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Christian Dupaty – Jean Max Dutertre pour l’ EMSE D’après un diaporama original de Thomas Heiser Institut d'Electronique du Solide et des Systèmes

Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Christian Dupaty – Jean Max Dutertre pour l’ EMSE

D’après un diaporama original de Thomas Heiser

Institut d'Electronique du Solide et des Systèmes

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Histoire des semi-conducteurs

1904 invention de la Diode par John FLEMING Premier tube à vide.

1904 Triode (Lampe) par L. DE FOREST Musée . C’est un amplificateur d'intensité électrique.

1919 Basculeur (flip-flop) de W. H. ECCLES et F. W. JORDAN .Il faudra encore une quinzaine d'années avant que l'on s'aperçoive que ce circuit pouvait servir de base à l'utilisation électronique de l'algèbre de BOOLE.

1937 Additionneur binaire à relais par G. STIBITZ

1942 Diodes au germanium Le germanium est un semi-conducteur, c'est àdire que "dopé" par des impuretés, il conduit dans un sens ou dans l'autre suivant la nature de cette impureté. Par l'association d'un morceau de germanium dopé positivement (P) et un morceau dopé négativement (N), on obtient une diode qui ne conduit le courant que dans un seul sens.

Et les transistors …

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Le transistor à effet de champ a été inventé en 1925-1928 par J.E. Lilienfeld (bien avant le transistor bipolaire). Un brevet a été déposé, mais aucune réalisation n'a étépossible avant les années 60.

1959 : MM. Attala, D. Kahng et E. Labate fabrique le premier transistor à effet de champ (FET)

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William Shockley (assis), John

Bardeen, and Walter Brattain,

1948.

William Shockley 1910-

1989

prix Nobel de physique

1956

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Le premier récepteur radio àtransistors bipolaires

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*Comprendre l’électronique par la simulation", Serge Dusausay, Ed. Vuibert

*Principes d’électronique", A.P. Malvino, Dunod

*Microelectronics circuits", A.S. Sedra, K.C. Smith, Oxford University Press

*CMOS Analog Circuit Design", P.E. Allen, D.R. Holberg*Design of Analog CMOS Integrated Circuits", B. Razavi, McGraw Hill

Bibliographie

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Autres diodes

• SCHOTTKY pour la commutation rapide en

puissance et la faible chute Vf

• TRANSIL pour absorber les courants dues

aux surtensions (protection aux décharges)

• PHOTODIODE polarisée en inverse c’est un

convertisseur lumière/courant

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L’électronique serait bien ennuyeux et sans grand intérêt si l’on ne pouvait utiliser que des composants linéaires (résistances, condensateurs, sources,…). La plupart des fonctions électroniques (amplification, redressement, génération de signaux, …) ne sont possibles que grâce aux composants non-

linéaires dont la DIODE est le premier exemple étudié dans ce cours.Comme dans le cas des composants linéaires, il faut différencier le

concept de diode idéale du composant réel.La diode idéale est un composant dont la « caractéristique courant-tension» (c’est-à-dire le lien entre le courant Id qui la traverse et la tension Vd à ses bornes) est celle représentée ci-dessus. (Attention à la convention de signes du courant Id et de la tension Vd.)

Les particularités d’une diode ainsi définie sont les suivantes: Le courant ne peut traverser la diode que dans un sens, à savoir de la borne au potentiel le plus élevé (ou anode) vers le potentiel le plus faible (ou la cathode). End’autres termes, si l’on applique une tension Vd négative, le courant Id est nulle. La diode se comporte comme un circuit-ouvert. Par contre, dès-que l’on tente

d’appliquer une tension Vd positive, la diode se comporte comme un court-circuit

idéal, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de résistance à la circulation du courant et la tension à ses bornes reste nulle.

Notation: on qualifie le cas Vd>0 de « polarisation directe », et le cas Vd<0 de « polarisation inverse ».

Les premiers composants dont le comportement était proche de celui d’une diode idéale étaient les tubes à vides. Aujourd’hui, les diodes réelles sont faites quasi-exclusivement de matériaux semiconducteurs.

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1. Elle serrait infinie pour la diode idéale.-En polarisation inverse, le courant est faible mais non nul. On le nomme « courant de saturation inverse », Is. Sa valeur est très sensible à la température.

