99
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT : GESTION Mémoire de maîtrise en gestion Option : Finance CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA SOCIETE D’EAU POTABLE DANS LA SOCIETE JIRAMA DE LA DISTRIBUTION MANDROSEZA Présenté par :RAVELOSON , Vonjiharisoa Domohinaniaina Sous l’encadrement de : RALISON Roger Encadreur Pédagogique Maître de Conférence Chef de Département RAVALITERA Basile Encadreur Professionnel Directeur Interrégional Adjoint de Tananarivo de la Société JIRAMA Date de soutenance : 27 Décembre 2005

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

  • Upload
    others

  • View
    11

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCI OLOGIE

DEPARTEMENT : GESTION

Mémoire de maîtrise en gestion

Option : Finance

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA

RENTABILITE DE LA SOCIETE D’EAU POTABLE DANS LA

SOCIETE JIRAMA DE LA DISTRIBUTION MANDROSEZA

Présenté par :RAVELOSON , Vonjiharisoa Domohinaniaina

Sous l’encadrement de : RALISON Roger Encadreur Pédagogique Maître de

Conférence Chef de Département

RAVALITERA Basile Encadreur Professionnel Directeur Interrégional Adjoint de

Tananarivo de la Société JIRAMA

Date de soutenance : 27 Décembre 2005

Page 2: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

Introduction

PARTIE 1: PRESENTATION GLOBALE DE LA RECHERCHE

Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE. Section 1 : Généralités Section 2 : La chaîne de traitement d'eau Section 3 : Station de traitement

Chapitre II: THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE

ANALYTIQUE D'EXPLOITATION (CAE) Section 1 : Définition et notions de coût

PARTIE Il : IDENTIFICATION ET FORMULATION DE PROBLE ME Chapitre 1 : PROBLEME LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE

Section 1 : Augmentation du coût de traitement de l'eau. Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières premières

Chapitre II : PROBLEME LIES A LA CLIENTELE

Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché Section 2: existences de client non sensibilisé à l'eau potable

PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS Chapitre 1 : SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA S OCIETE

Section 1 : Stabiliser le coût de traitement de l'eau Section 2 : Recherche d'aide financière

Chapitre II : SOLUTION CONCERNANT A LA CLIENTELE

Section 1 : Adopter une politique de vente adapté sur le marché Section 2: Améliorer la qualité des services au niveau de la direction de la ressource humaine.

Chapitre III : SOLUTION RETENUE ET RESULTATS ATTEND UES.

Section 1 : Solutions retenue Section 2 : Résultat attendue et recommandation générale

Conclusion BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

Page 3: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

REMERCIEMENTS

Avant de commencer permettez-moi de rendre grâce à Dieu sans lui je n'aurais pu rien

faire.

La moindre des honnêtetés voudrait que cette partie de remerciements soit au moins

aussi détaillée que l'ouvrage lui-même. Aussi détaillée, car le présent mémoire n'aurait pu être

réalisé sans le précieux concours de nombreuses personnes auxquelles j'adresse ici tous mes

vifs remerciements et ma profonde gratitude.

Faute de pouvoir les citer toutes, qu'il nous soit au moins permis d'adresser nos

sincères reconnaissances sans bornes :

- aux membres du corps enseignants de l'université d'Antananarivo dans le

département DEGS, pour la haute tenue intellectuelle des cours proférés;

- à Monsieur RAKOTOARISON Rado Herilaza,

Doyen de la faculté Droit, Economie, Gestion et de la Sociologie

- à Monsieur RALISON Roger

Encadreur pédagogique, Chef de département de la filière Gestion, Responsable de la

4 ème année de l'option Finances et Comptabilités.

- à Monsieur RA V ALITERA Basile

Encadreur professionnel, Directeur Interrégional Adjoint de la société JIRAMA

Enfin, je ne saurais oublier de remercier toute ma famille qui m'a enseigné le sens de

l'excellence et la valeur de l'intégrité.

Page 4: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 1

INTRODUCTION

Madagascar.est un pays en voie de développement. Le gouvernement malgache a

choisi comme politique économique la libération de toutes les activités de production et le

désengagement progressif de l'État pour accélérer le développement du pays. Ainsi la priorité

est de donner au secteur privé pour y jouer un rôle important.

Pour concrétiser cette politique, l'État a opté pour la réforme du secteur de l'eau et de

l'énergie électrique ayant pour but d'ouvrir à de nouveaux opérateurs la possibilité d'intervenir

au sein de ce secteur car nous savons que la satisfaction des besoins énergétiques et de l'eau

de la population constitue un facteur essentiel pour accélérer la réalisation de cette stratégie.

Pour ce faire, elle combine divers facteurs techniques, économiques, monétaires,

matériels et humains dont la coordination constitue la gestion.

Dans le contexte actuel de la mondialisation qui est porteur de nouveaux atouts à

l'entreprise, mais aussi suppose plus de dangers que par le passé l'entreprise se doit de se doter

d'outils de gestion adéquate si elle pense assurer à long terme son fonctionnement, son

expansion et sa pérennité dans les meilleures conditions possibles.

En fait, le bilan énergétique de Madagascar reflète le stade peu avancé du

développement du pays c'est-à-dire que seulement une faible proportion de la population

utilise l'électricité et l'eau qui n'est fournis que par une seule société monopolisant le marché.

Cependant, le prix à l'importation du pétrole qui représente l'une des matières

premières nécessaires à la production de l'électricité ainsi que de l'eau connaît une hausse

continue sur le marché international ce qui implique aussi une hausse du coût de la

consommation de cette énergie autre le coût de l'abonnement à la société monopole qui

impose ses prix sur le marché de l'énergie électrique et de l'adduction d'eau potable.

Mon stage effectué au sein de la société JIRAMA Mandroseza m'a aidée à trouver les

solutions nécessaires pour subvenir au besoin énergétique et d'eau potable pour la population.

Concernent, particulièrement JIRAMA Mandroseza, c'est celle qui est le responsable

de l'approvisionnement en eau potable dans tout le capital. Son rôle est de traiter, distribuer

l'eau dans la ville.

Pour simple indication, l'eau joue un rôle primordial dans la vie humaine et occupe

90% du poids de l'homme.

Page 5: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 2

Notre corps humain dépend de l'eau pour vivre et cette usine fait tous les moyens

nécessaires pour subvenir à la production d'eau, améliorent pour que nous ayons toujours la

satisfaction de la santé.

En outre, la consommation pourrait varier en fonction de la température, de l'humidité

et de l'activité physique.

Bref, la société JIRAMA MANDROSEZA veut déconcentrer sa production d'eau à

l'aide de la recherche d'autres ressources en eau autour de la ville, par exemple étude de la

ressource en eau à Sabotsy Namehana et Ambohitrimanjaka.

L'objet de la présente étude ayant comme thème: «La contribution à l'amélioration de

la rentabilité de société de la distribution d'eau potable; cas: «JIRAMA MANDROSEZA»

comme toute entreprise a un objectif essentiel la recherche de profit tout en assumant les rôles

suivants: satisfaction des besoins des utilisateurs par la production de biens et de services,

création d'emploi.

La question qui émerge est la suivante « face à la mondialisation de l'économie, quelle

stratégie à mettre en œuvre pour permettre à JIRAMA MANDROSEZA d'améliorer sa

rentabilité ».

Bâtis la stratégie d'entreprise c'est choisir les domaines d'activité dans lesquelles, elle

entend être présente, allouer les ressources de façon qu'elle s'y maintienne et s'y développe.

Pour résoudre le problème posé précédemment, nous allons consacrer notre étude sur

le cas de la société JIRAMA MANDROSEZA qui est la seul société qui fait la traitement de

l'eau brute en eau potable. Le JIRAMA MANDROSEZA est un établissement public qui

distribue l'eau dans toute l'île.

• la première tâche à laquelle on se trouve confronter, lorsqu'on aborde une société

pour la première fois, est d'en comprendre son milieu, pour assurer cette tâche, nous

proposerons d'étudier l'environnement interne de la société c'est-à-dire que la présentation

global de cette société.

• la deuxième tâche c'est la problématique qui existe dans cette société;

• et enfin la troisième tâche c'est la proposition de cette solution de chaque problème

et la solution retenue et leur recommandation générale.

Page 6: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

3

PARTIE I : PRESENTATION GLOBAL DE

LA RECHERCHE

Page 7: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 4

Chapitre l: PRESENTATION DE LA SOCIETE

Section 1: Généralités

La JIRAMA MANDROSEZA représente jusqu'à maintenant la seule grande usine de

distribution et d'épuration d'eau à Madagascar.

1.1 Localisation

La JIRAMA MANDROSEZA se trouve près du lac de MANDROSEZA qui fait partie

de la capitale dans la périphérie Est d'Antananarivo.

Géographiquement cette zone est caractérisée par la présence du bassin entouré par

des collines:

- au Nord par la cité universitaire

- au sud par la colline d'Alasora

- a l'Est par le village d'Ambohipo

- et à l'Ouest par le village d'Ambohimiandra

1.2 Historique

L'eau distribuée par la JIRAMA MANDROSEZA vient de la rivière d' Ikopa. La

population de la ville d'Antananarivo et ses environs consomme en moyenne 130 000 à 145

000 m3 d'eau par jour

Un barrage au niveau d'Ambohipo arrête et dévie une partie de l'eau de l'Ikopa vers un

puisard appelé prise d'eau et ayant une capacité de 150m3.

C'est de là qu'on pompe l'eau vers le lac. La station de pompage est composée de 6

groupes électropompe au minimum trois groupes fonctionnement 24h/24

Avant d'arriver dans le lac, l'eau passe par un bassin appelé dessableur si non le lac est

ensablé.

On pourrait dire donc que le lac de MANDROSEZA est artificiel.

En 1937, elle évolue jusqu'à maintenant à l'aide de la mise en place des décanteurs et

filtres

En 1950, installation des autres filtres pour les mêmes régions

En 1958, installation Accelator

En 1968, installation de pulsator I

Page 8: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 5

En 1978, installation de pulsator II

En 1991, le commencement d'utilisation de deuxième station d'exploitation d'eau à

équipement moderne: c'est le MANDROSEZA II

Actuellement, ces deux stations travaillent simultanément et cette usine est dirigée par

un chef de Département

Il existe aussi un laboratoire qui se trouve prés de l'usine ou il effectue toutes les

analyses physico-chimiques, et bactériologiques de l'eau.

1.3 Lac Mandroseza

Le lac MANDROSEZA joue le rôle d'un réservoir tampon. En effet, il est alimenté par

l'Ikopa grâce à un barrage de prélèvement et des systèmes de pompages.

Cependant, cette eau de l'Ikopa est polluée car non seulement les débris naturels

augmentent mais aussi, pendant le traitement il est remarqué la présence d'huile et de graisse

au floculateur (MIl)

Tout cela s'explique par l'existence des usines en amont qui rejettent leurs déchets

dans l'Ikopa, entre autres, la papeterie de Madagascar à Ambohimanambola et la tannerie

d'Anjeva.

Passons aux caractéristiques de ce lac

Il a une superficie S=47 ha à une profondeur moyenne de 3m le volume d'eau

exploitable et d'environ 1 500 000

Page 9: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 6

1.4 Moyens humains

Ce chapitre est explicite par l'organigramme ci- dessous:

DPOT

SERVICE ADMINISTRATIVE

Division MANDROSEZA

Labo contrôle

Chef de quart

Agent de quart

Sécurité et environnement

Suivi extérieur

Division : affaire générale

Approvisionnement et magasin

Section personnelle

Formaliser DA

Section magasin

Pour l’auto Pour l’informatique

Service maintenance

Division mécanique

Division électrique

Division génie civil

Chef chantier

Chef génie civil

Chef plombier

Plombiers Peintre, maçons, manœuvres

Chef électricien

Electricien

Chef D’atelier

Soud

Chef mécanicien

Mécanicien

Division MANDROSEZA

Chef de quart

Agent de quart

SERVICE D’EXPLOITATION SERVICE D’EXPLOITATION

Page 10: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 7

Section 2 : La chaîne de traitement d'eau

2.1 Notion de base

La JIRAMA Mandroseza possède deux statons de traitements d'eau. Mandroseza

numéro un ou bien MI et Mandroseza numéro deux ou bien MII et ce numéro dépend de leur

installation

2.2 Techniques de traitement d'eau

La JlRAMA exploite une eau de surface qui est prise directement dans le lac .Ces

installations comprennent :

• La prise d'eau est poursuivie d'un dégrillage qui sépare éventuellement les

matières volumineuses comme les débris divers

• Les stations de pompages d'eau brute équipées de 7 groupes en MI et quatre

celle MII

• Les stations de traitements sont équipées de systèmes de décantation et de

filtration puis la galerie de siphon;

• Les réservoirs sont semi-enternés en béton qui sont superficiellement divisés

en deux compartiments (trois compartiments pour MI et celle de MII)

• Les pompes de refoulement distribuent l'eau potable dans la ville

d'Antananarivo

2.3 Processus de traitement de l'eau

Le schéma directeur ci-dessus expliquera le déroulement du traitement d'eau de

consommation produite par l'usine de Mandroseza.

L'eau est dite potable lorsque ses caractéristiques physico-chimiques sont conformes

aux recommandations de l'organisation mondiale de la santé O.M.S (normes internationales).

.

Page 11: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 8

Schéma n°l : Chaîne de traitement de l'eau

L'usine de production d'eau de Mandroseza qui datait de 1910 est l'unique source

d'approvisionnement en eau potable de la ville d'Antananarivo. Malgré les différents

renforcements, elle est saturée en 1986. Les travaux d'extension ont débuté en 1991 et pris fin

en 1993. La nouvelle usine Mandroseza II est devenue opérationnelle en septembre 1993. Les

deux usines travaillent en parallèle.

2.3.1 Définitions

L'eau distribuée par la JIRAMA provient de la rivière de l'IKOP A. Le lac de

Mandroseza est un grand réservoir de 47 ha de superficie avec une profondeur moyenne de

3m, soit un volume total d'environ 1400.000 m3, si on arrête donc le pompage pendant

quelque jour ou bien 9 ou 10 jours, le lac se videra. Ce lac n'est pas tout simplement un

réservoir, mais joue déjà le rôle de prédecantation naturelle car analogiquement au récipient

contenant de l'eau un peu chargée, les particules contenues dans cette eau se déposent au fond

du récipient lorsqu'en le laisse se reposer.

2.3.2 Phase de traitement de l'eau

Pour que l'eau soit potable il doit subir dans ces différentes phases.

DECANTATION Al2(SO4) 3

CLARIFICATION FILTRATION

FLOCULATION

EAU BRUTE TRAITEMENT DESINFECTION ClOCa ou ClONa

EAU POTABLE

Page 12: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 9

2.3.2.1 Préchlotartion

Il s'agit d'une injection de chlore en tête du traitement afin d'éviter la formation

d'algues sur les parois des unités de traitements. Elle est réalisée une fois par semaine.

2.3.2.2. Décantation

Il assure l'élimination des particules contenues dans l'eau par coagulation. Les boues

deviennent plus denses et se déposent au fond du bassin, et seront évacuées par les

extracteurs.

2.3.2.3. Filtration

Pour finaliser ce traitement physico-chimique, cette eau doit encore passer par le stade

de filtration et cette méthode consiste à faire passer l'eau à travers une couche filtrante

composée de gravillon nette et du sable, cette couche de sable retient les particules encore en

suspension.

Alors, la filtration vise à retenir les particules contenues dans l'eau. Elle est conçue de

séparer les éléments insolubles et rendre ainsi l'aspect de l'eau plus limpide.

En profondeur de la filtration, on trouve un lit filtrant qui tamisent les matières

retenues.

2.3.2.4. Stérilisation

Il consiste à injecter du chlore à cette eau filtrée pour tuer les microbes y existantes et

le produit utilisé est 1 'hypochlorite de calcium ou hypochlorite de sodium et c'est après ce

traitement que l'eau est potable.

2.3.2.5. Neutralisation

Il consiste à corriger la propriété chimique de l'eau. Après les traitements physico-

chimiques de l'eau a un caractère acide. Elle peut attaquer et corroder les tuyaux et les

maçonneries;

Ainsi il faut augmenter le pH de l'eau afin qu'elle devienne un peu basique. Ce pH doit

être compris entre 7,8 et 9

2.3.3 Produits de traitement d'eau

L'eau joue un grand rôle primordial dans la vie humaine et occupe 60 à 90% du poids

de l'homme. Notre corps humain dépend de l'eau pour vivre et la JIRAMA Mandroseza fait

Page 13: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 10

tous les moyens nécessaires pour notre aide a ces productions d'eau, améliorent pour que nous

ayons toujours la satisfaction de la santé, mais pour ce faire, la JIRAMA Mandroseza utilise

des produits différents pour la transformation de l'eau brute en eau potable. Ces produits sont:

� sulfate d'alumine

� chaux

� hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de chlore

2.3.3.1 Le rôle du sulfate d'alumine

Indispensable pour coaguler les matières c'est à dire qu'il rassemble les matières organiques

pour devenir dense et déposer a~ fond du décanteur. La concentration dépend la qualité d'eau

brute, la dose de sulfate varie entre 9 à 13g/m3.

2.3.3.2 Le rôle de la chaux.

Pour avoir une bonne floculation ou coagulation, il faut que le pH de l'eau soit compris

entre 7,0 et 7,2 oU le pH de l'eau du lac est d'environ 6,2 à 6,4.

Donc il faut remonter ce pH et le rôle de la chaux c'est de corriger ce pH, la dose

utilisée est d'environ 1/5 de la dose de sulfate d'alumine.

2.3.3.3 Le rôle de l'hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de

chlore.

Après avoir électrolysé le sel, on obtient de l'hypochlorite de sodium qui est utilisé

pour la stérilisation comme l'hypochlorite de calcium.

Page 14: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 11

Section 3 : Station de traitement

3.1 Mandroseza I

3.1.1 Captage d'eau brute station de pompage d'eau brute

L'eau brute passe d'abord par un dégrillage à l'entrée canal d'amenée d'eau brute

• Deux pompes horizontales n° 1 et n°2 : Q = 650 m 3 / h ; hmt= 10m

• Deux pompes horizontales n °3 et n04 : Q = 1 300 m 3/ h; hmt = 10m

• Deux pompes verticales n° et n06 : Q = 1 300 m 3 / h ; hmt = 10m

• Des pompes horizontales n°6 bis: Q = 1 500 m 3 / h . hmt = 10

Ces pompes refoulent l'eau vers les décanteurs

3.1.2 Bassins de décantation

La station de traitements à MI est constituée par le dé6anteurs : l'Accelator, le Pulsator

I, le Pulsator II et les décanteurs Prat Daniel

3.1.3 Décanteur accelator

D'accelator a été mis en œuvre vers l'année 1958.Il comporte une zone centrale de

réaction (1) entouré d'une zone de décantation, les zones se communiquent par le haut et par

le bas

Une turbine située à la partie supérieure de la zone de réaction fait circuler l'eau à une

vitesse de rotation V = 3,5 à 5 tr / mn. Le débit d'eau brute à traiter est de 800 m 3/h à 900 m

3/ h

Les boues qui se déposent dans la zone de décantation reviennent par circulation dans

la zone centrale. L'enrichissement en boues ainsi que l'ajout de chaux amont provoquent une

floculation rapide et la formation des flocs denses

Des fosses à boues permettent l'attraction des boues en excès qui sont conduite par un

canal, gravitairement vers le bassin résiduaire d'eau puis refoulées vers l'Ikopa, plus à l'aval

du barrage seuil.

La figure n°2 illustre le décanteur ACCELA TOR en coupe. De la zone de

décantation, à la partie supérieure, l'eau passe par des goulottes qui la conduisent vers les

filtres.

Notons que l'injection des réactifs tels que la sulfate d'alumine est effectuée à l'entrée

d'eau brute du décanteur

Page 15: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 12

3.1.4 Décanteurs PULSATOR I, PULSATOR II

Le décanteur PULSATOR I respectivement PULSATOR II a été mis en service vers

l'année 1968 et 1978 ayant comme débit à traiter 1000 m 3th et 1400 m 3/ h

Le décanteur Pulsator est constitué par un bassin à fond plat, muni à sa base d'une

série de tuyaux perforés (9) permettant d'introduire l'eau brute uniformément sur tout le fond

du décanteur

A la partie supérieure, des canaux perforés appelés goulottes (2) permettent une remise

uniforme de l'eau décantée

Pour alimenter le collecteur inférieur, d'une manière discontinue pour éviter la

perturbation des boues, le procédé consiste à introduire l'eau brute dans une cloche (6) à

l'intérieur de laquelle on aspire l'air à l'aide d'une machine (7) déplaçant un débit d'air

sensiblement égal à 8/1 0 la moitié du débit maximal à traiter. Cette cloche est mise en

communication avec le collecteur inférieur du décanteur.

Dans ces conditions, le niveau de l'eau brute monte progressivement dans la cloche.

Lorsqu'il atteint une valeur comprise entre 0,60m à lm au-dessus du niveau de l'eau dans le

décanteur, un relais électrique commande l'ouverture brusque d'une vanne (8) de mise en

communication de la cloche avec l'atmosphère.

La pression atmosphérique agit immédiatement sur l'eau stockée dans la cloche qui

pénètre dans le décanteur avec une grande vitesse. La réaction primaire (A) cf. Coagulation se

réalise dans cette cloche.

Ces appareils sont généralement réglés de telle sorte que la vidange de la cloche dans

le décanteur s'effectue en 5 à 10 secondes alors que le temps de remplissage de cette cloche

dure 30 à 40 secondes.

L'aspiration dans la cloche s'effectue à l'aide d'un groupe electro-supresseur

fonctionnant comme pompe à vide.

Le collecteur de l'eau de la cloche vers la zone de décantation, située à la partie

inférieure possède une grande section afin de minimiser sa perte de charge. Les orifices

disposés sur ses ramifications sont calculés de telle sorte qu'il se forme dans la partie

inférieure du décanteur un lit de boue. Ce lit est animé de mouvements alternatifs verticaux et

tend à augmenter de volume du fait des impuretés apportées par l'eau brute et des réactifs

floculants introduits (chaux et sulfate d'alumine).

Chaque décanteur est équipé de concentrateurs (10) dans lequel se déverse et se

concentre la boue en excès. Les purges sont commandées par les horloges et s'effectuent

toutes les 20 minutes et pendant 20 secondes.

Page 16: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 13

La figure n°3 montre le décanteur Pulsator en coupe.

Notons bien que la décantation consiste à utiliser la différence entre les masses

volumique de l'eau et les particules solides en suspension; ces dernières tombent lentement

vers le fond par l'action de la pesanteur, si le temps de rétention est suffisant. Elles se

décantent de façon efficace dans l'eau au repos ou en mouvement très lent.

3.1.5 Décanteurs Prat- Daniel

Le décanteur Prat-Daniel a été mis en services vers 1937. L'eau brute y est refoulée

par l'intermédiaire de deux pompes dont les caractéristiques sont :

Q=600m3 ;Hmt=25m Q=400m3 ; Hmt=25m

Le Prat-Daniel est constitué de trois batteries de décentration. Chaque batterie

comprend 4 filtres.

L'eau filtrée est conduite vers trois bâches identiques. De ces bâches, deux pompes

verticaless refoulent l'eau vers un réservoir d'une capacité de 1000m3 qui se situe à une

altitude de 22m dominant l'Accelator et le Pulsator I.

Les caractéristiques des deux pompes d'eau filtrée sont:

Q=500m3 ; Hmt=29m

Actuellement l'eau du Prat-Daniel est destinée uniquement au lavage des filtres de

l'Accelator et du Pulsator I

3.1.6 Batteries de filtration

Accelator, les deux Pulsators ont chacun 6 filtres mono couches chaque filtre est relié

au siphon par une boîte de partialisation

La masse filtrante est constituée de sable.

Le lavage du filtre est effectué une fois tous les deux jours et est alternées par un

décolmatage journalier.

Le lavage proprement dit comprend:

- le décolmatage qui est réalisé par retour d'eau du réservoir de 1000m3 ;

- le soufflage: écoulement d'air comprimé qui est réalisé à partir des sur presseur

d'air;

- le rinçage: écoulement d'eau.

Le lavage du filtre s'opère manuellement.

Les eaux filtrées passent ensuite gravitairement aux 3 citernes d'eau filtrée de capacité

3*1500m3.

Page 17: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 14

L'injection d'hypochlorite de calcium pour la stérilisation réalisée dans ces trois

citernes, ainsi que la neutralisation

3.1.7 Station de pompage d’eau traitée

Les Agents de quart y travaillent par tour de rôle 24hJ24. Ils assurent les

fonctionnements de toutes les installations. Leurs activités sont notées dans une « Feuille de

quart »dans laquelle sont inscrites les caractéristiques:

- électriques des installations: ampérages des transformateurs, les puissances

consommées par les groupes électropompes, comptages électriques:

- hydraulique des installations: pression refoulée, débits d'eau, niveau d'eau de

réservoir 1000m3, mesure citerne eau filtrée, niveau du lac, ...

Le courant est arrivé sous haute tension 5000V. 4 transformateurs le font abaisser à

380V en courant alternatif.

La station de pompage d'eau traitée comprend 7 groupes électropompes qui refoulent

l'eau sous pression maximale acceptable de 11,700 bars

Lorsque cette valeur serait atteinte, l'Agent doit arrêter un groupe dans l'ordre de celui

qui a un débit le plus petit <r.

Voici quelques renseignements concernant les caractéristiques des groupes:

• groupes n09 et n° 10

Moteurs: D.d.p.= 380 v

p =220KW

n = 1475 TRJMN

cosf = 0,93

pompes: N = 1475tr/mn

Q = 700m3/h

Hmt = 80m

L'analyse des eaux prélevées est .Effectuée par le Département laboratoire eau afin de

donner aux exploitants les taux des réactifs à la demande des usines.

La formule suivante permet au labo-contrôle de réaliser l'injection des réactifs:

Q*T=q*t ou Q1: débit de l'eau à traiter en m3/h

Tl : concentration du réactif g/l

Q2 : débit d'une pompe doseuse l/h

T2 : taux du réactif g/m3

Page 18: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 15

Exemple: pour l'Accelator

Ql= 900m3/h

T2= l2g de sulfate d'alumine par 1m3 d'eau à traiter

T1= l00gll sulfate d'alumine

D'où Q2 se déduit facilement.

Notons que: - t chaux amont= 1/5t SA= l2g15/m3

- t chaux aval = 4*4,8g1m3

- t hypo = 2,6g1m3

3.2 Mandroseza II

La production moyenne de MII est de 60.000m3/j (eau potable)

3.2.1 Ouvrage de captage

La valeur de débit moyen d'eau à traiter MII est d'environ 2500m3/h. le captage d'eau

brute s'effectue par l'intermédiaire d'une conduite en polyéthylène de haute dureté ( P H D) de

diamètre l000mm. Ces tuyaux conduit l'eau par dépression, aspirée par les pompes vers

l'ouvrage de captage proprement dit en passant par un dégrilleur.

Signalons que la conduite en PHD est suspendue dans l'eau, retenue par des pontons,

pour éviter qu'elle s'en force dans la boue. L'eau brute sera ensuite refoulée vers le floculateur,

situé à 20m plus haut.

3.2.2 Station de pompage d'eau brute

On y trouve 4 pompes verticales dont 3 en état de marche et une au repos pour le

secours.

Chaque pompe a les caractéristiques suivantes:

Q = 1100m3/h

Hmt=23m

N = 980tr/mn

P = 86kw

Chaque pompe est actionnée par un moteur de caractéristiques:

Courant = triphasé

N = 984tr/mn

P= 110kw

Page 19: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 16

DDP= 380 V en A

Inominale= 210 A

3.2.3 Floculateur

Le sulfate d'alumine à concentration T= l20g/1 se mélange avec de l'eau brute grâce à

un agitateur rapide qui est constitué d'une pale à vitesse de rotation égale à V= 50tr/mn

La réaction primaire se passe dans le mélange rapide, elle prend ici le nom de

coagulation.

La coagulation consiste à introduire dans l'eau un produit capable de :

- décharger les colloïdes, généralement électronégatifs, présents dans l'eau

- donner naissance à une précipitation

Des pompes doseuses injectent le sulfate d'alumine au mélangeur rapide. La formation

du floc est alors armoriée par l'introduction du coagulant selon réaction (A) :

AL2 (S04) 3 + 3 CA (HC03) 2 -------- 3CAS04 + 2AL(OH) 3 + 6C02

SA colloïdes précipitation= floc

La SA agit sur les colloïdes de l'eau par l'intermédiaire du cation qui neutralise les

charges négatives avant la précipitation. Du mélangeur rapide, l'eau arrive dans un

compartiment appelé floculateur dans lequel des petites flaques se forment. La formation de

ces flaques est favorisée par un agitateur lent avec une vitesse de rotation V = 5tr à 6tr/mn

L'eau floculée passe ensuite aux filtres

3.2.4 Filtres bicouches

La filtration est l'écoulement de l'eau à travers des milieux poreux, les particules

solides sont retenues par les orifices fins du filtre. Le choix de filtre bicouche s'explique par :

- L'affinement du floc d'ou la nécessité d'anthracite à la couche supérieure (60cm)

d'épaisseur. L'anthracite se caractérise par son pouvoir aspirant des matières fines en

suspension dans l'eau.

- Sa capacité de production (vitesse de filtration rapide) sans procéder à la construction

des ouvrages comme le décanteur et les filtres mono couches supplémentaires :

• La couche inférieure est constitué de :

- gravier d'épaisseur l0cm environ

- Du sable de taille 60cm 0,6 à 0,8mm

• Couche supérieure: anthracite d'épaisseur 60cm

Taille = l, 50mm

Page 20: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 17

Notons que l'encrassement d'un filtre diminue sa perméabilité et également son débit

donc la régénération par un lavage s'impose et se réalise de la façon suivante:

Plus le filtre est colmaté, plus le débit d'eau filtrée diminue.

Par ailleurs, la pression d'eau filtrée diminue également. Un appareil capteur de

pression émet un courant vers un indicateur numérique qui informe l'automate programmable

de lavage filtre lorsque le seuil inférieur de pression de sortie d'eau filtrée est atteint.

Le lavage-filtre se réalisé alors automatiquement. Au commencement:

- la vanne d'entrée d'eau brute est fermée

- la vanne d'abaissement du plan d'eau (V AP) est ouverte

- la vanne de sortie d'eau filtrée est fermée

- la vanne de soufflage est ouverte.

- fermeture de la V AP après abaissement du plan d'eau

Ensuite, un soufflage d'air comprimé, à contre courai1t produit par un surpresseur d'air

s'ensuit.

Puis ouverture de la vanne d'entrée d'eau de lavage qui est suivie d'écoulement d'eau à

contre courant par l'intermédiaire d'une pompe de lavage à petit débit et écoulement simultané

d'air.

Enfin, rinçage et reclassement par écoulement d'eau seule à grand débit. Les deux

pompes de lavage fonctionnement en même temps.

Lorsque le lavage est terminé, les deux vannes d'entrée d'eau et d'air de lavage sont

fermées. Le filtre est ensuite en service après ouverture des vannes d'entrée d'eau brute et

vanne de sortie d'eau traité.

La bâche d'eau filtrée se trouve au-dessous des filtres gravitairement, l'eau passe dans

les six siphons de chaque filtre, puis s'écoule vers le réservoir d'eau traitée avant d'être

refoulée vers les réservoirs de FIADANANA

3.2.5 Fonctionnement des siphons

Lorsqu'une conduite d'eau se trouve par un point haut, il se forme une poche d'air.

Cette poche d'air tend à diminuer la section utile du tuyau. Ce qui entraîne une baisse de

l'écoulement d'eau, il s'avère nécessaire d'implanter des ventouses aux points hauts pour faire

chasser ces airs. Par analogie: cette poche d'air est exploitée pour régulariser la sortie d'eau

filtrée. En effet, lorsque les couches filtrantes sont «propres », le débit d'eau filtrée s'accroît et

le plan d'eau s'abaisse rapidement. Une boîte de partialisation située au plan d'eau du filtre est

connectée au point haut du siphon. Lorsque le plan d'eau s'abaisse, la boîte prend son

Page 21: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 18

mouvement. Une vanne d'entrée d'air est ouverte au point haut du siphon. L'air tende à

diminuer le débit d'eau filtrée. Par contre, l'entrée d'eau floculée dans le filtre reste constante.

Le siphon est donc devenu régulateur de la sortie d'eau filtrée.

3.2.6 Local des lavages filtre

On y trouve:

3 pompes identiques dont deux en service lors du lavage L'eau de lavage se déverse au

stockage de l'eau filtrée.

Ces 3 pompes travaillent de façon alternée. Leurs caractéristiques sont:

Q= 1685m3/h

N= 980tr/mn

Hmt=9m

P = 50,4 kw

Chaque pompe est actionnée par un moteur dont les caractéristiques sont: -moteur

triphasé

- 380Ven A

- fréquence 50Hz

- N=975tr/mn

- P=50kw

- 2 compresseurs d'air: 1 en service et 1 en secours

Sa valeur de pression de travail maximale est de 10 bars.

3.2.7 Bâtiment éléctrochlorateur

MII a une autosuffisance en réactif de stérilisation. En effet, à partir du sel marin

d'Antsiranana, un appareil electrochlorateur transforme la saumure (eau saturée de sel) en

hypochlorite de sodium ou eau de javel suivant la réaction chimique suivante:

2NaCL + 3H20 ---------- NaCLO + NaCL + 2H20 + H2

L'hypochlorite de sodium en solution produit l'eau de javel. La stérilisation s'effectue

par l'intermédiaire d'une pompe dose use qui injecte l'eau de javel vers la bâche d'eau filtrée.

La stérilisation consiste à supprimer les germes pathogènes que pourrait contenir l'eau de

consommation. Après la stérilisation, l'eau passe gravitairement dans le réservoir d'eau traitée

de capacité 2*1250m3.

Page 22: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 19

3.2.8 Neutralisation

Elle consiste à corriger les propriétés chimiques de l'eau, la présence d'acide dans l'eau

peut attaquer et corroder la maçonnerie et les tuyaux. Ainsi, il est très nécessaire de faire

augmenter le PH de l'eau supérieure à 7 par injection de chaux. Cette injection d'eau de chaux

saturée après la filtration prend le nom de « neutralisation» par la chaux avale.

L'eau susceptible à distribuée a un PH compris entre 7,2 et 8,4.

La chaux en poudre est diluée dans un lac par l'intermédiaire d'un agitateur pour avoir

du lait de chaux à une concentration T= l20g/1.

Ensuite, par pompage de ce lait de chaux, ce dernier passe dans un saturateur qui

prépare l'eau de chaux saturée.

Pour chaque 181 de lait de chaux s'ajoute 1m3 d'eau dans le saturateur. Ce procédé se

fait automatiquement. La chaux se décante: les insolubles descendent au fond et l'eau de

chaux saturée monte en surface et se déverse vers le réservoir d'eau filtrée.

3.2.9 Station de pompage d'eau traitée

Du réservoir, l'eau traitée est conduite gravitaire ment vers la station de pompage

comprenant cinq pompes horizontales dont 3 ou 2 en service selon la demande et 2 en

secours:

Q = 1000m3/h

P = 230kw

Chaque pompe est équipée d'une ventouse manuelle pour évacuer l'air dans les

conduites en cas d'un arrêt à longue durée. Chaque pompe est actionnée par un moteur dont

les caractéristiques sont :

P= 250kw-N= 1480tr/mn - F= 50Hz-DDP= 380V

L'eau traitée est refoulée vers les réservoirs de Fiadanana après avoir été enregistrée

par un compteur d'eau.

Les équipements hydrauliques (conduite et pompes) sont protégés par un ballon anti-

bélier.

3.2.10 Salle synoptique

Cette salle se trouve dans le « bâtiment d'exploitation. » Un chef de quart y travaille.

Son rôle est de suivre le fonctionnement de toute l'installation existante par l'intermédiaire de

deux armoires et d'un tableau synoptique sur lequel y sont dessinés électroniquement le

schéma des installations de MII et une partie des installations de MI.

Page 23: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 20

Au moment d'une anomalie, une petite lampe rouge s'allume et un avertisseur sonore

signale l'Agent de quart. Celui -ci prend toutes les mesures adéquates.

Deux armoires affichent les caractéristiques physico-chimiques de l'eau. Lors de notre

passage, les chiffres suivants sont indiqués :

Turbidité eau traitée = 0,24

Chlore résiduel = 1,8g/1

PH eau traitée = 8,4

Débit eau refoulée = 1800m3/h

Débit eau filtrée = 3200m3/h

Débit eau brute = 31 00m3/h

3.3 Les différentes agences JIRAMA existant à Antananarivo

La JIRAMA remplie dans toute la capitale d'Antananarivo:

� Mandroseza : département production eau de tana on y trouve aussi le garage

le magasin central Eau et l'archive

� Ankadindratombo : usine de fabrication des poteaux, niches à compteur, des

meubles pour les bureaux, la fabrication de goudron, aire de stockage des câbles électriques

de la Direction travaux.

� Ambohimanambola: centre de formation professionnelle, centrale thermique (6),

Magasin approvisionnement.

� Ambodivona, Anosizato, 67Ha: lieu de sous-station JIRAMA et le poste de

transformation de haute tension et en basse tension

� Soanierana: département distribution d'eau et direction exploitation de

l'électricité avec ses départements. Les déférentes agences sont à Tanjombato,

Andavamamba, Ambodimita, Mahavoky, Analamahitsy.

� Antsahavola: DGAO-DEO, DPTE

� Ambatonakanga : Direction commerciale de la JIRAMA

Page 24: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 21

Chapitre ll : THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE

ANALYTIQUE D'EXPLOITATION

Section 1: Définition et notions de base

1.1 Définition

La comptabilité analytique d'exploitation (CAE) est un mode de traitement de

données dont l'objectif essentiel est les suivants:

D'une part:

� connaître les coûts des différentes charges assumées par l'entreprise

� déterminer les bases d'évaluation de certains éléments du bilan de l'entreprise

� analyser les résultats de l'exercice en calculant les coûts de chaque produit (Biens

et services) pour les comparer au prix de vente

correspondant D'autre part :

� établir des prévisions des charges et des produits courants (coûts préétablis,

budgets, ... )

� constater la réalisation

� expliquer les écarts (contrôle des coûts, des budgets)

Rappel: l'objectif de la comptabilité générale est de donner une image fidèle du patrimoine

de la situation financière et du résultat de l'entreprise.

