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Cabinet Bencherif & Associés SEBGO « Audit des immobilisations corporelles » Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des entreprises De la théorie à la pratique de l De la théorie à la pratique de l De la théorie à la pratique de l De la théorie à la pratique de l audit audit audit audit : cas de l : cas de l : cas de l : cas de l audit des immobilisations audit des immobilisations audit des immobilisations audit des immobilisations corporelles corporelles corporelles corporelles Mémoire de fin d’études Encadré par : Mr Abdenbi BEN-CHERIF Co-encadrant: Mohamed NAHI Réalisé par : SEBGO WENCESLAS ROGER SAMBO Bencherif & Associés

De La Théorie à La Pratique de LAudit Cas de LAudit Des Immobilisations Corporelles

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De La Théorie à La Pratique de LAudit Cas de LAudit Des Immobilisations Corporelles

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  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Institut Suprieur de Commerce et dAdministration des entreprises

    De la thorie la pra tique de lDe la thorie la pra tique de lDe la thorie la pra tique de lDe la thorie la pra tique de l aud it aud it aud it aud it

    : cas de l: cas de l: cas de l: cas de l aud it des immob ilisa tions aud it des immob ilisa tions aud it des immob ilisa tions aud it des immob ilisa tions

    corporellescorporellescorporellescorporelles

    Mmoire de fin

    dtudes

    Encadr par : Mr

    Abdenbi BEN-CHERIF

    Co-encadrant:

    Mohamed NAHI

    Ralis par : SEBGO WENCESLAS ROGER SAMBO

    Bencherif & Associs

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    A mes parents Charles Issaka SEBGO & Agathe Denise OUEDRAOGO

    Qui nont cess de me couvrir de leurs bndictions, qui nont mnag

    Aucun pour me gratifier de leurs soutiens moraux, financiers, affectifs

    Qui mont support nonobstant mes innombrables dfauts et qui mont

    Donn une ducation dont jen suis fier aujourdhui,

    A tonton Didier BALMA, qui na cess de croire en moi et qui ma

    Toujours paul, qui ma permis dtre ce que je suis et o je suis,

    A tonton Martin ZONGO,

    A mes frres et surs,

    A toutes les personnes qui de prs ou de loin mont soutenu,

    QUE DIEU TOUT PUISSANT VOUS RENDE AU CENTUPLE VOS BIENFAITS

    QUIL DONNE A CHACUN CE QUIL DESIRE AU FOND DE LUI ET QUE SA

    MISERICORDE SETENDE SUR NOUS JUSQU'A LA FIN DES TEMPS.

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Je tiens remercier, en premier lieu, mon encadrant du

    mmoire Monsieur BENCHERIF. Sans son aide prcieuse, ses conseils ainsi que ses

    remarques et critiques objectives, ce travail naurait jamais vu le jour ou du moins

    il naurait pas ressembl cette version finale. Je le remercie aussi pour avoir

    accept de me prendre sous son aile pour mencadrer. Je tiens exprimer mes

    sincres reconnaissances cet expert-comptable dont jai pu apprcier les talents,

    la gentillesse et la gnrosit, lenthousiasme, le dynamisme dune part, pour

    mavoir permis deffectuer mon stage de fin dtudes au sein de son cabinet dautre

    part. Les connaissances que jai acquises pendant mon stage ayant dur 3 mois,

    sont exhaustives citer ce qui montre du trs grand volume dinformations

    cumules pendant ma mme priode.

    Je voudrai aussi remercier Messieurs NAHI et NABIL et

    Youssef respectivement Manager et Senior Auditeur pour leur grande sympathie et

    leurs valeureuses consignes pendant les missions daudit.

    Je souhaite galement faire part de ma reconnaissance

    toute personne qui ma apport de laide et du soutien au sein du cabinet Bencherif

    & Associs et les remercie pour leur sympathie et leur dsir de partage.

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Le stage de fin dtudes procure ltudiant une exprience

    de la vie professionnelle, une conscience de la relation tablir entre le bloc de

    connaissances et leur mise en pratique. Il renforce sa capacit sintgrer dans une

    quipe et dans une structure hirarchique et contribue fortement structurer et

    enrichir des savoir-faire.

    Cest dans cette optique que lISCAE recommande aux

    tudiants partir de leur 2me anne deffectuer un stage de formation au sein

    dune entreprise ou dune administration. En 4me anne, les tudiants passent un

    stage de deux mois au terme duquel ils ralisent un mmoire de fin dtudes destin

    marquer le point final de leur parcours au sein de cet institut de renomme

    nationale et internationale.

    Ainsi, jai eu la chance deffectuer un stage dune dure de

    trois mois au sein du Cabinet dAudit, de Conseil et dOptimisation Fiscale du nom

    de Bencherif & Associs appartenant au rseau RSM International, 6me rseau

    daudit mondial la trempe du GPPC (Global Public Policy Committee). Je fus

    affect au dpartement Audit ce qui ma permis de participer plusieurs missions

    de Commissariat aux Comptes me donnant la possibilit de consolider mes

    connaissances thoriques et de dcouvrir les enjeux du domaine professionnel.

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Table des matires

    I. Prise de connaissance gnrale et planification de la mission. .............................. 12

    1. Gnralits sur les missions daudit. ........................................................................ 12

    a. Dfinition : ............................................................................................................. 12

    b. Typologie des missions daudit : ........................................................................... 12

    c. Niveaux dassurance : ............................................................................................. 14

    2. Principes gnraux en matire daudit des tats financiers : .................................. 15

    a. Intgrit .................................................................................................................. 16

    b. Objectivit .............................................................................................................. 16

    c. Comptence et conscience professionnelle .......................................................... 17

    d. Indpendance. ........................................................................................................ 19

    e. Secret professionnel ............................................................................................... 21

    f. Professionnalisme et Qualit de travail ............................................................... 22

    g. Acceptations et maintien des missions ................................................................. 24

    3. Planification et orientation de la mission ................................................................ 24

    a. Organisation de la runion de planification ........................................................ 26

    b. Prise de connaissance gnrale de lentreprise, de son secteur et des normes

    applicables ..................................................................................................................... 26

    c. Effectuer une revue analytique prliminaire ....................................................... 28

    d. Evaluer lenvironnement de contrle ................................................................... 28

    e. Evaluer les risques .................................................................................................. 29

    f. Dterminer le seuil de signification prliminaire................................................ 31

    g. Prparer le plan de mission ................................................................................... 31

    II. Evaluation du contrle interne ................................................................................. 33

    1. La gouvernance et ses acteurs : ................................................................................. 33

    2. Le COSO : .................................................................................................................... 36

    a. Historique ............................................................................................................... 36

    b. Les objectifs et les composants du COSO : ........................................................... 36

    3. le contrle interne proprement parl. ................................................................... 41

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    a. Dfinition de la notion de contrle interne ......................................................... 41

    b. Principes gnraux du contrle interne ............................................................... 41

    c. Les obstacles et limites du contrle interne .........................................................44

    d. Intrt de lvaluation du contrle interne par le rviseur ................................. 45

    III. Obtention des lments probants ........................................................................... 48

    1. Dfinition des lments probants et assertions. ................................................... 48

    2. Les techniques de contrle .......................................................................................50

    a. Inspection des enregistrements ou des documents .............................................50

    b. Inspection des actifs corporels .............................................................................. 51

    c. Observation physique ............................................................................................ 51

    d. Demandes d'informations ..................................................................................... 51

    e. Demandes de confirmation ................................................................................... 52

    f. Contrle arithmtique ........................................................................................... 53

    g. Rexcution ............................................................................................................ 53

    h. Les procdures analytiques ................................................................................... 54

    i. Les sondages ........................................................................................................... 54

    IV. Finalisation de la mission ......................................................................................... 55

    1. Contrle de lannexe .................................................................................................. 55

    2. Revue des vnements post-clture ......................................................................... 57

    3. La communication avec le gouvernement dentreprise .......................................... 58

    4. Emission de lopinion : .............................................................................................. 59

    I. Ana lyse prliminaires ............................................................................................... 61

    1. Dfinition de lacception immobilisation ................................................................ 61

    2. Les diffrents types dimmobilisations .................................................................... 61

    3. Caractristiques des immobilisations : .................................................................... 63

    a. La valeur d'entre (cas gnral) : ........................................................................... 63

    b. Diffrence entre immobilisations et charges ...................................................... 66

    c. Immobilisations amortissables et valeur nette damortissement ....................... 67

    d. Valeur actuelle des immobilisations .....................................................................70

    e. La valeur du Bilan : valeur comptable nette ......................................................... 71

    II. Programme de travail en cas daudit des immobilisations ..................................... 72

    1. Immobilisations corporelles : ................................................................................... 72

    b. Principes comptables respecter : ........................................................................ 74

    c. Programme de travail ............................................................................................ 75

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    d. Informations reprendre ...................................................................................... 79

    2. Immobilisations incorporelles ................................................................................ 80

    a. Objectifs du contrle des comptes ....................................................................... 80

    b. Principes comptables respecter .......................................................................... 82

    c. Programme de travail ............................................................................................ 82

    d. Informations reprendre ..................................................................................... 84

