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Revue de presse Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz . Dimanche 29 janvier 2017

Dimanche 29 janvier 2017€¦ · Rapport de conjoncture économique du pays: Loukal ce matin devant les députés ... Gaz: Sonatrach table sur des exportations de 56 milliards m3

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Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

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Dimanche 29 janvier 2017

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 4 A la une .................................................................................................................................................................. 5

Décès de Bakhti Belaib : pluie d’hommages pour l’homme « intègre, courageux et

engagé » (TSA) ........................................................................................................... 5 Mohamed Skander, fondateur de BraveHill et jeune FCE (TSA) .............................. 6

Mohamed Laid Benamor : « Nous voulons nous aussi avoir cette fierté du

consommer national » (TSA) ...................................................................................... 8 Lait: Baisse de plus de 18% de la facture d'importation en 2016 (APS) .................. 12 Rapport de conjoncture économique du pays : Loukal ce matin devant les députés

(L’Expression) .......................................................................................................... 13

Un programme de formation pour réussir le plan stratégique des Douanes 2016-2019

(APS) ......................................................................................................................... 15

ANSEJ : 367.000 micro-entreprises créées depuis 1996 (Algérie 1) ....................... 16 Zoheir Boudehri, ancien président de la commission « subventions et finances » au

ministère de l’Energie : « Sans les subventions, l’Algérien paierait son litre

d’essence 150 DA » (Reporters) ............................................................................... 17

OPEP : Réunion du comité de suivi en mars(Liberté) .............................................. 20 Réserves d’hydrocarbures algériennes : Un siècle pour le gaz, 50 ans pour le pétrole

(Liberté) .................................................................................................................... 20 Accords Opep et non-Opep: l'objectif de réduire 1,8 mbj serait atteint dès février

(APS) ......................................................................................................................... 20

Renégociation des contrats à long terme qui expirent en 2018 et 2019 : Gaz : grosse

pression sur Sonatrach (Liberté) ............................................................................... 22

Les dernières déclarations de GRTgaz relèvent de la "spéculation" (APS) ............. 24 Gaz: Sonatrach table sur des exportations de 56 milliards m3 en 2017 (APS) ........ 26

Exportations gazières de l’Algérie vers l’Italie : Le volume a doublé en 2016

(Liberté) .................................................................................................................... 26

Pétrochimie: Sonatrach signe 2 contrats d'études avec des entreprises italienne et

indienne (APS) .......................................................................................................... 28 NAPEC 2017: Oran abrite en mars la 7e édition (APS) ........................................... 28

Rupture d'approvisionnement en gaz algérien vers la France : "Une polémique créée

de toutes pièces" (L’Expression) .............................................................................. 29 Distribution publique de gaz : Les entreprises lancent un SOS (L’Expression) ....... 30

Agriculture : Une filiale d'Asmidal commercialisera 150.000 tonnes d'engrais en

2017 (DK News) ....................................................................................................... 31 Traçabilité des produits : Condor s’associe avec le Suisse Sicpa (TSA) .................. 32

Saidal : De nouvelles unités en 2017 (APS) ............................................................. 33

Saidal réceptionnera de nouvelles unités de production en 2017 et ambitionne

d'exporter vers l'Afrique (Maghreb Emergent) ......................................................... 35 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 37

Le ministère des Finances lance un audit des compagnies d’assurances (TSA) ...... 37 CNMA: un nouveau produit d'assurance pour l'année 2017 (APS) .......................... 39 Rapport 2015 de la banque d’Algérie : Forte dépréciation du dinar(Liberté) .......... 40

Dévaluation du dinar, absence de bureaux de change, comment le marché noir de la

devise se développe en Algérie (Algérie Eco) .......................................................... 41 Prix des matières premières industrielles : La Banque mondiale prévoit une hausse

en 2017 (Liberté) ....................................................................................................... 43

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Commerce ............................................................................................................................................................ 44 L’augmentation des prix de certains produits agricoles n’est pas induite par la loi de

finances 2017 (APS) ................................................................................................. 44 Coopération ......................................................................................................................................................... 45

M. Sellal à Addis-Abeba aux travaux du sommet du MAEP : des pas importants (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 45 Veille ..................................................................................................................................................................... 47

Il se tiendra le 7 février 2017 à Paris : L’Ipemed organise un petit-déjeuner à

“L’Algérie de demain” (Liberté)............................................................................... 47 Oran : 150 exposants attendus au prochain Salon international des voyages et du

tourisme (DK News) ................................................................................................. 48 Energie : Forte croissance de la demande africaine en 2035 (DK News)................. 49

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Synthèse

Le décès de l’ancien ministre du Commerce, Bakhti BELAIB et le secteur

de l’énergie ont été au centre de l’actualité économique de ce dimanche. L’annonce du décès de l’ancien ministre a, en effet, suscité de nombreuses

réactions et hommages des officiels, mais aussi de citoyens anonymes sur

les réseaux sociaux, a rapporté la presse. A propos du secteur des hydrocarbures, on indique que l'objectif de

réduire 1,8 million de barils/jour par l'Opep et 11 pays non-membres devrait être atteint à 100% dès février prochain. La prochaine réunion

d'évaluation des accords de l'Opep et de ses partenaires, relatifs à cette baisse de la production pétrolière se tiendra en mars prochain au Koweït.

On annonce également la signature par Sonatrach d'un contrat et d'un protocole d'entente respectivement avec la société indienne d'Engineering

EIL et l'italienne Versalis, filiale du groupe ENI. En termes d’exportations de gaz, les volumes devraient passer de 54 milliards de mètres cubes en

2016 à 56 milliards m3 en 2017, soit une hausse de 5,5%. Pour le GNL, détaillent des quotidiens, les exportations attendues pour 2017 devraient

atteindre 17 milliards m3 équivalent gaz, contre 39 milliards m3 pour le gaz naturel.

Dans un autre chapitre, la presse rapporte que la facture d'importation de

lait a reculé à 849,2 millions de dollars en 2016 contre un milliard de dollars en 2015, soit une baisse de 18,66%. Citant des chiffres du CNIS,

on précise que les quantités importées de ce produit ont également reculé pour s'établir à 358 943 tonnes contre 372.126 tonnes, soit une réduction

de près de 3,54%.

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A la une

Décès de Bakhti Belaib : pluie d’hommages pour l’homme

« intègre, courageux et engagé » (TSA)

L’ex ministre du Commerce, Bakhti Belaib, est décédé, jeudi soir à l’âge de 63 ans. L’annonce de son décès a suscité de nombreuses réactions et

hommages des officiels, mais aussi de citoyens anonymes sur les réseaux sociaux.

Vendredi, le président Bouteflika a adressé un message de condoléances à

sa famille dans lequel il a rendu hommage au défunt. « Nul ne s’attendait, parmi les siens, à ce que la mort allait les surprendre au moment où leur

affection à son égard était à son comble et leur attachement pour lui était plus fort que jamais. Telle est la volonté divine. Dieu a voulu éprouver ses

créatures pour distinguer les endurants face à l’épreuve et les croyants au destin pour les récompenser», écrit notamment le chef de l’État.

Pour sa part, Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l’Habitat qui assure depuis quinze jours intérim du défunt à la tête du ministère du Commerce,

a publié un communiqué dans lequel il a exprimé « sa tristesse » et celle « de l’ensemble du personnel du secteur ».

Quant au ministre de la Communication, Hamid Grine, a rendu hommage au défunt sur son compte Twitter dans lequel il le qualifie d’homme

« intègre, courageux et engagé ». L’ancien ministre du tourisme, Amar Ghoul, a lui aussi réagi au décès de

l’ancien ministre du Commerce via sa page Facebook, en publiant un

message de condoléances adressé à sa famille dans lequel il qualifie le défunt « d’ami, de frère et l’un des cadres d’État algériens les plus

fidèles ». De son côté, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali

Haddad, a réagi via un message publié sur la page Facebook du FCE. « C’est avec tristesse et chagrin que nous avons appris le décès du ministre

du Commerce, Feu Bakhti Belaib, qui a été l’un des hommes les plus fidèles et patriotiques (…) ».

Laid Benamor a également réagi sur Facebook. Outre les messages de condoléances des officiels et des opérateurs

économiques, plusieurs citoyens ont tenu à exprimer leur tristesse sur les réseaux sociaux suite au décès de l’ancien ministre du Commerce.

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Le défunt sera inhumé ce samedi au cimetière de Chéraga.

Mohamed Skander, fondateur de BraveHill et jeune FCE (TSA)

Il est jeune et figure parmi ces Franco-Algériens ayant décidé de « rentrer

au pays ». Certains sont repartis. Lui a fait le choix de rester. « Je me

sens bien chez moi en Algérie », assure-t-il. « La preuve : j’y ai rencontré mon épouse, Hind », plaisante-t-il. Lui, c’est Mohamed Skander, fondateur

et dirigeant du cabinet de conseil algérien BraveHill. Timide et d’une modestie sincère, il est néanmoins actif et présent sur de nombreux

fronts. L’homme est un entrepreneur 2.0, constamment connecté et accroché à son téléphone.

De Tiaret à Bordeaux Né le 31 mai 1981 à Tiaret dans une famille dont le père est originaire

d’Ath Yenni, à Tizi Ouzou, il a suivi ses parents à Bordeaux, où il s’installe à l’âge d’un an. Les attaches de sa famille avec cette ville ne datent pas

d’hier. Son oncle était un joueur du club local des Girondins de Bordeaux dans les années 1950.

Il passera toute sa scolarité à l’école catholique. Son intégration est facile, malgré le fait qu’il soit le seul musulman de l’établissement. « Je l’ai bien

vécu », affirme-t-il. Mieux, il bénéficie d’une attention particulière de ses

professeurs et camarades. À cette époque, la France était beaucoup plus tolérante qu’aujourd’hui.

L’enseignement catholique lui inculque des valeurs et des principes, « proches des nôtres », dit-il en référence à l’islam. Issu d’une famille

musulmane, il hérite ainsi d’une double culture qu’il revendique et assume : « J’en tire ma force ». Mohamed Skander grandit, avec son frère

et sa sœur, dans des quartiers bordelais où il côtoie de nombreux Espagnols et Portugais. Des communautés qui l’ont marqué.

École de commerce En 1999, il obtient son baccalauréat scientifique et intègre une classe

préparatoire aux grandes écoles. L’année suivante, il est admis sur concours à l’EDHEC, classée dans le top 5 des écoles de commerce en

France. Spécialisé en finances, il suivra ses études à Nice (Sud de la France), où il rejoint sa sœur aînée. Brillant étudiant, Skander est vite

repéré. Il signe avec le prestigieux cabinet Ernst & Young (devenu EY) de

Paris, avant même la fin de ses études. Par la suite, en 2004, il entame une année de césure. Il en profite pour

réaliser deux stages dans des banques, qui seront ses premiers vrais liens avec l’entreprise et le marché du travail. Activant dans les salles des

marchés, il s’aperçoit de la déconnexion totale de la réalité économique. Cette expérience le dégoûte de la finance de marché et de la Bourse. Son

second stage le conduit chez le géant pétrolier français Total, où il s’occupe de l’analyse des marchés pétroliers.

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En 2005, il intègre la prestigieuse Stockholm School of Economics.

Réputée être un vivier pour les banques de la City de Londres, Skander côtoie et apprend auprès de grands banquiers du

monde. Il y découvre un nouveau système, anglo-saxon.

À la fin de la même année et après cinq ans d’études, Mohamed Skander rejoint, comme convenu, le cabinet EY et se

spécialise dans l’audit. Il y apprend des méthodes qui lui servent encore aujourd’hui mais se lasse rapidement de ces « tâches mécaniques ». Il

bifurque très vite vers le domaine du conseil. Sa première mission porte sur la loi « Sarbanes-Oxley » de 2002 sur les pratiques des entreprises,

issue d’un cas qui restera gravé dans les annales de l’histoire : le scandale et faillite du géant américain de l’énergie ENRON. Il sera précisément

formé sur cette loi, précise Skander. Retour en Algérie

Ayant grandi à l’étranger, le jeune entrepreneur n’a, pour autant, jamais coupé les liens avec son pays, l’Algérie. Il vient y passer des vacances en

famille chaque année, « même pendant la Décennie noire », se souvient-il. Surtout, dans le cadre de son travail, il réalise des missions pour de

grands comptes et institutions nationales comme la compagnie pétrolière

Sonatrach ou la Banque d’Algérie. Cet élan de rapprochement est coupé lorsqu’il reçoit une proposition de la

banque BNP Paribas qui le conduit, en 2008, dans la ville suisse de Genève. Skander revient alors vers les matières premières, en s’occupant

notamment de dossiers de crédits et le négoce pour des produits comme le blé, le pétrole, l’acier, le cacao, etc. Il travaille alors avec de grands

pays émergents, à l’image du Brésil ou de la Russie. Mais très vite, il veut revenir vers l’Algérie. Durant ses fonctions à la BNP

et à travers ses missions dans le pays, il développe la conviction que l’Algérie peut devenir « un géant mondial des matières

premières. Mohamed Skander cite notamment le domaine de l’agriculture, avec d’énormes potentialités, notamment à travers le développement et la

valorisation de zones dans le Sud du pays. Lancement du cabinet BraveHill

Il se décide alors de fonder son propre cabinet. C’est la naissance de

BraveHill. Traduction littérale de « Colline des braves », ce nom se veut un clin d’œil à la région des Aurès, un des bastions de la résistance

algérienne à la colonisation et fief de l’Armée de libération nationale (ALN).

Il conduit alors de nombreuses missions en collaboration avec son ancien employeur, EY. Il mène notamment un important dossier avec la Banque

centrale. Il renoue ainsi avec l’Algérie, y fait des allers-retours chaque semaine. Ces missions lui permettent de tisser des liens, de développer sa

connaissance du marché algérien. Il se rend vite compte de l’offre très limitée dans le conseil.

C’était alors une évidence : Skander installe son cabinet en Algérie, en 2013. « On a commencé à deux », se souvient-il. Avec sa première

collaboratrice, Nawel Touzene -toujours membre de l’équipe-. Il salue son engagement : « Elle a pris un risque, car elle avait des offres de grands

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cabinets, mais elle a choisi BH, une startup à l’époque », confie-t-il. Son

entourage et ses clients sont élogieux à son égard, certains le qualifiant de « petit génie ». Sa préoccupation pour le bien-être et la sensibilité des

personnes lui vaut également la reconnaissance d’anciens (et actuels)

employés. « Il met en avant ses équipes avant de parler de lui », raconte un client. « Il donne une grande liberté et autonomie à ses managers,

c’est motivant », s’enthousiasment des membres de son équipe. Sur le plan des affaires, il commence alors à recruter et développer son

offre. Rapidement, ses compétences et sa réputation attirent de grands noms. Il réussit à embaucher l’ancienne directrice marketing du groupe

Société Générale Algérie. Les spécialités de son cabinet ? Mettre au point des business plans, réaliser des études de marché, organiser des levées

de fonds et le montage de projets, notamment. Jil FCE

Mais le jeune homme a de nombreux projets sur le feu. Il s’implique et milite pour une modernisation profonde du fonctionnement de l’économie.