La mise en place d'une comptabilité analytique ou de gestion permet de compléter les

informations fournies par la comptabilité générale. Son objectif est d'analyser plus finement

l'exploitation, les composantes du résultat de l'entreprise et de les expliquer. Ses outils

permettent de mesurer la rentabilité des facteurs de production et de fixer les responsabilités

Par exemple: considérons le cas d'une entreprise qui produit 3 types de plats cuisinés:

A, B, C, dans le compte résultat est résume, comme suit pour une période

DEBIT CREDIT Consommation de matières Vente

Charge de personnels

Autres charges

Dotation aux amortissements Perte

Page 25: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 22

Le compte ne permet pas de connaître la contribution de chaque produit à la perte globale.

Il faudra une analyse de charge et de produit, qui donnera par exemple le résultat suivant.

Analyses des charges:

Charges Montant

Consommation de matières premières

Charges de personnel

Autres charges

Dotation aux amortissements

Analyses des produits:

Produits Montant

Vente Analyse de résultat:

Vente

Charge

L'analyse de résultat est un élément essentiel de gestion pour un chef de l'entreprise.

Elle peut conduire à modifier les conditions d'exploitation pour la période avenir

Analyse de coût et de prix de revient:

Définition :

Le coût constitue un total de dépense rapporté à un moment.

Le prix de revient est constitué par le total de coût relatif à ce produit parvenu au stade

final de la livraison au client.

Classification:

En fonction de leur objet:

o du coût fonctionnel

o coût de production

En fonction du stade élaboration d'un produit: coût d'achat et aussi coût de la

distribution.

En fonction de leur relation avec le volume de vente

Exemple: coût variable et coût fixe

En fonction de la période de calcul: on parle du coût réel. Exemple: coût

Page 26: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 23

préétabli Elément constitutif de coût et prix de revient

Se sont les matières ou fournitures, les frais

1.2 Notions des coûts

1.2.1 Qu'est-ce qu'un coût?

Un coût est une somme de charges s'appliquant à un moyen d'exploitation ou à un

produit ou à un stade d'élaboration d'un produit

1.2.2 Champ d'application du coût

La comptabilité analytique permet d'obtenir selon les besoins de chaque entreprise le

regroupement des charges suivantes:

� Par fonction économique :

Coût de la production

Coût de la distribution

Coût de l'administration

� Par moyen d'exploitation

Coût par usine

Coût par magasin

� Par activité d'exploitation Coût par produit en

famille de produit Coût des services rendus

� Par centre de responsabilité

Coût de l'entretien

Coût du service après vente

� Par circuit de distribution

Coût par famille des clients

Coût par secteur géographique

1.2.3 Hiérarchie des coûts

1.2.3.1 Côut d’achat

La comptabilité analytique qui permet une analyse par produit (ou par service) grâce aux

calculs des coûts et des coûts de revient, se présente ainsi:

Un coût d'achat c'est tous ce qu'ont coûté les matières achetées jusqu'à la remise en

stock

Page 27: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 24

Calcul

Le coût d'achat comprend:

Le prix d'achat c'est le montant de facteur de fin

Le prix d'achat par exemple: transport sur achat, frais de stockage. C'est à dire frais de

toute sorte qui sont généralement regroupé dans le coût de la section approvisionnement

1.2.3.2 Le coût de production

C'est tous ce qu'ont coûté les produits fabriqués après les opérations de fabrication

Calcul

Le coût de production comprend:

- le coût d'achat des matières utilisées: sortie des matières premières

- les dépenses de main d'œuvre direct: salaire des ouvriers dans l'atelier de fabrication

- charge indirecte de toute sorte qui sont généralement regroupé dans le coût de la

section

production

1.2.3.3 Le coût de revient

C'est tous ce qu'on coûté les produits vendus après la livraison finale au client

Calcul

Le coût de revient comprend :

- le coût de production des produits vendus: sorties de produits finis

- le coût de distribution: ce sont les frais de toutes sortes et qui sont généralement - regroupés dans le coût de la distribution

COUT DE REVIENT = COUT DE PRODUTION (CONSOMMATION DES

PRODUITS FINIS) + SECTION DISRTRIBUTION

1 COUT DE PRODUCTION= CONSOMMATION MA TIERES PREMIERE + MAIN

D'ŒUVRE + SECTION PRODUCTION

1 COUT D’ACHAT = PRIX D’ACHAT + SECTION APPROVISIONNENT

Page 28: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 25

RESUME

LES COUTS HIERARCHISE

1.3 Le résultat analytique

C'est la différence entre le prix de vente et le coût revient

1 RESULTAT ANALYTIQUE = PRIX DE VENTE - COUT DE REVIENT

FRAIS DE VENTES

PRIX D’ACHAT

FRAIS D’ACHAT

FRAIS DE FABRICATION

COUT D’ACHAT

COUT DE PRODUCTION

COUT DE REVIENT

Page 29: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

26

PARTIE II: IDENTIFICATION ET FORMULATION

DE PROBLEME

Page 30: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 27

Chapitre l: PROBLEMES LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE

Dans ce chapitre nous allons donc analyser le problème lié à l'activité de la société.

Mais pour que notre analyse soit le plus fiable possible il nous paraît indispensable de

procéder d'abord à un état de lieu concernant certains points qui feront d'ailleurs l'objet de

notre critique.

Rappelons brièvement que pour être potable, l'eau du lac MANDROSEZA subit

différentes phases de traitement. Le processus commence par la préchloration cela consiste à

injecte du chlore dans l'eau une fois par semaine pour éviter la formation d'algue sur les

parois des unités de traitements.

Ensuite la décantation, ici on assure l'élimination des particules contenues dans l'eau

par coagulation; les boues deviennent plus denses et se déposent au fond du bassin et seront

évacuées par extracteurs.

Après la stade de filtration, qui finalise le traitement physico-chimique, l'eau traverse

une couche filtrante composée de gravillon nette et du sable. Cette étape vise à retenir les

particules contenues dans l'eau; et la phase de la stérilisation consiste à injecter du chlore dans

l'eau filtrée pour tuer les microbes y existantes, c'est après ce traitement que l'eau est potable.

La touche finale c'est la neutralisation. Ce processus met à corriger la propriété

chimique de l'eau c'est dire on élimine le caractère acide du traitement physico- chimique de

l'eau en faisant augmenter le PH de l'eau pour qu'elle devienne un peu basique.

Toutefois, en suivant le processus de traitement sur terrain, nous avons pu contacter

des failles qui ont donné des impacts plutôt négatives sur le coût de production.

Citons l'augmentation de ce coût de traitement de l'eau. Cela est dus en premier lieu a

utilisation de produit superflue dans la phase préchloration .

En effet, JIRAMA utilise deux produits l'hypochlorite de calcium et de sodium. Or, le

coût total de ces deux matières est assez élevé car l'hypochlorite de sodium est acheté à

l'extérieur.

Notons qu'ils le même effet sur l'eau durant l'opération de transformation.

En second lieu, l'augmentation de coût de traitement est due à l'instabilité du coût

d'achat c'est-à-dire que la différence de prix de la matière locale et de la matière importée

engendre un coût de production plutôt néfaste sur la rentabilité de la société.

En outre, nous avons pu aussi constater que JlRAMA MANDROSEZA n'a pas de

moyens suffisants pour l'acquisition des matières premiers: le sulfate d'alumine, l'hypochlorite

Page 31: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 28

de calcium ou de sodium, le chlore et de l'énergie consommé le pétrole, l'essence, le main

d'œuvre comme le pièce de rechange, la puissance souscrite, et le frais de transport.

Comme nous savons tous, la société a du mal à couvrir ses dépenses en carburant lors

de la transformation de l'eau brute en eau potable car le prix de cette énergie ne cesse pas

d'augmenter sur le marché, malgré la montée flagrante du prix des carburants JIRAMA doit

acheter quelque soit le prix parce que c'est d'un des éléments vital pour la fabrication.

Mais, ce que nous a plus frappé chez JIRAMA c'est l'état de la machine qui transforme

le sel en hypochlorite de sodium. Certes elle marche encore mais d'une lenteur inexplicable

aussi pour son entretien on doit prévoir environ quatre mois dans l'année pour la réviser, et

c'est ainsi qu'on a recourt à l'hypochlorite de calcium importé.

Pour assurer la contribution à l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise pour la

distribution d'eau potable, il faut aussi considérer les problèmes liés à l'activité de l'entreprise

en question outre les problèmes liés à la clientèle.

Section 1: Augmentation du coût de traitement de l'eau

Rappelons que l'objectif principal de notre recherche constitue l'amélioration de la

JIRAMA MANDROSEZA. Pour cela, il faut identifier tous les facteurs internes et

externes à l'entreprise qui pourraient empêcher la réalisation de cet objectif. En effet,

l'augmentation du coût de traitement de l'eau constitue l'un de ces problèmes.

Pour mieux aborder ce problème, nous allons présenter un bref aperçu de

l'utilisation de produit superflu pour le traitement de l'eau et de l'instabilité du coût de

traitement.

1.1 Utilisation superflue de produit pour le traitement de l'eau

Etant donnés que l'eau est indispensable à la vie et notre corps requiert une eau potable

pour se forger une bonne santé la JIRAMA achète ces produits pour faire la transformation

d'eau brute en eau potable, et ce problème sur l'utilisation de produit superflu se trouve sur le

produit utilisé, ces produits sont l'hypochlorite de calcium ou l'hypochlorite de sodium et ont

les mêmes effets pour la production d'eau potable; mais l'un est importé et fabriqué par cette

usine.

Page 32: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 29

Comme notre thème est« la contribution à l'amélioration de la rentabilité de

l'entreprise» notre question se pose comment l'usine opère pour en limiter ses dépenses? Un

seul d'entre eux ne suffirait-il pas? Quelle serait la raison de cette dualité?

Les produits de traitement sont:

- Sulfate d'alumine

- Chaux

- Hypochlorite de sodium

- Hypochlorite de calcium

Les quantités de produit utilisé :

STATION MI MII

SA 25700Kg 11000Kg

CHAUX 8400Kg 6850Kg

HYPOCHLORITE

SODIUM 6525Kg

HYPOCHLORITE

CALICIUM l2100Kg

1.2 L'instabilité du coût de traitement

On constate aussi que le coût de traitement de l'eau utilisé par cette société présente

un caractère instable au niveau des produits utilisés.

Ceci constitue évidemment un facteur qui aurait un impact néfaste sur la rentabilité de

la société due au fait que le coût de production engendré par chaque produit est différent.

Autrement dit, le prix à l'importation du produit importé diffère du prix du produit local.

De plus, le risque de non disponibilité du produit local ou encore d'augmentation du

cours sur le marché international pour le produit importé est à ne pas négliger.

En conséquence, compte tenu de ce risque cité ci-dessus, la rentabilité plus

précisément le résultat d'exploitation de la société JIRAMA MANDROSEZA serait instable.

Or, il faut que les responsables concernent pour l'élaboration et le calcul du budget alloué aux

produits chimiques utilisés pour traiter l'eau minimise le coût pour ces derniers.

Après avoir détaillé les problèmes liés à l'activité de la JIRAMA MANDROSEZA nous

pouvons aborder les problèmes liés à la clientèle.

Page 33: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 30

Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières

premières

Toute entreprise a comme objectif essentiel la recherche de profit tout en assumant les rôles suivants:

� satisfaction des besoins des utilisateurs par la production de bien ou

de service

� création d'emploi

Pour ce faire, elle combine divers facteurs économiques, monétaires, techniques,

matériels et humains dont la coordination constitue la gestion.

Dans le cas de la JIRAMA MANDROSEZA, elle est une usine de production d'eau

potable, son rôle est de traiter, distribuer l'eau dans la ville d'Antananarivo et ses environs.

Par ailleurs, toutes les activités faites par la société se dépendent par cette matière

première utilisée pour cette fabrication d'eau brute en eau potable. Cette matière première

est:

- énergie comme le carburant, pétrole, essence.

- les produits utilisés pour la fabrication comme le sulfate d'alumine, l'hypochlorite de

calcium ou de sodium, le chlore. - Le poul auto de la société sont :

POUL AUTO TRAVAUX D'ENTRETIEN

Mitsubishi (0248 TAA) Couroi crantée cassé

Renault (3251 TP) Remplacement contacteur de démarreur

Mercedes (2551 TK)

Attente pièce

Mazda (6785 TV) . Attente pièce

Yamah (6558 TS) Néant

Rexpress (4688 TAD) Néant

- Le matérielle informatique: n'y a que cinq machine

- le personnel.

En outre, nous allons citer les problèmes de la société ci-dessus, à savoir: elle n'a pas

assez de moyens pour l'acquisition de ses matières, cela est dû au prix élevé de l'énergie

Page 34: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 31

nécessaire à la fabrication ainsi que l'utilisation des matériels obsolètes, sans oublier

l'instabilité du cours de change.

2.1 Prix élevé de l'énergie pour la fabrication de produit .

Comme nous savons bien ci-dessus que l'eau distribuée par le JIRAMA

MANDROSEZA nécessite beaucoup d'énergie pour transformer l'eau brute en eau potable.

Un problème se pose car le prix de l'énergie n'arrête pas d'augmenter comme par exemple

carburant, pétrole, et la société doit acheter quelque soit le prix car elle est l'un des éléments

nécessaire pour la fabrication.

2.2 Utilisation de matériel obsolète

Depuis 1993, la JIRAMA MANDROSEZA n'a qu'une seule machine pour transformer

le sel en hypochlorite de sodium. Elle envisage d'investir un fonds par un nouveau matériel

mais elle n'a pas encore le moyen, ce problème se pose car c'est toujours l'ancienne machine

qui existe encore dans le lieu et la société prévoit 4 mois d'arrêt chaque année pour l'entretien

car les pièces devraient être importées et durant cette période, elle utilise l'hypochlorite de

calcium, acheté de l'étranger.

2.3 Instabilité de cours de change.

Dans notre vie actuelle nous savons très bien que notre vie économique dépend sur du

flux monétaire, or la JIRAMA est en obligation d'acheter le produit, cela nous exprime la

montée du coût.

Page 35: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 32

Chapitre ll : Problèmes liés à la clientèle

De tous les publics constitutifs d'un marché, qui exerce l'influence la plus directe sur

les ventes d'un produit est constituée par les clients finaux consommateurs, utilisateurs,

usagers qui varient selon la nature et les caractéristiques du secteur d'activité.

Nous avons préféré évoquer les problèmes liés à la clientèle puisque dans une

entreprise ayant une politique générale bien définie et délimitée c'est-à-dire une entreprise

adoptant une stratégie visant la vulgarisation de ses produits, elle doit en premier lieu détecter

les besoins de ses clients et définir les problèmes ou les difficultés de ces derniers à

l'acquisition du produit

Pour pouvoir adapter une politique commerciale correspondante à leurs attentes, pour

le cas de la JIRAMA Mandroseza, nous avons soulevé deux problèmes liés à la clientèle qui

sont prix élevé de l'eau potable sur le marché et l'existence de client n'ayant pas accès à l'eau

potable.

Dans ce chapitre nous allons donc analyser le problème lié à la clientèle. Mais pour

que notre analyse soit le plus fiable possible il nous paraît indispensable de procéder d'abord

à une présentation de certain fait.

Ainsi les points suivant ont été retenus:

- prix élevé de l'eau potable sur le marché: comme la JIRAMA est une société qui

distribue l'eau brute en eau potable elle a aussi un but qu'elle doit atteindre, malgré cela le

prix de l'eau potable subit une augmentation et ainsi de suite. Et la population qui sont

concernée par cette société se demande que« pourquoi l'eau distribuée par cette société

s'augmenter encore malgré nos points de vue actuel ?

Elle est la seul société qui fait la traitement de l'eau qui existe dans notre île est «

pourquoi y a encore une inflation au niveau de l'eau potable» ? La question se pose alors:

qu'est ce qu'il faut que la JIRAMA en tant qu'une entreprise la plus compétitive de

MADAGASCAR a un problème; est - au niveau du la non-paiement de la facture fait par le

client ou au niveau de la JIRAMA elle-même.

Vous n'êtes pas sans savoir 40% de la population Malgache n'ont pas accès

directement à l'eau potable, malgré son pouvoir d'achat or, le prix affiché par la JIRAMA est

beaucoup plus mois chère par rapport a ces concurrents.

Page 36: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 33

Le proverbe MALGACHE « l'eau est le riz ne peuvent pas se séparé », on se demande

Pourquoi l'eau potable de la JIRAMA est la population malagasy doit séparer; cela veut dire

que les malgaches ne peuvent pas vivre sans l'eau, le JIRAMA doit faire face à ces gens qui

n'ont pas accès à l'eau potable?

D'après nos études nous pensons qu'il y a manque de communication car la

communication est l'un des facteurs primordial pour le bon fonctionnement de la société et la

JIRAMA on tendance a la négliger.

De nos jours il est très difficile pour nous d'avoir un accès en eau potable dans cette

société, cela veut dire qu'il y a une difficulté d'accès à l'eau potable. La question se pose: «

est-ce que la JIRAMA adapte une technique d'accueil pour ces clients fidèle », je veux dire

par là, est-ce qu'elle connaît le savoir être et le savoir faire

Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché

Plusieurs explications peuvent être apportées pour mieux cerner le problème de prix

sur le marché de l'eau potable: Premièrement, c'est lié au fait que la JIRAMA se situe en

position de monopole sur le marché de l'eau potable à Madagascar parce que c'est jusqu'ici la

seule société de distribution d'eau qui existe dans toute la grande île. Deuxièmement, du fait

que les matériels d'installation utilisés par la société sont dans la plupart des cas importés et

enfin du fait de la variété des produits utilisés que nous avons abordé au cours de la section

concernant 'augmentation du coût de traitement de l'eau qui sont déjà à un prix relativement

considérable. Ce qui explique ce prix sur le marché.

En conséquence, dû à ce prix élevé de l'eau potable sur le marché, la part de marché

occupée par la société se réduit à une catégorie de clientèle ayant un certain pouvoir d'achat,

aux sociétés et aux organismes ou association or l'occupation du maximum de part de marché

ne doit pas être négligée par les responsables de la JIRAMA.

En d'autres termes, la société doit considérer toutes les catégories existantes de clients

potentiels susceptibles de s'intéresser au produit proposé par la société c'est à dire ceux qui

ont besoin d'eau potable et ceci dans le but de maximiser ses bénéfices. Or, le problème se

pose au niveau de la couverture du marché potentiel de l'eau potable qui est proposé à un prix

élevé ce qui engendrerait donc une hésitation de celle qui ne possède pas les moyens pour

son acquisition. De ce fait, la société ne peut prévoir une amélioration optimale de sa

rentabilité.

