinté et le verre dépoli sont aussi des options envisageables, surtout si vous souhaitez préserver une certaine intimité sans perdre la luminosité. Néanmoins, ce type de verres restent assez coûteux, mais vous pouvez à la place poser un film électrostatique, ce dernier offrira le même effet.

Bon à savoir : attention au poids que représente le verre sur vos sols, surtout si ce dernier est en bois. Le sol doit être suffisamment dur et solide pour recevoir ce type de cloisons.

AchatIl est difficile de donner un prix indicatif pour une cloison vitrée, car tout dépend de votre projet, des dimensions de la cloison, du prix de pose, etc.

Il est cependant conseillé de s’adresser à un pro-fessionnel de la ferronnerie pour ce chantier (fabrication et pose).

Types de cloison en verre Prix

Cloison totalement vitrée sans montants verticaux (2 × 2 m)

Environ 800 €

Cloison vitrée avec montants verticaux 1 200 € à 1 500 €

La cloison en béton cellulaireLe béton cellulaire est un matériau léger et facile à mettre en œuvre, qui pos-sède également de bonnes propriétés thermiques.

En effet, le béton cellulaire est rempli de bulles d’air, qui apporte aux cloisons des qualités d’isolation thermique qui conservent la chaleur et évitent que le froid ne pénètre. Vous n’avez ainsi plus besoin d’ajouter un autre isolant.



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En outre, ce matériau est inin-flammable et ne se déforme pas avec le temps. Les blocs de béton se transportent et se coupent faci-lement, ce qui rend le montage très simple, une colle suffit. De plus, il peut recevoir tous les types de finition.

InstallationLe montage d’une cloison en béton cellulaire dépend du type de sol sur lequel elle repose. Ainsi, les blocs peuvent être directement col-lés sur un sol sec, mais sur un sol humide, vous devez préalablement coller un profilé en U ou un feutre. Dans ce cas, la colle doit aussi être hydrofuge.

Pour une pose réussie, vous devez commencer par marquer au sol l’empla-cement de la future cloison, en insistant sur la largeur du bloc afin de bien visualiser l’épaisseur du mur.

Étalez ensuite une couche de colle de largeur égale à un bloc avec une truelle crantée spéciale, puis étalez un peu. Encollez le côté du bloc qui ira se poser sur le mur, posez le premier bloc sur le sol et contre le mur, puis vérifiez aus-sitôt au niveau à bulle sa planéité. Au besoin, vous pouvez l’ajuster à l’aide d’un maillet en caoutchouc. Si la colle reflue, retirez-la avant qu’elle ne soit sèche.

Dans un second temps, étalez de la colle sur le chant du bloc suivant, puis au sol. Posez-le contre le premier bloc et vérifiez qu’il est bien aligné à l’aide du niveau. Collez ainsi votre premier rang avant de déposer de la colle sur ce dernier et de commencer la pose du second rang en décalant les joints.



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Si vous avez besoin de couper un bloc, tracez la coupe sur les quatre faces, coupez le bloc avec une scie spécialement conçue pour le béton cellulaire, puis poncez et dépoussiérez pour avoir une coupe nette. Déposez ensuite le bloc coupé sur le second rang et continuez la pose avec un bloc entier. N’oubliez pas non plus d’encoller le côté et de vérifier l’aplomb au fil du mon-tage, à chaque bloc.

Bon à savoir : lorsque votre cloison fait la hauteur de la pièce, soit 2,5 m pour une cloison standard, laissez sécher vos blocs pendant 1 h à environ un mètre de hauteur avant de continuer la pose.

Étapes de pose spécifiquesQu’il s’agisse des angles, de la dernière rangée ou de jonctions, la pose d’une cloison en béton cel-lulaire n’est pas toujours chose facile. Certaines étapes spécifiques sont alors nécessaires pour une pose dans les règles de l’art.

Étapes Explication

Angles de la cloison

• Lorsque vous montez une cloison qui présente un ou plusieurs angles, les joints sont aussi décalés

• Vous avez donc des blocs posés en quinconce, un rang sur l’autre

Dernière rangée

• Recoupez vos blocs pour laisser 5 mm entre la der-nière rangée et le plafond

• Cet espace est comblé avec une bande de polyuré-thane ou de liège collé

• Remplissez le joint directement avec la colle et lis-sez bien

Jonction avec une autre cloisonSi votre cloison repose sur un mur, fixez des pattes de scellement tous les deux rangs

Jonction avec une huisserie

• Il faut poser l’huisserie avant les blocs et couper les blocs pour que les joints soient décalés par rapport à cette dernière

• Fixez l’huisserie sur chaque rang, au fur et à mesure, à l’aide de clou de 10 cm



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D’autre part, vous pouvez soit poser des pattes de scellement au fur et à mesure de la pose, soit fixer l’huisserie, une fois la cloison montée, à l’aide de vis et chevilles et à raison de quatre par montant et de deux dans l’imposte.

FinitionsToutes les finitions sont possibles, mais il est recommandé d’appliquer une couche d’enduit au préalable. Vous pouvez aussi utiliser de la colle, mais cette dernière doit être bien lissée avant son séchage, sinon vous aurez des difficultés à pon-cer la surface, qui sera en plus très poussiéreuse.

Par ailleurs, si vous apposez un enduit décoratif, appliquez une ou deux couches de peinture vinylique pour réduire la porosité du support avant la sous-couche de l’enduit.

AchatLes prix annoncés ci-dessous sont indicatifs et s’entendent sur une moyenne hors taxe, main-d’œuvre et fournitures comprises.

Types de bloc de béton Prix

Épaisseur de 20 cm 70 € à 75 €/m²

Épaisseur de 30 cm 80 €/m²



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A Pour aller plus loinAstuces

Reconnaître un mur porteur sur un plan

Si vous avez les plans de votre maison et que vous désirez modifier l’agencement de votre intérieur, vous pouvez matérialiser vos projets en commençant par véri-fier quels murs sont porteurs et lesquels sont de simples cloisons.

Les plans sont des documents normés, il est donc assez facile de connaître la nature d’un mur :

π Un mur porteur est représenté par un trait épais.

π Une cloison est représentée par un trait fin.

Calfeutrer les raccords entre la fenêtre et le mur

Les fuites d’air peuvent causer jusqu’à 40 % des pertes de chaleur d’un loge-ment. Fissures, jointures défaillantes, fenêtres ou portes qui ferment mal : toutes ces aérations involontaires laissent sortir l’air que vous chauffez. L’été, c’est le contraire.

Alors, comment boucher une fente entre le cadre de votre fenêtre ou entre votre porte et le mur ? Plusieurs techniques sont possibles, vous pouvez appliquer :

π du mastic de vitrier ;

π de la pâte à bois (à réaliser soi-même en mélangeant de la colle à bois à de l’eau et de la poudre de ponçage) ;

π un mastic d’étanchéité (pâte à joint, gel d’étanchéité), mais qui contient généralement des COV (composants volatils toxiques) ;

π une mousse injectée, qui contient également des COV ;

π du plâtre, éventuellement mêlé de filasse ;

π une bande comprimable, mais l’étanchéité n’est pas absolument sûre, surtout si la fente est peu accessible ;

π de la filasse de chanvre, de lin ou de coco, mais l’étanchéité n’est pas non plus assurée.



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Tous ces produits s’achètent de plus à bas prix dans les grandes surfaces de bri-colage et se posent simplement.

Attention ! Ne cherchez pas à calfeutrer les bouches d’aération de vos portes et fenêtres. Elles sont indispensables pour assainir l’air de votre logement et réguler son humidité.

Questions/réponses de pro

Ouverture d’un mur porteur

Ma cuisine et mon garage sont séparés par un mur porteur dans lequel je vou-drais créer une ouverture de 1,70 m de large sur 2,15 m de haut. Mon mur porteur possède une épaisseur de 20 cm.

Comment dois-je procéder pour que tout se déroule dans les meilleures condi-tions ? Quelle doit être l’épaisseur de mon linteau ?

� Question de Lilir78

Δ Réponse de Bati Éco2

Faites appel à un professionnel pour ce genre de travaux, car cela nécessite une compétence spécifique et surtout, une assurance.

Pour ce qui est du prix, comptez entre 1 000 € et 1 500 €.

Cloison séparative intérieure

Je souhaite boucher une ancienne porte qui donne sur l’entrée. Cette cloison constituera l’un des côtés d’un placard.

Mon artisan me propose une cloison constituée de plaques de Placo de 10 mm fixées sur des rails et espacées de 5 cm.

Est-ce fiable ? Cette cloison sera-t-elle assez robuste pour supporter des étagères et une penderie ?

� Question de Princesse

Δ Réponse de Jamy511

Oui, cela devrait être suffisant. Si vos étagères sont bien fixées, cela ne devrait pas poser de problème.



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Pour vous assurer une solide fixation de vos étagères, vous pouvez soit uti-liser de simples équerres, soit des équerres réglables en hauteur sur des rails ou un tasseau

Création d’une ouverture

Je voudrais créer une ouverture dans mon mur en moellons, sachant que ces derniers sont creux.

Comment puis-je fixer ma fenêtre ? � Question de Totoche63

Δ Réponse de Baies-Mixtes

Avant de créer une ouverture, vous devez vérifier différents points.

Commencez par déterminer les dimensions de votre fenêtre et le type de fixation : en tunnel, feuillure à brique, applique intérieure. Puis, regardez s’il y a un doublage intérieur.

Ensuite, pour faire votre fenêtre, vous devez créer une pièce d’appui et un tableau de maçonnerie. Une fois ces éléments en place, vous n’avez plus qu’à entreprendre la démolition de cette partie du mur.

Conseil pour recouvrir un mur intérieur

Je viens d’emménager dans une maison ancienne, et les murs sont crépis et la couleur me déplaît. J’aimerais un style plus design.

Comment recouvrir mes murs pour un aspect plus moderne ? � Question de Sandra54

Δ Réponse de Jadecor

Il existe des papiers peints assez épais pour cacher la granulométrie de cer-tains crépis fins, mais les budgets sont en conséquence.

Je préconiserais plutôt l’utilisation d’un enduit textile de type « tapisserie liquide », en coton à fibres longues, avec une préparation de la surface appropriée. Non seulement vous aurez un choix quasi illimité en termes de décors, mais en plus vous bénéficierez d’une qualité de l’air améliorée, d’une bonne isolation thermique et phonique et bien plus encore.



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Δ Réponse de Pascal

Personnellement, je vous conseille de poncer le mur pour le lisser ensuite avec des enduits. Ainsi, il retrouvera son aspect lisse. Cela demandera du temps et de l’énergie, mais le résultat sera impeccable.

Pose de paille japonaise

Je souhaite poser de la paille japonaise sur l’un des murs de mon couloir, mais ce dernier est un peu humide, et je crains que la paille ne l’empêche de respirer. Qu’en pensez-vous ?

� Question de Lolo

Δ Réponse de Biodeco

Il faut commencer par régler votre problème d’humidité, sinon, le revête-ment risque de se décoller, et ce, quel que soit son type.

Si vous avez un mur très légèrement humide, vous pouvez bloquer l’humi-dité avec une peinture spéciale, puis poser votre paille japonaise. La paille laissera de toute façon respirer votre mur.


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II. Les murs extérieurs

Les murs extérieurs doivent répondre à un certain nombre de critères à cause des conditions climatiques auxquelles ils sont exposés. De plus, suivant leur usage et leur fonctionnalité, ils ne respecteront pas tous les mêmes impératifs.

Ainsi, un mur trombe capte les rayons du soleil pour restituer la chaleur durant la nuit ; c’est la solution idéale pour une maison bioclimatique. Un mur de clôture a pour rôle de délimiter une surface, tan-dis qu’un mur anti-bruit vous protège des nuisances sonores extérieures.

D’autre part, un mur de soutenant est utile pour supporter les matériaux pul-

vérulents ou granulaires comme la terre ou le sable ; il doit être conçu avec précaution en fonction de la poussée des matériaux qu’il soutient.


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Le mur trombeLe mur trombe permet de construire des maisons bioclimatiques équipées d’un système passif.

PrincipeLe mur trombe est un système d’opti-misation du chauffage solaire. Composé d’un mur en béton, il est exposé au sud pour recevoir un maximum de rayonne-ment solaire durant la journée. Il capte ainsi les rayons du soleil qu’il restitue durant la nuit. Il apporte alors un réel gain énergétique, de quoi diminuer sa facture !

FonctionnementLe mur trombe, généralement peint en noir, dispose d’une vitre qui laisse passer une lame d’air. L’air circule ainsi de bas en haut grâce à un système de clapets.

L’air froid sort de la maison, se réchauffe au contact de la vitre en mon-tant, puis rentre réchauffé dans la pièce où il se refroidit, et redescend pour reprendre un cycle.

Pour éviter que l’air ne se refroidisse trop vite lorsque le rayonnement solaire n’est pas suffisant, les clapets se ferment afin que la chaleur accu-mulée dans le mur continue d’être restituée dans l’habitation durant quelques heures. Néanmoins, il est préférable d’automatiser le système de fermeture et d’ouverture des clapets et de prévoir un chauffage d’appoint.



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Bon à savoir : l’ajout de volets isolants sur la façade évite la surchauffe en été et les déperditions de chaleur en hiver, lorsque l’ensoleillement est faible. Pour éviter la contrainte de l’ouverture et de la fermeture, il est préférable de l’auto-matiser.

Avantages et inconvénientsSi le mur trombe présente, de prime abord, de nombreux avantages, il reste complexe à mettre en œuvre et demande un réel savoir-faire. Toutefois, la plupart des inconvénients peuvent être résolus avec l’ajout de systèmes d’automatisation.

Avantages Inconvénients

• Pas de réglementation• Possibilité d’automatiser tout le système• Système passif, propre• Réduction de la facture énergétique

• Système assez complexe à mettre en œuvre

• Peut être contraignant : fermeture et ouverture des clapets, des volets, manuellement

• Nettoyage du vitrage difficile, la convec-tion du mur favorisant la poussière si on ne prévoit pas des filtres, des clapets anti-retour et des ventilateurs

• Manque d’esthétisme• Très onéreux à mettre en place en raison

de l’étude en amont et de l’installation

Le mur de soutènementUn mur de soutènement est entièrement dédié à l’extérieur de votre habitation, puisqu’il est des-tiné à « soutenir » une matière pulvérulente ou granulaire, comme le sable… Il est donc utilisé dès qu’il y a de la terre à retenir, en principe lorsque le terrain est en pente. En outre, il peut aussi servir à protéger une construction de crues ou de l’érosion, à délimiter un terrain, comme le ferait un mur de clôture, ou encore à constituer un mur anti-bruit.



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CaractéristiquesUn mur de soutènement doit être solide et réalisé dans les règles de l’art pour assurer sa fonction première : soutenir la matière et/ou protéger votre habitation. Il se compose d’une fondation et d’un mur. De plus, il doit être auto-stable, c’est-à-dire que sa structure et son poids doivent résister aux différentes pressions exercées, sans trop se déformer.

C’est pourquoi, sa conception doit être rigoureuse et réalisée en fonction de la poussée des matériaux qu’il « soutient ».

En outre, un mur de soutènement est le plus souvent construit avec des par-paings pleins de 20 cm, mais le béton banché est aussi une option.

Pour réduire le risque de sous-dimensionnement, souvent responsable de pro-blèmes, il existe des murs de soutènement en préfabriqué.

Principe de constructionIl est recommandé de passer par un professionnel qualifié pour réaliser un mur de soutène-ment, néanmoins vous pouvez entreprendre vous-même sa construction dans certains cas.

S’agissant de sa hauteur, son dénivelé, le terrain, etc., cer-taines règles sont à respecter afin d’assurer un mur solide et sécurisé.



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Réglementation en vigueur pour la construction d'un mur de soutènement.

Hauteur < 4 m

Dénivelé < 10 %

Terrain

Ne doit pas être :• en argile• en matériaux compressibles• en vase• en tourbe

Système de drainage• Un système efficace• Nécessité d’avoir les eaux éloignées des fondations du mur

Charge d’exploitation ≤ 175 daN/mm²

Par ailleurs, il est nécessaire d’évaluer la poussée par la matière exercée sur votre mur par m² : l’unité de force est alors le décanewton (daN). Ce calcul étant très complexe, il est conseillé de passer par un bureau d’étude.

DimensionsLe respect de certaines règles est une fois encore nécessaire quant au dimensionnement d’un mur de soutènement. En effet, concernant la profon-deur, les fondations doivent être conçues pour être hors gel, c’est pourquoi vous devez consul-ter la carte typographique des profondeurs à atteindre de votre région. Ces dernières sont répertoriées par le Service géologique régional.

De plus, la largeur ne doit pas être inférieure à 40 cm, en fonction du calcul des poussées, et la hauteur augmente proportionnellement à la largeur, tout en restant supérieure à 20 cm.

Le mur de clôtureUn mur de clôture sert à délimiter une surface, c’est un mur extérieur qui peut être construit en différents matériaux. Il vous protège ainsi du vent, des regards, des nuisances sonores, mais il est aussi parfois purement décoratif.



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Types de murDès lors qu’une construction sert de sépara-tion entre deux propriétés, on parle de mur de clôture.

Mais ce dernier peut revêtir bien des formes :

π une palissade en bois ;

π un mur de parpaings ;

π un alignement de pieux ;

π un grillage ou une grille ;

π du fil barbelé ;

π un claustra ou un mur d’arbres ou d’arbrisseaux ;

π un treillis.

En outre, tous les matériaux et matières sont possibles : bois, métal, pierres…

FondationsSi votre terrain est soumis à des contraintes lourdes, le mur de clôture néces-sitera des fondations. Le tableau suivant détaille les étapes de fabrication d’un mur de clôture en parpaings.

Étapes À faire

Fouille

• La terre est creusée à l’emplacement de la clôture, à la profon-deur hors gel de votre sol

• Tranchez la terre verticalement pour la semelle, puis éva-sez votre fouille à 45° pour permettre la stabilisation de ses rebords

Béton de propreté

• Préparez un béton maigre et coulez-le dans la fouille sur envi-ron 4 cm

• Tracez dessus vos repères pour les ferraillages et le coffrage de la semelle



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Étapes À faire

Ferraillage• Posez votre ferraillage (armatures pour semelle) sur des cales• Dans les angles, pliez les armatures (coude)• Le raccordement des armatures se fait à l’aide de fil recuit

Coffrage

• Posez vos planches de coffrage huilées à la hauteur de la semelle

• Vérifiez bien son horizontalité• Fixez votre coffrage

Coulage de la semelle

• Préparez votre béton et coulez-le dans le coffrage• Tapez sur les côtés avec un maillet pour éliminer les bulles

d’air• Égalisez avec une règle qui repose sur le coffrage

Décoffrage Laissez sécher 12 h à 24 h avant de décoffrer

ÉlévationUne fois les fondations terminées, vous pouvez commencer à monter votre mur de clôture. Voici les étapes de réalisation.

À faire

Traçage Marquez au bleu le contour du mur sur la semelle

Premier rang de parpaings

• Préparez votre mortier et étalez-le en partant des angles et des extré-mités de votre semelle

• Posez les parpaings d’angle dans chaque extrémité et tous les 3 m• Posez les alvéoles vers le bas• Vérifiez l’aplomb, égalisez le joint avec un martelet• Vérifiez le niveau et l’aplomb de chaque parpaing avec un niveau à

bulle, un fil à plomb et une règle

Deuxième rang

• Étalez le mortier et commencez par poser les angles : si le mur est droit, commencez par un demi-parpaing (cassez à la massette et au martelet) ; si le mur comporte des angles, posez le parpaing d’angle en l’entrecroisant par rapport au premier

• Posez le premier parpaing d’angle au deuxième rang• Posez ensuite un guide (pige de bois) au niveau des angles et tirez un

cordeau au raz des parpaings• Une corde est placée le long de chaque angle pour servir de guide• Posez votre deuxième rangée



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À faire

Rangs suivants

• Étalez le mortier et cisaillez-le avec la truelle• Réglez le cordeau au fur et à mesure que vous montez vos rangs• Vérifiez à chaque fois la planéité et l’aplomb• Posez vos parpaings à joints décalés• Remplissez les joints verticaux avec la truelle, puis raclez l’excédent

au fur et à mesure de la pose• Le ferraillage se pose dans les parpaings d’angle et le trou est comblé

au béton

Joints• Si votre mur doit rester brut, lissez les joints au fer à joints• Les joints doivent être creux ou obliques pour éviter à l’eau de

stagner

RéglementationAvant la construction d’un mur de clôture, il est indispensable de connaître quelques points sur la réglementation en vigueur. Tout d’abord, tout mur est présumé mitoyen s’il sépare deux terrains de deux propriétaires différents.

En pratique et en principe, dans les lotissements, tous les murs de clôture séparatifs sont mitoyens (cahier des charges).

D’autre part, dans les zones urbaines, le mur de clôture peut vous être imposé par votre voisin tout autant que la moitié du prix des travaux : le mur est alors mitoyen. Enfin, aucun permis de construire ni aucune déclaration ne sont nécessaires pour les murs de clôture d’une hauteur inférieure à 2 m, excepté dans un secteur sauvegardé. Néanmoins, la clôture doit respecter les limites des propriétés et ne pas gêner le passage.

Bon à savoir : n’hésitez pas à vous renseigner auprès du Service de l’urbanisme de votre commune.



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Le mur anti-bruitLe mur anti-bruit isole un espace des nuisances sonores (voie fer-rée, usine, autoroute, etc.). Ce peut être un mur de soutène-ment et/ou un mur de clôture, car il se place généralement en limite de propriété.

EmplacementLa longueur du mur anti-bruit doit être la plus importante possible pour mas-quer les bruits, d’où l’intérêt de réaliser une action commune avec vos voisins.

Si vous réalisez ce mur sur votre propriété sans participation de vos voisins, ce dernier doit avoir un retour sur les côtés de votre terrain ; ce qui accentue parfois les nuisances sonores.

L’idéal est donc de placer votre mur en limite de propriété au plus près de la zone de bruit à masquer. Si vous ne pouvez pas le placer à cet endroit, il est tout simplement inutile de vous lancer dans une telle construction ; surtout si l’espace entre la source du bruit et le mur est plus important que l’espace entre le mur et la zone à protéger.

MatériauxAucun végétal en haie ou en arbuste ne peut réellement protéger des nui-sances sonores, c’est pourquoi un mur anti-bruit est principalement construit avec de la terre cuite, des blocs de béton, des briques ou encore du bois. Mais certains professionnels font appel aux briques monolithiques (BMA) ou aux briques creuses de grande hauteur. Il est également possible d’y associer de la laine minérale, du béton de bois, des parements, etc. Par ailleurs, le mur doit reposer sur des fondations solides, dans la limite du hors gel.

Important : attention aux portails et chaperons de clôture et plus généralement, à toutes les zones où le bruit peut « passer ».



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Règles de conceptionUn mur anti-bruit inférieur à deux mètres de hauteur, sauf exception, ne présente pas ou peu d’intérêt. En effet, la hauteur idéale se détermine en tirant une ligne d’ombre, partant environ à 50 cm du sol, de la zone de bruit à l’endroit où passe le véhicule le plus proche. Cette ligne délimite la zone à protéger, fixée au préalable (jardin/maison).

Concernant la limite de propriété, le mieux est de représenter votre mur : sa hauteur minimale se situe entre le sol et la ligne d’ombre, sachant qu’une hauteur supérieure à 2 m est nécessaire.

Il est en outre important que ce plan soit représenté à l’échelle.

Réglementation sonoreLes activités industrielles, artisa-nales ou de loisirs sont soumises à une réglementation. Avant de construire un tel mur, il faut donc se renseigner sur la source du bruit et la réglementation en vigueur, qui prend en compte les installations classées bénéfi-ciant d’un régime spécial.

Il existe également des cartes « bruit », mais la France a pris beaucoup de retard sur leur élaboration : vous pouvez cependant en consulter certaines sur Internet. Ces dernières peuvent ainsi être utiles avant l’achat d’un nou-veau logement ou bien lorsque les nuisances ont augmenté dans votre environnement.



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Bon à savoir : le maire de votre commune a le pouvoir de faire interdire le pas-sage des poids lourds dans votre ville si celle-ci est traversée par une route na-tionale, à condition qu’il n’existe pas de décret qui transfert ce droit au préfet.

De plus, la Communauté européenne a mis en place deux indices de bruit, LDEN et LNUIT, qui fixent des limitations sonores en fonction des périodes de la journée.

Indices de bruit Signification

LDEN

• D = day ou jour, E = evening ou soirée, N = night ou nuit

• Niveau moyen du bruit sur une période de 24 h• Indice calculé par rapport à une moyenne annuelle

majorée en fonction des heures de la période : + 5 dB(A)* pour la soirée (18 h à 22 h) et + 10 dB(A)* pour la nuit (22 h à 6 h)

LNUIT• Niveau moyen du bruit pour la nuit, de 22 h à 6 h• Calculé sur une année

* Unité de mesure pour les bruits environnementaux.

En parallèle, des valeurs limites de tolérance ont été établies. Si ces dernières sont dépassées, il est alors possible de demander aux autorités compétentes de faire diminuer les nuisances.

Indicateurs de bruit

Route et ligne à grande vitesse

Voie ferrée hors TGV

AérodromeActivité

industrielle

LDEN 68 dB(A) 73 dB(A) 55 dB(A) 71 dB(A)

LNUIT 62 dB(A) 65 dB(A) N/A 60 dB(A)

D’autre part, dans la plupart des cas, le mur anti-bruit est un mur de clôture, donc régi par les règles de mitoyenneté. Renseignez-vous au service d’urbanisme de votre région pour connaître les démarches nécessaires et la réglementation en vigueur relative à la construction de votre mur (hauteur limite, aspect, etc.).



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Faire appel à un acousticienSi vous désirez construire un mur anti-bruit, il convient de réfléchir à diffé-rents paramètres en plus de l’origine du bruit. Un acousticien peut alors vous aider à mener à bien l’élaboration de ce projet.

Les bruits environnementaux sont mesurés en dB(A) à l’aide d’un sonomètre qui capte ce que l’oreille entend et interprète lorsqu’un son est émis : cela a permis de définir des seuils de tolérance au bruit. Sachez par ailleurs que les décibels ne s’additionnent pas ; si 3 dB viennent s’ajouter à une source sonore, cela doublera l’énergie sonore.

Seuils de dB et correspondances

Seuil Correspondances

10 dB à 20 dB Très calme Environnement protégé

30 dB à 40 dB Calme, si vous êtes en activité Logement calme

50 dB à 60 dB ModéréEnvironnement de travail, per-sonnes qui parlent

70 dB à 80 dB Fort Rue bruyante, hall

90 dB à 100 dBLésions auditives, si vous êtes exposé plus de 8 h/j

Marteau piqueur, environne-ment de travail mécanique

110 dB à 120 dB Désagréable Réacteur d’avion à 10 m

130 dB à 140 dB Intolérable N/A

De plus, le bruit, en extérieur, se propage selon divers phénomènes phy-siques : absorption en fonction de la météo, dispersion dans l’espace, réflexion sur les surfaces présentant un obstacle, comportement des ondes sur les obstacles.

AchatL’évaluation du budget nécessaire à la construction d’un mur anti-bruit repose principalement sur ses dimensions, sur les matériaux utilisés et leurs perfor-mances, sur la mise en œuvre et sur l’entretien une fois le mur construit.



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La fourchette de prix se situe généralement entre 120 € et 300 €/m² TTC.

C’est un coût élevé, c’est pourquoi il est souvent recommandé de partager les frais avec le voisinage, si ce dernier est intéressé.

Le mur végétalMur décoratif par excellence, le mur végétal peut assurer plusieurs fonctions.

Il sert en effet à cacher un mur disgracieux, mais il est aussi prévu pour proté-ger votre intimité du regard des voisins ou des passants, comme un brise-vue.

Types de murLes murs végétaux revêtent généralement trois formes :

π des plantes qui poussent dans de la laine minérale ou organique, dans un feutre horticole ;

π un module sans subs-trat que l’on remplit de plantes ;

π des bacs avec un substrat de culture traditionnelle, mais verticale.

Bien sûr, chaque type de murs nécessite une installation spécifique.

© Jean-Louis Zimmermann



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Le tableau ci-après présente les principes de mise en œuvre pour chacun d’entre eux.

Mur végétal Principe

Laine minérale ou organique. feutre horticole (sans substrat)

• Protection du mur : bâche de type EPDM ou PVC• Fixation : support métallique plongeant dans un

bac au sol, sur lequel on pose la laine ou le feutre• Système d’irrigation : automatique, intégré à la

structure, en circuit fermé, et dont le débit est réglable en fonction des saisons et du climat

• Nutriments : ajoutés via un bac et une pompe achemine l’eau et les nutriments en haut de la structure : ils descendent naturellement jusqu’en bas dans un bac.

• Plantes : réparties sur toute la surface en pratiquant des incisions dans la laine ou le feutre, elles s’enra-cinent et se nourrissent au passage de l’eau

• Entretien : nutriments ajoutés via un bac, puis acheminés avec l’eau par une pompe jusqu’en haut de la structure, d’où ils redescendent naturellement jusqu’à un bac placé en bas du mur

• Usage : parfait pour les petites et moyennes structures

Modules avec substrat

• Fixation : panneaux à alvéoles ou structures métal-liques fixés au mur

• Plantes et nutriments : à l’intérieur, on dispose un substrat (exemple : terreau) et on dispose les plantes

• Irrigation : des systèmes proposent une irrigation intégrée un peu à la manière des pots à réserve, ou une irrigation au goutte-à-goutte

• Entretien : les modules demandent un apport d’en-grais régulier

Modules sans substratPrincipe identique à la laine minérale ou organique, mais présenté en modules avec un système d’irriga-tion et un bac intégrés pour l’engrais



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FonctionnementComposé de plantes, le mur végétal a besoin d’eau, de lumière, de nourriture et d’une température spécifique pour s’épanouir.

Caractéristiques

Besoin de la végétation Caractéristiques

Eau Non calcaire : eau de pluie filtrée ou eau déminéralisée

Nutriments Bidon d’engrais organique naturel prêt à l’emploi

Lumière

• Essentielle et obligatoire : lumière horticole de type lampe à décharge ou tube fluorescent (estimation de 100 € à 200 € par m²)

• À changer une fois par an

Température

• Sans excès, le mur ne doit pas être placé trop près d’un radiateur

• Si vous possédez des radiateurs électriques, pensez à un humidificateur

• En cas d’absence, vous ne pouvez pas couper le système de chauffage

Il existe en outre deux techniques de culture qui vous assureront un mur végétal fourni et flamboyant :

π La culture hors-sol utilise un substrat arti-ficiel, les nutriments nécessaires à la vie de la plante sont alors véhiculés par l’eau selon un système d’irrigation en circuit ouvert ou fermé.

π Les plantes vivent grâce à un substrat classique et sont placées dans des systèmes alvéolaires disposant ou non d’une irrigation automatique.

© Jean-Pierre Dalbéra



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Avantages et inconvénientsEn intérieur comme en extérieur, le mur végétal est plus qu’une cloison très esthétique, il possède aussi des atouts indéniables en matière de qualité de l’air, d’améliorations thermiques et acoustiques.

En effet, une plante en bonne santé et poussant dans un substrat diminue jusqu’à 20 % les poussières ambiantes, ce qui réduit les risques d’allergie.

Les plantes peuvent également être dépolluantes, puisque certains végétaux réduisent le taux de COV (Composés Organiques Volatils : émanations des colles, des peintures, des mobiliers modernes, etc.).

En outre, à l’extérieur, un mur végé-tal possède un rôle sensible sur le bruit urbain : il peut être combiné à un mur anti-bruit en modules rapportés. En inté-rieur, il réduit la réverbération du bruit sur les parois.

Enfin, il agit aussi au niveau thermique en rendant les parois intérieures plus agréables et plus chaudes au toucher. En revanche, cela fonctionnera aussi à l’extérieur seulement si le mur est de très grande surface.

Toutefois, sachez que le mur végétal n’est pas à proprement parler écologique. S’il contribue à un meilleur confort et une meilleure qualité de vie environnemen-

tale, il demande beaucoup d’énergie pour la production des plantes et pour sa mise en œuvre. En extérieur, il apporte, certes, nourriture et habitat à de nombreuses espèces d’animaux, mais il ne peut prétendre être fait dans une démarche écologique.

C’est donc avant tout un atout visuel, reposant, apaisant, qui a pour rôle d’embellir une habitation.

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EntretienL’entretien d’un mur végétal dépend directement de sa conception.

C’est pourquoi il est conseillé, pour faciliter le travail, de choisir des plantes adaptées à l’environnement, com-patibles entre elles et surtout, de connaître ce dont elles ont besoin.

Car un mur bien pensé demandera un entretien simple et réduit :

π vaporisation des plantes si vous ne possédez pas un humidificateur ;

π arrosage ou remplissage du sys-tème d’irrigation ;

π nettoyage des feuilles mortes et remplacement des plantes mortes ;

π nettoyage des buses du système d’irrigation et du bac et vérification du pH de l’eau (entre 5,5 et 6,5).

AchatLe coût d’un mur végétal est directement en lien avec les plantes utilisées, les produits employés et la possible intervention d’un professionnel.

Les prix fournis dans le tableau ci-dessous sont donc indicatifs et estimés charges comprises.

Types de mur végétal Prix

Mur végétal intérieurFabrication maison Entre 300 € et 400 €/m²

Par un professionnel Entre 6000 € et 800 €/m²

Mur végétal extérieur Entre 1000 € et 400 €/m²



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Le claustraLe claustra est une cloison légère, décorative et pratique, constituée d’éléments préfabriqués, le plus souvent en bois, en terre cuite ou encore en béton, appelés claustres. Ces éléments superposables sont disposés de façon à former des espaces laissant passer l’air et la lumière, tout en assurant

l’intimité de votre balcon, piscine, terrasse ou jardin vis-à-vis de vos voisins.Attention : les claustras ne sont pas autoporteurs, ils n’ont qu’une fonction décorative.

Fixes ou mobiles, les claustras présentent une grande diversité, qui s’illustre à différents niveaux. Outre les modèles en bois ou en terre cuite, il existe aussi des claustras en aluminium, en PVC, en brique creuse, en plâtre, voire en fibres végétales.

Les claustres peuvent aussi bien être de grands panneaux (comme c’est géné-ralement le cas pour les claustras en bois), que de petits éléments à assembler (tels que les claustras en brique).

Aménagement intérieurEn intérieur, le claustra se destine à séparer une grande pièce en plu-sieurs espaces, marquant ainsi des lieux de vie différents, bien souvent disgracieux. Dans ce cas, les modèles amovibles sont une bonne option, puisqu’ils permettent de moduler l’espace en fonction de l’évolution des besoins de votre famille.



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Dans des logements plus petits, le claustra offre, en cloison fixe, une sépa-ration plus fonctionnelle, permettant par exemple de délimiter l’entrée de l’espace à vivre.

Mais bien d’autres aménagements sont possibles ; le tableau ci-après synthé-tise les différentes options qui s’offrent à vous.

Type de claustra Principe d’installation Usages

Claustra mobile

• Panneau monté sur un piétement

• Ne nécessite aucune instal-lation particulière, puisqu’il se pose au sol

Peut être déplacé à convenance

Claustra semi-mobile

Panneau fixé sur un montant vertical à accrocher au mur

• Peut se rabattre contre le mur pour moduler l’espace

• Idéal dans une entrée ou pour un coin « repos et lecture »

Panneau fixé au plafond sur un rail, ou plusieurs si l’on désire plusieurs panneaux

• Pour séparer un lieu de vie « jour et nuit »

• Le soir, il suffit de séparer les espaces en tirant les panneaux pour créer une chambre dans le cas d’un canapé-lit.

• Peut tout aussi bien servir pour un espace de travail ou bien un coin cuisine/salon

Panneau fixé sur un câble au plafond

• Le panneau, généralement en tissu ou bien en vélum, est monté sur des anneaux ou bien comporte des œillets

• Peut se mouvoir selon la lon-gueur du câble

Claustra fixe

Panneau vissé sur un rail métallique au sol, puis au plafond/mur selon les dimen-sions et les besoins, à l’aide d’équerres

• Pour les grandes pièces où il module différents espaces de vie

• Pour créer une cloison légère dans un petit espace : coin télé, etc.



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Aménagement extérieurLes claustras extérieurs assurent dans la majorité des cas une protection contre les regards indiscrets et font office de brise-vue. Néanmoins, ils peuvent également être employés afin de séparer un grand jardin en différents espaces et, dans ce cas, ils sont purement décoratifs.

Important : pour les terrasses et balcons en logement collectif, il vous faut l’accord du syndic de votre copropriété.

Placé à l’extérieur, le claustra doit être fixé solidement au sol, que ce soit sur une terrasse ou un balcon. Vous pourrez ainsi aménager un espace intime tout en laissant passer la lumière.

Plus chers, mais intéressants, les claustras mobiles avec balconnière : le pan-neau est muni d’une balconnière à son pied qui, pleine, assure sa stabilité.

Étapes de constructionLa réalisation d’un claustra a l’avan-tage d’être assez simple et génère assez peu de désordre par rapport à d’autres constructions.

Le chantier se réduit en effet à la fixation des poteaux, puis au join-toiement des divers claustres. La première chose à faire est donc de fixer les poteaux. Pour cela, instal-

lez-les à une distance égale à la longueur du claustra plus un centimètre, le tout sans dépasser 2,50 m de longueur.



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Du support sur lequel seront installés les claustras va dépendre leur mode de fixation :

π Si l’installation se fait dans la terre, utilisez une ancre à enfoncer à tête réglable permettant d’ajuster aisément l’inclinaison du poteau. Vous pou-vez aussi choisir de sceller vos poteaux dans des blocs de béton. Pour cela, prévoyez une profondeur de 60 cm au minimum.

π Si l’installation se fait sur une terrasse ou dans une dalle de béton, servez-vous d’une platine tubulaire. Attention toutefois, ce système n’est adapté que pour les claustras d’une hauteur de 1,20 m maximum.

Pour un bon alignement horizontal, uti-lisez un cordeau, puis un niveau à bulle pour l’ajustement vertical. Une fois les poteaux installés, fixez vos éléments à l’aide d’équerres pour les claustras en bois, et de mortier-colle s’il s’agit de claustras en terre cuite, en pierre ou en béton.

Comme pour toutes les installations sou-mises aux intempéries, les claustras, et particulièrement ceux en bois, nécessitent un entretien tout particulier. Si le vernis est bien adapté aux bois intérieurs, préférez-lui une couche de lasure une fois par an lorsque le claustra est à l’extérieur ; celle-ci le protégera efficacement contre l’eau et le soleil.

AchatÉtant donné la variété des modèles, des matériaux et des poses, la fourchette de prix est très étendue. Les tarifs ci-dessous sont donc donnés à titre indicatif et s’entendent hors installation.

Types de claustra Prix

Par panneau (sans le matériel de pause) De 10 € à 600 €

Pour un modèle de base en bois traité (panneau de 180 cm de côté, poteaux, accessoires de pose)

Environ 40 € à 60 € le mètre linéaire



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A Pour aller plus loinAstuce

Choisir le revêtement extérieur de sa maison � par Jean-le-bricoleur

Après l’édification des murs et de la charpente, le revêtement extérieur sert de protection à l’édifice. Le bardage en bois, le crépi, la pierre ou encore le PVC peuvent alors être utilisés, selon les régions et les préférences de chacun. Le choix se fixera selon des critères esthétiques, mais aussi et surtout, en fonction de l’isolation. Sachez donc que le bois demande une couche de lasure afin de conserver sa nuance initiale au fil des années. Le crépi, quant à lui, doit être entretenu régulièrement, avec un nettoyage profond au jet. Quant à la pierre et au PVC, leur durabilité est bonne et ils demandent peu d’entretien.


Produits biologiques

Existe-t-il des produits biologiques efficaces pour nettoyer une façade, mais non toxiques pour les personnes, les animaux et l’environnement ? Sinon, parmi les produits chimiques, quel est le moins toxique tout en étant efficace ? La pierre n’est-elle pas abîmée et fragilisée avec ces produits ? Ces derniers sont-ils tous à base d’eau de Javel pure concentrée ?

� Question de Maiiko

Δ Réponse de Sodif

Le chlore pur est à proscrire. En revanche, beaucoup de produits ayant une action très rapide ont une base chlorée. Sinon, il existe des produits moins agressifs, mais moins rapides dans leur action…

Δ Réponse d’Euronet

Je vous conseille l’aérogommage ou l’hydrogommage (sablage doux à sec ou à l’eau), avec des produits écologiques : billes de verre, garnet, bicar-bonate de sodium. Ces produits sont sans danger pour les personnes et les animaux.



