Upload
alline-flamel
View
107
Download
5
Embed Size (px)
Citation preview
CARLA
BRUNI
LITTLE
FRENCH
SONGS
J’arrive au port les mains vides, j ’arrive au soir sans compter
et à chaque matin avide, il me faut recommencer
J’arrive au front sans sagesse, j ’arrive à l ’âge sans raison
c’est sûr qu’on vit de justesse, c’est sûr qu’on vit sans façon
J’arrive à toi par miracle, après de longues années,
après des siècles d’obstacles
et des lundis, des lundis tristes à pleurer
Je n’arrive à rien qui console, je n’arrive à rien qui prétend
Je n’arrive à rien qui s’envole, à rien qui défie le temps
et s’il arrive qu’une étoile sur nous se penche un instant
c’est sûr que la vie nous dévale, c’est sûr qu’elle nous entreprend
J’arrive à toi par miracle, après de longues années
à consulter les oracles et à guetter,
à guetter l ’inespéré
J’arrive du Nord de l ’Irlande
J’arrive du creux d’une vallée
J’arrive droit de Samarcande
J‘arrive des Indes poivrées
Et s’il arrive que je chante,
que je me laisse emporter
C’est sûr que la vie nous tourmente
C’est sûr qu’on goûte au regret
J’arrive à toi par miracle,
après de longues années,
après 1’enfance grisâtre et la jeunesse,
et la jeunesse endiablée
1 .
J’ARRIVE
À TOI
3:01
VIOLONCELLE / CELLO :
VINCENT SEGAL
GUITARES / GUITARS :
FREDDY KOELLA
Mon Raymond il a tout bon, c’est d’la valeur authentique
Pour franchir le Rubicon, on n’peut pas dire qu’il hésite
Mon Raymond il est canon, c’est de la bombe atomique
Quand il déboule nom de nom, l ’air en devient électrique
L’air en devient électrique
Mon Raymond il est complexe, sentimental mais tactique
Mon Raymond reste dans l ’axe, en toute situation critique
Mon Raymond c’est lui le patron, c’est lui qui tient la boutique
Et bien qu’il porte une cravate, mon Raymond est un pirate
Mon Raymond est un pirate, oui
Il prend tout à l ’abordage, comme s’il y jouait sa vie
Comme s’il y jouait sa peau comme si le monde était beau
Il dit qu’la vie est un gage, qu’il faut la vivre debout
Ou bien la vivre à genoux, Raymond rien ne le décourage, non
Raymond rien ne le décourage, non
Mon Raymond l ’a du talent, pour séduire tout genre de clique
Quand il cause c’est saisissant, les confusions se dissipent
C’est qu’il sait causer Raymond, il manie la dialectique
Quoi qu’en disent les bouffons, Raymond c’est d’la dynamite, oui
Raymond c’est de la dynamite
Mon Raymond il vient d’ailleurs et personne n’a ses manières
Ni de dire ni de faire, ni de goûter au bonheur
Mon Raymond il est unique, avec ses yeux de mésange
Avec ses airs de métèque, Hongrois juif de Salonique
Quelquefois Raymond se tait, il lui vient comme une tristesse
On sent qu’il aimerait croquer, quelques miettes de tendresse
On sent qu’il aimerait s’promener, et quitter sa forteresse
On sent qu’il aimerait goûter à quelque douceur terrestre
À quelque douceur terrestre
Hey Raymond voilà pour toi, quelques rondes
et quelques croches
Quelques rimes de mon choix, douces
et chaudes comme une brioche
Quelque chose me dit Raymond, que malgré tous les honneurs
Et puis ta belle situation tu dois manquer de douceur
Alors voici ma chanson, ma chanson pour toi, Raymond
Ma chanson pour toi, Raymond
Ma chanson pour toi, Raymond
2.
MON
RAYMOND
3:06
BATTERIE & PERCUSSIONS /
DRUMS & PERCUSSIONS :
DENIS BENARROSH
BASSE / BASS :
MARTIN GAMET
GUITARE ÉLECTRIQUE
RYTHMIQUE /
RHYTHMIC ELECTRIC
GUITAR :
TAOFIK FARAH
GUITARE ÉLECTRIQUE /
ELECTRIC GUITAR :
SÉBASTIEN MARTEL
GUITARE NYLON /
NYLON GUITAR :
CARLA BRUNI
WURLITZER :
DAVID LEWIS
TROMBONE :
JULIEN CHIROL
Quand se lève la nuit et que mon cœur se serre,
Au nom de l ’infini
Et que tombent en poussière les sagesses de midi
Quand il n’y a plus rien à croire ou à rêver par ici
Moi, je prie
Je prie sans Dieu, sans foi
Sans paradis, sans croix
Pour le son d’une voix
Au temps du chagrin, à la barbe du destin,
comme d’autres crient, je prie
Je prie sans Dieu, sans foi, comme les hors-la-loi
Sans Christ et sans Bouddha
Au creux du tourment, dans l ’œil de l ’ouragan,
comme d’autres fuient,
Moi, je prie
Quand au fond de ma poche je sens le trou de l ’âge
Comme la vie s’effiloche, comme elle nous endommage
Et comme elle nous arrache tendresses et paysages
Et souvenirs aussi, moi je prie
Je prie sans Dieu, sans foi
Sans paradis, sans croix
Sans Christ et sans Allah
Au creux du tourment, dans l ’œil de l ’ouragan,
comme d’autres fuient,
Moi, je prie
Quand bien même je saurais la raison d’un poème
Ou la cause d’un effet, la clé du théorème
Quand bien même je voudrais avoir l ’air d’une souveraine
À genoux chaque nuit
Moi, je prie
Je prie sans Dieu, sans foi, sans paradis, sans croix
Pour le son de ma voix
Au temps du chagrin, à la barbe du destin
Comme d’autres crient, je prie
Je prie sans Dieu, sans foi, comme les hors-la-loi
Sans Christ et sans Bouddha
Au creux du tourment, dans l ’œil de l ’ouragan
Comme d’autres fuient,
Moi, je prie
3 .
PRIÈRE
3:23
BATTERIE / DRUMS :
DENIS BENARROSH
VIOLONCELLES / CELLO :
VINCENT SEGAL
GUITARE / GUITAR :
FREDDY KOELLA
WURLITZER :
DAVID LEWIS
FENDER RHODES &
HARMONIUM :
DOMINIQUE
BLANC-FRANCARD
TROMBONES :
JULIEN CHIROL
Je ne suis pas une dame, je ne suis pas une dame
Je ne suis qu’une gamine qui cuve son vague à l ’âme
Mes lacets sont défaits, mes ongles noirs de terre
Mes genoux écorchés et j ’rêve comme je respire
Je carbure à la bière et je grille mes gitanes
Et j ’aime crever d’espoir au petit matin blême
Et j ’aime quand ça roule quand la houle nous prend l ’âme
Et j ’aime quand ça tangue quand ça croque quand ça crame
Je ne suis pas une dame, je n’ai pas l ’air d’une dame
J’ai plutôt l ’air d’un chien, d’une larme, d’un poème
Je suis l ’œil du voisin, je suis l ’torchon du barman
La veuve et l ’orphelin, le sultan du harem
Je suis le tout petit matin, la dernière goutte de gin
Et je suis l ’assassin qui dort malgré son crime
Je suis le vieux marin officier gentleman
Et je suis le vaurien que personne ne réclame
Et quand j ’aurai cent ans, et quand j ’aurai cent ans
Je vivrai sans programme, je vivrai sans programme,
Malgré la mort qui rôde, malgré la mort qui rôde,
Je danserai jusqu’à l ’aube, je danserai jusqu’à l ’aube
Et quand j ’aurai cent ans, et quand j ’aurai cent ans
Je vivrai de mon charme, je vivrai de mon charme
Dans mon château hanté, dans mon château hanté
On viendra m’consulter
Je ne suis pas une dame, oh non ne m’appelle pas Madame
Appelle-moi donc ma douce, ma chatte ou ma sirène
Appelle-moi ma farouche ou Altesse comme une reine
Appelle-moi donc ma rousse, ma blonde ou mon ébène
Je suis ton pote Gérard, j ’suis ta cousine Irène
Je suis le quai du soir qui veille sur la Seine
Je suis le fruit du hasard, d’existence incertaine
Je suis le vieux clochard qui crèche à la Madeleine
Et quand j ’aurai cent ans, et quand j ’aurai cent ans
Je ferai fi de ma canne, je ferai fi de ma canne,
Malgré la mort qui rôde, malgré la mort qui rôde,
Je danserai jusqu’à l ’aube, je danserai jusqu’à l ’aube
Et quand j ’aurai cent ans, et quand j ’aurai cent ans
Je vivrai de mon charme, je vivrai de mon charme
Dans mon château hanté, dans mon château hanté
On viendra m’consulter
Je ne suis pas une dame,
Oh non pas question d’être une dame
Plutôt mourir d’amour, plutôt louper le tram
Plutôt vivre à rebours ou griller dans les flammes
Plutôt devenir vautour ou bien toxicomane
J’aime mieux faire notaire, j ’aime mieux faire garçonne
J’aime mieux faire sorcière, pucelle ou cul de nonne
J’aime mieux faire idole adulée de ses fans,
j ’aime mieux faire marquise qui épouse son majordome
Oh, non, non, non, je ne suis pas une dame,
pas envie d’être une dame
Ce n’est pas dans mes billes, ce n’est pas dans mes gênes
C’est pas dans ma famille d’étranges énergumènes,
c’est pas du tout mon style, c’est pas du tout ma came.