Page 37: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 34

Le prix élevé de l'eau potable sur le marché ne constitue pas le seul problème qui

risque de nuire à la réalisation de notre thème, l'existence de clients n'ayant pas accès à cette

eau potable que nous allons aborder dans une deuxième section

1.1 La monopolisation de la traitement de l'eau par la JIRAMA

MANDROSEZA

En ce moment, la JIRAMA est la seule entre entreprise qui traite l'eau brute en eau

potable, c'est pour cela que même ses concurrents achètent de l'eau à celui-ci

(ex :MAKIPLAST)

Or, elle peut afficher n'importe quel prix sur le marché économique.

1.2 Non-paiement de la facture

Les clients de La JIRAMA ont tendances quelquefois à négliger le règlement de

leurs factures auprès des agences et succursales. Cela pose un très grand problème pour

le bon fonctionnement et le déroulement de la purification d'eau potable car le coût des

produits nécessaires à cela nécessitent une somme assez considérable.

Concernant les relations de la JIRAMA avec l'Etat, on sait que des départements

ministériels n'ont pas encore payé leurs arriérés depuis. Selon la Direction commerciale de la

JIRAMA, ce sont les procédures de paiement qui posent des problèmes. En effet, c'est le

budget alloué aux dépenses en eau et d'électricité de l'administration concernée qui est

insuffisant. Il peut en être ainsi des forces armées et de la santé; Au niveau du trésor public

aussi, on constate des problèmes de retard de paiement.

Pour la JIRAMA, le problème ne se pose pas entre elle et les départements

ministériels mais c'est au niveau des paiements par des collectivités territoriales que

des problèmes surgissent et sont difficiles à payer

Page 38: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 35

Section 2 : Existences de client non sensibilisé à l'eau potable

Ce deuxième problème lié à la clientèle concerne directement la politique de

distribution actuellement adoptée par la JIRAMA. En effet, même si le problème du prix

élevé de l'eau proposée par la société est résolu, l'existence de clients n'ayant pas accès à l'eau

potable constitue aussi un autre problème à franchir par la société si elle veut réaliser son

objectif. En effet, même si l'on suppose qu'un client donné a les moyens financiers

nécessaires pour bénéficier d'un abonnement en eau potable de la totalité de ses clients

potentiels; Pour plus de précisions, prenons l'exemple des installations d'eau de la ville

d'Antananarivo, on constate que bon nombre de population qui y réside n'accède pas

facilement à un abonnement en eau surtout pour elle se situant aux environs de la capitale.

Ceci est du fait du délai plus ou moins long suite aux demandes d'abonnement des futurs

abonnés mais aussi du coût d'installation qui est relativement onéreux.

En conséquence, l'accès difficile à l'eau par les clients de la JIRAMA même si

ces derniers possèdent les moyens pour y accéder reste un problème majeur qui

empêche la maximisation du bénéfice de cette société.

2.1 Manque de communication

La communication est l'un des facteurs primordial pour le bon fonctionnement de

la société et pour faire connaître aux consommateurs que l'entreprise existe vraiment.

La JIRAMA doit faire plus de communication envers ses consommateurs pour que

celui-ci puisse avoir la fidélité de sa clientèle même si elle croit qu'elle est la seule grande

usine qui distribue l'eau potable dans la région elle ne doit ignorer la communication.

Les grandes sociétés qui croient détenir le monopole du marché ont souvent tendances

à négliger la chose primordiale que toute entreprise doit faire: se communiquer c'est-à-dire la

communication envers l'extérieur (fidéliser les clients, sensibilisation des clients potentiels)

.La JIRAMA n'échappe pas à ces problème, d'ailleurs elle doit s'appuyer la dessus car c'est

l'une de ses grandes faiblesses de trop négliger ses consommateurs tant au niveau des services

offertes qu'au niveau de la qualité du produit.

D'après nos études, L'objet de la communication peut se résumer comme suit:

Page 39: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 36

EMETTEUR

BRUITS

RECEPTEUR

Il est primordial pour chaque agent de maîtriser le processus de communication car

de là va surgir une bonne entente entre les deux entités, l'émetteur et le récepteur. Chacun est

censé faire face aux barrières naturelles faisant obstacle à la communication. La situation est

très délicate mais elle requiert un énorme effort de la part des agents. Les éléments amenant la communication à l'échec sont nombreux. Ils peuvent découler soit de l'émetteur soit du récepteur.

Parmi ces éléments, nous pouvons citer :

• L'antipathie envers autrui ;

• L'utilisation d'un langage non familier par exemple mots trop techniques non

compris par l'interlocuteur;

• La difficulté d'élocution;

• La mauvaise prononciation;

• Le mauvais ton de voix ;

• L'émission non ajustée à la capacité d'écoute;

• L'intolérance ;

• La distraction.

Page 40: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 37

Ce sont en effet des éléments pouvant nuire à la communication face à

l'interlocuteur et auxquels les agents devraient faire attention durant leur entretien

2.2 Difficulté d'accès en eau potable

Actuellement, à Madagascar la plus grande partie de la population a une grande

difficulté pour avoir accès à l'eau potable, ceux habitants la grande ville et surtout les

paysans. Même si la JIRAMA détient le monopole dans ce domaine c'est à dire le fournisseur

d'eau potable de la grande île, elle n'arrive pas à couvrir la totalité des besoins même vivriers

de tout Madagascar. Cela est dû à la grande superficie de l'île et elle n'arrive pas à sensibiliser

toute la population d'avantage à accéder l'eau de la JIRAMA et aussi que le faible pouvoir

d'achat de la plupart des gens ne leur permet pas d'avoir ce luxe qu'est l'eau potable car elle

est considéré comme tel.

La JIRAMA doit faire face à ce problème pour qu'il n'y a pas risque d'infidélité et

pour que celui-ci puisse avoir sa place de leader envers ses consommateurs.

D'après nos études, une stratégie d'accueil que ce soit accueil téléphonique et accueil

on appliquant le savoir être et savoir faire :

Le savoir- faire et le savoir- être, deux paramètres prépondérants pour la réussite d'un

bon accueil. Ce sont deux facteurs émanant des agents en relation avec la clientèle. Ils jouent

un grand rôle dans la projection de l'image de l'entreprise envers sa clientèle.

Le savoir-faire et le savoir- être font partie des critères de maîtrise de la fonction

des agents: le professionnalisme. Par conséquent, le savoir-faire correspond à

l'expérience permettant la mise en pratique adaptée des connaissances acquises, à la

capacité que l'on a, à travers son expériences, de mettre en œuvre les connaissances

acquises, tandis que le savoir- être désigne toute la dynamique comportementale

nécessaire pour remplir la fonction.

Le savoir- faire et le savoir- être des agents en relation avec la clientèle sont très

sollicités afin de favoriser l'image de marque de la JIRAMA donc chaque agent doit être

capable de maîtriser les principes de l'accueil clientèle.

Les principes de l'accueil

Ils se résument comme suit :

Page 41: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 38

PHASES OBJECTIFS MODE ACTIONS

Première phase : Rassurer et mettre en affectif Sourire

Prise de contact confiance Salutation

l'interlocuteur Formule de politesse

Mots de bienvenue

mots d'accueil :

(indentification du motif)

Savoir patiente :

(prévision de la durée

d'attente)

" Deuxième phase: Permettre Rationnel Ecoute active

Faire exprimer la L'expression affectif Etre attentif

demande Complète sur le sujet Ouvert

Poser des questions

~ D'exploration reformuler

Troisième phase: Vérifier que l'on a Rationnel Reformulation

Vérifier la perception bien compris affectif Synthèse

Quatrième phase : Se mettre à la place Rationnel s'exprimer clairement

apporter les réponses de l'autre affectif complètement parler en

fonction de l'interlocuteur

Cinquième phase: Satisfaire la demande Rationnel Faire reformuler si c'est

Vérifier la affectif nécessaire

compréhension

Sixième phase: Assurer une bonne affectif Mots aimables salutation

prendre congé image de service

La lecture de ce tableau montre qu'à chaque phase de l'accueil correspond un objectif

et des actions bien déterminées.

Page 42: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 39

Afin d'aboutir à un bon accueil, il est primordial de passer par une bonne prise de

contact, l'expression de la demande, la vérification de la perception, la pertinence des

réponses apportées, la compréhension de la demande et la bonne prise de congé. L'affectivité

ainsi que la rationalité durant la conversation tiennent aussi un rôle de l'entretien est en effet

très demandé ainsi que les sentiments de la personne en fonction de la situation.

Le service au client demeure le critère de la réussite, aussi l'entreprise a intérêt à ce

que son accueil clientèle soit le plus performant dans son domaine.

L'accueil téléphonique c'est l'outil de base de la vie professionnelle par lequel

transitent aussi bien l'information que l'acte commercial et l'image de l'entreprise.

Pour parler au téléphone efficacement, il y a des attitudes et comportements à adopter.

Page 43: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

40

PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS

Page 44: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 41

Chapitre l: SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA SO CIETE

Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au

niveau de l'activité de l'entreprise. Puisque ces problèmes ont trait, d'un côté à l'augmentation

du coût de traitement de l'eau impliquant le prix élevé du produit importé surtout l'instabilité

des cours de change ainsi que la dévaluation de monnaie malgache

Section 1: Stabiliser le mode de traitement de l'eau

Comme nous avons vu ci-dessus que la transformation de l'eau brute en eau potable

est instable à cause du produit utilisé par cette fabrication, ces produits sont le sulfate

d'alumine, les chaux et l'hypochlorite de calcium ou de sodium.

Certes, chacun d'eux détient un rôle principal quand au traitement proprement dit de

l'eau, mais leur action mutuelle au sein de l'opération fait qu'ils ne peuvent pas être séparés les

uns des autres mais notre thème c'est la contribution à l'amélioration de la rentabilité de

société de la distribution d'eau potable donc il faut savoir comment diminuer ces dépenses et

comment faire pour augmenter ces bénéfices, notre problème se pose au niveau de l'un de ces

produits l'hypochlorite de calcium ou de sodium connu sous le nom de chlore.

Si nous voulons qu'être rentable il faille diminuer le coût afin de vouloir réaliser notre

but, mais la société investit trop d'argent seulement pour ce chlore. En effet, on a constaté que

le produit chlore qui a été importé sous le nom de l’hypochlorite de calcium son prix dépend à

l'évolution des cours de change et de même si notre monnaie s'est dévaluée et par contre

l'hypochlorite de sodium se fabrique dans cette usine, la société achète des matières premières

pour le faire. Par conséquent notre problème se pose pourquoi la société utilise ces deux

produits et même si son rôle est identique, pourquoi pas l'un deux? Pour pouvoir répondre à

cette question il va falloir analyser ces deux produits sur leur 2oût, car la stabilisation de ce

mode de traitement concerne à ce chlore même sa qualité entre ces produits.

1.1 Rendre stable le coût de traitement en adoptant le calcul

• Calcul de coût de l’hypochlorite de sodium

1.1.1 Les coûts de traitement:

1.1.1.1 Les éléments du coût de traitement de l'eau potable:

Avant d'analyser ce chlore il faut savoir que la société utilise ces éléments si dessous

pour traiter l'eau brute en eau potable:

Page 45: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 42

- énergie électrique

- ingrédient:

Sulfate d'alumine

Chaux

Hypochlorite de calcium ou de sodium

- frais personnel

- moyen de transport

- frais de réparation véhicule

- autre produit (achat pièce de rechange)

- salaire personnel (salaire + heure supplémentaire)

- pool auto (carburant)

- matériel

1.1.1.2 Analyse concernant l'hypochlorite de sodium

Il faut valoriser les coût a dépenser que la société utilise pour cet l'hypochlorite de

sodium Les éléments sont :

• matériel,

• puissance souscrite,

• énergie,

• pièce de rechange et de main d'œuvre,

• sel,

• frais du transport (Ambohimanambola à Mandroseza).

Pour plus d'informations nous allons présenter successivement chacun de ces

composants sous forme de sous section :

1.1.1.2.1 Matériel :

Ce matériel a été acheté depuis 1993 dont sa durée de vie est de 15 ans. La charge

imputée à son amortissement JIRAMA se déroule la formule suivante:

Amortissement= VO*t*n/100

Pour savoir la charge imputée à son amortissement, il faut définir l'amortissement et

aussi son utilité pour la société

Page 46: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 43

1.1.1.2.1.1 Amortissement

1.1.1.2.1.1.1 Définition

L'amortissement c'est la constatation comptable de l'amoindrissement de la valeur d'un

élément d'actif immobilisé résultant de l'usage du temps du changement technologique et de

toute autre cause dont les effets sont jugés irréversible suivant le plan comptable 1987, ce plan

considère également que l'amortissement correspond à la quote-part consommée d'un élément

de l'actif immobilisé

1.1.1.2.1.1.2 Type d'amortissement

L'amortissement a deux types:

- amortissement linéaire ou constant

Cette amortissement se calcule au prorata temporaire (en fonction du temps

d'acquisition ou de vente) et on calcul l'amortissement à partir de la valeur d'origine

- amortissement dégressif

Le système de l'amortissement dégressif consiste à pratiquer des annuités

d'amortissement décroissant. Le taux c'est le taux constant coefficient dégressif (1,5 pour une

durée de 3 ou 4 ans, 2 pour une durée de 5 à 6 ans, 2,5 pour supérieur à 6 ans), le prorata

temporise (il faut toujours prendre le mois complet), pour l'acquisition d'occasion (ne pas

appliquer le système amortissement dégressif), pour annuité (valeur d'origine*t dégressif)

1.1.1.2.1.1.3 Tableau des amortissements

Pour l'amortissement constant :

actif valeur d’origine annuité valeur net comptable

Pour l’amortissement dégressif :

actif valeur

d’origine

Date

d’acquisition

Taux Antérieur Exercice Cumul Valeur net

comptable

Page 47: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 44

1.1.1.2.1.1.4 Calcul amortissement:

Pour la société JIRAMA MANDROSEZA, c'est l'amortissement constant que nous

allons utilisé.

AMORTISSEMENT= VALEUR D'ORIGINE*TAUX *N/100

N= c'est un nombre d'année: 15 ans, c'est à dire que depuis 1993 jusqu'à 2005

Vo= valeur d'acquisition: 900.000.000 fmg

T=100/n, c'est à dire que t=100/15 ans=6,67%

Donc amortissement=900.000.000*6,67* 1/100=60.030.000 fmg

année Valeur d'origine amortissement Valeur net comptable

1 900.000.000 60.030.000 839.970.000 2 839.970.000 112.051.998 727.918.002 3 727.918.002 97.104.261,47 630.813.740,4 630.813.740.5 168.301.106 462.512.634,5 462.512.634,5 154.247.963,6 308.264.670,6 308.264.670,9 123.367.521,3 184.897.149,7 184.897.149,6 86.328.479,15 98.568.670,48 98.568.670,45 52.596.242,55 45.972.427,9 9 45.972.427,9 27.597.248,47 18.375.179,410 18.375.179,43 12.256.244,68 6.118.934,75 11 6.118.934,75 4.489.462,426 1.629.472,3212 1.629.472,324 1.304.229,648 325.172,676 13 325.172,676 281.957,2274 43.215,4486 14 43.215,4486 40.354,5859 2.860,8627 15 2.860,8627 2.860,8627 0

Notre calcul ne se fait que dans un mois seulement, il faut chercher l'amortissement

dans un mois: 60.030.000fmg/12 mois=5.002.500 fmg (amortissement dans un mois)

12 mois parce que 1 an = 12 mois

1.1.1.2.2 Puissance souscrit

C'est la réservation de puissance pour les appareils

1.1.1.2.2.1. Calcul prix puissance souscrite

3000fmg/kw*73,08kw=219.240fmg

Page 48: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 45

1.1.1.2.3 Énergie

Elle est un' élément principal pour la fabrication d'eau potable et nécessaire sur la

production de 1 'hypochlorite de sodium, son rôle est de démarrer cette machine et sans elle la

société ne peut fabriquer le produit.

Alors pour rechercher le coût des dépenses, il est important de savoir combien énergie

est utilisée pour la fabrication de l'hypochlorite de sodium .on a constaté que l'utilisation du

feuille des quart est utile parce que c'est dans la feuille de quart qu'on peut trouver la

différence d'index en kwh.

Qu'est une feuille de quart?

Une feuille de quart est une feuille de rapport journalier établi par le chef de quart et

ses agents. Il y transcrit tous les détails de leur activité (temps de fonctionnement,

consommation d'ingrédient, d'énergie électrique, volume d'eau traité ainsi que divers incidents

etc ...)

1.1.1.2.4 Pièce de rechanges et de main d'œuvre

Comme toute les divers sociétés, la JIRAMA en tant que grande usine de production

d'eau et d'électricité a des matériels, des autos, des machines, des ouvriers, etc ...

Et ce matériel par exemple la machine a besoin de pièce de rechanges pour le faire

marcher

1.1.1.2.5 Sel

Pourquoi le JlRAMA achète le sel ?

Le sel est un élément très important pour la fabrication de la chlore (sous le nom de

l'hypochlorite de sodium), elle est une matière première pour cette société et été acheté sur le

lieu même. Sans ce sel l'entreprise ne peut pas fabriquer l'hypochlorite de sodium même s'il a

un rôle primordial à la propriété d'eau potable. Son prix en l'année juillet 2004 est de 1300

fmg le kg.

1.1.1.2.5.1 Calcul prix du sel

Le JlRAMA MANDROSEZA utilise la feuille de quart pour voir le total de sel

consommé dans un mois.

Prix du sel dans un mois= prix du sel/kg*total quantité du sel du 01/07104 jusqu'à

31/07/04

Page 49: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 46

Prix du sel = 1300fmg/kg

Total quantité du sel du 01/07/04 à 31/07/04= 15.000kg

Prix du sel dans un mois=1300fmg/kg* 15.000kg=14.235.000fmg

1.1.1.2.6 Prix frais du transport

Prix frais du transport = prix du gasoil/km*km

Prix du gasoil est de 5280fmg/km

Le kilomètre parcourus 100 km parce que c'est deux voyages

Prix frais du transport =5280fmg/km*100km

=528.000fmg

Calcul de coût de 1 'hypochlorite de calcium

1.1.2 Les analyses concernant les hypochlorites de calcium

Il faut valoriser les coûts à dépenser sur 1 'hypochlorite de calcium, les éléments du

coût sont:

- quantité du chlore par m3

- volume d'eau traitée par m3

- frais de transport (Ambohimanambola à Mandroseza)

Dont les caractéristiques sont les suivantes

1.1.3 Calcul coût de chlore

Pour calculer ce coût de chlore, il faut avoir la quantité de chlore et le volume d'eau

traitée

1.1.3.1 Quantité du chlore

Cette dose est de 2.5g/m3 d'eau à traiter

1.1.3.2 Volume d'eau traitée par m3

Pour avoir volume d'eau traitée par m3

1.1.3.3 Calcul du prix du chlore

Pour ce faire le calcul du prix de chlore dans un mois, la société calcule le volume à

traiter du début de mois de juillet 2004 à 31 juillet 2004 et ce volume à traiter se trouve dans

une feuille de quart

Page 50: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 47

Prix de chlore dans un mois=prix du chlore l kg*quantité de chlore injecté dans un

mois Comment trouver la quantité du chlore injecté dans un mois?

