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 ~ - -- /  /.~r7/] t?U~ J f Z - lé \  ' t ;} .  t X C . 2 i c < - ; 1 e: s l Mohamed E L AYO UBI ~.-Ç> cr - ~ Les Merveilles du R if CON TES BE RBÈRES Na rrés pa r Fatima 1/ Mubehn« édition bilingue be r bère frança is u u nazi: tt ajransist P ublica ti o ns of t he : i\1 . T h . H ou ts ma Sti ch t ing Utrec ht 2 00 0

Contes Les Merveilles Du Rif

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contes amazighes du Rif marocain

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    ~

    LesMerveilles

    duRif

    CONTES BERBRESNarrs par Fatima 1/ Mubehn

    dition bilingueberbre" franais

    uunazi: tt ajransist

    Publications of the: i\1. Th. Houtsma StichtingUtrecht2000

  • f{1f:!!;,"I,J- ,,/

    TABLE DES i\IATIRES

    RE.\t::R.CIE\!E:\TS!:\TR.ODl:CTIO:\

    Prsentation du corpus

    La biographie de la conteuseLe pays et le parler des Ayt Weryaghel

    Systme de transcription

    Remarques sur la transcri ptionBibliographie

    LES CO:\TES ET LEUR TR.-\DlCTIO:\

    CO:\TE 1Danfust n dnayen wurnatenLes deux frres

    CO;-;TE 2Danfust n dwa useffLes deux fils du voleur

    CO;\TE 3Danfust n Bu-Sebca izcgifenLa bte sept ttes

    CO;-;TE4Danfust n Ern j werna-sOmar et sa soeur

    11~

    CO:\TE 5Danfust n sebca wurnaten j werna-tscnLes sept frres et leur soeur

    CO:\TE 6Danfust n Eziza j TulisfiAziza et Tulisfi

    CO:\TE 7Danfust n \'unb m-dnifa:i\u:-:ja m Tnifas

    9IlIl1720252729

    33

    3435

    5859

    7071

    8889

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    14014

  • 9l'liu5iTJ.t:on et: couvt:r~urt.: :

    L3 kmIT'.e au champ, ~\"H3med Abettoy(Schied3m 1997)

    Photo: F rans Verdonk

    RDIERCIDIE;\TS

    Cet OU\Tage peut tre comm3nd cha:1\1.Th Houtsm3 Slichung

    Drifl 1535\2BRClrechlThe ~e;hrbnds

    Je tiens remercier mon maitre el ami Moharncd Charni, qui m'a ini i audomaine berbre et qui n 'a cess de rr.e soutenir et de m'aider dans mespremires annes de recherche la facult des lettres de l'Universit dOujda.C'est grce ses encouragements et il son appui que j'ai pu me spcialiser enlinguistique berbre. Qu'il trouve ici, l'expression de rna trs grandereconnaissance.

    Mes remerciements vont galement au professeur Dr. Frederick De long,Directeur du Dpartement des Langues et des Cultures Orientales (OTC) del'Universit d'utrecht aux Pays-Bas et mon ami Drs. Roe! Onen, qui m'ontchaleureusement accueilli au sein de leur dpartement et qui ont mis madisposition les instruments sonores professionnels de phontique, dont jem'tais servi pour l'enregistrement d'une partie de ma collecte. Leursremarques et leurs commentaires m'ont t des plus prcieux.

    J'exprime ma profonde gratitude M. Salem Chaker, professeur de berbre l 'Inalco et Directeur du Centre de Recherche Berbre. Son enseignement et sesconseils m'ont t des plus prcieux. Mes remerciements vont aussi tous mescollgues du CRB, tout particulirement M. Abde llah Bounfour, qui m'aencourag la publication de ces contes et mon ami Kam31 Nat-Zerrad pourson assistance informatique et ces commentaires.

    Ma trs grande reconnaissance va aussi Lela Khalfat, qui a bien voulurelire, corriger et commenter avec moi les textes de la traduction franaise avecbeaucoup de patience et de soin. Ainsi qu' mes parents, mes frres et soeurs ettous mes proches, qui n'ont cess de me soutenir et de m'encourager.

    Que tous mes amis et ceux qui m'ont aid de prs ou de loin dans laralisation de cet ouvrage, soient galement ici remerci. Notamment:

    - Youssef Ayt Lernkedam, qui a bien voulu lire et corriger une partie de laversion franaise.

    - Abdelrnonam El Azrak, grce qui j'ai dcouvert en 1990,l'extraordinaire conteuse Fatima n Mubehrur.

    - Ali Ben Abdellah, Fouad Charni, Moharncd El Mezdioui, MoharnedArnezian, Hassan Budichat, Moharned Saadouru, Abderrahman El Aissati,Maarten Kossrnann, Harry Stroomer, Daniella Merolla et David MontgomeryHart, qui m'ont beaucoup aid et encourag.

    Mes plus vifs remerciements vont la merveilleuse cor.teuse Fatima n\fubel)rur, qui m'a offert Ies contes de ce present rccue.l avec ta 1 de chaleur etde disponibilit

    Enfin, je tiens remercier la fondauon \l. Th. Houtsrna davoir acceptedcditer cet ouvrage et pour son prcieux soutien. sans lequel ce livre n'auraupu tre publier sous sa forme actuelle.

    ISBN 9080\040-4-3l'vi Th Houtsma Stichting

    Copyright Mohamed El Ayoubi et 1. .

  • ~,;" ';'!J"i'- -r=::

    CONTESDanfusj n dnayen j.:briyin 166Les deux jeunes filles 167

    CO:-;TE 9Danfust n Refqi d Rhajj 174Le Fqih et le Hajj 175

    CONTE 10Danfust n Ttewdiyyet uzegid 192Le testament du roi 193

    CONTE IlDanfust n Crn Kippus 200Omar Kippus 201

    CONTE 12Danfust n jrata n debrivin 206Les trois jeunes filles 207

    CONTE 13Danfust n Ralla Lila d Emar Bumehdiyya 220Ralla Lila et Omar Bumehdiyya 221

    CONTE 14Danfust n Sultan n Bab Lhind 228Le Sultan de Bab-Lhind 229

    CO/';TEI5Danfust n Eemmi Yehya t-tiyiqet u wezv 236Eemmi Yehya et la gazelle des plaines 237

    o.1.'

    .~

  • uI\TRODtCTlO\

    Prsentation du CorpuS .. t dans cet ouvrage, fait partie

    '1 de cont6 berbres du RIe pr~sen ~ s de litt':rature orale et deLe -ecuei . . Il ' cr t d un corpu

    . . 're riche et diversifie. s a=l . 'de plusieurs conteurs etd un repertOl .,' eru~llhs aupres . . .tes ethnographiques que. j al r - ~,c ans cette premire publication, je

    tex se- d;ns diffrentes reglOnS du Ri,l Dt _ Il s'acrit surtout de conteS qu:

    conteu " 't ris dans e as. 0 d 1990 a. _ nte au:( lecteurs 1) con es p . de la priode allant epr~,e" ~. .' - ettes au cours l' sj'ai collects et enregIstres su.r c~':hel (AyC Wyayer), ma rgion na!:l e, aupre199 dans le pays des Ayt \\1 eryag ~!-behrur une Rifaine, monohngue,d ma conteuse prdre Fatima n u A' t Hdifa. Elle a vcu les grandse 89 on matre des y . '. lean:llphabte, ge de ans, R' fO d dbut de ce sicle nos jo~rsl ..

    . . s du l, U "b la reve uuonvnements hlstonque 1 191' les conflIts tn au:(,. ifaid~b'arquement colonial espag~~ -1~~6) I;~oulvement des populatIOns nainesd' Abdelkarim El Khattabl (19- - i-a rs dans la biographIe de la conteuse.

    (19)'8,1959) etc. dont nous parlerons c P d n inn a l'habitude de la, ' 1 ntpuse au 0' .Mme Mubel1rur, excel ente co ~. . Son rpertoire est trs riche et

    n-,.,-otion. Elle jouit d'une excell;ente ~~u~r:tel plaisir les conter. Devant le..~" ~ On l'a senti, l'oeuvre e re JOUI _ prsence d'autres personnes,var te . . l'brement mem e en . bruit. h elle s'e:(pnme 1 .:< f s: l'auditoire emet unmicrop one, . . e de narratIOn sau SI, len'interrompe jamaIs une se~~rfois, elle s'arrte pour s assurer que- t l'enrealstrement.

    uenan o. marche d'~agntoscope est tOUjours en e ~;ubehrur, pour diffrentes raisons:. une

    J'ai choisi les contes de Mm d' tre part, pour leur harmome, leurrt pour leur qualit d'enregIstrement, au

    P~at narrative et leur richesse. _ contes merveilleux. et des conte~q '1 contient essentIellement de, . , ctristiques de la reallte

    ~e rec~el ~ fictifs, et refltant plUSIeurs ~a, a ntes comme leurfacetleux. ,abuLux.,. . . 1I L'authentlclte de ces co .socioculturelle rifame .tradlllonne e. t confIrmes par Fa\lma n l\\ubel1rur, a

    , terrOIr nf:lln se sona partenance au . .p . _ \ de leur narratIon.plusieurs reprise, ior s

    .,., _. hl! ri i.\.\ic!en, ! .~i bu cfJ - oi bu ri lS~[llllen, Il gl - - . " .' ci . ri

    Di!lujaya "qo'w. u o . - -. l " n '-ri-fend ... /)IIIJi.1S. a >,.1. -1 -- . .J , 1 1 HIIII X-Ile). t, - ..1 uinjas. ,_, II(nI.1 . l' ,'1 t Nd uml Id Oy-1I1l011

    5S!)(I!W. qd ( " . riim [a\\',kllllllcy[CIii 1)

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    C'est une relation trs harmonieuse, jusqu'au moment o le frre tombeamoureux d'une trangre qui accusera la soeur d'adultre. Les rapports entre lasoeur et ses frres dans le conte 5, qui retrace l'histoire de la jeune fille partant la recherche de ses sept frres, sont aussi trs affectueuses. Mais la joie desretrouvailles ne durera pas longtemps, car l'hrone n'obissant pas aux conseilsde son frre an Hernrnu finira par mourir mystrieusement. Par contre dans leconte de Ralla Lila et Omar Bumehdiyya (conte 14), la relation frre/soeurprendra une tournure violente et cruelle, suite l'hostilit de Ralla Lila unmariage qui lui a t impos par ses sept frres.

    La relation soeur/soeur est caractrise par l'affection et l'entraide dans leconte de Aziza et Tulisfi (conte 6). Par contre dans le conte de Nunja m Tnifas(conte 7), la relation entre Nunja et sa demi-soeur est violente. Elle va atteindreun tat cruel dans ce rcit qui met en scne une orpheline victime de sa martre.L'hrone mtamorphose en pigeon, puis transforme en tre humain devientl'pouse du roi et se venge d'une faon cruelle de sa demi-soeur Eekca. Larivalit entre soeur et demi-soeur se retrouve aussi dans le conte de deux jeunesfilles (conte 8). Ces dernires vont tre soumises une srie de tribulations etd'preuves caractrises par la prsence de l'ogresse bonne ou mauvaise suivantles circonstances.

    La relation pre/fils est le thme des contes 9, 10 et Il. La passation dupouvoir est l'attrait principal du conte du Fqih et le Hajj (conte 9) et celui dutestament du roi (conte 10). Le premier met en scne un roi qui n'a pas rer.du

    trne son fils qui va assumer ses responsabilits et rgner autrement. Ce n'estpas le cas dans le second rcit qui illustre un roi qui laisse un testament pour sonfils en lui disant: IlNe jure pas et ne laisse pas les autres jurer , Le princehritier honore le testament de son pre et voit son royaume s'effondrer devantses yeux. Le malheureux prince qui n'a pas pu assumer la succession prend lechemin de l'exil. L'loignement du pays est galement le sort d'Omar Kippus(conte Il). La relation entre Omar et son pre prend la forme d'une oppositionplus ou moins violente. Le fils est mis l'preuve par le pre qui veut savoir sicelui-ci est digne d'tre son enfant et, ultrieurement, son successeur. OmarKippus n'assume pas ses responsabilits et commet de graves btises. Il seraalors oblig de quitter la maison paternelle pour subir d'autres preuvescaractrises par la prsence de l'ogresse.

    Beaucoup de questions concernant le rapport homme/femme et la relationamoureuse sont souleves par le biais du conte tel (la jalousie, le mariage, lapolygamie, l'endogamie, etc.). Elles sont poses dans plusieurs contes de notrecorpus, notamment dans les contes 11, 13 et 1-1.La polygamie et la jalousie sont

  • i~

    les deux traits principaux caractrisants le conte des trois jeunes filles (conte 12)qui met en scne une relation darniti qui se brise aprs avoir pous le mmehomme. La relation entre les copouses illustre dans plusieurs contes de cerecueil est trs souvent violente et conflictuelle, except dans le conte de deuxfrres (conte 1). Elle devient monstrueuse et cruelle dans le conte 12 cit ci-dessus. La jalousie mne les deux copouses commettre l 'horreur au prs de latroisime qui met au monde un magnifique garon orn d'une queue de chevalen or ; leur manigance russira faire croire aux yeux de l'poux que cettedernire est un monstre. La relation homme/femme prend aussi une formeviolente dans le conte de Ralla Lila et Omar Burnehdiyya (conte 13). Le jour deses noces, l'hrone de ce conte fuit son pays en compagnie de son amant OmarBumehdiyya et sacrifie ses sept freres et ses proches qui lui ont impos unmariage arrang, pour pouser l'homme de ses rves. Omar Burnehdiyya deretour d'un voyage trouvera sa femme dcoupe en tranches et dcide de sevenger. Le dernier conte de ce cycle le Sultan de Bab-Lhind (conte 14) illustrela question d'infidlit. L'pouse maltraite par son mari qui croit avoir ttromp par un de ses esclaves, fuit mystrieusement le domicile conjugal sur untapis volant pour rejoindre le puissant Sultan de Bab-Lhind.

    La conteuse donne ses textes une saveur particulire en les racontant dansune langue trs harmonieuse, avec un style riche d'images potiques quiaugmente de leur valeur linguistique et littraire. Mme Mubehrur est uneconteuse extraordinaire, une merveilleuse artisane de la langue archaque. Ellenous transmet une langue parle trs ancienne, particulirement riche etextrmement rythme. Elle utilise un style qui marie la romance de la posie,gnralement chante avec des mlodies rifaines trs anciennes, et l'art de laprose. Au cours de la narration, elle s'appuie sdr les diffrentes intonations de lavoix et sur le pouvoir du langage parl pour obtenir l'effet recherch. PresquetOlIS les contes de ce recueil contiennent des refrains chants: les sept frres etleur soeur (conte 5), la bte sept ttes (conte 3), Aziza et Tulisfi (conte 6),Nunja m Tnifas (conte 7), etc. Parfois, ils sont dclams en vers avec despassages rcitatifs forme fixe, tel dans le conte de Omar et sa soeur (conte 4),lorsque 1'hrone raconte son histoire ses deux petits enfants Lcutrnan etAbderrahman en prsence de son pre et du roi, sous une forme en vers, chantede la voix de la talentueuse Fatima n Mubehrur.

    J'espre que cet ouvrage ouvrira de nouvelles perspectives aux chercheursqui sintressent il la culture berbre, en gnral, et celle du RIf en particulier.Il peut constituer un ouul de travail prcieux, notamment aux linguistesbcrbrisants pour former un lexique rifarn de base rpondant aux normesscicnu fiques. ce qui permettra de faire connatre un parler spcifique quiprsente (ls caractnsriques hnguisuques trs importantes.

    15

    Il tait temps de prsenter ces contes magnifiquement narrs, pour leurassurer le passage l'crit et combler une lacune dans le domaine rifain. Cettepublication permet aujourd'hui de sauver ces merveilles de la littrature oralerifaine de l'oubli et de les transmettre aux gnrations venir sous une formecrite tout en gardant leur vivacit et leur fracheur orale qui transparat autravers de notre corpus. Alors que la mmoire s'efface, l'crit, lui, reste.

    -

  • ---------:;---------.:..::::==----_ .._----~

    1... ~

    Al H ' 1 at'ril 19

  • l'i

    son oncle Ciwec, I:! source de ses contes, tait trs affectueuse, C'est Tarnasintque :-'!:ne Mubehrur passa son enfance et une partie de SJ jeunesse, Sous sesyeux elle voyait passa les prisonniers dAbdelkr irri'.

    19Hassan Grce ci D / '

    . c icic t : m:s, ..:ncordu:!ll.t, } .:H,~'!I!=a.1...1 (erre de mOJ1 deiun: rl t: e, ustorre d urie s' 1 f "

    co tcuse nous amene corne dre l ' " rrnp e emme fi faine, notrergion des Ayr \Veryaohel . nd, " al SItUadon poluique et socioculturelle de la

    c ' i pen ant p us d un s'ci (-\ ifublipntration coloniale Abdelk,r' 1 c. " ,l ~ , !TI U 1,( ou Let:dawat, la

    c: ,lm, a ,amine Iqebbaren et ) C "Ont rorternenr marqu l'hl' 't' d " , "' cn, c. es e\'e. nemntsl', , oire e cette reuion a >'attention du monde entier '! "[ b 0: U moment ou le Rif attirait, ' iv me " u ehrur nous > l' h' ,ernouvanr- et celle d _" ' resume IStolre de sa vie

    e S~ region en la commenrJ.nr:Fatima n Mubehrur, l'unique fille de ses parents mena une vie difficile, Elle:n'a pas d connatre son pre. Aprs que sa mre ft remarie par son oncle,elle I~ suivit Ayt Mhend Uyehya. Trs jeune, elle pousa un homme originairede Swani. Ce dernier mourut quelque mois aprs le mariage, Elle retournaauprs de sa mere chez les Ayt Mhend Uyehya. Elle fut remarie unWc:ryaghli de Sidi Buxiyyar, o elle passa des moments difficiles avec sa belle-famille, Elle migra en compagnie de son mari et de ses deux fils Moharned etAli vers le Gharb-'. Reste veuve avec deux enfants dans une rgion arabophone,elle quitta la ferme o travaillait son dfunt mari pour essayer de trouver del'aide auprs des autorits d'Azila. Eile se prsenta devant un responsable local(lmuraqib) pour lui demander une aide au logement:

    J'ai 87 ans je vous raconte ma vi " . . ,suis tmoin J'ai une tr b . e e. les en!l/l:'mellts Il/stariql/es dont je

    1 es anne memoire Je rne 'coloniale, de la fuite 1/ 'ail ava 't' "e 111_ souvien ; de la pntrationSOI/viens d b b q 1 prise, d Abdelkrim et de SOli exil (/9)6 'es am ardements davi (1, - 'J, je Illegrallde histoire, J'ai vcu dans d ~lIsd qc~barell /958-/959) .., J'ai une

    , ,es perio es tres dirfjcile' L' ,r; , " ,Sur terre, SI Un autre enfer existe "1 '1 ' jj' s. enjer, je 1al vecu, " J' , , qll 1 SOli e bienvenu' J d'ilia vie j ai connu l 'enfer et ql e ", " , ' 1:' peux Ire que dans, J' 1 j Y al vecu et D, U! ", '1 C' ,ma Vie et ce que j'ai vcu Er D' ,t "_1 CI , est a 1 histoire de

    , , leu accomplit sa volont ,

    (( Je me suis prsente dans son bureau, il avait un interprte qui luitraduisait en arabe marocain ce que je disais en tamazightt .-

    (( Iwa a Lalla daba nredd clik ' (je te donnerai ma rponse aprs '}, me rpondit-il.

    A ce jour, j'attends toujours sa rponse '.. ,

    Actuellement, la COnteuse e de 90,' ,Hoceima, '" ans, vu entre Tarnasint et la ville d'Al

    Elle s'installa avec ses deux fils il Larache dans un foyer, Elle vit avec lesquelques francs que lui rapportait la vente du bois :

    " Le nuuin ci l 'aube. je sortais ramasser du bois, je le vendais sept-huit[runes (rburat). Cd" mo!permettuit de nourrir mes enfants et de faire descrononii ....s en IIk'll.111! LlI! peu cf 'argc..'111 dr! cote. Aprcs llll outre sjour Belli

    \1 )h.~r:h.'J81..:'1 At:l:~;l'.nm E~ K~..!t:Jbl t.-\;Jir, IS'2L~ CJI:";. 19(J3J, connu cha les Rifamsp.r: \f.":n Il \,: [' ':1(, -r.m ou p_r 50r, no-r; ~~ ~L;.C~'" .\1. d,:., .~/.I.r:~'l/d. rils j'un .;:!t.!l de ~:J p!I,;S

    rv.: ;,!:-::~ .r.bc :~ RJ ":'::-::,.11. le ,.\:: \i,~;-:. .2;~d. 1r:5:J.t.!'J Cil !I):~ L.J Rcpubl.cuc du Rtf

    - P',.:,:,","': Ju \'l)jt:C'ii du \1.1,\)":. cr. rtHJur.: ~': .-\tlJnl:"-l':c. 1r:1\ cr sec pur louc.; Sebou.

    I

  • 1. Khorn, des Ayr Yuscf u [I, et dS Ay: [II.

    II. Khorns des Ayt Abcellah.III. Khorns des Ayt Hdita.

    1\'. Khorns des Ayt [alhya et des Ayt Bu Eiyyach.

    V. Khorns ds Irnrabden.

    Historiquement, la population des Ayt Weryaghe1 a jou ur. grand raie dansl'histoire du Maroc. La situation et le relief du pays ont aussi influence sonh.stoirc. cause de son accs difficile, le pays des Ayt Weryaghel est reste endehors d l'emprise du pouvoir central "Blad Lrnckhzen", et a souvent appartenuau "Blad Siba" (Wcolman 1965. Ayache 1990). Cet aspect a permis auRoyaume de Nekour (IXe-Xk sicles), de gouverner pendant trois siclesenviron la plupart des tribus rifaines. Par ailleurs. il a aid Abdelkrim ElKhatrabi vaincre les Espagnols et il proclamer la Republique du Ri f (1921-1926) le 1" fvrier 1923 dont Abde lkrim tait lui-mme le premier prsident.Ajdir, dans la baie d'AI Hoceirna, fut sa capitale et le pays des Ayt Weryaghel,constituent le coeur et le cerveau de l'Etat Rifain indpendant (Arnezian 191,Hart 196, Pennell 1986).

    Au plan linguistique, le parler rifain des Ayt Weryaghel appartient la zonerifaine, plus prcisment au groupe des parlers du Rif central, dont il partage laplupart des particularits linguistiques (El Ayoubi 1994). On classe dans cegroupe les parlers suivants: Ayt Arnrnart, Ayt Mezduy, Targist, Irnarnisen,Igzennayen. Ibeqquyen, Ayt Yetteft. La zone linguistique rifaine s'tend del'Ouest l' Est. des montagnes des Ber.i SEicf, plus prcisment Asi f n Law quimarque les limites entre les parlers arabophones de Jbala et certains parlersberbres de Ghrnara, jusqu' la frontire algrienne (Belli Snus)

    Phonologiquement, le systme consonantique du parler rifain des Ayt\\'eryaghd ne diffre pas beaucoup du systme consonantique du berbre nord(tarifit, tarnazight, taqbaylit. ..). Quant au systme vocalique de ce parlerspcifique compte cot des trois voyelles fondamentales du berbre a, i et u,trois autres voyelles longues correspondantes . et . Cet allongement desvoyelles est le rsultat de la chu e de phonme Ir! rymologque. Le phnomnede I~ dure vocalique est J'une des parucularits qui distinguent le parler rifaindes A. W de> autres parlers arnazighs (berbres). II est attest surtout dansccrtams parlas du Rlr central (Igzcnnayen, Avt [mar'. Ayt Mezduy ... ) etq .!c;ques par.ers du RI f Oriental (.-\yt T ernsarnan. Ayt T uzin, ,\yl Sr id .. ).

    La chute Je .r dans le parler des .-\.\\" est systematique. Cette chute atteint ler cr.rnologrquc et non le /fi provenant de 13 mutation consonantique de /1 eni Ll":-!~!L:::rr.'-!: 1.1L; phone-ne ': que suon e s: atteste devant les voyelles. Cetteqr'-::-::::!o;-! ;] C();T.~~ rsu!~Jt le cn:!:-:~er::t::lt cc !J r.:.!:~:-~phonologrquc de la\ n:. ,:1 le- concernee par l'augrncntat.or: de: la UL!r-:~ de la voye llc precedant lep:~()r.:l~~ C:"r"3":": f E: Ayoub: l 'JI)": 2~-2) 1.

    AYT~9_,

    '.

    AYTMEzOCY

    \

    AYT En",,~ 1 (El

    Il

    ID

    OG'0

  • On peur r surncr les autres p.irucularits lmguisnques du parler de; .-\. \\.C0r:1:-:1 su.: :

    - L~ spiranrisme Les phonmes spirants attests dans le parler sont Lab.labiale ml, les interdentales It/, 101 et Id) et les fricatives palatales !'r;1 (a~!:eQ renard ] et Ig! (agem puiser ]: Ces derniers sont deux traits phontiquesspcifiques qui distinguent ce parler des autres parlas rifains.

    - Le phonme It/-qui est le prfixe du fminin dans la majorit des parlersarnazighs (berbres), tel le tachelhit, se ralise dans le parler des A.\V cornmeune interdentale sonore /QI. Dans d'autres parlers rifains, il se ralise comme uneinterdenrale sourde It/ par exemple: gan/ils! conte au lieu de ianfust,

    - La chute de la voyelle initiale lai des noms masculins: Ce phnomne n'estpas gnral, la chute est atteste dans quelques cas seulement, par exemple .fus main au lieu de aff/S.

    - L'autre caractristique phontique du parler des Ayt Weryaghel qu'ilpar;ag~ avec d'autres parlers rifains est la mutation consonantique III en li](ires < iles langue ; ariri < alili laurier-rose ), 1111en 1';/ (Oags. < tallest t"~~brcs ; amssag < arnessall moule ) et !Ht/ en IcI (tavyu < t.ivyult nesse; Oiff-:c < tifelfelt piment },

    labiales

    Inter-dentales

    Dentales

    Sifflantes

    ChUintantes

    Affjiques

    Palatales

    Vbires

    LJr~. n.:pl:::-ill'1~:Jt:S

    SYSTOlE DE TR-\.\SCRIPTIO.\'

    h

    h

    (fncatlve spirante Sonore) banda ({drapeau(fncotlve sourde) fi .us rnJIO (Sourde)

    (nasale)

    (spirante sourde)

    (spirJn;< 50r:0r

  • Ir,11 !, \

    \'mELLES

    - longu~s

    SE\1i-\'OYELLES

    TR..\:\SCR!PTIO"

    ,u Cou' frJnJis)

    ae (schwa al! voyelle neutre)

    y ("i ,de l'A.PI)w

    E\!::'IPLERemarques sur la transcription

    iz! mou che ~)

    La notation que j'adopte dans cet ouvrage a un caractre scient.fiquc. Elleest d 'inspiration phontico-phonologique et suit dans ses grandes lignes lesystme de transcription utilis par les arnazighisants (berbrisants). Ce systmede transcription, tient compte de la ralisation relle des traits phontiques etphono logiques du park. rifain des Ayr Weryaghel (Ayt Wyayer). dont je suislocuteur natif.

    Pour faciliter le dcodage des nonces, j'ai utilis dans le domaine de lasegmentation conformment l'usage actuel des chercheurs berbr isants ' letiret pour rattacher les syntagmes : (Nom 1 Verbe 1 Prposition et leurs affixes)au lieu de les sparer avec des blancs.

    Voici quelques remarques sur les caractres utilises dans la transcription:

    ur coeur

    a] trouver ;,:..5 langue H

    I(iCII ble [an figuias Hd:u chercher

    ayc.ji chien

    awai parole - Le trait subscrit marque la longueur des voyelles: 1, il,

    - Le trait souscrit indique la spirantisation : b. t, Q, cj, k. ~

    - Le point sous les consonnes marque la pharyngalisation : 1, z, s. o., el- Le petit' en exposant indique la labiovlarisation : k", g"- Le chenon sur c [ts] et g [dz] note l'affriction.- 5 et z (c et j de la notation usuelle) reprsentent les chuintantes.- UR note le f vibrant provenant de la mutation consonantique de 1 en f.- h/H note la constrictive pharyngale sourde.

    - y!Y (gamma grec) note la vibrante vlaire sonore [R] de l'A.P.!.- ciE (epsilon grec) note la constrictive pharyngale sonore (cayn de l'arabe).- Le redoublement de la consonne indique la tension.

    1 Pour plus de dct.nls Si,.;:-cc :iUF:. voir les procosu.uns de l"J:;';~I";,r;;JnlS par le Ccn:-c deRecherche Bcrbc-c-In.rlc o (Pll!S) ( Probl ..mecs I!n -;!/SPL'/I.\ dl' /.1 !lf)ll'::ir)!l 10:1\.'!: ..'.l ,~,:

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    Ne[ta vtah isenned am: a, Isenne. . . . f'o dmvir duc} :end, Iqqim i\;mS rneskin ufrux-nni. Iwa r~x.a netrun us.m.d ylr ran .__i . d' J d . .ef nsen fux ad vedren atunas-nm. \Y alu se1;?ca idsen, zid yallantran. ce ren 1"-, - " - 1 7 " -eb

    . - _ - A d-ihedd x-sen ad 1": Huw ! A ten-1S1YJe _ sssa, zid yallah ssa, u zemman. - . ~wassaww. Gg'aman Jfunas-nni. Netta ytah meskin.

    Inne-s: '

  • 36

    1-x3o yJ.$~n ufunas-nni. wezzcen-t \\"s:r.-JS Qr:..ly~:1 Q5;!Qq.:i. li.::!b-~s rf}..!f r:.IX ~czizev-nni. I -,"a iw"i dnayen Qs~qq5-nni I:J~d:;;, Irteq Fmm:J-s. IL;~q J;l~b;l->

    d 3\ ~lma-s. ineqqin zzuc. 'ha zid. zid kkn ww~~n, lcnna-s yegi-s. tenni weh i 1'5'5:

    _ c\ baba wi i gyeqqien afunas-nni "

    _ D urnarn :J yegi d urnarn. d rnernrni-s n cziz-em,lcz.eb-as fhaf (Q.-I LHIV\IA.4 ,HW H[S.\L- tsen I,HKCLL \UliD), IwJ. qqimen

    ss,-\'len amensi. U:\:I denna-s ldruxt-nni:

    -A QJbJ.'

    -Ah__ A nessek il mmi-s n (ziz-i, a d-yas ab-ney imrnunsu.

    _ IwJ. ssek ya-s a yegi_ , _,

    Q , - b haf rux Un dessek v-s. Irma-s. Lia a werna Li d-tisev 51.a lcze - S r,. ,'.' v> , 1 .'Yei-s n tt~z5. Lid-tis ag mrni-s imesti. l'id ccuynev, nS guzey. nes d azican. dac;~an", dtisev si J. werna, ~tJ. mara ibeddef Rebbi rweql.

    [awel. dcawed desqad-d ya-s ; inna-s-d arnya. Eawed,

  • . ,1 h h Sebbhen-d ~in. XwaIkU idi~q uye s-nni, iI:;si resnJh-nrll Q arue n ya"a-s. . . . >(f>n a

    d.imt. E~3. damt ... Gguren yallah. yallah, wSln 1 ddenya. Zid, zid x..

    dnayen i yebriden, ufin Qin il: uwess, iwsa. Iqqirn:

    _ Ssnlarn ur likurn_ Ssalarn mu\:lmatullah.

    _ Min (la tegged a wlidi .)

    _ i\L1[ky abrid n ssrarnet ag weQriQ n nn_damel. ..,_ lmmi qqn abrid n ssarnet 0 Irnrm qqan wen n nndarnet ..

    d b ttaren Q Eisa_ Abrid n ssf'arnet. a trqiQ sebca izrnawen. _ se La Iqe .. .Llbaydu. Q Susa n 13elqemqam.

    - l'la rqiy ! . ..._ Abrid n nndarnej. qa a tkkern deft iyyam deggrn gl QISSIn.

    _ ~h-ya-yuma, Qewwid-ay-d a y-ssend Qissin.

    _ LL!, lia aya wecrna. wah a nawi abriQ-a.

    Uxa yenna-s netta uwess-nni: _ _ _ ~ e-v,_ . ' d u- tzurnmiv i;o (ad dav-yaZim arenqan, nes rnmagev- l,es Ira Gl_ ." ,'~ - -, . . d-

    ib ide _ Abrid-a i dexsed a tawid sek. ux mani gan lcessasen-nm, ca_ u t-1 ri en a. ,,- - . d" d wwid abrid-a. - ". dd - A tkked demnivvam deggQ gl _ISSIn ura _ - - - .IWWIhe cemmas. - - ' A'

    _ NeS, d wa iya awiv, ..

    I. brid nni yallah yallah isaref x sebca izrnawen. Nejrun ceyyqen.

    WWl ari -, 1 b .d sek_ Hah, hay a onadem a Rebbi ! Ura Q iUen ma idecm-d uono-a,

    ~h![met-as-d.d d - Ma tmenyam s il n f\:leqq_ Decmey-as-d. Min ya deggem .) _as- rezrmm

    ma funasi waha ?_ Netmenya 5 il n heqq.

    _ Iwa tissem-av-d, il il.A d'- yeui-s n cziz-es. Tmenyan.

    Iwwja daxxzand il llJ.SIE, I~a ~-s _am) at-cru. co ... _ . ,,_

    l h a niqess a niqder. Safi icda-ten s sebca, I\s.SI Iqan-nsen yu"utmenyan... ra. " .. , .ikemmer x ubrid-ine s

    1_. - ad isard x sebca iqe:ta.:en Eawe!. l'ietnin ceyyden:

    OO'U.12'2U ... -' . - ,. ubrid-a. sek::. Ha~~ hay a Qna,km a Rebbi ! La iUen ma i.jeem-d

    (l,keme(I-Js-d.'.'l,,unenvam 5 il: n rheqq. nu funasi waha ~_ Ocmey-as-d. " i

    __ \'~'.mc:n)a '; il: n rh4'-l

    -l;;c:m-a;-J il: il.

    3')

    1\ sella le cheval. pri: larme et k; vtements de son oncle. Ils slancrcnt travers la nature au gr du hasard. Ii; allrent de terre en terre ... Ils arrivrent la croise de deux chemins et 'j trouvrent un vieux sage:

    - Bonjour, dit le jeune homme.- Bonjour, rpondit le sage.- Maitre 1 QU faites-vous. ici 0- J'Indique le chemin du salut et celui du regret.- Que voulez-vous dire par, le chemin du salut et celui du regret ..,

    - Sur le chemin du salut, vous affronterez, sept lions, sept pirates, [IcaUlbayda et Susa n Belqernqarn, dit le sage homme.

    - J'affronterai tout ce monde! s'exclama le jeune homme.- le chemin du regret est infeste de poux, et vous y marcherez durant trois

    jours.- Cousin, s'cria la jeune fille, effraye, m'as-tu amen l o les poux me

    mangeront!- Non cousine, ne crains rien, nous prendrons l'autre chemin.- J'ai commenc renseigner les gens sur le chemin prendre alors que je

    n'avais pas encore l'ge de pratiquer le jene, dit le vieux sage. le chemin danslequel tu veux t'engager, personne ne l'a encore pris. Crois-moi, il vaut mieuxmarcher huit jours au milieu des poux que de prendre cet autre chemin .

    - C'est dcid, c'est le chemin que je prendrai.Ils se mirent en route, et rencontrrent les sept lions.- H ! l'homme courageux ! di-ent les lions. Nul n'a os prendre ce chernir:

    et toi, tu 3.5 os?- Oui, j'ai os et vous ne pOU\"Zrien faire. Combattez-vous avec raison ou

    sans? demanda le jeune homme.- Nous combattons avec raison, rpondirent les lions.- Alors, venez un par un.Il planta pour sa cousine une tente un peu plus loin. Puis, il engagea la lutte

    contre les sept lions. Il remporta la victoire, les liminant tous les sept, lesdcoupa en morceaux, prit leurs pattes et continua son chemin.

    En repartant, il croisa les sept pirates qui lui dirent:- Eh ! homme courageux, lui dirent les pirates. Nul n'a os prendre cc

    chemin et toi. tu as os r- Oui. j 'ai os et 'Ol!Sne pOU\"Zrien faire. Combattez-vous avec raison ou

    sans ., demanda le jeune homme.- ~l)l!5 COlT.bJ.!tl):':.5 ~\ cc r.nson

    L.

  • -:

    TiS;~n-as.d, il il. Ttaq. uaq hra warni iten iqda qqac. Iqqim iZZ~n. ux a

    y~nnJ.-s-d neuJ.: . _ _ _ ._ ~,._._ l,essJ. min va neg nd Q ssek, yina Ira C:lQssermJ.QeY-len, nes ira t.c]:l)

    aki-sen weh. _ _Ad kkn teggen rO:lruQ. S giiel ad mrnunswen. ad usen rnra. Werna-s rux- ;;- zand Zid zid uxa venna-s i wenni: "'eS kid-ek ty,mly da

    q:! yegwel-as axx ~. '_ - ryfq ssyer. 1\e5 q:! v-y da QJ.mpl. muxas ya ne~ . Il . _ ~ ~-'

    _ A n)"j,\J.-s S\I,':ly ix5.;!:~:; hah u h:.:. ih-va 5. ssuq-nru \e:nln imscga akl-sen. ZZ~!1.

    .nna-:

    Ils lutrent un par un jusqu' ce qC!'1l les limina presque tous, il en restaitencore un.

    - Tu vas voir ce que je vais faire: de: toi, dit le jeune homme, les autresctait seulement un enrrainernent pour moi.

    Ils commencrent la lutte. Le soir, l'heure du dner, ils firent la trve. Lejeune homme retourna la tente auprs de sa cousine pour dormir. Les jourspassant, il lui dit: Je n'ai pas de temps perdre avec toi, j'ai une femme quim'attend. Qu'allons-nous faire maintenant? demanda le cousin.

    - Etendons la peau de taureau par terre, frottons-la de savon, dit k pirate.Nous mettrons nos chaussures, puis nous commencerons la lutte. Celui qui feratomber l'autre le tuera.

    - D'accord.Ils tendirent la peau sur le sol, la frottrent de savon. Puis, luttrent,

    luttrenr.. Tout coup, le jeune homme fit tomber le pirate terre et le tua.II prit les sept ttes, et continua son chemin. II croisa [ica Ulbayda qUl

    lanait des youyous: Yuy, yuy, yuy !... Eh ' homme courageux, dit-elle. Nuln'a os prendre ce chemin et toi, tu as os le faire'

    - J'ai os, combats-tu avec raison ou sans?- Je combats avec raison, lui dit-elle.Ils commencrent la lutte. Il arma son sabre pour la couper, et elle se soumit

    lui en disant:- Arrte! Tu es mon matre, et je suis ton esclave.- Tu te soumets, alors donne-moi ta bague' dit-il.

    Elle la lui donna, et continua sa route .. II croisa Susa n Belqemqarn. uneoreille apparat et l'autre la cache, Il cria:

    - Eh ' homme courageux, nul n'a os prendre ce chemin et toi, ru as os'- Oui, j'ai os et tu ne peux rien faire. Combats-tu avec raison ou sans?

    demanda le jeune homme: .- Je combats avec raison.Ils luttrent, luttrent.. Puis, il le coina pour le! couper avec son sabre,

    l'adversaire lui dit:- Arrte' Tu es mon matre, je suis ton esclave.- Donnes-moi un de tes doigts, dit le jeune homme.Il repartit avec un des doigts et continua le reste du chemin jusqu' ce qu'Il

    arriva il une plaine que: les villageois avaient transforme en un march. IIsinstalla, planta sa tente en ce lieu. shabilla rapidement de fripes. pUIS sedr igca vers le march. Il croisa les villageois. et l'un deux lui demanda .

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    - Kkiy-d S5a.

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    - Kkiv-d ssa.-l)dJ;.i-d X ubrid-a sek .~,

    -Yih.

    - Ah. ha.; _ ' , 'ta ahnl.l-n~ll 5 il. useqqif.Neua ikk'et-it 5 il. useqq.r amsuw weq-nn.,l 1.." d ".' d,,~ . b d Iej\ver a kxnan , 1,,51-

    Zecrna ux inna-s ej a;wi~. tekkiej x. u _n _-nru.

    resn:th-ines. ihwa-d. Inna-s:_. Ma v-kurn da si mani temsedDn ma lia 0

    _ Va-ney, rnav ?_ Aqa yewwet-ay il. umsewweq 5 useqqir.

    _ Mix s-yek.k"ta 0_ Ha rnux as-nniy, ha rnux as-nniv. ik.k"t-ay._ Sek Qwwi-d aoriQ-a 'j

    -Yih.- Y-k limara ?

    -Yih

    - Awi-d limara. .< . S n _ ~ _ " i -~ ci t-tx.a,end n Eisa ll;liqa Q t-ur!et n usa

    11:;51sebca l(\an, Q s,QLa izeguen .. - . .: 'uz'o'ld ne 'ta icivved x."d W ten va y'\WI a c_,' .-,Belqemqam ; iwwi-tn uzegio. arni ie .: - -d s-send yex.di.- . ',,-k" '-( vii-y sebca n yessl a -'2 .., b-ines mua-s: ({"\a, smr._-I ' J - - d d -h dssae", ". _ ahen zi ssuq-nru d reeya, _ r"aru e-Smef1:;ey-t. Ha yewwi-t ssm.cj fis;a, r~xen r ~~d Wocma-s ~a deqqim aki-s dIsmefk-it uzegicj igga-s flsp. I\\WI yegl-s uzegr. ~ , -

    werna-s. d yegi-s n cziz-es. . adea""ar uzeid. ixfeq itawi-t-id. Igg itecyIwa yallah, yalbh iqqirn. qa ej ~ "" ," -. Y' n zes 0-5 zi ssvd-nni

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    Safi, it.l.:J: ineddw-ed ruxen:

    _ S~,un,skun ... '1_ Sfaq ides i[essJ.se:-:, d bab uc;juww5 i gEc;jJ.n. .."

    : . d . d - 'hor Iresses hta nnh5-nni n zzemca rnrg teffvend a,'Hta waml 1 -le _a a ryu. L,O ~ . _ - .'. . -1 .. .: 'x Neuat qa dernrnr-as dJ.[emmJ.nl-tnes,

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    t-taZ9.ZJ.Wt ggur. x-~ yi.' ~. . "dhem~J.cl itsumrn g iz usarnrn. l3al;>a-s itecy rl;>aruL Nella meddh-ed a!yur,i'~a-s ddf a irr,egu~en, huma das-itseddi c;jl;>JdJ..Nett,a ad ~nnl x uyyur-nn,:n=en:!t 'a )(-S denneqreb c;jl;>5.c;ja-nni.AQ iwqa. fa netta, ra dl;>ada-nn1, a .:s:lr x

    . , . d hken: K' kav kav ... De}:lnJ,;~n )(-Su.aras-nni. Netn:n ruxa ssuq-nm ad e. ~~n. ay. . ' ...._ . d .. , XJ. uwess-nru Zl ddha:rux ; neua itegg-asen zehl)a. Neua a sen- -ylnl ru. _

    _ Ha yewwi-aJ,;um-t aya reysum, ha ye\Vwi akurn-t 1 1 sen-_d-yeqqa. .'

    '1'.eua ad as-ie ddf ar irnezzuven. t-itseddi, Nella ad ikk ad mru x. uvyur __,,-- ~- ,. . S q kkrner

    nru, netta a x-s denneqreb c;jl;>ac;ja-nni.Netnin: Kay, kay. ka)' ... su 1 .

    Uxa qa c;jabuhali: Suf mux das-acgg uvyuf 1

    _ Ha feunet ava reysum ha yewwi akurn-t. . ... . dd . d dh k dekkes reyben-tnes "1

    Hessben x-s d abuhali. Hia warru unit _e_,'~., - '. '".v- - . . d hhke -"wn'n dJ.dehhayt lrah ineddh-ddehavt Hta wami vasa ssuq-nnl ru x , .e, ... en ZZl c - ... ' . .'

    .. ' .... '. . dd ddez Issidef-1t" fadd~ned vis-ines. Ttaq.ttaq ... Neua iseqq c;jacemmant eg, "".... - ,'" .

    . 1 - dd ddez t-.!abyen ylr llah. Nnan-as:x uyis. neua i}:lemmeq~as rnlih. xreq eg eg ...- . - d - d rnara iczen "u)'z5, nebcernt._ t','naq man Izwa ayza _ewrem-, ""' c ,. .

    Ufin izwa ayza x uvis. Inne-s uwess-nru: u-'. . t , h '1 r -vsum ha V" wi akurn-t 1_ C dAur:H~n!1;y, ha yew\\'la"um-t. '\]' c," .

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    Amm-:n 1 S'I~~." . .isebbhed ruxa 5 Qr:J.tan Qemyann. _ _' lnna-s i yegi-s uzegiQ:. ..,. A w\idi nd ad aww~ey a drn].

    Iwa ixreq: . d 1_ Sem ma aki Q5.wwl)eQma a rqqtrne e :

    . d kkid s~k aki-k k.1(~y. ._ Ua, nes m:J.ntSrna -e. '. '" -_ 'h 'allah ... S Im:J.t:lt:-mes, S

    - d .arin VU9:u-d. Yal\:l , ) .1. dHl yesswl)-d Qr:lt3. n .em,! . ~ Ast:illah awlayllah, yek...'-e xisemyan-ir.es, Cis:J. lilbaqa Q Susa n B~lq~mq~;q.:~qam, ineddh-it-id. Yalbh.

    C, l:lbavQa ineddh-it-id. lk..\;:-ed x uS:J.n . _ . sin hedd ux. Wami id-l'a-"a .. ' _ . dd'5. nsen Qa u (-\S,I .. -1 h. l'ah ht:J. w:J.mi i dimm:J.s gl ,- . ._ 'ann [-y:J.sil;elz:J.f. A s\a.1:J.,

    y3. , .. ~. ". ,_ > a il. n decrut, dixuz:m r-usernr ,)'emmas gl dd,:J.-ns~n = - , dd \:lnin fqan-ten.d-isemyan:

    "~ , 'd' 0_ \lJni vekka si0i' muni yek..'.;:;J.SI',I .

    _ ~b. \l'a aqa-t yusid. aq-e, yusi-d.

    _ :-'!.Ini yekka Sil.ii0

    _ ,\q-~t yusi-d

    - Cousine, voil mes deux femmes et ia troisrrne sera toi.Il clbra la fre du mariage pour Zzin Lhadi et S:J. cousine. Voil

    maintenant, qu'il J trois femmes.

    Un jour, il dcida de retourner en son pays. Il demanda la princessepremire pouse:

    - Veux-tu partir avec moi ou resta 1-l\on, mon prince hi. ou tu iras, j'irai.Il prit le chemin du retour accompagn de ses trois femmes, de ses esclaves,

    Cica Ulbayda et Susa n Belqernqarn. Ils marchrent, marchrent ... Il arriva sonvillage, mais aucun ne le reconnut. Il s'installa en haut d'une colline. planta destentes blanches pour ces compagnes. Le pre de la jeune fille, qui tait le chefdu village, sronnait de ce qui se passait. Il demanda aux villageois:

    - Mon Dieu, que se passe-t-il donc cet endroit? Prparez les cruches delait, du beurre et du pain.

    Ils emmenrent la nourriture en offrande de bienvenue. Trois jours aprs, lestentes furent remplaces par de belles maisons, domines par un palais. Lacolline se transforme en une grande ville.

    - Mon Dieu, mais d'ou viennent ses gens 0 se demandaient les villageois.D'ou vient ce roi 0

    Les jours passrent, et nul ne savait qui ils taient. Les trois pouses vivaient l'intrieur dupalais ser ..it par leurs esclaves. Le jeune prince tait devenu linroi. Les sept lutteurs de taureau qui avaient compris que s'tait le misrablejeune lutteur qui tait revenu. Mais, ils restrent discrets.

    - Nous allons la chasse, veux-tu venir avec nous? demandrent les septlutteurs.

    Il accepta de les accompagner la chasse, malgr sa peur qu'ils ne le tuent.Il dit Eica Ulbayda et Susa n Belqernqam :

    - Si un jour ou je ne reviens pas avec eux de la chasse, c'est qu'ilsm'auront tu.

    Un jour, il alla la chasse comme son habitude. Les lutteurs dcidrent dele tuer. Ils le poignardrent jusqu' ce qu'il rendit lrne, le laissrent dans lafort et prirent le chemin du retour.

    - Ou est notre maitre ~ demandrent les esclaves, qUI croisrent les lutteurs.

    - Il est en route.-Ou 0

    - Il ne saurait tarder arnvcr, il est :l route.

    51

    -

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    Lltun~ gi dds. qa Isemyan'Ine ';;'. . -H h 1 hah S .iie\ fux, legga. d t o - uxa Itoa .1. ..' ~

    da'!'!a~d.nni, wuhber ~a. aqe: ;;.". c c ' ' .. ~~ - D~nn"s ten nnedru:.. d'~Zi.:i QC'el. qqez ... .' .- .Il n - oc ~. \.:> or: _ aria nnf'L-inm ? .

    - 1 sem a la_tland a, m. . . 4 yekkes ii n dse":!, a t-ISS;:\':d Rebbi a zea-I U xxc- _.,_ \!ii d.YJynnehrul bn,],. em a - , ;;

    x litawin ad i~~ abrid. . dtawin izlr abril Qecda.. . hha lssek dasetta-! x .1. ,.

    Ossa shai Ikka itrnu ., - ." . "a DeaN ten nneqen:, a' daaaand !!i rexra " nnZr . - "'-Inehhek Han 1 hah ... ",1 - ;;;;

    Qq, qqe z ... penn:l's: . 1_ 1 ll1elZ. " H' h: iseyyeb dase\ta-nfll. v.. arru, . f-as a usvun. a ama .

    d assir a tssend. neua yet,e c ,- , 'si s ddhen. Iwa lennas:1- d f bu vi dufa ddhen aqsu ye,d 'k"'] a toru cawe, u . u 1 y l" - k ,- "ndu-ya"

    .c"" ;;. . 'wenddnndiyay:wsen.se ilss~ _'._ ,\va mml ncnnu ZI rux tlS"I. . __ . 'l'ven lqqlm, '.- " .. .' -ie 'ber1 gi ddhen. Hta warm yessa 'yezz, .

    ha rux lut.1 > e!-.ke, as r ~'. : 1 - cr' ii. u ,,5.~az. yenr.a-':_ .! qirn \lT(JU l,,,nu ... mSJ.gJ. J.= 1 .....

    siG:J.z.~\. yu:;;u z~-~~. q 1.11 == . c c:- \:.tii hcnnu 1 r\ y}.~ J'."~_\>'~ . .. "",~J. y~''. s-,' a:: n ~ebi\;'e:.ur igi \1._ !l-, }.\ mnn !!cnnl~ rn.i (,J t-lI.:LI\\ Il.l ("h..:== .

    y~l ~IL-! :\'.'. .cn.

    53

    Les e sclaves t1...!~:-\!ilt les sept hommes sur place Dans 13 ville une meuteslcva, crait une dcc laration Ge guerre.Le jeune roi qui tai rsee dans lafort. tait encore vivant et lanait des g rnisserncnts : Hal! .f h.ih ... La nuit,un arbre fit un bruit : Ql!j). qejj ..

    - Et toi malheureux, quelle est ta vision ry dit un autre arbre.- Si cet homme tente de faire l'effort de ramper et d'arracher une branche

    qu'il passera sur ses yeux, i! pourra voir le chemin, rpondit larbre.Peniblement, il rampa longtemps; arriva la branche qu'ri passa sur ses

    yeux. Voil, que miracle il voyait le chemin. Il gemissait encore de douleur Hah 1 hah ... DJr1s la fort, un autre arbre mit un bruit: Qejj. qi!;j. .

    - Et toi malheureux, quelle est ta vision? dit un autre arbre.- Si cet homrr;e fait l'effort de ramper et d'arracher une branche qu'il

    passera sur ses blessures, il sera guri, rpondit l' arbre.Le jeune roi se trana sur le sol, jusqu' ce qu'il atteignit la branche qu'il mit

    sur ses blessures et qui le gurit.

    Un autre arbre fit : Qe;i, qejj .. - Et toi malheureux, quelle est ta vision 1dit un autre arbre.- Si cet homme fait l'effort de ramper et d'arracher une branche. en jour

    o il battra le lait, il obtiendra beaucoup de beurre, repondit larbre.Il arracha la branche, la mit dans sa poche, il devint un petit garon de petite

    taille. Il marcha longtemps, longtemps ... Sur le chemin, il rencontra une femmequi faisait patre une vache, il lui demanda:

    - Tante! Puis-je faire patre ta vache 1- Je suis une femme veuve et seule, ce serait vraiment trs bien. Je n'arrive

    pas contrler ma vache, tu peux la faire patre.Il resta avec la femme qui prenait soin de lui. Il vivait bien et passait son

    temps s'occuper de la vache. Il resta ainsi avec elle jusqu' ce qu'ri grandisseun peu. Un jour la femme se leva pour la prire de l'aube. Prpara le lait caillpour le battre; il lui attrapa la corde, jeta la branche. Quand elle ouvrit lacruche, elle n'y trouva pas le petit lait, il n'y avait que du beurre. la cruche taitpleine de beurre. la femme bahit dit au petit garon:

    - Mon cher fils. partir d'aujourd'hui, cest moi qui fera paitrc la vache ettoi, tu battras le bit.

    la femme tait heureuse de cette quantit de beurre qui s'offrait elle. legaron dcida de parur. .. Sur son cberrun. il rencontra un homme'

    - Oncle 1 dit-il. Puis-je faire paitre ton troupeau 1- Ce serait \T:!l~C:-:l tr~s b.cn. si tu le ia.s. FJi un p:it troUrC:.111 et Je n'Ji

    trouv personne pour i 't.:r:~m(:;-:~pai.re

    :-

  • h- - it 1 a lE I~si aqras. iCcl kuryax: '.Yeqqirn ires y5s. Yufi-t ii: n n CI19c1l 1 \l" ..il~ddd kklatl itsdbc!it. Inna-s:

    _ A xlii hennu, mani l'a QrlhecJ ?. ., ? Q' netmenva a" ii: n ["ens !!-S_ Ahda ava mmi hennu, mani yl ranev . .1 . '." ", ':'. d C" Ulbavda ntus a s-nekks cl\nlyann. \J.Q n Qempnn-

    Susa n BelqemqJ.m - Isa .. ' .' - ... . . d..' Qa j: "n aki-s SSJ.cb fQClruQ a s-ikkes dirnvann. l'a-s "lm, ann -nru imrnut. a 1 "" .

    llernlih.-'A xlii hennu. aJ rahev gi nnuQ.-ine~.

    _ Lia, a mmi hennu 1 Qa sek s-qebbren. 0 arnezyan.

    _ Hl xlii ~nnu, ad rahev nhar-a.

    _ Lia, lla a mmi hennu, lia.

    _ A xaii hennu

  • 56

    l'Sa ikka si n "ussan sihlLl. Ttaq uaq ... 'dwwr-ed fux Q~mylrin Qis~myan-in~s. y:\vwi-ed zi $s~[i;>-nni a isempn-ins. Iwa ip uawa ag iwdan,issjeh ag ZZmaEe\-ir.~s. Hedden ri;>aruQ-nni. Qa nttJ Q lsiyylS I glZ. ikemm

    kulsi man ay-nni. H.l yeqqim mlih hayqa-t. ti;>J:kllah.Iqqirn il: n nh, idq-ed cziz-es. qa Q remqeddem. Inna-s:

    _ Ina-s i remqeddem. a d-yas ak-i iqess sway.Yusi-d aki-s iq.',:~~5.sway. a s-il1eddec mux as-Qewwqec lw a qqimen rqessn.

    Yallah. yaliJ.h ... tqessn Qesslwaf kulsi. lnna-s:

    _ Y5-\; si ih5:musen ~_ [wa ya mmi-s n sidi. mani ya Fey il15:musen ~ Ira var-i il: n gmdcuqt n

    1druxt. uxa yu~ur-a: ze~-s il: umlelld u wurna.Nettat. Q~m-ed Qaww\. denna:

    _ Baba l1ennu 1

    Netta yenna:_ [zizi hennu 1

    NE.S. KKIY-D 55tH.'. Q 55tH.'. l '...

    Quelques jours aprs. il fuit le peuple che ....auprs de ses femmes et de s'< es--10\.' _"ICI''': qL!111 etau et rentra cha lui.

    "" c _ cS s-' r' 'on 1 .fin la guerre. et tablit la poix Il ci' .: : .. '. " ,CI la avec les villageois. mitallait pour le mieux. - . . e v ln, amsl un grand homme pohtique. Tour"

    Un jour il dcida d'inviter son oncle chef du vil la e e .- Demandez JU chef du villaze qu' 1 .: oodialogue un peu. = 1 vrerme en mon palais afin que lon

    L 'homme accepta linvitation et se rendu cha le .parler, boire et manger ... : roi. Ils passrent la soire

    - As-tu des enfants ~ demanda le roi.- Seigneur 1H~bs.jai une fille crdule . - .mon frre. ' qUI est parti avec un filou. le fils de

    Elle pntra dans la salle:- 1 Mon cher pre ! dit la fille.- Mon cher oncle 1 dit le neveu.

    JE sels PASSE P.JR-(f PAR-L.4 ' ..

    Recueilli AI Hoceima. mars 199.;.

    5

  • Il

    I!

    53

    I).-\:-;FLST 2 CO:-;TE 2

    Danfust n dwa useff Les deux fils du voleur

    f{AZIT.KDf!Il n ssiyed Y:l's darnvt. vs-s ihrnusen, netta 1'5-5 bu rxegmeL itieis _g

    aseff5. Ileis, ileis 2.i dusefra. Yallah. yallah, yallah ... Itweffa, warru ya yetwefrassiyed-nni. gin g::'a-ines d irnezyanen myn-d Sii)aza. Nnan-as:

    -Ayemma'

    -Ah._ Ag aney-g.::mreg mizi iia yetcis baba?

    _ A wradi hennu, ba-tkurn ia d aseff waha._ A nh -a ~seff, fa nesnin ews-anev mizi iia yetseff baba._ Lia a wf'adi q:! kenniw s-dzernrnm.

    _ Ua ad as-nezrn fa nesnin._ Lia' 1~sefft dernner. gas-gzemmm, qa netta v-s femwan-ines mizi

    issat nnqabet._ Ua. ad as-nezrn, id as-nnan._ Hiwa maa twairn a tseffrn ra kenniw am a'\:la-tJs:um, arah-it dbavra.

    ksirn-as-d gimegarin sagiy i fcuss, ixessa ki-kurn tiki. Maa ki-kurn duki a;seffam, a x-kurn issa bbi, maia duka aki-kum, lla.

    _ Ad hev, idas-inna wen arneqran.Irah ~ d:ils:si gimegafin i gl;layra, ittebcit wu ma-s. Iksi-as-d gimegarin sagiv-

    as ki-s duki, ikessi itegg gi rqabb. ikessi, itegg gi fqabb ... Uma-s .tttebe-n~'d,urna-s iJs:e~si-l'as dimegafin-nni zi qabb itra-yas izra. Ikessi-yas zi !qebb itara-yas izra, ikessi, itra-yas izra ... Hta wami d-ugn. awwi)en-d yusi-d a l'emma-s.

    _ A yemma qa ksiv-d dimeg~fin i dbavra, ki duki.

    _Walukaammi'

    ",w,\ innad, yutn d izra._ Hih y:l yernma hennu, gimegafip. dewjen-d d izr a '

    lnctq-ed, nctta \\ unia-s. IOn,l-S:_ :\ vcmrn.i. neu.i i~,iy:\sd di:l;~;.\r;r. i Q!:'.'yr,\ k is duk i. n~ ksiv-as-

    l1,.';~d l rlpbh ki yu~.:i.

    JE VAIS VOLS COSTER L'SE H/STOi.~:: 1

    Un homme avait une femme et deux fils, tant saris emploi, son mtier taitvoleur, et vivait de vols. Un jour il mourut, ses deux fils grandirent, et dirent leur mre:

    -M~re '-Oui.- Peux-tu nous dire quel tait le mtier de notre pre?- Mes chers fils, votre pre n'tait qu'un voleur.- Nous volerons nous aussi. Donne-nous les outils des vols de notre pre.- Non mes fils! Vous, vous ne pourrez pas le faire.- Mre, nous pourrons le Elire.- Non. Vous ne le pourrez pas, voler est difficile, votre pre possdait son

    propre matriel avec lequel il s'oeuvrait pour cela.

    - Nous le pourrons, dirent-ils.- Alors, si vous pensez que vous aussi comme votre pre, pouvez devenir

    des voleurs, allez chez mre corbeau, prenez les oeufs du nid, surtout, il ne fautpas qu'elle sente votre prsence. Et si elle ne s'en rende pas compte, alors Dieuvous bnisse. Mais, si elle vous surprende, voleurs, vous ne le serez pas.

    - J'irai, dit l'an.II s'en alla, suivi de son frre.jusqu'au lieu du nid. II s'empara des oeufs que

    mre corbeau couvait sans que celle-ci, ne s'en aperoive. Un un il les pris, etles posa dans sa capuche. Sur le chemin du retour, son frre qui le suivait,prenait les oeufs placs dans la capuche, et dposait la place, des cailloux. Ilsarrivrent chez leur mre :

    - Mre, s'exclama l'an, j'ai vol les oeufs de mre corbeau, sans quecelle ci ne se rende compte de rien, dit-il.

    - Mon fils, Montre-moi'Il ouvrit sa capuche, et n'y vit que des pierres.- ' Me, les oeufs se sont mtamorphoss en pierres.Le p.:: it frre prit alors la parole. et dit:- Mre. lui, a "ok les oeufs de mre corbeau sans q "elle ne sen rende

    compte. el moi.je ls lui ~i vols de sa capuche. saris q:J';1 ne s'en aperoive.

    59

  • 6r) 61

    _ Yih a wraQi, I>er.niw a tsdtJm s QnClyer. iu ZI aga-ben. . .c ~ . ~ ~ . ~a'J Bezzaf i \,~V'cr"i. urnk an-nru , 1

    1 h'- hen ~~ ..tin nnqabet x re xz trt UZ_",I,. - . - =". -J nn a, . ~- \ f fuy Issufu\,ve\!ey. Hegg'an ssarayen-d cincasin t-ti.xun;JY, ssu uy. ISSU. ..

    - - Uday Q acessas. Yusi-d uzegiQ inna-s:

    _ Manayu a yUQ:Pi ?. d'" manny J. Qiw\\urJ ber end. kulSi

    _ A sidi mdkm u S5J rnarus -1':'':':\ibellec. :VL1;'aYJ ssiney. l arneqran ' _.- _ Hiwa rux mukas ya ne:;; a yuQJy. qJ a I,:-kksey azeg'[.

    . - W A sidi l\ldkm, QessneQ rnukas_ QJY-iek.."es bu uzegif h,.} ad ~tk'i asetra.

    va neg ?_- Hiw::! ' iQ os-inne uzegi.

    Inna-s wUQ:1y: -. d zzef A z-s neg_ urn a s-news

    _ A d-nesmuti qqat zl:ld 5. i nhit, a ,:1 ne~ ,. =

    dimessi. -' . d . d' 'uduv Netta- \"" . din zzeft ain din rum sskernden-t kulsl .xdern-u ,ln Vi - r :

    ""a aln l, - . C - en amezyan,'" - . y ah vallah, vallah ... Irah wurna-s ameqran. W .uQJY go, Qahramlt .. a . " ; U' din ai zzeft-nni Q3. iga-s

  • \\,,

    62 63

    .

    _ A yernrm. urna qa aqa-t dih g ubrid fuxa ;km. ssa avyu-inem .slqddub:n Asmi ya a dxedred fi gin, s~:n a te,~ uyyeQ qa Q m~mml:n' r~tesvuyyed. nes ad rev a weyyuf a t-yeqrey. ad arzen lqedd~~en-nOl, sem .teqqd: Aya dsa-inu 1 aya dsa-inu. A tesyuyyiwel ! A d-iqrec. netta wuday

    d- - -. A sidi meslern aqa ufiy aseff 1 A d-iqf uzegid a m ),01: Min

    a_ aS-ylnl. -' -, _ _ - . idi ._ . n ? rnix desyuvyiwed ?)} AQ aS-QlnIQ: Hiwa aya rnnu-s n SI_Hnu,sern-yuye . . - - - -- -h -'- -' av {en_ aqa twaid wava iqedduhen, qJ. nes tusey ad scisev IvUZlren, azin- . - ,iwa ~ ~ -' - _ __imsewwqen Ruxa rnig ya sEisel:t, ikka-d uzegid, Inna-s:_ Hiwa dettfed si useffa ?

    - k - d . d min d-yusin ? D_andind dqec-ed kuli,_ A sidi rneslern, se - u _esslne_usin-d ayt irnedian, m,;,! Iyita, m'ii nwawlt---

    [rma-s uzegid:_ Wuxxa. ad a!;-kksey azegif._ Lia a sidi meslem cad sway_ A0 ~ey dyazi; wavcfrani. a 7.-S cessey. a s-

    g':\' asvun a t-J'_vsey. a d-yas usdfJ. a t-ya!;}. nes a l-tttey

    -W:l.ua_Y'.v~;J-5.d lya?-i~-nni. iSJ.-s-d asvun Q nrncqr an. y5.".\s-it

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  • 66

    _ Hi\va rna , ~ L .

    ddern gl 1\vv.a,-Ir._S. . . __ d . '-t Slft t"ettat dusi-d 1ew\"I-dYurnes-asend kuEii dC-'!r;1 ZI W'.VU~ a _~\\v.u .. ~ . -

    iesl.:5. Ssq5qbn ,'-5:_ Yulluh fl'y-ed,_ May:i. min ~iy, min iweqcen ?_ Sel.: d 3sdn 3. t:il:tel iObs. yallah awah. . t ,

    . . . ac ddern 1 dewwura, tu "a_ XyJ., zicenta 1 lcaqisa-p. d neuat 1 yumsen qq -

    wah-it.{W3 nfen lcaqisa-nni ld,sen-as

    ufin diha ddm, 1ih:l ddern ...Hiwa, henazeif Inna-s iwuday:=- Hiw3. a yu1ay. qa ad a\; kksev azegif.

    " x r - do" tekkes bu uzeif. Qa ssney rnukas ya ne~_ Ua, [la cao 3.S,11rnesiern. u e=:: ~'-'" -

    a neuef aseff._ Hiwa Mu\;as ? _

    d . - rnrna n ddheb a o-s cyan. Wen igan 1_ A d-ncq iwdan qqac, a -nawi C3 : _ '. "asefl' ad il;:si amma-nni a t-nettef. a nettef aseff. lnna-s:

    _ Waxxa.- ~ mrna iwwi-d ;imma n ddheb Ikk

    Hiwa id-d qqat yen l'a yecyan _3 .' , .__ .' rh ''o " camma n nnehas, i[;Q-ed iwdan, Inna-sen.

    3henzl-nn1 Ira, .=-u. .' .. '. _ A laylaha illa llah, wah a te[ym amma a uzeglQ. .'_ _ _ ," lkk neua isivyeb teri n ni1e~as, 11:;SI-dten n ddheb.iecyan. tecyan. tec)an",' _ ,_ - tecyn tecyn. .. Hta wami d-yusa

    iww i-t a laddt-ines. Qqtmmen tecyan. . .uzegi4. inna-s:

    _ Hiwa 0

    _ Ua 3. sidi meslern. aqa bmma.d d.coni1a; a tet~fe1 aseff Ad a\;-kksey

    _ Aqa ten~i d nne~as. AyJ yu.,l\.

    ;J.ze:'if . d d 1= ".. l, 1 - d .v-tekke S bu uzeif Dessne min 1'3 .~e - '_ Ay:l ,}l(h mt!-;i~m . Ch .. U -~.' -

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    6"l~a-s ri uI~gid, ltl-iterl, inria-sen.__ Aya weddi a yen yecyan arnma. Qa iiqi:iyaf-isl:;um uI~gid a t-ssensem

    QJ., a tessern. a teS\Vm. .' .x: ".Hiwa icad-ilen, ssin, swin, mmunswen, Warni oedd,en x yides. v.SIO-as~n

    -0' wsin-t'xelli utrux-nni oecda, Hiwa qqac min yu!p inna-t. Inria x dya+I\:r IOU, ,- Inn' x manis ikka kulsi. qa g-s rOinu, Warni yenna maaayenruInna x v.uma-s,,, u '", '-, ir r Uday qa d acessas itsennat Wami t-izZ:l i\feS, irah !l)essen-as _Il nqqac It.es, - - , ' '- Neua, . _" , " c ikesbeh cri ryasi, Vdav-nOi Ispmen. itte s. l ,nhit urehy:1O. I)uma a t-irqer J= l." - ,= '. ' ,:, ne ua ufru,-nni kulsi., - 't '(j -rt'Iq'n yufa ihessen-as wuday x il nhit. Ikka " ..l''r-I -1 " , ' Il' i wud Z," -,' -ry,'s'I-nni i din ittsen d icessasen ll)essen-as xe II wucay-nru X 1Ihessen-as,n 1" -" " ',,' __n'hic Safi. idwef ittes, nsen qqac. Irah wuday x ~~oel) Ill:; a [malt", inna-s

    , ~ A sidi meSlem, qa nfey aseff.

    - Manika-t ?_ Qa kulsi. min i~p, kulsi min yuk, dya~it-nni", Kulsi yenn:H

    _ Minzi va tqi'ed ?

    _ Aqa I)essn~y-as,

    _ Hiwaawal),

    Irah ya-s, ihezzi-t issfaq-it, inna-s:_ A Fran, a Fran ' Kk, qa sek d aseff a trahed a hebs._ Maya? Miz i i day-dessnem ? " _'_ Maya aqa-ddin, qa icegem-is wuday, il)e~sen-al5. arel)ya~, 1 S-lOna ule,gld~

    _ Maya a lcaqisa, iqa rhessaned ire~yanen ? Wata nnad ne ua ma va-s SI

    urel)yan 0. ih yufa ry-asi-nni kulsi hessnen-Innad uzegid. yufa aehyan wUQJ.Yl, essen,

    asen ird;yanen, Safi. iqe~~-as azegif, irnrnuj.

    NES, KKTY-D SSIHA Q SSIH.-\ i..

    -----,,-=-=--::----- ..

    69

    L'ide plut au roi, Il les invita et leurs C!t :- Que tous ceux qui ont jou au ballon. soie:u les bienvenus 2" palais. Vous

    resterez pour manger. boire et faire la fte.L'invitation fut honore. ils mangrent, et burent il satit. Le voleur fut de

    la partie, et ivre, se mit raconter son histoire de vo.eur dans les moindresdtails. Tout fut dit: son frre, la poule.. Et il sendormit. Le juif. au aguets,coutait, Au rnornenr propice, il s'approcha du garon endormi. lui rasa la barbed'un cte: afin de le reconnaitre au petit jour parmi tous les autres, rassur, partitse coucher. Au milieu de la nuit, le voleur se rveilla, et remarqua qu'il taitras d'un cot; il rasa son tour, tous les invits prsents, les gardiens, le juifinclus et se rendormit. A l'aube, le juif heureux. se rendit aux appartements duroi et lui dit:

    - Mon matre le musulman 1 J'ai enfin attrap le voleur.- Vraiment?- Oui, il a tout avou: La poule __Il a tout dit.- Comment le reconnairras-tu ?- Je lui ai ras la barbe, maitre 1-Allons-y,Ils se dirigrent vers la grande salk. et le juif reveilla le garon en le

    secouant, et dit:- Monsieur le voleur 1 Debout, ta place est en prison,- Comment pouvez-vous en tre sr? demanda le garon,- Et bien! Voil. le juif t'a marqu, il t'a ras la barbe d'un ct,- Maintenant tu rases les barbes 1 dit-il au juif Il s'adressa au roi:- Regarde ton conseiller a-t-il toute sa barbe 0Le roi se retourna et subitement remarqua que le juif tait ras d'un ct,

    regarda autour de lui et tous, taient rass, Excd, Le roi lui coupa la tte,JE SUS PASS P"R-C/ PAR-L.~ ' __,

    Recueilli AI Hoceima. mai l 'J'J6.

  • l;0

    CO:\T3Danfust n BU-SeQGl izegifen

    La bte sept ttes

    f:lXZ!TKU,H '

    Dnayen idsend ira t-tisrikin. wend-id afrux i hedd. Yallah, zid, zid. __Dernrnut. isten. Wami va dernrnut isten, qqirnen ihrnusen-nni. dessegrn-in terinneden. Dessegrni-ten rnra, $Sin rnra, swin rnra. lessiwq-itend I~a x wudern-Ines mlih. Zid, zid, zid ...

    Warni va mvn, tus a g-s dendu lvira (QA NESSI,V 1)1.\fYARrV ZECC"A.HI NEtA-NEY LYlR.I). Yallah, yallah. __va-sen inat-nsen, s iksan-nsen, iwdan rnlih i gan.Zid, zid zid ... Hta wami mvn, va-sen iksan, uxa dh a fernzreb, denna-s:

    - A rernz5.ret> !

    -Ah.- (; tecqiev si rnrni ag wbib, tusey ad ~e'i sway fx gi mernrni.

    - Muxas va I~el ?- TuSeY a ~-s ~ey rx t-tecqitev.- G ahebbi n henni. Ai) a wevz sfira bqufL, netnin a x-ern-d srfen s

    iksan. qa zegg'arni oega gan ixegaden, sem wqa g uvz, wen d-va inedwen sihkusen aki-dern g uvz, wenni 0 rnemrni-rn, 'russ-it s henni. Wen d-yayekksen ihkusen-ines, wenni qa 0 bib.

    Ammen i das-dga. Nettat twaan, nettat desnecrnir dqezec iq5.n-ines g uyz5..Memmis indu-d s -ih:ikusen, bib ikkes-iten. Ha lruss-it-il s henni. Aqa fuxtecqaf rnernmi-s.

    Tcan-as i mernrni-s daknift i iden d ddhen, daknif] i iden 0 ddhen. At>it> rean-as iden. A sen-dini:

    _ Wata rnrnuvzre; a wadi r

    Qqirnen trnuvzaren, uka mernmi-s ivetter-it wbib, Yis-ines itazzer, yis nrnernmi-s ivvetta.

    - Ay:...aw : \kmmi tegg:ey ~-s fx. rux tin t rtin..Cu tis i mernrni-s avrurn i Iden 0 nit. i vis-ines irnendi, y: min igan d

    l lc ml ih. Drah :l wern cum-nni n f~ml:.!r~i:.dcnna-s:

    JE VAIS VOUS CONTER L'NE HiSTOiRE 1

    Deux copouses vivaient ensemble sous le mme toit. Chacune d'elles donnanaissance un garon. Un jour une vint mourir, son fils fut adopter par l'autrequi leva les deux enfants ensemble. Ils mangeaient, buvaient ensemble ...Remplissant son devoir, elle les fit grandir.

    C'est quand ils devinrent adultes, qu'elle devint jalouse (Nous LES FEJf.\fES.DEPUiS QUE NOUS EXiSTOSS. NOeS SO.\fJfES JALOCSES). Ils avaient des chevaux etpossdaient beaucoup de biens. Elle alla voir un voyant et lui dit:

    - Le charlatan r- Oui, rpondit-il.- Je n'arrive distinguer mon fils de mon beau-fils, et je ne veux que du

    bien pour le mien.- Et que veux-tu faire?- Le bien, beaucoup de bien. Mais.je n'arrive pas le distinguer.- Femme, prpare un grand bol de henn, descends la rivire lava le

    coton, eux passeront par-l avec leurs chevaux. Toi, tu simuleras de tomberdans la rivire, celui qui sautera le premier avec ses vtements sera ton fils, tul'arrosera alors de henn. Celui qui prendra le temps d'enlever ses vtementssera le beau-fils.

    Elle se rendit la rivire. Quand elle les aperut, elle tomba dans l'eau. Sonfils plongea son secours tout habill, l'autre prit le temps de les enlever, ellereconnut son fils et l'arrosa de henn. Rassure, elle pouvait maintenantprivilgier sa chaire.

    Elle gtait son fils de galettes de bl (gaf>mfrJl au beurre, quant son beau-fils, elle ne lui donnait que du pain de bl. Un jour, elle leur dit:

    - Mes chers fils, battez-vous rLa lutte commena, et fut remport par son beau-fils, son cheval se mit

    galoper, quant au cheval de son fils, il tomba.- Mon Dieu! Je l'ai pourtant bien nour-it fin qu'il devienne fort. Que

    s'est-il donc pass')Elie continua de: nourrir son fils ce gak::es de bk. et ce gav cr son cheval

    dor ;e. Elle retourna chez le vovant :

    I( 01~m/.~ ;J:!r:: au b!c aun 'c- '-. Jr,;;;";:. il J sr.: ~'~'J':.:':';:- :'.;:-'::'l".;! ::.):.::.:::J"':;-:;;'::1 ;:::...:.:(11':\' t.:'.::r: .' sur un :-c:.: de JO:'>

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    73~

    _ A sidi-inu. h~ min ti;;~y, ha min tissq i mernrni. iye;ter-iL w bib. 'lis

    U'.\ :1M.ib igg. yis n rncrnrni lL.l._ c: g arnmen. a L1yyu. gi arnrnen ~- Hiwa ?_ h, bib ews-as gal;nifl i ykn ag ddhen, yis-in~s

    Mernrni-rn ris-as ga~nif, imendi 9 zzit. yi;-ines 5f-it 5 irnendi.

    - i'-bitre r Voil cc c;~e j'ai fJ'L .. Et "oilj ce qui est arriv ... Son cheval estvigoureux, alors que celui de mon fils est fa.ble.

    - Anesse, cc netait pJS ainsi qu'il fallait faire r- Et que fallait-il faire alors 0- C'est ton beau-fils q'~ n, donnes les galnes de ol, et son cheval du

    son. Quant ton fils tu it.:i donneras des galettes d'orge baignes d'huile d'olive,et il son cheval de l'orge.

    Elle excuta cela et leur dit:

    - ~ks enfants, battez-vous 'Ils commencrent la lutte, son fils navait rien remarqu de la trarne de sa

    mre, alors que le fils adoptif avait compris. Et cette fois, c'est le fils quiremporta la bataille. Un jour, ils allrent dans une prairie faire patre leurschevaux, le demi-frre s'adressa son frre:

    - Cher frre, peux-ru aller chercher un peu de pain.- Non, m071 cher frre, je te prie d'y aller toi-mme.- Non, c'est toi qui iras.- Si c'est moi qui dois y aller, alors changeons nos djellaba, donne-moi la

    tienne.- Tiens, prends-la.Il se changea et alla la maison :- Chre mre, le petit djeuner est-il prt?

    - Oui mon fils, tiens mon cher fils' dit-elle en pensant qu'il tait vraimentson fils.

    Elle lui donna manger et boire ... prpara une grande galette de bk qu'elletartina de beurre en y introduisant du poison. Elle lui dit:

    - Tiens mon fils, tu donneras a au btard. Pourquoi le laisser pour hritier?Il prit la galette qu'il plaa dans sa capuche. Sur le chemin du retour, i1

    marchait en pleurant ... Lorsqu'il s'approcha du lieu o se trouvait son frre, ilessuya ses yeux.

    - Vite mon frre, donne r Nous ayons tellement faim.

    - J'arrive.- Donne mon frre. donne'Il refusa:- Non frre. Tu ne dois pas manger.

    [ref-it s wagus.

    D~J.-s urnmen. a s~n-\ir.i:

    - I\Va mmuyzaret .)Ne:nin a! mrnuvzaren. mernrni-s qa iciq zi si, arnrna 5l;>il;>qa iciq. Aqa fux

    memmi-5 iye;;er bib. Yis uwbib iwetta. yis-ines itazzer. Aqa rux mernrni-s

    iyrel;> x w50il;>-nni.Yallah. yallah ... hen wsen il;san-nsen. bib qa iciq meskin, warni ya

    awsen iks;)n-ns~n. Inna-s:_ A yuma he nnu. h awi-d sway uvrurn.

    _ Lia, a yuma hennu sehhud 5l! sek.

    _ Lia. Ila 5h sek._ Warni va rahev nes. 1;>eddef-ay azegab.

    - Av-ak 'Ibcddci-as azega1;>. Ir.ih il :!dJll, inria-s.

    _ A yemm:J. hennu !~ig si n fdq._ AqH a sidi mmi hennu. Av-ak, ay-a~ a mmi ~ennu, ay-al;.Qa gyir 9 rnernrni-s. gJ:!iyyeh dewsa-s iS5a, iswa, aya sigi-ine\;:. Dga-s-d il.

    uknif 9 arneqran i yiden. g~a ~-s ddhen, deuka ~-s ibquqen n rhat. Denn:J.-s:

    _ Ava-k, h ews-as i mrnis n ehrarn. immi ik-va yeqqim 9 awrit.Wax xa. iksi-d gi qabb, daknift-nni. yusi-d igg. itru. i~g itru ... Hta warni i

    d-yexqer :i wurna-s isl'eq cjipwin-ines._ Awi-d a vurna devya. qa neguz. awi-d.

    _ W:lua, aqa usiv-d.

    Wami d-ya ye:

  • 75Ind aki-s:_ A'Ni-d a yurna qa guzey. iternsunsuf aki-s.

    - Yak nniv-ak teued si. sbar-is.

    Hta warni d-ikkes !J.l$nift-nni, inna-s:

    - Ahda-s din qa a t-thhadid l

    Ibedd din ufrux-nni, inne-s:

    - May ?_ Iwa suf min ira dews-ay-d yernma-k a t-essey ! Yza daknidt-nni. Ira

    dews-av-d arhaz, denna-y: AyJ.-15ews-as-t. Dvir qa nS ! rnernrni-s, derina-~: f:!~ma dak-itvirni i awrit. Ruxa sek d rnrni-s n baga hennu, zernrnvad gey min !p yernma-k. ataf ! ssek i i !ay-yeqqimen ! awrit, gi d nne.Ma~a lla, bbi yugi. sek ! urna hennu, mrni-s n baba hennu, zernrnv a s-qiyycey. Ruxa, sek q~ ! yernrna-k. Nes qa llah ihenni-k a yurna terqa hi. ad

    ugy ad wsey iddenya.- _ deggd ! Yernrna a t-nyey, yemma a s-vsev, yemma a t-scqev ... A

    neqqirn yi nes d ssek._ Min ma dxedmed-as, 0 lwalidin y5.-15bu fl)eqq. Ruxa ad icq wuma-k

    hennu, ruxa 0 gaz wwdev-d, ad cqey nes.Iwa ssyuyyen mra, yh yra il. n drnesrnast. inna-s:

    _ Aqa-t a yuma zziy-a15-t 0 lcalarnat, maa dufid ta dreqqeh. qa urna-k idd.

    Mara dufid taniti dissraw, qa uma-k irnrnut.Yug. yewsa i ddenya, Yallah, yaIlah ... yufa irneksawen wsen gi eghed,

    zz!n nnwaw, inria-sen:- Maya !a.:vsem gi regl)eq, !ezzim nnwaw ?

    - Iteffy-ed aki-ney si n fedeo 1

    - Hzern-d a t-wsem, i sen-yenna.Hzzen-d ad wsen. ufin d ussen icini, ttaq ttaq, inv-it. Nnan-as:

    - A weddi kuls: gi nnes.

    - Wa hta a d-dewrev.Yug, yug, yu~u ...yufa si ifunasen wsen gi si n fegDe~. zzn nnwawa.

    luna-sen nctta:_ ~!~y5 a imeksawen .,

    - Itcffv-ed ak i-nev si n reczei)

    tonn, il insista en s'agrippant lui:- Frre, j'ai faim 1- Je te le dis, tu ne ois pas manger! Patiente.Il sortit la galette de son capuchon et lui dit:- Attention, surtout ne la touche pas 1Le jeune homme se figea sur place :- Pourquoi ~ demanda-t-il.- Regarde et vois ce que ta mre m'a donn 1 Il ouvrit la galette, en lui

    montrant le poison que sa mre avait plac l'intrieur. Pensant que jtais sonvrai fils, elle m'a dit: Tiens, donne-lui a pour qu'il ne te reste pas pourhritier . Toi, tu es le fils de mon cher pre, je ne peux pas, et ne veux pas fairece que ta mre fait. Car ce moment l, ce sera toi qui ne me resteras pas pourhritier. Tu es mon cher frre, le fils de mon cher pre. Dieu ne veut pas nousgarer. C'est ta mre, moi, je m'en vais, que Dieu te protge, je te souhaite lebien et du bonheur. Je pars dcouvrir le monde.

    - Tu ne partiras pas, cette mre, je la tuerai, je l'gorgerai, je la renierai ...Nous resterons toi et moi.

    - Ce que tu veux faire l tu n'en as pas le droit, ce sont tes parents. C'est moi de m'loigner, je suis un homme.

    Ils pleurrent longtemps ensemble.Il planta un abricotier et dit son frre: Je te le laisse comme un signe.

    S'il pousse, c'est que ton frre est vivant. S'il se meurt c'est que ton frre estmort .

    Il s'en alla de par la nature, il rencontra des bergers qui faisaient patre leursmoutons dans une prairie sche. Il leur dit:

    - Pourquoi faites-vous patre vos btes ici et laissez-vous les prairiespleines d'herbe?

    - C'est qu'il y a un monstre.- N'ayez crainte, et emmenez vos troupeaux patre.Ils emmenrent leurs troupeaux et constatrent que c'tait un chacal. Il le

    tua.- Il te revient le droit de la moiti de nos troupeaux, lui dirent-ils.- Nous partagerons mon retour.Il continua son chemin et rencontra nouveau des bergers qui faisaient

    patre leurs boeufs dans une prairie sche.- Pourquoi laissa l'herbe ~ demanda-t-i! aux bergers.- C'est qu'II y J un monstre.

  • Ti

    Yuf.i Q iref. inv-it. "'on-Js:

    -.-'\ weddi kulsi g uZen- \Va hta a d-dewre ...Lhas if min if!an gi ddenva zi lhayawan, ugi. oiyenen, isdan, iksan ... Min

    Igon IT'~Sngi reghed~ zzin n~wawa. ~!in i ki-s d-iffyen innv-it icda. Qqn-as:

    - A weddi kulsi g uZ~n._ Wa hta a d-OWki. id asen-yeqqar.Yug, ;ailah, yallah ... Lxqer a il: uglT1Jm. yufa iz n defruxt din.- Ssalanz-lIdikllm.

    - Ssalam, muhmatnilah.

    _ Min da teazed a wlidi ?_ USiy~d a ;;55- Bu-sebca izegifen, qa mkuf nnh_antiss-as-d l;>nao:m Ii se~su

    o uyazid , Mara s-newsi arnaya ad yexdef a dds. Ruxa nes qa 0 ye.~I-s uzegid.nhar-a Q nnubet n baba- Qa neS 0 yegi-s uzegid usiy-d ad ay-yess Bu-sebcaizegifen.

    !!az-nni ii!.uz, itett S.:!y n seksu, denna-s:~ Aya rnrni-s n sidi. kk.a s-itqiddi manayermi, uxa ad yews ad ix a dd.

    Iwa izzr-ed x ufud n Qfrux:t-nni, inna-s:_ Smi ya dafed e)ef;"y-ed, qa sjatn-d waman. uxa sfaq-ay.

    Yallah, yallah, yallah ... Itwaf'a iteffv-ed. nett~t e)etru defruxt-nni. detru

    tsaren-d x-es irnetawen. Inna-s:

    - Min sem-yuyen ?_ Kk ya wlidi a t-u~o, hayqa Bu-sebca izegifen iteffv-ed.

    -Y:tk'IkU. busebca izegifen. a d-issiz. netta a s-ikkes azegif. iga dsasit. A s-ikkes

    azeif, a s-ikkes e)sa:;it. iregg rgarue) iux. Ttaq, ttaq, ttaq ... Hta warni irnedda Bu-sebcu ize

  • rs

    A sidi-ine]; ! Yallah, yullah ... Qefr en-d Zi:ma[~,. iqef'c-ed uzeg id s ixef-incs:

    - Ha ' Wi s-i~in arnya ? Wig i~in arnya ?

    - A wlidi qa !nnes.

    Inna-s uzegid:- Y-y sebca n debrivin, a ~-sen dexdd.- Nearn a sidi, texqy gi OU !el;lfiyin. Ad awiy ten ira !ewsi! i Bu-sebca

    izcgifen.Hiwa, ixqer a daddt, iga-s darnevra. iwwi yegi-s uzegi!. ihda x-es yegi-s.

    iqqim I aqegg"ar uzegid. itEis aki-des,Yallah, yallah ... itrah igernrn, itawi-d bca n dyzaz, setta sebca n dsekrin.

    Qa d aduwwaf uzegi!. aqa ikessi-d isugar: Hayqa aduwwaf uzegid ' ...

    Yallah, yallah, yallah ... Hta il n nh, ittef ii: n dqennit, issedha, yugi a d-ywweh s ii: n dqermit. ixfeq: Qa ! adewwaf uzegi!. ad whey nhar-a s il ndqennit ! Inna-s: Waxxa 1 Yh ii: n daddt dexfa din darnza. Iwa, iqqimiga dirnessi. iknef daqennit-nni a t-iss, yusi-d ii: unegrn:

    - Meru, meru ... A henna hern-ay, a ~-mfey muxas 'la !~e!i Zida darnza '

    - Ai). mani s-va hmev. iwwta anegrn-nni.

    Nettat, darnza dusi-d:- Ammi hennu ews-ay-d swit n fc:lfL ava-k azkuk-inu qqen ~-s ussay-

    inek d uyis-inek.Dews-as azkuk-nni, iqqn-in ~-s, neuat dendu x-es, Desrebd-it s netta ! uyis-

    ines ! ussay-ines, kulsi desrebd-iten.

    Safi. damvt-nni, dufi-; walu ml iruwweh ! Yallah, yallah ... Unia-s agikesbeh, ylQ dmesrnast. Yufa darnesmast duzzev:

    - Ha 1 Urna hennu, irnrnut 1

    Netta. yewsa i ddenya. Xwa darnt, crn darnt ... Ikk-ed x irneksawen-nni.yufa assen reksibet. anan-as:

    - wah a yasri]; a newda 1

    -!:lta a d-dewrev.

    Ikk-ed x ifunasen.

    - wah a yasrik a newda '

    - Ht:.l a d-dcwrev

    Le roi avertit arriva sur les lieux:- Qui a eu le courage de faire a ?- C'est moi seigneur !

    - Approche, je suis le pre de sept jeunes filles, et je te permets de choisircelle qui te plairas.

    - Seigneur! Mon choix est fait et te demande la main de celle qui taitpromise la bte sept ttes.

    Le roi organisa une grande crmonie de mariage. Le jeune homme devint legendre du roi, et resta vivre au palais.

    Les jours passrent... Chaque jour il allait la chasse et chaque fois, ilramenait des livres, six ou sept perdrix ... A son retour, le jeune homme taitsuivit du regard par les villageois qui murmurait: Le voil, le gendre du roi. Ilramne des gibiers .

    Un jour, il ne prit qu'un lapin, il n'osa rentrer avec. Il se dit : Je suis legendre du roi, et aujourd'hui je n'ai en main qu'un lapin .

    Il se dirigea vers une maison abandonne, il entra, fit du feu et cuit le lapinpour le manger. Un chat vint se frotter lui:

    - Miaou, miaou ... fais-moi goutter et je te dirai comment tu feras avecl'ogresse. .

    - Va-t'en, tu ne goutteras rien, dit l'homme en le frappant.L'ogresse arriva:- Mon cher fils, donne-moi un peu de ton feu et je te donnerais mes

    cheveux avec lesquelles tu attacheras ton lvrier et ton cheval.Elle lui donna ses cheveux, avec lesquelles, il attacha ses btes. Elle en

    profita pour lui sauter dessus et le tomber terre, ainsi que son cheval et sonchien.

    Ne rentrant pas, sa femme s'inquita. Tot le matin, son frre se dirigea versl'abricotier, constata qu'il tait sec.

    - mon Dieu 1 Mon cher frre est mort.Il partit sa recherche, d'un pays l'autre. Sur son chemin, il rencontra les

    bergers qui faisaient patre leurs troupeaux:- Cher associ, lui dirent-ils, viens qu'on partage.- Nous verrons mon retour.Il partit, rencontra les fermiers des vaches:- Cher associ, viens qu'on partage- Nous verrons mon retour.

    79

  • so SIHayqa itaf !z~y5l wuma-s, ikk-ed x r(Jw!~l.

    _ wah a yasri]; a newda '

    -l:l a d-dewjev.

    Ikk-ed x ikidn._ wah a YaSri\s a neda !

    -!:lta a d-!ewrey.

    Ikk-ed x !yegen._ wah a yasrik a neda '

    -!:lta a d-dewfev.Hayqa itaf, itaf ina; wurnas, Yallah, yallah. yallah ... Hta warni i d-iwwed a

    wernsurn-nni u~efmam, iqqim !in. Warni !in iqqirn dezr-it-id dernvt-ines zi

    !yfet, dezr-it-id dernvt wuma-s, denna-s:

    - A fran-inu.

    -Ah._ Hayqa baba-k mani yeqqim, maya min [-yuyen d-ywweh iqennat ? Suf

    mani ytah baba-k ' Wata l) a mmi ina-s: Maya t-wwhed ?

    Iqerc-ed uhrnus-nni: ddad, ddad, ddad ... lwwed Va-s, inna-s:_ A ba hennu min s-yuyen t-whed iqennat, nesnin nuhhef netraza ?

    _ Lia, a mmi hennu ifa hef\,:ey sway.

    Ha fuxa yufa dzav; wumas._ Lia a mmi hennu. qa ifa hef\sey sway waha._ A ba hennu, kk a nwweh.

    - Mayka yernrna-k ?_ Hayqa yernrna duhhef g nad !urai, tawwhed.

    . Itber afrux-nni yawwel), ixqef y-s ; denna-s:_ Maya min ssuyen sek iqenn:lt t-twhed ? Dgid-ay fhernm. ggy ad

    bbuhelley ; ia Oal;.-nniy: qa a thed wernkan wayefani. Nniy-as a stllahirah fxbet-nni wayeffani, qa din darnza dess-i]. qa ne:; k-tenniv cernms.Yak dgid-ay rhemrn. uflv-s twwhed. uxa nniy-as qa din i grah.

    Ixreq : Ha !in i grah wurna ' Inna-s:

    _ lia. qa ssa mani ifa giy. i~J-s. ip-s ...ha dcwsa-s. is;a. iswa, ilaxiriha ... Dettf-it drnessi zerrna: A z,ababab. a

    bab,aQaO... l'ems-ay. yems-ay .. yems-ay da. yems-ay da. "

    Il rencontra les leveurs de juments:- Cher associ, viens qu'on partage.- Nous verrons mon retour.Il continua son chemin, et les leveurs de chevaux lui dirent:- Cher associ, viens qu'on partage.- Nous verrons mon retour.Il continua et se fut la mme chose avec les bergers des chvres:- Cher associ, viens qu'on partage.- A mon retour.Il semblait qu'il avait suivit les traces de son frre; il continua son chemin

    jusqu' ce qu'il arriva au lac o il s'arrta un moment; la princesse le vit de safentre et pensant que c'tait son mari dit son fils:

    - Mon garon 1-Oui, mre.- Ton pre est assis prs du lac, vas le voir et demande-lui pourquoi il n'est

    pas rentr hier?L'enfant partit en courant, en arrivant prs de lui, il lui demanda:- Mon cher pre, On t'a attendu, pourquoi n'es-tu pas rentr hier?- Mon cher fils, je ne me suis pas senti bien, maintenant a va, tu n'as pas

    t'inquiter.

    L'enfant venait de lui rvler qu'il tait vraiment sur les traces de son frre.- Mon cher pre, lve-toi, nous rentrons.- O est ta mre?- Mre, n'a pas cesser de t'attendre et de te guetter par la fentre.Il suivit l'enfant et son arriv ; la femme lui dit:

    - Pourquoi n'es-tu pas rentr hier? Je me suis fait tellement de soucis, j'aicru devenir folle; j'avais compltement oublier de te dire de ne pas aller verstel endroit. Hier j'ai pens que tu es all la maison abandonne, et quel'ogresse qui y habite t'a dvor. Je ne t'avais jamais averti. Ne rentrant pas.jaipens que t'y tait rendu. .

    - Eh bien! Il est probable que mon frre y est, pensa-t-il. Puis, il s'adressa la princesse en lui disant j'tais dans un lieu. mais je ne sais pas o ?

    Elle lui donna manger et il boire ... Aprs s'tre restaur, il fit semblantd'avoir de la fivre : Bab 1Bab. bab ... J'ai froid. couvre-moi, couvre-moi'

  • 83

    Dessu-yas gi disi, lymes-as ; iri:iZl:i:

    - i-ed x-i reyqa ..

    Iqqar-as ufrux-nni:

    - D a mmi a teused ag yernrna-k.Hta wami i d-ikk ag ikesbeh, issa, iswa, ilaxiriha ... Yug. yh ad i~ma, qa

    fux dews-as fexb wuma-s. Igrn-d daqennit, d tenni nettat. Yh wexbus-nni,l wenni netta. Iqqim ikennef daqennit-nni, netta yus-ed unegrn-nni:

    - Meru. mecu, rnecu ... A sidi hern-ay. a k-rnev rnukas l'a l;,;eli Zidadarnza. qa lessa da il atiqa d ssek, less-it da ilegg"at cad,

    Iksi-d yewsa-s daqerinit-nni dekrnef ; inna-s:

    - Smi l'a ak-tews azkuk-ines, ad ak-dini qqen ussay-ine\;

  • - Manaya ?

    Draqa ; inna-s:

    - A wlidi, qa wa e;!urna. ne:; ira dess-ay damza, ha rnukas. Ha mukas, hamukas ... Iws-as lcidda welwaraia, inna-s: Rux:J. dessned a wlidi, maa dexsedaki dwwhed a drnt wah. Maa dxised. n:S qa ad wwhev a drnt agwurna.

    - LIa ne;; aki-k u~y.

    Du(! akid-es. Ikk x feksibej-nni. indeh. Munis 'l'a yekk ad indeh feksibet.manis YJ. yekk ad indeh ... Yuza y-s r~ar. igg"ama ae;!indeh, Ux:J.yenna-s:

    - Ya bbi, mgi ya afey wi ya ad ay-inedhen eksibet, a s-wsev mummu nditawin.

    - D nnes, aqa-y e;!nneS ik-ya-inedhen ' sek u~ ag ubrid. i s-yenna iZie;!:.Inedh-as izie;!ii. l'allah. yallah. yallah ... Hta wami xedren a dewwt-nsen.

    Wami ya xedfen fux a dewwt-nsen, iqqim fux iiila x dekbas, a d-iffev, a s-inqeb mummu n ditawin, Qa bessif, inna-s: A k-wsev mummu n ditawin! Hiwa ru" mummu n ditawin qa iqqes wi t-va yewsen.

    Safi. qqben-t, fux, qqben izie;!.Dekk deqqust imendi, dbreh, denna-s:

    A yiiid, a yiiid 1A memmi, memmi-inu !Nef cj tqnqeit imendiKzen-ayi,Zeen-ayi,Min-ayi 1Sswien-ayiHyen-ayi,Ssin-ayi.

    .s

    Indu inqeb-it, irma-s.

    - 1 sem immi dxerqed ~,

    Dekk dquqes; n dnifit, denna-s:

    A ,vi:icJt.i. a viiidd'A nlCI1!111i. mcmmi-inu'

    - Est-ce possible? sexclarna-t-el!e.

    - Voici mon frre. Voila. ce qui est arriv. j'ai t dvor par l'ogresse ...Aprs lui avoir racont son histoire, il lui dit: rai dcid de retourner avec

    mon frre dans mon pays. Si tu veux, ru peux venir avec nous. - Je pars avec toi, dit-elle.

    Ils partirent, et fur et mesure qu 'ils traversaient les terres, ilsrencontraient les fermiers qui proposaient l'homme leur moiti de troupeau. Illes avait tous rassembls mais, il peinait de mener le troupeau ... Et haute voix.il dit:

    - 6 mon Dieu! Si je pouvais trouver quelqu 'un pour mener le troupeau, jelui donnerai la prunelle de mon oeil.

    - Que tes voeux soient exaucer, rpondit l'aigle. Me voil' Tu me guides etje conduis ton troupeau. .

    L'aigle mena bien sa tche. Ils marchrent, marchrent. .. jusqu' ce qu'ilsarrivrent la porte de la maison. L'aigle se posa sur le sommet d'un rochet, seprparant lui picorer la prunelle de son oeil.

    Mais. la prunelle d'un oeil est prcieuse pour tre sacrifie. - Ils'commencrent supplier l'aigle.

    Un grain d'orge chantonna:

    Aigle .' aigle'Mon fils, mon cher fils 1Je suis un grain d 'orge .Ils m 'ont labour.Ils m '0111sem,Ils m 'ont moissonn.Ils m 'ont battu,Ils m '0111moulu,Ils m '0111mang.

    L'aigle sauta sur le grain, avant de le picorer, lui dit:- Et pourquoi es-tu n ?Un grain de petit pois chantonna lui aussi:

    Aigle 1 aigle'Mon fils. 1Il01I cher fils.'

    85

  • l'les cj tquqei; n dnifi;Kdzen-ayi,Zt en-oyi,Qei cen-ayi 1Sswien-ayiByen-ayi,Ssin-ayi.

    Je suis 11/1 petit poisfis m'ont labour.lis m'ont sem,lis m '0111 rcolt.Ils m'ont battu,lis m '0111 moulu,Ils m 'ont mang.

    Indu inqeb-it, inna-s:

    - Irnrni G:rq~g?!Irah i ubaw, inna-s:

    L'aigle avant de le picorer, lui dit:- Et pourquoi es-tu n ?Un grain de fve lui dit son tour:

    A yiiid, a yi:j 1A memmi, memmi-inu 'Aqa nes ira giy q bawKien-ayi,Zeen-ayi,Qeieen-ayi,Sswten-ayiByen-ayi,Sin-ayi.

    Aigle! aigre 1Mon fils, mon cher fils 1Je suis un grain de fveIls m 'ont labour,Ils m 'ont sem.Ils m 'ont rcolt,Ils m 'ont battu,Ils m 'ont moulu,Ils m 'ont mang.

    Indu inqeb-it, inna-s:

    - Irnrni dxef'qed ?'Hta wami gai) dquqest n difest. denna-s:

    L'aigle sauta sur le grain de fve, avant de le picorer, lui dit:- Et pourquoi es-tu n ?Une poussire de cendre vint, et dit:

    A yiiid, a yiiid ,A memmi, memmi-inu 1NeS d tquqest n difesi,NeS cf tzetta n dsuqet,!vlig inettei bnadem amimuno bnadem amsum 1

    Aigle! aigre!Mon fils, mon cher fils 1Je suis une poussire de cendre,Issue d un linceulDont lequel est enterrLe gentil homme et le mchant .'

    Uk.; dfckkr-as-d rmewt. Ip ffert, yu~ ..

    NES. KKD"-D SSlfI.\ f) SSiH.4 ' ..

    Elle lui rappela la mort. Il fit : ffert .. , et s'envola dans le ciel..JE SUS PASS PAR-CI P.1R-L.i :..

    Recueilli AI Hoceim.i, septembre l 'J,)O.

    87

  • IlIl"

    8S

    O\WL'ST~

    Danfust n Erna j werna-s

    H.4tlTKr;.~( !

    IZzen zik dernrnut-as dernvt. yJ-s dnayen ihenzn, b/:lenzt I uheriz].Qqimen ag t-ternvt n baba-jsen. Yallah, yallah deg-sen tegg bu h. Zid nhar-a zid !u!dsa. gaz-nni itceddab aki-sen. Darnvt !eyreb x-s. uxa denna-s:

    - Ay gaz akebdi ssufy-in sway a bara, a nbedder sway amensi, a hennasewwsen-anev.

    Inne-s:

    - Waxxa,

    Issufy-in ar useqqif, dvs uyazid, !~a seksu, ssin swin adixef g wxxarn.Ihrnusen-nni rnsaken gi !yayt ti.izzin. Inna-s:

    - A damvt-a ews-asen sway min l'a 55en.Denna-s:

    - Waxxa 1

    Degga-sen divenzayin gi dhebbit, desqqub, Denna-sen: \Va 55-el, wa 55-et. dasen-dusi walu. Ikk x ~~be/:1 zik, netriin ssensen gi !yayt. Dehderndivavt, denna-s: Yak tnaqure! min id ay-{e!men dwa-inek a henna !Hedrnen-ay divavt. Ssekkin sway ttasic. Ihiyyeh meskin issufyin a rl)uiat.Ssensen tamimmimen gi r/:luial, dafruxt c;! ufrux.

    Darumi] dessendi, dekk ag ikesbeh, geS5a darumit dqess ifud:- Mav ay gaz-a, min xedrnen qqac ifudar-a qessen-ten ? zu mani l'a ten-

    dessekcd.

    - Waxxa a damy; akebdi,

    Iwa irma-sen:

    - wah-i] a wbji a nzedrnet.

    Igg, igg gi re:a w nnezfa.- A I;>JQa hennu. ma da .~

    -[a

  • ~:.?S!~rl'~ IlIlIlIl

    90

    Hta wami ixdef gi rea w nnera, iqqen akes5uq il deqzind, uxa yenne-sen:

    - A wradi, ayen ya dekk deqzind-a dsetten, akessuq itqqub, qa aqay dazeddrney.

    Iwa daqzind a tsten, qa deqqen, akdsuq ad iqqqeb, qa thezzat leqzind.Netnin krnumrnsen ! ibuzifen, 0 ikkuhen, ixxra-jen usernmid. Trazan, trazan ...Hta wami iqqqeb frnevreb. Denna-s defrux] nni i wurna-s:

    - Kk a Ern-nnev a yuma hennu, baba-mev indar-aney ! Kk a yurnahennu, baba indar-aney !

    Iwa kkn ggn gi mulk llah. gi rea w nnezfa, ggn, ggn. s giret gi !agest.twaan swit n nu g izen daddj ssa mani igg'z-iten f!:tai'.Trahen gi qibaf n nu-nni, gi qibaf n ttu-nni.hta wami xedfen a daddt-nni, ufin nu udfen. Iwa qqimendin rnsaken 0 ibuzifen. Zid, zid, zid ... Iwa kknd ag ikesbeh msaken ixf'an izucd tesrned. Ikk t:ma ineddi i OeZqiqin, inef-d si isten kenfen-t t-tamessasj tetten-t. Iwa ammen yallah, l'allah ... Zrin-t fhumet, ayt gag n dds. Denna-sen isten:

    - Aya henna dadd; wayefani, diha si yewdan.

    Iwa drah ya-sen:

    - A wf'adi rnanis d-dekkirn ?- A wlidi, ha min x-ney yekkin, ha min x-ney yekkin ... Ha mani i d-

    nuwwed.

    - Iwa a yegi hennu wah tcawan-anev sway, Aki-ney oessel aki-neydcetqed. A nwetta min ya neSs a rn-ntiss avi.

    - A henna waxxa.

    Iwa degg trah dhettes aki-sen, Ora/.l dfred aki-sen, dxeddrn-asend ssyer.Iwa aya sidi, iwa eettqen-t zid, zid, hta wami dessert fhurnej, dessen iwdan.Tegg fxl, dxeddern. Lherndu Ii I1ah aqa tcis mlih ag Ern, Erna 0 amezyan, qqaessnen-ten. Iwa ii n nnh, denna-s i Ema: Arahid a Em-nney, arahid a yuma aI-messqey damzt-inek. Iwa deqqirn lmesseq-as, wami id-duse a s-dernmud,legga hah twaa dazermurnrnuyt, oufa din daqdiht n dencasin, deksi dincasin.nni dhiyyed-itend.

    Rahen wussan usin-d, dekki-d x-s ssin ii: n dernv; meskina am nettat, amnesnin qqac, terra denna-s:

    - A ralia-inu ssens-ay, a fi sabili llah.

    - Arahid a yegi-s n sidi a sem-sscnsev, rnfi dezrid sbai' Isiy nd s/.lai' X-!yekkin ?

    91

    II continua son chemin jusqu' ce qu'il arriva au milieu de la fort, il attachala chienne un bton, et dit ses enfants:

    - Mes chers enfants, tant que cette chienne aboiera, et que le bton fera dubruit, c'est que je suis l, ramasser du bois.

    La chienne attache au bton aboyait sans cesse, ce qui faisait bouger celui-ci en produisant du bruit. Les pauvres petits orphelins restaient l accroupis.

    - Omar, mon cher frre. Lve-toi ! Notre pre, semble nous avoirabandonns, lve-toi!

    Ils se levrent et partirent de part les terres de Dieu dans la nature. Il faisaitnuit, ils marchrent, marchrent... Ils aperurent de loin une lueur qui semblaitprovenir d'une maison. Ils allrent vers la source de la lumire jusqu' ce qu'ilsy parvinrent.

    Ils pntrrent dans la maison pour y passer la nuit. Le lendemain leurrveil, mourant de faim et de froid, Omar dcida d'aller la chasse. II ramenaun oiseau qu'ils rtirent et mangrent sans sel.

    Les jours passant, les habitants du village finirent par se rendre compte deleur prsence. Ce fut une sage femme qui prvint que la maison tait habite.

    Elle se dirigea vers eux, et leur dit:- Mes enfants, d'o venez-vous?- Sage femme! Voil notre sort !... Et ce dont on a souffert jusqu' notre

    arriv ici.Ils lui racontrent toute leur histoire.- Ma chre fille ! Toi et ton frre viendrez chez moi, vo