1
Dissertation : L’économie politique de Marshall est-elle néo classique et critique ? Plan : Conclusion de la dissertation : grandeur d’Alfred Marshall L’économie politique d’Alfred Marshall est néo-classique et critique. Ce qui explique la grandeur d’Alfred Marshall. Néo-classique puisqu’elle constitue une synthèse du marginalisme des fondateurs (Cournot, Dupuit, Von-Thünen), et des premières écoles (Cambridge, Lausanne et Vienne). Critique puisque ouverte à la réalité économique, laquelle a pour moteur l’industrie, l’investissement, et les coûts de production. Marshall ne pouvait ignorer Ricardo et Mill. Cette force, qui entraîna de nombreux disciples, est en même temps sa fragilité. D’une part, comme le démontrera Sraffa, la théorie symétrique de la valeur échoue dans l’absurde. D’autre part, la théorie réelle de l’industrie, ne se conçoit pas sans la référence à l’environnement macroéconomique de cette industrie. Marshall ouvre donc la voie à la critique de la théorie néo-classique par l’école keynésienne de Cambridge (à commencer par les théoriciens de la concurrence imparfaite : Sraffa, Chamberlin, Robinson, dont il fut malgré lui le premier jalon. PARTIE 3 : CAMBRIDGE U.K Chapitre 10 : Alfred MARSHALL et les « Principes d’économie politique » (« Economics »)- 1890 -

Différence Marshall

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Théorique

Citation preview

Page 1: Différence Marshall

Dissertation : L’économie politique de Marshall est-elle néo classique et critique ?

Plan :

Conclusion de la dissertation : grandeur d’Alfred Marshall L’économie politique d’Alfred Marshall est néo-classique et critique. Ce qui explique la grandeur d’Alfred Marshall. Néo-classique puisqu’elle constitue une synthèse du marginalisme des fondateurs (Cournot, Dupuit, Von-Thünen), et des premières écoles (Cambridge, Lausanne et Vienne). Critique puisque ouverte à la réalité économique, laquelle a pour moteur l’industrie, l’investissement, et les coûts de production. Marshall ne pouvait ignorer Ricardo et Mill. Cette force, qui entraîna de nombreux disciples, est en même temps sa fragilité. D’une part, comme le démontrera Sraffa, la théorie symétrique de la valeur échoue dans l’absurde. D’autre part, la théorie réelle de l’industrie, ne se conçoit pas sans la référence à l’environnement macroéconomique de cette industrie. Marshall ouvre donc la voie à la critique de la théorie néo-classique par l’école keynésienne de Cambridge (à commencer par les théoriciens de la concurrence imparfaite : Sraffa, Chamberlin, Robinson, dont il fut malgré lui le premier jalon.

PARTIE 3 : CAMBRIDGE U.K

Chapitre 10 : Alfred MARSHALL et les « Principes d’économie politique » (« Economics »)- 1890 -