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  • COLLECTION

    TECHNIQUE

    C I M B T O NB 68

    PARKINGS ARIENS

    Le bton,la solution votre projet

  • PARKINGS ARIENS

    Le bton,la solution votre projet

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    Parkings ariens

    Les contributions louvrage

    Groupe de travail btiment de CIMBTON :Olivier ACETIIvan BOLJESIC

    Emmanuel DUCHETSerge HORVATH

    et

    LOBJOY & BOUVIER ARCHITECTES :Cline BOUVIER

    LES ARCHITECTES CVZ :Gilbert MARCHINI

  • 3

    Cette brochure a pour objectif de prsenter, dans les grandeslignes, les atouts des solutions constructives en bton dans ledomaine des parcs de stationnement en superstructure.

    Afin de mieux mettre en vidence ladquation de ces solutions cechamp dactivit en pleine effervescence, nous avons pralablementchoisi de rappeler les enjeux spcifiques ce type douvrage tantpour le matre douvrage que lexploitant, en nous appuyant sur lestmoignages de professionnels particulirement impliqus, et ce sansoublier les concepteurs.

    En effet, les parkings ariens offrent aux architectes et bureauxdtudes un champ de cration extrmement vaste, propice lex-pression dun langage formel original, et la mise au point de solutionsnovatrices touchant la fois la conception, la fabrication, et lesmthodes de lentreprise.

    Nous attirons lattention du lecteur sur le fait que cette prsentation,qui vise dresser un rapide tat des lieux des rflexions et des pra-tiques, illustres par quelques projets et ralisations particulirementloquents, ne saurait revendiquer un quelconque caractre dexhaus-tivit quant au potentiel technique et architectural du bton pour cetype de btiments.

    Avant-propos

  • 5

    Introduction 6

    Les parkings, au service du renouveau urbain 7

    Des quipements incontournables 8

    Du fonctionnel au qualitatif 9

    Un large espace de cration 10

    Image et frquentation 11

    Stationnement : une prestation dterminante 12

    Des besoins redfinis 13

    Des contraintes conomiques 14

    Le bton, la rponse tous ces enjeux 15

    Matrise de lespace 17

    Plastique des formes 18

    Matires et couleurs 19

    Intgration des fonctions et des contraintes 21

    Par nature rsistant au feu 23

    Simplicit des tudes et rapidit dexcution 24

    Prennit de louvrage 25

    Optimum conomique 26

    Lapport des nouveaux btons : tmoignage 27

    Gilbert Marchini, Les Architectes CVZ: ralisation 28

    Montigny le Bretonneux : onze niveaux de stationnement en entre de ville 30

    En savoir plus 35

    Sommaire

  • Introduction

    Verrues de lespace public, avatars de la civilisation de lautomobile, non lieux,voire no mans land les parkings ont longtemps t dconsidrs, relgu aurang de mal ncessaire au dveloppement dune civilisation privilgiant les dpla-cements individuels. Dlaisss par les concepteurs, ignors par les donneursdordre et supports par les usagers, ces ouvrages voient depuis plusieurs annesleur statut voluer en profondeur, au point dassister un revirement complet.

    Ils sont aujourdhui accepts par lensemble de la collectivit en tant quoutil indis-pensable lavnement de lintermodalit des transports, dynamique qui sinscritdans un renouveau urbain attendu de tous. Ces difices en surlvation, configu-ration impose par la pression foncire, acquirent peu peu une vritable iden-tit, qui lgitimise un traitement architectural. Cette volution confirmelinterpntration des fonctions, un parking tant justifi par lquipement quildessert : station de train, de tramway, aroport, centre commercial Lextensionde lintervention de larchitecte aux parkings met en lumire leur appartenancecommune au mme espace urbain.

    De nombreux concepteurs ont commenc semparer de ce champ de crationencore vierge de toute standardisation, souvent avec russite, en tirant parti dularge ventail des solutions constructives en bton, afin de rpondre le plus effi-cacement possible aux enjeux urbains, sociaux, architecturaux, techniques et co-nomiques.

    Cette introduction serait incomplte si lon omettait de rappeler que les architectesrenouent avec une longue tradition : le deuxime ouvrage ralis par AugustePerret en bton arm, en 1906 rue de Ponthieu Paris, aprs le fameux immeublede la rue Franklin, tait dj ddi lautomobile : il sagissait dun garage. Sonauteur le qualifiera de premire tentative de bton esthtique au monde .

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    Parkings ariens

  • Des quipements incontournables

    Quand lautomobile peut encore accder en centre ville, elle est de moins enmoins tolre larrt. Mais lencombrement du sous-sol limite les possibilits decration de parcs souterrains. Les projets qui voient le jour sont davantage lis la mise en place de plateformes inter ou multimodales, situes en priphrie dag-glomration. Lautomobiliste quitte sa voiture dans un parking relais pour monter bord dun tramway, dun bus ou dun mtro, afin de se rendre son travail oufaire des courses en ville.