Quantité du chlore = dose chlore*volume à traiter

Dose chlore: 2,5g/m3

Volume à traiter 01/07/2004 à 31/0712004: 1.941.523 m3

Quantité du chlore =2,5g/m3*1.941.523m3

=4.853.807,5g

Mais le prix de chlore est 1 9500fmglkg donc il faut que la quantité de chlore se mette

en kg

1 kg =1000g

? =4.853.807,5g

La quantité de chlore injecté dans un mois est de 4853kg

C'est à dire que:

Prix de chlore dans un mois = 19.500fing/kg*4853kg

= 94.633.500 fmg

Vu ci-dessus tous les différents calculs concernant la stabilisation du mode de ce

traitement, l'instabilité du mode de ce traitement peut concerner le produit à utiliser. Ces

produits sont le sulfate d'alumine, les chaux, et l'hypochlorite de sodium et calcium.

Par ailleurs, notre problème ne se pose seulement que sur l'hypochlorite de sodium ou

de calcium sous le nom de chlore, comme nous avons expliqué ci dessus que la JIRAMA

MANDROSEZA utilise ce chlore a la phase de stérilisation.

1.2 Réduire le coût de traitement de l'eau

Comme toutes les entreprises, la JIRAMA veut atteindre son objectif on minimiser ces

dépenses.

Page 51: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 48

Section 2: Recherche d'aide financière

Comme nous avons vu ci-dessus que la JIRAMA MANDROSEZA combine divers

facteurs économiques, monétaires, techniques, matériels et humain dont la coordination

constitue la gestion. D'après ce que nous avons analysé ci-dessous, nous avons constaté que la

JIRAMA utilise dè matière première, main d'œuvre directe, énergie, produit, humain, matériel

de bureau, matériel technique, machine, la source de l'eau, pour fabriquer l'eau potable.

En effet, cette société n'a pas le moyen de financement pour moderniser ces matériels,

ces énergies, mais notre but c'est de minimiser les coûts et de faire augmenter nos bénéfices,

notre problème se pose« comment faut-il faire pour réaliser notre but? » Donc nous pensons

que plusieurs solutions peuvent être adoptées pour y remédier à ces problèmes:

- Contracter des emprunts auprès des institutions financières.

- Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers.

- Faire un appel d'offre dans un journal.

2.1 Contracter des emprunts auprès des institutions financières.

Vu la situation de la société actuellement, la meilleure solution pour s'en sortir est de

chercher des subventions et de l'aide auprès des institutions financières existants à

Madagascar ou si possible à l'étranger. Mais à faute de subventions JIRAMA peut opter pour

les emprunts proportionnels à son chiffre d'affaire mensuel en eau potable à des taux

abordables.

2.2 Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers

JIRAMA pourra travailler en étroite collaboration avec les différentes compagnies

pétrolière existante dans la grande île; ainsi elle pourra diminuer le coût de ses

consommations en carburant qui fait tourner les machines de transformation.

Pour se faire, JIRAMA échangera son produit c'est-à-dire de l'eau potable contre des

carburants avec les sociétés pétrolière en partenariat avec elle.

2.3 Faire un appel d'offre dans un journal

De nos jours, la presse écrite est un élément efficace pour véhiculer plus rapidement

une information, une annonce ou un avis d'appel d'offre que JIRAMA a besoin d'une quantité

Page 52: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 49

assez considérable pour faire tourner les machines donc elle a besoin d'une offre au plus bas

prix le plus vite possible pour obtenir un rendement efficient

Page 53: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 50

Chapitre ll : SOLUTION CONCERNANT LA CLIENTELE

Après avoir identifié et formulé au cours de la deuxième partie de notre mémoire les

problèmes rencontrés ou risquent d'être rencontrés pour la contribution à l'amélioration de la

rentabilité des sociétés de la distribution d'eau potable, nous allons essayer de proposer des

solutions correspondant à chaque type de problème qui, rappelons-le, sont liés à la clientèle et

à l'activité de la société ainsi que les solutions à retenir, les résultats attendus et les

recommandations générales.

Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au

niveau de la clientèle. Puisque ces problèmes ont eu trait, d'un côté, au prix du produit élevé

sur le marché impliquant une hésitation des clients face à un achat et,

De l'autre côté, la JIRAMA doit faire de qualité de service, c'est-à-dire, en allant de

porte à porte, les releveurs sont tenus d'avoir une bonne relation avec les clients par le biais

d'une communication. De ce fait, pour pouvoir apprécier le travail de ces agents, les

évaluateurs ont du les suivre un à un pour un parcours pré défini à l'avance.

Lors du suivi, les évaluateurs accompagnent l'agent de porte en porte et observent

ainsi leur comportement durant la visite.

Après cinq à dix visites, l'évaluateur arrête pendant un moment le releveur et lui donne

des consignes, des corrections par rapport à son comportement.

Ensuite, on continue les visites tout en constatant les gestes de l'agent et l'amélioration

de ceux-ci. Toujours après trois à cinq entrevues, l'évaluateur s'arrête, lui demande de

continuer son travail et lui explique en quelques mots ce qu'il doit impérativement continuer

et exclure à propos de ces attitudes envers le client; et pour l'existences de clients n'ayant pas

accès a l'eau potable la JIRAMA doit appliquer la méthode d'enquête c'est la face à face cela

veut dire que ont choisi la méthode face à face pour aborder l'interview, l'objectif de cette

méthode est en effet d'être en contact direct avec la personne afin d'avoir le maximum

d'information possible étant donné qu'on laisse librement l'enquêté s'exprimer et évoquer ses

sentiments vis-à-vis de la JIRAMA, et comme il a été dit que le client est roi il est primordial

que la JIRAMA doivent faire le bonne accueil de consommateurs fidèle, les accueils clientèle

ce sont les agents de bureau qui se chargent de cette accueil . L'évaluation de ces agents est

basée sur trois critères dont: prise de contact; la qualité de communication; les techniques de

communications.

L'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché et une considération des

Page 54: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 51

clients ayant accès à l'eau potable peut être envisagée pour cette dernière dans le but de

remédier à ces problèmes. Nous envisagerons donc successivement et en détail ces trois

solutions:

Section 1 : Adopter une politique de vente adaptée sur le marché

Normalement, la solution logique pour un prix élevé d'un produit commercialisé sur le

marché est la révision de son prix qui consiste à réduire le coût de production de celui-ci ou à

réduire sa marge bénéficiaire. Cependant, cette solution ne peut être envisagée que pour le cas

de la JIRAMA MANDROSEZA parce que c'est au niveau du coût de revient même des

matériels à l'importation ainsi que le coût des installations et de transport de ceux-ci qui est

déjà à un prix relativement considérable que cette solution fait défaut.

D'ou, la JIRAMA, qui fonctionne comme toute entité vendant ses produits moyennant

des bénéfices, doit faire premièrement des bénéfices pour faire face aux différents charges

liées à son exploitation comme, par exemple, la rémunération des salariés, le paiement des

taxes ou encore le règlement des fournisseurs et doit, pour cela, considérer une certaine partie

de la marge bénéficiaire de son chiffre d'affaire

Aussi, si l'on envisage la réduction du prix du produit, la rentabilité de la société serait

mise en cause. En d'autres termes, la réduction du prix du produit ne serait pas bénéfique pour

la société du fait qu'elle ne peut vendre ce produit par -dessous d'un certain seuil de rentabilité

qui est actuellement plus ou moins approximatif à son prix de vente. Pour cela, deux solutions

peuvent être proposées comme l'amélioration de la qualité de services au niveau de la gestion

et au niveau de ce produit, et l'optimisation politique de recouvrement des créances pour les

mauvais payeurs.

Pour la JIRAMA, tout dépend en fait de l'évolution de la situation macroéconomique

globale du pays. La révision de prix de l'eau de la compagnie est mise en effet sur la vérité des

prix et si par exemple la conjoncture internationale devient excessivement défavorable, en

raison d'une hausse importante des prix du carburant ou aussi en raison d'une dévaluation

importante de l'ariary, la JIRAMA ne pourra qu'ajuster ses tarifs en fonction de la

conjoncture.

Page 55: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 52

1.1 Renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle

Le renforcement de la politique de sensibilisation de la clientèle constitue un autre

moyen, outre l'amélioration des modalités de paiement du produit dans la proposition

concernant l'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché de l'eau. En effet, cette

première proposition constitue à influencer les attitudes et les comportements des différents

publics auxquels s'intéresse la société que ce soit les clients, les prospects ou les prescripteurs

et même les distributeurs.

Elle doit donc communiquer avec eux en véhiculant des informations sous forme de

messages ou de signaux de toute nature que l'entreprise émet en direction de ce public cible.

Ceci dans le souci de supprimer l'attitude hésitante de ces derniers.

Pour le cas de la JIRAMA MANDROSEZA, les outils de sensibilisation sont l'eau. Il

est nécessaire pour cette société d'avoir une vision globale de communication actuelle et ainsi

planifier les actions stratégiques entreprendre si le but à atteindre est la sensibilisation des

clients potentiels de même si cette produit sont déjà connu.

Pour cela, la JIRAMA doit employer une technique de sensibilisation efficace, ou du

moins mettre en commun les quatre (4) éléments de base d'une bonne stratégie de

sensibilisation puisqu'on ne peut généralement pas transmettre en l'état la chose signifié c'est-

à-dire de faire en sorte que les clients surtout les particuliers prennent conscience des raisons

qui font que le prix de l'eau soit élevé tout en proposant la possibilité pour l'investissement

initial pour un système cash power.

Pour ce faire, les quatre éléments de base d'une bonne sensibilisation peuvent

s'illustrer de la manière suivante:

Schéma : les éléments de base d'une bonne sensibilisation

Il est nécessaire de traduire l'objectif de la JIRAMA (codage) en en ensemble structuré

de signifiants qui, connu par convention, sont interprétés (décodage) par le récepteur c'est-à-

dire les clients potentiels à cibler par la société cette technique telle qu'elle est figurée dans le

schéma ci-dessus est dite à sens unique. Elle va de l'émetteur au récepteur comme c'est le cas

de la publicité des ventes. En revanche; la JIRAMA doit veiller à ce qu'il y ait une réaction en

Source (Emetteur)

Message (Sensibilisation)

Vecteur (Moyens)

Récepteur (Clients potentiels)

codage décodage

Page 56: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 53

retour des clients potentiels pour s'assurer que le message a été bien passé.

1.2 Mettre en place un système de traitement mutuel en matière de paiement

au niveau de la collectivité territoriale.

Comme la JIRAMA joue encore une mission de service public, nous devons quand

même rechercher l'équité et préserver l'intérêt général.

Concernant les relations de la société avec l'administration, les départements

ministériels vont payer leurs arriérés le plus vite possible. Sur ce point la compagnie y

travaille actuellement avec beaucoup de soins.

En tout cas, comme l'Etat est partie prenante dans le redressement de la société, les

deux entités s'efforcent de mettre en place un système de traitement mutuel en matière de

paiement au niveau des collectivités territoriales.

Section 2 : L'amélioration de la qualité de services: au niveau de la

direction de ressource humaine

Procéder à une amélioration de la qualité de services peut être bénéfique pour la

JIRAMA.

En effet, puisque le problème principal recensé chez la plupart de la clientèle de cette

dernière est l'hésitation face à l'augmentation du prix d'eau potable et de même si elle est

nécessaire à notre corps.

Pour de plus amples informations, on veut dire par « améliorer la qualité de services»

toute opération mis en œuvre par une société quelconque dont le but c'est d'être rentable.

Tout d'abord, pour améliorer la qualité de ce service il faut bien considérer le

diagnostic interne de l'entreprise au niveau de la direction des ressources humaines et au

niveau commercial.

Une bonne gestion quelque soit le société en question nécessite des connaissances bien

approfondies en ce domaine c'est à dire des personnes compétentes acquérant les qualités

managériales et chacun doit assurer et veiller à ses responsabilités respectives dont le but à

atteindre. Bonne marche de l'entreprise ~n utilisant rationnellement les ressources disponibles

(maximisation du profit et minimisation du coût).

Ce sont les mains-d’œuvre qui sont les principaux facteurs clés de la prospérité d'une

entreprise donc en tant que tel, les personnels doivent se couder les un aux autres, s'entraider

compte tenu du niveau hiérarchique: du supérieur aux subordonnées et vice versa doivent se

Page 57: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 54

respecter car une seule personne ne peut pas assurer le fonctionnement d'une entreprise.

Pour ce faire, il faut savoir ce qu'est un cadre? Et qu'elles sont ses responsabilités

envers ses subordonnées? Et quels sont ses rôles sur le contrôle de gestion et sur les écarts

réalisation sur son objectif? Toutes ces questions sont utiles pour réaliser le but dans une

société

2.1 Application du savoir être

2.1.1 Définition d'un cadre

Le cadre est un employé ayant un statut particulier, exerçant une fonction de direction

à qui l'on a confié la responsabilité d'une organisation formelle, qui est investi d'une autorité

formelle, qui le conduit de faire le telle sorte que son unité produise de façon efficace les

biens et ou les services qui lui sont spécifique, et ce conformément aux objectifs généraux de

l'entreprise ou il est salarié, il a le pouvoir de décider sans un référer à quiconque mais assume

les conséquences de décision, il doit être efficace sur son travail.

2.1.2 Responsabilités du cadre envers les subordonnés

Si le cadre veut à tous prix que sont équipe réussissent, elle réussira. Tous dépendent

du cadre mais la réussite dépend de plusieurs facteurs inhérents à la personne même du chef.

Pour atteindre ce but il doit avoir un esprit collectif avec son subordonné sur la décision qu'il

a pris.

2.1.3 Rôle d'un cadre

Le fonctionnement de l'entreprise dépend du chef car c'est lui qui a le pouvoir de

décider mais pour la bonne marche de cette société il faut bien considérer ses subordonnés en

lui donnant des formations personnelles, sa sécurité pour son travail, prime, de même si nous

voulons atteindre notre objectif.

Pour ce faire il doit appliquer la méthode de savoir être, savoir faire, et savoir faire

faire avec son entourage.

2.1.4 Le savoir être du cadre

le savoir être du cadre c'est son apparence envers ses subordonnés, ses habitudes (par

exemple: assiduité, disponibilité, respect de délai), ses réflexes ( la créativité, l'esprit en

éveillé, le soucis constant de la recherche de la qualité, pas d'auto satisfaction ), sa capacité de

Page 58: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 55

convaincre les autres ( être convaincu du message à passer, préparer d'avance les réponses aux

questions qui peuvent être opposées, argumenter par des exemples faciles, être convainquant

de sincérité, montrer ou est leur intérêt ), son esprit de partage de ses qualités

2.1.5 La maîtrise de son métier

Avoir la vision globale et l'appréhension de sa fonction exemple: Confiance à priori ;

contrôle posteriori, maîtrise de travail de chacun de vos collaborateurs, l'assimilation

des ordres de grandeur c'est à dire les ordres de grandeur s'obtiennent à partir d'un tableau de

bord (c'est un document chiffré que tout responsable doit tenir), avoir son tour de main c'est à

dire avoir sa façon original et efficace de travailler (façon de convaincre, méthode et

procédure, style de commandement, prise de décision, façon de punir les délai et de

récompenser), principe du 0 déchet et 0 défaut, est ce que je sais vendre ?

2.1.6 La sensibilité

� le respect des autres c'est à dire que croire en leur potentialité, croire que

chacun puisse se dépasser :

- reculer leur seuil d'incompétences (formation et coaching)

- être attentionnée à leur besoin (sachez écouter: écouter dans le but de les

aider dans leur point faible et non pas dans le but de leur faire plaisir)

- avoir leur adhésion et non pas leur soumission (mieux vaut être suivie

qu'être obéi)

- dépassionner votre relation (leur faire savoir que leur avenir dépend non

pas de leur capacité ou aptitude à vous réduire mais sur l'efficacité et sur

leur résultat.

� Aider votre collaborateur a mieux se respecter lui- même

C'est dire qu'il se prenne en charge: pas d'attitude soumis; qu'il se résolve et même leur

problème, ne le laisse pas vous manipuler, ne pas faire l'état de défaillance difficile à corriger

� Etre en alliance avec sa conscience

Etre sincère avec soi -même : ne pas se laisser abattre devant un tiers, être autocratique

pour soi et pour son équipe.

Page 59: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 56

2.2 Application de la savoir faire

Comment doit travailler le cadre vis à vis des autres ?

Le cadre est un catalyseur

- le cadre est un agent de liaison: il lie son unité de service à son environnement

- il est observateur actif: il reçoit, l'analyse et exploite les idées, les tendances et les

informations prises sur les opérations internes (procédures et méthode de travail,

malaises chez les employés) et sur les évènement à l'extérieur des usines (activité de la

concurrence, nouvelle technologie, etc ... )

- il est diffuseur de l'environnement vers son services: diffuseur des informations des

faits (façon efficace de travailler, horaire de travail approprie), diffuseur des

informations de valeur (style idéale de commandement, esprit de qualité).

- il est porte parole de son service vers l'environnement (direction, administration

public, etc).

Page 60: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 57

2.2.1 Le cadre est un organisateur

A).Il doit avoir une notion sur le processus de gestion

Phases observations Exemples

1) Analyse:

- brainstorming

- répertorier toute les facettes du

travail à effectuer

- un ou 2 mots dans la

brainstorming - liste des idées

en vrac

2) Planification:

- déterminer le timing des

travaux

- établir le programme d'action

- sur une troisième feuille

possibilité encore de trouver

d'autre idée qui est encore

oublié dans l'analyse

- anticiper les actions à mener et

les problèmes futurs possibles

- établir un plan général de

- réalisation

3) Organisation :

- répartir les tâches (qui sont

capable)

- répartir l'effectif et les moyens

- définir les attributions de

chaque équipe

- mettre en place les relations

d'autorité

- clarifier les exigences et poste

de travail

- fournir des équipements au

personnel et d'autres ressources

pour que le travail soit

accompli correctement

- sur une quatrième feuille

répartition selon le moyen

matériel, financière, humain

Page 61: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 58

4) Direction:

- donner l'impulsion nécessaire

aux équipes pour qu'elle

travaille

- animer, aider, conseiller les

équipes pour qu'elles soient

motivées

- organiser des

communications efficaces

- satisfaire les besoins des

employés dans les efforts

qu'ils font dans leur travail

- phase de l'action

- problème de leadership et de

- motivation (voir cours sur le

- savoir faire faire)

5) Suivie:

- redresser les activités si vous

craignez de ne pas atteindre

l'objectif ou si vous constatez

que l'objectif n'est pas atteint

après le contrôle

- prendre les mesures

correctives en cour d'action

ou à la fin de l'action

- assurer la maintenance

- concevoir de moyen efficace

de mesure pour

- diriger les activités selon les

objectifs fixés

- adapter le contrôle à la

lumière du résultat obtenu

- donner des informations aux

responsables sur les

interprétations du travail fait

ou en train de se faire

- principe de la maintenance

systématique sur tout travail

effectué ou en train de ce

faire

- pas d'autosatisfaction

B) Il doit avoir la gestion du temps:

Page 62: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 59

« Si vous voulez connaître l'importance d'une année demandée a un étudiant qui vient

de rater un examen »

«Si vous voulez connaître l'importance d'un mois demandé à la mère qui vient

d'accoucher prématuré»

« Si vous voulez connaître l'importance d'une semaine demandée à un journal

quotidien» « Si vous voulez connaître l'importance d'une minute demandée aux voyageurs qui

vient de rater son train »

« Si vous voulez connaître d'un pour demander à l'amoureux qui vient de rater son

rendez-vous»

Tous ces proverbes nous rappellent que le temps nous fait toujours défaut parce que:

� nous manquons d'auto-analyse

• Qui suis-je dans cette entreprise?

