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Université Pierre Mendès France IUT2 Grenoble - Département Information-Communication GAILLARD DIANE Licence professionnelle Métiers des bibliothèques, de la documentation et des archives numériques 2015 Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil Internet L’exemple de la création de l’Encyclopédie de l’énergie en ligne Stage réalisé pour l’Association Encyclopédie de l’énergie Au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de l'Energie, l'Eau et l'Environnement

Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

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Université Pierre Mendès France

IUT2 Grenoble - Département Information-Communication

GAILLARD DIANE

Licence professionnelle Métiers des bibliothèques, de la documentation et des archives numériques

2015

Diffuser des contenus scientifiques

de qualité via l’outil Internet L’exemple de la création de l’Encyclopédie de l’énergie en ligne

Stage réalisé pour l’Association Encyclopédie de l’énergie

Au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de l'Energie, l'Eau et l'Environnement

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Université Pierre Mendès France

IUT2 Grenoble - Département Information-Communication

GAILLARD DIANE

Licence professionnelle Métiers des bibliothèques, de la documentation et des archives numériques

2015

Diffuser des contenus scientifiques

de qualité via l’outil Internet L’exemple de la création de l’Encyclopédie de l’énergie en ligne

Stage effectué du 23 mars au 19 juin 2015

Service communication

Grenoble INP - Ense3

Ecole Nationale Supérieure de l'Energie, l'Eau et l'Environnement

11, rue des Mathématiques

BP 46 - 38402 Saint Martin d'Hères cedex

Responsable de stage :

Jean-Marie MARTIN-AMOUROUX

Correspondant pédagogique :

Marc BERTIER

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Remerciements

Je remercie particulièrement le commanditaire de ce stage, M. Jean-Marie Martin-Amouroux,

avec qui les prises de décisions n’ont pas toujours été faciles mais qui a su réussir à me faire

confiance et me donner ma place pour que nous avancions ensemble. Je salue son grand et beau

projet de création de l’Encyclopédie de l’Énergie, en espérant que son investissement et ses espoirs

soient récompensés.

Mes remerciements à mon correspondant et professeur M. Marc Bertier, pour son

encadrement, son écoute et ses conseils rassurants qui ont su me donner confiance en mon travail et

mon potentiel.

Je tiens également à remercier le créateur du site web de l’Encyclopédie, M. Alain Carlesso,

pour sa disponibilité, le temps qu’il m’a consacré, son encadrement technique et ses conseils avisés

concernant l’adaptation au monde du travail.

Je remercie aussi M. Maxime Tran-To qui a été là pour m’accueillir et m’encadrer à l’Ense3

pour que je m’adapte au mieux.

Je salue Mmes Claude Serre et Geneviève Lefebvre, qui ont été bienveillantes envers moi

tout au long de mon stage à l’Ense3, m’apportant les solutions, le soutien et les conseils nécessaires

pour mener à bien ma mission et tenter de m’insérer dans la vie active.

Pour finir, je remercie tout le personnel de l’Ense3. Chacun a su, à sa façon, m’accueillir,

m’aider, me faire avancer, répondre à mes questions, m’accompagner ou faire que je me sente bien

intégrée.

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Déclaration de non plagiat

Je soussignée, Diane Gaillard, étudiante en licence professionnelle Métiers des Bibliothèques,

de la Documentation et des Archives Numériques, année 2015, déclare que le texte du présent

mémoire de stage est un travail original dont je suis l'auteur. Toutes utilisations d'autres travaux,

quelles qu'en soient les sources (ouvrages imprimés ou documents en ligne) sont explicitement

référencées.

Fait à Grenoble, le 19/06/2015

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Table des matières

Introduction ............................................................................................................................................ 13

1 Etat des lieux de l’information scientifique en ligne : évolution des contenus scientifiques

à l’ère d’Internet ................................................................................................................................... 15

1.1 Caractéristiques et enjeux des contenus à caractère scientifique ........................................ 15

1.1.1 Définir un contenu scientifique : IST, Information spécialisée, vulgarisation ou

communication scientifique ? ......................................................................................................... 15

1.1.2 Les enjeux propres à chaque type d’information scientifique ........................................... 17

1.1.3 Acteurs et sources de l’information scientifiques ? ........................................................... 18

1.2 Impact des technologies d’information et communication (TIC), notamment Internet, sur la

communication scientifique ................................................................................................................ 19

1.2.1 Evolution de la communication scientifique avec les TIC .................................................. 19

1.2.2 Enjeux de ces évolutions ................................................................................................... 20

1.2.3 Bouleversement du rôle des acteurs traditionnels et apparition de nouveaux acteurs ..... 21

1.3 Etat des lieux de la communication scientifique actuelle ...................................................... 23

1.3.1 Panorama mondial de la publication scientifique .............................................................. 23

1.3.2 Positionnement français au sein de la publication scientifique mondiale .......................... 24

1.3.3 La communication scientifique entre promotion et critique ............................................... 25

2 Choix d’un positionnement éditorial pour l’Encyclopédie de l’Énergie ................................. 29

2.1 Un contenu scientifique fiable ................................................................................................ 29

2.1.1 Des articles écrits par des professionnels reconnus et identifiés ...................................... 29

2.1.2 Processus éditorial de validation ....................................................................................... 30

2.1.3 Normalisation du contenu .................................................................................................. 31

2.2 Un public cible large .............................................................................................................. 33

2.2.1 Du grand public aux chercheurs ........................................................................................ 33

2.2.2 La nécessité d’une meilleur diffusion de la communication scientifique vers le grand public

et l’enseignement supérieur ........................................................................................................... 34

2.2.3 Les difficultés d’un public cible large et hétérogène .......................................................... 35

2.3 Un fonctionnement éditorial à mettre en place ...................................................................... 36

2.3.1 Faciliter la création et la publication des contenus ............................................................ 36

2.3.2 Cycle de vie du contenu .................................................................................................... 37

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2.3.3 Pérenniser l’Encyclopédie ................................................................................................. 38

3 Comment structurer et organiser l’Encyclopédie pour valoriser son contenu ? .................. 41

3.1 Organiser le contenu documentaire ...................................................................................... 41

3.1.1 Ranger les articles par rubriques ....................................................................................... 41

3.1.2 Lier les articles similaires ................................................................................................... 42

3.1.3 Faire des liens entre les différents types de contenus ...................................................... 43

3.2 Guider l’usager jusqu’au contenu .......................................................................................... 44

3.2.1 Un système de recherche efficace .................................................................................... 44

3.2.2 Optimiser le référencement du site .................................................................................... 45

3.2.3 Créer des repères visuels .................................................................................................. 47

3.3 Perspectives d’évolution du site ............................................................................................ 48

3.3.1 Francophonie et multilinguisme : une position à définir .................................................... 48

3.3.2 Le partenariat comme moyen de développement ............................................................. 48

3.3.3 La contribution de professionnels au projet : l’importance des professionnels de

l’information pour le développement d’un outil documentaire ........................................................ 49

Conclusion ............................................................................................................................................. 51

Bibliographie et sitographie ................................................................................................................... 53

Sigles ..................................................................................................................................................... 57

Termes spécifiques ............................................................................................................................... 59

ANNEXES .............................................................................................................................................. 61

Annexe 1: Fiche de synthèse : présentation de l’organisation .............................................................. 63

Annexe 2: La publication scientifique dans le monde ........................................................................... 67

Annexe 3: Dossier de normalisation des contenus de l’Encyclopédie de l’énergie .............................. 71

Annexe 4: Pack auteur .......................................................................................................................... 81

Annexe 5: Schéma récapitulatif du processus d’édition des articles de l’Encyclopédie de l’énergie.... 91

Annexe 6: Présentation du site initial de l’Encyclopédie ....................................................................... 93

Annexe 7: Cahier des charges des modifications à apporter au site de l’Encyclopédie de l’énergie . 101

Annexe 8: Questionnaire visant à tester les intitulés des rubriques auprès des usagers ................... 137

Annexe 9: Bandeaux liés aux rubriques d’articles ............................................................................... 141

Résumé ............................................................................................................................................... 144

Mots clés .............................................................................................................................................. 144

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Introduction

Il y a trois siècles de cela, Diderot et d’Alembert créaient la première encyclopédie française.

Aujourd’hui, à l’ère de l’hyper-communication, du multimédia, de l’information numérique et des

réseaux, il semble qu’Internet puisse être considéré comme la forme actuelle de l’encyclopédie,

rassemblant tous les savoirs de l’humanité et favorisant l’autonomie intellectuelle et la raison. L’idée

semble alors planer qu’il est possible pour tout le monde de publier, rassembler ou diffuser de

l’information, de façon très facile et rapide. Ainsi les encyclopédies, symbole du rassemblement des

connaissances, ne sont plus seulement l’affaire des gens de lettre mais de tout un chacun. Il en

résulte une quantité vertigineuse d’informations de toutes sortes dans laquelle il devient très

compliqué de trouver l’information recherchée et, même lorsqu’on la trouve, de savoir si elle est fiable.

C’est suite à ce constat que M. Jean-Marie Martin-Amouroux, ingénieur au CNRS et

professeur à la retraite, décide de créer l’Encyclopédie de l’Énergie. Le défi de ce projet ? Rassembler

de l’information scientifique fiable et réussir à la diffuser sur la Toile en suscitant la confiance de

l’usager. Cette encyclopédie en ligne est soutenue et portée par l’Ecole Nationale Supérieure de

l’Energie, de l’Eau et de l’Environnement (ENSE3), et est, depuis peu, propriété de l’association

« Encyclopédie de l’énergie ». L’Encyclopédie est, à l’origine, matérialisée sous la forme d’un site web

prototype. Mais il est nécessaire de (re)structurer le site : pour qu’il soit adapté au niveau

documentaire, que son contenu soit mis en valeur, que sa navigation soit optimale, que sa gestion soit

facilitée. C’est dans ce contexte que M. Martin-Amouroux a contacté les élèves de BDAN qui, dans le

cadre d’un projet tuteuré ont mis en place un cahier des charges des améliorations possibles. Le but

est maintenant de les mettre en place, les compléter et les adapter pour que l’Encyclopédie atteigne

ses objectifs premiers.

Dans le cadre de cette mission, nous nous interrogerons sur le principe de connaissances

scientifiques fiables : quelles sont les principales caractéristiques de ce type de contenu, comment

assurer sa fiabilité, comment afficher cette fiabilité aux usagers ? Nous nous interrogerons également

sur le moyen de diffuser ce contenu sur internet : comment structurer une encyclopédie en ligne,

comment guider l’usager jusqu’au contenu, comment dépasser les contraintes techniques ?

Pour répondre au mieux à ces problématiques, nous étudierons dans un premier temps l’état

actuelle de l’information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion.

Nous replacerons ensuite l’Encyclopédie de l’énergie dans ce contexte en réfléchissant à son

positionnement éditorial, vis-à-vis de son contenu, de son public mais aussi de son fonctionnement

global. Et pour finir, nous verrons quelles dispositions et quelles solutions ont été décidées pour

reconstruire le site afin de réaliser au mieux ce projet.

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1 ETAT DES LIEUX DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE EN LIGNE :

EVOLUTION DES CONTENUS SCIENTIFIQUES A L’ERE D’INTERNET

L’Encyclopédie de l’Énergie a pour objectif de diffuser sur Internet du contenu scientifique de

qualité, de façon gratuite, et pour un public plutôt large. Afin de réfléchir au mieux aux enjeux de ce

projet et répondre aux problématiques posées, il est important de replacer le projet dans un contexte

plus général, de définir au mieux le contenu scientifique. Nous allons donc tenter de définir d’abord

l’information scientifique, pour mieux cerner notre contenu. Puis nous verrons quels ont été les

impacts d’Internet et des nouvelles technologies sur la production de ce type d’information, puisque

c’est ce média que l’Encyclopédie compte utiliser. Enfin, nous analyserons la situation de la

production actuelle de ce type de contenu, afin de comprendre dans quel contexte notre projet

souhaite s’implanter.

1.1 Caractéristiques et enjeux des contenus à caractère scientifique

Afin de cerner correctement l’information qui est diffusée par l’Encyclopédie de l’Énergie et la

traiter au mieux, nous allons tenter de comprendre quels sont les divers types de contenus à caractère

scientifique, voir comment ils sont diffusés, et quels sont leurs spécificités, leur importance et leurs

enjeux.

1.1.1 Définir un contenu scientifique : IST, Information spécialisée, vulgarisation ou

communication scientifique ?

On remarque qu’il existe plusieurs intitulés pour qualifier un contenu scientifique. Mais à quoi

correspond chacun de ces intitulés ? Désignent-ils des contenus différents ? Quelles sont alors les

spécificités et particularités de chacun de ces contenus ?

Il est tentant dans un premier temps de dire que l’Encyclopédie de l’Énergie diffuse de

l’information scientifique et technique (IST). L’Enssib définit l’IST comme étant « l’ensemble des

informations nécessaires aux professionnels de la recherche, de l'enseignement, de l'industrie et de

l'économie, quelle que soit la discipline concernée.1 ». Dans son Histoire de l’information scientifique

et technique2, Martine Comberousse apporte une nuance à cette définition. Elle explique bel et bien

que l’IST regroupe l’information utile aux personnes et aux organisations dans leur environnement

professionnel, mais elle apporte un sens plus général en écrivant que l’IST désigne tout « élément de

connaissance susceptible d’être représenté à l’aide de conventions pour être conservé, traité ou

communiqué 3» et précise que les ″éléments de connaissances″ viennent spécifiquement de l’activité

scientifique et technique. L’IST regroupe donc l’ensemble des contenus issus de l’activité scientifique

et technique, des contenus écrits par des professionnels pour les professionnels.

1Enssib - École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Information

scientifique et technique. Enssib. [En ligne] 08 Juin 2012. [Citation : 22 Mai 2015.] <http://www.enssib.fr/le-dictionnaire/information-scientifique-et-technique.> 2COMBEROUSSE, Martine.Histoire de l'information scientifique et technique. Paris : A. Colin, 2005.

3COMBEROUSSE, Martine.Ibid. p. 7-8

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Selon l’Enssib, on préfère aujourd’hui la dénomination d’Information spécialisée4. Pourtant,

l’information spécialisée semble être plus large que l’IST. On trouve une définition sur le site de l’Urfist

qui le confirme : « L'information spécialisée comprend toute l’IST (Information Scientifique et

Technique) et l’information professionnelle. Au sens large, toute l’information utile dans un contexte

professionnel. L'information spécialisée est constituée de données fiables, vérifiées, pertinentes et

actualisées.5

» Il semble donc que l’information professionnelle prenne en compte tous les

professionnels, pas uniquement ceux issus de la recherche, de l'enseignement, de l'industrie et de

l'économie. Néanmoins, les trois dénominations, IST, information spécialisée et information

professionnelle, sont très proches et les différences dans les définitions sont subtiles6. Pour conclure,

elles désignent toutes trois l’information spécifique dédiée aux professionnels dans l’exercice de leur

métier.

Les documents de l’Encyclopédie de l’Énergie sont certes écrits par des professionnels

reconnus et visent en partie ce type d’usagers, mais ils s’ouvrent également au grand public. Ce

contenu serait alors plutôt de la communication scientifique. Selon l’Enssib, la communication

scientifique désigne « tous les travaux de diffusion de théories et de résultats scientifiques7 ». Elle

peut prendre des formes très diverses, des articles scientifiques aux interventions lors de colloques en

passant par les posters. Le public est également plus large puisque comme le montre Rolf Ingold,

professeur à l’Université de Fibourg, dans son document Communication scientifique, le but est de

transmettre des connaissances aux spécialistes, aux apprenants (étudiants, doctorants…), mais

également au grand public8.

Pour finir, on peut se poser la question de la vulgarisation scientifique. La vulgarisation

scientifique consiste à adapter des connaissances scientifiques et techniques afin de les rendre

assimilables et compréhensibles par un public non avertit9. Elle a une visée pédagogique et

didactique. Ce type d’information peut être rédigé par les scientifiques ou les techniciens eux-mêmes

ou par un intermédiaire, une personne extérieure qui aura un point de vue plus détaché et saura

prendre du recul10

.

4Enssib - École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Ibid.

5SERRES, Alexandre. Sources et ressources en Information-Documentation : le champ professionnel. URFIST de

Rennes. [En ligne] 10 Avril 2007. [Citation : 27 Mai 2015.] <http://www.sites.univ-rennes2.fr/urfist/Supports/RessourcesInfoDoc/Ressources_ChampProfess.htm>. 6 Pour aller plus loin concernant les différenciations entre ces trois vocables, voir :

CLAVIER, Viviane. L'information professionnelle dans les discours: le parent pauvre de l'information spécialisée? [auteur du livre] CLAVIER Viviane et PAGANELLI Céline (dir.). L'information professionnelle. Paris : Lavoisier, 2013, chapitre 2, p. 47-67. 7Enssib - École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Communication

scientifique. Enssib. [En ligne] 07 Juin 2012. [Citation : 27 Mai 2015.] <http://www.enssib.fr/le-dictionnaire/communication-scientifique>. 8INGOLD, Rolf. Communication scientifique. [En ligne] 2004. [Citation : 27 Mai 2015.] Disponible au format PDF

sur: <https://diuf.unifr.ch/main/diva/sites/diuf.unifr.ch.main.diva/files/joomla_2007-04-26-Seminar-SE-07-communication-scientifique-rolf-ingold.pdf>. 9THOUIN, Marcel.La vulgarisation scientifique, œuvre ouverte. [En ligne] 09 Mai 2006. [Citation : 27 Mai 2015.]

Disponible au format PDF sur: <http://www.cirst.uqam.ca/pcst3/PDF/Communications/THOUIN.PDF>. 10

LECOMTE, Jacques. La vulgarisation scientifique en débat. Sciences Humaines. [En ligne] 15 Juin 2011. [Citation : 27 Mai 2015.]<http://www.scienceshumaines.com/la-vulgarisation-scientifique-en-debat_fr_10160.html>.

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On remarque donc que le contenu de l’Encyclopédie de l’Energie se situe entre la

communication scientifique et la vulgarisation. En effet, les articles publiés condensent des résultats

de la recherche scientifique et technique, à destination des professionnels du domaine, mais certains

articles sont simplifiés et adaptés pour être compris par les non-initiés.

1.1.2 Les enjeux propres à chaque type de contenu scientifique

Après avoir défini les différents types d’informations scientifiques et cerné le contenu de

l’Encyclopédie, nous allons voir quels sont les enjeux de ces types d’information.

La communication scientifique a pour premier enjeu l’avancement des connaissances, avec

notamment l’archivage des corpus de la science. Ensuite, étant créée par le cercle des

professionnels, les enjeux sont ceux de ce public. L’objectif est d’apporter sa contribution à la

recherche, mais aussi d’être publié dans des revues à fort impact, cité et reconnu par les pairs.

Comme le dit Guylaine Beaudry dans son ouvrage La communication scientifique et le numérique, le

système d’évaluation et de reconnaissance des chercheurs est basé sur les publications11

. L’enjeu se

place donc dans la connaissance des réseaux et des circuits de publication12

. On ne peut pas dire que

cet enjeu se retrouve pour les auteurs de l’Encyclopédie de l’Énergie. Tout d‘abord parce que les

scientifiques qui écrivent les articles sont déjà reconnus, et ensuite parce qu’elle ne bénéficie pas

encore d’une notoriété propice à développer la visibilité des auteurs. A très petite échelle, elle peut

représenter une importance pour les étudiants de l’Ense3, à qui il a été demandé d’écrire un article en

collaboration avec un dirigeant d’une entreprise innovante dans le milieu de l’énergie. Leur article

pourra être mis en avant auprès de professionnels pour mieux se faire connaitre. Mais au-delà de ce

cadre, on ne retrouve pas réellement les mêmes enjeux.

Un autre enjeu, et non des moindres, se place dans le contenu, avec comme problématique le

fait de réussir à transmettre au mieux ses connaissances. Le professeur Rolf Ingold écrit même « Le

ou la meilleure scientifique ne sert à rien, si il ou elle n'est pas capable de communiquer ses résultats

! 13

». C’est un enjeu qui rejoint celui de l’Encyclopédie. Et si ce n’est pas un enjeu majeur pour les

auteurs contributeurs du site, il est important de vérifier leur travail afin de s’assurer que leurs

connaissances sont correctement transmises et compréhensibles par le public cible, car c’est un enjeu

majeur de l’Encyclopédie, voir même le principal enjeu.

Du côté de la vulgarisation scientifique, l’enjeu central est dans l’accessibilité. Le but étant de

ne pas laisser les connaissances uniquement dans un cercle d’experts et d’érudits mais de les diffuser

largement et les rendre accessibles à tous. Le but est donc de passer la connaissance d’un public à

un autre, et on retrouve ici la problématique de la transmission. Pour la vulgarisation, cette

transmission prend la forme d’une traduction : traduire le savoir scientifique pour le rendre abordable

par des non scientifiques. Baudouin Jurdant, dans le cadre du colloque Sciences en société au XXIe

siècle : autres relations, autres pratiques, parle même d’enjeux linguistiques pour la vulgarisation

11

BEAUDRY, Guylaine.La communication scientifique et le numérique. Paris : Lavoisier, 2011. 12

Enssib - École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques.Ibid. 13

INGOLD, Rolf. Ibid.

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scientifique14

: comment traduire le jargon scientifique pour l’adapter au grand public sans le

dénaturer ? C’est une question qu’il est intéressant de se poser dans le cadre de notre site. Le public

étant très large, cela signifie que ce principe de traduction aura lieu sur une partie du contenu.

Ainsi, selon le profil du contenu qui est diffusé par l’Encyclopédie de l’énergie, l’enjeu le plus

important est la transmission du savoir. Elle devra donc réussir à accroitre sa notoriété pour s’affirmer

auprès des pairs mais également être vigilant à la forme de l’information qu’elle publie à destination du

grand public, afin de le rendre accessible et intéressant aux yeux de ces internautes non avertis.