    En revanche, la voiture reste indispensable sur la totalit du trajet quand il sagitde se rendre dans une grande surface commerciale. Confronts la ncessit derecevoir dans de bonnes conditions un nombre croissant de consommateurs, lescentres commerciaux augmentent leur capacit daccueil en terme de stationne-ment, extensions qui ne peuvent tre que verticales, sur plusieurs niveaux,

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    Parkings ariens

    Parking relais de Nancy Brabois,Lobjoy & Bouvier Architectes.

  • compte tenu des limitations foncires. Cette volution se double dune amliora-tion de la qualit des quipements, tant en terme de fonctionnalit, de dimen-sionnement des places de stationnement, de traitement des espaces, avec de plusen plus lintroduction despaces verts.

    Du fonctionnel au qualitatif

    Une analyse purement utilitariste pourrait conduire des ralisations offrant lemaximum de places de stationnement dans une logique doptimisation et de ren-tabilisation des surfaces disponibles. Cette vision, si elle a prvalu par le pass, estaujourdhui en total dcalage avec lattente des usagers et des matres douvrage :les parkings ne sont pas des silos voitures. Le soin apport la conception denombreuses ralisations rcentes tmoigne dune relle prise en compte descontraintes dintgration au site, que lintervention ait lieu en milieu urbain commesur le primtre des grandes enseignes. Mais surtout, une attention particulire estporte aux attentes de lusager, et confre ces ouvrages une vraie dimensionhumaine. Tout comme limmeuble de bureaux ou de logements, le parc de sta-tionnement fait aujourdhui partie intgrante de notre environnement, notre cadrede vie, et exige une mme attention.

    Les parkings du XXIe sicle nauront donc rien envier aux autres btiments enterme de rflexion architecturale. Cette volution tmoigne de linterpntrationentre le parking et le lieu ou lquipement quil dessert, de mme que lautomo-biliste et le piton ne forment quune seule et mme personne.

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    Projet de parking en lvation,

    Les architectes CVZ.

    Un prolongement du tissu urbain.

    Gilbert Marchini, Les Architectes CVZ.

    Construire en superstructure devient une ncessit.

    Jean-Pierre Tupin, Perifem.

  • Un large espace de cration

    Les architectes avoir pris conscience de la dimension qualitative des parkingssont de plus en plus nombreux, et certains sen sont mme fait une spcialit. Riendtonnant cela : contrairement aux btiments de logement ou dactivit, lesouvrages ddis au stationnement, mme sils doivent rpondre des contraintesdraconiennes, et en particulier en matire de scurit, chappent encore touteide reue en matire darchitecture. Ce domaine en pleine effervescence est rgipar des cahiers des charges trs ouverts, labors a minima, car limits auxaspects fonctionnels. Il en rsulte un champ de cration trs vaste, qui reste engrande partie explorer par les concepteurs.

    De mme, leurs interlocuteurs matres douvrage sont prts remettre en ques-tion leur vision du parking. Les dimensions, les formes, les finitions, le traitementde lclairage, des cheminements tout est matire rflexion aujourdhui, tantce nouveau domaine fait fi des codifications, les normes tant rapidement dpas-ses par lvolution des exigences (hauteur sous plafond, gabarit des places, posi-

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    Parkings ariens

    Parking Disney-Village,Chessy,Vinci Parc,Lobjoy & BouvierArchitectes.

  • tionnement des poteaux etc.). Aussi ce champ dactivit est-il le thtre dun vri-table foisonnement, propice lmergence dun langage propre ce type de bti-ment, mais qui reste encore inventer, si lon fait abstraction de certainesralisations des annes trente tout fait abouties pour lpoque. Les concepteursont donc tout intrt investir ce nouveau champ de cration architecturale, dau-tant quil est port par un march trs dynamique, comme en tmoigne le nombrede programmes raliss ou projets.

    Image et frquentation

    Si une prestation de qualit est une ncessit pour lusager comme pour la collec-tivit, travers notamment lamlioration du cadre de vie, les motivations sontaussi dictes par des impratifs marketing et conomiques. Lexemple le plus fla-grant est celui des grandes surfaces commerciales (les GSA et dans une moindremesure les GSB). Dune part, les parkings ariens constituent une opportunit pourdes tablissements difis au cours des 30 dernires annes - et qui pour la plu-part ont mal vieilli - de leur redonner un second souffle. Le parking arien endossealors la fonction dhabillage du centre commercial, dont la faade existante estmasque par ldifice. Le traitement du parc de stationnement doit donc tre lahauteur des ambitions du distributeur en terme dimage.

    Mais la perception de lusager ne se rsume pas un traitement qualitatif desfaades. Les parkings, en tant que premier contact avec le client, conditionnentfortement la premire impression des consommateurs, tant par leur architectureextrieure que la qualit et lorganisation des espaces intrieurs.

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    Un champ de cration architecturale explorer.

    Cline Bouvier, architecte, Lobjoy & Bouvier Architectes.

    Habillage du centrecommercial Parinorpar le parking,Les architectes CVZ.

  • Stationnement : une prestation dterminante

    Loffre en terme denseignes est comparable dun centre commercial un autre.Aprs avoir port leur attention au mail et aux espaces extrieurs, les gestion-naires cherchent prsent se diffrencier sur la prestation stationnement, dontdcoule directement la frquentation, et le nombre de rotations de caddies. Riende pire pour lexploitant quun client qui tourne vainement pour trouver uneplace, pour ensuite manuvrer avec difficult pour se garer, et qui laisse sa voi-ture avec lapprhension quelle va tre endommage voire mme de ne pas laretrouver son retour.