    3. Immobilisations financires : ................................................................................... 85

    a. Objectif du contrle des comptes :........................................................................ 85

    b. Principes comptables respecter .......................................................................... 87

    c. Le programme de travail : ...................................................................................... 87

    d. Informations reprendre : ................................................................................... 89

    4. Immobilisations en non valeurs : ............................................................................ 89

    a. Objectif du contrle des comptes :....................................................................... 89

    b. Principes comptables respecter : ....................................................................... 90

    c. Programme de travail :........................................................................................... 91

    III. Cas pratique portant exclusivement sur laudit des immobilisations corporelles 93

    1. Le tableau des mouvements des immobilisations corporelles : ............................ 94

    a. Rapprochement du tableau des mouvements avec le fichier des ....................... 95

    b. Rapprochement du tableau des mouvements avec la balance gnrale ............ 96

    c. Contrle physique : ............................................................................................... 98

    2. Revue analytique des variations .............................................................................. 98

    3. Vrification de la distinction charge immobilisation ............................................. 99

    4. Test sur les acquisitions dimmobilisations ........................................................... 100

    5. Test sur les cessions dimmobilisations ................................................................. 102

    6. Validation des amortissements .............................................................................. 102

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    Introduction :

    Le besoin de vrifier les informations financires et comptables tablies par les

    entreprises s'est fait sentir trs tt, impliquant un contrle des comptes :

    l'origine l'audit est une vrification des comptes des entreprises. Ce n'est qu'

    partir des annes 1970 que le mot audit est devenu la mode en France et

    qu'il a ds lors t employ pour dsigner des missions trs diffrentes les unes

    des autres. Aujourd'hui l'audit demeure la vrification des comptes des

    entreprises, sous le nom d'audit financier conduisant la certification. L'audit

    lgal, galement appel contrle lgal, concerne en France la mission lgale

    mene par le commissaire aux comptes ; il comprend une mission gnrale et le

    cas chant des interventions dfinies par la loi ou le rglement. La mission

    gnrale comprend obligatoirement chaque anne :

    - une mission d'audit financier conduisant la certification,

    - des vrifications spcifiques dont la liste figure dans la loi.

    Si l'audit financier conduisant la certification fait sans ambigut rfrence

    une partie de l'audit lgal men par le commissaire aux comptes, l'expression

    audit financier peut nanmoins tre employe pour dsigner de nombreuses

    autres missions d'analyse des processus comptables et des tats financiers d'une

    entit.

    L'audit n'est pas que financier. On parle aujourd'hui d'audit oprationnel pour les

    missions ayant pour but l'amlioration des performances et d'audit de la gestion

    pour les missions destines porter un jugement sur une opration de gestion ou

    sur la gestion des dirigeants. De nombreux autres audits sont galement mens

    par diffrents auditeurs internes ou externes. Les auditeurs indpendants ont

    dvelopp des mthodologies spcifiques plus ou moins affines et, dans un

    souci damliorer constamment les missions menes, en termes de qualit et

    defficacit, les adaptent lvolution de lorganisation de lentreprise. Tout

    travail daudit donne lieu une rflexion et une approche prliminaire qui

    conduiront dfinir lorganisation de la mission daudit, en prvoyant les tches

    effectuer et leur rpartition optimale dans le temps. Ainsi, pour chaque poste

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    du bilan et du rsultat, les cabinets daudit dterminent la procdure daudit

    spcifique. Cette procdure est ncessairement flexible mais ses composantes

    restent, en gnral, semblables. Les immobilisations constituent une partie

    importante dans l'actif de l'entreprise tant en terme d'investissements qu'en

    terme de moyens servant aux activits d'exploitation. De ce fait, il est ncessaire

    de pouvoir s'assurer de la ralit de leur existence ainsi que du reflet de cette

    ralit au niveau des tats financiers de l'entreprise. L'importance que revt ce

    poste pour l'entreprise pousse donc sy intresser davantage. Pourquoi ?

    Quelles problmatiques posent-elles pour les socits ? En effet, les

    immobilisations, en plus de leur poids et de leur importance au sein d'une

    entreprise, sont soumises plusieurs contraintes qu'elles soient lgales ou autres

    dont : la formalisation des procdures qui leur sont relatives, l'obligation de

    procder un inventaire physique au moins une fois par an, leur

    Nous avions voulu, au regard des usages postrieurs, construire un

    mmoire qui se veut la fois thorie et pratique. Cela est corrobor par le fait

    que non seulement les tudiants de lISCAE mais aussi des tudiants dautres

    horizons, se servent de ses mmoires pour mieux entamer et russir les missions

    auxquelles ils seront confrontes au cours de leur stage mais aussi et de surcrot,

    au cours de leur vie. Car en effet, laudit dveloppe la capacit de ltudiant

    dtecter les risques par le biais de lapproche par les risques, mettre en emphase

    les zones dombre, aiguiser leur esprit critique du fait de lanalyse

    dinformations qui leur sont donnes. Conscient de ce fait et soucieux aussi de

    prsenter une mthodologie daudit aux chercheurs qui cherchent et trouvent,

    nous nous sommes attels dblayer dans un premier temps laudit financier.

    Nous avions donc t amens par la force de la dmarche prsenter laudit

    selon ses diffrentes phases savoir la prise de connaissance gnrale et

    planification de la mission, lvaluation du contrle interne, le contrle des

    comptes et enfin les travaux de finalisation de la mission. Cette partie thorique

    se saurait tre complte si elle ntait pas corrobore, appuye par une partie

    pratique car comme le dit-on lexprience vaut mieux que la science . La

    deuxime partie intitule A la pratique de laudit , sarticule autour de laudit

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    des immobilisations corporelles. Telle est lossature que nous avions adopt pour

    raliser ce labeur.

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    I. Prise de connaissance gnrale et planification de la mission.

    1. Gnralits sur les missions daudit.

    a. Dfinition :

    Selon la norme ISA (International Standard on Auditing), lobjectif dun audit

    d'tats financiers est de permettre l'auditeur d'exprimer une opinion selon

    laquelle les tats financiers ont t tablis, dans tous leurs aspects significatifs,

    conformment un rfrentiel comptable applicable . Le manuel des normes

    marocain reprend cette mme dfinition tout en apportant une touche

    particulire. En effet selon ce manuel, une mission d'audit des tats de synthse

    a pour objectif de permettre lauditeur d'exprimer une opinion selon laquelle

    les tats de synthse ont t tablis, dans tous leurs aspects significatifs,

    conformment un rfrentiel comptable identifi et quils donnent une image

    fidle du patrimoine, de la situation financire de la socit, du rsultat de ses

    oprations et de lvolution de ses flux de trsorerie . Pour ce faire, l'auditeur

    met en uvre un rfrentiel de travail mme de lui permettre de rassembler

    des lments probants ncessaires pour tirer des conclusions sur lesquelles se

    fonde son opinion. Laudit financier peut tre dfini comme tant un examen

    auquel procde un professionnel comptent et indpendant, en vue dexprimer

    une opinion motive sur la fidlit avec laquelle les comptes annuels dune entit

    traduisent sa situation la date de clture et ses rsultats pour lexercice

    considr, en tenant compte du droit et des usages du pays o lentreprise a son

    sige .

    b. Typologie des missions daudit :

    On distingue principalement deux types daudit savoir laudit lgal et laudit

    contractuel.

    Laudit lgal : L'audit des origines, celui qui consiste vrifier les comptes des

    entreprises, subsiste parfois sous le nom d'audit financier conduisant la

    certification, mais plus volontiers sous le nom de mission d'audit. Cette mission

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    est mene en France par le commissaire aux comptes dans le cadre de son audit

    lgal. Dans les autres pays elle est mene par un auditeur financier qui soit ne

    mne que cet audit financier conduisant la certification, soit le complte par

    d'autres tches exiges par les lois de son pays ou l'institut professionnel auquel il

    appartient. L'audit lgal, dnomm contrle lgal dans les textes de l'Union

    europenne (en anglais : statutory audit ou legally required audit), est men en

    France par le commissaire aux comptes. Le contrle lgal ou audit lgal (La 8me

    directive europenne 1984, modifie 2006) men par le commissaire aux comptes

    comprend une mission gnrale et le cas chant des interventions dfinies par la

    loi ou le rglement. La mission gnrale comprend obligatoirement chaque

    anne :

    une mission d'audit financier conduisant la certification, aujourd'hui

    dnomme mission d'audit,

    des vrifications spcifiques dont la liste figure dans la loi.

    Selon les dispositions marocaines, laudit lgal est obligatoirement effectu par

    un commissaire aux comptes dont le mandat est fix 3ans. Certaines socits

    telles la socit anonyme sont tenues de nommer obligatoirement un

    commissariat aux comptes tandis que dautres ne sont obliges qu partir du

    moment o le chiffre daffaire excde 50 millions de Dirhams. Il sagit

    notamment des socits en nom collectif (SNC), des socits anonymes

    responsabilit limite (SARL), des socits en commandite simple (SCS) et par

    action (SCA). Mais sont tenues de nommer obligatoirement au minimum deux

    commissaires aux comptes, les socits de banques et de crdit, les socits

    dinvestissement, dassurance, de capitalisation et dpargne.

