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Localisation Parc d’Activités LASERIS 1 33 114 –LE BARP
Type de bâtiment Etablissement recevant des travailleurs
Zone climatique H2C
Maître d'œuvre Architectes : C. Pradal et L. Venturini; BE Gros Œuvre : ETBA; BE Charpente : CESMA ; BE Fluides : Math Ingéniérie
Altitude 60 m
Maître d'ouvrage SEML Route des Lasers
Bâtiment Atelier de bureau et de stockage sur l’espace entreprise du parc d’activité Laseris 1
Type de marché ??
Origine des travaux Aménagement d’une zone industrielle et accueil d’entreprises
Composition : Plancher bas béton – Structure bois lamellé collé – Remplissage bois (Pin des Landes)
Type de travaux Construction neuve – structure mixte acier-bois
Surface de plancher : 1717 m²
Date de livraison Février 2011
Certification : ISO 14 001 (Système de management environnemental)
Coût des travaux 2 200 000 € 2
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• Location d’espaces modulables pour des PME
• Bureaux, ateliers et stockage
• Sanitaires et vestiaires partagés par les locataires
• Utilisation du Pin des Landes à privilégier
Concept de départ
• « Recoupage » des modules à la demande des locataires (50 à 70 m²)
• Rez de chaussée : zone atelier – stockage
• Etage : zone bureaux
• Intégration des équipements techniques dans l’enveloppe (sous les combles)
Volumétrie générale
• Coté Sud-ouest : Optimisation de la production des panneaux photovoltaïques
• Avant-toits pour accès et circulations abrités
• Coté Nord-est : Toiture terrasse
Orientation des toitures
SEML Route des Lasers
Architecte mandataire : C. Pradal Architecte H.Q.E. : L. Venturini
Math Ingéniérie
C.E.S.M.A.
E.T.B.A
Maître d’ouvrage
Architecte Maître
d’oeuvre
4
BET Fluides
BET Charpente bois-métal
BET Gros
Oeuvre
Zone Système constructif choisi Matériaux utilisés
Fondations – Plancher bas
Semelles isolées, longrines et dallage
Béton armé
Ossature - Charpente
Structure mixte bois/métal Lamellé collé (intérieur) en Pin des Landes - Acier
(extérieur)
Remplissage extérieur
Bardage à claire voix et ossature bois
OSB et bois brut Pin des Landes
Planchers intérieurs
Travure composée (poutres, solives, platelage)
Lamellé collé et bois brut Pin des Landes
Cloisons intérieures
Panneaux amovibles rainurés
OSB Pin des Landes
Menuiseries
Portes et baies extérieures Aluminium
Portes sectionnelles Acier
Portes et baies intérieures Bois
Toiture Coté Sud-ouest Panneaux photovoltaïques
Coté Nord-est Toiture terrasse végétalisée
Ubat du bâtiment (W/m².an)
Projet Référence Gain
0.523 0.501 4.4%
Photos (matériaux mis en place, chantier, …)
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Perméabilité à l'air du bâtiment m³/(h.m²) sous 4 Pa
Surface vitrée (%)
16,44 %
Système
Production d’électricité : Panneaux photovoltaïques en toiture
Production chaud/froid : Production centralisée - Centre Technique COFELY (LUS)
Distribution dans les locaux : Cassettes plafonnières dans les bureaux
Ventilo-convecteur dans les ateliers
Renouvellement d’air : Locaux raccordés à une CTA simple flux
Systèmes complémentaires : Radiateurs électriques dans les toilettes
6
Coffrets panneaux photovoltaïques Cassettes plafonnières
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CONFORT
Confort hygrothermique Sensations de paroi froides, inconforts dû au souffle de la ventilation.
Confort acoustique Equipements de ventilation bruyants, mauvais isolement entre le pièces
(transmission des bruits solidiens et aériens)
Confort visuel Environnement agréable, reposant et convivial.