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    Parkings ariens

    La faade du parking devient celle du centre commercial.

    Jean-Louis Dor, Carrefour.

    Vue gnrale de lanouvelle faade ducentre commercial

    dEchirolles,Les architectes CVZ.

    Centre commercialVnissieux,Les architectes CVZ.

    Dans un parking sombre etsinistre, on na quune envie : en sortir au plus vite.

    Gilbert Marchini.

  • Tout doit donc tre mis en uvre pour que le parking ne contrarie en aucunefaon lacte dachat. Le consommateur qui sy sent bien, en scurit, sera dtendu,et donc dispos passer plus de temps sur place. Limportance du parc de sta-tionnement sur le succs dun centre commercial est donc absolument fondamen-tale si lon souhaite attirer et fidliser sa clientle, dans un contexte d achatplaisir de plus en plus revendiqu par la grande distribution. Il nen demeure pasmoins que ce cahier des charges peut tre aussi appliqu aux parcs de stationne-ment desservant dautres types dquipements publics ou privs (cinmas, sallesde concert, thtres, aroports, bureaux, administrations etc.).

    Des besoins redfinis

    Offrir des lieux accueillants, confortables et scurisants, o lon se dplace et serepre facilement est une vidence pour bon nombre de concepteurs et donneursdordre. La rponse ces exigences tient en une seule formule : louverture desespaces. Ainsi, les rampes daccs, les voies de circulation et les places de sta-tionnement doivent tre gnreuses afin de faciliter les manuvres de vhiculesdont le gabarit augmente en largeur, un facteur aggrav par les configurations troisportes et la prsence de deux rtroviseurs extrieurs. Une largeur de 2,40 2,50 m, et une longueur de 5 m constituent aujourdhui un standard pour lesemplacements, qui va de pair avec la suppression des points porteurs au droit desplaces. La largeur de lalle centrale, aprs avoir t dimensionne 5 m, est deplus en plus souvent porte 6 m voire 6,50 m. Quant la hauteur sous plafond,le minimum rglementaire de 2 m est sans lien avec la pratique compte tenu dusentiment de confinement engendr. La valeur minimale retenue de 2,30 m risquedvoluer pour des questions daccessibilit de vhicules de gabarit plus levacheminant des PMR, pour atteindre communment 3,50 m et davantage selonles projets (6 m et plus dans le cas de niveaux de stationnement aligns sur lesniveaux de commerce).

    Cette volont de transparence se traduit aussi par une ouverture de lespace int-rieur en supprimant les refends et en limitant le nombre des poteaux. Les usagerssont demandeurs de lumire et de visibilit, avec le minimum dobstacles visuels,dangles morts et de recoins sombres gnrant un sentiment dinscurit.

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  • Lensemble de ces dispositions contribue une pacification des rapports et descomportements, favorable davantage de convivialit. Moins soumis lemprisedu stress caus par un environnement hostile , les automobilistes adoptent uneattitude plus calme et matrisent davantage leur vitesse. Avec des consquencesimmdiates sur la scurit et le confort des pitons.

    Des contraintes conomiques

    Le choix de la solution constructive aura des rpercussions importantes sur lex-ploitation, commencer par la phase de chantier. Les matres douvrage attendentde plus en plus des travaux de construction ou dextension dun parc de station-nement quils perturbent le moins possible lexploitation des quipements desser-vis, contrainte qui est particulirement vive pour la grande distribution, attentive ne pas gnrer de baisse de frquentation. Si la dure totale du chantier nest, en

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    Parkings ariens

    Vue intrieure du parking du centre commercial,Aulnay sous Bois, Les Architectes CVZ.

  • revanche, pas pointe comme une contrainte majeure, la possibilit de librer aufur et mesure de lavancement des travaux les places nouvellement disponiblesest un souci majeur pour lexploitant, qui impose un phasage trs tudi.

    Le cot dinvestissement est un critre dterminant pour lexamen des offres.Mais il nest pas le seul. les donneurs dordre intgrent galement une vision long terme en privilgiant des solutions prennes et prouves, ne ncessitantque peu dentretien et de maintenance. Cette dmarche est galement applicable la prise en compte dventuels sinistres, dans le cas dendommagement impor-tant des structures, ncessitant de coteux travaux de rhabilitation, sans compterles rpercussions conomiques dune neutralisation de places de stationnementpendant la remise en tat. Cest pourquoi la prise en compte des risques inhrents lexploitation dun parking doit galement peser dans le choix initial.

    Le bton, la rponse tousces enjeux

    Matriau urbain par excellence, le bton garantit la russite de lintgration duprojet. Il assure une parfaite continuit avec lenvironnement immdiat. La transi-tion avec le caractre novateur de lquipement sen trouve facilite : en Europe,hormis les pays nordiques, les parkings ariens ne sont pas des quipements trsrpandus. Mais grce ses possibilits tendues en terme de volume, de mod-nature, de texture et de coloris, le bton apporte, au matre douvrage comme auconcepteur, une infinie palette de cration, qui peu peu vont amener lmer-gence dun style propre, clairement identifiable et sans rupture avec lexistant.

