Upload
yao-julien-koffi
View
168
Download
7
Tags:
Embed Size (px)
Citation preview
SIG ® FORMATION Théorie des SIG, Mapinfo Professional,
Google Earth Pro & Quantum GIS
Formation SIG dispensée par le groupement
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 2
Pour le compte de
® 2D3D.GIS
Ce document est propriété de 2D3D.GIS et ne peut être copié, reproduit par quelque procédé que ce soit,
utilisé ou transmis à des tiers sans autorisation écrite préalable de la société 2D3D.GIS
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 3
Table des Matières
p. 4 Première partie : Théorie des SIG, rappels de définitions
p. 24 Deuxième partie : Mapinfo Professional v11.5
p. 141 Troisième partie : Google Earth Professional
p. 169 Quatrième partie : Quantum GIS v1.8 « Lisboa »
p. 226 Annexes
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 4
PREMIÈRE PARTIE
Théorie des SIG
Rappels de Définitions
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 5
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 6
OBJECTIFS
Découvrir la notion d’Information Géographique
La notion de Cartes (topographique, thématique)
Comprendre les projections
Les différents types de données
Les applications SIG
Comment organiser son travail
C O U R S
L’Information Géographique
L’information géographique désigne toute information sur des objets localisés à la surface de la terre.
Cette information a une double composante : une composante graphique et une composante
attributaire.
La composante Graphique
La composante graphique correspond à la forme d’un objet ainsi que sa localisation. Sa forme va être
de type polygone (communes, lac, zone environnementale,…), polyligne (tronçon de cours d’eau,
routes,…) ou bien ponctuel (station de mesures,…). Une fois que la forme de l’objet a été définie, il est
indispensable de connaître sa localisation. Cette localisation est définie par les coordonnées X, Y et Z
de l’objet.
Dans l’exemple ci-contre, les contours de la parcelle sont
représentés sous forme de polygone. Il aurait également été
possible de le représenter sous forme de polylignes ou bien
encore de ponctuel.
Le choix de la représentation graphique de l’objet dépend
donc du besoin ainsi que de l’échelle d’utilisation de cet
objet.
Polygone : défini par 3 nœuds minimum, chacun ayant une cordonnée X, Y (et Z).
Polyligne : défini par au moins 2 points, chacun ayant une cordonnée X, Y (et Z). Notion de sens de
numérisation
1
2
3
4
5
6
1
2 3 4
5
6
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 7
Point : défini par un et un seul point ayant une coordonnée X, Y (et Z)
La composante Attributaire
Une fois la composante graphique définie, il est possible d’attacher une composante attributaire qui va
permettre de décrire l’objet. Ces informations attributaires sont définies à travers des champs qui
permettent de caractériser l’objet. Si on reprend l’exemple des contours du lac vu ci-dessus, les
informations attributaires peuvent être sa composition chimique, sa température, son origine,…
Les Cartes Une carte est un ensemble de données graphiques et attributaires, organisées en couches. Dans une
carte, on va par exemple avoir la couche « lac » qui contient l’ensemble des polygones représentant
les lacs. Ces objets graphiques sont associés à une table attributaire contenant l’ensemble des
informations attributaires de la couche.
Les Cartes Topographiques
Une carte topographique est une carte à échelle réduite représentant le relief déterminé par altimétrie
et les aménagements humains d'une région géographique de manière précise et détaillée sur un plan
horizontal.
Les Cartes Thématiques
La cartographie thématique fait partie de ce qu’on appelle plus généralement la représentation
cartographique. Elle permet la réalisation d’images graphiques particulières qui traduisent les relations
spatiales d’un ou plusieurs phénomènes, d’un ou plusieurs thèmes.
++
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 8
Limites des cartes
Pour représenter les informations attributaires on est vite limité
La quantité d'information qu'elle peut recevoir est également limitée
La carte est un élément difficile d’emploi (beaucoup de papier, des échelles différentes, des
mises à jour pas évidentes, etc.)
Notions d’échelles
L’échelle d’une carte est le rapport entre la mesure papier et la mesure terrain. Dans la pratique,
lorsque l’on parle par exemple d’une échelle au 1/250 000ème cela correspond à :
1 cm sur la carte -> 250 000 cm dans la réalité soit 2 500 mètres
Si le rapport est important (1/100ème, 1/500ème, 1/1 000ème) on parle alors de grande échelle.
Si le rapport est faible, on parle alors de petite échelle.
Qu’est-ce qu’une projection ?
Forme de la terre : géoïde et ellipsoïde terrestre
Dans tout processus de cartographie de la surface terrestre, on doit tout d’abord se poser la question
de la forme de la terre. Le géomètre qui fait un plan sur une zone de superficie très restreinte peut se
contenter d'assimiler la terre à une surface plane tangente au centre de la surface concernée. Les
déformations engendrées sont négligeables. Le cartographe, lui, désire représenter un territoire plus
important et doit impérativement prendre en compte la forme réelle de la terre. La forme de la terre se
rapproche plutôt de celle d'un ellipsoïde de révolution, c'est-à-dire d'une sphère aplatie aux pôles
(hypothèse émise par Newton dès le 17ème siècle)
Chaque ellipsoïde est défini par ses caractéristiques géométriques
a = demi grand axe
b = demi petit axe
(a-b)/a = aplatissement
L'ellipsoïde est utilisé par les cartographes comme surface de référence.
C’est la première étape dans l’établissement des cartes : la terre, de forme irrégulière est assimilée à
une surface géométriquement bien définie. La terre n'ayant pas une forme régulière, plusieurs
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 9
ellipsoïdes existent (une vingtaine) offrant différentes approximations, toutes adaptées à différents pays
du monde ou à différents usages
Définition plus précise de la forme réelle de la terre : le géoïde
En fait, la terre n'a pas une forme géométriquement régulière. Elle est constituée d'une alternance de
surfaces en eau (les océans), et de continents comportant des reliefs variables.
Les spécialistes de l'étude de la géométrie de la terre (les géodésiens) ont essayé de trouver une
surface de référence qui représente le mieux possible la forme de la terre. Ils ne souhaitent pas
représenter toutes les hétérogénéités de la terre (son relief). Ils ont donc cherché à déterminer le niveau
de base du relief, la surface sur laquelle était « posé le relief ».
On a ainsi défini une surface de forme irrégulière que l'on nomme le géoïde.
Le géoïde est ainsi caractérisé
par des creux et des bosses
pouvant atteindre 100 mètres
TOPLEX-POSEIDON
L’ellipsoïde international IAG-GRS 80 est la surface qui s'en rapproche le plus. L’utilisation de cet
ellipsoïde permet donc de représenter au mieux, globalement, la surface de la Terre. Cependant, il ne
donne pas la meilleure représentation locale.
Nécessité d’utiliser des systèmes géodésiques locaux
Niveau de base du relief
Surface topographique
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 10
On détermine ainsi les coordonnées de points de repère sur le territoire à l'aide de mesures d'angles :
les points géodésiques. L'ensemble de ces points matérialisés sur le terrain (bornes géodésiques,
château d'eau, etc ...) forme un canevas géodésique qui couvre tout un pays, canevas auquel les
levés topographiques sont rattachés de façon homogène.
Comment passer d’un positionnement à la surface du Globe à la localisation sur une carte ?
Pour réaliser une carte, il est nécessaire de représenter le globe en plan. Le passage du globe au plan
ne peut se faire sans déformations. La projection d'un espace à 3 dimensions dans un repère plan à 2
dimensions, introduit inévitablement des déformations géométriques.
Essayez de mettre à plat une peau d'orange !
Le globe terrestre vu comme
un ballon que l'on dégonfle
pour le ramener à un plan
Une carte est une représentation simplifiée et plane en 2 dimensions (2D) de la surface terrestre qui se
trouve être en 3 dimensions (3D). Tout objet à la surface terrestre est susceptible d’être représenté
géographiquement sur une carte.
Les systèmes de coordonnées géographiques (globe terrestre) et planaire (carte) sont différents. Pour
passer de la Terre à sa représentation plane, la carte, on utilise un procédé nommé projection.
La conversion de positions géographiques d’une surface courbe en 3D (globe terrestre) à une surface
plane (carte) nécessite l’utilisation de modèle mathématique (géodésique) complexe appelée
projection cartographique.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 11
Une projection est un système de correspondance entre les points de la surface à représenter et les
points d’une surface plane, dite surface de projection. A chaque point de la surface à représenter doit
correspondre un point et un seul de la surface projetée.
Les projections peuvent être classées en fonction des déformations qu’elles engendrent (Une projection
ne pouvant conserver toutes les caractéristiques géométriques du terrain)
Selon les déformations qu'elles engendrent, on classe les projections en trois types
Les différents types de projections Les projections conformes conservent les angles.
Les angles mesurés sur le terrain sont identiques aux angles mesurés sur la carte. Par contre, les
distances ne sont pas conservées. Ces projections sont utilisées en géodésie et en topographie.
Exemples : projections de Mercator, projection Universelle Transverse Mercator, projection Lambert
conique conforme sont des projections conformes.
MERCATOR LAMBERT 93
Les projections équivalentes conservent les rapports de surface.
Par contre les angles et les distances ne sont pas conservés. Utile en cartographie statistique mais sans
intérêt pour les cartes topographiques. Exemples : projection de Bonne (ancienne carte de l'Etat-major
au 1/ 80000 ), projection de Peters.
MOLLWEIDE
Les projections aphylactiques (ou projections intermédiaires) conservent les rapports de surface.
Cet épithète a été donné au nombre infini de projections qui ne sont ni équivalentes ni conformes.
Exemple : projection de Robinson... Certaines d'entre elles sont caractérisées par l'orthogonalité des
méridiens et des parallèles et la conservation des longueurs le long des méridiens sur la carte résultante.
On parle alors de projections équidistantes
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 12
Robinson
Les projections en Côte d’Ivoire Plusieurs systèmes de projections peuvent être utilisés pour couvrir le territoire de la Côte d’Ivoire.
Le système de projection propre à la Côte d’Ivoire est le système Cote d’Ivoire. Son code EPSG est le
4226. Il est déprécié et n’existe seulement via un alias des systèmes de projection Locodjo 1965 (4142) et
Abidjan 1987 (4143).
Ces systèmes de projection sont tous basés sur l’ellipsoïde Clark 1880, centré sur le méridien de
Greenwich.
Exemple pour Abidjan 1987 :
La Côte d’Ivoire peut également être couverte par le système Universal Transverse Mercator, en
particulier la zone UTM30N (UTM Zone Number =30 et UTM Zone Designator = N) définie par le code
EPSG 32630.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 13
Ces paramètres sont les suivants :
Enfin, vous pouvez avoir des données qui sont en WGS84. Il s’agit d’un système mondial basé sur
l’ellipsoïde WGS84. Son code EPSG est le 4326 et ces paramètres sont les suivants :
Modèles de données vecteur et raster
Il existe essentiellement deux modes de modélisation des objets du monde réel dans une base de
données géographiques: Le mode vecteur et le mode raster.
Le modèle VECTEUR Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées sous la forme de coordonnées X, Y.
Les objets de type POINT sont dans ce cas représentés par un simple point.
Les objets LIGNE (routes, fleuves…) sont eux représentés par une succe ssion de coordonnées
X,Y.
Les objets POLYGONES (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux, représentés par
une succession de coordonnées délimitant une surface fermée.
Le modèle vectoriel est particulièrement utilisé pour représenter des données discrètes.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 14
Les principaux formats de stockage (STANDARD)
Les fichiers vecteurs (ou couche) sont stockées dans différents format, principalement en fonction des
logiciels SIG utilisés. Le tableau ci-dessous présente les principaux formats standards susceptibles d’être
rencontrés :
Format Extension Fichier(s) associés Géométrie Logiciel
ESRI Shapefile .shp dbf, shx, prj (sbn, sbx,
shp.xml)
Unique ArcGIS
Mapinfo Tab .tab .map .dat, .ind .prj Multiple Mapinfo
Google Kml .kml .kmz Unique Tous
Il est également possible de stocker les informations vectorielles au sein de Systèmes de Gestion des
Bases de Données Relationnels (SGBDR).
Géodatabase ESRI (Access)
Géodatabase INTERGRAPH (Access)
Oracle Spatial
PostGIS (PostgreSQL)
Microsoft SQL Server
MyGIS (MySQL)
SQLite / SpatiaLite
Le modèle RASTER Le mode raster organise les données spatiales selon une matrice de cellules carrées (appelées aussi
pixels). Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables continues telles que la nature
d’un sol…etc.
Chacun de ces deux modèles de données dispose de ses avantages. Un SIG moderne se doit
d’exploiter simultanément ces deux types de représentation.
Les couches raster représentent les objets et les surfaces en assignant des valeurs numériques à chaque
cellule correspondant à leur localisation géographique. Par exemple, en mode raster, un polygone sera
décrit par les cellules qui correspondent au groupe de cellules couvertes par le polygone. Ces cellules
auront une valeur numérique permettant d’identifier le polygone (code d’occupation du sol, numéro
de département, identifiant de bassin versant, ...)
Image Noir & Blanc
Grille (altitudes, températures,...)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 15
Image couleur
Données satellitaires
Les formats de données raster sont remarquablement adaptés pour représenter les phénomènes
géographiques dont les variations sont continues dans l’espace, tels que l’altitude, les pentes, les
précipitations… Les données raster peuvent également être utilisées pour représenter des informations
moins traditionnelles telles que les densités de population, ou d’autres facteurs démographiques.
De plus, les grilles sont des représentations idéales pour réaliser des applications de modélisation
spatiale des phénomènes hydrologiques. Il est possible de combiner données vecteur et données
raster, afin d’obtenir de meilleurs résultats. Par exemple, des analyses d’aménagement du territoire
requièrent souvent de comparer des données d’altitude et de pente, avec le réseau routier et les
limites administratives afin d’évaluer la faisabilité d’implantation de nouvelles structures.
Le modèle RASTER et le format GRILLE Les modèles RASTER sont utiles pour stocker et analyser les données continues d’une zone. Chaque
cellule contient une valeur pouvant représenter une association dans une classe ou catégorie, une
mesure ou une valeur interprétée.
Les GRILLES représentent des données dérivées, souvent utilisées lors de l’analyse et de la modélisation.
Comme tous les rasters il s'agit d'une grille, c'est à dire d'une matrice de cellules (ou pixels)
disposées en lignes et en colonnes. Une GRILLE est codé en 32 bits ce qui permet d'avoir plus
de 4 milliards de possibilités de valeur pour chaque cellule alors qu'un codage 24 bits n'en offre
que 16 millions (exemple du tiff).
Les valeurs des cellules d'une GRILLE peuvent être des nombres entiers, on parle alors de "raster
entier (ou "integer") ou des nombre réels (= à virgule), c'est alors un "raster flottant (ou "float").
De très nombreuses opérations et analyses peuvent être réalisées sur un Grid ou entre plusieurs
Grids (comparaison, opérations algébriques, statistiques…) grâce à la calculatrice raster.
Les formats de GRILLE sont généralement utilisé pour représenter des informations qualitatives
via un codage (par exemple type d'occupation du sol) ou quantitatives continues (par
exemple l'altitude, on parle alors d'un Modèle Numérique de Terrain (MNT) de type raster ou
maillé).
A noter que bien qu'une grille ne sont pas un raster multibandes (comme le sont la plupart des images
tiff avec leurs trois canaux RVB), il est possible de créer une "pile de grilles" ou Stack qui se comporteront
comme un raster multibandes.
Les grilles peuvent être créées à partir d’échantillons de points tels que des données de précipitations,
ou selon une classification d’une image telle qu’une grille d’occupation du sol. Les grilles peuvent
également être créées en convertissant des données vectorielles.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 16
Données vectorielles
Données raster
Les grilles peuvent stocker des
valeurs continues pour une surface
en altitude par exemple.
Elles permettent également de
stocker des catégories, pour des
types de végétation par exemple.
Les grilles contenant des informations catégorielles peuvent stocker des attributs supplémentaires
concernant chaque catégorie. Par exemple, une grille de types de végétation peut stocker, pour
chaque catégorie, un code numérique, le nom du type de végétation, un niveau d’aptitude des sites
fauniques fréquentés par certaines espèces d’animaux sauvages, et un code de type général. Ainsi,
ces grilles diffèrent des données d’entités dont les attributs sont stockés pour chaque entité individuelle.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 17
Plus la cellule de la couche RASTER est petite, plus
la résolution et les détails de la carte sont élevés.
Cependant, étant donné que les cellules
constituent une grille régulière couvrant toute la
surface, la diminution de la taille de la cellule
pour stocker des données avec une résolution
supérieure augmente sensiblement le volume
total des données à stocker.
Notion de géoréférencement d’une image (attribuer des coordonnées projetées à
une image RASTER)
Principaux formats
Les principaux formats de fichiers rasters utilisés dans les SIG sont :
Les formats compressés :
JPG = jpg (fichier de calage : jpw)
GTIFF = tif (fichier de calage : tfw)
Les formats très compressés :
ECW = ecw (fichier de calage : ers)
Mr SID = sid (fichier de calage integré)
JPEG2000 = jp2 (fichier de calage integré)
Orthophotographies
On appelle orthophotographie ou plus communément orthophoto une image obtenue par traitement
d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a été redressée de sorte que chaque
point soit superposable à une carte plane qui lui correspond. En d'autres termes, une
orthophotographie semble être prise à la verticale de tous les points qu'elle figure, ces points étant
situés sur un terrain parfaitement plat. La majorité des photographies aériennes sont disponible
aujourd’hui en couleurs.
Des années 40 à nos jours, elles apportent une vision claire et agréable du paysage en tout point du
territoire.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 18
La précision des photographies varient de 50 cm à 15 voire 8 cm de résolution (taille du pixel de
l’image).
Les différentes étapes de la fabrication :
Prise des images :
La première étape de fabrication d'une orthophotographie est de collecter un ensemble de photos
couvrant un territoire. Ces photographies aériennes sont prises à partir d'une caméra montée sur un
avion spécialement équipé. Pour obtenir une image tridimensionnelle et pouvoir repérer les pentes,
chaque zone est prise depuis deux points de vue légèrement décalés en conservant la même altitude.
Ainsi, chaque photo recouvre 60 % de la précédente prise de vue selon 2 angles différents, ce qui
permet la prise en compte des déformations du relief. Un plan de vol très précis suivant des axes
parallèles et un respect de l'altitude sont donc essentiels pour assurer le recouvrement idéal.
Numérisation des images :
De nos jours cette étape perd de son importance du à l’utilisation de capteur numérique qui fournissent
directement les images sous formes de pixels.
Correction géométrique :
Pour corriger les erreurs de prise de vue, les photographies numériques subissent trois opérations.
Calculer leur orientation dans l’espace pour prendre en compte des déformations introduites par la
distorsion de l’appareil photo, l’inclinaison lors de la prise de vue, et lors de la numérisation
Calculer le relief grâce au Modèle numérique de terrain (MNT),
Ortho-rectifier les images pour corriger les erreurs inhérentes au relief.
Assemblage des images :
Toutes les photos sont regroupées puis assemblées selon une grille pour former un mosaïquage. Pour
assurer des raccords nets entre les différentes photos, les bords de feuille et les superpositions sont
gommées. On obtient alors un dallage dont les différents éléments se jouxtent sans superposition ni trou.
Images satellites et Télédétection
La télédétection est l'ensemble des connaissances et des techniques utilisées pour déterminer des
caractéristiques physiques et biologiques d'objets par des mesures effectuées à distance, sans contact
matériel avec ceux-ci.
Télé signifie "à distance" et détection veut dire "découvrir" ou "déceler".
L'année qui symbolise l'entrée de la télédétection dans l'ère moderne est l'année 1957 avec le
lancement de Spoutnik, premier satellite artificiel à être placé en orbite autour de la Terre. Aujourd'hui,
des dizaines de satellites d'observation de la Terre sont en orbite et fournissent en permanence des
milliers d'images pour des applications militaires, mais aussi de plus en plus pour des applications civiles.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 19
Le principe de base de la télédétection est
similaire à celui de la vision de l'homme. La
télédétection est le fruit de l'interaction entre
trois éléments fondamentaux :
une source d'énergie,
une cible
et un vecteur.
De cette interaction entre nos trois éléments
fondamentaux, nous récupérons un
rayonnement dit REM ou Rayonnement
électromagnétique.
Le REM est une énergie transportée dans
l'espace sous forme d'ondes ou de particules.
La lumière est la partie visible du REM, celle
que l'homme capte avec ses yeux.
Là où la photographie ne rend théoriquement que ce que l’œil humain peut « voir », l’image satellite va
déceler les informations contenus dans l’ensemble du spectre lumineux :
Les ultraviolets (rare),
Le visible,
Le proche-infrarouge
L'infrarouge moyen
L'infrarouge thermique,
L'infrarouge lointain
….et les hyperfréquences.
Exemple :
Vue du port de Baltimore, dans le Maryland
(USA). Les zones végétalisées sont codées en
rouge (activité chlorophyllienne mesurée par
le proche infrarouge), les zones portuaires en
cyan (fortes réflectances dans les canaux
rouge et vert) et les surfaces résidentielles
sont colorées en gris-bleu foncé.
L'eau, parce qu'elle absorbe le
rayonnement infrarouge, apparaît en noir
profond, avec quelques nuances dues à la
turbidité.
Autres Il existe d’autres types de Raster comme les MNT (Modèle Numérique de Terrain) qui sont est une
représentation de la topographie (altimétrie et/ou bathymétrie) d’une zone terrestre. La plupart des
MNT utilisent un maillage régulier (carré, rectangulaire, hexagonal, triangulaire).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 20
D’autres types de raster existent, tels que les MNE (Modèle Numérique d’Elévation), les Grilles,…
Les Autres types de données
Base de données
Il est important de pouvoir, au sein d’un SIG, ajouter des informations n’ayant pas de composantes
attributaires. Pour cela, il est possible de « coupler » les données présentes dans une couche
d’information géographique avec des fichiers (ou SGBDR) contenant des informations pertinentes pour
l’analyse SIG. Cela est rendu possible par les processus de jointure qui permettent de joindre des
données externes aux données SIG.
Les principaux « couplages » vont être réalisés sur des tableurs (odt, xls, dbf) ou bien des base
de données (PostgreSQL, Mysql, MDB, Oracle,…).
Les Webservices
Par définition, Un service est un programme informatique permettant la communication et l'échange
de données entre applications et systèmes hétérogènes dans des environnements distribués. Il s'agit
donc d'un ensemble de fonctionnalités exposées sur internet ou sur un intranet, par et pour des
applications ou machines, sans intervention humaine, et en temps réel.
Dans l’utilisation des SIG, les principaux Webservices utilisés sont :
Web Map Service (WMS)
Définit par l’Open Spatial Consortium (OGC), le WMS permet de produire des cartes de données
géoréférencées à partir de différents serveurs de données. Cela permet de mettre en place un réseau
de serveurs cartographiques à partir desquels des clients peuvent construire des cartes interactives.
Le service WMS retourne une image visualisable (JPEG, PNG, GIF, SVG) sur l’écran de l’ordinateur client.
Web Feature Service (WFS)
Egalement développé par l’OGC, le WFS permet, au moyen d'une URL formatée, d'interroger
des serveurs cartographiques afin de manipuler des objets géographiques (lignes, points polygones...)
de type vectoriel. La spécification WFS définit 5 opérations pour envoyer des requêtes au serveur et
obtenir des informations :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 21
GetCapabilities : permet de connaître les capacités du serveur (quelles opérations sont supportées et
quels objets sont fournis).
DescribeFeatureType : permet de retourner la structure de chaque entité susceptible d’être fournie par
le serveur.
GetFeature : permet de livrer des objets (géométrie et/ou attributs) en GML (Geography
Markup Language).
LockFeature : permet de bloquer des objets lors d'une transaction.
Transaction : permet de modifier l'objet (création, mise à jour, effacer).
En mode basique, le WFS implémente seulement la possibilité de lire les objets (GetCapabilities,
DescribeFeatureType et GetFeature). Toutes modifications est alors impossible. Par opposition le mode
dit avec transactions (WFS-T) implémente les opérations de transaction et permet donc la modification
des objets vectoriels.
Les Systèmes d’Information Géographique (S.I.G)
Les systèmes d’information géographique sont des outils pour manipuler l’information géographique. Ils
sont capables de gérer aussi bien la composante graphique que la composante attributaire. De plus, ils
permettent d’intégrer un nombre important de données (raster, vecteur, points GPS,…).
Leur apparition date des années 1960/1970 lorsque les thématiciens éprouvent de manipuler
l’information géographique sous forme numérique.
Dix ans plus tard on assiste à la création des premières données. Apparition des cadastres numérique
(Paris, Bordeaux) ainsi qu’à la gestation du premier logiciel SIG qui est ArcInfo.
En 1980/1990, l’IGN lance ses grandes bases de données et c’est l’apparition de SPOT-1 qui va
transmettre des images satellites. Le domaine d’activité se structure avec la création du CNIG en 1985.
Mais c’est à partir des années 1990 que les SIG démarrent avec la création de la MST Carto à Orléans
ou encore des formations de techniciens à Toulouse (services géographiques). C’est à cette époque
qu’apparaissent les SIG bureautiques (Mapinfo Arcview, Geoconcept).
Ils permettent d’acquérir des données, de les gérer, les manipuler et de les restituer.
Acquisition des données
Numérisation
La numérisation de données se fait sur une table à numériser ou sur l’écran d’un ordinateur à partir d’un
plan géoréférencé.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 22
Scannage
Il est possible de réaliser des rasters en
scannant des plans, des cartes papier, des
photographies aériennes. Une fois scanné, il
est nécessaire de géoréférencer l’image.
Acquisition sur le terrain
Il est parfois nécessaire de réaliser des acquisitions sur le terrain via des GPS. Il existe différents GPS. Des
GPS « grand public » (type Garmin) et des GPS différentiels de haute précision. Ces derniers GPS
permettent également d’enregistrer des données attributaires.
Une fois les relevés réalisés, il faut importer les points et leurs attributs dans le logiciel SIG sous la forme de
couches vectorielles.
Importation de données vecteurs et rasters
Il est possible d’utiliser des données créées par d’autres personnes. Les différents producteurs de
données sont décrits après. Lorsque l’on utilise des données provenant de producteurs, il est
indispensable de connaître le format et le système de projection utilisé. Ces renseignements sont écrits
dans les métadonnées.
Les métadonnées sont des renseignements permettant de qualifier la donnée en remplissant un certain
nombre de champs descriptifs.
Géocodage
Le géocodage est le fait de créer des points à partir d’un fichier contenant un champ X et Y.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 23
Le géocodage peut être réalisé à partir de coordonnées GPS ou bien de coordonnées projetées.
La Gestion des données
La gestion des données passe par : leur catalogage, leur sauvegarde, leur mise à jour, leur archivage.
Cataloguer les données
Lorsque l’on manipule un nombre important de données, il est nécessaire de réaliser un catalogue de
données. Ce catalogue de données doit permettre de :
Recenser et répertorier les données
Décrire les métadonnées
Spécifier les modalités de diffusion
Les Métadonnées
Les métadonnées suivent la norme ISO 19115 qui précise un minimum de 9 critères de qualité :
généalogie (historique) : source, technique et processus de production
datation : date de création/mise à jour
actualité : validité à la date de l’échange
précision planimétrique de localisation
précision altimétrique de localisation
précision métrique (précision de mesure de l’objet décrit (hauteur d’un bâtiment, largeur d’une
voie)
précision sémantique : fiabilité des attributs
exhaustivité : précision de la totalité des objets d’un type donné
cohérence logique : compatibilité entre nature, attributs, relations et localisation des objets
(une rivière ne peut pas s’écouler à contre-pente, une maison ne peut être au milieu d’une
voie…)
Il existe des outils de gestion des métadonnées tels que Géosource ou bien MDWeb. Ces outils
permettent de remplir les fiches de métadonnée mais disposent également d’outils de recherche
avancées.
Protéger et stocker les données
Il est primordial de protéger et de sauvegarder les données. Pour cela, il est nécessaire d’organiser leur
stockage, de définir les administrateurs ayant tous les droits sur les données ainsi que les rôles des
différents utilisateurs.
Il est également nécessaire de réaliser des routines de sauvegardes de ces données (supports externes,
stockage en ligne,…).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected] Page | 24
Mettre à jour les données
Il est important de définir les utilisateurs qui vont réaliser la mise à jour des données. Il faut également
définir le rythme de mise à jour des données (journalière, hebdomadaire,…).
Lors de la mise à jour des données, il est indispensable de vérifier leur intégrité (nombre d’objets
graphiques équivalent au nombre d’entrées dans la base).
Archiver les données
Il existe 2 moments durant lesquels un archivage des données est nécessaire :
En fin de projet : choisir ce que l’on garde, organiser l’archive, renseigner l’archive
Lorsque l’on souhaite garder définitivement un état à une date donnée.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 25
DEUXIÈME PARTIE
Logiciel SIG « propriétaire »
Mapinfo Professional v11.5
Introduction (3 jours)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 26
Mapinfo
Professional v11.5
1
Présentation du logiciel
Mapinfo Professional
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 27
OBJECTIFS
Présentation de MapInfo Professional 10.5
Interface
Organisation interne et structuration des données
Les tables
Les documents
Les couches
C O U R S
MapInfo Professional v11.5 est un logiciel bureautique de Système d’Information Géographique (SIG)
qui permet de gérer l’information géographique, de créer, traiter et manipuler cette information et à la
cartographier de différentes manières. Il peut aussi bien être fourni en version mono poste que multi
utilisateurs accessible par réseau. Attention, Mapinfo 9 ne peut pas être installé dans le même
répertoire qu’une version antérieure. La dernière version de MapInfo 11.5 fonctionne sur les systèmes
d’exploitation Windows® XP, 2000, NT et 98. Les fonctionnalités de MapInfo Professional 11.5 peuvent
être complétées grâce à un ensemble d'outils :
ENCOM Engage ®
ENGAGE est une extension de MapInfo Professional
ajoutant un grand nombre de fonctionnalité (contrôle de
topologie, mise en page avancée, structuration avancée
des table Mapinfo, Géoréférencement / calage d'image
de niveau 2 et 3 (rubbershiting)...).
ENCOM Engage 3D et 3D pro ®
ENGAGE 3D est également une extension de MapInfo
Professional ajoutant aux fonctionnalités d'Engage la
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 28
troisième dimension à vos données SIG. (...).
ENCOM Discover ®
Extension de MapInfo Professional ajoutant des
fonctionnalités liées à la Géologie, hydrologie, forages (...).
ENCOM Discover Mobile ®
Couplé à un GPS, MapInfo mobile vous permet de mettre
à jour les données sur le terrain (...).
ChronoMap®
Logiciel d'accessibilité routière permet d'effectuer des études de proximités, de déterminer es zones de
chalandises. ChronoMap dessine des zones de chalandise isochrones (à 5, 10, 15 min. par ex.) pour
déterminer une zone de chalandise potentielle ou un territoire d'intervention. Produit de la société «
MAGELLAN »
OptiSecto® et OptiTypo®
Ils répondent aux attentes des directions commerciales et marketing des grands groupes et PME ayant
des besoins de plus en plus pointus en termes d'analyses statistiques et cartographiques.
Pour OptiSecto® :
de définir des secteurs commerciaux équilibrés en adéquation avec les objectifs commerciaux
et les potentiels clients,
de créer des zones de distribution homogènes tout en tenant compte de paramètres
géographiques, de données d'entreprises et de données externes.
Pour OptiTypo® :
d'enrichir l'analyse des données par des typologies et des Analyses factorielles
Ils sont distribués par la société GEOBS décisionnel, Groupe Articque
Géocodeur Universel®
Géocodage d'adresses à la rue. Géocodeur Universel® permet de traiter de gros volumes d'adresses
puisqu'il peut cartographier votre fichier d'adresses à raison de 500.000 enregistrements par heure.
Les Boîtes à Outils : le complément idéal
de MapInfo
MapBasic® est le langage de programmation qui permet de personnaliser une application
MapInfo. Par exemple, étendre ses fonctionnalités cartographiques, automatiser des traitements
répétitifs ou intégrer MapInfo dans d’autres applicatifs. MapBasic contient des procédures permettant,
en quelques lignes de code, d’intégrer la dimension géographique dans vos applications en y
exploitant des cartes et des fonctions cartographiques. Les programmes MapBasic sont facilement
intégrables dans des développements réalisés dans d’autres langages tels que Visual basic, Delphi,
C++, PowerBuilder... Ce logiciel n’existe qu’en langue anglaise.
MapInfo MapX™ est l’ActiveX cartographique des développeurs d’applications
MapInfo spécifiques.
MapXtreme® pour développer des solutions en environnements Intranet ou Internet, est une
solution cartographique "100% Pure Java. ". Portable sur toutes les plate-formes (Unix ou Windows).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 29
MapXtend®, MapX Mobile. Des composants cartographiques spécifiquement étudiés pour
développer des solutions mobiles (assistant personnel de type Palm).
Webographie : pour plus de renseignements consultez les sites Internet
Le site Mapinfo de 2D3D.GIS : http://mapinfo.formationsig.com
Le site de la société PITNEY BOWES, distributeur de Mapinfo en France :
http://www.mapinfo.com
Le forum GEOREZO (rubrique logiciel > Mapinfo) :
http://georezo.net/forum/viewforum.php?id=2
Le forum SIG (rubrique logiciel SIG – Mapinfo) : http://www.forumsig.org/
Interface du logiciel
1. La barre de MENUS PRINCIPAL, c'est à partir de ces menus que la majorité des fonctionnalités de
MAPINFO sont accessibles
2. Les barres d’outils (fixes ou flottantes).
3. La BARRE D’ETAT (accessible quand la fenêtre carte est en plein écran) qui permet la description de
l’élément, de la fonction, du bouton….sélectionné à partir des Menus ou des Boutons de MAPINFO
et de changer les type de zooms et les couches modifiables. Elle contient :
Le CURSEUR DE COORDONNEES / ZOOM ou ECHELLE DE LA CARTE
1
3
4
5
6
7
2
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 30
Le module de SELECTION DE LA COUCHE MODIFIABLE
4. La fenêtre CARTE où sont représentées les données spatiales
5. La fenêtre DONNEES permet de visualiser les attributs des données géographiques
6. La fenêtre LEGENDE ou est définie la symbologie des données géographiques, des textes et
étiquettes
7. Le CONTROLE DES COUCHES fixe permet de gérer la visualisation et l’apparence de la fenêtre carte
active.