    Laudit contractuel : il concerne plus particulirement un objectif bien dfini.

    Lintervention dun auditeur financier externe peut tre souhaite par une

    entreprise en dehors de toute obligation lgale. On peut citer titre indicatif

    laudit dacquisition (demand pour des besoins de fusions-absorptions), laudit

    des comptes consolids, laudit des systmes dinformations, laudit social et la

    liste nest pas exhaustive.

    Autres missions daudit :

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    Examen limit : une mission dexamen limit a pour objectif de permettre

    lauditeur de conclure, sur la base de procdures ne mettant pas en uvre toutes

    les diligences requises pour une mission daudit, quaucun fait dimportance

    significative na t relev lui laissant penser que les tats de synthse nont pas

    t tablis, dans tous leurs aspects significatifs, conformment au rfrentiel

    comptable identifi.

    Examen selon les procdures convenues : dans une mission dexamen sur la base

    de procdures convenues, un auditeur met en uvre les procdures daudit

    convenues dun commun accord entre lauditeur, lentit et tous les tiers

    concerns pour communiquer les constatations rsultant de ses travaux. Les

    destinataires du rapport tirent eux-mmes les conclusions des travaux de

    lauditeur. Ce rapport sadresse exclusivement aux parties qui ont convenu des

    procdures mettre en uvre, car des tiers, ignorant les raisons qui motivent ces

    procdures, risqueraient de mal interprter ses rsultats.

    La compilation : dans une mission de compilation, le professionnel utilise ses

    comptences de comptable, et non celles dauditeur, en vue de recueillir, classer

    et faire la synthse dinformations financires. Ceci le conduit dordinaire faire

    la synthse dinformations dtailles sous une forme comprhensible et

    exploitable sans tre tenu par lobligation de contrler les dclarations sur

    lesquelles sappuient ses informations. Les procdures appliques ne seront pas

    conues et nauront pas pour but de permettre au professionnel de fournir une

    assurance sur ces informations financires. Toutefois, les utilisateurs de ces

    informations tirent partie de lintervention dun professionnel qui a apport ses

    comptences et le soin ncessaire leur laboration.

    c. Niveaux dassurance :

    Lauditeur financier porte un jugement sur les tats financiers en dlivrant une

    assurance positive. Lauditeur formule son opinion en utilisant la formule

    donne une image fidle ce qui lengage bien davantage quun constat

    dabsence danomalies, qui donnerait une assurance ngative sur la fiabilit des

    comptes. Les niveaux dassurance sont fonction de la typologie daudit, de

  • Cabinet Bencherif & Associs

    lobjectif poursuivi par le professionnel. On peut rsumer les niveaux dassurance

    sur le tableau suivant

    2. Principes gnraux en matire daudit des tats financiers

    Un audit d'tats de synthse relve des missions d'a

    dfinies dans le cadre conceptuel. Le cadre conceptuel dfinit et dcrit les

    lments et les objectifs d'une mission d'assurance. Les normes daudit

    appliquent les concepts du cadre conceptuel dans le contexte d'un audit d't

    de synthse et dfinissent les procdures et les principes fondamentaux ainsi que

    leurs modalits d'application dans le cadre d'un tel audit.

    cadre de sa mission daudit doit se conformer par rapport un ensemble de

    rgles relatives lthique professionnelle, la dontologie. Les normes daudit

    dfinissent les principes fondamentaux d'thique professionnelle touchant

    lintgrit, lobjectivit, la comptence et la conscience professionnelle,

    lindpendance, au secret profe

    SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    lobjectif poursuivi par le professionnel. On peut rsumer les niveaux dassurance

    sur le tableau suivant :

    Principes gnraux en matire daudit des tats financiers

    Un audit d'tats de synthse relve des missions d'assurance, telles quelles sont

    dfinies dans le cadre conceptuel. Le cadre conceptuel dfinit et dcrit les

    lments et les objectifs d'une mission d'assurance. Les normes daudit

    appliquent les concepts du cadre conceptuel dans le contexte d'un audit d't

    de synthse et dfinissent les procdures et les principes fondamentaux ainsi que

    leurs modalits d'application dans le cadre d'un tel audit.

    cadre de sa mission daudit doit se conformer par rapport un ensemble de

    lthique professionnelle, la dontologie. Les normes daudit

    dfinissent les principes fondamentaux d'thique professionnelle touchant

    lintgrit, lobjectivit, la comptence et la conscience professionnelle,

    lindpendance, au secret professionnel, au professionnalisme et la qualit de

    immobilisations corporelles

    lobjectif poursuivi par le professionnel. On peut rsumer les niveaux dassurance

    Principes gnraux en matire daudit des tats financiers :

    ssurance, telles quelles sont

    dfinies dans le cadre conceptuel. Le cadre conceptuel dfinit et dcrit les

    lments et les objectifs d'une mission d'assurance. Les normes daudit

    appliquent les concepts du cadre conceptuel dans le contexte d'un audit d'tats

    de synthse et dfinissent les procdures et les principes fondamentaux ainsi que

    Lauditeur dans le

    cadre de sa mission daudit doit se conformer par rapport un ensemble de

    lthique professionnelle, la dontologie. Les normes daudit

    dfinissent les principes fondamentaux d'thique professionnelle touchant

    lintgrit, lobjectivit, la comptence et la conscience professionnelle,

    ssionnel, au professionnalisme et la qualit de

  • Cabinet Bencherif & Associs SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    travail, et lacceptation et maintien des missions. L'auditeur reste attentif aux

    situations de non-respect des rgles d'thique. Des demandes d'informations et

    l'observation du respect des rgles concernant les questions relatives l'thique,

    aussi bien au niveau de l'associ responsable de la mission que des autres

    membres de l'quipe affecte la mission sont mises en uvre aussi souvent qu'il

    est ncessaire durant la mission d'audit. Si des faits sont ports la connaissance

    de l'associ responsable de la mission par l'intermdiaire du systme du cabinet

    ou d'une autre faon indiquant que des membres de l'quipe affecte la mission

    ne se sont pas conforms aux rgles d'thique, l'associ, en concertation avec

    d'autres associs au sein du cabinet, dtermine quelles sont les actions

    appropries prendre. L'associ responsable de la mission et, le cas chant,

    d'autres membres de l'quipe affecte la mission, consignent par crit les

    problmes identifis et la faon dont ils ont t rsolus.

    a. Intgrit

    Lauditeur doit tre droit et honnte dans l'ensemble de ses relations

    professionnelles. Le principe d'intgrit impose l'ensemble des auditeurs

    lobligation d'tre droits et honntes dans leurs relations professionnelles.

    L'intgrit fait intervenir galement l'quit et la sincrit. Lauditeur ne doit pas

    tre associ des rapports, dclarations, communications ou autres informations

    lorsqu'il considre que les informations donnes contiennent une affirmation

    significativement fausse ou trompeuse, ou contiennent des dclarations ou des

    informations fournies de faon irrflchie, omettent ou obscurcissent des

    informations devant tre obligatoirement incluses lorsque cette omission ou cet

    obscurcissement est de nature trompeuse. Il sassure galement que les experts

    ou collaborateurs auxquels il confie des travaux ont une intgrit approprie la

    nature et la complexit de ceux-ci.

    b. Objectivit

    Le principe d'objectivit impose l'ensemble des auditeurs lobligation de ne pas

    laisser des partis-pris, des conflits dintrts ou l'influence excessive de tiers

    compromettre leur jugement professionnel. Lauditeur peut tre expos des

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    situations qui peuvent porter atteinte l'objectivit. Il n'est pas possible de

    dfinir, ni d'tablir la totalit de telles situations. Les relations qui gnrent un

    parti-pris ou influencent de faon excessive le jugement professionnel de

    lauditeur doivent tre vites. Il sassure galement que les experts ou

    collaborateurs auxquels il confie des travaux appliquent le principe dobjectivit.

    c. Comptence et conscience professionnelle

    Lauditeur a l'obligation permanente de maintenir ses connaissances et sa

    comptence professionnelles au niveau requis pour faire en sorte que son client

    ou son cabinet employeur bnficient d'un service professionnel comptent bas

    sur les derniers dveloppements de la pratique professionnelle, de la lgislation

    et des techniques. Lauditeur doit agir avec diligence et en conformit avec les

    normes techniques et professionnelles applicables lorsqu'il fournit des services

    professionnels.

    Le principe de comptence et diligence professionnelles impose les obligations

    suivantes aux auditeurs :

    Maintenir les connaissances et les aptitudes professionnelles au niveau

    requis pour que les clients ou le cabinet employeur bnficient d'un

    service professionnel comptent ;

    Agir de faon diligente en conformit avec les normes techniques et

    professionnelles applicables lors de la prestation des services

    professionnels. Le service professionnel comptent requiert d'exercer un

    bon jugement dans la mise en application des connaissances et des

    aptitudes professionnelles. La comptence professionnelle peut tre

    scinde en deux phases distinctes :

    L'acquisition de la comptence professionnelle. En en effet, Nul

    ne peut exercer les fonctions de commissaire aux comptes sil nest

    inscrit au tableau de lordre des experts comptables (art 160 de la

    loi du 17 octobre 1996). Le contenu de la formation initiale exige,

    les conditions et les procdures dinscription sur le tableau de

    lordre des experts comptables sont dfinis par la loi 15-89 relative

    la profession dexpert comptable.