Un de ses chevaux de bataille est le développement du Partenariat public-privé.

Mohamed Skander a également intégré le Forum des chefs d’entreprise

(FCE). Très actif auprès des jeunes, il est l’un des fondateurs du Jil FCE, pour les jeunes entrepreneurs. Surtout, son cabinet mène l’étude pour le

label « Bassma Djazairia », permettant de reconnaître les produits algériens. « Je suis très heureux que ça aboutisse », dit-il fièrement. « Je

l’ai fait par conviction, pour encourager la production nationale », poursuit Mohamed Skander.

En rejoignant le FCE, il retrouve de nombreuses sociétés pour lesquelles il a mené des missions auparavant. C’est le cas de l’entreprise Ival

de Mohamed Bairi, à l’origine de l’usine de camions Iveco. Parmi ses clients, l’on retrouve Petroser, la Société Générale et même l’Organisation

des Nations unies en Algérie. Son ambition ? « Être acteur de la transformation de l’Algérie », déclare-t-

il. Conscient de la conjoncture difficile, il perçoit néanmoins de vraies mutations en cours. « Il y a du chemin à faire », selon lui, mais ce qui se

fait en Algérie est comparable à ce qu’il a pu voir à l’étranger, affirme-t-il.

Pour accompagner ces évolutions, l’Algérie doit avoir des cabinets de conseil dignes de ce nom. C’est pourquoi BraveHill ambitionne d’être à son

pays, ce qu’est Lazar pour la France, ou Rolland Berger pour l’Allemagne. Mieux, son cabinet s’internationalise : Mohamed Skander a ouvert, au

mois de décembre, une filiale de BraveHill en Mauritanie. Il regarde désormais vers l’Afrique de l’Ouest et d’autres pays du continent.

Mohamed Laid Benamor : « Nous voulons nous aussi avoir cette

fierté du consommer national » (TSA)

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Mohamed Laid Benamor est président de la Chambre algérienne de

commerce et d’industrie. Il est PDG du groupe Amor Benamor. Il a participé, mercredi, à une rencontre sur l’Algérie organisée à Paris par

BusinessFrance où il a défendu la Loi de finances 2017 et plaidé pour le

renforcement de la relation franco-algérienne. Nous étions ici-même il y a sept mois. Avec un panel et une assistance

d’une aussi grande qualité que celle qu’il m’est donnée de voir aujourd’hui. Je reconnais quelques visages qui étaient déjà là en juin

dernier… Merci de cette fidélité, et bienvenue aux nouveaux… Ces points d’étape, ce n’est pas seulement le signe que nous avons plaisir

à nous retrouver, même si ce plaisir est réel et manifeste. Ces rencontres régulières, c’est aussi le témoignage, je crois, de la densité et de

l’excellence de la relation France-Algérie. Notamment de la relation économique. L’intégration de Renault dans l’Oranie, d’Alstom à l’Est, dans

ma région Annaba, ou encore l’accélération de l’implantation du groupe Accor : c’est autant de manifestations de la confiance que des grands

groupes, des géants français, placent en l’Algérie. J’aurais pu citer Lafarge aussi…

Chers amis, ceux qui me pratiquent de longue date savent que je ne suis

pas adepte de la langue de bois. J’entends, j’écoute, je lis, je vois, comme vous, les remarques, les critiques, les inquiétudes… J’aimerais toutefois

m’inscrire en faux contre les poncifs sur la loi de finances 2017. Je préfère le faire en amont, prendre le taureau par les cornes comme on dit, car j’ai

le pressentiment qu’il va en être question aujourd’hui. Alors qu’est-ce qu’on entend ? Que la réduction des dépenses de l’État, en

clair la baisse de l’investissement public, fait peser des risques sur la croissance. Si je puis me permettre, c’est quand même une lecture très

étatiste, partiale et partielle. La croissance, ce n’est pas un texte de loi. Le PLF fixe un cadre législatif.

Aux opérateurs économiques, publics ou privés, de créer de la richesse. Dans la « boîte à outils » législative, il y a des dispositions majeures qui

montrent que le rapport à l’économie de marché a bel et bien changé en Algérie. Que nous nous inscrivons pleinement dans le capitalisme

d’aujourd’hui, voire de demain.

D’abord, il y a de nouvelles dispositions sur les PPP, les partenariats publics-privés. Pendant dix ans, l’État a pris sa part, une part importante,

dans le financement des infrastructures. La manne pétrolière permettait alors d’investir massivement.

Mais le discours a toujours été transparent. C’était une phase transitoire, avec un objectif précis : doter le pays d’infrastructures solides pour

permettre, dans un premier temps, à des entreprises algériennes et étrangères de se développer partout sur le territoire, de disposer de ces

infrastructures… Et pour ensuite débureaucratiser, désétatiser, laisser davantage de champ

aux opérateurs économiques. Nous y sommes. Les nouvelles dispositions sur les PPP ouvrent donc la porte à de nouveaux montages, à de

nouveaux schémas de financement, qui intègrent beaucoup plus le privé. C’est désormais à nous de prendre le relais en matière d’investissement.

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Autre disposition majeure de la loi de finances : l’exonération des droits

de douane et de la TVA pour une période de cinq ans, sur les composants et matières premières importés par les sous-traitants des industries

mécaniques, électroniques et électriques.

C’est un pas considérable. Cela veut dire que l’État renonce à une partie des recettes fiscales pour soutenir l’industrialisation. Il y a aussi cette

amnistie pour la surliquidité informelle. Mesure qui va permettre de réinjecter dans les circuits de financement des sommes je le crois

considérables. C’est pour cela que je trouve assez injuste le traitement qui a été réservé

à cette loi de finances. D’autant plus qu’encore une fois, il faut s’inscrire dans le temps long, s’extraire du court-termisme, pour voir qu’il n’y a pas

de rupture. Que la trajectoire est cohérente et qu’elle vise à créer un environnement

propice à la prise de risque, à l’investissement. En somme, à la libération des énergies. Je note d’ailleurs que c’est exactement ce qui nous était

demandé ces dernières années. Un point d’ailleurs sur la rente pétrolière. Poison si elle anesthésie,

bénédiction si elle est réinvestie. Le pétrole algérien, en dépit de la baisse

du prix du baril, est une bénédiction. Je vous le disais, il a permis pendant une décennie de financer la construction d’infrastructures.

C’est aussi une opportunité d’investissement pour les remontées de filière. On parle beaucoup de la question du raffinage. La pétrochimie est aussi

un domaine dans lequel je crois énormément. Il y a aussi tout un tas de services à développer autour des bassins pétroliers et gaziers pour les

milliers de personnes qui y travaillent. C’est un marché vaste et sur lequel il n’y a aujourd’hui quasiment pas de concurrence.

Et cela vaut d’ailleurs pour beaucoup de secteurs. L’immensité du territoire – plus de six fois la France je crois en superficie – laisse

énormément de place à la créativité. La Chine, le Qatar, la Turquie l’ont compris.

Je cite souvent aussi l’exemple de cet ami, français, qui était venu rendre visite à sa belle-famille en Algérie. Du jour au lendemain, il a tout vendu

en France. Tout réinvestit dans la menuiserie en Algérie. Il est parti d’un

petit atelier avec deux machines. Il est désormais en train de construire une usine et son carnet de commandes ne désemplit pas.

Ce qui me permet d’ailleurs d’insister aussi sur le tissu des TPE/PME. C’est 98% des entreprises en Algérie. Et 99,9% des entreprises en France. Il

faut que nous trouvions un moyen de les faire travailler ensemble. Pas exclusivement, une entreprise de taille modeste peut aussi trouver des

chemins de coopération avec des grands groupes. Mais il faut quand même que nous arrivions de part et d’autre à booster nos PME. La clé, je

crois, c’est la coentreprise pour assurer la pérennité des projets. Côté algérien, il y a un énorme besoin en formation et en

accompagnement de ces entreprises, de ces TPE/PME. Besoin en formation en général aussi. Et dans ce domaine, beaucoup d’accords ont

déjà été signés, je pense notamment au programme PROFAS. Des entreprises comme Renault ou Alstom s’engagent aussi sur cette voie.

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La formation c’est évidemment aussi une opportunité économique. C’est

un regret, je le confesse, de ne pas voir davantage de PME françaises s’implanter en Algérie. Je comprends les réticences face aux risques d’un

développement à l’international. Et cela n’est pas spécifique à l’Algérie.

Quand on est chef d’entreprise, que l’on donne de soi-même pour créer de l’activité, on réfléchit à deux fois avant de se lancer dans une aventure en

dehors de ses propres frontières. On a besoin d’être rassurés, d’avoir des interlocuteurs fiables et solides. C’est la raison pour laquelle des

mécanismes de suivi ont aussi été installés. Le COMEFA, le Comité économique France-Algérie, s’assure que les

dossiers sont pris en charge à un très haut niveau, en parallèle du Comité intergouvernemental.

Le FCE, le Forum des chefs d’entreprises, est aussi un espace de dialogue et de conseil. La CACI, la Chambre de Commerce et d’Industrie que j’ai

l’honneur de représenter et de présider, joue aussi ce rôle d’aiguillon et fluidifier le dialogue. Je rappelle que nous avons nommé un représentant à

Paris. Il est votre interlocuteur privilégié. C’est l’un des points positifs entre nos deux pays: les canaux de communication sont nombreux.

À la Chambre algérienne de Commerce et d’Industrie, nous poursuivons

aussi le travail de collecte d’informations auprès des chambres régionales. Pour avoir une cartographie précise des opportunités par région et par

secteur. Il y a un mot que je n’ai pas encore prononcé. Et qu’on entend beaucoup

quand même. La crise. Je me suis livré à un exercice hier. Je suis allé sur Google. J’ai tapé « crise » et « Algérie ». J’ai découvert que ça fait trente

ans qu’on est -qu’on serait- en crise. Du coup, après, par curiosité, j’ai essayé avec « crise » et « France »…

Puis « Chine »… Puis « Russie »… Et ainsi de suite. Et en fait, ça marche à tous les coups. L’apocalypse, c’est demain. Loin de moi, l’idée de nier les

difficultés que traverse le monde. Nous y sommes évidemment exposés, puisque je vous le disais tout à l’heure, nous sommes pleinement intégrés

à l’économie de marché, c’est la loi de la mondialisation. Il y a tout de même une évolution historique à laquelle nous ne pouvons

qu’être sensibles. L’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le Brexit en

Grande-Bretagne. Dans les deux cas, le retour au patriotisme économique.

Donald Trump, on a entendu le « America first » lancé dans son discours d’investiture. On entend aussi ses critiques de l’industrie européenne,

allemande en particulier. Cela fait peser un risque sur la croissance en zone euro.

Quant à la Grande-Bretagne, elle semble désormais regarder par-delà les océans. Theresa May sera le premier dirigeant étranger reçu par Donald

Trump à Washington. Elle vise aussi un accord de libre-échange avec l’Inde. Dans les deux cas, elle investit sur une zone d’influence anglo-

saxonne. Et c’est là que nous avons nous aussi une opportunité historique. Nos

deux pays présentent un parallélisme étonnant. Parallélisme culturel, cette francophonie que nous avons en partage. Parallélisme démographique,

12

nos pyramides des âges sont parfaitement complémentaires. Parallélisme

sectoriel de nos économies, on y reviendra peut-être plus largement lors de la table ronde. Convergence de vue et d’intérêts, et aussi, ne l’oublions

pas, parallélisme géographique.

La France peut être pour nos entrepreneurs un tremplin vers le marché européen. Mais l’Algérie peut aussi être une porte d’entrée vers l’Afrique.

Ambition pleinement assumée d’autant que les marges de progression du commerce interrégional restent importantes.

L’Algérie peut devenir ce hub régional, de par sa position géographique centrale, sa superficie, le foncier disponible, les infrastructures de

transport et la façade maritime. À la Chambre de Commerce et d’Industrie, nous avons la conviction

qu’entre nous, entre la France et l’Algérie, les choses bougent. Avancent. Mais pas assez. Pas assez vite.

Sur le commerce en particulier, l’Algérie, comme un marché à l’export uniquement, est une idée qui a fait long feu. L’année dernière a été

marquée chez nous par une campagne autour du Consommer Algérien. Là encore, parallélisme étonnant, puisque c’est un thème qui s’impose ici

dans la campagne présidentielle, le « fabriqué en France » et «

consommer français ». Nous voulons nous aussi avoir cette fierté du consommer national. Que ce

soit pour les biens intermédiaires ou pour la consommation finale. Et pour nous, un produit Origine Algérie Garantie, c’est un produit fabriqué en

Algérie. Sans a priori quant au degré d’intégration. C’est d’ailleurs un appel que je lance. Là encore, notre proximité géographique est un atout.

Car on peut concevoir de mécanismes de fabrication ou assemblage partagés. Cela permet de baisser le coût et notamment le coût

énergétique, tout en réduisant les délais, et en jouant sur le taux d’intégration, de garder le label « fabrication nationale ». Ma porte est

ouverte à tous ceux qui nourrissent des projets en ce sens. Mes amis, Je ne crois pas au scénario du pire. Je crois en l’économie. Je

crois en la volonté. Je crois en la capacité de résilience de l’Algérie. Je crois en l’amitié franco-algérienne. Ce n’est pas de la pensée magique,

c’est juste notre histoire.»

Lait: Baisse de plus de 18% de la facture d'importation en 2016

(APS)

La facture d'importation de lait (y compris matières premières) a reculé à

849,2 millions de dollars (usd) en 2016 contre un (1) milliard usd en 2015, soit une baisse de 18,66%, a appris l'APS auprès des Douanes.

Les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont également reculé

pour s'établir à 358.943 tonnes (t) contre 372.126 t, soit une réduction de

13

près de 3,54%, indique le Centre national de l'informatique et des

statistiques des douanes (Cnis). Cette réduction de la facture d'importation s'explique non seulement par

le recul des quantités importées mais aussi par la chute des prix à

l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire. Durant les dix premiers mois de l'année 2016, le prix moyen à

l'importation par l'Algérie des poudres de lait s'est établi à 2.311 usd/t contre 2.834 usd/t à la même période de 2015, soit une baisse de 18,5%.

