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Bamako,9 avril 2015
Par Monsieur Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
DEVELOPPEMENT ET INTEGRATION DES MARCHES DE
CAPITAUX DE LA ZONE FRANC
Réunion des Experts de la Zone Franc
| Plan
3 — Approches de solutions à l’essor des marchés en Afrique
2 — Quelques limites au développement des marchés de capitaux africains
1 — Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique
4 — Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de
la croissance en Afrique
5 — Cas spécifique de l’intégration des marchés de capitaux de la Zone
Franc
6 — Conclusion
|
4
1 – Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique (1/5)
Les liens entre la croissance économique et l’évolution des marchés de capitaux ne
sont plus à démontrer :
Jeremy Greenwood et Bruce Smith (1997) montrent qu’un marché boursier
développé peut réduire le coût de la mobilisation de l'épargne et de cette
façon faciliter l'investissement productif ;
Levine et Zervos (1998) ont trouvé une corrélation positive et significative
entre le développement du marché boursier et la croissance à long terme ;
Mohtadi et Agarwal (2001) ont révélé une relation positive entre les
indicateurs de performances boursières et la croissance économique des
Etats africains ;
Moez Ouni (2011) a montré la place appréciable des bourses dans la
croissance des pays en développement ainsi que l’effet significatif et positif
de la capitalisation boursière sur le taux de croissance du PIB par habitant
dans les économies développées et émergentes ;
Etc.
|
5
Après la résorption des
conséquences de la crise
financière internationale,
la plupart des régions du
monde ont renoué avec la
croissance.
Les marchés de capitaux
ont suivi la même
tendance.
Sources: FMI, Eurostat, WFE, Banque Mondiale
2012 2013 2014
PIB (%)
Indice *
boursier
(%)
PIB (%) Indice *
boursier (%) PIB (%)
Indice *
boursier
(%)
Etats Unis +2,3 +12,9 +2,2 +23,2 +2,4 +4,2
Canada +1,7 +4 +2 +9,6 +2,4 +7,4
Amérique
Latine & C +3 -- +2,8 -- +1,2 --
Brésil +0,9 +7,4 +2,5 -15,5 +0,1 -2,9
Mexique +3,9 +19,9 +1,4 +0,2 +2,1 +1,5
Argentine +0,9 +13,5 +2,5 +61,8 -1,5 +56,3
Asie +6,5 -- +6,6 -- +6,5 --
Chine +7,8 +1,7 +7,8 +20 +7,4 +33,8
Inde +3,2 +31,2 +5 +3,3 +5,8 +37
Europe (UE) -0,5 -- 0,0 -- +1,3 --
Zone Euro -0,8 -- -0,5 -- +0,9 --
Allemagne +0,4 +24,8 +0,1 +22,8 +1,6 +0,4
France +0,3 +16,4 +0,3 +19,6 +0,4 +0,8
Espagne -1,4 -0,7 -1,2 +25,6 1,4 +5,9 * USA (NYSE Composite), Canada (S&P/TSX Composite),
Brésil (Ibovespa), Mexique (IPC CompMx), Argentine
(BASE Composite), Chine (S2SE Composite), Inde (S&P
BSE 500), Allemagne (CDAX Price), Espagne (BCN
Global-1000 Index), ,France (SBF 250),
1 – Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique (2/5)
|
6
Sources: ASEA (2012), African Alliance (2013 & 2014)
En Afrique, de 2012 à 2014, la croissance du PIB s’est affichée, respectivement, à 5,4%, 4%
et 4,8%.