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    Le maintien de la comptence professionnelle qui exige de

    lauditeur dtre tenue au courant en permanence et de

    comprendre les dveloppements professionnels, techniques et

    commerciaux pertinents. La formation professionnelle continue

    dveloppe et entretient les capacits qui permettent lauditeur

    d'exercer avec comptence dans les environnements

    professionnels.

    La formation permanente et le perfectionnement professionnel sont considrs

    par le commissaire aux comptes comme un devoir, une obligation essentielle sa

    charge. Les objectifs essentiels pouvant tre assigns la formation permanente

    sont les suivants :

    Homognit de comportement professionnel : tout en raffirmant que

    lauditeur, dans le respect de ses obligations lgales, rglementaires et

    professionnelles, a la plus grande libert daction pour exercer sa mission,

    il est souhaitable qu un niveau de connaissance identique corresponde

    un comportement homogne des professionnels dans lapplication de ces

    connaissances ;

    Actualisation et approfondissement des connaissances : lvolution de la

    lgislation, de la doctrine, des mthodes et des techniques de travail et

    celle des moyens dinformation rendent ncessaires lactualisation

    constante des connaissances ; une place toute particulire doit tre faite

    la connaissance des rgles, normes et commentaires des normes de

    lOrdre des Experts Comptables ;

    Acquisition et maintien des connaissances pour un secteur particulier : la

    ralisation de missions dans des domaines ou secteurs dactivit

    spcialiss ncessite, pour lauditeur, lacquisition et le maintien de

    comptences appropries ou de connaissances techniques particulires lui

    permettant dassumer pleinement ses responsabilits.

    Le commissaire aux comptes tablit librement son programme de formation en

    choisissant les actions quil estime les plus appropries ses besoins.

    En dehors de lactualisation des connaissances par la lecture de revues ou

    ouvrages techniques professionnels, il peut notamment :

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    prparer, animer ou participer aux sminaires organiss par les

    organisations professionnelles, des organismes de formation ou des

    cabinets,

    Animer ou participer des groupes dtudes et comits techniques,

    Etre lauteur dtudes ou douvrages techniques.

    Le commissaire aux comptes consacre, selon les dispositions des normes

    professionnelles en vigueur, au moins 40 heures par an sa formation

    permanente.

    Lauditeur doit prendre des mesures pour s'assurer que les personnes travaillant

    sous son autorit, disposent de la formation et de la supervision appropries. Le

    respect du principe de comptence suppose dune manire gnrale, si la

    structure du cabinet le justifie et le permet :

    lexistence dun programme de recrutement,

    la dfinition des exigences en matire de formation continue et

    ltablissement de programmes de formation adapts,

    un systme dvaluation, dorientation et de promotion du personnel,

    des procdures daffectation du personnel sur les dossiers et de recours

    des experts extrieurs le cas chant.

    Lauditeur doit informer les clients, le cabinet employeur ou les autres

    utilisateurs des services professionnels des limitations inhrentes ces services

    afin d'viter que l'expression d'une opinion soit tort interprte comme

    l'affirmation d'un fait.

    d. Indpendance.

    L'auditeur responsable de la mission doit conclure sur le respect des rgles

    d'indpendance qui s'appliquent la mission d'audit. Pour parvenir cette

    conclusion, il doit :

    Obtenir du cabinet et, le cas chant, des cabinets membres du rseau, les

    informations pertinentes pour identifier et apprcier les circonstances et

    les relations existantes de nature porter atteinte l'indpendance ;

    Examiner les informations relatives aux ventuels manquements identifis

    aux politiques et aux procdures d'indpendance du cabinet pour

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    dterminer si de tels manquements portent atteinte l'indpendance sur

    la mission d'audit ;

    Dcider des actions appropries pour liminer de tels manquements ou

    les ramener un niveau acceptable en prenant des mesures de

    sauvegarde. Il doit sans dlai informer le cabinet de tout manquement

    portant atteinte l'indpendance afin de rsoudre le problme par des

    mesures appropries ; et

    Consigner par crit ses conclusions sur le respect des rgles

    d'indpendance ainsi que toutes les discussions y relatives qui ont eu lieu

    au sein du cabinet permettant de supporter ses conclusions.

    L'indpendance requiert une indpendance d'esprit. L'tat d'esprit qui permet

    d'exprimer une conclusion sans tre affect par des influences qui

    compromettent le jugement professionnel, permettant une personne d'agir

    avec intgrit et de faire preuve d'objectivit et de scepticisme professionnel.

    Lindpendance stend jusquaux aspects pcuniaires et ont t rpertoris par le

    manuel des normes. Ainsi, Ne peuvent tre commissaires aux comptes :

    Les fondateurs, apporteurs en nature, bnficiaires davantages

    particuliers, administrateurs ou, le cas chant, membres du directoire ou

    du conseil de surveillance ou grant de la socit ou de ses filiales ;

    Les conjoints, parents et allis, jusquau deuxime degr inclusivement,

    des personnes vises au a) ;

    Les personnes qui, directement ou indirectement ou par personne

    interpose, reoivent des fondateurs, administrateurs, un salaire ou une

    rmunration quelconque raison dune autre activit que celle de

    commissaire aux comptes ;

    Les socits dexperts comptables dont lun des associs se trouve dans

    une des situations prvues aux alinas prcdents.

    Les commissaires aux comptes ne peuvent tre nomms administrateurs,

    directeurs, gnraux ou membre du directoire ou grants des socits quils

    contrlent, moins de cinq annes aprs la cessation de leurs fonctions.

    Pendant le mme dlai, ils ne peuvent exercer les mmes fonctions dans les

    socits possdant 10% du capital de la socit contrle par eux (art 162 alina 1).

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    Les personnes ayant t administrateurs, directeurs gnraux membres du

    directoire, dune socit anonyme ne peuvent tre nommes commissaires aux

    comptes de cette socit moins de cinq annes aprs la cessation de leurs

    fonctions.

    Pendant le mme dlai, elles ne peuvent tre nommes commissaires aux

    comptes dans les socits possdant 10% ou plus, du capital de la socit dans

    laquelle elles exeraient leurs fonctions.

    Au del des incompatibilits et interdictions lgales qui constituent des

    prsomptions irrfragables de dpendance, lindpendance de lauditeur

    sapprcie, comme stipul ci-dessus, la fois par rapport un comportement et

    un tat desprit. La mise en cause de lindpendance dun auditeur ne peut, de ce

    fait, tre systmatique. Cependant, lauditeur ne peut se trouver dans une

    position susceptible :

    Soit daltrer sa libert de jugement qui doit rester pleine et entire,

    soit de faire obstacle laccomplissement de sa mission,

    soit dtre perue comme compromettant son intgrit ou son objectivit.

    e. Secret professionnel

    Le professionnel comptable doit respecter le caractre confidentiel des

    informations recueillies dans le cadre de ses relations professionnelles et

    d'affaires et ne doit divulguer aucune de ces informations des tiers sans

    autorisation spcifique approprie, moins qu'il ait un droit ou une obligation

    lgale ou professionnelle de le faire. Les informations confidentielles recueillies

    dans le cadre des relations professionnelles et d'affaires ne doivent pas tre

    utilises pour l'avantage personnel du professionnel comptable ou de tiers. Le

    principe de confidentialit impose aux auditeurs l'obligation de s'interdire :

    De divulguer en dehors du cabinet ou de l'organisation qui les emploie des

    informations confidentielles recueillies dans le cadre de ses relations

    professionnelles sans avoir d'autorisation spcifique approprie moins

    qu'il existe un droit ou une obligation lgale ou professionnelle de le faire;

    De se servir d'informations confidentielles recueillies dans le cadre des

    relations professionnelles pour leur avantage personnel ou l'avantage de

    tiers.

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    Lauditeur doit maintenir la confidentialit, mme dans un environnement

    social. Il doit prendre garde la possibilit de rvler des informations par

    inattention, notamment une relation daffaires de longue date ou un membre

    de la famille proche ou de la famille immdiate. Aussi, celui-ci doit galement

    maintenir la confidentialit des informations communiques par un client ou

    employeur prospectifs. Lauditeur doit galement sinterroger sur lopportunit

    de maintenir la confidentialit des informations circulant au sein du cabinet ou

    de l'organisation qui l'emploie. Lauditeur doit prendre toutes les mesures

    raisonnables pour s'assurer que les collaborateurs placs sous sa supervision et

    les personnes auprs desquelles sont recueillis conseils et assistance respectent

    bien l'obligation de confidentialit.

    Les rgles visant la confidentialit des informations par lauditeur peuvent

    nanmoins tre leves dans des circonstances prvues explicitement par la loi.

    Par exemple, la production de documents de preuve dans le cadre de procdures

    judiciaires est impose par la loi. Il existe une obligation professionnelle ou un

    droit de mentionner, tant que cela n'est pas interdit par la loi :

    Afin de se conformer au contrle de qualit pratiqu par un organisme

    membre ou un corps professionnel ;

    Afin de rpondre une demande de renseignements ou une enqute

    effectue par un organisme membre ou un organisme de rglementation ;

    Afin de protger les intrts professionnels d'un professionnel comptable

    lors de procdures judiciaires ;

    Afin de se conformer aux normes techniques et obligations

    dontologiques.

    f. Professionnalisme et Qualit de travail

    Lauditeur doit se conformer aux lois et rglementations applicables et doit viter

    tout acte susceptible de jeter le discrdit sur la profession. Il doit exercer ses

    fonctions avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant ses

    travaux datteindre un degr de qualit suffisant compatible avec son thique et

    ses responsabilits. Cette norme impose aux professionnels l'obligation de se

    conformer aux lois et rglements applicables et d'viter tout acte susceptible de

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    jeter le discrdit sur la profession. De tels actes sont ceux dont un tiers

    raisonnable et averti, ayant connaissance de toutes les informations pertinentes,

    conclurait qu'ils nuisent la bonne rputation de la profession. Les auditeurs ne

    doivent pas nuire au renom de la profession dans les activits de marketing et de

    promotion portant sur eux-mmes et leurs travaux. Les auditeurs doivent tre

    honntes et sincres et ne doivent :

    Ni exprimer de prtentions exagres quant aux services qu'ils sont en

    mesure de rendre, aux qualifications qu'ils possdent ou l'exprience

    qu'ils ont acquise;

    Ni faire des allusions dsobligeantes ou des comparaisons sans fondement

    avec les travaux dautrui.

    Lauditeur sassure que ses collaborateurs respectent les mmes critres de

    professionnalisme et de qualit dans lexcution des travaux qui leur sont

    dlgus. Dans lexercice de sa mission, le commissaire aux comptes doit se

    conformer aux rgles professionnelles dictes par le Conseil National.

    Le commissaire aux comptes ne doit pas accepter un nombre de missions dont il

    ne serait pas en mesure dassurer la responsabilit directe, compte tenu dune

    part de leur importance, et dautre part de lorganisation et des moyens de son

    cabinet.

    Le commissaire aux comptes peut se faire assister ou reprsenter par des

    collaborateurs salaris ou par des experts indpendants ; il ne peut leur dlguer

    tous ses pouvoirs ni leur transfrer lessentiel de sa mission dont il conserve

    toujours lentire responsabilit. La satisfaction des exigences poses en matire

    de qualit des travaux suppose le respect de lensemble des normes de lOrdre

    des Experts comptables et notamment :

    Une planification et une programmation des travaux daudit et de ses

    collaborateurs, de manire pouvoir effectuer la mission dans les dlais

    lgaux et avec un maximum defficacit,

    Une dlgation prservant une intervention personnelle suffisante de

    lauditeur, compatible avec la responsabilit quil assume et la nature des

    tches dlgues,

    Une supervision adapte la nature des travaux dlgus,

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    Une documentation approprie des travaux effectus,

    Des procds de contrle de la qualit adapts aux caractristiques du

    cabinet et principalement sa structure organisationnelle.

    g. Acceptations et maintien des missions

    Lacception des missions daudit dpend aux pralables de la mise en uvre et du

    respect dun certain nombre de diligence savoir :

    Diligence n1 : Procder une prise de connaissance globale de lentreprise ;

    Diligence n2 : Procder une apprciation de lindpendance et de labsence

    dincompatibilits ;

    Diligence n3 : Procder un examen de la comptence disponible pour le type

    dentreprise concerne ;

    Diligence n4 : Il sagit de contacter ventuellement le commissaire aux comptes

    prcdent afin de prendre connaissances des risques phares de lentreprise ;

    Diligence n 5 : Prendre la dcision daccepter ou de refuser le mandat propos.

    Diligence n6 : Veiller aux respects des obligations professionnelles dcoulant

    de lacceptation du mandat.

    3. Planification et orientation de la mission

    Planifier un audit implique dtablir un plan de mission dcrivant la stratgie

    gnrale daudit adopte pour la mission et de dvelopper un programme de

    travail dans le but de rduire le risque d'audit un niveau faible acceptable. La

    planification demande la participation de l'associ responsable de la mission et

    des autres membres cls de l'quipe affecte la mission afin de bnficier de

    leur exprience et de leur apport personnel et de rendre le processus de

    planification plus efficace et plus efficient. Une planification adquate permet de

    s'assurer qu'une attention particulire est porte aux aspects essentiels de l'audit,

    que les problmes potentiels sont identifis et rsolus en temps voulu et que la

    mission d'audit est correctement organise et administre afin qu'elle soit mene

    d'une manire efficace et efficiente. Une planification adquate permet

    galement l'attribution des travaux aux membres de l'quipe affecte la

    mission, facilite la direction et la supervision de ceux-ci ainsi que la revue de

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    leurs travaux et, enfin, facilite, le cas chant, la coordination des travaux avec les

    auditeurs des composants ou les experts. La nature et l'tendue du processus de

    planification variera en fonction de la taille et de la complexit de l'entit, de

    l'exprience passe de l'auditeur dans l'entit, ainsi que des changements de

    situations qui peuvent intervenir au cours de la mission d'audit. La planification

    n'est pas une phase isole d'un audit, mais au contraire un processus continu et

    itratif qui commence souvent avec, ou peu de temps aprs (ou en relation avec)

    l'achvement de l'audit prcdent et se poursuit tout au long de la mission

    jusqu' l'achvement de la mission d'audit en cours. Cependant, lors de la

    planification d'un audit, l'auditeur prend en compte le calendrier de certaines

    phases de la planification et les procdures d'audit qui ncessitent d'tre ralises

    et compltes avant la mise en uvre d'autres procdures d'audit. Par exemple,

    l'auditeur planifie: les entretiens avec les membres de l'quipe affecte la

    mission, les procdures analytiques mettre en uvre en tant que procdures

    d'valuation des risques, la prise de connaissance gnrale du cadre lgal et

    rglementaire auquel est soumis l'entit et la faon dont cette dernire s'y

    conforme, la dtermination du caractre significatif, la participation d'experts et

    les autres procdures d'valuation des risques raliser avant d'identifier et

    d'valuer le risque d'anomalies significatives et de mettre en uvre d'autres

    procdures d'audit au niveau des assertions pour les flux d'oprations, les soldes

    de comptes et les informations fournir dans les tats financiers en rponse ces

    risques.

    La planification de la mission daudit passe par la recherche documentaire. Les

    supports de mise en uvre de la planification sont les suivantes :

    Recherche de documentation interne et externe : les informations peuvent

    provenir des bases de donnes conomiques, des organismes

    professionnels, de la presse ou des manuels de procdures de lentit

    concerne.

    Les entretiens avec les principaux responsables et la visite des locaux :

    cette phase permet de prendre vaguement connaissance du contrle

    interne de lentit et des mthodes dvaluation des stocks.

    Identification de loutil informatique interne

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    Examen des documents juridiques : cela est importante car de l, on peut

    mettre en emphase les litiges potentiels ou rels auxquels lentreprise doit

    faire face et qui peuvent ventuellement entraver la continuit

    dexploitation de lentit cible.

    La planification et lorientation de la mission daudit passe par les phases

    suivantes :

    a. Organisation de la runion de planification

    Cette premire phase, huit clos entre les membres de lquipe dirigeante de la

    mission a pour objectif de prendre connaissance de lactivit de lentreprise ainsi

    que des risques majeurs lis cette activit. Elle permet aussi la relecture des

    rapports antrieurs et lexposition suivie dun change sur les points relevs et les

    rserves apposes. En outre, la participation des anciens la runion permet le

    transfert des connaissances entre ceux-ci et les nouveaux participants. En cas de

    job rfr , la lecture des instructions daudit savre invitable.

    b. Prise de connaissance gnrale de lentreprise, de son secteur

    et des normes applicables

    Elle concerne :

    Activit de lentreprise et secteur : Il sagit de connaitre la nature des

    activits principales et des principaux clients et fournisseurs, de la

    situation conomique du secteur dactivit, de la rglementation

    particulire au secteur dactivit Lauditeur a besoin dune connaissance

    sectorielle du march pour dterminer si celui-ci est globalement en

    dveloppement, en rcession, ou stable. Il sinterroge galement sur la

    place de lentreprise audit au sein de ce march, sur son volution par

    rapport la concurrence et sur ses perspectives prvisibles. Un certain

    nombre de risques potentiels peuvent tre dduits de ces lments: un

    positionnement difficile sur un march risque dinduire des

    comportements de vente trs faible marge et des risques de pertes

    terme; le dmarrage dune activit nouvelle entrane des cots spcifiques

    sans contrepartie immdiate pour lesquels des options comptables

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    importantes devront tre prises (talement des charges sur plusieurs

    exercices ou constatation immdiate). Certaines activits font lobjet de

    rglementations trs particulires faisant peser sur les intervenants du

    secteur des obligations spcifiques (industries pharmaceutiques,

    tablissements bancaires, assurancesetc.). Il est indispensable pour

    lauditeur de connatre ces contraintes, qui sont porteuses par dfinition

    du risque latent que constitue lventualit de leur violation. Aussi, Le

    dveloppement des textes lis la protection de lenvironnement conduit

    lauditeur sintresser galement aux risques environnementaux induits

    par lactivit de lentreprise, leurs consquences chiffres pouvant tre

    considrables.