Organisation interne et structuration des données Avant tout, il est important de bien organiser ses dossiers afin de facilement retrouver ses données, son
travail ainsi que le résultat des différentes opérations réalisées. Par convention, l’ensemble des dossiers,
fichiers et autres ne comporteront que des noms en minuscule, sans espace (utilisez des _) ni accent ou
tous autres caractères spéciaux. Pour cela, nous avons créé dans votre dossier de formation 3 sous-
dossiers :
BASE : dossier contenant les fichiers de référence des
données
TRAVAIL : il contiendra les couches issues de vos
opérations avec QGIS
RESULTAT : il stockera le projet finalisé, les couches SIG
validées ainsi que les rendus / livrables / mise en pages
Que range-t-on dans ces dossiers ?
BASES
On range tous les fichiers d’origine, ces fichiers ne doivent pas être modifiés ou altérés
ou détruits par mégarde : il faut donc les ranger dans un endroit où ils seront en
sécurité et où l’on saura les retrouver rapidement. Vous en possédez souvent une copie
sur un disque dur réseau, un backup sur un NAS, Cloud, une clé USB, CD ou DVD.
TRAVAIL
On range tous les fichiers SIG et de « bases de données ». Ils sont au format Excel,
Access, (Dbase, Texte, CSV). Ils correspondent souvent à une extraction d’une base de
données.
RESULTAT
On range les fichiers issus du travail réalisé. Cela permettra de les retrouver lorsque l’on
voudra les utiliser lors d’une session ultérieure, sans avoir à chercher au milieu des
fichiers de travail…base de données, RESULTAT de travail, mise en pages, etc.
Remarque
Attention, parfois vous ne pouvez rien stocker dans certains lecteurs réseaux. Ils correspondent au
serveur et vous n’avez sans doute pas les droits d’écriture. Vous devez stoker vos données sur les disques
locaux de votre ordinateur, c'est-à-dire (C, D…etc.) ou sur les disques réseaux sur lesquels vous avez des
droits.
Les tables Mapinfo
MapInfo structure les informations sous forme de tables. Ces fichiers peuvent se trouver sous deux
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 31
formes :
Graphique (dessin) et attributaires (données)
Attributaire seul
Une table est un ensemble de fichiers qui sont manipulés ensemble par le logiciel. Par le menu «Ouvrir
une table » , le logiciel lance un processus qui va ouvrir chacun des fichiers constituant la table, vérifier
la cohérence de l’ensemble et afficher les données graphiques de la table dans une fenêtre. Si l’on
prend l’exemple de la table « ile-et-villaine », les informations communales gérées par MapInfo vont être
constituées d’un certain nombre de fichiers.
L’ensemble de ces fichiers constitue la TABLE.
Exemple : ZONE_VEGETATION
ZONE_VEGETATION.tab
Il s’agit d’un fichier texte qui décrit la structure de la table. C’est un petit fichier en terme de taille. Le
numéro qui suit le mot !version indique la version la plus ancienne de MapInfo capable d’ouvrir cette
table. Par exemple 300 signifie MapInfo v3.0.
La définition de la table indique qu’elle se compose de 3 colonnes ou « Fields ». Vous avez ensuite ligne
par ligne les noms de colonne et la description de leur type.
ZONE_VEGETATION.dat
Bases de données associées à la table. Ce
fichier contient les données attributaires de la
table. Sa taille est donc proportionnelle au
nombre d’enregistrements dans la table et à la
taille. (DAT stockage d’infos format binaire –
indispensable). Les données attributaires sont
formées de lignes et de colonnes.
Chaque ligne contient des informations
concernant une caractéristique géographique
particulière, un événement…etc.
Chaque colonne contient un type particulier
d'informations sur les données de la table.
ZONE_VEGETATION.map
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 32
Fichier des objets cartographiques ou géométriques (format binaire – facultatif – toutes les tables
ne sont pas forcément graphiques)
ZONE_VEGETATION.id
Fichier de liens enregistrements données/objets graphiques carte. Il fait correspondre les parties
alphanumérique et géométrique des « objets », liaison vers les .MAP – facultatif, sauf en cas de
présence d’un fichier MAP.
ZONE_VEGETATION.ind
Fichier d’index sur une colonne. Il peut y avoir plusieurs colonnes indexées par table. (Format
binaire – facultatif)
Les documents Mapinfo Un DOCUMENT Mapinfo est un fichier lié à une session de travail qui correspond à votre espace de
travail ou WORKSPACE. Ce fichier d’extension (.wor) sauvegarde les actions essentielles réalisées avec
vos tables dans Mapinfo.
Un document Mapinfo contient les informations suivantes :
La liste et le chemin d’accès des tables utilisées ;
La disposition des fenêtres sur l’écran ainsi que leur taille ;
La projection et les unités ;
La liste des colonnes temporaires à recréer ainsi que les colonnes jointes ;
La définition des analyses réalisées ;
La définition des graphiques générés ;
Les mises en page ;
Les sectorisations.
Il en va de même que pour le document et les tables MapInfo, la structure des documents implique
une gestion rigoureuse des fichiers et parfois même de la machine qui a servi à les créer (les problèmes
rencontrés lors de l’échange ou du déplacement de fichiers).
Ne jamais oublier que le fichier WOR ne se suffit pas à lui-même et doit toujours être accompagné des
tables auxquelles il fait référence. En effet, le fichier WOR ne contient pas les informations graphiques et
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 33
attributaires en elles-mêmes, Le WOR va enregistrer toutes les opérations effectuées sous forme de liste
de macros.
Créer un workspace (.WOR), c’est enregistrer un état de son travail de manière à pouvoir le retrouver
aisément en l’état. Une session de travail peut naturellement avoir un ou plusieurs états en fonction des
besoins.
Pour réaliser un document WOR, appliquer la procédure suivante :
Menu fichier > Enregistre Document sous…
choisir l’emplacement (disque dur, disque réseau…) de votre session de travail qui prendra
l’extension .wor.
Les couches Mapinfo
Une carte dans MapInfo se compose généralement de plusieurs couches superposées (par exemple,
une couche de données sur les rues se superposera à une couche des limites de communes).
Lorsqu'une table s'affiche dans une fenêtre Carte, elle occupe une couche dans cette fenêtre.
ATTENTION : Chaque couche de carte correspond à une table ouverte.
La réciproque est fausse !!!!
Une table ouverte n’apparaît pas forcément dans une fenêtre carte, donc la couche d’objets relative
à cette table n’est pas obligatoirement utilisée dans une fenêtre carte.
Il existe également une couche dessin qui peut contenir des objets cartographiques représentant soit :
les objets dessinés d’une future couche qui sera générée en utilisant le travail effectué dans
cette couche dessin.
des annotations provisoires (par exemple du texte)
Les objets dans Mapinfo
Chaque couche est constituée d’un ou plusieurs OBJETS. Chaque objet est relié à un enregistrement
(ou ligne). Les Objets sont de différents types : polygones, polylignes, points, (plus rarement utilisé
« textes »).
Points Objet ponctuel (site, magasin, client, …)
Polylignes Objet linéaire (réseau routier, hydro, …)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 34
Polygones Objet surfacique (territoire communal, départemental,
régional, zone de chalandise, …)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 35
Mapinfo
Professional 11.5
2
Prise en main de
Mapinfo Professional
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 36
OBJECTIFS
Ouvrir / Enregistrer / Fermer un document Mapinfo (.wor)
Créer un nouveau document et ouvrir une table Mapinfo
Naviguer dans les différentes fenêtres, les menus et les barres d’outils
Naviguer dans les fenêtres CARTE et DONNEES
Afficher les coordonnées
Mesurer une distance
Afficher le système de coordonnées d’une table Mapinfo
Se familiariser avec l’interaction entre la géométrie et les attributs d’une table
Mapinfo
Créer une nouvelle table à partir d’une sélection
E X E R C I C E
Ouvrir / enregistrer / fermer un document mapinfo (.wor)
Lancer Mapinfo
Menu Démarrer > Programmes > Mapinfo > Mapinfo Professionnal
Choisir l’option « Ouvrir un Document » et cliquez sur le bouton ouvrir. Sélectionnez le document
«RGE.wor » dans la liste en pointant le répertoire par défaut des documents workspace Mapinfo.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 37
Un document Mapinfo peut également être ouvert depuis l’explorateur Windows en
double-cliquant sur le fichier (.wor)
Fermer la fenêtre cartographique « Département » et la fenêtre de données « département données ».
Agrandissez la fenêtre cartographique « Charente». Enregistrer le document Mapinfo sous le nom
« france2.wor » dans le répertoire par défaut des documents Mapinfo.
Menu Fichier > Enregistrer le Document sous
Fermez le Document
Menu Fichier > tout fermer
Créer un nouveau document Wor et ouvrir une table
Vous vous retrouvez dans un nouveau Document Mapinfo vide non enregistré. Seuls apparaissent la
barre de menu et deux menus flottants nommés «Général» et «Dessin». MapInfo bénéficie d’un menu
contextuel (clic-droit dans la barre grisée en haut). Toutes les options ne sont pas toutes nécessairement
accessibles en permanence, mais certaines options peuvent être grisées -donc pas activables- en
fonction du contexte comme par exemple le type de fenêtre active. Vous allez maintenant lui ajouter
la table « département » qui se trouve dans le répertoire par défaut des données vecteur
X:\...\donnees_vecteur\Carte de France\
Menu Fichier > Ouvrir
Pointez le répertoire par le chemin décrit ci-dessus
1. Fichier de type : choisir TAB
2. Visualisation : Automatique
3. Nom du fichier : cliquez sur
« COMMUNE.tab » dans la liste des
tables
4. Cliquer sur Ouvrir
Vous pouvez ouvrir simultanément plusieurs
tables à partir de cette boite de dialogue. Il
vous sufit de les sélectionner en enfoncant les
touches SHIFT ou CTRL selon que vous voulez
sélectionner plusieurs tables consécutives ou des
tables disjointes. Le menu déroulant visualisation
vous permet de définir plusieurs options
d’ouverture.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 38
On constate qu’une nouvelle fenêtre Carte nommée «departement carte » s’affiche dans la fenêtre
MapInfo. Cet affichage correspond à l’utilisation des informations contenues dans le fichier
« departement.map ». Une fois la carte à l’écran, agrandissez la carte pour qu’elle occupe tout l’écran
(symbole en haut à droite de la fenêtre). Visionnez la couche géographique de « département » au
complet :
Menu Carte > Afficher toute la couche ou effectuez un Clic droit dans la fenêtre carte et
choisissez le même menu
Sélectionnez « departement »
Cliquer sur OK
Enregistrez votre document Mapinfo :
Menu Fichier > Enregistrer Document sous
Pointez le répertoire par défaut des workspace « X:\ …\Workspaces »
Nommez-le « RGE2.wor »
Les différentes fenêtres, menu et barres d’outils
VOIR FICHE TECHNIQUE / barres d’outils
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 39
Pour identifier la barre d’outils nommée « Général », faire apparaître le menu contextuel
(clic-droit de la souris) attaché à la barre des tâches (zone grise où se trouvent les barres
d’outils). Décocher « Général » (la barre d’outils nommée « Général » disparaît) et la
cocher à nouveau (la barre d’outils nommée « Général » réapparaît).
NAVIGUER DANS LES FENETRES CARTE et
DONNEES Naviguer dans la fenêtre carte grâce aux boutons
de la barre d’outils « Général ». Utilisez les différents
outils de la barre d’outils « Général » pour faire un
zoom cadré sur le département de la Charente
AFFICHAGE DES COORDONNÉES Affichez les coordonnées de la position du
curseur et cherchez les coordonnées
approximatives de la ville de Rochefort :
Menu Carte > Option > Position curseur
Vous avez la possibilité de retrouver la même fonction en sélectionnant une des options dans la barre
d’Etat en bas à gauche de la fenêtre Mapinfo (Voir Fiche technique INTERFACE MAPINFO)
Coordonnée X : ________________________
Coordonnée Y : ________________________
Changer le zoom de la carte pour obtenir une distance entre les bords de la carte de 100 km et centrez
la carte du la ville de La Rochelle :
Menu Carte > Zoom
Attention, il est possible que les unités de la carte soit en miles (mi). Pour avoir des kilomètres, vous devez
modifier les paramètres dans le Menu Carte > Options.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 40
Mesure de distance Quelle distance y-a-t-il entre le nord et le sud de la France ?
Affichez l’ensemble de la couche « departement » dans la fenêtre carte.
Utilisez le bouton « distance » de la barre d’outils GENERAL
Cliquez sur le point départ et double-cliquez pour terminer votre distance
Afficher le système de coordonnées d’une table Pour connaître dans quel référentiel une couche est enregistrée, effectuez les opérations suivantes :
Menu Table > Gestion Tables > Modifier Structure.
Sélectionnez la table « departement »
Cliquer sur OK deux fois
Mapinfo intègre les caractéristiques du Lambert 93 dans le fichier Mapinfow.prj situé dans le répertoire
par défaut de l’installation du logiciel :
C:\Program Files\MapInfo\Professional
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 41
Comment modifier la projection ou le référentiel cartographique d’une table Mapinfo ?
Pour changer le référentiel d’une table, il faut l’enregistrer sous un autre nom :
Menu Fichier > Enregistrer table sous
Choisir un nouveau nom et choisir la nouvelle projection grâce au bouton « Projection.. »
Choisir une projection, c’est définir d’abord une catégorie, et ensuite une projection à partir des
données contenues dans le fichier Mapinfow.prj.
Comment MapInfo travaille t-il avec des tables dans différents systèmes de projection ?
MapInfo est capable de travailler avec des tables créées dans différents systèmes de projections. Par
contre, lors d’une session de travail donnée, c’est le système de projection de la première table ouverte
qui va être le système courant de MapInfo. Les tables suivantes sont alors converties de manière
transparente pour l’utilisateur lors de l’ouverture. La conversion à l’ouverture de table très lourdement
chargée en objets graphiques peut être très pénalisante en temps. Il est préférable de travailler sur des
tables homogènes en matière de système de projection.
Rappel : Le système Lambert Carto est similaire au système Lambert Zone ; sauf que
l’origine des Y des Lambert Carto est «précédée» du numéro de zone Lambert. Ainsi en
Lambert II Zone l’origine des X est 600000 et des Y 200000 alors qu’en Lambert II Carto nous
obtiendrons 600000 pour les X et 2200000 pour les Y.
Interaction entre la géométrie et les attributs d’une table Affichez à l’écran de nouveau l’ensemble de la couche « COMMUNE » et consultez les données
attributaires dans la fenêtre carte (c'est-à-dire d’afficher les données associées à la couche
graphique). Activez pour cela l’icône « information » de la barre d’outils « Général ». Trouver la
population de Grenoble ?
Population : ________________________
Pour visualiser l’information attributaire correspondante à « COMMUNE.map » il faut ouvrir une nouvelle
fenêtre dédiée à l’affichage des attributs. Une telle fenêtre s’appelle une fenêtre Donnée dans
MapInfo. On y accède par :
Menu Fenêtre > Données ou la touche de fonction « F2 »
Organiser la fenêtre cartographique et la fenêtre de données en mosaïque verticale.
Menu Fenêtre > mosaïque
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 42
La fenêtre active a un bandeau coloré. Une seule des deux fenêtres est active à la fois. Le type de
fenêtre sélectionnée à une incidence sur les boutons activables dans les menus flottants.
Sélectionner un objet graphique le plus simplement consiste à utiliser le bouton « Sélection » du menu «
Général ». Ce même outil permet de sélectionner un niveau attributaire en cliquant sur la case blanche
à gauche de la fenêtre «Données». Il est possible d’utiliser des boutons plus généraux, mais uniquement
sur la géométrie : Sélections par rectangle, par distance, par polygone ou par forme libre (voir Fiche
Technique Barre d’outils)
Sélectionnez la ville de Saint-Martin-d’Uriage dans la carte et voir les attributs dans la fenêtre de
données (rectangle à gauche en surbrillance dans la fenêtre de données).
Cliquez, dans la fenêtre Données, sur le rectangle à gauche de la ville de Meylan.
Lors d’une sélection attributaire, Il est parfois difficile de retrouver dans la carte une donnée
sélectionnée dans le tableau des attributs ou inversement. Pour cela, Zoomer sur le sud-est de la carte
et dans la table attributaire, sélectionnez la ville de Grenoble. A ce moment là, vous ne percevez pas
l’entité graphique dans la fenêtre carte. Pour faciliter l’affichage de Grenoble, il faut activer une
option :
Menu Sélection > Rechercher Sélection > Dans toutes les fenêtres
ou bien activez la fenêtre carte et effectuez un clic-droit avec la souris et choisissez le menu
contextuel « Rechercher sélection »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 43
Remarque : pour annuler une sélection graphique attributaire, deux solutions s’offrent à
vous :
1. Menu Sélection > tout désélectionner
2. Utiliser le bouton « tout désélectionner » de la barre d’outil « Général »
Créer une nouvelle table à partir d’une sélection Le but de l’exercice est d’enregistre un extrait d’une table.
Avec l’outil « Sélection », Cliquez sur la commune de Vaulnaveys-le-Haut
Affichez uniquement cette commune ans une nouvelle fenêtre carte
Menu Fenêtre > Carte
Choisir « Selection » ou
Query
Cliquez sur la flèche de « passage à droite » pour l’inclure dans la fenêtre carte
Cliquez sur OK
Une nouvelle fenêtre carte nommée « Query1 » c'est-à-
dire requête 1 apparaît.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 44
Menu Fichier > Enregistrer table sous
Choisir Query 1
Pointez le répertoire « ...\ travail » et nommer votre nouvelle table « com_38529.tab »
Ouvrir l’explorateur WINDOWS et notez le nombre et les noms des fichiers créés par la procédure.
Dans Mapinfo, fermez la table temporaire « Query1 »
Menu Fichier > fermer
Choisissez Query 1
Ouvrir dans une nouvelle fenêtre cartographique le département de la Charente
Menu Fichier > ouvrir
Pointez le répertoire « X:\...\Donnees_vecteur\carte_de_france
Sélectionnez « com_38529.tab »
Dans l’option de visualisation, choisissez « Affichez une nouvelle fenêtre carte »
Affichez la carte et les données attributaires de la commune en Mosaïque:
Menu Fenêtre > Données
Sélectionnez « com_38529 »
Menu Fenêtre > Mosaïque
La transformation de la sélection
graphique ou QUERY ou REQUETE du
département 35 en tant que TABLE
Mapinfo enregistre à la fois la forme
géométrique dan le fichier (.map) et
les données attributaires dans le
(.dat)
Enregistrez et fermez votre Document Mapinfo
Menu Fichier > Enregistrer document
Menu Fichier > Quitter
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 45
Mapinfo
Professional 11.5
3
Manipulations « standard »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 46
OBJECTIFS
Le contrôle des couches d’information et des légendes
La couche DESSIN
Etiquette (afficher des attributs dans la carte)
Créer une légende
Analyse thématique (Fonctions simples)
Etiquette (afficher les attributs dans la carte)
La mise en Page (Insérer un titre, une flèche Nord, une Echelle, des Sources)
E X E R C I C E
Lancer Mapinfo Professional et ouvrez dans une nouvelle fenêtre cartographique les tables COMMUNE,
CHEF_LIEU, ZONE_VEGETATION, ROUTE_PRIMAIRE, ROUTE_SECONDAIRE, TRONÇON_COURS_EAU et
SURFACE_ACTIVITE à partir du répertoire des données vecteur (cherchez un peu !).
Enregistrez votre document Mapinfo sous le nom « RGE4.wor » dans le répertoire par défaut des
Workspace.
Le contrôle des couches d’information et des légendes
Afficher l’ensemble des couches dans la fenêtre cartographique.
Menu Carte > Afficher toutes la couche
Faire un Zoom + sur la commune d’Eybens
Affichez le contrôle des couches :
Menu Carte > Contrôle des couches
ou bien
utilisez le bouton dans la barre
d’outil «GENERAL »
ou bien
effectuez un clic-droit dans la
fenêtre cartographique > menu
contextuel
MapInfo essaie de gérer au mieux
l’affichage des couches en fonction de leur
géométrie. C’est le système du mille-feuille.
L’organisation des tables dans le contrôle
des couches doit s’effectuer de manière
empirique de la façon suivante :
Couche DESSIN (ne bouge jamais).
Couches d’objets de type TEXTE
Couches vectorielles de type POINT
Couches vectorielles de type LIGNE
Couches vectorielles de type
POLYGONE
Couches Raster (Images aériennes,
images satellites, scan)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 47
Pourquoi ?
En fait si vous intervertissez une couche POINT et une couche POLYGONE, il est fort
probable que les points disparaissent car ils se retrouveront cachés derrière les polygones.
C O U R S
Le contrôle des couches permet de gérer la visualisation des tables MapInfo. Le centre de la fenêtre est
occupé par une série de colonnes de cases à cocher ou à décocher. En tête de chaque colonne une
icône permet aux utilisateurs de choisir les options suivantes :
1. VISIBLE : la couche est affichée ou pas dans la fenêtre carte (cocher / décocher)
2. MODIFIABLE : la couche peut être modifiée (une seule couche peut être modifiée à la fois)
3. SELECTABLE : les objets de la couche peuvent être sélectionnés
4. ETIQUETABLE AUTOMATIQUE : ses objets peuvent être étiquetés
Le haut du contrôle des couches inclus de nouveaux boutons / fonctionnalités
1. AJOUTER une couche déjà ouverte dans MapInfo
2. ENLEVER une couche du contrôle des couches donc de la carte (attention elle est toujours ouverte
dans MapInfo, vous pouvez la rappeler à tous moments). Pour la fermer définitivement, menu Fichier >
fermez table.
3. MONTER une couche dans l’arborescence du contrôle des couches
4. DESCENDRE une couche dans l’arborescence du contrôle des couches
1 3 4 2 5 6 7
1
3 4 2
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 48
L’opération s’applique à la couche sélectionnée en gris. On peut également cliquer sur une couche et
la déplacer en la tirant avec la souris (Drag & Drop) dans la liste des couches.
5. OUVERTURE DES PROPRIETES D’UNE COUCHE une fois celle-ci sélectionnée dans le contrôle des
couches. Cette boite de dialogue vous permet de modifier l’affichage du vecteur, les échelles de
zoom, l’affichage et les règles des étiquettes.
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Réorganisez les couches de façon à obtenir la meilleure disposition possible entre les tables. Changer
ensuite l’apparence des couches COMMUNE, CHEF_LIEU et ZONE_VEGETATION
Sélectionnez une couche dans le contrôle des couches
Cliquez sur le bouton « OUVERTURE DES PROPRIETES D’UNE COUCHE » ou accéder-y par le clic-
droit de la souris
Nota : les Symboles sont stockés sous forme de police de caractère. On peut donc changer de police
de caractère, en définir le corps et bien sûr préciser la couleur.
SEUILS DE ZOOM : il est possible de préciser un niveau de zoom qui permettra de contrôler l’affichage
d’une couche en fonction du niveau de zoom. Les autres cases à cocher permettent d’avoir des
informations sur le sens de numérisation des arcs, la position des points intermédiaires et la position du
centroïde des objets polygonaux.
Cochez la case « Modifier le style »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 49
Veuillez modifier les couches de la façon suivante :
COMMUNE (Aucune trame, Contour ligne continue, pixel 2)
CHEF_LIEU (Rectangle noir, taille 10)
ZONE_VEGETATION (Trame arbres, couleur vert foncé, contour ligne continue en vert foncé)
C O U R S
La couche dessin
La couche DESSIN est utilisée comme couche de personnalisation de la carte. Il y a systématiquement
une couche dessin dans la carte. Vous devez la rendre MODIFIABLE dans le contrôle des couches pour
pouvoir l’utiliser. Son contenu est enregistré dans le document Mapinfo en cours (.WOR). Vous pouvez
placer sur cette couche n’importe quel type d’objet à partir des outils de la barre d’outils DESSIN
(Points, lignes ou polygones).
Vous pouvez convertir la couche dessin en TABLE Mapinfo pour la réutiliser dans un autre document
(.WOR):
Menu Carte > Enregistre la couche dessin
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Etiquette (afficher des attributs dans la carte)
4
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 50
A partir du moment où la case ETIQUETAGE est cochée, une étiquette va apparaître sur la carte pour
chaque entité graphique concernant la couche sélectionnée en gris dans le contrôle des couches. Si
une couche doit supporter plusieurs étiquettes, il faudra la faire apparaître plusieurs fois dans le
gestionnaire de couche.
Pour cela et comme nous l’avons vu plus haut, il n’est pas utile de l’ouvrir de nouveau mais simplement
de « l’Ajouter » autant de fois que nécessaire dans le contrôle des couches.
Cochez la case étiquetage de la couche CHEF_LIEU
Faites apparaître les propriétés de la couche
Vous allez alors définir quel
attribut va être affiché et les
paramètres d’affichage de cet
attribut.
Ce menu permet de sélectionner
le champ de la table utilisé par
l’étiquette par la liste déroulante
de « Etiqueter avec : »
Etiqueter avec « NOM»
Cliquez sur OK
C O U R S
Le sous-menu « Position » précise le secteur où les étiquettes vont s’écrire par rapport au centroïde de
l’objet. C’est le point lui même pour un ponctuel, le barycentre pour une polyligne et un point à
l’intérieur de la zone pour un polygone.
Enfin le sous menu style permet de gérer la sémiologie de l’écriture.
REGLES D’ETIQUETAGE : les autres options servent à définir la possibilité de dupliquer un attribut en
étiquette, d’autoriser ou non le chevauchement…etc
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 51
Il est notamment intéressant de
décocher l’option « autoriser la
duplication » pour les tronçons de voirie
qui portent tous le même « Nom de rue ».
Dans ce cas seul le premier tronçon
rencontré sera étiqueté. «
« Permettre le chevauchement » autorise
MapInfo à afficher des étiquettes qui se
chevauchent. Cette option implique de
reprendre manuellement le
positionnement par défaut des
étiquettes pour rendre un aspect lisible à
l’ensemble.
Sinon la première étiquette trouvée
empêche la seconde de s’afficher sans
qu’il y ait possibilité d’inverser la priorité.
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Etiquettes sur les COMMUNE.
Le but de cette partie d’exercice est de créer des étiquettes qui comporteront 2 lignes, la première
avec le NOM de la commune et sur la seconde la population de celui-ci.
Exemple :
Ouvrir le contrôle des couches
Cochez la case étiquetage de la couche COMMUNE
Ouvrez la boite de dialogue des propriétés de la couche COMMUNE
Dans la liste déroulante de « Etiqueter avec » choisissez EXPRESSION (une boite de dialogue
apparait et vous permet d’écrire une expression, c'est-à-dire une requête ou une question à
laquelle Mapinfo va renvoyer une réponse.
Dans la liste déroulante « Colonnes », choisissez NOM (il correspond au champ de la table
COMMUNE ou se trouvent enregistrés les noms de chaque ville)
Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +
Dans la liste des déroulantes des « Fonctions », choisissez la fonction « Chr$ », et entrez le chiffre
13 au clavier entre les parenthèses de la fonction (dans Mapinfo, la fonction Chr$(13) renvoie
automatiquement à la ligne, comme la touche ENTREE du clavier de votre ordinateur).
Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +
Entrez au clavier le texte suivant « Population : » (avec les guillemets)
Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +
Dans la liste déroulante « Colonnes », choisissez POPUL (il correspond au champ de la table
COMMUNE où se trouve enregistrée la population de chaque ville)
Commune X
Population : 10000
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 52
Cliquez sur OK 2 fois
Créer une légende Mapinfo ne gère pas automatiquement la fenêtre LEGENDE lorsqu’une table est ouverte ou ajoutée
dans la fenêtre carte. Il faut en créer une et la rafraichir chaque fois que nécessaire. Vous allez créer
une légende pour chaque table du contrôle des couches. Une commande spécifique existe pour faire
apparaître une légende paramétrable décrivant toutes les informations disponibles sur la carte.
Menu Carte > Créer legende
ETAPE 1 sur 3 : Le menu suivant apparaît permettant de sélectionner les couches qui apparaîtront en
légende. Par défaut toutes les couches du Gestionnaire de couches apparaissent. On peut, à ce
niveau, organiser l’ordre d’apparition des couches dans la légende.
Cet ordre peut être différent de celui des couches dans le gestionnaire de couches.
ETAPE 2 sur 3 : Ce menu permet de gérer les libellés de la légende ainsi que les styles des libellés. Pour
réaliser la légende cliquer sur «Terminer» ou bien passer à l’étape 3 ci-dessous.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 53
Onglet Propriétés de la Légende
Titre de la fenêtre : LEGENDE
Onglet Paramètres généraux des cadres de
Légende :
TITRE : ne rien mettre
Libellés : mettre le cigle # qui représente
le NOM de la table
Décochez BORDURES
Cliquez sur suivant
ETAPE 3 sur 3
Quand une fenêtre Légende est active, un nouveau MENU apparaît dans la liste des menus de
MapInfo à partir duquel il est possible de modifier la légende courante (passage de mode vertical à
portrait…etc.). Vous avez la possibilité de modifier les entrées de légende individuellement (titres et
sous-titres, polices de caractères…etc.)
clic-droit sur une entrée de légende > propriété
Modifiez chaque entrée de légende pour obtenir ce résultat :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 54
Lorque vous effectuez une modification, elle n’est pas forcément prise en compte automatiquement
dans la fenêtre légende, il faut parfois « rafraichir » celle-ci afin que les modifications soient prises en
compte.
Menu Legende > rafraichir ou clic-droit dans la légende > Rafraichir
C O U R S
L’analyse thématique (FONCTIONS simples) Créer une analyse thématique dans Mapinfo, c’est donner du sens à une représentation
cartographique. Pour que la représentation thématique soit réussie, il convient donc de maîtriser les
règles de cartographies thématiques. Nous ne les aborderons pas ici.
Les grands types de cartographie thématique sont :
La cartographie par symboles proportionnels (ex : population des villes par cercles
proportionnels)
La cartographie par valeurs individuelles (ex : Occupation du sol par parcelles)
La cartographie par plages de valeurs (ex : densité de population par ilot INSEE)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 55
Vous allez réaliser une analyse thématique sur les communes de l’agglomération de Grenoble et
représenter la population de ces communes par plage de valeur :
Ouvrez le contrôle des couches et rendez « visible » uniquement la couche COMMUNE.
Décochez également l’ensemble de couches « étiquetables »
Ouvrez en mosaïque les fenêtres CARTE et DONNEES de la couche COMMUNE
Notez la distribution de la population des communes – champ POPUL.
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Quelle classification pourriez-vous faire de la population?
Cliquez sur la fenêtre carte
Menu Carte > Analyse thématique
ETAPE 1 sur 3
A gauche de la fenêtre se trouve une série
de boutons permettant de sélectionner le
type d’analyse à effectuer.
Pour chaque type un certain nombre
d’analyses standards sont proposées (en
noir et blanc, en couleur, pour les objets
ponctuels, linéaires ou surfaciques…etc.)
Il est possible de choisir une analyse
proposée et ensuite de l’adapter à ses
besoins propres.
Votre analyse thématique représente des
classes de valeurs (population) par des
polygones ou Régions (communes).
ETAPE 2 sur 3
Dans la liste déroulante TABLE,
sélectionnez COMMUNE
Dans la liste déroulante VARIABLE,
sélectionnez POPUL
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 56
ETAPE 3 sur 3
Dans votre exercice, il est toujours possible de
modifier les classes en cliquant sur le bouton
Classes et les styles en cliquant sur le bouton Styles
et la légende de l’analyse en cliquant sur le
bouton Légende.
Vous avez la possibilité d’enregistrer un modèle
d’analyse thématique. Celui-ci apparaîtra dans
les choix ultérieurs d’analyses thématiques du
même type.
Cliquez sur OK
Résultat :
Que se passe t-il dans le contrôle des couches
L’analyse thématique apparaît comme une ligne supplémentaire dans le gestionnaire de couches.
A partir du contrôle des couches vous aurez la possibilité de changer certains paramètres de l’analyse
et retrouvant l’étape 3 sur 3.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 57
Il vous suffit de double-cliquer dessus..
Cette analyse fait également apparaître une nouvelle fenêtre
Légende.
BRAVO, vous avez réalisé une magnifique analyse thématique !!!!
Malheureusement…elle est fausse, vous comprendrez pourquoi dans les
prochains chapitres. Vous pouvez donc la supprimer.
Pour supprimer cette analyse thématique, sélectionnez-la dans le contrôle des couches et cliquer sur le
bouton supprimer
Nous verrons dans une prochaine partie les analyses thématiques en détail.
C O U R S
La mise en page simple sans « template » Avant d’ouvrir la fenêtre de mise en page, il est important d‘effectuer quelques vérifications. Fermez
toutes les fenêtres que vous ne voulez pas imprimer (comme souvent les fenêtres DONNEES). Regardez
votre fenêtre CARTE et déterminez si elle est plutôt en orientation PORTRAIT ou PAYSAGE, en fonction
de quoi vous changerez la configuration de l’impression.
Menu Fichier > Configuration > imprimante
Dans le contrôle des couches, décochez la visibilité de l’analyse thématique sur les communes, et
rendez visibles toutes les autres couches et les étiquettes des communes et des chefs-lieux. Vérifiez
l’organisation des couches et faites un zoom cadré sur la commune de Grenoble dans la carte. Quand
on travaille dans la fenêtre Mise en page, on change de référentiel. On passe du système de projection
à la feuille de papier. Dans ce cas l’unité de travail devient le centimètre.
IMPORTANT
LA MISE EN PAGE DOIT IMPERATIVEMENT COMPORTER
Un TITRE
La fenêtre CARTE
Une LEGENDE
Une orientation (FLECHE NORD)
Une ECHELLE
Une DATE
Des SOURCES (d’où viennent les données, qui à conçu la carte,
quel service…)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 58
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Menu Fenêtre > mise en page
Cliquer sur OK
Insérer un TITRE Insérer un titre à votre carte avec l’outil texte de la barre d’outils. Vous pouvez modifier les textes à tout
moment en double-cliquant sur l’objet texte avec l’outil sélection
Insérer une FLECHE NORD
Menu Outil > Gestionnaire d’outil
Cochez la case FLECHE NORD ou
North Arrows
Dans le menu OUTILS, une nouvelle fonction
apparait et permet de définir et d’insérer une
flèche nord dans la fenêtre CARTE ou la
fenêtre MISE EN PAGE.
De plus un nouveau BOUTON apparaît dans la
barre d’outils DESSIN.
Définissez le style de votre Flèche Nord et
placez-la dans votre mise en page.