• Qu'est ce qu'on attend de moi?

• Dans qu'elle proportion dois-je doser les actes?

� nous n'avons pas de notion élémentaire sur les voleurs de temps au «

chronophages»

� nous minimisons l'importance de la priorisation de tâches

� il doit avoir la délégation de pouvoir:

2.2.2 Délégation de pouvoir

C'est un acte par lequel un dépositaire du pouvoir (le chef) transmet a un tiers (le

subordonnée).

Page 63: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 60

2.2.2.1 Procédure de passation

Importance des

tâches

Compétences

exigées

décision tâches

Peu importante - ne demande pas à déléguer Tâches 3

- exiger - former

- déléguer

- contrôler

Tâches 2

Tâches 6

Importante - ne demande pas - déléguer

- contrôler

Tâches l

Tâches 5

- exige

- former

- déléguer

- contrôler

Tâches 4

- faire une liste de toutes vos tâches

- catégoriser les tâches peu importantes et celles qui ont d'importances, les

tâches qui ne demandent pas de compétences et celles qui en exigent et les

insérer dans le tableau ci-dessus

- choisir la ou les tâches à déléguer

- discuter de l'opportunité de la tâche à déléguer avec l'intéressée avec obligation

de le convaincre

- établir l'acte de délégation qui doit être validé par votre supérieur

2.2.2.2 Les motifs de non délégation ?

- le chef se croit irremplaçable

- le subordonnée à qui l'on va déléguer la tâche ne sera jamais à la hauteur

- le chef a peur de ne pas être au courant de détail relatif à la tâche

2.2.2.3 Pourquoi déléguer?

- pour libérer l'emploi du temps du chef

- pour responsabiliser les collaborateurs

Page 64: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 61

- pour que le chef puisse se consacrer à l'essentiel (fonction de direction, prise

de décision, règlement de conflit et motivation du personnel)

2.2.3 Le cadre est une source des objectifs

- importance des objectifs

- caractéristiques des objectifs:

Ce sont les CRMA

C : clairs, compréhensibles: exemple; si on parle avec un mécanicien, il faut utiliser

les langages des mécaniciens

R : réalisables; avoir le temps, le moyen financier, moyen humain, moyen matériel,

avoir les compétences

M : mesurable ; exemple, 4 tables a construire en 7 jours

A : acceptable; que les autres acceptent la bonne foi et non pas parce que c'est le chef

qui l'exige, il faut donc que le chef arrive à convaincre les autres a accepter

2.2.4 Le traitement des informations

Le manager doit consacrer 90% du temps à communiquer ou a collecter des

informations

importantes exemple; 90% de travaux accomplis dans une tâche a exécuter consiste a

rechercher des informations (prise de décision, règlement de conflit, organisation, motivation

de l'équipe, etc .... )

2.2.4.1 Comment avoir des informations? :

Grâce à votre collaborateur, de le savoir écouter, des questions ouvertes et de ne pas

paniquer devant les mauvaises nouvelles, être attentif aux « non-dits»

2.2.4.2 Comment repérer qu'un subordonné a des problèmes?

Elles sont:

- Les signes révélateurs; il ne communique pas, il vous évite, il s'absente

souvent, il est toujours dans les nuages, il paraît abattu, il est plus irritable que

d'habitude, il marche plus lentement ou plus vite que d'habitude, il s'avachit sur

la chaise.

- Les messages ou les choses qu'ils vous disent quand il a des problèmes, le chef

doit s'appliquer l'empathie il doit se mettre à la place de son subordonné qui a

Page 65: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 62

des problèmes et appliquer la méthode sur l'écoute active

2.2.4.2.1 Qu'est qu'une écoute active?

C'est une écoute faite par le chef lorsque leur subordonnée a un problème, il ne peut

solutionner son problème mais encourager a surmonté le malaise pour aborder la définition du

problème.

Le chef ordonne, averti, faire la morale, persuade à l'aide de la logique, conseille,

critique, flatte, interprète, rassure, interroge, question ouverte, ne pas paniquer devant les

mauvaises nouvelles.

2.2.4.2.2 Grâce a la communication informelle

- politique de porte ouverte

- emploi du badge qui indique seulement le prénom du titulaire

- pas de cloison entre les bureaux

- le management BALADEUR: c'est-à-dire que ne convoque jamais, aller

- grâce a vos clients

- grâce a vos fournisseurs

- grâce au court-circuitage de la hiérarchie

- avoir des pions parmi les employés et les ouvriers

2.2.5 Comment bien communiquer les informations ou comment avoir une

bonne communication?

Si le manager a un problème (principe de la vase pleine il doit employer le premier

personnel du singulier «je» au lieu de vous. (Exemple: je suis en difficulté qu'est ce que vous

en pensez), .importance de la communication informelle, être attentif aux« non-dits ».

2.2.6 Comment exploiter les informations?

Cette méthode permet de capitaliser le savoir faire existant au sein de l'entreprise et

d'assurer sa transmission en utilisant l'intranet (cas de retraite de démission et de licenciement

d'un manager, d'un cadre).

Page 66: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 63

Comment prendre une décision ?

1ère étape:

Prendre du recul

- détecter indéfinis tous les

problèmes

- faire attention sur la fausse ou

mauvaise détection des problèmes:

• souci de solutionner rapidement

• considérer que c’est un

problème moins urgent, familier

ou trop complexe

2ème étape

Analyser - donner un sens à chaque

problème

- est-ce que le problème est structure

ou non

- faire attention à la distorsion

pouvant influencer l’interprétation

d’un problème

3ème étape :

Remettre en cause

- donner une priorisation

au problème

- faire attention aux :

• pression extérieure

• ressource nécessaire pour

résoudre le problème

• occasion personnelle irrésistible

4ème étape :

Agir

- les décisions à prendre - faire attention :

• intérêt impliqué

• relation de pouvoir pouvant être

remise en cause

5ème étape :

Contrôle et suivi

- sur des décisions prises - faire attention à :

• évaluation rapide

• autojustification au cas où votre

décision a été inadéquate.

2.2.8 Comment résoudre un conflit?

Dans le règlement d'un conflit: vision globale pour régler un conflit

- pour le problème de l'autre pratiquer l'empathie

- pour votre problème emploie la première personne du singulier «je»

- appliquer le principe du donnant.

Page 67: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 64

2.2.9 Les étapes pour résoudre un conflit

Pour les résolutions de ces conflits 5 étapes sont nécessaires:

a) lère étape: prendre du recul

- répertorier et établir les antécédents:

- griefs antérieurs 7 Problèmes antérieurs 7 (il Y en a toujours)

- historique du conflit

- voir s'il n'y a pas de problèmes de services parallèles, de problèmes de

Commandement (voir prise de décision). -Recueillir les témoignages

- S'informer sur les caractères réciproques et les besoins respectifs des 2 parties

(recouper les informations reçues)

- Recueillir les 2 points de vue (savoir écouter, empathie).

- Quels sont les règlements et usages en vigueur 7

b) 2éme étape: analyser les faits

Quelles sont les options (décision où actions possibles 7)

- Voir leur impact sur le service, leurs collègues, sur la façon de travailler, sur la

discipline

- Dégager les options possibles

- Choisir les solutions adéquates consensuelles et équitables

c) 3éme étape: remettre en cause

- Prioriser les démarches à prendre en vue compromise:

• Faut-il agir soi-même 7 où a-t-on besoin d'aide 7

• Doit-on en référer à son supérieur 7

• Agit-on en temps opportun 7

• Qui dois-je convaincre en premier 7

d) 4éme étape: agir

- Ne pas barrer directement

- Montrer ce qu'ils ont à gagner et à perdre (donnant donnant)

- Leur expliquer la solution en deuxième étape.

Page 68: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 65

e) 5éme étape: évaluer

- Surveiller les changements dans les relations, les attitudes, le rendement au

travail

- L'action a t elle atteint les objectifs?

2.2.10 Comment récompenser, comment punir?

On pratique le management minute c'est une objective minute, les compliments minute

et le reproche minute.

a) Objective minute

- se mettre d'accord sur les objectifs à haut rendement

- définir ensemble les moyens pour les atteindre

- exposer chaque objectifs sur un fait (le contenue doit être lisible en moins

d'une minute

- une copie pour chacun (pour le supérieur et pour le subordonnée)

- évaluation régulière du rendement

- loi de PARETO (seuI20%de vos objectifs peuvent atteindre 80% de votre

résultat)

b) les compliments minute (réservée exclusivement au nouveau venu ou au travailleur

qui va s'occuper d'un nouveau projet) il y aura cinq étapes:

lére étape: au début (à la rentrée du nouveau venu ou au commencement du nouveau

Travail en prévient le collaborateur que vous allez toujours lui faire le feed Back de son

travail 2éme étape: établir un contact étroit avec lui pour le surprendre en train de faire du

bien et le féliciter sur-le-champ.

3éme étape: lui préciser ce qu'il a fait de bien et lui exprimer votre satisfaction avec

sincérité

4éme étape: un silence pour lui faire sentir combien vous êtes satisfait 5éme étape: Un

contact physique pour lui faire comprendre que etc ..

c) le reproche minute (réservé exclusivement à l'ancien travailleur expérimenté)

lére étape: au début voir premier rang du compliment minute première phase; être dur,

intransigeant

2éme étape : ne réprimander sur les champs

3éme étape: lui dire ce qu'il a fait du mal dans son comportement, dans son geste

Page 69: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 66

(N'attaquez jamais la personne)

4éme étape : un silence pour lui faire partager ce que vous ressentez Deuxième phase ;

être humain, compréhensif

5éme étape: un contact physique pour lui faire comprendre que vous êtes toujours De

son côté malgré la faute qui vient de commettre

6éme étape: lui rappeler l'estime que vous avez en lui et que vous comprenez son

Manque de vigilance

7éme étape: considérez l'affaire terminé et évitez d'y revenir.

2.2.1.1 Comment instaurer l'esprit d'équipe?

a)Formation permanente:

Voir le point faible de chaque collaborateur et aider ou former leur à la

Compétence de son travail.

b) Défense de votre équipe :

Le travail de cadre est un mélange de droit et de devoir ; ses droits sont :

Être informé, fixer les objectifs, faire respecter la discipline. Ses devoirs sont:

Par exemple 1 +2=4 (persuader convaincre influencer et ne jamais décréter ni

Imposer), intégrité, confidentialité, soutien de la direction, porte-parole Objective de

ses collaborateurs.

2.3 Application de le savoir faire faire

• Comment doit faire le cadre pour faire travailler efficacement les autres?

2.3.1 Qu'est ce qu'un travailleur motivé?

C'est un travailleur qui emploie toutes ses énergies possibles à son travail

C'est le troisième tailleur de pierre

C'est le travailleur qui joue de toutes synergies possibles pour atteindre l'objectif c'est

aussi l'emploie qui 's'implique à 100% du son travail.

2.3.2 La motivation ou la dernière opportunité?

Avec le profit et le produit, le potentiel humain c'est-à-dire l'efficacité du travailleur

est le potentiel humain à exploiter obligatoirement, si l'entreprise veut être concurrentielle

dans l'ère de l'information.

Page 70: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 67

Or, l'efficacité du travailleur dépend de son niveau de compétence et de sa motivation.

EFFICACITE = f (compétence * motivation)

La compétence seule (aptitude intellectuelle et manuelle) ne suffit pas pour permettre

au Travailleur d'atteindre une bonne productivité. La personne doit être également motivée.

Comment susciter la motivation?

2.3.3 Analyse de la motivation

Pourquoi l'emploie se met-il en mouvement pour travailler efficacement?

2.3.3.1 Processus de la motivation

Définition : la motivation est un ressort, une force qui agit sur une personne pour la

pousser à se conduire d'une manière spécifique orientée vers un objectif

1ère étape Besoin manque tension

5ème étape Réévaluation du besoin

Rôle du manager

4ème étape Récompense

2ème étape Recherche Moyens

3ème étape Choix du moyen

Page 71: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 68

2.3.3.2 Les théories de la motivation

2.3.3.2.1 Les théories de la motivation par la satisfaction de besoin

Théorie des facteurs de Hiérarchies des Théorie SRP motivations et MASLOW vie HERZBERG Facteur de Accomplissement PROGRESSION -promotion -développement -progressIOn -besoin personnel de -s'épanouir Sentiment positif que -besoin de résoudre soi travailleur éprouve et même le problème incite a se surpasser, -réalisation par soi- m son potentiel Facteur de Estime de soi PROGRESSION -promotion -être estimé par les -progressIOn -besoin d'autonomie --besoin d'être respecté Sentiment positif que les autres travailleur éprouve et -besoin de savoir que incite a se surpasser, autres vous trouvent motive. compétent. Facteurs Appartenance RELATION V -dé'sir d'entretenir de SUBSISTANCE -sécurité relation -salaire -besoin d'être respecté -condition de travail et ses collègues de ambiance de travail, d'être admis dans le facteurs doivent être -besoin de camaraderie présentés pour éviter accroissement de 'l: l'insatisfaction d'un travailleur (ce facteur motive pas seulement) Sécurité RELATION Facteurs d'hygiène de

vie - besoin de stabilité SUBSISTANCE -sécurité travail -salaire - besoin de protection -condition de contrôler danger et ambiance de travail, licenciement) facteurs doivent être - besoin de garanties présentés pour éviter accroissement de l'insatisfaction d'un travailleur (ce facteur motive pas seulement)

Page 72: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 69

Besoins physiologie SUBSISTANCE Facteurs d'hygiène de vie

- besoins matériels : -sécurité soif, repos, condition -salaire travail, argent pour le -condition de minimum vital et ambiance de travail, facteurs doivent être

présentés pour éviter

un

accroissement de

l'insatisfaction d'u travailleur

(ce facteur ne motive pas

2.3.3.2.1.1 Théories de la motivation par l'équité Qustice)

Le manager doit s'arranger à ce qu'il n'y ait pas d'injustice dans la façon de travailler

de chaque collaborateur.

2.3.3.2.1.2 Théories de la motivation par l'attente

Le manager doit faire comprendre à ses collaborateurs que seuls ses résultats, sa

permanence seront prises en considération et ce nonobstant les éventuelles et dissensions qui

auraient pu exister entre le chef et le collaborateur.

2.3.3.3 Les stimulants externes

Ce sont le salaire, indemnité, avantage social tous cela peut motiver le travailleur pour

son travail mais il ne motive pas durablement. C'est pour cela qu'il y a deux conditions en vue

d'une motivation profonde:

- le travailleur doit être convaincu du bien fondé de son travail

- le travailleur doit être convaincu que ce qu'il fait correspond à ce qu'il désire.

2.3.3.3.1 Comment le manager doit procéder pour qu'il y ait motivation

profonde pour son Équipe?

a). Le manager doit d'abord s'occuper de son savoir être Il doit être motivé lui-même:

- que le chef sache bien ce qu'on attend de lui

- que 'ces relations de travail avec son supérieur s'accordent avec le savoir faire

de ce dernier

Page 73: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 70

- que le travailleur se satisfait de son travail.

b) le chef doit s'occuper de son savoir-faire

- le chef doit être convainquant de sincérité (comment convaincre)

- le chef doit appliquer les stimulants internes,

- Le chef doit créer une ambiance de travail qui incite à la curiosité intellectuelle

Contrôle de gestion

Par exemple: ces collaborateurs peuvent répondre aux questions ci-dessous; Pourquoi

je fais ce travail? Quel est mon objectif? Pourquoi doit on faire ce travail de telle la façon n'est

pas autrement? Pourquoi ce travail est-il important, est-il urgent? Pourquoi terminer ce travail

à elle heure? Où est mon intérêt? Est-ce que le travail que je viens de terminer est-il bon ou

mauvais?

- Les collaborateurs savent où ils vont

2.3.3.3.2 Les relations de travail sont adultes:

Le chef doit croire que ses collaborateurs sont responsables donc il doit y avoir un

respect réciproque et pour que le chef respecte il doit croire le potentiel de son collaborateur,

de son besoin d'autonomie et le subordonné respecte le chef à cause de la crédibilité de son

chef.

Pour ce faire, il faut assimiler quelque technique de responsabilisation de quelque

collaborateur. Il y a six étape a suivre sur cette première technique:

- analyse des employés et détermination de responsabilité inhérente aux Postes

- définitions des objectifs internes de résultat de CMRA

- planifications des activités et allocations des ressources entre les plans d'action

- réalisation des objectifs

- révision périodique des objectifs, des plans d'action et des allocations des

ressources.

- Evaluation des rendements en fin de période.

Ces différentes étapes doivent se faire entre le supérieur et les subordonnées parce

qu'ils stimulent la motivation du subordonné, développement de la communication entre le

supérieur et le subordonné, enfin sert de système du contrôle et intégration du subordonné.

Page 74: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 71

2.3.3.3.3 Enrichissement des tâches

Principe à appliquer Facteurs de motivation en jeu - changement du contenu des -responsabilité + réalisation que le travailleur soit à niveau élevé et l'accomplissement

-retirer certains mécanisme de -responsabilité + considération détruire la possibilité de vérification (confiance a priori contrôle

posteriori)

-accorder plus d'autorité à un -responsabilité + réalisation + son travail (liberté d'action) personnelle

Augmentation de la productivité et amélioration du moral du travailleur.

Enfin, après avoir vu cet enrichissement des tâches ci-dessus il le faut accroître la

participation aux collaborateurs à la prise de décision à l'aide de la formation et aussi il le faut

le déléguer.

2.3.3.3.4 Les collaborateurs se sentent en sécurité

C'est-à-dire qu'ils sont au courant de projet de leur entreprise, au courant du projet de

leur unité; ils sont assurés constamment d'être formé d'être coachés; Ils sont assurés d'avoir le

moyen adéquat pour effectuer leur travail; Ils sont assurés d'être écoutés dans leurs problèmes.

2.3.4 Professions: meneur d'hommes

2.3.4.1 Le sens du mot leadership

C'est la façon de commander, de convaincre, persuader, influencer, et ne jamais

imposer.

2.3.4.2 Existe-il un style de commandement idéal ?

- Il n'existe pas de commandement idéal:

• A cause de le principe de la contingence (il y a des gens qui aime recevoir des

ordres cela il faut être autoritaire; Mais il y a aussi des personnes travailleurs qui préfèrent

participer dans plusieurs décisions avec leur chef: la soyez participatif.

• A cause de l'urgence du travail à faire si un travail ne perdre pas votre temps à

faire participer les autres soyez autoritaire lorsqu'il y a urgence quitte a expliquez après c'est-

à-dire une fois le travail terminé la raison de votre autoritariat.