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Rénovation d’un mur extérieur

Ma façade a été réalisée dans les années 1970, puis elle a été repeinte suite à une inondation. Aujourd’hui, je voudrais la rénover et la refaire en grain à gratter.

Dois-je enlever l’ancien crépi ou puis-je enduire directement par-dessus ? � Question de Lionel

Δ Réponse d’ISO Façades

La première chose à faire est de sonder le support. Si ce dernier cloque ou est fragile sur la majorité des parties à travailler, il faut décaper ou piquer votre façade.

Attention cependant à vérifier la charge si vous avez des volets, car l’épais-seur peut poser problème à la réalisation de votre enduit.

Il faut alors soit vous adapter aux anciennes ouvertures, soit réaliser un rabotage avant de poser votre enduit.

Par ailleurs, si votre façade est trop fragile pour un décapage, vous pouvez utiliser un enduit de restauration de faible épaisseur, à la chaux.

Dépoussiérer un mur extérieur

Quel produit utiliser dans un nettoyeur à haute pression pour un mur extérieur ayant des traînées grises de saleté ?

� Question de Matouzette

Δ Réponse d’Olivier peinture

La meilleure option reste l’eau claire. Par ailleurs, je vous conseille d’éviter l’eau de Javel et les détergents agressifs.

Peinture d’un mur extérieur

Il y a un peu plus de deux ans, une voiture a brûlé devant ma maison. L’assurance a fait traîner les choses et s’est chargée elle-même de trouver un entrepreneur. Ce dernier s’est présenté à moi avec un choix de couleurs et m’a orientée vers le gris très clair et un gris plus foncé pour les murs de soubassement de la maison. J’ai accepté, car je voulais que la façade soit peinte avant le délai de deux ans imposé par l’assurance pour rembourser les dommages.



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L’entreprise est enfin venue, mais une fois cette façade terminée, le service d’ur-banisme m’a contactée en me précisant qu’il fallait que je fasse une demande au préalable, car je ne pouvais pas mettre cette couleur en raison de la préservation du patrimoine de la ville.

L’entrepreneur aurait dû m’informer de cette démarche avant de commencer les travaux, mais il s’en est abstenu. Maintenant, l’assurance et l’entreprise ne veulent rien entendre.

J’ai donc besoin d’aide en ce qui concerne les démarches que je dois entre-prendre pour ne pas avoir à payer le ravalement et pour que ma façade soit repeinte avec les bonnes couleurs.

� Question de Sandrine

Δ Réponse de Vanden Brandev

Il existe dans chaque commune un organisme qui est à votre écoute et vous propose de rencontrer un avocat qui vous indiquera la marche à suivre. La première consultation est gratuite.

Δ Réponse de Cabinet Christian Rivoal

En général, en matière de sinistre, la réfection des dommages doit être à l’identique. Vous pouvez poursuivre le peintre et l’assureur sur la faute ou l’absence de conseil.

Bien entendu, si vous avez donné votre accord par écrit pour la teinte, cela atténuera vos droits. Renseignez-vous auprès du conciliateur de justice de votre commune.

Δ Réponse de Reginea Peinture

C’est très simple : vous avez accepté la teinte. L’entreprise agit sur votre demande, vous devez être au courant de vos devoirs en matière d’urbanisme.

Désormais, il faut essayer de faire accepter la teinte de ce revêtement par la mairie. Si elle refuse, essayez de trouver dans votre commune une maison avec une teinte qui s’en rapproche afin de prouver que ce refus n’est pas fondé.

Ce n’est pas à votre artisan de faire les démarches administratives. Ce n’est pas un défaut de conseil, vous devez connaître vos devoirs. Quant à l’assu-reur, il n’a rien à voir dans ce dossier, il ne vous a pas imposé la teinte.


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III. Les murs en béton

La demande de matériaux respectueux de l’environnement et offrant des performances accrues a vu l’avènement de blocs à système « monomur » en brique ou en béton cellulaire.

On retrouve alors le parpaing, un aggloméré de béton

également appelé agglo ou moellon, ainsi que le béton cellulaire, matériau de construction léger et offrant une bonne résistance thermique.

Ces derniers se divisent ensuite en deux catégories, selon qu’ils correspondent ou non aux normes et DTU : les blocs traditionnels et les blocs non traditionnels.


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Le bloc de bétonLe bloc de béton est l’un des maté-riaux de construction présentant le meilleur rapport qualité/prix. Il existe sous différentes formes : le bloc béton, le béton préfabriqué, le béton armé.

Moulé à froid, le bloc de béton se compose de granulats, de ciment et

d’eau. Il peut être plein ou creux, selon la résistance souhaitée. Très solide, il est le plus souvent employé pour la réalisation de murs extérieurs (murs por-teurs) dans les habitations modernes. Il est habituellement recouvert d’un enduit décoratif.

Types et catégoriesLe parpaing et le béton cellulaire sont les deux principaux blocs de béton. Le parpaing correspond alors à de l’aggloméré de béton, tandis que le béton cellulaire possède la masse volumique la plus faible des bétons de granulats. Cela en fait un matériau de construction léger avec une bonne résistance thermique, la meilleure de la catégorie.

Par ailleurs, le béton est aussi divisé en deux familles : les blocs tradition-nels et les blocs non traditionnels. Dans le premier cas, chaque bloc de béton doit avoir un marquage CE et NF ainsi qu’une suite de lettres et de chiffres. La marque garantit alors un produit conforme à des caractéristiques bien définies de qualité, comme la résistance mécanique et la durabilité.



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Les blocs de béton ne rentrant pas dans les normes et les DTU font partie des blocs non traditionnels, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas de bonne qualité ; ils ne correspondent simplement pas aux réfé-rences habituelles. Si vous optez pour cette solution, il est toutefois recommandé d’exi-

ger l’avis technique du matériau, qui doit correspondre exactement à l’usage et à la mise en œuvre dont votre ouvrage a besoin.

Bon à savoir : il existe des parpaings légers à isolation renforcée à base de pierre ponce, d’argile expansée ou de chanvre. On trouve également des blocs de béton pleins, creux, alvéolés, à enduire ou non. Ces derniers doivent assurer l’étanchéité du mur et restent apparents.

Modes de poseSelon le type de blocs de béton utilisé, le mode de pose diffère : maçonnerie, collage ou emboîtement.

Blocs de béton Mode de pose

Bloc à maçonner• Mortier joint traditionnel• Joints horizontaux (épais) et verticaux

Bloc à emboîtement• Mortier joint• Pas de joints verticaux

Bloc à coller• Mortier colle• Joints minces

Les parpaingsLe parpaing est le bloc de béton le plus utilisé dans les constructions contempo-raines. Économique, pratique et fiable, il permet de construire toute sorte de murs. Une maison individuelle peut ainsi être entièrement construite en parpaings.



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Types de parpaingEn modèle standard, le parpaing est généralement creux ou bien en granulats légers, mais il peut égale-ment être plein, perforé ou alvéolé. Quoi qu’il en soit, on trouve des parpaings adaptés à chaque usage :

π Les blocs U conviennent pour les chaînages hori-zontaux et linteaux.

π Les blocs d’angle sont parfaits pour les chaînages verticaux.

π Les blocs planelles sont utilisés pour les abouts de plancher.

Le tableau ci-dessous présente les différents types de parpaing et leurs usages.

Parpaings Usages Caractéristiques

Bloc creuxMurs courants : pignons, façades, etc.

• Deux extrémités creuses pour les joints verticaux

• À couper par tiers

Bloc d’angle Chaînage vertical

• Une extrémité lisse et une autre creuse pour le joint

• Un trou carré ou un rond pour le passage des chaî-nages verticaux

• À couper au tiers

Bloc linteau• Pose du linteau• Chaînage horizontal.

Forme U

Bloc de jambage• Tableaux de baie• Coin

• Alvéoles permettant de le couper en deux

• Une extrémité plate et lisse, et une autre creuse pour le joint

Bloc perforé/bloc plein Soubassement Solide, il peut être enterré

Bloc à bancher• Coffrage perdu• Mur de soutènement

• Forme H : permet l’insertion des armatures

• Béton coulé directement dans les alvéoles



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DimensionsLes parpaings sont communément vendus avec des dimensions standards : 20 cm de largeur, 25 cm de hauteur et 50 cm de long. L’épaisseur est quant à elle variable de 5 cm à 32,5 cm ; tout dépend du type de maçonnerie auquel il se destine.

Néanmoins, il existe aussi des parpaings rectifiés, qui possèdent des dimensions rigoureuses, un emboî-tement des côtés qui permet de se passer de joints verticaux, et un joint horizontal réduit à 3 m ou 4 mm (joint standard : 10 mm à 15 mm).

Bien sûr, les dimensions des parpaings sont à choisir selon le type de mur.

Dimensions du parpaing

Cloison et contre-cloison

Épaisseur :• 5 cm• 7,5 cm• 10 cm

• Hauteur : 20 cm• Largeur : 40 cm ou 50 cm

Façade et mur de refendÉpaisseur :• 15 cm• 20 cm

Largeur : 40 cm ou 50 cm

Étapes de constructionLe montage d’un mur et plus simplement d’un muret de parpaings est assez basique.

Cela ne représente pas de difficultés majeures, mais demande de la rigueur.

Le tableau, page suivante, détaille l’en-semble des étapes nécessaires à cette édification.



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En outre, un mètre carré de parpaings coûte en moyenne 40 €, tout compris. Les prix s’entendent sur une moyenne hors taxe, fourniture et main-d’œuvre comprises. Ils peuvent cependant varier selon les régions et les professionnels.

Le béton cellulaireLe béton cellulaire est un matériau de construction isolant utilisé pour le gros œuvre. Plus isolant que le parpaing, il est davantage respectueux de l’environnement.

CompositionCréé en 1880, le béton cellulaire se compose d’un mélange de plusieurs éléments naturels : sable, ciment, chaux, poudre d’aluminium, gypse et eau. Légers, robustes et stables, les blocs de béton assurent de plus une bonne isolation thermique aux constructions, qui peuvent alors se passer d’un système d’isolation intérieur. En effet, les ponts thermiques sont limités lorsque la pose est réalisée dans les règles de l’art.

Par ailleurs, ce type de constructions offre un gain de place significatif en surface habitable : entre 4 % et 6 % par rapport à une construction traditionnelle en béton avec un doublage intérieur isolant (20 cm de mur + 6 cm de doublage).

Les caractéristiques du béton cellulaire permettent également des économies d’énergie, puisque ce matériau équilibre la température à l’intérieur de l’habi-tation : il emmagasine la chaleur en journée pour la restituer le soir, lorsque la température est plus basse.

Enfin, le béton cellulaire est aussi hygro-régulateur, c’est-à-dire que la struc-ture ne laisse pas passer l’eau, mais autorise la circulation de la vapeur d’eau, offrant ainsi un habitat sain et sans risque de moisissures. Néanmoins, pour être efficace, la construction doit être enduite avec un produit adapté.



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Types de bétonCe matériau offre toute une panoplie de blocs pour chaque usage en construction : lisses, à emboîtement pour faciliter la pose, d’angles, en U, linteaux, etc.

La pose se fait ensuite à joints minces et avec un mortier-colle. Cela permet de réaliser à la fois des murs porteurs, des cloisons, des murs de refend, des planchers, mais aussi des toitures et des bardages.

Dimensions et norme CELa norme européenne n’impose pas de dimensions standards de fabrication. Cependant, les blocs de béton cellulaire sont généralement vendus avec les dimensions suivantes : 62,5 cm × 25 cm × 20 cm. Mais vous trouverez aussi des blocs de différentes épaisseurs : 6,5 cm, 25 cm, 30 cm et 50 cm ; et la longueur s’adapte également au type de constructions.

En outre, les produits doivent obligatoirement recevoir le marquage CE pour pouvoir être mis en circulation sur le marché européen : ce marquage est déclaratif. De plus, il est fortement conseillé d’exiger la norme NF, qui impose une démarche volontaire de la part du fabricant, qui doit alors respecter une série d’exigences.

Étapes de constructionPour être posé, le béton cellulaire demande une surface parfaitement plane. Le prin-cipe de construction n’est toutefois pas très compliqué, à condition de respecter cer-taines recommandations. D’autre part, ce matériau demande des outils et des produits spécifiques pour sa mise en œuvre : scie

électrique à grosses dents ou scie égoïne, peigne à colle, mortier-colle et bien sûr, l’outillage classique du maçon.



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Le tableau ci-après détaille l’ensemble des étapes nécessaires à l’édification d’un mur en béton cellulaire.

Étapes À faire

Montage du premier rang

Le montage s’effectue sur une surface parfaitement de niveau et d’aplomb : • soit sur une arase de béton hydrofugé de 600 kg/m3

• soit directement sur une dalle plane avec du mortier-colle

Pose des premiers blocs d’angle

• Commencer par les angles avec, au besoin, des blocs spéciaux pour passer le chaînage

• Le repérage de la future construction se fait sur le sol et est facilité par la pose d’une cordelette de repérage : l’usage d’un niveau laser est alors très pratique.

• Les blocs sont ensuite posés à chaque extrémité : tirer une cordelette entre les blocs pour faciliter l’alignement

• Vérifier le niveau et l’aplomb• Encoller le joint vertical avant la mise en place du bloc et seulement sur

les blocs d’angle spécifiques puisqu’ils ne sont pas profilés

Pose de la seconde rangée

• Les blocs de la première rangée sont encollés avec le peigne à colle• On présente le bloc de béton cellulaire sur le bloc du dessous, à joints

décalés et on le fait légèrement reposer sur l’arrête inférieure avant de le mettre en place en une fois, sans le déplacer pour éviter de retirer la colle

• Les poignées présentes sur certains types de blocs sont très utiles pour ce positionnement

• Vérifier le niveau, l’aplomb et frapper avec le maillet pour faire adhérer la colle et ajuster le niveau

Vérification du niveau

• À l’aide d’une règle en aluminium de maçon à passer sur les blocs en la faisant glisser, vérifier que tous les blocs sont parfaitement de niveau

• Si ce n’est pas le cas, il y a une marque grise sur le béton cellulaire• Il est alors possible de rectifier le bloc à la râpe

AchatLes prix s’entendent sur une moyenne hors taxe, main-d’œuvre et fournitures comprises au mètre carré.

Types de bloc béton cellulaire Prix

Épaisseur de 20 cm De 70 € à 75 €

Épaisseur de 30 cm Environ 80 €



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Le béton arméLe béton armé est un matériau de construction économique qui permet de réaliser des ouvrages solides et stables. Depuis 1868, date du dépôt de son brevet par une société allemande, c’est l’un des premiers matériaux de construction utilisés pour les maisons individuelles. Il permet de renforcer le « squelette » de la maison et des constructions.

StructureLe béton armé est fabriqué à partir de béton enrobant une armature en acier ; cette dernière peut être verticale et/ou horizontale. Cette armature sert à pallier les faiblesses du béton, qui résiste bien à la compression, mais moins à la traction. C’est pourquoi on se sert des armatures pour renforcer les zones sensibles des constructions. Le fait d’armer le béton réduit le risque de fissuration.

On utilise alors des barres en acier de 6 m de long et de différents diamètres (4 mm à 40 mm), assemblées soit par ligature soit par soudure.

Ces barres peuvent ensuite être mises en forme selon le type de ferraillage à effectuer.

La soudure permet de bouger le ferraillage sans risque de désassemblage durant le trans-port et le coulage du béton. Et la ligature est, quant à elle, réalisée à l’aide de fils d’acier recuit, les fers étant disposés, puis ligaturés sur place ; les ligatures doivent impérativement être dirigées vers l’intérieur du ferraillage.



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En outre, les armatures sont disposées dans un coffrage ou glissées dans des blocs de béton prévus à cet usage. Les fers à béton doivent être parfai-tement positionnés, l’utilisation d’armatures préfabriquées facilite alors ce positionnement.

Sachez par ailleurs qu’une armature trop proche du béton provoque des taches de rouille sur la surface, voire un éclatement du béton.

On peut pour ce faire utiliser des cales en plastique ou des distanceurs : l’en-robage est généralement de 3 cm minimum.

AchatIl est impossible de chiffrer le prix du béton au mètre carré. Cela dépend de nombreux paramètres : projet, surface, déplacement, accessibilité, etc.

Pour faire estimer le coût de vos travaux, il est conseillé de faire établir plu-sieurs devis détaillés avec un descriptif des travaux à réaliser et un chiffrage.

Le mur en béton préfabriquéLa facilité de mise en œuvre d’un mur en béton préfabriqué lui confère toutes les qualités pour la construction de murs de sou-tènement. Pour un particulier, il permet aussi de monter rapidement un mur de clôture.

Constitué de plaques de béton ou de blocs préparés hors chantier, puis assemblés sur le lieu de construction, il est très utilisé pour les logements collectifs, les grands ouvrages et certains types de maisons individuelles. Il est donc essentiellement employé pour la construction de grands ouvrages.

En outre, les éléments de béton préfabriqués existent dans des dimensions standards ou réalisées sur-mesure.



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CompositionLe mur en béton préfabriqué se compose d’éléments en béton armé, c’est-à-dire soutenus par une structure métallique. Ces élé-ments sont assemblés entre eux et reliés par des liaisons, des joints en béton, etc.

La composition du béton préfabriqué dépend directement de l’usage auquel il se destine : résistance au feu, anti-bruit, complexe isolant, armé ou non, etc.

Bon à savoir : pour la fabrication des logements, les hauteurs correspondent généralement à un étage.

AvantagesLa réduction du temps de construction, les murs sont livrés prêts à être assemblés, réduit le coût global de l’ouvrage. Cela nécessite de plus peu de main-d’œuvre et offre un chantier sec, sans temps de séchage. Enfin, il per-met de créer des murs de grande hauteur à faible coût.



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Quel enduit de finition avec une cloison en béton cellulaire ?

Le béton cellulaire, bien que pratique, n’est toutefois pas un matériau très esthé-tique. Il nécessite donc un enduit de finition pour lui apporter un peu de cachet. Mais lequel choisir ?

Une solution consiste à poncer votre cloison en béton avec une planche abra-sive, puis à la dépoussiérer soigneusement, avant d’appliquer, en guise d’enduit décoratif, un mortier-colle dans lequel vous pouvez ajouter des pigments. Vous obtiendrez ainsi un mur teinté et plein de charme.

Ces pigments doivent cependant être mélangés à de l’eau avant d’être introduits dans le mélange, ou bien l’eau doit être teintée avant d’être ajoutée au mortier. Le mortier pourra ensuite être travaillé comme n’importe quel enduit : lissé, taloché, spatulé, etc.


Mur porteur en béton armé préfabriqué

L’un des murs porteurs, en béton armé préfabriqué, de ma maison présente deux fissures avec éclatement du béton. Ces dernières sont dues à la rouille des fers noyés dans le béton. Comment stopper ces dégradations et réparer les dégâts ?

� Question d’Iglesias

Δ Réponse de Blitz

Normalement, les aciers sont protégés par le béton. S’ils se sont oxydés, c’est que soit ils sont mal enrobés, soit ils ont subi une agression chimique due à un béton inadéquat. Pour réparer votre mur, vous devez donc faire sauter tout le béton dégradé/fissuré, dégager les débris et nettoyer les aciers oxydés, puis appliquer un produit de passivation des aciers (antirouille), et terminer en reconstituant le béton manquant.



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Extension d’un mur en parpaings

Nous voulons prolonger un mur en parpaings de 60 cm avec du béton cellulaire. Comment réaliser la jointure des deux matériaux ?

Doit-on poser les blocs de béton en quinconce ou peut-on les empiler les uns sur les autres ?

� Question de Regma1224

Δ Réponse d’Expert Construction

Il vaut mieux éviter de coupler des matériaux qui réagissent différemment aux conditions thermiques et hygrométriques.

Je vous conseille donc de créer un joint de dilatation pour isoler les parpaings et les blocs de béton cellulaire ; c’est à mon avis, la meilleure solution pour éviter une fissure.

Δ Réponse de Mr_Biobio

Les blocs doivent être posés en quinconce, le béton cellulaire étant un maté-riau fragile. De plus, il se fissure facilement, donc les joints de dilatation sont essentiels. Et utilisez également une colle spécialement conçue pour cet usage.

Mur en moellons

Lors de la préparation de mon mortier pour la construction d’un mur en moel-lons, quel sable dois-je utiliser : sable jaune ou sable du Rhin ?

Dois-je ajouter un autre produit ? � Question de Real

Δ Réponse de SARL Gerin Bâtiment

Il faut du sable gris, et vous n’avez pas besoin d’ajouter un autre produit, sauf sur la semelle ou l’ancien mur, si besoin (murs anciens).

Béton pour un mur de soutènement

Quels sont les différents bétons utilisés dans la construction des murs de soutè-nement, leur composition et leurs méthodes d’exécution ?

� Question de Rana Haddad



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Δ Réponse de Solpat30

Il n’existe pas une multitude de bétons. Il peut y avoir des ciments plus résis-tants que d’autres (35 ou 42 kg/mm²), mais le béton et surtout la manière de le faire restent les mêmes.

Évidemment, le surcoût est compensé par la sécurité.

De plus, les éléments constitutifs ne sont pas les plus importants : le ferrail-lage, les blocs et le savoir-faire comptent presque plus.

On peut néanmoins dégager un grand principe : il faut une bonne fon-dation, de bons raidisseurs et une bonne ceinture. Sans oublier les règles d’urbanisme (ville et Code civil).

Le ferraillage est dépendant du savoir-faire, c’est pourquoi il est préférable de faire appel à un professionnel.

Il faut en effet isoler les fers dans l’ouvrage, utiliser de l’oxygène, plutôt que de l’air, et réserver au minimum 3 cm de béton.

En outre, chaque élément doit être ligaturé avec du fil de fer de 4 mm², voire avec du tors de 6 mm² sur plusieurs endroits.

La « fouille » (le creux à réaliser) doit quant à elle être de 3 cm minimum de plus que les fers : je vous conseille cependant 5 cm, mais cela représente un volume supplémentaire de béton.

Pour finir, plusieurs solutions esthétiques existent : découper des parpaings (pour laisser passer les chaînages horizontaux et verticaux) ou le plus simple, mettre des planches de coffrage.

Entretien des murs en briques, en bois et en parpaings

Je souhaiterais connaître la fréquence d’entretien d’une façade en briques, en bois ou en parpaings enduits.

Quel est le matériau le plus pratique au quotidien ? � Question de Richard

Δ Réponse de Greenshield

La brique est le matériau qui demande le moins d’entretien, même s’il reste très poreux.



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Pour protéger toutes vos façades, il existe aujourd’hui des solutions pho-tocatalytiques, qui s’appliquent sur tous les matériaux. Cela permet de garantir des surfaces autonettoyantes pendant cinq ans, donc plus de traces de pollutions ni de mousses…

En plus, vos murs se transforment en épurateurs d’air géants !

Poncer des appuis de fenêtres en béton

Comment poncer des appuis de fenêtres en béton, avec plusieurs couches de peinture écaillée ?

� Question de Benoît


Nous utilisons une ponceuse, puis, pour la finition, nous mettons une couche d’enduit et une bonne cale à poncer.

Si la peinture cloque, il faut peut-être passer les appuis à l’acide afin de retirer l’acidité du ciment.

Une fois les appuis propres et bien lisses, une couche diluée de peinture de sol, puis deux couches en finition permettent de poser des pots sans abîmer les appuis.

Δ Réponse d’Esprit Natur

La meilleure méthode, et la plus rapide, est le décapage avec une aérogom-meuse, puis l’application de deux couches de peinture.

Δ Réponse de Patio Teint ENR

Un décapage au fer chaud ou en utilisant un décapant chimique à meuble, puis un léger sablage au papier de verre (sablé ordinaire) sont suffisants et réalistes pour ce petit travail.

Pour sceller le béton, il suffit d’appliquer un scellant à béton translucide (une à deux couches) pour garder le béton à l’état naturel et ne plus avoir à décaper les enduits dans le futur. Sachez que certains scellants peuvent être colorés.


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IV. Les murs en brique

Le mur en brique fait partie de notre patrimoine, c’est pourquoi on le retrouve sur tout le territoire français, en particulier dans le Nord et la région de Toulouse, la fameuse ville rose.

Cela s’explique principalement par sa résistance ainsi que ses qualités ther-miques et hygrométriques.

Employée pour la construction d’un mur porteur ou autre, la brique peut revêtir différentes formes. Le choix dépend alors de la construction à réaliser :

π Légère et isolante, la brique creuse est la plus courante aujourd’hui. Le système « monomur » permet de plus de réduire le temps de mise en œuvre.

π Pleine, la brique rouge est la plus traditionnelle, elle est encore utilisée pour la réalisation de murs porteurs ou non porteurs. Sa couleur varie en fonction de la région dans laquelle elle est fabriquée.


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π La brique réfractaire est utilisée dans le cas d’ouvrages nécessitant une résistance au feu élevée (cheminée).

π À usage décoratif, la brique de parement convient aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ses matériaux, sa forme et ses couleurs sont multiples.

π La brique de verre laisse passer la lumière tout en protégeant l’intimité. Elle est employée aussi bien en milieu humide que sec.

La brique creuseMatériau à la fois noble et d’un usage pratique pour la construction de murs, la brique creuse a acquis ses lettres de noblesse partout sur le territoire français. Aujourd’hui, le système « monomur » propose des briques en terre cuite qui respectent l’environnement et per-mettent une mise en œuvre rapide et performante.

UsagesLa brique creuse possède des perforations verticales ou, plus couramment, horizontales.

Elle convient à de nombreux types de murs : intérieurs ou extérieurs, porteurs ou non.

Généralement en terre cuite, elle présente des caractéristiques isolantes intéressantes, tout en restant légère par rapport aux briques pleines.

Certaines briques creuses dispensent même de la pose d’un isolant supplémentaire.

Elle peut de plus être enduite selon la catégorie utilisée.



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Types de briqueOn distingue la brique creuse classique de celle à alvéoles.

La première, d’une épaisseur de 20 cm et à perforations, demande une isolation inté-rieure, tandis que la seconde est de type « monomur » et peut se passer d’une isolation thermique complémentaire. Elle est de plus de grandes dimensions, avec une épaisseur de 30 cm

Il existe une autre distinction entre les briques creuses à faces de pose conti-nues, montées à joints horizontaux continus (type C), et celles à rupture de joint, montées pour améliorer les performances thermiques des murs (type RJ).

AvantagesLa brique creuse présente plusieurs avantages en termes d’énergie. Ce maté-riau inerte accumule la chaleur la journée et la restitue la nuit : cela permet des économies d’énergie ainsi qu’une isolation thermique accrue (avec des briques monomur). Ses dimensions sont calibrées et de grands formats sont possibles, ce qui réduit également les ponts thermiques, crée moins de joints et autorise une pose plus rapide.

Elle est par ailleurs résistante au feu, légère, durable, respectueuse de l’envi-ronnement et se dilate peu avec l’humidité.

Système « monomur »La brique de type « monomur » est une brique à alvéoles de grandes dimensions et d’une épais-seur allant de 30 cm à 37 cm. Ses formes ainsi que le nombre d’alvéoles varient en fonction de la construction envisagée et du professionnel en charge des travaux.



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Principes du système monomur

Brique monomur Explications

Isolation thermiqueDe par la conception de la brique, les alvéoles de tailles réduites renferment de l’air, qui forme une bar-rière de protection contre les déperditions thermiques

Pose spécifique

• La présence de peu de joints, couplée à une pose à joints discontinus et minces, limite les ponts thermiques

• Cela rend aussi la construction compacte et homo-gène, en particulier au niveau de la jonction mur/plancher (peu de perte calorique)

Isolation phoniqueSi la pose est parfaitement réussie et si les murs sont enduits sur les deux faces, la brique alvéolée permet une bonne isolation phonique

Confort intérieur

• Matériau inerte, la brique préserve de la pénétration de la chaleur en été, et garde la maison correcte-ment chauffée à la mi-saison en limitant les diffé-rences de température

• En comparaison avec une isolation intérieure clas-sique, on économise environ 10 % sur la facture de chauffage sur une année

Salubrité de la construction

• Les propriétés hygrométriques de la brique empêchent l’humidité extérieure de pénétrer à l’in-térieur du logement

• Si la maison est inondée, la brique ne moisit pas et garde ses qualités de base une fois sèche

• Les risques de condensation sont très minimes, voire inexistants

Mise en œuvre

Tous les murs intérieurs peuvent être non porteurs au vu de la résistance mécanique des briques. De plus, les joints sont minces :• réduction des ponts thermiques• facilité de mise en œuvre (réduction du coût de

main-d’œuvre jusqu’à 30 %)• séchage rapide de la construction• finition rapide sans système d’isolation

complémentaire

Fixations Toutes les fixations sont possibles



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IsolationMalgré ses performances indéniables, la brique creuse nécessite un complément d’isolation.

Dans le cas de briques de type mono-mur, il faut aussi prévoir une isolation phonique en plus. En revanche, l’épais-seur d’isolant sera moins importante que pour une autre cloison.

Attention toutefois, car la pose peut nécessiter des compétences et du maté-riel spécifiques selon la brique employée.

Étapes de constructionLa mise en œuvre d’un mur en brique creuse monomur n’est pas spéciale-ment compliquée, mais elle demande un peu de matériel et de la rigueur.

Étapes de construction

Étapes Explications

Réalisation de l’arase

• Le premier rang se réalise sur le niveau supérieur de la maçonnerie, qui doit être bien plan (arase) et étanche, à partir de la platine de mise à niveau

• On dépose alors le mortier sur la périphérie de de la construction

Pose du premier rang

Le premier rang est posé sur l’arase et l’on vérifie à chaque fois le niveau et l’aplomb

Ajustement des briques

• L’ajustement d’une brique se fait par emboîtement de la partie mâle dans la partie femelle, sans joints verticaux

• Les deux briques doivent être parfaitement ajustées

Réalisation des joints

• Le joint horizontal se fait à partir d’un mortier-colle, mince sur 1 mm• Le mortier est mis dans un rouleau distributeur, qui est ensuite

déposé sur la rangée• Le distributeur est alors déplacé vers l’arrière pour déposer environ

2 mm à 3 mm de mortier



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AchatLes briques creuses se vendent au mètre carré, mais les prix varient généralement en fonc-tion des régions et du maçon en charge de la construction. Il faudra néanmoins compter en moyenne 40 € pour des briques creuses clas-siques, et entre 45 € (épaisseur : 20 cm) et 85 € (épaisseur : 37 cm) pour des briques alvéolaires.

La brique rougeLa brique rouge, ou brique pleine, est utilisée dans beaucoup de régions fran-çaises pour la construction de maisons. En terre cuite à base d’argile rouge et verte mélangée à un peu de sable, sa taille ainsi que sa cou-leur varient en fonction de la région où elle est produite.

Cuite au four à 1 200 °C après séchage, ses bords sont ensuite rectifiés pour faciliter le montage ultérieur.

Types de briqueGénéralement non enduite à l’extérieur, la brique rouge permet de construire des murs porteurs et d’autres cloisons. Il existe en outre différents types de brique rouge qui conditionnent son usage.

Ainsi, les briques de parement sont destinées à rester apparentes et sont donc purement décoratives. Les briques pleines sont, quant à elles, destinées à la construction des murs extérieurs et porteurs. Enfin, les briques plâtrières servent à construire les cloisons intérieures et les murs de refend.



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Avantages et inconvénientsLa brique rouge est un matériau qui présente un grand nombre d’avantages. Tout d’abord, elle permet de se passer d’une isolation supplé-mentaire si le mur construit est assez épais.

Ce matériau est également durable, résistant au feu et présente une bonne stabilité dimension-

nelle. Naturelle et recyclable, la brique rouge n’occasionne aucune émission nocive à la mise en œuvre ni dans le temps. Inerte, elle restitue la nuit la cha-leur accumulée durant la journée, et sa porosité laisse le mur respirer.

Néanmoins, ces qualités n’ont pas empêché la brique creuse de la supplan-ter sur le marché de la construction. Plus légère, plus isolante et regroupant toutes les qualités de la terre cuite, la brique creuse est aujourd’hui davantage employée.

De plus, les briques rouges présentent d’autres inconvénients, dont leur prix, plus élevé que le bloc de béton et le parpaing (environ 45 €, sans la finition des joints). Leur mise en œuvre demande également des compétences spéci-fiques. Et la porosité de ce matériau lui fait craindre les fortes humidités.

Étapes de constructionL’appareillage et l’agencement des briques dépendent du modèle choisi.

En outre, construire un tel mur demande du savoir-faire et de la patience, tout autant que de la précision. Les condi-tions météorologiques sont aussi essentielles, aussi bien pour le séchage du mortier que pour sa bonne tenue. Il est donc recommandé de travailler par temps doux, non pluvieux et sans vent, si possible. Prévoyez également des bâches de protection en cas de pluie et n’hésitez pas à tremper la brique avant la pose s’il fait trop chaud et trop sec.



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Étapes de construction


Repérage au sol

• Quel que soit l’appareillage choisi, la première rangée de briques se place sur le milieu de la semelle de la fondation

• À l’aide de piquets et d’une corde, poser des cordeaux pour former une intersection entre les deux axes que forme l’angle du mur afin que l’intersection corresponde exactement à la pose de la première brique

• À l’endroit de l’intersection, étaler une couche de mortier de 2 cm d’épaisseur environ et sur 1 m de long

• Poser un niveau à la verticale de l’intersection, sans appuyer, et mar-quer cette intersection au sol dans le mortier frais à l’aide de la truelle

• Faire des repères en s’éloignant de l’angle, dans le mortier, toujours à l’aide du niveau, puis relier ces repères avec une règle et la truelle

Pose de la première brique

• Poser la première brique à l’intersection, directement sur le mortier• Tasser la brique dans le mortier pour que ce dernier ne fasse plus que

1 cm environ• Ne pas hésiter à utiliser une règle graduée pour vérifier l’épaisseur, elle

doit être constante sur toute la première rangée de briques

Pose de la seconde brique

• Déposer sur le côté de la brique qui va venir sur l’alignement de la pre-mière, une couche de mortier d’environ 1 cm

• Poser la brique et vérifier l’alignement et l’aplomb

Pose des briques suivantes

• Continuer à poser la première rangée sur toute la zone de mortier déposé

• Au fur et à mesure, en fonction de la longueur du mur, déposer du mortier sur 2 cm et poser les briques

Montage du mur

• Lorsque le premier rang est bien avancé ou terminé, continuer la pose des briques en partant de l’angle, après avoir déposé sur le premier rang une couche de mortier

• Le travail se fait « en escalier » : on commence le 2e rang, puis on démarre le 3e et le 4e pour former un escalier, avant de remplir le 2e rang, de continuer le 3e et le 4e et d’attaquer le 5e, et ainsi de suite jusqu’à remplir les rangs tout en formant l’escalier à partir des angles

• À chaque rang et régulièrement lors du montage, il faut vérifier la ver-ticalité, l’horizontalité et l’aplomb

• Nettoyer régulièrement les débordements du joint à l’aide de la tranche de la truelle

FinitionLes joints sont réalisés avec un fer à joint, selon la forme employée : joints creux, plats, biseautés, etc.



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La brique réfractaireLa brique réfractaire se démarque par sa forte résistance à la chaleur. Conçue principalement pour les bâtis situés à proximité d’une source de chaleur directe ou indirecte, elle est idéale pour la construction d’un barbecue fixe, d’un foyer de cheminée, d’un four (à pain, à pizza, etc.), et des murs proches d’un poêle ou d’une source impor-tante de chaleur.

CompositionIl existe bon nombre de composants pour la brique réfractaire, qui varient en fonction du type de brique et de l’usage qui en est fait. On peut notamment citer :

π la vermiculite ou chamotte ;

π le ciment fondu ;

π le coulis réfractaire.

La brique réfractaire repose sur le principe de convection : elle garde la cha-leur, puis la restitue. Par son inertie thermique, elle chauffe et se refroidit lentement. Comme elle est isolante, elle garde et maintient une température élevée, par exemple dans le foyer d’une cheminée.

Mise en œuvreSauf indication contraire du fabricant, les briques réfrac-taires doivent être mouillées, il est donc nécessaire de les tremper avant de les poser. Il faut ensuite utiliser un mortier réfractaire ou un coulis, suivant la construc-tion, mais le coulis est réservé pour les ouvrages devant résister à plus de 1 200 °C. Une fois posées, il faut attendre au minimum dix jours, puis mettre en chauffe progressivement.



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De plus, les matériaux employés pour monter vos briques doivent être adap-tés au type de construction. Et une fois le mur terminé, la brique peut rester nue, sans enduit.

Produits de liaison Types de construction

Mortier réfractaireBarbecue, cheminée à foyer ouvert ou fermé, four à pain, four à pizza

Coulis/ciment fondu Chaudière

AchatDe par ses capacités supérieures, la brique réfractaire possède un coût plus élevé.

Les prix varient cependant selon les dimensions, la qualité, la forme et la couleur des briques. Il faut compter en moyenne de 0,70 € à 3 € TTC environ pour une brique.

La brique de parementAussi appelée brique de façade, la brique de parement possède essentiellement un usage décoratif.

Elle permet d’offrir à la paroi qu’elle recouvre l’apparence d’un mur en briques rouges traditionnelles.

Types de briqueGénéralement en terre cuite ou en

matériaux reconstitués, la brique de parement est assez épaisse. Néanmoins, il est possible de la remplacer par des plaquettes de parement, plus fines. Autre différence : la brique de parement est généralement utilisée pour l’extérieur, tandis que la plaquette est très pratique en intérieur et d’un coût moins élevé.



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On trouve sur le marché de nombreux modèles de briques de parement qui conviendront à tous les styles et tous les univers décoratifs. Toutefois, deux grandes caté-gories se distinguent : les briques moulées et les briques pressées. Le tableau qui suit compare ces deux matériaux.

Brique de parement : moulée ou pressée ?

Brique de parement Caractéristiques Types de mur

Moulée

• Fabrication industrielle qui repro-duit le « fait main »

• Matière première projetée et non pressée

• Aspect irrégulier : chaque brique offre un aspect différent

Mur à l’aspect ancien

Pressée

• Fabrication industrielle où la matière première est pressée dans des moules

• Contour régulier et aspect plus lisse

Mur contemporain

Étapes de constructionAvant de vous lancer dans la construction d’un mur de parement, il est néces-saire de se munir du matériel suivant :

π un cordeau et un niveau à bulle ;

π une brosse métallique et une brosse dure en chiendent ou équivalent ;

π de la colle ou un mortier, selon l’usage et le type de briques ;

π une spatule crantée, une truelle/langue de chat ;

π un fer à joint et une poche à joint (optionnel) ;

π des croisillons pour la régularité des joints sur les briques régulières et de petits clous à tête d’homme (optionnel).



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Ensuite, sachez que les briques de parement autorisent deux types de pose : la colle ou le mortier. Pour avoir un mur homogène, il est préférable d’acheter toutes les briques en une seule fois, afin qu’elles aient toutes la même cuis-son. Si vous avez plusieurs palettes, n’oubliez pas de les mélanger pour éviter les différences de couleur.

De plus, le mur destiné à recevoir les plaquettes doit être plan, propre, sain et sec. En extérieur, les briques en bas de mur seront également protégées des remontées capillaires pour éviter les efflorescences. En cours de chantier, votre mur deva être protégé de la pluie, du vent, de la chaleur et préservé du froid.

Le tableau ci-après détaille les étapes à réaliser afin de construire un mur en brique de parement.


1

• Sur le mur, tracer une ligne de référence pour débuter la pose à l’aide d’une règle et d’un niveau à bulle

• Calculer pour avoir une plaquette entière au niveau du plafond, sachant que les joints font environ 5 mm à 6 mm pour les briques moulées et peuvent être réduits pour les briques pressées à 3 mm ou 4 mm minimum

2 Brosser l’envers de la brique à l’aide de la brosse métallique

3

• Si un simple encollage est recommandé, appliquer la colle à la spatule cran-tée directement sur l’envers de la briquette

• Dans le cas d’un double encollage, appliquer de la colle sur le mur, un peu plus que la dimension de la brique, puis sur l’envers de la brique

4Appliquer la briquette sur la colle en pressant pour bien répartir la colle sur les deux surfaces (mur et briquettes)

5

• Faire de même pour les briquettes suivantes, conformément à la ligne de référence et en respectant l’écartement des joints

• Dans le cas de briquettes régulières, il est possible d’utiliser des croisillons qui seront noyés dans la colle et le joint

6

• Attendre le séchage complet avant de faire les joints• Les joints peuvent être faits à la poche, ceci pour éviter de tacher les

briquettes• Faire les joints, puis les lisser au fer à joint

7• Laisser sécher 24 h avant de brosser les briquettes• Surtout, ne pas mouiller !



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Bon à savoir : vous pouvez vous aider de petits clous tête homme à enfoncer en dessous des briques collées pour les maintenir en place durant le séchage et éviter ainsi un potentiel glissement.

Sachez en outre que la pose est identique que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur, seul change le type d’adhésif. En exté-rieur, on privilégie les mortiers, même si aujourd’hui des fabricants proposent de plus en plus des briquettes à coller. Dans le cas d’une pose intérieure, tous les matériaux doivent être prévus à cet usage.

Pour éviter la monotonie et décaler les joints d’un rang sur l’autre, il vous fau-dra couper une brique et utiliser cette moitié pour terminer un rang, sur les deux extrémités.

Pour ce faire, il faut se servir d’une meule ou d’une scie circulaire sur un peu plus de la moitié de l’épaisseur, puis casser la brique au niveau de la coupe.

EntretienLa brique de parement ayant un rôle décoratif, il est essentiel de l’entretenir afin de garder toute sa couleur et son charme.

Il est alors nécessaire de traiter les briques extérieures à l’aide d’un hydrofuge et/ou d’un anti-mousse. Pour nettoyer des efflorescences, mieux vaut éviter de mouiller les briques, mais plutôt les brosser à sec pour éliminer les traces blanches et les traiter au besoin avec un produit spécifique.

En intérieur, un brossage ou une aspiration pour enlever la poussière réguliè-rement est suffisant.



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AchatLes prix de la brique de parement sont variables et dépendent du modèle, de l’aspect, du fabricant et de leur usage (intérieur/extérieur). Les tarifs indiqués ci-dessous sont donnés à titre indicatif et compris hors pose.

Types de brique de parement Prix

Brique de parement Entre 20 € et 120 €/m²

Angles et éléments spéciauxSelon le modèle et le conditionnement :• à partir de 2 € l’élément, pour l’intérieur• à partir de 4 € l’élément, pour l’extérieur

La brique de verreLa brique de verre fait son entrée dans toutes les pièces de la maison pour créer des espaces originaux et personnalisés, par-tout où la lumière peut pénétrer.

Décorative et pratique, elle se décline aujourd’hui dans de très nombreux coloris et finitions : satinée, opaque, translucide et même « texturée ».

DimensionsLa brique de verre standard est un parallélépipède dont les dimensions courantes sont :

π 19 × 19 cm ;

π 20 × 20 cm ;

π 24 × 24 cm.

Quant à l’épaisseur, elle peut aller de 8 cm à 10 cm. On trouve également des formes rectan-gulaires, arrondies, etc.



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Avantages et inconvénientsEn plus d’être esthétique, la brique de verre présente de nom-breux avantages : son isolation acoustique et thermique, sa résis-tance au défoncement (si la pose est faite correctement) et une bonne résistance au feu.

La pose est de plus possible en milieu humide. Et surtout, ce matériau laisse passer la lumière.

Cependant, la brique de verre est lourde, ce qui ne facilite pas sa pose.

Avant de débuter le chantier, il faut impérativement vérifier que votre sol peut supporter cette charge supplémentaire.

En outre, pour une mise en œuvre traditionnelle, il faut tout de même cer-taines compétences, et le temps de pose est assez important, même pour un professionnel :

π 1 m² = 5 h pour une paroi simple ;

π 1 m² = 7 h pour une paroi courbe.

Étapes de construction Si le mur de briques de verre est monté dans les règles de l’art, il sera alors solide et sans risque.

Que ce soit pour une cloison, un mur ou une paroi de douche, la brique de verre se pose assez simplement, en particulier si vous optez pour des systèmes « prêts à poser ».



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Voici un tableau présentant les trois types de pose envisageables.

Types de poses Explications

Pose traditionnelle

• La pose se fait à l’aide de mortier et de croisillons pour faciliter la mise en place des briques de manière régu-lière sur la hauteur et la largeur

• Le mur est armé de fers verticaux et horizontaux• Les croisillons sont en acier et laissés en place• Les joints sont de 4 cm environ• On utilise un mortier de ciment blanc adapté, mais

toute autre couleur est possible

Pose d’éléments préfabriqués• Un module de brique de verre est composé de plusieurs

briques déjà montées• Le module standard comprend six briques de verre

Pose à sec

Les fabricants proposent des systèmes ayant chacun leurs propres spécificités :• Certains utilisent peu de colle : le montage se fait alors

sans mortier, mais avec des languettes ; plus légers, ils permettent de monter rapidement des modules démontables de 2 m², la finition s’effectue ensuite au mastic silicone ou au mortier

• D’autres systèmes utilisent de la colle pour la pose des briques sur des profils en PVC : cela permet aussi de monter des cloisons courbes

Bon à savoir : même si vous optez pour des systèmes haut de gamme, le joint reste un élément obligatoire dans le montage des briques de verre. On peut dire que la limite est un joint de 2 mm à 5 mm en fonction du format de la brique.

AchatLa brique de verre est vendue à l’unité, mais vous pouvez trouver des kits comprenant des panneaux à monter. Les prix sont en outre extrêmement variables et dépendent de la forme, de la couleur, de l’aspect et du fabricant.

Types de brique en verre Prix (pour une brique)

Modèle classique À partir de 0.80 €

Modèle couleur À partir de 1,50 €



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Percer de la brique

La plupart des maisons actuelles sont construites avec des briques pleines ou creuses, qui peuvent être percées rapidement et sans effort.

Seule la cheville devra être adaptée pour la pose d’un élément de décoration. Le choix du foret a donc une importance fondamentale : il doit être choisi en fonc-tion du matériau à percer.

La brique étant un matériau relativement friable, la poussière dégagée par le perçage est volatile. Vous devez donc d’abord préparer votre environnement de travail pour vous en protéger.

Pour cela, recouvrez les meubles et le sol (si vous travaillez en intérieur) de draps usagés, d’un film polyane ou de bâches. Protégez aussi vos yeux avec des lunettes et votre visage avec un masque pour éviter tout contact avec la poussière.

Ensuite, pour percer votre mur en brique, vous aurez besoin d’une perceuse à percussion avec des forets à béton. La taille du foret doit alors correspondre à la cheville qui sera insérée dans le trou percé.

Les vis qui maintiendront la pièce à poser seront quant à eux d’un diamètre infé-rieur au foret.

Puis, pour déterminer la profondeur du trou à percer, il suffit de placer la vis à côté du foret, et, avec un feutre, de faire une marque à l’emplacement de la tête de vis sur le foret.

Il ne vous reste plus ensuite qu’à percer votre mur :

π Réglez la perceuse à percussion à vitesse minimale, puis percez la brique de façon à marquer le trou ; ceci évitera au foret de glisser lors du perçage à vitesse maximum et de marquer la brique autour du trou.

π Placez votre foret au centre de la marque, augmentez la vitesse et percez jusqu’à la marque faite auparavant sur le foret.

π Soufflez dans le trou percé de façon à déloger la poussière et placez-y la cheville.



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Maçonnerie de murs porteurs

Quelle est la différence entre le béton cellulaire et les briques nouvelle génération ?

Un de ces deux matériaux est-il plus performant que l’autre ? � Question de Jafa

Δ Réponse de Charly

Selon moi, ces deux matériaux possèdent des performances identiques à épaisseur égale.

Cependant, ils nécessitent tous les deux une isolation intérieure.

En revanche, pour une isolation optimale sans isolation intérieure, vous aurez besoin de 50 cm de béton cellulaire, mais le coût sera élevé.

Quels murs construire ?

Lors d’une construction, est-il préférable d’opter pour un mur composite (briques + vide d’air + parpaings) ou pour un mur en vingt-deux croisées, composé uni-quement de briques ?

� Question d’Ironman

Δ Réponse de Ardechouate

Tout dépend du résultat recherché. Si vous souhaitez un bon confort ther-mique, vous pouvez choisir un mur avec une ossature en bois et un habillage composé de briques pleines extérieures.

L’ossature constituera le squelette du mur porteur, et la brique servira de parement.

Protection des briques décoratives

J’ai lu qu’il était nécessaire de passer un produit de protection avant de poser des briques de parement décoratives, afin d’empêcher le ciment de « rentrer » dans les pores de la brique. Pouvez-vous me renseigner sur ce sujet ?

� Question de Ratata



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Δ Réponse de Dom

Effectivement, il est préférable de protéger les briques avant le jointoie-ment, soit avec de l’huile de lin, soit avec un produit protecteur pour les matériaux poreux.

Mur de soutènement en brique

Nous avons actuellement un vieil abri de jardin en brique inséré dans la pente de notre terrain. Nous envisageons de le démolir en conservant le mur du fond, qui servirait alors de mur de soutènement, afin de le remplacer par un abri en bois.

Est-il possible de monter cet abri directement contre le mur de soutènement ou faut-il laisser un espace afin de passer régulièrement un traitement pour l’humidité ?

� Question de Garfield05

Δ Réponse d’Expert Construction

Effectivement, il vaut mieux laisser un espace entre votre ossature en bois et la maçonnerie en brique conservée, ne serait-ce que pour l’entretien du bois.

Types de brique creuse

Je suis en train de faire bâtir une villa, et mon constructeur me propose, pour les murs, de la brique creuse de 20 cm avec une isolation intérieure en polystyrène (8 cm) et placoplâtre.

Existe-t-il une grande différence de prix entre des briques de 30 cm avec un plâtre intérieur et des briques de 20 cm avec une isolation intérieure ?

J’aurais également voulu savoir si l’emploi de polystyrène (8 cm) et de placo-plâtre en solution d’isolation intérieure (thermique et acoustique) est viable avec des briques de 20 cm.

� Question d’Arquier

Δ Réponse de Manu

Les briques de 30 cm sont idéales, car elles permettent d’économiser sur l’isolation. Néanmoins, leur pose est dure à réaliser, car aucun pont ther-mique ne doit apparaître. Peu d’artisans l’effectueront correctement. Je vous conseille donc de suivre les indications de votre constructeur.



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Δ Réponse de SARL Gerin Bâtiment

Je ne suis pas d’accord avec ce que propose votre entrepreneur. En effet, le seul avantage des monomurs de 30 cm ou 20 cm est leur confort thermique en été.

L’idéal serait une brique de 20 cm ou 25 cm avec un complexe d’isolation thermique par l’extérieur en laine minérale ou végétale, pour laisser respirer le support, et un enduit à la chaux extérieur et intérieur.

Ce système, certes plus coûteux, vous offrira un confort toute l’année, avec des murs agréables au toucher.


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V. Les murs en pierre et en bois

Pendant longtemps, la pierre a largement été utilisée dans les constructions, indiffé-remment des régions. Aujourd’hui, elle est principalement réservée aux petits éléments d’architecture comme l’encadrement des portes et fenêtres ou les chaînes d’angle. Au vu du coût du transport, les professionnels du bâtiment privilégient de plus toujours les carrières les plus proches pour la taille.

Le bois est aussi une possibilité quant à la construction de murs. Il peut alors compo-ser l’essentiel de la maison ou simplement son ossature. Le colombage est une tech-nique de construction que l’on retrouve beaucoup en France, notamment en

Normandie, et le torchis est particulièrement employé pour remplir le colom-bage ou sur des murs composés de claies en bois.


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La pierre naturelleTrès présente sur notre ter-ritoire, la pierre naturelle est une pierre calcaire, classée en fonction de sa dureté et selon un coefficient compris entre 1 et 14. On la retrouve prin-cipalement sous la forme de moellons irréguliers.

La pierre de taille est aussi un matériau naturel, que l’on trouve davantage dans les

villes. Réservée pour les ouvrages de qualité, cette pierre n’est pas enduite et signe des façades très élégantes et esthétiques. Contrairement aux moellons, sa taille est régulière et peut-être sculptée pour offrir des ornements au mur.

Enfin, le mur en pierre sèche est un appareillage de pierres naturelles assem-blées sans l’aide de liant. Les matériaux employés sont alors des blocs ou des dalles à peine taillées, brutes ; il autorise généralement la construction de murets, cabanes, murs de soutènement. Bien conçue, la construction est solide et durable, tout autant qu’esthétique.

MoellonPrésent dans toutes les régions de France, le moellon est destiné à la construction de murs principalement extérieurs. C’est une pierre naturelle calcaire, une simple pierre « des champs ».

De forme irrégulière, le moellon ne se taille pas, mais s’enduit, contrairement à la pierre de taille qui reste apparente. L’absence de taille s’explique par la fragilité de cette pierre tendre, qui résiste mal à l’écra-sement ; on l’ébauche à peine pour ne pas l’affaiblir.



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Pour compenser cette faiblesse, les murs en moellon sont épais et mis en œuvre avec un enduit, le plus souvent de la chaux, qui possède un pouvoir de protection.

Bon à savoir : l’enduit doit être adapté à la nature même des pierres.

Les problèmes les plus communément rencontrés avec le moellon sont liés à la dégradation de l’enduit qui les recouvre, les laissant sans protection. La rapidité de dégradation des joints et des moellons dépend néanmoins des conditions climatiques et de la mise en œuvre des murs.

Dégradations Explications

Éclatement superficiel ou profond

• Sous l’action des intempéries et des phases de gel et de dégel, le moellon est gélif (se fend)

• Attaques biologiques : nitrates, sulfates contenus dans l’eau

Dissolution du calcinLe calcin est une protection naturelle qui se forme en surface de la pierre, les pluies acides attaquent le calcin et fragilise la pierre

Bon à savoir : avant de faire un enduit sur un mur en moellon abimé, il convient de traiter et de réparer le mur avec des techniques adaptées, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel compétent.

Par ailleurs, la construction d’un mur en moellon est un travail long et fastidieux, qui réclame patience et rigueur. Pour une pose dans les règles de l’art, suivez les étapes ci-dessous :

π Tremper les pierres dans l’eau pour éviter qu’elles n’absorbent l’eau du mortier à base de chaux.

π Prévoir des fondations robustes, la pierre est un matériau lourd à supporter pour le mur.

π Le mur doit être assez épais et composé de pierres disposées en parement, c’est-à-dire retail-lées au marteau têtu (marteau pointu d’un côté et carré de l’autre).



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π Les pierres, alignées au cordeau, sont posées sur une couche de mortier d’environ 3 cm, en commençant par les extrémités. Des boutisses ou lon-gues pierres faisant l’épaisseur totale du mur sont ensuite disposées tous les trois ou quatre rangs, en quinconce.

π Entre les deux parements, on dispose du « tout-venant », et le calage des moellons est assuré par des éclats de tuile ou de pierre.

π Lorsque la rangée est terminée, reste à remplir les joints verticaux au mortier.

Pour une maison en moellon, il convient d’appliquer un enduit de finition destiné à le protéger. Pour un mur de clôture ou un bâtiment secondaire, les pierres peuvent en revanche rester apparentes.

Important : comme pour tout montage d’un mur, il faut en vérifier régulière-ment l’aplomb et le niveau.

Les prix du moellon sont très vastes, ceux-ci étant généralement élevés et exprimés par mètre cube à cause de l’épaisseur du mur.

Sa pose demande aussi beaucoup d’heures de main-d’œuvre et un réel savoir-faire.

Pour un professionnel, pose et matériaux com-pris, il faut compter entre 300 € et plus de 1 000 € le m³ HT.

Pour faire des économies, il est cependant possible de récupérer des moel-lons assez facilement sur son terrain, en décharge, ou bien gratuitement en échange du déblaiement.



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Pierre de tailleEmployée pour les murs porteurs, les sou-bassements, les encadrements de portes et fenêtres, mais aussi pour la construc-tion de piliers, de murs de clôture, de murets, etc., la pierre de taille est d’origine calcaire.

Elle se distingue des autres pierres naturelles par ses faces taillées et son pare-ment (face visible) parfaitement rectiligne. Destinée à rester apparente, elle demande une pose avec des joints extrêmement fins et réguliers.

Bon à savoir : la construction en pierre de taille n’étant plus beaucoup prati-quée en raison de son coût élevé, on peut très bien utiliser une pierre de pare-ment en pierre naturelle ou en pierre reconstituée pour donner l’illusion d’un aspect pierre de taille.

Par ailleurs, la pierre de taille exige de véritables compétences professionnelles : se procurer des pierres, les tailler ou les retailler, les mettre en œuvre pour réaliser un ouvrage durable. Si vous désirez malgré tout vous lancer dans l’aventure, commencez par suivre un stage qui vous permet-tra d’acquérir les connaissances de base.

S’agissant de son entretien, tout dépend de la nature, de la qualité et de l’état de votre mur. S’il s’agit d’un mur en pierre de taille granitique, par exemple, aucun entretien n’est nécessaire, outre le nettoyage des salissures ; ce type de murs sup-porte bien le lavage à la brosse sans forte pression.

En revanche, le tuffeau, qui est une pierre calcaire appelée communément « tuff », est très fragile, sa seule protection étant assurée par une couche de calcin formée en surface de la pierre au fil du temps. Les façades en pierre de taille n’étant pas enduites, il convient de veiller à les conserver en bon état.



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Le tableau ci-après présente les problèmes les plus souvent rencontrés sur les murs en tuff.

Problèmes éventuels Effets sur la pierre

Dissolution du calcin

• La pierre devient plus fragile et résiste moins bien dans le temps

• Le calcin est principalement dissout par les pluies acides

• De mauvais traitements, nettoyages, ravalements peuvent aussi détruire le calcin

Gel

• Le gel suivi du dégel sur les pierres poreuses et tendres peut provoquer des éclatements, en par-ticulier au niveau des angles

• Au fil du temps, la pierre peut s’éroder par plaque à sa surface

Différentiel

• La pierre s’altère en surface avec des éclatements par plaques successives

• Cela provient de la proximité immédiate de pierres de nature différente et/ou de la présence d’un liant qui n’est pas adapté à la nature de la pierre par exemple : le ciment

En outre, le nettoyage de ce type de pierres s’effectue à la brosse et à l’eau claire, sans trai-tements agressifs ; il est inutile de vouloir obtenir un aspect « pierre neuve ». L’essentiel est de ne pas retirer la couche de calcin.

Pour ce faire, il est possible d’arroser le mur à l’eau froide, sans pression, puis de le brosser à la brosse en chiendent.

La pulvérisation d’eau à faible pression est une alternative : ce procédé, recommandé sur les pierres non poreuses et en bon état général, permet d’emporter directement les salissures, sans brossage.

Enfin, le tuffeau peut se réparer selon l’état de chaque pierre. Avant les répa-rations, il est toutefois nécessaire de nettoyer et retirer toutes les parties malades.



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Réparations d'un mur en pierre

État de la pierre Réparations possibles

Abîmée localement, dégradations légères

• La pierre peut être laissée en l’état si les dégra-dations sont peu nombreuses et en surface

• Dans le cas d’une réparation légère, il est pos-sible de reconstituer la pierre avec un mélange à base de chaux, de poudre de pierre et de sable

• L’ensemble doit être de couleur identique aux pierres en place pour que la réparation se fonde dans le décor

Détériorations profondes, éclatements et manques, lézardes

• Purger la pierre de toute la partie abimée ou bien la remplacer par une pierre identique

• Le scellement se fait à la chaux

Pierre sècheUn mur en pierre sèche est une construction réalisée sans l’aide d’un liant : les pierres ou les dalles sont montées « à sec ». Les pierres ne sont pas taillées en carrière, mais récoltées sur place ou bien aux abords de la construction, ce qui offre un aspect très naturel. Aujourd’hui, le mur en pierre sèche est destiné avant tout aux clô-tures et murs de soutènement.

C’est donc un assemblage minutieux de pierres de différentes tailles équar-ries naturellement ou peu rectifiées pour s’adapter les unes aux autres. Le

liant est remplacé par des cailloux qui servent alors de cales : ils sont tassés de manière à ne plus bouger et à retenir les pierres principales. Les joints doivent, eux, être réduits ; le choix des formes et des dimensions de chacune des pierres est important pour que la construction supporte son propre poids.



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En outre, cette technique de montage demande un savoir-faire et une expé-rience certaine pour obtenir une construction durable et esthétique.

Les pierres sèches ne coûtent rien, puisqu’elles sont récupérées sur le terrain, aux abords ou sur d’anciens murs ou maisons. En revanche, il faut du temps et de la patience pour le monter.

Passer par un professionnel est évidemment un gage de qualité, mais cela augmentera aussi le coût de la construction. Demandez à une entreprise de maçonnerie un devis détaillé pour la réalisation de votre projet.

La pierre reconstituéeLa pierre reconstituée est une pierre moulée, fabriquée à partir de compo-sants divers pour donner l’illusion d’une vraie pierre. Si certains modèles sont plu-tôt d’un aspect mécanique, on trouve aujourd’hui de belles imitations. Elle est principalement utilisée en dallage et bordure.

De plus, selon le mélange et le moule utilisés, la pierre change d’aspect : forme, surface, texture, couleur, nuances, etc.

CompositionLa pierre reconstituée est un mortier composé de divers éléments. Chaque fabricant possède son propre mélange, mais les composants génériques sont les suivants : granulats de pierre, poudre de marbre, poudre de pierre, sable, ciment et/ou chaux, adjuvants, colorants, eau.

Les proportions sont variables selon l’effet attendu.

Sa composition lui offre davantage de légèreté, elle est donc plus facile à poser et à manipuler que la pierre naturelle.



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MélangeDes kits, munis de moules de formes différentes, vous offrent la possibilité de réaliser vous-même vos pierres reconstituées.

Pour réussir votre préparation, suivez les étapes ci-dessous.


Étape 1 Les proportions

• Mélange simple : trois sacs de poudre de pierre (pier-ruche, par exemple), un demi-sac de ciment blanc, des adjuvants (hydrofuges, plastifiants) selon l’utili-sation des pierres

• Pour les moules : possibilité de les acheter (latex), ou de les réaliser soi-même avec des morceaux de bois, ou bien d’utiliser de vieilles boîtes culinaires en plas-tique solide

Étape 2 Un mélange à sec

Lorsque le mélange « à sec » est prêt :• le diviser en autant de petits tas pour le travailler

rapidement, afin d’avoir le temps de faire le coulage• faire un puits au centre et ajouter de l’eau, mélanger

la pâte qui doit être épaisse, lisse et homogèneL’ajout de colorants compatibles est possible, mais des tests doivent être faits au préalable

Étape 3 Le moulage

• Huiler les moules, il faut en prévoir un nombre pro-portionnel au nombre de dalles à fabriquer

• S’il y en a trop peu, il faudra beaucoup de temps pour les mouler : couler le mortier, puis taper les moules pour faire remonter les bulles d’air à la sur-face ; laisser ensuite étirer le mélange avant de lisser ou talocher pour donner un aspect aux pierres, sauf en cas d’utilisation de moules spéciaux

Étape 4 Le démoulage

• Prévoir une unité de stockage à l’abri du vent, de la chaleur, du froid et des intempéries

• Les palettes sont très bien pour cela puisqu’une ven-tilation par-dessous est nécessaire

• Démouler au bout de plusieurs heures• Enfin, laisser reposer au moins 48 h avant de mani-

puler, et trois semaines avant de poser



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AchatLa fourchette de prix est assez vaste, tout dépend du type de pierres employé, de son aspect et de son usage. Les prix ci-dessous sont indicatifs et estimés hors pose.

Types de pierre reconstituée Prix (TTC)

Pierres à acheter Entre 15 € et 40 €/m²

Pierres à fabriquer Entre 2,5 € et 5 €/m²

La pierre de parementLa pierre de parement possède un usage purement décoratif, tout comme la brique de parement. Elle offre aux murs un aspect très esthétique, pour un coût moins onéreux et avec une facilité de mise en œuvre non négligeable.

CompositionLa pierre de parement est une plaque d’une épaisseur variable (2 cm, le plus souvent). En finition d’un mur ou d’un sol, elle imite parfaitement la pierre naturelle.

Ce matériau prend de plus de multiples formes et existe dans de nombreux coloris. Le choix dépend de vos goûts, mais aussi de l’usage que vous désirez en faire : à l’intérieur ou bien à l’extérieur.

Bon à savoir : pour l’intérieur, on trouve des pierres de parement en plâtre, moins chères que la pierre naturelle, mais aussi plus légères.



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SupportsLa pierre de parement peut se poser sur dif-férents types de support : plaque de plâtre, béton cellulaire, ciment et dérivés, bois et déri-vés du bois, carrelage, etc. Le support doit néanmoins être plan, sain, sec et propre. Il doit également être accrocheur afin de « tenir » les pierres, mais il existe des résines d’accrochage, au besoin.

Étapes de constructionLa pierre de parement se pose assez facilement, surtout en intérieur, puisque sa mise en œuvre s’effectue à l’adhésif et à la spatule crantée. En extérieur, elle peut se poser au mortier-colle ou au ciment-colle, en double encollage généralement, et bien sûr, le produit doit être prévu pour cet usage.


1• Sur le mur, en partant du haut, tracer une ligne de référence pour commen-

cer la pose à l’aide d’une règle et d’un niveau à bulle• Calculer pour avoir une pierre entière au niveau du plafond

2 • Brosser l’envers de la pierre à l’aide de la brosse métallique

3

• Si un simple encollage est recommandé, appliquer la colle à la spatule crantée directement sur l’envers de la pierre

• Pour un double encollage, appliquer de la colle sur le mur, un peu plus que la dimension de la pierre, puis sur l’envers de la pierre de parement

4• Appliquer la pierre sur la colle en pressant pour bien la répartir sur les deux

surfaces (mur et pierre)

5

• Faire de même pour les pierres suivantes conformément à la ligne de réfé-rence et en respectant l’écartement des joints

• Possibilité de poser de petits clous tête homme sous les pierres pour les main-tenir en place durant la prise de la colle

6• Attendre le séchage complet avant de faire les joints• Les joints peuvent être faits à la poche, ceci pour éviter de tacher les pierres• Faire les joints, puis les lisser au fer à joint

7 Laisser sécher 24 h avant de brosser les pierres et ne pas mouiller !



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Bon à savoir : alterner une pierre coupée et une pierre entière à chaque nou-velle rangée pour éviter la monotonie et pour décaler les pierres d’un rang sur l’autre.

Il est en outre possible de couper les pierres de parement, soit à l’aide d’une meuleuse ou scie circulaire si elles sont en béton, soit avec une scie égoïne, si elles sont en plâtre.

AchatLa fourchette des prix est variable en fonction du type de pierres de pare-ment, de leur aspect, et bien sûr, du fabricant.

Les tarifs indiqués ci-dessous ne comprennent pas les coûts de construction.

Types de pierre de parement Prix

Pierres à base de plâtre De 18 € à 35 €/m²

Pierre minérale (reconstituée) De 27 € à 70 €/m²

Pierre naturelle De 40 € à 120 €/m²

Le colombageLe colombage, littéralement « poutre dans le mur », est une technique de construction que l’on retrouve en France depuis le haut Moyen Âge.

Très esthétiques, les maisons à colombage font partie du patrimoine architectural français.

Cette technique, bien que tombée peu à peu en désuétude, continue d’évoluer, et l’on voit encore des maisons se construire selon cette méthode traditionnelle.

Le colombage peut aussi être utilisé en intérieur, par exemple pour séparer une pièce : cela s’adapte très bien aux demeures contemporaines.



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On trouve également des maisons constituées de murs en bois, qui font en ce moment un retour en force.

PrésentationMonté en tenons et mortaises pour l’assemblage, le colombage forme une structure faite de différentes pièces de bois formant un ensemble solide.

Les poutres reposent sur une assise en pierre (solin de pierre), mais elles peuvent également commencer au niveau du premier étage ; dans ce cas, l’ensemble du rez-de-chaussée sera en pierre. L’intérieur du colombage est généralement rempli de torchis, terre ou brique, qui sont ensuite enduits à la chaux.

Poteau-poutreLe poteau-poutre est à l’ori-gine du renouveau des colombages. Cela consiste à monter des maisons à ossa-ture en bois apparente : des poutres de sections de bois importantes et porteuses courent sur toute la hauteur de la maison, tandis que des poutres secondaires servent d’ossature et reçoivent des panneaux isolants. Ces derniers sont ensuite recouverts de murs en bois ou bien de panneaux rigides servant alors de murs de façade.

En outre, entre les poutres porteuses, on peut insérer de grands pans de verre en guise de remplissage. Le colombage devient ainsi plus aérien, ce qui laisse entrer un maximum de lumière dans le logement. Toute la maison est ensuite rigidifiée à l’aide de panneaux de contreventement, comme des panneaux de contreplaqué cloués. En revanche, même si ce type de constructions fait appel à des techniques simples, il demande un savoir professionnel.



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RestaurationAvec le temps et le manque d’entretien, le colombage et surtout le remplissage peuvent se dégrader. Dans ce cas, ne soyez pas tenté d’enlever le torchis (ou la terre) pour remplir votre colombage avec du ciment ou des briques classiques.

En effet, le torchis et la terre permettent au bois de sécher entre deux pluies et

évacuent l’humidité vers l’extérieur. En outre, le torchis gonfle avec l’eau, for-mant ainsi un joint entre le bois et le remplissage qui empêche l’eau de passer.

À l’inverse, si vous enfermez le bois, ce dernier pourrira au niveau de la zone de contact avec le ciment ! De même, la brique non enduite gardera trop longtemps l’humidité au contact du bois : si la brique est en contact avec l’extérieur, il faudra alors l’enduire d’un produit compatible, respirant et res-pectueux du bâti ancien.

Le torchisMatière souple et saine qui se marie très bien avec le bois, le torchis est utilisé pour la réalisation de murs, en particulier pour le remplissage de colombages et sur des murs en bois. C’est un mélange de terre argileuse et de paille ou de fibres végétales qui sert au remplissage de murs dont la structure est à pans ou à claies de bois.

Employé depuis des siècles, il est encore utilisé de nos jours, mais pour simplifier sa mise en œuvre, on utilise la technique dite de l’adobe.



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Qualités techniquesLe torchis possède de nombreux avantages techniques, c’est pourquoi on l’emploie depuis longtemps. Tout d’abord, il peut être mouillé, car il possède un pouvoir hygrorégulateur qui l’aide à évacuer efficacement l’humidité de l’intérieur vers l’extérieur. Souple, il s’adapte aux mouvements de la structure dont il comble les espaces et forme ainsi un joint avec le matériau qu’il jouxte lorsqu’il est humide.

Ensuite, il assure une bonne isolation thermique grâce à l’importante quan-tité de paille présente dans le mélange. En outre, le torchis possède une faible inertie thermique, la maison est ainsi fraîche en été et chaude en hiver.

Enfin, le torchis n’est pas attaqué par les insectes et les rongeurs, ce qui en fait une matière naturellement intéressante pour l’environnement.

FabricationS’agissant du torchis, les recettes et les aspects sont multiples. Néanmoins, pour fabriquer votre propre matériau, il vous faudra :

π de la terre argileuse à 30 % d’argile ;

π de la paille sèche en 10 cm ;

π du sable assez fin 0/4 ;

π une paire de gants de gros travaux et une paire de lunettes de protection ;

π un tamis de 4, une bétonnière, un broyeur.

De plus, la terre peut être récupérée sur place, mais il est alors préférable de vérifier son taux d’argile qui varie en fonction des régions, car de lui dépend la composition du mortier. Elle doit également être débarrassée des cailloux et grosses impuretés, c’est pourquoi un tamis s’avère nécessaire. Au besoin, il est possible de réaliser un gobetis à base de chaux pour l’accroche, cette couche à moitié liquide sera ensuite jetée sur le mur.



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Quant à la terre et à la paille, elles demandent de grands contenants pour le stockage, comme des poubelles de 100 l.

Pour la préparation du mélange du torchis, sachez qu’une bétonnière facilite beaucoup le travail, même si elle n’est pas indispensable.

Comme pour les bétons, il est conseillé de débuter la charge de la bétonnière par les produits secs (sable), puis d’ajouter le liant et l’eau propre, jusqu’à obtenir une belle pâte. Il faut ensuite mettre la paille, puis encore de l’eau, afin d’obtenir une pâte collante, mais bien souple, où tous les ingrédients sont homogènes.

PréparationLe torchis peut être appliqué en monocouche sans finition ou bien en corps d’enduit, prêt à recevoir un enduit de finition en terre, à la chaux ou les deux.

Pour l’enduit à la terre qu’est le torchis, une règle simple est de respecter le ratio de cinq parts de charge pour trois parts de liant, la « recette » de base étant : trois parts de terre, quatre parts de paille et une part de sable. La couleur du sable déterminera ensuite celle de l’enduit en cas d’absence de finition.

À partir de cette règle, on peut mixer les liants et les charges entres eux, par exemple :

π deux parts de terre et une de chaux = 3 ;

π trois parts de paille et deux parts de sable = 5.

Le ratio est ainsi respecté, puisque l’on ajoute de la chaux, qui est un liant compatible, et que l’on modifie la répartition de la charge en augmentant le sable, qui rendra par la suite l’application plus aisée.

Important : chaque changement entraîne une modification des qualités de l’enduit, en particulier au niveau thermique.



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ApplicationL’application du torchis nécessite deux passages.

Selon sa composition, vous pouvez l’appliquer jusqu’à 10 cm d’épaisseur.

Elle commence en outre tou-jours par le bas du mur :

π une première passe de 3 cm d’épaisseur, en tassant bien sur 2 m² environ ;

π une deuxième passe de 4 cm d’épaisseur, en revenant sur le premier m² ;

π continuer, en progressant de bas en haut.

Lorsque l’enduit commence à prendre, reprenez le bas du mur et utilisez la taloche pour serrer l’enduit et le lisser. Vérifiez toujours que l’enduit est bien plan.

La finition peut ensuite se faire à la lisseuse ou bien à l’éponge humide ; dans ce cas, attendez quelques heures.

Dans les jours qui suivront, l’enduit sera encore frais, mais il pourra recevoir une finition à la chaux, badigeon, lait, etc.

En revanche, si vous désirez terminer l’application par un enduit de finition, il conviendra de rayer le corps d’enduit pour faciliter l’accroche et d’attendre trois semaines de séchage.

RestaurationLe torchis peut subir des dommages au fil du temps, néanmoins, il est pos-sible de les prévenir ou de les résoudre en fonction du type de dégradations.



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Ce tableau présente les dommages éventuels, leurs causes et leurs solutions.

Dommages Causes possibles Solutions à envisager

Dégradations du bas du mur

• Ruissellement au bas du mur

• Stagnation de l’eau au pied du mur

• Faire un caniveau pour cana-liser et évacuer l’eau là où elle descend

• Réaliser un drainage efficace le long du mur, puis faire un cani-veau en aval du mur

Dégradations du haut du mur

L’eau de pluie est rabattue sur la façade, en particulier sous l’action du vent

• Le toit doit protéger suffisam-ment de l’eau de pluie et des vents pouvant la rabattre sur la façade

• Les murets doivent recevoir une couvertine ou équivalent

Traces permanentes d’humidité sur une façade enduite

Si le torchis est enduit avec du ciment, le mur ne res-pire plus, et l’humidité reste enfermée dans le mur en remontant par capillarité

• Retirer impérativement l’en-duit-ciment, de préférence au mois de juin

• Laisser sécher deux mois ou plus avant de restaurer le torchis

Éclatements de l’enduit recouvrant le torchis

Action du gel sur l’humi-dité enfermé dans le mur, en particulier en présence d’enduit-ciment ou non compatible avec le torchis

Retirer impérativement l’enduit pour laisser sécher le mur avant restauration

AchatEn plus d’offrir de véritables économies d’énergie grâce à ses qualités iso-lantes, le torchis est aussi un matériau peu coûteux à l’achat : entre 1 € et 4 € le mètre carré, hors pose.

Les murs en boisLe bois peut composer l’essentiel de la structure d’une habitation, c’est le cas notamment avec les maisons en madrier, dites à ossature en bois. Cette tech-nique, provenant des États-Unis, présente en outre une facilité de mise en œuvre indéniable.



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Un mur en bois se compose alors de montants verticaux, de traverses hori-zontales faiblement écartées les unes des autres et d’entretoises.

Sur ce squelette, on vient poser la toiture, les planchers, puis on recouvre le tout de panneaux de bois dans lesquels on introduit les isolants.

AvantagesLes constructeurs privilé-gient les ossatures en bois, car elles présentent des avantages de mise en œuvre inégalés, ce qui permet une construction rapide.

De plus, les murs étant plus fins que ceux des construc-tions traditionnelles, la structure est également plus légère.

Les possibilités d’ouvertures sont alors nombreuses, autorisant de grandes surfaces vitrées, qui se fondent à merveille dans les décors contemporains et apportent une luminosité accrue.

Très esthétique, l’ossature en bois convient par ailleurs à tous les types de ter-rains et présente même une bonne résistance sismique.

Enfin, en réduisant les ponts thermiques et en limitant l’inertie, les maisons en bois régulent l’humidité ambiante et autorisent une mise en chauffe plus rapide : de quoi diminuer les factures de chauffage.

Étapes de constructionPour construire une maison en bois, vous pouvez acheter une maison en kit ou faire appel à un constructeur spécialisé. Dans le premier cas, sachez qu’un tel travail demande de la minutie et de la patience.



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Pour bâtir votre maison en bois dans les règles de l’art, suivez les étapes ci-dessous :

π Placer les fondations ou les plots de béton.

π Construire le squelette en bois et le remplir avec l’isolant.

πMettre en place les panneaux de bois.

π Poser un pare-pluie ainsi que le parement extérieur.

En intérieur, on pose également des parements en plaque de plâtre, en bois, etc. Quant à l’isolant, il peut être d’origine minérale, mais aussi en matière naturelle si l’on désire construire une habitation écologique. L’isolation pho-nique est bien sûr un plus à prévoir en amont de la construction.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Installer une ossature en bois

AchatÀ taille égale, le coût de murs en bois est moindre qu’une construction par parpaings : pour le même prix, il est alors possible de construire une surface de murs plus importante.

Néanmoins, les tarifs sont très variables et dépendent à la fois du fabricant et du mode de construction.

Types de maison en bois Prix (TTC)

En kit Entre 700 € et 2 000 €

Par un professionnel Entre 1 000 € et 3 000 €

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/133948/installer-une-ossature-en-bois



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Mur chauffant et rafraîchissant : le mur climatique

Le mur chauffant est moins connu et utilisé en France que le plancher chauffant. Il offre pourtant de nombreux avantages. Composé d’un réseau de tuyaux reliés au circuit de chauffage central, le mur chauffant peut ainsi être alimenté par une chaudière ou une pompe à chaleur.

Son principe repose sur la circulation de l’eau chaude dans les tuyaux, qui trans-met sa chaleur par convection au mur. Cette chaleur est ensuite transmise par rayonnement à la pièce.

Le mur chauffant est intégrable en construction comme en rénovation. En neuf, les tuyaux peuvent être placés directement dans le mur grâce à des briques alvéolées. En rénovation, les tuyaux sont soit fixés directement au mur grâce à des rails, soit intégrés dans des panneaux fixés ensuite dans le mur. Le mur peut ensuite être recouvert d’un enduit en vue de le peindre, le tapisser, le carreler, etc. Toutes les solutions sont possibles.

Confortable et discret, le mur chauffant offre de nombreux avantages. Il fournit d’abord une chaleur homogène dans toute la pièce, tout en restant un système de chauffe invisible. De plus, il est plus facile à installer qu’un plancher chauf-fant, et son mode de diffusion de la chaleur par rayonnement n’engendre pas de circulation d’air, donc pas de poussières ou d’acariens.

Il vous aide à réaliser des économies en vous offrant le même confort thermique à 18 °C que des convecteurs à 21 °C. Couplé à une pompe à chaleur, il peut de plus être réversible et rafraîchir votre intérieur. En effet, le mur climatique peut aussi diffuser de l’air frais : il suffit de faire circuler de l’eau froide dans les tuyaux pour rafraîchir l’atmosphère de la maison.

Toutefois, lors d’une rénovation, l’installation d’un mur chauffant entraîne une augmentation de l’épaisseur du mur qui diminue donc d’autant votre surface habitable. De plus, son temps de chauffe est plus long qu’un chauffage par convection. Cependant, il accumule la chaleur qui sera ensuite restituée long-temps et lentement.



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Pour assurer une diffusion optimale de la chaleur, veillez à ne pas disposer de meubles trop imposants contre le mur, au risque de bloquer la diffusion.

Enfin, pensez à conserver le plan d’installation afin de pouvoir repérer les tuyaux et ne pas les percer lors de la pose d’étagères, de tableaux, etc.

L’installation d’un mur chauffant a un coût non négligeable : environ 100 € le m2. Or, on préconise environ 20 m² de mur chauffant pour une pièce de 40 m².

Monter une cloison en bois pour isoler un mur par l’intérieur

Pour réaliser une cloison en bois afin d’isoler un mur par l’intérieur, le lambris est le matériau à privilégier.

En effet, non seulement il se pose vite, surtout si les lames font plus de 10 cm de large, mais il est aussi relativement esthétique et procure une véritable sensation de chaleur dans la pièce.

Pour l’isolation de la cloison, vous pouvez utiliser des panneaux semi-rigides en laine de bois, car ce matériau est léger et peut supporter une petite compression pour être emprisonné dans les espaces et s’y maintenir seul.