Insérer une ECHELLE dans la fenêtre CARTE
Nous vous conseillons de gérer votre échelle (type / position) à partir de la fenêtre CARTE. La
gestion de l’échelle dans Mapinfo n’était pas simple. Elle a été améliorée de façon
substantielle. Elle se gère désormais dans la fenêtre carte par un bloc d’échelles qui
contient :
Une échelle graphique + une échelle
numérique (en option)
Dans la barre d’outils « général », cliquez sur le bouton « créer une barre d’échelle »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 59
Définissez la position de votre bloc
d’échelle ou spécifiez une position
personnalisée
Cliquez sur suivant
Définissez les dimensions, le style et le
fond de votre échelle graphique
Cochez l’option info-bulle d’échelle
numérique pour la faire apparaitre dans
le bloc d’échelle
Cliquez sur Terminer
Vous pouvez à tout moment modifier ou
supprimer le bloc d’échelle dans la fenêtre
carte en effectuant un clic-droit sur le
cartouche
(OPTION PAS SIMPLE) : Insérer une ECHELLE dans la fenêtre MISE ENPAGE
Menu Outil > Gestionnaire d’outil
Cochez la case ECHELLE ou ScaleBar
Dans le menu OUTILS, une nouvelle fonction apparait et permet de définir et d’insérer une échelle dans
la carte ou la mise en page. De plus un nouveau BOUTON apparaît dans la barre d’outils MapBasic.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 60
La barre d’échelle est alors dessinée dans la couche DESSIN. En ouvrant le contrôle des couches, vous
remarquerez que la couche DESSIN se trouve SELECTABLE. Attention tout de même si vous voulez
déplacer cette échelle. Mapinfo est loin d’être un logiciel très intuitif pour cette fonction car chaque
objet de la légende (bâtons, textes…etc.) est individuel – que la barre d’échelle soit créée dans la
fenêtre CARTE ou la MISE EN PAGE. Si vous souhaitez donc modifier ou déplacer l’ensemble de
l’échelle, vous devez d’abord sélectionner l’ensemble des objets avec l’outil de sélection par
rectangle.
PRATIQUE NON !!! Bref, c’est le BAZAR …
Donc faites attention à cette partie de votre travail dans Mapinfo. Le plus simple est je pense de placer
l’échelle dans la fenêtre CARTE.
Insérer des SOURCES dans votre MISE EN PAGE. Insérer les SOURCES à votre carte avec l’outil texte de la barre d’outils. Elles doivent se trouver en bas à
gauche ou à droite (dans une police de caractère petite). Vous pouvez modifier à tout moment les
textes en double-cliquant sur l’objet texte avec l’outil sélection
Enregistrez votre document RGE4.wor en écrasant le précédent et fermez le document.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 61
Mapinfo
Professional v11.5
4
Travailler et exploiter les
données raster / les
couches logiques raster
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 62
OBJECTIFS
Des données pour votre SIG
De quelles données ai-je besoin ?
Rappel rapide sur les différents types de données.
Modèles de données vecteurs et raster
Ouvrir une image raster
La gestion des images Raster dans Mapinfo
Les couches logiques RASTER
E X E R C I C E
Ouvrir une image raster
Une image RASTER (numérisée) est une image électronique constituée de lignes
formées de points minuscules appelés pixels. Si vous possédez un scanneur et un
logiciel de numérisation, vous pouvez créer une telle image en numérisant, par
exemple, une carte imprimée. Une fois l'image de la carte enregistrée dans un
fichier, vous pourrez l'utiliser dans MapInfo. Il existe de nombreux formats de fichier
pouvant contenir des images raster. MapInfo peut lire les formats JPEG, GIF, TIFF, PCX,
BMP, TGA (Targa) et BIL (images créées par le satellite SPOT).
Lancez Mapinfo.
Ouvrir un nouveau document de travail WORKSPACE et enregistrez-le sous le nom
« GRENOBLE_raster.wor » dans le répertoire par défaut de vos exercices :
« ...\ travail ».
Intégrez les dalles des photographies aériennes
«X:\...\base\raster ».
C O U R S
Les données sont une orthophotographie de la base de données de l’IGN BDORTHO (pixel terrain de 50
cm) qui ont donné naissance aux données topographiques de l’IGN nommées BDTOPO à l’échelle du
1 / 25000. Leur format image est TIFF World (fichier *.tif accompagné d’un fichier de géoréférencement
*.tfw et d’un fichier Mapinfo *.TAB).
D’autres fichiers sont également présents :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 63
Pour une même image, 6 fichiers sont présents. Ici ces images sont géoréférencées en Lambert 2
étendu (L2E). Le fichier de géoréférencement .TFW associé au TIF, ouvert avec le bloc note de Windows
par exemple, contient les informations suivantes :
Quand au fichier .TAB associé, il regroupe également les informations listées dans le .TFW mais aussi les
coordonnées des 4 coins de l’image.
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Menu Fichier > Ouvrir
Dans la liste déroulante fichier de type, choisir Mapinfo TAB
MapInfo crée automatiquement un fichier (.TAB) à l’ouverture d’une image raster.
Ce fichier contiendra un éventuel géoréférencement de l’image ouverte. Les deux
formats les plus couramment utilisés sont le TIF et le JPEG. Le TIF est à utiliser pour des
images dont le nombre de couleurs est inférieur à 256 (IGN Scan 25, 50,100). Au delà
le format standard est le JPEG (Orthophoto). Les fichiers TIF livrés par l’IGN ne sont pas
compressés. N'hésitez pas à compresser le TIF en LZW surtout si vos données sont
stockées sur un réseau. Pour les photos, compressez-les en JPE. De nouveaux formats
sont apparus qui utilisent de nouveaux algorithmes de compressions, notamment les
formats ECW, JPEG 2000.
1. Taille du pixel « X » sur le terrain en mètres : 0,50 m
2. Paramètre de rotation en X
3. Paramètre de rotation en Y
4. Taille du pixel « Y » sur le terrain en mètres : 0,50 m
5. Coordonnées X du pixel HAUT GAUCHE de l’image
6. Coordonnées Y du pixel HAUT GAUCHE de l’image
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 64
Au lieu de sélectionner le type « image RASTER », sélectionnez le type .TAB pour ouvrir l’image. L’image
étant déjà géoréférencée (présence du fichier de géoréférencement TFW), il n’est pas utile de pointer
sur le fichier image TIFF et de caler l’image. Avec la touche SHIFT du clavier enfoncé, sélectionnez
l’ensemble des photographies aériennes, c'est-à-dire :
«X:\...\base\raster\orthophoto ».
0915_64581
0915_6455
0918_6458
0918_6455
Sous la liste déroulante
visualisation, sélectionnez « Afficher
une nouvelle fenêtre carte »
Cliquez sur ouvrir
Affichez l’ensemble de la couche dans la
fenêtre carte (Clic-droit > afficher toute la
couche).
Résultat, votre fenêtre CARTE est Blanche,
aucune donnée n’apparaît.
En fait un seuil de zoom a été
automatiquement appliqué pour chaque
image.
Enlever un seuil de zoom
Sélectionnez avec la touche SHIFT
l’ensemble de couches RASTER dans
le contrôle des couches.
Clic-droit > propriétés de la couche
Décocher la case « utiliser les seuils
de zoom »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 65
Effectuer la même manipulation en ouvrant « dans une nouvelle fenêtre carte » l’ensemble des dalles
de la base de données routière Open Street Map se trouvant :
«X:\...\base\raster\Open_street_map ».
Afficher les deux fenêtres carte en mosaïque.
Les couches logiques dans Mapinfo Utilisez ou créez une couche logique pour traiter un groupe de tables de base comme si elles n'en
formaient qu'une. Une couche logique vous permet de modifier les attributs d'affichage, d'appliquer ou
de modifier l'étiquetage ou d'utiliser la boîte de dialogue Contrôle des Couches pour tout un groupe de
tables à la fois. Vous pouvez aussi récupérer des informations à l'aide de l'outil Informations, et
sélectionner ou parcourir toute table de base de la couche.
Une table de base peut être toute table MapInfo Professional standard. Les couches de grille ne
peuvent pas devenir logiques.
Pour créer votre propre couche logique, lancez le Gestionnaire de tables logiques.
Dans le menu Outils, cliquez sur Gestionnaire d'outils.
Cochez la case Chargé en regard de l'outil Gestionnaire de tables logiques.
Cliquez sur OK.
Le gestionnaire de tables logiques est ajouté au menu Outils.
Créez une couche logique pour les images IGN BDORTHO
Pointez d’abord sur la fenêtre « carte » contenant les photographies aériennes
Dans le menu Outils > Gestionnaire de tables logiques > Nouvelle table logique
Pointez sur le dossier de stockage des images
Nommez votre nouvelle couche sous le nom « ORTHO_GR.TAB »
Cliquer sur Enregistrer
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 66
A partir du contrôle des couches Ajoutez dans votre fenêtre carte la nouvelle couches logique
« ORTHO35_CL.TAB »
Ensuite, fermez toutes les tables des photographies aériennes initiales.
Fichier > Fermer Table
Les images de la BD ORTHO sont désormais groupées dans une seule couche plus facile à utiliser et à
gérer.
Gestion des styles
La gestion des styles des images raster
Mapinfo vous donne la possibilité de gérer l’affichage, la transparence et l’ajustement des images
raster par l’intermédiaire du contrôle des couches.
Vous devez paramétrer les couches RASTER dans cet ordre :
ORTHO_GR
OPEN STREET MAP EST_GRENOBLE
OPEN STREET MAP GRENOBLE
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 67
Le bouton MODIFIER STYLE
A l'aide de cette boîte de dialogue, vous pouvez régler le contraste et la luminosité d'une image et
afficher une image couleur en diverses nuances de gris. La boîte de dialogue ne modifie pas le fichier
d'images raster. Il modifie simplement son mode d'affichage. Chaque table d'images raster comprend
deux fichiers : un fichier d'images raster (ex. : photo.tif) et un fichier table (ex. : photo.tab). Lorsque vous
modifiez les paramètres d'affichage de l'image, MapInfo sauvegarde les nouveaux paramètres dans le
fichier table (.tab). MapInfo ne modifie pas le fichier d'images raster (.tif).
Lorsque vous modifiez les options d'affichage et cliquez sur OK, MapInfo sauvegarde immédiatement
les nouveaux paramètres d'affichage. Il n'est pas nécessaire de passer par Fichier > Enregistrer Table.
Contraste
Utilisez la barre de défilement Contraste
pour régler le contraste de l'image. Le
réglage par défaut du contraste est de
50%.
Luminosité
Utilisez la barre de défilement
Luminosité pour régler la luminosité de
l'image. Le réglage par défaut de la
luminosité est de 50%.
Translucidité
Utilisez la barre de défilement
Translucidité pour régler la Translucidité
de l’image. La translucidité peut être
définie entre 0 et 100%. Un réglage à
0% rend l’image complètement
opaque (on ne peut pas voir au
travers). Un réglage à 100% rend
l’image complètement transparente
(ou complètement invisible).
Attention : lorsque vous modifiez ces paramètres par le contrôle des couches, puis le bouton « Modifier
style » vous devez enregistrer un document pour conserver ces modifications.
Par le Menu Table > raster > Affiner Affichage de l’Image
La boîte de dialogue ne modifie pas le fichier d'images raster. Il modifie simplement son mode
d'affichage. Chaque table d'images raster comprend deux fichiers : un fichier d'images raster (ex. :
photo.fif) et un fichier table (ex. : photo.tab).
Lorsque vous modifiez les paramètres d'affichage de l'image par ce menu, MapInfo sauvegarde
automatiquement les nouveaux paramètres dans le fichier table (.tab). MapInfo ne modifie pas le
fichier d'images raster (.tif).
Appliquez une translucidité de 50% à une dalle raster, changez sa position dans le contrôle des
couches en la plaçant au dessus des données vecteur.
Que remarquez-vous ?
La gestion des seuils de zoom des images raster Mapinfo vous donne la possibilité de gérer l’affichage, la transparence et l’ajustement des images
raster par l’intermédiaire du contrôle des couches.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 68
Ajouter la couche « OSM_ GRENOBLE.tab » qui se trouve dans «X:\...\ base\raster\open_street_map».
Dans le contrôle des couches, vous allez paramétrer les couches RASTER dans cet ordre de manière
que
La couche OSM_ GRENOBLE.tab soit visible de 8 à 20 km d’échelle
La couche EST_GRENOBLE soit visible de 4 à 8 km d’échelle
o Appliquez une translucidité de 0% à la couche EST_GRENOBLE.
La couche ORTHO_GR soit visible de 1 à 8 km d’échelle
Effectuer des Zoom + et – de manière à vous
positionner dans les différents seuils de zoom en
vérifiant dans la barre d’état en bas à droite) la
valeur des seuils (en km).
Les RASTER apparaissent selon les valeurs définies
dans le contrôle des couches
Enregistrez et fermez le document « raster.wor ».
Vous pouvez définir dans les préférences de MapInfo un seuil de zoom automatique pour les Raster :
Menu > Options > Préférences > Fenêtre Carte
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 69
Mapinfo
Professional v11.5
5
Structure de tables
import de données externes
jointure entre deux tables
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 70
OBJECTIFS
Analyse et modification de la structure d'une table par ajout de nouveaux champs
Import de données externes EXCEL (.xls)
Jointure entre 2 tables attributaires.
Renseignement des nouveaux champs par requête
C O U R S
Procédure de modification d’une table Les tables Mapinfo comportent des données (visibles dans la fenêtre DONNEES) et éventuellement une
partie graphique (objets géographiques visibles dans la fenêtre CARTE).
Il vous est possible d'enrichir le contenu de vos tables en créant de l'information supplémentaire ou bien
en important d’autres informations en provenance de bases externes (Excel, Access, DBF, TXT…).
L'enrichissement de vos tables implique une modification de leur structure. Cette modification peut être
temporaire ou définitive comme nous allons le traiter maintenant.
E X E R C I C E
Lancez MapInfo et ouvrez la TABLE «COMMUNE.tab»
Enregistrez votre document MapInfo sous le nom «jointure.wor».
Modification de la structure d'une table pour l'ajout des
données Exercice : calcul de la densité de population des communes d’Isère
Menu Table > Gestion des Tables > Modifier structure.
Sélectionnez la table à modifier
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 71
ATTENTION : La table que nous utilisons pour notre exemple est une table contenant des objets
géographiques (limites communales). Il ne faut jamais décocher « Table graphique » sous peine de
perdre l'intégralité des objets géographiques de notre carte.
Afin d'effectuer le calcul de densité de population, nous avons besoin de récupérer la surface de nos
objets et nous avons besoin d'une colonne « densité » qui stockera le résultat de notre calcul.
C O U R S : a s p e c t s
t e c h n i q u e s i m p o r t a n t s
Typologie des champs de données Lorsque vous ajoutez des champs à une table, il vous faudra spécifier le type de données amené à
être stocké dans ce champ.
Une liste déroulante indique le type de champ.
Les principaux types suivants sont disponibles :
Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des
opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour
les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.
Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et
+ 2 milliards.
Entier court : Stocke les nombres entiers compris entre - 32 768 and + 32 768.
Flottant : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.
Date : Ces champs peuvent contenir une date dans le format JJ/MM/AAAA. L'année
(facultative) peut être spécifiée avec deux ou quatre chiffres. Utilisez des barres obliques ou
des tirets pour séparer les éléments d'une date. Les exemples suivants sont des dates correctes :
23/01/91, 5-6-1989, 10/07.
Logique : Ces champs contiennent uniquement des informations logiques (vrai/faux ou
oui/non), stockées sous la forme T pour vrai/oui et F pour faux/non. Les champs de type
Décimal, Entier, Entier Courts et Flottant ne peuvent contenir que des symboles numériques.
Ces champs n'acceptent que les chiffres, le signe moins, ainsi que le symbole décimal dans le
cas des nombres décimaux ou à virgule flottante.
Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les type choisis, cliquez sur le bouton OK pour valider
et ENREGISTRER VOS MODIFICATIONS !.
Les modifications de la structure d'une table sont automatiquement sauvegardées lorsque vous validez
en cliquant sur OK. La validation des modifications entraîne le retrait de la couche correspondante de
l'écran. Vous devrez afficher à nouveau la ou les (carte et données) fenêtre(s) correspondant à la
table que vous avez modifié.
Si vous supprimez un champ d'une table, cela affectera l'ensemble des documents utilisant cette table.
Soyez vigilants pour ne pas perdre un champ contenant des données utilisées dans d'autres documents
ou analyses thématiques.
De même la structure d'une table peut être complètement modifiée. Les noms des champs peuvent
être changés, le type des champs modifié. Ceci implique que certaines modifications de type feront
disparaître de l'information. Il convient donc d'être très attentif aux choix de modifications de structure.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 72
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Ajout des deux champs à la table COMMUNE:
Cliquez sur « Ajouter champ »
Un champ supplémentaire apparaît en
fin de liste de la boite. Par défaut ce
champ se nomme « champn » son type
est « caractère ».
Modifiez le nom du champ en
choisissant un nom approprié et un type
de champ adapté aux futures données.
Dans notre cas, les deux nouveaux champs
créés « SURFACE_KM2 » et « DENSITE » seront des
champs de type Entier.
À présent que nos champs sont créés, il nous faut les renseigner.
Pour le calcul de la surface
Menu Table > Mettre à jour colonne
Le calcul de la superficie se fait en saisissant
une expression. L'expression utilise une
fonction « Area »
La fonction « Area » permet de mettre mon champ surface à jour en calculant la surface des objets
géographiques de ma fenêtre Carte. Cette fonction est paramétrable dans ses unités de calcul. Ici le
calcul se fera en kilomètres (km) carrés (en anglais square, abrégé sq sous MapInfo).
Validez votre expression en cliquant sur OK (je peux vérifier ma syntaxe en cliquant sur Vérifier,
s'il y a une erreur elle ne sera pas corrigée mais simplement indiquée par MapInfo).
Validez la mise à jour que vous souhaitez effectuer en cliquant sur Ok mais auparavant prenez soin de
vérifier sur quelle colonne de votre table va porter votre mise à jour, dans notre cas, la colonne
« SURFACE_KM2 ».
La table Données s'affiche, vérifier le contenu de la colonne SURFACE_KM2 .
Pour le calcul de la densité
La méthode est identique à la précédente car on utilise là aussi la fonction de Mise à jour colonne.
La seule différence réside dans la composition de l'expression.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 73
Dans cette boite de dialogue, il faudra sélectionner les colonnes contenant les données utilisées dans le
calcul.
Validez par OK
Là encore pensez à vérifier que la colonne à
mettre à jour est la bonne, ici « DENSITE ».
Validez en cliquant sur OK.
Vous DEVEZ vérifier le résultat dans votre Fenêtre Données.
Si votre résultat est juste, enregistrez vos modifications :
Menu Fichier > Enregistrer Table
Si votre résultat est faux, annulez les modifications :
Menu Fichier > Annuler Changements
Attention : le fait d’annuler les modifications dans une table revient au dernier ENREGISTREMENT
EFFECTUÉ.
Ouverture de données externes (attributaires) Les données proviennent de diverses sources. Fréquemment, les données que vous voulez afficher sur la
carte ne sont pas directement stockées avec les données géographiques. Par exemple, vous pouvez
obtenir des données auprès d'autres services de votre organisme, les acheter ou les télécharger sur
Internet. Si ces informations sont stockées dans des fichiers type Excel (.xls) ou une base de données
dBase (dbf), INFO etc., vous pouvez les associer aux entités géographiques et les afficher sur la carte.
Vous allez importer des données externes au format DBASE du fichier «jointure.dbf» qui se trouvent dans
le dossier « donnees »
Sous MapInfo, pour utiliser des données au format Excel, DBase ou Access, pour les plus courants, il est
nécessaire de les considérer comme des tables. Il suffit donc de les ouvrir comme des tables et à ce
moment là, dans le choix du type, choisir le format approprié:
Pour le format DBase (*.dbf), il suffit de choisir dans la liste proposée.
Pour le format Access (*.mdb), il suffit de sélectionner la table de votre choix dans la base de données
choisie.
Pour le format Excel (*.xls),…
Menu Fichier > Ouvrir table
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 74
Pointez le répertoire « X:\...\base\donnees »
Fichier de type: dBASE DBF (*.dbf)
Sélectionnez le fichier «jointure.dbf»
Cliquez sur OK
MapInfo a automatiquement créé un fichier « TAB » «jointure.tab» dans le même répertoire que le
fichier DBF. Il mémorise la procédure d’ouverture avec les noms de champs et types de champs
sélectionnés lors de l’ouverture.
Vous devrez ensuite (pour réutiliser ce même fichier DBF dans un autre document MapInfo (.wor), choisir
directement ce fichier *.tab.
Même si le fichier *.tab a été créé, ne supprimez pas pour autant le fichier Excel, DBase ou ACCESS
d’origine.
Pour vérifier, vous pouvez éditer le
« «jointure.TAB » dans un éditeur de texte :
Ouvrez l’explorateur WINDOWS et éditez avec
le Bloc-notes le fichier «jointure.tab».
Une nouvelle fenêtre de DONNEES intitulée « jointure Données» s’est ouverte dans MapInfo. La colonne
Code_insee est le champ qui va permettre la jointure entre cette table et la table «COMMUNE»
contenant les objets géographiques communaux.
Si cette table n’est pas ouverte, ouvrez-la.
Jointure de tables
La fonction de jointure vous permet d'assembler deux tables. Dans ce but, vous devez spécifier la
méthode à utiliser pour associer les enregistrements dans les deux tables. Par exemple ici, vous désirez
transférer dans la table «COMMUNE.tab» les valeurs contenues dans la table «jointure.tab». Il peut le
faire à partir d'un champ descriptif commun ou à partir d'une zone géographique/graphique
commune.
Dans ce cas, le champ commun est le code INSEE de la commune comme décrit ci-dessous :
Champ CODE_INSEE de la table COMMUNE
Champ Code_insee de la table jointure
MapInfo met en correspondance les entrées de ces deux champs de manière que les informations
contenues dans le champ CODE_INSEE de la table «COMMUNE.tab» coïncident avec les
enregistrements contenant la même entrée dans le champ Code_insee de la table «jointure.tab».
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 75
Méthode pour mettre à jour une colonne dans la table avec les valeurs d’un autre
champ
Cette méthode est valable pour les données :
qui ne varient pas souvent,
dont vous avez besoin régulièrement.
Vous souhaitez récupérer les valeurs contenues dans les champs « Pourcen_ho » et « Pourcen_fe » de la
table jointure.tab. Pour cela, vous allez procéder à la mise à jour de la table COMMUNE.
Créez votre (vos) nouvelle(s) colonne(s) dans la structure de la table :
Ajoutez le champ « POURCEN_HO » et le champ « POURCEN_FE » (cf. début du chapitre…)
Par ailleurs, il faut que les noms des champs ainsi que leurs types soient identiques. Pour cela, utilisez le
gestionnaire des tables (Menu Table > Gestion des Tables > Modifier structure). Changez le nom du
champ « Code_insee » de la table jointure.tab en « CODE_INSEE » et son type : Entier. Dans la table
COMMUNE.tab, changer le type « Caractère » en « Entier ».
Renseignez vos colonnes :
Menu Table > mettre à jour colonne
Choisissez la table à mettre à jour : ici la table COMMUNE
Utilisez la colonne « CODE_INSEE » de la table jointure.tab pour la jointure.
On vérifie les critères de jointure en cliquant sur le bouton «Jointure».
MapInfo ne reconnaît pas automatiquement les champs identiques pour effectuer la jointure ; il
fait une proposition en fonction de la structure des champs, mais vous devez toujours vérifier !!
La colonne à mettre à jour est «POURCEN_HO»
Calculer : choisissez «Valeur»
Choisissez la colonne « Pourcen_ho» pour récupérer les données en question.
Validez en cliquant sur OK
Vérifiez que la colonne « POURCEN_HO» s'est ajoutée dans la table «COMMUNE.tab»
Faites de même pour « POURCEN_FE »
Enregistrez vos modifications (ou annulez les changements avant de recommencer en cas
d’erreur !!!)
Méthode pour ajouter une colonne temporaire avec uniquement les valeurs d’un
autre champ
Cette méthode permet de ne pas modifier la structure de votre table !!!
Cette méthode est valable pour les données :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 76
qui varient souvent,
dont vous n’avez pas besoin régulièrement,
que vous souhaitez tester…
Pour des besoins d’analyse, vous souhaitez récupérer uniquement les valeurs contenues dans le champ
« ¨Pourcen_ho» de la table jointure.tab.
Pour cela, vous allez procéder à la mise à jour de la table COMMUNE.
Menu Table > mettre à jour colonne
Choisir la table à mettre à jour, ici la table COMMUNE
Utilisez la colonne de la table jointure.tab pour la jointure.
On vérifie les critères de jointure en cliquant sur le bouton «Jointure».
MapInfo ne reconnaît pas automatiquement les champs identiques pour effectuer la jointure ; il
fait une proposition en fonction de la structure des champs, mais vous devez toujours vérifier !!
Ici les champs sont identiques : CODE_INSEE et CODE_INSEE.
La colonne à mettre à jour est «un ajout de
colonne temporaire»
Calculer : choisissez «Valeur»
Choisir la colonne « Pourcen_ho » pour
récupérer les données en question.
Valider en cliquant sur OK
La colonne « Pourcen_ho_2 »s'est ajoutée
dans la nouvelle fenêtre données
«COMMUNE»
Comment se débarrasser de cette colonne ?
La colonne « Pourcen_ho_2 » ajoutée est temporaire et disparaîtra à la fermeture de la table.
Comment conserver cette colonne ?
Dans un document (*.WOR). C’est le document que vous enregistrerez qui va mémoriser le « LIEN »
effectué entre vos 2 tables.
Cette mise à jour est « dynamique » ; i.e. que si vous modifiez vos données dans le fichier d’origine DBF,
ces modifications seront répercutées dans votre table MapInfo, et donc éventuellement sur votre carte
(étiquettes, carte thématique) à l’ouverture de votre document.
Il est possible de vérifier le bon fonctionnement de cette opération en réalisant une carte thématique
qui va recréer le territoire des différentes communautés de communes du territoire.
Méthode pour récupérer l’ensemble des champs d’une table
Attention, cette méthode crée une troisième table à partir des 2 premières ; cette troisième table sera
uniquement constituée des enregistrements COMMUNS aux 2 tables !!!
Cette méthode est une technique avancée, conseillée aux utilisateurs (trices) expérimenté(e)s !!!
Ouvrez en mosaïque les deux fenêtres de données des tables COMMUNE.tab et jointure.tab
Pour effectuer une jointure, vous devez créer une requête SQL (voir Fiche technique SQL):
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 77
Menu Sélection > Sélection SQL
COLONNES, gardez le sigle «*». Il
signifie que vous souhaitez conserver
l’ensemble des champs.
TABLES, utilisez le menu déroulant situé
sur la droite pour choisir vos tables.
ATTENTION à la sélection de votre première table (c’est elle qui recevra en jointure les champs de la
deuxième table). Ici sélectionnez en premier COMMUNE et en second jointure.
Automatiquement, MapInfo inscrit dans l’onglet CRITERES la relation possible entre les deux tables.
Vérifiez TOUJOURS cette relation de jointure, et le cas échéant, écrivez avec les listes déroulantes
« COLONNES » et « OPÉRATEURS » :
«COMMUNE.CODE_INSEE = jointure.CODE_INSEE» signifie bien que les codes INSEE des communes dans
les 2 tables coïncident.
Dans l’onglet RESULTAT DANS TABLE, indiquez le nom de votre nouvelle table «commune_isere»
Cochez la case «Afficher les données résultat»
Cliquez sur Vérifier
Cliquez sur OK
Une nouvelle fenêtre de données nommée «commune_isere Données» s’ouvre. Vérifiez que les
informations sont bien ajoutées.
Pour conserver cette nouvelle table :
Menu Fichier > Enregistrer table sous…
Pensez à rouvrir votre nouvelle table….
Vous avez donc créé une table qui possède tous les champs des 2 tables originales, ainsi que les
enregistrements communs à ces 2 tables originales.
Fermez les tables et quittez MapInfo.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 78
Mapinfo
Professional v11.5
6
Numérisation, travailler
sur les objets. Création
d’un SIG signalisation
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 79
OBJECTIFS
Travailler sur des données VECTEUR
Procédure de création et modification de tables
Numérisation
Mise à jour automatique des données alphanumérique
Analyse spatiale
Travailler avec des données vecteur L’objectif de cet exercice est de maîtriser les bases du travail d’acquisition de données par
numérisation à l’écran de votre ordinateur à partir d’un support de type raster (Image).
C O U R S
Procédure de création et/ou de modification d’une table Les tables MapInfo comportent des données (affichées dans la fenêtre DONNEES) et éventuellement
une partie graphique (cartographiée).
Une création de structure de table doit être précédée d’une étape de réflexion sur la modélisation
pertinente du phénomène à intégrer dans le SIG. Cette étape conditionnera en bien des occasions
une utilisation rationnelle et aisée du Système d’Information (SI).
La commande Nouvelle Table vous permet de définir ces éléments. Pour créer une nouvelle table, vous
devrez :
Spécifier le mode d'affichage de la nouvelle table,
Spécifier la structure de la table,
Spécifier si la table est cartographiable, et dans ce cas, choisir une projection,
Spécifier un nom et un emplacement pour la nouvelle table.
Fichier > Nouvelle Table.
Choisissez d’ouvrir une fenêtre CARTE et / ou
DONNEES
Cliquez sur le bouton « Créer »
Vous accéder à la boite de dialogue de modification de la structure d’une TABLE MapInfo.
Vous retrouvez cette boite de dialogue lorsque vous souhaitez visualiser la projection d’une table
par Menu Table > Gestion des tables > Modifier Structure afin d’ajouter, de supprimer, de renommer ou
de reclasser des champs, d’ajouter et de supprimer des index.
Vous pouvez également rendre votre table cartographiable ou annuler son géocodage.
Définissez la projection de la nouvelle TABLE en cliquant sur le bouton Projection. Choisissez la
projection Lambert-93 dans la catégorie « Système Français RGF93 – Méridien de Greenwich
(Borne France) »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 80
Cliquez sur OK
Cliquez sur le Bouton Ajouter Champ et définissez la typologie de celui-ci.
Typologie des champs de données
Une liste déroulante indique le type de champ. Les types suivants sont disponibles :
Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des
opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour
les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.
Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et
+ 2 milliards.
Entier court : Stocke les nombres entiers compris entre - 32 768 and + 32 768.
Flottant : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.
Date : Ces champs peuvent contenir une date dans le format JJ/MM/AAAA. L'année
(facultative) peut être spécifiée avec deux ou quatre chiffres. Utilisez des barres obliques ou
des tirets pour séparer les éléments d'une date. Les exemples suivants sont des dates correctes :
23/01/91, 5-6-1989, 10/07.
Logique : Ces champs contiennent uniquement des informations logiques (vrai/faux ou
oui/non), stockées sous la forme T pour vrai/oui et F pour faux/non. Les champs de type
Décimal, Entier, Entier Courts et Flottant ne peuvent contenir que des symboles numériques.
Ces champs n'acceptent que les chiffres, le signe moins, ainsi que le symbole décimal dans le
cas des nombres décimaux ou à virgule flottante.
Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les types choisis, cliquez sur le bouton Créer et enregistrez
votre nouvelle table dans le répertoire approprié.
Comment créer des objets dans une couche : dessiner,
digitaliser, numériser ?
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 81
Pour travailler dans une couche, i.e. créer, déplacer,
modifier ou supprimer des objets, celle-ci doit être
« Modifiable ».
Cela se fait par l’intermédiaire du « crayon » que vous
cochez/décochez dans le Contrôle des Couches.
Pour activer ou désactiver le mode « modifiable », vous pouvez aussi utiliser la barre d’état…
CREER UN OBJET
La barre d’outils « Dessins » vous permet de créer des objets Symboles, Polylignes, Polygones et Textes.
Vous pouvez choisir le style de vos objets par le menu
« Affichage/styles de… »
Ou encore en cliquant sur l’un de ces icones :
Placez-vous ensuite simplement sur votre fenêtre carte, et créez votre objet. A chaque fois que vous
cliquez, vous créez un « NŒUD ». Un symbole se résume donc à un seul nœud, tandis que les objets
polygones ou Polylignes sont constitués de plusieurs segments de droites. Chaque extrémité de ces
segments est donc repérée par des « nœuds ».
Les touches utiles pour dessiner ces objets :
« double-clique » sur le dernier nœud termine l’objet. MapInfo referme automatiquement un
polygone en reliant le nœud initial et le nœud final.
« Retour Arrière » permet d’effacer le dernier nœud.
« Shift » permet de former des lignes horizontales ou verticales ou des diagonales à 45°.
« Ctrl» permet de tracer des lignes perpendiculaires.
L’outil « Distance » de la barre « Général » activé permet d’afficher la distance entre deux
nœuds ainsi que la longueur totale du parcours.
LE TRACE « MAINS LIBRES » Nous venons de voir qu’il faut cliquer pour créer chaque nœud. Le mode « Autonode » permet de
dessiner à main levée sans se soucier de cliquer pour créer des nœuds : ceux-ci sont créés
automatiquement.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 82
La touche « N » du clavier active le mode
« Autonode ».
Le paramétrage de la « fréquence » de création de
nœuds se fait dans par le menu « Options/Préférences
/ Fenêtre Carte… »
DEPLACER UN OBJET
1. Sélectionner l’objet à déplacer avec la flèche de Sélection de la barre d’outils « Général ».
2. Sans relâcher le bouton de la souris, effectuer le déplacement puis relacher pour fixer l’objet.
Remarque
“Ctrl + Flèche” pour un déplacement pixel par pixel ou “Ctrl + Shift +
Flèche” pour un déplacement accéléré. Le déplacement s’effectue dans la
direction horizontale ou verticale.
FAIRE PIVOTER UN OBJET
Lorsqu’un objet est sélectionné, il est entouré de quatre poignées de Sélection et d’un cinquième point
en dessous du coin inférieur droit.
Pour faire pivoter un objet, il faut cliquer sur le cinquième point et le déplacer en maintenant le clic de
la souris. « Shift » permet d’effectuer une rotation de 45 degrés.
Avec le menu « Objet/Déplacement… », il est possible de spécifier une direction et une distance pour
déplacer ou copier un objet sélectionné à un endroit précis.
Avec le menu « Objet/Pivoter…», il est possible de spécifier l’angle de rotation et indiquer
éventuellement un nouveau point de pivot pour faire pivoter un objet sélectionné.
REDIMENSIONNER UN OBJET Lorsqu’un objet est sélectionné, il est entouré de quatre poignées de Sélection.
Pour agrandir ou réduire un objet il suffit de sélectionner l’une des ces poignées de Sélection et de la
déplacer.
Si la touche « Shift » du clavier est maintenue enfoncée, l’objet est redimensionné en conservant ses
proportions d’origine.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 83
Modifier le style par défaut d’un objet :
Méthode 1
Double-cliquer sur l’objet à l’aide de l’outil Sélection.
Cliquer sur le bouton « Style »
Méthode 2
Sélectionner 1 ou plusieurs objets
« Options/Styles… » ou les outils « Styles » de la barre d’outils
« Dessins ».
MODIFIER LA FORME D’UN OBJET Les objets polygones ou Polylignes sont constitués de « nœuds », qui peuvent être déplacés, supprimés
ou ajoutés.
Sélectionner l’objet à modifier.
Sélectionner le mode « Nœud » avec l’outil « Modifier Objet » (barre d’outils dessin).
Objet sélectionné dans une couche modifiable Objet modifiable
Avec la flèche de Sélection de la barre d’outils Général, vous pouvez :
déplacer un nœud : cliquez dessus pour le sélectionner, puis déplacez-le.
supprimer un nœud : cliquez dessus pour le sélectionner, puis « Suppr ».
ajouter un nœud avec l’outil « Ajouter Nœud » de la barre d’outils Dessin. Votre curseur se
transforme en une petite croix.
Ajouter un nœud
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 84
LE MODE « FUSION » : ACCROCHEZ LES NŒUDS DE VOS OBJETS !
Lorsque vous dessinez des objets limitrophes (parcelles), vous devez utiliser le mode FUSION.
Appuyez sur la touche « F » pour passer en mode « Fusion » : un cercle apparaît au bout de votre
curseur.
L’affichage « FUS » apparaît alors sur la barre d’état.
A l’approche d’un nœud, un réticule apparaît pour indiquer
qu’il y aura « accrochage » ou « fusion ».
TRACE AUTOMATIQUE
Appuyer sur la touche « T » du clavier pour passer en mode « AUTOTRACE ».
L’affichage « AUTOTRACE» apparaît alors sur la barre d’état.
Lorsque vous travaillez en mode « AUTOTRACE », MapInfo Professional vous permet d’épouser
parfaitement le contour d’un polygone ou d’une Polylignes.
Ceci vous évite de redessiner un contour nœud par nœud.
Ancrer le premier nœud.
Déplacer le pointeur de la souris sur le dernier nœud.
Maintenir la touche « Shift » appuyée.
Cliquer pour constituer le contour puis terminer l’objet.
Remarques
Le contour en cours de tracé est représenté par un trait gris. Utilisez le mode
« AUTOTRACE » combiné avec le mode « FUSION ». Entre deux nœuds d’un objet
polygone, la touche « Shift » permet d’épouser le chemin le plus court (en nombre de
nœuds) et la touche « Ctrl » permet d’épouser le chemin le plus long.
Limite du tracé automatique à un objet :
Le tracé automatique permet d’épouser un contour entre deux nœuds d’un MÊME objet.
Ainsi, si le polygone tracé doit épouser un contour issu de deux polygones différents, vous êtes obligé
d’ancrer un nœud à l’intersection des deux polygones.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 85
E X E R C I C E S
Numérisation Ouvrir le fond raster de la BD ORTHO « 0916_6458.TAB » et la table « limite_numerisation.tab » et zoomez
de manière à vous centrer sur le cadre de numérisation.
Vous devez créer plusieurs nouvelles TABLES
MapInfo et numériser les entités dans le
cadre limite.
Vous allez manipuler des objets à trous,
assembler des entités…etc. Par la suite, vous
mettrez à jour certains champs (comme la
surface ou la longueur) automatiquement.
1. Créer une nouvelle table « PANNEAUX »
Projection : Lambert 93
Champs : ID (type : Entier court)
Champs : TYPE (type : caractère,
largeur : 50)
Champs : URL (type, caractère,
largeur : 100)
3. Créer une nouvelle table « RAIL_SECURITE »
Projection : Lambert 93
Champs : ID (type : Entier court) ;
Champs : TYPE (type : caractère, largeur : 50) ;
Champs : LONGUEUR (Type : Flottant)
4. Créer une nouvelle table « MARQUAGE_SOL »
Projection : Lambert 93
Champs : ID (type : Entier court) ;
Champs : TYPE (type : caractère, largeur : 50) ;
Champs : LONGUEUR (Type : Flottant)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 86
5. Créer une nouvelle table « BASSIN »
Projection : Lambert 93
Champs : ID (type : Entier court) ;
Champs : NOM (type : caractère, largeur : 50)
Champs : SURFACE (Type : Flottant)
Champs : URL (type, caractère, largeur : 100)
Une fois les structures de toutes les tables définies, ajoutez les dans le contrôle des couches, puis
organisez l’ordre des couches.
Si vous commencez par numériser les
routes, vous devez rendre la couche
modifiable avant toute numérisation.
Mettez en mosaïque ou en cascade selon votre convenance les fenêtres CARTE et la
fenêtre DONNEES de la table modifiable, de manière à créer les entités graphiques
d’un coté et de remplir les enregistrements de l’autre en même temps.
Définissez ensuite le style de l’entité que vous désirez numériser grâce au bouton « styles symboles »,
« styles lignes » ou « styles polygones » de la barre d’outil DESSIN (Voir Fiche technique).
Commencez la numérisation de vos entités.
Effectuez des va-et-vient entre la fenêtre CARTE et DONNEES pour créer le graphique et les attributs en
même temps. Remplissez tous les champs attributaires dont les URL qui vont vous servir de HOT-LINKS.
Ne pas remplir les champs « LONGUEUR, SURFACE ET PERIMETRE ».
Mise à jour automatique des données alphanumériques
Vous allez mettre à jour les CHAMPS « Longueur », « Surface » et « Périmètre » des tables Mapinfo
nouvellement créées à partir d’une expression ou une fonction particulière :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 87
La fonction Perimeter(obj, "km") permet de récupérer l’information sur le périmètre des
polygones . (Attention à bien vérifier que les unités dans la fonction PERIMETER sont bien KM
pour « kilomètres » et non pas en MI pour « Miles ». Si c’est le cas, changer manuellement les
unités dans la boite de dialogue)
o Menu TABLE > Mettre à jour colonne
o Choisir la table et le champ à mettre à jour
o Cliquez sur le bouton Expression
La fonction Area(obj, "sq km") permet de récupérer l’information sur la surface des
polygones. (Attention a bien vérifier que les unités dans la fonction AREA sont bien KM pour
« kilomètres et non pas en MI pour « Miles. Si c’est le cas, changer manuellement les unités)
o Menu TABLE > Mettre à jour colonne
o Choisir la table et le champ à mettre à jour
o Cliquez sur le bouton Expression
La fonction ObjectLen(obj, "km") permet de récupérer l’information sur le Longueur des
polylignes. (Attention à bien vérifier que les unités dans la fonction OBJECTLEN sont bien KM
pour « kilomètres » et non pas en MI pour « Miles. Si c’est le cas, changer manuellement les
unités dans la boite de dialogue)
o Menu TABLE > Mettre à jour colonne
o Choisir la table et le champ à mettre à jour
o Cliquez sur le bouton Expression
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 88
Représentation d’un SIG signalisation Pour cet exercice, nous nous sommes basés sur les signaux routiers de la sécurité routière.
Dans le dossier « panneaux », vous trouverez un ensemble de pictogrammes et idéogrammes routiers
au format GIF qui vous seront utiles pour représenter symboliquement vos données notamment
ponctuelles.
Analyses thématiques par symboles personnalises
Une des problématiques d’un SIG SIGNALISATION est de pouvoir représenter les données dans de
bonnes conditions, à des échelles différentes. Pour alimenter vos réflexions, nous allons tester 2
procédures différentes.
PROCEDURE 1
Appliquons une analyse thématique par valeurs individuelles et personnalisés pour chaque
panneau.
Après avoir numériser quelques panneaux de signalisation en indiquant par exemple de nom de fichier
du panneau dans le champ TYPE de la table attributaire.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 89
Ex : Panneau STOP > TYPE :
AB4
Créer une analyse thématique sur la couche Panneau :
Valeur individuelle
Points par défaut
Champ : TYPE
Modifiez les styles pour chaque valeur individuelle en cliquant sur le bouton STYLE :
Choisir comme type de police : symbole personnalisés
Cliquer sur le bouton AJOUTER en allant chercher l’image du panneau souhaité au format
Image (.GIF)
Cliquer sur Ouvrir, Mapinfo vous signale que votre symbole personnalisé a bien été ajouté à la
bibliothèque
Choisissez votre symbole
Appliquer une taille de symbole de 36
Cliquez sur OK plusieurs fois pour valider l’analyse thématique
Aller chercher pour chaque type de symbole l’mage du panneau correspondant.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 90
Que se passe t-il si vous changez l’échelle de votre carte ?
1 cm = 500m
1 cm = 1 km
1cm = 2 km
…etc.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 91
PROCEDURE 2
Appliquons une virtualisation de la représentation photographique (idéogramme, logo types,
etc.) par une thématique de valeurs individuelles classique associée à des Hot-links.
Que se passe-t-il si vous
changez l’échelle de
votre carte ?
1 cm = 500m
1 cm = 1 km
1cm = 2 km
…etc.
Enregistrez votre
document
« signalisation.wor » et
fermez-le.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 92
Mapinfo
Professional v11.5
8
Cartes thématiques
mise en page avancée
export
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 93
OBJECTIFS
Sémiologie graphique et cartographie
Créer / Modifier / Supprimer une carte thématique
Découvrir les différents types de cartes thématiques
Réaliser une mise en page
Exporter vos cartes
C O U R S
Sémiologie graphique et cartographie
Carte en symboles proportionnels La première règle de la représentation cartographique statistique consiste à représenter :
Des séries quantitatives (population dénombrée par exemple) en symboles proportionnels ;
Des séries de variables relatives (densité par exemple) en plages de valeurs ou de couleurs.
Cette règle est dictée par un principe simple : l’œil humain est toujours attiré d’abord par les surfaces.
Les aplats de couleur pâle sur une grande surface seront généralement lus avant un aplat de couleur
vive mais de plus petite surface.
Il est donc indispensable (dans le cas de variables quantitatives), de rendre la représentation
indépendante de la taille du territoire cartographié.
Dans le cas des symboles dont la surface varie en fonction de la valeur, la perception visuelle des
masses les plus importantes est plus immédiate.
Les problèmes des distributions étendues
L’un des écueils de la cartographie statistique en symboles proportionnels réside dans l’étendue de la
distribution souvent constatée où il est fréquent de rencontrer des valeurs extrêmes que se soit dans les
valeurs très faibles ou très fortes (population communales sur des petites communes rurales et une
agglomération de taille nationale). Les valeurs dites extrêmes « tirent » souvent la représentation en
nécessitant des symboles de grande taille qui masquent souvent les informations avoisinantes.
Plusieurs solutions existent :
Solution 1 : transformer la distribution en appliquant une méthode logarithmique afin de rétrécir
l’étendue de la distribution.
Solution 2 : supprimer les valeurs extrêmes du calcul de la proportionnalité afin de permettre
une progression visible sur le reste de la distribution. Sur la carte, on choisit de ne pas
représenter les valeurs extrêmes par des symboles proportionnels. Attention à ne pas oublier de
signaler cette astuce dans la légende.
Carte en plage de valeurs La représentation en plages de valeurs est recommandée dans 3 cas :
Variables traduisant une typologie (type de sol)
Variables avec effet de surface du territoire (densité de population)
Variables relatives (exprimées en taux).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 94
Dès lors, vous devez passer par un découpage en « classes de valeurs » pour lequel le respect d’un
certain nombre de règles permet d’optimiser le résultat.
1. Faire appel au résumé statistique (Minimum, maximum, somme, moyenne et écart-type par ex)
2. Connaître la distribution des valeurs
3. Déterminer le nombre de classes à appliquer.
a. Classes d’égale étendue (bornes régulières à partir des classes extrêmes)
b. Egal effectifs ou Quantiles (retient des effectifs égaux dans chaque classe)
c. Moyenne et Ecart-Type (Le principe consiste à créer une classe centrale autour de la
moyenne, puis de part et d’autre de cette classe de créer d’autres classes dont
l’amplitude est une fraction d’écart-type).
Nota : Utiliser le blanc sur la carte et dans la légende n’est pas logique, car visuellement, l’absence de
signe transcrit soit l’absence du phénomène (valeur nulle), soit des lacunes dans les données dont
dispose le cartographe (ex : valeur non connue).
Note :
Depuis la version 9.5 de MapInfo, la notion d’ « Analyse thématique » a été remplacée par la notion
de « Carte thématique ».
Par convention, nous utiliserons dans ce cours régulièrement le terme d’ « analyse » lorsqu’il reste
approprié et qu’il ne fait pas appel à un menu du logiciel.
Par ailleurs, depuis la version 9.5, le menu contextuel (clic droit) dans une fenêtre carte ne permet plus
de créer ni de modifier une carte thématique.
Type de
variable
Nombre
de
classes
Type de visuel Message à
passer
Exemple
Qualitativ
e
Dépend
du
nombre
d’entités
à
représent
er
Couleurs
différentes
Différenciati
on
Dépend
du
nombre
d’entités
à
représent
er
Motifs différents :
(hachures/
points)
Différenciati
on
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 95
E X E R C I C E
Créer / Modifier / Supprimer une CARTE thématique Les cartes thématiques permettent de représenter une donnée ou le résultat d’un calcul sur une carte.
Représentation de la densité de population communale
Évolution d’une valeur sur plusieurs années
etc.
On dispose de 7 types de cartes thématiques; le choix se fait en fonction des éléments à analyser et du
message que la carte doit faire passer. Les données relatives (densité, taux de pénétration,…) sont
généralement représentées sous forme de classes de couleurs, alors que des données absolues
(population, nombre de clients,…) le sont à l’aide de symboles proportionnels.
Lancez MapInfo
Ouvrez la table « COMMUNE.tab » (X:\ …vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF)
dans une nouvelle fenêtre carte.
Carte thématique par classes
Représenter la densité de population pour les communes situées à l’Est de Clermont Ferrand
Menu Carte > Carte Thématique lorsque la fenêtre Carte qui contient la couche COMMUNE est
active.
Quantitati
ve
5
maximu
m
Dégradé d’une
couleur
(camaïeu)
Hiérarchie
6
maximu
m
Motif
identique
Variation
de
l’écarte
ment du
motif
(hachuré
dans
l’exempl
e).
Hiérarchie
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 96
Cliquez sur l’icône « Classes » et sélectionnez le modèle « Classes de polygones par défaut ».
Cliquez sur le bouton Suivant
NOTE :
Pour chaque type de carte, une liste de modèles disponibles s’affiche dans la liste « Nom de modèle ».
Le champ « Aperçu » affiche la légende associée au modèle sélectionné.
Pour supprimer un modèle : sélectionner son nom et presser la touche « Suppr » du clavier.
Pour renommer un modèle : double-cliquez sur son nom et tapez un nouveau nom.
Sélectionnez la table et le champ sur lequel doit être effectuée la carte thématique
Dans notre exemple, nous allons recalculer directement la densité dans l’analyse
thématique. Ainsi, nous utiliserons une « expression » qui nous permet de calculer des valeurs à partir
d’informations déjà présentes dans la table :
Cliquez sur le bouton « Suivant > »
à deux reprises.
Dans la fenêtre de saisie de l’expression,
indiquez la formule de calcul pour la densité.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 97
MapInfo Professional propose une carte
thématique par défaut.
Enregistrer sous :
Permet d’enregistrer la carte thématique
comme un modèle.
Charger :
Permet, lors de la modification d’une analyse,
de lui appliquer un autre modèle, et
notamment ceux que vous vous êtes créés.
Cliquez sur le bouton « Classes... » et modifiez la méthode de répartition.
Méthode :
Permet de sélectionner une technique de calcul
automatique ou manuelle de définition des bornes
inférieures et supérieures des classes de valeur.
Avec une méthode Intervalles manuels, il n’est pas
obligatoire de respecter la liaison entre les classes.
Nb de Classes :
Si MapInfo propose entre 2 et 16 classes, rappelez-vous qu’
au delà de 5 classes, l’analyse commence à être difficile à
interpréter.
Cliquez sur le bouton « Calculer », pour que MapInfo mette à jour les classes en fonction de vos
indications.
Validez cette fenêtre et cliquez sur le bouton « Styles... ».
C O U R S
Remarque sur le style des classes (les couleurs de classes
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 98
Remarque : Les enregistrements de la table
qui ne peuvent pas être placés dans l’une
ou l’autre des classes seront
automatiquement positionnés dans la
classe « Autres ».
Propagation :
MapInfo réalise une propagation automatique des
coloris. Il suffit donc de changer la première (teinte
foncée) et/ou la dernière classe (teinte pâle) pour
obtenir un dégradé efficace.
Vous pouvez bien entendu changer vous même les
coloris intermédiares (propagation “aucune” sera alors
coché).
Modifiez la couleur de la classe supérieure
Idem pour la classe inférieure
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
Validez cette fenêtre et cliquez sur le bouton « Légende... » pour paramétrer le contenu de la légende.
Teinte foncée
Teinte pâle
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 99
La légende peut contenir
aussi bien des valeurs que
du texte.
Pour qu’une classe soit
ignorée, décochez
« Afficher cette Classe ».
Pour ne pas afficher le
nombre d’enregistrements
dans chaque classe,
décochez « Compter les
enregistrements ».
Exemple de légende
contenant du texte.
Permet d’afficher le
nombre de communes par
classe
Une fois les paramètres de la carte thématique validés, MapInfo Professional la génère
automatiquement sous la forme d’une couche sur la fenêtre active.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 100
NOTE :
La légende peut-être affichée dans une nouvelle fenêtre légende ou ajoutée dans une fenêtre
légende existante associée à la fenêtre carte (cf. Généralités - Créer une Légende Cartographique).
La fenêtre « classique » de légendes de cartes est toujours disponible et peut être affichée ou retirée en
sélectionnant « Affichage/Afficher Légende » « Affichage/Cacher Légende ». Cette fenêtre est unique
et est intitulée « Légende ».
Modifier une carte thématique
1. Sélectionnez « Carte/Modifier Carte Thématique... » ou double-cliquez sur le texte de la légende de
la carte thématique.
2. Depuis le contrôle des couches, sélectionnez la carte thématique à modifier puis cliquez sur le
bouton « Analyse ».
Remarque :
Comme pour n’importe quelle couche
l’analyse peut être rendue visible ou non
grâce à l’option « Visible ».
Si vous rendez une couche d’objets non
visible, MapInfo vous laisse le choix de
visibilité pour les cartes thématiques qui lui
sont associées.
Supprimer une carte thématique
Sélectionnez le contrôle des couches.
Sélectionnez la couche thématique à retirer et cliquez sur le bouton « Enlever ».
Validez le contrôle des couches.
Si le document n’a pas été sauvegardé, MapInfo Professional demande s’il doit l’être avant de
supprimer définitivement la carte thématique.
Cliquez sur le bouton SAUVER
Sauvegardez votre Document sous le nom « densite_communale.wor »
et enregistrez-le dans le dossier approprié.
Sauver... :
Enregistre le document avec la carte thématique
avant de la supprimer.
Ignorer :
Efface la carte thématique sans enregistrer le
document.
Annuler :
Interrompt l’opération.
Fermez les tables MapInfo
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 101
Cumul d’analyses Sur une carte de points ou de polylignes, il est possible de cumuler deux analyses en utilisant la couleur
pour une variable et la taille pour la deuxième variable.
Sur la carte des communes de l’Est de Grenoble, on veut représenter la répartition de la population par
rapport au équipement public de l’enseignement.
Les données sont contenues dans la colonne « EQUIPEMENT_SCOLAIRE » et « POPULATION » du fichier
CHEF_LIEU.
1. Ouvrez les fichiers CHEF_LIEU.tab et COMMUNE.tab (X:\
…\vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF).
Effectuez une analyse par classe sur la variable « population » à partir du modèle « Classes de points par
défaut ».
Menu Carte > Carte Thématique
Cliquez sur l’icône « Classes » et sélectionnez le modèle « Classes de points par défaut ».
Cliquez sur le bouton Suivant
Choisissez la table CHEF_LIEU et la variable POPULATION
Cliquez sur Suivant
Cliquez sur Styles à l’étape 3
2. Dans la définition des styles, cliquez sur le bouton « Options... » et cochez le bouton « Taille », dans le
cadre « Appliquer à ».
3. Validez en cliquant sur OK
Seule la taille des symboles va varier.
Cliquez sur OK pour valider la carte thématique et visualisez le résultat dans la fenêtre CARTE (Ci-
dessus).
5. Effectuez une nouvelle analyse thématique par classe en choisissant la même table, mais en
sélectionnant la colonne « ÉQUIPEMENT_SCOLAIRE »
6. Cliquez sur le bouton « style »
7. Sélectionnez la case à cocher « Couleur » dans la définition des styles
8. Validez en cliquant sur OK.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 102
Seules les couleurs des symboles vont varier.
Cliquez sur OK pour valider la carte thématique et visualisez le résultat dans la fenêtre CARTE (Ci-
dessus).
9. Effectuez une nouvelle carte thématique par « Valeurs Individuelles de points par défaut» sur la
variable « NATURE »
10. Décochez dans la définition des styles « utiliser la couleur »
11. Validez en cliquant sur OK
Seul le style des symboles va varier.
Sauvegardez votre Document sous le nom « cumul_analyse_isere.wor » et enregistrez-le dans le
dossier approprié.
Fermez les tables.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 103
Le point d’inflexion dans une carte thématique par classe
Il permet de travailler sur la notion de seuil (par exemple une moyenne) et ainsi de représenter les
valeurs en dessus et au dessous du seuil (principe de la météorologie).
Sur la carte des communes, on veut faire ressortir celles qui ont une densité de population très forte ou
très faible par rapport à la moyenne (1564 hab. au km²).
Ouvrez le document MapInfo nommé « densite_communale.wor » (vous l’avez crée précédemment !)
Modifiez la carte thématique :
Clic-droit dans la fenêtre carte > modifier analyse thématique
Cliquez sur le bouton LEGENDE
Cliquez sur le bouton « titre et libellés par défaut » et cliquez sur OK
Cliquez sur le bouton CLASSES
Définissez une répartition automatique à 5 classes et cliquez sur le bouton CALCULER puis
valider par OK
Cliquez sur le bouton STYLES
Modifiez la couleur de la classe la plus élevée avec une valeur de type « Bleu foncé ».
Modifiez la couleur de la classe la plus faible avec une valeur de type « Rouge vif ».
Sélectionnez dans la liste déroulante « INFLEXION » la valeur correspondant au seuil (ici la classe
2).
Modifiez la couleur de l’inflexion avec une valeur de couleur « Blanc »
Cliquez sur l’option « couleur » dans la partie « APPLIQUER A »
Vérifiez bien que « couleur » est sélectionnée
dans la partie PROPAGATION.
Le point d’inflexion est positionné au-dessus
de la deuxième classe.
Sauvegardez votre Document sous le nom « densité avec inflexion.wor » et enregistrez-le dans
le dossier approprié.
Fermez toutes les tables.
Carte thématique par symboles proportionnels
Positionne pour chaque enregistrement un symbole dont la taille sera proportionnelle à la
valeur contenue dans la colonne analysée.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 104
Représentation de la population des communes de l’Est de Grenoble.
On travaille avec la table des communes « COMMUNE», qui contient les données à analyser.
Ouvrez le fichier COMMUNE.tab (X:\ …\ vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF).
1. Sélectionnez « Carte/Carte Thématique... »
2. Choisissez le type « Symboles », sélectionnez le
modèle « Symboles par défaut »,
puis cliquez sur le bouton « Suivant > »
3. Sélectionnez la table et le champ à analyser et
cliquez sur le bouton « Suivant ».
Permet de ne pas représenter les valeurs nulles ou
non renseignées
4. MapInfo Professional propose les attributs par
défaut de cette analyse.
5. Cliquez sur le bouton « Paramètres... », pour
modifier le style de symbole utilisé.
6. Cliquez sur le symbole pour en changer.
Remarque :
Par défaut, la taille du symbole choisi s’appliquera à la
valeur maximale de la colonne analysée mais il est
possible de modifier cette valeur.
Il est possible d’afficher un symbole différent pour les
valeurs négatives (par exemple pour une évolution de
population exprimée en effectif):
On peut aussi modifier la présentation des
données en choisissant une méthode de
transformation
7. La modification de la légende s’effectue comme précédemment
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 105
8. Validez en cliquant sur OK
Il s’agit ici de la même carte que
précédemment, seule la
transformation (linéaire) a été
modifiée…
Sauvegardez votre Document sous le nom « pop_isere.wor » et enregistrez-le dans le dossier
approprié.
Fermez les tables.
Carte thématique par histogrammes ou par secteurs C’est une analyse par symboles proportionnels, où le symbole est un histogramme, un secteur ou un
hémicycle. Chacun de ces symboles permet de représenter la comparaison entre différentes valeurs.
Secteurs
Représentation avec une
transformation
« racine carrée ».
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 106
Appelé également Camembert, il présente les données sous la forme d’un camembert dont les
différentes tranches ou sections sont mises en valeur par des couleurs ou des motifs différents. Ce type
de diagramme ne peut montrer qu’un seul groupe de données (par exemple, le pourcentage de
ventes pour un seul inventaire).
Sur la carte des communes de l’Est de Grenoble, on veut comparer la population masculine et la
population féminine.
Ouvrez le fichier « COMMUNE.tab » (X:\ …\ BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF)
1. Sélectionnez « Carte/Analyse
Thématique... » puis le type d’analyse
SECTEUR / Secteur par défaut
2. Après avoir cliqué sur le bouton « Suivant », sélectionnez la table et les champs à analyser.
Les boutons « Monter » et
« Descendre » permettent de
modifier l’ordre des champs.
3. Cliquez sur le bouton « Suivant ».
4. MapInfo Professional propose une analyse prédéfinie par défaut que vous modifiez à l’aide des
boutons « styles… » et Légende… »
Le bouton « Styles... » permet de paramétrer le symbole.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 107
L’option « Gradué » : la taille des
hémicycles sera proportionnelle à la
somme des valeurs analysées.
On retrouve la notion de
transformation.
6. Modifiez la légende et validez.
L’analyse par histogramme est identique à celle par secteur, mais les différentes variables sont
présentées sur un histogramme.
Histogrammes à barres multiples
Barres Un diagramme en barres permet l'affichage ou la comparaison de plusieurs jeux de données.
Les deux types de diagrammes en barres les plus utiles sont l'histogramme et le diagramme en barres
empilées.
Histogramme
Un histogramme affiche les données sous forme d'une série de barres verticales. Ce type de
diagramme est bien adapté à la présentation de données concernant plusieurs groupes différents
pendant une durée spécifique de temps.
Par exemple, les chiffres de vente de l’année passée pour le Morbihan, les côtes d'Armor et le Finistère).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 108
Diagramme en barres empilées
Un diagramme en barres empilées affiche les données sous forme d'une série de barres verticales.
Chaque type de données, portant une couleur différente, se trouve empilée dans une seule colonne
(affichant par exemple trois couleurs représentant les ventes pour les années 1997, 1998 et 1999).
Sélectionnez « Carte/Analyse Thématique... » puis le type d’analyse BARRES / Barres par défaut
Même principes que vus précédemment avec les secteurs
Cliquez sur le bouton OPTION et choisissez l’option « Transformation linéaire »
Cliquez sur OK
Sauvegardez votre document sous le nom « sex_ratio.wor » et enregistrez-le dans le dossier
approprié.
Carte thématique par histogrammes sur une sélection
Certaines cartes deviennent vite illisibles, il vaut alors mieux travailler sur une sélection. On ne s’intéresse
désormais qu’aux communes de plus de 10 000 habitants.
Il est donc nécessaire de faire une sélection
Menu Sélection > Sélection
Table « COMMUNE »
Critère : POPUL > 10000
Faire une analyse thématique sur la
table résultant de la requête qui se
nomme QUERY 1
Appliquer les mêmes paramètres
que précédemment
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 109
La présentation est beaucoup plus claire.
Sauvegardez votre document sous le nom « sex_ratio_pop_10000.wor » et enregistrez-le dans le
dossier approprié.
Fermez les tables.
Carte thématique par densité de points
Remplir d’un nuage de points les polygones en fonction de la valeur du champ analysé.
Représenter la population de chaque commune.
Ouvrez le fichier « COMMUNE.tab »
1. Sélectionnez Carte/Analyse Thématique... »
puis Sélectionnez le type « Densité Points » et
le modèle « Points rouges »
3. Cliquez sur le bouton « Suivant > » et
sélectionnez la table et le champ à analyser
4. Modifiez les paramètres de la carte thématique.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 110
Pour que le rendu soit lisible, on peut
modifier la forme, la taille et la couleur des
points.
Testez le paramètre que vous souhaitez. Le
résultat ci-dessous correspond à un point
pour 100 habitants
5. Modifiez les titres / sous-titre de la légende et validez en cliquant sur OK.
Sauvegardez votre document sous le nom « densite_point.wor » et enregistrez-le dans le dossier
approprié.
Fermez les tables.
Carte thématique par valeurs individuelles Associe une couleur en fonction de chaque valeur de la colonne à analyser. Cette analyse permet de
réaliser des cartes de territoires, de secteurs, de type de terrain, etc.
Remarque :
Cette analyse est la seule qui peut être utilisée sur des données alphanumériques (de type TEXTE)
Sur la carte des zones d’activité
Ouvrez le fichier « SURFACE_ACTIVITE.tab » (X:\ …\ vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\I_ZONE_ACTIVITE)
1. Sélectionnez « Carte/Analyse Thématique... ».
2. Choisissez le type « Val. Individ. ».
3. Sélectionnez le modèle « Régions ValIndivi Qualité Pastel ».
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 111
4. Après avoir cliqué sur le bouton « Suivant > », sélectionnez la table et le champ sur lequel doit porter
l’analyse.
5. Cliquez sur le bouton « Suivant > » et modifiez les styles ainsi que la légende.
4. Validez par ok
Remarque :
Il est possible de réorganiser l’ordre de votre légende thématique, ainsi que de définir une présentation
sur plusieurs colonnes :
Par exemple, plutôt que de garder les catégories des zones d’activité, on travaille dans la légende
avec le nom des personnes affectées à chaque service de la communauté de communes. Il faut alors
remplacer dans la légende les catégories par des noms.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 112
Cliquez sur « Carte / Modifier Analyse
Thématique », puis sur « Légende… » et saisissez
les noms de vos équipes.
Cliquez sur « Carte / Modifier Analysee Thématique »,
puis sur « Personnalisé/ Ordre » et modifiez l’ordre de
votre légende
Afin d’obtenir une légende encore plus claire, on
peut, par exemple, créer autant de colonnes que
d’équipes sur le terrain.
…et demandez une taille des pavés adéquate.
Remarque : Il est possible d’enregistrer vos modèles d’analyses :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 113
Cliquez sur « Carte / Modifier Analyse Thématique »,
puis sur « Enregistrer sous… » dans le cadre « Modèle »
Nommez ce modèle « Equipe septembre 2011 ».
Ce modèle est enregistré dans le répertoire des
modèles d’analyses thématique de MapInfo
« THMTMPLT » que vous retrouvez dans OPTION >
Préférences > Répertoires.
Vous retrouverez ce modèle
d’analyse dans la liste des
modèles de cartes thématiques
par valeurs individuelles.
On peut par ailleurs récupérer la
légende ainsi que les valeurs de
la première analyse.
Sauvegardez votre document sous le nom « carte_equipes_2011.wor » et enregistrez-le dans le
dossier approprié.
Fermez les tables.
Seuil de zoom et carte thématique Plusieurs cartes thématiques peuvent être superposées, l’ordre conseillé est le suivant :
1. Symboles proportionnels
2. Histogrammes / Secteurs / Hémicycles
3. Densité de points
4. Valeurs individuelles
5. Classes de couleurs
Pour des documents complexes, l’affichage pour un seuil de zoom donné permet de ne pas avoir à
multiplier les documents. Par exemple, sur un fond de carte des communes, on souhaite représenter la
population par commune.
Ouvrez le document « RGE4.wor » situé dans le répertoire « workspaces ». (X:\ …\resultat\)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 114
Réalisez une carte thématique par valeurs individuelles sur les routes secondaires (champs NATURE).
Appliquez un style pour chaque catégorie (bretelle : couleur = rouge, pixel = 3 ; Route à 2 chaussées
gris, 3 ; …).
Vous vous apercevez que selon votre niveau de zoom, l’analyse devient visuellement « polluante » ; afin
de remédier à cet inconvénient, utilisez les seuils de zoom.
Dans le Contrôle des couches, faites un clic droit sur
l’analyse « valeurs indiv. Avec NATURE »
Cliquez sur « Propriétés de la couche…»
La carte thématique réalisée sur la couche est
visible pour un niveau de zoom compris entre 0 et
2,5 km.
Remarque :
La légende ne s’affiche que lorsque la carte
thématique est visible.
Zoom à 2 km
Zoom à 5 km
(rendez la couche ROUTE_SECONDAIRE non
visible)
Sauvegardez votre document sous un nouveau nom « analyse_reseau_routier.wor » et
enregistrez-le dans le dossier approprié.
Mise en page avancée
C O U R S
La mise en page est la disposition sur un espace imprimable virtuel des éléments du document que l’on
désire imprimer. Il peut y avoir plusieurs Mises en Page différentes dans un même document, les mêmes
éléments n’étant pas forcément imprimés d’une mise en page à l’autre avec les mêmes
caractéristiques (échelle…), plusieurs Mises en Pages pouvant utiliser la même imprimante avec des
configurations différentes (taille de papier, orientation…).
Un menu « Mise en Page » est ajouté lorsqu’une fenêtre « Mise en page » est active, ce menu permet
d’accéder aux outils de zoom et d’alignement des objets.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 115
Les modèles de mise en page
MapInfo met à vote disposition toute une série de mises en pages au format (.wor). Ces mises en pages
(template files) se trouvent dans le dossier :
C:\Documents and Settings\VOTRE_NOM\Application
Data\MapInfo\MapInfo\Professional1000\LayoutTemplate\Template
Si vous n’avez pas accès à ces répertoires, vérifiez :
Que vous êtes en « Administrateur » sur votre machine
Que tous les fichiers sont visibles sur votre machine :
Ouvrez l’explorateur Windows
Menu Outils > Options des dossiers
Onglet « Affichage »
Cochez
Les modèles de mise en page qui sont listés ci-
contre au format (.wor) se trouvent expliqués
dans la table attributaire de la table MapInfo
« template.tab » se trouvant dans le même
dossier et décrite ci-dessous.
Le champ « TemplateFile » reprend la liste des
(.wor).