Capitalisation boursière en Afrique
(en milliards de dollars)
998
328
8
1 326
855
269
10,7
1 124
848
242 10,8
1 090
JSE Afrique hors JSE BRVM Afrique (Total)
2012 2013 2014
Sources: WFE, African Alliance, ASEA
Indices * 2012 2013 2014
JSE +22,7% +17,8% +7,6%
Nigeria SE +35,45% +47,19 -16,1%
Nairobi SE +39,64% +37,1 +25%
BRVM +19,95% +39,28% +11,2%
Evolution de quelques indices
(2012-2014)
*All Shares
1 – Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique (3/5)
|
7
A fin 2014, les bourses africaines ont
enregistré :
+40% en volume de transactions par rapport
à 2013 ;
11 milliards $ en terme d’opération sur
titres de capital contre 11,1 milliards pour
l’ensemble des années 2012 et 2013 ;
24 IPOs contre 20 en 2013 ;
1,7 milliards $ levé contre 0,8
milliards en 2013 (+112%) ;
+50% en volume de transactions au titre
des autres opérations sur titres de capital ;
9,3 milliards $ levés contre 4,6
milliards en 2013 (+ 102%).
En 2014, les ressources levées sur les
bourses africaines ont affiché leur plus haut
niveau depuis les cinq dernières années.
Sources: PWC, ASEA
Situation des marchés africains en 2014 Top 18 Bourses africaines
Capitalisation boursière au 31 décembre 2014
Capitalisation boursière Douala Stock Exchange: 261,47 million $US*
Capitalisation boursière BVMAC (au 3 février 2015) : 188,84 millions $US*
Sourc
es:
Afr
ican A
llia
nce,
Banque d
e F
rance,
DSX
, BV
MA
C
1 – Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique (4/5)
31-déc-14
Market Cap.
Rang Bourses USDm % PIB
1 South Africa 847 982 242%
2 Nigeria 60 880 12%
3 Morocco 53 648 52%
4 Egypt 43 765 16%
5 Kenya 24 553 44%
6 BRVM 10 868 12%
7 Tunisia 7 942 17%
8 Mauritius 7 210 60%
9 Tanzania 5 649 17%
10 Ghana 5 059 11%
11 Botswana 4 816 33%
12 Zambia 4 487 17%
13 Zimbabwe 4 253 32%
14 Namibia 1 899 14%
15 Malawi 1 325 36%
16 Uganda 1 250 6%
17 Rwanda 781 10%
18 Swaziland 208 5%
* 1 $US= XAF 598,933 (au 2 avril 2015)
|
Evolution des indices BRVM 10 et BRVM Comp.
(2008 – 2014)
192,08
143,6
182,96
158,49
184,04
246,34 267,53
178,17
132,05
159,1 138,88
166,58
232,02
258,08
0
50
100
150
200
250
300
2008 2009 2010 2011 2012 2013 31-déc.-14
BRVM 10 BRVM Composite
+39,28 %
+44,85 %
+8,60 %
+11,23 %
3 337
2 808
3 471
3 177
4 031
5 001 5 633
6 320
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
2008
2009
2010
2011
2012
27-m
ai-
13
31-d
éc.-
13
31-d
éc.-
14
Milliard
s
+12,19 %
BRVM: Capitalisation boursière du marché des Actions
(2008 – 2014)
Franchissement
Cap > 4 000 milliards de
FCFA
31 dec 2012
Franchissement
Cap > 5 000 milliards de
FCFA
27 mai 2013 +89,4 %
515
457
832
1 001 1 073 1 139
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2008
2009
2010
2011
2012
18-a
vr.
-13
31-d
éc.-
13
31-d
éc.-
14
Milliard
s
+6,15 %
BRVM: Capitalisation boursière du marché obligataire
(2008 – 2014)
Franchissement
Cap > 1 000 milliards de
FCFA
18 avril 2013 +125,37 %
65
231
111
81
146
193 227
0
50
100
150
200
250
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
31-d
éc.-1
4
Milliard
s +17,61%
BRVM: Valeur des transactions 2006-2014
(milliards FCFA)
Cas spécifique de la BRVM
1 – Contexte et évolution récente des marchés de capitaux en Afrique (5/5)
|
10
2 – Quelques limites au développement des marchés de capitaux africains
• En 2014, le Turnover des bourses africaines s’est fixé en moyenne à 9% contre 72% au Brésil;
41% en Russie; 123% au Japon ; 106% en Corée.