Même tendance baissière enregistrée pour les matières grasses laitières dont le prix moyen à l'importation était à 3.743 usd/t contre 3.951 usd/t,

en recul de 5,3% entre les deux mêmes périodes de comparaison. Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de

promouvoir la filière lait, des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en

augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement, avec l'objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à

l'horizon 2019. Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru

de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant

entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l'Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.

En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé

d'approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé).

D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait.

Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et

concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages). Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la

création de fermes modernes intégrées pour l'élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-

programmes.

Il s'agit aussi d'encourager l'utilisation du crédit de campagne "R'fig" pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des

éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.

Rapport de conjoncture économique du pays : Loukal ce matin

devant les députés (L’Expression)

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Le gouverneur de la Banque d'Algérie se rendra ce matin à l'APN.

Mohamed Loukal va présenter aux députés le rapport de conjoncture

économique du pays. Une pratique à laquelle n'est pas habitué le remplaçant de Mohamed Laksaci. Loukal aura donc à s'exprimer pour la

première fois devant les élus du peuple sur la situation économique du pays. Un exercice qui loin d'être facile pour lui. Face à une conjoncture

économique très difficile et les répercussions de la loi de finances 2017 sur le pouvoir d'achat des citoyens, le patron de la Banque d'Algérie sera,

sans doute, vivement interpellé par les députés. La situation de nos réserves et du Trésor public, la dévaluation du dinar, le gel des nombreux

projets, le marché parallèle sont autant de questions qui seront soulevées lors des débats.

Dans sa note de présentation du rapport, la Banque d'Algérie a tenu d'abord à faire un point sur l'économie mondiale qui a été «caractérisée

par le ralentissement du rythme de la croissance même dans les pays développés à l'image des Etats- unis, l'Europe ainsi que la Chine.» «La

croissance est restée faible avec une persistance des risques de l'inflation

dans la zone euro», précise le rapport avant d'ajouter que les prix des matières premières ont fortement baissé, en particulier ceux du pétrole

qui ont chuté de la moitié. Ce qui a sérieusement impacté l'économie nationale. D'ailleurs, la Banque d'Algérie s'est basée essentiellement dans

son analyse des éléments macro-économique sur la chute des prix du pétrole. «La chute des prix du pétrole, de juin 2014 jusqu'à 2015, de 41,

1%, a constitué un choc considérable sur l'économie nationale et le commerce extérieur et plus principalement les finances publiques»,

indique la Banque d'Algérie. Selon le rapport, le déficit budgétaire a plus que doublé en 2015 pour s'établir à 15, 4% du PIB et son financement a

nécessité le recours à des prélèvements à hauteur de 53% sur l'encours. A la fin de 2014, il est relevé que les épargnes de l'Etat sur le compte

courant et le déficit de la balance de paiement étaient de 4,4% du PIB pour s'établir à 16,5% en 2015. Pour les réserves de changes, le rapport

remonte jusqu'à 2013 pour rappeler qu'elles étaient de 194 milliards, puis

de 178,9 milliards à fin 2014, elles ont encore baissé à 144,1 milliards de dollars à fin 2015. Ces recettes des changes ont permis de réduire

l'impact de chutes des prix du pétrole sur l'économie nationale. «L'accumulation intérieure et l'épargne financière et des réserves de

changes ont permis d'amortir l'impact des fortes chutes des prix du pétrole», estime la Banque d'Algérie. D'ailleurs, le rapport indique que

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«les répercussions n'ont pas été fortes sur l'activité économique et

l'emploi, notamment à travers le maintien du niveau des dépenses publiques élevé ainsi que l'extension de l'activité économique qui s'est

poursuivie en 2015 grâce notamment à la croissance de la demande

intérieure qui a tiré celle des différents secteurs d'activité hors hydrocarbure de l'économie nationale». La Banque d'Algérie reconnaît que

«le choc pétrolier a marqué un tournant dans l'évaluation des agrégats par rapport à 2001 /2014 caractérisée par l'amenuisement progressif de

l'excès de liquidité bancaire et corrélativement à moindre recours à son absorption dans le cadre de la conduite de la politique monétaire. Malgré

cette situation, le financement de l'économie a continué son extension d'un rythme soutenu précisant que l'activité bancaire est restée rentable

et le système bancaire est resté solide. En matière d'inflation, le rapport souligne que l'inflation au rythme annuel

moyen est de nouveau croissante et elle a atteint 4,8% fin 2015. S'agissant de la flexibilité du taux de change du dinar, en tête de choc

externe et de son impact sur les fonds fondamentaux de l'économie, le rapport explique que le niveau de la volatilité accrue sur les marchés de

changes internationaux s'est traduite par la dépréciation de la monnaie

nationale, notamment vis-à vis du dollar.

Un programme de formation pour réussir le plan stratégique des Douanes 2016-2019 (APS)

Le directeur général des Douanes algérienne, M. Kadour Bentahar a annoncé jeudi à Constantine le lancement d'un vaste programme de

formation au profit des douaniers pour permettre une meilleure exécution du plan stratégique des Douanes 2016-2019.

S'exprimant au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une visite de travail dans cette wilaya où il a présidé les festivités officielles de

célébration de la journée mondiale des Douanes, M. Bentahar, a indiqué que le programme de formation prévu dans ce sens ciblera des matières

pointilleuses et spécialisées en rapport avec le processus de numérisation de l'administration douanière.

Le DG des Douanes qui a affirmé que le choix des candidatures à la formation associera désormais toutes les directions régionales et de

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wilaya, indiquant que le perfectionnement de la ressource humaine se fera

en collaboration avec des experts nationaux et étrangers. Dans ce sens, M. Bentahar a indiqué que le plan stratégique des Douanes

2016-2019 basé sur le management participatif, prévoit la mise en place

d'un système d'information intégré, d'où, a-t-il ajouté, l'urgence de mettre à niveau la ressource humaine en matière de formation.

Mettant en avant l'impact du tarif intégré à 10 chiffres, le DG des Douanes a fait part des multiples avantages du nouveau Code des douanes dans le

soutien des rôles économique et sécuritaire de cette institution de l'Etat, l'accompagnement de l'investissement national, le développement de la

compétitivité, la promotion de l'exportation, mais aussi, a-t-il ajouté l'amélioration de conditions socioprofessionnelles des douaniers.

L'intégration de nouvelles technologies de l'information et de la communication dans toutes les missions douanières figurent parmi les

missions ''phares'' à ''réussir absolument'' pour permettre l'émergence d'une économie solide basée sur un développement durable, a soutenu M.

Bentahar, qui a insisté sur les critères ''discipline et la rigueur''. Au cours d'une réunion d'orientation avec les cadres des douanes, M.

Bentahar qui a fait part des multiples avancées réalisées par

l'administration douanière en matière de prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des douaniers, a indiqué que le

programme de numérisation de cette institution apportera ''davantage d'avantages pour la corporation douanière''.

L'administration douanière ''fait sa mue'' en matière de législation ce qui va permettre de consolider les acquis socioprofessionnels des douaniers, a

estimé M. Bentahar. Le directeur général des Douanes avait dans la matinée procédé à

l'inauguration de portes ouvertes sur les Douanes algériennes au palais de la culture Malek Haddad de Constantine et assisté à une cérémonie de

remise de grades à des cadres des Douanes en activité et une remise de prix, à titre posthume, aux familles de cadres décédés.

Il a également assisté à une cérémonie de signature de convention cadre entre les douanes algériennes et l'université Constantine 3.

Dans l'après-midi, M. Bentahar a visité un célibatorium, au siège de la

direction régionale des Douanes, sise la cité Zouaghi, et inspecté les travaux de réalisation du système d'Information et de Gestion

Automatisée de dédouanement (SIGAD) ainsi que les différents services de douanes implantés à l'aéroport Mohamed Boudiaf.

ANSEJ : 367.000 micro-entreprises créées depuis 1996 (Algérie 1)

Pas moins de 367.000 micro-entreprises ont vu le jour à travers le territoire national, par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi

de jeunes (ANSEJ) depuis sa création en 1996, a indiqué à Batna son

directeur général Mourad Zemali.

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S’exprimant sur les crédits accordés aux micro-entreprises, M. Zemali

affirmé que 76 % des montants ont été recouvrés à ce jour par l’ANSEJ. Ce qui permettra, selon lui, d’œuvrer lors des prochaines années à

l’autofinance, sans recourir au trésor public.

Certaines micro-entreprises ayant de la réussite dans le pays, commencent même à exporter leurs produits vers l’étranger, a souligné le

DG de l’ANSEJ. La Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, avec ses sections de

wilaya, représente « un patronat des micros entreprises » qui travaillera sur la promotion et le positionnement des micros entreprises « sur les

marchés local, national et extérieur. », a-t- il ajouté Par ailleurs, Mourad Zemali indiqué que la formation et la qualification

des nouvelles micro-entreprises sont la priorité en 2017, en vue, selon lui, d’assurer leur continuité.

Pour sa part, Kheireddine El Hamel, le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, a annoncé que l’installation de toutes les

sections de wilaya sera achevée à la fin du mois de mars, indiquant que leur tâche consiste en l’accompagnement des micros entreprises, leur

promotion ainsi que leur contribution au développement local.

Zoheir Boudehri, ancien président de la commission « subventions et finances » au ministère de l’Energie : « Sans les subventions,

l’Algérien paierait son litre d’essence 150 DA » (Reporters)

En dépit de la chute des prix de l’or noir, pour l’instant incapables de

dépasser la barre des 55 dollars le baril dans les marchés mondiaux, la

politique des subventions est maintenue. Depuis, experts et économistes n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de maintenir

aussi longtemps la générosité de la rente, qu’il faudra tôt ou tard reconsidérer. Parmi les solutions avancées, le « ciblage » de ces

subventions afin qu’elles touchent ceux qui en ont réellement besoin. Reporters : Citoyens et entreprises ont bénéficié en 2016, au titre de

subventions dites indirectes, de 1 500 milliards de dinars pour les « soulager » d’avoir à payer le différentiel entre les prix réels des

carburants, y compris les quantités importées, et le prix de leur cession. Il en est de même pour le gaz. Qu’aurait payé réellement l’Algérien s’il n’y

avait pas ces subventions ? Zoheir Boudehri : Dès lors que l’on parle de marché non administré, et

donc libre, cela suppose qu’il y a un jeu de la concurrence et que l’application des prix de vente sont conditionnés par l’offre et la demande.

Or, l’Etat a le monopole de la fixation des prix à travers les marges

administrées sur toute la chaîne de production et de distribution, d’une part. En effet, de l’extraction, au transport par canalisations, au raffinage

et, finalement, à la distribution, l’Etat (ministère de l’Energie) donne à

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chaque entreprise, pour la plupart publiques, un revenu en fonction du

prix de vente final du carburant ou du gaz. Pour ainsi dire, c’est la volonté d’afficher un prix public qui conditionne le chiffre d’affaires et la capacité

de développement (ou l’absence) des entreprises du secteur. D’autre part,

les stations d’essence privées ne disposent pas d’une marge de manœuvre afin de baisser ou d’augmenter leurs prix. Ainsi, pour en revenir à votre

question, sans subventions, l’Algérien paierait son litre d’essence au même prix que ce que payent les consommateurs européens, soit plus de

150 DA/litre, moins quelques dinars pour le transport. Mais libéraliser le prix de vente final supposerait que toutes les questions posées sur les

marges en amont aient été résolues, c’est-à-dire à quel prix Sonatrach cède le pétrole à Naftec, à quel prix les carburants sont cédés à Naftal et à

quel prix Sonatrach vend le gaz à Sonelgaz. Cela toucherait forcément les prix de vente de l’électricité aussi. La part du lion est pour Sonatrach, pas

pour l’Etat, compte tenu du fait qu’il n’y a pas de mesure de performance intrinsèque au sein du groupe, et que la réduction de la dépense n’est pas

privilégiée quand il y a monopole (absence d’objectifs de maîtrise des coûts). L’Etat, en dehors de la fiscalité pétrolière, ne perçoit des

dividendes qu’après que Sonatrach ait consommé ses budgets.

En dehors du produit énergétique, ce sont aussi 413,5 milliards de dinars qui ont été décaissés – LF 2017 - pour subventionner, cette année, les

prix des produits de base, céréales, lait, sucre et huiles alimentaires… Là aussi, quel aurait été le prix réel d’une baguette de pain, d’un bidon

d’huile ou d’un kilo de sucre ? Vous savez, administrer des prix sur un marché ouvert signifie pour une

entreprise que quelle que soit votre capacité à produire, vous êtes au même niveau que tous vos concurrents. Ainsi, la compétitivité importe

peu du moment que vous ne vous positionnez que par rapport à ce que l’Etat vous soumet. Les prix des « commodities » (matières premières)

varient sur les marchés internationaux, et ils ne vont pas qu’à la hausse. Or, le système de compensation, lui, ne fonctionne que vers la prise en

charge du différentiel entre le prix public fixé et le coût de production moyen évalué par les pouvoirs publics. Alors que les subventions aux

entreprises tiennent compte de la capacité de

production de chacune. Et pour répondre directement à votre question, toutes les céréales ne sont pas soumises à un prix administré, la baguette

de pain administrée doit représenter moins de 30 à 40% des ventes de pain, car quand on n’en trouve pas, on ne peut consommer ce qui est

disponible ; signifiant ainsi qu’il y aurait des baguettes premier prix plus chères et que, en principe, les autres pains ne devraient pas augmenter.

Mais les commerçants algériens en profiteraient pour saler l’addition. Le lait en sachet pourrait être probablement moins cher s’il était uniquement

consommé par des citoyens et si toutes les subventions de la filière lait étaient maîtrisées... L’huile et le sucre, en quasi monopole, devraient

connaître une concurrence accrue à l’avenir, et l’incidence ne serait pas si terrible si des investissements agricoles liés à ces filières devaient se

concrétiser. La compétition peut faire en sorte que les prix baissent, que les investissements augmentent et que la concurrence se développe

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sainement.

Comment et sur quelle base économique est défini le « différentiel » par la commission « subvention et finances » au ministère de l’Energie et des

Mines que vous présidiez vous-même à l’époque ?

Le différentiel se fondait sur des marchés comparables à l’Algérie ; en fait Maroc et Tunisie par exemple. Mais il reste qu’il était limité compte tenu

du fait qu’il relevait de l’Energie, alors que ce débat relève de la souveraineté nationale, que même un gouvernement aurait du mal à

assumer. Finalement, tout ce travail n’a malheureusement pas servi. D’ailleurs, aujourd’hui, ce différentiel largement dépassé, car une stratégie

énergétique relève du long terme et doit être inscrite dans la Constitution. Dans un précédent échange dans les colonnes de Reporters, vous

affirmiez que maintenir les subventions provoquerait du gaspillage dans la mesure où plus on consomme, plus on est subventionné, et vice-versa.

N’aviez-vous pas calculé ou attiré l’attention sur cet effet ? Bien sûr que oui. En 2001 déjà, j’avais insisté sur le fait qu’il fallait

travailler sur les habitudes de consommation d’énergie, les énergies renouvelables, que le mode de transport (électrique, rail et transports en

communs) devait être privilégié, que le mode de construction devait être

rationalisé (isolation) et se diriger très vite vers la réalité des prix. Pourtant, la politique était simpliste et dénuée de toute ombre de

stratégie, dixit un très haut responsable à l’époque, et l’approbation de quasiment tous les cadres en réponse à la vision que j’avais exprimée

était : « Pourvu que l’on puisse raccorder les Algériens en gaz, électricité et

pouvoir alimenter les stations d’essence ». Vous aviez également parlé des effets pervers de ces subventions dans les

échanges internationaux de l’Algérie, car ils sont de nature à tomber sous le coup des lois sur la violation de règles concurrentielles, que les marchés

internationaux appellent du dumping. Est-ce à dire que c’est une question de temps avant de voir la politique des subventions bouleversée, sachant

que les pouvoirs publics veulent justement intensifier les exportations, principalement hors hydrocarbures ?

Il ne s’agit pas de futur, mais de passé déjà consommé. Ceux qui ont eu à

travailler avec l’Union européenne le savent bien. Il est clair qu’aujourd’hui, non seulement ce dumping est un frein, mais les mesures

de restriction dans les importations et les contingentements sont catastrophiques en termes de réciprocité, tout autant que la

règlementation des changes et la lourdeur du système financier.

Selon vous, à quel moment la politique de subventions aurait dû faire l’objet d’une remise en cause ?

Quatre hommes, trois Premiers ministres et un ministre des Finances l’on dit : Hamrouche, durement mais justement, Ghozali avec de la finesse,

Benbitour avec prudence et Benachenhou avec insistance. Même si le temps nous est compté, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il

convient de ne plus agir de façon sectorielle et d’adopter une politique

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économique globale, de ne pas confondre développement durable et

écologie.

OPEP : Réunion du comité de suivi en mars(Liberté)

Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a de nouveau exprimé sa satisfaction en matière de respect par les pays membres de l’Opep et non-

Opep de l’accord de Vienne, en marge de la cérémonie de signature : “La réduction a été importante en janvier : 1,5 million de barils/jour sur un

objectif de 1,8 million de barils/jour. En février, on atteindra une réduction de 1,8 million de barils/jour. Notre objectif est que l’accord soit respecté à

100%.” Il a indiqué qu’en mars, le comité de suivi de l’accord de Vienne se réunira au Koweït pour évaluer le respect par l’ensemble des pays

membres de l’Opep et non-Opep signataires de l’accord de Vienne de leur engagement de limitation de leur production de pétrole.

Réserves d’hydrocarbures algériennes : Un siècle pour le gaz, 50 ans pour le pétrole (Liberté)

À une question sur l’essoufflement des réserves hydrocarbures du pays,

Amine Mazouzi, le P-DG de Sonatrach, a répondu qu’elles étaient énormes. “Les réserves de gaz suffiront pour une production de plus d’un

siècle alors que celles de pétrole ne s’épuiseront pas avant 2050 ou 2060. Nos gisements sont exploités de la manière très rigoureuse, d’ailleurs,

nous avons des taux d’extraction parmi les plus faibles au monde, nous travaillons d’abord pour la préservation des gisements (amélioration du

taux de récupération, optimisation) avant de penser à l’augmentation de nos capacités de production. Parler de surexploitation de gisements relève

de la pure spéculation”, a-t-il précisé.

Accords Opep et non-Opep: l'objectif de réduire 1,8 mbj serait

atteint dès février (APS)

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L'objectif de réduire 1,8 million de barils/jour par l'Opep et 11 pays non-

membres "devrait être atteint à 100% dès février prochain, a affirmé jeudi

à Alger le ministre de l'Energie Noureddine Boutarfa. L'objectif de réduire la production de 1,8 millions de barils/jour "devrait

être atteint à 100% dès février prochain alors que la réduction effective a déjà atteint 1,5 million de barils jour" a-t-il déclaré à la presse en marge

de la signature par Sonatrach d'un contrat et d'un protocole d'entente respectivement avec la société indienne d'Engineering EIL et l'italienne

Versalis, filiale du groupe ENI. Il a ajouté que la prochaine réunion d'évaluation des accords de l'Opep et

de ses partenaires, relatifs à une baisse de 1,8 million de barils/jour (mbj) de la production pétrolière, se tiendra en mars prochain au Koweït.

"La prochaine réunion du comité de monitoring et de surveillance se tiendra autour du 20-25 mars au Koweït. Elle examinera le niveau

d'application de l'accord par tous les pays concernés", a précisé M. Boutarfa.

Les pays de l'Opep avaient convenu fin novembre de réduire leur

production de 1,2 mbj applicable à partir du 1er janvier 2017 et pour six mois, afin de permettre au marché de se rééquilibrer.

Ils ont aussi convaincu début décembre des pays producteurs non membres de l'organisation, dont la Russie et Oman, de se joindre à leur

effort. Ces pays ont décidé alors une réduction de 558.000 b/j. Le comité de surveillance des accords de l'Opep et de ses partenaires sur

la réduction de la production de pétrole s'est réuni dimanche dernier à Vienne en présence, entre autres, du ministre de l'Energie, Noureddine

Boutarfa. Plusieurs pays producteurs de pétrole avaient estimé lors de cette

rencontre que l'accord Opep-non-Opep était bien respecté et en bonne voie.

Le comité ministériel de surveillance est co-présidé par le Koweït et la Russie et dont l'Algérie est membre avec le Venezuela et le Sultanat

d'Oman.

Evoquant les contrats signés par Sontrach, M. Boutarfa a estimé que ce genre de signatures confirme que la Sonatrach s'oriente de manière plus

significative vers la transformation et la pétrochimie, dans le cadre de l'exécution des instructions du Président de la République qui tient à ce

que "tous les citoyens algériens profitent de leurs propres ressources". Le contrat Sonatrach-EIL porte sur la réalisation d'études-suivi-conseils

pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda, ce qui permettra de réduire le recours à l'importation de cette matière

première pour le complexe CP2K. La réhabilitation de cette unité, d'une capacité de production de 120.000

tonnes/an d'éthylène, vise la valorisation des 164.800 tonnes d'Ethane produites annuellement par le complexe GNL de Skikda (GL1K),

expliquent les cadres de la Sonatrach.

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D'un coût de 7 millions d'euros, le contrat avec EIL devrait être exécuté

dans un délais maximum de 23 mois. Quant au protocole d'entente Sonatrach et Versalis, la plus grande société

italienne opérant dans le domaine de la pétrochimie, il porte sur les

études de faisabilité de la réalisation en Algérie de complexes pétrochimiques et le renforcement de la coopération entres les deux

sociétés dans le domaine de la pétrochimie. Ainsi, un comité mixte de pilotage sera mis en place et se chargera de

l'identification et de l'évaluation des projets et axes de coopération entre les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie.

Un groupe de travail mixte sera également installé pour la réalisation d'études de faisabilité des projets identifiés dans ce cadre.

Renégociation des contrats à long terme qui expirent en 2018 et

2019 : Gaz : grosse pression sur Sonatrach (Liberté)

Certains devinent derrière cette mini-crise, entre deux opérateurs qui se connaissent depuis longtemps, un rapport de causalité entre les

renégociations des contrats à long terme, dont une partie arrivera à

échéance en 2018 et 2019, et les prix du gaz. L’approvisionnement en gaz du sud-ouest de la France par Sonatrach fait

polémique. Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz GRTgaz, une filiale à 75% d’Engie (Engie, anciennement GDF-Suez), a

présenté, dans une première passe d’armes, il y a dix jours, un tableau fait de ruptures de l’approvisionnement en gaz et de difficultés dans la

liquéfaction. Vrai ou faux ? Sonatrach s’en défend, en affirmant qu’elle n’a pas failli à

ses engagements contractuels en matière d’approvisionnement en gaz naturel de la France. Et d’expliquer que les quantités contractuelles

acheminées vers le sud-ouest de l’Hexagone avaient été “totalement épuisées” par l’opérateur Engie, en raison de la hausse de la

consommation suite notamment à la persistance des mauvaises conditions climatiques dans le pays. De fait, pareille situation a contraint GRT gaz à

solliciter Sonatrach pour l’approvisionner en quantités supplémentaires de gaz. Le groupe pétroler, ayant des engagements avec d’autres clients, n’a

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pas satisfait à la demande française. Cela ne semble pas plaire à la filiale

d’Engie. Ce pourquoi, certains devinent dans cette mini-crise, entre deux

opérateurs qui se connaissent depuis longtemps, un rapport de causalité

entre les renégociations des contrats à long terme, dont une partie arrivera à échéance en 2018 et en 2019, et les prix du gaz. Il y a

sûrement une part de vrai là-dessous ? La compagnie nationale d’hydrocarbures, dans une déclaration récente, a esquissé une réponse à

ces questions, relevant, entre autres, que le recours d’Engie à Sonatrach pour augmenter ses livraisons gazières s’explique, en fait, par le retour à

la hausse des prix de gaz sur le marché spot puisqu’il est indexé sur les cours du pétrole brut. Et d’ajouter : “La compagnie algérienne avait subi

des pressions de la part des sociétés françaises et européennes pour réviser les prix contractuels de gaz dans le sillage de la chute des prix de

pétrole. La partie française voulait renégocier en réalité les contrats gaziers à long terme avec Sonatrach lorsque les prix du gaz étaient bas.

Ils (les Français, NDLR) voulaient faire pression sur Sonatrach pour renégocier ces contrats.” Engie ainsi que sa filiale n’ont pas réagi à ces

arguments. Ce qui est sûr, cependant, c’est que le marché gazier

européen, terrain de prédilection de Sonatrach, se complique à mesure qu’augmente le nombre de fournisseurs gaziers. Aussi, il serait difficile

pour la compagnie nationale de vendre son gaz à qui mieux-mieux et de renégocier les termes, et les conditions de l’entente expirée. Ali Kefaïfi, un

ancien cadre au ministère de l’Énergie et par ailleurs expert en énergie, explique que l’analyse des prix contractuels (hors spot) du GNL de ces

deux dernières années montre “une relative convergence” des trois marchés mondiaux (Asie, Europe et États-Unis), même s’il reste quelques

différences liées au transport ou à l’éloignement entre producteurs et consommateurs.

De même, dit-il, les prix du gaz ne seront plus liés au prix du pétrole, d’où les baisses de prix des contrats gaziers, notamment ceux conclus entre

Sonatrach et ses clients (italiens, français, espagnols, etc.). Pour lui, “Engie fait pression” sur Sonatrach avec des comportements “surannés”,

en utilisant de faux subterfuges qui avaient marché, il y a quelques

années (histoire de bras de chargement de GNL…). Tout comme pour le pétrole cartellisé, le marché gazier change, rappelle-t-il. Cependant, note

l’expert, le prix du pétrole dépend du marché. Et de recommander : “Il faut que les dirigeants algériens pensent à

adopter une nouvelle politique gazière, endogène, plus dynamique et moins irrationnelle : passer à la récupération tertiaire du pétrole et

disposer de ces gigantesques quantités de gaz associé (près de 90 milliards de m3/an), arrêter les pertes de fonctionnement des anciennes

usines de GNL (passer aux turbines à gaz au lieu de vapeur), transformer industriellement le gaz (pétrochimie, engrais, aluminium, réduction

directe, etc.).” Et en ces années de vache maigre, il faut, préconise-t-il, faire le bilan économique de notre chaîne gazière, probablement

structurellement déficitaire depuis 1998, voire avant.

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Les dernières déclarations de GRTgaz relèvent de la "spéculation"

(APS)

Les dernières déclarations d'un responsable de GRTgaz (filiale de la

société française Engie) faisant état d'une rupture dans l'approvisionnement en gaz du sud ouest de la France à partir de l'Algérie

relèvent de la "spéculation", a affirmé jeudi à Alger le P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi.

"Nous n'avons entendu ni Sonatrach ni Engie parler de manque d'engagement, ce sont des tiers, des spéculations (...). Il y a eu une

vague de froid (en Europe) qui n'était pas prévue et qui a été accompagnée d'une très forte demande (en gaz). Tout le monde est alors

allé chercher du gaz, et l'Algérie a été un fournisseur très fiable et a

concouru à exporter une partie de cette demande européenne", a-t-il soutenu.

"C'est une polémique qui a été créée de toutes pièces et qui ne concerne ni Sonatrach ni Engie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse

tenue en marge de la signature de deux contrats d'études avec des sociétés italienne et indienne.

"L'Algérie est un fournisseur fiable en gaz (...). Nous avons honoré tous nos engagements et répondu à toutes les demandes convenues entre les

deux parties notamment durant le mois de janvier et même pendant l'arrêt technique de l'unité de liquéfaction Skikda", a-t-il précisé, en

relevant que cette unité a redémarré ce jeudi. Cet arrêt routinier pour raison de maintenance "devait durer jusqu'au

mois de février, mais je vous annonce que l'unité (GNL K) de Skikda vient de démarrer aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Ainsi, Sonatrach continuera ses approvisionnements avec "davantage de

cargaisons vers Engie", avance-t-il. Mais l'arrêt technique de l'unité de Skikda n'a été à l'origine d'aucune

perturbation d'approvisionnement de la France, a tenu à souligner M. Mazouzi.

Concernant les prix de vente, "ils ne concernent que Engi et Sonatrach", a-t-il répondu à un journaliste.

"Lorsqu'il y a une relation commerciale entre deux sociétés, les prix sont évidemment discutés et révisés annuellement", a-t-il souligné.

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Pour rappel, un responsable de GRTgaz, cité par des médias français, a

fait état d'une rupture dans l'approvisionnement en gaz du sud ouest de la France à partir de l'Algérie.

A ce propos, une source de Sonatrach avait indiqué récemment à l'APS

que les quantités contractuelles destinées à cette région française avaient été "totalement épuisées" par l'opérateur Engie (ex. GDF Suez), et ce, en

raison de la hausse de la consommation suite notamment à la persistance des mauvaises conditions climatiques en France.

Ainsi, la partie française a sollicité Sonatrach pour l'approvisionner en quantités supplémentaires de gaz, mais Sonatrach "est dans son droit de

décliner cette demande en raison de ses engagements avec d'autres clients", a-t-elle ajouté.

Le recours d'Engie à Sonatrach pour augmenter ses livraisons gazières s'explique par le retour à la hausse des prix de gaz sur le marché spot

puisqu'il est indexé sur les cours du pétrole brut, avait précisé la même source, rappelant

que la compagnie algérienne avait subi des pressions de la part des sociétés françaises et européennes pour réviser les prix contractuels de

gaz dans le sillage de la chute des prix de pétrole.

"La partie française voulait renégocier les contrats gaziers à long terme avec Sonatrach lorsque les prix (de gaz) étaient bas. Ils (les Français)

voulaient faire pression sur Sonatrach pour renégocier ces contrats", avait fait savoir la même source.

Les réserves gazières de l'Algérie demeurent "énormes" Questionné également par la presse sur un éventuel "essoufflement" des

réserves gazières du pays durant les dernières années en raison de l'augmentation de la production, M. Mazouzi a assuré que le déclin

constaté en terme de production ne s'est pas fait au détriment des réserves du pays mais a été généré par une série d'actions d'optimisation.

Il a assuré que les réserves gazières de l'Algérie étaient "énormes" et "très importantes" et que le pays "restera un producteur et un fournisseur

gazier à court, moyen et long termes (...). Nos gisements sont exploités de manière très rigoureuse, d'ailleurs nous avons des taux d'extraction

parmi les plus faibles au monde car nous travaillons d'abord pour la

préservation des gisements avant de penser aux augmentations de nos capacités de production".

Selon lui, les réserves de gaz suffiront pour une production de plus d'un (1) siècle alors que celles de pétrole ne s'épuiseront pas avant 2050 ou

2060. Mais parler de "surexploitation" des réserves relève de la pure spéculation,

a fait valoir le patron de Sonatrach car, selon lui, aucune partie, à part Sonatrach et l'Etat algérien, n'a droit d'accéder aux informations liées aux

réserves minières. "La base de donnée (relatives à ces informations) est confidentielle (...).

Qui dispose d'outils de simulation, d'expertise, de références pour prétendre pouvoir y (base de données) accéder?", s'est-il interrogé.

S'exprimant sur les financements des projets de Sonatrach, il a affirmé que ce groupe allait "s'autofinancer pour la réalisation de tous ses projets

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à l'exception des projets pétrochimiques qui seront réalisés en

partenariat". Il a d'autre part annoncé que la compagnie était en train d'étudier les

meilleurs opportunités pour engager des investissements en Afrique,

notamment en Mozambique et en Tanzanie, ainsi qu'en Asie et en Amérique.

Interrogé sur l'avancement du projet Galsi (gazoduc Algérie-Sardaigne), un autre haut responsable de Sonatrach a indiqué que c'est "un projet

vivant et qui avance très bien".

Gaz: Sonatrach table sur des exportations de 56 milliards m3 en 2017 (APS)

Les exportations algériennes en gaz (gaz naturel et gaz naturel liquéfié)

devraient passer de 54 milliards de mètres cubes (m3) en 2016 à 56 milliards m3 en 2017, soit une hausse de 5,5%, a annoncé jeudi un

responsable de la commercialisation de Sonatrach. Pour le GNL, les exportations attendues pour 2017 devraient atteindre 17

milliards m3 équivalent gaz, contre 39 milliards m3 pour le gaz naturel, a précisé le directeur général adjoint de la commercialisation à Sonatrach,

Omar Maliou, en marge de la cérémonie de signature d'accords entre ce groupe et des sociétés italienne et indienne.

M. Maliou a fait savoir que les exportations gazières représentaient environ 30% des exportations globales des hydrocarbures du pays.

Exportations gazières de l’Algérie vers l’Italie : Le volume a doublé

en 2016 (Liberté)

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Les importations gazières de l’Italie en provenance d’Algérie ont plus que

doublé au cours de l’année dernière, relève Armelle Lecarpentier,

économiste à l’IFP énergie nouvelles, dans un panorama sur les “tendances à court terme de l'industrie gazière”. Armelle Lecarpentier

constate une “forte augmentation des livraisons par gazoducs en Europe, aussi bien en provenance d’Algérie (vers l’Italie et l’Espagne) que de la

Russie”. Les exportations de Gazprom vers l’Europe ont bondi de 12% sur la période de janvier à novembre et vont atteindre un nouveau record en

2016. L’année dernière, le commerce international par gazoducs connaît une forte expansion pour la deuxième année consécutive.

Les estimations provisoires de Cedigaz font état d’une augmentation de 3,5% au niveau mondial. Par ailleurs, après une progression de 2,8% en

2015, le commerce international de GNL a montré une nette accélération l’année dernière, estimée à 5,5% d’après Cedigaz, ce qui représente un

volume additionnel de 17 Gm3. Le démarrage et la montée en régime des projets australiens sont à l’origine de plus de 70% de l’offre additionnelle

de GNL en 2016. Armelle Lecarpentier mentionne, également, l’arrivée sur

le marché du premier projet américain d’exportation de GNL, Sabine Pass, qui a exporté plus de 3 Gm3 entre février et octobre 2016, dont plus de la

moitié vers l’Amérique latine. Selon cette économiste, l’année 2016 confirme le ralentissement de la croissance de la demande gazière

observé depuis 2012. Malgré la faiblesse des prix du gaz, la croissance gazière est limitée par une forte expansion des renouvelables, les progrès

en matière d’efficacité énergétique et le ralentissement économique de certains pays.

La mise sur le marché d’une offre excédentaire de GNL a favorisé la baisse des prix du gaz dont bénéficient les pays émergents. Ces derniers

apparaissent comme le principal moteur de l’expansion future de la demande gazière. “Les estimations provisoires de Cedigaz pour l’année

2016 indiquent un tassement de la croissance de la production gazière mondiale qui s’explique en grande partie par la situation de l’industrie

américaine”, indique le document publié par l’Institut français du pétrole

(IFP) énergies nouvelles. Beaucoup de projets d’exploration et de production ont été retardés, voire annulés, dans un environnement

économique défavorable caractérisé par des prix bas, une offre excédentaire et un manque de débouchés. “Si cette tendance se

poursuivait, des tensions sur l’approvisionnement pourraient se faire sentir dès le début de la prochaine décennie”, prévoit Armelle

Lecarpentier, indiquant que la faiblesse des prix du pétrole et du gaz a conduit à une baisse drastique des forages et à la fermeture de nombreux

puits non rentables sur les trois premiers trimestres, malgré les efforts entrepris par l’industrie pour réduire de manière substantielle les coûts de

production. Le document évoque un redressement de la production gazière en Algérie.

En 2015, souligne le document de l’IFP, les réserves prouvées de gaz naturel ont baissé de 1,8%, s’établissant à 196,2 Tm3 au 1er janvier

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2016. La plus forte baisse a été enregistrée en Amérique du Nord, où les

compagnies ont révisé leurs réserves face à la faiblesse des prix. “L’Afrique enregistre également une baisse significative consécutive à une

révision à la baisse des réserves en Algérie”, relève le document,

soulignant que trois pays possèdent plus de la moitié des réserves mondiales : la Russie, l’Iran et le Qatar.

Évoquant les perspectives, Armelle Lecarpentier prévoit une croissance modérée de la demande gazière à court et à moyen termes. La croissance

de la demande gazière globale dans les cinq prochaines années devrait rester nettement inférieure à celle enregistrée sur la décennie passée.

Selon les perspectives de Cedigaz, une croissance de l’ordre de 1 à 1,5%/an est envisageable. Pour l’économiste à l’IFP énergie nouvelles, le

GNL restera l’option de choix pour assurer l’expansion gazière.

Pétrochimie: Sonatrach signe 2 contrats d'études avec des

entreprises italienne et indienne (APS)

Le groupe Sonatrach a signé jeudi à Alger un protocole d'entente avec la

société italienne Versalis (filiale du groupe italien ENI) et un contrat avec la société indienne Engineers India Limited (EIL) pour la réalisation

d'études relatives à des projets pétrochimiques.

Le protocole d'entente avec Versalis (filiale à 100% d'ENI) porte sur les études de faisabilité de réalisation de complexes pétrochimiques en

Algérie, et le renforcement de la coopération entre les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie.

Le document a été signé par le vice-président de l'activité liquéfaction-raffinage-pétrochimie de Sonatrach, M. Akli Remini, et le directeur général

de Versalis, M. Daniel Ferrari. Quant au contrat paraphé avec EIL, il porte sur la réalisation d'études-

suivi-conseils pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda.

Ce contrat a été signé par M. Remini et le Directeur exécutif des projets de la société indienne EIL, M. Miraj Sethi.

NAPEC 2017: Oran abrite en mars la 7e édition (APS)

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La 7ème édition de la conférence internationale sur l’industrie pétrolière et

gazière dans la région Nord Afrique (NAPEC 2017) se tiendra du 21 au 24 mars prochain au Centre des conventions d’Oran, ont annoncé samedi les

organisateurs de cet événement.

Cette manifestation prévoit également l’organisation d’un salon professionnel international de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique,

qui sera consacré aux différentes activités liées au secteur de l’énergie ainsi qu’aux fournisseurs de produits, services et technologies ayant trait

au développement du secteur énergétique à l’échelle mondiale. Initiée par une entreprise faisant dans l’événementiel "NAPEC", la

conférence doit accueillir près de 500 exposants venant d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et du continent américain.

Cet événement table sur un nombre de 20.000 visiteurs. Il se veut une plate-forme idéale pour explorer les opportunités d’affaires dans le secteur

gazier et pétrolier, notamment dans la région nord-africaine. Des conférences-débats, des ateliers techniques et autres activités figurent

également au programme. La précédente édition du NAPEC a été organisée mars 2016 à Alger.

Rupture d'approvisionnement en gaz algérien vers la France : "Une polémique créée de toutes pièces" (L’Expression)

Le P-DG de Sonatrach a assuré que les propos d'un responsable français de GRT gaz relevaient de la spéculation.

Le patron de la compagnie des hydrocarbures a désenflé la rumeur concernant une prétendue rupture d'approvisionnement de gaz algérien

vers la France. Le P-DG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a assuré jeudi à Alger que les propos d'un responsable français de GRT gaz (filiale de la

société française Engie) faisant état d'une défaillance de l'Algérie dans ses livraisons de gaz relevaient de la spéculation. «C'est une polémique qui a

été créée de toutes pièces et qui ne concerne ni Sonatrach ni Engie», a-t-il

déclaré lors d'une conférence de presse organisée en marge de la signature de deux contrats d'études avec des sociétés italienne et

indienne. Selon lui, les relations entre Sonatrach et son partenaire, le groupe

industriel énergétique français Engie (anciennement GDF Suez) sont au beau fixe. «Nous n'avons entendu ni Sonatrach ni Engie parler de manque

d'engagement, ce sont des tiers, des spéculations (...). Il y a eu une vague de froid (en Europe) qui n'était pas prévue et qui a été

accompagnée d'une très forte demande (en gaz). Tout le monde est alors allé chercher du gaz et l'Algérie a été un fournisseur très fiable, et a

concouru à exporter une partie de cette demande européenne», a-t-il expliqué.

Qui veut donc perturber cette «relation commerciale» qui a tout l'air d'être exceptionnelle? Le coup de semonce est venu des déclarations du

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directeur général de GRTgaz, une filiale d'Engie. L'approvisionnement en

gaz de la partie sud-est de l'Hexagone connaît une situation «assez préoccupante» ont rapporté les médias français. Pourquoi? «Ce manque

de gaz vient d'un problème de production en Algérie, un des principaux

fournisseurs de gaz en France», a affirmé Thierry Trouvé cité par la presse française. «Beaucoup de bateaux (transportant du gaz naturel liquéfié)

ont été annulés», avait-il révélé lors d'une conférence de presse tout en indiquant que «les expéditeurs de gaz, notamment de gaz naturel liquéfié

(GNL), ont amené très peu de gaz à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et ont été obligés de soutirer du gaz dans les stocks de la région, qui sont

arrivés à un niveau très bas». Il n'en fallait pas plus pour y voir une défaillance de Sonatrach accusée

injustement de ne pas honorer ses engagements. La réponse est venue, cinglante, résonnant comme un démenti. «L'Algérie est un fournisseur

fiable en gaz (...). Nous avons honoré tous nos engagements et répondu à toutes les demandes convenues entre les deux parties, notamment durant

le mois de janvier et même pendant l'arrêt technique de l'unité de liquéfaction de Skikda», a précisé le patron de la compagnie nationale des

hydrocarbures qui a fait savoir que cette unité a redémarré le 26 janvier

2017. Cet arrêt routinier pour raison de maintenance «devait durer jusqu'au

mois de février, mais je vous annonce que l'unité (GNL K) de Skikda vient de démarrer aujourd'hui», a-t-il indiqué. Le P-DG de Sonatrach a tenu par

ailleurs à rassurer sur un éventuel déclin des réserves gazières du pays. L'Algérie «restera un producteur et un fournisseur gazier à court, moyen

et long termes (...). Nos gisements sont exploités de manière très rigoureuse, d'ailleurs nous avons des taux d'extraction parmi les plus

faibles au monde car nous travaillons d'abord pour la préservation des gisements avant de penser aux augmentations de nos capacités de

production», a souligné Amine Mazouzi qui a précisé que les réserves de gaz doivent assurer une production de plus d'un siècle et celles du pétrole

jusqu'en 2050, voire 2060.

Distribution publique de gaz : Les entreprises lancent un SOS

(L’Expression)

Plus de 32 entreprises présentes à ce conclave ont fait part des problèmes

rencontrés sur le chemin de la réalisation des lots qui leur sont confiés. Réunies hier à Béjaïa, les entreprises privées en charge de la réalisation

des lots de distribution publiques de gaz se sont montrées très inquiètes quant à la concrétisation des 280 lots attribués à la wilaya de Béjaïa dans

le cadre du plan quinquennal 2010-2014 du projet. Plus de 32 entreprises présentes à ce conclave ont fait part des problèmes rencontrés sur le

chemin de la réalisation des lots qui leur sont confiés.

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Le problème qui revient comme une ritournelle reste celui des paiements.

Tous les représentants des entreprises regroupées au sein de l'Association nationale des entreprises d'électricité et de gaz (Aneeg) affirment souffrir

dune situation faite de factures impayées, qui s'élèvent rien que pour les

entreprises participantes à plus de 1 668,8 milliards de dinars. Nous nous sommes endettées auprès de fournisseurs et nous ne pouvons

plus honorer les salaires de nos travailleurs», indique un chef d'entreprise, qui précise que la plupart des projets sont à l'arrêt, à l'instar de

nombreuses wilayas du pays, dont certains ont même reçu des ordres d'arrêt des travaux. Selon les conclavistes, «la SDE leur a expliqué que

l'Etat n'a pas débloqué les 75% de participation s'agissant d'un programme présidentiel». «Nous nous sommes réunis aujourd'hui pour

alerter les pouvoirs publics mais également l'opinion pour leur dire que nous sommes étouffés financièrement et que nous ne pouvons pas

continuer ainsi», soutient-on encore. Si le programme relevant du quinquennal 2010-2014 souffre autant, qu'en est-il de celui qui a été

attribué, suite à la mobilisation des habitants de la région de Chemini qui, pour rappel, ont maintes fois manifesté leur colère pour avoir été écartés

dans les programmes de raccordement de gaz de ville. Il est certainement

compromis lui aussi, intervenant en cette période de froid. L'alerte des entreprises d'électricité et de gaz reste annonciatrice de

tension et l'opinion publique déjà inquiète des retombées de la crise économique voient filer sous ses yeux le gaz tant attendu. Les hivers

froids séviront encore et la bonbonne de gaz sera toujours reine si les pouvoirs publics ne réagissent pas dans les plus brefs délais. C'est la

conviction à laquelle sont parvenus hier les conclavistes.

Agriculture : Une filiale d'Asmidal commercialisera 150.000 tonnes d'engrais en 2017 (DK News)

L’entreprise «Asfertrade Spa», filiale du Groupe Industriel ASMIDAL,

chargée du conditionnement et de la distribution des engrais et autres intrants agricoles, ambitionne de tripler le volume des engrais

commercialisés et atteindre cette année les 150.000 tonnes, a-t-on appris de la directrice régionale Ouest de cette entité.

«Nous aspirons à commercialiser plus de 150.000 tonnes en 2017, eu égard à l'année agricole qui s'annonce très bonne, avec les fortes

précipitations survenues au moment opportun», a indiqué à l'APS Bouach

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Fatiha, en marge de la quatrième et dernière journée du Salon

international de l'Agriculture «Agripro expo». En 2016, année marquée par une grande sécheresse ayant sévi dans une

grande partie du territoire national, la société Asfertrade n'avait

commercialisé que 50.000 tonnes, performance jugée très loin des objectifs fixés pour cette période estimés à 100.000 tonnes, a précisé la

même responsable. Actuellement, la société a un contrat pour commercialiser 100.000 tonnes

avec le distributeur officiel des Coopératives de Céréales et de Légumes Secs (CCLS) et l’Union des Coopératives des Céréales (UCC), chargés de

vendre le produit directement aux agriculteurs. Pour les nouveautés dans ce domaine, la même responsable a évoqué la

commercialisation, depuis peu de temps, de l'Urée, engrais azoté, susceptible de chauffer les sols agricoles en périodes de grand froid.

«Nous sommes en relation contractuelle avec Sorfert, société d’ammoniac et d’urée, basée dans la zone industrielle d’Arzew, pour livrer 70.000

tonnes d'urée azotée ainsi qu’avec la Société Aljazairia El Omania lil Asmida (AOA) pour livrer 80.000 tonnes», a-t-elle fait savoir.

Les spécialistes et les utilisateurs considèrent que l'urée constitue l'engrais

azoté le plus riche disponible sur le marché. Grâce à sa granulation et sa teneur en azote, l’urée est facile à stocker, à transporter et à épandre sur

de grandes surfaces. Il représente également l’engrais le plus adapté aux cultures exigeantes

en azote et contribue au développement rapide des différentes cultures.

Traçabilité des produits : Condor s’associe avec le Suisse Sicpa (TSA)

Le groupe Condor a annoncé, ce samedi 28 janvier, un partenariat avec la

société suisse Sicpa, spécialisée dans la traçabilité et de l’authentification des produits, pour la création d’une « société commune en Algérie au nom

de Condor Sicpa ». La nouvelle entité propose de mettre « à disposition de l’État et des

industriels une plateforme de traçabilité permettant l’authentification des produits et leur traçabilité assurant ainsi leur origine et conformité »,

précise le communiqué du groupe Condor.

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Le but étant « la protection des consommateurs au travers de la lutte

contre la non-conformité et de la contrefaçon » ainsi que « la protection des opérateurs légitimes en Algérie », poursuit la même source.

Les produits concernés par cette traçabilité, qu’ils soient produits en

Algérie ou importés, seront marqués « d’une encre de haute sécurité » et disposeraient « d’un code d’identification unique, tel une plaque

minéralogique », souligne le communiqué. « Les consommateurs et les opérateurs économiques seront ainsi

responsabilisés et participeront pleinement à la lutte contre la contrefaçon. Ils disposeront d’une information certaine sur l’origine des

produits en circulation sur le marché Algérien et auront la possibilité de dénoncer tous cas de non-conformité ou de contrefaçon », conclut le

communiqué.

Saidal : De nouvelles unités en 2017 (APS)

Le groupe Saidal va élargir sa voilure, au cours de l'année 2017, avec

l'entrée en activité de nouvelles unités de production, dont celle d'insuline en flacons, a indiqué le directeur général de cette société publique, M.

Yacine Tounsi, dans un entretien accordé à l'APS. Il s'agit de l'entrée en production de deux catégories de projets : des

unités de fabrication de médicaments génériques et des unités spécialisées. Pour les génériques, 3 unités devront être réceptionnées

avant la fin du premier semestre 2017 : celle de Cherchell, pour les formes sèches, avec une capacité annuelle de 25 millions unités-ventes

(uv), celle de Zemirli (El- Harrach), pour les formes sèches également (55 millions uv) et celle de Constantine pour les formes liquides (28 millions

uv). Quant aux unités spécialisées, il s'agit du projet de production d'insuline humaine à Constantine, en partenariat avec le groupe

Novonordisk, pour l'ensemble de sa gamme d'insulines. «Le projet est dans un état d'avancement appréciable», relève le même responsable.

Lancés en août 2015, les travaux de réalisation de ce projet, composé de

deux unités, seront achevés à la fin du premier semestre 2017, pour ce qui concerne l'unité de production d'insuline en flacons. Quant à l'unité de

production d'insuline nouvelle génération en cartouches (stylos), les travaux de réalisation devraient être finalisés vers fin 2018. Concernant le

projet de fabrication de médicaments anticancéreux (25 millions uv/an), qui est une société mixte avec l'entreprise koweïtienne North Africa

Holding Company, M. Tounsi fait savoir qu'il est en cours d'étude et que les travaux devraient être lancés au cours du premier semestre 2017.

Renforcer la production des médicaments génériques Pour consolider sa position de leader national dans le générique, Saidal

investit aussi dans la réalisation d'un nouveau Centre de Recherche et Développement à la nouvelle Ville de Sidi Abdallah, comme elle projette

de fabriquer des médicaments issus de la biotechnologie, particulièrement des bio-similaires et des vaccins, «un axe stratégique majeur dans le

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développement du groupe», avance le même responsable. En outre, le

groupe a signé récemment un accord de partenariat avec la société jordanienne Acdima portant sur la réalisation d'études de bioéquivalence

en Algérie. Cet accord consiste en la création d'une joint-venture entre les

deux parties, qui sera chargée des études de conformité des médicaments génériques avec les princeps (médicaments originaux), et ce dans le

nouveau Centre de bioéquivalence du groupe Saidal sis à Hussein Dey (Alger). Pour M. Tounsi, tous ces projets contribuent à la réalisation des

objectifs fixés par les pouvoirs publics de couverture des besoins nationaux en médicaments par les entreprises pharmaceutiques publiques

et privées, et, par ricochet, dans la réduction des importations. Une fois opérationnels, ces projets permettront à Saidal de passer d'une capacité

de production actuelle de 130 millions uv/an à plus de 300 millions uv/an. Il est aussi envisagé qu'un surplus de production soit dégagé, après

satisfaction des besoins nationaux, pour conforter les exportations de cette société. Produisant plus de 200 médicaments répartis entre 20

classes thérapeutiques et sous diverses formes pharmaceutiques (sèche, pâteuse et liquide), ce groupe public détient actuellement une part de

marché de 16% au niveau national, sachant que le pays compte plus de

80 entreprises pharmaceutiques. Questionné sur la formation dispensée aux pharmaciens par les universités, le DG du groupe cite

particulièrement la filière pharmacie industrielle qui n'est pas enseignée dans les Instituts de pharmacie, en dépit de son importance. Pour pallier

l'absence de cette spécialité, Saidal assure à ses nouvelles recrues diplômées de pharmacie, des formations adaptées avant de les enrôler

dans ses laboratoires. Mise à niveau des sites existants

Pour mener à bien la mise à niveau et le développement du groupe Saidal, une enveloppe financière étatique lui a été attribuée pour un montant

global de 20 milliards de DA alloué en deux tranches (en 2009 et en 2015). Outre la réalisation de nouvelles usines de médicaments, ce

programme prévoit ainsi la mise à niveau des sites existants, à travers les infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements de production et

de laboratoire. C'est dans ce sens que le groupe a entamé la mise à

niveau des sites de Dar El-Beida (production des formes sèches pâteuses et liquides), de Gué de Constantine (Alger) et de Médéa (production des

antibiotiques). Sur le site de Gué de Constantine, il est aussi question de réaliser une nouvelle unité pour renforcer les capacités de production des

solutés massifs, fait savoir M. Tounsi. Quant au site d'Oran, la mise à niveau sera assurée sur financement propre du groupe. Pour ce qui est

des projets d'exportation, il affirme que des accords ont été conclus avec 13 pays africains avec lesquels Saidal a ficelé des contrats d'exportations

via un distributeur de médicaments en Afrique. Pour 2017, le groupe ambitionne de concrétiser ses premières opérations d'exportation de

produits de différentes classes thérapeutiques vers, notamment la Mauritanie, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Burkina Faso.

Saidal en quelques chiffres

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Le chiffre d'affaires provisoire de Saidal est de 10,2 milliards de DA en

2016, contre 9,9 milliards de DA en 2015 (+2%). Jusqu'à fin 2016, Saidal a produit 119 millions d'unités vente (uv), soit 94% de l'objectif de

production qui a été fixé à 127 millions uv, mais une production en hausse

de 9% par rapport à celle de 2015. Le groupe se compose de 6 sites de production à Alger, Cherchell, Annaba, Constantine et Médéa, auxquels

s'ajoutent un Centre de recherche et développement, et un Centre de bioéquivalence chargé des études de conformité des médicaments

génériques avec les princeps (médicaments originaux.) Sur le plan commercialisation, Saidal dispose de 3 centres régionaux de distribution

pour les régions Centre, Est et Ouest, respectivement à Alger, à Batna et à Oran. Celui d'Alger sera délocalisée prochainement vers Beni Tamou

(Blida), suite au réaménagement d'Oued El-Harrach et au projet de réalisation de la Grande mosquée d'Alger.

Saidal réceptionnera de nouvelles unités de production en 2017 et

ambitionne d'exporter vers l'Afrique (Maghreb Emergent)

Le chiffre d'affaires provisoire du groupe pharmaceutique Saidal est de 10,2 milliards de DA en 2016 contre 9,9 milliards de DA en 2015 (+2%).

Le groupe Saidal va élargir sa voilure au cours de l'année 2017 avec l'entrée en activité de nouvelles unités de production dont celle d'insuline

en flacons, a indiqué le Directeur Général de cette société publique, M. Yacine Tounsi, dans un entretien accordé à l'APS.

Il s'agit de l'entrée en production de deux catégories de projets: des unités de fabrication de médicaments génériques et des unités

spécialisées. Pour les génériques, trois (3) unités devront être réceptionnées avant la fin du premier semestre 2017: celle de Cherchell

pour les formes sèches avec une capacité annuelle de 25 millions unités-ventes (uv), celle de Zemirli (El Harrach) pour les formes sèches

également (55 millions uv) et celle de Constantine pour les formes

liquides (28 millions uv). Quant aux unités spécialisées, il s'agit du projet de production d'insuline

humaine à Constantine en partenariat avec le groupe Novonordisk pour l'ensemble de sa gamme d'insulines: "Le projet est dans un état

d'avancement appréciable", relève le même responsable. Saidal en quelques chiffres

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Le chiffre d'affaires provisoire de Saidal est de 10,2 milliards de DA en

2016 contre 9,9 milliards de DA en 2015 (+2%).Jusqu'à fin 2016, Saidal a produit 119 millions d'unités vente (uv), soit 94% de l'objectif de

production qui a été fixé à 127 millions uv, mais une production en hausse

de 9% par rapport à celle de 2015. Le groupe se compose de six (6) sites de production à Alger, Cherchell,

Annaba, Constantine et Médéa, auxquels s'ajoutent un Centre de recherche et développement et un Centre de bioéquivalence chargé des

études de conformité des médicaments génériques avec les princeps (médicaments originaux.)

Sur le plan de commercialisation, Saidal dispose de trois (3) centres régionaux de distribution pour les régions Centre, Est et Ouest à,

respectivement, Alger, Batna et Oran. Celui d'Alger sera délocalisée prochainement vers Beni Tamou (Blida) suite au réaménagement d'Oued

El Harrach et au projet de réalisation de la Grande mosquée d'Alger. Lancés en août 2015, les travaux de réalisation de ce projet, composé de

deux unités, seront achevés à la fin du premier semestre 2017 pour ce qui concerne l'unité de production d'insuline en flacons. Quant à l'unité de

production d'insuline nouvelle génération en cartouches (stylos), les

travaux de réalisation devraient être finalisés vers fin 2018. Concernant le projet de fabrication de médicaments anticancéreux (25

millions uv/an), qui est une société mixte avec l'entreprise koweitienne North africa holding company, M. Tounsi fait savoir qu'il est en cours

d'étude et que les travaux devraient être lancés au cours du premier semestre 2017.

Renforcer la production des médicaments génériques Pour consolider sa position de leader national dans le générique, Saidal

investit aussi dans la réalisation d'un nouveau Centre de Recherche et Développement à la nouvelle Ville de Sidi Abdallah, comme elle projette

de fabriquer des médicaments issus de la biotechnologie particulièrement des bio-similaires et des vaccins, "un axe stratégique majeur dans le

développement du groupe", avance le même responsable. En outre, le groupe a signé récemment un accord de partenariat avec la

société jordanienne Acdima portant sur la réalisation d'études de

bioéquivalence en Algérie. Cet accord consiste à la création d'une joint-venture entre les deux parties, qui sera chargée des études de conformité

des médicaments génériques avec les princeps (médicaments originaux), et ce, dans le nouveau Centre de bioéquivalence du groupe Saidal sis à

Hussein Dey (Alger). Pour M. Tounsi, tous ces projets contribuent à la réalisation des objectifs

fixés par les pouvoirs publics de couverture des besoins nationaux en médicaments par les entreprises pharmaceutiques publiques et privées et,

par ricochet, dans la réduction des importations. Une fois opérationnels, ces projets permettront à Saidal de passer d'une capacité de production

actuelle de 130 millions uv/an à plus de 300 millions uv/an. Il est aussi envisagé qu'un surplus de production soit dégagé, après

satisfaction des besoins nationaux, pour conforter les exportations de cette société.

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Produisant plus de 200 médicaments répartis entre 20 classes

thérapeutiques et sous diverses formes pharmaceutiques (sèche, pâteuse et liquide), ce groupe public détient actuellement une part de marché de

16% au niveau national, sachant que le pays compte plus de 80

entreprises pharmaceutiques. Questionné sur la formation dispensée aux pharmaciens par les

universités, le DG du groupe cite particulièrement la filière pharmacie industrielle qui n'est pas enseignée dans les instituts de pharmacie en

dépit de son importance. Pour palier à l'absence de cette spécialité, Saidal assure à ses nouvelles

recrues diplômées de pharmacie des formations adaptées avant de les enrôler dans ses laboratoires.

Mise à niveau des sites existants Pour mener à bien la mise à niveau et le développement du groupe Saidal,

une enveloppe financière étatique lui a été attribuée pour un montant global de 20 milliards de DA alloué en deux tranches (en 2009 et en

2015). Outre la réalisation de nouvelles usines de médicaments, ce programme

prévoit ainsi la mise à niveau des sites existants à travers les

infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements de production et de laboratoire.

C'est dans ce sens que le groupe a entamé la mise à niveau des sites de Dar El Beida (production des formes sèches pâteuses et liquides), de Gué

de Constantine (Alger) et de Médéa (production des antibiotiques). Sur le site de Gué de Constantine, il est aussi question de réaliser une

nouvelle unité pour renforcer les capacités de production des solutés massifs, fait savoir M. Tounsi. Quant au site d'Oran, la mise à niveau sera

assurée sur financement propre du groupe. Pour ce qui est des projets d'exportations, il affirme que des accords ont

été conclus avec 13 pays africains avec lesquels Saidal a ficelé des contrats d'exportations via un distributeur des médicaments en Afrique.

Pour 2017, le groupe ambitionne de concrétiser ses premières opérations d'exportations de produits de différentes classes thérapeutiques vers

notamment la Mauritanie, le Niger, la Côte d'ivoire, le Cameroun et le

Burkina Faso.

Banque/bourse/Assurance

Le ministère des Finances lance un audit des compagnies

d’assurances (TSA)

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La Commission de supervision des assurances (CSA) – rattachée au ministère des Finances – a demandé une évaluation des méthodes de

détermination des provisions techniques des compagnies d’assurances du

marché, selon un document dont TSA détient une copie. Récemment, nous prévenions contre les risques d’effondrement du secteur des

assurances en Algérie, précisément en raison du manque de provisionnement.

Un rapport d’audit externe avant le 31 mai « La CSA a retenu (…) une opération d’évaluation des méthodes de

détermination des provisions techniques des sociétés d’assurance », indique la lettre signée par le président de ladite Commission.

« J’ai l’honneur de vous demander d’engager une opération d’audit par une expertise externe de poste « Provisions techniques », poursuit la

même source. Le rapport, qui « doit parvenir à l’autorité de contrôle avant le 31 Mai 2017 », doit permettre de contrôler « la constitution de toutes

les provisions » exigées par la réglementation, « le respect des règles de détermination de ces provisions », ainsi que « la fiabilité des données

relatives aux provisions », détaille le courrier adressé aux compagnies

d’assurances. Cette décision fait suite à l’annonce, en décembre dernier, du ministre des

Finances, Hadji Baba Ami qui pointait vers un sous-provisionnement dangereux des compagnies d’assurances. « Certaines compagnies n’ont

pas constitué les provisions selon le coût moyen réel. Ce sont ces compagnies qui auront des problèmes », prévenait-il.

Des failles apparentes dans la demande de la CSA La décision de la Commission de supervision est, en théorie, salutaire.

Cela dit, le flou et le manque de précision qui accompagne la note est inquiétant à plusieurs titres. Tout d’abord, le concept d’expertise

« externe » est ouvert à interprétation. Les compagnies d’assurances peuvent chacune choisir des auditeurs différents, sans aucune exigence de

compétence ou de savoir-faire. Une porte ouverte à des rapports de complaisance. « Rien n’empêche de prendre un petit bureau de

comptabilité, de le payer grassement et d’obtenir un rapport positif »,

ironise un acteur du secteur. Par ailleurs, le délai du 31 Mai prochain pose problème. Premièrement, un

délai de 4 mois peut paraître relativement court pour mener une véritable étude sérieuse et en profondeur, au vu de la gravité du problème soulevé.

Mais surtout, cette date intervient à la veille du mois de Ramadan, période habituellement creuse, et au début des vacances estivales. Surtout, il

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interviendra au lendemain des élections législatives qui pourraient

entraîner un changement de gouvernement. Ainsi, le processus lancé par l’actuel ministre pourrait être « enterré » avec son éventuel départ,

s’inquiète notre source.

Enfin, une telle opération aurait pu être confiée à un seul acteur reconnu pour ses compétences et son indépendance. En soit, c’est le rôle qui

incombe à la CSA et au ministère des Finances en général. Seulement, cette commission est jugée partiale, du fait que les cadres du ministère

des Finances, censés s’assurer du bon fonctionnement du marché, siègent en même temps dans les Conseils d’administration des compagnies

d’assurances relevant du secteur public. Cette situation fait que l’État est à la fois juge et partie.

CNMA: un nouveau produit d'assurance pour l'année 2017 (APS)

Un nouveau produit d'assurance sous forme de pack, appelé Pack

Assurance Confiance "Taemine etthiqua", sera mis sur le marché en 2017, a-t-on appris jeudi à Oran de la Caisse nationale de mutualité agricole

(CNMA). Ce nouveau produit, en préparation, cible en premier lieu les petits

agriculteurs, propriétaires de parcelles d’un à cinq hectares et les petits éleveurs de bovins, a indiqué à l'APS la responsable de communication et

des relations extérieures à la CNMA, Leila Belhadjoudja, en marge de la deuxième édition du salon international de l'Agriculture "Agripro Expo",

ouvert mercredi à Oran. Ce produit d’assurance offre une série d’avantages aux petits agriculteurs

et éleveurs, couvrant l’assurance des installations, du cheptel, de la

récolte, les accidents de circulation, en plus de l’indemnisation et le remboursement de médicaments au profit des assurés et leurs ayant

droits, a-t-elle expliqué. "La communication joue un rôle important dans la vulgarisation de ce

produit ainsi que tout les produits d’assurance de la CNMA", a-t-elle ajouté annonçant des campagnes de sensibilisation et d'information à travers les

exploitations agricoles pour se rapprocher davantage des agriculteurs et éleveurs.

Au passage, Leila Belhadjoudja a fait savoir que les assurances agricoles représentent un taux de 18% du chiffre d'affaires global des différentes

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branches des assurances proposées par la CNMA, estimé à 13 milliards DA

en 2016, soulignant que ce chiffre a connu une progression de l'ordre de 5% par rapport à l'exercice 2015. Une progression principalement dans les

assurances agricoles et incendie.

Le nombre d'agriculteurs et d'éleveurs assurés auprès de la CNMA est situé entre 35.000 et 40.000 à l'échelle nationale, a-t-elle indiqué.

Rapport 2015 de la banque d’Algérie : Forte dépréciation du

dinar(Liberté)

En moyenne mensuelle, le cours du dinar face au dollar s’est déprécié tout

au long de la période allant de janvier 2014 à décembre 2015. Le rapport 2015 de la Banque d’Algérie, dont Liberté détient une copie,

note une forte dépréciation de la monnaie nationale. Le dinar algérien s’est déprécié face aux principales devises. Le cours moyen annuel du

dinar est passé de 80,57 DA pour un dollar en 2014, à 100,46 DA en 2015, soit une dépréciation de 19,81%. Parallèlement, le dinar algérien a

perdu 4,07% en valeur face à l’euro. Il est passé de 106,91 DA pour un euro en 2014, à 111,44 DA pour un euro en 2015.

En moyenne mensuelle, le cours du dinar face au dollar s’est déprécié tout

au long de la période allant de janvier 2014 à décembre 2015, passant de 78,11 DA pour un dollar en décembre 2014 puis à 107,27 DA pour un

dollar en décembre 2015. Cependant, face à l’euro, le dinar s’est relativement stabilisé entre janvier 2014 et avril 2014 pour se déprécier

tout au long de la période restante, lit-on dans le rapport. Par ailleurs, le rapport souligne une augmentation de la dette interne de

l’institution bancaire, conséquence de la baisse des ressources financières de l’Algérie due à la chute des prix du pétrole depuis 2014.

En effet, la dette interne est passée à 2 442 milliards de dinars, contre 1 239 milliards de dinars en 2014 et 1 172,8 milliards de dinars en 2013.

Cette augmentation importante est due essentiellement au rachat des créances au titre de l’assainissement des situations financières des

entreprises publiques et à la mise à niveau des fonds propres des banques publiques. L’augmentation de la dette interne pourrait augurer un

resserrement de la politique de crédit aux entreprises, en un mot, un

accès plus difficile des ménages et des entreprises aux prêts bancaires. S’agissant de la situation des banques, le paysage bancaire s’est enrichi

par l’ouverture de plusieurs agences bancaires. En effet, à fin décembre 2015, le réseau des banques publiques comprend 1 123 agences, celui

des banques privées 346 agences et celui des établissements financiers 88 agences à fin 2014. Le total des agences des banques et établissements

financiers s’établit à 1 557 contre 1 526 en 2014, soit un guichet pour 25 660 habitants, contre 25 630 habitants en 2014. Ces chiffres montrent

que le réseau bancaire algérien est très modeste, par rapport aux pays

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voisins. Quant au Centre des chèques postaux, son réseau d’agences est

plus dense avec 3 585 guichets reliés électroniquement. À fin 2015, le système bancaire est constitué de 29 banques et

établissements financiers, se répartissant comme suit : 6 banques

publiques dont la Cnep, 14 banques privées à capitaux étrangers dont une à capitaux mixtes, 3 établissements financiers dont 2 publics, 5 sociétés

de leasing dont 3 publiques, une Caisse de mutualité agricole (CNMA), agréée pour faire des opérations de banque qui a opté à fin 2009 pour le

statut d’établissement financier. Le montant des ressources collectées par les banques est en baisse en

2015 : -2,2% contre un accroissement de 17,8% en 2014 et 8,6% en 2013. Les banques ont au total récolté 9 200 milliards de dinars en 2015

contre 9 175 milliards de dinars en 2014. La part des banques publiques est de 88,3%, celle des banques privées de 11,7%. Le document note la

baisse des dépôts de Sonatrach en raison de la baisse des prix du pétrole. Au total, les crédits distribués s’élèvent en 2015 à 7 275,6 milliards de

dinars, contre 6 500,9 milliards de dinars en 2014. La part des banques publiques est de 87,5%, celle des banques privées de 12,5%. La part des

crédits aux ménages et aux entreprises privées dans l’ensemble des

crédits distribués est de 49,3%, contre 48% en 2014. En matière de lutte contre la criminalité financière, l’année 2015 a

enregistré, lit-on dans le document, la réalisation de 26 enquêtes dont 24 auprès des banques et établissements financiers. Ces enquêtes font suite

à des informations parvenant de la cellule de traitement de risque financier (CRTF), c'est-à-dire en lien avec des soupçons de blanchiment

d’argent ou suite à des lettres anonymes ou des lettres de réclamation de la clientèle. Certaines de ces enquêtes, note le rapport, révèlent des

insuffisances dans les dispositifs internes de lutte antiblanchiment des institutions contrôlées (absence de justifications économiques pour des

retraits et versements en espèces importants et/ou fréquents). Là, également, la Banque d’Algérie ne fournit pas de précisions sur les

résultats de ces enquêtes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Dévaluation du dinar, absence de bureaux de change, comment le

marché noir de la devise se développe en Algérie (Algérie Eco)

Il est tout de même curieux qu’au moment où le gouvernement prône la rationalisation des dépenses, la lutte contre l’informel et qu’il recherche

désespérément des pistes financières pour renflouer les caisses publiques, on tergiverse quant à la mise en place de bureaux de change réglementés

laissant libre cours au marché informel de la devise de se développer et les barons de ce marché profiter de cette faille qui s’impose comme une

place financière qui contrôle les cours de la monnaie. Le marché ne s’est plus contenté de places réelles, il s’est doté de

nouveaux moyens technologiques virtuels pour s’étendre sur la toile tant

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la demande est croissante et l’offre pas assez conséquente. La dévaluation

du dinar n’a rien arrangé, au contraire, cela a contribué grandement à sa progression car plus le dinar est au plus bas, plus le change permet des

gains dans les transactions en devises.

L’indisponibilité de la devise étrangère à l'achat dans les banques en l'absence des bureaux de change, a laissé la voie libre à la prolifération du

marché noir de la devise, atteignant ainsi des taux qui ne répondent à aucune règle.

En plus de certains quartiers comme le square Port Saïd à Alger, plaque tournante du marché noir de la devise étrangère ou la rue de la Bastille à

Oran, pour ne citer que ceux-là, « ces prestations de services financiers » sont également proposées dans des magasins (bureaux tabacs,

cosmétiques, alimentation générale, échoppes de vêtements, kiosques et même des restaurants) et cela sur tout le territoire national.

Des sites internet s’y mettent Ce marché progresse tellement qu’il se modernise en captant cette

ressource sur des sites internet et en informant sur le change en temps réel. Deux sites s’imposent ainsi loin de tout contrôle en l’occurrence :

devisesDZ.com et forexalgerie.com.

Sur le site devisesDZ.com dédié aux prix des devises du marché noir, on constate que de grandes sommes circulent, allant jusqu’à 40.000 euro,

proposés par des cambistes de différentes régions du pays, et l’ironie dans tout ça, c’est que, ces sommes sont parfois, transférées par virement

bancaire. Une virée sur le terrain pour s'enquérir de la situation du marché nous a

conduits naturellement à la place du Square Port-Saïd. Sur les lieux, des dizaines de cambistes informels se sont pointés dès le début de la

journée, des liasses de billets entre les mains qu'ils agitent en guise de signe aux clients potentiels qui veulent vendre ou acheter. L’échange est

loin de se faire dans la discrétion mais quelques précautions sont de mise. Nous avons abordé, l’un deux, sur les taux de change notamment des

deux monnaies puissantes que sont l'Euro et le Dollar. Ainsi, il nous a dit que depuis quelques jours, il faut débourser 185 DA pour un euro et 174

DA pour un Dollar US à la vente, et à l'achat, 01 Euro est cédé contre 184

DA et 01 Dollar US pour 173 DA. Nous nous sommes rendus par la suite dans une agence de la Banque

d'Algérie, pour comparer les deux taux, officiel et informel, à travers la cotation disponible sur un écran. Celle-ci affiche le change des deux

devises très en deçà de celui du marché informel, qui était pour cette semaine de 121.63 DA pour 01 Euro et 115.51 DA pour 01 Dollar US à la

vente, et de 114.61 pour 01 Euro et 108.86 DA pour 01 Dollar. Ainsi, on constate un écart très important entre les deux marchés.