Le champ « Description » décrit les modèles.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 116
E X E R C I C E
Comment appliquer un modèle de mise en page Lorsque vous souhaitez créer une mise en page dans MapInfo à partir d’un modèle prédéfini :
Cliquez sur le bandeau d’une fenêtre CARTE pour la rendre active
Menu Carte > Créer une mise en page à partir d’un modèle
Choisissez le modèle « Carte standard A4 portrait »
Cliquez sur suivant
Sélectionnez éventuellement la légende de la fenêtre carte
Cliquez sur OK
Cette mise en page nécessite maintenant que
soient ajoutés ou modifiés :
Un titre
Une flèche nord
Une barre d’Échelle
Les sources et copyright
La légende (ajout d’un titre général,
modification des sous-titres)
Ajout de commentaires si besoin.
RAPPEL : LA MISE EN PAGE DOIT IMPERATIVEMENT COMPORTER
Un TITRE
Au moins un cadre d’une fenêtre CARTE
Une LEGENDE
Une orientation (FLECHE NORD)
Une ECHELLE
Une DATE et des SOURCES (d’où viennent les données, quel service à conçu la carte, un
contact…)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 117
Placez les Titre(s), Note(s) de bas de pages, Commentaire(s) etc. à l’aide de l’outil «Créer Texte de la barre d’outils «Dessin».
Réglez leurs attributs à l’aide de «Affichage/ Style de Texte » avant de les créer, ou après
coup, en les ayant sélectionnés.
IMPORTANT :
Un cadre «Carte» d’une mise en page est dépendant de la fenêtre carte dont il est issu. Ainsi, si vous
effectuez une nouvelle analyse, si vous superposez une nouvelle couche, si vous positionnez des
étiquettes, si vous changez les proportions de la fenêtre ou si vous effectuez un zoom, MapInfo
appliquera automatiquement ces changements à la mise en page.
Le paramétrage de la mise en page
Menu Mise en page >
Options
Dimensions de la mise en
page :
En choisissant 2 pages en
Largeur, sur cette
imprimante A4, l’espace
imprimable sera proche de
l’espace disponible pour
une page A3.
Les limites d’impression de
chaque page seront
symbolisées par des
pointillés.
Afficher le contenu des
cadres :
Rafraîchit en
permanence la
prévisualisation de
l’impression.
Ne met à jour la
prévisualisation que
lorsque la mise en page
est la fenêtre active.
Ceci permet de gagner
du temps lors des
changements
intervenant dans les
fenêtres du document.
Les cadres de la mise en
page sont symbolisés en
permanence par un
rectangle coloré en
fonction du type de
fenêtre qu’ils
contiennent.
Les paramétrages de l’imprimante Une fenêtre Mise en page est active, nous allons maintenant la configurer selon nos besoins. Les
paramètres réglés seront propres à cette fenêtre, et à elle uniquement.
Menu Fichier > Configuration de l’impression
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 118
1 - Choix de l’imprimante :
2 - Choix de la taille du papier
3 –Choix de l’orientation (portrait/Paysage)
ENREGISTRER LE DOCUMENT
La mise en page n’est qu’une fenêtre, elle s’enregistre dans le «.Wor» au même titre que les autres
fenêtres.
Suppression du cadre autour de la carte
Sélectionnez les cadres et choisissez
« Menu Option/Style Polygones...
/Ctrl+F8 » et retirez le contour.
Alignement d’objets
Sélectionnez deux objets (maintenir la touche « Shift » appuyée)
Sélectionnez « Menu Mise en Page/Aligner Objets... » et définir le mode d’alignement.
Remarque :
L’option «En respectant la mise en page» : les objets sélectionnés seront alignés par rapport à la page.
L’option «En respectant la sélection» : les objets sélectionnés seront alignés les uns par rapport aux
autres.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 119
DUPLIQUER UNE FENETRE On veut réaliser une copie de la carte avec un zoom sur une partie.
Activez la fenêtre carte et sélectionnez le menu «Carte/Dupliquer la vue»
Modifiez le niveau de zoom, la forme et le titre de l’une des deux fenêtres.
Pochoir On veut isoler une zone dans la fenêtre zoomée.
Ouvrez le contrôle des couches et rendez « modifiable » la couche Dessin
Dessinez un polygone ou une ellipse avec l’outil adéquat, et rendez le transparent
Sélectionnez le polygone
Activez « Menu Carte/Définir Pochoir» ou l’icône . de la barre d’outils « général »
Remarque :
On ne peut définir qu’un seul pochoir par fenêtre. Pour désactiver le pochoir «Carte/Désactiver
Pochoir » ou l’icône de la barre d’outils « général ». Un pochoir est un « masque » : si vous
cliquez à l’emplacement d’un ilot hors zone, cet ilot sera sélectionné :
- Le pochoir ne peut être créé qu‘à partir de la sélection d’un objet surfacique unique.
- L’objet surfacique sélectionné peut être un objet d’une des tables des couches, ou un dessin dans la
couche dessin.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 120
Imprimer la mise en page
1. Activez la fenêtre de mise en page à imprimer
2. Sélectionnez « Fichier/Imprimer... /Ctrl+P »
Export (emf, jpeg, mif/mid) Vous pouvez exporter la fenêtre CARTE et/ ou la fenêtre Mise en page vers un format RASTER Image :
Menu Fichier > Enregistrer Fenêtre sous…
Quelques formats d’export
Le TIFF (.tif). Tag Image File Format qui permet une compression (LZW)
Le JPEG (.JPG). Joint Photographic Expert Group est un format compressé mais où la
compression est paramétrable.
JPG 2000 (JPEG File Interchange Format). Nouveau format qui permet une compression /
décompression de meilleure qualité.
Le GIF (.GIF). Format créé spécialement pour Internet avec un maximum de 256 couleurs, il est
non adapté aux photos.
Le Bitmap (. bmp). C’est un format non compressible et qui est de mauvaise qualité.
WMF Windows Metafile
EMF Windows Enhanced Metafile
GIF Graphic Interchange Format
PNG Portable Network Graphics Format
TIF Tagged Image File Format
PSD Photoshop 3.0
Exporter une fenêtre carte vers Google Earth
Activez l’outil GOOGLE EARTH dans le gestionnaire d’outil :
Menu Outils > Gestionnaires d’outils
Un nouveau bouton apparaît dans la
barre d’outils MAPBASIC :
Sélectionnez la fenêtre carte que vous souhaitez exporter
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 121
Cliquez sur le bouton EXPORT vers GE
Choisissez le dossier de destination de votre export.
Donnez un nom
Vous pouvez spécifier un fichier au format .TXT qui reprenne
un Copyright.
Laissez cochée la case « envoyer vers Google Earth »
Cliquez sur OK
L’outil va enregistrer 3 fichiers dans votre dossier de destination
Un fichier GOOGLE EARTH d’extension .KML qui reprend la configuration de votre carte
(coordonnées)
Un fichier image au format JPEG correspondant à votre fenêtre CARTE
Un fichier image au format JPEG correspondant à votre LEGENDE
Google Earth se lance et se place directement sur Grenoble, en Isère avec votre carte en plein écran.
Cette carte est au format image JPEG visibles dans la table des matières sur la partie gauche de l’outil.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 122
Mapinfo
Professional v11.5
9
Analyse spatiale et
manipulation d’objets
création de cartes de zone et
de territoire (zone tampon et
intersection)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 123
OBJECTIFS
Création et habillage d’une CARTE de zone (tampon)
Intersection spatiale entre plusieurs tables
Analyse spatiale du phénomène
Création d’une table de territoires par FUSION
Création de table par AJOUT
Import de données au format ESRI ShapeFile (SHP)
PROJET : UN RAZ DE L’ISERE EN 2013…
Au cours de l'histoire, l'Isère a connu de nombreuses crues, comme par exemple celles de
1859, de 1948 ou de 1968, dont les inondations ont provoqué d'importants dommages
humains et matériels.
Il faut donc un outil capable d’appréhender l’étendue de l’inondation ainsi que ses conséquences : les
zones tampons. On va donc créer une zone de 200 mètres autour du fleuve « l’Isère », représentant la
zone inondable par fortes crues.
Les zones tampons sont un type d'analyse de proximité dans laquelle les zones d'une distance
déterminée sont générées autour d'objets cartographiques sélectionnés. Ils sont définis par l'utilisateur
ou peuvent être générés pour un ensemble d'objets à partir des valeurs attribuées à ces objets. Les
zones tampon obtenues forment des objets polygones qui représentent la zone située dans la distance
spécifiée autour de l'objet. Utilisation (Opérations de croisements d’objets, mise en œuvre des fonctions
de découpage).
VOIR FICHE TECHNIQUE ANALYSE SPATIALE
E X E R C I C E
Ouvrez le document « inondation.wor » et zoomez sur le nord de Saint-Martin d’Hères. (X:\
…\resultat\workspaces)
Enlevez les étiquettes des communes :
Menu Carte / Contrôle des couches
Sélectionnez la couche concernée
Décochez « étiquetage automatique »
Création de carte de zone 1. Créez autour de l’Isère une zone inondable de 200 m.
Pour cela, vous allez créer une zone tampon dans la couche DESSIN de MapInfo :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 124
Rendez la couche dessin « Modifiable » (les tampons seront dessinés dans la couche
modifiable) et vérifiez que la couche isere.TAB est la première couche cliquable (au besoin,
décochez les couches situées au dessus plutôt que de les déplacer…)
Sélectionnez le ou les objets sur lesquels les tampons vont être dessinés (toutes les lignes de la
couche isere.TAB)
Sans perdre la sélection, vérifiez que la carte sur laquelle vous travaillez est active
Menu Objet > Tampon
Validez en cliquant sur OK
Votre zone inondable est maintenant créée, mais il faut changer son style par défaut
Double cliquez sur le nouvel objet
Cliquez sur le bouton « style »
Rayon de la zone
tampon : distance entre
les objets sélectionnés et
la bordure du tampon
Ce rayon peut se trouver
dans un champ de la
table et varier en
fonction des objets
Calcul sphérique :tient
compte de la
rotondité de la Terre
Un seul objet sera créé
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 125
Choisissez une trame « F2 »
Validez en cliquant sur OK
Votre zone inondable est visible sur la carte.
Si votre zone créée est fausse, effacez votre objet
Menu carte/effacer couche dessin
Pour conserver votre objet dans une table, vous avez la possibilité d’enregistrer la couche dessin
Menu carte > enregistrer couche dessin
Choisissez « Nouveau » puis « Sauver »
Choisissez un répertoire de destination et nommez votre future table « Zone_Inondable.tab»
Votre table est créée et placée automatiquement dans le haut du contrôle des couches. Celle-ci
contient un seul enregistrement vide, avec un champ « Id » (pour « Identifiant »). Faites apparaître le
tableau de données.
Menu Fenêtre > données
Saisissez « 1 » dans le champ « Id »
Enregistrez les modifications dans votre table
Vous disposez maintenant d’une table « Zone_Inondable » avec laquelle vous pouvez travailler. Il est
possible de répondre maintenant à certaines questions :
Sélectionnez une trame
avec un poncif
Décochez le « fond »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 126
Combien de bâtiments sont concernés par cette hypothèse d’inondation ?
Combien d’écoles ?
Combien d’enfants et de personnels à déplacer ?
Combien de bâtiments sont concernés par cette hypothèse d’inondation ?
Menu Table > Mettre à jour Colonne
Sélectionnez les tables qui contiennent les données pertinentes
Choisissez le type de jointure qui convient : ici, il n’y a aucun champ commun entre les 2 tables, seule la
géographie permet une jointure
L’opérateur géographique est « intersecte »
Cliquez sur OK
Ajoutez une colonne temporaire
On souhaite avoir le nombre de bâtiments
impactés, donc une fonction d’agrégation
est nécessaire
Laissez « Afficher le tableau de données »
Validez en cliquant sur OK
Le résultat que vous obtenez, 210 bâtiments, correspond au comptage des bâtiments touchés par la
Zone Inondable.
Combien d’écoles ?
Le raisonnement est le même que précédemment avec la couche PAI_SCIENCE_ENSEIGNEMENT.
Combien d’enfants et de personnels à déplacer ?
Ici, la formule à « Calculer » diffère :
Choisissez la somme: « Sum »
Dans la colonne jointe, cliquez sur : « Expression »
Saisissez la formule qui convient : NB_ELEVE + NB_PERSONNEL
Le résultat que vous obtenez, 690 personnes, correspond à la somme des élèves et du personnel à
déplacer pour les établissements scolaires touchés par la Zone Inondable.
Enregistrez le document dans « analyse_spatiale.wor »
Fermez toutes les tables
Création de carte de territoire Nous souhaitons maintenant créer la carte des communes qui correspondent aux divisions cadastrales.
Nous utilisons pour cela les divisions cadastrales de cinq villes de l’Est de Grenoble.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 127
Ouvrez la table « DIVCAD_EST.tab » (X:\ …\vecteur\BDPAR38_AV_L93)
Pour obtenir la carte des communes, nous allons effectuer une fusion des divisions cadastrales sur la
colonne « CODE_COM» (code Insee sans les deux premiers chiffres 38).
La fusion des objets d’une table ne doit jamais s’effectuer dans la table elle même. Dans notre
exemple, il y aurait alors confusion entre les enregistrements des codes communes et des codes
arrondissement et l’intégrité topologique ne serait pas respectée (un même territoire terrestre serait
représenté par plusieurs enregistrements).
Il est donc nécessaire de créer une nouvelle table, qui recevra le résultat de la fusion. Cette table des
communes est créée au moment de la fusion.
Menu Table > Fusionner des objets depuis une colonne
Choisissez la table DIV_CAD, puis la colonne
« CODE_COM»
Permet de visualiser les données des nouveaux
enregistrements à l’issue de la fusion.
Permet d’intégrer à la fenêtre active la
nouvelle table carte (ajout dans le contrôle
des couches).
Permet de définir la structure de la nouvelle
table, en utilisant la table des divisions
cadastrales
Pour la structure de la table des données
associée à la nouvelle carte, on ne garde
que les champs suivants :
Validez en cliquant sur Créer
Enregistrez votre nouvelle table avec le nom « Comm_ZInond »
Cliquez sur le bouton « Enregistrer » et indiquez comment agréger les données.
L’AGREGATION DES DONNEES, permet de récupérer ou de fusionner les données des communes pour
renseigner les enregistrements de la nouvelle table des communes de la zone inondable.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 128
Récupération de la valeur des trois
derniers chiffres du code Insee de la
colonne «CODE_COM» des communes.
On agrège les données numériques avec
la « somme ». Dans notre cas, aucune
donnée numérique, comme par exemple
la population, ne nécessite une
agrégation.
Validez en cliquant sur OK
Une fois la fusion terminée, la nouvelle carte est affichée dans la fenêtre « carte » courante et les
enregistrements apparaissent dans la fenêtre « données ».
REMARQUE
Les objets de la nouvelle table ont les mêmes
attributs que les objets dont ils sont issus
(Couleurs d’intérieur et de ligne, Trames et
Styles).
Ici, ils cachent donc les divisions cadastrales.
La couche ajoutée dans la fenêtre carte est
automatiquement «modifiable».
Pour modifier les attributs de style des objets de la nouvelle table :
Vérifiez que la carte est active
Sélectionnez toutes les communes crées (5) si elles ne le sont pas
Menu Option > Style de Polygones
Dans la partie « intérieur », choisissez la
trame « neutre »
choisissez une couleur de contour vive
Une épaisseur de ligne de 2 pixels
Validez en cliquant sur OK
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 129
Enregistrez la table
Décochez l’option couche modifiable dans le contrôle des couches
Enregistrez un document « communes_de_grenoble_est.wor »
Remarque : depuis la version 9.51, il est possible de rendre transparents les objets vectoriels qui
constituent une couche.
Menu Carte > contrôle des couches
Sélectionnez la couche à rendre
transparente
Clic-droit > propriétés de la couche
Déplacez le curseur de la « Translucidité »
Attention : cette modification n’est valable que pour la fenêtre carte active.
Fermez vos tables
Création de table par assemblage (procédure) La création de table par assemblage se distingue de la méthode précédente simplement par le fait
qu’il n’y a pas de colonne commune aux enregistrements. Il faut donc procéder ainsi :
Sélectionnez les entités géographiques à assembler
Rendez votre couche modifiable
Menu Objets> Assembler
Vérifiez le résultat
Faites une copie de votre table
Annulez les modifications effectuées sur la table originale : Menu Fichier > Annuler
Changements
Création de table par ajout
Importer un fichier Shape Il s’agit maintenant de rajouter pour des besoins d’analyse les divisions cadastrales de la ville de Venon.
Nous disposons des divisions cadastrales des 5 communes à l’Est de Grenoble au format MapInfo : la
table DIVCAD_EST.tab
(X\... \vecteur\BDPAR38_AV_L93)
La mairie de Venon nous fourni les divisions cadastrales de sa commune au format ESRI ShapeFile
(.Shp) :
la table DIV_CAD_VENON_region.Shp (X\... \ vecteur\BDPAR38_AV_L93)
Pour importer une table au format ESRI ShapeFile, nous utilisons ici « Traducteur Universel », outil fourni
avec MapInfo.
Menu Outil > Traducteur Universel > Traducteur Universel
Sélectionnez le format source ESRI Shape dans la liste déroulante
Sélectionnez la table Shape « DIV_CAD_VENON_region.shp » située dans le répertoire
« données Shp »
Sélectionnez le format de destination MapInfo TAB dans la liste déroulante
Sélectionnez le répertoire de destination « travail/grenoble »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 130
Laisser cette option par défaut permet de
récupérer le système de projection de la
table MapInfo.
Validez en cliquant sur OK
Validez en cliquant sur OK
Fermez le « Traducteur Universel » en cliquant sur Annuler
Ouvrez la table MapInfo « DIV_CAD_VENON_region.tab »
Affichez toute la couche (Ctrl+K)
Ouvrez le tableau de données (touche F2) : vous avez une table avec 10 enregistrements.
Remarque :
Il est possible d’ouvrir directement ce même fichier (procédure évidemment différente d’un import)
Par Fichier > Ouvrir >… Type Shp
Vous testerez cette méthode et comparerez avec la méthode précédente !
Ajouter des enregistrements à une table Il s’agit maintenant de constituer une table unique des divisions cadastrales de la commune de Venon
et de celles des six communes limitrophes que l’on appellera « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab »
Ouvrez la table « DIVCAD_EST.tab »
Celle-ci s’affiche directement dans votre carte, et vous constaterez dans le contrôle des couches que 2
couches sont nécessaires pour avoir une vision globale des divisions cadastrales. Nous allons donc créer
la table « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab » par « Ajout ».
Faites une copie de la table « DIVCAD_EST.tab » que vous appelez « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab » :
Fichier > enregistrer table sous
Cette table contient donc 83 enregistrements pour le moment
Ouvrez cette table « DIV_CAD_VENON_region» qui comporte 10 enregistrements
Fermez la table « DIVCAD_EST.tab »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 131
Menu table > Ajouter
Cliquez sur OK
Vérifiez que votre table contient 93 enregistrements (Menu Fenêtre > Données et visualisez dans
la barre d’état)
Enregistrez les modifications dans votre table « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab »
Fermez la table « DIV_CAD_VENON_region.tab »
Enregistrez un document « Agglomération_de_grenoble.wor »
Fermez vos tables.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 132
Mapinfo
Professional v11.5
10
Gestion des
attributs
requêtes et
sélections SQL
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 133
OBJECTIFS
Consultation des attributs
Requête et sélection SQL dans MapInfo
E X E R C I C E
Lancer Mapinfo et ouvrir la TABLE «departement.tab» du répertoire Carte de France qui se trouve dans
le répertoire des données vecteur par défaut. Enregistrer votre document Mapinfo sous le nom
«requete.wor».
Les tables «villes.tab» et «fleuves.tab» seront également utilisées dans ces exercices.
REQUETE ET SELECTION SQL DANS MAPINFO
C O U R S
On utilise indifféremment le terme de sélection ou de requête dans Mapinfo. Cela désigne la même
chose. Dans MapInfo il est souvent fait référence à la sélection, ce terme est affiché dans les listes des
tables (Données, Analyse thématique, Fermer table, Enregistrer la table sous…etc.) à chaque fois qu’un
ou plusieurs enregistrements sont sélectionnés (manuellement à la souris ou automatiquement avec un
requête).
Ce terme fait référence aux objets sélectionnés. Il est donc possible de les manipuler comme une
table.
Partant de ce constat, vous pouvez faire une analyse seulement sur la sélection, enregistrer une
sélection ou afficher les données des seuls enregistrements sélectionnés. A l’issu d’une de ces
manipulations, MapInfo utilisera pour identifier cette liste le terme de QUERY «n».
Bien se rappeler que la sélection ou requête ou query est un extrait d’une table. Si la table est modifiée
la sélection sera modifiée et si la sélection est modifiée la table sera aussi modifiée.
La sélection manuelle, à la souris en cliquant des objets sur la carte ou dans le tableau, ne peut pas
être enregistrée dans le document :
1. Les sélections effectuées à partir du Menu Sélection ou Sélection SQL sont automatiquement
enregistrées dans le document et donc exécutées à chaque ouverture. Vous pouvez nettoyer
le document en fermant les sélections en trop en utilisant le Menu « Fichier > Fermer Table »
2. Dans les boîtes de dialogue Sélection ou Sélection SQL deux boutons ont été ajoutés. Ils
permettent de sauver le modèle de la sélection et de le rouvrir ultérieurement. Le modèle est
en fait la syntaxe que vous avez saisie dans la boîte de dialogue. La syntaxe peut être fausse ou
incomplète, la sélection ne fonctionnera pas mais le modèle sera sauvé. MapInfo crée alors sur
le disque un fichier (.qry) (fichier txt).
3. A partir du menu Fichier il est possible d’Enregistrer une Requête. Ce menu n’est actif qu’à partir
du moment où vous avez effectué au moins une sélection. Il vous permet de créer une table
dynamique. A chaque ouverture de cette table la sélection est ré-exécutée et mise à jour si
besoin. Toutes modifications des tables utilisées dans la requête, entraînent une modification de
la table sélection et toutes modifications de la table sélection entraînent, elles aussi, une
modification des tables sources. Physiquement sur le disque MapInfo crée un fichier avec
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 134
l’extension .tab et un autre (.qry) qui contient la syntaxe de la requête. Ce fichier (.qry) peut
être utilisé comme modèle dans la boîte de sélection.
I. DEFINITION
SQL : Structured Query Language (langage de recherche
structuré)
Il s'agit d'un langage déclaratif dont la syntaxe est très simple (comme beaucoup de langages de ce
type) ce qui permet de se concentrer sur le problème à résoudre. Le langage SQL permet, entre autre,
de retrouver des informations stockées dans une base de données.
II. LA SYNTAXE DU SQL
La commande SELECT constitue, à elle seule, le langage permettant d'interroger une base de données
u une fenêtre de données. Elle permet :
de sélectionner certaines colonnes d'une table : c'est l'opération de projection
de sélectionner certaines lignes d'une table en fonction de leur contenu : c'est l'opération de
restriction
de combiner des informations venant de plusieurs tables : opération de jointure
de combiner entre elles ces différentes opérations.III.
III. LES DIFFERENTES OPERATIONS DU LANGAGE SQL
III.1. Opération de projection (SELECT / FROM) ou sélection de colonnes
Une interrogation, on parle plutôt de requête, est une combinaison d'opérations portant sur des ables
(relations) et dont le résultat est lui-même une table dont l'existence est éphémère (le temps de la
requête). La commande SELECT la plus simple a la syntaxe suivante
SELECT *
FROM nom table ;
Dans laquelle :
* signifie que toutes les colonnes de la table sont sélectionnées.
nom table : est le nom de la table sur laquelle porte la sélection.
Par défaut toutes les lignes sont sélectionnées. On peut limiter la sélection à certaines colonnes, en
indiquant une liste de noms de colonnes à la place de l'astérisque.
III.2 Opération de sélection de lignes (WHERE) ou restrictions.
SELECT …
FROM …
WHERE
La clause WHERE s’utilise de façon conjointe avec une opération de projection. Elle permet de spécifier
quelles sont les lignes à sélectionner. Elle est suivie d'un prédicat qui sera évalué pour chaque ligne de
la table. Les lignes pour lesquelles le prédicat est vrai seront sélectionnées. La syntaxe est la suivante
SELECT *
FROM nom table
WHERE Prédicat;
Un prédicat n'est ni plus ni moins que la façon dont on exprime une propriété. Les prédicats, qu'ils soient
simples ou composés, sont constitués à partir d'expressions que l'on compare entre elles.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 135
IV. LE LANGAGE SQL ET MAPINFO
Généralités
Une requête est une opération d’interrogation réalisée sur une partie d’une base de données. MapInfo
simplifie le recours aux requêtes SQL) en proposant des interfaces graphiques assez commode pour
interroger la base de données géographiques. Une requête SQL produit une table qui va contenir la ou
les réponses à la question posée.
Il est donc possible de chaîner les requêtes SQL entre elles.
On utilise indifféremment le terme de sélection ou de requête dans Mapinfo. Cela désigne la même
chose. Il est souvent fait référence à la sélection, ce terme est affiché dans les listes des tables :
Données ;
Analyse thématique ;
Fermer table ;
Enregistrer la table sous...etc.
A chaque fois qu'un ou plusieurs enregistrements sont sélectionnés (manuellement à la souris ou
automatiquement avec une requête). Ces termes font référence aux objets sélectionnés. Il est donc
possible de les manipuler comme une table. Vous pouvez faire une analyse seulement sur la sélection,
enregistrer une sélection ou afficher les données de seulement les enregistrements sélectionnés. A
l'issu d'une de ces manipulations, MapInfo utilisera pour identifier cette liste le terme de Query.
Remarque : une sélection est un extrait d'une table. Si la table est modifiée la sélection sera
modifiée et si la sélection est modifiée la table sera aussi modifiée.
Les fichiers décrits lors d’une phase de création et/ou de sélection.
La sélection manuelle, à la souris en cliquant des objets sur la carte ou dans le tableau, ne peut pas
être enregistrée dans le document. Par contre, depuis la version 4.5 de Mapinfo, trois fonctionnalités
ont été ajoutées.
1. Les sélections effectuées à partir du menu Sélection ou Sélection SQL sont automatiquement
enregistrées dans le document et donc exécutées à chaque ouverture. Vous pouvez
nettoyer le document en fermant les sélections en trop (Menu Fichier / Fermer table)
2. Dans les boîtes de dialogue Sélection ou Sélection SQL deux boutons ont été ajoutés. Ils
permettent de sauver le modèle de la sélection et de le rouvrir ultérieurement. Le modèle est en
fait la syntaxe que vous avez saisie dans la boîte de dialogue. La syntaxe peut être fausse ou
incomplète. La sélection ne fonctionnera pas mais le modèle sera sauvé. Maplnfo crée alors
sur le disque un fichier (.QRY) en Ascii.
3. À partir menu Fichier il est possible d’enregistrer une requête. Ce menu n'est actif qu'à partir
du moment où vous avez effectué au moins une sélection. II vous permet de créer une table
dynamique. A chaque ouverture de cette table la sélection est re-exécutée et mise à jour si
besoin. Toutes modifications des tables utilisées dans la requête, entraînent une modification de
la table sélection et toutes modifications de la table sélection entraînent elles aussi une
modification des tables sources. Physiquement sur le disque dur de votre ordinateur, Maplnfo
crée un fichier avec l'extension (.tab) et un autre (.qry) qui contient la syntaxe de la requête.
Ce dernier fichier (.QRY) peut être utilisé comme modèle dans la boîte de sélection
V. L'EDITEUR SQL DE MAPINFO
V.1 Requêtes sur une table unique > Requête sur un attribut
La question porte sur l’existence d’un enregistrement (ou plus) dans la base de données qui contient un
attribut particulier.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 136
Menu Sélection / Sélection.
Sélectionnez la table sur laquelle vous voulez effectuer une sélection.
Cette table est appelée table source. Renseignez Ies zones clé la boîte clé dialogue Sélection
correspondant à vos besoins. Lorsque que vous cliquez sur OK, Mapinfo exécute la sélection.
Maplnfo extrait alors les données de votre table source, stocke les résultats de la sélection dans une
table temporaire particulière, appelée table de résultats. La table de résultats contient uniquement
les lignes et colonnes correspondant à vos critères. Le nom par défaut de la table de résultats est
Sélection, mais vous pouvez indiquer un autre nom.
Le bouton « Expression » ou « Assist » va vous aider dans votre choix en vous guidant.
Le bouton « Vérifier » permet de contrôler la cohérence syntaxique de l’expression. Une requête
souvent utilisée peut être enregistrée grâce au bouton «Sauver modèle ». Un fichier d’extension « .QRY »
est alors créé dans le Workspace de la session en cours. Toute requête sauvegardée peut être rappelée
par le bouton « Charger modèle ».
Cliquez sur OK
Menu fenêtre Carte et / ou Données
Si vous souhaitez visualiser les résultats, Mapinfo affiche automatiquement par défaut la table de
résultats dans une fenêtre Données, à moins que vous n'enleviez la croix marquée dans la case
« Afficher les données résultat » ou « Browse result ».
Sélectionnez la table cible de la
requête.
Choisir le champ qui porte la
requête dans la fenêtre «
Expression » ou « assist » pour
remplir la boîte de saisie «
Critères ». En effet, vous n’êtes
pas censé connaître les noms
des champs de la table cible
de la requête.
La liste déroulante « Colonne »
permet d’accéder aux noms des
champs de la table.
La liste déroulante « Opérateurs »
permet de choisir les opérateurs
qui peuvent être appliqués à la
colonne choisie.
La liste déroulante « Fonctions »
permet de choisir des fonctions
qui peuvent être appliquées aux
champs choisis.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 137
V.2 Requêtes sur plusieurs attributs sémantiques
Une requête peut chaîner des conditions en utilisant les clauses « AND » et « OR » et porter sur plusieurs
attributs.
V.3 Les opérateurs « ANY » et « ALL »
Ce sont des opérateurs qui permettent de rechercher des caractéristiques communes soit avec tous
(ALL) soit avec n’importe lequel (ANY) des énumérés qui suivent.
V.4 Requêtes par exclusion
Une sélection d’exclusion n’est pas possible avec le langage SQL traditionnel. Cette fonctionnalité a
été implémentée à partir de MapInfo V6.5, version pour laquelle l’inversion d’une sélection est
accessible par un simple clic souris.
V.5 Requêtes sur plusieurs tables
La commande « Sélection / Sélection SQL.» permet d’accéder à cette fonctionnalité. Cette
commande ouvre la fenêtre de suivante :
Cette fenêtre rappelle celle ouverte par le menu Sélection / Sélection. On y retrouve en plus, la
possibilité de choisir plusieurs tables, d’utiliser des fonctionnalités d’agrégation offertes par le menu
déroulant « Agréger » ou « aggregate » et on peut procéder à des « Groupement par colonnes » ou
« group by column ».
Ces options, très utiles, font en sorte que ce menu est plus utilisé que le précédent. En réalité la fenêtre
est calquée sur la syntaxe SQL traditionnelle.
SELECT Colonne 1, Colonne 2
FROM Table 1, Table 2
WHERE Critères
GROUPBY Colonne X
INTO Table de sortie
Les mots en capitale et en gras sont les mots réservés du SQL, donc standard à toute requête. Les mots
en rouge représentent les parties variables des requêtes. Ce sont celles que vous remplissez dans les
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 138
zones de saisie de la fenêtre SQL. On constate que l’organisation de la fenêtre respecte parfaitement
l’ordre des termes de la syntaxe SQL
V.6 Requêtes d’analyse spatiale
Néanmoins la plupart des requêtes SQL dans un SIG utilisent des opérateurs spatiaux dans des requêtes
avec un SIG. Si ce n’était pas le cas, l’utilisation directe d’un SGBDR suffirait.
V.7 Les opérateurs spatiaux dans MapInfo
MapInfo propose plusieurs opérateurs géographiques pour sélectionner des objets sur la base de leur
relation spatiale à un autre objet. Il existe un mot-clé spécial qui s’utilise avec la géométrie des objets
MapInfo. Ce mot-clé indique à MapInfo qu’il doit exploiter des valeurs les composantes géométriques
de la table plutôt que des données attributaires. Les opérateurs spatiaux s’insèrent entre les objets
spécifiés. Vous les sélectionnez dans la liste Opérateurs.
V.8 Les opérateurs spatiaux de MapInfo sont énumérés ci-dessous :
CONTAINS L’objet A contient l’objet B si le centroïde de B se trouve dans le
polygone de A.
CONTAINS ENTIRE L’objet A contient entièrement l’objet B si le polygone de B est
entièrement inclus dans le polygone de A.
WITHIN L’objet A est dans l’objet B si son centroïde est dans le polygone de B.
ENTIRELY WITHIN L’objet A est entièrement dans l’objet B si le polygone de A est
entièrement dans le polygone de B.
INTERSECTS L’objet A rencontre l’objet B si ils ont au moins un point en commun.
Lorsqu’on utilise deux tables qui contiennent une géométrie dans une requête comme on pourrait le
voir en associant une table de « villes » associée à une géométrie ponctuelle et une table de « pays »
associée à une géométrie de polygones. Le résultat de la requête récupérera une géométrie unique
qui sera celle de la table déclarée en premier dans la requête SQL.
Le « champ » géométrique « .obj »
MapInfo stocke donc la géométrie des objets graphiques dans ses tables. Le principe de ce stockage
n’est pas identique à celui des autres attributs dont le type est fixe. En effet on ne stocke pas un objet
de type LIGNE ou LINE défini par 2 jeux de coordonnées X et Y comme un polygone défini par 250
points intermédiaires. Pour simplifier, MapInfo propose un type « .obj » pour stocker n’importe quel type
d’information géométrique.
Ce type n’apparaît pas quand on visualise la structure d’une table
Menu Table/ Gestion des tables/ Modifier la structure
Cependant, ce champ « .obj » apparaît dans les menus déroulants des interfaces de « Sélection » et
de « Sélection SQL ». Ce champ est utilisé pour désigner une géométrie quelconque, de type Point,
Ligne ou Polygone. Ce qui peut apparaître comme une simplification peut aussi se révéler dangereux à
l’usage dans la mesure où tous les opérateurs spatiaux de MapInfo ne réagissent pas de la même
manière suivant la géométrie des objets sur laquelle ils sont appliqués.
R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 139
Regardez bien comment est structurée la fenêtre de données de la table «COMMUNE» (titre des
colonnes, informations disponibles, nombre d’enregistrements…etc.). C’est important car vous allez
travailler maintenant à partir de ces données, il est donc important que vous en ayez bien pris
connaissance.
1 – les requêtes mono-tables Requête exemple: Chercher la commune de « Grenoble ».
Menu Sélection > sélection
Dans la liste déroulante «table», choisissez la table que vous voulez questionner
Dans la partie «critères», cliquez sur le bouton «Expression» pour faire apparaître la boite de
dialogue de requête SQL simple.
Dans la liste déroulante «Colonnes», choisissez NOM (il correspond au champ de la table
COMMUNE où se trouvent enregistrés les noms de chaque ville)
Dans la liste déroulante «Opérateurs», choisissez le signe «=»
Au clavier et sans ajouter d’espace, taper manuellement «Grenoble» (avec les guillemets et
sans faire de fautes d’orthographe)
Cliquer sur le bouton «vérifier»
Cliquez sur OK dans la fenêtre EXPRESSION
Nommez la requête «ville_de_grenoble» Dans la partie «Mettre résultat dans table».
Cliquez sur OK
Pour localiser la commune de Grenoble, ajoutez la table dans la fenêtre carte à partir du contrôle des
couches et consultez conjointement les données graphiques et attributaires.
La requête que vous venez d'effectuer est une requête mono-table, elle permet de sélectionner les
enregistrements d'une table en fonction de critères que vous définirez, le résultat est identique à celui
d'une sélection manuelle.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 140
Requêtes supplémentaires
Chercher toutes les villes commençant par la lettre «V» (LIKE «V%»)
Sélectionnez les villes dont le nom commence par « saint »
Sélectionnez les villes dont le nom comporte le mot « saint »
Sélectionnez les communes 38188, 38179 et 38309 (Code Insee) et créer la table du canton
d’Eybens
Chercher toutes les villes commençant par la lettre «G» et dont la population est supérieure à
100 000 habitants
Sélectionnez les communes dont la population est comprise entre 10 000 et 50 000 habitants
Communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants ordonnées par population
croissante
Communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants ordonnées par population
croissante, en présentant les colonnes Nom, Code et calcul de la densité
Même requête que la précédente en nommant la colonne densité et en triant les données
dans l'ordre décroissant de densité
Sélectionnez les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants et la superficie
supérieure à 10 km²
Calculer la somme et la moyenne de population de toutes les villes
Rechercher les communes dont la surface est supérieure à la moyenne des surfaces des
communes
2 – Les requêtes multi-tables
Le principe reste le même que les requêtes précédentes mais les possibilités sont plus complexes et
peuvent porter sur plusieurs tables en incluant ou non des critères géographiques. Afin de pouvoir
sélectionner sur deux tables et plus, il vous sera indispensable de disposer d'un champ commun entre
les tables. Ce champ commun pourra être attributaire (champ commun, code,...) ou bien
géographique en faisant appel au champ graphique des tables (Obj) et en utilisant les opérateurs
géographiques disponibles dans la boite de dialogue de la fenêtre Sélection SQL (menu Sélection).
À partir des tables COMMUNES, PAI_INDUSTRIEL_COMMERCIAL et TRONCON_COURS_EAU :
Sélectionnez toutes les zones industrielles et commerciales (ZIC) qui sont dans des villes de plus
de 5 000 habitants
Sélectionnez les communes traversées par l’Isère.
Sélectionnez les villes traversées par un cours d’eau
Sélectionnez les ZIC dans les communes de Gières et Eybens (sans recherche géographique).
Condition : 2 colonnes résultats : la première sur le nom des villes et la seconde dénommée
«département » qui récupère les 2 premiers chiffres du code Insee
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 141
Sélectionnez les ZIC dans les communes de Gières et Eybens (avec recherche géographique).
Condition : 2 colonnes résultats : la première sur le nom des villes et la seconde dénommée
«département » qui récupère les 2 premiers chiffres du code Insee
En effectuant avant une sélection manuelle sur une ville, je souhaite récupérer par requête SQL
l’ensemble des communes adjacentes à ma sélection
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 142
TROISIÈME PARTIE
Globe virtuel 3D
Google Earth Professional
Prise en main (1 jour)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 143
Google Earth Pro
1
Installation et présentation
du logiciel Google Earth
Professional
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 144
OBJECTIFS
Télécharger et installer le logiciel Utilisation de la licence
Présentation générale du logiciel
Comparatif entre Google Earth et Google Earth Pro
C O U R S
Télécharger et installer le logiciel Google Earth Pro
Le logiciel Google Earth Pro est disponible pour les ordinateurs équipés du système d’exploitation
Windows ou OS X (Mac).
Vous pouvez télécharger le logiciel sur http://www.google.fr/intl/fr/earth/download/gep/agree.html.
Si vous ne parvenez toujours pas à télécharger le logiciel, le problème peut provenir de vos paramètres
de pare-feu, de proxy ou de sécurité Internet.
Une fois le logiciel téléchargé, suivez les instructions pour installer le logiciel sur votre ordinateur.
Utilisation de la licence
Google Earth Pro est vendu sous la forme d'un abonnement annuel et requiert une clé de licence
valide.
Enregistrement de la clé de licence
Les clés de licence Google Earth Pro sont enregistrées sous un nom d'utilisateur unique, sous la forme
d'une adresse e-mail. Pour attribuer un nom d'utilisateur à votre clé de licence, veuillez-vous rendre
sur la page suivante
http://geoauth.google.com/gev0/associate.html?hl=fr
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 145
Si vous avez déjà associé votre clé de licence à un nom d'utilisateur et que vous souhaitez utiliser une
adresse e-mail différente, nous vous recommandons d'annuler l'affectation de votre nom d'utilisateur
existant sur cette page http://geoauth.google.com/gev0/disassociate.html?hl=fr et d'en affecter un
nouveau via cette page http://geoauth.google.com/gev0/associate.html?hl=fr
Une fois la licence activée, lancez le logiciel. Un écran de connexion s’affiche et vous invite à saisir
votre nom d'utilisateur et votre clé de licence
C O U R S
Présentation générale du logiciel
Google Earth est un logiciel, propriété de la société californienne Google, permettant une visualisation
de la Terre avec un assemblage de photographies aériennes ou satellitaires. Anciennement produit par
Keyhole inc., alors d'accès payant, ce logiciel permet à tout utilisateur de survoler la Terre et de zoomer
sur un lieu de son choix.
Selon les régions géographiques, les informations disponibles sont plus ou moins précises. Ainsi un
habitant d'une métropole peut localiser son restaurant préféré, obtenir une vue en 3D des immeubles
de la métropole, alors que la résolution des photos d'une bonne partie de la Terre est très faible. La
couverture, d'après Google, devrait s'améliorer rapidement. La modélisation en 3 dimensions des
constructions a été réalisée à l'aide du logiciel SketchUp.
Le logiciel dispose d’une version gratuite (Google Earth) et d’une version professionnelle (Google Earth
Pro) réservée aux professionnels.
Généralités
Initialement connu sous le nom de Earth Viewer, Google Earth a été développé par la société Keyhole
Inc., rachetée par Google en 2004. Le produit, renommé Google Earth en 2005, est désormais
disponible pour les ordinateurs personnels équipés de Windows 2000, XP, Vista, Seven, Mac OS X 10.3.9
ou supérieur, Linux (depuis le 12 juin 2006), et FreeBSD. En plus d'avoir poursuivi le développement du
client commencé par Keyhole, Google a également intégré l'imagerie de la base de données de Earth
à leur logiciel de cartographie en ligne (Google Maps).
Plusieurs grandes villes peuvent être observées avec une résolution suffisamment élevée pour pouvoir
distinguer individuellement chaque immeuble, maison et même voiture. Dans certaines villes telles que
Paris, Londres, Washington et Seattle, il est même possible de distinguer les gens dans la rue. La
résolution d'observation maximale des lieux géographiques dépend de leur intérêt, cependant toute la
surface de la Terre a été photographiée avec une résolution d'au moins 15 mètres. Les lieux qui ont été
photographiés avec la meilleure résolution (6 pouces) sont les suivants : Las Vegas dans l'État du
Nevada, Cambridge dans le Massachusetts et le comté de Fulton (New York) dans l'État de New York.
Google Earth permet aussi d'aller directement à un lieu en entrant son adresse postale (États-Unis,
Canada et Europe uniquement), ses coordonnées ou bien en naviguant manuellement.
Google Earth est également pourvu des données topographiques rassemblées par la NASA lors de la
mission SRTM, ce qui permet d'afficher la surface de la Terre en 3D. Ainsi, le Grand Canyon et l'Everest
peuvent être observés en 3D contrairement à d'autres logiciels de cartographie ne permettant que des
observations 2D, c'est-à-dire depuis le ciel et perpendiculairement au sol. Google a de plus rajouté une
couche sur la surface de la Terre qui modélise en 3D les immeubles et bâtiments importants des plus
grandes villes américaines. Depuis la version 5 il est possible de visionner en 3D les surfaces sous marines.
Résolution
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 146
La résolution de l'image fournie par le programme Google Earth dépend avant tout de l'endroit
géographique. En effet, la résolution n'est pas homogène sur toute la planète et, d'une manière
générale, les grandes agglomérations sont beaucoup plus détaillées que les milieux ruraux.
Bâtiments en 3D
Après son acquisition de Keyhole, Google a ajouté au logiciel une fonction permettant d'afficher des
bâtiments en 3D modélisés par des blocs de couleur grise. Ainsi, grâce aux informations fournies par
Sanborn Maps, il est possible d'observer de nombreuses villes américaines dès septembre 2006. Le
14 mars 2006, Google rachète @Last Software (entreprise à l'origine du logiciel SketchUp) qui crée un
plugin pour permettre d'obtenir un rendu 3D dans Google Earth. À l'origine, seules quelques villes
américaines sont concernées par cette fonction. Par la suite, il devient possible d'observer en 3D des
bâtiments du Japon grâce à l'entreprise japonaise Zenrin qui a fourni les données
nécessaires[réf. nécessaire]. Certaines villes allemandes sont également totalement modélisées comme
Munich, par exemple.
Des bâtiments sont également visibles en 3D pour certaines autres villes du monde en faisant usage de
programmes provenant d'autres sites web.
Des bâtiments de la ville de Londres ont également été modélisés. C'est également le cas pour Paris, où
la tour Eiffel, l'île de la Cité, le Louvre, le quartier de La Défense, la BNF ou la maison de Radio France
sont visibles en 3D. Le musée du Prado de Madrid est également accessible avec les principales
œuvres.
De plus, il existe une banque d'images 3D créée par la communauté d'utilisateurs, qui permet de
visualiser directement leurs œuvres dans Google Earth.
Autres
Relief auto-généré :
En juin 2012, Google annonce que les bâtiments en 3D créés par les utilisateurs seront progressivement
remplacés par un mesh auto-généré. Les raisons principales sont l'amélioration de l'homogénéité, et le
renforcement de la compétitivité vis-à-vis de services utilisant cette technologie, tels que Nokia Maps
ou Bing Maps.
Simulateur de vol :
Dans la version 4.2 de Google Earth, un simulateur de vol est inclus.
Navigateur Web interne :
Dans la version 5.2 de Google Earth, un navigateur web est inclus. Ne pas cocher "Afficher les résultats
Web dans un navigateur externe active cette fonctionnalité.
Comparatif Google Earth vs Google Earth Pro
Google Earth (version gratuite)
Affichez des images satellite, des cartes, le relief, des bâtiments en 3D, des galaxies éloignées et même
les profondeurs sous-marines, directement sur votre ordinateur.
Google Earth Pro
Dans Google Earth Pro, retrouvez les images et les fonctionnalités simples d'utilisation de la version
gratuite de Google Earth, avec en plus des outils supplémentaires spécialement conçus pour les
professionnels.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 147
Caractéristiques Google Earth (version
gratuite) Google Earth Pro
Impression d'images Résolution de l'écran
uniquement Images haute résolution
Régionalisation d'ensembles de données
volumineux
Géocodage d'adresses par lots
Importation de données SIG
Importation d'images SIG Géolocalisation
manuelle
Géolocalisation
automatique
Importation d'images volumineuses Jusqu'à la taille de
texture maximale
Au-delà de la taille de
texture maximale
(superposition d'images
de grande taille)
Accès à des données démographiques, à des
données cadastrales et à des données de
circulation
Création de vidéos de qualité supérieure
Mesure de la surface d'un polygone ou d'un cercle
Cartographie simultanée de plusieurs points
Outil de calcul du bassin visuel
Outil de création de cartes
Diffusion d'annonces dans le produit
Adresse e-mail
Facultative
Quels sont les avantages d’utiliser Google Earth Pro ?
Google Earth Pro vous permet d'accéder à l'ensemble du globe terrestre de Google, avec des images
en haute résolution, des informations sur les rues, des images Street View panoramiques, des images
historiques, ainsi que des points d'intérêt. Google Earth Pro offre également des outils et des
fonctionnalités supplémentaires spécialement conçus pour les utilisateurs professionnels :
Impression de captures d'écran en haute résolution
Cartographie de vastes datasets SIG
Cartographie rapide de milliers d'adresses
Création de vidéos personnalisées à partager avec les clients
Mesure de surface à l'aide d'un polygone ou d'un cercle
Affichage de données démographiques, cadastrales et routières sur des calques colorés
Une fois en possession de la licence Google Earth Pro, vous pouvez utiliser les images et les données
proposées pour vos supports marketing, à condition que ces données ne soient pas vendues à des tiers,
que les images incluent des informations sur le copyright et sur leur origine, et qu'elles ne soient pas
diffusées à la télévision ou à la radio sans autorisation spéciale. Pour en savoir plus, consultez la page
http://www.google.com/intl/fr/permissions/geoguidelines.html.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 148
Google Earth Pro
2
Fonctionnalités de
Google Earth Pro
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 149
OBJECTIFS
Navigation
Recherche
Création d’objets
Calques
Calcul d’itinéraires
C O U R S
Navigation
Dans Google Earth, la Terre et son relief s'affichent dans la visionneuse 3D. Vous pouvez naviguer dans
la vue 3D du globe terrestre de plusieurs manières :
À l'aide de la souris
Pour naviguer à l'aide de la souris, il vous suffit de placer le pointeur au centre de la visionneuse 3D
(image du globe terrestre), de cliquer sur l'un des boutons de la souris (droit ou gauche), de déplacer
celle-ci et d'observer ce qui se passe dans la visionneuse. Selon le bouton de la souris sur lequel vous
appuyez, le pointeur change de forme pour refléter le changement de comportement. En appuyant
sur un des boutons de la souris et en faisant glisser cette dernière, vous pouvez :
Faire glisser la vue dans la direction de votre choix
Effectuer un zoom avant ou arrière
Incliner la vue (nécessite un bouton central ou une molette)
Regarder autour de vous depuis un point de vue unique
Faire pivoter la vue (nécessite un bouton central ou une molette)
E X E R C I C E
Déplacer la vue dans n'importe quelle direction (vers le nord, le sud, l'est et l'ouest)
Pour déplacer la vue, positionnez le curseur de la souris dans la visionneuse, puis enfoncez le bouton
GAUCHE (ou bouton principal) de la souris. Notez que le pointeur représentant une main ouverte
prend la forme d'une main fermée . "Tirez" sur l'image avec le pointeur en forme de main, comme si
vous tiriez avec votre propre main, pour déplacer le globe terrestre et afficher la partie voulue.
Vous pouvez déplacer le globe terrestre dans n'importe quelle direction pour afficher les parties
masquées et vous pouvez même le faire tourner.
Une fois que vous êtes au niveau du sol, vous pouvez vous déplacer comme si vous étiez en train de
marcher en utilisant les touches W, A, S, D ou les touches fléchées.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 150
Vous déplacer par glissement continu sur le globe terrestre
Pour vous déplacer en continu dans la direction de votre choix, maintenez le bouton gauche (ou
bouton principal) de la souris enfoncé. Ensuite, déplacez brièvement la souris et relâchez le bouton,
comme pour "lancer" le mouvement. Cliquez une fois dans la visionneuse 3D pour arrêter le
déplacement.
Zoom avant
Vous disposez de plusieurs méthodes pour effectuer un zoom arrière en utilisant la souris.
Vous pouvez double-cliquer dans la visionneuse 3D pour effectuer un zoom avant sur le point
choisi. Cliquez une fois pour arrêter ou double-cliquez pour continuer.
Si vous disposez d'une souris à molette, utilisez la molette pour effectuer un zoom avant. Utilisez
la touche ALT (Option sur Mac) avec la molette pour effectuer un zoom avant par petits
incréments.
Vous pouvez également placer le pointeur sur l'écran et appuyer sur le bouton DROIT de la
souris. Lorsque le pointeur prend la forme d'une flèche double, déplacez la souris vers le haut
ou vers le bas, puis relâchez le bouton lorsque vous atteignez l'élévation souhaitée. Notez qu'un
curseur en forme de croix apparaît et que la vue effectue un zoom avant.
Pour effectuer un zoom avant en continu, maintenez le bouton de la souris enfoncé, déplacez
brièvement la souris vers le bas, puis relâchez le bouton, comme pour "lancer" le mouvement.
Cliquez une fois dans la visionneuse pour arrêter le déplacement. Notez que l'angle d'affichage
s'incline progressivement au fur et à mesure que vous vous rapprochez du sol.
Zoom arrière
Vous disposez de plusieurs méthodes pour effectuer un zoom arrière en utilisant la souris.
À l'aide du bouton DROIT de la souris, double-cliquez dans la visionneuse 3D pour effectuer un
zoom arrière sur le point choisi. La visionneuse applique un facteur de zoom arrière. Cliquez une
fois pour arrêter ou double-cliquez pour continuer.
Si vous disposez d'une souris à molette, vous pouvez utiliser cette dernière pour effectuer un
zoom arrière (en poussant la molette). Utilisez la touche ALT (Option sur Mac) avec la molette
pour effectuer un zoom arrière par petits incréments.
Vous pouvez également placer le pointeur de la souris sur l'écran et appuyer sur le bouton
DROIT de la souris. Lorsque le pointeur prend la forme d'une flèche double, déplacez la souris
vers le haut ou vers le bas, puis relâchez le bouton lorsque vous atteignez l'élévation souhaitée.
Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue effectue un zoom avant. Pour
effectuer un zoom arrière en continu, maintenez le bouton droit de la souris enfoncé, déplacez
brièvement la souris vers l'avant, puis relâchez le bouton, comme pour "lancer" le mouvement.
Cliquez une fois dans la visionneuse pour arrêter le déplacement.
Incliner la vue
Si votre souris comporte un bouton central ou une molette sur laquelle vous pouvez appuyer, vous
pouvez incliner la vue en appuyant sur ce bouton ou cette molette, puis en déplaçant la souris vers
l'avant ou vers l'arrière. Si vous utilisez une souris à molette, vous pouvez incliner la vue en appuyant sur
la touche MAJ et en faisant rouler la molette. Vous pouvez également appuyer sur MAJ et le bouton
gauche et déplacer la souris. Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue s'incline à
partir de ce point.
Regarder autour de vous
Pour regarder autour de vous depuis un point de vue unique comme si vous tourniez la tête, appuyez
sur la touche CTRL et sur le bouton gauche de la souris, puis déplacez cette dernière.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 151
Faire pivoter la vue
Si votre souris comporte un bouton central ou une molette sur laquelle il est possible d'appuyer, vous
pouvez faire pivoter la vue en appuyant sur ce bouton ou cette molette, puis en déplaçant la souris
vers la gauche ou vers la droite. Vous pouvez également appuyer sur MAJ et le bouton gauche et
déplacer la souris. Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue pivote autour de ce
point.
Vous pouvez aussi utiliser la touche CTRL avec la molette pour faire pivoter la vue. Appuyez sur CTRL et
poussez la molette vers le HAUT pour faire pivoter le globe dans le sens des aiguilles d'une montre.
Appuyez sur CTRL et poussez la molette vers le BAS pour faire pivoter la vue dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre.
Préférences
Pour modifier les paramètres de molette de la souris, cliquez sur Outils > Options > Navigation. Déplacez
le curseur pour définir la vitesse du zoom avant et du zoom arrière. Cochez l'option "Inverser le sens de
zoom de la molette de souris" pour inverser le sens du zoom lorsque vous utilisez la molette.
À l'aide des contrôles de navigation
Pour afficher et utiliser les contrôles de navigation, placez le curseur dans l'angle supérieur droit de la
visionneuse 3D. Une fois que vous avez placé le curseur au-dessus de cette zone, les contrôles de
navigation disparaissent lorsque le curseur sort de cette zone. Pour réafficher ces contrôles de
navigation, placez de nouveau le curseur dans l'angle supérieur droit de la visionneuse 3D.
Si les contrôles de navigation ne s'affichent pas lorsque vous placez le pointeur dans l'angle supérieur
droit de la visionneuse 3D, cliquez sur Affichage > Afficher l'outil de navigation > Automatiquement, puis
réessayez.
Pour afficher ou masquer l'icône de boussole dans la visionneuse 3D, cliquez sur Affichage > Boussole.
Reportez-vous à la rubrique Affichage ou masquage des éléments dans la visionneuse 3D.
Les contrôles de navigation de Google Earth permettent les mêmes déplacements que ceux que vous
obtenez avec la souris. En outre, ces contrôles vous permettent d'effectuer un zoom et d'incliner la vue
(pour mieux voir le relief en perspective, par exemple) ou de la faire pivoter. La figure suivante illustre
ces contrôles et décrit leurs fonctions.
1- Cliquez sur le bouton de rétablissement de la boussole (Nord en haut)
pour rétablir la vue normale. Cliquez sur l'anneau et faites-le glisser
pour faire pivoter la vue.
2- Utilisez le joystick d'observation pour regarder autour de vous, comme
si vous tourniez la tête. Cliquez sur une flèche pour regarder dans
cette direction ou maintenez le bouton de la souris enfoncé pour
déplacer la vue. Après avoir cliqué sur une flèche, déplacez la souris
sur le joystick pour modifier la direction du mouvement.
3- Utilisez le joystick de navigation pour vous déplacer d'un
emplacement à un autre. Cliquez sur une flèche pour regarder dans
cette direction ou maintenez le bouton de la souris enfoncé pour
déplacer la vue. Après avoir cliqué sur une flèche, déplacez la souris
sur le joystick pour modifier la direction du mouvement.
4- Utilisez le curseur de zoom pour effectuer un zoom avant ou arrière (+
pour effectuer un zoom avant, - pour effectuer un zoom arrière) ou
cliquez sur les icônes aux extrémités du curseur. Au fur et à mesure que
vous vous rapprochez du sol, Google Earth incline progressivement la
vue de manière à ce que l'angle d'affichage devienne parallèle à la
surface du globe terrestre. Vous pouvez désactiver l'inclinaison
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 152
automatique en sélectionnant Outils > Options > Navigation >
Contrôles de navigation (sur Mac : Google Earth > Préférences >
Navigation > Contrôles de navigation).
Rétablissement de la vue par défaut
Après avoir incliné la vue 3D et l'avoir fait pivoter dans Google Earth, vous pouvez toujours rétablir
rapidement la vue normale (vue plongeante, nord en haut). Pour ce faire :
Cliquez sur le bouton de rétablissement de la boussole (Nord en haut) pour rétablir la vue et afficher
le nord en haut de la visionneuse.
Cliquez dans la visionneuse 3D et appuyez sur la touche "r" du clavier pour rétablir la vue.
Définition du lieu de départ
Vous pouvez définir le lieu de départ (par défaut) qui apparaît lorsque vous lancez Google Earth. Pour
ce faire, accédez au lieu souhaité et définissez la perspective voulue, puis cliquez sur Affichage > Faire
de ce lieu mon point de départ.
Définissez votre lieu de départ sur Abidjan.
Recherche d’adresse et de lieux
Pour rechercher une adresse ou un lieu spécifique, il vous suffit de saisir l'objet de votre recherche dans
le champ du panneau de gauche, puis de cliquer sur Rechercher.
Google Earth reconnaît, avec ou sans virgule, les types de termes de recherche suivants :
Format Exemple
Ville, département
Valence, Drôme
Ville, pays
Londres, Angleterre
Numéro, rue, ville,
département
165 avenue Jean Jaurès 69007
Code postal
90210
Latitude, longitude au format
décimal
37,7 – 122,2 sachez que ces coordonnées doivent apparaître dans cet
ordre (latitude, longitude)
Latitude, longitude au
format DMS
37 25' 19,07"N, 122 05' 06,24"O ou
37 25 19,07 N, 122 05 06,24 O
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 153
Les termes de recherche les plus récents sont enregistrés dans
Google Earth et s'affichent au fur et à mesure lorsque vous saisissez
un texte présentant une correspondance dans le champ de
recherche. Pour effacer ces termes de recherche, sélectionnez
l'option Historique sous le champ de recherche, puis cliquez sur
Effacer l'historique.
Création d’objets
Il est possible dans le logiciel Google Earth de créer des points, lignes et polygones puis de les
enregistrer.
Création de points
Cliquez sur après vous être localisé sur l’endroit ou vous souhaitez le placer. Une fois sur la carte,
vous pouvez le déplacer en le glissant/déposant afin de le positionner précisément.
Une fois le repère bien placé, vous accédez à ces propriétés via la boite de dialogue suivante :
Titre de votre repère.
En cliquant sur vous accédez à une bibliothèque
d’icones. Choisissez une icone correspondant au site que
vous souhaitez repérer.
Position (DMS) du point.
Onglet description
Vous pouvez ajouter un texte descriptif, un lien internet ou
bien encore une image.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 154
Onglet style
Permet de styliser le libellé du repère ainsi que l’icône
(taille, opacité)
Onglet Affichage
Permet de définir la position ainsi que les différents
paramètres 3D lors de son recentrage.
Vous pouvez également définir une date/période qui
sera associée à l’affichage du point.
Vous pouvez également centrer la carte au démarrage
sur ce point.
Onglet Altitude
L’onglet altitude permet de spécifier une
hauteur pour le point qui est placé. Vous
pouvez la définir par rapport au sol ou au fond
marin.
Le repère ainsi créé se retrouve dans la partie Lieux de la barre latérale. Vous pouvez organiser cette
partie en créant des dossiers, sous dossiers,…
Création de lignes
Dans le logiciel Google Earth vous pouvez dessiner des lignes, appelées trajets, en cliquant sur le bouton
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 155
.
Cliquez à chaque fois que vous souhaitez faire un sommet. Une fois la polyligne terminée, spécifiez les
différentes propriétés comme pour le point précédemment créé.Les propriétés sont similaires hormis
pour l’onglet mesure qui donne la mesure de la polyligne dans l’unité que l’on souhaite.
Création de polygones
Pour dessiner un objet de type polygone, utilisez l’outil . Dessinez votre polygone et spécifiez les
propriétés que vous souhaitez.
Que ce soit pour la création de points, lignes ou polygones, vous pouvez retoucher la position ainsi que
la forme une fois l’objet créé. Pour cela, accédez aux propriétés de l’objet à modifier en faisant un clic
droit > Propriétés via le volet Lieux de la barre latérale.
Calques
Google Earth met à disposition de ses utilisateurs différents calques. Ils sont visibles dans la partie
Calques de la barre latérale.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 156
Les calques sont regroupés en thématiques.
Données démographique et cadastrale aux USA.
Permet d’afficher les noms administratifs ainsi que les frontières.
Lieux d’intérêt.
Photos issues des services de Panoramio et de 360 Cities
(panoramique à 306°).
Affiche les routes.
Affiche les éléments 3D (batis, arbres).
Ressources propres à la thématique maritime : épaves, zones
protégées,…
Données de météo.
Galeries photos de différents services (Panoramio,360 Cities,
NASA,…).
Informations variées : traffic, zones de loisirs, transports,…
Affiche le relief
Calcul d’itinéraires
Vous pouvez calculer des itinéraires à partir des résultats de recherche de lieux ou de recherche à
proximité de plusieurs manières :
Cliquez avec le bouton droit de la souris (CTRL-clic sur Mac) sur une icône ou un résultat dans
la liste. Dans le menu contextuel, sélectionnez Itinéraire à partir de ce lieu ou Itinéraire vers ce
lieu. Lorsque vous effectuez cette opération, le panneau Recherche transmet
automatiquement les informations à l'onglet Itinéraires. Le trajet et un itinéraire détaillé
apparaissent dans la fenêtre répertoriant les recherches.
Bouton Lancer la recherche
Vers ce lieu/À partir de ce lieu : pour ce faire, cliquez une fois sur un résultat de recherche ou
un repère pour afficher l'info-bulle correspondante dans la visionneuse 3D. Cliquez sur Vers ce
lieu ou À partir de ce lieu. Les informations sur le lieu apparaissent dans le champ approprié (De
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 157
ou Vers) de l'onglet Itinéraires. Répétez cette opération pour le lieu de départ ou la destination
finale, puis cliquez sur le bouton Lancer la recherche. Le trajet et un itinéraire détaillé
apparaissent dans le panneau de recherche.
Entrez les points de départ et d'arrivée dans l'onglet Itinéraires. Vous pouvez entrer
manuellement des lieux valides dans chaque zone de saisie. Lorsque vous cliquez sur le bouton
Lancer la recherche, le trajet et un itinéraire détaillé apparaissent dans la fenêtre répertoriant
les recherches, sous le champ de saisie.
L'itinéraire est tracé dans la vue 3D et une ligne vous indique la route à suivre.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 158
Google Earth Pro
3
Fonctionnalités de
Google Earth Pro
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 159
OBJECTIFS
Importation de fichiers SIG
Outils de mesures avancés
Impression d’images
Bassin Visuel
Superposition d’images
C O U R S
Importation de fichiers SIG
Google Earth Pro prend en charge les types de données vectorielles suivants :
Points
Lignes et trajets
Polygones, y compris les polygones pleins
La liste des formats supportés est la suivante :
E X E R C I C E
Ajout des routes issues d’OSM
Ajoutez la couche depuis le dossier GE_PRO > DATA > OSM > cote_d_ivoire_highway.shp. Importez le
fichier de l'une des façons suivantes :
Glisser-déplacer : repérez le fichier sur votre ordinateur ou sur un serveur réseau, et faites-le
glisser sur la visionneuse 3D Google Earth.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 160
Dans le menu Fichier, sélectionnez Ouvrir ou Importer : lorsque vous procédez ainsi, vous
pouvez notamment sélectionner le type de données que vous importez (à savoir, TXT, SHP, TAB)
ou choisir Tous les formats d'importation de données dans le menu de sélection.
Vous pouvez également ouvrir un fichier à partir d'un ordinateur réseau, comme n'importe quel autre
fichier. En outre, si vous souhaitez ouvrir un fichier disponible via un navigateur Web, vous devez d'abord
le télécharger, avec tous les fichiers associés, sur votre ordinateur ou votre réseau local. Vous pouvez
ensuite l'ouvrir.
Déterminez si vous souhaitez appliquer un modèle. Si vous répondez Oui pour appliquer un modèle,
vous pouvez en définir un nouveau, ou sélectionner un modèle existant s'il a déjà été défini pour ce
fichier de données.
Une fois importés, les éléments vectoriels apparaissent dans la visionneuse 3D et le fichier importé est
répertorié sous le dossier Lieux temporaires. Les libellés, icônes, couleurs et descriptions apparaissent
comme pour n'importe quel autre lieu ou dossier, en fonction de la façon dont vous les avez définis en
utilisant le modèle.
Création d’un modèle
Lors de l’ouverture d’une couche de données vectorielle, une symbologie neutre est appliquée. Vous
pouvez modifier l’apparence des éléments soit un à un, soit l’ensemble des éléments de la couche.
Pour affecter une symbologie s’appuyant sur les différentes valeurs d’un attribut, il faut pour cela créer
un modèle. Pour cela, supprimer la couche nouvellement importée. Réimporter la et choisissez de créer
un modèle.
Le modèle permet de déterminer les noms des éléments, la couleur utilisée ainsi que l’altitude. Pour le
nom, choisissez de le définir via le champ NAME.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 161
Dans l’onglet Couleur, vous avez 3 possibilités :
Définir la couleur à partir d’un champ (analyse thématique par valeur individuelle).
Utiliser une seule couleur pour tous les éléments de la couche.
Utiliser des couleurs prédéfinies.
Dans notre exemple, nous allons présenter les routes en fonction de leur type. Pour cela il faut donc
choisir Définir la couleur à partir d’un champ et spécifier le champ TYPE. Pour la coloration, définissez
une rampe de couleur avec une couleur rouge comme couleur de début et du bleu comme couleur
de fin.
Enfin, vous pouvez spécifier une hauteur différente en fonction de la valeur d’un champ.
Validez sur OK et enregistrez le modèle sous route.kstr. Vous pourrez le réutiliser pour d’autres couches.
Observez le résultat vous devez obtenir quelque chose comme ça.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 162
Ajout de bâtiments
Nous allons ajouter les bâtiments issus de la BDTOPO de l’IGN. Pour cela, importez la couche shp
GE_PRO > DATA > BDTOPO > BATI.shp.
Appliquez un modèle à la couche importée, et spécifiez les valeurs suivantes :
Vous pouvez également appliquer une opacité de 75% pour obtenir quelque chose comme suivant :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 163
Présentation des données attributaires
Lorsque vous cliquez sur un objet, une fiche indiquant les informations attributaire apparait.
Si vous souhaitez modifier les libellés des champs, ajoutez un titre ou bien supprimer certains champs,
rendez-vous dans les propriétés de la couche.
Dans l’onglet style, partager le modèle et vous accèderez alors au contenu de l’infobulle.
Il s’agit d’un code HTML
qui présente un tableau
contenant les données
attributaires.
Pour supprimer la
présentation d’une
donnée, supprimer la
ligne correspondante.
Nous allons ajouter un titre «BATIEMENT » visible. Pour cela ajoutez en haut la ligne suivante :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 164
Validez et interrogez à nouveau un bâtiment, vous verrez que les modifications ont bien été prises en
compte.
Outils de mesures avancés
C O U R S
Google Earth Pro dispose d’outils de mesures avancés.
Mesure de longueurs au niveau du sol avec une ligne ou un trajet
Mesure de circonférences et de zones avec un polygone ou un cercle
Mesure de bâtiments 3D avec un trajet ou un polygone
E X E R C I C E
Utilisation de l'outil de mesure
Vous avez le choix entre deux options pour mesurer des longueurs, des zones et des circonférences :
Cliquez sur l'icône Règle dans la barre d'outils (Outils > Règle), cochez la case Navigation à la
souris si ce n'est pas déjà fait, puis cliquez dans la visionneuse 3D pour commencer à mesurer
des éléments. Vous pouvez modifier la forme (trajet, polygone, cercle) utilisée pour effectuer les
mesures en cliquant sur les différents onglets de l'outil de mesure. Les mesures s'affichent dans la
boîte de dialogue lors du traçage. Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer vos mesures dans un
fichier KML.
Cliquez sur l'icône Polygone ou Trajet dans la barre d'outils ( Ajouter > Trajet/Polygone ),
sélectionnez l'onglet Mesure dans la boîte de dialogue, puis cliquez dans le visionneuse 3D pour
commencer le traçage. Pour afficher les mesures associées à des formes existantes, cliquez à
l'aide du bouton droit de la souris sur la forme souhaitée dans le panneau Lieux, puis
sélectionnez Propriétés. Sélectionnez ensuite l'onglet Mesure dans la boîte de dialogue qui
s'affiche. Les mesures s'affichent dans cette boîte de dialogue.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 165
Bassin Visuel
C O U R S
La fonction Bassin Visuel offre une vue à 360 degrés de la zone en 3D visible depuis le repère
sélectionné. Ainsi, au lieu de se limiter à un angle particulier, la vue s'étend dans toutes les directions
autour du repère. La zone visible est éclairée, tandis que la zone non visible reste dans l'ombre.
En d'autres termes, la fonctionnalité Bassin visuel éclaire tous les éléments se trouvant dans votre ligne
de vue depuis l'emplacement du repère. Si des bâtiments, des arbres ou des montagnes bloquent la
vue, les éléments situés derrière eux sont dans l'ombre. Si vous modifiez l'élévation du repère, des
résultats différents s'affichent. En règle générale, plus le repère est élevé, plus la zone visible est
étendue.
E X E R C I C E
1. Sélectionnez un repère ou créez-en un.
2. Faites un clic droit sur le repère, puis sélectionnez Obtenir des infos.
La boîte de dialogue Modifier le repère s'affiche.
3. Cliquez sur Altitude, puis ajustez l'altitude à au moins un mètre environ au-dessus de la surface.
Cliquez ensuite sur OK.
4. Accédez au menu Modifier ou faites un clic droit sur le repère, puis sélectionnez Afficher le
bassin visuel.
Les zones visibles et non visibles s'affichent dans des couleurs différentes. Si les résultats semblent
incorrects, il se peut que l'altitude soit trop faible ou que le repère se trouve à l'intérieur d'un
bâtiment. Augmentez l'altitude, puis cliquez à nouveau sur Afficher le bassin visuel.
Remarque :
Dans certaines zones ne disposant pas assez d’information sur le relief, lors de la création du bassin
visuel vous obtenez le message suivant :
Placez-vous sur une zone où nous avons importé précédemment un bâtiment. Placez un repère à 10
mètres par rapport au sol. Une fois le repère positionné, faites un clic droit > Afficher le bassin visuel.
Une fois le calcul termine, les zones vertes sont les zones visibles depuis votre repère alors que les zones
ombrées sont les zones qui ne sont pas visibles.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 166
Deux types de vues sont associés aux repères :
Vue Repère : il s'agit de la vue que vous auriez si vous vous trouviez à l'emplacement même du
repère et que vous regardiez autour de vous. C'est cette vue qui est calculée via la
fonctionnalité Bassin visuel.
Vue Caméra : il s'agit d'une vue du repère et de ses environs. Imaginez que vous preniez une
photo du repère et du bassin visuel depuis celui-ci à l'aide d'un appareil photo situé à un point
éloigné. En règle générale, il s'agit d'un point de l'espace qui surplombe le repère. C'est cette
vue qui s'affiche dans Google Earth Pro.
En d'autres termes, le bassin visuel est calculé selon la vue Repère, puis affiché selon la vue Caméra.
Il est parfois nécessaire que la vue Caméra et la vue Repère soient identiques, par exemple si vous
voulez vérifier que le bassin visuel bien celui attendu. En apportant certaines modifications complexes
au fichier KML sous-jacent, il est possible d'afficher le bassin visuel depuis le repère lui-même. Toutefois,
de nombreux calculs sont requis pour déterminer l'azimut, l'inclinaison et la distance de la vue Caméra
par rapport à l'altitude et aux autres paramètres de la vue Bassin visuel.
Il existe un moyen plus simple de vérifier que le bassin visuel depuis un repère est bien celui attendu. Il
consiste à survoler le repère d'aussi près que possible, puis à utiliser la fonctionnalité Vue à 360°. Cette
méthode n'est pas parfaite, car la vue bascule automatiquement en mode Street View dès que vous
être près du repère. Cependant, après avoir vérifié la vue, vous pouvez vous éloigner à nouveau
jusqu'à ce que l'option permettant de basculer en mode Bassin visuel s'affiche de nouveau.
Superposition d’images
C O U R S
La superposition d'image de grande taille, ou régionalisation d'image, vous permet d'importer des
images de grande taille et de les optimiser automatiquement en limitant le nombre de pixels affichés à
des altitudes élevées. Votre image est divisée en mosaïques et mise à l'échelle en fonction de votre
facteur de zoom. Cette fonctionnalité est similaire à la technologie employée pour les calques
Google Earth et vous permet de voir davantage de détails lorsque vous effectuez un zoom avant sur le
globe terrestre.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 167
E X E R C I C E
Importez le fichier GeoTiff situé dans GE_PRO > DATA > RASTER > glc2000n.tif.
Attendez que le logiciel se place sur la zone couverte par l’image. Une fois positionné, une boite de
dialogue présente les différentes options si la taille de l’image est supérieure a la taille maximale prise
en charge par le matériel.
Vous pouvez ensuite créer des superpositions de grande taille, mettre l'image à l'échelle ou la rogner.
Sélectionnez Créer des superpositions de grande taille.
Recherchez et sélectionnez le dossier dans lequel vous souhaitez enregistrer la hiérarchie de
superpositions de grande taille des images.
Cliquez sur OK.
Une boîte de dialogue s'affiche et indique que l'image est en cours d'importation. Patientez jusqu'à la
fin de l'opération. Selon la taille de votre image, celle-ci peut prendre plusieurs minutes.
Au final vous obtenez bien une superposition de votre image. Vous pouvez jouer sur sa transparence en
réalisant un clic droit > Propriétés.
Impression d’images
C O U R S
Vous pouvez utiliser les images et les données Google Earth Pro dans vos supports marketing. Vous
devez cependant respecter les conditions suivantes : ces données ne doivent pas être vendues à des
tiers, les images doivent inclure des informations sur les droits d'auteur et sur leur origine, et ne doivent
pas être diffusées auprès du public sans autorisation spéciale.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 168
E X E R C I C E
Une fois sur la zone que vous souhaitez exporter, cliquez sur l’outil qui permet d’enregistrer une
image. La barre d’outil suivante apparait :
Options de la carte :
Spécifiez les différents éléments que vous
souhaitez voir apparaitre dans votre image :
titre et description, légende, échelle, flèche
nord et syle de coloration de la carte.
Vous pouvez enregistrer votre configuration
pour la charger et l’utiliser plus tard.
Résolution :
Vous pouvez spécifier la résolution de l’image de sortie. Google Earth Pro permet d’exporter des
images haute résolution (jusqu’à 4800px X 3195).
Cliquez sur les différents éléments de la carte pour attribuer votre titre, description et légende. Une fois
l’ensemble configuré, cliquez sur et pointez vers le dossier dans lequel vous
souhaitez l’enregistrer.
Réalisation de films
C O U R S
Vous pouvez utiliser la fonction Movie Maker de Google Earth pour enregistrer les images de la
visionneuse 3D et stocker l'enregistrement dans un fichier vidéo. Vous pouvez configurer l'enregistreur de
façon à ce qu'il enregistre en temps réel vos opérations dans la visionneuse 3D, ou bien lancer une visite
et l'enregistrer sans interruption.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 169
Une fois l'enregistrement vidéo terminé et le fichier enregistré, vous pouvez mettre ce fichier à
disposition des autres utilisateurs sur un site Web, l'utiliser dans une présentation ou l'envoyer par e-mail.
Par exemple, vous pouvez créer une vidéo de votre propriété de façon à la présenter à des clients ou
dans le cadre de salons professionnels, au cours desquels les visiteurs pourront voir des images satellite
de votre propriété sans utiliser Google Earth.
E X E R C I C E
Pour enregistrer votre vidéo, suivez les étapes ci-dessous :
1- Dans le menu Outils, sélectionnez Movie Maker. La boîte de dialogue Movie Maker apparaît.
2- Dans le sélecteur Formats de compression pris en charge, choisissez le format de votre vidéo.
Si vous souhaitez utiliser un format autre que WMV (Windows Media Video) ou .mov
(QuickTime), cochez la case Options et choisissez un format. Si vous choisissez un autre format,
seule la compression AVI standard est disponible. Notez que les formats AVI ne sont pas
compressés et génèrent des fichiers volumineux.
3- Sélectionnez Haute qualité ou Standard pour définir la qualité vidéo.
4- Choisissez le nombre d'images par seconde (IPS) de votre vidéo. Le paramètre IPS le plus
élevé, 60, offre la meilleure qualité vidéo, mais génère un fichier très volumineux. Par exemple,
pour enregistrer une vidéo en 800 x 600 à 60 IPS, vous n'obtiendrez pas les meilleurs résultats.
Dans ce cas, choisissez un paramètre moins élevé afin de créer un fichier moins volumineux.
Moins le paramètre IPS est élevé, plus la vidéo est saccadée. Vous devez trouver le meilleur
équilibre entre le nombre d'images et la taille de fichier. Généralement, le paramètre 30
fonctionne correctement pour les vidéos destinées à être publiées sur Internet.
5- Choisissez la résolution de votre vidéo. Elle doit être appropriée au visionnage final de votre
vidéo. Par exemple, vous pouvez disposer d'un projecteur ou écran d'ordinateur qui ne prend
en charge que le format 800 x 600. Vous avez le choix entre les résolutions suivantes, qui
indiquent la largeur et la hauteur de la vidéo en pixels :
320 x 240
640 x 480
800 x 600
720 x 480 (NTSC) : ce paramètre fonctionne correctement pour l'affichage sur grand écran.
720 x 576 (PAL)
1280 x 720 (HD)
1920 x 1080 (HD)
6- Indiquez le nom de votre vidéo. Cliquez sur le bouton Parcourir et accédez à l'emplacement
de votre ordinateur où vous souhaitez stocker le fichier vidéo à la fin de l'enregistrement. Dans
la boîte de dialogue, entrez le nom du fichier et cliquez sur le bouton OK.
Vous pouvez également sélectionner un fichier vidéo existant, d'un format identique à celui que vous
êtes sur le point de créer. Ce fichier sera remplacé par le contenu de votre nouvel enregistrement.
Cliquez sur le bouton Enregistrer la visite. Ce bouton n'est accessible qu'une fois que vous avez attribué
un nom de fichier valide à votre vidéo. Lorsque l'enregistrement démarre, la boîte de dialogue Movie
Maker apparaît en dessous et vous permet de suivre l'enregistrement de votre vidéo.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 170
QUATRIÈME PARTIE
Logiciel SIG « open source »
Quantum GIS v1.8
Introduction (2 jours)
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 171
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
1
Présentation du logiciel
Quantum GIS
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 172
OBJECTIFS
Description générale du logiciel
Description de l’interface
Préférences du logiciel
Organisation de son espace de travail
Créer un projet
Ajouter des données
Organisation des couches
Consultations des données
Naviguer sur la carte
Symbologie
Sélection graphique
Accès aux données attributaires
Utilisation des signets
Etiquettes
Mesure de distances et de surfaces
C O U R S
Description générale du logiciel
Quantum GIS est un logiciel SIG publié sous la licence GPL (General Public Licence) porté par la
fondation Open Source Geospatial (OSGeo). Il fonctionne sous Linux, Unix, Mac OS X et Windows. Il
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 173
prend en charge de nombreux formats vecteur, raster ainsi que les formats et fonctionnalités de
plusieurs bases de données. Quantum GIS dispose d'une liste sans cesse accrue de fonctionnalités via
un puissant système d'extensions. Vous pouvez visualiser, gérer, éditer, analyser vos données et
composer des cartes imprimables. Le langage de programmation utilisé pour écrire Quantum GIS est le
Qt, c’est-à-dire un C++ amélioré. Une des particularités de Quantum GIS est d’être un logiciel Open-
Source développé par une équipe de volontaire. Cela signifie que n’importe qui peut y contribuer à
son niveau ; que ce soit en réalisant de nouveaux plugins (fonctionnalités), en rédigeant de la
documentation ou en résolvant des bugs.
La version stable actuelle est la version 1.8 « Lisboa ».
Fonctionnalités
A l’origine, Quantum GIS était destiné à n’être qu’un outil de visualisation des données de GRASS
(Geographic Resources Analysis Support System). Aujourd’hui il est capable de lire et de modifier des
données géographiques, de faire des analyses thématiques simples et les mettre en page avec Map
composer (logiciel de mise en page intégré).
Formats utilisables
Quantum GIS permet d'utiliser de nombreux formats à la fois vecteurs et rasters. En effet il se base sur les
librairies OGR pour les vecteurs et GDAL pour les rasters. Ces 2 librairies étant la référence actuelle pour
la manipulation de données SIG.
Ainsi il est possible d'ouvrir des fichiers shp, tab, mif/mid,.. ainsi que tiff, jpeg, etc. En fait les options de
compilations de ces deux librairies conditionnent les formats proposés à l'ouverture. Il est notamment
possible d'ouvrir des fichiers ecw, en utilisant ou en compilant une version de GDAL acceptant ce type
de formats. Il est également possible de se connecter à des serveurs wms, wfs ou encore d'afficher des
couches issues de la cartouche spatiale de PostgreSQL : PostGIS.
Projection et Re-projection
De la même manière que pour les formats de fichiers, les projections sous Quantum GIS sont gérées par
une librairie externe : Proj4. Celle-ci référence un très grand nombre de projections et notamment la
plupart de celles utilisées en France. Parallèlement, QGIS permet de re-projeter à la volée des couches
et ainsi superposer des couches de projections différentes.
Outils d’analyse thématique et d’affichage
Pour les couches vectorielles
Quantum GIS permet de représenter des données vectorielles en fonction de ses données attributaires.
En effet, vous avez la possibilité de représenter ces données de quatre manières différentes (symbole
unique, symbole gradué, couleur continue, valeur unique)
Pour les couches rasters
Quantum GIS permet la création de pyramide afin d'optimiser l'affichage de « grosses » couches rasters
en donnant la possibilité d'afficher ces données à une résolution différente selon des seuils de zoom. Un
onglet histogramme permet de visualiser la distribution des valeurs du raster.
Mise en page
Lorsque votre carte est réalisée, vous avez la possibilité grâce au module de mise en page (map
composer), d'agrémenter votre mise en page avec les différents constituants nécessaires : légende,
échelle, flèche du nord, titre et commentaires et éventuellement importer une image externe.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 174
Géoréférencement
En effet il existe un plugin permettant de géoréférencer des rasters. Pour cela le principe est assez
simple, il faut spécifier l'image à géoréférencer. L'image s'affiche dans l'interface. Vous pouvez
maintenant définir un point et y entrer ses coordonnées géographiques. Deux types de transformations
vous sont proposés : une transformation linéaire ou une transformation d'Helmert. Lorsque vous aurez
terminé, un fichier « worldfile » sera généré, associé à votre image.
GPS
Le plugin GPS permet de charger un fichier issu d’un GPS (fichier GPX), télécharger les données depuis
un récepteur ou encore transférer des données vers le récepteur GPS sous forme de fichier GPX.
Requêtes
Il est possible de réaliser des requêtes SQL sur les tables attributaires des données vectorielles.
Outils d’éditions
Il est possible de créer et d’éditer des couches vectorielles.
Interface GRASS
Quantum GIS permet de travailler de la même manière que sous GRASS en utilisant les mêmes formats
de données.
Bien entendu, il existe de nombreuses autres fonctionnalités comme le plugin FTools qui permet de
réaliser des opérations d’analyses spatiales, ou encore des outils de création de graticules, l’import de
shapefile vers PostgreSQL/Postgis.
Description de l’interface du logiciel
La description détaillée de l’interface de QGIS se trouve en Fiches Techniques (FT)
1
3
4
5 6
2
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 175
1. La barre de MENUS PRINCIPAL, c'est à partir de ces menus que la majorité des fonctionnalités de QGIS
sont accessibles
2. Les barres d’outils (fixes ou flottantes).
3. La BARRE D’ETAT qui permet la description de l’élément, de la fonction, du bouton….sélectionné à partir
des Menus ou des Boutons de QGIS et de changer les type de zooms 4. La fenêtre CARTE où sont représentées les données spatiales
5. La fenêtre DONNEES permet de visualiser les attributs des données géographiques
6. La table des matières TABLE DES MATIERES permet de gérer la visualisation et l’apparence de la fenêtre
carte.
Les projets QGIS Un projet Mapinfo est un fichier lié à une session de travail qui correspond à votre espace de travail ou
PROJET. Ce fichier d’extension (.qgs) sauvegarde les actions essentielles réalisées avec vos couches SIG
dans QGIS.
Un projet QGIS contient les informations suivantes :
La liste et le chemin d’accès des couches SIG utilisées ;
La projection et les unités ;
La définition des analyses réalisées ;
La définition des graphiques générés ;
Les mises en page ;
Il en va de même que pour le document et les tables MapInfo, la structure des documents implique
une gestion rigoureuse des fichiers et parfois même de la machine qui a servi à les créer (les problèmes
rencontrés lors de l’échange ou du déplacement de fichiers).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 176
Ne jamais oublier que le fichier QGIS ne se suffit pas à lui-même et doit toujours être accompagné des
couches SIG auxquelles il fait référence. En effet, le fichier QGIS ne contient pas les informations
graphiques et attributaires en elles-mêmes, Le QGS va enregistrer toutes les opérations effectuées sous
forme de liste de macros.
Créer un projet (.QGS), c’est enregistrer un état de son travail de manière à pouvoir le retrouver
aisément en l’état. Une session de travail peut naturellement avoir un ou plusieurs états en fonction des
besoins.
Pour réaliser un document QGS, appliquer la procédure suivante :
Menu fichier > sauvegarder votre projet sous…
Choisir l’emplacement (disque dur, disque réseau…) de votre session de travail qui prendra
l’extension .qgs.
Pour aller plus loin … Lorsque vous ouvrez un projet *.qgis après l’avoir déplacé ou déplacé un dossier contenant des couches SIG et bases de données (base, travail ou résultat), votre espace de travail / Projet QGIS ne s’ouvre pas correctement car les chemins vers les données ont changés, un message d’erreur s’affiche :
Cette fenêtre vous demande d’aller chercher manuellement, couche par couche, le nouveau chemin de votre fichier. Procédure :
1. Sélectionnez la ligne ou le chemin est en « rouge » 2. Cliquez sur « parcourir » et pointez sur le dossier où se trouve votre couche SIG 3. Cliquez sur OK et votre chemin doit changer de couleur (« vert » ou autre couleur) 4. Une fois tous les chemins « rouge » passés en vert, cliquer sur OK pour sortir de cette fenêtre
5. Enregistrer tout de suite votre projet en cliquant sur la disquette pour sauvegarder les nouveaux chemins.
Ca y est votre projet est de nouveau configuré avec les bons chemins. Lors de la prochaine ouverture tout sera bon.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 177
E X E R C I C E
Créer un projet QGIS
lancer Quantum GIS
menu Démarrer >
Tous les
programmes >
Quantum GIS
Le logiciel s’ouvre alors.
Vous aller ddéfinir les préférences de votre Projet
QGIS afin de :
Nommer votre projet dans votre espace
de travail
Définir sa projection (cette manipulation
permettra au logiciel de reprojeter « à la
volée » toute couche ouverte)…etc.
Pour aller plus loin … Pour éviter cette manipulation à chaque déplacement de projet ou de dossier, vous pouvez créer ou enregistrer votre projet en chemin relatif :
Préférences > Propriétés du projet > Général Dans l’onglet Paramètres généraux, choisissez « relatif » pour Enregistrer les chemins.
Déplacez le projet *.qgis et les dossiers contenant les fichiers en gardant la même architecture (si le projet est dans le dossier travail, copier tout le dossier, si il est à la racine des dossiers de fichiers, laissez-le à la racine dans un nouveau dossier).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 178
Menu Préférences > Propriétés du projet
Dans l’onglet général, donner un
titre à votre projet et spécifiez les
unités de votre carte (Mètres).
Cochez la case « activer la
projection à la volée »
Dans l’onglet SCR, vous allez choisir
la projection Lambert 93. Pour la
trouver, indiquez à l’aide de votre
clavier le code 2154.
Une fois la projection sélectionnée,
validez en cliquant sur OK. Vous
pouvez le vérifier en bas à droite de
votre carte
Enregistrez votre projet dans le répertoire travail en le nommant comme vous le souhaitez (rge par
exemple).
Menu Fichier > sauvegardez le projet sous…
Ajouter des couches SIG à votre carte
Nous allons ajoutez des données stockée dans le dossier Base.
Ajouter une couche VECTEUR
Ajouter une couche RASTER (Image)
2
Po
i
i
Pour aller plus loin … Chaque système de coordonnées géoréférencées (projection) possède son propre code EPSG (European Petroleum Survey Group) utilisé dans les standards de l'Open Geospatial Consortium (OGC). Plus d’information sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_coordonn%C3%A9es_g%C3%A9or%C3%A9f%C3%A9renc%C3%A9es
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 179
Cliquez sur le bouton puis sur Parcourir afin de cheminer jusqu’à la couche souhaitée qui se trouve sur
votre ordinateur dans votre dossier BASE (attention il faudra chercher un peu parmi les sous-dossiers).
Pour bien « voir » votre couche dans la boite de dialogue, vérifier que la bonne extension de fichier est
sélectionnée.
Ajoutez les couches VECTEUR suivantes
Ajoutez les couches RASTER suivantes
Commune .shp
lieu_dit_habite.shp
pai_transport.shp
troncon_voie_ferre.shp
route_primaire.shp
route_secondaire.shp
troncon_cours_eau.shp
bati_indifferencie.shp
bati_remarquable.shp
bati_industriel.shp
surface_eau.shp
zone_vegetation.shp
parcelle.tab
0916_6458.ecw
Vous obtenez une carte telle que celle-ci-dessous
Type d’icône dans la table des
matières
Couche de ponctuels
Couche linéaire (ligne /
polyligne)
Couche surfacique
(polygones)
Question : Combien de couches sont de type :
Ponctuel ?
Linéaire ?
surfacique (polygones) ?
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 180
Organiser vos couches SIG
Les données cartographiques sont rendus visibles ou non
visibles en cochant ou en décochant la couche dans la
table des matières. Organiser vos couches dans votre
table des matières de la manière suivante et de HAUT en
BAS :
Entités géographiques (vecteur) de type POINT
Entités géographiques (vecteur) de type LIGNE
Entités géographiques (vecteur) de type
POLYGONE
Couverture géographique de type IMAGE
(raster)
Vous devez ensuite organiser l’ordre de superposition des
couches en les effectuant des cliquer / glisser / déposer
les unes par rapport aux autres afin d’obtenir l’ordre ci-
contre
Naviguer dans votre carte
Utiliser les différents outils de la barre d’outils
Navigateur afin de tester les outils de zoom. Testez les
zooms sur la couche ou encore le zoom sur l’étendue.
Utilisez également la molette de votre souris afin de
prendre en main le zoom « molette »
Vous pouvez ensuite voir l’emprise d’une couche en particulier
clic droit sur la couche en question > Zoom sur l’emprise de la couche
Enfin, utilisez l’outil de déplacement afin de visiter l’ensemble du territoire.
Changer la couleur de vos données SIG
Afin de mieux présenter les données et de privilégier la visualisation d’une donnée par rapport à une
autre, nous allons adapter la symbologie des différentes couches. Pour accéder à la symbologie d’une
couche :
Clic-droit sur la couche à modifier > Propriétés
Onglet Style
Suivant le type de géométrie, les options de présentation sont quelques peu différentes.
Exemple pour une couche de polygone :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 181
Les options de remplissage vous
permettent de « remplir » par une
couleur ou une trame l’intérieur des
surfaces (polygones) de votre couche.
Les options de bordure externe vous
permettent de « définir » par une
couleur ou une épaisseur
les contours des surfaces (polygones)
de votre couche.
Ci-dessous un exemple de réalisation.
Enregistrez votre projet (Fichier > Sauvegarder le projet ou CTRL + S).
Remarquez que la ou les couches présentes dans l’Aperçu se sont également mises à jour.
Sélection graphique
Il existe différents outils pour réaliser une
sélection graphique. Choisissez l’outil rectangle
de sélection pour sélectionner un certain
nombre de communes.
Vous pouvez utiliser les autres outils pour réaliser
des sélections au clic, en dessinant un
polygone,…etc.
Une fois les objets sont sélectionnés, nous
verrons comment les exporter pour créer une
nouvelle couche, accéder à leurs données
attributaires, les modifier,…etc.
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 182
Accéder aux données attributaires de la couche SIG
Afficher les données attributaires d’un objet d’une couche SIG
Pour afficher les données
attributaires d’un objet
d’une couche, sélectionnez
d’abord la couche dans la
table des matière afin
qu’elle soit surlignée
(colorisée), ensuite vous
pouvez clique sur n’importe
quel objet de cette couche
dans la carte en utilisant
l’outil dans les barres
d’outils.
Il faut faire attention à
sélectionné la couche cible
dans la légende.
L’objet interrogé est coloré
suivant la couleur définie
dans les préférences.
La fenêtre présente les
différents champs ainsi que
les valeurs correspondantes
pour cet objet.
Continuez à interroger des
objets de chacune des
couches.
Accédez à l’ensemble de la table attributaire d’une couche SIG
Il existe différentes manières d’afficher la table attributaire d’une couche SIG dans QGIS. Le plus simple
est de réaliser dans la table des matière un clic droit sur la couche > Ouvrir la table d’attributs.
Vous pouvez également accéder à la table attributaire en cliquant sur l’icône dans les barres
d’outils.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 183
Exemple ci-contre avec la
couche « commune »
Les colonnes contiennent les
noms des champs alors que les
lignes présentent les différents
enregistrements.
Vous pouvez trier les valeurs des
enregistrements par ordre
croissant/décroissant en cliquant
sur le nom de la colonne.
Description des boutons de la table attributaire
déselection
déplace la ou les lignes sélectionnées en haut de la table attributaire
inverse la sélection
copie la ou les lignes sélectionnées dans le presse-papier en vue d’une réutilisation utèrieure
zoom sur la sélection
passe la couche en édition (seul les fichiers au format shapefile sont éditables dans Qgis (plus les
couches stockées dans le SGBDR Postgis)
Efface les lignes sélectionnées
Permet de rajouter une colonne (champ)
Permet de supprimer une colonne
Accédez à la calculatrice de champ quoi permet de remplir facilement les colonnes
Il est possible d’ouvrir plusieurs tables attributaires en même temps afin de comparer les données par
exemple.
Nous aborderons les outils de recherche plus tard.
Interaction entre les objets cartographique et les attributs
En cliquant sur un enregistrement (ou plusieurs) dans une table attributaire, cela sélectionne l’objet
correspondant dans la fenêtre cartographique (et inversement).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 184
Utilisation des signets
Il peut être très intéressant de mettre en place des signets afin de revenir rapidement sur des zones
spécifiques. Un signet ou « géosignet » est l’enregistrement d’un zoom particulier autour d’un objet
cartographique. Par exemple vous avez un projet sur la commune « X » et vous devez souvent revenir à
l’échelle de cette commune. Vous allez enregistrer les paramètres pour retourner rapidement sur cette
zone en 1 clic que vous vous trouviez sur votre carte en Chine ou au Pérou !
Sélectionner la commune de Grenoble à l’aide de l’outil
Recentrez votre carte exactement sur la commune de Grenoble à l’aide de l’outil « zoom sur la
sélection »
Le logiciel adapte la meilleure échelle de zoom pour englober entièrement la commune de Grenoble
dans votre carte, vous pouvez maintenant créer votre signet.
Cliquez sur l’outil . Spécifiez le nom
que vous souhaitez, par exemple
« Grenoble ».
Refaites la manipulation pour réaliser des signets sur :
Sur la commune de Saint-Martin-d'Hères
Sur le lieux dit cité labeye (couche ?)
Sur le canal de la chantourne (couche ?)
Vous pouvez ensuite y accéder à l’ensemble de vos signet en cliquant sur .
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 185
Mesure de distances et de surfaces
Quantum GIS permet de mesurer des longueurs et des surfaces grâce à 2 outils :
Utiliser l’outil de mesure de longueur
afin de connaîter la distance entre le
nord et le sud de Grenoble.
Mesurer la surface en reliant 4 points
par exemple :
Fermez l’outil de mesure et
enregistrez votre projet
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 186
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
2
La représentation et la
diffusion des données
SIG
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 187
OBJECTIFS
Etiquettes
Introduction aux analyses thématiques
Réaliser une mise en page rapide
E X E R C I C E
Analyse thématique par valeur individuelle
Vous allez faire une analyse thématique par valeur individuelle, c'est-à-dire que vous allez attribuer une
couleur à chaque objet cartographique différent d’une même couche, en l’occurrence ici sur les
valeurs attributaires du champ CANTON de la couche « Commune ». Cette représentation fera
apparaître les communes du même canton avec une même couleur.
Décochez toutes les couches sauf celle des communes.
Clic-droit sur la couche > Propriétés
Onglet Style
Cliquer sur le bouton ancienne symbologie
Choisir valeur unique comme moteur de rendu
Choisissez les options suivantes :
le moteur de rendu valeur
unique
Le champ de classification
portant l’analyse (CANTON)
Cliquez ensuite sur Classer
Cliquer sur le bouton
« couleur au hasard »
plusieurs fois pour changer les
rampes de couleur des
symboles, ou bien modifiez
directement les polygones de
chaque canton
Cliquez sur OK pour valider
votre analyse thématique
i
P
i
i
P
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 188
Analyse thématique par couleur graduée avec un
nouveau dégradé
Nous allons représenter les communes en fonction de l’information attributaire sur la population
(POPUL). Pour ce faire nous allons créer une analyse thématique par classes de valeurs.
Décochez toutes les couches sauf celle des communes.
Clic-droit sur la couche > Propriétés
Onglet Style
Cliquer sur nouvelle symbologie
Choisir Gradué comme moteur de rendu
Choisissez les options suivantes :
le moteur de rendu Gradué
Le champ de classification
portant l’analyse (POPUL)
le nombre de classes (5)
la méthode statistique
(intervalle égaux)
Pour la symbologie,
choisissez « nouvelle pallette
de couleur »
Le type de palette de couleur sera « dégradé »
Cliquez sur OK
i
i
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 189
Ensuite vous allez définir les deux couleurs de votre dégradé :
Couleur 1 = le jaune
Couleur 2 = le rouge
Cliquez sur OK
Nommer votre pallette de couleur « jaune au rouge » et
cliquez sur ok.
Cliquez ensuite sur Classer.
Vous pouvez redéfinir les couleurs,
enlever une classe, en rajouter une, etc.
Finalement cliquez sur OK pour voir le
résultat dans votre carte
Analyse thématique par symboles proportionnels
C O U R S
Une carte avec des symboles proportionnels n’utilise pas les mêmes principes qu’une carte par plages
de valeurs. Les symboles proportionnels permettent de présenter deux informations qui ne se
représentent pas de la même manière :
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 190
1. la taille du symbole permet de représenter des
données en valeurs absolues comme les nombre
(population totale),
2. les couleurs et / ou valeurs implantées dans les
symboles serviront à représenter des données en
valeurs relatives (pourcentage, rapport comme la
densité de population).
Pour aller plus loin … On ne représentera donc jamais un
indice relatif à l’aide d’une carte par symboles proportionnels.
Par exemple pour cartographier la Proportion de personnes
jeune de moins de 20 ans par rapport à la population totale
d’une commune on représentera par des symboles
proportionnels le nombre de personnes inférieur à 20 ans pour
chaque commune (taille du phénomène) et on appliquera
une couleur interne à chaque symbole en fonction d’une
classification des valeurs de % des moins de 20 ans (structure
du phénomène). On appelle cela une carte bivariée en
symbole proportionnels.
E X E R C I C E
Nous allons représenter la distribution de la population par commune par des cercles proportionnels. Le
logiciel QGIS - dans sa version 1.8 Lisboa – permet de gérer la proportionnalité mais à un niveau
avancée du logiciel. Une application de base de la proportionnalité réside dans la création de
diagramme dans l’onglet « revêtement » des propriétés de la couche.
Une icône, idéogramme (au format SVG) vient se poser au dessus de la représentation cartographique
des entités qui est elle gérée dans l’onglet « style ». Ce n’est pas du tout pratique pour l’utilisateur car le
résultat visible dans la carte n’apparaît pas dans la légende de la carte, et donc dans la mise en page
que nous verrons plus loin dans votre guide.
Clic-droit sur la couche « commune » > Propriétés
Onglet revêtement
Choisissez les options suivantes :
Cochez la case « afficher les
diagrammes »
Dans l’aperçu SVG,
sélectionnez l’objet de type
« cercle »
L’attribut de classification
portant l’analyse (POPUL)
Cliquer sur le bouton « trouver la
valeur maximale » et
attribuez-lui la valeur 50
Cliquer sur OK
i
P
i
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 191
Autre inconvénient, les cercles se positionnent au-dessus des étiquettes de la couche, ce qui oblige
l’utilisateur à les déplacer manuellement pour les voir.
C O U R S
La gestion des étiquettes dans Quantum GIS
Il existe plusieurs façons de créer des étiquettes sur les entités cartographiques dans QGIS.
La première solution (Méthode 1) est la plus simple mais elle ne permet pas d’afficher
les étiquettes en conflit de superposition et modifier / déplacer les étiquette
La deuxième solution (Méthode 2) est la plus pratique, et permet de laisser l’utilisateur
faire ce qu’il souhaite avec les étiquettes en terme de déplacement, rotation, texte.
Par contre, la méthode nécessite plus de manipulation et un paramétrage des
couches.
La troisième solution (Méthode 3) consiste à décentraliser les étiquettes dans une
nouvelle couche d’objets ponctuels, que l’on pourra déplacer comme on le
souhaite. Cette méthode est la plus contraignante
E X E R C I C E
Méthode 1
Décochez l’ensemble des couches sauf la couche Communes et placez vous sur le signet Grenoble.
Les options d’étiquetage sont accessibles dans les propriétés de la couche :
Clic-droit sur la couche > Propriétés
Onglet Etiquettes
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 192
Choisissez d’afficher les
étiquettes en choisissant :
Le champ
attributaire
« NOM »
Une police de
caractère de
type Arial, de
taille 12 et de
couleur noire
Un halo blanc
(zone tampon)
de 1 point
d’épaisseur et de
couleur blanche.
Enfin, définissez une visibilité (seuil de zoom) entre les échelles 1:1 et 1 :200 000ème.
En dehors ce dette plage, les étiquettes seront masquées.