• Turnover 2014 BRVM : 3,59%
• Environ 2 000 sociétés cotées pour l’ensemble des bourses africaines contre environ 5 200 en
Inde et 2 494 en Chine.
• 39 sociétés cotées à la BRVM
• 1 société cotée à la BVMAC
• 3 sociétés cotées à DSX
• PME cotées: 60 en Afrique du Sud; 47 en Iles Maurice; 24 en Egypte; 15 au Maroc; 10 au
Botswana; 9 en Namibie; 1 au Kenya; 1 au Ghana
• BRVM, DSX, BVMAC : 0
Faible liquidité des
marchés
Faible nombre de
sociétés cotées
Difficile accès des PME
aux marchés
Marchés des actions de
petite taille
• Capitalisation boursière africaine 2014: 1 090 milliards $, soit 1,7% de la capitalisation
mondiale; 1,44% du PIB mondial et 45% du PIB de l’Afrique
• Capitalisation boursière BRVM : 13% du PIB de l’UEMOA
• Capitalisation boursière DSX : 1% du PIB du Cameroun
• Capitalisation boursière BVMAC : 0,24% du PIB de la CEMAC
Etroitesse des marchés
obligataires et faible
levées de ressources
• Encours à fin septembre 2014 (Afrique & Moyen Orient) : 232,6 milliards $, soit 13% de
l’encours globale contre 36% en Amérique Latine & Caraïbes, 25% en Europe et 26% en Asie &
Pacifique
• Encours au 31 décembre 2014 BRVM : 10% du PIB de l’UEMOA
• Encours à fin septembre 2014 (Afrique & Moyen Orient): 87,2 milliards levés par les Etats, soit
environ 40% des ressources globales (Source: BRI)
• UEMOA (1998-2014): 2 200 milliards FCFA levés par les Etats, soit 57% des ressources totales
mobilisées
Faible émission du
secteur privé
(titres de dette)
• De 2006 à 2010, la part de l’Afrique Subsaharienne dans les fonds de capital investissement
levés sur les marchés émergents affichait 4,8% (sur 189 milliards $) soit 9 milliards $ pour un
montant total investi de 9,6 milliards
Faible intervention des
Fonds de Private-Equity
en Afrique
|
12
… 4 axes majeurs
Mise en œuvre d’actions transversales
Accroissement de l’offre de titres
Développement de la demande de titres
3 – Approches de solutions à l’essor des marchés en Afrique (1/4)
Intégration des marchés de capitaux
|
13
Au titre de l’accroissement de l’offre de titres
Au titre de l’accroissement de la demande de titres : mobilisation de l’épargne (1/2)
Promouvoir un
meilleur
développement des
produits d’assurance
vie
L’assurance vie en Côte d’Ivoire :
92,97 milliards FCFA cotisés en 2012 (45% du total des cotisations) contre 50,946 millions
FCFA en 2005 (39% du total des cotisations)
Motifs de l’essor de l’Assurance vie :
avènement de nouveaux produits,
mise en place d’incitations fiscales en faveur des produits de capitalisation,
promotion auprès du public de l’importance des produits de retraite,
développement de nouveaux canaux de distribution des produits d’assurance vie
(banques, caisses d’épargne, institutions de microfinance, etc.).