- Il existe un style idéal de commandement:

Page 75: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 72

C'est le management participatif objet du notre cours

2.3.4.3 Les actions clés du manager en se référant aux théories de la

motivation

• Besoin physiologie: augmenter son salaire, donner lui meilleure condition de

travail

ou de meilleur avantage social.

• Besoin de sécurité: faire la formation, mettre l'accent sur le respect du

règlement.

• Besoin d'appartenance: donc le rendre intéressant vis-à-vis du groupe voir dans

quel domaine il est le lus compétent et ce sera à vous le manager de faire la publicité auprès

de ces collègue.

• es pour que ce dernier soit au courant de ce point fort.

• Besoin d'estime: affichage de processus de l'intéressé pour flatter son orgueil,

lorsque vous lui donnez un travail à faire insister sur la difficulté du travail et les aptitudes

qu'il possède pour en venir à bout.

• Besoin d'accomplissement personnel: impliquez les dans la définition de leur

fonction attribuée a ces travailler de mission spéciale qui mettre en valeur leur aptitude.

Remarque:

Les travailleurs nés de parents instruits ont la plupart du temps besoin de progression

plus grande que les autres; Mais les hommes ont besoins de relation moins forte que les

femmes.

2.3.4.4 Les sept règles pour un projet d'entreprise (l'église à

construire)

• Concertation

• Faire simple et concret (donner des valeurs simple dans lesquels les personnelles

se reconnaissent).

• Pas de DIKTAT: le projet ne doit pas être concocté en vase clos par la direction

et par l'encadrement.

• Manipuler n'est pas jouer (les travailleurs ne doivent pas avoir l'impression d'être

manipulés exploités)

Page 76: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 73

• La tête d'abord: une faute d'implication de l'encadrement.

• Une seule voix: celle de la direction.

• Un vrai bénéfice pour tous

On ne pourra jamais appliquer ni assimiler le savoir être, le savoir-faire et le savoir

faire faire si on n'a pas d'information. Pour être un bon manager n'oublie pas le principe de la

contingence: Il faut être souple mais avec comme objectif final la participation volontaire de

collaborateur.

Page 77: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 74

Chapitre lll : SOLUTION RETENUE

Section 1 : Modèle d'analyse comparaison dénommée du coût du chlore

dans le traitement d'eau potable.

Pour convertir l'eau brute en eau potable, la JIRAMA recourt à des produits tels que le

sulfate d'alumine, les chaux, l'hypochlorite de calcium ou de sodium connu sous le nom de

chlore.

Pour ma part, durant le 3 mois de stage à l'usine à MANDROSEZA c'est au niveau de

la stérilisation qui suscite mon attention, plus précisément l'utilisation de deux produits

simultanément qu'est l'hypochlorite de calcium et l'hypochlorite de sodium.

En effet, la réponse à la question qui m'intrigue: s'ils ont une fonction identique, et que

l'hypochlorite de calcium est importé et l'hypochlorite de sodium est fabriqué au sein de

l'usine même. Pourrait-on utiliser que l'un d'entre eux?

Pour cela, nous allons voir ci-dessous pourquoi la société JIRAMA utilise ces deux

produits. Le tableau suivant explicite notre réponse:

1.1 Analyse comparative du coût de chlore dans le traitement de l'eau

Comparaison des coûts (valeur en francs malagasv)

Hypochlorite de sodium Hypochlorite de calcium Amortissement matériel 5002500 Prix chlore 94633500 Prix sel 14235000 Frais de transport 211 200 Prix énergie 5388016 Puissance souscrite 219240 MOD et pièces de rechanges 5000000 Frais de transport ' 528000 TOTAL 3037275

6

TOTAL 9484470

0 DIFFERENCE 64471

944

Compte tenu de ce tableau ci-dessus; vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a une grande

différence entre 1 'hypochlorite de sodium et de calcium.

Il est préférable d'utiliser l'hypochlorite de sodium car il y a 67,98% de différence et

celui-ci est plus rentable. Comme il a été écrit dans l'introduction, la finalité de ce travail

suggérer une solution adéquate à la JIRAMA afin de lui permettre d'être encore plus

compétitif.

Page 78: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 75

Ainsi, il est recommandé d'utiliser l'hypochlorite de sodium, cela nous permet

d'obtenir une marge d'exploitation (63.543.744 fmg) qui pourrait être investie dans l'achat de

nouveaux matériels pour renforcer les machines obsolètes

De plus, même si le prix de matériel a été surestimé, on aperçoit toujours un net

bénéfice en utilisant 1 'hypochlorite de sodium.

1.2 Modèle d'analyse du prix de revient

- Comptabilisation des dépenses

Consommation d'énergie (mensuelle)

STATION DE

POMPAGE

HEURE DE

MARCHE(h)

CONSOMA TION

ENERGIE (Kwh)

VOLUME PRODUIT

OU REFOULE (m3)

Ikopa 2 103 113 520

Eau brute M l 2291 128463

Eau brute M II 2045 199160 2019040

Eau traitée M l 4422 1 147600 2884564

Eau traitée M II 1480 374 120 1 321 940

Autres M II 52250

Eau transférée vers 288075

MI

TOTAL 2518099 4206504

Consommation carburants (mensuel)

ELEMENT CONSOMMATION PRIX (Fmg) Gas-oil 2940 5840368 Essence 170 466327

Consommation d'ingrédient (mensuel)

LIBELLES M I M Il TOTAL PRIX (Fmg)

Sulfate

d'alumine 20400 10 800 31 200 57907'200

Chaux 8550 6000 14550 18071 100

Hypochlorite de

calcium

250

5530050

Hypochlorite de

sodium 360

88632

Page 79: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 76

Nous n'intéresse que l'Hypochlorite de sodium ou Calcium donc nous allons analyser

le coût de revient de cet l'Hypochlorite.

- Coût de revient de l'hypochlorite de calcium

ELEMENT Quantité PU MONTANT Hypochlorite 250 kg 22 120.2 fmg/kg 5530050 fmg calcium

- Coût de revient de l'hypochlorite de sodium.

ELEMENT Quantité PU MONTANT Hypochlorite 360 kg 246.2 88632 fmg sodium

Il y a une différence de prix de revient de (5 441 418 fmg) entre l'hypochlorite de

sodium ou de calcium; c'est-à-dire il est intéressant pour cette société d'investir de fonds pour

acheter une machine éléctrochlorateur pour la fabrication de l'hypochlorite de sodium

1.3 Modèle d'organisation de la gestion du personnel

Pour le bon fonctionnement du travail, il faut d'abord :

- augmenter le rendement du personnel passé pour la bonne gestion de fonction

donnée et la reforme de la politique de relation humaine

- éviter le cumul de responsabilité pour un agent donné en lui confiant un

surnombre de tâche, ensuite par un partage équitable de tâche afin que chaque

poste a presque même volume de travail ainsi que la responsabilité, la rotation

de poste et aussi conseillé de manière a ce que chacun à la maîtrise du poste

horizontale ainsi que verticale pour tester leur compétence.

- accélérer pour tester leur compétence

- donner un recyclage c'est-à-dire une formation complémentaire à des

travailleurs pour leur permettre de s'adapter aux progrès techniques.

- que le personnel doit être bien équipé et fournir des matériaux

- comme il n'existe pas de panacée en matière d'organisation générale de la

JlRAMA, de même il n'y a pas d'organisation idéale pour celui-ci la

proposition qui suit, concernant le principe, est fondé sur les fonctions qui

Page 80: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 77

doivent être assurées par la JIRAMA:

PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SECRETAIRE DU

CA

DIRECTION GENERALE ET DE LA DG

DIVISION DES AFFAIRES

GENERALES

DIVISION DES AFF AIRES

FINANCIERES

DIVISION DES AFFAIRES

ECONOMIQUES ET

COMMERCIALES

DIVISION DES AFF AIRES TECHNIQUES

DIVISION DU CONTROLE DE GESTION ET DE

L'AUDIT

Les fonctions qui doivent être assurées par les éléments de la structure de JIRAMA

sont les suivantes:

- division des affaires générales ou la DAG

• Gestion des ressources humaines et des actions sociales;

• Gestion des affaires domaniales;

• Gestion des affaires juridiques et règlement des contentieux;

• Service général, informatique, intendance.

- division des affaires financières ou la DAF

• Assure la tenue régulière de la comptabilité et de la gestion de la trésorerie;

• Recouvrement des créances et paiement des dépenses ;

Page 81: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 78

• Doter l'autorité de la JIRAMA d'une structure financière saine.

- division des affaires économiques et commerciales ou la DAEC

• Etudes économiques générales -planification / programmation;

• Exploitation des statistiques;

• Etude des tarifs;

• Assure la promotion commerciale et les relations avec la clientèle.

- division des affaires techniques ou la DA T

• Assure la maintenance des infrastructures ;

• Se charge des travaux neufs et des grosses réparations de l'infrastructure ; .Assure

le suivi des profondeurs et de l'hydrographie de barrage;

- division du contrôle de gestion et de l'audit ou la DCGA

• Assure l'utilisation optimale de l'ensemble des moyens matériels et humains

nécessaires à l'activité de l'entreprise

• .Assure le centre de l'information qui circule dans l'entreprise, Assure opinion

professionnelle motivée sur les états financiers

• Assure la méthode de vérification de l'information probante par le procédé

d'enquête consiste à obtenir des renseignements pertinents à l'intérieur et à

l'extérieur de l'entreprise.

• Assure le tableau de bord de l'entreprise.

Page 82: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 79

Section 2: Résultat attendue

Due à la mondialisation, les échanges internationaux ne cessent pas d'améliorer et qui

favorisent les activités d'importation et d'exportation.

La Société JIRAMA MANDROSEZA en tant qu'entreprise d'activité commerciale

peut accroître et développer sa part de marché dans le but d'augmenter son chiffre d'affaire.

Il faut une amélioration de l'image de marque de la JIRAMA vis-à-vis de ses

concurrents

et une plus grande confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers. Il faut

également que la présence de la JIRAMA MANDROSEZA (Direction générale et Agences)

produise un impact économique, financier et social.

2.1 Résultat économique

La JIRAMA MANDROSEZA est une porte de développement pour Madagascar à

partir des activités commercial et le branchement d'eau qu'elle effectue.

L'entrée de devise accroît et favorise la situation économique.

Effectivement, c'est un moyen de lutte contre la dépréciation du monnaie nationale et

pouvant baisser l'inflation.

Non seulement, la croissance de la JIRAMA MANDROSEZA accroît le niveau de vie

des employés dû à l'augmentation des salaires et surtout accroît le niveau du PIB (produit

intérieur brut) ce dernier est donné par la formule : PIB = Somme VA

Avec Somme V A est la somme des valeurs ajoutées.

Et la valeur ajoutée brute est obtenue par: V A Brute= P - CI

Avec P- = Production et CI= la consommation intermédiaire

En général, la croissance une entreprise entraîne la bonne situation économique, car ce

n'est pas seulement le niveau de vie et la PIB sont augmentés mais aussi la caisse de l’Etat et

les autres collectivités. Tout cela est donné par la formule générale suivante :

Production (Venant des clients)

- CI (Paiement des fournisseurs)

VAB (Valeurs Ajoutée Brutes)

Page 83: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 80

- RS (Rémunération des salariés)

- Charges salariales (CNAPS, OSTIE,….)

- Impôt et taxe (Etat, collectivité locale)

EBE (Excédent brut d’exploitation)

- Intérêt (Banque)

RESULTAT

- Dividende (Distribuée aux associés)

- Résultat non distribué (part de l'entreprise)

0 : (zéro)

(-) : désigne le moins

2.2 Résultat financiers

Due à la croissance d'une entreprise plus précisément la JIR.A.MA MANDROSEZA,

plusieurs financements seront possible car la source d'avoir plus de financement est basée par

la situation financière.

A titre d'exemple: le règle de la capacité de remboursement, c'est-à-dire, le montant de

]a dette financière ne doit pas représenter plus de trois ou quatre fois la CA (Capacité

d’autofinancement) annuelle prévue,

D'où cette croissance entraîne sans doute l'augmentation des résultats non distribués.

Ces derniers sont prouvés par la formule ci-dessus

Page 84: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 81

2.3 Résultat sociaux

La création d'emploi: à cause de la croissance interne et de la croissance externe de la

JIRAMA MANDROSEZA, elle peut augmenter les portes feuilles d'activités qui demandent

plusieurs travailleurs pour leurs fonctionnements.

Enfin, comme la JIRAMA MANDROSEZA est affilié à l’assurance HAVANA qui

assure la vie d'une personne, les accidents d'une voiture, la perte d'une marchandise,… lors de

la consignation, elle peut améliorer al qualité de ses services et de mieux motiver ses clients

par baisse du coût de service par exemple.

Autofinancement

Amélioration de la structure financière de

l’entreprise

Capacité d’emprunt

Financement D’investissements matériels

Et incorporels

Croissance de l’entreprise

Amélioration de la

rentabilité

Page 85: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 82

Bref, la forte croissance de la JIRAMA MANDROSEZA n’est obtenue pourvu qu’elle

doive prendre les solutions face aux facteurs de blocage que l’on a déjà énuméré dans la

deuxième partie

La sécurité : le travailleur doit former pur être plus compétente dans leur rôle et

motivé dans son travail, il doit se sente en sécurité durant dans une heur de travail, et pour

qu’il puise satisfait dans son travail on lui donne une prime et recyclage.

Section 3 : Recommandations générale

A ce propos, quelques recommandations s’avèrent être indispensables pour que les

solutions sus présentées puissent vraiment efficace. Elles portent sur les points suivants :

fidélité envers le client er rapidité de travail.

3.1 Fidélité envers les clients

Le service demandé par les clients doit être fait à temps voulu pour qu’il puisse faire

confiance à la JIRAMA MANDROSEZA .l’accueil des clients satisfaisant par un simple

sourire er de respect les motives des rester fidèle à la société.il faut prendre soin des clients

par le comportement car d’après la théorie marketing : si un client arrive dans une entreprise,

il peut amener cinq (5) autres clients environ ; mais si un client quitte l’entreprise, plus de dix

(10) sont aussi disparus.

3.2 Rapidité du travail

Sachant que la nouvelle méthode d’application de la société qui, de traiter

informatiquement toutes les procédures évaluées au sein de l’entreprise, permet un

développement rapide au niveau du travail, mais cela n’est pas complète sans le savoir faire

des utilisateurs, c’est-à-dire :

- Chaque employé utilisateur du concept doit savoir manier le combinaison du

système sans appel chaque fois au service informatique.

- Pour mieux adapter à la réussite de chaque comptabilisation sans faire

l'explication de chaque compte après redressement des documents de synthèse,

les employés doivent s'assurer de leur comptabilisation faite sur saisie,

- A savoir que chaque société passe tout d'abord la comptabilisation des comptes

sur fiche standard manuelle, où il est mieux préférable de saisir directement

l'écriture sur machine.

Page 86: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 83

- La relation automatique des documents de synthèse avec celle des documents

extracomptable permettra une solution rapide en cas des différences

d'inventaire des comptabilisations, c'est-à-dire vérification des opérations

exercées dans le contenu du document extra comptable.

L'externalisation est aussi pratiquée dans le domaine de formation des personnels même si

une formation spécifique s'y ajoute par la suite. Dans un autre domaine, on peut citer le

maintien en condition opérationnelle de certains appareils comme les ordinateurs, etc.

La définition du périmètre des fonctions «externalisables» exige de procéder au préalable à

une analyse des contraintes opérationnelles de l'entreprise « externalisme ». Il importe en

particulier de préserver toutes les compétences nécessaires à l'exécution de la mission de

projection. Dans ce contexte, la recherche d'externalisation portera, en priorité, sur la

réalisation des tâches courantes et les activités qui ne sont pas liés directement aux missions

de l'entreprise.

Au niveau personnel, il est nécessaire de faire une évaluation des postes pour avoir un bon

déroulement du travail. Il est préférable de mettre les gens aux postes qui lui convient.

Comme la JIRAMA MANDROSEZA est une grande entreprise, son personnel doit faire des

stages ou des formations pour qu'il puisse améliorer ses méthodes de travail et ses capacités.

Enfin, il est nécessaire de créer un poste de direction des Ressources Humaines (DRH) pour

que le service personnel soit sa propre hiérarchie qui traite les problèmes du personnel.

Au niveau matériel, il conviendrait d'adopter un système plus performant en utilisant un

PROGICIEL, par exemple le Saari. Ce progiciel est avantageux dans la mesure où il présente

plusieurs fonctionnalités: saisie, comptabilité, gestion commerciale, gestion des stocks,

gestion de transfert bancaire.

En effet, le Saari possède une architecture plus performante de « client serveur» lequel à la

propriété d'emmagasiner et centraliser toutes les données comptables d'une société. De ce fait,

ce progiciel permet à tous les clients ou agents opérateurs de toue les postes de travail d'avoir

accès simultané au serveur et d'y travailler. Remarquons qu'un logiciel n'a qu'une

fonctionnalité.

3.3 L'utilisation de l'hypochlorite de sodium

L’hypochlorite de sodium et de calcium subit quelques inconvénients tels que:

� Qualité de produit variable

Page 87: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 84

� Problème conjoncturels (ex: économique, sociale, culturel)-état actuel équipement

(matériel presque amorti)

� Fluctuation monétaire (ex: taux de change)

� Complexité des opérations d'importations (ex: dédouanement)

� Prix d'acquisition élevé.

� L'emploi de l'hypochlorite calcium est assez restreint à cause de la pollution qu'il

engendre.

Ils ont aussi ses avantages. Si on emploie 1 'hypochlorite de calcium, on a :

� Meilleur qualité de produit.

� Reconnaissance mondiale de la formule.

� Pas besoin de machine

Si on emploie celui-ci, il n'y a pas baisse de coût de production car elle est très chère, or nos

buts c'est de réduire le coût pour avoir un meilleur rendement.

C'est pour cela qu'il est préférable pour nous d'utiliser l'hypochlorite de sodium car :

� Il y a Facilité d'accès à l'approvisionnement

� Le coût d'acquisition plus avantageux

� On n'a pas besoin d'importance.

3.4 Facilitée d'accès du client potentiel à la société d'eau potable.

Nous allons essayer de proposer des solutions correspondant à chaque type de

problème qui sont liés à la clientèle et à l'activité de la société ainsi que les solutions à retenir,

les résultats attendus et les recommandations générales.

Plusieurs solutions peuvent être proposées concernant les problèmes rencontrés au

niveau de la clientèle, puisque ces problèmes ont eu trait, d'un côté, à l'existence

d'innombrable clients potentiels de la JIRAMA ceux qui n'ont pas encore eu accès à l'eau

potable de l'autre côté le non payement de la facture et leurs considération; ainsi que la mise

en place d'un système de traitement mutuel en matière de paiement au niveau des collectivités

territoriales.

Nous envisagerons donc en détail cette solution.

• S'intéresser aux clients potentiels

Le renforcement de la politique de sensibilisation de nouvelle clientèle constitue un

autre moyen, outre l'amélioration des modalités et des procédures de branchement de l'eau

Page 88: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 85

dans la proposition concernant l'adoption d'une politique de vente adaptée sur le marché de

l'eau potable.

En effet, cette proposition consiste à influencer les attitudes et la réaction des

différents publics auxquels s'intéresse la société que ce soit les clients les prospects ou les

prescripteurs.

Elle doit donc communiquer avec eux en véhiculant des informations sous forme de

message ou de signaux de toute matrice que l'entreprise émet en direction de ces publics

ciblés. Ceci dans le souci de supprimer l'attitude hésitante de ces derniers ou même de

modifier leur culture financière face à l'esprit de crédit, en y incluant par exemple une

explication comparative de la qualité de l'eau de la JIRAMA par rapport à l'eau des produits

Nous trouverons en annexe n°.... un exemplaire ou bien par citation des avantages d'un

branchement de l'eau de la JIRAMA pour les clients qui n'en ont généralement pas les moyens

Ainsi définie, cette politique emprunte de multiples canaux comme la publicité par le

média à laquelle, on pense d'abord, en est un, mais il existe d'autres. Tels que les visites des

clients (faire du porte à porte); ou les sponsorings, les opérations promotionnelles, les

relations publiques.

Pour les cas de la JIRAMA, les outils de sensibilisation adéquats pour « l'eau potable

sont donc les relations publiques ou la visite des clients dont le but est de mettre les clients

potentiels au courant de l'existence et la fiabilité de l'eau potable de la société ou encore la

création de sites Web relatant la description du produit ainsi que son prix, et les avantages que

les clients peuvent obtenir à son utilisation.

Il est donc important pour la société d'avoir une vision globale de sa politique de

communication actuelle et de planifier les actions stratégiques à entreprendre si le but à

atteindre est la sensibilisation des clients potentiels.

Il est vrai que seul la JlRAMA est une entreprise monopole à Madagascar mais il doit

tenir en garde aux plaques solaires qui s'éparpille dans toute l'île s'ils font la réduction de son

prix.

• Élaboration d'un nouveau système de paiement de la facture

La JIRAMA doit avoir une autre stratégie pour l'établissement de la facture; c'est-à-

dire qu'elle doit élaborer un nouveau système de paiement pour sa facture.

Pour être un peu plus clair, elle doit appliquer le système « cash power» comme la

stratégie adoptée par la société TEL MA prépayé pour que l'objectif souhaité par l'entreprise

se réalise et les consommateurs ne consomment que ce qu'ils ont payé

Page 89: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 86

CONCLUSION

La JlRAMA, une entreprise œuvrant dans la production, la distribution et la

commercialisation en eau à MADAGASCAR a procédé à un renforcement d'action de

communication commerciale de ses agents en relation avec la clientèle. En effet, la Société a

fait suivre une formation basée sur les techniques de communication et techniques d'accueil

clientèle à ses agents d'accueil et releveurs encaisseurs.

Notre objectif est de pratiquer les connaissances acquises pendant les études à l'école,

de savoir et de connaître toute l'installation électrique et hydraulique, connaître des chaînes de

traitement et enfin savoir les rôles de chaque service.

Stage nous a été très bénéfique sur tous les plans. A part le savoir faire, les relations

humains entre le personnel ont contribué largement à renforcer l'esprit de solidarité, point

capital et inéluctable pour obtenir un résultat positif dans tous les domaines.

Dans une conférence faite à Anvers en 1930 par Paul Roussiers (vice-président du

comité Central des Armateurs de France), il a été dit: « …les grands entreprise moderne c'est

la multiplicité et la diversité des opérations qui y trouvent place sont extrêmes. Pour préparer

leur avenir, pour augmenter leur activité, il est donc nécessaire de connaître avec exactitude

les divers éléments de leur économie présente, afin de se rendre compte de quel côté des

efforts doivent être faits pour en favoriser le développement ....

La JIRAMA possède des problèmes au niveau de l'activité de la société et de la

clientèle, mais se problème peut résolue en adoptant une réduction du coût de production du

traitement de l'eau, et en investissant une nouvelle matérielle de la fabrication. Mais pour la

clientèle il est nécessaire de renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle et en

amélioration de la qualité de service au niveau de ressource humain.

Face à ces facteurs clé de l'environnement, chaque acteur dans le domaine d'eau essaie

de saisir les opportunités et contourner ou éviter les menaces, ainsi, la JIRAMA doit fabriquer

de l'énergie hydraulique pour ne pas attendue la tomber de la pluie qui l'a fait stabilisé et elle

doit élaborer un système de paiement de la facture appelé« cash power» pour éviter le non-

paiement de la facture.

Malgré les faiblesses de la JIRAMA, elle a de forte potentialité. Potentialité liée non

Page 90: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

Contrôle de gestion 87

seulement à sa situation géographique mais à la place qu'il occupe dans l'histoire et

l'économie de Madagascar. Le professeur Jacques Charlier de l'Université Catholique de

Louvain a écrit que: « JlRAMA forment une catégorie spéciale de villes. Plutôt que de

rayonner à 3600 sur les régions environnantes ».

En résumé, si une entreprise voudrait s'épanouir, il ne suffit pas de former les

individus à un nouveau « savoir-faire» ou « savoir être », il faut que cet apprentissage soit

associé, d'une part, à un «vouloir faire» et un «vouloir être», et que d'autre part, les cadres

institutionnels et organisationnels de l'entreprise se transforme pour donner le «pouvoir faire»

et le « pouvoir-être» nécessaire à la mise en œuvre des résultats de la formation.

Nous espérons que par les suggestions et recommandations que nous avons élaborées,

la JIRAMA pourra se doter d'une certaine performance dans la réalisation d'évaluation future

de post-formation de ses employés.

Ceci étant, directeur générale est chaleureusement remerciée d'avoir octroyé ce stage

de formation au personnel dont le but essentiel consiste non seulement à l'épanouissement

professionnel de tout un chacun, mais surtout donner entière satisfaction à la clientèle pour les

diverses prestation de services entrant dans le cadre de la vie journalière de chaque citoyen.

Pour terminer, nous espérons que l'étude menée et la synthèse de cette étude qu'est le

présent mémoire s'inscrivant dans le cadre de l'obtention du diplôme de maîtrise de Gestion

vont contribuer grandement à l'amélioration des outils de gestion de la société JlRAMA.

Page 91: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

BIBLIOGRAPHIE

- MARIE -HELENE WESTPHALEN, communication le guide de la communication

d'entreprise, édition DUNOD, publié en France, en mars 2002.

- OUELLETTEC, BOISVERT F, Prix de revient: planification, contrôle et analyse des

coûts, édition du Renouveau Pédagogique Inc

- MIKOLA, STOLOWY H, DE GUARDIA J-C, comptabilité analytique et contrôle de

gestion, édition, CLET-DUNOD, paris

- GERVAIS MICHEL, contrôle de gestion et planification d'entreprise, ECONOMA,

paris.

- PIERRE VOYER, tableau de bord de gestion, presse de l'université du Québec

- NORBERT GUEDJ et collaborateur le contrôle de gestion: pour améliorer la

Performance de l'entreprise, édition organisation

- MICHEL GERVAIS, contrôle de gestion et planification de l'entreprise,

ECONOMICA, paris

- NAUNO-PHILIPPE RAKOTOMIAMINA, budget, outil de gestion, université de

MADAGASCAR, centre universitaire régional de TOAMASINA

- PAUL ROUSSIERS, multiplicité et la diversité des opérations c'est le grand entreprise

moderne, 1993,

Page 92: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

ANNEXES

Page 93: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA
Page 94: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA
Page 95: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA
Page 96: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

TABLE DE MATIERE

SOMMAIRE REMERCIEMENTS INTRODUCTION .................................................................................................................... 1

PARTIE I : PRESENTATION GLOBAL DE LA RECHERCHE

Chapitre l: PRESENTATION DE LA SOCIETE ............................................................ 4 Section 1: Généralités ........................................................................................................ 4

1.1 Localisation ................................................................................................................ 4 1.2 Historique ................................................................................................................... 4 1.3 Lac Mandroseza ......................................................................................................... 5 1.4 Moyens humains ........................................................................................................ 6

Section 2 : La chaîne de traitement d'eau ......................................................................... 7 2.1 Notion de base .......................................................................................................... 7 2.2 Techniques de traitement d'eau ............................................................................... 7 2.3 Processus de traitement de l'eau .............................................................................. 7

2.3.1 Définitions .......................................................................................................... 8 2.3.2 Phase de traitement de l'eau ............................................................................... 8

2.3.2.1 Préchlotartion ................................................................................................. 9 2.3.2.2. Décantation ................................................................................................. 9 2.3.2.3. Filtration ..................................................................................................... 9 2.3.2.4. Stérilisation ................................................................................................. 9 2.3.2.5. Neutralisation ............................................................................................. 9

2.3.3 Produits de traitement d'eau ........................................................................... 9 2.3.3.1 Le rôle du sulfate d'alumine ...................................................................... 10 2.3.3.2 Le rôle de la chaux. ................................................................................ 10 2.3.3.3 Le rôle de l'hypochlorite de calcium ou de sodium sous le nom de chlore. 10

Section 3 : Station de traitement ................................................................................... 11 3.1 Mandroseza I ........................................................................................................... 11

3.1.1 Captage d'eau brute station de pompage d'eau brute ........................................ 11 3.1.2 Bassins de décantation .................................................................................... 11 3.1.3 Décanteur accelator .......................................................................................... 11 3.1.4 Décanteurs PULSATOR I, PULSATOR II..................................................... 12 3.1.5 Décanteurs Prat- Daniel.................................................................................. 13 3.1.6 Batteries de filtration ...................................................................................... 13 3.1.7 Station de pompage d’eau traitée ..................................................................... 14

3.2 Mandroseza II ......................................................................................................... 15 3.2.1 Ouvrage de captage .......................................................................................... 15 3.2.2 Station de pompage d'eau brute ........................................................................ 15 3.2.3 Floculateur ....................................................................................................... 16 3.2.4 Filtres bicouches ............................................................................................. 16 3.2.5 Fonctionnement des siphons ............................................................................ 17 3.2.6 Local des lavages filtre ..................................................................................... 18

Page 97: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

3.2.7 Bâtiment éléctrochlorateur ............................................................................ 18 3.2.8 Neutralisation .................................................................................................. 19 3.2.9 Station de pompage d'eau traitée .................................................................. 19 3.2.10 Salle synoptique .............................................................................................. 19

3.3 Les différentes agences JIRAMA existant à Antananarivo ..................................... 20 Chapitre ll : THEORIE GENERALE SUR LA COMPTABILITE ANALYTIQUE D'EXPLOITATION ............................................................................................................... 21 Section 1: Définition et notions de base .......................................................................... 21

1.1 Définition ................................................................................................................. 21 1.2 Notions des coûts ..................................................................................................... 23

1.2.1 Qu'est-ce qu'un coût? ........................................................................................ 23 1.2.2 Champ d'application du coût ............................................................................ 23 1.2.3 Hiérarchie des coûts ....................................................................................... 23

1.2.3.1 Côut d’achat ................................................................................................. 23 1.2.3.2 Le coût de production ................................................................................... 24 1.2.3.3 Le coût de revient ......................................................................................... 24

1.3 Le résultat analytique ............................................................................................. 25

PARTIE II: IDENTIFICATION ET FORMULATION DE PROBLEM E Chapitre l: PROBLEMES LIES A L'ACTIVITE DE LA SOCIE TE .......................... 27 Section 1: Augmentation du coût de traitement de l'eau ............................................. 28

1.1 Utilisation superflue de produit pour le traitement de l'eau ..................................... 28 1.2 L'instabilité du coût de traitement ............................................................................ 29

Section 2 : Insuffisance de moyens pour l'acquisition des matières premières ........... 30 2.1 Prix élevé de l'énergie pour la fabrication de produit. ........................................ 31 2.2 Utilisation de matériel obsolète ............................................................................. 31 2.3 Instabilité de cours de change. .............................................................................. 31

Chapitre ll : Problèmes liés à la clientèle ........................................................................... 32 Section 1 : Prix élevé de l'eau potable sur le marché .................................................... 33

1.1 La monopolisation de la traitement de l'eau par la JIRAMA MANDROSEZA ...... 34 1.2 Non-paiement de la facture ...................................................................................... 34

Section 2 : Existences de client non sensibilisé à l'eau potable .................................... 35 2.1 Manque de communication ...................................................................................... 35 2.2 Difficulté d'accès en eau potable .............................................................................. 37

PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS

Chapitre l: SOLUTION CONCERNANT L'ACTIVITE DE LA SO CIETE ............... 41 Section 1: Stabiliser le mode de traitement de l'eau ..................................................... 41

1.1 Rendre stable le coût de traitement en adoptant le calcul .................................. 41 1.1.1 Les coûts de traitement: ................................................................................. 41

1.1.1.1 Les éléments du coût de traitement de l'eau potable: ............................... 41 1.1.1.2 Analyse concernant l'hypochlorite de sodium .......................................... 42

1.1.1.2.1 Matériel : ................................................................................................ 42 1.1.1.2.1.1 Amortissement .................................................................................... 43

Page 98: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

1.1.1.2.1.1.1 Définition .................................................................................... 43 1.1.1.2.1.1.2 Type d'amortissement ................................................................... 43 1.1.1.2.1.1.3 Tableau des amortissements .................................................... 43 1.1.1.2.1.1.4 Calcul amortissement: .............................................................. 44

1.1.1.2.2 Puissance souscrit .................................................................................. 44 1.1.1.2.2.1. Calcul prix puissance souscrite ...................................................... 44

1.1.1.2.3 Énergie .................................................................................................. 45 1.1.1.2.4 Pièce de rechanges et de main d'œuvre .................................................. 45 1.1.1.2.5 Sel ........................................................................................................... 45

1.1.1.2.5.1 Calcul prix du sel ............................................................................. 45 1.1.1.2.6 Prix frais du transport ............................................................................. 46

1.1.2 Les analyses concernant les hypochlorites de calcium ................................ 46 1.1.3 Calcul coût de chlore ...................................................................................... 46

1.1.3.1 Quantité du chlore ....................................................................................... 46 1.1.3.2 Volume d'eau traitée par m3 ...................................................................... 46 1.1.3.3 Calcul du prix du chlore ............................................................................... 46

1.2 Réduire le coût de traitement de l'eau ...................................................................... 47 Section 2: Recherche d'aide financière .......................................................................... 48

2.1 Contracter des emprunts auprès des institutions financières. ................................... 48 2.2 Partenariats avec d'autres fournisseurs pétroliers ..................................................... 48 2.3 Faire un appel d'offre dans un journal ...................................................................... 48

Chapitre ll : SOLUTION CONCERNANT LA CLIENTELE .... .................................... 50 Section 1 : Adopter une politique de vente adaptée sur le marché .............................. 51

1.1 Renforcer la politique de sensibilisation de la clientèle .......................................... 52 1.2 Mettre en place un système de traitement mutuel en matière de paiement au niveau de la collectivité territoriale. ................................................................................................. 53

Section 2 : L'amélioration de la qualité de services: au niveau de la direction de ressource humaine .................................................................................................................. 53

2.1 Application du savoir être ........................................................................................ 54 2.1.1 Définition d'un cadre ........................................................................................ 54 2.1.2 Responsabilités du cadre envers les subordonnés ........................................ 54 2.1.3 Rôle d'un cadre ................................................................................................ 54 2.1.4 Le savoir être du cadre ................................................................................... 54 2.1.5 La maîtrise de son métier ............................................................................... 55 2.1.6 La sensibilité ................................................................................................... 55

2.2 Application de la savoir faire ................................................................................... 56 2.2.1 Le cadre est un organisateur ............................................................................. 57 2.2.2 Délégation de pouvoir .................................................................................... 59

2.2.2.1 Procédure de passation ................................................................................. 60 2.2.2.2 Les motifs de non délégation ? .......................................................... 60 2.2.2.3 Pourquoi déléguer? ............................................................................... 60

2.2.3 Le cadre est une source des objectifs .......................................................... 61 2.2.4 Le traitement des informations ......................................................................... 61

2.2.4.1 Comment avoir des informations? : .................................................. 61 2.2.4.2 Comment repérer qu'un subordonné a des problèmes? .................. 61

2.2.4.2.1 Qu'est qu'une écoute active? ........................................................... 62 2.2.4.2.2 Grâce a la communication informelle ........................................... 62

2.2.5 Comment bien communiquer les informations ou comment avoir une bonne communication? ............................................................................................................... 62

Page 99: CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA RENTABILITE DE LA

2.2.6 Comment exploiter les informations? .............................................................. 62 2.2.8 Comment résoudre un conflit? ......................................................................... 63 2.2.9 Les étapes pour résoudre un conflit .................................................................. 64 2.2.10 Comment récompenser, comment punir? ......................................................... 65

2.2.1.1 Comment instaurer l'esprit d'équipe? ........................................................ 66 2.3 Application de le savoir faire faire ........................................................................... 66

2.3.1 Qu'est ce qu'un travailleur motivé? .................................................................. 66 2.3.2 La motivation ou la dernière opportunité? .................................................... 66 2.3.3 Analyse de la motivation ............................................................................... 67

2.3.3.1 Processus de la motivation ..................................................................... 67 2.3.3.2 Les théories de la motivation ........................................................... 68

2.3.3.2.1 Les théories de la motivation par la satisfaction de besoin ................... 68 2.3.3.2.1.1 Théories de la motivation par l'équité Qustice) ............................... 69 2.3.3.2.1.2 Théories de la motivation par l'attente ............................................ 69

2.3.3.3 Les stimulants externes ............................................................................. 69 2.3.3.3.1 Comment le manager doit procéder pour qu'il y ait motivation profonde pour son Équipe? ...................................................................................................... 69 2.3.3.3.2 Les relations de travail sont adultes: ............................................... 70 2.3.3.3.3 Enrichissement des tâches ................................................................ 71 2.3.3.3.4 Les collaborateurs se sentent en sécurité ................................................ 71

2.3.4 Professions: meneur d'hommes ..................................................................... 71 2.3.4.1 Le sens du mot leadership ......................................................................... 71 2.3.4.2 Existe-il un style de commandement idéal ? .......................................... 71 2.3.4.3 Les actions clés du manager en se référant aux théories de la motivation .................................................................................................................. 72 2.3.4.4 Les sept règles pour un projet d'entreprise (l'église à construire) . 72

Chapitre lll : SOLUTION RETENUE ................................................................................ 74 Section 1 : Modèle d'analyse comparaison dénommée du coût du chlore dans le traitement d'eau potable. ....................................................................................................... 74

1.1 Analyse comparative du coût de chlore dans le traitement de l'eau ........................ 74 1.2 Modèle d'analyse du prix de revient ......................................................................... 75 1.3 Modèle d'organisation de la gestion du personnel ............................................... 76

Section 2: Résultat attendue ............................................................................................ 79 2.1 Résultat économique ............................................................................................... 79 2.2 Résultat financiers ................................................................................................... 80 2.3 Résultat sociaux ...................................................................................................... 81

Section 3 : Recommandations générale .......................................................................... 82 3.1 Fidélité envers les clients ........................................................................................ 82 3.2 Rapidité du travail ................................................................................................... 82 3.3 L'utilisation de l'hypochlorite de sodium ........................................................... 83 3.4 Facilitée d'accès du client potentiel à la société d'eau potable........................ 84

CONCLUSION ....................................................................................................................... 86 BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE