Upload
others
View
11
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCI OLOGIE
DEPARTEMENT : GESTION
Mémoire de maîtrise en gestion
Option : Finance
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA
RENTABILITE DE LA SOCIETE D’EAU POTABLE DANS LA
SOCIETE JIRAMA DE LA DISTRIBUTION MANDROSEZA
Présenté par :RAVELOSON , Vonjiharisoa Domohinaniaina
Sous l’encadrement de : RALISON Roger Encadreur Pédagogique Maître de
Conférence Chef de Département
RAVALITERA Basile Encadreur Professionnel Directeur Interrégional Adjoint de
Tananarivo de la Société JIRAMA
Date de soutenance : 27 Décembre 2005
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
Introduction
PARTIE 1: PRESENTATION GLOBALE DE LA RECHERCHE
Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE. Section 1 : Généralités Section 2 : La chaîne de traitement d'eau Section 3 : Station de traitement
Chapitre II: THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE
ANALYTIQUE D'EXPLOITATION (CAE) Section 1 : Définition et notions de coût
PARTIE Il : IDENTIFICATION ET FORMULATION DE PROBLE ME Chapitre 1 : PROBLEME LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE
Section 1 : Augmentation du coût de traitement de l'eau. Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières premières
Chapitre II : PROBLEME LIES A LA CLIENTELE
Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché Section 2: existences de client non sensibilisé à l'eau potable
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS Chapitre 1 : SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA S OCIETE
Section 1 : Stabiliser le coût de traitement de l'eau Section 2 : Recherche d'aide financière
Chapitre II : SOLUTION CONCERNANT A LA CLIENTELE
Section 1 : Adopter une politique de vente adapté sur le marché Section 2: Améliorer la qualité des services au niveau de la direction de la ressource humaine.
Chapitre III : SOLUTION RETENUE ET RESULTATS ATTEND UES.
Section 1 : Solutions retenue Section 2 : Résultat attendue et recommandation générale
Conclusion BIBLIOGRAPHIE ANNEXES
REMERCIEMENTS
Avant de commencer permettez-moi de rendre grâce à Dieu sans lui je n'aurais pu rien
faire.
La moindre des honnêtetés voudrait que cette partie de remerciements soit au moins
aussi détaillée que l'ouvrage lui-même. Aussi détaillée, car le présent mémoire n'aurait pu être
réalisé sans le précieux concours de nombreuses personnes auxquelles j'adresse ici tous mes
vifs remerciements et ma profonde gratitude.
Faute de pouvoir les citer toutes, qu'il nous soit au moins permis d'adresser nos
sincères reconnaissances sans bornes :
- aux membres du corps enseignants de l'université d'Antananarivo dans le
département DEGS, pour la haute tenue intellectuelle des cours proférés;
- à Monsieur RAKOTOARISON Rado Herilaza,
Doyen de la faculté Droit, Economie, Gestion et de la Sociologie
- à Monsieur RALISON Roger
Encadreur pédagogique, Chef de département de la filière Gestion, Responsable de la
4 ème année de l'option Finances et Comptabilités.
- à Monsieur RA V ALITERA Basile
Encadreur professionnel, Directeur Interrégional Adjoint de la société JIRAMA
Enfin, je ne saurais oublier de remercier toute ma famille qui m'a enseigné le sens de
l'excellence et la valeur de l'intégrité.
Contrôle de gestion 1
INTRODUCTION
Madagascar.est un pays en voie de développement. Le gouvernement malgache a
choisi comme politique économique la libération de toutes les activités de production et le
désengagement progressif de l'État pour accélérer le développement du pays. Ainsi la priorité
est de donner au secteur privé pour y jouer un rôle important.
Pour concrétiser cette politique, l'État a opté pour la réforme du secteur de l'eau et de
l'énergie électrique ayant pour but d'ouvrir à de nouveaux opérateurs la possibilité d'intervenir
au sein de ce secteur car nous savons que la satisfaction des besoins énergétiques et de l'eau
de la population constitue un facteur essentiel pour accélérer la réalisation de cette stratégie.
Pour ce faire, elle combine divers facteurs techniques, économiques, monétaires,
matériels et humains dont la coordination constitue la gestion.
Dans le contexte actuel de la mondialisation qui est porteur de nouveaux atouts à
l'entreprise, mais aussi suppose plus de dangers que par le passé l'entreprise se doit de se doter
d'outils de gestion adéquate si elle pense assurer à long terme son fonctionnement, son
expansion et sa pérennité dans les meilleures conditions possibles.
En fait, le bilan énergétique de Madagascar reflète le stade peu avancé du
développement du pays c'est-à-dire que seulement une faible proportion de la population
utilise l'électricité et l'eau qui n'est fournis que par une seule société monopolisant le marché.
Cependant, le prix à l'importation du pétrole qui représente l'une des matières
premières nécessaires à la production de l'électricité ainsi que de l'eau connaît une hausse
continue sur le marché international ce qui implique aussi une hausse du coût de la
consommation de cette énergie autre le coût de l'abonnement à la société monopole qui
impose ses prix sur le marché de l'énergie électrique et de l'adduction d'eau potable.
Mon stage effectué au sein de la société JIRAMA Mandroseza m'a aidée à trouver les
solutions nécessaires pour subvenir au besoin énergétique et d'eau potable pour la population.
Concernent, particulièrement JIRAMA Mandroseza, c'est celle qui est le responsable
de l'approvisionnement en eau potable dans tout le capital. Son rôle est de traiter, distribuer
l'eau dans la ville.
Pour simple indication, l'eau joue un rôle primordial dans la vie humaine et occupe
90% du poids de l'homme.
Contrôle de gestion 2
Notre corps humain dépend de l'eau pour vivre et cette usine fait tous les moyens
nécessaires pour subvenir à la production d'eau, améliorent pour que nous ayons toujours la
satisfaction de la santé.
En outre, la consommation pourrait varier en fonction de la température, de l'humidité
et de l'activité physique.
Bref, la société JIRAMA MANDROSEZA veut déconcentrer sa production d'eau à
l'aide de la recherche d'autres ressources en eau autour de la ville, par exemple étude de la
ressource en eau à Sabotsy Namehana et Ambohitrimanjaka.
L'objet de la présente étude ayant comme thème: «La contribution à l'amélioration de
la rentabilité de société de la distribution d'eau potable; cas: «JIRAMA MANDROSEZA»
comme toute entreprise a un objectif essentiel la recherche de profit tout en assumant les rôles
suivants: satisfaction des besoins des utilisateurs par la production de biens et de services,
création d'emploi.
La question qui émerge est la suivante « face à la mondialisation de l'économie, quelle
stratégie à mettre en œuvre pour permettre à JIRAMA MANDROSEZA d'améliorer sa
rentabilité ».
Bâtis la stratégie d'entreprise c'est choisir les domaines d'activité dans lesquelles, elle
entend être présente, allouer les ressources de façon qu'elle s'y maintienne et s'y développe.
Pour résoudre le problème posé précédemment, nous allons consacrer notre étude sur
le cas de la société JIRAMA MANDROSEZA qui est la seul société qui fait la traitement de
l'eau brute en eau potable. Le JIRAMA MANDROSEZA est un établissement public qui
distribue l'eau dans toute l'île.
• la première tâche à laquelle on se trouve confronter, lorsqu'on aborde une société
pour la première fois, est d'en comprendre son milieu, pour assurer cette tâche, nous
proposerons d'étudier l'environnement interne de la société c'est-à-dire que la présentation
global de cette société.
• la deuxième tâche c'est la problématique qui existe dans cette société;
• et enfin la troisième tâche c'est la proposition de cette solution de chaque problème
et la solution retenue et leur recommandation générale.
3
PARTIE I : PRESENTATION GLOBAL DE
LA RECHERCHE
Contrôle de gestion 4
Chapitre l: PRESENTATION DE LA SOCIETE
Section 1: Généralités
La JIRAMA MANDROSEZA représente jusqu'à maintenant la seule grande usine de
distribution et d'épuration d'eau à Madagascar.
1.1 Localisation
La JIRAMA MANDROSEZA se trouve près du lac de MANDROSEZA qui fait partie
de la capitale dans la périphérie Est d'Antananarivo.
Géographiquement cette zone est caractérisée par la présence du bassin entouré par
des collines:
- au Nord par la cité universitaire
- au sud par la colline d'Alasora
- a l'Est par le village d'Ambohipo
- et à l'Ouest par le village d'Ambohimiandra
1.2 Historique
L'eau distribuée par la JIRAMA MANDROSEZA vient de la rivière d' Ikopa. La
population de la ville d'Antananarivo et ses environs consomme en moyenne 130 000 à 145
000 m3 d'eau par jour
Un barrage au niveau d'Ambohipo arrête et dévie une partie de l'eau de l'Ikopa vers un
puisard appelé prise d'eau et ayant une capacité de 150m3.
C'est de là qu'on pompe l'eau vers le lac. La station de pompage est composée de 6
groupes électropompe au minimum trois groupes fonctionnement 24h/24
Avant d'arriver dans le lac, l'eau passe par un bassin appelé dessableur si non le lac est
ensablé.
On pourrait dire donc que le lac de MANDROSEZA est artificiel.
En 1937, elle évolue jusqu'à maintenant à l'aide de la mise en place des décanteurs et
filtres
En 1950, installation des autres filtres pour les mêmes régions
En 1958, installation Accelator
En 1968, installation de pulsator I
Contrôle de gestion 5
En 1978, installation de pulsator II
En 1991, le commencement d'utilisation de deuxième station d'exploitation d'eau à
équipement moderne: c'est le MANDROSEZA II
Actuellement, ces deux stations travaillent simultanément et cette usine est dirigée par
un chef de Département
Il existe aussi un laboratoire qui se trouve prés de l'usine ou il effectue toutes les
analyses physico-chimiques, et bactériologiques de l'eau.
1.3 Lac Mandroseza
Le lac MANDROSEZA joue le rôle d'un réservoir tampon. En effet, il est alimenté par
l'Ikopa grâce à un barrage de prélèvement et des systèmes de pompages.
Cependant, cette eau de l'Ikopa est polluée car non seulement les débris naturels
augmentent mais aussi, pendant le traitement il est remarqué la présence d'huile et de graisse
au floculateur (MIl)
Tout cela s'explique par l'existence des usines en amont qui rejettent leurs déchets
dans l'Ikopa, entre autres, la papeterie de Madagascar à Ambohimanambola et la tannerie
d'Anjeva.
Passons aux caractéristiques de ce lac
Il a une superficie S=47 ha à une profondeur moyenne de 3m le volume d'eau
exploitable et d'environ 1 500 000
Contrôle de gestion 6
1.4 Moyens humains
Ce chapitre est explicite par l'organigramme ci- dessous:
DPOT
SERVICE ADMINISTRATIVE
Division MANDROSEZA
Labo contrôle
Chef de quart
Agent de quart
Sécurité et environnement
Suivi extérieur
Division : affaire générale
Approvisionnement et magasin
Section personnelle
Formaliser DA
Section magasin
Pour l’auto Pour l’informatique
Service maintenance
Division mécanique
Division électrique
Division génie civil
Chef chantier
Chef génie civil
Chef plombier
Plombiers Peintre, maçons, manœuvres
Chef électricien
Electricien
Chef D’atelier
Soud
Chef mécanicien
Mécanicien
Division MANDROSEZA
Chef de quart
Agent de quart
SERVICE D’EXPLOITATION SERVICE D’EXPLOITATION
Contrôle de gestion 7
Section 2 : La chaîne de traitement d'eau
2.1 Notion de base
La JIRAMA Mandroseza possède deux statons de traitements d'eau. Mandroseza
numéro un ou bien MI et Mandroseza numéro deux ou bien MII et ce numéro dépend de leur
installation
2.2 Techniques de traitement d'eau
La JlRAMA exploite une eau de surface qui est prise directement dans le lac .Ces
installations comprennent :
• La prise d'eau est poursuivie d'un dégrillage qui sépare éventuellement les
matières volumineuses comme les débris divers
• Les stations de pompages d'eau brute équipées de 7 groupes en MI et quatre
celle MII
• Les stations de traitements sont équipées de systèmes de décantation et de
filtration puis la galerie de siphon;
• Les réservoirs sont semi-enternés en béton qui sont superficiellement divisés
en deux compartiments (trois compartiments pour MI et celle de MII)
• Les pompes de refoulement distribuent l'eau potable dans la ville
d'Antananarivo
2.3 Processus de traitement de l'eau
Le schéma directeur ci-dessus expliquera le déroulement du traitement d'eau de
consommation produite par l'usine de Mandroseza.
L'eau est dite potable lorsque ses caractéristiques physico-chimiques sont conformes
aux recommandations de l'organisation mondiale de la santé O.M.S (normes internationales).
.
Contrôle de gestion 8
Schéma n°l : Chaîne de traitement de l'eau
L'usine de production d'eau de Mandroseza qui datait de 1910 est l'unique source
d'approvisionnement en eau potable de la ville d'Antananarivo. Malgré les différents
renforcements, elle est saturée en 1986. Les travaux d'extension ont débuté en 1991 et pris fin
en 1993. La nouvelle usine Mandroseza II est devenue opérationnelle en septembre 1993. Les
deux usines travaillent en parallèle.
2.3.1 Définitions
L'eau distribuée par la JIRAMA provient de la rivière de l'IKOP A. Le lac de
Mandroseza est un grand réservoir de 47 ha de superficie avec une profondeur moyenne de
3m, soit un volume total d'environ 1400.000 m3, si on arrête donc le pompage pendant
quelque jour ou bien 9 ou 10 jours, le lac se videra. Ce lac n'est pas tout simplement un
réservoir, mais joue déjà le rôle de prédecantation naturelle car analogiquement au récipient
contenant de l'eau un peu chargée, les particules contenues dans cette eau se déposent au fond
du récipient lorsqu'en le laisse se reposer.
2.3.2 Phase de traitement de l'eau
Pour que l'eau soit potable il doit subir dans ces différentes phases.
DECANTATION Al2(SO4) 3
CLARIFICATION FILTRATION
FLOCULATION
EAU BRUTE TRAITEMENT DESINFECTION ClOCa ou ClONa
EAU POTABLE
Contrôle de gestion 9
2.3.2.1 Préchlotartion
Il s'agit d'une injection de chlore en tête du traitement afin d'éviter la formation
d'algues sur les parois des unités de traitements. Elle est réalisée une fois par semaine.
2.3.2.2. Décantation
Il assure l'élimination des particules contenues dans l'eau par coagulation. Les boues
deviennent plus denses et se déposent au fond du bassin, et seront évacuées par les
extracteurs.
2.3.2.3. Filtration
Pour finaliser ce traitement physico-chimique, cette eau doit encore passer par le stade
de filtration et cette méthode consiste à faire passer l'eau à travers une couche filtrante
composée de gravillon nette et du sable, cette couche de sable retient les particules encore en
suspension.
Alors, la filtration vise à retenir les particules contenues dans l'eau. Elle est conçue de
séparer les éléments insolubles et rendre ainsi l'aspect de l'eau plus limpide.
En profondeur de la filtration, on trouve un lit filtrant qui tamisent les matières
retenues.
2.3.2.4. Stérilisation
Il consiste à injecter du chlore à cette eau filtrée pour tuer les microbes y existantes et
le produit utilisé est 1 'hypochlorite de calcium ou hypochlorite de sodium et c'est après ce
traitement que l'eau est potable.
2.3.2.5. Neutralisation
Il consiste à corriger la propriété chimique de l'eau. Après les traitements physico-
chimiques de l'eau a un caractère acide. Elle peut attaquer et corroder les tuyaux et les
maçonneries;
Ainsi il faut augmenter le pH de l'eau afin qu'elle devienne un peu basique. Ce pH doit
être compris entre 7,8 et 9
2.3.3 Produits de traitement d'eau
L'eau joue un grand rôle primordial dans la vie humaine et occupe 60 à 90% du poids
de l'homme. Notre corps humain dépend de l'eau pour vivre et la JIRAMA Mandroseza fait
Contrôle de gestion 10
tous les moyens nécessaires pour notre aide a ces productions d'eau, améliorent pour que nous
ayons toujours la satisfaction de la santé, mais pour ce faire, la JIRAMA Mandroseza utilise
des produits différents pour la transformation de l'eau brute en eau potable. Ces produits sont:
� sulfate d'alumine
� chaux
� hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de chlore
2.3.3.1 Le rôle du sulfate d'alumine
Indispensable pour coaguler les matières c'est à dire qu'il rassemble les matières organiques
pour devenir dense et déposer a~ fond du décanteur. La concentration dépend la qualité d'eau
brute, la dose de sulfate varie entre 9 à 13g/m3.
2.3.3.2 Le rôle de la chaux.
Pour avoir une bonne floculation ou coagulation, il faut que le pH de l'eau soit compris
entre 7,0 et 7,2 oU le pH de l'eau du lac est d'environ 6,2 à 6,4.
Donc il faut remonter ce pH et le rôle de la chaux c'est de corriger ce pH, la dose
utilisée est d'environ 1/5 de la dose de sulfate d'alumine.
2.3.3.3 Le rôle de l'hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de
chlore.
Après avoir électrolysé le sel, on obtient de l'hypochlorite de sodium qui est utilisé
pour la stérilisation comme l'hypochlorite de calcium.
Contrôle de gestion 11
Section 3 : Station de traitement
3.1 Mandroseza I
3.1.1 Captage d'eau brute station de pompage d'eau brute
L'eau brute passe d'abord par un dégrillage à l'entrée canal d'amenée d'eau brute
• Deux pompes horizontales n° 1 et n°2 : Q = 650 m 3 / h ; hmt= 10m
• Deux pompes horizontales n °3 et n04 : Q = 1 300 m 3/ h; hmt = 10m
• Deux pompes verticales n° et n06 : Q = 1 300 m 3 / h ; hmt = 10m
• Des pompes horizontales n°6 bis: Q = 1 500 m 3 / h . hmt = 10
Ces pompes refoulent l'eau vers les décanteurs
3.1.2 Bassins de décantation
La station de traitements à MI est constituée par le dé6anteurs : l'Accelator, le Pulsator
I, le Pulsator II et les décanteurs Prat Daniel
3.1.3 Décanteur accelator
D'accelator a été mis en œuvre vers l'année 1958.Il comporte une zone centrale de
réaction (1) entouré d'une zone de décantation, les zones se communiquent par le haut et par
le bas
Une turbine située à la partie supérieure de la zone de réaction fait circuler l'eau à une
vitesse de rotation V = 3,5 à 5 tr / mn. Le débit d'eau brute à traiter est de 800 m 3/h à 900 m
3/ h
Les boues qui se déposent dans la zone de décantation reviennent par circulation dans
la zone centrale. L'enrichissement en boues ainsi que l'ajout de chaux amont provoquent une
floculation rapide et la formation des flocs denses
Des fosses à boues permettent l'attraction des boues en excès qui sont conduite par un
canal, gravitairement vers le bassin résiduaire d'eau puis refoulées vers l'Ikopa, plus à l'aval
du barrage seuil.
La figure n°2 illustre le décanteur ACCELA TOR en coupe. De la zone de
décantation, à la partie supérieure, l'eau passe par des goulottes qui la conduisent vers les
filtres.
Notons que l'injection des réactifs tels que la sulfate d'alumine est effectuée à l'entrée
d'eau brute du décanteur
Contrôle de gestion 12
3.1.4 Décanteurs PULSATOR I, PULSATOR II
Le décanteur PULSATOR I respectivement PULSATOR II a été mis en service vers
l'année 1968 et 1978 ayant comme débit à traiter 1000 m 3th et 1400 m 3/ h
Le décanteur Pulsator est constitué par un bassin à fond plat, muni à sa base d'une
série de tuyaux perforés (9) permettant d'introduire l'eau brute uniformément sur tout le fond
du décanteur
A la partie supérieure, des canaux perforés appelés goulottes (2) permettent une remise
uniforme de l'eau décantée
Pour alimenter le collecteur inférieur, d'une manière discontinue pour éviter la
perturbation des boues, le procédé consiste à introduire l'eau brute dans une cloche (6) à
l'intérieur de laquelle on aspire l'air à l'aide d'une machine (7) déplaçant un débit d'air
sensiblement égal à 8/1 0 la moitié du débit maximal à traiter. Cette cloche est mise en
communication avec le collecteur inférieur du décanteur.
Dans ces conditions, le niveau de l'eau brute monte progressivement dans la cloche.
Lorsqu'il atteint une valeur comprise entre 0,60m à lm au-dessus du niveau de l'eau dans le
décanteur, un relais électrique commande l'ouverture brusque d'une vanne (8) de mise en
communication de la cloche avec l'atmosphère.
La pression atmosphérique agit immédiatement sur l'eau stockée dans la cloche qui
pénètre dans le décanteur avec une grande vitesse. La réaction primaire (A) cf. Coagulation se
réalise dans cette cloche.
Ces appareils sont généralement réglés de telle sorte que la vidange de la cloche dans
le décanteur s'effectue en 5 à 10 secondes alors que le temps de remplissage de cette cloche
dure 30 à 40 secondes.
L'aspiration dans la cloche s'effectue à l'aide d'un groupe electro-supresseur
fonctionnant comme pompe à vide.
Le collecteur de l'eau de la cloche vers la zone de décantation, située à la partie
inférieure possède une grande section afin de minimiser sa perte de charge. Les orifices
disposés sur ses ramifications sont calculés de telle sorte qu'il se forme dans la partie
inférieure du décanteur un lit de boue. Ce lit est animé de mouvements alternatifs verticaux et
tend à augmenter de volume du fait des impuretés apportées par l'eau brute et des réactifs
floculants introduits (chaux et sulfate d'alumine).
Chaque décanteur est équipé de concentrateurs (10) dans lequel se déverse et se
concentre la boue en excès. Les purges sont commandées par les horloges et s'effectuent
toutes les 20 minutes et pendant 20 secondes.
Contrôle de gestion 13
La figure n°3 montre le décanteur Pulsator en coupe.
Notons bien que la décantation consiste à utiliser la différence entre les masses
volumique de l'eau et les particules solides en suspension; ces dernières tombent lentement
vers le fond par l'action de la pesanteur, si le temps de rétention est suffisant. Elles se
décantent de façon efficace dans l'eau au repos ou en mouvement très lent.
3.1.5 Décanteurs Prat- Daniel
Le décanteur Prat-Daniel a été mis en services vers 1937. L'eau brute y est refoulée
par l'intermédiaire de deux pompes dont les caractéristiques sont :
Q=600m3 ;Hmt=25m Q=400m3 ; Hmt=25m
Le Prat-Daniel est constitué de trois batteries de décentration. Chaque batterie
comprend 4 filtres.
L'eau filtrée est conduite vers trois bâches identiques. De ces bâches, deux pompes
verticaless refoulent l'eau vers un réservoir d'une capacité de 1000m3 qui se situe à une
altitude de 22m dominant l'Accelator et le Pulsator I.
Les caractéristiques des deux pompes d'eau filtrée sont:
Q=500m3 ; Hmt=29m
Actuellement l'eau du Prat-Daniel est destinée uniquement au lavage des filtres de
l'Accelator et du Pulsator I
3.1.6 Batteries de filtration
Accelator, les deux Pulsators ont chacun 6 filtres mono couches chaque filtre est relié
au siphon par une boîte de partialisation
La masse filtrante est constituée de sable.
Le lavage du filtre est effectué une fois tous les deux jours et est alternées par un
décolmatage journalier.
Le lavage proprement dit comprend:
- le décolmatage qui est réalisé par retour d'eau du réservoir de 1000m3 ;
- le soufflage: écoulement d'air comprimé qui est réalisé à partir des sur presseur
d'air;
- le rinçage: écoulement d'eau.
Le lavage du filtre s'opère manuellement.
Les eaux filtrées passent ensuite gravitairement aux 3 citernes d'eau filtrée de capacité
3*1500m3.
Contrôle de gestion 14
L'injection d'hypochlorite de calcium pour la stérilisation réalisée dans ces trois
citernes, ainsi que la neutralisation
3.1.7 Station de pompage d’eau traitée
Les Agents de quart y travaillent par tour de rôle 24hJ24. Ils assurent les
fonctionnements de toutes les installations. Leurs activités sont notées dans une « Feuille de
quart »dans laquelle sont inscrites les caractéristiques:
- électriques des installations: ampérages des transformateurs, les puissances
consommées par les groupes électropompes, comptages électriques:
- hydraulique des installations: pression refoulée, débits d'eau, niveau d'eau de
réservoir 1000m3, mesure citerne eau filtrée, niveau du lac, ...
Le courant est arrivé sous haute tension 5000V. 4 transformateurs le font abaisser à
380V en courant alternatif.
La station de pompage d'eau traitée comprend 7 groupes électropompes qui refoulent
l'eau sous pression maximale acceptable de 11,700 bars
Lorsque cette valeur serait atteinte, l'Agent doit arrêter un groupe dans l'ordre de celui
qui a un débit le plus petit <r.
Voici quelques renseignements concernant les caractéristiques des groupes:
• groupes n09 et n° 10
Moteurs: D.d.p.= 380 v
p =220KW
n = 1475 TRJMN
cosf = 0,93
pompes: N = 1475tr/mn
Q = 700m3/h
Hmt = 80m
L'analyse des eaux prélevées est .Effectuée par le Département laboratoire eau afin de
donner aux exploitants les taux des réactifs à la demande des usines.
La formule suivante permet au labo-contrôle de réaliser l'injection des réactifs:
Q*T=q*t ou Q1: débit de l'eau à traiter en m3/h
Tl : concentration du réactif g/l
Q2 : débit d'une pompe doseuse l/h
T2 : taux du réactif g/m3
Contrôle de gestion 15
Exemple: pour l'Accelator
Ql= 900m3/h
T2= l2g de sulfate d'alumine par 1m3 d'eau à traiter
T1= l00gll sulfate d'alumine
D'où Q2 se déduit facilement.
Notons que: - t chaux amont= 1/5t SA= l2g15/m3
- t chaux aval = 4*4,8g1m3
- t hypo = 2,6g1m3
3.2 Mandroseza II
La production moyenne de MII est de 60.000m3/j (eau potable)
3.2.1 Ouvrage de captage
La valeur de débit moyen d'eau à traiter MII est d'environ 2500m3/h. le captage d'eau
brute s'effectue par l'intermédiaire d'une conduite en polyéthylène de haute dureté ( P H D) de
diamètre l000mm. Ces tuyaux conduit l'eau par dépression, aspirée par les pompes vers
l'ouvrage de captage proprement dit en passant par un dégrilleur.
Signalons que la conduite en PHD est suspendue dans l'eau, retenue par des pontons,
pour éviter qu'elle s'en force dans la boue. L'eau brute sera ensuite refoulée vers le floculateur,
situé à 20m plus haut.
3.2.2 Station de pompage d'eau brute
On y trouve 4 pompes verticales dont 3 en état de marche et une au repos pour le
secours.
Chaque pompe a les caractéristiques suivantes:
Q = 1100m3/h
Hmt=23m
N = 980tr/mn
P = 86kw
Chaque pompe est actionnée par un moteur de caractéristiques:
Courant = triphasé
N = 984tr/mn
P= 110kw
Contrôle de gestion 16
DDP= 380 V en A
Inominale= 210 A
3.2.3 Floculateur
Le sulfate d'alumine à concentration T= l20g/1 se mélange avec de l'eau brute grâce à
un agitateur rapide qui est constitué d'une pale à vitesse de rotation égale à V= 50tr/mn
La réaction primaire se passe dans le mélange rapide, elle prend ici le nom de
coagulation.
La coagulation consiste à introduire dans l'eau un produit capable de :
- décharger les colloïdes, généralement électronégatifs, présents dans l'eau
- donner naissance à une précipitation
Des pompes doseuses injectent le sulfate d'alumine au mélangeur rapide. La formation
du floc est alors armoriée par l'introduction du coagulant selon réaction (A) :
AL2 (S04) 3 + 3 CA (HC03) 2 -------- 3CAS04 + 2AL(OH) 3 + 6C02
SA colloïdes précipitation= floc
La SA agit sur les colloïdes de l'eau par l'intermédiaire du cation qui neutralise les
charges négatives avant la précipitation. Du mélangeur rapide, l'eau arrive dans un
compartiment appelé floculateur dans lequel des petites flaques se forment. La formation de
ces flaques est favorisée par un agitateur lent avec une vitesse de rotation V = 5tr à 6tr/mn
L'eau floculée passe ensuite aux filtres
3.2.4 Filtres bicouches
La filtration est l'écoulement de l'eau à travers des milieux poreux, les particules
solides sont retenues par les orifices fins du filtre. Le choix de filtre bicouche s'explique par :
- L'affinement du floc d'ou la nécessité d'anthracite à la couche supérieure (60cm)
d'épaisseur. L'anthracite se caractérise par son pouvoir aspirant des matières fines en
suspension dans l'eau.
- Sa capacité de production (vitesse de filtration rapide) sans procéder à la construction
des ouvrages comme le décanteur et les filtres mono couches supplémentaires :
• La couche inférieure est constitué de :
- gravier d'épaisseur l0cm environ
- Du sable de taille 60cm 0,6 à 0,8mm
• Couche supérieure: anthracite d'épaisseur 60cm
Taille = l, 50mm
Contrôle de gestion 17
Notons que l'encrassement d'un filtre diminue sa perméabilité et également son débit
donc la régénération par un lavage s'impose et se réalise de la façon suivante:
Plus le filtre est colmaté, plus le débit d'eau filtrée diminue.
Par ailleurs, la pression d'eau filtrée diminue également. Un appareil capteur de
pression émet un courant vers un indicateur numérique qui informe l'automate programmable
de lavage filtre lorsque le seuil inférieur de pression de sortie d'eau filtrée est atteint.
Le lavage-filtre se réalisé alors automatiquement. Au commencement:
- la vanne d'entrée d'eau brute est fermée
- la vanne d'abaissement du plan d'eau (V AP) est ouverte
- la vanne de sortie d'eau filtrée est fermée
- la vanne de soufflage est ouverte.
- fermeture de la V AP après abaissement du plan d'eau
Ensuite, un soufflage d'air comprimé, à contre courai1t produit par un surpresseur d'air
s'ensuit.
Puis ouverture de la vanne d'entrée d'eau de lavage qui est suivie d'écoulement d'eau à
contre courant par l'intermédiaire d'une pompe de lavage à petit débit et écoulement simultané
d'air.
Enfin, rinçage et reclassement par écoulement d'eau seule à grand débit. Les deux
pompes de lavage fonctionnement en même temps.
Lorsque le lavage est terminé, les deux vannes d'entrée d'eau et d'air de lavage sont
fermées. Le filtre est ensuite en service après ouverture des vannes d'entrée d'eau brute et
vanne de sortie d'eau traité.
La bâche d'eau filtrée se trouve au-dessous des filtres gravitairement, l'eau passe dans
les six siphons de chaque filtre, puis s'écoule vers le réservoir d'eau traitée avant d'être
refoulée vers les réservoirs de FIADANANA
3.2.5 Fonctionnement des siphons
Lorsqu'une conduite d'eau se trouve par un point haut, il se forme une poche d'air.
Cette poche d'air tend à diminuer la section utile du tuyau. Ce qui entraîne une baisse de
l'écoulement d'eau, il s'avère nécessaire d'implanter des ventouses aux points hauts pour faire
chasser ces airs. Par analogie: cette poche d'air est exploitée pour régulariser la sortie d'eau
filtrée. En effet, lorsque les couches filtrantes sont «propres », le débit d'eau filtrée s'accroît et
le plan d'eau s'abaisse rapidement. Une boîte de partialisation située au plan d'eau du filtre est
connectée au point haut du siphon. Lorsque le plan d'eau s'abaisse, la boîte prend son
Contrôle de gestion 18
mouvement. Une vanne d'entrée d'air est ouverte au point haut du siphon. L'air tende à
diminuer le débit d'eau filtrée. Par contre, l'entrée d'eau floculée dans le filtre reste constante.
Le siphon est donc devenu régulateur de la sortie d'eau filtrée.
3.2.6 Local des lavages filtre
On y trouve:
3 pompes identiques dont deux en service lors du lavage L'eau de lavage se déverse au
stockage de l'eau filtrée.
Ces 3 pompes travaillent de façon alternée. Leurs caractéristiques sont:
Q= 1685m3/h
N= 980tr/mn
Hmt=9m
P = 50,4 kw
Chaque pompe est actionnée par un moteur dont les caractéristiques sont: -moteur
triphasé
- 380Ven A
- fréquence 50Hz
- N=975tr/mn
- P=50kw
- 2 compresseurs d'air: 1 en service et 1 en secours
Sa valeur de pression de travail maximale est de 10 bars.
3.2.7 Bâtiment éléctrochlorateur
MII a une autosuffisance en réactif de stérilisation. En effet, à partir du sel marin
d'Antsiranana, un appareil electrochlorateur transforme la saumure (eau saturée de sel) en
hypochlorite de sodium ou eau de javel suivant la réaction chimique suivante:
2NaCL + 3H20 ---------- NaCLO + NaCL + 2H20 + H2
L'hypochlorite de sodium en solution produit l'eau de javel. La stérilisation s'effectue
par l'intermédiaire d'une pompe dose use qui injecte l'eau de javel vers la bâche d'eau filtrée.
La stérilisation consiste à supprimer les germes pathogènes que pourrait contenir l'eau de
consommation. Après la stérilisation, l'eau passe gravitairement dans le réservoir d'eau traitée
de capacité 2*1250m3.
Contrôle de gestion 19
3.2.8 Neutralisation
Elle consiste à corriger les propriétés chimiques de l'eau, la présence d'acide dans l'eau
peut attaquer et corroder la maçonnerie et les tuyaux. Ainsi, il est très nécessaire de faire
augmenter le PH de l'eau supérieure à 7 par injection de chaux. Cette injection d'eau de chaux
saturée après la filtration prend le nom de « neutralisation» par la chaux avale.
L'eau susceptible à distribuée a un PH compris entre 7,2 et 8,4.
La chaux en poudre est diluée dans un lac par l'intermédiaire d'un agitateur pour avoir
du lait de chaux à une concentration T= l20g/1.
Ensuite, par pompage de ce lait de chaux, ce dernier passe dans un saturateur qui
prépare l'eau de chaux saturée.
Pour chaque 181 de lait de chaux s'ajoute 1m3 d'eau dans le saturateur. Ce procédé se
fait automatiquement. La chaux se décante: les insolubles descendent au fond et l'eau de
chaux saturée monte en surface et se déverse vers le réservoir d'eau filtrée.
3.2.9 Station de pompage d'eau traitée
Du réservoir, l'eau traitée est conduite gravitaire ment vers la station de pompage
comprenant cinq pompes horizontales dont 3 ou 2 en service selon la demande et 2 en
secours:
Q = 1000m3/h
P = 230kw
Chaque pompe est équipée d'une ventouse manuelle pour évacuer l'air dans les
conduites en cas d'un arrêt à longue durée. Chaque pompe est actionnée par un moteur dont
les caractéristiques sont :
P= 250kw-N= 1480tr/mn - F= 50Hz-DDP= 380V
L'eau traitée est refoulée vers les réservoirs de Fiadanana après avoir été enregistrée
par un compteur d'eau.
Les équipements hydrauliques (conduite et pompes) sont protégés par un ballon anti-
bélier.
3.2.10 Salle synoptique
Cette salle se trouve dans le « bâtiment d'exploitation. » Un chef de quart y travaille.
Son rôle est de suivre le fonctionnement de toute l'installation existante par l'intermédiaire de
deux armoires et d'un tableau synoptique sur lequel y sont dessinés électroniquement le
schéma des installations de MII et une partie des installations de MI.
Contrôle de gestion 20
Au moment d'une anomalie, une petite lampe rouge s'allume et un avertisseur sonore
signale l'Agent de quart. Celui -ci prend toutes les mesures adéquates.
Deux armoires affichent les caractéristiques physico-chimiques de l'eau. Lors de notre
passage, les chiffres suivants sont indiqués :
Turbidité eau traitée = 0,24
Chlore résiduel = 1,8g/1
PH eau traitée = 8,4
Débit eau refoulée = 1800m3/h
Débit eau filtrée = 3200m3/h
Débit eau brute = 31 00m3/h
3.3 Les différentes agences JIRAMA existant à Antananarivo
La JIRAMA remplie dans toute la capitale d'Antananarivo:
� Mandroseza : département production eau de tana on y trouve aussi le garage
le magasin central Eau et l'archive
� Ankadindratombo : usine de fabrication des poteaux, niches à compteur, des
meubles pour les bureaux, la fabrication de goudron, aire de stockage des câbles électriques
de la Direction travaux.
� Ambohimanambola: centre de formation professionnelle, centrale thermique (6),
Magasin approvisionnement.
� Ambodivona, Anosizato, 67Ha: lieu de sous-station JIRAMA et le poste de
transformation de haute tension et en basse tension
� Soanierana: département distribution d'eau et direction exploitation de
l'électricité avec ses départements. Les déférentes agences sont à Tanjombato,
Andavamamba, Ambodimita, Mahavoky, Analamahitsy.
� Antsahavola: DGAO-DEO, DPTE
� Ambatonakanga : Direction commerciale de la JIRAMA
Contrôle de gestion 21
Chapitre ll : THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE
ANALYTIQUE D'EXPLOITATION
Section 1: Définition et notions de base
1.1 Définition
La comptabilité analytique d'exploitation (CAE) est un mode de traitement de
données dont l'objectif essentiel est les suivants:
D'une part:
� connaître les coûts des différentes charges assumées par l'entreprise
� déterminer les bases d'évaluation de certains éléments du bilan de l'entreprise
� analyser les résultats de l'exercice en calculant les coûts de chaque produit (Biens
et services) pour les comparer au prix de vente
correspondant D'autre part :
� établir des prévisions des charges et des produits courants (coûts préétablis,
budgets, ... )
� constater la réalisation
� expliquer les écarts (contrôle des coûts, des budgets)
Rappel: l'objectif de la comptabilité générale est de donner une image fidèle du patrimoine
de la situation financière et du résultat de l'entreprise.