Impact:
Contribution à la hausse de l’épargne nationale brute qui est passée de 14,2% du PIB en
2005 à 16,2% en 2012
Favoriser l’accroissement du nombre de sociétés cotées
Favoriser l’attrait des Fonds de Private Equity
Cas de la France : PEA PME
Objectifs : Constituer une épargne longue pour financer en dette et en fonds propres les
entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les PME
Quelques caractéristiques :
Plafond : le total des versements dans le PEA-PME ne peut excéder 75 000 euros
Durée de vie : 5 ans minimum
Fiscalité : exonération d'impôts sur les plus-values et dividendes
Bilan 2014 des Fonds PEA-PME :
Performance : de -15,44% à +74,49%
Montant collecté : 455,8 millions €
Encours totaux au 31 décembre 2014 : 1,372 milliard €
Mise en place de Plan
d’Epargne en Actions:
(PEA, PEA-PME)
3 – Approches de solutions à l’essor des marchés en Afrique (2/4)
|
14
Cas du Mobile banking :
Objectif : favoriser l’accès aux services financiers, booster l’épargne
Quelques chiffres :
L'opérateur Safaricom au Kenya gère à ce jour plus de 14 millions d'utilisateurs
Revenus des services financiers sur mobile: 657 millions $US en 2012 à 3,53 milliards $US en
2017 entre le Sahara et l'Afrique du Sud (source: Ecobank)
Nombre d'utilisateurs : 65,67 millions en 2012 à 235,06 millions en 2017
Au titre de l’accroissement de la demande de titres : mobilisation de l’épargne (2/2)
Promotion des
services bancaires à
valeurs ajoutées
Incitation des banques à la commercialisation des valeurs mobilières
Amélioration de la culture boursière
Au titre de l’accroissement de la demande de titres : attraction des investisseurs institutionnels
Renforcer / inciter
l’intervention des
Fonds de pension
sur les Marchés
• En Namibie et au Botswana, les actifs sous gestion de l’industrie avoisinent respectivement 80%
et 40% du PIB.
Public Investment Corporation (PIC)- Af. Sud, en chiffres
• Actifs sous-gestion : 135 milliards de dollars (fin 2013)
supérieurs à ceux du Fonds de retraite du Texas (124 Mds $)
• Gère 23 fonds de pension sud africains mais GEPF représente
90% des actifs sous gestion
Quelques Investissement(s)
• Ecobank Transnational Incorporated (150 million $)
• Dangote Ciment coté sur la bourse du Nigeria (289 millions $)
• Tanzania Tanga Ciment Co (312 millions $)
Social Security and National Insurance
Trust (SSNIT)-Ghana
• 2,1 milliards de dollars sous gestion à fin
2012
• Investit dans plus de 23 sociétés cotées à
la Bourse du Ghana
• Investit dans 4 fonds de Private Equity au
Ghana pour un montant de 100 millions
dollars
3 – Approches de solutions à l’essor des marchés en Afrique (3/4)
|
15
Au titre de la mise en œuvre d’actions transversales
Favoriser une meilleure
inclusion financière
Favoriser le crowdfunding (financement participatif)
Assurer la protection, l’information et l’éducation financière des
épargnants
Améliorer l’environnement des affaires
Accélérer les intégrations régionales en cours et le rapprochement des
marchés financiers africains
3 – Approches de solutions à l’essor des marchés en Afrique (4/4)
|
17
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (1/9)
Cotation sur un marché plus étendu
Visibilité accrue des sociétés cotées
Fort attraction des flux d’investissement en portefeuille
Lever de ressources dans un marché beaucoup plus large
Accès à un marché plus étendu
Accroissement des possibilités de placement
Accroissement du nombre de titres en circulation
Meilleure liquidité et rendement des titres
Une plus grande flexibilité dans les choix
d’investissement
Avantage de l’intégration des marchés de capitaux