1.1.3 Acteurs et sources de l’information scientifiques

Comme l’Encyclopédie de l’Énergie compte participer à la production de contenus

scientifiques, il est important de prendre connaissance des divers acteurs et sources de la

communication scientifique. Ce type d’information peut prendre des formes très diverses : ouvrages,

articles, thèses, mémoires, rapports de recherches, congrès, etc. On remarque donc que la littérature

grise fait partie de l’IST et plus largement de la communication scientifique. Tous ces documents sont

gérés et diffusés par des organismes reconnus. L’organisme de gestion officiel de l’IST est l’Inist

(Institut National de l’IST), et il dépend du CNRS. Il produit plusieurs bases de données spécialisées,

tel que Pascal pour les sciences techniques et la médecine, ou Francis pour les sciences humaines.

Mais on retrouve également d’autres organismes publics tels que le Cadist (Centre d’acquisition et de

diffusion de l’IST), l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) ou encore l’Abes (Agence

Bibliographique de l’Enseignement Supérieur). Mais le support le plus important de la communication

scientifique semble être les revues scientifiques. Les revues officielles de l’IST sont organisées en

plusieurs rangs, de A à C, le rang A étant le plus reconnu. Mais les revues ne sont pas seulement

l’affaire des organismes publics, et il existe des éditeurs de périodiques spécialisés tel qu’Elsevier ou

Springer. Il semble important également de citer la FNPS (Fédération Nationale de la Presse

d’Information Spécialisée). L’Encyclopédie de l’énergie, même si elle ne fait pas partie du système de

reconnaissance des chercheurs, publie des articles scientifiques écrits par ces professionnels. Le

fonctionnement des revues scientifiques est donc un principe dont elle peut s’inspirer de près pour

valider et diffuser au mieux son contenu.

Les acteurs de la vulgarisation scientifique sont nombreux. En France, les lieux de

vulgarisation sont nommés Centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) et sont

rassemblés par l’Association nationale des CCSTI. Ils sont liés par une charte15

et comptent de

nombreux acteurs16

. En dehors de ces lieux, les acteurs de la vulgarisation sont nombreux, étant

donné que la vulgarisation peut prendre des formes très variées (revues, émissions télévisées,

émissions radiophoniques, etc.). Ainsi, parmi les acteurs, on compte également des entreprises

privées et des associations.

14

FAURY, Mélody.Ambiguïtés et enjeux de la vulgarisation – A partir d’une intervention de B. Jurdant. L'Infusoir. [En ligne] 06 Janvier 2011. [Citation : 28 Mai 2015.] <http://infusoir.hypotheses.org/568>. 15

La Réunion des CCSTI. La Charte. La Réunion des CCSTI. [En ligne] 2015. [Citation : 28 Mai 2015.] <http://www.ccsti.fr/fr/acteurs/la_charte.html>. 16

La Réunion des CCSTI. Les acteurs. La Réunion des CCSTI. [En ligne] 2015. [Citation : 28 Mai 2015.] <http://www.ccsti.fr/fr/ccsti.html>.

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Les acteurs et les sources de diffusion de l’information scientifique sont donc nombreux et

reconnus, c’est ce qui fait que leur contenu est déterminé comme fiable. La fiabilité de l’information

étant un des principaux objectifs de L’Encyclopédie, cette dernière va devoir faire sa place dans le

paysage de l’information scientifique afin d’être reconnue, elle aussi, comme un acteur et une source

de ce type d’information.

1.2 Impact des technologies d’information et communication (TIC),

notamment Internet, sur la communication scientifique

L’Encyclopédie de l’Énergie a choisi de diffuser son contenu sur Internet, sous forme d’un site.

Ce choix est un élément important et central dans la mission de ce stage, qui consiste en la

structuration documentaire de ce site. Nous avons déterminé que le contenu de l’Encyclopédie

pouvait être considéré comme communication scientifique, il apparait alors intéressant de voir

comment ce type de contenu a été révolutionné par les TIC et Internet et comment il s’est adapté. Car

enfin, l’Encyclopédie n’est rien de moins que l’héritière de cette adaptation de l’information aux

nouveaux médias de communication.

1.2.1 Evolution de la communication scientifique avec les TIC17

L’évolution de la communication scientifique ne s’est pas faite brusquement dans les années

1990 avec l’arrivée d’Internet. Elle trouve son origine entre les années 1970 et 1990. C’est à cette

période que les technologies de traitement de l’information commencent à évoluer et se développer :

on voit alors naître un marché autour des ressources informatiques et les logiciels. C’est l’avènement

des télécommunications, des supports optiques et des banques de données. La communication

scientifique est liée aux technologies de communication et va donc profiter de ces nouveaux moyens

de stockage, traitement et diffusion de l’information, avec pour but d’accroître son impact.

Parallèlement à cela, on assiste à un besoin et une demande croissante en communication

scientifique. Cet accroissement est dû à un élargissement du public, à plusieurs rapports confirmant

l’importance de l’IST et à la création de nouvelles instances pour le développement de l’IST. A cette

période, la communication scientifique française est en retard : les revues scientifiques étrangères

sont plus prestigieuses et l’emploi de la langue française est un obstacle à la diffusion. Nous verrons

par la suite que même si les choses ont évoluées, la France reste parfois encore en retard sur

certains aspects de la publication scientifique. L’obstacle de la langue est un obstacle contre lequel

l’Encyclopédie de l’Énergie compte se battre aujourd’hui puisqu’elle met en avant la francophonie,

même si elle n’omet pas le multilinguisme. Le but est de redonner à la langue française sa place au

sein de la communication scientifique internationale.

Au milieu des années 1980, l’édition scientifique produit 60 000 revues, ce qui équivaut à deux

millions d’articles scientifiques par an. Les années 1990 amènent ensuite une évolution rapide des

technologies de production et de diffusion de l’information, qui envahissent alors toutes les activités

professionnelles (et même non professionnelles). Ces technologies deviennent un trait caractéristique

17

COMBEROUSSE, Martine.Op. Cit.

Page 22: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

20

de notre société, et même un de ses enjeux majeur. Le réseau Internet gagne le monde durant ces

années, bouleversant par l’importance de ses contenus et la puissance des moyens d’accès à ces

contenus (moteur de recherche, interactivité, navigateurs, etc.). Les informations générales et

commerciales prennent alors une place importante, et celle de l’information scientifique est de plus en

plus réduite. Pourtant, les revues scientifiques en ligne se développent rapidement. On leur trouve en

effet de nombreux atouts, comparées aux revues papier qui posent des contraintes de délai, de coût

de production, des procédures de validation trop variantes, de nombreuses limites dues au support et

un prix d’abonnement élevé. Au début, les revues électroniques sont des versions des revues papiers,

puis, petit à petit, le numérique s’imposent et elles sont réalisées directement sur le réseau.

Les évolutions des TIC ont donc plusieurs impacts sur la communication scientifique : au

niveau des supports et de la forme que prend l’information, mais aussi au niveau de sa diffusion

puisque les contraintes géographiques et temporelles disparaissent en quelque sorte. Pour la

vulgarisation scientifique, l’impact est le même : des possibilités accrues de supports et de diffusion.

1.2.2 Enjeux de ces évolutions

Quels sont exactement les enjeux de ces évolutions pour l’information scientifique ?

Nous l’avons dit, le principal intérêt d’Internet pour la communication scientifique est l’abolition des

distances et l’affranchissement du temps : ces libertés apportent une facilité d’échange et de

communication. La mondialisation rendue possible par le réseau Internet n’est pas un principe

nouveau pour la communication scientifique. Cette dernière trouve donc enfin un support de

communication en adéquation avec cette caractéristique. Avec les opportunités apportées par les

technologies, la publication scientifique devient plus libre. On voit alors apparaître de l’information non

vérifiée : les ″preprints″ ou prépublications, qui sont des articles scientifiques publiés en ligne avant

qu’ils ne soient validés par les pairs. C’est l’exemple de la Base archive des prépublications en

physique des hautes énergies, créée en 1991 par Paul Ginsparg18

. Cette forme de publication va se

répandre sur Internet et poser alors la question de la validité scientifique de l’information. L’enjeu

devient l’accès rapide à l’information la plus pertinente possible et on commence à confondre accès,

gratuité et quantité avec qualité.

L’exemple des ″preprints″ n’est pas unique, et si nous avions déjà à faire à une abondance

informationnelle, l’introduction des TIC, et notamment Internet, a nettement augmenté cette tendance.

On passe de « surabondance » à « déferlante informationnelle »19

. La communication scientifique

n’échappe pas à cette déferlante et on assiste à une explosion du nombre de publications

scientifiques : la production mondiale d’articles scientifiques passe de 466 419 en 1988 à 698 726 en

200320

, de plus, le nombre d’articles publiés annuellement par revues augmente21

.La visibilité et la

18

COMBEROUSSE, Martine.Op. Cit. 19

BEAUDRY, Guylaine. Op. Cit., p. 23. 20

National Science Foundation. Volume 2: Appendix Tables - Appendix table 5-41. Science and EngineeringIndicators 2006.[En ligne] 2006. [Citation : 31 Mai 2015.] Disponible aux formats XLS et PDF sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind06/pdf_v2.htm>.

Page 23: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

21

reconnaissance de l’information devient donc un des enjeux : le contenu diffusé doit réussir à émerger

au milieu de la masse d’information.

Certains enjeux évoluent, c’est le cas des droits d’auteur qui sont un des enjeux de l’édition

papier, pour laquelle il est nécessaire de les détenir. Pour l’édition numérique, c’est plutôt le savoir-

faire technologique, avec notamment le contrôle des fichiers et des plateformes d’éditions numériques

qui ont une valeur commerciale. De plus, les usagers, lorsqu’ils s’abonnent, ne prennent pas

véritablement possession des publications mais ont seulement un droit d’accès. Ce qui participe au

fait que l’enjeu n’est plus de détenir les droits mais plutôt de maîtriser la technologie. Le fait que les

droits d’auteur ne soient plus un enjeu majeur et le phénomène de surabondance d’information

amènent des problématiques autour de la véracité de l’information : elle n’est plus forcément sûre et

authentifiée.

Pour finir, la concentration du marché demeure un enjeu majeur puisque l’apparition du

numérique confirme cette concentration aux mains d’une poignée d’acteurs clés. Le sociologue

américain Irving Louis Horowitz estime que cinq grands éditeurs de revue contrôlent 90% des titres.

Les enjeux sont donc nombreux : quantité d’information, accès, fiabilité, et concentration du

marché. En tant que nouveaux diffuseur de contenus scientifiques, l’Encyclopédie va devoir composer

avec ces enjeux pour atteindre ses objectifs et tenter de s’imposer.

1.2.3 Bouleversement du rôle des acteurs traditionnels et apparition de nouveaux acteurs

Même si le marché reste concentré aux mains de quelques acteurs clés, il n’empêche que

l’avènement des TIC a bouleversé les rôles des différents acteurs et en a introduit de nouveaux.

Ces bouleversements, qui impactent le monde de l’information et donc forcément celui de l’information

scientifique, viennent principalement de ce que Guylaine Beaudry appelle « les nouveaux modes de

médiation propres au numérique »22

.

Le changement majeur au niveau des rôles des différents acteurs tient au fait que l’usager

final est, de plus en plus, l’utilisateur direct des systèmes d’information. Ce qui amène l’obsolescence

des intermédiaires humains entre l’usager et l’information : seul l’outil de recherche demeure. On a

donc un recentrage de la communication scientifique sur les moyens techniques, de diffusion, de

recherche, de gestion, etc. Le rôle du professionnel de l’information est donc remis en question, et

même s’il reste un des acteurs importants, il est nécessaire de redéfinir son rôle. Ainsi on remarque

dans le tableau récapitulatif des rôles des acteurs de la communication scientifique en fonction des

périodes d’évolution de cette dernière, dressé par Guylaine Beaudry, que si les bibliothèques avaient

un rôle dans la diffusion des contenus scientifiques aux lecteurs, elle est maintenant remplacée par

l’agrégateur ou l’entrepôt numérique23

. Selon l’auteure, l’agrégateur est un nouvel acteur du

numérique qui vient bel et bien modifier le rôle des professionnels de l’information. Il a pour rôle de

constituer une collection de contenus, issus de plusieurs sources, pour l’organiser et en vendre

21

TENOPIR, Carole et W. KING, Donald.The growth of journals publishing. [auteur du livre] Bill COPE et Angus PHILIPS (dir.). The futur of the academic journal.Oxford :Chandos, 2009, p. 116. 22

BEAUDRY, Guylaine. Op. Cit., p. 233 23

BEAUDRY, Guylaine. Op. Cit., p. 32-33.

Page 24: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

22

l’accès. Et un de ses objectifs est de proposer une masse documentaire la plus imposante possible

afin de présenter un contenu qui soit riche, diversifié, et donne même une impression d’exhaustivité24

.

L’introduction d’un acteur nouveau modifie donc les usages de l’utilisateur, bouleversant du même

coup, par effet domino, le rôle du professionnel de l’information. La mission de ce stage au sein de

l’Encyclopédie de l’Énergie permet de bien prendre conscience de l’évolution de ce rôle, de

l’importance des professionnels de l’information dans le processus de diffusion de contenus

numériques et dans l’accès des usagers à ces contenus. C’est ce que nous aborderons en toute

dernière partie de ce mémoire.

Les professionnels de l’information ne sont pas les seuls acteurs concernés. Le libraire est

également touché par ces changements, et de plein fouet. Les librairies en ligne se sont développées

et sont devenue maintenant des acteurs incontestables de l’économie du livre. Et comment ne pas

citer Amazon, dominante du marché : preuve que la concentration du marché demeure.

Leur exploitation du potentiel numérique fait des librairies en ligne des concurrentes très sérieuses

des librairies traditionnelles : quantité inégalée de titres disponibles, possibilité de consultation

d’extraits et de recherche en texte intégral. On remarque encore une fois que, comme pour

l’agrégateur, la quantité semble avoir un impact de poids dans la balance. Beaudry explique en effet

que le numérique a créé un marché ou l’objectif n’est plus de proposer ce qui se vend le plus mais

plutôt de proposer à l’acheteur l’offre la plus étendue possible25

. Si on se réfère alors à un des enjeux

évoqués dans la partie précédente, on remarque que deux enjeux ici se font face : d’un côté la course

à la quantité, à l’offre la plus large possible, avec en vue l’idéal de l’exhaustivité, et de l’autre, le

besoin de lutter contre la surabondance qui va jusqu’à perdre l’usager au milieu d’une marée

d’informations. C’est là que Google, également apparut avec Internet et le numérique, devient un

acteur très sérieux : il propose à la fois une quantité d’information énorme et un outil de recherche qui

permet, en théorie, de naviguer dans cette marée d’information. Cet outil de recherche s’est imposé

de façon implacable. Google est un acteur majeur, voir le nouvel acteur de l’ère numérique. Car en

effet, non content de proposer la quantité et l’outil de recherche, Google est aussi bibliothèque et

librairie en ligne avec Google Books Library Project26

. C’est donc un acteur émergent qui a su

s’approprier tous les rôles nécessaires au développement et à la diffusion de l’information numérique.

Le système traditionnel de publication de l’information est donc profondément modifié. De

nouveaux acteurs apparaissent, avec de fortes dominations du marché aux mains de certaines

entreprises, ce qui modifie indubitablement les rôles des acteurs traditionnels. Et même si nous

parlons ici d’un cadre un peu plus large que l’information uniquement scientifique, les acteurs et leurs

rôles restent les même que pour tout autre type d’information.

24

BEAUDRY, Guylaine. Op. Cit., p. 239-243. 25

BEAUDRY, Guylaine. Op. Cit., p. 237. 26

Google. Google Books Library Project. Google Books.[Enligne] 21 Décembre 2012. [Citation : 01 Juin 2015.] <https://www.google.com/googlebooks/library/>.

Page 25: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

23

1.3 Etat des lieux de la communication scientifique actuelle

Après avoir défini le contenu et compris les enjeux et les évolutions de la communication

scientifique vis-à-vis des TIC, il est maintenant nécessaire de dresser un état des lieux de la

publication scientifique actuelle. Cet état des lieux permettra à l’Encyclopédie de prendre conscience

de l’environnement et du marché de l’information scientifique dans lesquels elle s’inscrit.

1.3.1 Panorama mondial de la publication scientifique

Si on s’intéresse à la publication scientifique à l’échelle mondiale, on remarque tout d’abord

que celle-ci est en constante augmentation. En effet, la production mondiale d’articles scientifiques et

techniques est passée de 630 459 à 827 704,9 articles par an entre 2000 et 201127

. L’augmentation

moyenne d’articles publiés par année est de +2,8%28

.

Dans le panorama de la production mondiale de contenus scientifiques et techniques, 47 pays

(ce qui représente moins d’un quart des pays mondiaux) détiennent 98% de la production mondiale

d’articles pour 201129

. On remarque donc que dans le domaine de la communication scientifique, la

concentration est à plusieurs échelles : elle se situe au niveau des acteurs du marché, mais

également au niveau de la production mondiale. Au sein de ces 47 pays leaders, l’Union Européenne

est le plus gros producteur d’articles scientifiques et techniques, avec 254 000 articles pour 2011, soit

31%29

de la production mondiale30

. Elle est suivie des Etats Unis et l’Asie, ex aequo, avec 212 000

articles qui équivalent à 26% des publications totales. Il faut savoir que l’Union Européenne, les Etats

Unis, la Chine et le Japon réunis tiennent à eux quatre 73% de la production mondiale en IST. Et si

l’Union Européenne, les USA et le Japon étaient déjà les producteurs majeurs des quatre dernières

décennies, ce n’est pas le cas pour la Chine qui est passée de 12 000 à 90 000 articles par an entre

1997 et 2011. Avec une augmentation spectaculaire du nombre d’articles scientifiques publiés de

+650% en 14 ans, la Chine, et plus largement l’Asie, commence à s’imposer dans le panorama

mondial de la publication scientifique et technique. La Chine n’est pas l’unique pays dans ce cas : on

remarque que l’Inde a également tendance à se développer ainsi que le reste des pays n’étant pas

leader en général.

Les pays en voie de développement produisent donc de plus en plus d’information scientifique

et s’intègrent peu à peu dans le paysage de la publication scientifique et technique mondiale, la

faisant évoluer et grandir. Cette augmentation mondiale s’ajoute à l’idée de masse d’information

soulevée précédemment.

27

National Science Foundation.Appendix table 5-26 - S&E articles in all fields combined, by region/country/economy: 1997–2011. Science and Engineering Indicators 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : 02 Juin 2015.] Disponible au format XLS sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-5/c5s4.htm#s1>. 28

National Science Foundation.Table 5-20 - S&E articles in all fields, by country/economy: 2001 and 2011. Science and Engineering Indicators 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : Juin 02 2015.] Disponible au format XLS sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-5/c5s4.htm#s1>. 29

National Science Foundation.Outputs of S&E Research: Articles and Patents. Science and Engineering Indicators 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : 02 Juin 2015.] Disponible au format HTML sur:<http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-5/c5s4.htm#s1>et au format PDF sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/content/chapter-5/chapter-5.pdf>, p. 36. 30

Voir Figure 1 de l’Annexe 2 p.67 pour ce paragraphe.

Page 26: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

24

C’est face à ce constat d’évolution des pays en développement que l’Encyclopédie de

l’Énergie défend la francophonie dans son contenu. En effet, une partie de l’Afrique est francophone

et le continent étant, comme le reste du monde, en évolution permanente vers la production et la

consultation de contenus scientifiques31

, il est important de proposer à ces nouveaux usagers des

articles scientifiques en français. Le but étant de préserver la langue française dans le paysage

mondiale de l’écrit scientifique.

1.3.2 Positionnement français au sein de la publication scientifique mondiale

Quel est le rôle de la France dans ce panorama mondiale de la communication scientifique ?

Les dernières études datent de 2012 et révèlent qu’avec 3,6% des publications scientifiques

internationales, la France se place au sixième rang mondial32

.

Au niveau de son évolution, cette part mondiale de publication est en baisse régulière33

. La

France détenait en effet 5% de la publication mondiale en 2001 : ce chiffre a baissé progressivement

jusqu’à aujourd’hui. Cette baisse a été calculée à -12% entre 2007 et 2012. Cette évolution n’est pas

propre à la France, ses voisins européens dont l’Allemagne et le Royaume-Uni suivent la même

tendance. C’est également le cas du Japon et des Etats-Unis, pour qui la tendance est encore plus

accentuée. Mais si cette décroissance a commencée il y a une vingtaine d’année pour les USA, elle

est plus tardive pour les autres pays et débute entre 1999 et 200331

. Elle s’explique par la montée en

puissance, déjà évoquée ici, des pays en voie de développement tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil.

Cette montée en puissance amène une diminution de la part mondiale de production scientifique des

pays traditionnellement leaders. Cette baisse n’est donc pas forcément négative, elle est juste une

conséquence du développement de la publication scientifique dans certains pays, et les parts sont

alors mieux réparties. Cet état des choses permet de vérifier un fait précédemment avancé : les TIC

ont permis la mondialisation de l’écrit scientifique et une surabondance de sa production.

Si la part mondiale des publications françaises diminue, la visibilité de ces publications semble

augmenter, comme c’est également le cas pour les autres premiers pays producteurs. On remarque

ainsi que l’indice d’impact immédiat de la France (qui correspond au rapport entre la part de citations

et la part de publications) passe de 0,9 en 2001 à 1,1 en 2012, dépassant la moyenne mondiale qui

est à 134

. Cette augmentation d’impact est logique lorsqu’on sait que la part de publication mondiale

de la France diminue, et que sa part de citations diminue également mais dans des proportions bien

plus réduites. Ce qui fait qu’aux alentours de 2006, la part mondiale de citation de la France a

dépassé sa part mondiale de publication, augmentant ainsi son niveau d’impact. Malgré cette

31

Institut Marocain de l'Information Scientifique et Technique (IMIST). La production scientifique en Afrique. Maroc Bibliométrie. 2012, n°6. Disponible au format PDF sur: <http://bibliometrie.imist.ma/images/stories/pdf/Bibliometrie_N6.pdf>. 32

LEFEBVRE, Olivier (dir.). 45. le positionnement de la France dans le monde par ses publications scientifiques. L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France. Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Avril 2014, n°7, p. 100-101. Disponible au format PDF sur: <http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_R_45-le_positionnement_de_la_france_dans_le_monde_par_ses_publications_scientifiques.php#ILL_EESR7_R_45_02a>. 33

Voir a), Figure 2 de l’Annexe 2 p.68 pour ce paragraphe. 34

Voir Figure 3 de l’Annexe 2 p.69.

Page 27: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

25

évolution, la France reste en retard vis-à-vis des autres pays européens comme l’Allemagne et le

Royaume-Uni35

, dont l’indice d’impact pour 2012 est respectivement à 1,26 et 1,25. La visibilité des

publications scientifiques française est donc encore à améliorer pour s’imposer réellement sur la

scène scientifique européenne mais aussi internationale.

Mais il est un aspect de la publication scientifique dans lequel la France s’impose : la

collaboration internationale. Avec 48% de ses publications impliquant au moins un laboratoire à

l’étranger, la France a, en 2012, le plus fort taux de collaboration, devant l’Allemagne (47,2%), le

Royaume-Unis (47,6%) et loin devant les USA (30,2%)36

. Ce chiffre a tendance à augmenter

puisqu’en 2007, le taux de collaboration international de la France était de 42,4%. Cette augmentation

se retrouve implacablement chez les dix pays leaders, ce qui confirme encore une fois une tendance à

la mondialisation, encouragée par les TIC.

La France a donc une place importante sur la scène de la publication scientifique

internationale. Mais il serait néanmoins important pour notre pays d’améliorer sa visibilité à

l’internationale, afin de rattraper son retard sur ses collègues européens. En effet, il est intéressant de

publier, mais il est d’autant plus important d’être lu et reconnu. L’Encyclopédie, à l’image de la France,

comporte de nombreuses collaborations internationales, mais il sera important également, à son

échelle, de développer ses citations et son impact.

1.3.3 La communication scientifique entre promotion et critique

Nous l’avons vu, la communication scientifique a nettement évoluée et s’est développée avec

l’arrivée des nouvelles technologies d’information communication. Les enjeux sont la diffusion, l’accès,

la quantité et la renommée. Ce développement amène alors un entre deux feux pour l’écrit

scientifique, avec d’un côté les dispositions gouvernementales et commerciales pour continuer de le

faire évoluer, et de l’autre une critique tranchante mais fondée issue du difficile constat qu’il est parfois

compliqué de concilier quantité et qualité.

Il est un point que nous n’avons pas encore ou peu abordé concernant l’information

scientifique en ligne : le libre accès. Nous avons évoqué la concentration du marché de la publication

scientifique avec le monopole de quelques grands groupes d’édition. C’est en réaction à ce principe

que le libre accès s’est développé, avec pour objectif « la mise à disposition gratuite de la littérature

scientifique sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre,

imprimer (…), ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre

que celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet.», selon la définition donnée par l’Inist37

.

Ce dispositif de mise à disposition de l’information scientifique a été défini par un texte fondateur :

Budapest Open Access Initiative (BOAI)38

, soit en français l’Initiative de Budapest pour le libre accès.

Réalisé en 2002, ce texte avait pour but de stimuler le libre accès dans le monde et réunir les projets

35

Voir b), Figure 2 de l’Annexe 2 p.68. 36

Voir Figure 4 de l’Annexe 2 p.70 pour ce paragraphe. 37

PIERI, Philippe (dir.). Libre Accès. Libre accès à l’information scientifique et technique. [En ligne] 2015. [Citation : 03 Juin 2015.] <http://openaccess.inist.fr/?+-Libre-Acces-+>. 38

CHAN, Leslie, CUPLINSKAS, Darius et Eisen, Michael, et al. Initiative de Budapest pour l'Accès Ouvert. Budapest Open Access Initiative. [En ligne] 14 Février 2002. [Citation : 04 Juin 2015.] <http://www.budapestopenaccessinitiative.org/translations/french-translation>

Page 28: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

26

naissants. Cet objectif est atteint puisque le texte a été suivi par une campagne mondiale en faveur du

libre accès, qui continue encore aujourd’hui. La tendance mondiale est donc de promouvoir l’accès à

l’écrit scientifique.

La France suit ce mouvement de promotion de l’information scientifique au travers du

développement du libre accès. Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et

de la Recherche soutient en effet des projets tels que HAL ou Persée. HAL (Hyper Articles en Ligne)

est une plateforme d’archives ouvertes, pluridisciplinaires et gratuites, qui vise la diffusion large de la

production scientifique française. Persée quant à elle, est une bibliothèque numérique valorisant le

patrimoine documentaire scientifique sous ses diverses formes (revues, livres, colloques, articles…).

Les documents sont tous disponibles dans leur intégralité et sont gratuits. Ensuite, en dehors de

l’accès libre mais toujours dans une perspective de promotion de l’accès à l’information scientifique, le

ministère a initié le projet ISTEX (Initiative d’excellence de l’information scientifique et technique). Ce

projet a pour but de créer une bibliothèque numérique aux meilleurs standards internationaux,

rassemblant des archives scientifiques de toutes disciplines, et qui sera accessible dans tous les

établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur ainsi qu’aux grandes bibliothèques

municipales fréquentées par les chercheurs39

. En plus du Ministère de l’Éducation nationale, de

l’Enseignement supérieur et de la Recherche, plusieurs organismes français ont pour mission de

promouvoir la communication scientifique, comme l’Inist (Institut National de l’Information Scientifique

et Technique) ou l’Afis (Association française pour l’information scientifique).

Mais il est important de prendre du recul vis-à-vis des évolutions de la communication

scientifique, de son développement et de sa promotion. En effet, développer l’accès et la gratuité à

cette information est louable, mais il ne faut pas perdre de vue la qualité. Les évolutions, les enjeux et

les tendances nationales et internationales concernant la publication scientifique, que nous avons

soulevés au cours de cette première partie semblent laisser la qualité de côté. Pourtant la fiabilité et la

qualité de l’information scientifique est une réelle problématique. Plusieurs publications ont été

remises en question, interrogeant la qualité de certains écrits scientifiques. Le chercheur américain

John Ioannidis s’est penché sur la question dans son article Pourquoi la plupart des découvertes

publiées sont fausses40

, dans lequel il montrait que plusieurs études n’étaient pas viables et que les

résultats étaient pourtant publiés. Cet article, publié en 2005, a été consulté plus de 1,2 millions de

fois en 2014, ce qui est un record41

. En cause de cette perte de fiabilité, le fait que, malgré le principe

du libre accès, les revues scientifiques soient devenues un véritable business, dominé par des leaders

qui font la course au scoop. Randy Schekman, prix Nobel de médecine en 2013, témoigne du fait que

39

MONGENET, Catherine (dir.).Diffusion du savoir à l'ère du numérique au Salon du livre de Paris du 20 au 23 mars 2015. France Université Numérique. [En ligne] 20 Mars 2015. [Citation : 04 Juin 2015.] <http://www.france-universite-numerique.fr/diffusion-du-savoir-a-l-ere-du-numerique-au-salon-du-livre-de-paris-du-20-au-23.html>. 40

IOANNIDIS, John P. A. Why Most Published Research Findings Are False. PLOS Medicine. [En ligne] 30 Aout 2005. [Citation : 04 Juin 2015.] <http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0020124>. 41

BARTHELEMY, Pierre. Un chercheur dénonce l’inutilité de nombreux travaux scientifiques. Le Monde - Passeur de science. [En ligne] 29 Octobre 2014. [Citation : 04 Juin 2015.] <http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/10/29/un-chercheur-denonce-linutilite-de-nombreux-travaux-scientifiques/>.

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27

les grandes revues donnent la préférence aux sujets sensationnels, au détriment des travaux ayant

plus d’intérêt scientifique. Ce positionnement a, selon lui, un effet nocif sur les chercheurs qui vont

jusqu’à modifier leurs résultats. L’impératif de publication imposé aux chercheurs n’est pas nouveau,

mais il est aujourd’hui bien plus fort en raison de la baisse des investissements publiques et de la

compétition mondiale pour obtenir et garder sa part de publication ou un fort indice d’impact. De plus,

pour entrer dans une université ou un centre de recherche, les chercheurs se font évaluer par

l’administration. Mais malheureusement, comme l’explique Peter Lawrence, biologiste britannique

émérite, les bureaucrates ne savent pas évaluer le travail des chercheurs directement : ils se basent

donc sur le nombre d’articles publiés et leur facteur d’impact (si l’article est beaucoup cité ou non dans

d’autres travaux)42

. On en revient alors au même point, il est impératif pour les chercheurs de publier

pour faire leur place : « publish or perish43

», quitte à falsifier leurs études.

Ainsi, les évolutions récentes de la communication scientifique n’ont pas que des impacts

positifs. La qualité de l’information reste un vrai problème. Dans ce contexte, l’Encyclopédie de

l’énergie s’est donnée pour principe de fournir une information vérifiée, accessible, gratuite et diffusée

à un public large. Réussir à réunir toutes ces qualités semble difficile après avoir défini la situation

actuelle de la publication scientifique. Mais il est important de préciser que l’Encyclopédie ne

représente pas les mêmes enjeux qu’une revue scientifique, elle est pour l’instant seulement dirigée

par le souhait de diffuser sur Internet des contenu de qualité sur l’énergie.

Il est difficile de définir précisément l’information scientifique : en effet, elle prend des formes

diverses, revêt des enjeux nombreux et parfois contraires, et son évolution est rapide et très liée à

celle des technologies de l’information communication. Pourtant, L’Encyclopédie de l’énergie a pour

but de diffuser de l’information scientifique sur Internet, elle va donc devoir se positionner vis-à-vis du

système de publication de ce type d’information. Quels enjeux seront les siens ? Quelle forme adopter

et comment suivre l’évolution technologique ? Il sera ensuite nécessaire de faire des choix éditoriaux

en adéquation avec ce positionnement. Et c’est ici l’objet de la mission de ce stage.

42

RADIER, Véronique. Faut-il encore croire les revues scientifiques ? L'Obs. [En ligne] 21 Avril 2015. [Citation : 04 Juin 2015.] <http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20150420.OBS7555/faut-il-encore-croire-les-revues-scientifiques.html>. 43

″publier ou périr″

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28

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29

2 CHOIX D’UN POSITIONNEMENT EDITORIAL POUR L’ENCYCLOPEDIE DE

L’ÉNERGIE

Avant de publier du contenu, surtout lorsque ce contenu est scientifique, il est nécessaire de

s’interroger et de prendre des décisions concernant le système de publication qui va être adopté.

Même si l’Encyclopédie de l’énergie était déjà en ligne lors du début du stage, une période importante

de conceptualisation a été nécessaire, et a en partie été traitée par le projet tuteuré précédant le

stage. Nous allons donc ici soulever les questions et rendre compte des décisions prises concernant

le positionnement éditorial de l’Encyclopédie de l’énergie. C’est-à-dire les choix concernant le public

cible, le fonctionnement de l’édition, le traitement du contenu ou encore la publication.

2.1 Un contenu scientifique fiable

L’aspect qui semble le plus mis en avant dans le concept de l’Encyclopédie est la fiabilité. Les

articles doivent être de qualité, les informations vérifiées et validées par les pairs. Il est également

important que l’usager soit sûr de la qualité des informations. Le but étant que dans la surabondance

de contenus véhiculés par le net, l’internaute puisse se diriger vers l’Encyclopédie avec la certitude

que les informations qu’il va y lire sont justes.

2.1.1 Des articles écrits par des professionnels reconnus et identifiés

L’exemple le plus connu d’encyclopédie en ligne est Wikipedia. Et c’est à juste titre, car cette

encyclopédie libre, collaborative et en ligne est le sixième site le plus fréquenté au monde44

, avec

environ 500 millions de visiteurs par mois en 2014. Elle constitue « le plus grand et le plus populaire

des ouvrages de références générales d'Internet ». Pourtant, même si ce projet est une réussite, son

principe de fonctionnement est controversé et c’est d’ailleurs en opposition à certains de ses

préceptes que M. Martin-Amouroux a conçu son Encyclopédie de l’énergie. En effet, Wikipédia est un

projet collaboratif qui se base sur le principe d’intelligence collective. C'est-à-dire que son contenu est

élaboré par l’ensemble des internautes : « n'importe qui peut accéder au site et modifier la quasi-

totalité des articles ». Ce qui fait que les informations proposées par cette encyclopédie ne sont pas

authentifiées : elles ne possèdent pas d’auteur à proprement parler. On ne sait pas qui a écrit

l’information qu’on est en train de lire et on peut, à partir de ce constat, douter de sa fiabilité.

Le fondateur de l’Encyclopédie de l’énergie, M. Martin-Amouroux, souhaite que la qualité et la

fiabilité des informations de son site soient une certitude. Mettre la validité de l’information comme

objectif premier dans un projet d’encyclopédie spécialisée en ligne semble être un très bon

positionnement. Tout d’abord parce que le principe même d’encyclopédie inclue l’idée de document

de référence. En effet, les encyclopédies papiers comportaient des informations validées et sûres en

lesquelles les lecteurs avaient confiance, notamment parce qu’elles étaient portées par des auteurs

44

COEFFE, Thomas. Les sites les plus visités en France et dans le monde. Blog du modérateur. [En ligne] 05 Décembre 2012. [Citation : 06 Juin 2015.] <http://www.blogdumoderateur.com/les-sites-les-plus-visites-en-france-et-dans-le-monde/>.

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de référence : Diderot, D’Alembert, Larousse, Quillet, etc. Mais au-delà de ça, nous avons vu que la

fiabilité est aujourd’hui un des enjeux de l’information sur Internet, et plus précisément encore, un

enjeu important de l’information scientifique. Ce positionnement est donc judicieux puisqu’il répond

aux problématiques actuelles de la communication scientifique en ligne.

Comment l’Encyclopédie de l’énergie compte mettre en œuvre ce principe de fiabilité ? Tout

d’abord il est important de préciser que le fondateur de l’Encyclopédie de l’énergie a de nombreuses

qualifications dans le domaine scientifique et académique : attaché, chargé et directeur de recherche

au CNRS, directeur de l'Institut Economique et Juridique de l'Energie, Vice-président de l’Université

Pierre Mendes-France, Président du Pôle Universitaire et Scientifique Européen de Grenoble, etc.

Quant au directeur de l’association porteuse de l’Encyclopédie, Roland Vidil, il est diplômé de l'Institut

national polytechnique de Grenoble (Ecole nationale supérieure d'hydraulique), il est entré au CEA

(Commissariat à l'énergie atomique) en 1976 où il a été directeur du Groupement pour la Recherche

sur les Echangeurs Thermiques (GRETH) et il a également été directeur de l’Ensieg (devenue Ense3).

Les responsables de l’Encyclopédie sont donc des personnes de référence dans le domaine de

l’énergie, ce qui lui confère déjà une certaine fiabilité. Ensuite, les auteurs des articles sont tous des

scientifiques qualifiés et ils n’écrivent que sur leur domaine et sujets de prédilection. Ils choisissent

leur sujet, avec l’accord de l’équipe de l’Encyclopédie, en fonction de leurs connaissances et de leurs

spécialités. Ce qui fait que le contenu de l’Encyclopédie est plutôt sûr.

Mais établir un fonctionnement et des contacts avec des scientifiques qui deviennent auteur

n’est pas suffisant pour développer la qualité informationnelle de notre contenu. Le but est également

d’éviter au lecteur tout doute concernant la véracité des informations qu’il pourra trouver sur le site.

Les usagers doivent être certains de la qualité des informations diffusées par le site. Pour atteindre cet

objectif, les textes sont attribués aux auteurs et ces auteurs sont identifiés et présentés au travers de

biographies rassemblées sous la catégorie de contenu Auteurs (accès via le menu principal). Ces

biographies sont constituées afin de montrer à l’internaute en quoi l’auteur est qualifié pour écrire

dans l’Encyclopédie : on y trouve par exemple les diplômes, les emplois, les domaines de

spécialisation ou encore les écrits de l’auteur45

. Dans la nouvelle structure du site, ce principe sera

expliqué à l’internaute sur la page de présentation de la catégorie « Auteurs », afin qu’il comprenne

bien l’objectif de qualité et de fiabilité de l’information sur l’Encyclopédie. Un accès à une sélection

aléatoire de présentations d’auteurs lui sera également proposé46

.

2.1.2 Processus éditorial de validation

L’identification d’auteurs qualifiés et reconnus ne suffit pas à assurer la qualité des articles de

l’Encyclopédie : il est nécessaire que ces derniers soient vérifiés. En effet, une des caractéristiques du

document scientifique est de faire l’objet d’un contrôle par les pairs, constitués en communauté

scientifique. C’est encore une fois un principe que l’Encyclopédie de l’énergie a en opposition avec

Wikipédia. En effet, l’encyclopédie la plus célèbre du web n’a ni filtrage des éditeurs, ni comité de

45

Pour exemple, voir : Encyclopédie de l'énergie. Alleau Thierry. Encyclopédie de l'énergie. [En ligne] 2015. [Citation : 05 Juin 2015.] <http://encyclopedie-energie.org/auteurs/alleau-thierry>. 46

Voir Annexe 7 p.118.

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validation. C’est un aspect qui est critiqué et participe à la remise en question de la fiabilité des

informations de ce site.

Un comité de validation nécessite l’investissement de personnes compétentes.

L’Encyclopédie étant à ses débuts, elle ne dispose que de moyens très réduits et le comité doit donc

forcément être constitué de bénévoles. Tout comme les auteurs, les personnes validant les

informations doivent être qualifiées, être des références dans le domaine scientifique et plus

précisément dans le domaine de l’énergie puisque l’Encyclopédie y est spécialisée. Un comité

d’administration de l’association vient seulement d’être monté et l’équipe éditoriale a été constituée,

mais elle doit encore être complétée et est amenée à évoluer. Le principe de validation a été organisé

de la manière suivante : les articles de l’Encyclopédie, suite à la proposition faite par le projet tuteuré,

ont été répartis en dix rubriques. Chacune des rubriques sera gérée par un responsable qui aura pour

tâche de trouver de nouveaux auteurs pour alimenter la rubrique d’articles. Les responsables doivent

être capables de comprendre et corriger les articles qu’ils liront : leur niveau de compétence doit donc

être assez élevé. De plus, il est important pour l’Encyclopédie qu’ils disposent d’un bon réseau de

contacts afin de trouver de nouveaux auteurs et développer l’Encyclopédie de l’énergie. Les

responsables sont donc choisis en fonction de leurs qualifications, leurs compétences et leurs

domaines de spécialité. Par exemple pour la rubrique « Usages de l’énergie », c’est l’ingénieur

économiste Bertrand Château qui a été désigné puisqu’il est le fondateur d’Enerdata, entreprise

spécialisée dans les études des usages de l’énergie, et qui a acquis une réputation internationale. Le

travail de ces dix responsables de rubrique sera orchestré par un responsable général.

La vérification des informations par un comité de validation constitué de dix responsables, un

pour chaque rubrique, vient donc renforcer le potentiel de l’Encyclopédie de publier des informations

fiables. Nous avons donc un contenu fait d’articles écrits par des auteurs reconnus et vérifiés par des

scientifiques qualifiés. On se rapproche ici du processus éditorial des revues scientifiques qui

fonctionnent également avec un système de vérification et de validation.

2.1.3 Normalisation du contenu

La qualité d’un contenu se construit au niveau du fond mais aussi au niveau de la forme : la

présentation du contenu importe beaucoup. Il a donc été nécessaire de créer des normes pour

l’Encyclopédie de l’énergie. C’est-à-dire des règles qui vont permettre de maintenir des contenus

structurés, homogènes et claires. Ces normes sont de deux sortes : tout d’abord les normes de

positionnement, puis les normes de présentation.

Il a été nécessaire d’établir quelques normes en fonction des objectifs qui ont été fixés.

L’usager doit être convaincu de la fiabilité de l’information proposée par l’Encyclopédie. C’est pourquoi

cette dernière a dû choisir de se positionner à plusieurs niveaux. Au niveau des partenaires tout

d’abord : l’association propose à des entreprises de financer partiellement l’Encyclopédie et en

contrepartie, leur logo apparaît sur le pied de page du site. Mais s’associer à une entreprise signifie

également s’associer à son image, l’Encyclopédie ne peut donc pas accepter l’aide de n’importe

quelle entreprise. De plus, s’associer à de trop grosses entreprises du domaine de l’énergie pourrait

laisser penser à l’usager que les informations sont orientées et que l’Encyclopédie n’est pas

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totalement libre. Il remettra alors en question la fiabilité de l’information qu’il trouvera sur le site et un

des principaux objectifs ne sera pas atteint. Il a également fallu se positionner au niveau des grands

débats actuels dans le domaine de l’énergie. Il est important que l’Encyclopédie fasse preuve d’une

objectivité ostentatoire vis-à-vis des grandes questions actuelles. En effet, de la même façon qu’avec

les partenaires, si l’usager pense que l’Encyclopédie véhicule des idées orientées, il remettra en

cause la fiabilité de l’information et l’objectif sera manqué. L’exemple le plus représentatif est celui du

débat autour de l’énergie nucléaire. L’Encyclopédie se doit de rester très neutre et les responsables

sont très vigilants vis-à-vis de cette obligation.

Il a également été nécessaire de normaliser le contenu de l’Encyclopédie afin que sa

présentation soit homogène. Lors du projet tuteuré, nous avions noté que le contenu, des articles

notamment, n’était pas du tout régulier, et nous proposions dans le cahier des charges de mettre en

place un mode de présentation type des articles. Cette proposition a été réalisée au début du stage.

Des normes ont été fixées avec les responsables et elles ont permis, par la suite, de constituer le

Guide de rédaction proposé dans le pack auteur ainsi que certains aspects de la restructuration du

site. Il a été nécessaire de faire des normes pour chacun des quatre types de contenu : les articles,

les biographies d’auteurs, les références bibliographiques et les présentations d’institutions. Les

articles ont fait l’objet de plus de règles étant donné qu’ils constituent le contenu central. Ces normes

ont été rassemblées dans un dossier qui a été validé par les responsables de l’Encyclopédie47

. Les

éléments normés sont les suivants : la numérotation des titres des articles, le format des noms des

auteurs, les illustrations et leurs légendes, les tableaux, les notes, les références et les citations

bibliographiques ou encore les sigles des institutions. Ce document sera complété si nécessaire. Le

but de cette normalisation est que la présentation témoigne au mieux du sérieux des contenus. Car en

effet, toujours suivant le même processus, si les titres ou les légendes sont tous différents d’un article

à l’autre, ou que les références bibliographiques ne sont jamais présentées de la même façon, le

lecteur peut s’interroger, et remettre en question la capacité de l’Encyclopédie à proposer de

l’information de qualité.

Il est donc nécessaire de proposer au lecteur une information de qualité, présentée de façon

normée et homogène et de fixer des règles afin qu’il n’ait jamais l’occasion de douter ou remettre en

question la fiabilité de l’information qui lui est proposée.

La qualité et la validité de l’information de l’Encyclopédie de l’énergie se construit donc à

plusieurs niveaux. Au niveau des acteurs, en rassemblant des personnes compétentes; au niveau du

contenu en soignant les choix des sujets, la vérification des informations et la présentation; et au

niveau des partenaires, en choisissant des partenaires en adéquation avec l’esprit et l’image que

l’Encyclopédie souhaite véhiculer.

47

Voir Annexe 3 p.71 à 79.

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33

2.2 Un public cible large

Le public cible de l’Encyclopédie est très large. Il n’est pas possible de se positionner et de

créer un outil de diffusion d’information sans s’être interrogé réellement sur ses futurs usagers. Dans

ce but, nous allons tenter d’analyser le public cible et ses besoins, en s’interrogeant sur les enjeux et

les difficultés de cette cible.

2.2.1 Du grand public aux chercheurs

En créant l’Encyclopédie de l’énergie, M. Martin-Amouroux avait pour idée de transmettre les

connaissances des scientifiques à un public large, et ce de façon gratuite. Ainsi, si la fiabilité de

l’information est le premier objectif de l’Encyclopédie, le second concerne la diffusion vers un large

public. La décision de s’adresser à un public large est venu pour différentes raisons. Tout d’abord, M.

Martin-Amouroux souhaitait transmettre son savoir et celui de ses confrères scientifiques à la

génération suivante, dans le but que ce savoir perdure et ne se perde pas. Il a également remarqué

que les personnes retraitées étaient de plus en plus curieuses et intéressées. Elles possèdent du

temps libre et le passent à se former dans des domaines qui les intéressent : en participant à des

conférences, des colloques ou en cherchant des informations sur Internet. En effet, ce processus est

de plus en plus répandu et un nom lui a été donné : le lifelong learning. Les auteurs Peter Alheit et

Bettina Dausien ont étudié ce phénomène dans leur article Educational processes and lifelong

learning48

. Ils y parlent d’un « nouvel ordre éducatif » et d’un rôle central de ces usagers dans les

nouvelles politiques de formation. Il est donc intéressant de prendre en considération ce type de

public pour créer un nouvel outil d’information scientifique tel que l’Encyclopédie de l’énergie.

Ensuite, lorsqu’il a demandé à plusieurs scientifiques d’écrire un article pour les débuts de

l’Encyclopédie, M. Martin-Amouroux a pu se rendre compte que le niveau de difficulté des rendus était

très varié. Ainsi, l’idée d’avoir un public cible large s’est confirmé, car il donnait également plus de

liberté aux auteurs dans la rédaction de leurs articles.

Le public de l’encyclopédie de l’énergie va donc du lycéen jusqu’au curieux - retraité

notamment - en passant par les professionnels du milieu scientifique. Il constitue donc une cible très

étendue. Mais le fait de diffuser la communication scientifique vers le grand public est un processus

déjà engagé par les organismes scientifiques, comme le témoigne l’implication du Laboratoire de

Physique Corpusculaire (LPC) de Clermont-Ferrand : « La communication et la diffusion de la culture

scientifique doivent occuper une place importante dans les laboratoires de recherche fondamentale et

sont fortement encouragées par les organismes de tutelle. Le LPC s’inscrit de plus en plus dans cette

démarche en menant, notamment, des actions de communication de grande ampleur hors les murs du

laboratoire en direction du grand public ou de diffusion de la culture scientifique vers les lycéens. 49

».

L’équipe du laboratoire explique en effet que la mission essentielle d’un laboratoire est de produire

48

ALHEIT, Peter et DAUSIEN, Bettina. Processus de formation et apprentissage tout au long de la vie. L'orientation scolaire et professionnelle. [En ligne] 2005. [Citation : 09 Juin 2015.] Disponible au format HTML ou PDF sur: <http://osp.revues.org/563>. 49

FALVARD, Alain (dir.). Activités de communication et de diffusion de la culture scientifique. Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand. [En ligne] Mis à jour le 09 Juin 2015. [Citation : 09 Juin 2015.] <http://lpc-clermont.in2p3.fr/spip.php?rubrique31>.

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des connaissances, mais qu’il se doit également de les transmettre, et pas uniquement vers les

experts de la discipline, mais aussi vers le grand public et les médias. Ainsi le parti pris de

l’Encyclopédie d’un public cible très large, réunissant des profils très hétéroclites est osé mais reste

dans la logique d’une tendance actuelle de la communication scientifique.

2.2.2 La nécessité d’une meilleur diffusion de la communication scientifique vers le grand

public et l’enseignement supérieur

Les professionnels de la science, de la technique et de l’industrie ont besoin de l’IST : c’est un

fait avéré, puisqu’elle nourrit leur profession, tant au niveau de la production que de la consommation.

Mais qu’en est-il du grand public, et notamment le public de l’enseignement secondaire ?

L’accès du grand public, et surtout des jeunes publics, à la culture scientifique, technique et

industrielle est un point qui occupe beaucoup le gouvernement, comme en témoigne le Rapport n°678

du Sénat portant sur Un nouveau cadre pour les cultures scientifique, technique et industrielle50

. Dans

ce rapport, la sénateur Marie-Christine Blandin revient sur l’importance de la diffusion des cultures

scientifiques, techniques et industrielles (CSTI) et retrace toutes les actions mises en place par le

gouvernement pour la favoriser. En effet, de très nombreux rapports soulignent de façon récurrente

les insuffisances de la diffusion de la CSTI. On peut donc penser que le grand public a besoin d’un

meilleur accès à l’information scientifique.

Au sein de ce grand public, les lycéens sont une cible à part entière. En effet, ils sont une des

cibles de l’Encyclopédie puisqu’ils sont un public susceptible de s’intéresser à la science. Ils

représentent également un potentiel pour l’avenir scientifique mais n’ont aucune connaissance

préalable : ce sont des néophytes. Or, la diffusion des CSTI aux publics jeunes et plus précisément

dans le cadre scolaire est un point particulier sur lequel le gouvernement veut concentrer ses efforts.

Le rapport parlementaire porté par Maud Olivier, députée, et Jean-Pierre Leleux, sénateur, intitulé

Faire connaitre et partager les cultures scientifiques, techniques et industrielles : un impératif, insiste

sur l’importance de développer cette diffusion dans le système d’éducation :« Il est essentiel de

corriger diverses imperfections dont souffre le partage des savoirs, du fait des dysfonctionnements du

système éducatif, lequel ne favorise pas suffisamment le développement des CSTI ni ne réduit les

inégalités d’accès aux savoirs et aux métiers scientifiques et techniques.51

». Comme nous l’avons dit,

un lycéen représente un potentiel futur acteur du monde scientifique : son accès à la communication

scientifique en est donc d’autant plus important. Effectivement, ce sont plutôt les professeurs qui vont

effectuer les recherches, puis synthétiser et livrer les connaissances aux élèves. Ils jouent un rôle de

médiateur et le lycéen n’accède donc pas forcément directement à l’information, notamment

scientifique. C'est pourquoi le rapport de Maud Olivier et Jean-Pierre Leleux insiste beaucoup sur la

nécessité d’inscrire une perspective de développement des CSTI dans la formation des enseignants.

50

BLANDIN, Marie-Christine. Rapport d'information n° 678 - Un nouveau cadre pour les cultures scientifique, technique et industrielle. Sénat. [En ligne] 02 Juillet 2014. [Citation : 09 Juin 2015.] Disponible au format HTML et PDF sur: <http://www.senat.fr/rap/r13-678/r13-678_mono.html>. 51

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Faire connaitre et partager les cultures scientifiques, techniques et industrielles : un impératif. Assemblée Nationale. [En ligne] 09 Janvier 2014. [Citation : 09 Juin 2015.] Disponible au format PDF sur : <http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-oecst/diffusion_culture_rapport_provisoire.pdf>. p. 105.

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Mais des projets ont déjà été mis en place afin de favoriser cet accès et pousser les lycéens vers

l’information : par exemple les TPE, travaux personnels encadrés. Les TPE sont obligatoires et sont

une épreuve obligatoire anticipée du baccalauréat. Les lycéens cherchent avec leurs enseignants une

thématique de travail qu’ils doivent alors explorer. Pour ce faire, ils auront besoin de s’intéresser et

d’accéder à l’information, entre autre scientifique.

Les besoins du grand public et des lycéens en information scientifique ne sont donc pas

clairement étudiés, mais les investissements du gouvernement pour diffuser ce type de contenu

auprès de ces publics témoignent d’une certaine nécessité.

2.2.3 Les difficultés d’un public cible large et hétérogène

Un public cible qui est large et qui rassemble donc des profils d’usagers très différents pose

forcément des difficultés lors de la construction d’un outil de diffusion des connaissances. Ces

difficultés sont théoriques mais aussi pratiques.

Tout d’abord, nous venons de voir qu’il était nécessaire que la culture scientifique soit mieux

diffusée auprès du grand public et des publics scolaires. Mais le problème est de savoir si

l’Encyclopédie de l’énergie répond bien à cette nécessité. En effet, il semblerait que pour répondre à

ce besoin, la solution ne soit pas forcément de créer de nouveaux contenus ou de nouveaux outils

mais de guider le public jusqu’aux contenus. En effet, s’ils souhaitent accéder à la communication

scientifique, les lycéens, comme les chercheurs ou les curieux ont déjà des sources à dispositions. Il

existe par exemple de nombreuses sources scientifiques reconnues, pédagogiques et de

vulgarisation, pour les lycéens ou le grand public: Sciences et vie, Futura-Sciences, Le Monde a une

rubrique Sciences, Pour la Science, etc. Les chercheurs ont également leurs sources, reconnues et

surtout habituelles : DOAJ, Directory of Open Access Journals ; IEEE - le portail de l'Institute of

Electrical and Electronics Engineers ;Persée, Hal, etc. L’Encyclopédie pourrait-elle faire sa place dans

ce paysage déjà bien occupé ? Et lorsqu’on sait qu’un outil de diffusion d’information doit toujours être

conçu en fonction des usagers à qui il s’adresse et répondre à leurs besoins, on peut se demander si

l’Encyclopédie de l’énergie répond réellement à un besoin des internautes?

Un public aussi large pose également des problématiques techniques. Car effectivement, les

contenus adaptés aux chercheurs ne sont pas pertinents pour des élèves de lycée et inversement. Ils

relèvent tous de différents niveaux de difficultés et sont pourtant tous réunis dans l’Encyclopédie. Il a

donc fallu signaler ces différences afin que les divers types de publics puissent accéder au contenu

qui leur correspond. La solution qui a été choisie est une échelle de niveau fixée pour les articles : elle

va de ″Facile″ à ″Difficile″ en passant par ″Peu difficile″ et ″Assez difficile″.

Le public choisi comme cible pour créer l’Encyclopédie de l’énergie est donc un réel

challenge. Il sera nécessaire de faire connaître le site auprès de ce large public. Pour se faire, la

communication qui sera faite dans et autour de l’outil sera importante.

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2.3 Un fonctionnement éditorial à mettre en place

Le contenu et le public cible de l’Encyclopédie étant identifiés et étudiés, il est maintenant

nécessaire de relier les deux en établissant un système de fonctionnement éditorial.

2.3.1 Faciliter la création et la publication des contenus

Les auteurs sollicités par les responsables de l’Encyclopédie rédigent un article qu’il est

ensuite nécessaire de publier sur le site. Sans aucune recommandation, nous avons remarqué que

les articles reçus des auteurs étaient tous différents, que ce soit au niveau du fond ou de la forme. Et

étant donné qu’il n’existait aucune norme de publication et qu’aucun professionnel de l’information

n’est chargé d’intégrer les contenus, les articles, une fois publiés, sont tous très différents les uns des

autres. Il était donc nécessaire d’homogénéiser les articles, la solution étant de faciliter au mieux leur

publication sur le site. Pour cela, nous avons tenté de répartir les contraintes entre les auteurs et les

éditeurs et de guider au mieux leur travail à l’aide de l’outil numérique.

Un pack auteur a été constitué, comme il était prévu dans le cahier des charges du projet

tuteuré. Ce pack est un dossier numérique rassemblant tous les documents nécessaire à faciliter et

aider le travail des auteurs. Il sera accessible en ligne sur le site de l’Encyclopédie. Il contient quatre

documents:

Un modèle d’article52

Le modèle d’article se présente sous la forme d’un fichier de type Modèle Microsoft Word

(.dotx), qui va pouvoir guider l’auteur dans la saisie de son article. Ce fichier permet en

effet d’apposer automatiquement des règles de présentation, telles que les titres, sans

que l’auteur n’ait aucune contrainte. Ces règles de présentation ont été construites en

étudiant la publication de contenus sous le CMS Drupal : elles vont permettre de faciliter

au maximum l’édition sur le site. C’est-à-dire qu’en effectuant un collage depuis Word

(commande spéciale accessible à partir du CMS Drupal du site), la présentation du

contenu est tout de suite optimale et les traitements postérieurs sont réduits au minimum.

Un guide de rédaction53

Le guide de rédaction permet d’exposer les normes qui n’étaient pas paramétrables sur le

fichier modèle. Le guide a été allégé au maximum, afin de ne pas décourager les auteurs :

il contient seulement des recommandations concernant l’utilisation des fichiers modèles,

les illustrations et leur légende, les tableaux, les références, les notes et la bibliographie,

les équations et le résumé en anglais à rédiger avec l’article. Si l’auteur suit réellement ce

guide, le travail de l’éditeur sera énormément facilité. Mais une vérification sera inévitable.

Une fiche de renseignement54

La fiche de renseignement se présente également sous forme de fichier Modèle Microsoft

Word. Elle ne sera utilisée que par les nouveaux auteurs, afin de recueillir les

52

Voir Document 2 de l’Annexe 4 p.84-85. 53

Voir Document 1 de l’Annexe 4 p.82-83. 54

Voir Document 3 de l’Annexe 4 p.86.

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renseignements nécessaires à enrichir le carnet d’adresse de l’Encyclopédie, mais surtout

la fiche biographique de l’auteur qui sera publiée sur le site.

Le contrat de cession des droits d’auteur55

Le contrat a été établi lors du projet tuteuré.

Le pack va donc guider les auteurs dans leur rédaction d’article pour l’Encyclopédie, mais il va

également faciliter le travail de l’éditeur car un article mieux constitué dès sa création sera plus facile a

publier sur le site.

Le pack éditeur prévu dans les recommandations faites suite au projet tuteuré n’a pas été

constitué. En effet, sa constitution repose entièrement sur la configuration du nouveau site, qui n’est

pas encore construit. La mission du stage s’est donc centrée autour d’un cahier des charges de la

restructuration du site. Mais étant donné que la collaboration avec l’Encyclopédie de l’énergie ne

prend pas fin avec le stage, le pack sera constitué à postériori.

2.3.2 Cycle de vie du contenu

Le fonctionnement de l’Encyclopédie se centralise autour de son contenu. En nous focalisant sur

le contenu principal, les articles, nous allons tenter de récapituler le fonctionnement de l’Encyclopédie

et ses différents acteurs en traçant le cycle de vie de son contenu56

.

Les auteurs sont contactés par l’équipe de l’Encyclopédie. (A l’avenir, peut être que certains

auteurs proposeront directement leurs articles, mais ce n’est pas encore le cas). Une décision est

prise conjointement concernant la thématique du futur article : cette thématique déterminera dans

quelle rubrique il se placera. Les auteurs rédigent ensuite l’article à l’aide du pack auteur qu’ils

pourront télécharger directement sur le site. Une fois l’article terminé, il sera transmis au responsable

général des rubriques, qui le fera à son tour parvenir au responsable de la rubrique d’appartenance.

Ce dernier étudiera attentivement l’article en se concentrant uniquement sur le fond : les informations

doivent être vérifiées. Après avoir pris connaissance de l’article, il pourra rédiger un chapeau et devra

choisir au maximum cinq mots clés dans la liste pré établie pour définir son contenu et établir le

niveau de difficulté L’article est ensuite transmis au secrétaire général, M. Martin-Amouroux, qui

effectue sa propre vérification. Il est garant de la politique et de l’esprit de l’Encyclopédie et relira donc

tous les articles.

Pour finir, l’article est transmis à l’éditeur qui sera chargé de le publier sur le site. L’éditeur devra

faire une vérification documentaire. Son rôle sera donc de vérifier que toutes les normes de

présentation sont respectées, en utilisant le dossier récapitulatif des normes (ou le futur guide éditeur):

références bibliographiques, légendes, titres. Il devra également s’occuper des illustrations : pour cela,

l’utilisation d’un logiciel de retouche d’images sera nécessaire. Le respect des droits d’auteurs pour les

images sera aussi un aspect important qu’il faudra vérifier. Cet acteur devra, avant de publier l’article

sur le site, créer un document PDF qui servira à archiver le contenu de l’Encyclopédie mais aussi à

être proposé en téléchargement sur le site.

55

Voir Document 4 de l’Annexe 4 p.87-89. 56

Voir Annexe 5 p.91.

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38

Une fois en ligne, l’article sera affiché sur la page de présentation de la catégorie Articles, en tant

que contenu récemment publié, afin de promouvoir sa consultation par les usagers. Et enfin, l’article

sera archivé et sauvegardé en même temps que le reste des informations du site, sur le serveur de

l’Ense3.

2.3.3 Pérenniser l’Encyclopédie

Il est important de penser l’Encyclopédie sur le long terme, afin qu’elle soit efficace et qu’elle

puisse durer. Un outil documentaire est forcément amené à évoluer, il est donc nécessaire que le

fonctionnement qui est prévu soit efficace sur la durée et qu’il anticipe les futures évolutions.

Pour penser l’Encyclopédie sur la durée, nous somme forcé de penser au vieillissement des

contenus. Les informations postées dans les articles peuvent potentiellement devenir un jour

obsolètes, il est donc nécessaire de réfléchir à cette éventualité. Suite à ce questionnement, il a été

décidé que même si un article devient obsolète, il restera pour l’instant sur l’Encyclopédie. En effet, les

sujets des articles vont évoluer en fonction de l’actualité scientifique. Ainsi, un sujet déjà traité pourra

refaire l’objet d’un nouvel article si des découvertes sont faites. Un article, même s’il n’est plus

d’actualité, témoigne de l’évolution de la pensée scientifique, il est donc intéressant de le garder à

disposition du public. De plus, les articles étant datés, l’usager est capable d’évaluer que les

informations les plus récentes sont les plus fiables. Mais si à très long terme l’Encyclopédie compte

trop d’articles périmés et que les usagers en formulent le besoin, l’idée de créer des archives de

l’Encyclopédie sur le site n’est pas écartée.

Encore faut-il que les besoins des usagers soient pris en compte. Il est donc nécessaire

d’étudier les usages du site et de permettre aux internautes de s’exprimer. Dans ce but, un outil de

statistique va être ajouté au site : il ne sera pas visible par les usagers mais permettra aux

responsables de voir l’évolution du site. L’outil permet en effet d’avoir plusieurs types d’informations

sur les visites du site : combien de visites quotidiennes, origine géographique, durée, etc57

. Ce module

permet seulement d’observer l’usager, mais quelques mises en place sur le site lui permettent aussi

de s’exprimer directement. On trouve un formulaire de contact, qui sera accessible en pied de page

sur la nouvelle version du site. C’est l’emplacement usuel pour les contacts, l’usager aura donc pour

réflexe de les chercher à cet endroit. Ce formulaire de contact permet à l’usager d’envoyer

directement un mail à l’Encyclopédie de l’énergie. Et pour renforcer sa participation, une page intitulée

Vos suggestions est accessible dans la catégorie Présentation du menu principal du site. Elle invite

l’usager à signaler ses besoins, ses attentes, ses propositions ou ses remarques concernant le site58

.

Il est également primordial de penser à la sécurité de l’Encyclopédie. Comment le site est-il

stocké et archivé ? L’Encyclopédie de l’énergie est rattachée à l’Ense3 et le site est donc hébergé par

l’école. Elle met à disposition un serveur virtuel basé sur un serveur centralisé qui appartient au

groupe Grenoble INP. Le serveur virtuel permet d’adapter l’espace nécessaire en fonction du contenu.

57

Google. Google Analytics. [En ligne] Mis à jour le 10 Juin 2015. [Citation : 10 Juin 2015.] <https://www.google.com/analytics/index.html>. 58

Encyclopédie de l'énergie. Vos suggestions. Encyclopédie de l'énergie. [En ligne] 22 Mai 2014. [Citation : 10 Juin 2015.] <http://encyclopedie-energie.org/content/vos-suggestions#>.

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Pour l’instant, avec une centaine d’articles en ligne, le site occupe 150Mo en comptant sa base de

données MySQL. Les contenus étant essentiellement composés de texte et d’images, ils occupent

très peu de place. L’Encyclopédie n’est donc pas limitée physiquement en termes d’espace de

stockage. La limite du nombre d’articles est donc uniquement un choix éditorial. Ce serveur mis à

disposition par l’école a son propre système de sauvegarde : le site de l’Encyclopédie profite donc de

ce système. Le système de sauvegarde en place est géré par un script shell, qui permet d’automatiser

des opérations. Ce script copie la configuration Apache, les dossiers du site et les bases MySQL

rattachées.

Au-delà de la sauvegarde du site, il serait intéressant de sauvegarder les contenus, c’est-à-dire

les articles envoyés par les auteurs, au format Word et PDF, ainsi que les autres contenus.

L’Encyclopédie aura alors une sauvegarde propre, en dehors de l’Ense3. Pour cela, il a été décidé

d’utiliser Google Drive, service qui était déjà mis en place pour l’échange des contenus entre les

différents responsables.

Le positionnement éditorial s’est donc fait en fonction des objectifs fixés dès la création de

l’Encyclopédie. Il se matérialise par le fonctionnement pensé et mis en place pour atteindre ces

objectifs, dont les plus importants sont la validité des informations et un public cible très large. Cette

phase de réflexion concernant le positionnement est primordiale, elle permet en effet de faire le lien

entre le concept du projet et sa réalisation. De cette phase dépend donc la réussite du projet,

puisqu’elle a un impact direct sur la conception du site, le futur fonctionnement de l’Encyclopédie, la

qualité des contenus,

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40

Page 43: Diffuser des contenus scientifiques de qualité via l’outil ...actuelle de l‘information scientifique en ligne, sa nature, ses enjeux, sa production et sa diffusion. Nous replacerons

41

3 COMMENT STRUCTURER ET ORGANISER L’ENCYCLOPEDIE POUR

VALORISER SON CONTENU ?

Après avoir établi le fonctionnement éditorial de l’Encyclopédie, en ayant pour principal objectif la

fiabilité du contenu, il est maintenant nécessaire de s’interroger sur la diffusion de ce contenu.

Comment l’organiser au mieux, comment amener l’usager à consulter le contenu et comment faire

évoluer l’outil ? Pour rappel, c’est sous la forme d’un site internet que l’Encyclopédie de l’énergie est

accessible. La mission du projet tuteuré et du stage était de restructurer le site déjà existant. Nous

allons donc voir ici comment a été conçue cette restructuration, qui permet de diffuser au mieux le

contenu scientifique de l’Encyclopédie. Afin que le lecteur puisse se rendre compte des propositions

faites, le site initiale est présenté rapidement en Annexe 659

.

A l’issu du stage, l’ensemble des modifications à apporter pour la restructuration du site ont été

reportées dans un Cahier des charges, qui a été remis à l’informaticien chargé de construire le site :

M. Carlesso. Ce cahier des charges, qui constitue un livrable, est consultable en annexe 760

. Nous

nous appuierons sur ce document tout au long de cette partie.

3.1 Organiser le contenu documentaire

L’Encyclopédie est un outil qui met à disposition du contenu scientifique. Afin de diffuser au

mieux ce contenu, il est important dans un premier temps de l’organiser. Le site propose quatre

contenus différents : des articles, des présentations d’auteur, des références bibliographiques et des

présentations d’institut. Ces quatre contenus sont détaillés, mis en avant et accessibles via le menu

principal du site. Mais cette présentation ne suffit pas pour que les contenus soient bien organisés.

3.1.1 Ranger les articles par rubriques

Une des propositions faites lors du projet tuteuré était celle de créer un menu de rubrique pour

y classer les articles. En effet, la version actuelle du site propose un menu basé sur les mots clés qui

est beaucoup trop fourni et peu fonctionnel. Cette proposition avait beaucoup intéressé les

responsables de l’Encyclopédie et le stage a permis de conceptualiser ce menu. Dix rubriques ont été

créées pour organiser les articles de l’Encyclopédie61

. La création s’est faite en plusieurs étapes. Tout

d’abord, dans le cadre du stage, une étude comparative a été faite sur plusieurs sites sur l’énergie : le

site du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie62

, Planète Energie63

,

59

Voir Annexe 6 p.93 à 99. 60

Voir Annexe 7 p.101 à 135. 61

Voir le menu des rubriques d’articles dans l’Annexe 7 p.103. 62

Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Énergies. Ministère du Développement durable. [En ligne] Mis à jour le 16 Juin 2015. [Citation : 16 Juin 2015.] <http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Energies,198-.html>. 63

TOTAL S.A. Planète Energie. [En ligne] Mis à jour le 16 Juin 2015. [Citation : 16 Juin 2015.] <http://www.planete-energies.com/fr>.

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42

Naturoscope64

et Connaissance des Energies65

. Les intitulés des rubriques ou catégories choisies par

ces sites ont été rassemblés et proposés aux responsables de l’Encyclopédie. Ces derniers se sont

basés sur ces observations pour créer ces rubriques. Elles ont ensuite été testées rapidement auprès

d’usagers potentiels. Des lycéens, des personnes n’ayant pas de connaissances en énergie, des

étudiants de l’Ense3 et des spécialistes de l’énergie ont été interrogés à l’aide d’un rapide

questionnaire66

. Ce questionnaire permettait de savoir si le menu était trop long au goût des usagers

et si les intitulés étaient parlants. A l’issu de cette rapide enquête, quelques intitulés ont été reformulés

pour être plus compréhensibles pour les usagers. Ces démarches étaient nécessaires car la création

d’un menu de rubriques sur le site amène des réalisations techniques importantes. Lorsque le site

sera restructuré, il sera très difficilement possible de retoucher le menu. Les intitulés des rubriques

doivent donc être fixés. Dans le résultat final, ces rubriques seront présentées sur le site dans un

menu latéral à gauche. Les articles étant le contenu central de l’Encyclopédie, ce menu sera

rémanent, afin que l’usager puisse accéder aux articles à tout moment.

Il a également été décidé que ce menu de rubriques devait servir pour les références

bibliographiques. Les références sont donc elles aussi rangées par rubriques. Néanmoins, le menu de

rubriques bibliographiques sera plus discret et n’apparaitra que sur la page de présentation des

bibliographies67

.

Ces menus vont donc permettre aux internautes d’avoir une vision du contenu plus clair, de

mieux se représenter les thématiques abordées et surtout de l’amener plus facilement à les consulter.

3.1.2 Lier les articles similaires

Le menu des mots clés actuellement utilisé sera donc remplacé par celui des rubriques. Mais

utiliser uniquement un système de rubriques pour classer les articles est limité. En effet, plusieurs

questions se posent. Tout d’abord, chaque article est placé dans une seule rubrique. Mais certains

articles pourront certainement être placés dans plusieurs rubriques à la fois : il faudra trancher. Cela

signifie que l’attribution à une rubrique ne suffit pas pour qualifier un article : comment signifier à

l’usager qu’un article recouvre plusieurs sujets? Les mots clés utilisés dans le site d’origine étaient

affichés dans la présentation de l’article, ils permettaient à l’usager de naviguer entre les articles, en

fonction des sujets d’intérêt. Le système de mot clés a donc été conservé pour la reconstruction. Il

permet de pallier à la rigidité et à l’aspect réducteur des rubriques et amène une navigation plus fluide

pour l’usager. En effet, les mots clés apparaitront uniquement lors de l’affichage de l’article et

permettront au lecteur de naviguer d’un article à l’autre68

. Ainsi, un article est rattaché à une rubrique

et est défini par des mots clés. Cinq mots clés maximum sont choisis par articles, et comme nous

l’avons expliqué, c’est le responsable de rubrique, en charge de valider l’article, qui choisit ces mots

clés.

64

Fondation Nicolas Hulot. Energie. Naturoscope. [En ligne] 16 Avril 2002. [Citation : 16 Juin 2015.] <http://www.fnh.org/naturoscope/Energie.htm>. 65

Fondation d'entreprise ALCEN pour la connaissance des énergies. Connaissance des énergies. [En ligne] Mis à jour le 16 Juin 2015. [Citation : 16 Juin 2015.] http://www.connaissancedesenergies.org/>. 66

Voir Annexe 8 p.137 à 140. 67

Voir la page de présentation de la catégorie Bibliographie dans l’Annexe 7 p. 120 à 121. 68

Voir la page type d’article dans l’Annexe 7 p. 128 à 129.

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Comment sont conçus ces mots clés ? Un thésaurus n’a pas été envisageable, car les

usagers ne seront pas des professionnels de l’information, et on sait que l’utilisation d’un thésaurus

peut être difficile et rébarbative pour le grand public. De plus, aucun professionnel de l’information

n’est employé à l’Encyclopédie de l’énergie : le thésaurus aurait donc été compliqué à créer et gérer.

Les mots clés utilisés pour les articles sont donc proposés sous forme d’une liste simple et contrôlée.

Cette liste a été réfléchie et mise en place par les responsables et il est possible d’y rajouter des

termes en cas de réel besoin. Mais tout ajout sera discuté entre les membres du comité éditorial, ou à

minima avec le secrétaire général, M. Martin-Amouroux.

Un lien entre les articles similaires, permettant une navigation fluide, va donc être mis en

place par un système de mots clés lors de la reconstruction du site.

3.1.3 Faire des liens entre les différents types de contenus

Les catégories et les mots clés permettent donc de ranger et relier les articles de

l’Encyclopédie. Mais qu’en est-il des autres types de contenus ? Il est également important de faire

des liens entre les contenus de l’Encyclopédie qui se recoupent. C’est le cas des articles et des

présentations d’auteurs. Il a donc fallu concevoir un lien entre ces deux contenus. En effet, un des

buts de l’Encyclopédie de l’énergie était que les auteurs des articles soient identifiés et que l’usager

puisse prendre connaissance de leurs qualifications. Pour cela, il est important que l’usager puisse lire

la présentation de l’auteur à partir d’un de ses articles, et inversement.

Un lien a donc été prévu depuis l’article vers la page de présentation de l’auteur. En effet, dans

l’affichage type d’un article, le nom de l’auteur apparaît comme un lien cliquable, qui donne accès à la

fiche de l’auteur en question69

. Il serait également intéressant que le lien se fasse à l’inverse, c'est-à-

dire que la fiche de l’auteur présente un accès vers ses articles. Néanmoins, après plusieurs

recherches et discussions avec l’informaticien, cet aspect semble difficile à réaliser. En effet, il serait

possible de faire ce lien manuellement, par l’éditeur de contenu qui devra créer des hyperliens vers

tous les articles de l’auteur sur sa page de présentation. Néanmoins, dès qu’un nouvel article sera

ajouté, il sera nécessaire d’actualiser la fiche auteur. Ce principe nécessiterait une certaine

organisation qui est réalisable uniquement si une personne est entièrement chargée de l’édition de

contenu sur le site, ce qui n’est pas encore le cas actuellement. Réaliser ce lien de manière

automatique à l’aide de paramétrages sur le site serait lourd et coûterait cher à l’association.

L’Encyclopédie a donc décidé de laisser cette option de côté pour l’instant, elle sera réalisée lorsqu’un

professionnel de l’information pourra s’en charger ou que les moyens financiers permettront de faire

des améliorations techniques du site.

Lier les différents contenus n’est donc pas toujours facile. En effet, certains contenus n’ont

aucun lien logique les uns avec les autres: c’est le cas ici des références bibliographiques et des

présentations d’institutions qui sont des contenus indépendants. D’autres en revanche, ont besoin de

lien, mais ce lien nécessite des dispositions humaines ou techniques.

69

Voir la page type d’article dans l’Annexe 7 p. 128 à 129.

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44

L’organisation du contenu de l’Encyclopédie a été une étape importante qui a nécessité de

mûres réflexions. En effet, la création d’un site web documentaire induit parfois des procédés

techniques conséquents. Le stage a permis d’exploiter au maximum le potentiel technique en

conceptualisant au mieux les modifications à apporter au site.

3.2 Guider l’usager jusqu’au contenu

Une fois le contenu organisé, il est important que l’usager puisse y accéder. Plusieurs aspects

sont à réfléchir et à concevoir pour permettre à l’internaute de trouver ce qu’il cherche sur le site et

ainsi, lui donner l’envie de revenir. L’Encyclopédie a pour objectif de rendre un service au lecteur :

l’instruire et lui permettre de trouver des connaissances fiables concernant l’énergie. Il faut donc qu’il

puisse accéder très facilement jusqu’aux connaissances qui l’intéressent. Le pire scénario serait en

effet qu’un usager parvienne jusqu’à l’Encyclopédie, que celle-ci contienne l’information dont il a

besoin, mais qu’il ne la trouve pas. C’est pourquoi la restructuration du site a aussi eu pour objectif de

rendre l’accès de l’usager jusqu’au contenu simple et évident.

3.2.1 Un système de recherche efficace

La conception du système de recherche de l’Encyclopédie a connu plusieurs idées

successives. En effet, l’idée première du projet tuteuré était de créer une recherche spécifique à

chaque contenu. Ces différentes recherches devaient être accessibles par les pages de présentation

des contenus. En plus de ces recherches spécifiques, une recherche générale, simple et avancée,

devait être proposée dans la partie latérale gauche du site et sur la page d’accueil. Néanmoins, créer

une recherche spécifique sur chaque page de contenu est très compliqué au niveau technique. De

plus, l’efficacité vis-à-vis des usagers reste restreinte : en effet, comprendre et s’adapter à une

nouvelle recherche pour chacun des contenus peut vite décourager.

Un autre système a alors été envisagé pour permettre plus de facilité et d’efficacité : une

recherche par facette. Cette dernière permet à l’usager de filtrer ses résultats de recherche jusqu’à

arriver au contenu qu’il désire. Ce système apporte plusieurs avantages : il est mieux adapté aux

usages puisque sur un site d’information, le premier réflexe lorsqu’on a une recherche à effectuer et

de taper quelque mots clés dans la barre de recherche générale afin d’obtenir des résultats. Ce

réflexe est induit par l’usage récurent des moteurs de recherche et notamment Google. C’est pourquoi

les recherches avancées sont un frein. Ici, on propose justement à l’usager d’effectuer directement sa

recherche, et une fois parvenu à la page des résultats, il peut les trier en effectuant des choix dans les

filtres qui lui sont proposés. Ce système est tout à fait adaptable au niveau documentaire, mais il est

à l’origine très utilisé pour les sites commerciaux : le grand public est donc habitué à l’utiliser et aura

très peu besoin d’être guidé.

Cette recherche par filtre a été conçue de la façon suivante70

: le premier filtre proposé est celui

des contenus. Dans tous ses résultats, l’usager a d’abord la possibilité de ne choisir que des articles,

que des auteurs, des bibliographies ou des institutions. En fonction de ce choix, d’autres filtres

70

Voir le système de recherche dans l’Annexe 7 p.132 à 134.

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45

apparaissent. Ainsi, en choisissant un premier filtre par article, l’usager a ensuite le choix de filtrer de

manière encore plus précise par rubrique, par auteur, par niveau de difficulté ou par date. Pour les

bibliographies, il est possible de trier par année de parution ou par rubrique. Les deux autres contenus

ne possèdent pas de filtres secondaires car ils ne possèdent pas d’autres champs que celui du titre.

Au niveau de la réalisation, ce type de recherche est paramétrable sur Drupal, en intégrant le

module du moteur de recherche Apache Solr. Mais cette intégration est impossible dans le cadre de

l’Encyclopédie. En effet, le moteur Apache Solr nécessite beaucoup d’espace de stockage pour être

installé. Or, l’Encyclopédie ne possède pas son propre serveur : elle est hébergée sur le serveur de

l’Ense3, et est donc dépendante de cet organisme que ce soit pour l’espace de stockage ou la

politique de validation des installations d’outils web sur le serveur. De plus, l’installation de ce module

et son paramétrage nécessitent énormément de travail informatique, et l’Encyclopédie étant une petite

association, elle n’a pas les moyen de rémunérer l’informaticien pour cette installation. Il a donc fallu

trouver une solution pour permettre au site d’avoir tout de même un système de recherche. M.

Carlesso va donc exploiter les potentiels du moteur de recherche actuel, plus simple mais déjà en

place sur le site, et le retoucher pour obtenir un système efficace.

3.2.2 Optimiser le référencement du site

Pour permettre l’accès des usagers au site, il est nécessaire que ce dernier soit référencé par

les moteurs de recherche, et surtout par Google qui est le moteur le plus utilisé. Même si nous avons

conçu un système de recherche au sein du site de l’Encyclopédie, il faut être conscient qu’une partie

des lecteurs accède à un contenu directement depuis les résultats de recherche d’un moteur. C’est

pourquoi il est primordial de penser au référencement du site, mais aussi des pages lors de la

conceptualisation et la construction du site.

Nous nous sommes focalisés pour notre référencement sur le moteur de recherche Google. Le

site de l’Encyclopédie de l’énergie est déjà indexé par Google. Il apparaît en premier dans la liste de

résultats lorsqu’on tape la requête ″encyclopédie énergie″. Le site a effectivement été conçu pour être

bien référencé :

Son URL est composée de mots clés pertinents, elle est courte et son domaine est en

″.org″, ce qui met en évidence que le site est issu d’une organisation non commerciale.

La balise Title est remplie avec le titre du site, qui reprend les termes de l’URL. Ce titre est

compréhensible, informatif et reflète bien le contenu du site.

La balise Meta description est bien renseignée. Cette balise ne permet pas forcément un

meilleur référencement, mais elle peut être déterminante dans le choix de l’internaute

puisque son contenu s’affiche en dessous du titre du site dans les pages de résultats.

<metaname="description" content="Les usages énergétiques, les

sources d’énergie et leurs impacts sur l’environnement sous forme

de notices thématiques personnalisées et d’une abondante

bibliographie." />

Bien référencer le site est important, mais il est également très important que les pages des

articles soient référencées. En effet, l’idéal serait que si un internaute effectue une recherche à

laquelle un des articles de l’Encyclopédie puisse répondre sur un moteur de recherche, il trouve

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l’article en question. Le site est donc également paramétré pour que les articles soient référencés au

mieux :

Les titres des pages, contenus dans la balise Title correspondent au titre de l’article suivi du

nom du site. Or, les titres des articles de l’Encyclopédie sont toujours informatifs et

renseignent bien sur leur contenu.

<title>Photosynthèse et biomasse | Encyclopédie de

l’Energie</title>

Les balises <h1> sont également occupées par le titre qui est donc significatif.

<h1>Photosynthèse et biomasse</h1>

Les balises de titres de <h2> à <h6> sont occupées par les différents titres du plan de

chaque article. Même si les auteurs ne constituent pas tous leur plan de la même façon, les

titres sont toujours signifiants et donc composés de mots clés qui vont permettre d’optimiser

le référencement.

L’URL des articles contient le titre des articles en question :

« http://encyclopedie-energie.org/notices/photosynthèse-et-biomasse »

Les images sont légendées et la légende est renseignée dans la balise Title de l’image, qui

profite surtout aux lecteurs. Mais la balise Alt est également référencée. Cette balise est à

destination des moteurs de recherche et permet de référencer l’image. Effectivement, un

internaute peut aussi parvenir jusqu’à un article à partir d’une image qu’il aura trouvé dans

ses résultats de recherche.

<img alt="Représentation schématique d'un monomère du photosystème

II." title="Représentation schématique d'un monomère du

photosystème II.">

La démarche de référencement n’est pas une démarche figée : l’optimisation du référencement

doit se faire tout au long de la vie de l’Encyclopédie. Le premier aspect à travailler est d’augmenter au

maximum le nombre de liens pointant vers l’Encyclopédie. Pour cela, dans le cadre du stage, les sites

parlant de l’Encyclopédie de l’énergie ont été recensés, et un mail a été envoyé à ceux qui n’avaient

pas encore d’hyperlien vers l’Encyclopédie pour leur proposer d’en créer un. Par exemple, le site

Echosciences Grenoble a fait un article pour parler de l’initiative de l’Encyclopédie de l’énergie71

, mais

sans proposer d’hyperlien. Un mail a donc été envoyé pour proposer de créer un hyperlien et

optimiser ainsi le potentiel du référencement de notre site. Ensuite, le nouveau site proposera une

page Sites partenaires qui permettra à l’usager de visiter des sites proposant des informations

complémentaires. Ces sites proposeront également de leur côté un lien vers l’Encyclopédie.

En dehors des liens externes, nous avons mis en place, dans la nouvelle version du site, des

éléments dynamiques sur les pages de présentation. Par exemple, sur la page d’accueil, une

sélection aléatoire d’articles72

, sur la page de présentation des articles, une sélection des derniers

71

MARTIN-AMOUROUX, Jean-Marie. Vers une Encyclopédie en ligne de l’énergie. ECHOSCIENCES - Grenoble. [En ligne] 13 Janvier 2014. [Citation : 16 Juin 2015.] <http://www.echosciences-grenoble.fr/actualites/vers-une-encyclopedie-en-ligne-de-lenergie>. 72

Voir la page d’accueil dans l’Annexe 7 p.106 à 108.

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47

articles parus73

, ou encore sur la page de présentation des auteurs, une sélection aléatoire de

présentations d’auteur74

. Ces éléments dynamiques permettent de garder le site actif, de faire des

mises à jour récurrentes et conserver ainsi le niveau de référencement acquis. En effet, un site

statique qui n’est pas mis à jour sera mal référencé par les moteurs.

3.2.3 Créer des repères visuels

Des repères visuels ont été conçus dans la cadre du stage afin que l’usager puisse s’orienter

dans le contenu de l’Encyclopédie. Sa navigation sera alors plus agréable et donc sa consultation plus

assidue.

Il avait été prévu lors du projet tuteuré que chacune des rubriques créées serait liées à un

bandeau. Ce bandeau apparaît dans la page de présentation de la rubrique, mais également en haut

de chaque article en fonction de la rubrique à laquelle il appartient. Ainsi, même si l’usager accède à

un article sans passer par le menu de catégorie, il sait à quelle catégorie il appartient, et au-delà de ce

renseignement, il sait sur quel sujet va porter l’article qu’il est en train de lire.

Les bandeaux ont été créés à partir d’images gratuites et libres de droit. Le but étant que les

bandeaux gardent tous le même esprit graphique, nous avons choisi de jouer au maximum sur les

textures75

. Chaque bandeau a un visuel en lien avec sa rubrique : par exemple la rubrique

Environnement est illustrée par de la végétation, la rubrique Sources fossiles par du charbon ou

encore la rubrique Sources renouvelables par de l’eau. Chaque bandeau est marqué par le titre de la

rubrique et ce titre est traduit en cinq langues, afin de promouvoir le multilinguisme.

Le site est donc conçu pour que l’usager puisse accéder le plus facilement possible jusqu’au

contenu, que cet accès se fasse au sein même du site, ou depuis les résultats d’un moteur de

recherche.

73

Voir la page de présentation de la catégorie Articles dans l’Annexe 7 p. 116 à 117. 74

Voir la page de présentation de la catégorie Auteurs dans l’Annexe 7 p. 118 à 119. 75

Voir Annexe 9 p.141 à 142.

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48

3.3 Perspectives d’évolution du site

Le développement d’un outil documentaire ne s’arrête pas à sa création. Il va être nécessaire

de faire évoluer l’Encyclopédie de l’énergie, et ce tout au long de son existence. Ce développement

est soumis à celui de l’association porteuse du projet. Plusieurs perspectives d’évolution sont d’ores et

déjà envisagées.

3.3.1 Francophonie et multilinguisme : une position à définir

Une des inspirations de l’Encyclopédie est de promouvoir la francophonie. En effet, la langue

anglaise domine majoritairement la communication scientifique, pour permettre une accessibilité

mondiale. Néanmoins, un fait déjà abordé ici est à prendre en considération : une partie de l’Afrique

est francophone, et la communication scientifique se développe dans le continent. Sans ressource

scientifique en langue française, la partie francophone du continent va irrémédiablement se tourner

vers l’anglicisme. L’Encyclopédie de l’énergie souhaite donc offrir des sources scientifiques en langue

française afin de promouvoir et conserver la francophonie dans la communication scientifique

internationale. Mais créer un site qui soit entièrement en langue française est réducteur, au niveau des

usagers mais aussi des auteurs. L’équipe de l’Encyclopédie a donc des difficultés pour se positionner

face à cette problématique : comment développer un site qui promeut la francophonie tout en le

rendant accessible au niveau mondial ?

Actuellement, l’Encyclopédie comporte des articles dans des langues autres que le français. Il

serait donc nécessaire de traiter cet aspect au niveau technique. Par exemple, créer un champ langue

pour les articles et que la recherche puisse porter sur ce champ. L’équipe n’étant encore pas bien

fixée sur la question, ce principe n’a pas pu être traité lors du stage. Des solutions ont été mises en

place avec la traduction des titres des rubriques en plusieurs langues sur les bandeaux, et la

proposition d’un résumé en anglais affichable via un bouton dans les articles.

Mais ces dispositifs ne sont pas totalement satisfaisants. Une des perspectives de

l’Encyclopédie est donc de se positionner vis-à-vis de la question du multilinguisme et de la

francophonie, puis trouver des solutions techniques pour matérialiser les choix qui seront faits. Pour

se faire, un nouveau partenariat avec les élèves de BDAN, dans le cadre d’un projet tuteuré ou d’un

nouveau stage peut-être envisagé.

3.3.2 Le partenariat comme moyen de développement

Le partenariat avec les étudiants de l’IUT n’est pas le seul envisagé. Le principe du partenariat

est une solution de développement enrichissante et accessible pour l’Encyclopédie. En premier lieu,

l’équipe souhaite réussir à surmonter les difficultés posés vis-à-vis du contenu. Il n’est pas toujours

facile d’obtenir des articles sans moyens financiers et sans promesse de visibilité pour les auteurs.

L’Encyclopédie possède une rubrique Nouvelles technologies que les responsables souhaiteraient

alimenter en partie avec des articles traitant des start-up. Les start-up sont des jeunes entreprises

novatrices qui ont un fort potentiel de croissance. En général ce type d’entreprise fonctionne autour

d’une innovation technologique en développement. Cependant, les personnes porteuses de ce type

de projet ne sont pas assez disponibles pour écrire un papier à l’Encyclopédie. La solution qui a été

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49

envisagée est de faire participer les élèves ingénieurs de l’Ense3. Les étudiants souhaitant s’investir

dans ce partenariat iront se renseigner auprès des start-up afin de récolter des informations dans le

but d’écrire un article sur l’innovation propre à cette entreprise. Cette solution permet aux étudiants de

se créer un réseau, de découvrir une innovation technologique dans le domaine de l’énergie et de

donner une certaine visibilité à leur article. De son côté, l’Encyclopédie pourra alimenter sa rubrique.

Afin de stimuler cette implication des étudiants, l’Encyclopédie envisage de lancer un concours du

meilleur article. Cet évènement permettra de développer la communication autour de l’Encyclopédie et

d’animer le site.

Les partenariats avec les étudiants ne sont bien sûr pas les seuls envisagés. Dans le but de

mieux cerner les besoins de son public, l’équipe de l’Encyclopédie souhaite se renseigner sur les

besoins et les accès à la connaissance scientifique francophone. Les besoins d’accès des lycéens

aux connaissances sur l’énergie est également un point qu’ils souhaiteraient étudier. Un partenariat

avec le Rectorat de Grenoble va permettre de mener à bien ces études.

Pour finir, l’Encyclopédie de l’énergie n’est pas le seul projet de ce type qui se monte. Une

Encyclopédie de l’Environnement se créée également au sein de Grenoble INP. Cette dernière se

penche plutôt sur les sciences dures et se focalise sur les grands composants environnementaux :

l’eau, l’air, le sol. Un partenariat peut être envisagé avec cette autre encyclopédie, assez proche au

niveau du contenu puisque le domaine de l’énergie chevauche celui de l’environnement.

Les possibilités de partenariat sont donc nombreuses, et peuvent permettre à l’Encyclopédie

d’assurer en partie son développement.

3.3.3 La contribution de professionnels au projet : l’importance des professionnels de

l’information pour le développement d’un outil documentaire

« Créer un site de qualité sur Internet ne s’improvise pas et, comme tout service d’information,

il faut aussi le mettre à jour, l’entretenir, répondre aux attentes et questions des usagers, etc. Toutes

ces activités relèvent de compétences professionnelles spécifiques.76

»

Au-delà des partenariats, l’intervention de professionnels semble inévitable pour développer

correctement ce projet. La mission de ce stage a ainsi permis de mettre en relief l’importance et la

nécessité du travail des professionnels de l’information. Tout d’abord, l’intervention de M. Carlesso a

mis en avant le fait que la création d’un site web, même si elle semble accessible à tout le monde, est

quelque chose de très technique qui nécessite impérativement les services d’un professionnel.

Ensuite, les responsables de l’Encyclopédie ont pu se rendre compte que l’intervention d’un

professionnel de l’information est nécessaire pour entretenir un site web documentaire. A l’origine, il

était prévu que les étudiants de l’Ense3 fassent la saisie des contenus pour l’Encyclopédie. Mais, pour

cette tâche, des compétences professionnelles sont indispensables : beaucoup de rigueur, la maîtrise

informatique, la connaissance des divers supports numériques, des compétences

communicationnelles et documentaires, la maîtrise de la retouche et des différents formats d’images,

une bonne connaissance du langage html, etc.

76

COMBEROUSSE, Martine. Op. Cit., p. 109.

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La saisie des contenus n’est qu’un des aspects pour lesquels l’intervention professionnelle est

requise. Nous avons parlé de l’installation d’un outil d’analyse statistique intégré au site, il sera

nécessaire de décrypter ces données afin d’améliorer l’outil pour les usagers. Il sera également

important de gérer les relations avec les auteurs et les usagers, et bien sûr, d’entretenir le site web : le

mettre à jour, le faire évoluer, le rendre dynamique et actif.

L’équipe de l’Encyclopédie a donc décidé de faire appel autant qu’elle le pouvait à des

professionnels. C’est ainsi qu’à la suite du stage, plusieurs professionnels vont contribuer à

l’Encyclopédie. La partie secrétariat va revenir à Nathalie Alessandrini, qui est la secrétaire du service

Communication de l’Ense3. Certains aspects techniques tels que la mise à jour du site ou sa

sauvegarde resteront aux mains du service Informatique de l’Ense3. Pour finir, ma collaboration avec

l’Encyclopédie de l’énergie se poursuivra pour ce qui est de la saisie des contenus.

Ainsi nous évoquions, en première partie, le bouleversement du rôle du professionnel de

l’information qui n’a plus sa place en tant que médiateur entre l’usager et l’information ou même entre

l’usager et l’outil. Mais nous voyons ici que le rôle du professionnel semble aujourd’hui se placer plus

en amont, au niveau de la conception et l’entretien de l’outil. Dans cette conception, un nouveau

principe de médiation se met en place. J’ai en effet pu constater que mon rôle dans cette mission a

également été de faire le lien entre les personnes qui concevaient l’Encyclopédie et celle qui la

réalisait. Le professionnel de l’information aurait alors un autre type de médiation à mettre en place. Il

serait alors médiateur entre l’aspect technique de la réalisation d’un outil et l’aspect théorique de sa

conceptualisation.

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51

Conclusion

Le projet de l’Encyclopédie de l’énergie est un projet d’envergure. Deux aspects sont à mettre

en lien : le fonctionnement éditorial qui permet la création et la validation de contenu scientifiques

fiables, et le site Internet qui est l’outil de diffusion de ce contenu.

Un projet tuteuré suivi d’un stage ont permis d’aider à la conceptualisation de ces deux

aspects du projet. Dans un premier temps, les particularités de la diffusion d’un contenu scientifique

ont été définies. Cette définition a permis de mettre en place un positionnement et un fonctionnement

éditorial adapté. A partir de ces décisions, la conception du site a été repensée.

Cette démarche a permis de définir le rôle de chacun des acteurs, et des supports ont été créés pour

faciliter au mieux leur travail : que ce soit les auteurs, l’informaticien chargé de la reconstruction du

site, les responsables, l’éditeur ou les usagers.

Il était important, tout au long de ces projets, de prendre en considération les objectifs et les

contraintes inhérentes à la création de l’Encyclopédie. Or, les contraintes découlent en partie des

objectifs. Deux objectifs sont majeurs : la fiabilité et la diffusion pour un large public. L’objectif de

fiabilité ne pose pas de fortes contraintes : il répond bien à un besoin du public, qui se retrouve perdu

dans un flot d’information non vérifiées. Mais le choix de ce public est plus osé. En effet, les

chercheurs, le grand public et le public scolaire ont des attentes et des besoins très différents. Peut-on

réellement y répondre avec un seul outil ? L’Encyclopédie de l’énergie a choisi de relever le défi. Elle

doit pour cela réussir à mettre en œuvre les décisions prises avec l’aide des élèves de BDAN.

Les difficultés rencontrées au cours de ce projet permettent de souligner le fait que le travail

que nécessite la création d’un site web documentaire est bien plus conséquent que ce qu’on peut

imaginer. En effet, l’utilisation d’Internet, de part sa facilité et son apparente gratuité, semble laisser

croire que la création d’un site est à porté de tout un chacun. Néanmoins, passer du rôle d’usager à

celui de concepteur ne s’improvise pas : se lancer dans un tel projet demande d’être armées de

compétences professionnelles et de moyens matériels et financiers conséquents.

Etant à l’ère d’Internet, il apparaît important pour les professionnels de l’information comme

pour les scientifiques de prendre pleinement conscience de cette difficulté afin d’optimiser la diffusion

et la part de publication scientifique mondiale de la France.

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Bibliographie et sitographie

OUVRAGES

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spécialisée? [auteur du livre] CLAVIER Viviane et PAGANELLI Céline (dir.). L'information

professionnelle. Paris : Lavoisier, 2013, chapitre 2, p. 47-67.

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TENOPIR, Carole et W. KING, Donald. The growth of journals publishing. [auteur du livre] Bill COPE

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Ouvert. Budapest Open Access Initiative. [En ligne] 14 Février 2002. [Citation : 04 Juin 2015.]

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La Réunion des CCSTI. La Charte. La Réunion des CCSTI. [En ligne] 2015. [Citation : 28 Mai 2015.]

<http://www.ccsti.fr/fr/acteurs/la_charte.html>.

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2015.] <http://www.ccsti.fr/fr/ccsti.html>.

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Faire connaitre et

partager les cultures scientifiques, techniques et industrielles : un impératif. Assemblée Nationale. [En

ligne] 09 Janvier 2014. [Citation : 09 Juin 2015.] Disponible au format PDF sur :

<http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-oecst/diffusion_culture_rapport_provisoire.pdf>.

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Enssib - École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques.

Information scientifique et technique. Enssib. [En ligne] 08 Juin 2012. [Citation : 22 Mai 2015.]

<http://www.enssib.fr/le-dictionnaire/information-scientifique-et-technique>.

Équipe e-monsite.com. Guide de référencement. e-monsite.com. [En ligne] Mis à jour le 15 Juin

2015. [Citation : 15 Juin 2015.] Disponible au format HTML sur: <http://www.e-

monsite.com/pages/guides/referencement/referencer-un-site-le-guide-du-referencement-sur-e-

monsite.html> et au format PDF sur: <http://static.e-monsite.com/pdf/guide_seo.pdf>.

FALVARD, Alain (dir.). Activités de communication et de diffusion de la culture scientifique.

Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand. [En ligne] Mis à jour le 09 Juin 2015.

[Citation : 09 Juin 2015.] <http://lpc-clermont.in2p3.fr/spip.php?rubrique31>.

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PIERI, Philippe (dir.). Libre Accès. Libre accès à l’information scientifique et technique. [En ligne]

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VERCHERE, Arnaud. SEO, 12 étapes pour optimiser son référencement. Siècle Digital . [En ligne] 09

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referencement/#prettyPhoto>.

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ARTICLES EN LIGNE

ALHEIT, Peter et DAUSIEN, Bettina . Processus de formation et apprentissage tout au long de la vie.

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BARTHELEMY, Pierre. Un chercheur dénonce l’inutilité de nombreux travaux scientifiques . Le

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COEFFE, Thomas. Les sites les plus visités en France et dans le monde. Blog du modérateur. [En

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FAURY, Mélody. Ambiguïtés et enjeux de la vulgarisation – A partir d’une intervention de B. Jurdant.

L'Infusoir. [En ligne] 06 Janvier 2011. [Citation : 28 Mai 2015.] <http://infusoir.hypotheses.org/568>.

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MONGENET, Catherine (dir.). Diffusion du savoir à l'ère du numérique au Salon du livre de Paris du

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RADIER, Véronique. Faut-il encore croire les revues scientifiques ? L'Obs. [En ligne] 21 Avril 2015.

[Citation : 04 Juin 2015.] <http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20150420.OBS7555/faut-il-

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THOUIN, Marcel. La vulgarisation scientifique, oeuvre ouverte. [En ligne] 09 Mai 2006. [Citation : 27

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RAPPORTS D’ETUDES

LEFEBVRE, Olivier (dir.). 45. le positionnement de la France dans le monde par ses publications

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le_positionnement_de_la_france_dans_le_monde_par_ses_publications_scientifiques.php#ILL_EESR

7_R_45_02a>.

LEFEBVRE, Olivier (dir.). 44. les publications scientifiques de la France. L’état de l'Enseignement

supérieur et de la Recherche en France. Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement

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<http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_R_44-

les_publications_scientifiques_de_la_france.php >.

Institut Marocain de l'Information Scientifique et Technique (IMIST). La production scientifique en

Afrique. Maroc Bibliométrie. 2012, n°6. Disponible au format PDF sur:

<http://bibliometrie.imist.ma/images/stories/pdf/Bibliometrie_N6.pdf>.

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<http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-5/c5s4.htm#s1>.

National Science Foundation. Outputs of S&E Research: Articles and Patents. Science and

Engineering Indicators 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : 02 Juin 2015.] Disponible au format

HTML sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-5/c5s4.htm#s1> et au format PDF

sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/content/chapter-5/chapter-5.pdf>.

National Science Foundation. Research Outputs: Publications and Patents - S&E articles, by

selected country/region/economy: 1997–2011. Science and Engineering Indicators Digest 2014. [En

ligne] Février 2014. [Citation : 02 Juin 2015.]

<http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/digest/outputs.htm#1>.

National Science Foundation. Table 5-20 - S&E articles in all fields, by country/economy: 2001 and

2011. Science and Engineering Indicators 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : Juin 02 2015.]

Disponible au format XLS sur: <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/chapter-

5/c5s4.htm#s1>.

National Science Foundation. Volume 2: Appendix Tables - Appendix table 5-41. Science and

Engineering Indicators 2006. [En ligne] 2006. [Citation : 31 Mai 2015.] Disponible aux formats XLS et

PDF sur:<http://www.nsf.gov/statistics/seind06/pdf_v2.htm>.

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57

Sigles

ABES Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur

AFIS Association française pour l’information scientifique

BDAN Bibliothèques, Documentation et Archives Numériques

BOAI Budapest Open Access Initiative

CADIST Centre d’Acquisition et de Diffusion de l’Information Scientifique et Technique

CCSTI Centres de Culture Scientifique, Technique et Industrielle

CEA Commissariat à l'Énergie Atomique

CEA Commissariat à l'énergie atomique

CMS Content Management System

CNRS Centre National de la Recherche Scientifique

CSTI Cultures Scientifiques, Techniques et Industrielles

DOAJ Directory of Open Access Journals

ENSE3 École nationale supérieure de l'énergie, l'eau et l'environnement

ENSIEG Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs Électriciens de Grenoble

ENSSIB École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques

FNPS Fédération Nationale de la Presse d’Information Spécialisée

GRETH Groupement pour la Recherche sur les Echangeurs Thermiques

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HAL Hyper Articles en Ligne

IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers

INIST Institut National de l’Information Scientifique et Technique

INP Institut National Polytechnique

INPI Institut National de la propriété Industrielle

IST Information Scientifique et Technique

ISTEX Initiative d’excellence de l’information scientifique et technique

LPC Laboratoire de Physique Corpusculaire

PDF Portable Document Format

TIC Technologies d’Information Communication

TIC Technologies d’information et de Communication

TPE Travaux Personnels Encadrés

URFIST Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique

URL Uniform Resource Locator

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Termes spécifiques

Agrégateur

Un agrégateur réunis des contenus issus de plusieurs sources différentes.

Apache

Apache est un logiciel libre, fournisseur de services http (qui est un protocole de transfert hypertexte

basé sur une communication client-serveur).

CMS (Content Management System)

Un CMS est un système de gestion de contenu. C’est un logiciel destinés à la conception et à la mise

à jour dynamique de sites Web ou d'applications multimédia.

Google Drive

Service de stockage de données en ligne proposé par Google.

Indice d’impact

L’indice d’impact de la publication scientifique d’un pays estime sa visibilité. Il se calcule en faisant le

rapport entre la part de citation des publications scientifiques de ce pays (c’est-à-dire le nombre de

citations de ses publications sur une période de deux ans) et sa part mondiale de publication.

Libre accès

Le libre accès est définit par l’Inist comme étant la mise à disposition gratuite de la littérature

scientifique sur Internet, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre,

imprimer, ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre que

celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet.

Lifelong learning

Le principe de Lifelong learning a été introduit au Danemark en 1971. Il pourrait se traduire par

″Apprendre tout au long de sa vie″. Ce principe vient de l’idée que l’apprentissage ne se limite pas à

l’enfance et au cadre scolaire, il ne peut être réduit à un temps de la vie et un cadre précis : il existe

de multiples situations d’apprentissages. En effet, les innovations et l’évolution scientifique et

technique ont eu un impact sur les besoins et les styles d’apprentissages. L’apprentissage est alors

envisagé comme une pratique continue qui évolue avec l’environnement (profession, centres d’intérêt,

cadre social, etc.).

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Littérature grise

Désigne, selon l’Afnor, tout document dactylographié ou imprimé, souvent à caractère provisoire,

reproduit et diffusé à un nombre d’exemplaire inférieur au millier, en dehors des circuits commerciaux

de l’édition et de la diffusion.

Les rapports d'études ou de recherches, les actes de congrès, les thèses ou les brevets font par

exemple partie de la littérature grise

MySQL

MySQL est un système de gestion de bases de données relationnelles

Plateforme numérique

Portail rassemblant des ressources numériques, parfois issues de plusieurs fournisseurs. Ces

ressources sont disponibles en ligne via internet.

Preprint (ou prépublication)

En termes de communication scientifique, les preprints sont les écrits scientifiques qui sont publiés

sans avoir préalablement été édités par une revue scientifique. Les peprints ne sont donc pas vérifiés

et validés officiellement par les pairs

Script shell

Un script shell est le produit d’une programmation shell. Ce type de programmation permet de

paramétrer l’automatisation de tâches telles que la sauvegarde de données.

Startup

Une startup est une jeune entreprise à fort potentiel de croissance. Ces entreprise portent très

souvent des projets innovants.

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Annexes

SOMMAIRE DES ANNEXES

Annexe 1: Fiche de synthèse : présentation de l’organisation .............................................................. 63

Annexe 2: La publication scientifique dans le monde ........................................................................... 67

Annexe 3: Dossier de normalisation des contenus de l’Encyclopédie de l’énergie .............................. 71

Annexe 4: Pack auteur .......................................................................................................................... 81

Annexe 5: Schéma récapitulatif du processus d’édition des articles de l’Encyclopédie de l’énergie.... 91

Annexe 6: Présentation du site initial de l’Encyclopédie ....................................................................... 93

Annexe 7: Cahier des charges des modifications à apporter au site de l’Encyclopédie de l’énergie . 101

Annexe 8: Questionnaire visant à tester les intitulés des rubriques auprès des usagers ................... 137

Annexe 9: Bandeaux liés aux rubriques d’articles ............................................................................... 141

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ANNEXE 1: FICHE DE SYNTHESE : PRESENTATION DE L’ORGANISATION

I. Présentation de l’École nationale supérieure de l'énergie, l'eau et

l'environnement (Ense3)

a) Groupe d’appartenance et caractéristiques : Grenoble INP

L’école nationale supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement ou Ense3 est une école

d’ingénieurs située à Grenoble. L’école se donne pour but de former des ingénieurs qui sachent faire

face aux enjeux liés aux évolutions de leur domaine, c’est-à-dire la transition énergétique, la

problématique croissante des ressources en eau, l'aménagement et le développement durable77

.

L’Ense3 dépend du groupe Grenoble INP (Institut National Polytechnique). Grenoble INP est un

établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, auquel s’applique le statut de

grand établissement78

. Il est intéressant de savoir que Grenoble INP est la seconde meilleure école

d’ingénieurs de France au palmarès 201579

.

b) Historique

L'Ense3 est le fruit de la fusion des deux écoles. : l’ENSHMG (École nationale supérieure

d'hydraulique et de mécanique de Grenoble) créée en 1908 avec pour objectif de former en

électrotechnique industrielle et l’ENSIEG (école nationale supérieure d'ingénieurs électriciens de

Grenoble) fondée en 1929 pour proposer une formation adaptée aux besoins des industries de la

région grenobloise en mécanique des fluides et en hydroélectricité. La fusion de ces deux

établissements pour devenir l’Ense3 a eu lieu en 2008 à l’occasion de la refonte de l’INPG (Institut

National Polytechnique de Grenoble) en grand établissement.

c) Statut juridique

L'Institut polytechnique de Grenoble est un établissement public français de l'enseignement supérieur

et de la recherche.

77

Maréchal, Yves (Directeur de Grenoble INP – Ense³). Ingénieur Ense³, une réponse pour le XXI ème siècle. ENSE3 - école ingénieurs énergie eau environnement. [En ligne] [Citation : 24 04 2015.] <http://ense3.grenoble-inp.fr/l-ecole/?RH=E3_LECOLE>. 78

Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble INP. Grenoble INP : plus de 100 ans d'histoire. Grenoble INP. [En ligne] 23 décembre 2014. [Citation : 24 Avril 2015.] <http://www.grenoble-inp.fr/presentation/grenoble-inp-plus-de-100-ans-d-histoire-115948.kjsp?RH=INP_PRE-INPG.> 79

Maillard, Matteo. Classement 2015 des écoles d'ingénieurs : Polytechnique, Grenoble INP et Lorraine INP en tête. Campus - Le Monde. [En ligne] 11 mars 2015. [Citation : 24 avril 2015.] <http://campus.lemonde.fr/campus/article/2015/03/11/polytechnique-grenoble-inp-et-lorraine-inp-en-tete-du-classement-des-ecoles-d-ingenieurs_4591519_4401467.html.>

Ense3 Saint Martin d’Hères

Fiche de synthèse :

Présentation de

l'organisme d'accueil

UPMF - IUT 2 Grenoble

Dpt. Information-Communication

Licence Professionnelle BDAN Diane Gaillard

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64

d) Effectifs et organigramme

Le potentiel en ressources humaines de l’école, au 1er Juin 2014, est constitué des effectifs suivants :

- 89 enseignants-chercheurs permanents et temporaires ;

- 47 personnels administratifs et techniques plus 10 ETP issus de la mise en commun de moyens

avec les laboratoires de recherche ;

- 168 enseignants vacataires venant des autres écoles de l’établissement, des universités

grenobloises ou de centres de recherche associés à l’école (CEA, CNRS, …) et d’entreprises.

e) Localisation

L’Ense3 est située 11, rue des Mathématiques - BP 46 - 38402 Saint Martin d'Hères cedex France

Etant la réunion de deux écoles, les activités de l’école se répartissent en 2 sites : le site Ampère,

ancienne ENSIEG où se situent l’accueil principal, et le site Bergès, ancienne ENSHMG.

Mais afin de rassembler ses services l’INP a décidé dans le cadre du projet "Grenoble, université de

l'innovation" de déplacer les locaux de l’Ense3. A la rentrée 2015, l’école va donc s’installer sur le site

de Minatec, Campus Ouest et sera placé dans le nouveau bâtiment GreEn-ER situé sur la Presqu'île

scientifique, au 21 rue des Martyrs à Grenoble.

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65

f) Activités

Formation d'ingénieur dans le domaine de l'énergie (production, transport, gestion et distribution,

traitement de l'information), de l'eau (hydraulique, hydrologie, ouvrages, génie civil) et de

l'environnement (énergies renouvelables, efficacité énergétique, géotechnique, pollution des sols,

qualité de l'eau en rivière). La formation aboutit à un diplôme d’Ingénieur mais l’Ense3 gère aussi des

masters spécialisés et des doctorats.

II. Présentation du service communication de l’Ense3

a) Effectif

Le service communication n’est composé que de deux personnes. Maxime Tran-To est le responsable

communication (responsabilités…), Nathalie Alessandrini est secrétaires, elle s’occupe de la logistique

et de l’organisation des évènements (forums, remises de diplômes…). Souvent, l’effectif est complété

par un(e) stagiaire en design et graphisme qui reste 2 à 3 mois.

b) Activité

Le service communication de l’Ense3 est chargé de mettre en œuvre la politique de communication

fixée par l’école au travers d’actions de communication internes et externes. Il est placé sous la

direction du Directeur de l’école mais est aussi en lien avec le service de communication global de

Grenoble INP.

c) Moyens techniques et financiers

Le service communication dispose de trois bureaux à disposition des employés avec chacun un

ordinateur. Des logiciels sont à disposition dont la suite Adobe Master Pro ainsi que le CMS KSup

pour gérer le site Internet. Le service dispose également d’un appareil photo pour réaliser les visuels

nécessaires aux actions de communication.

Le service a un budget annuel de 44 000€.

d) Partenaires

Les partenaires du service communication sont des partenaires commerciaux auquel le service fait

appel pour des prestations précises. Les entreprises 1’Prim et Coquand sont prestataires pour tout ce

qui est impression et Riondet collabore pour tout ce qui est création de Goodies.

Un partenariat a été établit entre l’Ense3 et l’Encyclopédie de l’énergie. Ce n’est donc pas un

partenariat commercial mais un partenariat autour d’un projet qui se joue ici. Au titre de ce partenariat,

le service communication participe au développement de l’Encyclopédie de l’énergie. C’est pourquoi le

stage s’est déroulé dans ce service. Mais l’implication est plus importante encore puisque Maxime

Tran-To, responsable du service, a été nommé vice-président de l’association et que la secrétaire du

service, Nathalie Alessandrini, va reprendre le secrétariat de l’Encyclopédie de l’énergie.

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66

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67

ANNEXE 2: LA PUBLICATION SCIENTIFIQUE DANS LE MONDE

Figure 1 : Évolution de la production d'articles scientifiques et techniques selon les pays, entre

1997 et 2011 (en millier d’articles publiés) 80

80

National Science Foundation.Research Outputs: Publications and Patents - S&E articles, by selected country/region/economy: 1997–2011. Science and Engineering Indicators Digest 2014. [En ligne] Février 2014. [Citation : 02 Juin 2015.] <http://www.nsf.gov/statistics/seind14/index.cfm/digest/outputs.htm#1.>

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68

Figure 2 : Publication scientifique des six premiers pays producteurs entre 2001 et 2012 (toutes

disciplines confondues)81

81

LEFEBVRE, Olivier (dir.). 45. le positionnement de la France dans le monde par ses publications scientifiques. L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France. Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Avril 2014, n°7, p. 100-101. Disponible au format PDF sur: <http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_R_45-le_positionnement_de_la_france_dans_le_monde_par_ses_publications_scientifiques.php#ILL_EESR7_R_45_02a>.

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69

Figure 3 : Part mondiale de publications et de citations et indice d’impact à 2 ans pour la

France, entre 2001 et 2012 (toutes disciplines confondues)82

82

LEFEBVRE, Olivier (dir.).44. les publications scientifiques de la France. L’état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France. Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Avril 2014, n°7. Disponible au format PDF sur : <http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_R_44-les_publications_scientifiques_de_la_france.php>.

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70

Figure 4 : Part des copublications internationales des dix premiers pays producteurs entre

2007 et 2012 (toutes disciplines confondues)83

83

LEFEBVRE, Olivier (dir.). 45. le positionnement de la France dans le monde par ses publications scientifiques. Op. Cit.

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71

ANNEXE 3: DOSSIER DE NORMALISATION DES CONTENUS DE

L’ENCYCLOPEDIE DE L’ENERGIE

Normalisation des contenus de l’Encyclopédie de l’énergie

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72

1. Articles

1.1. Titres

Les titres doivent être numérotés selon la forme:

1. 1.1. 1.1.1.

Les titres doivent être doublement espacés. Il est nécessaire de sauter 1 ligne avant et 1 ligne

après. L’article se présentera donc sous la forme :

1.2. Noms d’auteurs

Dans les articles, le champ auteur doit être rempli comme suit :

Prénom NOM

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73

1.3. Illustrations

1.1.1. Images, graphiques et tableaux intégrés sous forme d’images

La légende est OBLIGATOIRE et est constituée d’un numéro de figure suivie du titre de l’illustration (et si nécessaire d’un très court commentaire) et pour finir de la source.

La légende devra figurer ainsi, en respectant tous les espaces :

Fig. 1 : Titre de l’illustration. Commentaire facultatif – source : nom auteur

L’image doit être placée au début du paragraphe dans lequel elle est citée afin d’être visible directement par le lecteur sans qu’il ait à effectuer une recherche sur la page.

1.1.2. Tableaux faisant partie intégrante du texte

Lorsque les tableaux ne sont pas des images mais sont créés à l’aide des outils de tableurs et sont partie intégrante du texte, ils sont traités de la façon suivante.

Le titre doit figurer en haut des tableaux sous la forme :

Tableau 1 : Titre du tableau

Si le tableau est issu d’une source, cette dernière doit être citée. Elle doit être inscrite en dessous du tableau, au plus près de ce dernier, en italique et en taille 10px.

Exemple :

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74

1.4. Notes, références et citations bibliographiques

1.1.3. Notes et références

Les références bibliographiques doivent être présentées comme suit :

Nom Prénom de l’auteur (années). Titre. Lieux : Edition. Xxp, (p.xx).

Les références bibliographiques doivent être au maximum citées dans le texte puis placées en note de bas de page à l’aide d’une annotation.

Les notes de bas de pages seront consignées à la fin de l’article dans une zone intitulée « Notes et références », et un hyperlien permettra à l’internaute de naviguer de façon fonctionnelle dans l’article.

Les notes de bas de pages peuvent contenir : - Les références bibliographiques - Les commentaires de l’auteur - Des citations avec leurs références bibliographiques

Exemple :

Corps de l’article :

Bas de page :

1.1.4. Bibliographie complémentaire

Il peut arriver que l’auteur souhaite citer des références bibliographiques sans le faire directement dans le corps de son article (pour aller plus loin, donner plus de renseignement sur le sujet…etc…). Dans ce cas, ces références seront rassemblées dans une zone intitulée « Bibliographie complémentaire » à la toute fin de la page de l’Article.

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Exemple d’organisation d’un article avec « Notes et références » et « Bibliographie complémentaire »

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1.5. Chapeau des articles

Pour faciliter la recherche et le choix des internautes concernant les articles qu’ils souhaitent consulter, un chapeau devra être créé pour chaque article. Ce chapeau sera présent sur la notice de l’article dans les résultats de recherches, pour présenter l’article.

Le chapeau ne devra pas excéder 300 caractères.

Exemple de notice type :

1.6. Résumé multilingue

Chaque article comportera un résumé en anglais. Ce résumé sera accessible via une icône qui

permettra à l’usager d’afficher ou non le résumé.

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2. Biographies d’auteurs

2.1. Noms d’auteurs

Les noms d’auteurs doivent être inscrits de la façon suivante :

NOM Prénom

2.2. Présentation

Le nom de l’auteur est apposé en titre, puis la biographie constitue le corps de l’article.

La photographie de l’auteur est automatiquement placée en haut à droite.

Les coordonnées sont toujours positionnées à la fin de l’article. Exemgple :

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3. Les bibliographies

3.1. Noms d’auteurs

Les noms d’auteurs doivent être inscrits de la façon suivante :

NOM Prénom

3.2. Présentation

Il est important de donner le maximum d’informations possibles sur l’ouvrage

Les titres des ouvrages doivent être ponctués d’un point.

4. Les institutions

4.1. Noms des institutions

S’il existe sous forme de sigle, le nom de l’institution apparaitra d’abord sous cette forme avant d’être développé. Le sigle et son développement doivent être séparés d’un tiret.

Exemple :

CIRED – Centre International de Recherche

sur l’Environnement et le Développement

4.2. Présentation

Les fiches institutions doivent proposer les informations suivantes dans l’ordre :

Coordonnées de l’institution o Adresse o Téléphone o Fax o Contact mail o URL site internet / blog

Organigramme o Directeur, vice-directeur, président…etc. o Classer par ordre hiérarchique

Description o Description de l’institution (spécificités, bref historique…)

Le logo de l’institution viendra compléter la fiche en haut à droite.

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Exemple :

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80

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81

ANNEXE 4: PACK AUTEUR

Le pack auteur est constitué de quatre documents :

Document 1 : Guide de rédaction (format PDF)……………………………………………………..p.82

Document 2 : Le modèle d’article (format Modèle Microsoft Word DOTX) ……………………..p.84

Document 3 : La fiche de renseignements auteur (format Modèle Microsoft Word DOTX)…..p.86

Document 4 : Le contrat de cession des droits d’auteur…………………………….………..…….p.87

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82

Guide de rédaction d’un article pour l’Encyclopédie de l’énergie

1. Modèle Word

Utilisez le modèle Word « ModèleArticleAuteur.dotx » joint dans le Pack Auteur Utilisez les styles de titres pré-paramétrés dans le modèle Word

2. Les illustrations

Attention aux droits d’auteur, essayez au maximum d’utiliser des images libres d’utilisation et veillez à toujours citer l’auteur ou au moins la source de l’image.

Les illustrations doivent être légendées de la façon suivante :

Fig. 1 : Titre de l’illustration. Commentaire facultatif – source : nom auteur

Citez les figures dans le texte (figure 1), puis placez les images avec leur légende dans le document, non loin de cette citation.

Tout effort de mise en page des images est inutile car elle sera sensiblement modifiée lors de l’édition sur le site.

3. Les tableaux

Si votre tableau est une image, légendez-le comme les autres illustrations (voir ci-dessus).

Si le tableau est intégré au texte, le titre (exemple ci-dessous) doit figurer au-dessus du tableau. Et la source doit être citée au-dessous.

Tableau 1 : Titre du tableau

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83

4. Notes et références

Toutes vos notes, vos références et vos citations doivent être insérées dans le texte sous forme de notes de bas de page.

Les références bibliographiques doivent être présentées comme suit :

Nom Prénom de l’auteur (année). Titre. Lieux : Edition. Xxp, (p.xx).

Si vous souhaitez citer des références bibliographiques autres que celles en bas de page, vous pouvez les ajouter à la fin de votre document sous le titre « Bibliographie ».

5. Equations mathématiques

Les équations doivent être écrites, dans la mesure du possible, en format LaTeX.

6. Rédigez un résumé en anglais

Chaque article comporte un résumé en anglais afin d’ouvrir l’encyclopédie à l’international et au multilinguisme. La longueur de ce résumé sera comprise entre 1000 et 2000 caractères, soit 10 à 20 lignes.

7. Renseignements auteur

Si vous écrivez un premier article pour l’Encyclopédie de l’énergie, veuillez remplir le formulaire « RenseignementsAuteur.dotx. » joint dans le Pack Auteur.

8. Envoi des documents et aide

Vous pouvez renvoyer vos documents ou poser toute question concernant l’Encyclopédie, la rédaction de votre article ou l’utilisation des renseignements demandées à l’adresse suivante :

Encyclopé[email protected]

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84

[Titre ]

NOM Prénom

juin-15

Résumé de l’article en Anglais :

*Tapez ici le résumé de l’article en anglais. Court texte de 1000 à 2000 caractères, soit entre 10 ou 20 lignes.]

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85

Vous pouvez taper ici le corps de votre article. N’oubliez pas d’utiliser les styles prédéfinis pour faciliter le travail des éditeurs. Pour cela, allez dans l’onglet Accueil puis cherchez les styles de titres dans la galerie Style.

Titre 1

Il est conseillé de lire les recommandations du guide de rédaction avant d’écrire votre article. N’oubliez pas de légender vos images, de citer vos sources, de citer vos références bibliographiques et vos notes sous forme de notes de bas de page (onglet Références – Insérer une note de bas de page). Merci de contribuer au développement de l’Encyclopédie de l’énergie, toute l’équipe vous remercie chaleureusement.

o Titre 2

Il est conseillé de lire les recommandations du guide de rédaction avant d’écrire votre article.

N’oubliez pas de légender vos images, de citer vos sources, de citer vos références bibliographiques et vos notes sous forme de notes de bas de page (onglet Références – Insérer une note de bas de page). Merci de contribuer au développement de l’Encyclopédie de l’énergie, toute l’équipe vous remercie chaleureusement.

Titre 3

Il est conseillé de lire les recommandations du guide de rédaction avant d’écrire votre article.

N’oubliez pas de légender vos images, de citer vos sources, de citer vos références bibliographiques et vos notes sous forme de notes de bas de page (onglet Références – Insérer une note de bas de page). Merci de contribuer au développement de l’Encyclopédie de l’énergie, toute l’équipe vous remercie chaleureusement.

Bibliographie

Aucune référence citée

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86

L’Encyclopédie de l’énergie a pour politique de permettre à ses lecteurs de connaître l’identité professionnelle de tous les auteurs d’articles. En tant qu’auteur d’un premier article, nous vous invitons à nous fournir les informations nécessaires pour vous contacter et vous créer une fiche auteur sur le site de l’Encyclopédie. Seul votre photo et votre biographie seront publiées sur le site, les informations de contact restent confidentielles à moins que vous ne souhaitiez donner l’opportunité aux lecteurs de vous contacter par mail, dans ce cas cochez la dernière case du formulaire. Vous pouvez consulter les fiches auteurs déjà disponibles à l’adresse suivante : http://encyclopedie-energie.org/auteurs

[NOM Prénom ] Photo portrait :

[Vous pouvez saisir ici les détails de votre parcours professionnel. Votre texte biographique ne doit pas dépasser une page. ] Adresse mail : [ [email protected] ]

N° téléphone : [saisir ici votre numéro ]

☐ J’accepte de publier mon adresse mail sur le site Encyclopédie de l’énergie et donner ainsi aux lecteurs l’opportunité de me contacter directement.

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87

Contrat de cession des droits d’auteur

Entre l’association Encyclopédie de l’énergie,

Représenté par son président, Roland Vidil,

Situéà ENSE3 – 11 rue des Mathématiques – 38400 St Martin d’Hères

Ci-après dénommé« producteur »

d'une part,

Et Mr/Mme……………………………………

Demeurant …………………………….

…………………………………………

Ci-après dénommé« contractant »

d'autre part

Il a été convenu ce qui suit:

Le contractant est l'auteur de l'œuvre (article scientifique) définie à l'article 1 ci-dessous. Par la

présente convention, le contractant accepte d'en céder les droits d'exploitation au producteur.

Article 1: Objet

Le présent contrat a pour objet de convenir, conformément aux dispositions du code de la propriété

intellectuelle, de la cession au producteur des droits dont l’auteur est titulaire sur son œuvre en vue

d’en autoriser l’exploitation dans le cadre de la production de l’Encyclopédie de l’énergie.

Le contractant est auteur de l’œuvre ………………………………………………………………………..

Article 2 : Exploitation de l’œuvre

Le contractant cède au producteur pour une durée précisée à l'article 3, les droits identifiés ci-après.

Le droit de reproduction comprend :

- Le droit de reproduction et/ou de faire reproduire par tous procédés techniques connus ou inconnus à

ce jour (notamment par enregistrement, mémorisation…) sur tous supports (notamment magnétiques,

numériques, électroniques…) et en tous formats l'œuvre définie ci-dessus, et d'en faire établir en

nombre qu'il plaira au producteur, tous originaux, copies et doubles, sur tous supports, en tous formats

par tous procédés de fixation actuel ou futur.

- Le droit de procéder à tout acte de reproduction aux fins de circulation de l'œuvre, comme

notamment le téléchargement, le stockage ou tout acte de fixation temporaire qu'implique la

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88

transmission numérique et la diffusion de l'œuvre sur le réseau, et ce, quel que soit son format et le

procédé technique utilisé

Le droit de représentation comprend :

- Le droit de mettre et/ou de faire mettre en circulation dans le monde entier les originaux, doubles et

copies de l'œuvre, pour toute communication au public par les modes d'exploitation suivants :

o droit de représentation publique de tout ou partie de l'œuvre dans toutes les

manifestations, conférences ou colloques relatifs à la diffusion du savoir universitaire,

o droit de répertorier, de classer et d'identifier l'œuvre dans une banque de données par

les éléments suivants: titre de l'enregistrement, auteur, année de création, cote locale,

cote de réseau et université de création.

o droit d'autoriser la reproduction et la représentation sur une banque de données

d'extraits ou de résumés de l'œuvre, qu'ils soient écrits ou sonores, sous réserve du

droit moral de l'auteur.

o droit de mettre et/ou de faire mettre en circulation l'œuvre sur le réseau international

Internet.

Le contractant cède aussi son droit de traduction au producteur ce qui implique le droit de traduire en toute langue l'œuvre et ses adaptations, de reproduire ces traductions sur tous supports graphiques actuels ou futurs et de diffuser la traduction au public.

Tous les droits qui ne sont pas expressément cédés restent l'entière propriété de l'auteur qui en dispose

à son gré et sans restriction aucune.

En conséquence, le producteur acquiert la qualité d'ayant droit du contractant pour l'exercice des droits

ci-dessus cédés, que l’établissement producteur utilisera comme bon lui semble, notamment en passant

des contrats d'édition, de production et de diffusion utiles à l'exploitation de l'œuvre.

Article 3: Durée – Etendue géographique de l'autorisation d'exploiter l'œuvre

La présente cession est consentie par le contractant à titre exclusif au producteur, pour toute la durée

de la protection légale accordée actuellement et dans l’avenir à l’auteur et vaut pour le monde entier

notamment par la mise en circulation de l'œuvre sur le réseau international Internet.

Ce délai court à compter de la signature par les parties du présent contrat.

Article 4 : Garantie des droits cédés

L'auteur garantit expressément au producteur l'exercice paisible des droits cédés. Il déclare notamment

que son œuvre est originale, qu'elle ne contient rien qui puisse tomber sous le coup des lois relatives à

la diffamation, l'atteinte aux bonnes mœurs, le respect de la vie privée ou la contrefaçon.

Si l'œuvre utilise ou reproduit, même partiellement, des œuvres déjà existantes non tombées dans le

domaine public, il appartient donc à l'auteur d’obtenir les autorisations nécessaires.

Toutefois, si l’auteur ne peut obtenir tout ou partie de ces autorisations, il doit en informer le

producteur en lui donnant tous les éléments permettant d’identifier les œuvres exploitées et leurs

auteurs.

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89

De façon générale, l'auteur garantit le producteur contre tous troubles, revendications, ou évictions

quelconques, qui pourraient nuire à la jouissance entière et libre des droits cédés.

Article 5 : Obligations du producteur

Le producteur s'engage à conserver l'enregistrement original de l'œuvre.

Le producteur s'engage à respecter le droit moral de l'auteur et notamment à mentionner sur chaque

support comportant l'œuvre de l’auteur, le nom, le prénom et la fonction de l'auteur.

Article 6: Substitution

Le producteur aura la faculté de céder en tout ou partie les droits et obligations résultant du présent

contrat à la condition d'en informer le contractant et d'imposer aux cessionnaires le parfait respect de

ces obligations dont le producteur reste garant à l'égard du contractant.

Article 7 : Contestation

Tout litige né de l'exécution ou de l'interprétation de la présente convention et qui n'a pu être résolu

par accord amiable entre les parties, sera soumis à l'appréciation des tribunaux compétents.

L’auteur recopie ci-après le texte suivant :

« Je soussigné, ……………………………………………………………… déclare avoir pris connaissance

du texte du contrat de cession de droits d’auteur et accepter l’indemnité forfaitaire unique à caractère

libératoire ».

Fait à……………………… en 2exemplaires

originaux

Le …………………………

Le contractant Le Président de l'Université

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90

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91

ANNEXE 5: SCHEMA RECAPITULATIF DU PROCESSUS D’EDITION DES

ARTICLES DE L’ENCYCLOPEDIE DE L’ENERGIE

Création• Auteurs

Validation

• Responsable général des rubriques

• Responsable de rubrique

• Secrétaire général

Publication• Editeur

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93

ANNEXE 6: PRESENTATION DU SITE INITIAL DE L’ENCYCLOPEDIE

I. Page d’accueil

La page d’accueil initiale du site est très sobre. Composée uniquement d’un texte de présentation, elle

est peu attractive, surtout pour un public cible qui comprend le grand public et notamment des

lycéens.

II. Menu

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94

III. Pages de présentation des contenus

a) Articles

Initialement, les

articles étaient

appelés « Notices ».

Il a été décidé de

changer cette

appellation lors du

projet tuteuré.

Les articles se

présentent sous

forme de liste

chronologique très

simple.

Sur la droite, on

trouve un menu

rassemblant tous les

mots clés, ce menu

est donc très long et

est amené à

s’allonger encore. Ce

qui n’est pas très

fonctionnel.

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b) Auteurs

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c) Bibliographies

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d) Institutions

Tous les contenus sont présentés de la même façon, sous forme de liste simple, organisé de façon

chronologique ou alphabétique. Cette présentation n’est pas très pratique et peu attractive.

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IV. Système de recherche

a) Résultats de recherche

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Les résultats de recherche permettent de filtrer les résultats par types de contenus. La recherche

avancée est accessible depuis cette page.

La présentation des résultats est faite du titre du contenu suivie des passages du documents dans

lesquels le terme de la recherche apparait.

b) Recherche avancée

La recherche avancée reste très simple et permet juste d’utiliser plus facilement les saisies de

requête. Elle ne permet pas de recherche par champs spécifiques, seulement par types de contenus.

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ANNEXE 7: CAHIER DES CHARGES DES MODIFICATIONS A APPORTER AU

SITE DE L’ENCYCLOPEDIE DE L’ENERGIE

Reconfiguration du site internet de l’Encyclopédie de l’énergie Cahier des charges des modifications à apporter

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1. Modifications générales

Sur tout le site, remplacer le mot « Notice » par « Article ». Ne jamais afficher « Auteur : » devant le nom de l’auteur.

1.1. Le menu principal

Modification de la catégorie Présentation :

Le Projet Voir la page projet p. 109

Parrainages Correspond à la page du site actuel des parrainages : http://encyclopedie-energie.org/content/parrainages

Equipe éditoriale Voir la page Equipe éditorial p. 110

Vos suggestions Correspond à la page du site actuel Vos suggestions : http://encyclopedie-energie.org/content/vos-suggestions

Liste des sigles Voir la page sigles p. 111

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1.2. Nouveau pied de page

Le pied de page comporte une première bande bleue qui portera les logos des sites parrains.

En dessous, une bande blanche qui portera 3 liens :

Guide rédaction Proposer ici de télécharger les documents constitutifs du pack auteur.

Disponibles dans le dossier joint : pack_auteur

Mentions légales Correspond à la page du site actuel des Mentions légales :

http://encyclopedie-energie.org/content/mentions-l%C3%A9gales Concernant l’utilisation par les internautes des informations contenues dans le site, il a été décidé que les droits qui s’appliqueront seront ceux correspondants à la licence Créative Commons CC-BY-NC-SA, c’est-à-dire :

Paternité

Pas d'utilisation commerciale

Partage des conditions initiales à l'identique Cette licence est expliquée sur la page suivante : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr/ Ces droits ainsi que le lien vers la page officiel devront figurer sur la page des Mentions Légales.

Contacts Correspond à la page du site actuel Contacts : http://encyclopedie-energie.org/content/contact

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1.3. Flux RSS

L’internaute doit avoir la possibilité de s’abonner au flux RSS de l’Encyclopédie.

L’icône du flux devra être située sur la partie droite du menu principal ou, si c’est plus simple, sur la bande inférieure du pied de page.

Icône Flux RSS option 1

Icône Flux RSS option 2

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1.4. Le menu des rubriques d’articles

Le menu des rubriques d’articles est composé de 10 rubriques, dans l’ordre :

- Bases théoriques - Usages de l’énergie - Sources fossiles - Nucléaire - Sources renouvelables - Electricité - Environnement - Nouvelles technologies - Economie et politique de l’énergie - Histoire mondiale de l’énergie

Le menu comporte un titre : « Trouver un article ».

Lorsqu’on clique sur une des rubriques, on arrive à la page d’affichage d’une rubrique, visible p. 124

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2. Modifications des pages

2.1. Page d’accueil

Composé en première partie de 6 icones cliquables, puis d’un panel d’articles.

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2.1.1 Les icones cliquables

Chaque icone est liée à une page du site :

Lié à la page de présentation de la rubrique Articles, voir p. 116114

Lié à la page de présentation de la rubrique Bibliographies, voir p. 120

Lié à la page des sites partenaires, voir p. 114

Lié à la page de des correspondants mondiaux, voir p. 112

Lié à la page de présentation de la rubrique Institutions, voir p. 122

Lié à la page de présentation de la rubrique Auteurs, voir p.118

Les fichiers images pour les icones se trouvent dans les dossiers : PiecesJointes_EncycloEnergie>icones_accueil

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2.1.2 Le panel d’articles

Il est composé d’une sélection aléatoire de 3 à 4 articles, selon la place disponible.

L’affichage des étiquettes d’articles est composé ainsi :

-Une photo de l’article (image par défaut si pas de photo.) -Le titre -L’auteur -Niveau de lecture -Chapeau (3 premières lignes puis « Lire plus » ou « voir plus »)

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2.2. Page Projet

La page projet est une page simple comportant le texte suivant :

« Le projet

La soif de sources modernes d’énergie dans les économies qui aspirent à se développer, la prise de conscience

des limites environnementales de notre planète, les mutations technologiques, géopolitiques et sociétales en

cours, bouleversent le paysage énergétique mondial du XXIe siècle. Dans ce contexte, la compréhension du

monde de l’énergie et la participation aux débats que son évolution engendre supposent l’accès à des

connaissances de plus en plus complexes.

L’Encyclopédie de l’énergie ambitionne de contribuer à la diffusion de ces connaissances sur la Toile. Conçue

en 2014 dans le cadre de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Energie, de l’Eau et de l’Environnement (ENSE3),

Institut National Polytechnique de Grenoble (INP), elle s’appuie sur des chercheurs du CNRS, du CEA, de

l’INP, des Universités et des entreprises industrielles, mais elle fait aussi appel à bien d’autres spécialistes,

français et étrangers.

Depuis, l’Encyclopédie se développe grâce au financement de la Communauté de Recherche Académique

Rhône-Alpes (ARC) Energies, avec le concours des étudiants de Junior Conseil ENSE3, de Grenoble Ecole de

Management et de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT2). Elle est, en 2015, propriété de l’association

« Encyclopédie de l’Energie » hébergée par la direction du service communication de l’Ense3 »

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2.3. Page Equipe éditoriale

La page équipe éditoriale est une page simple portant le texte :

« Equipe éditoriale La rédaction de l’Encyclopédie est dirigée par le conseil d’administration de l’association Encyclopédie de l’Énergie, assisté d’un groupe de spécialistes, responsables des dix rubriques que comporte l’Encyclopédie. Conseil d’administration Président : VIDIL Roland Vice-président : TRAN-TO Maxime Secrétaire général : MARTIN-AMOUROUX Jean-Marie Membres : ATID Hafida, BESLIN Guy, CYROT Michel, DESTAIS Ghislaine, GRAND Dominique, LOISEAUX Jean-Marie Comité éditorial Responsable général : LOISEAUX Jean-Marie Bases théoriques : CYROT Michel Usages de l’énergie : CHATEAU Bertrand Sources fossiles : ARTRU Philippe Sources renouvelables : BESLIN Guy Nucléaire : MERCHIE Francis Électricité : Nouvelles technologies : ALLEAU Thierry Économie et politique de l’énergie : DESTAIS Ghislaine et DAMIAN Michel Environnement : Histoire mondiale de l’énergie : MARTIN-AMOUROUX Jean-Marie »

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2.4. Page liste des sigles

La page des sigles est une page simple composée d’une liste de sigles. Cette liste est disponible dans le dossier joint : PiecesJointes_EncycloEnergie> liste_sigles.doc

Pour permettre un accès facilité, un alphabet sera proposé en haut de page et chaque lettre sera reliée par une ancre au premier cigle de la page utilisant cette même lettre.

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2.5. Page des correspondants dans le monde

La page des correspondants dans le monde est composée :

- D’une carte du monde sur laquelle on peut placer des repères. Ces repères sont cliquables et permettent d’afficher les coordonnées des correspondants dans le monde. (voir affichage page suivante)

- D’un texte explicatif : « Le développement de l'Encyclopédie s'appuie sur des correspondants dans de nombreux pays du monde. Ces correspondants représentent pour vous des contacts possibles. Pour afficher leurs coordonnées, vous pouvez cliquer sur l'icône du pays qui vous intéresse. »

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113

Lorsqu’on clique sur une icône présente sur la carte, les coordonnées d’un correspondant apparaissent.

Dans l’idéal, ces coordonnées se présentent de la façon suivante :

- Drapeau du pays sur la gauche - Sur la droite : nom du pays - NOM et Prénom du correspondant - Fonction du correspondant - Adresse mail du correspondant

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2.6. Page des sites partenaires

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115

La page des sites partenaires est une page simple composée uniquement de texte :

« Vous pouvez compléter les connaissances exposées dans l’Encyclopédie de l’énergie en visitant les sites de nos partenaires.

EDDEN – Economie du développement durable et de l’énergie edden.upmf-grenoble.fr 84

Enerdata www.enerdata.net 85

Réalisticénergie www.realisticenergy.info86 »

84

(hyperlien vers http://edden.upmf-grenoble.fr/ ) 85

(hyperlien vers http://www.enerdata.net/ ) 86

(hyperlien vers http://www.realisticenergy.info/ )

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2.7. Page de présentation de la catégorie Articles

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La page de présentation des Articles est composée de :

Un bandeau statique Bandeau disponible en pièce jointe : PiecesJointes_EncycloEnergie>bandeaux contenus>bandeau_article

Un texte explicatif : « Les articles réunis dans l’Encyclopédie traitent les questions de l’énergie sous divers angles disciplinaires : physique, chimie, biologie, géologie, technologie des diverses filières, économie, politique, sociologie, histoire et autres. Principalement écrits en français, certains peuvent aussi l’être en anglais, espagnol, italien, allemand ou portugais. Leur lectorat peut aller des lycéens ou des simples curieux des questions énergétiques (lecture facile ou peu difficile) aux étudiants en fin d’études scientifiques, aux enseignants et aux professionnels de l’énergie (lecture assez difficile ou difficile). Pour trouver un article, vous pouvez utiliser le menu latéral à gauche, effectuer une recherche ou regarder les dernières parutions. »

Un panel des derniers articles parus L’étiquette est construite de la même façon que pour la page d’accueil On placera ici environs 6 étiquettes, selon la place disponible.

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2.8. Page de présentation de la catégorie Auteurs

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119

La page de présentation des auteurs est composée de :

Un bandeau statique Bandeau disponible en pièce jointe : PiecesJointes_EncycloEnergie>bandeaux contenus>bandeau_auteurs

Un texte explicatif « Vous désirez connaître la formation disciplinaire, l’expérience professionnelle et l’environnement institutionnel des auteurs qui vous transmettent des connaissances ? Les biographies des auteurs d’articles ont été intégrées dans l’Encyclopédie pour vous, afin de personnaliser les textes au-delà d’une simple signature. Ces biographies vous permettent également de savoir à qui vous adresser pour en savoir plus. Vous pouvez éventuellement dialoguer, soit directement lorsque l’auteur publie son adresse électronique, soit indirectement via un message adressé à l’Encyclopédie. Vous pouvez découvrir un auteur ci-dessous ou effectuer une recherche pour trouver un auteur précis. »

Un panel d’auteurs Affichés de façon aléatoire On placera environ 6 étiquettes L’étiquette auteur sera construite de la façon suivant :

-La photo de l’auteur (image par défaut si pas de photo) -Le nom de l’auteur -3 ou 4 premières lignes de la biographie de l’auteur -icone « lire plus » ou « voir plus »

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2.9. Page de présentation de la catégorie Bibliographies

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Uniquement pour cette page, le menu de rubriques à gauche ne porte plus sur les articles mais sur les bibliographies.

Ce menu sera créé par système de mots clés qui seront attribuées aux bibliographies lorsqu’elles seront créées et qui fera l’objet d’un menu UNIQUEMENT sur cette page. (Système employé actuellement pour le menu présent à la page de Notices87).

La page de présentation des bibliographies sera donc composée de :

Un menu latéral

Un bandeau statique Bandeau disponible en pièce jointe : PiecesJointes_EncycloEnergie>bandeaux contenus>bandeau_bibliographies

Un texte explicatif : « Les articles de l’Encyclopédie, surtout au cours de sa phase de lancement, ne peuvent pas couvrir tous les sujets susceptibles d’intéresser les lecteurs. Vous pouvez donc poursuivre votre recherche de connaissances en parcourant les références d’ouvrages, d’articles de périodiques ou de rapports qui ont été réunies ici. Pour trouver une bibliographie, vous pouvez utiliser le menu des rubriques à gauche, effectuer une recherche ou découvrir les dernières références ajoutées.»

Une liste des 10 dernières bibliographies publiées L’étiquette des bibliographies sera construite ainsi :

-Titre (qui est ici le nom de l’auteur) - Préface -Année de parution -Titre de l’ouvrage -Edition et Nombre de pages

87

http://encyclopedie-energie.org/notices

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122

2.10. Page de présentation de la catégorie Institutions

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123

La page des Institutions est composée de :

Un bandeau statique Bandeau disponible en pièce jointe : PiecesJointes_EncycloEnergie>bandeaux contenus>bandeau_institutions

Un texte explicatif : « Les articles et les références bibliographiques ne suffisent pas à combler votre curiosité ? Nous vous proposons ici une présentation des centres de compétences acceptant de répondre aux questions posées de l’extérieur. Ils appartiennent à des universités, des écoles d’ingénieurs, des organismes de recherche, des entreprises ou des associations. La plupart sont d’accès gratuit, ce qui peut vous permettre d’entrer en contact avec des spécialistes des sujets traités dans l’Encyclopédie et d’accéder par-là à de nouvelles connaissances. Pour trouver un centre de compétence, vous pouvez effectuer une recherche ou consulter la liste ci-dessous: »

La liste exhaustive des Institutions, comme elle est actuellement présentée sur le site88.

88

http://encyclopedie-energie.org/institutions

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124

2.11. Page d’affichage d’une rubrique d’article

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125

La page d’affichage d’une rubrique est accessible depuis le menu latéral gauche du site.

Elle est composée de :

Le bandeau correspondant à la rubrique Les bandeaux de rubrique sont tous disponibles en pièces jointes dans le dossier : PiecesJointes_EncycloEnergie>bandeaux rubriques

La liste des articles rangés dans cette rubrique, par ordre antéchronologique (du plus récent au plus ancien). Les notices permettant d’accéder aux articles sont composées ainsi :

-n° d’article -Titre de l’article -Auteur -Chapeau -Niveau de lecture -Date d’édition

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2.12. Page d’affichage d’une rubrique de bibliographie

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127

La page d’affichage d’une rubrique pour la bibliographie est très simple, elle comporte uniquement le titre de la rubrique suivie de la liste des références bibliographiques qui en font partie.

Ces références sont présentées sous la forme de l’étiquette mise en place pour la page de présentation de la catégorie Bibliographie :

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128

2.13. Page type d’article

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129

La page type de lecture d’un article est composée ainsi :

Le bandeau de la rubrique à laquelle l’article appartient Les fichiers images des bandeaux se trouvent dans le dossier : Visuels_EncyclopédieEnergie>bandeau_categories

Numéro d’article

Titre d’article

Prénom et nom de l’auteur au format Prénom NOM. Cette information est un hyperlien et donne accès à la fiche auteur correspondante.

Date

Niveau de lecture

Mots clés. Lorsqu’on clique sur un mot clé, on atteint une page qui présente une liste simple des articles étiquetés sous ce même mot clé : voir p. 131 (ce système permet de naviguer entre les articles connexes)

Icone du résumé anglais. Lorsqu’on clique sur cet icone, un cadre apparait pour proposer le résumé. Voir représentation p. 130

Corps de l’article

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130

2.13.1 Ouverture du résumé anglais

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131

2.14. Page de présentation d’un mot clé

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132

3. Système de recherche

3.1. Structure du système de recherche

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133

Il a été convenu, pour des raisons techniques, que la recherche sera accessible via un bouton toujours présent dans la barre latérale du site.

Le système de recherche proposé sera une recherche par taxonomie.

Une barre de recherche permettra une saisie en langage libre. Puis il sera possible de trier les résultats :

Un premier filtre de contenu est proposé (Article, Auteurs, Bibliographies, Institutions)

En fonction de ce choix, d’autres filtres peuvent s’afficher o Articles

Rubriques Auteurs Niveau de difficulté Date

o Auteurs o Bibliographies

Rubriques Année de parution

o Institutions

3.2. Affichage des résultats de recherche

Il serait intéressant de paramétrer l’affichage selon les types de résultats, afin de proposer des informations essentielles aux usagers :

Articles

- Titre - N° article – Auteur – Date - Niveau de difficulté - Apparition du terme recherché dans le document

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134

Auteurs

- Auteur - Apparition du terme recherché dans le document

Bibliographies

- Nom auteur (s)(Title) - Titre de l’ouvrage – date de parution - Apparition du terme recherché dans le document

Institutions

- Nom de l’institution - Apparition du terme recherché dans le document

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135

4. Système d’analyse statistique d’audience

Afin de pouvoir étudier l’audience du site de l’Encyclopédie et observer en partie le comportement des usagers afin d’adapter l’outil au mieux, un système d’analyse statistique doit être installé.

Le système choisi est Google Analytics.

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137

ANNEXE 8: QUESTIONNAIRE VISANT A TESTER LES INTITULES DES

RUBRIQUES AUPRES DES USAGERS

Enquête

Dans le cadre de la création d’un site internet d’Encyclopédie de l’Energie, on souhaite organiser les

articles par catégories. Donner nous votre opinion sur le choix de ces catégories.

PROFIL USAGER :

Age :

Profession :

Niveau de connaissance dans le domaine de l’Energie : 0 12 3 4

QUESTIONS :

Voici la liste des catégories choisis pour constituer un menu :

Concepts de base

Usages de l’énergie

Sources fossiles

Nucléaire

Biomasse

Sources renouvelables

Electricité

Nouvelles technologies

Economie et politique

de l’énergie

Environnement

Histoire mondiale de

l’énergie

Trouvez-vous que ce menu est trop long ? oui non

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138

Décrivez brièvement ce que vous pensez trouver comme informations en accédant à chacune de ces

catégories.

Concepts de base :

Usages de l’énergie :

Sources fossiles :

Nucléaire :

Biomasse :

Sources renouvelables :

Electricité :

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Nouvelles technologies :

Economie et politique de l’énergie :

Environnement :

Histoire mondiale de l’énergie :

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140

TESTS :

Vous devez effectuer des recherches dans l’Encyclopédie de l’énergie sur les thèmes suivants.

Inscrivez à droite dans quelle catégorie vous vous dirigeriez à chaque fois. Si vous hésitez entre

plusieurs catégories, vous pouvez les noter toutes.

Liste des catégories :

Charbon : géologie, ressources et réserves Concepts de base

Usages de l’énergie

Sources fossiles

Nucléaire

Biomasse

Sources renouvelables

Electricité

Nouvelles technologies

Economie et politique de l’énergie

Environnement

Histoire mondiale de l’énergie

Les piles à combustible

L’homme, les rayonnements, la

radioprotection

Sobriété et efficacité énergétique

La thermodynamique : les lois

Loi sur la transition énergétique

Négociations mondiale sur le climat

Merci de renvoyez vos résultats à l’adresse suivante :

[email protected]

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ANNEXE 9: BANDEAUX LIES AUX RUBRIQUES D’ARTICLES

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144

Résumé

Internet est devenu le principal outil de communication.

Il vient bouleverser le rôle des professionnels de

l’information, et les possibilités de publication accrues

ont pour effet une surabondance d’informations non

authentifiées.

C’est face à ce constat que l’Encyclopédie de l’énergie

relève le défi de diffuser sur son site un contenu

scientifique fiable, pour un large public. S’interroger sur

le fonctionnement éditorial et la conception du site

devient alors nécessaire à la réalisation de cet objectif.

Mots clés

Information scientifique et technique

Site Web

Encyclopédie

Internet

Edition électronique

Gestion documentaire