Tant pis si l ’on m’accuse, tant pis
Si l ’on me damne, tant pis si l ’on me juge
et que l ’on me condamne,
Tant pis si l ’on m’attrape et que l ’on m’emprisonne
Au fin fond de ma poche ma liberté ronronne
Pas une dame
4.
PAS
UNE DAME
2:55
BATTERIE / DRUMS :
DENIS BENARROSH
BASSE / BASS :
MARTIN GAMET
GUITARES ÉLECTRIQUES /
ELECTRIC GUITAR :
SÉBASTIEN MARTEL
BUGLES :
DAVID LEWIS
Mi ritornano di notte dei pensieri tutti miei,
Dei ricordi dell ’infanzia profumati, come mai
Io ricordo la mia scuola, la mia strada e la città
E le canzoni che cantavo, di Trenet o di Ferrat
Dolce Francia
Caro paese d’infanzia
Mi hai cullata di speranza e ti ho presa nel mio cuore
La mia casa, che tranquilla ci aspettava
Ogni sera si sognava
Senza l ’ombra di un timore
Io ti amo e ti dedico sto brano
Io ti amo nella gioia e nel dolore
Dolce Francia
Caro paese d’infanzia
Mi hai cullato di speranza e ti ho presa nel mio cuore
Oggi vado per il mondo sotto mille cieli blu
E incantevoli, rotonde da Venezia a Tumboutku
Ma i miei più cari ricordi vengono tutti da te
Dai tuoi verdi paesaggi, i tuoi villaggi, i tuoi caffè
Dolce Francia
Caro paese d’infanzia
Mi hai cullata di speranza e ti ho presa nel mio cuore
La mia casa, che tranquilla ci aspettava
E mia madre sorrideva
Senza l ’ombra di un timore
Io ti amo e ti dedico sto brano
Io ti amo nella gioia e nel dolore
Dolce Francia
Caro paese d’infanzia
Mi hai cullata di speranza e ti ho presa nel mio cuore
Se ti ho presa nel mio cuore
Avec l 'aimable autorisation des Éditions Salabert SA
5.
DOLCE
FRANCIA
3:53
BATTERIE / DRUMS :
DENIS BENARROSH
VIOLONCELLE / CELLO :
VINCENT SEGAL
KORA :
BALLAKÉ SISSOKO
GUITARES NYLON /
NYLON GUITARS :
TAOFIK FARAH
Dans les bagnoles, aux Batignolles
à Istanbul, avenue du Roule
Sur un atoll ou dans la foule
on est là où l ’on peut
À Notre-Dame, au bord du drame
À Macao, à Birmingham
Dans un bistrot ou sous un tram
on est là où l ’on peut
Mais moi je ne suis pas là, non, non, non, non,
je suis chez Keith et Anita
C’est le petit matin mais on n’est pas couché, ma foi
quelqu’un se roule un joint, oh non, merci, je ne fume pas
quelqu’un joue du Chopin, on est chez Keith et Anita
quelqu’un joue du Chopin, on est chez Keith et Anita
Dans une poubelle, le nez au ciel
dans un tunnel mis sous tutelle
dans un hôtel, au Sofitel, à Singapour ou à Bruxelles
Au petit jour, au grand carrefour
On est là où l ’on peut
Dans son berceau, sous son chapeau
À Zanzibar ou à Bordeaux
Dans son cauchemar, seul au tableau
dans un plumard, dans son tombeau
dans le brouillard ou au fil de l ’eau
on est là où l ’on peut
Mais moi je ne suis pas là, non, non, non, non,
je suis chez Keith et Anita
C’est la fin de l ’été mais il fait encore doux, ma foi
Quelqu’un boit du rosé et quelqu’un joue de l ’harmonica
qu’il fait bon d’exister ici chez Keith et Anita
qu’il fait bon d’exister ici chez Keith et Anita
En politique, en place publique
à l ’aventure dans 1’Antarctique
à l ’âge tendre ou canonique
au bord du Gange, à Dubrovnik
sous les louanges, couvert de fanges, on est là où l ’on peut
au fond du trou à l ’aube blême
au rendez-vous ou à la traîne
à Malibu ou à Valenciennes
à Katmandou, à Saint-Etienne
Sous les verrous ou à la Madeleine
On est là où l ’on peut
mais moi je ne suis pas là, non, non, non, non,
je suis chez Keith et Anita
Ici tout est tranquille, il n’y a pas l ’ombre d’un fracas
Marianne sent la vanille toute de velours et de soie
comme la vie scintille ici chez Keith et Anita
comme la vie scintille ici chez Keith et Anita
Chez Keith et Anita
Chez Keith et Anita
C’était l ’été 70, je ne savais rien de tout ça
et pourtant je vivais chez Keith,
Chez Keith et Anita
Chez Keith et Anita
C’était l ’été 70, j ’étais à peine née, ma foi,
pourtant je vivais chez Keith,
Chez Keith et Anita
Chez Keith et Anita
6 .
CHEZ
KEITH
ET ANITA
2:58
PERCUSSIONS / PERCUSSION :
DENIS BENARROSH
BASSE / BASS :
DOMINIQUE
BLANC-FRANCARD
GUITARE ACOUSTIQUE /
ACOUSTIC GUITAR :
SÉBASTIEN MARTEL
GUITARE NYLON /
NYLON GUITAR :
CARLA BRUNI
ARRANGEMENTS CUIVRES /
BRASS ARRANGEMENTS :
JULIEN CHIROL
TROMBONES :
JULIEN CHIROL
TROMPETTES & BUGLES /
TRUMPETS & BUGLES :
MICHEL FEUGÈRE
Il m’appelait Darling en buvant son long drink
tout de lin blanc vêtu, pochette mauve et pieds nus
Il m’appelait Darling comme un grand frère unique
un oncle d’Amérique tout seul dans le living
Il me disait : Darling, l ’époque est bien cruelle
mais pour toi elle est belle, tu es faite pour le ring
Il me disait : Darling, quand on a l ’étincelle
et des rêves à la pelle, on doit piquer son sprint
Il m’appelait Darling comme un vieux lord anglais
un cousin égaré, entre Proust et Kipling
Il m’appelait Darling tout en me souriant
je le revois si grand, nostalgique et charming
Il me disait : Darling, prends garde à l ’existence
tout est dans l ’élégance, même au creux d’un looping
Il me disait : Darling, rien ne vaut l ’éphémère
rien ne vaut le mystère dans une larme de gin
Il m’appelait Darling mais plus rien n’lui était cher
et sa solitude amère lui allait comme un smoking
Il m’appelait Darling mais quand tombait le soir
à l ’heure du désespoir, il plongeait dans son spleen
Il me disait : Darling, certains sont trop fragiles
Certains sont malhabiles, tout l ’monde n’a pas ton swing
Il me disait : Darling, je n’ai plus de saveur
je n’ai plus rien à cœur, plus l ’ombre d’un feeling
Il m’appelait Darling, maintenant j ’ai son silence, le trou de son
absence et sa montre Breitling
Il m’a écrit : Darling, à toi mon dernier mot,
ne m’en veux pas Darling je quitte le bateau
Il m’a écrit Darling dis à ceux que j ’aimais
Que mon cœur de bastringue a fini par lâcher
7.
DARLING
3:18
À mon ami
François Baudot
CONTREBASSE /
DOUBLE BASS :
MARTIN GAMET
GUITARE / GUITAR :
FREDDY KOELLA
LAPSTEEL :
SÉBASTIEN MARTEL
ARRANGEMENT CORDES /
STRING ARRANGEMENTS :
DAVID LEWIS
VIOLON / VIOLIN :
ZORICA STANOJEVIC
ALTO :
DRAGAN ULRIC
VIOLONCELLE / CELLO :
CYRILLE LACROUTS
C’est au premier temps de la valse
Que tous les espoirs nous sont permis
Car au premier temps de la valse
Nous sommes tous en Arcadie
Dès le second temps de la valse
La terreur de vivre nous saisit
Car dès le second temps de valse
C’en est fait du Paradis
Alors on va, on vient, on rêve ou l ’on croit
On aime parfois, on paye, l ’on doit
Alors on cherche ou l ’on trouve selon les cas
Mais la valse est toujours là
C’est au troisième temps de la valse
Que l ’on croit enfin savoir danser
Mais au troisième temps de la valse
Nous voilà tout essoufflés
C’est au troisième temps de la valse
Que nos jupes commencent à s’envoler
Mais au troisième temps de la valse
La boucle est bouclée
Alors on ne prend plus rien du bout des doigts
Non, tout à pleines mains et on ne lâche pas
Alors soudain on s’agenouille et l ’on croit
Il n’est jamais trop tard, ma foi
Alors on vit à bout de souffle tout c’qu’on a
Et on ouvre les yeux, on ouvre les bras
Alors on retourne en douce sur ses pas
Et la valse et 1 , 2, 3
Il n’y a que trois temps dans la valse
Mais ces trois temps-là nous sont acquis
Il n’y a que trois temps dans la valse
C’est bien court mais c’est ainsi
Alors à ces trois temps de valse qui ressemblent à ma vie
Je dédie mes erreurs, les soupirs de mon cœur transi
8 .
LA VALSE
POSTHUME
3:16
GUITARE / GUITAR :
FREDDY KOELLA
VIOLONCELLES / CELLO :
VINCENT SEGAL
PIANO :
DAVID LEWIS
ARRANGEMENTS BOIS /
WOODWIND
ARRANGEMENTS :
JULIEN CHIROL
FLÛTES / FLUTES :
FRÉDÉRIC COUDERC
CLARINETTES / CLARINETS :
FRÉDÉRIC COUDERC
ET STÉPHANE GUILLAUME
Elle a mis des feuilles à ses branches
elle a mis des voiles à son mât
enfilé ses plus jolis bas, brûlé ses habits du dimanche
elle a regardé l ’existence, tous ses souvenirs entassés
dans son cœur comme des cendres, tous ses rêves à demi fanés
et alors elle a murmuré : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
Oui on l ’entendit murmurer : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
Il s’est fait un royaume étrange, entre le mur et le caniveau
à l ’abri d’un kiosque à journaux, il a choisi sa résidence
il n’a pas connu de vendanges, ni de douceur au fil de l ’eau
la cruauté, l ’ indifférence se sont penchées sur son berceau
Mais on l ’entend murmurer : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
Oui on l ’entend murmurer : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
On peut l ’ajuster à ses hanches
s’en envelopper comme d’un manteau
la porter à même la peau, bien au chaud sur son ventre,
ou nichée dans son dos
on peut se la jouer carte blanche, la brandir tout comme un drapeau
on peut la glisser dans sa manche, la cacher sous ses jupes
ou en faire son credo
À chacun sa fleur ou sa fange
À chacun son tout premier mot
À chacun sa cave et sa grange
À chacun sa rue, son bistrot
À chacun son âme de faïence
À chacun son ombre au tableau
À chacun ses trois pas de danse
À chacun son genre de tombeau
Mais il nous reste à rêver : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
Oui il nous reste à rêver : liberté, liberté, liberté
Liberté, tu dois bien exister
9.
LIBERTÉ
3:35
BATTERIE & PERCUSSIONS /
DRUMS & PERCUSSIONS :
DENIS BENARROSH
VIOLONCELLES / CELLO :
VINCENT SEGAL
KORA :
BALLAKÉ SISSOKO
GUITARE NYLON /
NYLON GUITAR :
TAOFIK FARAH
GUITARE ÉLECTRIQUE /
ELECTRIC GUITAR :
SÉBASTIEN MARTEL
Quand tout va mal, when life goes wrong
try for a little french song
French songs are maybe démodées mais si douces à fredonner
French songs are tender à l ’envi, nostalgiques à l ’infini
Et quand on n’sait plus where to belong
try for a little french song
French songs will take you to Paris, to Pigalle ou l ’Île Saint-Louis
French song are dancing sous la pluie, de Bastille aux Tuileries
Because we have de quoi frimer : we have Brassens, Brel and Ferré
We have Boris Vian, Barbara, Gainsbourg, Trenet, Prévert, Kosma
Because we have de quoi choisir we have Aznavour, Reggiani,
Bécaud, Nougaro, Moustaki, Édith Piaf, Cloclo and Johnny
Oui, oui, oui, oui
Bien sûr c’n’est pas Duke Ellington
C’n’est pas Elvis ni Jackson
C’ n’est pas Fitzgerald ou Armstrong
C’est just a little french song
Mais quand le chagrin reste too long
Moi je chante une little french song
Because we have de quoi frimer : we have Brassens, Brel and Ferré
We have Boris Vian, Barbara, Gainsbourg, Trenet, Prévert, Kosma
Because we have de quoi choisir we have Aznavour, Reggiani,
Bécaud, Nougaro, Moustaki, Edith Piaf, Cloclo and Johnny
Oui, oui, oui, oui
Et qu’on soit de Londres ou de Hong Kong, qu’on soit trois feuilles
ou shu-bang
Qu’on soit djellabah ou sarong, try for a little french song
Quand les méchants sonnent leur gong
Moi je chante une little french song
10.
LITTLE
FRENCH
SONG
2:54
BATTERIE & PERCUSSIONS /
DRUMS & PERCUSSIONS :
DENIS BENARROSH
BASSE / BASS :
MARTIN GAMET
GUITARE / GUITAR :
FREDDY KOELLA
GUITARE ÉLECTRIQUE /
ELECTRIC GUITAR :
SÉBASTIEN MARTEL
C’est le pingouin, que l ’on aperçoit au matin
les bras ballants, le pingouin
les bras ballants mais l ’œil hautain
car il prétend, le pingouin
être sûr de ce qui est certain
il est savant ce pingouin
il a étudié son latin
et son accent, le pingouin
mais quand il parle on n’entend rien
il bouffe ses mots, le pingouin
il cause comme on perd son chemin
ni laid ni beau, le pingouin
ni haut ni bas ni là ni loin
ni froid ni chaud, le pingouin
ni oui ni non ni tout ni rien, rien, rien, rien, rien du tout, non
Tiens, le pingouin, on vient lui manger dans la main
il adore ça, le pingouin,
il prend son petit air souverain
mais j ’ le connais, moi, l ’pingouin
n’a pas des manières de châtelain, non
C’est mal élevé, les pingouins
Faut que j ’lui donne des cours de maintien
hé le pingouin, si un jour tu recroises mon chemin
je t ’apprendrai le pingouin
j’t ’apprendrai à m’faire le baisemain
tu ravaleras le pingouin, oui tu ravaleras ton dédain
tu m’fais pas peur, le pingouin
tu m’fais pas peur, tu n’me fais rien, rien, rien, rien du tout, non
Tiens le pingouin, t ’as l ’air tout seul, dans ton jardin
t’as l ’air inquiet, le pingouin
t’as mis ta tête de mocassin
t’es démasqué, le pingouin
t’es bien puni, t ’es mis au coin coin
c’est mérité, le pingouin, t ‘avais qu’à pas être si vilain
je ne l ’aime pas ce pingouin, m’a l ’air sournois m’a l ’air radin
m’a l ’air narquois, le pingouin
m’a l ’air content de lui tout plein
il a l ’cœur froid ce pingouin, n’a pas l ’air d’aimer son prochain
c’est pas pour moi, le pingouin
j’préfère les biches, les chats, les chiens, les tigres, les lions
ou les dauphins, pas les pingouins, pas les pingouins… non
Non, pas les pingouins
Non, pas les pingouins, pas les pingouins
Oh non, pas le pingouin
11 .
LE
PINGOUIN
2:17
GUITARES NYLON /
NYLON GUITARS :
CARLA BRUNI
ET TAOFIK FARAH
BASSE / BASS :
DOMINIQUE
BLANC-FRANCARD
Oh ma délicieuse, oh mon enfumeuse, ma petite crâneuse
Ma veuve joyeuse
Lorsque je t’allume, toi ma blonde exquise, se dissipent mes brumes
Oh la vilaine fille, pendue à mes lèvres, qui crame et qui brille
Mon infréquentable, ma mauvaise élève
Lorsque tu m’allumes, je caresse le diable
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
Oui, le diable, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
Pour après l ’amour, pour avant la mort
Remplir de volutes l ’eau du ciel qui dort
Pour faire comme Gainsbourg
Pour faire comme Marlène
Pour braver le sort
Ah ma régulière, ma petite sorcière
Lorsque je t ’aspire, mon dieu quel plaisir
Mon adolescente, tu m’feras crever tellement tu me tentes
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
Oui, tu me tentes, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
Quand de toi j ’me prive, quand je fais carême
Quelque chose se brise, quelque chose se fane
Doucement se déchire la soie de mon âme
Quand je me raisonne, quand je tourne la page
De tes cendres grises, de nos nuits sauvages
Je sens ma jeunesse quitter le rivage
Viens donc là petite, tendresse toxique
Amie silencieuse, douceur interdite
Il faut qu’on se lâche, il faut qu’on s’oublie
Il faut qu’on se quitte
Oh ma confidente, mes nuits d’étudiante
Ma chapelle ardente, ma défaite brûlante
Il faut que je tâche d’oublier ton goût
Ta douce tourmente,
aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
Oui tu me tourmentes. . .
aïe, aïe, aïe, aïe, aïe
12 .
LA BLONDE
EXQUISE
3:07
GUITARE & DOBRO /
GUITAR & DOBRO GUITAR :
FREDDY KOELLA
GUITARE NYLON /
NYLON GUITAR :
CARLA BRUNI
BASSE / BASS :
DOMINIQUE
BLANC-FRANCARD
Lune, ô douce lune, dis-moi quel sera mon destin
Dis-moi quelle sera ma fortune
Lune, ô jolie lune, où sont passés tous mes jardins
Et mes fenêtres sur tes dunes
Dis-moi si de là-haut tu entends nos vies
Quand elles se brisent, quand elles se plient
Quand elles s’épuisent ou quand elles rient
Lune, ô pauvre lune, tu as dû en voir des grands chagrins
Des solitudes, des amertumes
Lune, tendre lune, tu dois savoir ce qu’il en est
De nos terreurs et de nos brumes
Tout ce qui nous réchauffe un jour s’éteint
Tout ce qui compte ne vaut plus rien
Ô lune, éclaire notre chemin
Lune, je n’ai rien appris, ni d’la mort ni d’la vie
Ni de la tristesse infinie, mais lorsque je te vois briller
Il me vient envie d’espérer
Lune, ô ronde lune, tu es notre mère désemparée
Nos vents, nos marées, nos écumes
Lune, ô blonde lune, c’est que nous sommes dépassés
Et nos vies tremblent comme des plumes
Mais il nous reste encore tes nuits d’été
Et tes étoiles et ta beauté
Et toi si douce, à nous veiller
Lune, je ne crois en rien
Ni aux dieux ni aux chiens
Ni à l ’avenir incertain
Mais lorsque je te vois briller
Il me vient envie de prier
13 .
LUNE
3:10
GUITARE & LAPSTEEL /
GUITAR & LAPSTEEL :
FREDDY KOELLA
FENDER RHODES & BUGLE :
DAVID LEWIS
TOUS TITRES ÉCRITS ET COMPOSÉS PAR
(ALL TRACKS WRITTEN BY)
CARLA BRUNI
© 2010 ÉDITIONS TEOREMA (TITRES/TRACKS 2, 7, 10, 12 & 13)
© 2011 ÉDITIONS TEOREMA (TITRES/TRACKS 1, 4, 6 & 9)
© 2013 ÉDITIONS TEOREMA (TITRE/TRACK 11)
SAUF (EXCEPTED) :
- PRIÈRE :
CARLA BRUNI / JULIEN CLERC © 2010 ÉDITIONS TEOREMA
& SI ON CHANTAIT
- DOLCE FRANCIA :
ADAPTATION SUR LES MOTIFS
DE L’ŒUVRE ORIGINALE « DOUCE FRANCE »,
ÉCRITE ET COMPOSÉE PAR CHARLES TRENET.
ADAPTATEUR : CARLA BRUNI.
ADAPTATION OF THE ORIGINAL WORK
« DOUCE FRANCE » WRITTEN BY CHARLES TRENET.
ADAPTED BY : CARLA BRUNI © ÉDITIONS SALABERT S.A.
- LA VALSE POSTHUME :
SUR LES MOTIFS DE « LA VALSE POSTHUME »,
COMPOSÉE PAR FRÉDÉRIC CHOPIN.
ON THEMES OF « LA VALSE POSTHUME »,
WRITTEN BY FRÉDÉRIC CHOPIN.
PAROLES / LYRICS : CARLA BRUNI
© 2010 ÉDITIONS TEOREMA
CRÉDITS TITRES AUDIO
(AUDIO TRACKS CREDITS)
ENREGISTRÉ, MIXÉ ET RÉALISÉ PAR
BÉNÉDICTE SCHMITT AUX STUDIOS LABOMATIC
RECORDED, MIXED AND PRODUCED BY
BÉNÉDICTE SCHMITT AT LABOMATIC STUDIOS, PARIS
MASTERING DOMINIQUE BLANC-FRANCARD
AUX STUDIOS LABOMATIC, PARIS
MASTERED BY DOMINIQUE BLANC-FRANCARD
AT LABOMATIC STUDIOS, PARIS
CRÉDITS TITRES VIDÉO
VIDEO TRACKS CREDITS
1. J ’ARRIVE À TOI
2. MON RAYMOND
3. CHEZ KEITH ET ANITA
4. LIBERTÉ
5. LITTLE FRENCH SONG
GUITARE NYLON / NYLON GUITAR : CARLA BRUNI
BATTERIE & PERCUSSIONS / DRUMS & PERCUSSIONS :
DENIS BENARROSH
BASSE / BASS : ALEKSANDER ANGELOV
GUITARE ÉLECTRIQUE & ACOUSTIQUE /
ELECTRIC & ACOUSTIC GUITAR : TAOFIK FARAH
BUGLE, WURLITZER & PIANO : DAVID LEWIS
RÉALISÉ (DIRECTED BY) PAR GAËTAN CHATAIGNER
PRODUCTION EXÉCUTIVE PAR (PRODUCED BY) SÉQUENCE
SDP /
CARLO NATALONI
ENREGISTRÉ, MIXÉ ET RÉALISÉ PAR
BÉNÉDICTE SCHMITT AUX STUDIOS LABOMATIC, PARIS
RECORDED, MIXED AND PRODUCED BY
BÉNÉDICTE SCHMITT AT LABOMATIC STUDIOS, PARIS
MASTERING DOMINIQUE BLANC-FRANCARD
AUX STUDIOS LABOMATIC
MASTERED BY DOMINIQUE BLANC-FRANCARD
AT LABOMATIC STUDIOS, PARIS
PHOTOS : RICHARD DUMAS
ARTWORK : ELEMENT-S / JÉRÔME WITZ
REMERCIEMENTS CHALEUREUX À : BERTRAND DE LABBEY,
BÉNÉDICTE SCHMITT, NICOLAS SARKOZY, JOËLLE VAUTIER,
DOMINIQUE BLANC-FRANCARD, VÉRONIQUE RAMPAZZO,
TAOFIK FARAH, SARA-JANE RICHARDSON, FERNANDA DE
SILVA, JULIEN CIVANGE, GÉRARD CALESTROUPAT, ROSE
LÉANDRI, RICHARD DUMAS, PASCAL NÈGRE ET TOUTE
L’ÉQUIPE DE BARCLAY.
À AURÉLIEN.
1 . J ’ARRIVE À TOI 3:01
2 . MON RAYMOND 3:06
3. PRIÈRE 3:23
4. PAS UNE DAME 2:55
5. D OLCE FRANCIA 3:53
6. CHEZ KEITH ET ANITA 2:58
7. DARLING 3:18
8. LA VALSE P OSTHUME 3:16
9. LIBERTÉ 3:35
10. LITTLE FRENCH SONG 2:54
11 . LE PINGOUIN 2:17
12 . LA BLONDE EXQUISE (B ONUS) 3:07
13 . LUNE (B ONUS) 3:10
MUSIC VIDEO - SESSION LIVE ACOUSTIQUE
1. J ’ARRIVE À TOI
2. MON RAYMOND
3. CHEZ KEITH ET ANITA
4. LIBERTÉ
5. LITTLE FRENCH SONG