En pratique, perpendiculairement à l’orientation des lames de lambris qui seront verticales ou horizontales, vous visserez au mur des lambourdes parallèles tous les 50 cm, ce qui correspond à la largeur des panneaux.

Deux épaisseurs d’isolant seront peut-être nécessaires, elles seront alors interca-lées entre les lambourdes pour une meilleure isolation.

Pour éviter que l’humidité de l’air de la pièce ne se condense dans l’isolant et qu’il perde ses caractéristiques, agrafez du papier kraft sur les lambourdes.

Pour cela, faites-les se chevaucher et collez-les avec un adhésif très large.

Le lambris, quant à lui, devra être cloué sur les lambourdes.


Choix des pierres pour un mur

Je suis en train de faire construire ma maison et je dois choisir les pierres qui composeront les murs, des fondations jusqu’à la corniche.



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Quels critères dois-je considérer pour un choix optimal ? Sachant que les pierres doivent présenter une résistance mécanique, être non gélives, isolantes (isola-tion thermique et acoustique) et homogènes.

� Question d’Émilie

Δ Réopnse de Taille de Pierre 62

Il est rare aujourd’hui de construire des habitations en pierre massive. On retrouve souvent des murs porteurs habillés de pierres de parement de 5 cm ou plus. Les corniches, linteaux et huisseries doivent être réalisés avec le même type de pierres, voire un matériau un peu plus dur. Le choix de la pierre peut se faire selon les matériaux régionaux ou, tout simplement en fonction de vos goûts. Sinon, vous pouvez construire votre maison en grès ou en granit. Si vous optez pour de la pierre blanche, sachez que vous aurez alors besoin d’une grue pour mettre les éléments en place.

Pose de pierres de parement naturelles

Pour la pose de pierres de parement naturelles, est-il nécessaire de retirer au préalable le crépi du mur, ou peut-on coller directement la pierre sur celui-ci ?

� Question de Mick

Δ Réponse d’Agen Béton Création 47

Il est possible de coller le parement sur l’enduit avec une colle adaptée, après un bon nettoyage et surtout, si l’enduit est en très bon état (pas de décollement, etc.).

La pierre tressée sur les murs de la salle de bain

J’ai entendu que la pierre tressée convenait bien dans une salle de bain. Pouvez-vous me fournir des informations complémentaires sur ce matériau ? Comment bien l’intégrer dans ma salle d’eau ?

� Questionde LolaS

Δ Réponse de CC

La pierre tressée permet une décoration originale et un rendu intéressant. On peut la trouver dans différentes pièces comme le salon et la salle de bain.



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L’avantage est qu’elle peut s’utiliser en intérieur comme en extérieur, mais elle reste un produit cher, entre 80 € et 250 €/m².

La pierre tressée se présente sous forme de carrés qui se collent bords à bords, directement sur les murs, avec une colle teintée. Les carrés de pierre tressée peuvent aussi s’emboîter les uns aux autres en suivant des motifs. Les jointures seront invisibles une fois le montage terminé.

Néanmoins, ce matériau doit être protégé avec un bouche-pore (enduit) qui la préservera des problèmes d’humidité. Pour l’entretien quotidien, il fau-dra la dépoussiérer avec une brosse douce ou un chiffon et du savon noir.

Réfection de murs en pierre recouverts de crépi

Ma façade actuelle est en pierre et elle est recouverte d’un crépi, mais celui-ci se décolle par endroits.

Je souhaite donc retirer le crépi et laisser ensuite les pierres apparentes. Comment dois-je procéder pour enlever le crépi sans me retrouver avec des pierres trop abîmées ?

� Question de Gillou

Δ Réponse de Backus

Il faudrait piqueter le crépi pour retrouver votre façade en pierre et, suivant leur état, les passer au nettoyeur à haute pression. Sinon vous pouvez faire un hydrogommage sur les pierres pour bien les nettoyer.

Il faudrait aussi refaire les jointements des poutres, éventuellement passer un anticryptogamique sur les pierres pour éviter les mousses, ainsi qu’un hydrofuge.


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VI. Les cloisons en plâtre

Construits à partir de plaques ou de carreaux, les murs en plâtre sont présents dans la grande majorité des habitations contemporaines, puisqu’ils constituent la plupart des cloisons séparatives ou de doublage de nos logements. Matériau performant et économique, le plâtre est un atout majeur en rénovation, mais il offre bien des possibilités en construction neuve.

Par ailleurs, une cloison en plâtre se compose soit de plaques, à visser sur des rails métalliques ou à poser sur une structure alvéolaire, soit de carreaux offrant un montage simple et rapide. Il existe de plus des carreaux dédiés à des usages spécifiques (murs des écoles, hôpitaux, etc.


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Les plaques de plâtreLa plaque de plâtre emploie une technique de cloison sèche, contrairement aux carreaux de plâtre, aux briques plâtrières ou encore au béton cellulaire, qui reposent sur une technique de cloison humide.

CatégoriesLes plaques de plâtre sont séparées en différentes catégories, définies en fonction de leurs bords :

π BA pour les bords amincis ;

π BD pour les bords droits.

Ainsi, chaque usage possède sa plaque de plâtre adaptée, mais il est possible de mélanger différentes catégories dans une même pièce. En outre, les nou-velles plaques renforcées en fibres sont particulièrement indiquées pour la construction des maisons à ossature en bois, leur bord étant alors spécifique.

Le tableau ci-dessous présente les catégories de plaques de plâtre et leurs usages associés.

Catégories Types Usages

Plaque standard blanche A• Cloison• Plafond• Doublage

Plaque hydrofuge verte ou bleue

• H• Classement de 1 à 3 : 1

représente la meilleure hydrofugation

• En milieu humide : cloison de douche, salle de bain, cuisine

• Cloison, plafond, doublage• Peut être utilisée comme une

plaque standard

Plaque coupe-feu rose

• F• Classé M : MO repré-

sentant les matériaux incombustibles, et M1 les matériaux non inflammables

• Partout où il est besoin d’une protection au feu

• Cloison, plafond, doublage



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Catégories Types Usages

Plaque à haute densité (au minimum 800 k/m)

D

Partout où il est besoin d’une protection supplémentaire contre les chocs et/ou une amélioration acoustique

Plaque à haute dureté superficielle

IApplication spécifique où il est demandé une dureté superfi-cielle accrue

Techniques de constructionIl existe deux techniques de pose pour les cloisons en plaques de plâtre : la pose vissée sur des rails métalliques et la pose de panneaux sur une âme en carton alvéolaire. Faire appel à l’une de ces deux méthodes dépend alors du futur usage de la cloison.

Systèmes Composition Usages

Ossature métallique

• Ossature métallique, com-posée de rails hauts et bas et de montants intermédiaires, sur laquelle est vissé un pare-ment en plaque de plâtre

• Permet d’ajouter un isolant entre les deux parements

• Cloisons de distribution• Cloisons séparatives

Alvéolaire

• Panneau faisant une hauteur d’étage

• Un seul bloc composé de deux parements en plaque de plâtre collés sur une âme alvéolaire en carton

Cloisons séparatives

Pose sur une ossature métalliqueLes plaques de plâtre sont assez simples à poser, en revanche leur manipu-lation comme leur transport peuvent poser problème. En effet, une plaque standard mesure environ 2,50 m × 1,20 m et est assez fragile. Toutefois, si vous êtes dans l’impossibilité de vous faire livrer, il est possible d’acheter des



132

plaques de dimensions réduites, par exemple 1,20 m × 0,60 m, l’épais-seur standard étant de 13 mm.

Par ailleurs, pour une iso-lation thermoacoustique renforcée, il est possible d’ajouter de la laine de roche, parfaite pour cet usage. Pour ce faire, il suffit de poser l’isolant en le serrant entre les deux parements. Cela aura pour effet de réduire les ponts thermiques et acoustiques.

Ensuite, pour poser les plaques de plâtre sur votre ossature métallique, suivez les étapes détaillées dans le tableau ci-dessous.

Étapes À faire Explications

1

• Repérer au sol l’emplacement de la cloison

• Positionner le rail au sol et le per-cer directement avec la dalle ou le revêtement

• Fixer le rail avec des chevilles à frapper

• L’ossature se compose de rails ou profilés de 48 mm de large

• La longueur est variable et propo-sée en différentes dimensions

• Le sol doit être plan, et le revête-ment dur (carrelage, ciment, béton, etc.)

• Dans le cas d’une porte, ne pas poser de rail au sol au niveau de l’huisserie

2

• Mettre en place les rails verticaux à chaque extrémité de la cloison sans les fixer pour reporter leur emplace-ment sur le plafond

• Retirer les montants et placer le rail haut sur le plafond

• Percer le rail et le plafond, puis vis-ser le rail sans oublier les chevilles

Vérifier soigneusement que les mon-tants sont bien d’aplomb avant de faire le repérage au plafond



133


3Poser et fixer les rails des extrémités, puis un montant tous les 60 cm

• Fixer les montants au rail du pla-fond et vérifier l’aplomb avant de le fixer au sol

• Utiliser des vis autoforeuses, plus pratiques

4Couper les traverses de renfort à la bonne dimension (soit l’espacement entre deux montants)

• Une fois définie la dimension pré-cise des traverses, pour éviter de perdre du temps, les couper en série à partir de la dimension d’une traverse

• La coupe peut se faire à la meu-leuse ou bien à la cisaille

5

• Ouvrir légèrement les ailes des montants à l’aide d’une cisaille à l’emplacement des traverses

• Aplatir ensuite le bord à la pince plate

Cette ouverture permet de pouvoir rentrer les traverses

6

• Mettre les traverses en place, deux par hauteur entre chaque montant

• Vérifier le niveau des traverses avant de les fixer en vissant directement à travers les ailes des montants

Décaler à chaque fois les traverses, en quinconce : elles ne doivent pas s’ali-gner sur la cloison

7

• Prendre la mesure sol/plafond et la reporter sur une plaque de plâtre en retirant 5 mm en haut et en bas de la plaque

• Couper les plaques• Si besoin, poser les gaines et l’iso-

lant : l’isolant se pose après la pre-mière face de la cloison

Pour couper une plaque de plâtre :• la positionner sur deux tréteaux• reporter les coupes sur le papier

cartonné• poser une règle de coupe et couper

avec un gros cutter à lame neuve• prendre appui sur la coupe et cas-

ser la plaque• retourner la plaque et couper le

papier cartonné



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8

• Mettre en place les plaques de plâtre

• Pour réaliser l’autre côté de la cloison, alterner les joints des plaques de manière à ce qu’ils ne se retrouvent pas les uns en face des autres

• Visser à 1 cm du bord des plaques sur l’ossature, et ce, tous les 25 cm à 30 cm environ avec des vis pour plaque de plâtre et sans faire d’avant-trou

• L’alternance des joints se fait aussi lors de la pose d’une deuxième épaisseur de plaque de plâtre

• Chaque plaque se positionne sur la moitié d’un montant

9Enduire toutes les têtes des vis et faire les joints avec de la bande à joint et de l’enduit

Si la cloison ne ferme pas une pièce, habiller le nez de la cloison avec une chute de plaque de plâtre ; les arrêtes sont alors faites à la bande armée

Pose pour le doublage des mursAu-delà des modèles traditionnels, il existe des plaques de plâtre spécifiques pour le doublage des murs ; elles sont principalement employées pour isoler ou renforcer l’isolation existante, car elles possèdent des propriétés thermiques et/ou acoustiques.

La plaque standard de type A se com-pose alors d’une plaque de plâtre et d’un matériau isolant, son épaisseur standard est de 10 mm ou 13 mm.

Elle peut en outre être hydrofuge, coupe-feu et collée sur un isolant de type polystyrène expansé (PSE), polystyrène extrudé, laine de verre, laine de roche.



135

Deux techniques habituelles sont utilisées pour poser la plaque de plâtre pour dou-bler un mur :

π La pose collée est exclusivement réservée aux murs plans, propres, sains, secs, et aux supports suffisam-ment homogènes pour accrocher.

π La pose sur tasseaux est une alterna-tive lorsque les plaques ne peuvent pas être collées.

Les deux tableaux ci-dessous détaillent les étapes de pose pour chacune des techniques.

Pose collée : étapes

Étapes À faire Plus d’infos

1

• Mesurer les murs d’une largeur de plaque de plâtre et réaliser un repère pour chaque nouvelle plaque

• Reporter sur la plaque la mesure en retirant 15 mm

• Les murs peuvent ne pas être d’une dimension uniforme, surtout en rénovation

• Attention aux angles, rarement d’équerre : reporter l’angle exact sur la plaque et la recouper au besoin

2

• Poser les plaques au sol, en face du mur où elles doivent être collées

• Encoller les plaques de colle• Commencer en partant d’un angle

• Si le mur est rugueux : faire des plots de colle par rangées de trois à l’hori-zontale et sur toute la hauteur de la plaque en les espaçant régulièrement

• Si le mur est lisse : déposer un rec-tangle de colle sur l’envers de la plaque et répartir des bandes horizon-tales (trois) sur la hauteur à intervalles réguliers

3

• Préparer des cales biseautées pour les glisser en dessous des plaques

• Positionner les cales en bas du mur en les espaçant régulièrement

Les cales servent à maintenir en place la plaque durant le séchage ; en prévoir environ trois par plaque



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4

• Remonter une plaque pour la positionner sur le mur et en dépo-sant le bas sur les cales

• Coller la plaque sur le mur en l’écrasant légèrement et unifor-mément sur toute sa surface

• Les plaques étant assez lourdes, tra-vailler à deux au besoin

• La plaque en place, rentrer les cales plus en avant pour pratiquement col-ler la plaque au plafond

• Laisser un petit jeu pour permettre la dilatation des planchers

5

• Poser une deuxième plaque• Vérifier l’aplomb et l’alignement• Continuer la pose pour terminer le

doublage

Utiliser un maillet de caoutchouc pour écraser un peu plus la colle, si besoin est, pour régler l’aplomb et l’alignement

6 Faire les joints entre les plaquesUtiliser un couteau américain en débor-dant de part et d’autre du bord aminci

7Positionner les bandes de joints dans l’enduit et lisser au couteau large à enduire

Utiliser des bandes armées en présence d’angles

8Laisser sécher 24 h avant de passer une couche d’enduit sur les bandes en débordant assez largement

Une fois sec, inutile normalement de poncer, passer simplement le couteau à enduire pour retirer les sardines

Pose sur tasseaux : étapes

Étapes Techniques Plus d’infos

1

• Prendre les mesures du mur et cou-per les tasseaux en retirant 11 cm

• Poser les tasseaux à la verticale sur le mur en les espaçant de 60 cm

• S’aider d’un niveau ou d’un fil à plomb pour tracer les lignes de pose

• Utiliser des tasseaux traités de préférence

• Placer les tasseaux en laissant envi-ron 10 cm en bas et 1 cm en haut pour le premier, puis 1 cm en bas et 10 cm en haut pour le second, et ainsi de suite ; cet espace permet à l’air de circuler derrière la paroi

2

• Pour rectifier l’aplomb du mur, poser, en dessous des cales, les tas-seaux de l’épaisseur à rattraper

• Répartir les cales si besoin sur toute la hauteur

• Visser les tasseaux dans le mur

• Utiliser des vis et des chevilles pré-vues pour le type de mur

• Poser une vis tous les 50 cm envi-ron, bien au centre du tasseau



137

Étapes Techniques Plus d’infos

3

• Prévoir des cales biseautées pour supporter les plaques de plâtre et en disposer trois par plaque

• Mesurer la hauteur sol/plafond et couper les plaques

• Poser la plaque contre le mur, sur les cales

• Coincer les cales pour maintenir la plaque au plafond

Pour couper une plaque de plâtre équipée d’un isolant • la positionner sur deux tréteaux• reporter les coupes sur un papier

cartonné• poser une règle de coupe et couper

avec un gros cutter à lame neuve• couper à la scie en suivant le trait

de coupe du cutterLaisser quelques millimètres entre le plafond et la plaque pour permettre la dilatation du plancher ; au besoin, travailler à deux

4Visser les plaques sur les tasseaux à environ 1 cm du bord et tous les 40 cm environ

Chaque plaque se pose sur une moi-tié de tasseau

5Appliquer ensuite une couche d’en-duit sur les joints avec un couteau américain

L’enduit doit déborder sur toute la hauteur, un peu en deçà des vis

6Poser une bande de joints sur l’enduit frais et lisser avec le couteau pour reti-rer l’excédent d’enduit

Attention à ne pas arracher la bande de joints lors du lissage ; utiliser une bande armée pour les angles

7Laisser sécher 24 h et appliquer une couche d’enduit en débordant large-ment de la bande de joints

Après le séchage, poncer doucement et/ou gratter les sardines au couteau à enduire

AchatLes prix d’une plaque de plâtre dépendent des fabricants et sont variables selon l’épaisseur recherchée.

Les tarifs indiqués dans le tableau ci-après sont donc donnés à titre indicatif, hors pose, et pour une plaque de qualité standard.



138

Types de plaque de plâtre Prix (TTC)

Plaque de plâtre de 13 mm Environ 6 € à 20 €

Plaque de plâtre hydrofuge de 13 mm Environ de 16 € à 23 €

Plaque coupe-feu Environ 20 € à 35 €

Plaque à haute densité Environ 20 € à 30 €

Plaque à dureté superficielle Environ 30 € à 40 €

Plaque alvéolaire Environ 26 € à 35 €

Doublage en polystyrène Environ 15 € à 30 €

Les carreaux de plâtreLes carreaux de plâtre per-mettent le montage rapide et facile de cloisons. Ils s’utilisent aussi bien pour les construc-tions neuves que pour les rénovations.

Leurs principales qualités résident dans leur incom-bustibilité (résistance aux flammes), ainsi que leur régulation hygrométrique : le plâtre est poreux, il peut absorber l’humidité de l’air trop présent dans une pièce et la restituer lorsque cela est nécessaire.

De plus, les carreaux de plâtre possèdent des performances en termes d’isolation pho-nique et/ou thermique.



139

Types de carreauxIl existe différents carreaux de plâtre à choisir en fonction du type de cloisons que vous désirez réaliser.

Le tableau ci-dessous détaille les caractéristiques de chacun d'entre eux.

Types de carreaux de plâtre

Dimensions courantes

Épaisseur Poids/carreau Poids/m²

Standard/Couleur : blanche

66 × 50 cm

• 40 mm• 50 mm• 60 mm• 70 mm• 80 mm• 100 mm

• 13 kg• 17 kg• 20 kg• 23 kg• 27 kg• 34 kg

• 40 kg• 50 kg• 60 kg• 70 kg• 80 kg• 100 kg

50 × 60 cm• 50 mm• 70 mm

• 16 kg• 21 kg

• 50 kg• 70 kg

50 × 50 cm 100 mm 31 kg 100 kg

66 × 38 cm 100 mm 26 kg 100 kg

Hydrofuge/Couleur : bleu clair

66 × 50 cm

• 50 mm• 60 mm• 70 mm• 100 mm

• 17 kg• 20 kg• 23 kg• 34 kg

• 51 kg• 60 kg• 72 kg• 102 kg

50 × 50 cm• 70 mm• 100 mm

• 17 kg• 25 kg

• 72 kg• 102 kg

66 × 38 cm 100 mm 25 kg 102 kg

50 × 60 cm 100 mm 31 kg 102 kg

Hydrofuge/Couleur : vert clair

50 × 50 cm• 70 mm• 100 mm

• 21 kg• 30 kg

• 84 kg• 120 kg

66 × 50 cm• 70 mm• 100 mm

• 28 kg• 40 kg

• 84 kg• 120 kg

66 × 38 cm 100 mm 30 kg 120 kg

Alvéolé hydrofuge/Couleur : bleu clair

66 × 50 cm• 60 mm• 70 mm• 100 mm

• 17 kg• 18 kg• 25 kg

• 51 kg• 54 kg• 75 kg

40 × 60 cm 70 mm 13 kg 54 kg



140

D’autre part, trois autres modèles de carreaux de plâtre sont prévus pour des utilisa-tions spécifiques :

π Les carreaux de couleur rose, à très haute den-sité, sont réservés pour les bâtiments industriels, les bâtiments collectifs, les hôpitaux, les écoles, etc.

π Les carreaux de couleur violette possèdent une âme isolante en polysty-rène expansé, polystyrène extrudé, laine de roche, etc.

π Les carreaux de couleur beige, allégés dans la masse, offrent un gain de poids de 50 % en comparaison avec un carreau standard.

UsagesÀ l’aide de ce tableau, choisissez le type de carreaux de plâtre adapté à votre projet.

Types de carreaux Usages Plus d’infos

Standard

• Cloison de doublage• Cloison séparative• Cloison de distribution• Gaines techniques

• Utilisation en pièce sèche• Carreau de 40 mm recom-

mandé pour le doublage ; et carreau de 100 mm pour les cloisons séparatives

• Possibilité de l’associer à un isolant

Hydrofuge

• Cloison de doublage• Cloison de distribution• Cloison séparative• Habillage baignoire• Support pour évier,

lavabo, etc.

Utilisation en pièce et milieu humide sans ruissellement d’eau continu

Hautement hydrofugePrincipalement utilisé dans les bâtiments collectifs et industriels

• Supporte un ruissellement sans pression

• Résistant aux chocs



141

Types de carreaux Usages Plus d’infos

Alvéolé standardCloison légère de distribu-tion ou en doublage

• Idéal pour la rénovation• Utilisation en milieu sec

Alvéolé hydrofugeCloison légère de distribu-tion ou en doublage

• Idéal pour la rénovation• Utilisation en milieu humide

sans ruissellement direct

Bon à savoir : les carreaux de plâtre hydrofugés se posent à l’aide d’une colle hydrofuge.

Mise en œuvreContrairement à la plaque, la pose du carreau de plâtre se fait via une technique « humide » et reste un matériau lourd en qualité standard. Néanmoins, son montage est relativement simple.

Avant de commencer la mise en œuvre, il est nécessaire de s’entourer du matériel néces-saire à la pose : cordeau, piges spéciales ou tasseaux de 6 × 3 cm, cales en bois pour le maintien des tasseaux, niveau à bulle, crayon, colle adaptée aux carreaux de plâtre, serre-joint, truelle, règle de maçon, scie à grosses dents ou spéciale pour carreaux de plâtre.

Il faut ensuite respecter certaines règles. Tout d’abord, chaque type de carreaux accepte

une hauteur ou une surface précise, ainsi qu’une largeur maximale entre les différents murs ou les raidisseurs.

Les raidisseurs sont en outre à intégrer entre les carreaux de plâtre lorsque la hauteur, la largeur ou la surface limite est dépassée.

Il existe alors trois modèles de raidisseurs qui s’intègrent à la cloison lors du montage : ceux en bois, en métal et en carreau de plâtre.



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Voici un tableau des dimensions à respecter pour le montage d’une cloison.

Types de carreaux Épaisseur HauteurDistance horizontale entre les raidisseurs

Carreau standard

• 40 mm• 50 mm à 60 mm• 70 mm à 80 mm• 100 mm

• 2,60 m• 2,60 m• 3 m• 4 m

• 4 m• 5 m• 6 m• 8 m

Carreau hydrofuge

• 50 mm• 60 mm• 70 mm• 100 mm

• 2,60 m• 2,60 m• 3 m• 4 m

• 5 m• 5 m• 6 m• 8 m

Carreau hautement hydrofuge

• 70 mm• 100 mm

• 3 m• 4 m

• 6 m• 8 m

Carreau alvéolé standard et hydrofuge

• 60 mm• 70 mm• 100 mm

• 2,60 m• 3 m• 4 m

• 5 m• 6 m• 8 m

Bon à savoir : dans certains cas, il est possible de dépasser les limites sous cer-taines conditions. Nous ne voyons ici que les cas des cloisons standards.

Étapes de constructionDans ce tableau, retrouvez les étapes détaillées du montage d’un mur en car-reaux de plâtre.


1Marquer au sol de la future cloison des ouvertures éventuelles

Le marquage est double, il doit faire l’épaisseur du carreau de plâtre (deux traits)

2

• Poser deux piges pour l’aplomb de la cloison, juste à l’extérieur du trait extérieur

• Bien vérifier avec un niveau à bulle l’aplomb des tasseaux

• Deux tasseaux de 6 × 3 cm de section suffisent, mais ils doivent être rectilignes

• Fixer les tasseaux à l’aide de cales, au plafond et au sol

3Préparer la colle en suivant rigoureu-sement le mode d’emploi

La pâte doit être homogène et onctueuse



143


4Poser le premier carreau entier contre le mur en s’aidant de la pige pour l’aplomb

• Encoller les trois chants avec une truelle

• Maintenir le carreau au tasseau à l’aide d’un serre-joint et vérifier à l’aide d’un niveau à bulle son horizontalité et son aplomb

5Continuer la pose de la première rangée

• Retirer la colle qui reflue au fur et à mesure de l’avancement

• Vérifier l’alignement tous les deux carreaux

6

• Poser la deuxième rangée sur la première en décalant les joints verticaux

• Couper un carreau entier en deux et poser une moitié sur le premier en le maintenant avec le serre-joint sur la pige

• Réserver l’autre moitié du carreau pour la quatrième rangée

• Dans tous les cas, le décalage entre les joints verticaux ne doit pas être inférieur à trois fois l’épaisseur d’un carreau de plâtre

7 Monter toute la cloisonNe pas oublier de vérifier l’aplomb et l’horizontalité

LiaisonsMonter une cloison en car-reaux de plâtre nécessite de faire des liaisons : au sol, au plafond, à la verticale.

Pour ce faire, les surfaces doivent être parfaitement dépoussiérées afin de faciliter l’adhérence des matériaux. De plus, l’espace entre les car-reaux de plâtre et les éléments

de liaison ne doit pas être supérieur à 3 cm. Si l’espace en haut de la cloison est plus élevé, il faut alors recouper un carreau de plâtre de la taille restante et le poser horizontalement sur la dernière rangée de la cloison.



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Par ailleurs, les liaisons avec les huisseries doivent être parfaitement réalisées, car ces dernières sont très sollicitées, et les chocs plus importants à ce niveau.

Sachez en outre que l’épaisseur d’une huisserie est nécessairement égale à celle d’un carreau de plâtre.

Pour savoir quelle liaison mettre en place en fonction de votre mur, et com-ment réaliser cette opération, reportez-vous au tableau ci-dessous :

Types de liaisons Technique

Sol

Plancher irrégulier et/ou non plan

Réaliser un solin en béton de l’épaisseur d’un car-reau de plâtre

Pièce humide

• Carreau standard : poser un profilé U, mais il est tout de même recommandé d’utiliser un carreau de plâtre hydrofuge

• Carreau hydrofuge : coller directement le car-reau sur le sol avec une colle spéciale

Plancher

Les planchers en bois sont des sols souples, les carreaux de plâtre sont quant à eux rigides, il faut donc intercaler une lisse en bois qui servira de raidisseur ; elle doit être au moins de la taille de l’épaisseur d’un carreau

PlafondBéton/hourdis/brique

Deux possibilités :• Poser une bande résiliente sous le plafond de la

taille de l’épaisseur d’un carreau de plâtre, puis combler l’espace restant avec un mélange de colle et de plâtre : laisser prendre et lissez en ter-minant par une bande de calicot

• Appliquer de la mousse polyuréthane dans l’es-pace entre les carreaux de plâtre et le plafond, puis laisser durcir la mousse avant d’araser avec un cutter ; terminez par un jointage avec de la colle à carreau de plâtre ou d’enduit à joints, lis-ser et poser une bande de calicot

Plaque de plâtreUtiliser de la mousse polyuréthane comme pour les plafonds en béton, hourdis ou briques



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Types de liaisons Technique

Liaisons verticales

Carreaux de plâtre

• Coller directement sur toute la hauteur de la cloison perpendiculaire

• Ou effectuer une pénétration traversante d’une rangée sur deux : prévoir la coupe des carreaux lors de la pose de la cloison qui sera traver-sée ; si la cloison est déjà en place, effectuer les coupes avant la pose de la nouvelle cloison, il faut ensuite encoller toute la surface du carreau qui vient s’encastrer dans la cloison

• Ou réaliser une pénétration à mi-carreau : le carreau de la cloison perpendiculaire doit être entaillé à mi-carreau ; la taille est à prévoir à la réalisation de la cloison, il faut ensuite encoller toute la surface du carreau qui vient s’encastrer dans la cloison

Béton/briques

• Sur un mur brut et dépoussiéré : encoller directement

• Sur un mur enduit : piquer l’enduit à l’endroit où doit être posée la cloison

• Le piquetage de l’enduit facilite l’accroche de la colle

Plaque de plâtre

• Sur une surface brute et dépoussiérée : encoller directement

• Sur une surface peinte et enduite : poncer la surface et dépoussiérer pour faciliter l’accroche de la colle

Huisserie

En bois

• Encoller les carreaux sur le chant qui s’encastre dans l’huisserie

• À hauteur des paumelles, poser sur le dessus du carreau, au niveau du joint, une pâte à visser

• Utiliser quatre pâtes par huisserie environ

En métal

• Encoller l’huisserie sur toute sa surface au niveau de l’encastrement

• Encastrer les carreaux dans l’huisserie• Au niveau des joints, sur les carreaux de plâtre,

fixer des pâtes de scellement, à hauteur des paumelles



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FinitionsUne fois la cloison terminée, il ne vous reste plus qu’à vous occuper des joints. Ces derniers peuvent alors être réalisés à l’aide d’un enduit à joints ou de lissage. Il est toutefois important de bien les racler avec une lisseuse, afin d’avoir une surface nette et homogène.

Ensuite, il est nécessaire de poser des bandes de calicot au niveau des

liaisons. Et sur les angles sortants, il est utile de poser une cornière métallique afin de les protéger des chocs et de l’usure. L’opération est simple : il suffit d’appliquer la cornière sur l’angle soit directement à la colle, soit par agrafage, lissez ensuite à l’enduit mural pour « noyer » la cornière.

AchatLe coût des carreaux de plâtre varie selon leur épaisseur. Les prix annoncés ci-dessous sont donc donnés à titre indicatif et s’entendent sur un carreau de base de 5 cm d’épaisseur et hors pose.

Types de carreaux de plâtre Prix (TTC)

Carreau standard À partir de 3 €

Carreau hydrofuge À partir de 3,5 €

Carreau hautement hydrofuge À partir de 5 €

Carreau alvéolé standard À partir de 3,5 €

Carreau alvéolé hydrofuge À partir de 4 €



147


Monter une cloison sur un sol non plan

En présence d’un sol ancien, il n’est pas rare que ce dernier ne soit pas plan. Si tel est le cas et avant d’entamer tout travaux, il sera nécessaire de vérifier si le sol peut supporter le poids de votre mur et s’il est bien stable.

Pour rattraper un écart de niveau éventuel, deux solutions sont possibles en fonction du type de murs que vous souhaitez construire : cloison légère ou cloi-son lourde.

Ainsi, si vous construisez une cloison légère et si les défauts de planéité ne sont pas importants, vous pouvez utiliser de la colle, la même que pour le montage de la cloison. Prenez soin de poser des cales de bois, elles aussi mises à niveau pour éviter le tassement de la colle lors de la pose du matériau.

En revanche, dans le cas d’une cloison lourde, il faudra couler une semelle de ciment au préalable, pour vous assurer d’un mur stable et solide.

Si vous avez prévu de changer de revêtement de sol, le ragréage total ou partiel est également une bonne option.

Préparer un mur en plâtre pour le peindre

Les murs en plâtre peuvent être friables ou humides et présenter des fissures et des trous plus ou moins importants qu’il faut nettoyer et combler avant d’appli-quer tout revêtement.

Pour préparer un mur en plâtre, il est alors utile de réaliser un diagnostic du mur pour en repérer les défauts et les corriger.

La première étape consiste donc à repérer les trous et les fissures, ainsi que les traces d’humidité.

Pour préparer un mur en plâtre présentant des traces d’humidité, mieux vaut faire appel à un professionnel qui déterminera l’origine de ce trouble. Il vous conseillera ensuite sur les solutions pour traiter l’humidité efficacement.



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Si le plâtre est farineux ou friable, il vous faut appliquer un fixateur de fond pour supports friables. Il s’agit d’un produit que l’on applique au rouleau sur les murs et qui permet de durcir les supports en plâtre.

Ensuite, si le mur présente un trou important, rebouchez-le avec des carreaux de plâtre et de l’enduit. En revanche, en cas de fissures, il faudra entoiler le mur, c’est-à-dire le couvrir d’une toile de verre. Il s’agit d’un revêtement mural résis-tant qui permet de consolider le mur et d’en masquer les défauts.

Enfin, pour préparer un mur en plâtre présentant de nombreuses irrégularités ou des défauts de planéité, un enduit de lissage s’impose.

Une fois les trous et fissures rebouchés, la cloison en plâtre doit être poncée, afin d’offrir une surface lisse, débarrassée de toute aspérité.

Pour ce faire, utilisez une ponceuse excentrique ou une ponceuse girafe.

Pensez toujours à bien dépoussiérer et lessiver votre mur une fois le travail achevé.

Lorsque toutes ces étapes seront terminées, vous pourrez alors peindre votre mur, à l’aide d’un rouleau et d’une brosse à rechampir :

π Peignez le pourtour du mur avec la brosse à rechampir.

π Peignez le reste du mur au rouleau.

π Peignez les plinthes et les embrasures des fenêtres au pinceau.


Papier peint sur du plâtre

J’ai posé du papier peint sur une cloison en plâtre il y a de cela quelques jours, mais le papier ne tient pas et se décolle.

Que dois-je faire ? � Question d’André

Δ Réponse de Marjo

Le papier peint se décolle, car un support en plâtre est trop poreux pour offrir une bonne adhérence. Il faut donc appliquer une sous-couche d’im-pression qui jouera le rôle de fixateur.



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Ponçage mur/plafond

Mon constructeur va me livrer ma maison dans deux semaines, il ne me restera qu’à poncer les murs/plafonds en plaques et carreaux de plâtre.

Quelle est la meilleure technique ? À la main ou avec une ponceuse excentrique ? � Question de Sds54

Δ Réponse d’Ardèche Services

Je vous conseille de louer une ponceuse girafe, qui vous permettra d’effec-tuer votre ponçage rapidement et simplement.

Concernant le coût de la location, cela dépendra du professionnel auprès duquel vous vous équiperez.

Pose de plaques de plâtre

Je voudrais avoir confirmation que la pose collée est la technique la plus adap-tée pour la mise en place de plaques de plâtre destinées au doublage d’un mur intérieur.

� Question de LolaS

Δ Réponse de CC

C’est exact, à condition que le mur en question soit plan, propre, sain et sec. Sinon, le support ne sera pas suffisamment net pour permettre l’accroche de la colle et donc des plaques de plâtre. La seule alternative sera alors la pose sur tasseaux.


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VII. Les enduits et la peinture

Le revêtement mural protège vos murs et cloisons tout en étant décoratif. Il en existe une multi-tude pour les murs, encore faut-il connaître celui qui conviendra le mieux à votre projet, à vos goûts et à votre budget. L’enduit mural a pour fonction de protéger votre maçonnerie et de rattraper cer-tains défauts, afin d’avoir un mur plan et lisse, prêt pour la finition. Vous avez alors le choix entre l’enduit mural, l’enduit de lissage, l’enduit à la chaux et le crépi.

En outre, avant d’acheter puis de poser son revêtement mural, il est indispen-sable de préparer le support, habituellement en béton ou en plâtre. Sa tenue et son aspect dépendront de cette préparation.


151

Par ailleurs, la peinture murale est un grand classique pour le revêtement mural intérieur. Cela nécessite cependant une belle surface, même s’il est pos-sible de jouer avec les défauts du mur, à condition qu’il soit sain et propre.

L’enduit muralL’enduit mural est un revêtement au même titre que la peinture, le papier peint, le tissu, le liège, le carrelage, le lambris, le bardage ou le parement mural.

CompositionTous les enduits sont composés d’une charge, d’un liant et d’un diluant ; c’est alors cette base qui les définit : enduit à la chaux, l’enduit-ciment.

À cette base, on peut ajouter divers adjuvants destinés à améliorer l’enduit en fonction du travail à réaliser et du support, par exemple un agent mouillant afin de facili-ter le mélange des pigments et du liant/charges, ou des pigments pour accentuer l’effet décoratif ; ces derniers doivent toutefois être compatibles avec l’enduit.

Préparation de la surfaceLa surface doit être propre, saine et sèche, c’est pourquoi il faut la dépous-siérer. Pour favoriser la tenue de l’enduit, vous pouvez en outre apposer une résine ou un primaire d’accrochage, qui aidera à l’application de l’enduit sur des surfaces présentant divers types de maçonnerie et de finition. Elle s’utilise également sur des surfaces saines et propres.

Préparation de l’enduitL’enduit mural est proposé en grande surface de bricolage sous deux formes principales : le prêt à l’emploi et l’enduit à préparer soi-même.



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Afin de choisir la préparation de l'enduit la plus adaptée à vos besoins, repor-tez-vous au tableau ci-dessous.

Types d’enduit mural Principe Usage

Prêt à l’emploi• Généralement mono-couche• Souvent présentés en kit sous forme de

poudre ou de mélange déjà fait

Cloisons modernes, murs en bon état

À préparer sur le chantier

• À préparer sur le chantier• À appliquer à la main ou à la machine :

généralement en trois couches• Présentés en poudre dans de gros sacs

Murs anciens, pré-sentant des défauts de surface

L’enduit de lissageL’enduit de lissage termine la préparation d’un mur une fois les trous et les fissures rebouchés avec un enduit adapté, si nécessaire.

Comme son nom l’indique, il lisse le mur, l’apla-nit et offre un support prêt à être décoré dans les meilleures conditions. De plus, il s’emploie sur toutes les surfaces, intérieures ou extérieures.

Dans certains cas, l’enduit mural peut servir de finition décorative, mais il s’agit alors d’enduits spéciaux comme celui à la chaux ou le crépi.

En revanche, quel que soit l’enduit employé, veillez à lire le mode d’emploi et à respecter les consignes des fabricants.

Types d’enduitEn poudre ou sous forme de pâte à étaler, pelliculaire ou filmogène, l’enduit de lissage s’applique en couches fines de 1 mm à 5 mm.

Bon à savoir : si vous utilisez un enduit en poudre, lors du mélange, servez-vous d’un masque anti-poussière, car les particules sont très fines.



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Le tableau ci-dessous présente ces deux formes d’enduit pour vous aider dans votre choix et trouver le produit le plus adapté à vos besoins.

Types d’enduit de lissage

Principe Présentation Recommandations

En poudre

L’enduit doit être mélangé à de l’eau dans des proportions à suivre scrupuleu-sement pour un bon résultat

• En sac, pour les grandes surfaces

• En paquet, pour un usage ponctuel

L’enduit doit être stocké dans un endroit sec et frais en évitant de le poser directement sur le sol ou contre une surface froide pour éviter la condensa-tion et l’humidité

En pâteL’enduit est déjà mélangé, il est prêt à l’emploi

• En pot ou en tube selon l’usage

• L’enduit doit être stocké bien fermé

Après usage, garder une pellicule d’eau sur la sur-face du pot

UsagesAvant d’acheter un enduit de lissage, il faut égale-ment tenir compte de son usage : vous devrez alors choisir entre un enduit pelliculaire ou un enduit filmogène.

Sous forme de poudre ou de pâte, l’enduit de lissage pelliculaire est un enduit mince de 5 mm d’épaisseur.

Il permet de lisser et de préparer le mur à la finition décorative avant peinture, papier peint, etc. Sachez en outre que les revêtements muraux demandent une surface lisse, plane et accrocheuse. L’enduit pelliculaire s’emploie princi-palement en intérieur.



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Ensuite, appliqué en couche mince, l’enduit de lissage filmogène bloque le fonds et isole le support de la finition. Sous forme de pâte, il offre une utili-sation polyvalente et permet de reboucher les petits trous, les petites fissures et de lisser en même temps la surface. Il est idéal pour recouvrir un carrelage et obtenir assez rapidement une belle surface sur des matières hétérogènes et sur un fonds bloqué (non poreux).

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique Appliquer un enduit de lissage au mur

AchatLes prix énoncés dans le tableau ci-dessous sont donnés à titre indicatif, car ils varient en fonction du type d’enduit et du fabricant.

Types d’enduit de lissage Prix

En poudre De 1 € à 4 €/kg

En pâte De 1,5 € à 5 €/kg

L’enduit à la chauxIdéal en application sur des murs anciens, l’enduit à la chaux est un enduit mural de fini-tion au même titre que le crépi. C’est une très bonne protection pour les murs.

Types de chauxDans ce type d’enduits, la chaux sert de liant. Elle se présente alors principalement sous la forme d’une poudre, mais on la trouve aussi en pâte qui, en raison de son coût élevé, est réservée pour les finitions de grande qua-lité. Par ailleurs, elle peut être de deux types : aérienne ou hydraulique.

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/123182/appliquer-un-enduit-de-lissage-au-mur



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Caractéristiques des types de chaux

Type de chaux Dénomination Explications

Chaux aérienne (CL)CL : Calcic Lime ou Chaux/Calcic. 70, 80, 90

• Le numéro indique le degré de car-bonate de calcium : plus le chiffre est grand, plus la chaux est grasse

• Elle fait sa prise au contact de l’air en absorbant le CO2, c’est la car-bonatation, d’où son nom de chaux aérienne

• Le dosage en eau est très important

Chaux hydraulique (NHL)

NHL : Natural Hydrolic Lime/2, 3 et 5

• Le chiffre indique le degré d’hydrau-licité de la chaux

• Plus le chiffre est grand, plus la chaux est hydraulique, plus sa prise est rapide

• Elle fait sa prise au contact de l’eau, puis de l’air

Bon à savoir : il existe une chaux DL ou Dolomite Lime, qui contient du cal-cium et est particulièrement utilisée pour l’épandage des sols.

UsagesL’enduit à la chaux est particu-lièrement adapté aux cloisons anciennes en pierre ou en terre, puisqu’elle laisse respirer les murs tout en étant imperméable à l’eau. Fongicide et anti-bactérienne, elle s’utilise aussi bien à l’inté-rieur qu’à l’extérieur. L’enduit à la chaux peut également constituer un isolant s’il est mélangé avec des matériaux naturels comme le chanvre, le bois ou le lin. En outre,

la chaux s’emploie de préférence sur des fonds ouverts et accrocheurs comme la pierre, la terre, la brique.



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Selon votre projet, il faudra choisir un produit adapté.

Types de chaux Milieux Usages Pose

Chaux aérienne Pièces en milieu sec

• Finitions déco-ratives fines

• Peintures à la chaux (très diluée)

• Facile, car sa prise est très lente (entre un et deux jours)

• Se conserve des années à l’abri de l’air

Chaux hydraulique

• Extérieur ou intérieur

• Pièces en milieu humide : cave, salle de bain, murs enterrés, etc.

Tous les types de travaux : enduits, isolation, fabri-cation de dalles, maçonnerie, etc.

• Plus complexe, car la prise est plus rapide

• Se conserve 24 h, au maximum

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la chaux est corrosive, il est donc nécessaire de se protéger avant de la manipuler : protections, masque, gants.

De plus, la chaux étant un enduit souple, elle respire et évolue dans le temps. Si vous êtes en présence de ce type d’enduits sur vos murs, n’appliquez pas de ciment par dessus : ce dernier bloquerait le fonds et annulerait les qualités de la chaux.

AchatLes prix sont variables, mais la chaux reste un matériau très abordable ; ils dépendent néanmoins de l’origine du produit et des marques. La chaux est généralement vendue sous forme de sac de 25 kg ou en seau de 20 kg.

Types de chauxPrix

Poudre Pâte

Aérienne Entre 8 € et 20 € 20 € à 35 €

Hydraulique Entre 10 € et 20 € 20 € à 35 €



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L’enduit de rebouchageL’enduit de rebouchage, contrairement à l’en-duit de lissage, est destiné aux murs abîmés comportant de petits trous, des fissures, des aspérités visibles, etc. Assez épais, il permet de rattraper les imperfections d’un mur.

Après l’application, il est souvent utile d’appo-ser un enduit de lissage qui viendra terminer la préparation du mur avant la finition.

Types d’enduitL’enduit de rebouchage peut se présenter sous différentes formes, présentes dans les grands magasins de bricolage :

π en gros sacs de poudre, pour les chantiers importants, à mélanger avec de l’eau selon les doses prévues ;

π en petits paquets de poudre, pour les petits chantiers ponctuels, à mélan-ger aussi avec de l’eau ;

π en bacs ou seaux d’enduit prêts à l’emploi, pour les novices ; il se pré-sente alors sous forme de pâte à appliquer directement sur le mur.

ApplicationL’application d’un enduit de rebouchage se fait en plu-sieurs fois afin d’obtenir une surface définitive plane. Il est alors nécessaire de s’équiper d’une auge de maçon (bac prévu pour le mélange de l’enduit), d’un couteau à enduire en inox et de papier de verre.

Sauf si l’enduit est prêt à l’emploi, le mélange se pré-pare dans l’auge de maçon et comprend généralement une dose d’eau pour trois doses de poudre (une fois que le mélange est prêt, il peut être utilisé pendant 30 min environ).



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Avant d’être enduit, le mur doit être gratté, afin d’agrandir les trous où sera placé l’enduit, et dépoussiéré. Puis, il faut attraper l’enduit avec un couteau et le récupérer avec le second avant de l’appliquer sur le mur (côté bombé de la tranche vers le mur). Il faut environ trois heures à l’enduit pour sécher. Une fois, sec, il est recommandé de poncer légèrement le mur et de procéder à une seconde application, si besoin.

Bon à savoir : les outils se nettoient immédiatement après à l’eau.

En outre, il est conseillé de réserver l’enduit de rebouchage prêt à l’emploi pour les petites surfaces.

AchatOn trouve des enduits de rebouchage dans tous les magasins de bricolage. Les prix indiqués dans le tableau sont donnés à titre indicatif et varient en fonction des marques et du type d’enduits.

Types d’enduit de rebouchage Prix

Enduit extérieur Poudre 8 € à 10 € les 25 kg

Enduit intérieurPoudre Environ 5 € le kg

Prêt à l’emploi Environ 15 € le kg

Le crépiLe terme « crépi » est employé dans le langage courant pour désigner diffé-rents types d’enduits de façade, mais aussi des enduits décoratifs pour l’inté-rieur. Or, il se destine avant tout aux murs extérieurs.

Il se définit comme un enduit décoratif à l’aspect granuleux, de type enduit tyro-lien. Il s’applique donc en finition d’un enduit protecteur lisse. En revanche, il est possible de le rafraîchir à l’aide d’une peinture de façade compatible.



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Types de crépiAujourd’hui, la tendance est aux crépis fins, légèrement texturés, les enduits granuleux étant difficiles à entretenir. Sachez qu’un crépi extérieur autorise une application à l’intérieur, mais attention, car l’inverse est interdit : suivez donc toujours les modes d’emploi des produits.

Traditionnel ou en kit, vous aurez alors à choisir votre crépi en fonction de votre usage, de vos compétences et de votre budget.

Types de crépi Description Plus d’infos

TraditionnelLe mélange se fait à partir d’un produit en poudre

L’enduit n’est pas décollable, mais il peut être poncé, lissé à l’enduit de lis-sage, puis recouvert par une nouvelle finition

KitLe crépi est vendu avec une sous-couche, un enduit et une finition

• L’enduit est plus ou moins facile-ment décollable pour retrouver une surface lisse et propre et appliquer si l’on veut une nouvelle finition

• Pour que l’enduit soit décollable dans les meilleures conditions, il est important de bien respecter le pro-cessus, en particulier l’application de la sous-couche

Préparation des fondsQuel que soit le matériau, l’appli-cation du crépi ne doit pas se faire durant les périodes de gel ou de canicule, car cela risquerait de décoller le revêtement ou de créer des fissures.

Sur un matériau neuf, il faut attendre au minimum un mois après la fin de la construction pour appliquer la première couche



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d’enduit. Le support doit alors être propre et sain, c’est-à-dire débarrassé des mousses, moisissures et taches de pollution. Les éventuelles fissures et trous doivent aussi être rebouchés.

Assez fin, environ 3 mm, le crépi ne peut pas recouvrir les défauts de la surface ni les joints de matériaux. Il est donc impératif que la surface soit par-faitement lisse et protégée avant son application.

Le tableau ci-dessous indique la préparation du fond à réaliser en fonction de la surface et de la finition présente.

Types de fonds Préparation

Papier peint• Enlever les vieux papiers peints• Nettoyer ensuite le mur à l’eau claire pour éliminer les

traces de colle

Anciennes peintures ou phases aqueuses, glycérophtaliques ou phases solvants

• Nettoyer à l’eau savonneuse, en évitant la lessive Saint-Marc sur les phases aqueuses : rincer soigneusement à l’aide d’une grosse éponge ; si la peinture est bril-lante, casser le brillant à l’aide d’un papier de verre, et rincer ensuite pour avoir une surface propre et non poussiéreuse

• Possibilité de lessiver les glycérophtaliques à l’aide de lessive Saint-Marc, puis rincer très soigneusement ; une fois la surface propre, casser le brillant en ponçant et rin-cer pour éliminer la poussière

• En remplacement de cette préparation, possibilité d’utili-ser un lavabilisateur ou bien un primaire

Mur abîmé

• Gratter le mur, puis reboucher les trous et les fissures• Appliquer un enduit de lissage pour retrouver une sur-

face plane et lisse ; quelques défauts sont possibles si vous faites un crépi texturé

• Appliquer, au besoin, un primaire d’accrochage

FinitionVous pouvez laisser l’enduit avec le grain choisi, il présentera alors ce qui le caractérise, c’est-à-dire un aspect granuleux de type crépi. Il est tout de même possible d’obtenir une autre apparence en utilisant une lisseuse.



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Cela permet, dans le cas d’un enduit un peu gros ou trop épais, de lui donner un aspect plus homogène et uniforme.

Attendez pour ce faire que l’en-duit ait commencé sa prise, soit environ quinze minutes.

Les crêtes de l’enduit s’aplatissent avec la lisseuse, sans insister et

sans retirer de la matière. Pour cela, il est nécessaire de tenir la machine prati-quement à plat sur le mur.

Une fois correctement placé, vous pouvez lisser la surface en effectuant un geste de bas en haut. Il est alors important de toujours réaliser le même mou-vement. Une fois les crêtes lissées, il reste les creux, qui donnent du relief et du velouté à l’enduit.

Pour finir, il faut protéger la surface des intempéries et du grand vent afin de permettre à l’enduit de sécher : utilisez pour cela une bâche désolidarisée du support.

AchatIl existe un très grand choix de produits disponibles sur le marché, et les prix varient selon l’enduit choisi, la marque, la technique d’application : à préparer soi-même ou en kit (sous couche, enduit et finition compris).

Pour les enduits faits « maison », s’ajoutent les coûts éventuels de la sous-couche, des pigments, de la finition : cire, vernis mural, etc.

Types de crépi Prix

Mélange à faire soi-même à partir d’un enduit en poudre

À partir de 0,30 €/m²

Standard : produit en pot À partir de 0,40 €/m²

Enduit décoratif en kit À partir de 4 €/m²



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La peinture muraleRevêtement classique et très esthé-tique, la peinture murale se divise en deux grandes catégories :

π les peintures « glycéro » ou en phase solvant, anciennement peinture à l’huile, le solvant est généralement le white-spirit (essence de térébenthine ou autre) ;

π les peintures à l’eau ou en phase aqueuse (acryliques, vinyliques, solvant aqueux).

On trouve aussi de plus en plus de peintures mixtes : ces dernières, à base de résine, sont généralement à l’inverse de leur solvant respectif. Par exemple : une peinture acrylique en phase solvant, une peinture glycérophtalique en phase aqueuse.

Mate, satinée ou brillante ?La peinture murale peut avoir trois types de lustres, mat, satiné ou brillant, qui lui confèrent son aspect final.

Lustres Aspects Où ?

Mat

• Absorbe la lumière, mais cela ne l’empêche pas d’être lumineux selon la couleur choisie

• Peut être velouté• Autorise les petits défauts de

surface

• Très salissant : à utiliser de préférence dans le salon et les chambres d’adultes

• Éviter le couloir, les chambres d’enfants, etc.

Satin

• Bon compromis entre le mat et le brillant

• Reflète légèrement la lumière, il peut être doux et velouté d’aspect

• Préparation du fonds nécessaire-ment plus rigoureuse

Idéal pour les chambres



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Lustres Aspects Où ?

Brillant

• Reflète la lumière et laisse donc apparaître tous les défauts de surface

• Doit être appliqué sur un fonds par-faitement préparé

• La laque faisant partie des peintures brillantes s’applique sur un fonds, de préférence gras, avec une sous-couche adaptée pour un fini parfai-tement lisse

• Entretien aisé

• Idéal dans les lieux salissants• Se combine parfaitement avec

les autres lustres

Bon à savoir : on peut mélanger des peintures de lustres différents de même marque, même catégorie, pour obtenir des lustres intermédiaires.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Calculer la quantité de peinture nécessaire

Préparation des fondsAvant d’enduire le mur et de le peindre, il est indispensable de trai-ter les problèmes d’humidité, si besoin. Comme pour l’application de toutes les finitions, le sup-port doit être propre, sain, sec et homogène.

En outre, la peinture murale demande la préparation de fonds.

Pour ce faire, nettoyez la surface à la lessive Saint-Marc pour les fonds gras et avec une solution savonneuse pour les phases aqueuses, puis refermez les trous et fissures avec de l’enduit de rebouchage. Ensuite, appliquez un enduit de lissage si nécessaire ainsi qu’une sous-couche adaptée à la finition.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Préparer un mur en plâtre pour le peindre

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/123174/calculer-la-quantite-de-peinture-necessaire

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/144874/preparer-un-mur-en-platre-pour-le-peindre



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Monocouche ou bicoucheOn retiendra qu’il est toujours préférable d’appli-quer deux couches de peinture : la superposition offre une couleur parfaitement homogène et la tenue de la peinture est accrue.

Sur un fonds parfaitement préparé, en bon état et avec une bonne qualité de produit, la peinture monocouche est un bon choix. Cependant, sur un fonds peu préparé et avec une peinture de faible qualité, une application bicouche sera nécessaire.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Peindre un mur

AchatLes prix de la peinture murale sont variables et dépendent du rendement de la peinture, de sa qualité et du fabricant.

Types de peinture Prix (par couche)

Acrylique• De 2 € à 5 € en bicouche• De 5 € à 10 € en monocouche, de bonne à très bonne qualité

Vinylique De 0,5 € à 5 € en bicouche

Glycérophtalique• De 2 € à 5 € en bicouche• De 5 € à 10 € en monocouche, de bonne à très bonne qualité

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/123184/peindre-un-mur



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Utiliser un enduit à la chaux sur des murs neufs

Appliquer un enduit à la chaux sur des murs neufs est tout à fait envisageable, sous certaines conditions.

Tout d’abord, la surface doit recevoir un primaire d’accrochage rendant com-patible la chaux avec le matériau, ou bien une couche fine de colle à carrelage acrylique à l’aide d’une spatule crantée fine.

Ensuite, avant d’appliquer votre enduit, il est conseillé d’humidifier la surface à l’aide d’un pulvérisateur, sans détremper, puis de laisser l’eau sécher.

Rénover sa façade avec le bardage � par Otcho

Barder une façade est une solution qui peut apporter un véritable cachet à une maison.

Elle permet de camoufler un crépi vieilli, de changer de style, mais aussi d’appor-ter une protection supplémentaire à la bâtisse.

En effet, le bois offre une excellente inertie : ses qualités thermiques contribue-ront à assurer un bon confort tout au long de l’année.

On pourra alors choisir un bardage en bois massif, en bois composite, des tuiles en bois ou encore des panneaux dérivés du bois.


Peindre un mur et un plafond avec la même peinture

Est-il déconseillé d’utiliser une peinture prévue pour les plafonds sur des murs, et vice versa ?

� Question de Denis32



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Δ Réponse d’Otcho

Vous ne pouvez pas utiliser une peinture pour plafond sur un mur, mais l’inverse est possible.

En effet, une peinture pour plafond possède des caractéristiques spécifiques liées à son usage, alors qu’une peinture pour les murs peut très bien être appliquée au plafond, car ses caractéristiques sont supérieures.

Peinture ou crépi ?

Quel revêtement est le plus durable : le crépi à la tyrolienne, une peinture adéquate qui reste à définir ou un ravalement qui réunit protection et esthé-tique, sachant que notre région est chaude la moitié de l’année ? Les murs sont construits en briques rouges montées en double cloison.

� Question de Doudou

Δ Réponse de Joseph

De nombreuses solutions existent selon votre budget et vos objectifs. Le plus durable sera toujours un revêtement insensible à l’eau. Il faut savoir si le moment est venu de réaliser une isolation par l’extérieur, utile été comme hiver (par exemple, il existe un complexe à revêtir de briques de parement, qui apporte esthétique et solidité).

Il existe également des peintures céramides à haut pouvoir réfléchissant, efficaces pour le confort en été. Le moins cher reste le crépi tyrolien, mais il est salissant et uniquement décoratif.

S’agissant de la brique, la teneur en eau, donc en refroidissement, peut être très importante, c’est pourquoi une protection étanche en plus d’une isola-tion est souhaitable, à condition d’installer ou de maintenir une ventilation mécanique intérieure efficace (la meilleure étant le double flux thermody-namique, efficace été comme hiver, et qui peut réduire de 30 % à 60 % votre facture de chauffage).

Nombre de couches de peinture

Combien de couches de peinture faut-il en dehors du fixateur lors d’un ravale-ment de façade ?

� Question de Jeanay



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Il faut une couche de fixateur et deux couches de peinture en D3, I1, I2 et I3, mais nous en mettons toujours deux sans fixateur pour éviter tout souci !

Δ Réponse de Mon ravalement

Pour la peinture d’une façade, il faut deux couches, mais avant cela, il faut nettoyer la façade et mettre une couche de fixateur. Ce type de travaux est conseillé pour une façade avec peu de désordres.

De plus, ces travaux bénéficient d’une garantie de deux ans, la garantie décennale ne s’appliquant que pour les travaux des classes I3 et I4, ainsi que les isolations thermiques par l’extérieur.

Couche d’accrochage sur un mur en béton

Sur un mur en béton armé, une couche d’accrochage est nécessaire. Mais la colle peut-elle être mélangée au produit pour être projetée avec l’enduit ou doit-elle impérativement être appliquée avant, au rouleau ?

� Question de Perrin

Δ Réponse d’Isolext

Les fabricants préconisent effectivement l’application préalable sur les parois lisses (béton banché) d’un « microgobetis » afin de garantir l’adhé-rence ultérieure du mortier.

Il ne s’agit pas d’un adjuvant, il faut donc respecter les indications du fabri-cant et procéder en deux temps, particulièrement en sous-face de linteau.

Cette couche d’accrochage simplifie également le travail des applicateurs, augmente le rendement et limite la consommation en plus d’améliorer la tenue des enduits.

En effet, le produit reste sur le support, et on ne passe pas son temps à serrer et à ramasser des kilos d’enduit tombés au sol.

Pour un effet d’usure naturelle

Comment donner une impression d’usure naturelle à mes murs en utilisant de la peinture ?

� Question de Dhalia



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Δ Réponse d’Évegill

Pour donner un effet d’usure, vous aurez besoin de deux couleurs de pein-ture. Passez d’abord deux couches de peinture de la première couleur sur le mur, en faisant précéder la première application d’une éventuelle pré-paration adaptée à la nature de la surface (usage d’un produit de base, ponçage, etc.). Laissez bien sécher la première couche avant l’application de la seconde.

Une fois la première couche sèche, appliquez deux autres couches de la deuxième couleur choisie, en les laissant à nouveau parfaitement sécher.

Puis, à l’aide d’un papier de verre, poncez doucement la surface pour faire apparaître la première couleur, en insistant plus ou moins sur les zones de votre choix. Il est toutefois conseillé de faire quelques essais sur des sup-ports quelconques avant d’attaquer le mur.

Finalisez ensuite en passant une couche de cire protectrice ou de vernis.

Marques de reprises avec une monocouche

J’utilise une peinture monocouche, mais des marques de reprises apparaissent un peu partout sur mes murs ; je vais donc devoir appliquer une seconde couche. À quoi ce phénomène est-il dû ?

� Question de Souh25


Si vous manquez de technique et de pratique, mieux vaut éviter la peintre monocouche. Non pas parce qu’elle n’est pas suffisamment opaque pour couvrir le mur, mais parce qu’il faut travailler très vite pour éviter les rac-cords (donc les traces de reprises) sur une grande surface.

Le support doit également être bien préparé, ce qui n’est pas toujours le cas. Sans tout cela, vous allez payer une peinture monocouche plus cher pour finalement appliquer deux couches ! Il est alors plus rentable de prendre une peinture moins chère « classique » et bicouche.


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VIII. Les revêtements intérieurs

et extérieurs

Pour chaque lieu de vie, quelles que soient les contraintes associées, on trouve un choix important de revête-ments pour les murs.

S’agissant du papier peint, du tissu, du liège, du carrelage ou encore du lambris, les méthodes de pose ont été simplifiées afin de laisser libre cours à votre imagination, sans que cela ne nécessite pour autant un lourd chantier.

Pour l’extérieur, on met surtout en avant la protection des murs et l’isola-tion, mais l’aspect esthétique n’est pas à négliger pour autant.

VIII. Les revêtements intérieurs et extérieurs

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Le papier peintLe papier peint fait depuis quelques années un véritable retour en force dans les magasins de décoration avec de nouveaux matériaux, une pose facilitée, un entretien plus simple et une tenue des couleurs bien meilleure.

Alors, comment choisir votre papier peint devant cette offre foisonnante ?

Types de papier peintIl existe un grand nombre de papiers peints parmi lesquels vous pouvez choisir selon vos goûts, ou encore selon le temps dont vous disposez pour la pose. Les grandes familles sont représentées par :

π le papier prêt à poser, qu’il suffit d’encoller sur le mur ;

π le papier à peindre, doté de reliefs et pouvant être peint de la couleur de votre choix ;

π le papier peint adhésif, autocol-lant, qui regroupe principalement la frise et les stickers ;

π le papier peint magnétique, qui peut être déplacé et/ou remplacé à volonté ;

π le papier peint d’apprêt, qui assure une meilleure prise au papier décoratif ; il est donc posé préalablement et permet de masquer les imperfections du support et d’améliorer le rendu final d’un papier prêt à poser de qualité médiocre.

Puis, ces familles de papier peint se divisent en quatre grandes catégories distinctes, possédant chacune leurs propres avantages et inconvénients : clas-sique, intissé, vinyle et expansé.



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Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques de ces quatre modèles.

TypesPose et dépose

Préparation Pièces Atouts Inconvénients

Papier peint

Se pose par encollage du papier et se décolle par mouillage

Demande un fond parfait pour la pose

Pièces à faible passage et non humides

Prix raisonnable• Fragile• Entretien

délicat

Papier peint intissé

Se pose par encollage du mur et se décolle à sec

Demande un fonds bien préparé pour la pose

Toutes les pièces de la maison

• Pose rapide, propre, sans raccord

• Entretien aisé

Prix parfois élevé

Papier peint vinyle

Se pose par encollage du papier et se décolle à sec

Demande un fonds bien préparé pour la pose


• Pose simple• Entretien aisé

Peut être difficile à décoller

Papier peint expansé

Se pose par encollage du papier et se décolle à sec

Peut se poser sur quelques imperfections


• Pose simple• Entretien aisé

Peut être difficile à décoller

Bon à savoir : le papier peint qui se décolle à sec est soit strippable (arra-chable) soit pelable (par couche).

Choisir son papier peintPar son large éventail de matières, de textures, de motifs, de teintes, le papier peint est devenu une source intarissable d’ambiances, de la plus sage à la plus fantaisiste, de la plus romantique à la plus baroque.

La profondeur des teintes, la nuance des coloris, jusqu’au grain du papier modifient la perception de l’espace, déterminent un volume et fixent avec précision une touche décorative.



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Adopter un papier peint, c’est aussi le choisir en fonction de ses différentes qualités tech-niques. Parmi les points les plus importants : la résistance de la couleur à la lumière, le type de raccord des motifs, la résistance à l’eau (papier peint lavable) ou le papier peint écologique.

Caractéristiques techniques

Caractéristiques Explications Options possibles

Lavabilité Résistance à l’humidité

• Épongeable (chiffon humide)• Lavable (éponge humide)• Lessivable (avec produit

détergent ne comportant pas de solvant)

• Brossable

Résistance à la lumière

Capacité du papier peint à résister dans le temps aux UV

• Résistance modérée• Bonne résistance• Très bonne résistance

Types de raccordÀ effectuer pour la pose du papier

• Raccord libre• Raccord droit• Raccord sauté• Inverser les lés

EncollageIndiquant le support ou le type d’application de la colle

• À encoller• Sur le mur• Préencollé

DéposeIndiquant la méthode de dépose du papier

• Arrachage au mouillé• Décollable à sec (strippable)• Décollable à sec par couches

(pelable)

Bon à savoir : assurez-vous que le papier que vous vous apprêtez à acheter est compatible avec le lieu et l’usage que vous voulez en faire.

Sur l’emballage de votre papier peint, vous pourrez lire une autre indication très importante : le numéro de bain de fabrication du papier. Assurez-vous dans la mesure du possible que ce bain est identique pour l’ensemble des rou-leaux achetés.



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Plus le papier tendra vers une fabrication artisanale (c’est le cas des pailles japonaises, par exemple), plus cette précaution sera nécessaire, car de grandes variations de teintes sont obser-vées et pas toujours désirées.

Autre point très important qui conditionnera non seulement le rendu final du papier peint, mais aussi la facilité de pose et le vieillissement dans le temps de votre revête-ment, il s’agit de la colle.

Ne négligez pas cet aspect et achetez rigoureusement la colle spécifique et adaptée à votre papier peint, cela vous évitera bien des déboires.

Par ailleurs, l’exposition de la pièce, c’est-à-dire la quantité de lumière pré-sente, est un paramètre important à retenir. Une pièce noyée d’une lumière naturelle pourra supporter des couleurs sombres ou froides sans en alourdir l’ambiance. À l’inverse, il faudra privilégier des couleurs chaudes dans une pièce exposée au nord.

Enfin, la perception du volume de la pièce va nécessairement être modifiée par la teinte, la couleur, les motifs, voire le relief de votre papier peint :

π De petits motifs et des tons clairs agrandissent une petite pièce.

π Des teintes sombres réduisent le volume, mais permettent une ambiance feutrée.

π Des rayures verticales donnent de la hauteur à la pièce.

π Des rayures horizontales élargissent une pièce étroite.

π Un plafond de couleur sombre réduit cette hauteur.

π Un plafond clair augmente l’impression de volume.

π De gros motifs alourdissent une pièce même grande, pensez à panacher avec des pans unis.



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RouleauxUn rouleau standard de papier peint mesure 10,05 m de long pour 0,53 m de largeur. Mais les modèles de type vinyle, expansé et intissé ont des mesures plus importantes en largeur : 1,06 m.

Depuis janvier 2011, le marquage CE est obligatoire sur tous les rouleaux produits en Europe ; il vous assure que le papier correspond aux exi-gences de la réglementation en vigueur.

Outre ce marquage, vous trouverez également, sur l’étiquetage, l’indice de la norme NF EN 233, le nom du fabri-cant ou du distributeur autorisé, sa marque d’identification, le type de papier, les dimensions du rouleau et les symboles concernant les caractéristiques du papier peint vendu.

D’autre part, afin de connaître le nombre de rouleaux nécessaire pour recou-vrir l’ensemble de votre mur, il suffit de calculer le périmètre de la pièce et la hauteur de vos murs, puis de déduire les ouvertures ; cela convient toutefois aux papiers peints ne nécessitant aucun raccord.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Calculer la quantité de papier peint nécessaire

Exemple : si vous avez 7 m linéaires de mur sur 2,5 m de haut, il vous faudra quatre rouleaux de papier peint standard, soit quatorze lés de 2,5 m de haut et de 0,53 cm de large.

Pour un papier peint avec raccord, il faut alors ajouter le raccord au lé de base.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez nos fiches pratiques : Poser un papier peint et Décoller du papier peint

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/133950/calculer-la-quantite-de-papier-peint-necessaire

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/122148/poser-un-papier-peint

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/122153/decoller-du-papier-peint



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AchatL’achat d’un papier peint nécessite souvent un délai de réflexion, et quelques informations peuvent être utiles. Tout d’abord, vous pouvez acheter votre papier peint en ligne, dans un magasin de décoration ou de bricolage. Pour un travail de pro-fessionnel, optez pour un poseur de papier peint qui pourra vous faire bénéficier de la TVA réduite à 7 % selon certaines conditions.

Les fourchettes de prix sont très variables et dépendent directement du fabri-cant et de la qualité du papier.

Types de papier peint Prix (au rouleau)

Classique De 4 € à 15 €

Vinyle et expansé De 6 € à 40 €

Intissé De 5 € à 30 €

Le tissu muralLe tissu mural se présente en lé, comme le papier peint, mais il reste un peu délicat à la pose et à l’entretien. Les tissus contrecollés sur un sup-port en mousse se présentent en grande largeur : de 260 cm à 300 cm. Et pour un entretien facilité, choisissez-le avec un double traitement : anti-poussière et anti-tache.



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À tendre ou à coller ?En fonction du mode de pose, le tissu mural se divise en deux grandes caté-gories : le tissu mural tendu et le tissu collé.

Types Description

Tendu• Tissu d’ameublement, en grande largeur• Peut se poser sur un molleton, à l’aide d’un carton à angléser pour

une belle finition

Collé

• Peut être contrecollé sur un papier ou sur une mousse• Sur papier, il se pose comme un papier peint• Sur mousse, il demande un peu de précision et reste spécifique à ce

type de supports

Préparation de la poseLes murs de dimension standard mesurent environ 250 cm de haut : un rouleau couvre donc la surface en hauteur. Pour les murs de dimensions supérieures, il existe néanmoins des rouleaux allant jusqu’à 300 cm.

Pour calculer le métrage de tissu à acheter, il est alors nécessaire de mesurer la périphérie de la

pièce, en prenant en compte toutes les ouvertures, puis en ajoutant 100 cm. En revanche, dans le cas d’une grande baie allant du sol au plafond et dont la largeur est supérieure à 100 cm, les ouvertures n’auront pas besoin d’être intégrées dans vos calculs.

En outre, la quantité de colle dépend de son rendement et de la porosité de votre fonds, mais cela est indiqué sur les étiquetages des produits.

Bon à savoir : le calcul du rendement des colles est basé sur un travail profes-sionnel réalisé en laboratoire. Pour ne pas vous retrouver avec quelques mètres carrés à finir sans colle, prévoyez une marge conséquente.



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Ensuite, la préparation est une étape importante, il ne faut donc pas la négli-ger, au risque d’avoir une finition peu esthétique et une tenue médiocre.

Pour un mur impeccable, reportez-vous au tableau ci-dessous.

Préparation du support Description

Fissures et trousParfaitement reboucher et combler les trous et les fissures à l’aide d’un enduit de rebouchage et/ou d’un enduit de lissage

Anciennes peintures• Gratter tout ce qui ne tient pas, puis enduire pour retrou-

ver une surface parfaitement plane• Poncer les surfaces brillantes ou appliquer un délaqueur

Nettoyage

• La surface doit être propre et non grasse : la poussière migre à travers les murs, elle laisse des traces noires sur le tissu au fil du temps

• Au besoin, lessiver, sauf la peinture acrylique, ou appli-quer un nettoyant sans rinçage

• Sur une peinture acrylique, une eau savonneuse suffit : rincer soigneusement à l’eau claire

Papier peint

• Si le papier est en bon état, il suffit de supprimer les joints• Arracher le papier sur la périphérie et aux jonctions des

lés• Poncer pour avoir une belle surface plane• Nettoyer la surface et au besoin, appliquer une sous-

couche pour uniformiser le fonds et faciliter l’accroche de la colle

Surfaces brutesAppliquer une sous-couche adaptée à la surface pour réduire la porosité du fond

Par ailleurs, avant de commencer à coller le tissu mural, il est important de vérifier que ce dernier présente un bord émargé, c’est générale-ment le cas : le bord émargé permet une pose nette et sans recoupe.

Pour couper votre rouleau, pla-cez-le bien à plat, puis reportez la hauteur sol/plafond + 10 cm (côté



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opposé au bord émargé). Posez ensuite sur le tour du tissu un ruban à mas-quer en respectant bien les dimensions, et vérifiez tout le périmètre. Coupez le tissu à l’aide d’un gros cutter muni d’une lame neuve, retirez le tissu et ter-minez en coupant le tube de carton avec une scie à denture fine.

Étapes de poseLa pose d’un tissu mural est un peu délicate et demande de la méthode et de la précision. Néanmoins, la grande largeur des rouleaux autorise une pose en continu, sans raccord. Pour réussir son application, il est important de bien préparer son chantier en visualisant les étapes à réaliser :

π Si les angles des murs sont d’aplomb, la pose peut se faire en continu ; on déroule alors le tissu et on le pose sur la périphérie de la pièce.

π Si les angles des murs ne sont pas d’aplomb, il faut alors poser le tissu mur après mur.

La pose est identique dans les deux cas jusqu’à l’angle du premier mur, soit l’étape 7 du tableau. Il faut ensuite continuer la pose selon la technique choisie. Le tableau ci-après détaille les premières étapes de pose d’un papier peint mural.

Étapes À faire

1• Prévoir un escabeau• Encoller au pinceau le haut du mur en partant de la gauche, sur 10 cm de

hauteur et sur 1 m de longueur

2Poser le rouleau le long du mur :• le côté émargé vers le plafond• le côté recoupé sur le sol

3• Le rouleau doit être prêt à être déroulé : le placer à gauche le long du mur où

commence la pose• Les gauchers doivent travailler comme les droitiers

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• Dérouler le tissu en veillant à ce que la lisière (bordure dans la largeur) soit bien dans l’angle

• Coller le tissu sur sa longueur en passant la main au fur et à mesure pour bien lisser le tissu



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Étapes À faire

5• Encoller l’angle sur sa verticale et coller le tissu en lissant bien avec la main• Ne pas hésiter à le tendre, sans pour autant le déformer

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• Avant que la colle ne sèche, vérifier que le tissu est bien d’aplomb, les angles des murs ne l’étant pas généralement : utiliser un fil à plomb en partant du haut du mur et le positionner sur la lisière

• Au besoin, faire glisser le tissu pour rectifier

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• Encoller 1 m sur le haut du mur et coller le tissu : marouflage possible à l’aide d’une spatule

• Procéder ainsi jusqu’à l’angle suivant• En cas de pose mur après mur, passer à l’étape ci-après : « Pose mur après

mur »

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• Encoller l’extérieur de l’angle sur toute sa hauteur et dérouler le tissu sur le mur d’à côté

• Coller le tissu au niveau de l’angle, sans faire de plis• Maroufler avec une spatule de l’intérieur du mur vers l’angle

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• Pas d’ouverture sur le mur : passer à l’étape 10• Ouvertures sur le mur : couper le tissu sur le pourtour de l’ouverture en

laissant une marge de 5 cm sur l’intérieur, couper les angles en onglet, puis relever le tissu et encoller la surface sur 5 cm ; terminer en rabattant le tissu soigneusement et araser au ras de l’huisserie

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• Encoller au-dessus de la plinthe sur environ 10 cm, mètre par mètre, et coller le tissu en le tendant bien, puis utiliser une spatule pour maroufler

• Vérifier à chaque fois que la trame du tissu n’est pas déformée : la tension exercée doit rester constante

11Avant de passer au mur suivant, araser le tissu le long de la plinthe en utilisant un cutter muni d’une lame neuve et d’une spatule en métal

12Terminer la pose du tissu mural en suivant l’étape ci-dessous : « Pose mur après mur »

Pose en continuDans le cas d’une pose en continu, seul l’extérieur de l’angle doit être collé sur 10 cm.

Pour ce faire, il est nécessaire de marquer l’angle à la spatule sur toute sa hauteur, puis de coller l’extérieur de l’angle du mur adjacent.



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Ensuite, il convient de dérouler le tissu sur le mur adjacent et de le coller en marouflant de l’extérieur de l’angle vers l’intérieur et en marquant bien le coin.

La pose continue par l’encollage du haut du mur, puis de l’angle suivant, en terminant par le bas du mur.

Les ouvertures éventuelles doivent quant à elles être réalisées avant de coller le bas du mur. Et il est recommandé d’araser le bas des cloisons avant de passer aux autres parois.

Pose mur après murPour une pose mur à mur dans les règles de l’art, suivez les indications ci-dessous :

π Laisser une marge de 5 cm de tissu après l’angle et araser le tissu.

π Encoller l’extérieur de l’angle sur toute sa hau-teur et coller le tissu.

πMaroufler de l’intérieur du mur vers l’angle.

πMarquer l’angle, puis encoller l’extérieur de l’angle du mur adjacent, col-ler le tissu et maroufler soigneusement.

π Utiliser le fil à plomb sur le mur adjacent pour tracer une ligne sur le tissu et araser pour repartir sur une ligne verticale parfaite.

π En cas d’ouvertures, les réaliser avant de coller le bas du mur.

π Coller et araser le bas du mur, puis passer au mur suivant.

Bon à savoir : la pose des angles sortants se réalise de la même manière qu’une pose en continu, en laissant une marge de 5 cm sur le retour du mur, que l’on arase après avoir tracé une ligne au fil à plomb.



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AchatLes prix du tissu mural sont variables et dépendent directement de la qualité du tissu ainsi que de sa technique de pose. Comme pour les papiers peints, le coût maximal n’a pas de véritable limite.

Types de tissu Prix

Tissu classique De 3 € à 50 €/m²

Tissu contrecollé sur un papier De 15 € à 50 € le rouleau

Tissu contrecollé sur une mousse De 20 € à 100 € le rouleau

Le liège muralLe liège mural est isolant, résistant à l’humidité et très esthétique.

Types et aspectsLe liège mural se présente sous forme de dalles, de rouleaux ou de panneaux selon sa composition.

Types de liège Aspects Plus d’infos

Recomposé ou aggloméré

En dalles ou en rouleaux

• Peut être coupé en lamelles ou aggloméré, puis collé sur un support

• Le support peut être coloré pour se laisser voir et participer à l’aspect décoratif

Naturel, brut ou poncé

Généralement, en dalles pour le liège naturel

• Issu de l’écorce du chêne-liège, il offre des couleurs naturelles : gris, brun, ocre, vert, bronze

• Aspect très rustique et isolation accrue• Le liège poncé est plus fin d’aspect et plus

doux

ExpanséGénéralement présenté en plaques ou panneaux

• Composé de morceaux de liège passés en presse et liés (sans liant ajouté)

• Utilisé comme isolant phonique et ther-mique, d’un bon aspect décoratif



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AvantagesIssu de l’écorce du chêne-liège, le liège est un matériau naturel qui présente des caractéristiques très intéressantes : imputrescible, il n’est pas attaqué par les insectes ni les rongeurs. Il est de plus résistant au feu, difficilement inflam-mable et ne dégage aucune fumée toxique. Résistant à l’usure, il supporte également bien la friction et reste en bon état aux endroits de passage.

Par ses qualités isolantes, il réduit les vibrations en absorbant les bruits. Mais le liège offre également une isolation thermique. Si l’on recherche en pre-mier ces qualités, il faut toutefois acheter un liège aux normes d’isolation en vigueur, d’épaisseur minimale de 3 mm.

Enfin, il est antistatique, c’est-à-dire que la poussière ne le pénètre pas et qu’il n’est pas conducteur.

PréparationEn rouleaux, en dalles ou en pan-neaux, le liège mural se pose assez facilement. Cela demande cependant un peu de rigueur et de soin : respect de l’alignement des dalles, pas de trace de colle.

En outre, préparer le support est très important pour un résultat optimal. Les murs doivent donc être propres, sains, secs et plans : le moindre défaut se voit. Avant la pose, mieux vaut aussi net-toyer toutes les surfaces.

Selon le support en place, la préparation diverge ; le tableau ci-dessous vous offre alors quelques conseils utiles.



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Préparation du support à la pose du liège

Supports Conseils

Papier peint

• À retirer, mais il est possible de le garder s’il est posé sur un mur brut et s’il est en parfait état (vérifier que les lés sont parfaitement collés), ou si le papier n’est pas un vinyle et qu’il est lisse

• Appliquer une sous-couche pour unifier le fond et faciliter l’adhérence de la colle

Ancienne peinture

• Cas d’une peinture brillante : la matifier par un ponçage ou bien par l’application d’un délaqueur ou d’un primaire

• Doit être en bon état, au besoin, gratter, poncer et appliquer une sous-couche, voire un enduit pour retrouver une surface parfaitement plane

Carrelage• Appliquer un enduit spécial pour retrouver une surface plane ou bien

enlever le carrelage et remettre le mur en état

PlâtreDoit être en bon état et secS’il est brut, appliquer une sous-couche

BétonEn bon état et secAppliquer une sous-couche

BoisNe doit pas présenter de différences de niveau, au besoin, enduire et appliquer une sous-couche

En outre, sachez que le liège doit être entreposé dans la pièce dans laquelle il sera encollé, au moins 24 h avant la pose. De plus, étant une matière vivante, il est nécessaire de le maintenir à une température supérieure ou égale à 18 °C, afin d’éviter qu’il ne se casse et ainsi faciliter la pose.

Étapes de poseLa première étape de pose du liège consiste à tracer les médianes du mur. Si vous constatez qu’il n’y a qu’une petite bande de liège sur les extérieurs des murs, décalez la pose dans un sens ou dans l’autre pour la supprimer.

Puis, encollez le mur au rouleau à l’endroit des premières dalles, en utilisant de préférence une colle acrylique qui permet de glisser les dalles légèrement afin de rectifier l’alignement si besoin est. Placez ensuite la première dalle le long de vos lignes de référence, sans la presser, mais en vérifiant son bon alignement.



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Continuez avec la seconde, la troisième et la quatrième dalle autour de votre axe et vérifiez leur alignement. Lorsque vos dalles sont parfaitement disposées, passez un rouleau caout-chouc sur leur surface sans trop appuyer, puis continuez la pose de la première rangée jusqu’au bout du mur.

En outre, pour couper votre dalle en bout de mur, il est inutile de prendre les dimensions, car cela ne serait pas exact. Pour ce faire :

π posez une dalle entière (dalle à couper) sur la dernière dalle en place ;

π vérifiez son alignement et maintenez-la avec des épingles ;

π posez une autre dalle (dalle de référence) sur le dessus, mais cette fois, remplissez l’espace libre entre la dalle et le mur ;

π tracez un trait de coupe sur la dalle à couper, enlevez les dalles, coupez votre bande avec un cutter et une règle métallique.

Vous n’avez alors plus qu’à mettre en place votre bande et à vérifier qu’elle est à la bonne dimension. Terminez en encollant le mur et mettez la bande en place. La pose se poursuit ensuite rangée par rangée, vers le haut, puis le bas ; les coupes éventuelles se réalisent à la fin. Enfin, laissez sécher avant d’appliquer un vernis de protection si cela est nécessaire.

AchatLes prix du liège varient en fonction de la qualité et de l’aspect du matériau. Cet écart s’explique par les grandes différences de qualité qui existent sur le marché.

Il faut alors compter de 4 € à plus de 60 €/m² pour des dalles de liège, et de 3 € à plus de 50 €/m² pour du liège en rouleau.

Le carrelage muralTapissant les murs des pièces d’eau, le carrelage mural assure une étanchéité et une facilité d’entretien inégalables. Dans la cuisine, il sait résister avec brio aux contraintes environnantes, comme l’eau et la chaleur, et



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constitue la crédence au-dessus de l’évier et derrière les plaques de cuisson. Esthétique, le carrelage mural sait, dans tous les cas et à votre guise, soit se fondre dans le décor en se coordonnant aux matériaux existants, soit apporter sa touche et sa fantaisie pour souligner un style recherché.

Critères de sélectionLorsque l’on choisit un carre-lage mural, il est important de tenir compte de la dimension des carreaux, de la couleur, des caractéristiques techniques, de l’harmonie avec le revêtement au sol ainsi que de la qualité du sup-port de pose.

Que ce soit sous forme de tesselles pour la mosaïque, de dalles ou bien de simples carreaux, le carrelage n’a jamais cessé de s’améliorer pour s’adap-ter aux modes et aux tendances. Aujourd’hui, on en trouve sous toutes les formes, ce qui rend le choix difficile. Pour vous éviter des erreurs courantes, il faut se poser quelques questions simples avant tout achat.

Tout d’abord, avant de se lancer dans le choix de carrelages muraux, il faut s’assurer que l’emplacement prévu, donc le support existant, va pouvoir en supporter la pose et permettre à votre carrelage de développer ses qualités en termes de planéité, d’étanchéité, de tenue… Étudier l’aspect du mur est donc indispensable !

Ensuite, il convient de déterminer si le carrelage sera posé en intérieur ou en extérieur, au sol ou au mur. De plus, le choix s’effectue en fonction de la pièce où le carrelage sera posé, donc de l’usage : il faut alors se référer au classement UPEC, ainsi qu’au classement Bruit, par l’ajout de la lettre A, pour la conformité aux bruits d’impacts.

Pour le choix des couleurs, quelques principes sont à respecter. En effet, la couleur du carrelage mural ne doit pas être plus foncée que celle du sol, au risque de créer une impression d’étouffement !



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Répondre à toutes les tendances actuelles ne suffit pas, les carrelages muraux doivent en plus posséder certaines qualités et caractéristiques, qui sont fonc-tion du type de matériau retenu.

Types de carrelageLa faïence est de loin le matériau le plus utilisé pour les carrelages muraux. Il s’agit d’une céramique fine et donc très fra-gile. Sensible à l’usure et très rapidement griffée, elle ne sera que très rarement posée au sol ou alors dans un endroit avec très peu de passages. Elle est disponible dans une grande palette de coloris et de nuances : satinée, mate, polie, brillante ou encore métallisée pour apporter à la matière toute son intensité et sa brillance.

D’autre part, le grès émaillé est une céra-mique dure et très résistante, elle peut donc aussi être posée au sol ou au mur. Le grès cérame présente, lui, une grande résis-tance aux chocs doublée d’une grande imperméabilité ; il est toutefois plus souvent destiné au sol. Le tableau ci-dessous présente les principaux types de carrelage employés pour le revêtement des murs.

Types* Description Utilisation

Grès cérame pleine masse

• Façonné d’un seul bloc : structure interne et surface identique

• Cuisson : environ 1 300 °C• Très résistant

Tous les usages, aussi bien en intérieur qu’à l’extérieur, au sol et au mur

Faïence• Pâte cuite > 1 000 °C, puis

recouverte d’émailFragile, à réserver pour les murs et en intérieur

* Attention, ce tableau ne dispense pas de se référer au classement UPEC.



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Types* Description Utilisation

Grès étiré

• Pâte façonnée par étirement de la catégorie des grès cérames

• Aspect dimensionnel aléatoire• Moins résistant que le grès

cérame pleine masse

Utilisation en intérieur et en extérieur, au sol et au mur

Grès émaillé

• Grès cérame ou étiré recou-vert d’une couche d’émail

• Cuisson : > 1 000 °C• Le plus fragile des grès• Qualité très variable

Utilisation, selon le modèle, en intérieur et en extérieur, au sol ou au mur

Grès cérame poli

• Grès cérame dont la surface est polie, non brillante

• Certains demandent une pro-tection de surface

Utilisation en intérieur, si besoin d’un traitement

* Attention, ce tableau ne dispense pas de se référer au classement UPEC.

Bon à savoir : il ne faut pas oublier non plus la terre cuite, les pâtes de verre et tous les carrelages en pierre naturelle comme l’ardoise, le marbre, etc.

DimensionsDans les salles de bain, les formats cou-rants du carrelage mural sont de 20 cm × 20 cm ou 30 cm × 30 cm. Il existe éga-lement des formats spéciaux :

π 20 cm × 40 cm ;

π 5 cm × 5 cm pour la mosaïque.

Pour les cuisines, les formats les plus utili-sés restent :

π 10 cm × 10 cm ;

π 15 cm × 15 cm ;

π 20 cm × 20 cm.



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Sachez tout de même qu’il faut éviter de mettre au mur des carreaux plus grands que ceux au sol, sous peine de rapetisser sa pièce. À éviter donc dans le cas des petites salles de bain et petits sanitaires !

Pour connaître le nombre de carreaux nécessaire, le calcul se résume à prendre les dimensions de la superficie de la pièce, puis à ajouter 10 % pour une pose classique et 15 % pour une pose en pointe de diamant.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Poser du carrelage mural

ClassementsLe classement UPEC permet de cerner plus facilement l’aptitude d’un carrelage à résis-ter aux contraintes de l’environnement. Il existe également un classement qualitatif, des normes de résistance au glissement et des normes spécifiques au carrelage émaillé.

Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) est un organisme de contrôle officiel d’état qui réalise des tests sur les carrelages et leur attribue un classement NF UPEC. Ce clas-sement, sur la base des contraintes associées aux locaux, permet de définir si le carrelage est approprié au type de local considéré.

Un carrelage est adapté à l’usage prévu quand son classement UPEC est au moins égal à celui du local auquel il se destine. Le classement UPEC est constitué de quatre lettres :

π U pour l’usure due à la marche ou au passage ;

π P pour le poinçonnement (pieds de meubles ou talons) ;

π E pour la résistance à l’eau ;

π C pour la résistance aux agents chimiques courants.

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/122079/poser-du-carrelage-mural



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Ces lettres sont suivies d’indices, de 1 à 4, correspondant à des niveaux de résistance croissante. Par exemple : U2 P3 E3 C1. Plus l’indice est élevé, plus le comportement aux critères correspondants est bon. On peut aussi trouver la lettre S après le chiffre, ce qui correspond à un produit surclassé par rapport à sa catégorie, par exemple : U2s = usage modéré, mais de qualité supérieure.

Cependant, ce classement ne s’adapte pas aux revêtements industriels et il n’est pas réservé à l’usage exclusif du carrelage, mais à tous les revêtements de sol.

Tableau du classement UPEC

Classement UPEC

Description Capacité de résistance

U Usure (1 à 4)• U2• U3• U4

• Usage modéré• Usage normal à important• Usage intense

PPoinçonnement (1 à 4)

• P1• P2• P3• P4

• Locaux sans piétinement• Usage normal où les contraintes statiques

ne dépassent pas 20 kg/cm²• Usage possible de roulettes et de chariot• Usage intense

E Eau (0 à 3)

• E0• E1• E2• E3

• Présence d’eau occasionnelle• Nettoyage humide possible• Présence d’eau régulière sans stagnation• Présence d’eau fréquente et régulière

C Chimique (0 à 3)

• C0• C1• C2• C3

• Ne pas mettre en présence d’agent chimique ou exceptionnellement

• Présence d’un agent chimique rare• Agents chimiques possibles• Agents chimiques courants

Par ailleurs, une approche spécifique au carrelage émaillé définit la résistance à l’abrasion : PEI pour « Porcelain Email Institute ». L’émaillage est le dépôt d’une couche de verre qui non seulement colore, mais octroie au carrelage des caractéristiques esthétiques (nuance, brillance, couleur…) et bien sûr techniques, en fonction du type d’émail.



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Cette norme permet d’évaluer la solidité de l’émail du carrelage, c’est-à-dire son maintien dans le temps suite aux chocs, usures et abra-sions de tout type.

En fonction de son utilisation, le carrelage émaillé est classé ainsi :

π PEI I : trafic léger, sans saleté abrasive, circulation en semelles souples, sans piéti-nement, salle de bain, chambres à coucher.

π PEI II : trafic moyen, faible abrasion, chaussures normales, sans piétinement, chambres, salle de séjour.

π PEI III : trafic important, abrasion moyenne, chaussures normales, piétinement modéré, entrées, couloirs, cuisines privées.

π PEI IV : fort trafic, abrasion plus forte, piétinement normal, bureaux publics, immeubles, restaurants, magasins.

π PEI V : trafic intense, très fort piétinement, locaux publics, hall de gare.

Il faut donc choisir le carrelage émaillé possédant la résistance à l’abrasion adaptée à l’utilisation prévue.

Note : à l’inverse du classement UPEC, qui est contrôlé par un organisme offi-ciel d’État, ici, c’est le fabricant qui annonce à quelle catégorie appartient son carrelage.

AchatPour choisir votre carrelage, orientez-vous de préférence vers des distribu-teurs spécialisés.

Même si vous avez, une fois votre recherche accomplie, des idées très pré-cises sur le type et le style de carreaux dont vous rêvez, seul un professionnel pourra vous apporter des conseils quant à l’achat et la pose.



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La fourchette de prix du carrelage mural est très importante, car ce matériau propose une très grande variété d’aspects et de qualités. Certains modèles haut de gamme se vendent à la pièce. On trouve également aujourd’hui des carrelages de très bonne qualité à bas prix, en revanche, les choix restent réduits.

Voici un tableau indicatif des prix moyens pratiqués dans les grandes surfaces de bricolage.

Types de carrelage mural Prix

Bas de gamme De 6 € à 20 €/m²

Moyenne gamme De 15 € à 50 €/m²

Haut de gamme De 50 € à plus de 200 €/m²

Le lambris muralSynonyme d’ambiance rustique, voire désuète, le lambris mural a longtemps été perçu comme un « cache misère », car il permettait de remettre en état rapidement des murs dégradés.

Mais le lambris n’a pas perdu ses lettres de noblesse et les fabricants nous offrent aujourd’hui un éventail de lames permettant toutes les fantaisies décora-tives et toutes les prouesses techniques.

Types de lambrisEn bois massif, décoratif ou revêtu, ou en PVC, le lambris mural se divise en trois grandes familles, qui offrent chacune des dimensions standards, et d’autres plus spécifiques pour faire face à certaines configurations ou tout simplement pour créer des décors originaux.



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La largeur des lames est variable et dépend de l’aspect esthétique que vous désirez obtenir.

Le tableau ci-dessous détaille les principales caractéristiques de chacun de ces lambris.

Catégories de lambris Dimensions standards Description

Lambris en bois, bois indigène, bois exotique

• 2 m : pour tous les types d’utilisation

• 2,5 m à 2,70 m : pour une utilisation murale et sans raccord en pose verticale

• 4 m : pour une pose en plafond ou à l’horizontale sans raccord

Bois massif :• classe A : bois sans nœuds• classe B : bois avec petits

nœuds• classe C : bois noueux• classe D : déclasséLe pin maritime NF dispose d’une appellation spécifique par l’ajout de lettres :• SN : sans nœuds• PN : petits nœuds• NO : noueux

Lambris décoratif ou revêtu

2,6 m

• Aggloméré• Fibres de bois• Revêtu d’un parement décora-

tif en papier vinyle

Lambris en PVC 2,6 m• Polychlorure de vinyle• Matière plastique

Orientation de poseL’orientation du lambris peut être réalisée selon trois principes : une pose verticale, horizontale ou oblique (en chevron).

La pose verticale, la plus classique, permet de réaliser des murs sans coupe et d’un aspect uniforme ; elle allonge les parois et rétablit les proportions d’une pièce, dans le cas d’un plafond assez bas, par exemple.



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La pose horizontale, plus contemporaine, s’adapte quant à elle à toutes les configurations en particulier l’habillage des rampants et des grandes pièces. Elle se pose aussi dans les petites pièces pour agrandir l’effet visuel.

La pose en chevron ou oblique, très contemporaine et à connotation moderne, est un peu plus délicate en raison des coupes en bout de bois. Ne souffrant d’aucun décalage, elle est superbe dans les très grands espaces, pour un style graphique affirmé et un volume redessiné.

Pose clouée ou collée ?La pose du lambris mural est relativement facile, il peut être soit cloué soit collé.

La pose clouée, clipsée sur des lattes de bois, est la technique traditionnelle. Elle utilise des agrafes pour accrocher des clips dans lesquels viendront se fixer les lames. Cette pose est idéale lorsque les murs sont légèrement abi-més, mais en bon état général. Elle permet de plus de poser un isolant en désolidarisant le lambris du mur, en contre cloison ou cloison de doublage.

En parallèle, la pose collée convient essentiel-lement aux murs parfaitement sains, plans, secs, propres. Réservée aux lames en médium

ou en PVC, elle est cependant à éviter pour le bois, qui est une matière vivante avec des phases de dilatation et de rétractation.

En outre, avant d’envisager la pose de votre lambris, il est nécessaire de pré-parer votre support, c’est-à-dire le mur, même si vous posez le lambris sur des tasseaux ou contre la cloison : si le mur est humide ou fortement dégradé, les problèmes continueront, mais vous ne pourrez plus surveiller leur état. À terme, vous risqueriez d’engager de gros travaux. Il est donc recommandé de traiter les murs à la source et de les assainir avant la pose.



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Pour ce faire, il est nécessaire de reboucher les trous et fissures importantes avec de l’enduit de rebouchage, puis de poncer le mur en terminant avec un enduit de lissage.

Sachez également qu’il est recommandé d’entreposer à plat tous les lambris et tasseaux dans un lieu tempéré ou mieux, dans la pièce de pose, quelques jours avant les travaux.

Enfin, à la pose, il faudra penser à laisser des joints de dilatation de quelques millimètres à toutes les jonctions : murs/plafond, mur/mur, murs/huisseries, murs/sol. Les tasseaux et le lambris employés devront aussi être traités contre l’humidité : le traitement s’effectue alors sur toutes les faces des lames.

Attention : la pose de la première lame est déterminante, vérifiez bien son niveau en tous sens.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez nos fiches pratiques : Poser du lambris bois et Poser du lambris PVC

FinitionsIl est envisageable d’utiliser une lasure teintée afin de donner un peu de couleur à votre lambris. Mais dans ce cas, soyez vigilant aux couleurs, car ces dernières s’additionneront à celle du bois. Demandez donc tou-jours des échantillons de couleurs pour effectuer des tests.

N’oubliez pas non plus d’appliquer une couche sur la face interne du lambris pour éviter les différences de tension : vous pouvez très bien appliquer un traite-ment incolore, moins cher.

Sinon, il existe des lambris avec une finition « usine », c’est-à-dire vendus avec une finition déjà réalisée.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Peindre du lambris

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/133945/poser-du-lambris-bois

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/133946/poser-du-lambris-pvc

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/133944/peindre-du-lambris



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AchatLes prix du lambris mural sont très variables et dépendent de la qualité du bois, de sa finition, de la largeur des lames et des revendeurs. Les tarifs indi-qués dans le tableau ci-dessous sont donnés à titre indicatif et hors pose comprise.

Types de lambris Prix

Lames classiques brutes (frisettes) À partir de 6 €/m²



Lames décoratives À partir de 4 €/m²

Lames en PVC À partir de 5 €/m²

Les revêtements extérieursLes murs présents à l’ex-térieur demandent des revêtements adaptés aux conditions clima-tiques afin de résister aux intempéries, à l’humidité, mais aussi aux chocs et salissures.

Le parement mural constitue alors l’enve-loppe extérieure de votre

maison, il est destiné à protéger et à habiller votre logement. Le bardage, quant à lui, est une solution efficace pour rénover vos façades, tout en isolant par l’extérieur.

Sinon, le couvre-mur, également appelé couverture ou chaperon, protège le dessus des murets et murs extérieurs contre l’humidité et la pluie tout en ser-vant aussi d’élément décoratif.



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Parement muralLe parement mural existe principalement en pierre reconstituée, mais on peut aussi trouver des pierres ou des briques de parement, ainsi que des parements en ciment, en ardoise, etc.

Les formes et les aspects de surface sont variés et à choisir en fonction de vos goûts et de votre environnement. Les

plaquettes à coller sur le béton, le ciment, le plâtre, le parpaing, l’aggloméré et les plaquettes d’angle pour certains modèles assurent une belle finition.

S’agissant de la pose d’un parement mural, sachez qu’il est recommandé de travailler par temps sec, tempéré et sans vent. Prévoyez également des bâches pour protéger votre travail si le temps est pluvieux. Enfin, si vous dis-posez de plusieurs lots, il est préférable de les panacher afin de varier les lots.

De plus, les produits utilisés doivent être prévus pour l’extérieur. Quant au support, il doit être propre et sain. S’il est poreux, mieux vaut alors appliquer un primaire, et s’il est en béton, pensez à l’humidifier avant la pose. En outre, si vous optez pour des parements réguliers, tracez des lignes horizontales de guidage sur le support (trois rangs environ plus les joints).

Pour connaître les quantités nécessaires, mesurez votre mur, la hauteur et la largeur, pour avoir la surface en m². Si vous couvrez les angles des murs, des fenêtres ou des portes, prenez aussi leur mesure en mètre linéaire, sachant qu’un mètre linéaire de mur correspond à environ 0,30 m². Les ouvertures ne doivent pas non plus être oubliées : mesurez-les, puis ôtez ces dimensions à la surface totale, plus vos angles s’ils sont recouverts.

Une fois votre support prêt, vous pouvez passer aux étapes de la pose. Si vous avez des angles sortants, il faut commencer par eux, en décalant les joints un rang sur deux. Ensuite, la pose se poursuit de bas en haut, et du bord droit ou gauche (selon votre main) vers le centre, avec un joint de 0,5 cm à 1 cm.



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Les plaquettes sont quant à elles encollées sur l’envers et posées rang par rang en décalant les joints.

Dans le cas d’un parement un peu lourd, le mur aussi doit être encollé, et les clous disposés en dessous des parements durant le séchage.

Bon à savoir : les plaquettes sont coupées à la disqueuse.

Après avoir attendu le séchage des parements, entre 12 h et 24 h, vous pour-rez vous occuper des joints, en les remplissant de manière régulière. Ces derniers demandent un temps de séchage d’environ trente minutes, puis doivent être lissés au fer à joints.

Attention : attendez le séchage complet pour brosser la surface, et ne mouillez pas afin de ne pas avoir de traces de laitance.

La finition est la dernière étape dans la pose de votre parement. Cela consiste notamment à appliquer un hydrofuge de surface, mais il est également possible de poser d’autres types de revêtements de finition : vernis, peinture spéciale pour l’extérieur, etc.

Les prix du parement mural dépendent du matériau et du revendeur : comptez globalement entre 10 € et 50 €/m² pour des produits standards.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Poser des plaquettes de parement

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/136266/poser-des-plaquettes-de-parement



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Bardage muralLe bardage enveloppe votre maison d’un nou-veau revêtement extérieur : un parement mural recouvre une ossature en bois ou en métal, elle-même fixée sur la maçonnerie.

Offrant une isolation par l’extérieur de grande qualité en réduisant les ponts thermiques, le bar-dage n’endommage pas la structure. Il permet de corriger les façades sans cachet ou un peu délabrées.

La pose doit cependant être rigoureuse, en particulier au niveau de la ventilation entre la maçonnerie et l’isolant : une lame d’air est amé-nagée, et un pare-pluie est posé entre la lame d’air et la maçonnerie.

Par ailleurs, il existe de multiples options pour réaliser un bardage, les maté-riaux adaptés étant nombreux.

Matériaux Description

Bois massif

• De préférence dans un bois imputrescible qui ne demande pas ou peu d’entretien : red cedar, mélèze, pin douglas

• L’utilisation de bois rétifié est une bonne alternative : ce procédé permet de traiter par haute température des essences locales, il rend alors le bardage très résistant tout en lui assurant une grande stabilité

• Pose possible de lames traitées, teintées et vernies en usine, ou bien réalisation d’une finition après la pose, avec une lasure d’imprégnation

Bois composite

• Bois polymérisé• Aspect totalement naturel• Tous les avantages du bois sans les inconvénients : imputrescible,

résistant, stable, sans entretien, et la couleur ne ternit pas au soleil• Prix élevé justifié par une grande durabilité



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Matériaux Description

Lamellé-collé• Fournit du bois en grandes longueurs et largeurs• Finition et entretien nécessaires

Contreplaqué

• Aspect visuel très contemporain, car peu de joints• La qualité doit être irréprochable et correspondre aux normes pour

un usage en extérieur• La pose demande un peu de rigueur pour limiter les pertes au

niveau des coupes et pour l’esthétisme de la façade

Fibrociment

• Mélange de fibres et de ciment ayant l’aspect du bois• Le plus souvent déjà teinté, mais possibilité de peindre ce matériau• Très résistant, idéal pour les climats extrêmes• Existe en lames et en panneaux

Pierre• Réservée aux petites hauteurs• Pierres clipsées ou accrochées sur une ossature spécifique qui faci-

lite leur remplacement en cas de dégradation

Ardoise• Naturelle ou fibrociment• Posée sur un lattis horizontal permettant le changement d’une

ardoise en cas de casse

Terre cuite• Naturellement fragile, sa pose peut se faire par panneaux d’aspect

brique ou bien tuiles• Existe dans de nombreux aspects et teintes

Le bardage est ainsi une solution économique comparée à une isolation par l’intérieur ou à un ravalement. Les prix indicatifs ci-dessous s’entendent pose comprise.

Matériaux de bardage Prix (TTC)

Bois massif/Bois massif teinté De 60 € à 90 €/De 80 € à 120 €

Bois composite De 140 € à 200 €

Lamellé-collé De 80 € à 200 €

Contreplaqué De 80 € à 150 €

Fibrociment De 100 € à 150 €






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Couvre-murÉgalement appelé chaperon, le couvre-mur est une sorte de chapeau que l’on pose sur le dessus des murs et murets extérieurs. Destiné à protéger les murs de la pluie et de l’humidité, c’est aussi un élément décoratif. L’idéal est de choisir un modèle qui s’accorde avec le style du mur déjà en place. On en

trouve d’ailleurs dans de très nombreux matériaux : béton, pierre reconsti-tuée, brique.

De plus, toutes les formes sont possibles sachant que le couvre-mur, pour évacuer l’eau de pluie, est légèrement incliné. La pose quant à elle nécessite soit un mortier-colle d’extérieur, soit un mastic-colle. La surface du mur ou du muret doit également être plane : si des trous sont présents en surface, veil-lez à les reboucher et à procéder à une arase (petite couche de mortier) au mortier-ciment.

Une fois le matériel réuni et le support préparé, vous pouvez commencer par réaliser votre mortier-ciment, puis le déposer sur une épaisseur d’envi-ron 2 cm, en taillant la surface à la truelle. Mettez ensuite en place le premier couvre-mur en le centrant bien et en vérifiant le niveau.

Puis, déposez de nouveau du mortier, placez le deuxième couvre-mur en laissant 1 cm de joint et vérifiez le niveau et l’alignement avec le premier couvre-mur fixé. Continuez ainsi sur tout le mur. Une fois le mur sec, vous pourrez vous occuper des joints, en ayant pris soin de protéger leurs bords d’un calicot adhésif (à enlever avant le séchage complet).



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Terminez en remplissant les joints de mortier et lissez au fer à joints. La prise du ciment dans les joints étant faite, brossez pour nettoyer. Attention cepen-dant à ne pas mouiller le mur, car cela ferait des traces difficiles à supprimer.

Par ailleurs, selon les dimensions, les formes, les matériaux et les revendeurs, les prix varient de façon importante.

Types de couvre-mur Prix






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Quels revêtements associer à un carrelage mural ?

Il n’est pas évident d’associer un autre revêtement à un carrelage mural, ce type d’associations se faisant plutôt dans une cuisine. C’est pourquoi il faut choisir, en premier lieu, un revêtement de mur lessivable.

Le choix d’une peinture satinée ou laquée, suivant le style de la cuisine, est de bon aloi. Simple d’application et pérenne dans le temps, la peinture se décline dans une vaste palette de couleurs :

π Si vous avez posé du carrelage en faïence brillant, choisissez plutôt une peinture satinée ou mate.

π Si votre carrelage est mat, à effets structurés, permettez-vous une peinture laquée.

Pour ne pas faire une coupure trop directe entre le carrelage mural et la peinture, il est possible de poser une frise en carrelage associant la couleur du carrelage à celle de la peinture.

Si vos murs ne sont pas tout à fait nets, vous pouvez aussi masquer ce type de défauts avec de la fibre de verre à peindre. Présentée en rouleau, celle-ci se pose comme du papier peint et se peint facilement avec un rouleau. De plus, elle structurera la pièce si vous la choisissez avec des motifs de chevrons.

Les nouvelles variétés de papier peint � par Sandaa

La nouvelle tendance du papier peint a entraîné un regain de créativité de la part des fabricants. Vous pouvez trouver sur le marché toutes sortes de modèles, du plus ludique au plus original. Le papier peint amovible, autocollant d’un côté et aimanté de l’autre, permet de changer sa décoration en un clin d’œil, puisque c’est sur une base adhésive magnétique que vous fixerez le papier peint de votre choix. Vous pourrez changer les lés quand bon vous semble. Ce type de papier peint est très pratique pour les personnes inexpérimentées qui ne savent pas maroufler !



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Vos enfants en rêvaient, les créateurs l’ont fait : le papier peint à colorier ! Rien de tel pour tapisser les murs de la chambre de vos enfants en arrêtant de les disputer lorsqu’ils dessinent sur les murs. Motifs princesses, dessins d’avions ou paysages, vos enfants pourront s’amuser avec leurs pastels !

Le papier peint phosphorescent capture, quant à lui, la lumière du soleil pour s’illuminer la nuit. Le prix du rouleau reste abordable, de quoi s’offrir une constel-lation d’étoiles aussi brillantes que des vraies, à moindre coût !

Enfin, le papier peint thermoactif réagit à la chaleur et change de couleur grâce à un simple sèche-cheveux. Des motifs apparaissent au gré de vos envies, et il y en a pour tous les goûts !

Les préparatifs à la pose d’un carrelage mural � par Sam carrelage

Avant la pose d’un carrelage mural, pensez à bien préparer vos murs. Les sup-ports doivent être propres, sains, secs, solides, plans et d’aplomb.

La pose ne peut se faire que si tous ces paramètres sont respectés. S’ils ne le sont pas, il peut être demandé au carreleur de reprendre les supports.

Pour savoir si votre support est propre, vérifiez qu’il n’est ni gras, ni poussiéreux. D’autre part, la présence de champignons ou de fissures est révélatrice d’un sup-port non sain.

Pour connaître le taux d’humidité du mur, il existe des testeurs. Mais il faut sur-tout regarder la présence d’eau, celle-ci peut se voir à l’œil nu ou se sentir au toucher.

Sondez également votre mur à la recherche de décollements, de mauvaises fixa-tions ou de défauts de réalisation. Cela vous permettra de connaître la solidité de votre support. En déplaçant une règle de deux mètres sur le mur, vous pouvez aussi vérifier sa planéité : aucun jour de plus de 3 mm ne doit apparaître sous celle-ci.

Enfin, l’aplomb du mur s’évalue soit à l’aide d’un fil à plomb, soit d’un niveau placé contre une règle.

Les défauts le plus souvent corrigés par le carreleur sont la planéité et l’aplomb. Il s’agit souvent de redresser les murs, soit à l’aide d’un mortier, soit d’un enduit. Sinon, il faut refaire le mur (plaque de plâtre collée à même le mur ou doublage).



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Il est possible de poser du carrelage mural sur les supports suivants : enduit de plâtre, enduit de ciment, plaques de plâtre, béton et béton cellulaire, bois, anciens carrelages, métaux. Mais les colles ne permettent pas toutes de le faire, il faut donc commencer par identifier le support avant de choisir les liants.


Carrelage mural et poids

Comment peut-on s’assurer que le mur résistera au poids du carrelage ? Existe-t-il un test qui permette de le vérifier ?

� Question de Chh

Δ Réponse de Fredo le carreleur

Tout dépend de la nature du mur en question : enduit, ciment, plâtre, Placo, etc. À ma connaissance, il n’existe pas de test, mais sachez que les colles en pot aussi ont un poids maximal d’utilisation (30 kg ou 40 kg au m²).

Sinon, vous pouvez utiliser les colles en sacs, elles sont plus performantes.

Épaisseur du papier peint lavable

Le papier peint lavable est-il épais comme le papier peint vinyle ? � Question de Willy98

Δ Réponse d’Aude Masson – L’habitat bioclimatique

L’épaisseur n’a rien à voir avec le fait qu’il soit lavable ou non. Et attention, lavable signifie aussi moins résistant que lessivable.

Nous travaillons plutôt avec du papier intissé à peindre, c’est plus écolo-gique. Il se pose beaucoup mieux et vous avez plus de choix de combinaisons motif/couleur. Suivant la peinture, il peut devenir lavable ou lessivable.

Coller du papier adhésif mural

Comment coller du papier adhésif décoratif sur un mur sans entraîner de bulles d’air ?

� Question de Carmen1



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Δ Réponse de Philluca

Tout d’abord, il faut savoir qu’un papier adhésif décoratif se colle petit à petit.

Commencez par mesurer la hauteur de votre mur. Puis, enlevez la partie pro-tectrice sur quelques centimètres en haut du panneau à coller. Positionnez le panneau sur le haut du mur, puis faites glisser la partie protectrice au fur et à mesure en appliquant une brosse de tapissier. Le collage se fera centi-mètre par centimètre.

Si malgré tout une bulle d’air persiste, servez-vous d’une épingle et per-cez la bulle. Du doigt, appuyez sur la bulle qui se collera au mur ; le trou d’épingle ne se verra pas.

Poser du carrelage mural sur un carrelage existant

J’ai un carrelage de 4 m de long sur 1 m de haut dans ma cuisine. Cette dernière est en hêtre et le carrelage est bleu. J’aimerais recoller un carrelage plus harmo-nieux par dessus (pour éviter de tout casser), est-ce possible ?

Si oui, comment éviter que l’épaisseur de mon mur ne soit trop importante et dépasse de mon plan de travail ?

� Question de Diamsou

Δ Réponse de Marjo

Oui, la pose sur un carrelage existant est possible. Assurez-vous qu’il soit plat et qu’il ne sonne pas creux.

Commencez par poncer l’ancien et vérifiez son niveau. Ensuite, vous pou-vez le laver au détergent pour une meilleure adhérence de la colle.

Pour mettre tout le carrelage au même niveau (et ne pas dépasser sur le plan de travail), vous pouvez jouer sur la quantité de colle.

Retirer la colle d’un ancien carrelage

J’ai retiré un ancien carrelage sur mon mur pour en poser un nouveau, mais je n’arrive pas à retirer l’ancienne colle, avant de faire le ragréage. Comment dois-je procéder ?

� Question de Léon



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Si cette colle est dure et compacte, c’est-à-dire si elle ne risque pas de se désagréger par la suite, vous pouvez la laisser et déposer le ragréage par-dessus.

Par contre, si elle s’effrite quand même un peu, multipliez vos efforts pour la retirer complètement ; sinon, le ragréage ne pourra pas remplir sa fonc-tion, et le support de votre nouveau carrelage ne sera pas assez solide.

Δ Réponse d’Alliance Services

Vous pouvez aussi poncer votre surface. Vous pourrez ainsi poser votre car-relage sans avoir à effectuer un ragréage.

Choisir un bardage

On me parle régulièrement de « bardage » pour le ravalement de ma façade, mais j’avoue ne pas comprendre en quoi cela consiste.

Pouvez-vous m’éclairer ? � Question de Lilou

Δ Réponse de GM conseil

Un bardage est un « chantier sec », ne nécessitant pas d’eau et donc pas de délai de séchage.

Il permet de rajeunir considérablement un bâtiment vieillissant ou d’appor-ter une touche moderne à une construction neuve.

De plus, il ne présente aucune contrainte quant au bâtiment d’origine et peut être posé sur toutes les constructions : ossatures en bois, bien sûr, mais aussi bâtiments en pierres, béton, briques…

Garanti en moyenne dix ans (avec finition), c’est une solution à long terme

Le bois et ses dérivés sont des matériaux naturellement isolants. Un bardage associé à un isolant extérieur permet d’améliorer notablement l’isolation thermique et de satisfaire aux exigences actuelles.

Il permet également de masquer efficacement les fissures et d’éliminer les ponts thermiques qui peuvent entraîner d’importantes pertes énergétiques.

Enfin, il améliore l’isolation phonique d’un bâtiment.



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Recouvrir un mur en liège

Je dois recouvrir un mur en liège bien collé et fortement abîmé. Quels matériaux puis-je employer ?

� Question de Thelma

Δ Réponse de Rémy

Si votre liège est abîmé, le mieux est de l’enlever, car vous obtiendrez de mauvais résultats en le recouvrant.

Pour le décoller, vous pouvez utiliser un couteau de peintre, et les résidus de colle pourront être ramollis et éliminés à l’aide d’un décapeur thermique.

La tâche risque cependant d’être assez fastidieuse, car le liège est difficile à décoller, mais cela vous permettra de récupérer votre mur et une surface saine.


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IX. La construction d’un mur

Construire, démolir ou percer un mur, ainsi que monter une cloison sont des travaux qui demandent non seulement des techniques spécifiques, mais aussi des compétences par-ticulières : cela ne s’improvise pas ! Cela nécessite également un matériau de construc-tion, un liant bien préparé pour monter et tenir les éléments entre eux et bien sûr, du matériel.

L’isolation, phonique ou thermique, est une étape de la construction d’un mur. Elle sera à envisager en fonction du type de mur bâti, de son matériau, de son usage et de votre budget.

Faire appel à un professionnel est, quoi qu’il en soit, la solution à privilégier : il vous assurera un travail de qualité et des garanties. Avant de vous engager avec une entreprise de maçonnerie, il est préférable de lui demander quelques références ainsi qu’un devis détaillé des prestations proposées.


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L’isolationL’isolation est un acte essentiel pour obtenir un niveau de confort thermique satisfaisant. Il ne s’agit pas seulement de poser un maxi-mum de plaques d’isolants : il faut penser son projet pour qu’il soit efficace. Chaque zone de la maison engendre une déperdi-tion de chaleur plus ou moins importante. Selon la configuration de votre habitation, que vous engagiez une rénovation ou une construction, la façon d’isoler ne sera pas la même.

20 % à 25 % de la chaleur d’une habitation s’échappe par les murs. C’est la deuxième source de perte de chaleur après la toiture : leur isolation est donc une nécessité. Les façades nord, moins exposées au soleil, sont à isoler en premier. Les façades ouest, en général confrontées aux pluies, méritent une protection contre l’humidité. Attention à l’humidité des murs ! Si elle n’im-pacte pas sur le coût du chauffage, elle reste très importante à traiter pour un bon confort thermique.

Par ailleurs, l’isolation est également phonique. Depuis le janvier 2000, tous les pays de la Communauté européenne doivent utiliser les mêmes indices de normalisation, afin de caractériser les performances acoustiques des produits en décibels (dB). Pour un confort acoustique minimum dans un logement, un seuil de 35 dB ne doit pas être dépassé.

Ces deux aspects de l’isolation doivent donc être pris en compte à la mise en place de votre projet.

IsolantsLe choix des isolants doit être adapté à votre budget et à votre projet. Ils sont nombreux et se présentent en cinq grandes familles : minéraux, naturels, syn-thétiques, minces et nouvelle génération.



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En outre, les isolants minéraux sont multiples :

π Le verre cellulaire, fabriqué à partir de sable ou de verre recyclé, offre une bonne isola-tion phonique et thermique. Il existe sous forme de plaques, de panneaux et de granulés.

π La laine minérale (laine de verre ou laine de roche), recyclable, bénéficie d’un excellent rapport qualité/prix. Sa manipulation est néanmoins désa-gréable (irritations, micro-coupures), et son installation dans une pièce humide la rend inefficace.

π La perlite, fabriquée à partir de roches volcaniques, est insensible aux rongeurs et à la vermine. Résistant dans le temps, cet isolant est idéal pour les combles perdus.

π La vermiculite présente la caractéristique de s’expanser ou de s’exfolier sous l’action d’une chaleur extrême (1 000 °C) ou de la vapeur d’eau. Elle doit donc subir un traitement hydrofuge, ce qui augmente son prix de vente. Cet isolant est à privilégier pour une isolation phonique.

π L’argile expansée, fabriquée à partir d’argile brute, est assez lourde, et ses performances thermiques sont moyennes. Elle agit néanmoins efficace-ment contre les bruits.

D’autre part, le liège, la fibre de bois, le chanvre ou les isolants organiques sont des isolants naturels. Le liège, très effi-cace, s’adapte à toutes les surfaces et ne se déforme pas avec le temps. Il serait parfait si son prix était moins élevé. La fibre de bois est, elle, efficace et agréable. Des panneaux diffusent la vapeur d’eau vers l’extérieur et améliorent le confort au sein de la pièce. Assez chers, ils conviennent aux toits, aux



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murs et aux plafonds. Par ailleurs, le chanvre et les laines (laine de coton ou laine de mouton) ne se recyclent qu’à 25 %, même si elles sont d’origine naturelle. Très bons isolants pour les murs et les toitures, le chanvre et les laines sont moins performants en isolation acoustique. Enfin, la gamme des isolants organiques est vaste et contient la fibre de lin, la fibre de coco, les panneaux de roseaux, la ouate de cellulose, la plume de canard, la paille, le torchis, la toiture végétalisée, etc.

Il existe également des isolants synthétiques sous forme de panneaux rigides : en polystyrène expansé, extrudé, en polyuréthane ou en mousse phénolique. Ils sont très efficaces, mais peu écologiques. Enfin, vous trouverez aussi une nouvelle génération d’isolants :

π Le PIV (isolant sous vide), ultra-mince, est composé d’un matériau « âme » confiné dans un film étanche et mis en dépression. Extrêmement performant, il est encore peu répandu en raison de son prix élevé.

π Les aérogels, composés de 99,8 % d’air, sont extrêmement légers et plus proches de l’apparence d’un nuage de poussière que d’un matériau isolant classique. Ils stoppent presque entièrement tous les modes de transmission de la cha-leur. Cette efficacité est aussi vraie sur le plan phonique.

π La peinture isolante est un procédé de peinture réfléchissante venu de la recherche spatiale.

π Les produits monomurs permettent d’isoler dès la construction, vous les trouverez sous forme de briques en terre cuite, blocs en pierre ponce, blocs en argile expansée, béton cellulaire, blocs bimatières et coffrage isolant.

Tous ces matériaux, qu’ils soient d’origine naturelle ou non, peuvent se pré-senter en vrac, sous forme de panneaux rigides, semi-rigides, souples, de rouleaux, ou encore de dalles. Leur mise en œuvre dépend directement de leur conditionnement et de leur futur usage.



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Isolation thermiqueUne bonne isolation thermique évite les pertes de chaleur et apporte aux occupants une réelle sensation de confort. De plus, il est primordial de soigner l’isolation de ses murs si l’on veut éviter les pertes d’énergie : le chauffage et la climatisation représentent 70 % des dépenses énergétiques d’un foyer.

Isoler ses murs, c’est aussi s’assurer d’un meilleur confort toute l’année, avec des pièces chaudes en hiver et fraîches en été. Cela permet également un entretien moins contraignant de votre système de chauffage, de ventilation et de votre logement de manière générale, par exemple avec la condensation sur les murs.

Bon à savoir : il est possible de combiner isolation thermique et isolation acoustique, encore un gain de confort non négligeable.

Dans l’idéal, il est préférable d’isoler l’ensemble de l’habitation en une seule fois. Mais lors d’une rénovation, il est bien entendu possible d’isoler par tranches les points faibles du logement.

La température de votre logement étant différente de la température extérieure, il convient de réguler les échanges thermiques entre les deux. De plus, la chaleur se propage toujours du plus chaud vers le plus froid, et chaque matériau qui com-pose votre habitation possède sa propre conductivité thermique.



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L’isolation doit donc prendre en compte les échanges thermiques et les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur de l’habitation. Maîtriser ces échanges, c’est s’assurer de ne pas avoir de phénomène de condensation, souvent à l’origine de moisissures et d’autres problèmes dégradant les parois. Il existe ainsi différents types de propagation de la chaleur, qui peuvent se combiner entre eux.

Propagation de la chaleur Comment ?

ConductionÀ travers les éléments de votre logement, en contact direct

ConvectionÀ partir d’un corps solide vers un gaz ou du vide et inversement

RayonnementPar transfert à travers un gaz ou du vide, par exemple l’air

En outre, l’air circule à travers les parois et toutes les liaisons de votre habi-tation, aussi appelées ponts thermiques (exemple : fenêtres/murs, toitures/parois, passage des canalisations, etc.). Une bonne isolation doit donc éga-lement réduire, voire éliminer le maximum de ponts thermiques pour être totalement efficace.

Par ailleurs, lors d’une rénovation, vous pouvez isoler vos murs par l’intérieur ou l’extérieur. Chaque technique présente des avantages et des inconvénients présentés ci-dessous.

Isolation intérieure Isolation extérieure

Principe

• Une bonne solution si votre revê-tement extérieur/ravalement est récent

• Laisse intacte l’apparence extérieure de votre habitation, mais réduit la surface habitable des pièces

• Solution à privilégier si votre ravalement est ancien : c’est un « 2 en 1 », ravalement et isolation

• Ne réduit pas l’espace intérieur de votre maison

EfficacitéBonne, à condition d’être vigilant quant aux problèmes de condensation et d’humidité

Excellente, car elle supprime la plu-part des ponts thermiques



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Isolation intérieure Isolation extérieure

InstallationPossibilité de le faire soi-même (com-pliqué s’il y a des fenêtres, plinthes, canalisations, etc.)

• Installation par un pro• Autorisations administratives

nécessaires• Plutôt conseillée lors d’un ravale-

ment de façade ou de profondes rénovations

Solutions techniques

• Deux solutions techniques : • un isolant fixé sur les murs, puis

recouvert d’une finition en plaque de plâtre, bois, etc., selon votre préférence

• des panneaux composites fixés au mur directement, sans aucune fini-tion à ajouter

• Différentes solutions techniques : • un enduit mince posé sur un

isolant collé ou fixé sur le mur extérieur

• un enduit hydraulique (mortier) projeté sur un isolant collé ou fixé

• des parements, vêtures, enduits isolants, etc.

PrixMoins cher : entre 30 €/m² et 60 €/m²

Plus cher : entre 40 €/m² et 80 €/m²

Enfin, dans le neuf, un constructeur doit respecter la réglementation en vigueur pour l’isolation thermique. Dans ce cas, l’utilisation de maté-riaux de construction isolants permet d’éviter une isolation supplémen-taire. Vous avez alors le choix entre le béton cellulaire (mélange de sable, de ciment, de chaux et de poudre

d’aluminium), la brique monomur (brique en terre cuite avec des alvéoles d’air) ou encore l’ossature en bois (les nouvelles maisons en bois sont naturel-lement bien isolées).

En revanche, si vous utilisez des parpaings ou des briques classiques, vous devrez ajouter une isolation. Pour une maison d’un ou deux niveaux (rez-de-chaussée et un étage), isoler par l’intérieur revient moins cher. À l’inverse, si l’habitation fait plus de deux niveaux, passer par l’extérieur sera plus efficace et rentable.



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Isolation phoniqueL’isolation acoustique assure le confort des habitants ainsi que celui des voisins. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des panneaux prêts à l’emploi ou fixés sur une ossature en bois ou en métal. En dernier recours, vous pouvez vous tourner vers la pose d’une contre-cloison.

Les panneaux prêts à l’emploi se composent d’une part, de plots de colle à appliquer au mur, et d’autre part, d’une plaque de plâtre en guise de revê-tement avec un isolant phonique au centre. Les performances du système augmentent en greffant une seconde plaque de plâtre collée à la première ou en augmentant l’épaisseur de l’isolant.

Sinon, la pose de panneaux sur une ossature (bois ou métal) est une autre option. L’ossature se fixe de préférence entre le plancher et le plafond, sans toucher le mur. L’espace entre le montant et l’ossature est rempli avec un isolant phonique, et une plaque de plâtre vient couvrir l’ensemble. Les perfor-mances du système se renforcent en ajoutant une seconde plaque de plâtre collée à la première ou en augmentant l’épaisseur de l’isolant.

Il existe également une solution extrême : la pose d’une contre-cloison. L’isolant est alors inséré entre la cloison originelle et la nouvelle cloison en brique ou en plâtre. Si vous voulez construire une nouvelle cloison, le meil-leur dispositif est celui de l’ossature en bois ou en métal avec deux plaques de plâtre des deux côtés et un isolant au centre.

Les isolants utilisés pour l’isolation phonique sont principalement les laines minérales et les laines naturelles. Les laines minérales ont fait leurs preuves dans le domaine, sachez cependant que la laine de roche reste plus efficace que la laine de verre.



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L’isolation phonique d’un matériau se mesure en dB(A). On parle d’indice d’affaiblissement acoustique : il rapporte l’intensité sonore mesurée après la paroi à l’intensité sonore mesurée avant la paroi.

Le (A) signifie que cette mesure prend en compte la plus grande sensibilité de l’ouïe humaine aux hautes fréquences (par rapport aux basses fréquences).

Les mortiersPour bâtir des murs, il est souvent nécessaire d’utiliser un mortier pour lier le matériau utilisé : briques, plaques de plâtre, etc.

Mortier-cimentServant à assembler des éléments entre eux, le mortier-ciment per-met d’effectuer des travaux de maçonnerie aussi bien à l’exté-rieur qu’à l’intérieur.

Mélange de ciment et de chaux, ajouté à une charge (du sable, par exemple), le mortier-ciment est une poudre qui durcit au contact de l’eau pour devenir solide et résistante en séchant.

Issu de morceaux de roches, le clinker, que l’on chauffe, puis que l’on refroi-dit, le ciment est l’élément principal de ce mélange, qui est broyé et mêlé à d’autres constituants pour former le liant hydraulique.

Le ciment est un matériau qui se divise en deux catégories : le ciment natu-rel est issu principalement de la même roche, tandis que le ciment artificiel est issu d’un mélange de roches demandant des dosages précis. Il est ensuite normalisé ENV 197-1 et NF P15-301, puis classé parmi les cinq types de ciment, en fonction de sa composition.



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Classifications du mortier-ciment

Types de ciment Classification européenne Classification française

Ciment Portland artificiel CEM I CPA

Ciment Portland composé CM II CPJ

Ciment de haut fourneau CM III CHF

Ciment pouzzolanique CM IV CPZ

Ciment au laitier ou aux cendres

CM V CLC

Le ciment est aussi classé selon sa résistance normale à 28 jours : 32,5, 42,5 et 52,5. Classe à laquelle on ajoute une sous-classe R, de résistance à court terme : deux ou sept jours.

Les étiquettes des produits sont une source impor-tante d’informations, mais encore faut-il savoir les décrypter.

Les caractéristiques complémentaires inscrites, représentées par des lettres avec ou non l’ajout d’un chiffre, sont les suivantes :

π PM : ciment pour travaux à la mer.

π ES : ciment pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates.

π CP1 ou CP2 : ciments à teneur en sulfures limitée en béton précontraint.

D’autre part, le ciment ne s’utilise pas seul, à quelques exceptions près : le scellement, le rebouchage, le jointoiement.

Dans la majorité des cas, il doit être mélangé avec des granulats et forme ainsi le mortier-ciment.



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Pour réaliser votre propre mortier, il faut connaître les proportions de chaque ingrédient. Celles annoncées ci-dessous sont indicatives, elles dépendent directement du type de ciment et du travail à effectuer.

Types d’utilisation Proportions

Scellement/Rebouchage• Ciment : 3 volumes• Eau : 1 volume

Jointoiement• Ciment : 1 volume• Eau : 0,5 volume

Mortier• Ciment : 1 volume• Sable : 2 ou 3 volumes (selon le travail)• Eau : 3/4 volume

Bon à savoir : pour le mortier-ciment préparé en sac, il suffit d’ajouter de l’eau. Ce produit est net-tement plus onéreux, mais pratique pour les petits travaux.

Le ciment est par ailleurs conditionné en sac de 35 kg ; certains, comme le ciment blanc, se trouvent aussi en sacs de 25 kg. Pour les mortiers prêts à l’emploi, vous trouverez des sacs de 25 kg.

Prix indicatifs du mortier-ciment

Types de ciment Prix

Classique (travaux de maçonnerie courants) À partir de 6 €

Blanc À partir de 10 € (35 kg)

Polyvalent (avec adjuvants) À partir de 8 €

Mortier réfractaire À partir de 25 €

Prompt À partir de 15 €

Fondu À partir de 25 €

Mortier de scellement À partir de 35 €

Mortier universel À partir de 6 €



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Mortier à la chauxLa chaux est un des plus vieux liants qui existent pour le mor-tier. Pour former un mortier à la chaux, elle doit cependant être mélangée à une charge, du sable notamment.

Idéale pour restaurer les vieilles pierres et pour la construction contemporaine, en particulier en présence de

briques isolantes, la chaux peut aussi servir à coller les dalles de sol à l’instar du mortier-colle : c’est l’usage qui détermine le choix du mortier.

L’usage du mortier à la chaux est néanmoins complexe : les dosages doivent être très précis, au risque d’avoir des déconvenues. Il existe de plus autant d’utilisations de la chaux que d’utilisateurs, il est donc possible d’élaborer des recettes personnelles.

Note : mélangés au ciment, les mortiers sont plus souples et résistants ; il s’agit de « mortiers bâtards ». Au mortier de base, on peut aussi introduire de la matière, par exemple de la paille, du chanvre, du lin, etc.

Obtenue par calcination, chauffage à très haute température, de pierres cal-caires, la chaux vive n’est pas apte à être utilisée en maçonnerie, c’est pourquoi il faut l’« éteindre » avant toute utilisa-tion pour obtenir une poudre blanche. On trouve aussi de la chaux en pâte qui, en raison de son coût élevé, est réser-vée pour les finitions de grande qualité. D’autre part, le mortier à la chaux pré-sente de nombreux avantages dans le domaine de la construction.



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Atouts du mortier à la chaux

Qualités Description

Respirante• Les murs « respirent », car la chaux évacue la vapeur

d’eau de l’intérieur vers l’extérieur• Elle favorise les échanges hygrothermiques

Barrière à l’eau L’eau de ruissellement ne pénètre pas

IsolanteEn épaisseur et/ou avec un ajout de matière (torchis), elle est un bon isolant thermique et phonique

Résistante

• Par son cycle de vie, la chaux est résistante, un mortier à la chaux durcit sur plusieurs mois

• Une croûte protectrice se forme au fil du temps, la chaux redevient alors une pierre calcaire

Souple et élastiqueElle respecte les murs en pierres et leurs mouvements, limitant les fissures et lézardes des enduits

Résistante au feu C’est particulièrement le cas de la chaux aérienne

Facile à restaurerUne maison ayant des enduits à la chaux peut facilement être restaurée en retirant une partie de l’enduit avant de le remplacer par un nouveau mortier à la chaux

DécorativeIl offre une très grande palette de couleurs par l’ajout de pigments

Pour qu’un mortier chaux remplisse ses fonc-tions de protection, de liaison et de décoration, il doit être préparé et appliqué dans les règles de l’art. Les fonds doivent notamment être compatibles et parfaitement préparés : propres, sains et humidifiés la veille et le jour de l’appli-cation. La précision des dosages du mortier, surtout s’agissant de l’eau, est aussi essentielle.

De plus, le séchage ne doit pas être trop rapide, c’est pourquoi il est conseillé de proté-ger les enduits du vent, du soleil direct et des intempéries. Pour les mortiers appliqués en extérieur, mieux vaut attendre le printemps ou



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l’automne pour l’appliquer ; ces saisons offrent des températures clémentes, sans vent, peu de soleil et pas de pluie : les conditions idéales pour une pose réussie. En intérieur, travaillez également au printemps hors courants d’air, mais en veillant à assurer une bonne ventilation des lieux, sans chauffage.

Enfin, la chaux se présente en sacs ou en seaux de 20 kg. Les prix sont variables, mais elle reste un matériau très abordable au m².

Types de chaux Prix

Aérienne Entre 8 € et 20 €

Hydraulique Entre 10 € et 20 €

Pâte Entre 25 € et 35 €

Mortier-colleLe mortier-colle regroupe la famille des mortiers adhésifs destinés à coller un revêtement comme le carrelage, le dallage et certains blocs de maçonnerie. Si le mortier-colle est parfaitement adapté pour le collage des céramiques, il est tout de même possible de les coller à l’aide d’un mortier-ciment ou à la chaux, sous certaines conditions. En outre, il autorise le collage d’un revêtement aussi bien sur les murs et sols intérieurs qu’extérieurs.

S’il est envisageable d’utiliser un produit « exté-rieur » en intérieur, l’inverse n’est toutefois pas possible, excepté pour les mortiers-colles qui pos-

sèdent ce double usage. Il en est de même pour le mortier-colle pour les sols, qui peut être employé sur les murs, mais pas inversement.

Réunis sous la norme européenne EN 12004, ces mortiers sont classés en fonction de leurs performances :

π 1 : performances normales.

π 2 : performances élevées.



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Dans le tableau ci-dessous, retrouvez les propriétés et performances des diffé-rents types de mortier-colle.

Types de mortier-colle

Classe PerformancePropriétés

additionnellesPropriétés optionnelles

À base de ciment

C 1 ou 2• S1 : déformable• S2 : hautement

déformable

• T (thixotroph) : glissement réduit

• E (extended open time) : temps ouvert allongé, uni-quement pour les mortiers en ciment et les colles en dispersion D2

• F (fast setting) : durcisse-ment rapide, uniquement pour les mortiers-ciments

Colles en dispersion

D 1 ou 2 N∕A

Colles-résines R 1 ou 2 N/A

Bon à savoir : D2 TE correspond à une colle en dispersion très flexible avec un glissement réduit et un temps ouvert allongé pour un meilleur confort d’utilisa-tion.

Il est recommandé de bien lire et de res-pecter le mode d’emploi du produit : utilisez ainsi un produit qui correspond réellement à vos besoins. Le mortier-colle est par ailleurs présenté en sac (poudre à mélanger avec de l’eau) ou en pot prêt à l’emploi. Les poids standards des sacs sont de 1 kg, 5 kg et 25 kg, ils sont ven-dus principalement en blanc et en gris.

Bon à savoir : certains produits assurent aussi bien le collage que la réalisation des joints.

Les prix dépendent directement des performances du produit, des marques et de la marge du revendeur. Les produits en poudre sont généralement moins chers que ceux en pot prêt à l’emploi. Pour comparer les prix, il est préférable de regarder le coût au kilo.



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Prix des mortiers-colles

Types de mortier-colle Prix Conditionnement

Ciment Entre 5 € et 30 € Sac de 25 kg

Dispersion Entre 25 € et 40 € Pot de 25 kg

Résine Entre 30 € et 50 €Ciment avec résine incorporée, sac de 25 kg

Construire un murLa technique de base est identique que l’on construise un mur extérieur ou intérieur, une cloison ou un mur en briques. Avant de commencer, dans tous les cas, il faut choisir le matériau de construc-tion (brique, plaques ou carreaux de plâtre, béton cellulaire ou armé, etc.), puis préparer un liant pour monter et tenir les éléments entre eux, et enfin, regrouper le matériel nécessaire.

Règles de baseUn mur bien bâti est un mur qui tient des années, et cela dépend du bon res-pect des règles de construction :

π Les fondations doivent être hors gel et sèches.

π Les deux premiers rangs du mur sont sous terre lorsque le mur est terminé.

π On ne monte que sept rangs à la fois, avec un temps de séchage de quelques heures avant de continuer.

π Les joints sont décalés sur la verticale du mur.

FondationsLa première chose à faire est de déterminer l’emplacement de votre futur mur : utilisez pour cela des piquets de bois et une ficelle solide, et posez, autant que possible, les piquets en ligne.



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La deuxième étape consiste à creuser les fonda-tions. Ces dernières doivent alors être plus larges que les dimensions du mur fini : comptez environ le double.

Exemple : pour un mur de 20 cm, la fondation est de 40 cm de large.

De plus, sachez que le sol gèle jusqu’à environ 15 cm de profondeur, votre fondation doit donc être hors gel, c’est pourquoi il est nécessaire de creuser la tranchée à 50 cm, puis de niveler le fond.

Bon à savoir : vous pouvez contacter les services géologiques régionaux pour connaître les conditions de mise hors gel de votre région.

La dernière étape correspond au coulage des fondations. Cela consiste à déposer un béton de propreté au fond de la tranchée, puis à mettre en place un ferraillage, maintenu avec des cales.

Une fois le ferraillage établi, il ne vous reste plus qu’à couler la fondation, de manière parfaitement plane.

Pose des premiers rangsAprès avoir coulé les fondations, vous pouvez procéder à la pose des pre-mières rangées de parpaings.

Ces derniers comportent des alvéoles qui doivent toujours être posées vers le bas pour permettre la bonne adhérence du mortier :

π Posez des piges de part et d’autre du mur pour vous servir de guide verti-cal de montage.

π Déposez régulièrement une couche de mortier de 4 cm environ sur les fondations et posez le premier agglo à une extrémité, en vérifiant son ali-gnement en tous sens.



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π Cisaillez à la truelle le dessus du mortier pour renforcer son adhérence.

π Posez un autre parpaing à l’autre extrémité à l’identique.

π Tendez un fil entre les deux agglos qui servent de référence de montage (d’où l’importance de leur pose), puis remplissez cet espace en laissant un joint de 3 cm à 4 cm environ et en suivant l’alignement identifié par le fil.

π Le rang terminé, comblez les joints au mortier à l’aide de la truelle.

π Coupez un agglo en deux et commencez la pose du second rang par les extrémités et une moitié d’agglo.

Au cours de la construction, il est pos-sible que vous ayez besoin de couper des parpaings pour réaliser l’appareillage à joints décalés ou combler des « trous » éventuels au fil des rangées. Pour ce faire, il est préférable, lorsque cela est possible, de couper les agglos au milieu d’une alvéole :

π Tracez, avec une pointe de votre marteau arrache-clou, l’emplace-ment de la coupe, sur toutes les faces de l’agglo.

π Frappez à l’endroit de la marque d’un coup sec, sur un côté de l’agglo, il se cassera ainsi proprement.

FinitionsPour protéger les murs extérieurs de l’humidité et de la pluie, il est nécessaire de poser un couvre-mur ou une couvertine. Une fois à l’abri, le mur sera prêt à recevoir la finition de votre choix : enduit, brique ou pierre de parement.

La peinture est toutefois à éviter pour des raisons d’esthétisme, mais aussi d’entretien.



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Monter une cloisonLes cloisons sont destinées à séparer l’espace de votre logement ou bien à le moduler selon vos besoins. Elles se montent assez facilement et ne cor-respondent habituellement pas à des murs porteurs comme les murs exté-rieurs de votre habitation.

Avec un minimum d’expérience, on peut donc monter une cloison sépa-

rative ou distributive, isolante, coupe-feu, avec de petits ou de grands éléments. Voici un tableau des différents types de pose pour une cloison.

Types de pose Matériaux Principe de montage Plus d’infos

Sur une ossature métallique

Plaques de plâtre

Une ossature métallique est fixée au sol et au pla-fond avec des traverses intermédiaires ; les plaques de plâtre viennent ensuite se fixer sur cette dernière

On peut intercaler des isolants entre les plaques de plâtre pour renforcer l’iso-lation phonique et thermique

Sur une ossature en bois

Plaques de plâtre

Même principe que l’ossa-ture métallique, mais au lieu de rails spéciaux, on utilise des tasseaux de bois

La section des tasseaux est de 40 × 40 mm

Au plâtre, au mortier-colle ou ciment

Maçonnerie de petits éléments : carreaux de plâtre, béton cel-lulaire, briques

On monte les éléments soit avec un mortier pré-paré soit avec une colle

Les éléments sont appareillés entre eux à joints décalés et hourdis à l’aide de colle ou de mortier

ColléePlaques de plâtre avec isolant

Les plaques sont collées directement sur le mur, si ce dernier le permet, à l’aide de plots de colle

• Cette pose est pos-sible lorsque l’état du mur le permet

• Elle peut aussi per-mettre de retrouver l’aplomb et corriger des défauts du mur



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Percer un murÀ chaque fois que vous avez besoin de fixer un objet au mur, il faut le percer et utiliser des chevilles adaptées non seulement au matériau, mais aussi au poids de l’objet à accrocher.

ParoisAvant de percer un mur, il est indispensable d’identi-fier le type de paroi concerné, puisque cela définira la technique à employer :

π Parois pleines : béton, pierre, brique, parpaing plein, bois, carreaux de plâtre plein, béton cellulaire, etc.

π Parois creuses : carreau de plâtre alvéolé, plaque de plâtre, parpaing creux, brique creuse, etc.

De plus, les parois peuvent être dures (béton) ou tendres (carreau de plâtre, béton cellulaire).

➥ Pour aller plus loin, téléchargez nos fiches pratiques : Percer du béton et Percer de la brique

ChevillesPour chaque paroi, il existe une cheville spécifique, adaptée au matériau et à la charge à supporter :

π Charges lourdes : plus de 50 kg,

π Charges moyennes : 20 kg à 50 kg.

π Charges légères : moins de 20 kg.

Ces charges sont toutefois données pour un point de fixation : pour les rangements, il faut additionner la charge du meuble et de son contenu.

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/136279/percer-du-beton

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/136274/percer-de-la-brique



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Bon à savoir : les chevilles chimiques sont adaptées pour les charges lourdes des matériaux pleins, creux et durs.

Le tableau ci-dessous présente la liste des différentes chevilles présentes sur le marché, en fonction de la paroi à laquelle elles se destinent.

Types de paroi Types de cheville

Pleine et dure• À expansion, leur corps gonfle dans le matériau

pour se bloquer au niveau du trou• Plusieurs types : ailette, grille, nylon, ancrage

Pleine et tendre• À écartement• À visser ou autoforante• À clouer

Creuse

• À écartement• À rétractation• À visser• À clouer• À basculement

Puis, une fois la paroi définie, il faut choisir le bon diamètre.

Types de charge Diamètres des chevilles

Lourde > 10 mm

Moyenne Entre 6 mm et 8 mm

Légère Entre 4 mm et 5 mm

Pour que vos chevilles ne s’arrachent pas du mur, emportant les objets fixés, il faut également un ancrage suffisant : plus la cheville est longue, plus l’an-crage sera solide, et plus son diamètre sera important.

La vis qui vient se loger dans la cheville doit donc être plus longue que l’épaisseur de l’objet et la longueur de la cheville ajoutées.

Étapes pour percer un murQuelle que soit la technique employée, il est indispensable de travailler en toute sécurité, en portant un masque anti-poussière et en utilisant une mèche en bon état.



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La première chose à faire consiste à rassem-bler le matériel nécessaire :

π l’outillage électroportatif, de type per-ceuse électrique avec percussion, éventuellement un marteau perforateur pour les bétons très durs ;

π une soufflette ou un goupillon de petite taille pour nettoyer l’intérieur du trou de toutes les poussières qui gêneraient la pénétration de la cheville ;

π des mèches et forets de différentes tailles adaptés à la nature du mur, au diamètre et à la longueur de perçage.

Bon à savoir : la percussion est utilisée lorsque vous percez dans un matériau dur, ne l’utilisez pas dans les matériaux tendres.

La deuxième étape consiste à prévoir le diamètre de perçage en fonction du matériau.

Sur une paroi dure, il doit être identique à l’âme de la cheville.

En revanche, pour un maté-riau tendre, il doit être plus petit (5 mm).

Bon à savoir : attention, lorsque vous percez un mur, vérifiez toujours qu’il n’y a pas de fil électrique qui circule à l’endroit du perçage. Il existe des détecteurs dans le commerce.

Pour finir, il ne vous reste plus qu’à percer le mur. Attention, il est recom-mandé de toujours porter les protections adéquates lors de ce type de manipulations.



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Les techniques pour percer un mur sont détaillées dans le tableau ci-dessous.

Mur plein dur Mur plein tendre Mur creux

• Utiliser un foret en bon état

• La percussion est la seule possible : positionner la perceuse bien dans l’axe du trou à réaliser, la main en haut de la poignée

• Mettre en route la per-ceuse (utiliser le guide de perçage)

• Appuyer sans forcer, de la poussière grise sort du trou

• Le trou fait, passer la soufflette et enfoncer la cheville avec un marteau pour qu’elle arrive en buttée sur la collerette

• Faire autant de trous que de fixations, mettre en place l’objet et visser sans forcer, cela ne doit pas bouger

• Peut utiliser directement des chevilles adaptées au matériau : plaque de plâtre, carreau de plâtre, béton cellulaire, etc.

• Utiliser une mèche en bon état, et ne pas mettre la percussion

• Percer tranquillement pour garder l’axe et ne pas aller trop profond d’un coup

• Passer la soufflette puis visser la cheville, ou bien l’enfoncer au marteau selon son type

• Faire autant de trous que de fixations, mettre en place l’objet et visser sans forcer, cela ne doit pas bouger

• Peut utiliser des chevilles pour matériaux creux, qui se rétractent ou bien qui basculent contre la paroi à l’intérieur de cette dernière

• Utiliser une mèche en bon état, et ne pas mettre la percussion

• Traverser la paroi sans pousser trop fort

• Araser et dépoussiérer le trou pour qu’il soit propre

• Enfoncer la cheville dans le trou et utiliser l’outil pour la rétracter contre la paroi interne

• Dans le cas d’une cheville autoforeuse, la visser direc-tement dans la paroi avant de basculer contre la paroi interne en serrant plus

Bon à savoir : lorsque vous êtes en présence d’un appareillage de matériau tendre, par exemple de la pierre calcaire, les joints sont tendres et ne peuvent pas assurer un bon accrochage. Si vous tombez sur un joint, utilisez alors des chevilles à scellement.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Percer un mur

Démolir un murAvant de vous lancer dans la démolition d’un mur, la première chose à vérifier est sa nature : est-ce un mur porteur ?

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/136280/percer-un-mur



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Sauf si vous avez les plans de votre maison et l’indication des murs porteurs, il faut faire appel à un professionnel pour déterminer la nature des murs.

D’une manière générale, les murs extérieurs, les murs intérieurs principaux ou les murs de refend qui s’élèvent jusqu’au premier ou deuxième

étage, le cas échéant, sont souvent des murs por-teurs. Il faut alors être vigilant.

De plus, les murs porteurs font habituellement plus de 10 cm d’épaisseur, contrairement à la plupart des cloisons : la distinction est plus diffi-cile à faire dans une maison ancienne.

Bon à savoir : la structure d’une maison évolue dans le temps, les charges se répartissent et un mur qui n’était pas porteur peut le devenir.

Réflexions préalablesAvant de prendre votre masse et de vous lan-cer dans la démolition de votre mur, quelques précautions sont à prendre. Selon la taille et l’épaisseur de votre construction, il peut y avoir de très nombreux gravas, prévoyez donc une benne ou bien des sacs spéciaux en quantité suffisante pour pouvoir déblayer votre chantier au fur et à mesure. À la fin, vous pourrez porter les gravas à la déchetterie. En outre, travaillez à deux ou plus, mais ne prévoyez pas non plus trop de monde. De plus, chaque personne présente devra porter des vêtements de travail près du corps, un masque anti-poussière, une paire de lunettes pour éviter les éclats et une paire de gants ; et n’oubliez pas les protections auditives.

La pièce doit également être complètement vidée et soigneusement calfeu-trée pour limiter les infiltrations : la démolition d’un mur génère beaucoup de poussière.



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Pose des étaisLorsque l’on souhaite démolir un mur, il est toujours important de placer des étais afin de le soutenir. En effet, ces derniers reprennent la charge portée par le mur au moment de sa démolition. Les étais sont donc là en préven-tion : il est toujours possible que le mur non porteur auquel vous vous attaquez soit devenu plus ou moins porteur au fil du temps.

En outre, les étais se posent toujours sans forcer, de part et d’autre de votre future ouverture sauf pour les plaques et les carreaux de plâtre. Si vous travaillez à l’étage, posez-les sous le plancher en alignement des autres, pour éviter que le plancher ne supporte la charge de l’étage. Une fois les étais en place, vous pouvez commencer la démolition : sachez que cela s’effectue toujours de haut en bas.

RéglementationAbattre une cloison chez soi ne demande pas de démarche administrative, sauf pour rendre une surface habitable. En revanche, pour casser un mur por-teur, certaines formalités seront à remplir.

LocatairePropriétaire

Maison Appartement

Vous ne pouvez pas toucher aux murs de la maison sans l’accord du propriétaire

Si vous ouvrez un mur porteur pour rendre une surface habitable, il faut aller à votre mairie pour déposer un permis de construire

• En habitation collective, vous devez vous référer au règlement de la copropriété pour savoir si oui ou non vous pouvez démolir un mur porteur

• Il faut ensuite passer par un bureau d’études pour établir le dossier

• Les murs non porteurs ne demandent qu’une simple autorisation de la copropriété



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Venir à bout de l’effet de paroi froide

La température ressentie est la moyenne entre la température de la paroi et celle de la pièce.

Ainsi, si le logement est mal isolé, les murs seront froids, ce qui rafraîchit la tem-pérature ressentie dans une pièce : c’est ce qu’on appelle l’effet de paroi froide.

Il est donc primordial que les murs de votre logement soient correctement isolés afin de réduire les pertes de chaleur, mais aussi de pouvoir chauffer à une tem-pérature moins élevée.

De cette façon, le phénomène de paroi froide disparaîtra.

Concrètement, pour que votre habitation ait une température ressentie de 18 °C, vous devrez chauffer jusqu’à 22 °C pour une pièce mal ou non isolée et seule-ment à 19 °C pour une pièce bien isolée.

De plus, dans une pièce correctement isolée, la chaleur sera répartie de façon beaucoup plus homogène. Sachez aussi qu’en baissant votre chauffage de 1 °C, vous ferez 7 % d’économie sur votre facture.

L’Agence parisienne du climat aide vos projets énergétiques

L’Agence parisienne du climat a ouvert ses portes en janvier 2011. Les Parisiens trouveront dans cet organisme une aide experte et gratuite sur les questions de l’amélioration de l’efficacité énergétique de leur logement ou de leur entreprise.

Il n’existait jusqu’alors aucune agence de conseil et d’information indépendante et gratuite, capable de vous renseigner sur les réglementations à prendre en compte, les aides ou encore les gestes à adopter au quotidien.

L’agence parisienne du climat répond à ce besoin, demandé par les particuliers et les acteurs du secteur énergétique.

Cette nouvelle agence est un guichet d’information, d’accompagnement et d’ex-pertise pour promouvoir les stratégies énergétiques à destination des particuliers.



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Elle vise à remplir trois missions :

π une mission indépendante et gratuite d’information et de conseil aux Parisiens ;

π une mission de veille et de diffusion d’information aux Parisiens et aux acteurs du secteur ;

π une mission d’expertise sur les techniques et les pratiques innovantes en matière d’économie d’énergie.

L’agence parisienne du climat vous permet de connaître en amont les procédures administratives et les réglementations auxquelles pourrait faire face votre pro-jet de rénovation énergétique. Par exemple, elle vous informera sur les règles d’urbanisme dans le cas particulier des copropriétés, ou vous aidera à mon-ter les dossiers avec les documents nécessaires. Les conseillers vous reçoivent sur rendez-vous le troisième jeudi de chaque mois au Pavillon du lac, Parc de Bercy, 3 rue François-Truffaut, 75 012 Paris. Vous pouvez également contacter le conseiller Info énergie-climat au 01 58 51 90 20. L’agence parisienne du climat est aussi sur Internet : www.apc-paris.com.


Vérifier le coefficient d’isolation d’une paroi

Mon constructeur m’affirme respecter la RT 2008 en me proposant de la BGV thermo associée à de la laine de verre de 100 mm. Pour lui, il est inutile d’augmenter l’épaisseur, le gain serait minime. Aurai-je le même résultat avec de la laine de roche ou une autre conception comme une ossature en bois, un bardage, un pare-pluie, etc. ?

� Question d’Altahir

Δ Réponse d’El Che

Ce que propose le constructeur n’est pas mal. L’isolation avec les briques BVG et la laine de verre devrait suffire, cela vous apportera un coefficient R d’environ 4. Et pour l’épaisseur, c’est pareil : l’isolation ne devient pas indé-finiment meilleure ! De plus, la laine de verre et la laine de roche sont assez équivalentes, elles possèdent des caractéristiques semblables. Changer de conception ? Pourquoi pas, si vous pensez que l’isolation extérieure avec un bardage serait meilleure. Demandez-lui un devis pour choisir !

http://www.apc-paris.com/



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Maison à ossature en bois

Une maison avec une ossature bois et isolée avec de la fibre de bois peut-elle se dispenser d’une VMC ? Du fait des qualités hygroscopiques de la fibre de bois, une ventilation mécanique n’est-elle pas superflue ?

� Question d’Idoine

Δ Réponse de Maison éco malin

L’isolant n’est pas là pour absorber ou réguler l’humidité. De plus, les murs sont souvent recouverts par du plâtre (BA13), qui adore l’humidité !

Δ Réponse d’Ardechouate

Plus la maison est isolée, plus il est nécessaire de bien la ventiler. Je pense que se passer d’une ventilation, c’est prendre un risque pour de faibles économies.

Liège expansé sur un mur intérieur

Je voudrais isoler mes murs avec du liège expansé. Quelle méthode et quelle colle dois-je mettre en place ? Comment un non-professionnel doit-il procéder ?

� Question de Lline

Δ Réponse d’Ekoshop

S’il s’agit d’un mur en enduit ou en plâtre, on peut utiliser du MAP (Mortier Adhésif Placoplâtre). L’autre solution consiste à fixer le liège avec des che-villes à frapper.

Comment isoler efficacement un mur extérieur semi-enterré ?

Nous sommes propriétaires d’une maison traditionnelle en parpaings, datant de 1970. Un côté de la maison est semi-enterré (côté ouest), et nous avons constaté de la moisissure dans la principale pièce semi-enterrée et dans celle du dessus, vraisemblablement due à des remontées par capillarité. Que me conseil-lez-vous de faire ?

� Question de Yoyo54_2

Δ Réponse d’Isover

La recherche des causes de l’humidité se pose effectivement.



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Les moisissures constatées en intérieur peuvent être causées tout d’abord par des infiltrations dues à un défaut d’étanchéité de la face extérieure du mur enterré (un enduit d’étanchéité est normalement réalisé avant que le remblai ne soit effectué).

Cela peut aussi être causé par un défaut de la ventilation du logement : en cas d’absence de VMC, si le logement comporte une ventilation naturelle avec des bouches d’aération en parois verticales (généralement dans les pièces humides), vérifiez que les bouches d’aération n’ont pas été obtu-rées lors d’une rénovation. Si les fenêtres ont été changées, vérifiez qu’elles comportent toujours une entrée d’air en partie supérieure.

Enfin, des remontées par capillarité peuvent être à l’origine de la moisissure. Vérifiez qu’il existe un système de drainage des eaux de ruissellement sur la périphérie des murs. Si vous mettez votre mur à nu, profitez-en pour l’isoler par l’extérieur avant de remblayer à nouveau.

Isolant pour les murs d’une maison

Quel est le meilleur isolant pour les murs d’une maison ? � Question de Justin94

Δ Réponse de Rédaction maison

Le choix de l’isolant dépend de l’endroit à traiter, mais aussi de votre budget. Les laines minérales présentent le meilleur rapport qualité/prix, assurent une bonne isolation thermique et acoustique et peuvent être utilisées par-tout dans la maison. Les isolants naturels tels que le liège ou le bois sont plus écologiques, ils ne sont pas allergènes, offrent une bonne isolation thermique, mais sont moins efficaces phoniquement et demandent un bud-get plus important .

Δ Réponse de Solpat30

Le meilleur isolant est, selon moi, le polystyrène extrudé : même capa-cité thermique que les laines minérales, mais il ne bouge pas à l’eau ou à l’humidité.

En revanche, il est moins bon pour le bruit. Un doublage en polystyrène extrudé, (briquette de 5 ou 10) couplé à de l’air peut cependant être très efficace, mais il est vrai que c’est assez cher et peu écologique.


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X. L’achat et la rénovation

Certains travaux demandent des compétences et un savoir-faire spécifiques, ainsi qu’un matériel adapté.

C’est pourquoi il est souvent préférable de demander l’inter-vention d’un professionnel de la maçonnerie.

C’est notamment le cas lorsque l’on souhaite reboucher un trou ou des fissures avec un enduit adapté, démolir un mur, faire un colombage et un torchis, monter une cloison, etc. Le maçon est alors là pour vous offrir un travail de qualité et des garanties sur vos travaux.


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À qui faire appel ?Il ne faut jamais hésiter à comparer les entreprises de maçonnerie en fonction de leur réputation, de leur certification et de leur durabilité sur le marché.

Certificats de qualificationLes certifications sont délivrées par un organisme indépendant, qui regroupe des professionnels tout autant que des représentants des clients et des institutions, dans le but d’établir une norme synonyme de qualité.

La certification donne ainsi une bonne idée du niveau de qualifi-cation d’une entreprise dans un domaine précis.

Certains organismes, Qualibat notamment, proposent une cer-tification reposant sur un système d’évaluation complet des entreprises : qualification technique, gestion de la qualité et moyens humains et financiers.

Adresses utilesDe nombreux interlocuteurs peuvent vous aider dans le choix de votre entre-prise de maçonnerie, on peut en outre citer :

π la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ;

π la Confédération de l’Artisan et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ;

π le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA) :

π l’Union Professionnelle Peinture Finitions (UPPF)

http://www.ffbatiment.fr/

http://www.capeb.fr/

http://www.architectes.org/accueils/cnoa

http://www.uppf.ffbatiment.fr/



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Les réparationsAvec les murs, on peut être confronté à différents types de problèmes : une fissure, un trou, de l’humidité.

Pour chacun de ces troubles, avant toute intervention, il faut en déterminer la cause, sinon le problème réapparaîtra inévitablement.

FissuresQue le bâtiment soit récent ou ancien, tôt ou tard, il appa-raît des fissures dans les murs. Dans la grande majorité des cas, ces dernières se traitent bien, mais il faut en déterminer l’origine. La première chose à faire est donc de reboucher les trous, puis de vérifier la pré-sence d’humidité.

En outre, on distingue la fissure qui se trouve à l’intérieur du bâtiment, sur une cloison, et celle située sur un mur extérieur ou porteur. Ces fissures peuvent également être :

π superficielles, elles traversent complètement l’enduit et/ou une partie du mur ;

π traversantes, elles traversent le mur dans toute son épaisseur.

Bon à savoir : si la fissure est destinée à être peinte et que vous utilisez un mastic, il doit être acrylique, vérifiez sur l’étiquette qu’il peut être recouvert d’une peinture.



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Voici un tableau récapitulatif des différents types de fissures.

Types de fissure Description Causes possibles

Microfissure< 0,2 mm : maillage très fin et superficiel

Infiltration douce de l’eau dans et sous l’enduit pouvant engendrer des problèmes d’humidité dans le temps, voire de décollement de l’enduit

Fissure fine Entre 1 mm et 2 mm

Vérifier la stabilité des fissures dans le temps :• si les fissures n’évoluent pas

après la pose du témoin, vous pouvez réparer en fonction de la nature du mur

• si les fissures évoluent, il faut en chercher les causes et stabi-liser la propagation

Grosse fissure ou lézarde

> 2 mm

Les causes sont souvent struc-turelles, il faut faire venir un professionnel et envisager des travaux de remise en état

Les fissures les plus courantes se situent générale-ment dans le plâtrage, les enduits, les plaques ou carreaux de plâtre : elles ne sont pas dangereuses pour votre logement, seulement inesthétiques.

En outre, les enduits de rebouchage proposés étant très nombreux, le choix est difficile, lisez

donc toujours bien les étiquettes. Les enduits en poudre doivent être mélan-gés à de l’eau pour obtenir une pâte malléable, tandis que les produits prêts à l’emploi, en tube ou en pot, conviennent pour les petites réparations ponc-tuelles et rapides. On trouve aussi des mastics et des résines destinés à des travaux précis : réparations en milieu humide ou en extérieur, fissures sur le bois, fissures qui demandent de la « souplesse », etc.

➥ Pour aller plus loin, consultez notre fiche pratique : Reboucher une fissure dans un mur

http://mur.comprendrechoisir.com/fiche/diaporama/133619/reboucher-une-fissure-dans-un-mur



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242

Reboucher un trouReboucher un trou dans un mur est à la portée de tous, il faut seulement veil-ler à utiliser le bon produit et soigner la préparation. Une réparation réussie doit de plus tenir dans le temps en assurant une finition esthétique.

Quel que soit le type de trous dans le mur, la préparation est importante : le

trou doit être débarrassé des matières pulvérulentes qui gêneraient l’accroche de l’enduit, e les zones l’entourant doivent aussi être solides et propres. Par ailleurs, les prix dépendent des marques, des revendeurs et des caractéris-tiques de l’enduit.

Les différentes techniques présentées dans le tableau ci-dessous sont à adap-ter au type de trous à reboucher.

Types de trou Types d’enduit Réparations

Chevilles/Petits trous de fixation

Enduit en tube multi-usage

• Remplir le trou d’enduit en débor-dant un peu

• Lisser au couteau à enduire en lais-sant l’enduit bomber

• Laisser sécher, gratter le surplus et poncer au besoin

Gros trousEnduit de rebouchage en poudre

• Préparer l’enduit en suivant le mode d’emploi sur l’étiquette

• Gratter pour avoir un trou propre et net et dépoussiérer soigneusement

• Remplir le fond du trou et rayer la surface avec la truelle

• Laisser prendre l’enduit et continuer à remplir le trou en débordant

• Lisser au couteau à enduire et lais-ser sécher, puis effectuer une nou-velle passe s’il y a eu du retrait ou bien si la surface n’est pas parfaite-ment plane

• Gratter et poncer au besoin



243

Types de trou Types d’enduit Réparations

Enfoncement dans l’enduit

Enduit de rebouchage prêt à l’emploi

• Nettoyer la surface des matières pulvérulentes et brosser soigneusement

• Appliquer l’enduit au couteau de peintre en débordant

• Lisser au couteau à enduire• Laisser sécher, gratter et poncer si

cela est nécessaire

➥ Pour aller plus loin, consultez notre fiche pratique : Réparer un trou

HumiditéL’humidité est malsaine et détériore les revê-tements intérieurs et extérieurs des murs. Avant de réparer une cloison en rebouchant un trou ou une fissure, il est indispensable de régler les problèmes d’humi-dité, s’il y en a, sinon tout sera à recommencer à court ou moyen terme.

L’humidité présente des avantages à un certain taux, mais devient problé-matique lorsqu’elle dépasse les seuils acceptables. On constate alors des problèmes plus ou moins importants : apparition de salpêtre, moisissures et mérule, développement d’acariens et dégradations des murs.

En présence de ces symptômes, il faut agir rapidement en recherchant les causes de l’humidité, via un diagnostic réalisé par un professionnel. Une fois l’origine identifiée, il est alors possible de la traiter et de réparer le mur endommagé.

http://mur.comprendrechoisir.com/fiche/diaporama/133618/reparer-un-trou-dans-un-mur



244

Néanmoins, les causes d’un taux d’humidité trop élevé sont nombreuses et peuvent de plus s’accumuler : le tableau ci-dessous présente les problèmes les plus fréquemment rencontrés dans une habitation.

Extérieur Intérieur

Rejaillissement : l’eau tombant au sol rejail-lit sur le soubassement

Fuites diverses avec infiltration dans les murs, les sols

Infiltrations :• à travers les fissures ou crevasses de

l’enduit• à travers les huisseries• à travers la toiture

Condensation :• sensation de mur froid• mauvaise ventilation et aération• vapeur d’eau

Remontées capillaires : l’eau du sol remonte le long des murs

N/A

Il est donc indispensable d’établir un diagnostic précis pour utiliser le traite-ment le plus adapté et éviter ainsi toute récidive.

Causes de l’humidité Traitements possibles

Condensation

Améliorer sa ventilation et son aération :• faire installer une VMC (Ventilation Mécanique

Contrôlée) adaptée• tous les jours, aérer le logement le matin et le soir

durant 10 min, ne pas oublier de fermer ou baisser le chauffage pour éviter les déperditions thermiques

• ne pas boucher les aérations et les nettoyer régulièrement

Fuite d’eau

• Localiser la fuite et réparer au plus vite• Ventiler fortement pour accélérer le séchage des maté-

riaux, ajouter au besoin des absorbeurs d’humidité• Laisser parfaitement sécher avant d’appliquer un trai-

tement si besoin et de refaire la finition

Infiltration d’eau par l’extérieur

• Réparer les enduits• Vérifier et réparer les soubassements, les toitures, les

gouttières• Vérifier l’étanchéité des huisseries

Remontée capillaire Traitements chimiques



245

Lorsque vous avez trouvé et résolu vos problèmes à la source, il est possible de traiter les dégâts liés à l’humidité.

Il faut alors choisir le trai-tement adapté au désordre rencontré.

Ainsi, en cas de moisissures ou de mousses, il convient

d’appliquer un antifongique et/ou un anti-mousse, tandis qu’en présence de salpêtre, il faut employer un produit adapté.

Enfin, si le plâtre ou le ciment de vos murs semble farineux, il est utile d’appli-quer un durcisseur ou un fixateur de plâtre.

Pour les surfaces ayant été humides ou présentant un risque, il est conseillé d’utiliser un produit anti-humidité, une fois le mur sec.

➥ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Enlever les taches de moisissure

Les prixLe prix d’un mur dépend de nom-breux paramètres :

π les matériaux (briques, plâtre, bois, béton, etc.) ;

π le type de murs (porteur, cloi-son, intérieur ou extérieur) ;

π les dimensions, etc.

http://mur.comprendrechoisir.com/ebibliotheque/voir/122265/enlever-les-taches-de-moisissure



246

Selon le murDans le tableau, pages suivantes, retrouvez tous les prix des murs, selon la construction envisagée.

Types de murs Prix

Mur anti-bruit 120 € à 300 €/m²

Mur végétalIntérieur

• Fabrication « maison » : 300 € à 400 €/m²

• Fabrication par un professionnel : 600 € à 800 €

Extérieur 100 € à 400 €

Claustra

Panneau sans le matériel de pose

10 € à 600 €

Pour un modèle de base en bois traité + panneau de 180 cm de côté + poteaux + accessoires de pose

40 € à 60 € le mètre linéaire

Mur bétonParpaing En moyenne, 40 €/m² (pose comprise)

Béton cellulaire 80 €/m²

Brique

Brique creuse classiqueEnviron 40 €/m² (main-d’œuvre et pose comprise)

Brique alvéolaire « monomur »

Main-d’œuvre et pose comprise par m² sauf indication contraire :• environ 45 € en 20 cm d’épaisseur• environ 85 € en 37 cm d’épaisseur

Brique rouge Environ 45 € sans les joints

Brique réfractaire 0,70 € à 3 € la brique

Brique de parement/éléments spéciaux et angle

• 20 € à 120 €/m² (hors pose)• À partir de 2 € la pièce pour l’intérieur• À partir de 4 € la pièce par l’extérieur

Brique de verre

• À partir de 0,80 € la brique pour un modèle de base, hors pose

• À partir de 1,5 € la brique pour un modèle couleur, hors pose



247

Types de murs Prix

Pierre

Moellon300 € à 1 000 € le m3 (pose et fourni-tures comprises)

Pierre reconstituée• À acheter : 15 € à 40 €/m² (hors pose)• À faire soi-même : 2,5 € à 5 €/m²

(hors pose)

Pierre de parement

• À base de plâtre : 18 € à 35 €/m² (hors pose)

• Minérale (pierre reconstituée) : 27 € à 70 €/m² (hors pose)

• Pierre naturelle : 40 € à 120 €/m² (hors pose)

Bois et colombage

Torchis 1 € à 4 €/m² hors pose

Maison constructeur 1 000 € à 3 000 €/m²

Maison en bois et en kit 7000 € à 2 000 €/m²

Plâtre

Plaque de plâtre (qualité standard/plaque)

• 13 mm : 6 € à 20 €• Hydrofuge 13 mm : 16 € à 23 €• Coupe-feu : 20 € à 35 €• Haute densité : 20 € à 30 €• Haute dureté superficielle : 30 € à

40 €• Plaque alvéolaire : 26 € à 35 €• Doublage polystyrène : 15 € à 30 €

Carreau de plâtre (carreau de 5 cm d’épaisseur)

• Standard : à partir de 3 €• Hydrofuge : à partir de 3,5 €• Hautement hydrofuge : à partir de 5 €• Alvéolé standard : à partir de 3,5 €• Alvéolé hydrofuge : à partir de 4 €

Enduit (sac ou seau de 20 kg)

Enduit à la chaux• Aérienne : 8 € à 20 €• Hydraulique : 10 € à 20 €• Pâte : 25 € à 35 €

Crépi (prix au m² par couche)

• Mélange à faire soi-même avec un enduit en poudre : à partir de 0,30 €

• Produit en pot standard : à partir de 0,40 €

• Processus décoratif : à partir de 4 €



248

Types de murs Prix

Peinture murale

Acrylique• 2 € à 5 €/m² en bicouche• 5 € à 10 €/m² en monocouche de

bonne à très bonne qualité

Vinylique/glycérophtalique

• 0,5 € à 5 €/m² en bicouche• 2 € à 5 €/m² en bicouche• 5 € à 10 €/m² en monocouche de

bonne à très bonne qualité

Papier peint (par rouleau)

Classique 4 € à 15 €

Vinyle et expansé 6 € à 40 €

Intissé 5 € à 30 €

Tissu mural

• Tissu classique : 30 € à 50 €/m²• Tissu contrecollé papier : 15 € à 50 €

le rouleau• Tissu contrecollé mousse : 20 € à

100 € le rouleau

Liège muralDalles De 4 € à plus de 60 €/m²

Rouleau De 3 € à 50 €/m²

Carrelage mural

Bas de gamme 6 à 20 €/m²

Moyen de gamme 15 € à 50 €/m²

Haut de gamme De 50 € à plus de 200 €

Lambris

Lames classiques brutes/Frisette

À partir de 6 €



Lames décor À partir de 4 €/m²

Lames PVC À partir de 5 €/m²

Parement mural 10 € à 50 €/m² de produits standards



249

Types de murs Prix

Bardage

Bois massif 60 € à 90 €

Bois massif teinté 80 € à 120 €

Bois composite 140 € à 200 €

Lamellé collé 80 € à 200 €

Contreplaqué 80 € à 150 €

Fibrociment 100 € à 150 €




Couvre-mur




Cloison japonaiseÀ acheter 400 € à 4 000 €

À faireÀ partir de 150 € le panneau 250 × 50 cm

Cloison amovible

Premier prix en kit À partir de 80 €

Modèle standard De 300 € à 500 €

Modèle accordéonDe 60 € pour une porte simple en PVC à plus de 2 000 € pour les systèmes com-plets en accordéon et en vinyle

Cloison coulissanteKit À partir de 80


Cloison en bois

Kit cloison À partir de 20 €/m² (hors pose)

Chevron 65 × 75 mm en 4 m

À partir de 6,5 € (hors pose)

Demi-chevron 38 × 63 mm en 4 m

À partir de 3,5 €



250

Enduits muraux

Types d’enduit Prix

Enduit de rebouchage (pot de 1 kg ou tube de 200 ml)

Prêt à l’emploi en pot De 3 € à 16 €

En poudre, sac ou paquet De 1 € à 11 €

En tube De 1 € à 8 €

Enduit de lissage Poudre ou pâte De 1 € à 5 €

Mortier-colle

Ciment Entre 5 € et 30 € (sac de 25 kg)

Dispersion Entre 25 € et 40 € (pot de 25 kg)

RésineEntre 30 € et 50 € (ciment avec résine incorporée, sac de 25 kg)

Mortier-ciment (sac ou pot de 25 kg)

Classique – Travaux de maçonneries courants

À partir de 6 €

Blanc – 35 kg À partir de 10 €

Polyvalent – avec adjuvants

À partir de 8 €

Mortier réfractaire À partir de 25 €

Prompt À partir de 15 €

Fondu À partir de 25 €

Mortier de scellement À partir de 35 €

Mortier universel À partir de 6 €



251


S’assurer que les travaux à son domicile sont bien faits

Lorsque vous faites appel à un professionnel pour réaliser des travaux à votre domicile, assurez-vous que ces travaux sont faits comme vous l’entendez et dans les délais fixés.

Le professionnel que vous avez engagé pour la réalisation des travaux de votre habitation a des obligations de résultat.

Mais il faut préalablement et avant tout engagement définir avec lui quels sont les résultats attendus dans un document écrit et précis (une sorte de devis), signé par vous-même et le professionnel. Prenez soin d’y noter le délai prévu pour la réalisation des travaux.

Si vous avez pris vos précautions, et si malgré cela les travaux sont mal faits, vous êtes en droit de lui demander de parfaire son travail. Dans le cas où le professionnel refuse, vous avez la possibilité de le mettre en demeure, par lettre recommandée avec avis de réception, demandant à ce que les travaux soient réa-lisés et recommencés selon le devis signé. Si après cela, le professionnel s’oppose à cette demande, vous devrez saisir le tribunal. Faites appel à un huissier afin de constituer un dossier de preuves ; il n’est pas inutile de faire venir le profession-nel concerné lors de ce constat.

Le cas du dépassement du délai est assez fréquent lors de la réalisation des tra-vaux. Cela devient gênant lorsque la pièce concernée est l’une des principales pièces à vivre. Néanmoins, n’intervenez que si l’allongement de la durée des travaux vous semble anormal.

Tout comme lors de malfaçons, vous pouvez mettre en demeure le professionnel par lettre recommandée avec avis de réception afin de prescrire une date précise de fin de travaux.

Vous avez le droit de vous adresser à la juridiction de proximité si le montant des travaux est inférieur ou égal à 4 000 €, et au tribunal d’instance si le montant des travaux est compris entre 4 000 € et 10 000 €, pour faire une injonction et obtenir l’exécution de la prestation.



252

L’humidité dans l’habitat � par Touraine Technologie

L’humidité dans l’habitat représente plus de 30 % des dérèglements constatés. Quand on parle de remontées capillaires, on évoque souvent une généralité.

Il faut toutefois faire la différence entre toutes les manifestations de l’humidité, et dissocier l’origine en quatre parties : la porosité, la condensation, l’infiltration et l’osmose.

La porosité est due à la mécanique d’absorption propre à un matériau. On parle de porosité ouverte ou fermée en fonction de sa faculté à garder une certaine hygrométrie. Le béton aura une Hg de 3 %, alors qu’une pierre calcaire aura une Hg variable entre 15 % et 25 %.

La mécanique de la porosité se manifeste comme lorsque vous trempez un mor-ceau de sucre dans votre café : sa limite d’absorption est limitée par son propre poids (gravité). Dans ce cas, la hauteur des remontées ne dépasse jamais plus de 50 cm.

La condensation quant à elle est la conséquence d’une trop grande hygrométrie ambiante, qui ne peut être régulée par une ventilation suffisante.

La vapeur d’eau en suspension se condense lorsqu’elle est en contact avec un matériau froid (point de rosée) ; elle se manifeste alors par des taches de moisissures vertes ou noires. Les spores de moisissures sont très néfastes pour l’organisme.

L’infiltration se révèle quand il y a un défaut d’isolation sur une liaison de la structure bâtie ou une fracture entre les matériaux. Ces infiltrations sont surtout visibles dans les habitats récents où des erreurs d’isolements ont été faites.

On parle d’infiltration latérale quand, par porosité et gravité, l’humidité traverse un matériau dont une face est contre un remblai avec une humidité importante.

L’osmose est une mécanique naturelle, un phénomène qui prend naissance sous certaines conditions. La mécanique ascensionnelle se met en place en fonction de trois éléments : l’historique du sous-sol, l’âge de la maison, le type de matériau.

Dans 99 % des cas, les maisons de plus de soixante ans sont ou peuvent être confrontées à cette manifestation. Des efflorescences laissées à l’évaporation et des remontées capillaires de plus de 60 cm sont les deux principaux signes de l’osmose.



253

Rénover un mur fissuré avec de la toile de verre

La toile de verre est un revêtement mural résistant et facile à poser. C’est pour-quoi elle est particulièrement recommandée pour masquer les petites irrégularités d’un mur.

Il est toutefois nécessaire d’enlever tous les clous, vis, accroches du mur avant de la poser, ainsi que de le laver s’il est sale. De cette manière, la toile de verre adhérera mieux.

Il s’agit ensuite de procéder comme avec un papier peint. Il faut donc commen-cer par couper les lés au cutter avant d’appliquer la colle directement sur le mur.

Pour les contours du mur, utilisez un pinceau à virole coudée (pinceau dont la pointe forme un angle obtus avec le manche, utilisé pour atteindre les endroits difficiles).

De plus, cette opération est à réaliser petit à petit, au fur et à mesure que la pose avance. Si vous encollez tout le mur d’un seul coup, la colle risque de sécher trop vite.

Une fois le mur encollé, vous pouvez poser les lés, puis maroufler pour chasser les éventuelles bulles d’air, avant de laisser les lés sécher.


Éviter les moisissures sur les murs de ma salle de bain

La peinture du mur sous la fenêtre de ma salle de bain (et uniquement celui-là) s’enlève au fur et à mesure et de la moisissure apparaît. Je n’ai pas de ventila-tion, juste une fenêtre qui est constamment ouverte (hiver comme été). Étant locataire, et ma propriétaire résidant à l’étranger, que puis-je faire ?

On m’a dit que l’isolation extérieure n’avait pas été faite correctement. Sachant que je n’ai pas de bouche d’aération, comment pourrais-je faire pour arranger ça ?

� Question de Mimi

Δ Réponse de Viennot

Vous cumulez vraisemblablement deux problèmes : le manque de ventila-tion et des ponts thermiques autour de la fenêtre.



254

Théoriquement, c’est à la charge du propriétaire d’assurer la salubrité du logement. Et il sera difficile de résoudre ce problème sans son accord.

En tant que locataire, vous pouvez à moindres frais installer un petit extrac-teur pour ventiler la salle de bain et nettoyer le mur avec de la Javel.

Aérez la pièce le plus souvent possible et installez des grilles de ventilation sur la fenêtre s’il n’y en a pas. Évitez le sèche-linge dans cette pièce si vous en avez un.

Bien évidemment, rien ne vaut une remise aux normes de la pièce avec des murs hydrofugés, une bonne isolation de la fenêtre et une ventilation (VMC ou VMR).

Façade avec microfissures

Que conseillez-vous pour effectuer le ravalement d’une façade âgée de 28 ans et comportant des microfissures ?

De la peinture plastique spéciale sur le crépi existant ou un nouveau revêtement ? � Question de Jivago

Δ Réponse d’Isolext

Si le revêtement actuel présente des microfissures sur toute la surface, il faudra l’éliminer pour retrouver un support sain avant de repeindre ou d’appliquer un nouveau revêtement, en suivant les recommandations du fabricant.

Si vous choisissez de profiter du ravalement pour isoler par l’extérieur dans le même temps, vous éviterez cette préparation.

Il existe des solutions d’isolation par l’extérieur à faire soi-même, permettant d’embellir votre logement tout en améliorant sa performance thermique.

Fissures après un ravalement à la chaux aérienne

Nous avons fait ravaler la façade de notre pavillon avec de la chaux aérienne et une isolation en briques de chanvre.

Après un mois, il apparaît des fissures dans le mur, dues au retrait de la chaux. Est-ce normal ?



255

L’eau de pluie ne risque-t-elle pas d’abîmer le chanvre ? Que va-t-il se passer avec le gel de l’hiver ?

� Question de Rampillon

Δ Réponse de Greeneo

Normalement, les enduits à la chaux aérienne présentent très peu de retrait, les fissures sont en général davantage dues à un séchage trop rapide (tem-pérature de mise en œuvre trop élevée, support trop sec), à un affaissement quand l’enduit est trop mouillé à l’application (fissures apparaissant à la mise en œuvre) ou à un support qui bouge (les briques de chanvre sont nor-malement fixées au mur existant).

Si l’enduit est réellement en chaux aérienne, il peut être resserré après humi-dification ou réparé sans que cela ne fasse de traces.

L’entreprise qui a réalisé les travaux est normalement en mesure de résoudre ce problème.

Infiltration d’eau dans le mur

J’ai peint les murs de mon sous-sol directement sur les parpaings. Une fois la peinture sèche, quelques auréoles se sont formées. J’ai aussi un peu d’infiltration quand il pleut beaucoup. Est-ce normal ?

� Question de Caf

Δ Réponse de Touraine Technologie

C’est tout à fait normal ! Vos parpaings ne sont pas protégés contre la poro-sité, et cela les rend perméables à l’eau d’infiltration.

Sous-sol humide

Comment peut-on remédier à l’humidité des murs d’un sous-sol bien ventilé par plusieurs bouches d’aération ?

La maison a 27 ans, les murs sont en parpaings, recouverts d’enduit, et à l’inté-rieur, il y a juste une couche de peinture acrylique. L’humidité apparaît par le haut et sur la moitié du mur qui n’est pas enterré. On m’a conseillé de poser des plaques de polystyrène extrudé. Qu’en dites-vous ?

� Question de Le Coq



256

Δ Réponse de Greeneo

Il faut trouver l’origine de l’humidité. Très souvent, elle est due à des coudes de descentes pluviales percés qui éclaboussent les parpaings.

Il est probable, dans votre cas, que la peinture soit aussi un vecteur aggra-vant de l’humidité. Peut-être qu’en enlevant cette peinture acrylique et grâce à votre bonne ventilation, l’eau s’évaporera. Le polystyrène ne crain-dra pas l’humidité, mais, à terme, cette couche d’eau pourrait détériorer vos parpaings ou les plafonds, une fois bloquée par les plaques de polystyrène.

Votre dalle haute (la dalle du rez-de-chaussée vue par en dessous) peut aussi être la cause de cette humidité. Cela peut être dû à un choc ther-mique (dalle chaude et air froid) et la création d’un point de rosée. Je vous conseille de commencer par bien chercher la cause avant d’isoler.

Réfection de murs en pierre recouverts de crépi

Ma façade actuelle est en pierre et elle est recouverte d’un ciment de style crépi, mais celui-ci se décolle par endroits.

Je souhaite donc retirer le crépi et laisser ensuite les pierres apparentes. Comment dois-je procéder pour enlever le crépi sans garder des pierres trop abîmées ?

� Question de Gillou

Δ Réponse de Backus

Il faudrait piqueter le crépi pour retrouver votre façade en pierre et, suivant leur état, les passer au nettoyeur à haute pression. Sinon vous pouvez faire un hydrogommage sur les pierres pour bien les nettoyer.

Il faudrait aussi refaire les jointements des poutres, éventuellement passer un anticryptogamique sur les pierres pour éviter les mousses, ainsi qu’un hydrofuge.


Lexique

257

Lexique

ClaieTreillis à claire-voie.

HourdisMatériau de remplissage.

AdobeTechnique d’assemblage de matière en forme de brique, par exemple la mise en place de torchis entre les colombages.

EntretoisePièces de bois ou autres matériaux permettant d’unir deux autres pièces pour garder un écartement fixe tout en les renforçant.

SardineLigne de démarcation d’enduit laissée par le passage du couteau à enduire.

PalissadeEnsemble de planches de bois assemblées de manière à former une barrière, une délimitation entre deux zones. Une palissade est traditionnellement com-posée de planches de bois, mais elle peut aussi être composée de planches en plastique ou tout autre matériau.


Index des questions / réponses et astuces

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I. Les murs et cloisons intérieurs 22Reconnaître un mur porteur sur un plan 41Calfeutrer les raccords entre la fenêtre et le mur 41Ouverture d’un mur porteur 42Cloison séparative intérieure 42Création d’une ouverture 43Conseil pour recouvrir un mur intérieur 43Pose de paille japonaise 44

II. Les murs extérieurs 45Choisir le revêtement extérieur de sa maison 66Produits biologiques 66Rénovation d’un mur extérieur 67Dépoussiérer un mur extérieur 67Peinture d’un mur extérieur 67

III. Les murs en béton 69Quelenduitdefinitionavecunecloisonenbétoncellulaire? 81Mur porteur en béton armé préfabriqué 81Extension d’un mur en parpaings 82Mur en moellons 82Béton pour un mur de soutènement 82Entretien des murs en briques, en bois et en parpaings 83Poncer des appuis de fenêtres en béton 84

IV. Les murs en brique 85Percer de la brique 101Maçonnerie de murs porteurs 102Quels murs construire ? 102Protection des briques décoratives 102Mur de soutènement en brique 103Types de brique creuse 103




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V. Les murs en pierre et en bois 105Mur chauffant et rafraîchissant : le mur climatique 125Monter une cloison en bois pour isoler un mur par l’intérieur 126Choix des pierres pour un mur 126Pose de pierres de parement naturelles 127La pierre tressée sur les murs de la salle de bain 127Réfection de murs en pierre recouverts de crépi 128

VI. Les cloisons en plâtre 129Monter une cloison sur un sol non plan 147Préparer un mur en plâtre pour le peindre 147Papier peint sur du plâtre 148Ponçage mur/plafond 149Pose de plaques de plâtre 149

VII. Les enduits et la peinture 150Utiliser un enduit à la chaux sur des murs neufs 165Rénover sa façade avec le bardage 165Peindre un mur et un plafond avec la même peinture 165Peinture ou crépi ? 166Nombre de couches de peinture 166Couche d’accrochage sur un mur en béton 167Pour un effet d’usure naturelle 167Marques de reprises avec une monocouche 168

VIII. Les revêtements intérieurs et extérieurs 169Quels revêtements associer à un carrelage mural ? 202Les nouvelles variétés de papier peint 202Les préparatifs à la pose d’un carrelage mural 203Carrelage mural et poids 204épaisseur du papier peint lavable 204Coller du papier adhésif mural 204Poser du carrelage mural sur un carrelage existant 205Retirer la colle d’un ancien carrelage 205Choisir un bardage 206Recouvrir un mur en liège 207



260

IX. La construction d’un mur 208Venir à bout de l’effet de paroi froide 233L’Agence parisienne du climat aide vos projets énergétiques 233Vérifierlecoefficientd’isolationd’uneparoi 234Maison à ossature en bois 235Liège expansé sur un mur intérieur 235Commentisolerefficacementunmurextérieursemi-enterré? 235Isolant pour les murs d’une maison 236

X. L’achat et la rénovation 237S’assurer que les travaux à son domicile sont bien faits 251L’humidité dans l’habitat 252Rénoverunmurfissuréavecdelatoiledeverre 253éviter les moisissures sur les murs de ma salle de bain 253Façadeavecmicrofissures 254Fissures après un ravalement à la chaux aérienne 254Infiltrationd’eaudanslemur 255Sous-sol humide 255Réfection de murs en pierre recouverts de crépi 256


Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

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Nos sites permettent aux professionnels et spécialistes de publier et partager leur savoir-faire (réponses aux questions des internautes, astuces, articles…). Une sélection de leurs meilleures contributions a été incluse dans cet ouvrage.

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Agen Béton Création 47 – Membre proEntreprise spécialisée dans le béton ciré, imprimé et matricé : création, réalisa-tion, rénovation, etc.

Départements d’intervention : 47Téléphone mobile : 06 80 90 53 03

Alliance Services – Membre proSpécialiste du ponçage et du polissage à l’eau des sols en pierre naturelle, marbre, granit, grès cérame, thermoplastique, résine, linoléum, etc., et de la vitrification des parquets.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 16 rue des Abbesses, ZI, 77 580 Crécy-la-ChapelleTéléphone fixe : 01 64 63 09 90

Ardechouate – Membre pro, expertEntreprise d’isolation par soufflage et insufflation de ouate de cellulose.

Départements d’intervention : 07 | 26 | 38 | 48 | 69Adresse : Les Coulets de Nave, 07 140 Les VansTéléphone mobile : 06 34 99 34 66

http://beton-cire.comprendrechoisir.com/membre/profil/154294/agen-beton-creation-47

http://carrelage.comprendrechoisir.com/membre/profil/55985/alliance-services

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/28395/ardechouate



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Aude Masson – L’habitat bioclimatique – Membre pro, expertLarge gamme de produits naturels et écologiques pour le bâtiment.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 16 bis, avenue Foch, 54 270 Essey-lès-Nancy Téléphone fixe : 03 83 29 38 74

Baies-Mixtes – Membre pro, expertEntreprise spécialisée dans la réhabilitation de logements énergivores : menui-series intérieures et extérieures en mixte bois/aluminium.

Départements d’intervention : 75 | 78 | 91 | 92Adresse : ZAC « Les Gatines », 19 avenue Garigliano, 91 600 Savigny-sur-OrgeTéléphone fixe : 01 69 05 31 31

Bati éco2 – Membre proEntreprise de construction écologique BBC : bois, maçonnerie, isolation.

Départements d’intervention : 57 | 21 | 54 | 55 Adresse : 19 rue du Coupillon, 57 050 MetzTéléphone mobile : 06 63 14 38 10

Biodeco – Membre proEntreprise de décoration et rénovation respectueuse de l’environnement.

Départements d’intervention : 60 | 75 | 78 | 92 | 93 | 95 Adresse : 19 bis avenue Georges Clemenceau, 95 160 MontmorencyTéléphone fixe : 09 53 85 56 05Téléphone mobile : 06 50 21 90 23

Cabinet Christian Rivoal – Membre proCabinet d’expertise en protection juridique, responsabilité civile et droit de la consommation.

Départements d’intervention : 95Adresse : 7 Crête de la Ravinière, 95 520 OsnyTéléphone mobile : 06 81 30 73 46

http://peinture.comprendrechoisir.com/membre/profil/60385/aude-masson-l-habitat-bioclimatique



http://fenetre.comprendrechoisir.com/membre/profil/4663/baies-mixtes

http://maison-en-bois.comprendrechoisir.com/membre/profil/35430/bati-eco2

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/83843/biodeco

http://assurance-habitation.comprendrechoisir.com/membre/profil/84454/cabinet-christian-rivoal



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Ekoshop – Membre proNégoce spécialisé en matériaux écologiques : isolation, parquets, peintures, chaux, traitement de l’eau, jardinage, etc.

Départements d’intervention : FranceAdresse : ZAC « La Marquette », 2389 route de Carpentras, 84 700 SorguesTéléphone fixe : 04 90 25 52 68

Esprit Natur – Membre proEntreprise d’aérogommage et d’hydrogommage.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 1 rue des Victoires, 76 190 Yvetot Téléphone mobile : 06 13 92 20 60

Euronet – Membre proEntreprise spécialisée dans le décapage par aérogommage de tous les supports (bois, pierre, terre cuite, fer, inox, alu), détartrage de piscines, enlè-vement de tags et graffitis.

Départements d’intervention : 21 | 58 | 71 | 89 Adresse : 6 Chemin des Forges, 21 390 Préçy-sous-ThilTéléphone fixe : 03 58 81 20 30Téléphone mobile : 07 77 75 94 01

Expert Construction – Membre proSociété d’expertise dans le domaine de la construction et du bâtiment : dom-mages ouvrages, garantie décennale, sinistres, malfaçons, litiges, recours devant les tribunaux.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 109 rue Haxo, 75 020 ParisTéléphone fixe : 01 43 64 13 58Téléphone mobile : 06 68 93 20 56

http://construction-maison.comprendrechoisir.com/membre/profil/55816/ekoshop

http://ravalement-de-facade.comprendrechoisir.com/membre/profil/70049/esprit-natur

http://ponceuse.comprendrechoisir.com/membre/profil/79665/sarl-euronet

http://www.comprendrechoisir.com/membre/profil/86923/expert-construction



264

GM conseil – Membre pro, expertEntreprise de conseil et d’accompagnement dans la construction de maisons ou extensions en bois.

Départements d’intervention : 13 | 44 | 49 | 75 | 85 Adresse : 3 rue du Fief-Moreau, 85 200 LongèvesTéléphone fixe : 02 51 61 21 78 Téléphone mobile : 06 70 83 32 58

Greeneo – Membre pro, expertEntreprise de conseil et AMOA : audit thermique et énergétique, assistance énergétique à la construction et rénovation, chiffrage des scénarios et des économies d’énergies réalisables, etc.

Départements d’intervention : 01 | 22 | 28 | 31 | 38 | 44 | 50 | 54 | 57 | 59 | 69 | 71 | 73 | 74 | 76 | 85 Adresse : Le Grand Pavois, 320 avenue du Prado, 13 008 Marseille Téléphone fixe : 04 79 42 56 67

Greenshield – Membre proEntreprise de solutions nanotechnologiques pour le bâtiment : technique de la photocatalyse pour parvenir à l’autonettoyance et à l’épuration d’air sur toutes les surfaces.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 200 rue de Roubaix, 59 200 Tourcoing Téléphone mobile : 06 42 31 96 01

ISO Façades – Membre proEntreprise spécialisée dans les travaux d’isolation et les ravalements de façade.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 18 clos du Moulin, 31 620 Castelnau-d’EstrétefondsTéléphone fixe : 05 61 35 02 44Téléphone mobile : 06 80 87 66 70

http://fenetre.comprendrechoisir.com/membre/profil/1766/gm-conseil

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/27966/greeneo

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/51884/greenshield

http://ravalement-de-facade.comprendrechoisir.com/membre/profil/82992/iso-facades



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Isolext – Membre pro, expertSociété de préconisation et de vente de procédés complets d’isolation ther-mique par l’extérieur, démonstrations techniques sur chantiers (en option).

Départements d’intervention : FranceAdresse : 29 rue du Commerce, 58 330 Saint-SaulgeTéléphone fixe : 03 86 58 36 80

Isover – Membre pro, expertIsolation thermique et acoustique pour le neuf ou la rénovation, pour le confort et les économies d’énergie.

Départements d’intervention : France Adresse : 1 rue Gardénat Lapostol, 92 150 SuresnesTéléphone fixe : 01 40 99 24 00

Jadecor – Membre proEntreprise de fabrication et distribution de revêtements décoratifs BIO : coton, fibres naturelles végétales, minérales, etc.

Départements d’intervention : France Adresse : 1 bis rue Albert Camus, 66 380 PiaTéléphone fixe : 04 68 63 28 67Téléphone mobile : 06 03 46 71 38

Maison éco malin – Membre proSociété pour la construction de maisons en bois économiques et écologiques, traditionnelles ou avec une ossature métallique. Vente en kit ou clé en main.

Départements d’intervention : FranceAdresse : 18 rue d’Arromanches, 27 000 ÉvreuxTéléphone fixe : 02 32 26 77 65Téléphone mobile : 06 26 19 29 55

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/71449/www-isolext-com

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/19453/isover

http://peinture.comprendrechoisir.com/membre/profil/129191/jadecor

http://maison-en-bois.comprendrechoisir.com/membre/profil/22080/maison-eco-malin



266

Mon ravalement – Membre proBureau d’étude technique spécialisé dans le conseil en ravalement de façade.

Départements d’intervention : 75 | 77 | 78 | 91 | 92 | 93 | 94 | 95 Adresse : 101 rue de Choisy, 94 400 Vitry-sur-Seine Téléphone fixe : 01 45 73 08 24 Téléphone mobile : 06 01 16 58 52

Olivier Peinture – Membre proEntreprise de peinture, décoration, revêtement et ravalement de façade.

Départements d’intervention : 59 | 60 | 62 | 81 Adresse : 8 rue de Guerbiny, 80 500 ErchesTéléphone fixe : 03 22 37 06 96Téléphone mobile : 06 31 63 01 86

Patio Teint ENR – Membre proExpertise, conseil et travaux d’entretien du bois pour l’extérieur, les terrasses, les clôtures, le revêtement, etc.

Départements d’intervention : exportAdresse : 1040 rue de Péribonka, J7G 2Z7 Boisbriand, Québec, Canada Téléphone fixe : 45 04 33 94 12 Téléphone mobile : 51 43 29 06 60

Reginea Peinture – Membre proEntreprise de peinture intérieure et extérieure : décoration, isolation, ravale-ment, etc.

Départements d’intervention : 22Adresse : 11 rue Graveloup, 22 430 ErquyTéléphone fixe : 02 96 63 61 85Téléphone mobile : 06 10 45 62 17

http://ravalement-de-facade.comprendrechoisir.com/membre/profil/72824/mon-ravalement

http://peinture.comprendrechoisir.com/membre/profil/91536/olivier-peinture

http://peinture.comprendrechoisir.com/membre/profil/91536/olivier-peinture

http://ponceuse.comprendrechoisir.com/membre/profil/89390/patio-teint-enr

http://ravalement-de-facade.comprendrechoisir.com/membre/profil/61819/regineapeinture



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Sam Carrelage – Membre proArtisans carreleurs pour le neuf ou la rénovation ; travaux conformes à la tra-dition et conseils avisés.

Départements d’intervention : 06 | 83 Adresse : Route de Cannes, 06 130 Grasse Téléphone mobile : 06 89 53 22 77

SARL Gerin Bâtiment – Membre proEntreprise de construction et de rénovation immobilière : ravalement de façade, isolation thermique par l’extérieur, projection d’enduit monocouche ou traditionnel, etc.

Départements d’intervention : 07 | 26 | 30 | 34 | 38 | 69 | 83 | 84 Adresse : Espace Beauregard, Bât. 7 – Quartier Beauregard, 26 300 Chateauneuf-sur-IsèreTéléphone fixe : 04 75 45 48 96Téléphone mobile : 06 58 31 59 88

Sodif – Membre proFabrication et vente de matériels et produits de traitement des bâtiments : membranes d’étanchéité liquides, hydrofuges incolores et colorés pour toi-tures et façades, anti-mousses, peintures pour tuiles, etc.

Départements d’intervention : France + ExportAdresse : ZA Collagnon, 26 770 Saint-Pantaléon-les-Vignes Téléphone fixe : 04 75 27 49 00

Taille de Pierre 62 – Membre proEntreprise de taille de pierre et de vente de dallages et parements en pierre naturelle : cheminées, éviers, vasques, sculptures, etc.

Départements d’intervention : 59 | 62 | 80 Adresse : Zone du Pré Maréchal, 62 560 FauquemberguesTéléphone fixe : 03 21 95 74 35Téléphone mobile : 06 84 15 98 17

http://sol.comprendrechoisir.com/membre/profil/2626/sam-carrelage

http://ravalement-de-facade.comprendrechoisir.com/membre/profil/118656/sarl-gerin-batiment

http://humidite.comprendrechoisir.com/membre/profil/58347/sodif

http://carrelage.comprendrechoisir.com/membre/profil/86202/taille-de-pierre-62



268

Touraine Technologie – Membre pro, expertAssèchement des murs anciens par traitement électronique ou magnétique, fabrication de centrales d’assèchement des murs, traitement naturel sans risque pour le milieu où il agit.

Départements d’intervention : Export + FranceAdresse : 39 rue des Granges Galand, 37 550 Saint-AvertinTéléphone fixe : 01 43 87 11 37Téléphone mobile : 06 23 31 53 22

Viennot – Membre proEntreprise de rénovation principalement, pose de plafonds tendus, isolation, aménagement intérieur, agencement.

Départements d’intervention : 02 | 08 | 10 | 51 | 90Téléphone mobile : 07 60 46 26 10

http://humidite.comprendrechoisir.com/membre/profil/5280/touraine-technologie

http://isolation.comprendrechoisir.com/membre/profil/68042/viennot


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FIN

Documents

Comprendrechoisir Le Guide Des Murs