Confort olfactif
Consommation en énergie primaire (kWh/m²)
CEP de référence
(thermique)
CEP Projet estimée (étude
thermique)
CEP réelle relevée
Année Chaud Froid Consommations
autres que chaud et froid *
Total Gain
d’énergie (%)
54,46 50,46
2013 72 13 17 102 -102%
2012 66 15 16 97 -92%
2011 37 9 16 62 -23%
2010 56 12 6 74 -47%
Moyenne 58 12 14 84 -66%
* Eléments pris en comptes : Services généraux du bâtiment
(éclairage coursive, candélabres, éclairage et PC parties communes, ascenseur, CTA, BAES)
Système de production d'énergie autre
Production (kWhep/m².an)
Panneaux photovoltaïques 150 000
8
0
20
40
60
80
100
120
20132012
20112010
Moyenne
CEP
(kW
h/m
²)
Année
CEP (kWh/m²)
Autres
Froid
Chaud
Consignes
Ateliers T° de chauffage 14°C, clim 24°C. avec possibilités de +/- 2,5°C uniquement sur ventilo convecteurs. CTA : 21°C avec programmation horaire de 7h à 18h
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Objectif : favoriser l’intégration du bâtiment dans son environnement (Parc Naturel des Landes de Gascogne), favoriser une essence locale. Présence dans le bâtiment : structure bois lamellé-collé, bois d’ossature (montants, traverses, solives, …), panneaux de contreventement et panneaux des planchers, vêtures et parements de façade et habillage d’avant-toits, bardages et lames à claire voie, revêtements de sols sous la forme de caillebotis sur les coursives et escaliers.
UTILISATION DU PIN DES LANDES
Avantages Problèmes rencontrés
Capacité naturelle d’isolation thermique, régulation naturelle de l’humidité et confort des utilisateurs.
Manque d’inertie thermique, obligation d’apporter de la masse (béton) pour assurer un confort thermique d’hiver et d’été.
Faible impact environnemental : matériaux renouvelable, disponible à proximité avec peu de transformation, minimisation et optimisation des transports.
Bois difficile à travailler (beaucoup de nœuds) et couteux à entretenir (surtout en parement extérieur); différences de teintes et des décolorations du aux exposition au soleil et à la pluie.
Matériau léger idéal pour la préfabrication, stable au feu, permettant une liberté architecturale.
Planchers extérieurs également en pin des Landes augmentant les risques de chute en présence d’eau et présence d’échardes sur les mains courante.
Février 2011 Janvier 2015
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Stockage du CO2 :
Fin de vie Réutilisations multiples (recyclage,
récupération énergétique en combustible)
Nécessité de séparer le bois contaminé, détérioration au recyclage, combustion
productrice de CO2
Utilisation Résistance élevée par rapport au poids,
bonnes propriétés hygrothermiques Besoin éventuel d’additifs pour améliorer
la durabilité
Transformation Faible consommation d’énergie, sous-
produits et produits dérivés utiles Distances de transport
Récolte/prélèvement Relativement peu d’exigence en énergie et
matériel Perturbation voir destruction des
écosystèmes, émission de GES, transports
Culture de la matière première Absorption du CO2, contribution aux
écosystèmes, renouvelable si bien géré Vastes superficies occupées
+ -
+ -
+ -
+ -
Atmosphère
Biomasse végétale
Litière
Matière organique
du sol
Bois Produits
Déchets Ecosystème forestier
Filière construction
Temps de séjour moyen du carbone dans le bois :
De < Dn < Dc
Cycle naturel: Dn = 35 ans (durée de révolution) Bois utilisé comme énergie: De < Dn Bois utilisé en construction: Dc = 40 ans (15 ans en culture et 25 ans dans le bâtiment)
Les produits ligneux ont été utilisés de tout temps à des fins énergétiques. Cet usage contribue à la réduction d’utilisation des ressources fossiles (économie des réserves) et n’augmente pas les quantités de carbone échangées au sein du système « surface terrestre – atmosphère ».
L’Homme exploite de nombreux domaines forestiers. L’usage et l’exploitation des produits issues de ces forêts impose deux exigences: l’exploitation raisonnée pour produire des matériaux substituables à d’autres produits et la réalisation d’études ACV sur l’ensemble de la chaîne de trajet du CO2 (de la présence dans l’atmosphère au dégagement par les produits).
Sources : http://www.fao.org/docrep/ARTICLE/WFC/XII/0037-B2.HTM Article « Le bois et son cycle de vie » de Richard Murphy
Filière énergie
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Rôle du bardage : protection contre les intempéries, régulation thermique et hygrométrique (lame d’air ventilée qui permet de garder au sec et d’éviter la surchauffe de la construction); le bardage est une couche d’usure remplaçable dont la détérioration n’affecte pas la structure. Entretien : L’entretien du bardage est avant tout une question d’ordre esthétique. En effet, le bardage a été choisi avec une classe d’emploi adaptée. Même si au bout de quelques années les caractéristiques structurelles sont assurées, son aspect peut évoluer. Quelque soit le type de bardage, un examen visuel une fois par an peut permettre de détecter des zones de dégradation prématurée et d’y remédier avant de devoir engager un travail de plus longue haleine. L’absence de traitement sur une essence naturellement résistante (comme le pin maritime) permet au bois d’évoluer naturellement vers une couleur grise argentée. Cette évolution ne sera bien sûr pas homogène (façades plus ou moins exposées, débords de toit protégeant les parties hautes, sols plus ou moins rejaillissant…). Par définition, ce type de bardage ne nécessite aucun entretien pour conserver sa durabilité mais si on désire conserver l’aspect du neuf, il est conseillé de l’imprégner avec des huiles adaptées (saturateurs). Ces produits permettent d'imprégner le bois, et d'uniformiser son changement d'aspect, mais l'application doit être renouvelée fréquemment. Ils agissent comme des teintures imprégnant la fibre du bois. Ils pénètrent en profondeur sans laisser de film en surface et, de ce fait, ne souffrent pas du phénomène de micro-fissuration. Quelque soit le type de bardage, un examen visuel une fois par an peut permettre de détecter des zones de dégradation prématurée et d’y remédier avant de devoir engager un travail de plus longue haleine. Procédure : - Attendre que le premier été soit passé sur le bardage afin que le soleil ouvre les pores du bois. - Si nécessaire, nettoyer les parties sales, appliquer un dégriseur approprié. - Après séchage appliquer le produit de saturation suivant les prescriptions du fabricant. - Renouveler le produit de saturation 1 an ou 2 maxi après la première application et continuer en doublant à chaque fois le délai. Précautions à prendre : pas de stockage contre le bardage, garde au sol (20cm entre le bois et le sol)
http://www.syntilor.com/fr/conseils-pro/saturateurs-bois,ca,25,co,29.html http://www.cecil.fr/saturer-maison-bois
Avis d’un utilisateur Entreprise SPIE
Anciens locataires de Chergui Suhali, ils trouvent le nouveau bâtiment plutôt confortable en matière de chauffage et de confort. Cependant, dans la partie bureau à l’étage, les souffles des ventilations ont entrainé des inconforts pour les utilisateurs. De plus, ils n’ont pas noté d’amélioration sur le plan acoustique. Dans leur partie de bâtiment, une pièce de renfort avait été oubliée, ce qui a entrainé une déformation du bois et des problèmes au niveau des menuiseries.
Problèmes thermiques
La principale raison des inconforts de thermique d’hiver et d’été, c’est la différence entre les hypothèses prises pour les études thermiques en phase de conception et les comportements réels des usagers. En effet, les difficultés sont principalement dues à un mauvais usage des bâtiments. Lors de l’investissement des lieux, certains utilisateurs ont de plus modifié l’agencement intérieur des locaux (nouvelles cloisons entrainant des problèmes de chauffage). Pistes d’amélioration : formation et sensibilisation des utilisateurs
Gestion des déchets
Les déchets de cartons ne sont pas compactés ce qui entraîne un surcoût (machine à compacter, information des utilisateurs) et ne sont pas avantageuses d’un point de vue écologique (beaucoup de transport…). Pistes d’amélioration : achat d’une compacteuse, formation et sensibilisation des utilisateurs
Maintenance de la toiture végétalisée
La toiture végétalisée est un élément qui nécessite beaucoup d’entretien. Pas assez alimentée en eau (défaut de conception), les végétaux qui avaient été plantés n’ont pas tenu et se sont détériorés par manque d’entretien. Pistes d’améliorations : spécialisation de l’entreprise exécutante, suivi et formation des utilisateurs, devoir de conseil de l’entreprise.
Bilan
Utiliser les retours d’expérience et rendre les bâtiments plus modulables et adaptables est une des pistes d’amélioration pour les futurs projets. Cela portera sur l’agencement des cloisons mais aussi sur les systèmes d’électricité et de chauffage. Il faudrait également proposer une formation des utilisateurs (tri des déchets, usage du bâtiment).
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