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    tager les travaux pour prserver au maximum lexploitation du centre commercial.

    Jean-Louis Dor.

    Ormesson, parking delhypermarch Carrefour.

    Architecte : Jean Baltrusaitis.Prfabrication : IB industrielle

    du bton.

  • Cette volution est servie par de constantes avances technologiques en matirede formulation des btons, qui se traduisent galement par de hauts niveaux deperformance mcanique (rsistances la traction et la compression). Ainsi, lebton se distingue des autres solutions par une ouverture totale des espaces grce des portes ingales.

    La perception par lusager est galement considrer avec attention. Ce matriauplein, scurisant et rassurant, exprime la stabilit, la fois par sa masse, son iner-tie et sa rsistance. Ses surfaces la fois lisses et chaudes, qui ne ncessitentaucun habillage, sont directement utilisables. Sa couleur claire, qui prserve laluminosit, est une rponse lapprhension qui rgne dans tout espace couvertddi au stationnement.

    La simplicit des tudes, la productivit sur chantier et en usine de prfabricationsont mettre au profit du respect de dlais toujours plus courts, ainsi que de mise disposition chelonne des espaces nouvellement construits, un atout dans lecadre des nombreuses extensions en surlvation.

    Matriau comptitif, naturellement rsistant aux chocs, agressions chimiques et aufeu, le bton simpose galement comme une solution prenne, avec des postesdentretien limits au strict minimum (dpoussirage, lavage, remise en peinture).

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    Parkings ariens

    Le bton vhicule des valeurs fortes propres lunivers minral, qui inconsciemment apaisent et rassurent.

    Gilbert Marchini.

    Recherches de formes dassemblages de poteaux-poutres, Les architectes CVZ.

  • Matrise de lespace

    La trilogie poteau-poutre-dalle alvolaire permet de supprimer les voiles porteurset diminuer sensiblement le nombre dappuis. Des portes de 12 ou 16 m sontcommunment atteintes grce aux BHP (minimum 40 MPa, 60 MPa couramment,voire 80 MPa pour certains niveaux dexigences), avec un encombrement minimal(paisseur totale de 37 cm seulement, dont 5 cm pour la dalle de compression).En largeur, la porte de 7,50 m correspond une trame de 3 emplacements destationnement.

    Cette configuration repousse les poteaux et les poutres, gnralement en prfabri-cation, organises paralllement la voie de circulation, en milieu ou en tte desplaces de stationnement. Lusager peut alors circuler et se garer sans difficult. Leplafond reste libre de tout obstacle visuel (pas de trame ou de maillage depoutres), lment qui concourt au sentiment de scurit, rien nentravant leregard. La luminosit sen trouve prserve, tout comme la capacit de dsenfu-mage et limplantation des rseaux.

    Lutilisation de poutres prfabriques en I, L,ou T, et leurs variantes (double I, double T,poutres L et T renverses) est une alternative la dalle alvole si le concepteur cherche animer la surface du plafond, mais avec desconcessions sur la porte gnralement(7,50 m 10 m entre poteaux). En revanche,le poids du plancher est diminu de prs demoiti, ce qui permet de moins solliciter lesfondations, avec un encombrement moindreau niveau des retombes de poutres (gain de15 cm).

    Des techniques visent saffranchir de cesretombes. Le plancher champignon, dontles derniers dveloppements offrent des por-tes quivalentes la dalle alvolaire, en estun digne reprsentant. Sur le plan architectu-ral, cette solution autostable qui met en jeudes poteaux large chapiteau couls enplace svasant progressivement associs des prdalles prfabriques, permet danimerle plafond avec une plastique originale ; avec

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    Mise en place de dalles alvolaires de 16 m de porte.

    Le champignon ou chapiteau, ici de type pointe de diamant.BET, Georges Louis-DEPERRAZ.

  • la cl une trs faible paisseur de dalle, apte rpondre aux contraintes den-combrement les plus drastiques.

    Quelle que soit la technique employe, le bton permet de superposer autant deniveaux que ncessaire, sans recourir des dispositions exceptionnelles ou co-teuses, y compris en contreventement.

    Plastique des formes

    Comment peut-il avoir darchitecture sans formes? Fort dun infini potentielapport par le mode de fabrication par moulage, sur chantier comme en prfabri-cation, le bton peut se plier toutes les exigences esthtiques.

    Lintgration de la masse du parking en zone urbaine ou pri urbaine exige un tra-vail des faades, en jouant sur la modnature, les trames, le rythme, propre dgager un langage adapt, lobjectif ntant pas de masquer la fonction du bti-ment mais bien daffirmer sa spcificit.

    La solution bton marie des traitements de surface permet de rpondre auxobjectifs dinsertion au site et dimage pour le matre douvrage. Le recours deslments architectoniques, tant pour les panneaux dallge ou garde-corps, mais

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    Parkings ariens

    Le confort cest quoi ? Cest lespace.