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« l’énergie thermique » du réservoir d’électrons, cf. Physique statistique)

Remarque: VT intervient fréquemment dans les paramètres des composants semiconducteurs (diode, transistor). Il est donc utile de se rappeler de sa valeur à température ambiante (0.026V).

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Comme tout composant réelle, les tensions et courants que peuvent supporter les diodes sont limitées. Si on dépasse certaines valeurs critiques, lesquelles dépendent des caractéristiques physiques du composant (taille, matériau utilisé, …) et sont généralement données dans la fiche technique du composant, la diode est endommagée irréversiblement.

Parmi les limitations, on distingue:-la tension maximale en inverse. Dépasser cette valeur fera augmenter le champ électrique au sein du composant au delà de la valeur nécessaire pour engendrer un « claquage électronique » (augmentation exponentielle du nombre de charges électriques libres et, par conséquent, du courant électrique).-Limitation en puissance: la puissance dissipée par le composant vaut VdId. Au delà de la valeur Pmax, l’augmentation de la température du composant risque de l’abîmer. A noter, qu’il peut y avoir un phénomène d’amplification ou de dérive thermique: l’augmentation de la température fera augmenter le courant (à Vd constant, sous polarisation directe) et par conséquent la puissance dissipée, d’où une augmentation encore plus prononcée de la température…

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lorsque celle-ci est insérée dans un circuit. On parle de point de fonctionnement « statique » lorsque les grandeurs électriques sont constants par rapport au temps.

Pour déterminer le point de fonctionnement d’une diode, il faut prendre en compte sa caractéristique courant-tension ainsi que les lois de Kirchhoff (loi des nœuds et loi des mailles) qui découlent essentiellement des lois de conservation de la charge et de l’énergie.

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Ainsi, dans l’exemple de la page précédente, il est facile de montrer que Id= (Val-Vd)/RL. Cette relation linéaire est appelée « droite de charge » de la diode. Il est important de noter qu’elle ne dépend pas de la caractéristique

courant-tension de la diode.

On peut représenter graphiquement la droite de charge et la caractéristquede la diode sur un même graphe Id(Vd). Comme les deux relations Id en fonction de Vd (c’est-à-dire la droite de charge et la caractéristique courant-tension de la diode) doivent être respectées simultanément, les valeurs actuelles de Id et Vd (c’est-à-dire le point de fonctionnement de la diode) sont nécessairement données par le point d’intersection entre les deux courbes.

Remarque: si l’on connaît la caractéristique de la diode sous forme d’une courbe (mesurée par un « traceur de courbe, par exemple), le point de fonctionnement peut être estimé graphiquement.

Si l’on souhaite par contre calculer le point de fonctionnement, il faut décrire la diode par un « modèle » plus ou moins élaboré. Le modèle d’une diode idéale constitue souvent une première approximation possible.

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Lorsque l’on « approxime » la diode réelle par la diode idéale, on peut calculer le point de fonctionnement analytiquement.La représentation graphique nous montre que, selon la valeur de Val, la diode se comporte soit comme un court-circuit (Val>0) soit comme un interrupteur ouvert (Val<0). D’où les valeurs calculées de Id et Vd dans chacun des deux cas de figure.

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elle se comporte comme un circuit ouvert.D’où les expressions analytiques de Id et Vd.

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Exemple de modèle SPICE : diode 1N757

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Notez que, contrairement à une simple résistance, la résistance Rf qui apparaît dans ce modèle, n’est pas égale au rapport Vd/Id.

Il existe évidemment des modèles beaucoup plus évolués, qui tiennent compte de l’influence de la température, de la région du coude, des valeurs limites , etc. Leur utilisation nécessite néanmoins une résolution numérique des équations, ce qui fait l’objet des « simulateurs de circuit », tel que SPICE.

Pour information: des simulateurs sont disponibles gratuitement sur le web (exemple: www.intusoft.com). Je vous conseille de les utiliser. Simuler le fonctionnement de circuits même élémentaires est très instructif!

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Lors de l’alternance négative, lorsque la tension est inférieure à VF, la diode est bloquée, toute la tension se retrouve à ses bornes.Lors de l’alternance positive, lorsque la tension est supérieure à VF, la diode est passante, la forme légèrement bombée est essentiellement due àla résistance interne de la diode en directe (vf=rf.if)

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On distingue souvent l’« analyse statique » d’un circuit électronique et de l’« analyse dynamique ».

En statique, on ne considère que les valeurs moyennes temporelles des grandeurs électriques. Les signaux sinusoidaux y sont écartés d’office…C’est évidemment la cas lorsque toutes les sources sont statiques (puisqu’il n’y a pas de variation possible pour les grandeurs électriques), mais c’est souvent utile également lorsque le circuit comprend à la fois des sources statiques et dynamiques. Dans ce dernier cas, l’étude statique permet de déterminer les points de fonctionnement « statique » des composants du circuit.

L’analyse dynamique (si des sources variables sont présentes) vient compléter l’étude. On ne s’intéresse alors qu’aux relations qu’il y a entre les parties variables des grandeurs électriques.

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Dans cet exemple simple, l’analyse complète du montage par la loi des mailles permet de trouver facilement l’expression de V(t), qui se compose de l’addition d’un terme constant et d’un terme variable. Ceci est une conséquence directe du principe de superposition, qui dans ce cas est valable puisque le circuit n’est composé que de composants linéaires.

Page 40: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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La source de tension statique, Ve, maintient par définition une tension constante à ses bornes. En d’autres termes, la composante variable, ∆ve, de la tension à ses bornes est nulle. Elle est donc remplacée par un fils.Pour cette raison il est de coutume de qualifier toute source de tension statique de « court-circuit dynamique ».

Page 41: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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statique comme un « circuit ouvert dynamique ».

Page 42: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Comme la valeur moyenne (ou « composante continue) du courant traversant le condensateur est nul (par définition d’un condensateur parfait), il apparaît comme un circuit ouvert dans le schéma statique du montage.

De la même façon, une inductance, dont la valeur moyenne de la tension àses bornes est nulle (impédance nulle à fréquence nulle), est remplacée par un court-circuit dans le schéma statique.

Page 43: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Il est fréquent que l’impédance du condensateur est négligeable par rapport aux autres impédances du circuit au delà d’une certaine fréquence du signal. Si l’analyse dynamique se limite à des fréquences supérieure à cette fréquence limite, le condensateur peut être remplacée par un court-circuit (impédance nulle).

Page 44: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 45: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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La somme des composantes statiques et dynamiques des grandeurs électriques ne décrit correctement la réalité que si le principe de superposition est valable (ce qui est le cas si le circuit n’est constitué que de composants linéaires…).

Il est cependant possible d’extrapoler ce principe à des situations où soit-le point de fonctionnement reste constamment dans le domaine de linéaritédu composant.soit-l’amplitude des variations est suffisamment faible pour que la relation

entre les composantes dynamiques des courants et tensions reste

linéaire.

Ceci nous amène à décrire la diode en régime de signaux de faibles amplitudes par un modèle linéaire dit de « petits signaux ».

Page 46: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Le modèle présenté n’est valable qu’à des fréquences du signal suffisamment basses, pour que les valeurs instantanées de Id et de Vd

suivent la caractéristique statique de la diode.

Pour de faibles amplitudes de variation, on constate que id est proportionelle à vd. Le point de fonctionnement suit en première approximation la droite tangente à la caractéristique au point de fonctionnement statique de la diode.

L’inverse de la pente de la tangente est appelé résistance dynamique de la diode.

Page 47: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Quelle que soit sa valeur, on a en première approximation: vd= rf ou r x id. En d’autres termes, dans le schéma dynamique, la diode peut être remplacée par sa résistance dynamique.

En dehors de la région du coude la résistance dynamique est quasi-indépendante de la tension appliquée et sont égales aux valeurs utilisées dans le modèle à segments linéaires de 3ième approximation.

Dans la zone du coude, et en raison de la variation exponentielle du courant, la résistance est inversément proportionnelle au courant Id !

Remarques:-ayant en tête la valeur de VT à température ambiante , vous pourrez facilement estimer l’ordre de grandeur de rf pour un courant Id donné.

-L’augmentation exponentielle étant plus rapide que la variation linéaire (observée aux courants plus élevés), la valeur de rf déduite de l’expression exponnentielle du courant est inférieure à Rf lorsque le point de

fonctionnement est situé dans la partie linéaire de la caractéristique.

Page 48: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 49: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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La diode est polarisée avec un courant ID (ou IF) de 2,2mA la résistance rfest de 12 Ohms , très petit devant R1=1K. L’ondulation résiduelle est de 1,2mV autour de la tension VF due à la polarisation, 700mV

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Page 50: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Les mécanismes de rétention de charges n’étant pas les mêmes selon que la diode est polarisée en inverse ou en directe, les modèles dynamiques se trouvent également différenciés.

Page 51: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Le modèle petit signaux est complété par une « capacité dynamique »placée en série avec la résistance dynamique rsc.

Le « découpage » de la résistance rf en deux se justifie par une étude plus approfondie du transport de charge dans les diodes semiconductrices. (cfphysique des dispositifs semiconducteurs). De même, cette étude révèle que la capacité dynamique est approximativement proportionnelle au courant moyen circulant dans la diode.

Le terme « capacité de diffusion », réservé pour ce composant, fait référence au mécanisme de diffusion des charges libres dans ce régime de fonctionnement.

Il est important de se rappeler de l’ordre de grandeur de la capacité de diffusion. Noter que la valeur de Cd est proportionnelle à la taille (surface) du composant. Une diode de « puissance », dont la surface est plus grande pour diminuer la densité de courant, a donc généralement une capacité de diffusion plus élevée qu’une diode « standard ».

Page 52: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Les mécanismes physiques qui opèrent lorsque la diode bascule de l’état passant à l’état bloquée, ou vice versa, (diode « en commutation ») sont relativement complexe et ne peuvent pas être simplement pris en compte par l’addition d’un composant linéaire, tel qu’une capacité dynamique, dans le modèle équivalent de la diode.

Il est cependant utile de se rendre compte que lorsque la diode passe de l’état passant à l’état bloquée, elle se comporte pendant un petit interval de temps comme un court circuit (tension presque nulle à ses bornes), puis tend exponentiellement vers son état stationnaire en condition de polarisation inverse. Le temps de réponse totale dépend de la technologie utilisée pour fabriquer la diode et peut varier de quelques picosecondes àquelques nanosecondes.

Page 54: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Le temps de recouvrement dépend fortement de la technologie de fabrication des diodes et également de l’intensité du courant direct les traversant.

La diode 1N4004 commute beaucoup moins vite que la diode 1N914 mais peut redresser des courant plus importants (>1A) .

Le choix des diodes dépend de leur utilisation.

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Page 55: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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La diode Zener est conçue pour présenter, dans sa caractéristique inverse, une zone de « claquage contrôlée », dans laquelle le courant inverse

augmente rapidement sans augmentation significative de la tension et sans endommager la diode. En outre, au dela d’un courant minimale (Imin) la caractéristique est quasiment linéaire.Toute diode Zener est aussi caractérisée par un courant inverse maximal àne pas franchir au risque de détruire le composant.

Page 56: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Le concept de schéma équivalent reste valable pour les diodes Zener, et donne lieu en statique, à un schéma supplémentaire correspondant au cas où le point de fonctionnement est dans « partie Zener » de la caractéristique.

En régime statique, le schéma est celui d’une source de tension idéale égale à la tension de Zener (Vz) en série avec une résistance Rz.En dynamique, le modèle petit signaux, pour un point de fonctionnement statique dans la partie Zener, correspond à une faible résistance rz.

Page 57: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Les diodes électroluminescente se comporte comme une diode « standard » au silicium, à ceci près que la tension seuil est généralement plus élevée. Ceci vient du fait que le matériau semiconducteur utilisé n’est pas le silicium mais un semiconducteur à « bande interdite directe » (cfphysique de la matière, ou cours émetteur capteur).La diode émet de la lumière lorsqu’un courant intense la traverse. Il faut donc toujours la polariser en directe avec Vd>Vo.

Page 58: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

82

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Vert 500<<570 2.18<Vs<2.48

Bleu 450<<500 2.48<Vs<2.76

Violet 400<<450 2.76<Vs<3.1

Ultraviolet <400 Vs>3.1

Blanc xxx Vs=3,5

La tension de seuil des LED est fortement dépendante de leur couleur.

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Page 59: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

83

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Page 60: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Ce sous-chapitre illustre l’intérêt des diodes à travers quelques exemples d’applications courantes. La liste n’est pas exhaustive et sera complété par des études en TD et en TP. Comme leur nom l’indique, les circuits « limiteur de crête » sont utilisés pour imposer une limite supérieure (en valeur absolue) à la tension aux bornes de leur sortie. Tout signal d’amplitude inférieure à cette limite maximale est transmise sans modification, alors que tout dépassement se solde par un « écrêtage » du signal. La charge de l’écrêteur est donc protégé contre d’éventuels surtensions.Les circuits à diodes, standards ou Zener, remplissent aisément ce rôle.

Le premier exemple est nommé « clipping parallèle » parce que la diode est branchée en parallèle à la charge. Son fonctionnement est illustré par le déplacement du point de fonctionnement de la diode lorsque la vlaleur de Vg

varie. La tension Vd est appliquée à l’entrée du circuit à protéger.Qualitativement: La diode atténue la surtension en faisant circuler un courant, tel que la chute de tension aux bornes de Rg maintienne la tension Ve proche de Vo. Avant d’utiliser un tel circuit il faut s’assurer à ce que le courant ne dépasse pas la valeur maximale tolérée par la diode!

Le montage « clipping série » assure le sens du courant pouvant traverser Ze. Par conséquent, la tension Ve(t) ne peut prendre des valeurs négatives.

Page 61: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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L’apparition d’une surtension nuisible aux bornes d’une inductance suite àl’ouverture rapide du circuit est un problème récurrent. Pour protéger le circuit dans lequel est insérée l’inductance, il suffit de brancher en // une diode dans le sens indiqué ci-dessus. La tension V est alors limité à ~ -0.7V.En effet, dèsque la tension induite aux bornes de L (suite à une variation de I ) dépasse cette valeur, le courant peut circuler dans la diode, et atténue le taux de variation du courant (et par conséquent la surtension…).

Page 62: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

Lors de la rupture de courant (relâche du bouton) la diode commence à conduite lorsque Vs atteint VCC+0,7v. L’énergie accumulée dans L1 est dissipée dans la résistance interne de la diode durant environ 250uS, il y a ensuite un phénomène oscillatoire due à la capacitéde la diode (circuit LC //), ce phénomène apparait lorsque le point de fonctionnement de la diode s’approche du coude (fonctionnement non linéaire).

A suivre ….Le transistor à effet de champ

Pour préparer la prochaine séquence :

Bien connaitre la loi d’Ohm, les théorèmes de superposition et de Millman

Intégrer les concepts de grandeurs alternatives et continues, le principe de polarisation et de variation d’une grandeur électrique autour d’un point de repos.

Revoir les exercices, être capable d’expliquer les formes et grandeurs des signaux sur les graphes temporels.

Page 63: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 64: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 66: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 68: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 71: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 73: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 74: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

12

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Page 75: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

13

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Page 76: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

14

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Page 77: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

15

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Page 78: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

16

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Page 79: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

17

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Page 80: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

18

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Page 81: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

19

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Page 82: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

20

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Page 83: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

21

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Page 84: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

22

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Page 85: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

23

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Page 86: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

24

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Page 87: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

25

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Page 88: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

26

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Page 89: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

27

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Page 90: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

28

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U1

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Page 91: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

29

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VS

VCC

VCC

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saturation

Non-linéarité

Non-linéarité

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saturation

saturation

Non-linéarité

Non-linéarité

Décalage (offset)

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VCC

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A1

AMPLI

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Page 92: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

30

VV

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-3dB

D +() 77(

6&

7+((6

_!_5 $ #6

l Fonction: amplifier la puissance du “signal”

- tout amplificateur est alimentée par une source d’energie externe (ici: VCC et (ou) VEE)

l La sortie agit comme une source de tension vs caractérisée par son impédance de sortie Zs

l L’entrée de l’amplificateur est caractérisée par son impédance d’entrée

e

ee

i

vZ =

* Zs = résistance de Thévenin équivalent au circuit vu par RL

D +() 77(

CB() &

+VCC

-VEE RL

vg

Rg

source

amplificateur

charge

vL

ie

ilZe Zsvs

ve

Page 93: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

31

l Gain en tension :

Comme Zs ≠≠≠≠ 0 le gain en tension dépend de la charge

e

s

Re

Lv

v

v

v

vA

L

==∞=

Gain “en circuit ouvert” :

Définitions

Gain “sur charge” :v

sL

L

e

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ZR

R

v

vA

+==

Comme Ze ≠≠≠≠ ∞∞∞∞ , Avc diffère de AvL

vL

eg

e

g

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ZR

Z

v

vA

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(tient compte de la

résistance de sortie de la

source)

l Gain en courant :L

evL

e

Li

R

ZA

i

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l Gain en puissance :iv

eg

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iv

ivA

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amplificateur

charge

vL

ie

ilZe Zsvs

ve

l Impédance d’entrée :e

ee

i

vZ =

D +() 77(

+VCC

-VEE RL

vg

Rg

source

amplificateur

charge

vL

ie

ilZe Zsvs

ve

l Impédance de sortie :

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xs

i

vZ

+VCC

-VEE

vg=0

Rg

source vx

ie

ixZe Zsvs

ve

Page 94: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

32

* L’amplificateur “idéal” :

l Gains indépendants de l’amplitude et de la fréquence (forme) du signal d’entrée

l Impédance d’entrée élevée peu de perturbation sur la source

l Impédance de sortie faible peu d’influence de la charge

* La réalité...

Domaine de linéarité : distorsion du signal pour des amplitudes trop élevées

Nonlinéarité des caractéristiques électriques des composants

la tension de sortie ne peut dépasser les tensions d’alimentation

Bande passante limitée : le gain est fonction de la fréquence du signal

capacités internes des composants

condensateurs de liaison

Impédances d’entrée (sortie) dépendent de la fréquence

D +() 77(

D +() 77(

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non linéaire

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fondamental

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Page 95: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

33

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Page 96: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

34

Objectif

Coupler plusieurs “étages” pour améliorer les propriétés du circuit...

Exemple : Amplificateur avec

- gain en tension élevé

- faible distorsion

- bonne stabilité (thermique, dispersion)

- impédance d’entrée élevée

- impédance de sortie faible

Solution possible : l stabilité et faible distorsion ↔ ampli stabilisé

l gain élevé ↔ plusieurs étages en cascades

l Ze élevée ↔ étage à forte impédance d’entrée

l Zs faible ↔ étage à faible impédance de sortie

Difficultés du couplage : u Polarisation de chaque étage

u Gain sur charge : chaque étage “charge” l’étage précédent

u Réponse en fréquence de l’ensemble (cf. couplage capacitif)

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Page 97: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

35

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pour RL=RS

En vert : P/PMax=f(RL/RS)

En rouge : le rendement PRL/PVS

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Page 98: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

36

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Page 99: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

37

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Page 100: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

38

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Page 101: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

39

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Page 102: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

40

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Page 103: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

41

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Page 104: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

42

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Page 109: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

5

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Page 110: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 111: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

7

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Page 112: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 113: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

9

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Page 114: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

10

19

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Page 115: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

11

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Page 116: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

12

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Page 117: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

13

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Page 118: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

14

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Page 119: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

15

29

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Page 120: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

Christian Dupaty pour l’ EMSED’après un diaporama original de Thomas Heiser

Institut d'Electronique du Solide et des SystèmesC. Koeniguer, P. Lecoeur IFIPS Paris

Extrait du cours du Prof. Greg Kovacs, Stanford University

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Page 121: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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saturation

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Page 122: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 123: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

TL081

MCP6141

Page 124: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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Page 125: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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TLC372 LinCMOS , sortie drain ouvert

Page 126: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

Défaut d’offset importantCourants de décalage et de polarisation très faiblesCourant de fuite en sortie à l’état haut très faibleCourant de sortie à l’état bas important (16mA)Tension en sortie à l’état bas importante

CONSTITUTION

Les AOP possèdent des caractéristiques « externes » proches du modèle « parfait

-Très grande amplification (> 105)-Grande impédance d’entrée (souvent considérée comme infinie)-Très faibles courants de polarisation en entrée (souvent considérés comme nuls-Faible tension d’offset (dépend des technologies, qq uV en MOS)-Faible impédance de sortie -Excursion de la tension de sortie proche des alimentations (Rail to Rail)

-Cela est possible

- Grâce à l’utilisation de transistors MOS fonctionnant en régime linéaire (mode

saturé)

-Grâce à l’architecture particulière et aux caractéristiques des amplificateurs

différentiels

Les montages à contre réaction permettent la mise en œuvre de ces composants

Page 127: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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5-5PP5

Page 128: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

J

Amplificateur opérationnel

Architecture simplifiée d’un amplificateur opérationnel:

Etage amplificateur augmente le gain total (Av>>1)

ex: montage drain commun et Rd élevée ↔ charge active

suiveur impédance de sortie faibleConfiguration Push-Pull : domaine de linéarité

Etage

amplificateur

En tension

Suiveur

Ampli en

courantsortie

Amplificateur

différentiel

+

-

Amplificateurdifférentiel

Ze élevée ↔ MOSFET,...

amplification de v+-v-

atténuation de

2

−+ + vv

(gain élevé en « mode différentiel »)

(gain <<1 en « mode commun »)

. Contre-réaction et amplificateur opérationnel

Rétroaction positive :l’action de la sortie sur l’entrée renforce la variation du signal de sortie

↑↑→↓→↑→ sss veBvvex: A>0, B < 0

(sans déphasage)la sortie diverge les composants sortent du domaine linéaire

par exemple : transistor sature

es vAB

Av

+=

1comportement non-linéaire A,B modifiés

Circuit bouclé et rétroaction

A

B

ve vse

B.vs

La sortie agit sur l’entrée

Circuit bouclé :

( )ses vBvAeAv ⋅−=⋅=

es vAB

Av

+=→

1

?

Page 129: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

F

A

B

ve vse

B.vs

Rétroaction négative ou « contre-réaction » :

L’action de la sortie sur l’entrée atténue la variation du signal de sortie

↓↓→↑→↑→ sss veBvv

ex: A>0, B >0 (sans déphasage)

la sortie converge vers :ees vGv

AB

Av ⋅=

+=

1

• G = gain en boucle fermée :

• G<A

• Si AB >>1 , B

G1

≈ la variation ou toute incertitude sur A n’affecte pas G.

Amélioration de la linéarité

* B = “taux de réinjection”

7

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Page 130: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

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RR

Rv

+=

0

* - -+> +

Les valeurs de Ri et Ro sont généralement négligeables devant les autres résistances du montage considéré

0-<∝∝∝∝ -

+< +

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Page 131: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

I

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5

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RR

R

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21

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Page 132: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

9

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5

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21

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kk

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ε 17 8 0# -0

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'

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Exercice : Trigger de Schmitt

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.

5

5

R1=10K, R2=20K+Vcc=10v, -Vcc=-10v

Ve

+5v

-5v

-3v

+3v

Vs

+Vcc

-Vcc

Mise en forme d’un signal numériqueSuppression de « parasites »

Page 133: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

J

:

C%

C%

S

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S $

1

21

R

RR

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v

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0

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5

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v

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5

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R

v

v

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5

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vZ

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5

5

5

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32

32

RR

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Rv

RR

Rv

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11

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32

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RR

Rv

RR

R

R

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Page 134: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

F

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5

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4

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Page 135: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

I

4

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5

5

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21

1

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S )VV)(j(H)j(HVdonc

j

A)j(H eS

C

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v

v

c

vc

c

v

c

v

c

v

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j

A

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kA

A

j

kAj

j

A

j

Ak

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V

V

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ω+

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+ωω

+

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ωω

+

+ωω

+

ωω

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ωω

++

ωω

+=

11

1

1

1

1

1

1

1

1

5

1

21'10

1

1≈

+=≈

+= v

v

vv Acar

R

RR

kkA

AA

cvcvckA)kA(' ω≈ω+=ω 1

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I

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4

7%30P04

7 ω

7%304

7%304

ω

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5

5

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Page 136: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

II

4

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5

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.

'

7%30P04

7%304

1/5'

RCavec

jjRCR

jC

Z

Z

v

va

a

R

C

e

s 111

1

=−=−=−=−= ω

ωωω

ω

Rq : si Ve est constant, i =Ve/R est constant

dt

dVsci = 0.

1Vdti

CVs += 0.

1Vti

CVs += Rampe de tension' 0-340-

IE

4

C%%<3P4

5

#

.

'

5

7%30P04

7

7%304

1/5'

7%35P54

1P5'

-/%8 <;

ω+−=−=

CjRR

R

Z

R//Z

v

v

R

C

e

s

1

1

1

1

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π

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Page 137: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

I9

4

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7%30P04

7

7%304

1/5'

RCavecjjRC

Z

Z

v

va

aC

R

e

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ωω

ω

dt

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4

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5

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5

-/%8 :;

ωω

ωω

CjR

CjR

R

R

CjR

jRC

v

v

e

s

1

1

11 11 +−=

+−=

7%30P04

7%304

1/5' 1/5'

7%35P54

Page 138: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

3

21

84

U1:A

TL082

BAT112v

BAT212v

U1:A(+IP) U1:A(+IP)

Vs

Vs

R1

100k

3

21

84

U1:A

TL082

BAT112v

BAT212v

U1:A(+IP) U1:A(+IP)

Vs

Vs

Comparateur à fenêtre (comparateur_fenetres.dsn)

Ce montage permet de détecter une tensioncomprise entre deux valeurs (Ve-<Ve<Ve+)

R410k

R51k

R610k

+10v

+10v

VS2

VS1

VS2

VS1

U1:B(-IP)5

67

84

U1:B

TL082

3

21

84

U2:A

TL082

U2:A(-IP)

U3

NOR_2

D

D

Page 139: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

@ 8 )*

Vs

3

21

84

U1:A

TL072 R1

R2

Ve

'

5 :%

$-0P5

$5+

Ampli d’instrumentation

3

21

84

U1:A

TL082

5

67

84

U1:B

TL082

3

21

84

U2:A

TL082

R1

10k

R2

10k

R3

10k

R410k

R510k

R610k

R710k

V1

V2

Vs

Les amplificateurs sont alimentés entre +Vcc et -Vcc

VeVs −=

5

)654(5

R

RRRVVe R

++=

215 VVVR −=

3).21( VVVs −−=

L’amplification peut être réglé par R5Le TRMC dépend des dérives des trois amplificateurs, l’amplificateur d’instrumentation est généralement réalisé sur un seul substrat (ex : AD620)L’impédance d’entrée est très grande.

5

)654()21(

R

RRRVVVs

++−−=

' 0-3004

Ve

Page 140: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

Production de signaux : multivibrateur astable

3

21

84

U1:A

TL082

C1100nF

R110k

R2

10k

R310k

Vs

Vc

+10v

-10v

Vc

+10v

-10v

-5v

+5v

Vs

+10

-10

−=∆∆ τ

t

eU

Vc1

t

Tracer Vc et Vs Vc(0)=-5vVs(0)=+10vCalculer t

Exemple d’application de la fonction monostable : conversion fréquence tension

' PB

3<4

*< 'K '

:%

Le capteur produit une fréquence proportionnelle à la vitesse du bateauLe monostable produit une tension de valeur moyenne proportionnelle à la fréquence.Le passe bas élimine les fréquences et ne laisse passer que la valeur moyenneLa tension résultante est convertie en un nombre puis affichée par un micro contrôleur

Conversion fréquence tension :Le rapport cyclique à la sortie du monostable est =th/T, (T=th+tl). tl est constant (monostable), est donc proportionnel à T. La valeur moyenne du signal vaut Vm=Vmax.

Page 141: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

C%<

3

21

84

U1:A

TL072

+10v

-10v

R1

2.2k

R21k

C1

1000nF

VSVeVE

V+

D11N914

R31k

0-0''>9

03&4-7+D

0 @5>'

)0-.00-7>;

A :%'> 0.

0'

) 0

377 4#+

:%0>0>0.

Page 142: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

3

21

84

U1:A

TL082

5

67

84

U1:B

TL082

R1

100k

R2

100k

R3

10k

C1

10n

VS1VS2

-12v

+12v-12v

+12v

? BB>H V

;0#-30#43

4

& 0-304

? 0# V

' :%38 -7>0#-.0>0-7 4

* Q ; 0#

W

i

0#

0#

> >

0#-30#4

Page 143: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

Tracer les chronogrammes de VS1 et VS2

W:

R1

R2

68k

R3

D1

1N914

Q12N2222

RL1G2R-1E-DC12

R4

R5

R6

3

21

84

U1:A

TL082

5

67

84

U1:B

TL082

3

21

84

U2:A

TL082

R4HOS201

+VCC

VeVS1

VS2

VP

VS

D2

'

:

Page 144: Cours Electronique Analogique 1A 2011 2012

X3Y4

3#4

F7

9

0304

D

0

0

0#304

0#304

3#4

3#4

3#4

777

0

0'3?4304

3#4

D

D>

9>F

7

Maintenant …on peut tout faire … ou presque