8
COMPTES RENDUS - BUCHBESPRECHUNGEN REVIEWS The Donatz Proensals of Uc Faidit, edited by J. H. Marshall, Oxford Univ. Press, 1969, 419 p., 5.5. L'importance d'un tel texte pour l'histoire des langues romanes et de la lente conscience qu'elles prirent d'elles-m~mes, est 6vidente. On ne poss6dait jusqu'ici (outre celles de Guessard, 1840 et 1858) que l'6dition Stengel de 1878. Le texte, souvent utilis6, en particulier par les lexicographes, exigeait cette r66dition, excellente. L'authenticit6 de l'attribution h Uc Faidit n'a pas ~t ~tre mise en doute. L'ouvrage fut compos6 entre 1225 et 1245, plus pros de cette derni6re date, en Italie et ~t l'intention d'Italiens. De ce fair, le Donatz reste isol6 de la tradition des grammaires et po6tiques occitanes (comme les Leys) ou catalanes des XIIIe-XIVe s. Les cinq manuscrits sont tous italiens. Leurs dates (de la fin du XIIIe s. h la fin du XVIe) semblent indiquer la longue faveur dont jouit ce texte dans certains cercles. II en existe du reste trois autres copies tardives, auxquelles M. n'aecorde pas d'autorit6. La longue 6tude comparative des ross. (p. 3-61) permet d'6tablir un stemma supposant un original provengal puis une copie avec traduction latine inter- lin6aire, copie dont proviennent les textes dont nous disposons. Ces textes, destin6s hun usage pratique, comportent des additions, corrections, 6menda- tions, qui les font diff6rer parfois sensiblement les uns des autres. La traduction latine ne figure que dans deux d'entre eux: il s'agit du reste, non d'une glose, mais d'une transposition destin6e h permettre la compr6hension de l'original h des lecteurs dont l'occitan n'6tait pas la langue maternelle: sirventes devient cantio facta vituperio alicuius; adirar est traduit par odire, sous un titre annon- qant des verbes de la premi6re conjugaison... La langue dont traite Uc est, pour l'essentiel, celle des troubadours, et comporte, comme celle-ci, nombre de formes alternatives. Les t6moignages sur la prononciation (listes de rimes, etc.) sont pr6cieux, mais pr6sentent par- fois le m6me genre d'ambiguit6s. Uc n'a aucune curiosit6 th6orique, ni originalit6. I1 suit Donat et sa termino- logie. ~t et lh toutefois affleure le sentiment que la langue vulgaire n'est pas r6ductible au latin: ainsi, p. 90, ~ propos du genre neutre; p. 97-99, ~t propos de la d6clinaison. Aces difficult6s particuli6res s'ajoutent celles qui proviennent de l'adoption par Donat de notions grecques, comme la distinction du subjonctif et l'optatif: si elle permet d'identifier notre ,,conditionnel", elle interdit de d6mSler entre formes en -ra et en -ria (p. 14). Deux listes alphab6tiques, l'une de pr6s de 700 verbes class6s par conjugai- sons, l'autre de plus de 2000 roots class6s par rimes, sont introduites dans le trait6 et y constituent un double lexique. L'Appendice II fournit environ 200 formes suppl6mentaires (mots-rimes). La version du ms. C, issu d'un remaniement, constitue les Appendices Iet III. Quatre-vingts pages serr6es de notes; et Glossaire, complet en ce qui concerne les formes cit6es, s61ectif pour le reste. Amsterdam. P.z.

Comptes rendus

  • Upload
    p-z

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

C O M P T E S R E N D U S - B U C H B E S P R E C H U N G E N R E V I E W S

The Donatz Proensals o f Uc Faidit, edited by J. H. Marshall, Oxford Univ. Press, 1969, 419 p., 5.5.

L'importance d 'un tel texte pour l'histoire des langues romanes et de la lente conscience qu'elles prirent d'elles-m~mes, est 6vidente. On ne poss6dait jusqu'ici (outre celles de Guessard, 1840 et 1858) que l'6dition Stengel de 1878. Le texte, souvent utilis6, en particulier par les lexicographes, exigeait cette r66dition, excellente.

L'authenticit6 de l 'attribution h Uc Faidit n 'a pas ~t ~tre mise en doute. L'ouvrage fut compos6 entre 1225 et 1245, plus pros de cette derni6re date, en Italie et ~t l 'intention d'Italiens. De ce fair, le Donatz reste isol6 de la tradition des grammaires et po6tiques occitanes (comme les Leys) ou catalanes des XIIIe-XIVe s. Les cinq manuscrits sont tous italiens. Leurs dates (de la fin du XIIIe s. h la fin du XVIe) semblent indiquer la longue faveur dont jouit ce texte dans certains cercles. II en existe du reste trois autres copies tardives, auxquelles M. n'aecorde pas d'autorit6.

La longue 6tude comparative des ross. (p. 3-61) permet d'6tablir un stemma supposant un original provengal puis une copie avec traduction latine inter- lin6aire, copie dont proviennent les textes dont nous disposons. Ces textes, destin6s h u n usage pratique, comportent des additions, corrections, 6menda- tions, qui les font diff6rer parfois sensiblement les uns des autres. La traduction latine ne figure que dans deux d'entre eux: il s'agit du reste, non d 'une glose, mais d'une transposition destin6e h permettre la compr6hension de l'original h des lecteurs dont l'occitan n'6tait pas la langue maternelle: sirventes devient cantio facta vituperio alicuius; adirar est traduit par odire, sous un titre annon- qant des verbes de la premi6re con juga i son . . .

La langue dont traite Uc est, pour l'essentiel, celle des troubadours, et comporte, comme celle-ci, nombre de formes alternatives. Les t6moignages sur la prononciation (listes de rimes, etc.) sont pr6cieux, mais pr6sentent par- fois le m6me genre d'ambiguit6s.

Uc n'a aucune curiosit6 th6orique, ni originalit6. I1 suit Donat et sa termino- logie. ~ t et lh toutefois affleure le sentiment que la langue vulgaire n'est pas r6ductible au latin: ainsi, p. 90, ~ propos du genre neutre; p. 97-99, ~t propos de la d6clinaison. Aces difficult6s particuli6res s'ajoutent celles qui proviennent de l'adoption par Donat de notions grecques, comme la distinction du subjonctif et l'optatif: si elle permet d'identifier notre ,,conditionnel", elle interdit de d6mSler entre formes en - ra et en -r ia (p. 14).

Deux listes alphab6tiques, l 'une de pr6s de 700 verbes class6s par conjugai- sons, l'autre de plus de 2000 roots class6s par rimes, sont introduites dans le trait6 et y constituent un double lexique. L'Appendice II fournit environ 200 formes suppl6mentaires (mots-rimes).

La version du ms. C, issu d 'un remaniement, constitue les Appendices I e t III. Quatre-vingts pages serr6es de notes; et Glossaire, complet en ce qui concerne les formes cit6es, s61ectif pour le reste.

Amsterdam. P.z.

Rev&ws 343

Juan Ferrate, Dindmica de la poesia. Ensayos de explicaci6n, 1952-1966. Editorial Seix Barral, Barcelona, 1968, 176 pp., Paper.

El tltulo de esta cotecci6n de ensayos formula ya un prograrna. Ferrate considera la poesia como un acontecer din~.mico, no como cosa hecha. El arte, escribe, tiene el carActer fundamental de una experiencia y no de un resultado; de una actividad que se desarrolla en el tiempo y no de algo que se ofrece pasivamente a la aprehensi6n. El arte constituye la formalizaci6n de la ex- periencia y el goce est6tico depende, pues, esencialmente de la comprensi6n de la obra, y precisamente en ese sentido eminentemente formal.

Con ayuda de un aparato de conceptos relacionados con esta definici6n Ferrate analiza poesias de March, Aldana, G6ngora, Quevedo, Baudelaire, Machado, Carner, Ribe etc. En el ensayo titulado La operaci6n de leer hace explicitas las ideas que tiene sobre la estructura del poema. Resulta claramente que 6stas se inspiran en los criticos norteamericanos deseosos de descubrir las relaciones que median entre la po6tica y la lingi2istiea. ,,Los valores del signo estilistico", afirma, ,,son aquellos valores virtuales del signo lingiilstico que se actualizan en el curso de la lectura, en el contexto donde aparece y por su mediaci6n, por obra de la comprensi6n del poema a que llegan el lector o el critico". Esta obra constituye una de las primeras contribuciones por parte de los espafioles a los nuevos m6todos de la investigaci6n literaria.

Groningen. H. TH. OOSTENDORP.

Helen Dill Goode, La prosa ret6riea de Fray Luis de Le6n en ,,Los Nombres de Cristo". Aportaci6n al estudio de un estilista del renacimiento espanol. Biblioteca Romhnica Hisp~inica, Estudios y ensayos, No. 125. Madrid, 1969, 195 pp.

E1 libro de Helen Dill Goode se dedica al an~disis del car~icter ret6rico de la prosa que encontramos en Los Nombres de Cristo de fray Luis de Le6n. La autora no s61o se ocupa de la estructura peri6dica de la frase, sino tambi6n de los tropos y las figuras que emplea fray Luis en el desarrollo de sus pensamien- tos. ,,Un objetivo secundario de este estudio" - declara Helen Dill Goode - ,,ha sido el definir y describir su estilo para que se pueda entender y apreciar a fray Luis de Le6n como figura literaria del Renacimiento espafiol. Lo mismo como humanista que como te61ogo, representa un armonizar de las fuentes literarias de la cultura antigua cl~sica con la teologia de la iglesia cristiana de su 6poca". Aunque la obra que resefiamos se dedica exclusivamente al estudio de ta prosa de fray Luis de Le6n en Los Nombres de Cristo, estamos convencidos de que no deja de aportar material indispensable para una mejor comprensi6n de la poesia del te61ogo salmantino.

No estaria de m~s que Helen Dill Goode aplicara el m6todo usado en el presente libro a la obra poetica de fray Luis. En tal caso, podria, partiendo de la ,,forma exterior", confirmar la tesis de D~.maso Alonso de que la lirica de fray Luis se caracteriza por 1o ret6rico, recurso mediante el cual no s61o persigue ensefiar unas determinadas verdades a los lectores, sino que aspira tambi6n a que saboreen la dulzura de las mismas y se sientan incitados a aceptarlas.

Groningen. H. TH. OOSTENDORP.

344 Reviews

Ilse Nolting-Hauff, Vision, Satire und Pointe in Quevedos ,,Sue~os". Beihefte zu Poetica, Heft 3. Wilhelm Fink Verlag, Miinchen, 1968, 207 S., Leinen DM 32,--.

Este libro contiene un profundo anfilisis de los temas y del estilo de los Sue~os de Quevedo. Nolting sefiala acertadamente que los cinco suefios, que, segfin el concepto del mismo Quevedo hay que leer como un ciclo satirico, no concuerdan en cuanto a la forma se refiere. Su parentesco se basa en que todos contienen una sAtira de las clases sociales y e n la circunstancia de que el narrador se ve enfrentado con el mundo ultraterreno o ve el nuestro al rev6s.

Quevedo se inspir6 en la literatura visionaria de la Edad Media, los di~ilogos lucianescos y erasmistas, las danzas de la muerte, pero cre6 al mismo tiempo un g6nero cornpletamente nuevo que suplant6 a los anteriores de este tipo, como testimonian las obras de Guevara y Tortes y Villarroel. Los Sue~os no s61o satifizan los vicios humanos, sino que dirigen tambi6n una diatriba contra el cultismo y ya se vislumbran en ellos los vehementes ataques que Quevedo va a lanzar mils tarde a la p6rfida politica de los ciudades-estados de Italia.

Es el estilo de Quevedo que agudiza las sfitiras. Nolting analiza detalladamen- te este estilo y pone de relieve que los Sue~os est~n redactados en el estilo propio del joven Quevedo, pero que el Sue~o de la Muerte anuncia la evoluci6n posterior que conducia al rompimiento expresivo del equilibrio idiom~ttico. Junto a los estudios de Spitzer, Dfimaso Alonso y Mas este libro constituye una contribuci6n muy valiosa al conocimiento de las ideas y del estilo de Quevedo.

Groningen. H. TH. OOSTENDORP.

T. Anthony Perry, Art and Meaning in Berceo's ,, Vida de Santa Oria". Yale Romanic Studies, Second Series, No. 19. Yale University Press, New Haven and London, 1968, xi + 231 pp., Cloth 58s. net.

Podemos decir que poco a poco vamos adquiriendo los medios indispensables para un estudio estrictamente literario de las obras de Berceo. Disponemos actualmente del estudio de C. Gariano sobre elementos estructurales y el estilo de los Milagros, mientras que J. Artiles hizo una selecci6n de los recursos lite- rarios usados por Berceo a trav6s de toda su obra. En el libro que resefiamos Perry nos brinda una profunda anfilisis de la Vida de Santa Oria que, como perteneciente a la literatura visionaria, ocupa un lugar especial entre los escritos de Berceo. Perry abarca todos los aspectos de la obra - el papel que desempefia el narrador, el orden segt~n el cual se narran los hechos acaecidos en la vida de la santa, el lirismo de la obra etc. - pero presta particular atenci6n a la relaci6n que media entre los aspectos simb61icos y realistas del relato. Llega a la con- clusi6n de que "it may be said that in Berceo symbolism is a way of thinking, essentially religious, whereas realism is a convenience of perception and ex- pression, which, however, neither mystic nor didactic poet can do without". Perry analiza detalladamente las visiones que tiene Santa Oria y como 6nico reparo que me atrevo a formular contra el libro tengo que decir que a mi me parece que el autor en esta parte de su estudio se deja Uevar demasiado por su tendencia a interpretar simb61icamente los diversos elementos de las visiones.

Groningen. H. TH. OOSTENDORP.

Reviews 345

Probleme mittelalterlicher Clberlieferung und Textkritik. Oxforder Colloquium 1966, Hrsg. yon Peter F. Ganz und Werner Schr6der. Publication of The Institute of Germanic Studies of The University of London. Erich Schmidt Verlag, Berlin, 1968, 196 S., Leinen D M 29,80.

Im September 1966 trafen sich einige ftihrende Philologen und Musikkritiker des 'Institute of Germanic Studies' der Universit~t London und des ,,Instituts for ,~ltere Deutsche Philologie' 'der Philipps Universit~t zu Marburg in Oxford zu einer Tagung, um miteinander die Probleme der Rtickgewinnung eines mittelhochdeutschen Textes aus sp~iteren Zeugnissen zu diskutieren. Zehn der in dt. und engl. Sprache gehaltenen Vortr~ge umfaBt dieser Sammelband. Peter F. Ganz zeigt in seinem Beitrag: Lachmann as an editor o f Middle High German texts, wie der groBe, heute oft gescholtene Textkritiker des vorigen Jahrhun- derts seine Aufgabe gel6st hat, immer davon ausgehend (S. 30), dab seine Leser ihm an Gelehrsamkeit und Kenntnissen ebenbtirtig waren, weshalb er weit- gehend auf Erkl~irungen zu seinen Emendationen usw. verzichtete. Der Aufsatz, der merkwtirdigerweise auf das Ahnliches behandelnde Buch von H. Sparnaay: Karl Lachmann als Germanist (Bern, 1948) wenig Bezug nimmt, verleiht uns einen deutlichen l:lberblick tiber die editorische Arbeit von Lachmann. Aus den weiteren Aufsatzen ergibt sich deutlich, mit welch groBer Skepsis man heute Textkritik zu treiben pflegt und wie weit man sich von der Norm Lachmanns c.s. entfernt hat, so etwa Heinz Schanze (Zur Frage der Brauchbarkeit eines Handschriftenstemmas bei der Herstellung des kritischen Textes yon Wolf rams

, , Willehalm"). Von altersher war es dem Textkritiker darum zu tun, die in der Oberlieferung

entstandenen .~uBerungen der Schreiber als Schreibereingriffe zu entlarven. Daftir gibt es mehrere Methoden. Eine heute umstrittene Hilfe bieter die Kennt- nis der wechselseitigen Verh~iltnisse der Handschriften, die der Kritiker in einem Stemma wiederzugeben versucht. Diese hAufig angewandte Methode, die stem- matologische, ist deshalb umstritten, weil daran gezweifelt werden muB, ob man je eine derartige Kenntnis der Verwandtschaftsverhiiltnisse besitzen kann, die ausreicht, um sekundRre Lesarten ausscheiden zu k6nnen. Die Praxis hat ja bewiesen, dab sogar die Teilnahme mehrerer Hss. an gemeinsamen Leitfehlem (common errors, fautes communes) manchmal keinen SchluB auf gemeinsame Herkunft der diese Leitfehler tiberliefemden Hss. zul/iBt. Wenn man aber trotz- dem an diesem Arbeitsverfahren festhalten will, dann, so Schanz, ist es notwen- dig, dab man den fehlerhaften Charakter einer Variante aus der konkurrieren- den Lesart, in einer anderen Hs. also, muB ableiten k6nnen, und dab diese fehlerhafte Variante so stark vonder angenommenen Ausgangslesart abweicht, dab die MSglichkeit einer zuf/illigen Obereinstimmung auf Grund mehrmaliger, gleichartiger Aaaderungen als ausgeschlossen zu gelten hat. DaB aber auch hier der Zufall eine Rolle spielen kann, welche ftir die Herstellung eines dem Original m6glichst nahekommenden Textes schwerwiegende Folgen hat, gibt Schanz zu, und zwar, wenn man es mit ktirzeren Denkm/ilern oder wenig umfangreichen Fragmenten zu tun hat. Bei liingeren DenkmRlem mit etwa mehr als 10.000 Versen besttinde diese Gefahr kaum, weil es den Schreibern meist nieht geliinge, den Text tiber Tausende von Versen hinweg yon beweisenden, durch die Abhiingigkeit verursachten Fehlern freizuhalten.

Hinwiederum aber hat uns die Praxis bewiesen, dab es Schreiber gab, die

346 Reviews

sich durch haufiges Kopieren mit Inhalt und Stil des Werkes sehr vertraut gemacht hatten und die den Text der Vorlage aus irgendeinem Grunde nicht beibehalten zu kfnnen glaubten und es verstanden, den vorliegenden Text so umzugestalten, dab die neuen Lesarten ebenso brauchbar sind wie die des Originals. Die Folge ftir die Textkritik ist somit, dab man mehrere gleichartige Lesarten ein und desselben Textes zu akzeptieren hat, wodurch man sich abet yon dem Autograph entfernt hat. Wie dem auch sei, derjenige Textkritiker, der daran glaubt, einen dem Original mtiglichst nahestehenden Text konstruieren zu k6nnen, der folge dem Arbeitsverfahren von S., obgleich er das angestrebte Ziel wohl bloB in AusnahmefaUen erreichen wird. Ware es demnach besser - wit denken etwa an die Neuausgabe von Ulrichs von Zatzikhoven ,,Lanzelet", woriaber Rosemary Combridge (The problems o f a new edition o f Ulr. yon Zatzikhovens 'Lanzelet') S. 67f. handelt - , eine der wirklich besten Hss. heraus- zugeben und im kritischen Apparat die Varianten zu erwahnen, so dab der Leser selber aus dem vorhandenen Material SchliJsse ziehen kann, weil ja die heransgegebene gute Hs. von dem mittelalterlichen Auditorium geh6rt, gelesen und genossen wurde? Mtissen wir uns, durch die Erfahrung belehrt, zu einem solchen Standpunkt bequemen? Fraulein Combridge ist dieser Meinung nicht. Sie berichtet yon den Gewissenskonflikten, in die eine Neuausgabe des Lanzelet sie getrieben babe. Bei naherer Detailforschung vermag keine der zwei voll- standigen und vier fragmentarischen Hss. den Ausschlag zu geben und bleibt trotz gr6Bter Gewissenhaftigkeit in dem Versuch, winzige Kleinigkeiten an hand von texteigenen Parallelen zu klaren, ein ziemlich groBer Rest iabrig, bei dem eine willktirliche Entscheidung nicht umgangen werden kann, sofern der Text tiberhaupt lesbar sein soil. Das heiBt, dab Frl. C., S. 78, etwa den Rothertext yon Frings-Kuhnt ftir kaum lesbar halt. Sie meint vielmehr, dab 'if a poem is worth reading, it is worth giving to potential readers in a readable form'. Man kann ihr beipflichten, wenn der Leser ein Student, aber nicht, wenn er ein medi~i- vistischer Germanist ist. Letzterer hat das Recht, zu verlangen, dab der Heraus- geber ibm einen Text bereitstellt, der, auch in literarhistorischer Hinsicht, mehrere M6glichkeiten bietet.

Noch ein letztes Wort tiber zwei Aufs~itze, die fiber reine Editionsfragen hin- ausftihren; H. H. S. Rakel (Liedkontrafaktur im fi'i~hen Minnesang) und H. Lomitzen (Zur wechselseitigen Erhellung yon Text- und Melodiekritik rna. deutscher Lyrik) sind mit Recht der Meinung, daB, wenn man fiiu" die Text- kritik einen festeren Boden schaffen will als bisher, Kontrafakturforschung, Melodiekritik, Metrik, historische Laut- und Formenlehre und noch andere Disziplinen herangezogen werden mtissen, weil nur durch eine Zusammenschan von Wort und Weise und anhand von vielseitigen, durch Beispiele reich illus- trierten Ausftihrungen neue, sichere Ergebnisse erzielt werden k6nnen.

Der ganze Band ist - als ein interessantes Dokument unserer Zeit, in der alles neu tiberdacht werden muB - sehr anregend und in mancher Hinsicht auf- schluBreich, nicht bloB durch die verfeinerten Methoden, sondern auch durch die groBe Anschaulichkeit des Dargestellten.

Ankeveen. A. V A N D E R LEE.

Reviews 347

Ekkehard Blattmann, Die Lieder Hartmanns yon Aue. Philologische Studien und Quellen, Heft 44. Erich Schmidt Verlag, Berlin, 1968, 334 S., kart. DM 39,--.

,,Hartmanns Lieder sind Rechenkunst, Dichtkunst, Gottesdienst" (S. 298): Blattmanns Studien sollen 17 Lieder als Hartmanns Eigentum erweisen und die- sea ls Bestandteile eines sorgf/iltig geplanten Zyklus darstellen. Den Studien liegt offenbar der Gedanke zugrunde, dab Hartmann seine Lieder yon vorn- herein fiir ein romanhaftes Liederbuch machte oder am Ende zu einem solchen Liederbuch vervollstandigte. In einem Liederbuch, das mit Rechenkunst zustandekam, w/ire ein planvolles, allumfassendes Muster der Klang- und Motivresponsionen wohl denkbar; falls die Ungunst der t2berlieferung die richtige Reihenfolge zerstSrt hat, ohne dab Lieder verlorengingen oder uner- kannt hinzugekommen sind, miaBte in der kritisch wiederhergestellten Reihen- folge das Muster der Responsionen wieder zutagetreten und dieses Muster wiirde sich durch seine Bedeutsamkeit gewiB als richtig best~itigen. Blattmarm unter- nimmt es, die zur Verkntipfung einzelner Lieder verwendeten Klang- und Motivresponsionen aufzudecken, die er in dankenswert klaren 1Slbersichten vorfilhrt - nicht aber als Platzanweiser eines Zyklus wahrscheinlich macht. Die ,,formalen Beziige" etwa, die auf S. 168-170 dargestellt werden, sollen die betreffenden Lieder als Spiegel-Liedpaare enthiillen, deren beide inhere Lied- paare 7-11 und 8-10 freilich ,,das Prinzip der Spiegelung nur mehr schwach" durchfiihren (S. 170) und deren Anordnung in der ,,Tabelle aller Reime des Zyklus" (S. 176f.) keineswegs durch ein bestechend klar hervortretendes Muster gerechtfertigt wird. Auch die ,,Tabelle der Reimresponsionen von Lied 9 aus" (S. 118f.) krankt an dem unleugbaren Mangel eines augenf/illig schSnen Mu- sters, denn die ,,17 responsionsfreien Felder" sind nicht in symmetrischer Ver- teilung angeordnet; wenn nun die das Mittelachsenlied 9 umgebenden Lieder- gruppen einerseits 13 + 13 und andererseits 12 q- 13 Strophen z~ihlen, soil trotzdem gelten, dab ,,der ganze Zyklus, Lied 9 in der Mitte, auch naeh seiner Strophenanzahl, ausgewogen ist: 26-6-25 Str." - ein ~berlieferungsverlust kSnnte zwar aushelfen: ,,Ob also eine Strophe dieser C_rruppe verloren w/ire? [ . . . ] Hier ist indes ein non liquet zu sprechen." (S. 121). Ein von Hartmann geschaffener Zyklus ist eben nicht durch die r gesichert, denn auf ,,Einzelbl/ittem oder auch B1/itterbiindeln werden mehr oder minder alle Lieder Hartmanns zusammengetragen sein." (S. 61f., siehe auch S. 57.)

Weil gegen den yon Blattmann konstruierten Zyklus so schwere Bedenken angemeldet werden muBten, sei dankbar betont, dab Blattmanns behutsame Texterkl/irungen sehr lesenswert sind. Ganz wenige Berichtigungen sind vorzu- schlagen: wandel ist nicht ,,Wankelmut" (S. 203) oder,,Abfall" (S. 251), sondern ,,Unzul/inglichkeit"; statt Fatalismus liegt eher Optimismus vor (S. 207); nicht ,,die Dame" sondern diz leit besteuert die fr~ide, und daz rtche ist statt ,,des ganzen Reichs" wohl eher ,,der K6nig" (beides S. 209). Statt ,,Chiliasmus" ist bestimmt ,,Chiasmus" zu lesen (S. 34).

Bedenklich ist im iibrigen nur die,,Untersuchung des Sprachgebrauchs in der Klage MF 217, 14" (S. 19-55), und zwar wegen der nicht konsequent angewand- ten statistischen Methode: Der Nachweis, dab der Sprachgebrauch in MF 217,14 mit dem Sprachgebrauch in Hartmanns iibriger Lyrik und in seiner Epik (!) iibereinstimmt, wird nicht immer erg/inzt durch den Nachweis, dab anderen

348 Reviews

Lyrikern der betreffende Sprachgebrauch fremd ist (S. 25 zu 217, 16ff.; S. 32 zu 217,19.21; S. 45 zu 217,33; S. 49 zu 217,35f.); auch diJrfte die Belegmenge statistisch nicht immer ausreichen (S. 33 zu 217,20; S. 38 zu 217,25; S. 41 zu 217,31 ; S. 45 zu 217,33); und einmaliger Sprachgebrauch zeugt nicht notwendi- gerweise fiir einen guten Dichter und folglich f'tir Hartmann (S. 37 zu 217,24; S. 38 zu 217,25; S. 45 zu 217,33; S. 49 zu 217,35; S. 53 zu 218,2.4). Der stati- stische Aufwand dfirfte kaum n6tig gewesen sein, denn mit dem Vergleich von 217,24ff. und 216,22ff. (S. 39) ware der Priorit~.tsnachweis zu Hartmanns Gunsten im wesentlichen schon gelungen. Ftir die Texterklarung waren die sorgf~ltig gesammelten Parallelstellen allerdings nicht entbehrlich.

Utrecht. L A M B E R T U S O K K E N .

Mark Lester, Readings in Applied Transformational Grammar. Holt, Rinehart and Winston, Publishers, New York, 1970, 314 pp., Paper.

This collection of articles is in two sections, the first concerned with psycho- linguistics and language acquisition, the second with the application of recent linguistic and psycholinguistic research to language teaching. Professor Lester has assembled 19 papers, almost all of which were previously available, although not always easily so. To each of them he has added an introductory summary, and in the first section occasional explanatory notes are also to be found. Of the six papers in the first section, the two papers by Eric Lenneberg, the one paper by George Miller, and the paper by Noam Chomsky entitled "Linguistic Theory" are most stimulating. All emphasise, in opposition to behaviourist theory, that linguistic behaviour is, in Chomsky's words, "stimulus-free and innovative" (p. 55), a point which is most notably carried over to the second section of this book in the paper by Newmark and Reibel, see below. In this first section, however, we might also mention Lermeberg's hypothesis of a state of "resonance", between the ages of two and twelve, when, for the normal child, language development "runs a definite course on a definite schedule" (19. 12), and after which language acquisition is much less certain of success. Also to be noted are Lenneberg's valuable remarks on the teaching of children suffering from physical deficits which impede language acquisition, e.g., con- genital deafness. The choice of the two other papers in this section was perhaps less than happy. Chomsky's discussion of a paper by Wick Miller and Susan Ervin suffers from being out of context, and the discussion between Chomsky and Stuart Hampshire is not strictly relevant to the argument of this anthology.

The second section of this book is further split up into four subsections. The first of these deals with Stylistics, and includes two excellent articles by Richard Ohmann and a much less impressive one by Joseph Beaver. But despite the excellence of Ohmann's papers one wonders why they were included, since they are unconnected with the themes which penetrate all other articles in this second section. The subsection on Composition follows, and it too includes three papers. Two of the three, by Kellogg Hunt, tentatively suggest ways in which T(ransformational) G(rarnmar) might aid the teaching of Composition, but he entirely fails to convince this reader. The editor himself contributes the third paper in this subsection and is generally cautious on the usefulness of TG in the

Reviews 349

teaching of composition. His distinction between competence and performance (the latter being what composition is about) is especially useful. The third subsection, on L2 teaching, is the most stimulating in this second part of the book, perhaps because it bears most closely on the contents of the first part. Two papers by Leonard Newmark warn, quite rightly, of the deceitful temp- tations of TG. Professor Newmark is joined by David Reibel in what may well be the most important paper in this collection, as far as the language teacher is concerned, "Necessity and Sufficiency in Language Learning", in which the two authors effectively destroy many of the sacred myths held dear by L2 teachers everywhere, although their estimation of the adult 's ability to learn a foreign language should be compared to that of Lenneberg, above. Attacking notions such as the usefulness of structural drills and contrastive analysis, Newmark and Reibel note that L2 teaching too often minimizes grammatical randomness at the expense of maximizing situational randomness (p. 238). Their main hypothesis is that our capability to learn a second language is qualitatively the same as our capability for learning our native language, and that L2 teaching programmes should be based on that hypothesis. The final paper in this subsection, by Leon Jakobovits, again emphasises the deleterious effects of structural drillls, etc., but diverges from Newmark and Reibel in that it suggests that TG may have a greater part to play than they would allow. The fourth and final subsection deals with the teaching of reading. In its first paper Noam Chomsky defends the English orthographic system, claiming that it is remarkably close to the underlying sound system of the language, and he criticizes the phoneme-grapheme correspondence question as "a set of pseudo- issues" (p. 282), although this is not to say that the notational conventions of English orthography are easy to learn. David Reed suggests, in the next paper, an extremely cumbersome notation to avoid the phoneme-grapheme problem, which is unlikely to appeal to the language teacher. The final paper, by Thomas Bever and T. G. Bower suggests that training readers to be "visual" may lead to greater efficiency. Apart from the inclusion of five papers which we have crit- icised above, this is a useful anthology, especially to the L2 teacher, who should not fear that without a wide knowledge of TG he will fail to gain some benefit from it. In general the book is well edited, the introduction to each article being especially useful. But surely some suggestions for further reading might have been included, and'references to three articles have been omitted. Whether this was an attempt at illusory savings in cost, or sheer carelessness, it should not have occurred.

Amsterdam. R I C H A R D M. H O G G .

Peter M. Daly, "The Poetic Emblem", page 397, footnote 48. (Vol. LIV, October 1970).

The author wishes to acknowledge an error in his footnote: ,,wichtige Be- deutingen" is not SchSne's phrase and therefore the criticism that it is an imprecise yardstick is inapplicable.