La mise en place d'une comptabilité analytique ou de gestion permet de compléter les
informations fournies par la comptabilité générale. Son objectif est d'analyser plus finement
l'exploitation, les composantes du résultat de l'entreprise et de les expliquer. Ses outils
permettent de mesurer la rentabilité des facteurs de production et de fixer les responsabilités
Par exemple: considérons le cas d'une entreprise qui produit 3 types de plats cuisinés:
A, B, C, dans le compte résultat est résume, comme suit pour une période
DEBIT CREDIT Consommation de matières Vente
Charge de personnels
Autres charges
Dotation aux amortissements Perte
Contrôle de gestion 22
Le compte ne permet pas de connaître la contribution de chaque produit à la perte globale.
Il faudra une analyse de charge et de produit, qui donnera par exemple le résultat suivant.
Analyses des charges:
Charges Montant
Consommation de matières premières
Charges de personnel
Autres charges
Dotation aux amortissements
Analyses des produits:
Produits Montant
Vente Analyse de résultat:
Vente
Charge
L'analyse de résultat est un élément essentiel de gestion pour un chef de l'entreprise.
Elle peut conduire à modifier les conditions d'exploitation pour la période avenir
Analyse de coût et de prix de revient:
Définition :
Le coût constitue un total de dépense rapporté à un moment.
Le prix de revient est constitué par le total de coût relatif à ce produit parvenu au stade
final de la livraison au client.
Classification:
En fonction de leur objet:
o du coût fonctionnel
o coût de production
En fonction du stade élaboration d'un produit: coût d'achat et aussi coût de la
distribution.
En fonction de leur relation avec le volume de vente
Exemple: coût variable et coût fixe
En fonction de la période de calcul: on parle du coût réel. Exemple: coût
Contrôle de gestion 23
préétabli Elément constitutif de coût et prix de revient
Se sont les matières ou fournitures, les frais
1.2 Notions des coûts
1.2.1 Qu'est-ce qu'un coût?
Un coût est une somme de charges s'appliquant à un moyen d'exploitation ou à un
produit ou à un stade d'élaboration d'un produit
1.2.2 Champ d'application du coût
La comptabilité analytique permet d'obtenir selon les besoins de chaque entreprise le
regroupement des charges suivantes:
� Par fonction économique :
Coût de la production
Coût de la distribution
Coût de l'administration
� Par moyen d'exploitation
Coût par usine
Coût par magasin
� Par activité d'exploitation Coût par produit en
famille de produit Coût des services rendus
� Par centre de responsabilité
Coût de l'entretien
Coût du service après vente
� Par circuit de distribution
Coût par famille des clients
Coût par secteur géographique
1.2.3 Hiérarchie des coûts
1.2.3.1 Côut d’achat
La comptabilité analytique qui permet une analyse par produit (ou par service) grâce aux
calculs des coûts et des coûts de revient, se présente ainsi:
Un coût d'achat c'est tous ce qu'ont coûté les matières achetées jusqu'à la remise en
stock
Contrôle de gestion 24
Calcul
Le coût d'achat comprend:
Le prix d'achat c'est le montant de facteur de fin
Le prix d'achat par exemple: transport sur achat, frais de stockage. C'est à dire frais de
toute sorte qui sont généralement regroupé dans le coût de la section approvisionnement
1.2.3.2 Le coût de production
C'est tous ce qu'ont coûté les produits fabriqués après les opérations de fabrication
Calcul
Le coût de production comprend:
- le coût d'achat des matières utilisées: sortie des matières premières
- les dépenses de main d'œuvre direct: salaire des ouvriers dans l'atelier de fabrication
- charge indirecte de toute sorte qui sont généralement regroupé dans le coût de la
section
production
1.2.3.3 Le coût de revient
C'est tous ce qu'on coûté les produits vendus après la livraison finale au client
Calcul
Le coût de revient comprend :
- le coût de production des produits vendus: sorties de produits finis
- le coût de distribution: ce sont les frais de toutes sortes et qui sont généralement - regroupés dans le coût de la distribution
COUT DE REVIENT = COUT DE PRODUTION (CONSOMMATION DES
PRODUITS FINIS) + SECTION DISRTRIBUTION
1 COUT DE PRODUCTION= CONSOMMATION MA TIERES PREMIERE + MAIN
D'ŒUVRE + SECTION PRODUCTION
1 COUT D’ACHAT = PRIX D’ACHAT + SECTION APPROVISIONNENT
Contrôle de gestion 25
RESUME
LES COUTS HIERARCHISE
1.3 Le résultat analytique
C'est la différence entre le prix de vente et le coût revient
1 RESULTAT ANALYTIQUE = PRIX DE VENTE - COUT DE REVIENT
FRAIS DE VENTES
PRIX D’ACHAT
FRAIS D’ACHAT
FRAIS DE FABRICATION
COUT D’ACHAT
COUT DE PRODUCTION
COUT DE REVIENT
26
PARTIE II: IDENTIFICATION ET FORMULATION
DE PROBLEME
Contrôle de gestion 27
Chapitre l: PROBLEMES LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE
Dans ce chapitre nous allons donc analyser le problème lié à l'activité de la société.
Mais pour que notre analyse soit le plus fiable possible il nous paraît indispensable de
procéder d'abord à un état de lieu concernant certains points qui feront d'ailleurs l'objet de
notre critique.
Rappelons brièvement que pour être potable, l'eau du lac MANDROSEZA subit
différentes phases de traitement. Le processus commence par la préchloration cela consiste à
injecte du chlore dans l'eau une fois par semaine pour éviter la formation d'algue sur les
parois des unités de traitements.
Ensuite la décantation, ici on assure l'élimination des particules contenues dans l'eau
par coagulation; les boues deviennent plus denses et se déposent au fond du bassin et seront
évacuées par extracteurs.
Après la stade de filtration, qui finalise le traitement physico-chimique, l'eau traverse
une couche filtrante composée de gravillon nette et du sable. Cette étape vise à retenir les
particules contenues dans l'eau; et la phase de la stérilisation consiste à injecter du chlore dans
l'eau filtrée pour tuer les microbes y existantes, c'est après ce traitement que l'eau est potable.
La touche finale c'est la neutralisation. Ce processus met à corriger la propriété
chimique de l'eau c'est dire on élimine le caractère acide du traitement physico- chimique de
l'eau en faisant augmenter le PH de l'eau pour qu'elle devienne un peu basique.
Toutefois, en suivant le processus de traitement sur terrain, nous avons pu contacter
des failles qui ont donné des impacts plutôt négatives sur le coût de production.
Citons l'augmentation de ce coût de traitement de l'eau. Cela est dus en premier lieu a
utilisation de produit superflue dans la phase préchloration .
En effet, JIRAMA utilise deux produits l'hypochlorite de calcium et de sodium. Or, le
coût total de ces deux matières est assez élevé car l'hypochlorite de sodium est acheté à
l'extérieur.
Notons qu'ils le même effet sur l'eau durant l'opération de transformation.
En second lieu, l'augmentation de coût de traitement est due à l'instabilité du coût
d'achat c'est-à-dire que la différence de prix de la matière locale et de la matière importée
engendre un coût de production plutôt néfaste sur la rentabilité de la société.
En outre, nous avons pu aussi constater que JlRAMA MANDROSEZA n'a pas de
moyens suffisants pour l'acquisition des matières premiers: le sulfate d'alumine, l'hypochlorite
Contrôle de gestion 28
de calcium ou de sodium, le chlore et de l'énergie consommé le pétrole, l'essence, le main
d'œuvre comme le pièce de rechange, la puissance souscrite, et le frais de transport.
Comme nous savons tous, la société a du mal à couvrir ses dépenses en carburant lors
de la transformation de l'eau brute en eau potable car le prix de cette énergie ne cesse pas
d'augmenter sur le marché, malgré la montée flagrante du prix des carburants JIRAMA doit
acheter quelque soit le prix parce que c'est d'un des éléments vital pour la fabrication.
Mais, ce que nous a plus frappé chez JIRAMA c'est l'état de la machine qui transforme
le sel en hypochlorite de sodium. Certes elle marche encore mais d'une lenteur inexplicable
aussi pour son entretien on doit prévoir environ quatre mois dans l'année pour la réviser, et
c'est ainsi qu'on a recourt à l'hypochlorite de calcium importé.
Pour assurer la contribution à l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise pour la
distribution d'eau potable, il faut aussi considérer les problèmes liés à l'activité de l'entreprise
en question outre les problèmes liés à la clientèle.
Section 1: Augmentation du coût de traitement de l'eau
Rappelons que l'objectif principal de notre recherche constitue l'amélioration de la
JIRAMA MANDROSEZA. Pour cela, il faut identifier tous les facteurs internes et
externes à l'entreprise qui pourraient empêcher la réalisation de cet objectif. En effet,
l'augmentation du coût de traitement de l'eau constitue l'un de ces problèmes.
Pour mieux aborder ce problème, nous allons présenter un bref aperçu de
l'utilisation de produit superflu pour le traitement de l'eau et de l'instabilité du coût de
traitement.
1.1 Utilisation superflue de produit pour le traitement de l'eau
Etant donnés que l'eau est indispensable à la vie et notre corps requiert une eau potable
pour se forger une bonne santé la JIRAMA achète ces produits pour faire la transformation
d'eau brute en eau potable, et ce problème sur l'utilisation de produit superflu se trouve sur le
produit utilisé, ces produits sont l'hypochlorite de calcium ou l'hypochlorite de sodium et ont
les mêmes effets pour la production d'eau potable; mais l'un est importé et fabriqué par cette
usine.
Contrôle de gestion 29
Comme notre thème est« la contribution à l'amélioration de la rentabilité de
l'entreprise» notre question se pose comment l'usine opère pour en limiter ses dépenses? Un
seul d'entre eux ne suffirait-il pas? Quelle serait la raison de cette dualité?
Les produits de traitement sont:
- Sulfate d'alumine
- Chaux
- Hypochlorite de sodium
- Hypochlorite de calcium
Les quantités de produit utilisé :
STATION MI MII
SA 25700Kg 11000Kg
CHAUX 8400Kg 6850Kg
HYPOCHLORITE
SODIUM 6525Kg
HYPOCHLORITE
CALICIUM l2100Kg
1.2 L'instabilité du coût de traitement
On constate aussi que le coût de traitement de l'eau utilisé par cette société présente
un caractère instable au niveau des produits utilisés.
Ceci constitue évidemment un facteur qui aurait un impact néfaste sur la rentabilité de
la société due au fait que le coût de production engendré par chaque produit est différent.
Autrement dit, le prix à l'importation du produit importé diffère du prix du produit local.
De plus, le risque de non disponibilité du produit local ou encore d'augmentation du
cours sur le marché international pour le produit importé est à ne pas négliger.
En conséquence, compte tenu de ce risque cité ci-dessus, la rentabilité plus
précisément le résultat d'exploitation de la société JIRAMA MANDROSEZA serait instable.
Or, il faut que les responsables concernent pour l'élaboration et le calcul du budget alloué aux
produits chimiques utilisés pour traiter l'eau minimise le coût pour ces derniers.
Après avoir détaillé les problèmes liés à l'activité de la JIRAMA MANDROSEZA nous
pouvons aborder les problèmes liés à la clientèle.
Contrôle de gestion 30
Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières
premières
Toute entreprise a comme objectif essentiel la recherche de profit tout en assumant les rôles suivants:
� satisfaction des besoins des utilisateurs par la production de bien ou
de service
� création d'emploi
Pour ce faire, elle combine divers facteurs économiques, monétaires, techniques,
matériels et humains dont la coordination constitue la gestion.
Dans le cas de la JIRAMA MANDROSEZA, elle est une usine de production d'eau
potable, son rôle est de traiter, distribuer l'eau dans la ville d'Antananarivo et ses environs.
Par ailleurs, toutes les activités faites par la société se dépendent par cette matière
première utilisée pour cette fabrication d'eau brute en eau potable. Cette matière première
est:
- énergie comme le carburant, pétrole, essence.
- les produits utilisés pour la fabrication comme le sulfate d'alumine, l'hypochlorite de
calcium ou de sodium, le chlore. - Le poul auto de la société sont :
POUL AUTO TRAVAUX D'ENTRETIEN
Mitsubishi (0248 TAA) Couroi crantée cassé
Renault (3251 TP) Remplacement contacteur de démarreur
Mercedes (2551 TK)
Attente pièce
Mazda (6785 TV) . Attente pièce
Yamah (6558 TS) Néant
Rexpress (4688 TAD) Néant
- Le matérielle informatique: n'y a que cinq machine
- le personnel.
En outre, nous allons citer les problèmes de la société ci-dessus, à savoir: elle n'a pas
assez de moyens pour l'acquisition de ses matières, cela est dû au prix élevé de l'énergie
Contrôle de gestion 31
nécessaire à la fabrication ainsi que l'utilisation des matériels obsolètes, sans oublier
l'instabilité du cours de change.
2.1 Prix élevé de l'énergie pour la fabrication de produit .
Comme nous savons bien ci-dessus que l'eau distribuée par le JIRAMA
MANDROSEZA nécessite beaucoup d'énergie pour transformer l'eau brute en eau potable.
Un problème se pose car le prix de l'énergie n'arrête pas d'augmenter comme par exemple
carburant, pétrole, et la société doit acheter quelque soit le prix car elle est l'un des éléments
nécessaire pour la fabrication.
2.2 Utilisation de matériel obsolète
Depuis 1993, la JIRAMA MANDROSEZA n'a qu'une seule machine pour transformer
le sel en hypochlorite de sodium. Elle envisage d'investir un fonds par un nouveau matériel
mais elle n'a pas encore le moyen, ce problème se pose car c'est toujours l'ancienne machine
qui existe encore dans le lieu et la société prévoit 4 mois d'arrêt chaque année pour l'entretien
car les pièces devraient être importées et durant cette période, elle utilise l'hypochlorite de
calcium, acheté de l'étranger.
2.3 Instabilité de cours de change.
Dans notre vie actuelle nous savons très bien que notre vie économique dépend sur du
flux monétaire, or la JIRAMA est en obligation d'acheter le produit, cela nous exprime la
montée du coût.
Contrôle de gestion 32
Chapitre ll : Problèmes liés à la clientèle
De tous les publics constitutifs d'un marché, qui exerce l'influence la plus directe sur
les ventes d'un produit est constituée par les clients finaux consommateurs, utilisateurs,
usagers qui varient selon la nature et les caractéristiques du secteur d'activité.
Nous avons préféré évoquer les problèmes liés à la clientèle puisque dans une
entreprise ayant une politique générale bien définie et délimitée c'est-à-dire une entreprise
adoptant une stratégie visant la vulgarisation de ses produits, elle doit en premier lieu détecter
les besoins de ses clients et définir les problèmes ou les difficultés de ces derniers à
l'acquisition du produit
Pour pouvoir adapter une politique commerciale correspondante à leurs attentes, pour
le cas de la JIRAMA Mandroseza, nous avons soulevé deux problèmes liés à la clientèle qui
sont prix élevé de l'eau potable sur le marché et l'existence de client n'ayant pas accès à l'eau
potable.
Dans ce chapitre nous allons donc analyser le problème lié à la clientèle. Mais pour
que notre analyse soit le plus fiable possible il nous paraît indispensable de procéder d'abord
à une présentation de certain fait.
Ainsi les points suivant ont été retenus:
- prix élevé de l'eau potable sur le marché: comme la JIRAMA est une société qui
distribue l'eau brute en eau potable elle a aussi un but qu'elle doit atteindre, malgré cela le
prix de l'eau potable subit une augmentation et ainsi de suite. Et la population qui sont
concernée par cette société se demande que« pourquoi l'eau distribuée par cette société
s'augmenter encore malgré nos points de vue actuel ?
Elle est la seul société qui fait la traitement de l'eau qui existe dans notre île est «
pourquoi y a encore une inflation au niveau de l'eau potable» ? La question se pose alors:
qu'est ce qu'il faut que la JIRAMA en tant qu'une entreprise la plus compétitive de
MADAGASCAR a un problème; est - au niveau du la non-paiement de la facture fait par le
client ou au niveau de la JIRAMA elle-même.
Vous n'êtes pas sans savoir 40% de la population Malgache n'ont pas accès
directement à l'eau potable, malgré son pouvoir d'achat or, le prix affiché par la JIRAMA est
beaucoup plus mois chère par rapport a ces concurrents.
Contrôle de gestion 33
Le proverbe MALGACHE « l'eau est le riz ne peuvent pas se séparé », on se demande
Pourquoi l'eau potable de la JIRAMA est la population malagasy doit séparer; cela veut dire
que les malgaches ne peuvent pas vivre sans l'eau, le JIRAMA doit faire face à ces gens qui
n'ont pas accès à l'eau potable?
D'après nos études nous pensons qu'il y a manque de communication car la
communication est l'un des facteurs primordial pour le bon fonctionnement de la société et la
JIRAMA on tendance a la négliger.
De nos jours il est très difficile pour nous d'avoir un accès en eau potable dans cette
société, cela veut dire qu'il y a une difficulté d'accès à l'eau potable. La question se pose: «
est-ce que la JIRAMA adapte une technique d'accueil pour ces clients fidèle », je veux dire
par là, est-ce qu'elle connaît le savoir être et le savoir faire
Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché
Plusieurs explications peuvent être apportées pour mieux cerner le problème de prix
sur le marché de l'eau potable: Premièrement, c'est lié au fait que la JIRAMA se situe en
position de monopole sur le marché de l'eau potable à Madagascar parce que c'est jusqu'ici la
seule société de distribution d'eau qui existe dans toute la grande île. Deuxièmement, du fait
que les matériels d'installation utilisés par la société sont dans la plupart des cas importés et
enfin du fait de la variété des produits utilisés que nous avons abordé au cours de la section
concernant 'augmentation du coût de traitement de l'eau qui sont déjà à un prix relativement
considérable. Ce qui explique ce prix sur le marché.
En conséquence, dû à ce prix élevé de l'eau potable sur le marché, la part de marché
occupée par la société se réduit à une catégorie de clientèle ayant un certain pouvoir d'achat,
aux sociétés et aux organismes ou association or l'occupation du maximum de part de marché
ne doit pas être négligée par les responsables de la JIRAMA.
En d'autres termes, la société doit considérer toutes les catégories existantes de clients
potentiels susceptibles de s'intéresser au produit proposé par la société c'est à dire ceux qui
ont besoin d'eau potable et ceci dans le but de maximiser ses bénéfices. Or, le problème se
pose au niveau de la couverture du marché potentiel de l'eau potable qui est proposé à un prix
élevé ce qui engendrerait donc une hésitation de celle qui ne possède pas les moyens pour
son acquisition. De ce fait, la société ne peut prévoir une amélioration optimale de sa
rentabilité.
Contrôle de gestion 34
Le prix élevé de l'eau potable sur le marché ne constitue pas le seul problème qui
risque de nuire à la réalisation de notre thème, l'existence de clients n'ayant pas accès à cette
eau potable que nous allons aborder dans une deuxième section
1.1 La monopolisation de la traitement de l'eau par la JIRAMA
MANDROSEZA
En ce moment, la JIRAMA est la seule entre entreprise qui traite l'eau brute en eau
potable, c'est pour cela que même ses concurrents achètent de l'eau à celui-ci
(ex :MAKIPLAST)
Or, elle peut afficher n'importe quel prix sur le marché économique.
1.2 Non-paiement de la facture
Les clients de La JIRAMA ont tendances quelquefois à négliger le règlement de
leurs factures auprès des agences et succursales. Cela pose un très grand problème pour
le bon fonctionnement et le déroulement de la purification d'eau potable car le coût des
produits nécessaires à cela nécessitent une somme assez considérable.
Concernant les relations de la JIRAMA avec l'Etat, on sait que des départements
ministériels n'ont pas encore payé leurs arriérés depuis. Selon la Direction commerciale de la
JIRAMA, ce sont les procédures de paiement qui posent des problèmes. En effet, c'est le
budget alloué aux dépenses en eau et d'électricité de l'administration concernée qui est
insuffisant. Il peut en être ainsi des forces armées et de la santé; Au niveau du trésor public
aussi, on constate des problèmes de retard de paiement.
Pour la JIRAMA, le problème ne se pose pas entre elle et les départements
ministériels mais c'est au niveau des paiements par des collectivités territoriales que
des problèmes surgissent et sont difficiles à payer
Contrôle de gestion 35
Section 2 : Existences de client non sensibilisé à l'eau potable
Ce deuxième problème lié à la clientèle concerne directement la politique de
distribution actuellement adoptée par la JIRAMA. En effet, même si le problème du prix
élevé de l'eau proposée par la société est résolu, l'existence de clients n'ayant pas accès à l'eau
potable constitue aussi un autre problème à franchir par la société si elle veut réaliser son
objectif. En effet, même si l'on suppose qu'un client donné a les moyens financiers
nécessaires pour bénéficier d'un abonnement en eau potable de la totalité de ses clients
potentiels; Pour plus de précisions, prenons l'exemple des installations d'eau de la ville
d'Antananarivo, on constate que bon nombre de population qui y réside n'accède pas
facilement à un abonnement en eau surtout pour elle se situant aux environs de la capitale.
Ceci est du fait du délai plus ou moins long suite aux demandes d'abonnement des futurs
abonnés mais aussi du coût d'installation qui est relativement onéreux.
En conséquence, l'accès difficile à l'eau par les clients de la JIRAMA même si
ces derniers possèdent les moyens pour y accéder reste un problème majeur qui
empêche la maximisation du bénéfice de cette société.
2.1 Manque de communication
La communication est l'un des facteurs primordial pour le bon fonctionnement de
la société et pour faire connaître aux consommateurs que l'entreprise existe vraiment.
La JIRAMA doit faire plus de communication envers ses consommateurs pour que
celui-ci puisse avoir la fidélité de sa clientèle même si elle croit qu'elle est la seule grande
usine qui distribue l'eau potable dans la région elle ne doit ignorer la communication.
Les grandes sociétés qui croient détenir le monopole du marché ont souvent tendances
à négliger la chose primordiale que toute entreprise doit faire: se communiquer c'est-à-dire la
communication envers l'extérieur (fidéliser les clients, sensibilisation des clients potentiels)
.La JIRAMA n'échappe pas à ces problème, d'ailleurs elle doit s'appuyer la dessus car c'est
l'une de ses grandes faiblesses de trop négliger ses consommateurs tant au niveau des services
offertes qu'au niveau de la qualité du produit.
D'après nos études, L'objet de la communication peut se résumer comme suit:
Contrôle de gestion 36
EMETTEUR
BRUITS
RECEPTEUR
Il est primordial pour chaque agent de maîtriser le processus de communication car
de là va surgir une bonne entente entre les deux entités, l'émetteur et le récepteur. Chacun est
censé faire face aux barrières naturelles faisant obstacle à la communication. La situation est
très délicate mais elle requiert un énorme effort de la part des agents. Les éléments amenant la communication à l'échec sont nombreux. Ils peuvent découler soit de l'émetteur soit du récepteur.
Parmi ces éléments, nous pouvons citer :
• L'antipathie envers autrui ;
• L'utilisation d'un langage non familier par exemple mots trop techniques non
compris par l'interlocuteur;
• La difficulté d'élocution;
• La mauvaise prononciation;
• Le mauvais ton de voix ;
• L'émission non ajustée à la capacité d'écoute;
• L'intolérance ;
• La distraction.
Contrôle de gestion 37
Ce sont en effet des éléments pouvant nuire à la communication face à
l'interlocuteur et auxquels les agents devraient faire attention durant leur entretien
2.2 Difficulté d'accès en eau potable
Actuellement, à Madagascar la plus grande partie de la population a une grande
difficulté pour avoir accès à l'eau potable, ceux habitants la grande ville et surtout les
paysans. Même si la JIRAMA détient le monopole dans ce domaine c'est à dire le fournisseur
d'eau potable de la grande île, elle n'arrive pas à couvrir la totalité des besoins même vivriers
de tout Madagascar. Cela est dû à la grande superficie de l'île et elle n'arrive pas à sensibiliser
toute la population d'avantage à accéder l'eau de la JIRAMA et aussi que le faible pouvoir
d'achat de la plupart des gens ne leur permet pas d'avoir ce luxe qu'est l'eau potable car elle
est considéré comme tel.
La JIRAMA doit faire face à ce problème pour qu'il n'y a pas risque d'infidélité et
pour que celui-ci puisse avoir sa place de leader envers ses consommateurs.
D'après nos études, une stratégie d'accueil que ce soit accueil téléphonique et accueil
on appliquant le savoir être et savoir faire :
Le savoir- faire et le savoir- être, deux paramètres prépondérants pour la réussite d'un
bon accueil. Ce sont deux facteurs émanant des agents en relation avec la clientèle. Ils jouent
un grand rôle dans la projection de l'image de l'entreprise envers sa clientèle.
Le savoir-faire et le savoir- être font partie des critères de maîtrise de la fonction
des agents: le professionnalisme. Par conséquent, le savoir-faire correspond à
l'expérience permettant la mise en pratique adaptée des connaissances acquises, à la
capacité que l'on a, à travers son expériences, de mettre en œuvre les connaissances
acquises, tandis que le savoir- être désigne toute la dynamique comportementale
nécessaire pour remplir la fonction.
Le savoir- faire et le savoir- être des agents en relation avec la clientèle sont très
sollicités afin de favoriser l'image de marque de la JIRAMA donc chaque agent doit être
capable de maîtriser les principes de l'accueil clientèle.
Les principes de l'accueil
Ils se résument comme suit :
Contrôle de gestion 38
PHASES OBJECTIFS MODE ACTIONS
Première phase : Rassurer et mettre en affectif Sourire
Prise de contact confiance Salutation
l'interlocuteur Formule de politesse
Mots de bienvenue
mots d'accueil :
(indentification du motif)
Savoir patiente :
(prévision de la durée
d'attente)
" Deuxième phase: Permettre Rationnel Ecoute active
Faire exprimer la L'expression affectif Etre attentif
demande Complète sur le sujet Ouvert
Poser des questions
~ D'exploration reformuler
Troisième phase: Vérifier que l'on a Rationnel Reformulation
Vérifier la perception bien compris affectif Synthèse
Quatrième phase : Se mettre à la place Rationnel s'exprimer clairement
apporter les réponses de l'autre affectif complètement parler en
fonction de l'interlocuteur
Cinquième phase: Satisfaire la demande Rationnel Faire reformuler si c'est
Vérifier la affectif nécessaire
compréhension
Sixième phase: Assurer une bonne affectif Mots aimables salutation
prendre congé image de service
La lecture de ce tableau montre qu'à chaque phase de l'accueil correspond un objectif
et des actions bien déterminées.
Contrôle de gestion 39
Afin d'aboutir à un bon accueil, il est primordial de passer par une bonne prise de
contact, l'expression de la demande, la vérification de la perception, la pertinence des
réponses apportées, la compréhension de la demande et la bonne prise de congé. L'affectivité
ainsi que la rationalité durant la conversation tiennent aussi un rôle de l'entretien est en effet
très demandé ainsi que les sentiments de la personne en fonction de la situation.
Le service au client demeure le critère de la réussite, aussi l'entreprise a intérêt à ce
que son accueil clientèle soit le plus performant dans son domaine.
L'accueil téléphonique c'est l'outil de base de la vie professionnelle par lequel
transitent aussi bien l'information que l'acte commercial et l'image de l'entreprise.
Pour parler au téléphone efficacement, il y a des attitudes et comportements à adopter.
40
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS
Contrôle de gestion 41
Chapitre l: SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA SO CIETE
Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au
niveau de l'activité de l'entreprise. Puisque ces problèmes ont trait, d'un côté à l'augmentation
du coût de traitement de l'eau impliquant le prix élevé du produit importé surtout l'instabilité
des cours de change ainsi que la dévaluation de monnaie malgache
Section 1: Stabiliser le mode de traitement de l'eau
Comme nous avons vu ci-dessus que la transformation de l'eau brute en eau potable
est instable à cause du produit utilisé par cette fabrication, ces produits sont le sulfate
d'alumine, les chaux et l'hypochlorite de calcium ou de sodium.
Certes, chacun d'eux détient un rôle principal quand au traitement proprement dit de
l'eau, mais leur action mutuelle au sein de l'opération fait qu'ils ne peuvent pas être séparés les
uns des autres mais notre thème c'est la contribution à l'amélioration de la rentabilité de
société de la distribution d'eau potable donc il faut savoir comment diminuer ces dépenses et
comment faire pour augmenter ces bénéfices, notre problème se pose au niveau de l'un de ces
produits l'hypochlorite de calcium ou de sodium connu sous le nom de chlore.
Si nous voulons qu'être rentable il faille diminuer le coût afin de vouloir réaliser notre
but, mais la société investit trop d'argent seulement pour ce chlore. En effet, on a constaté que
le produit chlore qui a été importé sous le nom de l’hypochlorite de calcium son prix dépend à
l'évolution des cours de change et de même si notre monnaie s'est dévaluée et par contre
l'hypochlorite de sodium se fabrique dans cette usine, la société achète des matières premières
pour le faire. Par conséquent notre problème se pose pourquoi la société utilise ces deux
produits et même si son rôle est identique, pourquoi pas l'un deux? Pour pouvoir répondre à
cette question il va falloir analyser ces deux produits sur leur 2oût, car la stabilisation de ce
mode de traitement concerne à ce chlore même sa qualité entre ces produits.
1.1 Rendre stable le coût de traitement en adoptant le calcul
• Calcul de coût de l’hypochlorite de sodium
1.1.1 Les coûts de traitement:
1.1.1.1 Les éléments du coût de traitement de l'eau potable:
Avant d'analyser ce chlore il faut savoir que la société utilise ces éléments si dessous
pour traiter l'eau brute en eau potable:
Contrôle de gestion 42
- énergie électrique
- ingrédient:
Sulfate d'alumine
Chaux
Hypochlorite de calcium ou de sodium
- frais personnel
- moyen de transport
- frais de réparation véhicule
- autre produit (achat pièce de rechange)
- salaire personnel (salaire + heure supplémentaire)
- pool auto (carburant)
- matériel
1.1.1.2 Analyse concernant l'hypochlorite de sodium
Il faut valoriser les coût a dépenser que la société utilise pour cet l'hypochlorite de
sodium Les éléments sont :
• matériel,
• puissance souscrite,
• énergie,
• pièce de rechange et de main d'œuvre,
• sel,
• frais du transport (Ambohimanambola à Mandroseza).
Pour plus d'informations nous allons présenter successivement chacun de ces
composants sous forme de sous section :
1.1.1.2.1 Matériel :
Ce matériel a été acheté depuis 1993 dont sa durée de vie est de 15 ans. La charge
imputée à son amortissement JIRAMA se déroule la formule suivante:
Amortissement= VO*t*n/100
Pour savoir la charge imputée à son amortissement, il faut définir l'amortissement et
aussi son utilité pour la société
Contrôle de gestion 43
1.1.1.2.1.1 Amortissement
1.1.1.2.1.1.1 Définition
L'amortissement c'est la constatation comptable de l'amoindrissement de la valeur d'un
élément d'actif immobilisé résultant de l'usage du temps du changement technologique et de
toute autre cause dont les effets sont jugés irréversible suivant le plan comptable 1987, ce plan
considère également que l'amortissement correspond à la quote-part consommée d'un élément
de l'actif immobilisé
1.1.1.2.1.1.2 Type d'amortissement
L'amortissement a deux types:
- amortissement linéaire ou constant
Cette amortissement se calcule au prorata temporaire (en fonction du temps
d'acquisition ou de vente) et on calcul l'amortissement à partir de la valeur d'origine
- amortissement dégressif
Le système de l'amortissement dégressif consiste à pratiquer des annuités
d'amortissement décroissant. Le taux c'est le taux constant coefficient dégressif (1,5 pour une
durée de 3 ou 4 ans, 2 pour une durée de 5 à 6 ans, 2,5 pour supérieur à 6 ans), le prorata
temporise (il faut toujours prendre le mois complet), pour l'acquisition d'occasion (ne pas
appliquer le système amortissement dégressif), pour annuité (valeur d'origine*t dégressif)
1.1.1.2.1.1.3 Tableau des amortissements
Pour l'amortissement constant :
actif valeur d’origine annuité valeur net comptable
Pour l’amortissement dégressif :
actif valeur
d’origine
Date
d’acquisition
Taux Antérieur Exercice Cumul Valeur net
comptable
Contrôle de gestion 44
1.1.1.2.1.1.4 Calcul amortissement:
Pour la société JIRAMA MANDROSEZA, c'est l'amortissement constant que nous
allons utilisé.
AMORTISSEMENT= VALEUR D'ORIGINE*TAUX *N/100
N= c'est un nombre d'année: 15 ans, c'est à dire que depuis 1993 jusqu'à 2005
Vo= valeur d'acquisition: 900.000.000 fmg
T=100/n, c'est à dire que t=100/15 ans=6,67%
Donc amortissement=900.000.000*6,67* 1/100=60.030.000 fmg
année Valeur d'origine amortissement Valeur net comptable
1 900.000.000 60.030.000 839.970.000 2 839.970.000 112.051.998 727.918.002 3 727.918.002 97.104.261,47 630.813.740,4 630.813.740.5 168.301.106 462.512.634,5 462.512.634,5 154.247.963,6 308.264.670,6 308.264.670,9 123.367.521,3 184.897.149,7 184.897.149,6 86.328.479,15 98.568.670,48 98.568.670,45 52.596.242,55 45.972.427,9 9 45.972.427,9 27.597.248,47 18.375.179,410 18.375.179,43 12.256.244,68 6.118.934,75 11 6.118.934,75 4.489.462,426 1.629.472,3212 1.629.472,324 1.304.229,648 325.172,676 13 325.172,676 281.957,2274 43.215,4486 14 43.215,4486 40.354,5859 2.860,8627 15 2.860,8627 2.860,8627 0
Notre calcul ne se fait que dans un mois seulement, il faut chercher l'amortissement
dans un mois: 60.030.000fmg/12 mois=5.002.500 fmg (amortissement dans un mois)
12 mois parce que 1 an = 12 mois
1.1.1.2.2 Puissance souscrit
C'est la réservation de puissance pour les appareils
1.1.1.2.2.1. Calcul prix puissance souscrite
3000fmg/kw*73,08kw=219.240fmg
Contrôle de gestion 45
1.1.1.2.3 Énergie
Elle est un' élément principal pour la fabrication d'eau potable et nécessaire sur la
production de 1 'hypochlorite de sodium, son rôle est de démarrer cette machine et sans elle la
société ne peut fabriquer le produit.
Alors pour rechercher le coût des dépenses, il est important de savoir combien énergie
est utilisée pour la fabrication de l'hypochlorite de sodium .on a constaté que l'utilisation du
feuille des quart est utile parce que c'est dans la feuille de quart qu'on peut trouver la
différence d'index en kwh.
Qu'est une feuille de quart?
Une feuille de quart est une feuille de rapport journalier établi par le chef de quart et
ses agents. Il y transcrit tous les détails de leur activité (temps de fonctionnement,
consommation d'ingrédient, d'énergie électrique, volume d'eau traité ainsi que divers incidents
etc ...)
1.1.1.2.4 Pièce de rechanges et de main d'œuvre
Comme toute les divers sociétés, la JIRAMA en tant que grande usine de production
d'eau et d'électricité a des matériels, des autos, des machines, des ouvriers, etc ...
Et ce matériel par exemple la machine a besoin de pièce de rechanges pour le faire
marcher
1.1.1.2.5 Sel
Pourquoi le JlRAMA achète le sel ?
Le sel est un élément très important pour la fabrication de la chlore (sous le nom de
l'hypochlorite de sodium), elle est une matière première pour cette société et été acheté sur le
lieu même. Sans ce sel l'entreprise ne peut pas fabriquer l'hypochlorite de sodium même s'il a
un rôle primordial à la propriété d'eau potable. Son prix en l'année juillet 2004 est de 1300
fmg le kg.
1.1.1.2.5.1 Calcul prix du sel
Le JlRAMA MANDROSEZA utilise la feuille de quart pour voir le total de sel
consommé dans un mois.
Prix du sel dans un mois= prix du sel/kg*total quantité du sel du 01/07104 jusqu'à
31/07/04
Contrôle de gestion 46
Prix du sel = 1300fmg/kg
Total quantité du sel du 01/07/04 à 31/07/04= 15.000kg
Prix du sel dans un mois=1300fmg/kg* 15.000kg=14.235.000fmg
1.1.1.2.6 Prix frais du transport
Prix frais du transport = prix du gasoil/km*km
Prix du gasoil est de 5280fmg/km
Le kilomètre parcourus 100 km parce que c'est deux voyages
Prix frais du transport =5280fmg/km*100km
=528.000fmg
Calcul de coût de 1 'hypochlorite de calcium
1.1.2 Les analyses concernant les hypochlorites de calcium
Il faut valoriser les coûts à dépenser sur 1 'hypochlorite de calcium, les éléments du
coût sont:
- quantité du chlore par m3
- volume d'eau traitée par m3
- frais de transport (Ambohimanambola à Mandroseza)
Dont les caractéristiques sont les suivantes
1.1.3 Calcul coût de chlore
Pour calculer ce coût de chlore, il faut avoir la quantité de chlore et le volume d'eau
traitée
1.1.3.1 Quantité du chlore
Cette dose est de 2.5g/m3 d'eau à traiter
1.1.3.2 Volume d'eau traitée par m3
Pour avoir volume d'eau traitée par m3
1.1.3.3 Calcul du prix du chlore
Pour ce faire le calcul du prix de chlore dans un mois, la société calcule le volume à
traiter du début de mois de juillet 2004 à 31 juillet 2004 et ce volume à traiter se trouve dans
une feuille de quart
Contrôle de gestion 47
Prix de chlore dans un mois=prix du chlore l kg*quantité de chlore injecté dans un
mois Comment trouver la quantité du chlore injecté dans un mois?
Quantité du chlore = dose chlore*volume à traiter
Dose chlore: 2,5g/m3
Volume à traiter 01/07/2004 à 31/0712004: 1.941.523 m3
Quantité du chlore =2,5g/m3*1.941.523m3
=4.853.807,5g
Mais le prix de chlore est 1 9500fmglkg donc il faut que la quantité de chlore se mette
en kg
1 kg =1000g
? =4.853.807,5g
La quantité de chlore injecté dans un mois est de 4853kg
C'est à dire que:
Prix de chlore dans un mois = 19.500fing/kg*4853kg
= 94.633.500 fmg
Vu ci-dessus tous les différents calculs concernant la stabilisation du mode de ce
traitement, l'instabilité du mode de ce traitement peut concerner le produit à utiliser. Ces
produits sont le sulfate d'alumine, les chaux, et l'hypochlorite de sodium et calcium.
Par ailleurs, notre problème ne se pose seulement que sur l'hypochlorite de sodium ou
de calcium sous le nom de chlore, comme nous avons expliqué ci dessus que la JIRAMA
MANDROSEZA utilise ce chlore a la phase de stérilisation.
1.2 Réduire le coût de traitement de l'eau
Comme toutes les entreprises, la JIRAMA veut atteindre son objectif on minimiser ces
dépenses.
Contrôle de gestion 48
Section 2: Recherche d'aide financière
Comme nous avons vu ci-dessus que la JIRAMA MANDROSEZA combine divers
facteurs économiques, monétaires, techniques, matériels et humain dont la coordination
constitue la gestion. D'après ce que nous avons analysé ci-dessous, nous avons constaté que la
JIRAMA utilise dè matière première, main d'œuvre directe, énergie, produit, humain, matériel
de bureau, matériel technique, machine, la source de l'eau, pour fabriquer l'eau potable.
En effet, cette société n'a pas le moyen de financement pour moderniser ces matériels,
ces énergies, mais notre but c'est de minimiser les coûts et de faire augmenter nos bénéfices,
notre problème se pose« comment faut-il faire pour réaliser notre but? » Donc nous pensons
que plusieurs solutions peuvent être adoptées pour y remédier à ces problèmes:
- Contracter des emprunts auprès des institutions financières.
- Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers.
- Faire un appel d'offre dans un journal.
2.1 Contracter des emprunts auprès des institutions financières.
Vu la situation de la société actuellement, la meilleure solution pour s'en sortir est de
chercher des subventions et de l'aide auprès des institutions financières existants à
Madagascar ou si possible à l'étranger. Mais à faute de subventions JIRAMA peut opter pour
les emprunts proportionnels à son chiffre d'affaire mensuel en eau potable à des taux
abordables.
2.2 Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers
JIRAMA pourra travailler en étroite collaboration avec les différentes compagnies
pétrolière existante dans la grande île; ainsi elle pourra diminuer le coût de ses
consommations en carburant qui fait tourner les machines de transformation.
Pour se faire, JIRAMA échangera son produit c'est-à-dire de l'eau potable contre des
carburants avec les sociétés pétrolière en partenariat avec elle.
2.3 Faire un appel d'offre dans un journal
De nos jours, la presse écrite est un élément efficace pour véhiculer plus rapidement
une information, une annonce ou un avis d'appel d'offre que JIRAMA a besoin d'une quantité
Contrôle de gestion 49
assez considérable pour faire tourner les machines donc elle a besoin d'une offre au plus bas
prix le plus vite possible pour obtenir un rendement efficient
Contrôle de gestion 50
Chapitre ll : SOLUTION CONCERNANT LA CLIENTELE
Après avoir identifié et formulé au cours de la deuxième partie de notre mémoire les
problèmes rencontrés ou risquent d'être rencontrés pour la contribution à l'amélioration de la
rentabilité des sociétés de la distribution d'eau potable, nous allons essayer de proposer des
solutions correspondant à chaque type de problème qui, rappelons-le, sont liés à la clientèle et
à l'activité de la société ainsi que les solutions à retenir, les résultats attendus et les
recommandations générales.
Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au
niveau de la clientèle. Puisque ces problèmes ont eu trait, d'un côté, au prix du produit élevé
sur le marché impliquant une hésitation des clients face à un achat et,
De l'autre côté, la JIRAMA doit faire de qualité de service, c'est-à-dire, en allant de
porte à porte, les releveurs sont tenus d'avoir une bonne relation avec les clients par le biais
d'une communication. De ce fait, pour pouvoir apprécier le travail de ces agents, les
évaluateurs ont du les suivre un à un pour un parcours pré défini à l'avance.
Lors du suivi, les évaluateurs accompagnent l'agent de porte en porte et observent
ainsi leur comportement durant la visite.
Après cinq à dix visites, l'évaluateur arrête pendant un moment le releveur et lui donne
des consignes, des corrections par rapport à son comportement.
Ensuite, on continue les visites tout en constatant les gestes de l'agent et l'amélioration
de ceux-ci. Toujours après trois à cinq entrevues, l'évaluateur s'arrête, lui demande de
continuer son travail et lui explique en quelques mots ce qu'il doit impérativement continuer
et exclure à propos de ces attitudes envers le client; et pour l'existences de clients n'ayant pas
accès a l'eau potable la JIRAMA doit appliquer la méthode d'enquête c'est la face à face cela
veut dire que ont choisi la méthode face à face pour aborder l'interview, l'objectif de cette
méthode est en effet d'être en contact direct avec la personne afin d'avoir le maximum
d'information possible étant donné qu'on laisse librement l'enquêté s'exprimer et évoquer ses
sentiments vis-à-vis de la JIRAMA, et comme il a été dit que le client est roi il est primordial
que la JIRAMA doivent faire le bonne accueil de consommateurs fidèle, les accueils clientèle
ce sont les agents de bureau qui se chargent de cette accueil . L'évaluation de ces agents est
basée sur trois critères dont: prise de contact; la qualité de communication; les techniques de
communications.
L'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché et une considération des
Contrôle de gestion 51
clients ayant accès à l'eau potable peut être envisagée pour cette dernière dans le but de
remédier à ces problèmes. Nous envisagerons donc successivement et en détail ces trois
solutions:
Section 1 : Adopter une politique de vente adaptée sur le marché
Normalement, la solution logique pour un prix élevé d'un produit commercialisé sur le
marché est la révision de son prix qui consiste à réduire le coût de production de celui-ci ou à
réduire sa marge bénéficiaire. Cependant, cette solution ne peut être envisagée que pour le cas
de la JIRAMA MANDROSEZA parce que c'est au niveau du coût de revient même des
matériels à l'importation ainsi que le coût des installations et de transport de ceux-ci qui est
déjà à un prix relativement considérable que cette solution fait défaut.
D'ou, la JIRAMA, qui fonctionne comme toute entité vendant ses produits moyennant
des bénéfices, doit faire premièrement des bénéfices pour faire face aux différents charges
liées à son exploitation comme, par exemple, la rémunération des salariés, le paiement des
taxes ou encore le règlement des fournisseurs et doit, pour cela, considérer une certaine partie
de la marge bénéficiaire de son chiffre d'affaire
Aussi, si l'on envisage la réduction du prix du produit, la rentabilité de la société serait
mise en cause. En d'autres termes, la réduction du prix du produit ne serait pas bénéfique pour
la société du fait qu'elle ne peut vendre ce produit par -dessous d'un certain seuil de rentabilité
qui est actuellement plus ou moins approximatif à son prix de vente. Pour cela, deux solutions
peuvent être proposées comme l'amélioration de la qualité de services au niveau de la gestion
et au niveau de ce produit, et l'optimisation politique de recouvrement des créances pour les
mauvais payeurs.
Pour la JIRAMA, tout dépend en fait de l'évolution de la situation macroéconomique
globale du pays. La révision de prix de l'eau de la compagnie est mise en effet sur la vérité des
prix et si par exemple la conjoncture internationale devient excessivement défavorable, en
raison d'une hausse importante des prix du carburant ou aussi en raison d'une dévaluation
importante de l'ariary, la JIRAMA ne pourra qu'ajuster ses tarifs en fonction de la
conjoncture.
Contrôle de gestion 52
1.1 Renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle
Le renforcement de la politique de sensibilisation de la clientèle constitue un autre
moyen, outre l'amélioration des modalités de paiement du produit dans la proposition
concernant l'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché de l'eau. En effet, cette
première proposition constitue à influencer les attitudes et les comportements des différents
publics auxquels s'intéresse la société que ce soit les clients, les prospects ou les prescripteurs
et même les distributeurs.
Elle doit donc communiquer avec eux en véhiculant des informations sous forme de
messages ou de signaux de toute nature que l'entreprise émet en direction de ce public cible.
Ceci dans le souci de supprimer l'attitude hésitante de ces derniers.
Pour le cas de la JIRAMA MANDROSEZA, les outils de sensibilisation sont l'eau. Il
est nécessaire pour cette société d'avoir une vision globale de communication actuelle et ainsi
planifier les actions stratégiques entreprendre si le but à atteindre est la sensibilisation des
clients potentiels de même si cette produit sont déjà connu.
Pour cela, la JIRAMA doit employer une technique de sensibilisation efficace, ou du
moins mettre en commun les quatre (4) éléments de base d'une bonne stratégie de
sensibilisation puisqu'on ne peut généralement pas transmettre en l'état la chose signifié c'est-
à-dire de faire en sorte que les clients surtout les particuliers prennent conscience des raisons
qui font que le prix de l'eau soit élevé tout en proposant la possibilité pour l'investissement
initial pour un système cash power.
Pour ce faire, les quatre éléments de base d'une bonne sensibilisation peuvent
s'illustrer de la manière suivante:
Schéma : les éléments de base d'une bonne sensibilisation
Il est nécessaire de traduire l'objectif de la JIRAMA (codage) en en ensemble structuré
de signifiants qui, connu par convention, sont interprétés (décodage) par le récepteur c'est-à-
dire les clients potentiels à cibler par la société cette technique telle qu'elle est figurée dans le
schéma ci-dessus est dite à sens unique. Elle va de l'émetteur au récepteur comme c'est le cas
de la publicité des ventes. En revanche; la JIRAMA doit veiller à ce qu'il y ait une réaction en
Source (Emetteur)
Message (Sensibilisation)
Vecteur (Moyens)
Récepteur (Clients potentiels)
codage décodage
Contrôle de gestion 53
retour des clients potentiels pour s'assurer que le message a été bien passé.
1.2 Mettre en place un système de traitement mutuel en matière de paiement
au niveau de la collectivité territoriale.
Comme la JIRAMA joue encore une mission de service public, nous devons quand
même rechercher l'équité et préserver l'intérêt général.
Concernant les relations de la société avec l'administration, les départements
ministériels vont payer leurs arriérés le plus vite possible. Sur ce point la compagnie y
travaille actuellement avec beaucoup de soins.
En tout cas, comme l'Etat est partie prenante dans le redressement de la société, les
deux entités s'efforcent de mettre en place un système de traitement mutuel en matière de
paiement au niveau des collectivités territoriales.
Section 2 : L'amélioration de la qualité de services: au niveau de la
direction de ressource humaine
Procéder à une amélioration de la qualité de services peut être bénéfique pour la
JIRAMA.
En effet, puisque le problème principal recensé chez la plupart de la clientèle de cette
dernière est l'hésitation face à l'augmentation du prix d'eau potable et de même si elle est
nécessaire à notre corps.
Pour de plus amples informations, on veut dire par « améliorer la qualité de services»
toute opération mis en œuvre par une société quelconque dont le but c'est d'être rentable.
Tout d'abord, pour améliorer la qualité de ce service il faut bien considérer le
diagnostic interne de l'entreprise au niveau de la direction des ressources humaines et au
niveau commercial.
Une bonne gestion quelque soit le société en question nécessite des connaissances bien
approfondies en ce domaine c'est à dire des personnes compétentes acquérant les qualités
managériales et chacun doit assurer et veiller à ses responsabilités respectives dont le but à
atteindre. Bonne marche de l'entreprise ~n utilisant rationnellement les ressources disponibles
(maximisation du profit et minimisation du coût).
Ce sont les mains-d’œuvre qui sont les principaux facteurs clés de la prospérité d'une
entreprise donc en tant que tel, les personnels doivent se couder les un aux autres, s'entraider
compte tenu du niveau hiérarchique: du supérieur aux subordonnées et vice versa doivent se
Contrôle de gestion 54
respecter car une seule personne ne peut pas assurer le fonctionnement d'une entreprise.
Pour ce faire, il faut savoir ce qu'est un cadre? Et qu'elles sont ses responsabilités
envers ses subordonnées? Et quels sont ses rôles sur le contrôle de gestion et sur les écarts
réalisation sur son objectif? Toutes ces questions sont utiles pour réaliser le but dans une
société
2.1 Application du savoir être
2.1.1 Définition d'un cadre
Le cadre est un employé ayant un statut particulier, exerçant une fonction de direction
à qui l'on a confié la responsabilité d'une organisation formelle, qui est investi d'une autorité
formelle, qui le conduit de faire le telle sorte que son unité produise de façon efficace les
biens et ou les services qui lui sont spécifique, et ce conformément aux objectifs généraux de
l'entreprise ou il est salarié, il a le pouvoir de décider sans un référer à quiconque mais assume
les conséquences de décision, il doit être efficace sur son travail.
2.1.2 Responsabilités du cadre envers les subordonnés
Si le cadre veut à tous prix que sont équipe réussissent, elle réussira. Tous dépendent
du cadre mais la réussite dépend de plusieurs facteurs inhérents à la personne même du chef.
Pour atteindre ce but il doit avoir un esprit collectif avec son subordonné sur la décision qu'il
a pris.
2.1.3 Rôle d'un cadre
Le fonctionnement de l'entreprise dépend du chef car c'est lui qui a le pouvoir de
décider mais pour la bonne marche de cette société il faut bien considérer ses subordonnés en
lui donnant des formations personnelles, sa sécurité pour son travail, prime, de même si nous
voulons atteindre notre objectif.
Pour ce faire il doit appliquer la méthode de savoir être, savoir faire, et savoir faire
faire avec son entourage.
2.1.4 Le savoir être du cadre
le savoir être du cadre c'est son apparence envers ses subordonnés, ses habitudes (par
exemple: assiduité, disponibilité, respect de délai), ses réflexes ( la créativité, l'esprit en
éveillé, le soucis constant de la recherche de la qualité, pas d'auto satisfaction ), sa capacité de
Contrôle de gestion 55
convaincre les autres ( être convaincu du message à passer, préparer d'avance les réponses aux
questions qui peuvent être opposées, argumenter par des exemples faciles, être convainquant
de sincérité, montrer ou est leur intérêt ), son esprit de partage de ses qualités
2.1.5 La maîtrise de son métier
Avoir la vision globale et l'appréhension de sa fonction exemple: Confiance à priori ;
contrôle posteriori, maîtrise de travail de chacun de vos collaborateurs, l'assimilation
des ordres de grandeur c'est à dire les ordres de grandeur s'obtiennent à partir d'un tableau de
bord (c'est un document chiffré que tout responsable doit tenir), avoir son tour de main c'est à
dire avoir sa façon original et efficace de travailler (façon de convaincre, méthode et
procédure, style de commandement, prise de décision, façon de punir les délai et de
récompenser), principe du 0 déchet et 0 défaut, est ce que je sais vendre ?
2.1.6 La sensibilité
� le respect des autres c'est à dire que croire en leur potentialité, croire que
chacun puisse se dépasser :
- reculer leur seuil d'incompétences (formation et coaching)
- être attentionnée à leur besoin (sachez écouter: écouter dans le but de les
aider dans leur point faible et non pas dans le but de leur faire plaisir)
- avoir leur adhésion et non pas leur soumission (mieux vaut être suivie
qu'être obéi)
- dépassionner votre relation (leur faire savoir que leur avenir dépend non
pas de leur capacité ou aptitude à vous réduire mais sur l'efficacité et sur
leur résultat.
� Aider votre collaborateur a mieux se respecter lui- même
C'est dire qu'il se prenne en charge: pas d'attitude soumis; qu'il se résolve et même leur
problème, ne le laisse pas vous manipuler, ne pas faire l'état de défaillance difficile à corriger
� Etre en alliance avec sa conscience
Etre sincère avec soi -même : ne pas se laisser abattre devant un tiers, être autocratique
pour soi et pour son équipe.
Contrôle de gestion 56
2.2 Application de la savoir faire
Comment doit travailler le cadre vis à vis des autres ?
Le cadre est un catalyseur
- le cadre est un agent de liaison: il lie son unité de service à son environnement
- il est observateur actif: il reçoit, l'analyse et exploite les idées, les tendances et les
informations prises sur les opérations internes (procédures et méthode de travail,
malaises chez les employés) et sur les évènement à l'extérieur des usines (activité de la
concurrence, nouvelle technologie, etc ... )
- il est diffuseur de l'environnement vers son services: diffuseur des informations des
faits (façon efficace de travailler, horaire de travail approprie), diffuseur des
informations de valeur (style idéale de commandement, esprit de qualité).
- il est porte parole de son service vers l'environnement (direction, administration
public, etc).
Contrôle de gestion 57
2.2.1 Le cadre est un organisateur
A).Il doit avoir une notion sur le processus de gestion
Phases observations Exemples
1) Analyse:
- brainstorming
- répertorier toute les facettes du
travail à effectuer
- un ou 2 mots dans la
brainstorming - liste des idées
en vrac
2) Planification:
- déterminer le timing des
travaux
- établir le programme d'action
- sur une troisième feuille
possibilité encore de trouver
d'autre idée qui est encore
oublié dans l'analyse
- anticiper les actions à mener et
les problèmes futurs possibles
- établir un plan général de
- réalisation
3) Organisation :
- répartir les tâches (qui sont
capable)
- répartir l'effectif et les moyens
- définir les attributions de
chaque équipe
- mettre en place les relations
d'autorité
- clarifier les exigences et poste
de travail
- fournir des équipements au
personnel et d'autres ressources
pour que le travail soit
accompli correctement
- sur une quatrième feuille
répartition selon le moyen
matériel, financière, humain
Contrôle de gestion 58
4) Direction:
- donner l'impulsion nécessaire
aux équipes pour qu'elle
travaille
- animer, aider, conseiller les
équipes pour qu'elles soient
motivées
- organiser des
communications efficaces
- satisfaire les besoins des
employés dans les efforts
qu'ils font dans leur travail
- phase de l'action
- problème de leadership et de
- motivation (voir cours sur le
- savoir faire faire)
5) Suivie:
- redresser les activités si vous
craignez de ne pas atteindre
l'objectif ou si vous constatez
que l'objectif n'est pas atteint
après le contrôle
- prendre les mesures
correctives en cour d'action
ou à la fin de l'action
- assurer la maintenance
- concevoir de moyen efficace
de mesure pour
- diriger les activités selon les
objectifs fixés
- adapter le contrôle à la
lumière du résultat obtenu
- donner des informations aux
responsables sur les
interprétations du travail fait
ou en train de se faire
- principe de la maintenance
systématique sur tout travail
effectué ou en train de ce
faire
- pas d'autosatisfaction
B) Il doit avoir la gestion du temps:
Contrôle de gestion 59
« Si vous voulez connaître l'importance d'une année demandée a un étudiant qui vient
de rater un examen »
«Si vous voulez connaître l'importance d'un mois demandé à la mère qui vient
d'accoucher prématuré»
« Si vous voulez connaître l'importance d'une semaine demandée à un journal
quotidien» « Si vous voulez connaître l'importance d'une minute demandée aux voyageurs qui
vient de rater son train »
« Si vous voulez connaître d'un pour demander à l'amoureux qui vient de rater son
rendez-vous»
Tous ces proverbes nous rappellent que le temps nous fait toujours défaut parce que:
� nous manquons d'auto-analyse
• Qui suis-je dans cette entreprise?
• Qu'est ce qu'on attend de moi?
• Dans qu'elle proportion dois-je doser les actes?
� nous n'avons pas de notion élémentaire sur les voleurs de temps au «
chronophages»
� nous minimisons l'importance de la priorisation de tâches
� il doit avoir la délégation de pouvoir:
2.2.2 Délégation de pouvoir
C'est un acte par lequel un dépositaire du pouvoir (le chef) transmet a un tiers (le
subordonnée).
Contrôle de gestion 60
2.2.2.1 Procédure de passation
Importance des
tâches
Compétences
exigées
décision tâches
Peu importante - ne demande pas à déléguer Tâches 3
- exiger - former
- déléguer
- contrôler
Tâches 2
Tâches 6
Importante - ne demande pas - déléguer
- contrôler
Tâches l
Tâches 5
- exige
- former
- déléguer
- contrôler
Tâches 4
- faire une liste de toutes vos tâches
- catégoriser les tâches peu importantes et celles qui ont d'importances, les
tâches qui ne demandent pas de compétences et celles qui en exigent et les
insérer dans le tableau ci-dessus
- choisir la ou les tâches à déléguer
- discuter de l'opportunité de la tâche à déléguer avec l'intéressée avec obligation
de le convaincre
- établir l'acte de délégation qui doit être validé par votre supérieur
2.2.2.2 Les motifs de non délégation ?
- le chef se croit irremplaçable
- le subordonnée à qui l'on va déléguer la tâche ne sera jamais à la hauteur
- le chef a peur de ne pas être au courant de détail relatif à la tâche
2.2.2.3 Pourquoi déléguer?
- pour libérer l'emploi du temps du chef
- pour responsabiliser les collaborateurs
Contrôle de gestion 61
- pour que le chef puisse se consacrer à l'essentiel (fonction de direction, prise
de décision, règlement de conflit et motivation du personnel)
2.2.3 Le cadre est une source des objectifs
- importance des objectifs
- caractéristiques des objectifs:
Ce sont les CRMA
C : clairs, compréhensibles: exemple; si on parle avec un mécanicien, il faut utiliser
les langages des mécaniciens
R : réalisables; avoir le temps, le moyen financier, moyen humain, moyen matériel,
avoir les compétences
M : mesurable ; exemple, 4 tables a construire en 7 jours
A : acceptable; que les autres acceptent la bonne foi et non pas parce que c'est le chef
qui l'exige, il faut donc que le chef arrive à convaincre les autres a accepter
2.2.4 Le traitement des informations
Le manager doit consacrer 90% du temps à communiquer ou a collecter des
informations
importantes exemple; 90% de travaux accomplis dans une tâche a exécuter consiste a
rechercher des informations (prise de décision, règlement de conflit, organisation, motivation
de l'équipe, etc .... )
2.2.4.1 Comment avoir des informations? :
Grâce à votre collaborateur, de le savoir écouter, des questions ouvertes et de ne pas
paniquer devant les mauvaises nouvelles, être attentif aux « non-dits»
2.2.4.2 Comment repérer qu'un subordonné a des problèmes?
Elles sont:
- Les signes révélateurs; il ne communique pas, il vous évite, il s'absente
souvent, il est toujours dans les nuages, il paraît abattu, il est plus irritable que
d'habitude, il marche plus lentement ou plus vite que d'habitude, il s'avachit sur
la chaise.
- Les messages ou les choses qu'ils vous disent quand il a des problèmes, le chef
doit s'appliquer l'empathie il doit se mettre à la place de son subordonné qui a
Contrôle de gestion 62
des problèmes et appliquer la méthode sur l'écoute active
2.2.4.2.1 Qu'est qu'une écoute active?
C'est une écoute faite par le chef lorsque leur subordonnée a un problème, il ne peut
solutionner son problème mais encourager a surmonté le malaise pour aborder la définition du
problème.
Le chef ordonne, averti, faire la morale, persuade à l'aide de la logique, conseille,
critique, flatte, interprète, rassure, interroge, question ouverte, ne pas paniquer devant les
mauvaises nouvelles.
2.2.4.2.2 Grâce a la communication informelle
- politique de porte ouverte
- emploi du badge qui indique seulement le prénom du titulaire
- pas de cloison entre les bureaux
- le management BALADEUR: c'est-à-dire que ne convoque jamais, aller
- grâce a vos clients
- grâce a vos fournisseurs
- grâce au court-circuitage de la hiérarchie
- avoir des pions parmi les employés et les ouvriers
2.2.5 Comment bien communiquer les informations ou comment avoir une
bonne communication?
Si le manager a un problème (principe de la vase pleine il doit employer le premier
personnel du singulier «je» au lieu de vous. (Exemple: je suis en difficulté qu'est ce que vous
en pensez), .importance de la communication informelle, être attentif aux« non-dits ».
2.2.6 Comment exploiter les informations?
Cette méthode permet de capitaliser le savoir faire existant au sein de l'entreprise et
d'assurer sa transmission en utilisant l'intranet (cas de retraite de démission et de licenciement
d'un manager, d'un cadre).
Contrôle de gestion 63
Comment prendre une décision ?
1ère étape:
Prendre du recul
- détecter indéfinis tous les
problèmes
- faire attention sur la fausse ou
mauvaise détection des problèmes:
• souci de solutionner rapidement
• considérer que c’est un
problème moins urgent, familier
ou trop complexe
2ème étape
Analyser - donner un sens à chaque
problème
- est-ce que le problème est structure
ou non
- faire attention à la distorsion
pouvant influencer l’interprétation
d’un problème
3ème étape :
Remettre en cause
- donner une priorisation
au problème
- faire attention aux :
• pression extérieure
• ressource nécessaire pour
résoudre le problème
• occasion personnelle irrésistible
4ème étape :
Agir
- les décisions à prendre - faire attention :
• intérêt impliqué
• relation de pouvoir pouvant être
remise en cause
5ème étape :
Contrôle et suivi
- sur des décisions prises - faire attention à :
• évaluation rapide
• autojustification au cas où votre
décision a été inadéquate.
2.2.8 Comment résoudre un conflit?
Dans le règlement d'un conflit: vision globale pour régler un conflit
- pour le problème de l'autre pratiquer l'empathie
- pour votre problème emploie la première personne du singulier «je»
- appliquer le principe du donnant.
Contrôle de gestion 64
2.2.9 Les étapes pour résoudre un conflit
Pour les résolutions de ces conflits 5 étapes sont nécessaires:
a) lère étape: prendre du recul
- répertorier et établir les antécédents:
- griefs antérieurs 7 Problèmes antérieurs 7 (il Y en a toujours)
- historique du conflit
- voir s'il n'y a pas de problèmes de services parallèles, de problèmes de
Commandement (voir prise de décision). -Recueillir les témoignages
- S'informer sur les caractères réciproques et les besoins respectifs des 2 parties
(recouper les informations reçues)
- Recueillir les 2 points de vue (savoir écouter, empathie).
- Quels sont les règlements et usages en vigueur 7
b) 2éme étape: analyser les faits
Quelles sont les options (décision où actions possibles 7)
- Voir leur impact sur le service, leurs collègues, sur la façon de travailler, sur la
discipline
- Dégager les options possibles
- Choisir les solutions adéquates consensuelles et équitables
c) 3éme étape: remettre en cause
- Prioriser les démarches à prendre en vue compromise:
• Faut-il agir soi-même 7 où a-t-on besoin d'aide 7
• Doit-on en référer à son supérieur 7
• Agit-on en temps opportun 7
• Qui dois-je convaincre en premier 7
d) 4éme étape: agir
- Ne pas barrer directement
- Montrer ce qu'ils ont à gagner et à perdre (donnant donnant)
- Leur expliquer la solution en deuxième étape.
Contrôle de gestion 65
e) 5éme étape: évaluer
- Surveiller les changements dans les relations, les attitudes, le rendement au
travail
- L'action a t elle atteint les objectifs?
2.2.10 Comment récompenser, comment punir?
On pratique le management minute c'est une objective minute, les compliments minute
et le reproche minute.
a) Objective minute
- se mettre d'accord sur les objectifs à haut rendement
- définir ensemble les moyens pour les atteindre
- exposer chaque objectifs sur un fait (le contenue doit être lisible en moins
d'une minute
- une copie pour chacun (pour le supérieur et pour le subordonnée)
- évaluation régulière du rendement
- loi de PARETO (seuI20%de vos objectifs peuvent atteindre 80% de votre
résultat)
b) les compliments minute (réservée exclusivement au nouveau venu ou au travailleur
qui va s'occuper d'un nouveau projet) il y aura cinq étapes:
lére étape: au début (à la rentrée du nouveau venu ou au commencement du nouveau
Travail en prévient le collaborateur que vous allez toujours lui faire le feed Back de son
travail 2éme étape: établir un contact étroit avec lui pour le surprendre en train de faire du
bien et le féliciter sur-le-champ.
3éme étape: lui préciser ce qu'il a fait de bien et lui exprimer votre satisfaction avec
sincérité
4éme étape: un silence pour lui faire sentir combien vous êtes satisfait 5éme étape: Un
contact physique pour lui faire comprendre que etc ..
c) le reproche minute (réservé exclusivement à l'ancien travailleur expérimenté)
lére étape: au début voir premier rang du compliment minute première phase; être dur,
intransigeant
2éme étape : ne réprimander sur les champs
3éme étape: lui dire ce qu'il a fait du mal dans son comportement, dans son geste
Contrôle de gestion 66
(N'attaquez jamais la personne)
4éme étape : un silence pour lui faire partager ce que vous ressentez Deuxième phase ;
être humain, compréhensif
5éme étape: un contact physique pour lui faire comprendre que vous êtes toujours De
son côté malgré la faute qui vient de commettre
6éme étape: lui rappeler l'estime que vous avez en lui et que vous comprenez son
Manque de vigilance
7éme étape: considérez l'affaire terminé et évitez d'y revenir.
2.2.1.1 Comment instaurer l'esprit d'équipe?
a)Formation permanente:
Voir le point faible de chaque collaborateur et aider ou former leur à la
Compétence de son travail.
b) Défense de votre équipe :
Le travail de cadre est un mélange de droit et de devoir ; ses droits sont :
Être informé, fixer les objectifs, faire respecter la discipline. Ses devoirs sont:
Par exemple 1 +2=4 (persuader convaincre influencer et ne jamais décréter ni
Imposer), intégrité, confidentialité, soutien de la direction, porte-parole Objective de
ses collaborateurs.
2.3 Application de le savoir faire faire
• Comment doit faire le cadre pour faire travailler efficacement les autres?
2.3.1 Qu'est ce qu'un travailleur motivé?
C'est un travailleur qui emploie toutes ses énergies possibles à son travail
C'est le troisième tailleur de pierre
C'est le travailleur qui joue de toutes synergies possibles pour atteindre l'objectif c'est
aussi l'emploie qui 's'implique à 100% du son travail.
2.3.2 La motivation ou la dernière opportunité?
Avec le profit et le produit, le potentiel humain c'est-à-dire l'efficacité du travailleur
est le potentiel humain à exploiter obligatoirement, si l'entreprise veut être concurrentielle
dans l'ère de l'information.
Contrôle de gestion 67
Or, l'efficacité du travailleur dépend de son niveau de compétence et de sa motivation.
EFFICACITE = f (compétence * motivation)
La compétence seule (aptitude intellectuelle et manuelle) ne suffit pas pour permettre
au Travailleur d'atteindre une bonne productivité. La personne doit être également motivée.
Comment susciter la motivation?
2.3.3 Analyse de la motivation
Pourquoi l'emploie se met-il en mouvement pour travailler efficacement?
2.3.3.1 Processus de la motivation
Définition : la motivation est un ressort, une force qui agit sur une personne pour la
pousser à se conduire d'une manière spécifique orientée vers un objectif
1ère étape Besoin manque tension
5ème étape Réévaluation du besoin
Rôle du manager
4ème étape Récompense
2ème étape Recherche Moyens
3ème étape Choix du moyen
Contrôle de gestion 68
2.3.3.2 Les théories de la motivation
2.3.3.2.1 Les théories de la motivation par la satisfaction de besoin
Théorie des facteurs de Hiérarchies des Théorie SRP motivations et MASLOW vie HERZBERG Facteur de Accomplissement PROGRESSION -promotion -développement -progressIOn -besoin personnel de -s'épanouir Sentiment positif que -besoin de résoudre soi travailleur éprouve et même le problème incite a se surpasser, -réalisation par soi- m son potentiel Facteur de Estime de soi PROGRESSION -promotion -être estimé par les -progressIOn -besoin d'autonomie --besoin d'être respecté Sentiment positif que les autres travailleur éprouve et -besoin de savoir que incite a se surpasser, autres vous trouvent motive. compétent. Facteurs Appartenance RELATION V -dé'sir d'entretenir de SUBSISTANCE -sécurité relation -salaire -besoin d'être respecté -condition de travail et ses collègues de ambiance de travail, d'être admis dans le facteurs doivent être -besoin de camaraderie présentés pour éviter accroissement de 'l: l'insatisfaction d'un travailleur (ce facteur motive pas seulement) Sécurité RELATION Facteurs d'hygiène de
vie - besoin de stabilité SUBSISTANCE -sécurité travail -salaire - besoin de protection -condition de contrôler danger et ambiance de travail, licenciement) facteurs doivent être - besoin de garanties présentés pour éviter accroissement de l'insatisfaction d'un travailleur (ce facteur motive pas seulement)
Contrôle de gestion 69
Besoins physiologie SUBSISTANCE Facteurs d'hygiène de vie
- besoins matériels : -sécurité soif, repos, condition -salaire travail, argent pour le -condition de minimum vital et ambiance de travail, facteurs doivent être
présentés pour éviter
un
accroissement de
l'insatisfaction d'u travailleur
(ce facteur ne motive pas
2.3.3.2.1.1 Théories de la motivation par l'équité Qustice)
Le manager doit s'arranger à ce qu'il n'y ait pas d'injustice dans la façon de travailler
de chaque collaborateur.
2.3.3.2.1.2 Théories de la motivation par l'attente
Le manager doit faire comprendre à ses collaborateurs que seuls ses résultats, sa
permanence seront prises en considération et ce nonobstant les éventuelles et dissensions qui
auraient pu exister entre le chef et le collaborateur.
2.3.3.3 Les stimulants externes
Ce sont le salaire, indemnité, avantage social tous cela peut motiver le travailleur pour
son travail mais il ne motive pas durablement. C'est pour cela qu'il y a deux conditions en vue
d'une motivation profonde:
- le travailleur doit être convaincu du bien fondé de son travail
- le travailleur doit être convaincu que ce qu'il fait correspond à ce qu'il désire.
2.3.3.3.1 Comment le manager doit procéder pour qu'il y ait motivation
profonde pour son Équipe?
a). Le manager doit d'abord s'occuper de son savoir être Il doit être motivé lui-même:
- que le chef sache bien ce qu'on attend de lui
- que 'ces relations de travail avec son supérieur s'accordent avec le savoir faire
de ce dernier
Contrôle de gestion 70
- que le travailleur se satisfait de son travail.
b) le chef doit s'occuper de son savoir-faire
- le chef doit être convainquant de sincérité (comment convaincre)
- le chef doit appliquer les stimulants internes,
- Le chef doit créer une ambiance de travail qui incite à la curiosité intellectuelle
Contrôle de gestion
Par exemple: ces collaborateurs peuvent répondre aux questions ci-dessous; Pourquoi
je fais ce travail? Quel est mon objectif? Pourquoi doit on faire ce travail de telle la façon n'est
pas autrement? Pourquoi ce travail est-il important, est-il urgent? Pourquoi terminer ce travail
à elle heure? Où est mon intérêt? Est-ce que le travail que je viens de terminer est-il bon ou
mauvais?
- Les collaborateurs savent où ils vont
2.3.3.3.2 Les relations de travail sont adultes:
Le chef doit croire que ses collaborateurs sont responsables donc il doit y avoir un
respect réciproque et pour que le chef respecte il doit croire le potentiel de son collaborateur,
de son besoin d'autonomie et le subordonné respecte le chef à cause de la crédibilité de son
chef.
Pour ce faire, il faut assimiler quelque technique de responsabilisation de quelque
collaborateur. Il y a six étape a suivre sur cette première technique:
- analyse des employés et détermination de responsabilité inhérente aux Postes
- définitions des objectifs internes de résultat de CMRA
- planifications des activités et allocations des ressources entre les plans d'action
- réalisation des objectifs
- révision périodique des objectifs, des plans d'action et des allocations des
ressources.
- Evaluation des rendements en fin de période.
Ces différentes étapes doivent se faire entre le supérieur et les subordonnées parce
qu'ils stimulent la motivation du subordonné, développement de la communication entre le
supérieur et le subordonné, enfin sert de système du contrôle et intégration du subordonné.
Contrôle de gestion 71
2.3.3.3.3 Enrichissement des tâches
Principe à appliquer Facteurs de motivation en jeu - changement du contenu des -responsabilité + réalisation que le travailleur soit à niveau élevé et l'accomplissement
-retirer certains mécanisme de -responsabilité + considération détruire la possibilité de vérification (confiance a priori contrôle
posteriori)
-accorder plus d'autorité à un -responsabilité + réalisation + son travail (liberté d'action) personnelle
Augmentation de la productivité et amélioration du moral du travailleur.
Enfin, après avoir vu cet enrichissement des tâches ci-dessus il le faut accroître la
participation aux collaborateurs à la prise de décision à l'aide de la formation et aussi il le faut
le déléguer.
2.3.3.3.4 Les collaborateurs se sentent en sécurité
C'est-à-dire qu'ils sont au courant de projet de leur entreprise, au courant du projet de
leur unité; ils sont assurés constamment d'être formé d'être coachés; Ils sont assurés d'avoir le
moyen adéquat pour effectuer leur travail; Ils sont assurés d'être écoutés dans leurs problèmes.
2.3.4 Professions: meneur d'hommes
2.3.4.1 Le sens du mot leadership
C'est la façon de commander, de convaincre, persuader, influencer, et ne jamais
imposer.
2.3.4.2 Existe-il un style de commandement idéal ?
- Il n'existe pas de commandement idéal:
• A cause de le principe de la contingence (il y a des gens qui aime recevoir des
ordres cela il faut être autoritaire; Mais il y a aussi des personnes travailleurs qui préfèrent
participer dans plusieurs décisions avec leur chef: la soyez participatif.
• A cause de l'urgence du travail à faire si un travail ne perdre pas votre temps à
faire participer les autres soyez autoritaire lorsqu'il y a urgence quitte a expliquez après c'est-
à-dire une fois le travail terminé la raison de votre autoritariat.
- Il existe un style idéal de commandement:
Contrôle de gestion 72
C'est le management participatif objet du notre cours
2.3.4.3 Les actions clés du manager en se référant aux théories de la
motivation
• Besoin physiologie: augmenter son salaire, donner lui meilleure condition de
travail
ou de meilleur avantage social.
• Besoin de sécurité: faire la formation, mettre l'accent sur le respect du
règlement.
• Besoin d'appartenance: donc le rendre intéressant vis-à-vis du groupe voir dans
quel domaine il est le lus compétent et ce sera à vous le manager de faire la publicité auprès
de ces collègue.
• es pour que ce dernier soit au courant de ce point fort.
• Besoin d'estime: affichage de processus de l'intéressé pour flatter son orgueil,
lorsque vous lui donnez un travail à faire insister sur la difficulté du travail et les aptitudes
qu'il possède pour en venir à bout.
• Besoin d'accomplissement personnel: impliquez les dans la définition de leur
fonction attribuée a ces travailler de mission spéciale qui mettre en valeur leur aptitude.
Remarque:
Les travailleurs nés de parents instruits ont la plupart du temps besoin de progression
plus grande que les autres; Mais les hommes ont besoins de relation moins forte que les
femmes.
2.3.4.4 Les sept règles pour un projet d'entreprise (l'église à
construire)
• Concertation
• Faire simple et concret (donner des valeurs simple dans lesquels les personnelles
se reconnaissent).
• Pas de DIKTAT: le projet ne doit pas être concocté en vase clos par la direction
et par l'encadrement.
• Manipuler n'est pas jouer (les travailleurs ne doivent pas avoir l'impression d'être
manipulés exploités)
Contrôle de gestion 73
• La tête d'abord: une faute d'implication de l'encadrement.
• Une seule voix: celle de la direction.
• Un vrai bénéfice pour tous
On ne pourra jamais appliquer ni assimiler le savoir être, le savoir-faire et le savoir
faire faire si on n'a pas d'information. Pour être un bon manager n'oublie pas le principe de la
contingence: Il faut être souple mais avec comme objectif final la participation volontaire de
collaborateur.
Contrôle de gestion 74
Chapitre lll : SOLUTION RETENUE
Section 1 : Modèle d'analyse comparaison dénommée du coût du chlore
dans le traitement d'eau potable.
Pour convertir l'eau brute en eau potable, la JIRAMA recourt à des produits tels que le
sulfate d'alumine, les chaux, l'hypochlorite de calcium ou de sodium connu sous le nom de
chlore.
Pour ma part, durant le 3 mois de stage à l'usine à MANDROSEZA c'est au niveau de
la stérilisation qui suscite mon attention, plus précisément l'utilisation de deux produits
simultanément qu'est l'hypochlorite de calcium et l'hypochlorite de sodium.
En effet, la réponse à la question qui m'intrigue: s'ils ont une fonction identique, et que
l'hypochlorite de calcium est importé et l'hypochlorite de sodium est fabriqué au sein de
l'usine même. Pourrait-on utiliser que l'un d'entre eux?
Pour cela, nous allons voir ci-dessous pourquoi la société JIRAMA utilise ces deux
produits. Le tableau suivant explicite notre réponse:
1.1 Analyse comparative du coût de chlore dans le traitement de l'eau
Comparaison des coûts (valeur en francs malagasv)
Hypochlorite de sodium Hypochlorite de calcium Amortissement matériel 5002500 Prix chlore 94633500 Prix sel 14235000 Frais de transport 211 200 Prix énergie 5388016 Puissance souscrite 219240 MOD et pièces de rechanges 5000000 Frais de transport ' 528000 TOTAL 3037275
6
TOTAL 9484470
0 DIFFERENCE 64471
944
Compte tenu de ce tableau ci-dessus; vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a une grande
différence entre 1 'hypochlorite de sodium et de calcium.
Il est préférable d'utiliser l'hypochlorite de sodium car il y a 67,98% de différence et
celui-ci est plus rentable. Comme il a été écrit dans l'introduction, la finalité de ce travail
suggérer une solution adéquate à la JIRAMA afin de lui permettre d'être encore plus
compétitif.
Contrôle de gestion 75
Ainsi, il est recommandé d'utiliser l'hypochlorite de sodium, cela nous permet
d'obtenir une marge d'exploitation (63.543.744 fmg) qui pourrait être investie dans l'achat de
nouveaux matériels pour renforcer les machines obsolètes
De plus, même si le prix de matériel a été surestimé, on aperçoit toujours un net
bénéfice en utilisant 1 'hypochlorite de sodium.
1.2 Modèle d'analyse du prix de revient
- Comptabilisation des dépenses
Consommation d'énergie (mensuelle)
STATION DE
POMPAGE
HEURE DE
MARCHE(h)
CONSOMA TION
ENERGIE (Kwh)
VOLUME PRODUIT
OU REFOULE (m3)
Ikopa 2 103 113 520
Eau brute M l 2291 128463
Eau brute M II 2045 199160 2019040
Eau traitée M l 4422 1 147600 2884564
Eau traitée M II 1480 374 120 1 321 940
Autres M II 52250
Eau transférée vers 288075
MI
TOTAL 2518099 4206504
Consommation carburants (mensuel)
ELEMENT CONSOMMATION PRIX (Fmg) Gas-oil 2940 5840368 Essence 170 466327
Consommation d'ingrédient (mensuel)
LIBELLES M I M Il TOTAL PRIX (Fmg)
Sulfate
d'alumine 20400 10 800 31 200 57907'200
Chaux 8550 6000 14550 18071 100
Hypochlorite de
calcium
250
5530050
Hypochlorite de
sodium 360
88632
Contrôle de gestion 76
Nous n'intéresse que l'Hypochlorite de sodium ou Calcium donc nous allons analyser
le coût de revient de cet l'Hypochlorite.
- Coût de revient de l'hypochlorite de calcium
ELEMENT Quantité PU MONTANT Hypochlorite 250 kg 22 120.2 fmg/kg 5530050 fmg calcium
- Coût de revient de l'hypochlorite de sodium.
ELEMENT Quantité PU MONTANT Hypochlorite 360 kg 246.2 88632 fmg sodium
Il y a une différence de prix de revient de (5 441 418 fmg) entre l'hypochlorite de
sodium ou de calcium; c'est-à-dire il est intéressant pour cette société d'investir de fonds pour
acheter une machine éléctrochlorateur pour la fabrication de l'hypochlorite de sodium
1.3 Modèle d'organisation de la gestion du personnel
Pour le bon fonctionnement du travail, il faut d'abord :
- augmenter le rendement du personnel passé pour la bonne gestion de fonction
donnée et la reforme de la politique de relation humaine
- éviter le cumul de responsabilité pour un agent donné en lui confiant un
surnombre de tâche, ensuite par un partage équitable de tâche afin que chaque
poste a presque même volume de travail ainsi que la responsabilité, la rotation
de poste et aussi conseillé de manière a ce que chacun à la maîtrise du poste
horizontale ainsi que verticale pour tester leur compétence.
- accélérer pour tester leur compétence
- donner un recyclage c'est-à-dire une formation complémentaire à des
travailleurs pour leur permettre de s'adapter aux progrès techniques.
- que le personnel doit être bien équipé et fournir des matériaux
- comme il n'existe pas de panacée en matière d'organisation générale de la
JlRAMA, de même il n'y a pas d'organisation idéale pour celui-ci la
proposition qui suit, concernant le principe, est fondé sur les fonctions qui
Contrôle de gestion 77
doivent être assurées par la JIRAMA:
PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SECRETAIRE DU
CA
DIRECTION GENERALE ET DE LA DG
DIVISION DES AFFAIRES
GENERALES
DIVISION DES AFF AIRES
FINANCIERES
DIVISION DES AFFAIRES
ECONOMIQUES ET
COMMERCIALES
DIVISION DES AFF AIRES TECHNIQUES
DIVISION DU CONTROLE DE GESTION ET DE
L'AUDIT
Les fonctions qui doivent être assurées par les éléments de la structure de JIRAMA
sont les suivantes:
- division des affaires générales ou la DAG
• Gestion des ressources humaines et des actions sociales;
• Gestion des affaires domaniales;
• Gestion des affaires juridiques et règlement des contentieux;
• Service général, informatique, intendance.
- division des affaires financières ou la DAF
• Assure la tenue régulière de la comptabilité et de la gestion de la trésorerie;
• Recouvrement des créances et paiement des dépenses ;
Contrôle de gestion 78
• Doter l'autorité de la JIRAMA d'une structure financière saine.
- division des affaires économiques et commerciales ou la DAEC
• Etudes économiques générales -planification / programmation;
• Exploitation des statistiques;
• Etude des tarifs;
• Assure la promotion commerciale et les relations avec la clientèle.
- division des affaires techniques ou la DA T
• Assure la maintenance des infrastructures ;
• Se charge des travaux neufs et des grosses réparations de l'infrastructure ; .Assure
le suivi des profondeurs et de l'hydrographie de barrage;
- division du contrôle de gestion et de l'audit ou la DCGA
• Assure l'utilisation optimale de l'ensemble des moyens matériels et humains
nécessaires à l'activité de l'entreprise
• .Assure le centre de l'information qui circule dans l'entreprise, Assure opinion
professionnelle motivée sur les états financiers
• Assure la méthode de vérification de l'information probante par le procédé
d'enquête consiste à obtenir des renseignements pertinents à l'intérieur et à
l'extérieur de l'entreprise.
• Assure le tableau de bord de l'entreprise.
Contrôle de gestion 79
Section 2: Résultat attendue
Due à la mondialisation, les échanges internationaux ne cessent pas d'améliorer et qui
favorisent les activités d'importation et d'exportation.
La Société JIRAMA MANDROSEZA en tant qu'entreprise d'activité commerciale
peut accroître et développer sa part de marché dans le but d'augmenter son chiffre d'affaire.
Il faut une amélioration de l'image de marque de la JIRAMA vis-à-vis de ses
concurrents
et une plus grande confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers. Il faut
également que la présence de la JIRAMA MANDROSEZA (Direction générale et Agences)
produise un impact économique, financier et social.
2.1 Résultat économique
La JIRAMA MANDROSEZA est une porte de développement pour Madagascar à
partir des activités commercial et le branchement d'eau qu'elle effectue.
L'entrée de devise accroît et favorise la situation économique.
Effectivement, c'est un moyen de lutte contre la dépréciation du monnaie nationale et
pouvant baisser l'inflation.
Non seulement, la croissance de la JIRAMA MANDROSEZA accroît le niveau de vie
des employés dû à l'augmentation des salaires et surtout accroît le niveau du PIB (produit
intérieur brut) ce dernier est donné par la formule : PIB = Somme VA
Avec Somme V A est la somme des valeurs ajoutées.
Et la valeur ajoutée brute est obtenue par: V A Brute= P - CI
Avec P- = Production et CI= la consommation intermédiaire
En général, la croissance une entreprise entraîne la bonne situation économique, car ce
n'est pas seulement le niveau de vie et la PIB sont augmentés mais aussi la caisse de l’Etat et
les autres collectivités. Tout cela est donné par la formule générale suivante :
Production (Venant des clients)
- CI (Paiement des fournisseurs)
VAB (Valeurs Ajoutée Brutes)
Contrôle de gestion 80
- RS (Rémunération des salariés)
- Charges salariales (CNAPS, OSTIE,….)
- Impôt et taxe (Etat, collectivité locale)
EBE (Excédent brut d’exploitation)
- Intérêt (Banque)
RESULTAT
- Dividende (Distribuée aux associés)
- Résultat non distribué (part de l'entreprise)
0 : (zéro)
(-) : désigne le moins
2.2 Résultat financiers
Due à la croissance d'une entreprise plus précisément la JIR.A.MA MANDROSEZA,
plusieurs financements seront possible car la source d'avoir plus de financement est basée par
la situation financière.
A titre d'exemple: le règle de la capacité de remboursement, c'est-à-dire, le montant de
]a dette financière ne doit pas représenter plus de trois ou quatre fois la CA (Capacité
d’autofinancement) annuelle prévue,
D'où cette croissance entraîne sans doute l'augmentation des résultats non distribués.
Ces derniers sont prouvés par la formule ci-dessus
Contrôle de gestion 81
2.3 Résultat sociaux
La création d'emploi: à cause de la croissance interne et de la croissance externe de la
JIRAMA MANDROSEZA, elle peut augmenter les portes feuilles d'activités qui demandent
plusieurs travailleurs pour leurs fonctionnements.
Enfin, comme la JIRAMA MANDROSEZA est affilié à l’assurance HAVANA qui
assure la vie d'une personne, les accidents d'une voiture, la perte d'une marchandise,… lors de
la consignation, elle peut améliorer al qualité de ses services et de mieux motiver ses clients
par baisse du coût de service par exemple.
Autofinancement
Amélioration de la structure financière de
l’entreprise
Capacité d’emprunt
Financement D’investissements matériels
Et incorporels
Croissance de l’entreprise
Amélioration de la
rentabilité
Contrôle de gestion 82
Bref, la forte croissance de la JIRAMA MANDROSEZA n’est obtenue pourvu qu’elle
doive prendre les solutions face aux facteurs de blocage que l’on a déjà énuméré dans la
deuxième partie
La sécurité : le travailleur doit former pur être plus compétente dans leur rôle et
motivé dans son travail, il doit se sente en sécurité durant dans une heur de travail, et pour
qu’il puise satisfait dans son travail on lui donne une prime et recyclage.
Section 3 : Recommandations générale
A ce propos, quelques recommandations s’avèrent être indispensables pour que les
solutions sus présentées puissent vraiment efficace. Elles portent sur les points suivants :
fidélité envers le client er rapidité de travail.
3.1 Fidélité envers les clients
Le service demandé par les clients doit être fait à temps voulu pour qu’il puisse faire
confiance à la JIRAMA MANDROSEZA .l’accueil des clients satisfaisant par un simple
sourire er de respect les motives des rester fidèle à la société.il faut prendre soin des clients
par le comportement car d’après la théorie marketing : si un client arrive dans une entreprise,
il peut amener cinq (5) autres clients environ ; mais si un client quitte l’entreprise, plus de dix
(10) sont aussi disparus.
3.2 Rapidité du travail
Sachant que la nouvelle méthode d’application de la société qui, de traiter
informatiquement toutes les procédures évaluées au sein de l’entreprise, permet un
développement rapide au niveau du travail, mais cela n’est pas complète sans le savoir faire
des utilisateurs, c’est-à-dire :
- Chaque employé utilisateur du concept doit savoir manier le combinaison du
système sans appel chaque fois au service informatique.
- Pour mieux adapter à la réussite de chaque comptabilisation sans faire
l'explication de chaque compte après redressement des documents de synthèse,
les employés doivent s'assurer de leur comptabilisation faite sur saisie,
- A savoir que chaque société passe tout d'abord la comptabilisation des comptes
sur fiche standard manuelle, où il est mieux préférable de saisir directement
l'écriture sur machine.
Contrôle de gestion 83
- La relation automatique des documents de synthèse avec celle des documents
extracomptable permettra une solution rapide en cas des différences
d'inventaire des comptabilisations, c'est-à-dire vérification des opérations
exercées dans le contenu du document extra comptable.
L'externalisation est aussi pratiquée dans le domaine de formation des personnels même si
une formation spécifique s'y ajoute par la suite. Dans un autre domaine, on peut citer le
maintien en condition opérationnelle de certains appareils comme les ordinateurs, etc.
La définition du périmètre des fonctions «externalisables» exige de procéder au préalable à
une analyse des contraintes opérationnelles de l'entreprise « externalisme ». Il importe en
particulier de préserver toutes les compétences nécessaires à l'exécution de la mission de
projection. Dans ce contexte, la recherche d'externalisation portera, en priorité, sur la
réalisation des tâches courantes et les activités qui ne sont pas liés directement aux missions
de l'entreprise.
Au niveau personnel, il est nécessaire de faire une évaluation des postes pour avoir un bon
déroulement du travail. Il est préférable de mettre les gens aux postes qui lui convient.
Comme la JIRAMA MANDROSEZA est une grande entreprise, son personnel doit faire des
stages ou des formations pour qu'il puisse améliorer ses méthodes de travail et ses capacités.
Enfin, il est nécessaire de créer un poste de direction des Ressources Humaines (DRH) pour
que le service personnel soit sa propre hiérarchie qui traite les problèmes du personnel.
Au niveau matériel, il conviendrait d'adopter un système plus performant en utilisant un
PROGICIEL, par exemple le Saari. Ce progiciel est avantageux dans la mesure où il présente
plusieurs fonctionnalités: saisie, comptabilité, gestion commerciale, gestion des stocks,
gestion de transfert bancaire.
En effet, le Saari possède une architecture plus performante de « client serveur» lequel à la
propriété d'emmagasiner et centraliser toutes les données comptables d'une société. De ce fait,
ce progiciel permet à tous les clients ou agents opérateurs de toue les postes de travail d'avoir
accès simultané au serveur et d'y travailler. Remarquons qu'un logiciel n'a qu'une
fonctionnalité.
3.3 L'utilisation de l'hypochlorite de sodium
L’hypochlorite de sodium et de calcium subit quelques inconvénients tels que:
� Qualité de produit variable
Contrôle de gestion 84
� Problème conjoncturels (ex: économique, sociale, culturel)-état actuel équipement
(matériel presque amorti)
� Fluctuation monétaire (ex: taux de change)
� Complexité des opérations d'importations (ex: dédouanement)
� Prix d'acquisition élevé.
� L'emploi de l'hypochlorite calcium est assez restreint à cause de la pollution qu'il
engendre.
Ils ont aussi ses avantages. Si on emploie 1 'hypochlorite de calcium, on a :
� Meilleur qualité de produit.
� Reconnaissance mondiale de la formule.
� Pas besoin de machine
Si on emploie celui-ci, il n'y a pas baisse de coût de production car elle est très chère, or nos
buts c'est de réduire le coût pour avoir un meilleur rendement.
C'est pour cela qu'il est préférable pour nous d'utiliser l'hypochlorite de sodium car :
� Il y a Facilité d'accès à l'approvisionnement
� Le coût d'acquisition plus avantageux
� On n'a pas besoin d'importance.
3.4 Facilitée d'accès du client potentiel à la société d'eau potable.
Nous allons essayer de proposer des solutions correspondant à chaque type de
problème qui sont liés à la clientèle et à l'activité de la société ainsi que les solutions à retenir,
les résultats attendus et les recommandations générales.
Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au
niveau de la clientèle, puisque ces problèmes ont eu trait, d'un côté, à l'existence
d'innombrable clients potentiels de la JIRAMA ceux qui n'ont pas encore eu accès à l'eau
potable de l'autre côté le non payement de la facture et leurs considération; ainsi que la mise
en place d'un système de traitement mutuel en matière de paiement au niveau des collectivités
territoriales.
Nous envisagerons donc en détail cette solution.
• S'intéresser aux clients potentiels
Le renforcement de la politique de sensibilisation de nouvelle clientèle constitue un
autre moyen, outre l'amélioration des modalités et des procédures de branchement de l'eau
Contrôle de gestion 85
dans la proposition concernant l'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché de
l'eau potable.
En effet, cette proposition consiste à influencer les attitudes et la réaction des
différents publics auxquels s'intéresse la société que ce soit les clients les prospects ou les
prescripteurs.
Elle doit donc communiquer avec eux en véhiculant des informations sous forme de
message ou de signaux de toute matrice que l'entreprise émet en direction de ces publics
ciblés. Ceci dans le souci de supprimer l'attitude hésitante de ces derniers ou même de
modifier leur culture financière face à l'esprit de crédit, en y incluant par exemple une
explication comparative de la qualité de l'eau de la JIRAMA par rapport à l'eau des produits
Nous trouverons en annexe n°.... un exemplaire ou bien par citation des avantages d'un
branchement de l'eau de la JIRAMA pour les clients qui n'en ont généralement pas les moyens
Ainsi définie, cette politique emprunte de multiples canaux comme la publicité par le
média à laquelle, on pense d'abord, en est un, mais il existe d'autres. Tels que les visites des
clients (faire du porte à porte); ou les sponsorings, les opérations promotionnelles, les
relations publiques.
Pour les cas de la JIRAMA, les outils de sensibilisation adéquats pour « l'eau potable
sont donc les relations publiques ou la visite des clients dont le but est de mettre les clients
potentiels au courant de l'existence et la fiabilité de l'eau potable de la société ou encore la
création de sites Web relatant la description du produit ainsi que son prix, et les avantages que
les clients peuvent obtenir à son utilisation.
Il est donc important pour la société d'avoir une vision globale de sa politique de
communication actuelle et de planifier les actions stratégiques à entreprendre si le but à
atteindre est la sensibilisation des clients potentiels.
Il est vrai que seul la JlRAMA est une entreprise monopole à Madagascar mais il doit
tenir en garde aux plaques solaires qui s'éparpille dans toute l'île s'ils font la réduction de son
prix.
• Élaboration d'un nouveau système de paiement de la facture
La JIRAMA doit avoir une autre stratégie pour l'établissement de la facture; c'est-à-
dire qu'elle doit élaborer un nouveau système de paiement pour sa facture.
Pour être un peu plus clair, elle doit appliquer le système « cash power» comme la
stratégie adoptée par la société TEL MA prépayé pour que l'objectif souhaité par l'entreprise
se réalise et les consommateurs ne consomment que ce qu'ils ont payé
Contrôle de gestion 86
CONCLUSION
La JlRAMA, une entreprise œuvrant dans la production, la distribution et la
commercialisation en eau à MADAGASCAR a procédé à un renforcement d'action de
communication commerciale de ses agents en relation avec la clientèle. En effet, la Société a
fait suivre une formation basée sur les techniques de communication et techniques d'accueil
clientèle à ses agents d'accueil et releveurs encaisseurs.
Notre objectif est de pratiquer les connaissances acquises pendant les études à l'école,
de savoir et de connaître toute l'installation électrique et hydraulique, connaître des chaînes de
traitement et enfin savoir les rôles de chaque service.
Stage nous a été très bénéfique sur tous les plans. A part le savoir faire, les relations
humains entre le personnel ont contribué largement à renforcer l'esprit de solidarité, point
capital et inéluctable pour obtenir un résultat positif dans tous les domaines.
Dans une conférence faite à Anvers en 1930 par Paul Roussiers (vice-président du
comité Central des Armateurs de France), il a été dit: « …les grands entreprise moderne c'est
la multiplicité et la diversité des opérations qui y trouvent place sont extrêmes. Pour préparer
leur avenir, pour augmenter leur activité, il est donc nécessaire de connaître avec exactitude
les divers éléments de leur économie présente, afin de se rendre compte de quel côté des
efforts doivent être faits pour en favoriser le développement ....
La JIRAMA possède des problèmes au niveau de l'activité de la société et de la
clientèle, mais se problème peut résolue en adoptant une réduction du coût de production du
traitement de l'eau, et en investissant une nouvelle matérielle de la fabrication. Mais pour la
clientèle il est nécessaire de renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle et en
amélioration de la qualité de service au niveau de ressource humain.
Face à ces facteurs clé de l'environnement, chaque acteur dans le domaine d'eau essaie
de saisir les opportunités et contourner ou éviter les menaces, ainsi, la JIRAMA doit fabriquer
de l'énergie hydraulique pour ne pas attendue la tomber de la pluie qui l'a fait stabilisé et elle
doit élaborer un système de paiement de la facture appelé« cash power» pour éviter le non-
paiement de la facture.
Malgré les faiblesses de la JIRAMA, elle a de forte potentialité. Potentialité liée non
Contrôle de gestion 87
seulement à sa situation géographique mais à la place qu'il occupe dans l'histoire et
l'économie de Madagascar. Le professeur Jacques Charlier de l'Université Catholique de
Louvain a écrit que: « JlRAMA forment une catégorie spéciale de villes. Plutôt que de
rayonner à 3600 sur les régions environnantes ».
En résumé, si une entreprise voudrait s'épanouir, il ne suffit pas de former les
individus à un nouveau « savoir-faire» ou « savoir être », il faut que cet apprentissage soit
associé, d'une part, à un «vouloir faire» et un «vouloir être», et que d'autre part, les cadres
institutionnels et organisationnels de l'entreprise se transforme pour donner le «pouvoir faire»
et le « pouvoir-être» nécessaire à la mise en œuvre des résultats de la formation.
Nous espérons que par les suggestions et recommandations que nous avons élaborées,
la JIRAMA pourra se doter d'une certaine performance dans la réalisation d'évaluation future
de post-formation de ses employés.
Ceci étant, directeur générale est chaleureusement remerciée d'avoir octroyé ce stage
de formation au personnel dont le but essentiel consiste non seulement à l'épanouissement
professionnel de tout un chacun, mais surtout donner entière satisfaction à la clientèle pour les
diverses prestation de services entrant dans le cadre de la vie journalière de chaque citoyen.
Pour terminer, nous espérons que l'étude menée et la synthèse de cette étude qu'est le
présent mémoire s'inscrivant dans le cadre de l'obtention du diplôme de maîtrise de Gestion
vont contribuer grandement à l'amélioration des outils de gestion de la société JlRAMA.
BIBLIOGRAPHIE
- MARIE -HELENE WESTPHALEN, communication le guide de la communication
d'entreprise, édition DUNOD, publié en France, en mars 2002.
- OUELLETTEC, BOISVERT F, Prix de revient: planification, contrôle et analyse des
coûts, édition du Renouveau Pédagogique Inc
- MIKOLA, STOLOWY H, DE GUARDIA J-C, comptabilité analytique et contrôle de
gestion, édition, CLET-DUNOD, paris
- GERVAIS MICHEL, contrôle de gestion et planification d'entreprise, ECONOMA,
paris.
- PIERRE VOYER, tableau de bord de gestion, presse de l'université du Québec
- NORBERT GUEDJ et collaborateur le contrôle de gestion: pour améliorer la
Performance de l'entreprise, édition organisation
- MICHEL GERVAIS, contrôle de gestion et planification de l'entreprise,
ECONOMICA, paris
- NAUNO-PHILIPPE RAKOTOMIAMINA, budget, outil de gestion, université de
MADAGASCAR, centre universitaire régional de TOAMASINA
- PAUL ROUSSIERS, multiplicité et la diversité des opérations c'est le grand entreprise
moderne, 1993,
ANNEXES
TABLE DE MATIERE
SOMMAIRE REMERCIEMENTS INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PARTIE I : PRESENTATION GLOBAL DE LA RECHERCHE
Chapitre l: PRESENTATION DE LA SOCIETE ............................................................ 4 Section 1: Généralités ........................................................................................................ 4
1.1 Localisation ................................................................................................................ 4 1.2 Historique ................................................................................................................... 4 1.3 Lac Mandroseza ......................................................................................................... 5 1.4 Moyens humains ........................................................................................................ 6
Section 2 : La chaîne de traitement d'eau ......................................................................... 7 2.1 Notion de base .......................................................................................................... 7 2.2 Techniques de traitement d'eau ............................................................................... 7 2.3 Processus de traitement de l'eau .............................................................................. 7
2.3.1 Définitions .......................................................................................................... 8 2.3.2 Phase de traitement de l'eau ............................................................................... 8
2.3.2.1 Préchlotartion ................................................................................................. 9 2.3.2.2. Décantation ................................................................................................. 9 2.3.2.3. Filtration ..................................................................................................... 9 2.3.2.4. Stérilisation ................................................................................................. 9 2.3.2.5. Neutralisation ............................................................................................. 9
2.3.3 Produits de traitement d'eau ........................................................................... 9 2.3.3.1 Le rôle du sulfate d'alumine ...................................................................... 10 2.3.3.2 Le rôle de la chaux. ................................................................................ 10 2.3.3.3 Le rôle de l'hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de chlore. 10
Section 3 : Station de traitement ................................................................................... 11 3.1 Mandroseza I ........................................................................................................... 11
3.1.1 Captage d'eau brute station de pompage d'eau brute ........................................ 11 3.1.2 Bassins de décantation .................................................................................... 11 3.1.3 Décanteur accelator .......................................................................................... 11 3.1.4 Décanteurs PULSATOR I, PULSATOR II..................................................... 12 3.1.5 Décanteurs Prat- Daniel.................................................................................. 13 3.1.6 Batteries de filtration ...................................................................................... 13 3.1.7 Station de pompage d’eau traitée ..................................................................... 14
3.2 Mandroseza II ......................................................................................................... 15 3.2.1 Ouvrage de captage .......................................................................................... 15 3.2.2 Station de pompage d'eau brute ........................................................................ 15 3.2.3 Floculateur ....................................................................................................... 16 3.2.4 Filtres bicouches ............................................................................................. 16 3.2.5 Fonctionnement des siphons ............................................................................ 17 3.2.6 Local des lavages filtre ..................................................................................... 18
3.2.7 Bâtiment éléctrochlorateur ............................................................................ 18 3.2.8 Neutralisation .................................................................................................. 19 3.2.9 Station de pompage d'eau traitée .................................................................. 19 3.2.10 Salle synoptique .............................................................................................. 19
3.3 Les différentes agences JIRAMA existant à Antananarivo ..................................... 20 Chapitre ll : THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE ANALYTIQUE D'EXPLOITATION ............................................................................................................... 21 Section 1: Définition et notions de base .......................................................................... 21
1.1 Définition ................................................................................................................. 21 1.2 Notions des coûts ..................................................................................................... 23
1.2.1 Qu'est-ce qu'un coût? ........................................................................................ 23 1.2.2 Champ d'application du coût ............................................................................ 23 1.2.3 Hiérarchie des coûts ....................................................................................... 23
1.2.3.1 Côut d’achat ................................................................................................. 23 1.2.3.2 Le coût de production ................................................................................... 24 1.2.3.3 Le coût de revient ......................................................................................... 24
1.3 Le résultat analytique ............................................................................................. 25
PARTIE II: IDENTIFICATION ET FORMULATION DE PROBLEM E Chapitre l: PROBLEMES LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE .......................... 27 Section 1: Augmentation du coût de traitement de l'eau ............................................. 28
1.1 Utilisation superflue de produit pour le traitement de l'eau ..................................... 28 1.2 L'instabilité du coût de traitement ............................................................................ 29
Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières premières ........... 30 2.1 Prix élevé de l'énergie pour la fabrication de produit. ........................................ 31 2.2 Utilisation de matériel obsolète ............................................................................. 31 2.3 Instabilité de cours de change. .............................................................................. 31
Chapitre ll : Problèmes liés à la clientèle ........................................................................... 32 Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché .................................................... 33
1.1 La monopolisation de la traitement de l'eau par la JIRAMA MANDROSEZA ...... 34 1.2 Non-paiement de la facture ...................................................................................... 34
Section 2 : Existences de client non sensibilisé à l'eau potable .................................... 35 2.1 Manque de communication ...................................................................................... 35 2.2 Difficulté d'accès en eau potable .............................................................................. 37
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS
Chapitre l: SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA SO CIETE ............... 41 Section 1: Stabiliser le mode de traitement de l'eau ..................................................... 41
1.1 Rendre stable le coût de traitement en adoptant le calcul .................................. 41 1.1.1 Les coûts de traitement: ................................................................................. 41
1.1.1.1 Les éléments du coût de traitement de l'eau potable: ............................... 41 1.1.1.2 Analyse concernant l'hypochlorite de sodium .......................................... 42
1.1.1.2.1 Matériel : ................................................................................................ 42 1.1.1.2.1.1 Amortissement .................................................................................... 43
1.1.1.2.1.1.1 Définition .................................................................................... 43 1.1.1.2.1.1.2 Type d'amortissement ................................................................... 43 1.1.1.2.1.1.3 Tableau des amortissements .................................................... 43 1.1.1.2.1.1.4 Calcul amortissement: .............................................................. 44
1.1.1.2.2 Puissance souscrit .................................................................................. 44 1.1.1.2.2.1. Calcul prix puissance souscrite ...................................................... 44
1.1.1.2.3 Énergie .................................................................................................. 45 1.1.1.2.4 Pièce de rechanges et de main d'œuvre .................................................. 45 1.1.1.2.5 Sel ........................................................................................................... 45
1.1.1.2.5.1 Calcul prix du sel ............................................................................. 45 1.1.1.2.6 Prix frais du transport ............................................................................. 46
1.1.2 Les analyses concernant les hypochlorites de calcium ................................ 46 1.1.3 Calcul coût de chlore ...................................................................................... 46
1.1.3.1 Quantité du chlore ....................................................................................... 46 1.1.3.2 Volume d'eau traitée par m3 ...................................................................... 46 1.1.3.3 Calcul du prix du chlore ............................................................................... 46
1.2 Réduire le coût de traitement de l'eau ...................................................................... 47 Section 2: Recherche d'aide financière .......................................................................... 48
2.1 Contracter des emprunts auprès des institutions financières. ................................... 48 2.2 Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers ..................................................... 48 2.3 Faire un appel d'offre dans un journal ...................................................................... 48
Chapitre ll : SOLUTION CONCERNANT LA CLIENTELE .... .................................... 50 Section 1 : Adopter une politique de vente adaptée sur le marché .............................. 51
1.1 Renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle .......................................... 52 1.2 Mettre en place un système de traitement mutuel en matière de paiement au niveau de la collectivité territoriale. ................................................................................................. 53
Section 2 : L'amélioration de la qualité de services: au niveau de la direction de ressource humaine .................................................................................................................. 53
2.1 Application du savoir être ........................................................................................ 54 2.1.1 Définition d'un cadre ........................................................................................ 54 2.1.2 Responsabilités du cadre envers les subordonnés ........................................ 54 2.1.3 Rôle d'un cadre ................................................................................................ 54 2.1.4 Le savoir être du cadre ................................................................................... 54 2.1.5 La maîtrise de son métier ............................................................................... 55 2.1.6 La sensibilité ................................................................................................... 55
2.2 Application de la savoir faire ................................................................................... 56 2.2.1 Le cadre est un organisateur ............................................................................. 57 2.2.2 Délégation de pouvoir .................................................................................... 59
2.2.2.1 Procédure de passation ................................................................................. 60 2.2.2.2 Les motifs de non délégation ? .......................................................... 60 2.2.2.3 Pourquoi déléguer? ............................................................................... 60
2.2.3 Le cadre est une source des objectifs .......................................................... 61 2.2.4 Le traitement des informations ......................................................................... 61
2.2.4.1 Comment avoir des informations? : .................................................. 61 2.2.4.2 Comment repérer qu'un subordonné a des problèmes? .................. 61
2.2.4.2.1 Qu'est qu'une écoute active? ........................................................... 62 2.2.4.2.2 Grâce a la communication informelle ........................................... 62
2.2.5 Comment bien communiquer les informations ou comment avoir une bonne communication? ............................................................................................................... 62
2.2.6 Comment exploiter les informations? .............................................................. 62 2.2.8 Comment résoudre un conflit? ......................................................................... 63 2.2.9 Les étapes pour résoudre un conflit .................................................................. 64 2.2.10 Comment récompenser, comment punir? ......................................................... 65
2.2.1.1 Comment instaurer l'esprit d'équipe? ........................................................ 66 2.3 Application de le savoir faire faire ........................................................................... 66
2.3.1 Qu'est ce qu'un travailleur motivé? .................................................................. 66 2.3.2 La motivation ou la dernière opportunité? .................................................... 66 2.3.3 Analyse de la motivation ............................................................................... 67
2.3.3.1 Processus de la motivation ..................................................................... 67 2.3.3.2 Les théories de la motivation ........................................................... 68
2.3.3.2.1 Les théories de la motivation par la satisfaction de besoin ................... 68 2.3.3.2.1.1 Théories de la motivation par l'équité Qustice) ............................... 69 2.3.3.2.1.2 Théories de la motivation par l'attente ............................................ 69
2.3.3.3 Les stimulants externes ............................................................................. 69 2.3.3.3.1 Comment le manager doit procéder pour qu'il y ait motivation profonde pour son Équipe? ...................................................................................................... 69 2.3.3.3.2 Les relations de travail sont adultes: ............................................... 70 2.3.3.3.3 Enrichissement des tâches ................................................................ 71 2.3.3.3.4 Les collaborateurs se sentent en sécurité ................................................ 71
2.3.4 Professions: meneur d'hommes ..................................................................... 71 2.3.4.1 Le sens du mot leadership ......................................................................... 71 2.3.4.2 Existe-il un style de commandement idéal ? .......................................... 71 2.3.4.3 Les actions clés du manager en se référant aux théories de la motivation .................................................................................................................. 72 2.3.4.4 Les sept règles pour un projet d'entreprise (l'église à construire) . 72
Chapitre lll : SOLUTION RETENUE ................................................................................ 74 Section 1 : Modèle d'analyse comparaison dénommée du coût du chlore dans le traitement d'eau potable. ....................................................................................................... 74
1.1 Analyse comparative du coût de chlore dans le traitement de l'eau ........................ 74 1.2 Modèle d'analyse du prix de revient ......................................................................... 75 1.3 Modèle d'organisation de la gestion du personnel ............................................... 76
Section 2: Résultat attendue ............................................................................................ 79 2.1 Résultat économique ............................................................................................... 79 2.2 Résultat financiers ................................................................................................... 80 2.3 Résultat sociaux ...................................................................................................... 81
Section 3 : Recommandations générale .......................................................................... 82 3.1 Fidélité envers les clients ........................................................................................ 82 3.2 Rapidité du travail ................................................................................................... 82 3.3 L'utilisation de l'hypochlorite de sodium ........................................................... 83 3.4 Facilitée d'accès du client potentiel à la société d'eau potable........................ 84
CONCLUSION ....................................................................................................................... 86 BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE