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XXIVe Congrès national Émois / Revue d’Épid

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odage automatisé : proposition d’une méthode utilisantne ontologie médicale construite par fouille de textes. Ficheur a, E. Chazard a, R. Messai b, R. Beuscart a

Service d’information et des archives médicales, CHRU de Lille, EA2694,ille, FranceFaculté Lille 2, centre d’études et de recherche en informatique médicale,A2694, Lille, France

ots clés : Codage automatisé ; Fouille de données ; Fouille de textes ;ntologie ; Terminologie

ntroduction.– Le codage automatisé est devenu un enjeu médico-économiqueajeur. Deux étapes clés peuvent être individualisées parmi les méthodes

roposées dans la littérature : une première consiste à fabriquer une terminologieédicale, une seconde à construire une ontologie agrégeant ces termes en

oncepts par la formalisation de liens logiques. Chacune de ces étapes peut êtreéalisée à dire d’expert et/ou par fouille de textes. Nous proposons une méthodentièrement automatisée pour réaliser ces deux étapes, l’ontologie finalementbtenue devant permettre de formaliser une relation simple entre des expressionst le codage selon la 10e classification internationale des maladies (CIM-10).éthodes.– Nous utilisons des courriers hospitaliers en francais (texte libre)

ssus de 8610 séjours pour lesquels nous disposons également du codagees diagnostics selon la CIM-10. Nous retenons 201 codes différents (codesrésents plus de 30 fois). Tout d’abord, nous construisons une terminologieédicale par la recherche de motifs séquentiels au sein des courriers puis unltre est appliqué. Ensuite nous réalisons, pour chaque code, une étape deélection des expressions clés par fouille statistique de données. Nous fixonseux seuils de significativité permettant d’identifier, d’une part, les synonymesu libellé du code décrit et, d’autre part, les expressions appartenant à laymptomatologie de la pathologie ainsi codée.ésultats.– Nous obtenons une terminologie comprenant plus de 6000 expressions médicales. L’étape de fouille statistique de données associechaque code 14 synonymes et 45 symptômes (valeurs médianes). Nous dis-

osons notamment des variants orthographiques couramment utilisés dans lesourriers hospitaliers.iscussion/conclusion.– L’ontologie ainsi obtenue et son intérêt dans la cons-

ruction de règles de prédiction du codage sont évalués. La généralisation à

avantage de diagnostics requiert l’utilisation d’un nombre plus élevé de séjoursospitaliers. Notre méthode n’est dépendante ni de la langue ni de la classifica-ion utilisées.

oi:10.1016/j.respe.2011.03.026

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gie et de Santé Publique 59S (2011) S43–S59 S51

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onformité et qualité des demandes d’examens deadiologie. Girard a, A. Dozol a, F. Martinez a, B. Montagne b, E. Houdart c,

.-D. Laredo d, P. Soyer e, C. Segouin a,f

Service de santé publique et économie de la santé, groupe hospitalierariboisière-Fernand Widal, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris,ranceUnités cliniques de radiologie viscérale et vasculaire et de radiologiestéo-articulaire, groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal, Assistanceublique–Hôpitaux de Paris, Paris, FranceService de neuroradiologie vasculaire interventionnelle, groupe hospitalierariboisière-Fernand Widal, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris,ranceUnité clinique de radiologie viscérale et vasculaire, groupe hospitalierariboisière-Fernand Widal, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris,ranceUnité clinique de radiologie ostéo-articulaire, groupe hospitalierariboisière-Fernand Widal, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris,ranceWilson centre for research in education, faculté de médecine, université deoronto, Canada

ots clés : Radiologie ; Contrôle de qualité ; Informatisationntroduction.– Le groupe hospitalier (GH) Lariboisière-Fernand-Widal a initién 2007 un travail sur l’optimisation de la demande d’imagerie pour améliorera prise en charge des patients. Ce travail a conduit : 1) à l’uniformisation duon de demande, 2) à son informatisation via une application appelée Anterad®,ccessible sur l’intranet du GH, 3) à une mise à jour pour s’adapter aux demandeses utilisateurs et au cadre réglementaire. L’objectif est d’étudier l’impact de’uniformisation puis de l’informatisation de la demande d’examens de radiolo-ie sur la conformité et la qualité du remplissage pour les scanners et l’Imageriear résonance magnétique (IRM).atériel et méthodes.– Les bons de demandes d’IRM et de scanners adressés

ux trois services de radiologie, pour des patients hospitalisés, ont été recueillisurant trois semaines au cours des quatre périodes. Pour chaque bon, un score deonformité correspondant à la somme des huit items de l’indicateur « Conformitées demandes d’examens d’imagerie » de la Haute Autorité de santé (HAS) até calculé. De plus, l’impact du processus sur la notification de cinq donnéesiées à la sécurité du patient et à la logistique de l’examen a été étudié.ésultats.– L’uniformisation des bons de demandes a permis une réduction signi-cative de la proportion de scores inférieurs à 6 et la dématérialisation de ceupport a permis, avec la version deux d’Anterad®, d’atteindre un score deonformité de 8/8 pour 100 % des demandes. Une amélioration de la notifica-ion de la créatininémie et du numéro de poste du prescripteur a été observée.e caractère bloquant de la notification d’allergie a augmenté la proportion’allergie notifiée.iscussion.– L’uniformisation a été nécessaire pour définir les informations

mportantes à conserver. L’informatisation du support, via Anterad®, permet deéduire les temps de traitements des demandes, d’assurer un suivi en temps réel,t adaptation rapide aux nouvelles recommandations.

oi:10.1016/j.respe.2011.03.027

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olécules onéreuses, indications et codage diagnostique. Gourmelen a, J. Lelièvre b, C. Le Guillou a,d, V. Cogulet b, L. Lecornu c,d,

.-M. Cauvin c,d

CHRU Brest, département d’information médicale, Brest, FranceCHRU Brest, pharmacie, Brest, FranceTelecom Bretagne UEB, Brest, FranceInserm, U650, IFR 148 ScInBioS, Brest, France

ots clés : Molécule onéreuse ; Contrat du bon usage ; Codage ; Résumé

tandardisé de séjour

ntroduction.– La dispensation des molécules onéreuses (MO) est aussi soumiseu « contrat du bon usage » (CBU) qui conditionne leur remboursement à leurrescription pour des indications validées ou du moins justifiées. L’objectif de