Méthode 2
Pour pouvoir créer des étiquettes personnalisées, il faut modifier la structure attributaire de la couche
que l’on peut étiqueter. Il nous faut pour cela ajouter 3 champs à la table :
Clic-droit sur la couche > Ouvrir la table d’attributs
Cliquez sur le petit crayon bleu pour entrer en mode Edition
Cliquez sur le bouton ayant pour icône une table avec une étoile « Nouvelle colonne »
o Créer une colonne avec le nom X_ETIQ de type Texte (chaîne de caractères) de
largeur 50
o Créer une colonne avec le nom Y_ETIQ de type Texte (chaîne de caractères) de
largeur 50
o Créer une colonne avec le nom de type Texte (chaîne de caractères) de largeur 50
Recliquez sur le crayon bleu pour sauver les modifications
Ces 3 champs permettront de stocker les paramètres des étiquettes personnelles, individuellement pour
chaque géométrie.
Dans la version 1.7 Wroclaw, la fonctionnalité d’étiquetage est disponible via une barre d’outils
appelée « Étiquette »
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 193
Dans cette barre d’outils, nous allons définir nos champs de paramétrage pour que l’application les
reconnaisse comme champs d’étiquetage.
Cliquez sur le logo ABC
Cochez la case « Étiqueter cette couche »
Choisissez le style d’étiquette que vous souhaitez (par défaut : texte noir gras, halo blanc)
Allez dans l’onglet « Source de définition des paramètres »
Tout en bas, repérez les listes déroulantes Coordonnée X, Coordonnée Y, Rotation et spécifiez
les champs que vous avez créés précédemment.
Validez les paramètres
Cliquez de nouveau sur le crayon bleu pour entrer en mode édition, les outils de déplacement
et rotation des étiquettes sont maintenant disponibles
Déplacement
Rotation
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 194
Cliquez sur le crayon pour enregistrer vos modifications d’étiquettes
Méthode 3
Pour réaliser un étiquetage avec cette troisième méthode, il faut créer une couche de point que l’on
pourra éditer pour les déplacer et ainsi placer nos étiquettes où nous souhaitons. Plutôt que de créer
une couche vide, nous allons exporter les centroïdes de la couche polygone des Communes.
Menu Vecteur > Outils de géométrie > Centroïdes de polygones
Choisissez la couche COMMUNE
Spécifiez le dossier où sera écrit le fichier de points en sortie
Nommez le « COMMUNE_centroide.shp »
Lorsque vous validez, QGIS vous demande si vous voulez ouvrir cette couche : Oui
En créant cette couche de points, la table attributaire est restée identique, vous pouvez donc étiqueter
la couche à partir de l’attribut que vous souhaitez.
Etiquetez la couche selon la méthode précédente de votre choix
Pour déplacer vos étiquettes, entrez en mode Edition en cliquant sur le crayon bleu
Puis choisissez l’outil de déplacement
Déplacez les points et enregistrez
C O U R S
Quelques règles pour la mise en page d’une carte
Les cartes papiers sont présentes dans notre vie de tous les jours mais parfois on oublie un peu quelles
sont les règles normalisées. En effet, une carte doit comporter différents éléments qui sont obligatoires
pour sa lecture.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 195
La légende
La légende permet de décrire l’information présente sur la carte. Sans elle, le lecteur ne peut la
comprendre et son intérêt devient nul. Elle doit être détaillée et hiérarchisée (Titre, sous-titre…)
L’échelle
L’échelle graphique permet d’évaluer les distances sur la carte. Il est important de choisir une échelle
pertinente afin de faciliter les mesures. Une échelle numérique permet de connaître l’échelle de
réalisation de la carte.
La flèche Nord
Suivant les écoles, l’ajout de la flèche nord est obligatoire ou non. En effet, si la carte présente le Nord
(géographique) en haut, certaines personnes ne la mettront pas sur la carte. Nous pensons que c’est
tout de même une information importante qui devra figurer lors de la mise en page.
Le titre
Une carte a nécessairement un titre permettant de savoir ce qu’elle représente. Pour cela, faites en
sorte de choisir un titre pertinent.
La date
La date de réalisation de la carte est également importante afin de pouvoir la retrouver par la suite et
réaliser des comparaisons, des classifications,…
Les sources
Obligatoire, les sources permettent de connaître les fournisseurs de données des différentes
informations de la carte
E X E R C I C E
Réalisation d’une carte à partir d’un modèle (.qpt)
Menu Fichier > Nouveau composeur d’impression
Une nouvelle fenêtre s’ouvre permettant de créer ou d’importer un modèle de mise en page.
Vous allez charger un modèle de mise en page au format « .qpt » disponible dans votre dossier BASE.
Dans votre interface du composeur, Menu Fichier > Charger un modèle
Naviguer vers votre dossier chargez la mise en page
mep_a4_payage.qpt
1. La BARRE D’OUTILS du composeur
1- Charger depuis un modèle existant (modèle de mise en page)
2- Sauvegarder la mise en page en tant que modèle
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 196
3- Exporte la carte au format image (PNG, JPEG, TIF,…)
4- Exporte la carte en PDF
5- Exporte la carte au format vectoriel SVG
6- Imprimer
7- Permet de zoomer sur l’étendue de la mise en page
8- Permet de zoomer plus
9- Zoom moins
10- Rafraichir la vue
11- Ajout de la carte courante dans le rectangle tracé par cet outil
12- Ajoute un bloc image permettant d’insérer un logo par exemple
13- Ajout d’une étiquette afin de placer un titre, sous-titre, commentaires,…
14- Ajout d’une légende
15- Ajout de l’échelle graphique
16- Ajouter une forme simple (ellipse, rectangle, triangle)
17- Ajouter une flèche (pour la flèche nord par exemple)
18- Ajouter les attributs d’une couche
19- Déplacer un objet
20- Déplacer le contenu de l’objet
21- Permet de grouper les objets sélectionnés
22- Dégroupe les objets groupés
23- Outils de gestion de la position des objets (avant-plan, arrière plan)
24- Gestion de l’alignement des objets
2. La MISE EN PAGE avec les éléments organisés (carte, logo, titre, sous-titre, légende, échelle, flèche
nord)
3. Les ONGLETS DE PARAMETRAGE de chaque objet de la mise en page
L’onglet Composition vous permet de définir la
taille du papier, l’orientation et la qualité
d’impression
L’onglet Propriété de Objet affiche les propriétés de
chaque élément sélectionné dans la mise en page.
Les éléments de propriétés changent en fonction de
l’objet sélectionné dans la mise en page. En cliquant
sur chaque tag, il se déplie ou replie.
9
8
7
6
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 197
Illustration ci-dessus : si vous sélectionnez le titre de votre carte, l’onglet « objet » est automatiquement
sélectionné et vous donne la possibilité de le modifier
Illustration ci-dessus : si vous sélectionnez la légende de votre carte, l’onglet « objet » est
automatiquement sélectionné et vous donne la possibilité de modifier l’ordre des couches dans votre
légende, d’ajouter ou d’enlever des couches SIG…
Terminez la réalisation de votre carte en :
Déplaçant ou modifiant certains objets selon votre volonté
Renommant en français certains objets
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 198
Remarque : Certains objets sont « cadenassés » et présente ce symbole lorsqu’on les sélectionne.
Cet outil permet de figer l’objet une fois les modifications effectuées. Un clic-droit permet de passé
d’un mode à l’autre.
Tentez de réaliser une carte sur la hauteur des bâtiments afin de tester les différents outils ainsi que leurs
propriétés.
Il est possible d’insérer automatiquement la date dans une étiquette en tapant $CURRENT_DATE(yyyy-
MM-dd).
Une fois les différents objets placés et paramétrés, testez les différentes méthodes d’exports.
Menu Fichier…
Vous pouvez également sauvegarder votre
mise en page (en cliquant sur la disquette) afin
de la réutiliser par la suite. Les composeurs de
cartes sont accessibles à partir du gestionnaire
de composeur.
Menu Fichier > Gestionnaire de
composeur
Pensez à sauvegarder votre projet QGIS.
Ajouter une carte d’emprise (ou carte de localisation) :
Pour ajouter une carte d’emprise, vous pouvez « Ajouter une nouvelle carte » .
Dans un premier temps, figez votre carte principale en effectuant un clic-droit sur le boc
de carte. Vous pouvez également « Verrouillez les couches de la carte » dans l’onglet Objet, cadre
Carte. Ces précautions évitent d’effectuer les mises à jour de la carte d’emprise sur la carte
principale.
Cliquez sur « Ajouter une nouvelle carte » et placez le cadre en bas à droite.
Décochez toutes les couches excepté celle des communes
Enlevez les étiquettes de la couche des communes si elles sont présentes
Pour modifier l’échelle, placez-vous dans l’onglet Objet
Dans le cadre Carte, choisissez une échelle au 1/400 000ème
Ajoutez une grille
Pour ajouter une grille à la carte principale :
cliquez sur l’onglet Objet > Grille
cliquez sur « Afficher le graticule »
Vous pouvez afficher la grille de manière « Continue » ou en « Croix »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 199
Vous pouvez modifier d’autres paramètres :
Intervalle X et Intervalle Y : espacement
des graticules
Largeur des croix : modifie la taille des
croix
Largeur de lignes : modifie l’épaisseur
des lignes
Dessiner une annotation : affiche ou
non la valeur de la coordonnée
Position de l’annotation :
Dans un
cadre
Cadre
extérieur
Direction de l’annotation :
Horizontal
Vertical
Suivant le contour
Horizontal et vertical
Police : modifie la police de
l’annotation
Espacement du cadre : plus ou moins
près du cadre.
C O U R S
L’export vectoriel de QGIS vers Adobe Illustrator /
Inkscape
Lorsque l’on produit une carte dans QGIS, il est possible d’exporter cette dernière dans un format
pouvant être manipulé par des logiciels de dessin vectoriel. Nous allons utiliser EasyPrint comme dans
l’exemple précédent.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 200
E X E R C I C E
Méthode 1
La première étape est identique à l’exercice précédent :
Créez une carte mise en page
Pour passer de cette carte mise en page à votre logiciel de dessin vectoriel, il suffit donc d’exporter
dans un format vectoriel compatible : PDF ou SVG.
Fichier > Exporter au format SVG…
Un message d’alerte sur le SVG apparaît, validez
Choisissez l’emplacement du fichier et nommez-le
Vous pouvez maintenant ouvrir ce fichier dans Adobe Illustrator ou Inkscape et travailler sur tous les
éléments de la mise en page qui sont en vectoriel.
Méthode 2
Il est également possible d’exporter vers Inkscape les couches SIG directement depuis votre carte en
utilisant le plugin « SimpleSVG ». Cette fonctionnalité n’est stable à 100% (certaines couches ne
s’exportent pas sans explications connues à notre niveau).
Plus d’informations sur : http://www.duif.net/qgis/simplesvg/
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 201
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
3
Interrogation des
données
Modification d’une table
Jointure externe
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 202
OBJECTIFS
Sélection attributaire en utilisant le langage SQL
Analyse et modification de la structure d'une table
par ajout de nouveaux champs
Réaliser une jointure sur un fichier externe
Sélection attributaire en utilisant le langage SQL
Quantum GIS, comme bien des logiciels SIG et SGBDR, utilise le langage SQL pour réaliser des sélections
sur les attributs.
E X E R C I C E
Dans cet exercice nous allons sélectionner les communes appartenant au canton d’Eybens. Pour cela,
ouvrez la table attributaire de la couche Commune et cliquez sur le bouton Recherche avancée .
La fenêtre du constructeur de requêtes SQL s’ouvre alors.
Ce constructeur de requêtes
permet de simplifier la création
de requêtes en ne réalisant que
la partie conditionnelle - clause
WHERE
Choisissez d’abord le champ sur
lequel porte la recherche
(double-clic sur CANTON dans
notre cas).
Choisissez le bon opérateur (un
seul clic)
Faites venir les valeurs du champ
sélectionné en cliquant sur
ou
Et choisissez le champs adéquat
(double-clic).
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 203
Il vous reste à tester votre requête en cliquant sur tester
Validez en cliquant sur OK
Vous obtenez alors une sélection de l’ensemble des communes du canton d’Eybens :
Enregistrement d’une nouvelle couche
Vous allez créer une nouvelle couche SIG au format ESRI shapefile contenant les communes du canton
d’Eybens issues de votre requête.
Faire un clic droit sur la couche Communes > Sauvegardez la sélection sous…
Choisissez le format du fichier qui va être créé, ici ESRI
shapefile.
Spécifier le chemin et le nom de votre nouveau fichier
(communes_arrondissement_331) dans le répertoire
travail).
Laissez le codage ainsi que le SCR comme ils sont
Cliquez sur OK.
SE
WH
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 204
Chargez cette couche SIG vectorielle dans votre projet Quantum GIS et changez sa symbologie afin
de bien voir les objets qu’elle contient.
L’export des données est réalisable en utilisant un des formats de données vectorielles qui est supporté
par la librairie OGR ou GDAL pour les rasters.
Autres sélections SQL (suite)
Effectuez les mêmes manipulations, sélection SQL puis enregistrement de votre requête comme
nouvelle couche SIG au format ESRI shapefile pour les questions suivantes :
Couche « communes »
Chercher tous la ou les communes commençant par la lettre «G»
Chercher les communes 38158, 38179 et 38421
Combien de communes ont une population supérieure à 10 000 habitants ?
Combien de commune ont une population comprise entre 4000 et 10 000 habitants
Combien de communes ont une population comprise entre 4000 et 10 000 habitants et font
partie du canton d’Eybens ?
Couche « parcelles »
Chercher toutes les parcelles de la commune « Eybens » dont le code de section est « OB »
Sélectionnez les parcelles dont le numéro est compris entre ‘0500’ et ‘0600’
C O U R S
Qu’est-ce qu’une jointure attributaire ?
En SIG il existe 2 types de jointures. La jointure attributaire et la jointure spatiale. La 1ère s’appuie sur les
données attributaires alors que la 2ème utilise le positionnement géographique des différents objets.
Une jointure est attributaire une . En SIG, il s’agit de relier une couche vectorielle à un fichier externe
afin de récupérer les données contenues dans ce fichier (au format DBF dans Quantum GIS).
Afin de réussir cette opération, il est nécessaire de posséder un champ commun dans les 2 tables à
relier. En effet, c’est ce champ commun qui va permettre d’ajouter les données du fichier externe à la
couche SIG.
E X E R C I C E
Réalisation d’une jointure attributaire
Dans votre projet, nous allons réaliser une jointure entre la couche des communes et le fichier
jointure.dbf afin de récupérer le pourcentage d’homme et de femme par commune.
Ouvrez le fichier jointure.dbf (disponible dans votre répertoire BASE) afin de regarder sa
structure.
Ouvrez également la table attributaire de la couche communes afin de déterminer le champ
de jointure.
Une fois que vous avez déterminé ce champ de jointure :
Menu Vecteur > Outils de gestion des données > Joindre les attributs (join attributes).
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 205
La boite de dialogue suivante s’ouvre alors :
Spécifier la couche vectorielle cible
Choisissez le champ de la couche sur
lequel va se faire la jointure
Choisissez de joindre une table .dbf. En
cliquant sur Parcourir, pointez le fichier
jointure.dbf.
Spécifiez le champ de jointure du fichier à
joindre
Pointez vers votre répertoire travail et
nommez la couche résultante de la jointure
qui va être stockée « en dur » comme une
nouvelle couche dans votre ordinateur
Choisissez de ne garder que les données
qui ont des valeurs correspondantes ou
bien de tout garder (préférable)
Une fois les paramètres remplis correctement, validez et choisissez de faire apparaître la nouvelle
couche créée.
Comparons en ouvrant les tables attributaires de chaque couche avant et après la jointure :
AVANT
APRES
On voit bien que les colonnes de notre fichier DBF ont été ajoutées à la table attributaire de la couche
issue de la jointure.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 206
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
4
Création des données
SIG
Mise à jour automatique
d’un champ attributaire
Statistiques d’un champ
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 207
OBJECTIFS
Création d’une couche vecteur
Ajout de nouveaux objets sur la couche enregistrée
Mise à jour des données attributaires
E X E R C I C E
Fonction d’accrochage lors de la saisie
Il existe dans QGIS une fonction d’accrochage qui va permettre de capter (« aspirer ») le curseur de la
souris lorsque vous entrez dans le seuil de tolérance défini (cercle). Cette fonction d’accrochage est
très importante dans la numérisation SIG car elle permet un premier contrôle dans la topologie des
entités, c'est-à-dire la relation des objets entre eux ;
2 polygones adjacents de type « parcelles » devant partager la même limite ne doivent pas
être digitalisés avec des erreurs, sortes de « trous » sur cette limite ;
2 lignes de type « route » être joints à un carrefour ou une intersection
Pour accéder aux options d’accroche :
Menu Préférences > Options d’accrochage.
Cochez / décochez les couches sur lesquelles vous souhaitez pouvoir vous accrocher
Définissez le mode d’accrochage souhaité (sommet, segment ou les deux)
Définissez la distance de tolérance (rayon d’un cercle)
Définissez les unités
La fonction « Eviter Intersections » permet également de contrôler la topologie
P
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 208
Création d’une couche vecteur SIG
Une création de structure de couche SIG doit être précédée d’une étape de réflexion sur la
modélisation pertinente du phénomène à intégrer dans le SIG. Cette étape conditionnera en bien des
occasions une utilisation rationnelle et aisée du Système d’Information (SI).
La commande Nouvelle Table vous permet de définir ces éléments. Pour créer une nouvelle table, vous
devrez :
Spécifier la structure de la couche (point / linéaire / polygone)
Spécifier une projection (SRC)
Spécifier les noms et les types de champs attributaires
Spécifier un nom et un emplacement pour la nouvelle table
Nous allons créer une nouvelle couche vectorielle qui va contenir des espaces verts.
Menu Couche > Nouveau > Nouveau couche shapefile ou bien à partir de la barre d’outils
Contrôle des couches .
Pour aller plus loin …la topologie La fonction « Eviter Intersections » permet également de contrôler la topologie en évitant les superpositions :
La fonction « Activer l’édition topologique » permet d’éditer en gardant des limites communes entre les
polygones. Cela signifie que le déplacement d’un nœud avec l’outil « Outil de nœud » impactera les deux polygones dont le nœud est commun :
Sans l’outil « Activer l’édition topologique » Avec l’outil « Activer l’édition topologique »
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 209
Définir du type de géométrie de la
couche (ici une couche de polygone)
Définir le système de projection en
cliquant sur le bouton « spécifier le
SCR » (EPSG : 2154)
Définir ensuite les champs de la future
table attributaire :
Nom du champ
Format de l’attribut (texte,
entier ou décimal)
Largeur
Précision
Cliquer sur le bouton ajouter à la liste
d’attributs
Une fois les attributs suivants définis
(type, équipe et surface), validez en
cliquant sur OK et spécifiez le
répertoire et le nom de la couche
créée
espaces_verts.shp
Ajout de nouveaux objets
La couche espaces_verts.shp est vide pour le moment. Nous allons numériser différents espaces verts en
se basant sur ce que l’on voit sur l’orthophoto. Décochez l’ensemble des couches de votre projet
hormis la photographie aérienne (et votre couche espaces_verts).
Basculez la couche en mode édition
Clic -droit sur la couche espaces_verts > Basculer en mode édition ou en utilisant l’outil
.
Vous pouvez vérifier que la couche est en édition car sa
géométrie est remplacée par un crayon dans la
légende
Les outils de numérisation (voir Fiche Technique) sont désormais actifs.
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 210
Utilisez l’outil Création de polygone et
dessinez un espace vert en cliquant sur les coins
de l’espace vert.
Finissez la numérisation et faites un clic droit pour
terminer la géométrie de l’objet.
Une boîte de dialogue apparaît afin de renseigner
les attributs propres à l’objet. C’EST OBLIGATOIRE !
Il n’est pas utile de remplir la superficie de l’objet
car nous nous la calculerons par la suite.
Continuez la numérisation des espaces verts
jusqu’à obtenir :
entre 10 et 20 objets cartographiques
différents types et différentes équipes).
Pour modifier la géométrie d’un objet, différents
outils sont à votre disposition :
Déplacement de l’objet :
Modification du nombre/position des nœuds :
Pour déplacer un nœud, cliquez dessus puis
déplacez le sans relacher la souris.
Pour supprimer un nœud, cliquez dessus puis
utilisez la touche suppr de votre clavier.
Pour ajouter un nœud, double cliquez sur un
segment, la ou vous souhaitez voir le nouveau
nœud apparaître.
Validez la modification de la géométrie en cliquant sur l’outil Sauvegarder les modifications de la
barre d’outils numérisation.
Pour supprimer un objet, vous le sélectionnez et appuyez sur la touche Suppr de votre clavier.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 211
C O U R S
Procédure de modification d’une table attributaire dans
QGIS Les couche SIG comportent des données attributaire (visibles dans la fenêtre « volante » TABLE
ATTRIBUTAIRE) et éventuellement une partie cartographique (objets géographiques visibles dans la
fenêtre CARTE). Il vous est possible d'enrichir le contenu de vos couches SIG en créant de l'information
supplémentaire ou bien en important d’autres informations en provenance de bases externes.
L'enrichissement de vos couches SIG implique une modification de leur structure.
Sélectionner la couche « commune » dans la table des matières afin qu’elle soit surlignée
(colorisée)
Menu Extension > Table > Gestionnaire de Tables
Cliquez sur le bouton Insérer
Choisissez les options suivantes :
Le nom du champ
Le type du champ
Insérer le champ en dernière position
Cliquer sur OK
P
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 212
Typologie des champs de données Lorsque vous ajoutez des champs à une table, il vous faudra spécifier le type de données amené à
être stocké dans ce champ.
Une liste déroulante indique le type de champ.
Les principaux types suivants sont disponibles :
Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des
opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour
les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.
Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et
+ 2 milliards.
Réel : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.
Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les type choisis, cliquez sur le bouton ENREGISTRER pour
valider
et ENREGISTRER VOS MODIFICATIONS
Cliquez sur les bouton YES et CLOSE
Pour personnaliser la table attributaire plusieurs outils d’édition sont disponibles. Ils permettent de
faciliter la mise à jour des champs lors d’une session d’Edition.
Clic-droit sur la couche > Propriétés de la couche > Champs > Outils d’édition
Outils d’édition Type
d’attribut Description Configuration Exemple
Edition de ligne Tous Boite d’édition
simple
Plage de
valeurs
Numérique Permet de
définir les valeurs
numériques à
partir d’une
plage de valeurs
Valeur minimum,
maximum, étapes.
Choix de
l’affichage.
« Barre coulissante » :
« Editable » :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 213
Valeurs
Uniques
Tous Reprend les
valeurs déjà
présentes dans
la colonne.
Nom de fichiers
Texte Explorateur de
fichiers
Liste de valeurs
Texte Boite de saisie
avec des
valeurs
prédéfinies. Peut
reprendre les
valeurs d’un
champ d’une
couche affichée
dans QGIS ou
celles d’un
fichier CSV.
Automatique ou
manuelle.
Une description de
la valeur est
possible. C’est elle
qui apparait alors
dans la liste
déroulante.
Immuable
Tous En lecture seule,
l’utilisateur ne
peut pas
modifier le
champ.
Cachée
Tous Le champ est
caché,
l’utilisateur ne
peut pas le voir.
Boite à cocher
Texte Attribut une
valeur à une
boîte cocher ou
non
Valeur de la case
cochée, valeur de
la case non cochée.
Edition de
texte
Texte Zone de texte
sur plusieurs
lignes
Calendrier
Texte Affiche un
calendrier pour
la saisie d’une
date
Autres fonctions de numérisation
Ces fonctions se trouvent dans la barre d’outils « numérisation avancée »
Pour simplifier une entité, cliquez sur le bouton puis sur l’objet. Une petite boite de dialogue
apparait avec un curseur de simplification. En fonction de la position du curseur, certains
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 214
nœuds sont supprimés
Pour ajouter un trou (anneau) dans un
polygone, cliquez sur le bouton puis dessinez
votre trou à l’intérieur de l’objet polygone. Il
vous faudra certainement modifier l’apparence
de votre couche pour « voir » à l’intérieur du
polygone et digitaliser correctement.
Pour effacer un trou (anneau) dans un
polygone, cliquez sur le bouton puis sur l’objet
trou ou anneau à l’intérieur de l’objet polygone.
E X E R C I C E
Mise à jour automatique du champ « surface »
Le champ « surface » créé au départ est toujours vide. Nous allons le mettre à jour de manière
automatique grâce à la « calculatrice des valeurs de champs » de la table attributaire.
La couche espace_vert doit être en mode édition
Ouvrez la table attributaire de la couche
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 215
Cliquer sur le bouton « calculatrice des valeurs de champs »
Cochez le champ de mise à jour existant et choisir
« surface » dans la liste déroulante
Cliquez sur l’opérateur « surface » ($area) disponible
dans la partie « Géométrie » afin qu’il soit pris en
compte dans la clause conditionnelle
Cliquez sur OK
Résultat : le champ est mis automatiquement à jour.
Un outil permet de calculer directement l’aire et le périmètre de chaque objet lors d’un export.
i
i
i
P
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 216
Vecteur > Outils de géométrie >
Exporter des colonnes de géométries
Enregistrez le fichier au format Shape
Lorsque vous ouvrez la table
attributaire, vous retrouver deux
nouveaux champs AREA (aire) et
PERIMETER (périmètre).
Mise à jour automatique du champ « ID »
De la même manière que pour la surface, on peut mettre à jour automatiquement le champ ID.
Ouvrez une session d’édition sur la couche espace_vert.
Ouvrez la table attributaire et cliquez sur « calculatrice des valeurs de champs »
Cochez le champ de mise à jour existant et
choisir « id » dans la liste déroulante
Cliquez sur l’opérateur « rownum » ($rownum)
dans la partie « Enregistrement » afin qu’il soit
pris en compte dans la clause conditionnelle
Cliquez sur OK
Résultat : le champ est mis automatiquement
à jour.
Récupérer les statistiques d’un champ attributaire
Quantum GIS dispose d’une extension qui permet de calculer un ensemble de statistiques sur le
champs d’une table attributaire. Cette extension s’appelle « Statist ».
Menu Extension > Installateur d’extension Python
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 217
A partir de l’onglet « Extension », faites une recherche
en filtrant sur le nom « Statist ».
Une fois l’extension trouvée, sélectionnez-la dans la liste et cliquez sur « installer / mettre à jour
l’extension ».
Enfin cliquez sur fermer
Désormais l’extension « Statist » est disponible la barre d’outils extension.
Sinon elle est disponible sous le Menu Vecteur > Statist > Statist
Lancez-la.
Choisissez la couche vecteur en entrée et le champ cible.
Quantum GIS renvoie à l’utilisateur une série de statistiques (comptage, valeur mini, valeur maxi,
somme, moyenne…etc.). En cliquant sur le bouton « copier », vous enregistrez dans le « presse papier »
de Windows les valeurs du tableau que vous pouvez ensuite « coller » dans un tableur Office.
Analyse thématique sur les données numérisées
Cet exercice de numérisation vous permet d’appréhender la structuration des données SIG et de
comprendre qu’il n’est pas nécessaire de dupliquer les couches pour stocker différentes informations
attributaires (ici le type et l’équipe). Pour terminer l’exercice, faites trois (3) analyses thématique sur les
trois (3) champs attributaires créés.
i i
i
i
i
i
i
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 218
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
5
Géocodage
Import de données GPX
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 219
OBJECTIFS
Création de données par géocodage
Importation de données GPX
Enregistrement dans une nouvelle couche/format
E X E R C I C E
Création de données par géocodage
Nous disposons d’un fichier CSV (Comma Separate Value) contenant différentes colonnes dont des
coordonnées géographiques stockées dans deux colonnes X et Y. Le but de cet exercice est de créer
automatiquement une couche SIG de type « ponctuel » à partir de la couche CSV.
Le logiciel QGIS va créer un point a chaque enregistrement contenant une paire de coordonnéesde X,
Y. C’est ce qu’on appelle le Géocodage. A noter que ces coordonnées doivent être dans le même
système de projection que votre projet pur que cela fonctionne correctement.
Menu Extension > Gestionnaire d’extensions
Chargez l’extension Ajouter une couche de texte délimité
Un nouveau bouton apparaît dans la barre d’outils des extensions
En cliquant sur le bouton « parcourir »,
chargez le fichier contenant les informations
à géocoder « geocodage.csv » situé dans
votre espace de travail.
Donnez un nom à la couche SIG résultante
Délimiteur sera un caractère simple de type
« ; »
Localisez les champs X et Y contenant les
coordonnées géographiques ou projetées
Vous avec un sperçu du contenu du fichier
avec les paramètres indiqués plus haut.
Cliquez sur OK
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 220
Une fois l’opération de géocodage réalisée, vous voyez apparaître les points correspondant :
Importation de données GPX
Il est possible d’importer dans QGIS des données issus de fichier GPS. C’est un format de fichier
permettant l'échange de coordonnées GPS, inspiré du format XML.
Différents formats de GPS de type « grand public » sont supportés via l’extension GPS de QGIS. Dans cet
exercice, nous allons importer au sein de notre projet le fichier « point_gps.gpx » se trouvant dans votre
dossier « BASE > DONNEES ».
Ouvrez le fichier
Menu Extension > GPS > Outils GPS > Charger un fichier GPX
Choisir juste Points car le relevé ne
comporte que cela.
Validez, votre couche apparait sur
la carte.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 221
Quantum GIS 1.8
« Lisboa »
6
Quelques extensions
de Quantum GIS
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 222
OBJECTIFS
Le gestionnaire des extensions
Les fonds Raster Openlayers en WMS
Les données Open Street Map
Les outils GRASS dans QGIS
E X E R C I C E
Le gestionnaire d’extensions
QGIS dispose d’un installateur et d’un gestionnaire d’extensions qui permet de récupérer différents
plugins (développé par la communauté) qui vont permettre d’ajouter de nombreuses fonctionnalités
au logiciel. L’installateur, qui permet de choisir et de récupérer les extensions est disponible dans le
menu Extension.
La version 1.8 de Quantum GIS ne propose plus l’ajout de dépôts tiers afin d’inciter les différents
développeurs d’extensions à utiliser le dépôt officiel. Dorénavant il est nécessaire d’ajouter les différents
dépôts manuellement.
Pour utiliser les différentes extensions décrites dans ce chapitre, nous allons ajouter le dépôt suivant :
Menu Extension > Installateur d’extensions Python. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre, allez dans
l’onglet Dépôts, cliquez sur le bouton Ajouter…
Spécifiez le nom et l’URL du dépôt.
Nom : Sourcepole
URL : http://build.sourcepole.ch/qgis/plugins.xml
Liste des dépôts tiers est la suivante (seul le dépôt Sourcepole est nécessaire pour la suite de ce
chapitre) :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 223
Une fois les dépôts connectés, les extensions sont récupérables via l’onglet Extensions.
Les extensions installées disposant d’une mise à jour sont signalées, tout comme les nouvelles extensions
non installé.
Pour installé une extension, il suffit de cliquer dessus pour la sélectionner et de cliquer sur Installer
l’extension dans le cas d’une nouvelle ou bien Mise à jour de l’extension pour une extension déjà
installée mais disposant d’une mise à jour.
Une fois l’extension installée, il faut l’activer en utilisant le gestionnaire d’extensions qui se trouve
également dans le menu Extension.
Cette fenêtre regroupe toutes les extensions installées. Une case à cocher permet de savoir si
l’extension est activée ou non.
Les extensions cochées apparaissent alors dans le menu Extensions.
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 224
Les fonds rasters Openlayers en WMS
L’extension Open Layers plugin permet de récupérer différents fonds cartographiques (Google Maps,
Bing Maps, Yahoo Maps ou encore Open Street Map) quelque soit la projection de votre projet.
Il est nécessaire d’avoir au moins une couche dans l’aperçu afin que l’extension récupère l’extent de la
carte.
Ces fonds sont téléchargés à la volée dans l’application via un Web Map Services et donc cela peut
prendre un peu de temps lors de la navigation sur la carte.
Cela permet d’obtenir un fond cartographique complet :
Les données OpenStreetMap
Open Street Map est une base de données géographique Open Source mis à jour par la communauté.
Ces données sont directement accessibles dans QGIS via l’extension Open Street Map. Cette extension
rajoute une barre d’outils :
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 225
permet de charger un fichier au format OSM (téléchargé depuis le site OSM par exemple)
Permet d’accéder au gestionnaire d’entité OSM pour numériser des objets par exemple.
Permet de récupérer les données directement depuis QGIS :
Attention, les données à télécharger ne peuvent comporter plus de 50 000 nœuds ce qui entraine une
faible surface de couverture.
Permet de renvoyer sur le serveur les données créées ou définies pour OSM.
Permet d’importer des données depuis une couche
Sauver le fichier OSM en couche
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 226
Les outils GRASS
Le logiciel GRASS (Geographic Resources Analysis Support System) s'est développé parallèlement à
ArcInfo avec qui il se compare souvent. Au départ il a été développé par une branche du corps
d'ingénieurs de l'armée américaine. Depuis, ce logiciel est maintenu et amélioré par une nouvelle
armée de programmeurs, et officiellement maintenu par l'Université de Baylor aux États-Unis et
l'Université d'Hannover en Allemagne. Les utilisateurs de GRASS incluent la NASA, la NOAA, le USDA, le
U.S. National Park Service, le U.S. Census Bureau, le USGS, etc. C'est un logiciel puissant sur le plan de
l'analyse et de la gestion des données raster/vecteur, mais peu performant pour l'édition
cartographique. Le développement de QGIS a permis d’améliorer cette fonction et rajoute une
interface graphique évoluée au logiciel.
Création d’un raster de densité (Interpolation GRASS)
Plus d’infos : http://geomatiquelibre.blogspot.com/2010/06/la-geomatique-libre-grass-et-qgis.html
Les outils R
R est un langage de programmation et un environnement mathématique utilisés pour le traitement de
données et l'analyse statistique. C'est un projet GNU fondé sur le langage S et sur l'environnement
développé dans les laboratoires Bellpar John Chambers et ses collègues. Depuis plusieurs années, deux
nouvelles versions apparaissent au printemps et à l'automne. R dispose de nombreuses fonctions
graphiques.
R s’implémente dans QGIS via un plugin nommé manageR nécessitant des dépendances avec rpy et
Rpy 2 (librairies pythons)
ManageR est un plugin très intéressant pour ceux qui désirent combiner les capacités en statistiques de
R sur des données géospatiales dans Qunatum GIS. ManageR est donc un plugin permettant de faire le
pont entre ces deux logiciels open source forts utiles. Le plugin est fonctionnel sur Windows (XP, VISTA, 7)
mais fonctionnera plus facilement sous LINUX.
Plus d’infos : http://opengeo.wikispaces.com/ManageR+le+plugin+QGIS
® Guide de formation SIG
® 2D3D.GIS, organisme de formation SIG agréé
[email protected] / [email protected]
Page 227
ANNEXES