Au titre des systèmes financiers
Développement des différents systèmes financiers
Promotion d’une plus grande concurrence et de
l’innovation
Harmonisation des normes réglementaires et boursières
Accroissement de la circulation des capitaux
Au titre des émetteurs
Au titre des investisseurs
Risques
Contagion multiple et rapide du risque systémique
Arbitrage de régulation
Dominance du marché par une minorité d’acteurs
Difficultés liées à la supervision et la mise en
œuvre des règles harmonisées
Risque d’arbitrage de taux de change en l’absence
d’une monnaie unique
Mesures de mitigation des risques
Mise en place d’un cadre institutionnel approprié
de libéralisation (exemple des accords de libre
échange)
Réalisation d’une profonde harmonisation du cadre
de régulation du marché et du cadre prudentiel
Instauration d’une coordination étroite et effective
entre les autorités de régulation et les bourses
Monnaie unique
|
18
4.2 Feuille de route générique d’une intégration financière régionale
ETAPE MESURES NATIONALES
(en relation avec les marchés de capitaux)
MESURES RÉGIONALES
(en relation avec les marchés de capitaux)
Conditions
préalables
Stabilité macroéconomique
Solvabilité bancaire ----
ETAPE 1:
Préliminaire
Harmoniser les règlementations de marché
Améliorer les systèmes de paiements nationaux
Améliorer les normes comptables (évolution vers les normes
IFRS)
Accords régionaux et bilatéraux pour mettre à
niveau les systèmes financiers (monétaires,
marchés des capitaux)
ETAPE 2:
Harmonisation
Élargir les systèmes de paiement pour qu’ils incluent les
transferts électroniques de fonds, les systèmes de dépôt de
garantie
Supprimer les contrôles de change
Libéraliser l’entré et la sortie des flux de capitaux étrangers
Renforcer les réglementations du marché boursier et mettre
en œuvre des mécanismes de supervision transfrontaliers
Harmonisation des politiques de circulation des
capitaux
Mise en réseau des systèmes de paiements
nationaux (REPSS<TARGET)
ETAPE 3:
Coopération
Coordonner les politiques monétaires et budgétaires
Favoriser les émissions transfrontalières de titres
Harmonisation régionale des normes en matière
de réglementation, supervision , comptabilité et
fiscalité
Développement des infrastructures de marché à
l’échelle régionale
ETAPE 4:
Intégration
Adapter/modifier les exigences législatives et réglementaires
nationales et le cadre institutionnel afin de se conformer aux
exigences requises pour une intégration
Intégration des plateformes de cotation
Intégration des systèmes de règlement/livraison
ETAPE 5:
Unification Préparation de la transition vers une monnaie commune
Monnaie commune
Plateforme commune de cotation
Système de paiements commun
Sourc
e:
BA
D
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (2/9)
|
19
4.3 Intégration des marchés de capitaux: Exemple 1
Cas de l’Association des Nations de l’Asie du Sud Est (ASEAN)
Dans le cadre du processus d’intégration financière
et monétaire de l’ASEAN qui devrait s’achever en
fin 2015:
Les dirigeants de l’ASEAN ont convenu de créer
le marché financier au service de leur
communauté et de coopérer étroitement dans
l’intégration en la matière.
Les dirigeants de l’ASEAN ont approuvé la mise
en œuvre d’un Plan de développement et
d’intégration des marchés de capitaux en 2007.
Le Plan, scindé en 3 phases, vise à construire
un marché de capitaux régional intégré, à
travers:
la convergence des initiatives stratégiques
de développement des marchés,
le renforcement de l'intermédiation
financière à l’échelle régionale
la gestion des risques pour soutenir la
croissance nationale et régionale.
Source: ASEAN
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (3/9)
|
20
Cas de l’Association des Nations de l’Asie du Sud Est (ASEAN)
PHASE/
PERIODE AXE INITIATIVE STRATEGIQUE ACTION STRATEGIQUE
Phase 1
(2009-2010)
Création d'un
environnement
favorable à
l'intégration
régionale
Harmonisation et mise en
place d’un cadre de
reconnaissance mutuelle
d’agréments et de visas
Levées de ressources transfrontaliers / Distribution des produits
Investissements transfrontaliers au sein de l’ASEAN
Accès aux marchés par les intermédiaires
Phase 2
(2011-2012)
Création de
l'infrastructure du
marché et axée sur
les régions et les
produits
intermédiaires
Mise en place du cadre de
gouvernance de la bourse
commune
Connexions directes entre les bourses et installation du Conseil
d’Administration de la Bourse de l’ASEAN
Amélioration de la gouvernance, l’efficience des négociations et réduction
des coûts
Connexions des dépositaires et chambres de compensation
Mise en œuvre d’actions marketing et d’éducation des investisseurs
Promotion de nouveaux
produits Promouvoir le secteur privé à travers l’utilisation des produits régionaux
Renforcement des marchés
obligataires
Accélérer les réformes des marchés obligataires, la cotation et la
distribution des titres
Concevoir une stratégie régionale pour la comparabilité des notations
financières
Améliorer la liquidité du marché et les connexions des chambres de
compensation
Phase 3
(2013-2015)
Renforcement des
processus de mise en
œuvre
Convergence des plans de
développement des marchés
locaux
Harmoniser les initiatives nationales de développement pour soutenir
l'intégration transfrontalière
Adopter une approche progressive de la libéralisation des marchés locaux
pour assurer une bonne préparation du marché régional
Renforcement du processus
d’éxécution
Mettre en place une équipe de coordination pour surveiller la bonne mise
en œuvre du plan d’intégration.
Source: ASEAN
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 1
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (4/9)
|
21
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 2
Cas de la Communauté de l’Afrique de l’EST (CAE)
CAE 2011 2012 2013 2014e 2015p
PIB réel +6,9% +5,1% +5,5% +6% +6,4%
Inflation 14,1% 12% 6,2% 6,2% 5,6%
Investissement total
(% PIB) 25,1% 25% 24% 24,5% 25%
IDE (% PIB) 2,8% 3% 3,2% 3,6% 4,1%
Epargne nationale
brute (%PIB) 13,2% 13,7% 12,6% 13,9% 14,4%
1 Sommet
1 Conseil
Comités sectoriels
1 Cour de justice de l’Afrique de l’EST
1 Assemblée législative de l’Afrique de l’Est
1 Secrétariat
4 Bourses : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Rwanda
ORGANISATION
Source: FMI
PIB 2013: 112,68 milliards $US
4,71% du PIB de l’Afrique
Population 2013 : 141,34 millions
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (5/9)
|
22
Cas de la Communauté de l’Afrique de l’EST (CAE)
1. Permettre l’intervention des
intermédiaires financiers dans tous les
Etats de la Communauté
2. Garantir l’accès des investisseurs à tous
les titres de la Communauté par un point
d’accès unique
3. Autoriser la levée de ressources par les
entreprises dans tout l’espace
communautaire
4. Garantir un transfert de fonds et de titres,
simple, rapide, sécurisé et rentable à
l’intérieur des frontières de la
Communauté
… Quelques actions identifiées
Assurer la libre circulation des capitaux au sein de la Communauté, par
la suppression des contrôles sur le transfert des capitaux entre les
États parties
S’assurer que les citoyens et les personnes résidant dans un État
membre sont autorisés à acquérir des actions et autres valeurs
mobilières ou à investir dans des entreprises dans les autres États
parties sans aucune restriction.
Encourager les échanges transfrontaliers d’instruments financiers
Mettre en place le Comité des Marchés des Capitaux, des Assurances et
des Pensions (CMIPC) pour promouvoir l’harmonisation:
des régimes juridiques, des cadres réglementaires et des régimes
fiscaux,
des règles de divulgation de l’information, des normes financières et
comptables.
Maintenir chaque marché national, en utilisant une plateforme de
négociation unique afin de réaliser des économies d’échelle
Instaurer un Dépositaire unique à l’échelle de la CAE
Instaurer un passeport régional pour les intermédiaires
Instaurer les cotations multiples entre les bourses de la CAE
Processus d’intégration régional du marché
des capitaux:
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 2
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (6/9)
|
CEDEAO
(15 pays)
CEDEAO 2011 2012 2013 2014e 2015p
PIB réel +5% +5,1% +5,7% +6,7% +6,9%
Inflation 9,6% 10,3% 7,6% 7,7% 8,3%
Investissement total
(% PIB) 18% 17,6% 16,7% 17% 17,4%
IDE (% PIB) 2,8% 2,1% 1,5% 1,1% 1,2%
Epargne nationale
brute (%PIB) 18,9% 19,4% 18,3% 17,4% 17%
1 Commission régionale : Commission de la CEDEAO
1 Parlement
1 Cour de Justice
1 Organe financier : BIDC
13 Agences Spécialisées (volets : monétaire, santé, eau,
énergie, etc.)
5 Bourses : BRVM, Cap Verde SE, Ghana SE, Nigeria SE,
Sierra Léone SE
ORGANISATION
PIB 2013 : 674,33 milliards $US
28,21% du PIB de l’Afrique
Population 2013: 327,33 millions
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 3
Cas de la CEDEAO
Source: Banque Mondiale
Source: FMI
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (7/9)
23
|
West African Capital Markets Integration (WACMI) : Intégration des 4 bourses de la CEDEAO
(BRVM, Ghana Stock Exchange, Nigeria Stock Exchange, Sierra Leone Stock Exchange) Projet
1ère phase : Accès sponsorisé
Intervention d’une société de bourse sur un autre marché via le parrainage d’une société de
bourse locale
Processus
d’intégration
2ème phase :
Mise en place de sociétés de bourse régionales : Délivrance de passeport commun aux
sociétés de bourse avec la possibilité d’intervenir directement sur tous les marchés de la
Communauté.
Reconnaissance mutuelle des visas : Possibilité pour les émetteurs de lever des ressources
sur toutes les places de la CEDEAO.
3ème phase : Mise en place d’une plate-forme de cotation commune
• Maintien des 5 bourses
• Cotation des titres sur une plateforme commune
West African Capital Markets Integration Council (WACMIC)
Créé à Abuja le 18 janvier 2013
Dirigeants :
Présidence : BRVM
Vice-Présidence : SEC Ghana
Organe de pilotage
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 3
Cas de la CEDEAO
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (8/9)
24
|
Nigeria Stock Exchange
Capitalisation boursière (actions) : 60,88 milliards $US
Nombre de sociétés cotées : 192
Nombre de sociétés de bourse : 172
WEST AFRICAN SECURITIES MARKET (WASM)
Dans l’hypothèse de la mise en place du marché
commun …
Ghana Stock Exchange
Capitalisation boursière (actions) : 5,059 milliards $US
Nombre de sociétés cotées : 37
Nombre de sociétés de bourse : 34
BRVM
Capitalisation boursière (actions) : 10,868 milliards $US
Nombre de sociétés cotées : 39
Nombre de sociétés de bourse : 21
Sierra Leone Stock Exchange
Capitalisation boursière (actions) : N/A
Nombre de sociétés cotées : 1
Nombre de sociétés de bourse : 1
165,8 milliards $US de capitalisation boursière
273 sociétés cotées
233 sociétés de bourse
2ème bourse africaine après Johannesburg SE
15,21% de la capitalisation boursière africaine
Cas de la CEDEAO
Fin 2014
4.3 Intégration des marchés de capitaux : Exemple 3
4 – Intégration des marchés de capitaux : un facteur d’accélération de la
croissance en Afrique (9/9)
25
Cap Vert
Capitalisation boursière (actions) : 89 millions $US
Nombre de sociétés cotées : 4
Nombre de sociétés de bourse : 5
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27
Zone Franc 2011 2012 2013 2014e 2015p
PIB réel 2,4% 6% 4,3% 5,8% 5,3%
Inflation 3,1% 3,3% 1,7% 1,9% 2,5%
Investissement total
(% PIB) 24,9% 25,4% 25,6% 26,5% 26,6%
IDE (% PIB) 4,7% 4,2% 4,1% 3,4% 4,1%
Epargne nationale
brute (%PIB) 24,4% 22,1% 20,4% 21,1% 20,9%
PIB 2013 : 202,2 milliards $
Population 2013 : 213,72 millions
Bourses : 3
Membre de la CEDEAO
1 monnaie commune : Franc CFA
1 Commission communautaire :
Commission de l’UEMOA
1 Cour de Justice
1 Comité interparlementaire
1 Chambre Consulaire Régionale
1 Conseil du Travail et du Dialogue
Social
1 Conseil des Collectivités
Territoriales de l’UEMOA
1 Banque Centrale : BCEAO
1 Banque de développement : BOAD
1 Commission bancaire
1 Marché Financier Régional
1 Bourse
BRIEVE DESCRIPTION
1 monnaie commune : Franc
CFA
1 Commission communautaire :
Commission de la CEMAC
1 Cour de Justice
1 Parlement communautaire
1 Banque Centrale : BEAC
1 Commission bancaire
1 Banque de développement :
BDEAC
1 Marché Financier Régional
2 Bourses
1 Banque Centrale : BCC
5 – Cas spécifique de l’intégration des marchés de capitaux de la Zone Franc
(1/3)
Source: FMI
UEMOA CEMAC
COMORES
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28
FACTEUR DE SUCCÈS:
Mise en place d’un Comité de Pilotage
Création de deux sous-comités techniques :
Trading et Dépositaire
Juridique et Réglementation
1. Mise en place d’un accès sponsorisé pour les sociétés de
bourse
2. . Mise en place de sociétés de bourse régionales
. Reconnaissance mutuelle des visas
3. . Maintien des bourses régionales/nationales
. Mise en place d’une plateforme de cotation commune
Processus d’intégration des marchés de capitaux de la Zone Franc:
Proposition en 3 phases
5 – Cas spécifique de l’intégration des marchés de capitaux de la Zone Franc
(2/3)
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10,988 milliards $US de capitalisation boursière
43 sociétés cotées
25 intermédiaires en bourse
6ème bourse africaine
1% de la capitalisation boursière africaine
Dans l’hypothèse de la mise en place du marché
commun … Fin 2014
BRVM
Capitalisation boursière (actions) : 6 320 milliards FCFA
Nombre de sociétés cotées :39
Nombre de sociétés de bourse : 21
DSX
Capitalisation boursière (actions) : 156,6 milliards FCFA
Nombre de sociétés cotées : 3
BVMAC
Capitalisation boursière (actions) : 113,1 milliards FCFA*
Nombre de sociétés cotées : 1
5 – Cas spécifique de l’intégration des marchés de capitaux de la Zone Franc
(3/3)
29
* Au 3 février 2015
* 1 $US= XAF 598,933 et XOF 599,877 (au 2 avril 2015)
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31
6 – Conclusion
EUROPE (2014)
Population : 743 millions
Capitalisation:
• Allemagne: 1 738 milliards $
• Euronext: 3 319 milliards $
• Espagne : 993 milliards $
• Suisse : 1 495 milliards $
USA (2014)
Population : 316,1 millions
Capitalisation: 26 331 milliards $
CHINE (2014)
Population : 1,357 milliards
Capitalisation : 9 238 milliards $
INDE (2014)
Population : 1,252 milliards
Capitalisation: 1 558 milliards $
JAPON (2014)
Population : 127,3 millions
Capitalisation : 4 378 milliards $
GRANDE BRETAGNE (2014)
Population : 64,10 millions
Capitalisation : 6 064 milliards $
AFRIQUE
Population : 1,13 milliards Capitalisation 2014: 1 090 milliards $ Sources: Banque Mondiale, Population
data.net, London SE, WFE