    Gilbert Marchini.

    Parking Disney-Village, Chessy.Vue intrieure.

    Lobjoy & Bouvier Architectes.

  • aussi les jardinires afin dintroduire le vgtal, permet danimer les faades, etdorganiser sans difficult les ncessaires ouvertures pour clairer, arer lesespaces, et limiter le sentiment denfermement.

    Si le bton blanc, solution qualitative, est de plus en plus souvent employ enallge, il nexclut pas, loin sen faut, les formulations base de ciment gris.

    Un travail abouti du concepteur est galement ncessaire pour le traitement desespaces intrieurs, lenjeu tant de faire du parking un lieu accueillant et apaisant,orientation qui proscrit les formes dures, les artes vives. Le bton se prte sansdifficult la ralisation de courbes, de formes fluides, moins agressives pour lilet les carrosseries.

    La qualit et la diversit des coffrages permettent de raliser des poteaux de dif-frentes sections (carre, ronde, elliptique, pans coups etc.) prsentant un excel-lent aspect de surface.

    Au plafond, le concepteur pourra choisir entre une surface continue et uniforme(dalles alvolaires) ou rythme par les lments structurels (poutres, relief du plan-cher champignon, etc.).

    Matires et couleurs

    Le bton offre des possibilits tendues en matire de finition, allant de la simplepeinture ou lasure aux diffrents traitements de surface, avec toute une gamme degradation de la texture : polissage, sablage, dnudage des granulats mcanique(bouchardage) ou chimique (dsactivation). Ce panel doptions esthtiques rv-lant diffrents degrs lidentit interne du bton est dterminant dans laccom-pagnement de larchitecte dans sa dmarche.

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    lment de faade architectoniqueen bton gris.Parking Disney-Village,Lobjoy & Bouvier Architectes.

    Un esprit cratif tirera parti des possibilits formellesdu bton, un matriau facile travailler.

    Jean-Pierre Tupin.

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    Parkings ariens

    Blanc Brut

    Beige Brut

    Bleu Brut

    Vert Brut

    Rouge Brut

    Ocre Brut

    Noir Brut

    Jaune Sabl

    Jaune Acid

    Jaune Poli Mat

    Blanc Bouchard

    Blanc Sabl

    Blanc Poli Brillant

    Rose Bouchard

    Rose Sabl

    Rose Poli Brillant

    Rouge Bouchard

    Rouge Sabl

    Rouge Poli Brillant

    Rose Brut Jaune Lav Blanc Lav Rose Lav Rouge Lav

    Beige Lav

    Beige Bouchard

    Beige Sabl

    Beige Poli Brillant

    Ocre Lav

    Ocre Bouchard

    Ocre Sabl

    Ocre Poli Brillant

    Bleu Lav

    Bleu Bouchard

    Bleu Sabl

    Bleu Poli Brillant

    Vert Lav

    Vert Bouchard

    Vert Sabl

    Vert Poli Brillant

    Gris Lav

    Gris Bouchard

    Gris Sabl

    Gris Poli Brillant

    Noir Lav

    Noir Bouchard

    Noir Sabl

    Noir Poli Brillant

  • Cette approche suppose une recherche pralable sur le matriau. Choix du ciment(blanc, Portland gris, voire ciment au laitier de clinker), et des agrgats (sables,granulats), qui vont orienter la tonalit gnrale, en recourant si ncessaire descolorants si le concepteur est en qute de coloris plus denses, plus soutenus. Uncahier des charges privilgiant la clart des espaces conduira en revanche pr-server la clart naturelle du bton, qui peut induire un recours moindre aux dis-positifs dclairage.

    Mais les traitements de surface ne sont pas indispensables. Lutilisation de peauxde coffrages lisses ou textures ouvre la voie des btons bruts dune grandequalit, dans le cas dune affirmation de la nature minrale du matriau.

    Les possibilits esthtiques ne sont pas rserves aux faades, aux poteaux, auxmurs de refends et plafonds. Les sols peuvent faire appel toutes les techniquesde dallage industriel et leurs finitions de grande qualit. Ainsi, une simple dalle decompression peut se muer en une surface lisse et rflchissante comme unmarbre, lgrement grenue, colore etc. Ces traitements constituent des alterna-tives la traditionnelle peinture, avec comme atout une prennit daspect, la fini-tion faisant corps avec le matriau.

    Intgration des fonctions et des contraintes

    Plus que tout autre matriau, le bton permet de cumuler les fonctions. Outre lesaspects lis la finition, mais aussi la prennit et la scurit - le bton est natu-rellement rsistant aux agressions physiques, chimiques, ainsi qu lpreuve desflammes - ce matriau offre au concepteur la possibilit dintgrer lors de la fabri-cation des dispositions facilitant limplantation de fonctions connexes.

    Ainsi, il est assez frquent de dessiner les poteaux avec des rservations pour lesconduites eaux pluviales, en les rendant ou non apparentes, et plus rarement les

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    Exploiter les qualits de matire du bton, dans le jeu des surfaces et des finitions.

    Cline Bouvier.

  • projecteurs dclairage. Il en est de mme des avaloirs et canalisations ncessairespour recueillir les effluents dangereux en cas daccident ou de sinistre (fuites dhy-drocarbures notamment).

    Dans la mme logique, un panneau de faade prfabriqu gagnera intgrer danssa gomtrie la goutte deau, les pentes des appuis et des bandeaux, en veillant canaliser lcoulement de faon ce quil ne souille pas llment.

    Sur le plan structurel, les industriels ont dvelopp de multiples dispositifs,comme par exemple des systmes de chevtre en bton prfabriqu afin dint-grer sans difficult un puits de lumire dans une trame courante de dalle alvo-laire. De mme, en faade, des jardinires-poutres cumulent en un seul lmentdeux fonctions distinctes.

    On citera galement des solutions propritaires , comme celle dveloppe parSogea (technique Hypark), qui fait appel des planchers caisson en bton alvoles ouvertes, o peuvent tre logs les diffrents quipements (clairage,sonorisation).

    En matire de sols, il est possible de saffranchir de la mise en uvre dune dalle decompression, par lintgration de la fonction roulement dans llment structurelprfabriqu (dalle alvolaire, l poutre en I, double I ou en T). Ainsi, le parc de sta-tionnement du terminal 2E de laroport Charles de Gaulle Roissy a fait appel desdalles prfabriques directement circulables, des fins de productivit sur chantier.

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    Parkings ariens

    Parking du centre commercialSaint-Honor Paris.Architecte : Ricardo BOFILL.

  • Par nature rsistant au feu

    La meilleure garantie contre lincendie, ses consquences humaines et matrielles,demeure lutilisation dun matriau intrinsquement rsistant au feu, sans avoirrecours un quelconque dispositif de protection. Le bton offre une stabilit de1 h ou 2 h communment, voire davantage en cas de contrainte exceptionnelle.

    De plus, il ne sera que peu endommag, linverse dautres types de constructiondemandant un contrle et une remise en tat des structures, des trames et desassemblages, travaux qui peuvent se rvler lourds et coteux. En effet, les carac-tristiques mcaniques du bton ne sont pas altres par la chaleur et la flamme,mme en cas dexposition prolonge des foyers de plus en plus difficiles ma-triser avec laugmentation du potentiel calorifique des vhicules, d la part crois-sante des matires thermoplastiques et composites. Ce matriau simpose donccomme la solution scuritaire, dautant que les ouvertures en faades desouvrages ariens, ncessaires au dsenfumage, peuvent aussi gnrer des cou-rants dairs susceptibles de propager lincendie.

    Aussi est-il judicieux de peser leur juste mesure les rpercussions dun incendie,ne serait-ce que sur un plan strictement financier, tel que larrt de lexploitationpendant le temps ncessaire la rhabilitation.

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    Parking public Bivre (centre commercial SQY-Ouest),Lobjoy & Bouvier Architectes.

    Dalles alvolaires offrant une stabilit au feu de 1 h 30 en partie courante et 3 h 00 au niveau de la voie pompiers centre commercial traversante.

    Un sinistre sur un ouvrage en bton nest pas de nature menacer lintgrit structurelle de louvrage.

    Jean-Louis Dor.

  • Simplicit des tudes et rapidit dexcution

    Matriau prouv et matris de longue date par les bureaux dtudes, le btonfait appel des rgles de calcul et de dimensionnement largement rpandues etaisment manipulables, qui permettent de mener la phase dtude de louvragedans un dlai trs rapide.

    Les process de fabrication en usine comme sur chantier se distinguent par un hautniveau de productivit. Ainsi, la mise en uvre de 200 m2 de dalles alvolaires neva immobiliser la zone de stationnement situe sous le niveau en construction quependant 24 h (coulage de la dalle de compression compris), dlai port unesemaine pour 1000 m2, et mme 2000 m2 avec le plancher champignon. En effet,ces lments autoporteurs ne demandent aucun taiement. Il est en de mmepour les solutions base de poutre I, T, L et leurs drivs.

    Cette particularit permet de continuer exploi-ter un site pendant les travaux (stationnementoriginal prserv) et de librer les nouveauxespaces au fur et mesure de lavancement,tout en offrant une grande libert dinterventionaux autres corps dtat. Le matre douvragepeut compter sur une rception des nouvelleszones de stationnement dans un dlai de trois quatre semaines seulement.

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    Parkings ariens

    Parking public Bivre (centre commercial SQY-Ouest),Lobjoy & Bouvier Architectes.

  • Prennit de louvrage

    Insensible la corrosion, au feu et aux agressions chimiques, le bton garanti unmaintien des performances mcaniques et de la scurit de louvrage en toutescirconstances et sans limitation de dure, sans avoir recourir des revtementsde protection. Cette proprit contribue la prennit du parc de stationnement,quels que soient les dsordres constats. On citera notamment les problmesdtanchit en terrasse conduisant des infiltrations, et la possibilit dintgrer duvgtal en faade sans risque de dgradation du matriau.

    La rsistance aux chocs est un lment considrer galement. En tant que mat-riau plein et massif, le bton et en particulier les parties douvrage susceptibles derecevoir les chocs ou les frottements de vhicules, conserveront une totale int-grit, sans se dformer, les dommages se limitant des salissures, ou un caillagede la peinture si telle est la finition.

    Le choix dune finition intgre au matriau, tel un bton laiss brut, des sur-faces sables, bouchardes ou dsactives, sans oublier les procds de colorationdans la masse ou incorpors la chape dans le cas des sols, est bien videmment mettre lactif de la durabilit de lquipement, ces solutions tant par natureprenne, linverse des traitements raliss a posteriori.

    Toutefois, les traitements hydrofuges ou antigrafitti constituent un bon compl-ment aux finitions prcdemment voques. Dune part elles limitent lencrasse-ment caus par la pollution, et dautre part elles sopposent la fixation des tagset autres graphs.

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    Le bton, un matriau rsistant, durable, et facile entretenir.

    Gilbert Marchini.

    Parc de stationnement, centre daffaires Opra-Victoire,Lobjoy & Bouvier Architectes.

  • Optimum conomique

    La comptitivit de la solution bton repose autant sur des considrations imm-diates conditionnant le cot de construction, que des paramtres apprhends parlexploitant pendant le chantier, et aprs la mise en service, sur le long terme.

    La comptitivit des solutions constructives optimises pour les parkings (l-ments structurels et panneaux de faade) nest plus dmontrer. Ce principe peutsappliquer sans concession sur le traitement architectural du matriau et de sesparements. Par exemple, une solution qualitative faisant appel de faon impor-tante la prfabrication de panneaux et modnatures de faade pour signer une opration nentranera pas de rel surcot si linvestissement est amorti par larptitivit des trames.

    De plus, le bton permet de raliser en une opration les sous-faces des planchers,prtes lutilisation sans ncessiter dhabillage, ainsi que la finition dans le cas desbtons laisss brut de dcoffrage. Il en est de mme pour les sols, qui peuventintgrer une finition (chape colore par exemple), alternative plus durable lapeinture (teinture dans la masse).

    Pendant les travaux, lutilisation des places de stationnement existantes nest quetrs temporairement altre par ldification des niveaux suprieurs du fait de lab-sence dtaiement, ce qui prserve lexploitation de lquipement desservi par leparking.

    Sur le long terme, le matriau bton, de part sa durabilit, ne demande pas deprotection ni dentretien particulier, ce qui rduit les frais ultrieurs. Ce matriaursiste aux chocs, agressions physiques et chimiques de toute nature.

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    Parkings ariens

    La cration dun moule original s'amortitfacilement avec la rptitivit des motifs.

    Cline Bouvier.

  • Lapport des nouveaux btons

    Lapport des nouveaux adjuvants (superplastifiants et entraneurs dair notamment)a permis de raliser des progrs significatifs en matire de plasticit, dhomog-nit daspect et des rsistances, sans oublier de citer la facilit de mise en uvre.Ces volutions ont des rpercussions tant en prfabrication que pour le coulage debton prt lemploi sur chantier, en place ou dans le cadre dune prfabricationforaine.

    Le dveloppement des btons fluides et autoplaants en est un exemple repr-sentatif. Applique aux poteaux, poutres, dalles, ainsi quaux chapes de compres-sion, cette technologie offre des rsultats remarquables sur la qualit desparements et lassurance de caractristiques mcaniques uniformes, sans avoir recourir aux procds de vibration, coteux en temps et en main duvre. Aubnfice esthtique sajoute un intrt en terme de durabilit, les surfaces se dif-frenciant par une porosit trs contrle limitant encore davantage les possibili-ts de migration dlments chimiques exognes dans le bton.

    En revanche, la progression des performances mcanique ne concerne pas lesparcs de stationnement ariens, dont les besoins se limitent aujourdhui aux BHPde 40 80 MPa, trs loigns des BTHP (120 MPa) ou BUHP (jusqu 200 MPa).Toutefois, il nest pas cart que des demandes spcifiques, et notamment dans ledomaine des lments de faade ultraminces ncessitant de recourir ces nou-veaux btons, puissent un jour sexprimer.

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  • Tmoignage de Gilbert Marchini, Les Architectes CVZ

    Des lieux de vie pacifis,mieux insrs dans le tissuurbain

    Comme tout lieu public, les parkings accueillent une population htrogne,compose dusagers de milieux socioprofessionnels, de culture, dducation oudethnie diffrents. Aussi, les usages et les comportements sont-ils extrmementvaris. Lenjeu du concepteur dun parc de stationnement est donc dapporter suf-fisamment de bien tre pour rassurer les gens qui ne sy sentent pas laise, et linverse modrer les attitudes excessives, voire agressives. En quelque sorte lis-ser les comportements.

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    Parkings ariens

  • Cest pourquoi un parking ne peut se rsumer une architecture strictementfonctionnelle : pour induire des comportements respectueux de la part du public,il faut offrir de la qualit, sans pour autant tomber dans lexcs en choisissant desmatriaux luxueux. Un bton fini avec soin, laiss brut de dcoffrage ou lasur esttout fait adapt, dautant quil sentretient facilement, condition sine qua nondune matrise des dgradations, tout graffiti en appelant vite un autre.

    Qui dit qualit dit aussi gnrosit des espaces, dont dpend le confort dutili-sation. Les parkings, aprs avoir t considrs comme des entrepts voitures,font prsent appel une conception fonde sur une mixit dusage. En cher-chant rendre la cohabitation entre pitons et automobiles plus pacifique, le par-king ne devient, ni plus, ni moins, quun prolongement du tissu urbain.

    La conception des parcs de stationnement ne peut donc plus ignorer la probl-matique urbanistique. Cest dautant plus vrai pour les ouvrages ariens, appels se multiplier. Leur intgration va demander une approche originale du traitementdes faades, pour faire de ces ouvrages de vrais btiments de ville, en jouant surles rythmes, la modnature, le type de garde-corps, la nature des matriaux etleur finition, ou mme en intgrant le vgtal.

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  • Ralisation Montigny-le-BretonneuxLobjoy & Bouvier Architectes

    Onze niveaux de stationnement en entre de villeRsolument novateur, le concept dvelopp pour ce parc de stationnement publicdexception, totalise 1091 places rparties sur 11 niveaux dont 3 en sous-sol. Ilrpond fortement lobjectif de marquer de faon significative un giratoire situen entre de ville. Lexpression dune identit forte saccompagne dune

    recherche de cohrence avec lquipementcommercial SQY Ouest quil dessert, et dans lesouci dune bonne intgration au centre ville.

    Larchitecture du projet, compte tenu de sadestination autant que de son conomie, pro-pose des principes simples de faade obtenusgrce la prfabrication, le vocabulaire trouvantsa richesse dans la diversit des expressionsautant que dans le contraste de la composition.

    Loptimisation du volume utile du parking aconduit utiliser autant que possible un principede voile bton porteur, perc douvertures per-mettant la ventilation et lapport de lumire. Lejeu des faades induit des expressions diverses.

    Les structures bton apparentes (voiles desfaades transversales et des deux rampes,faade du noyau principal de la circulation,

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    Parkings ariens

  • allges et auvent) font appel des panneaux de bton prfabriqu blanc avec unefinition lisse. Elles reoivent un traitement hydrofuge ou antigraffiti au niveau de larue, ncessitant un entretien minimum. Le soubassement de faade et en pied derampes est trait en bton lasur.

    Les structures non apparentes (voile derrire la double peau) sont en bton grissans traitement particulier.

    Une faade transparente enpanneaux de polycarbonate(type Danpalon) habille lafaade bton une distance de1,50 m environ. Ce matriauallie une mise en uvresimple avec de bonnes carac-tristiques de rsistance auchoc, raction au feu et tenuedans le temps, ainsi quunentretien facile. La cote bassede cette faade est loignedu niveau de la rue.

    Pour les espaces intrieurs, lasimplicit dorganisation desplateaux avec 2 baies de sta-tionnement en parallle desservies par des circulations transversales donnant accsaux rampes hlicodales de monte et de descente rpond un principe simpledorganisation de lespace, qui facilite lorientation des usagers.

    Rsolument dynamique, le parti retenu pour le traitement des espaces intrieursjoue sur les contrastes des diffrents coloris.

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  • Une chape en bton colore par lpandage de pigments en surface avant le lis-sage a t mise en uvre dans les zones de stationnement. La teinte rouge-terrede sienne met en valeur la clart des plafonds peints avec un jaune trs lumineux.La couleur rouge se retrouve de manire graphique et cohrente pour lensembledes niveaux sur les poteaux et parois des noyaux verticaux comme support de lasignaltique.

    La qualit de finition des parois peintes est volontairement mise en contraste avecles parois soignes en bton laisses brutes des poteaux et des faces intrieuresdes faades.

    Enfin, le marquage au sol blanc contraste avec la couleur de la chape des fins demeilleure lisibilit. Il met laccent sur les circulations pitonnes, en particulier pourla circulation transversale vers le noyau de circulation verticale et vers les accs aucentre commercial.

    Lensemble des matriaux choisis permet un entretien et une maintenance aiseet la plus conomique possible, garantissant la bonne prennit du btiment.

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    Parkings ariens

    FICHE TECHNIQUE

    Matre douvrage : EPASQYY/CASQY

    Matre duvre : Lobjoy & Bouvier Architectes

    SHON: 3 700 m2 demprise

    SHOB : 37 580 m2

    Capacit : 1091 places

    Budget : 13,1 millions deuros hors taxes

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    En savoir plus

    Dans la collection CIMBTON

    Construire avec les btons;

    Solutions bton, Parcs de stationnement;

    Solutions bton, Scurit incendie ;

    B50 Btons apparents ;

    B62 Construire en bton prfabriqu ;

    B60 Vers une architecture de composants en bton ;

    G58 Ralisation des ouvrages avec des produits structuraux.

    Dans la collection PERIFEM

    Les Parkings dans les centres et complexes commerciaux

  • Parkings ariens

    Crdit photographiqueLobjoy & Bouvier Architectes, Les Architectes CVZ,

    CIMBTON, tous droits rservs.

    Mise en page et ralisation

    Amprincipe ParisR.C.S. Paris B 389 103 805

    ImpressionCHIRAT

    dition fvrier 2005