    Organisation et structure : actionnariat, implantations gographiques,

    organigramme gnrale et par fonction, structure du groupe, activits des

    principales filiales

    Politiques gnrales : il sagit de du dblayage des politiques financire,

    commerciale, et sociale.

    Organisation administrative et comptable : un regard est jet sur le

    systme d traitement de linformation financire, des procdures

    comptables et administratives, du contrle budgtaire, du service daudit

    interne.

    Politiques comptables et mthodes dvaluation des stocks, des

    amortissements, des provisions

    Toutes ces informations sont renseignes dans le dossier annuel et permettent la

    mise jour du dossier permanent. Ce dernier contient toutes les informations

    ncessaires lors du droulement de la mission de lauditeur. Il doit tre tenu

    jour pour ne pas perdre son caractre oprationnel. On y trouve des donnes sur

    la mission, sur lentreprise et son organisation, sur le contrle interne, des

    donnes comptables, juridiques, fiscales et sociales. Par contre, le dossier annuel

    contient toutes les informations lies au droulement de la mission. On y trouve

    l aussi, des donnes gnrales et de synthses. Il sagit de la gestion de la

    mission (plan de mission, lettre daffirmation), de la finalisation de la mission,

    des tats financiers ainsi que des documents lis aux vrifications spcifiques. On

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    y trouve aussi des donnes de contrle. Il sagit l aussi du programme dtaill de

    travail, travaux raliss et les conclusions.

    c. Effectuer une revue analytique prliminaire

    La revue analytique est un ensemble de technique visant faire des

    comparaisons entre des donnes figurant dans les tats financiers et les donnes

    antrieures et prvisionnelles de lentreprise, des comparaisons entre les tats

    financiers de lentreprise et les donnes provenant dentreprise similaires. Elle a

    pour objectif aussi danalyser les fluctuations et tendances, dtudier les lments

    ressortant de ces comparaisons. La revue analytique ou examen analytique

    constitue aussi bien un outil de contrle substantif quun outil contribuant

    lorientation de la mission et lapproche par les risques ou en phase finale de la

    mission comme mode de revue globale. En phase de planification, il sagit dune

    revue portant sur plusieurs exercices dont lobjectif est dobtenir une plus grande

    comprhension de lvolution de lentit, du secteur, des objectifs stratgiques et

    les risques lis.

    En somme, la revue analytique est un outil dterminant pour identifier les

    lments de lentreprise en raison de leur poids relatif ou de leur nature, en

    raison de leur apparition ou volution. Cet examen permet de dtecter les

    modifications de structures, des vnements ponctuels ou ventuels. Il permet de

    comparer lentreprise dautres entreprises du mme secteur.

    d. Evaluer lenvironnement de contrle

    Lenvironnement de contrle est un lment trs important de la culture dune

    entreprise, puisquil dtermine le niveau de sensibilisation du personnel au

    besoin de contrles. Les facteurs ayant un impact sur lenvironnement de

    contrle comprennent notamment :

    Lintgrit

    Lthique et la comprhension du personnel

    La philosophie des dirigeants et le style de management ;

    La politique de dlgation des responsabilits

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    Lintrt manifest par le top management et sa capacit indiquer

    clairement les objectifs.

    Lvaluation de lenvironnement de contrle peut se faire travers lvaluation de

    ses principales composantes :

    Rle du conseil dadministration

    Efficacit de lorganisation et de lencadrement

    Politiques et procdures en matire de ressources humaines

    Processus de gestion des risques par la direction

    Respect des lois et de la rglementation

    Qualit des prvisions de la direction et du contrle budgtaire

    Rle du comit daudit.

    Rle de laudit interne.

    e. Evaluer les risques

    On distingue 3 types de risques auxquels lauditeur doit faire face : le risque

    inhrent, le risque li ou risque de contrle et le risque de non dtection.

    Le risque inhrent correspond la possibilit qu'une assertion comporte une

    anomalie qui pourrait tre significative, soit individuellement, soit cumule avec

    d'autres anomalies, nonobstant les contrles existants. Par exemple, des calculs

    complexes sont plus susceptibles de comporter des erreurs que des calculs

    simples. Les comptes qui comportent des montants provenant d'estimations

    comptables sujettes des valuations empreintes d'incertitudes importantes

    entranent de plus grands risques que ceux qui ne comportent que des oprations

    de routine ou des lments factuels. Des circonstances externes qui entranent

    des risques lis lactivit peuvent galement affecter le risque inhrent. Par

    exemple, les dveloppements technologiques peuvent entraner l'obsolescence

    d'un produit particulier, conduisant par l mme la possibilit d'un inventaire

    survalu.

    Le risque li au contrle est le risque qu'une anomalie susceptible de survenir

    dans une assertion et pouvant prsenter un caractre significatif soit

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    individuellement, soit cumule avec d'autres anomalies, ne soit ni prvenue, ni

    dtecte et corrige en temps voulu par le contrle interne de l'entit. Ce risque

    dpend de l'efficacit, de la conception et du fonctionnement du contrle interne

    destin atteindre les objectifs de l'entit relatifs l'tablissement des tats de

    synthse.

    Le risque inhrent et le risque li au contrle sont des risques propres l'entit.

    Ils existent indpendamment de l'audit des tats de synthse. Il est demand

    l'auditeur d'valuer le risque d'anomalies significatives au niveau des assertions

    pour dfinir des procdures d'audit complmentaires, bien que cette valuation

    relve du jugement et non de la mesure prcise du niveau de risque. Lorsque son

    valuation du risque d'anomalies se fonde sur l'attente que les contrles

    fonctionnent de manire efficace, il met en uvre des tests de procdures pour

    justifier son valuation. Les normes daudit ne se rfrent gnralement pas au

    risque inhrent et au risque li au contrle sparment, mais plutt en terme

    d'valuation globale du risque d'anomalies significatives .

    Le risque de non-dtection dsigne le risque que l'auditeur ne dtecte pas

    une anomalie qui existe dans une assertion et qui pourrait tre significative, soit

    individuellement, soit cumule avec d'autres anomalies. Le risque de non-

    dtection est fonction de l'efficacit d'une procdure d'audit et de sa mise en

    uvre par l'auditeur. Le risque de non-dtection ne peut pas tre rduit zro

    car l'auditeur n'examine gnralement pas chacun des flux de transactions, des

    soldes de comptes ou des informations fournies dans les tats de synthse, ou du

    fait d'autres facteurs.

    La prise de connaissance gnrale, lvaluation de lenvironnement de contrle

    ainsi que la revue analytique devrait permettre didentifier un certain nombre de

    risques classs comme suit :

    Risques gnraux : il sagit des risques lis la situation conomique et

    financire, lorganisation gnrale de lentreprise et lattitude de la

    direction.

    Risques inhrents spcifiques chaque cycle daudit significatif

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    Risques de fraude par exemple les actifs susceptibles de dtournement, le

    cumul de fonction.

    f. Dterminer le seuil de signification prliminaire

    Le seuil de signification est le montant partir duquel des omissions ou

    inexactitudes, isoles ou cumules, auraient pour effet, compte tenu des

    circonstances, de modifier ou dinfluencer le jugement dune personne

    raisonnable se fiant aux tats financiers. Il sapprcie deux niveaux :

    Niveau global qui correspond aux tats de synthse pris dans leur

    ensemble. Notons au passage quon peut avoir deux types ce niveau : un

    seuil de signification pour les reclassements et un seuil de signification

    pour les ajustements.

    Niveau dun compte ou groupe de compte : on parle derreur tolrable.

    Le seuil de signification est fix par rfrence certains indicateurs

    prpondrants comme le chiffre daffaire, le rsultat net, la marge brute ou les

    capitaux propres. Sa dtermination est subjective car est fonction du jugement de

    lauditeur. Pour minimiser cette subjectivit, une solution est la maitrise de

    lentreprise.

    g. Prparer le plan de mission

    L'auditeur doit tablir un plan de mission dcrivant la stratgie globale adopte

    pour la mission. Le plan de mission fixe l'tendue, le calendrier et la dmarche

    daudit, et donne des lignes directrices pour la prparation d'un programme de

    travail plus dtaill. L'tablissement du plan de mission implique:

    De dterminer les caractristiques de la mission qui dfinissent son

    tendue, telles que: le rfrentiel comptable suivi, les rgles spcifiques de

    prsentation des tats financiers requises dans le secteur d'activit

    concern et la localisation des composants de l'entit

    De s'assurer des objectifs de la mission en terme de rapport mettre afin

    de planifier un calendrier pour effectuer les travaux ainsi que la nature des

    communications demandes, tels que les dates limites pour signer le

    rapport intercalaire ou final, et les dates-cls pour les communications

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    prvues la direction et aux personnes constituant le gouvernement

    d'entreprise.

    De prendre en compte les facteurs importants qui dtermineront les

    aspects qui feront l'objet d'une attention toute particulire de l'quipe

    affecte la mission, tels que la fixation de seuils de signification

    appropris, l'identification prliminaire des domaines o un risque plus

    important d'anomalies significatives peut exister, l'identification

    prliminaire des composants importants et des soldes de comptes,

    l'valuation de la possibilit pour l'auditeur de recueillir des lments

    probants permettant d'valuer l'efficacit du contrle interne, ainsi que

    l'identification des dveloppements rcents relatifs aux spcificits du

    secteur d'activit dans lequel l'entit opre, au mode de prsentation ou

    la diffusion des tats financiers ou dautres sujets pertinents.

    Le processus d'tablissement du plan de mission aide l'auditeur s'assurer de la

    nature, des disponibilits et de l'tendue des ressources ncessaires pour

    effectuer la mission. Le plan de mission indique clairement :

    Les ressources dployer sur des domaines spcifiques de l'audit, tels que

    l'utilisation de membres de l'quipe affecte la mission ayant une

    exprience approprie pour des aspects revtant un risque lev, ou le

    recours des experts sur des domaines complexes ;

    Le volume des ressources allouer des domaines d'audit spcifiques, tels

    que le nombre de membres de l'quipe affecte la mission assigner la

    prise d'inventaire physique des sites importants, l'tendue de la revue du

    travail d'autres auditeurs dans le cas d'un audit de groupe, ou le budget

    d'heures d'audit affecter aux domaines risque lev ;

    Les priodes au cours desquelles ces ressources seront dployes, soit un

    stade intrimaire de l'audit, soit des dates de csure importantes ; et la

    faon dont ces ressources sont administres, diriges et supervises, telle

    que les dates auxquelles des runions prparatoires ou de conclusions

    avec l'quipe affecte la mission se tiendront, la manire dont les revues

    des dossiers par l'associ responsable de la mission ou le directeur de

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    mission auront lieu (par exemple chez le client ou en dehors du client), et

    si des revues de contrle qualit de la mission auront lieu.

    II. Evaluation du contrle interne

    1. La gouvernance et ses acteurs :

    Un des acteurs de la gouvernance est sans doute le contrle interne qui sera

    dvelopp ce niveau. Le code marocain des bonnes pratiques de gouvernance

    dentreprise dfinit celle-ci comme : La Gouvernance d'Entreprise regroupe

    l'ensemble des relations entre les dirigeants de l'entreprise et son organe de

    gouvernance avec les actionnaires d'une part et les autres parties prenantes

    d'autre part ; et ce, dans l'objectif de cration de valeur pour l'entreprise. La

    Gouvernance d'Entreprise s'intresse donc la manire dont les entreprises sont

    diriges et contrles et s'assure de la capacit des organes de gestion :

    poursuivre des objectifs conformes aux intrts des actionnaires

    et des autres parties prenantes:

    mettre en uvre des systmes de contrle efficaces pour grer

    les conflits d'intrt potentiels et les risques ventuels et

    prvenir les abus de pouvoir de nature faire prvaloir des

    intrts particuliers sur "l'intrt social".

    Le dispositif de gouvernance sorganise sur plusieurs niveaux :

    Le Conseil (et le comit daudit) : Le Conseil est en charge du pilotage

    stratgique et de la surveillance effective de la gestion de lentreprise. Il est

    responsable devant les actionnaires et autres parties prenantes.

    Selon les Principes de gouvernement de lentreprise de lOCDE (2004), il a

    pour mission de :

    Revoir et guider la stratgie, contrler son excution

    Nommer, valuer et rmunrer les principaux dirigeants

    Sassurer de lintgrit et de la qualit des informations financires

    transmises aux actionnaires et au march

    Sassurer de lindpendance et de la comptence des auditeurs

    externes

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    Veiller au respect, des principes dthique, des lois et rglements

    La structure du Conseil doit lui permettre de dcider et dagir en toute

    indpendance qui peut tre garantie par :

    des administrateurs non excutifs (non dirigeants) ou externes

    (indpendants qui nont aucun lien dintrt avec lorganisation)

    des comits spcialiss, notamment pour les travaux suivants :

    examen des comptes

    suivi du risk management et du contrle interne

    slection des auditeurs externes

    politique de rmunration et de nomination

    politique dinvestissement et dendettement

    une rpartition des pouvoirs entre les dirigeants (Prsident,

    Directeur Gnral). La structure duale est notamment

    recommande pour viter une trop forte concentration des

    pouvoirs.

    Laudit interne : Laudit interne est un instrument clef au service de la

    gouvernance car il apporte au management un regard neuf et objectif sur le degr

    de matrise de ses oprations.

    Laudit interne est une activit indpendante et objective qui donne une

    organisation une assurance sur le degr de matrise de ses oprations, lui apporte

    ses conseils pour les amliorer, et contribue crer de la valeur. Il aide cette

    organisation atteindre ses objectifs en valuant, par une approche systmatique

    et mthodique, ses processus de management des risques, de contrle et de

    gouvernement dentreprise, et en faisant des propositions pour renforcer son

    efficacit .

    Le management des risques : Selon IFACI, Le management des risques est un

    processus mis en uvre par le conseil dadministration, la direction gnrale, le

    management et lensemble des collaborateurs de lorganisation. Il est pris en

    compte dans l laboration de la stratgie ainsi que dans toutes les activits de

    l'organisation. Il est conu pour identifier les vnements potentiels susceptibles d

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    affecter l organisation et pour grer les risques dans les limites de son apptence

    pour le risque. Il vise fournir une assurance raisonnable quant l'atteinte des

    objectifs de l'organisation .

    Laudit externe : Laudit externe est un mcanisme de gouvernance dont les

    fonctions dinformation et de contrle permettent de rguler les relations entre

    les diffrents dtenteurs dintrts de lentreprise. Il a pour mission de vrifier :

    La rgularit et la sincrit des comptes et leur fidlit aux rsultats

    La conformit des principes comptables avec les rgles en vigueur

    La sincrit et la concordance avec les tats de synthse des

    informations donnes dans le rapport de gestion et dans tout

    document transmis aux actionnaires ;

    Le respect de lgalit entre les actionnaires.

    Le systme de contrle interne : Le contrle interne est un processus de

    matrise des risques mis en uvre par le personnel de tout niveau destin

    fournir une assurance raisonnable quant la ralisation des objectifs:

    Stratgiques

    Oprationnels

    De fiabilit des informations financires,

    De conformit aux lois et aux rglementations en vigueur

    De scurit des actifs

    Notons que le contrle interne est un dispositif et non pas une fonction. En ce

    qui concerne le contrle interne, un dispositif de normes plus exactement est de

    plus en plus en vigueur au niveau international. Un rfrentiel de contrle

    interne prsente les intrts suivants :

    Il permet davoir une comprhension commune du concept de contrle

    interne ;

    Il reprsente un guide au management pour dterminer la structure du

    contrle interne mettre en place dans lentreprise et pour valuer

    lefficacit du dispositif en place ;

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    Il rassure les actionnaires et les clients de lentreprise que le dispositif

    de contrle interne a t mis en place et suivi sur la base dun

    rfrentiel de contrle interne connu.

    2. Le COSO :

    a. Historique

    COSO est lacronyme abrg de Committee Of Sponsoring Organizations of the

    Treadway Commission, une commission but non lucratif qui tablit en 1992

    une dfinition standard du contrle interne et cre un cadre pour valuer son

    efficacit. Par extension ce standard s'appelle aussi COSO.

    En 2002, le Congrs amricain, en rponse aux scandales financiers et comptables

    (Enron, Worldcom, ...), promulgue la loi SarbanesOxley (the Sarbanes-Oxley

    Act ou SOX act). Cette loi oblige les socits faisant appel lpargne publique

    valuer leur contrle interne et en publier leurs conclusions dans les tats

    demands par la SEC. Imposant en outre l'utilisation d'un cadre conceptuel, le

    SOX act a favoris l'adoption du COSO comme rfrentiel. En France, la loi LSF

    (Loi de Scurit Financire) promulgue peu aprs en 2003, a galement

    contribu sa diffusion. Le rfrentiel COSO est bas sur les principes suivant :

    Le contrle interne est un process : cest un moyen, pas une fin ; il

    ne se cantonne pas un recueil de procdures mais ncessite

    limplication de tous chaque niveau de lorganisation.

    Le contrle interne doit procurer lassurance raisonnable (mais

    non absolue) dun management et dune direction respectueuse des

    lois.

    Le contrle interne est adapt la ralisation effective des objectifs

    b. Les objectifs et les composants du COSO :

    Le rfrentiel COSO dfinit le contrle interne comme un processus mis en uvre

    par les dirigeants tous les niveaux de lentreprise et destin fournir une

    assurance raisonnable quant la ralisation des trois objectifs suivants :

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    la ralisation et l'optimisation des oprations,

    la fiabilit des informations financires,

    et la conformit aux lois et rglements

    On notera que ces objectifs correspondent en grande partie aux proccupations

    des investisseurs.

    Le contrle interne, tel que dfini par le COSO, comporte cinq composants. Ces

    composants procurent un cadre pour dcrire et analyser le contrle interne mis

    en place dans une organisation. Il sagit de :

    l'environnement de contrle, qui correspond, pour l'essentiel, aux

    valeurs diffuses dans l'entreprise ;

    l'valuation des risques l'aune de leur importance et frquence ;

    les activits de contrle, dfinies comme les rgles et procdures mises

    en uvre pour traiter les risques, le COSO imposant la matrialisation

    factuelle des contrles ;

    l'information et la communication, qu'il s'agit d'optimiser ;

    la supervision, c'est--dire le contrle du contrle interne.

    Le cube suivant nous prsente les objectifs ainsi que les composants du contrle

    interne tels que dfinis par le rfrentiel COSO.

  • Cabinet Bencherif & Associs

    Aprs ladoption du COSO 1, COSO 2 (ou COSO ERM) a tendu ce cadre de

    rfrence au management des risques de lentreprise. Comment crer de la valeur

    dans un environnement incertain, source dopportunits et de risques

    le degr dincertitude acceptable (lapptence au risque) par la direction gnrale

    pour avoir une assurance raisonnable que soient atteints ses objectifs de cration

    de valeur ? Cela a entrain une radaptation des objectifs et des dispositifs du

    contrle interne. Le cube

    dvelopps par le COSO 2.

    SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Aprs ladoption du COSO 1, COSO 2 (ou COSO ERM) a tendu ce cadre de

    rfrence au management des risques de lentreprise. Comment crer de la valeur

    dans un environnement incertain, source dopportunits et de risques

    itude acceptable (lapptence au risque) par la direction gnrale

    pour avoir une assurance raisonnable que soient atteints ses objectifs de cration

    ? Cela a entrain une radaptation des objectifs et des dispositifs du

    contrle interne. Le cube suivant rsume les objectifs et les dispositifs nouveaux

    dvelopps par le COSO 2.

    immobilisations corporelles

    Aprs ladoption du COSO 1, COSO 2 (ou COSO ERM) a tendu ce cadre de

    rfrence au management des risques de lentreprise. Comment crer de la valeur

    dans un environnement incertain, source dopportunits et de risques ? Quel est

    itude acceptable (lapptence au risque) par la direction gnrale

    pour avoir une assurance raisonnable que soient atteints ses objectifs de cration

    ? Cela a entrain une radaptation des objectifs et des dispositifs du

    suivant rsume les objectifs et les dispositifs nouveaux

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    Comparaison COSO 1 et COSO 2

    Objectifs

    Objectifs stratgiques Objectifs oprationnels Objectifs de reporting Objectifs de conformit

    Elments du dispositif :

    Environnement interne Fixation des objectifs Identification des

    vnements

    Evaluation des risques Traitement des risques Activits de contrle Information et

    communication

    Pilotage

    SEBGO Audit des immobilisations corporelles

    Comparaison COSO 1 et COSO 2 :

    immobilisations corporelles

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    3. le contrle interne proprement parl.

    Aprs avoir dfini les sous-bassement et le cadre du contrle interne, cette partie

    sera consacre au contrle interne proprement parl, ses objectifs et sa mise en

    place.

    a. Dfinition de la notion de contrle interne

    Plusieurs dfinitions ont t donnes de cette notion avant la rdaction de

    louvrage du congrs 1977 de lOrdre des Experts Comptables et Comptables

    Agres portant sur le contrle interne. Dans toutes ces dfinitions, le contrle

    interne apparat comme un tat de faits existant dans lentreprise mais qui doit,

    par lintervention, devenir dlibr, c'est--dire constituer un systme.

    Louvrage cite ci- dessus a de son cote, donne la dfinition suivante : Le contrle

    interne est lensemble des scurits contribuant la matrise de lentreprise. Il a

    pour but dassurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualit de

    linformation, dune part et de lautre, lapplication des instructions de la direction

    et de favoriser lamlioration des performances. Il se manifeste par lorganisation,

    les mthodes et procdures de chacune des activits de lentreprise pour maintenir

    la prennit de celle-ci.

    b. Principes gnraux du contrle interne

    Le contrle interne repose sur un certain nombre de rgles de conduite ou de

    prceptes dont le respect lui confrera une qualit satisfaisante.

    Les principes sur lesquels sappuie le contrle interne sont : (le contrle interne,

    Ordre des Experts Comptables et Comptables agres 1977)

    Lorganisation ;

    Lintgration ;

    La permanence ;

    Luniversalit ;

    Lindpendance ;

    Linformation ;

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    Lharmonie ;

    Le principe dorganisation : Pour que le contrle interne soit satisfaisant, il est

    ncessaire que lorganisation de lentreprise possde certaines caractristiques.

    Lorganisation doit tre :

    Pralable ;

    Adapte et adaptable ;

    Vrifiable ;

    Formalise ;

    Et doit comporter une sparation convenable des fonctions. Lorganisation doit

    tre tablie sous la responsabilit du chef dentreprise. Cette responsabilit

    consiste a fixer des objectifs, dfinir les responsabilits des hommes

    (organigramme), dterminer le choix et ltendue des moyens mettre en uvre.

    La diffusion par crit des instructions est indispensable dans une grande

    entreprise. Elle est galement prfrable dans les entreprises de dimensions plus

    modeste, afin dviter les erreurs dinterprtation. La rgle de sparation des

    fonctions a pour objectif dviter que dans lexercice dune activit de lentreprise

    un mme agent cumul :

    Les fonctions de dcisions (ou oprationnelles) ;

    Les fonctions de dtention matrielle des valeurs et des biens ;

    Les fonctions denregistrement (saisie et traitement de linformation)

    Les fonctions de contrle ;

    Ou mme simplement deux dentre elles. En effet, un tel cumul favorise les

    erreurs, les ngligences, les fraudes et leur dissimulation.

    Exemple de grille de sparation des taches :

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    Le principe dintgration : Les procdures de mise en place doivent permettre

    le fonctionnement dun systme dautocontrle mis en uvre par des

    recoupements, des contrles rciproques ou des moyens techniques appropris.

    Les recoupements permettent de sassurer de la fiabilit de la production ou du

    suivi dune information au moyen de renseignements manant de sources

    diffrentes ou dlments identiques traites par des voies diffrentes

    (concordance dun compte collectif avec la somme des comptes individuels). Les

    contrles rciproques consistent dans le traitement subsquent ou simultan

    dune information selon la mme procdure, mais par un agent diffrent, de

    faon vrifier lidentit des rsultats obtenus total des relevs de chques reus

    et total des bordereaux de remises en banque). Les moyens techniques recouvrent

    Oprationnel demandeur Acheteur Magasinier Dlgataire Comptable

    Autre intervenant

    Demande d'achats Oui Non Non Non Non NonEtablissement des commandes Non Oui Non Non Non NonAutorisation des commandes Non Non Non Oui Non NonRception Non Non Oui Non Non NonValidation de la rception Oui Non Non Non Non NonComparaison commande /facture Non Non Non Non Oui NonComparaison bon de rception /facture Non Non Non Non Oui NonImputation comptable Oui Non Non Non Non NonVrification de l'imputation comptable Non Non Non Non Oui NonBon Payer Oui Non Non Non Non NonTenue du journal des achats Non Non Non Non Oui NonTenue du compte fournisseurs Non Non Non Non Non OuiRapprochement relevs fournisseurs avec les comptes Non Non Non Non Oui NonRapprochement de la balance fournisseurs avec le compte collectif Non Non Non Non Oui NonSignature des chques Non Non Non Oui Non NonEnvoi des chques Non Non Non Non Non OuiAcceptation des traites Non Non Non Oui Non Non

    Tenue du journal des effets payer Non Non Non Non Oui NonAccs la comptabilit gnrale Non Non Non Oui Non

    Responsable

    Action

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    lensemble des procds qui vitent, corrigent ou rduisent, autant que faire se

    peut, lintervention humaine et par voie de consquence les erreurs, les

    ngligences et les fraudes (traitements automatiques informatises, cls de

    contrle).

    Le principe de permanence : La mise en place de lorganisation de lentreprise

    et de son systme de rgulation le contrle interne suppose une certaine

    prennit de ces systmes. Il est clair que cette prennit repose ncessairement

    sur celle de lexploitation.

    Le principe duniversalit : Ce principe signifie que le contrle interne

    concerne toutes les personnes dans lentreprise, en tout temps et en tout lieu.

    C'est--dire quil ne pas y avoir de personne exclus du contrle par privilge, ni

    de domaines rserves ou dtablissements mis en dehors du contrle interne.

    Le principe dindpendance : Ce principe implique que les objectifs du

    contrle interne s