D'ailleurs par un simple calcul et une comparaison entre ces taux, on peut facilement déduire que le marché noir se maintient bien au-dessus de ce

que propose la banque. Cette situation démontre l’étendue et l’ampleur qu’a pris le marché noir

des devises, en l’absence totale des autorités, qui tardent à mettre en œuvre la loi pour la création des bureaux de changes, qui ne va certes

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pas endiguer le phénomène mais demeure, parmi l’une des solutions

préconisées pour l’atténuer. Pour rappel, la loi de 1997 autorise l’exercice des bureaux de changes,

procurant 01% de bénéfice sur les devises. C'est d’ailleurs ce que nous a

affirmé le cambiste informel que nous avons interrogé, qui nous a expliqué qu' «Il n'y aura pas de création de bureaux de changes en vue,

même s’ils seront ouverts prochainement, ça n'intéressera personne, du moment que, le bénéfice de 1% est insignifiant et peu attractif ».

Prix des matières premières industrielles : La Banque mondiale prévoit une hausse en 2017 (Liberté)

La Banque mondiale revoit à la hausse ses prévisions pour les cours du pétrole en 2017, tablant désormais sur un prix de 55 dollars le baril de

brut contre une moyenne de 43 dollars durant 2016, soit un bond de 29%.

C’est ce qu’annonce cette institution dans son l’édition 2017 de sa

publication sur les perspectives des marchés de matières premières, Commodity Markets Outlook. “Les prévisions pour les prix de

l’énergie reposent sur l’hypothèse selon laquelle les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays

producteurs de pétrole se conformeront en partie à l’accord de limitation de la production après une longue période de production effrénée”,

souligne le rapport. La semaine dernière, l’organisme français de recherche IFP énergies nouvelles a estimé également en invoquant les

mêmes raisons, que le prix du pétrole devrait se stabiliser entre 50 et 60 dollars le baril cette année.

Mais on pourrait revenir aussi à un scénario bas lié à une reprise plus rapide de la production américaine de pétrole de schiste, a affirmé son

président Didier Houssin. À ce moment-là, le baril de pétrole descendra jusqu’à 40 dollars le baril.

La Banque mondiale revoit à la hausse également ses prévisions de

croissance des prix des métaux et prédit une augmentation des prix des matières premières industrielles en 2017. Les cours des métaux et des

minéraux devraient ainsi gagner 4,1% cette année, en hausse de 0,5 point par rapport aux prévisions précédentes, du fait des tensions

constatées sur l’offre. Les prix du zinc devraient flamber de plus de 20%. Une hausse entraînée

par la fermeture de plusieurs grands sites miniers et des réductions de production étalées sur plusieurs années. “Les prix de la plupart des

matières premières semblent avoir atteint leur plus bas niveau l’année dernière et sont en bonne voie pour remonter en 2017”, fait

remarquer John Baffes, économiste senior et auteur principal du périodique Commodity Markets Outlook. “Des revirements dans les

politiques pourraient toutefois infléchir cette tendance.” Quant aux prix

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des produits agricoles, ils devraient augmenter de moins de 1% cette

année, selon toujours les prévisions de la Banque mondiale. Les prix des céréales connaîtront, quant à eux, une baisse de 3% à la

faveur des perspectives plus propices à l’offre.

Dans son analyse de la situation des économies émergentes ou en développement exportatrices de matières premières, la section Special

Focus, considère qu’elles ont été durement frappées par le ralentissement de la croissance des investissements, de 7,1% en 2010 à 1,6% en 2015.

“La faiblesse des investissements, aussi bien publics que privés, freine tout un éventail d’activités dans les pays émergents ou dans les

économies en développement qui exportent des matières premières”, constate Ayhan Kose, directeur du groupe chargé des perspectives de

développement à la Banque mondiale. Il ajoute que “la plupart de ces économies disposent de peu de marge de manœuvre pour contrer le

ralentissement de la croissance des investissements et doivent donc recourir à des mesures visant améliorer l’environnement des affaires,

promouvoir la diversification économique et améliorer la gouvernance pour ouvrir de meilleures perspectives de croissance à long terme”.

Commerce

L’augmentation des prix de certains produits agricoles n’est pas

induite par la loi de finances 2017 (APS)

L’augmentation des prix de certains produits agricoles observée dernièrement n’a rien à voir avec les dispositions de la loi de finances

2017, a affirmé jeudi à Biskra le directeur des relations publiques à la direction générale des impôts, Brahim Benali.

Intervenant lors d’une journée d’information sur la nouvelle loi de finances tenue à la salle des réunions de la capitale des Ziban, le responsable a

assuré, à cet effet, que les produits agricoles ne sont pas du tout concernés par l’application de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Il a en outre rappelé le soutien accordé par les pouvoirs publics aux

produits de large consommation dont le lait et la semoule ainsi que les

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réductions atteignant jusqu’à 65 % sur les consommations d’électricité,

accordées aux agriculteurs et aux habitants des wilayas du Sud. Le même cadre de la DGI a mis l’accent sur les mesures incitatives

prévues par la LF 2017 au profit des entreprises et des investisseurs

notamment la possibilité pour une entreprise en difficulté financière de rééchelonner ses redevances fiscales sur 36 mois.

Le président de la chambre du commerce et de l’industrie CCI-Ziban, Abdelmadjid Khobzi, a mis en exergue de son côté les dispositions

contenus dans la loi de finances pour améliorer les recouvrements et élargir l’assiette fiscale, considérant que l’augmentation de prix de

certains produits pétroliers, dont le mazout, était "légère" et ne constituera pas une entrave pour l’investissement et le développement.

La rencontre qui a réuni des opérateurs économiques et des élus locaux a été organisée par la CCI-Ziban et la direction générale des impôts.

Coopération

M. Sellal à Addis-Abeba aux travaux du sommet du MAEP : des pas importants (El Moudjahid)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a pris part hier à Addis-Abeba, en

sa qualité de représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du 26e Forum des chefs d'Etat et de

gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est, par ailleurs, entretenu hier à

Addis-Abeba, avec son homologue éthiopien, Hailemariam Dessalegn, en

marge des travaux du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). L'audience s'est

déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et du ministre des

Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Intervenant dans le sillage du 28e sommet de

l'Union africaine (UA), les travaux de cette rencontre ont été présidés par le chef d'Etat kenyan, Uhuru Kenyatta, en sa qualité de président du

Forum du MAEP. Dans une déclaration à la presse en marge du 26e Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du MAEP, M. Messahel a fait savoir

que l'Algérie a présenté, « sur recommandation du Chef de l'Etat, la candidature de Fatima-Zohra Karadja aux élections de renouvellement de

la composante du panel». «La candidature de Mme Karadja a été retenue. C'est une fierté pour l'Algérie et pour la femme algérienne », s'est-il

félicité. M. Messahel a également rappelé l'élection de Mme Chafika

Bensaoula en tant que juge à la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. « Ce sont deux faits marquants qui rendent hommage à la

femme algérienne et qui mettent aussi l'accent de manière nette sur l'intérêt qu'a toujours porté le Président de la République à la promotion

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de la femme algérienne et surtout à ce qu'elle soit représentée au niveau

des grandes instances internationales ». Le président du Panel des imminentes personnalités du MAEP, l'Algérien Mustapha Mekidèche, a pris

la parole lors de l'ouverture de cette rencontre pour présenter le bilan des

activités du Mécanisme durant l'année 2016, se félicitant « des résultats probants » réalisés lors de l'année précédente.

Le processus de revitalisation se poursuivra en 2017 Le processus de revitalisation du Mécanisme africain d’évaluation par les

pairs (MAEP) lancé en 2016 a obtenu des résultats probants et va se poursuivre au cours de l’année 2017, a affirmé Mustapha Mekidèche. «

Aujourd’hui nous pouvons dire avec certitude que la revitalisation du MAEP est en marche » et ce Mécanisme « a maintenant son statut propre qui

l’identifie comme étant une institution spécialisée au sein du système de l’Union africaine », a déclaré M. Mekidèche. Il a fait savoir dans ce cadre

qu'« un plan stratégique couvrant la période 2016-2020 contenant l’ensemble des actions prioritaires à mettre en œuvre dans le cadre de la

redynamisation du MAEP a été également élaboré et validé » par les différents organes de ce Mécanisme africain. Le président du Panel des

Eminentes personnalités du MAEP a ajouté que ce processus de

revitalisation allait se poursuivre au cours de l’année 2017, en mettant « un accent particulier sur l’amélioration de la méthodologie des institutions

du travail du MAEP ». L’amélioration de la méthodologie, a-t-il expliqué, portera également sur

« les instruments de suivi des programmes d’actions nationaux produits clés des exercices d’évaluation » car, estime-t-il, « il ne sert à rien d’avoir

des rapports excellents s’ils ne sont pas suivi d’une application par les plans nationaux d’action ». Concernant les missions d’évaluation des pays

effectuées par le Mécanisme, M. Mekidèche a évoqué « un chiffre record atteint en 2016 avec quatre missions d’évaluation menées successivement

au Tchad, au Sénégal, au Kenya et au Soudan. « Pour l’année 2017, l’objectif du panel est d’accroître par le nombre de missions d’évaluation à

six ou sept y compris les missions d’évaluation de la seconde génération », a-t-il relevé.

Cinq rapports d'évaluation les pays encouragés à y adhérer

Le président du panel a affirmé qu’à cette occasion le MAEP présente pour la première fois 5 rapports d’évaluation y compris celui du Djibouti réalisé

en 2015. Il a félicité en outre les Etats membres qui dès leur adhésion au MAEP ont mis tout en œuvre pour réaliser leur évolution de base en citant

notamment l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Mali et l’Ethiopie, tout en encourageant les pays membres, qui n’ont pas encore lancé le

processus de revue depuis leur adhésion et ceux qui ont arrêté l’exercice, à s’engager résolument dans ce processus qui donne beaucoup

d’avantage. De son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, Erastus Mwencha, a souligné la nécessité pour le MAEP de jouer

un rôle dans la mise en œuvre de l’agenda 2063 et ainsi que dans les efforts pour le développement durable à l’échelle continentale. Pour sa

part, le président tchadien, Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine a rappelé que « la bonne gouvernance est vitale pour les pays

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africains et qu’elle sert de boussole pour orienter les actions en faveur des

populations africaines », soulignant la nécessité pour le MAEP contribuer à la mise en œuvre de l’agenda 2063.

Mustapha Mékidèche distingué pour ses efforts

Le président du Panel d’éminentes personnalités du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Mustapha Mékidèche, a été distingué,

hier à Addis-Abeba, pour ses efforts fournis dans le cadre de l’action de cet organisme. «C’est un hommage qui m’a été rendu, c’est un hommage

pour le pays et également pour le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est membre fondateur de ce mécanisme», a affirmé M.

Mékidèche, à la presse, après avoir reçu cette distinction, à l’issue des travaux du 26e forum des Chefs d’État et de gouvernement.

Le président du Panel du MAEP s’est félicité du travail accompli par ce mécanisme africain, affirmant avoir passé, lors de cette session, cinq

évaluations, «ce qui n’est jamais arrivé», a-t-il dit. «C’est le travail de mes collègue et de moi-même, qui a permis à ce que finalement la

gouvernance progresse en Afrique», a-t-il ajouté, estimant que ces avancées réalisées sont «un message d’espoir» pour le continent africain.

M. Mékidèche a lancé un appel aux pays africains qui ne sont pas

membres du MAEP à adhérer à ce processus, qui «donne beaucoup d’avantages».

Veille

Il se tiendra le 7 février 2017 à Paris : L’Ipemed organise un petit-

déjeuner à “L’Algérie de demain” (Liberté)

Grand rendez-vous des acteurs de l'économie, l’Ipemed, en partenariat

avec Bpifrance et La Tribune, organise un second petit-déjeuner de la Méditerranée et de l’Afrique consacré à “L’Algérie de demain”,

le 7 février 2017 à Paris. “La diversification de l’économie constitue aujourd’hui l’un des principaux enjeux pour l’Algérie, pour répondre

notamment à sa dépendance aux hydrocarbures qui introduit un facteur de risque structurel lié à l’instabilité des prix fixés par le marché

international”, indique l’Ipemed, précisant que le choix de ce thème

s’inscrit dans le cadre de son cycle de petits-déjeuners sur l’industrialisation du Nord de l’Afrique.

L’objectif de ces derniers est de laisser la parole à un expert, un chef d’entreprise et un homme politique du Nord et du Sud, ayant des visions

et des expériences complémentaires, afin de débattre librement sur le sujet proposé.

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Le panel d’intervenants est constitué de Laïd Benamor, P-dg du groupe

Amor Benamor, le président de la Caci et vice-président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Alexandre Kateb, chef économiste chez Tell

Group, et Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle

et technologique franco-algérienne.

Oran : 150 exposants attendus au prochain Salon international des

voyages et du tourisme (DK News)

Quelque 150 exposants nationaux et étrangers sont attendus au 8ème

Salon international des voyages, des transports et des équipements hôteliers (SIAHA 2017), prévu à partir du 23 février à Oran, a-t-on appris

samedi des organisateurs. Ce rendez vous touristique, qui aura pour cadre le Centre des conventions

d’Oran, verra la participation de dix pays dont la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, les Emirats arabes unis, l’Espagne, l’ Iran, la Turquie et pour la

première fois le Niger, a souligné le directeur d e cette manifestation, organisée par l’agence Astra.

Cette édition, placée sous le slogan «Tourisme pour tous», vise à

échanger les informations et les expériences entre opérateurs nationaux et étrangers et d’attirer des clients vers la destination algérienne en vue

de promouvoir le tourisme réceptif. SIAHA 2017 vise également à faire découvrir des potentialités touristiques

nationales et de présenter les nouveaux projets d’investissement, en cours de réalisation et faire la promotion des produits de l’été 2017,

ajoute Daoudi Nouredine. Une surface de 3.000 m2 est réservée à cette manifestation qui se

poursuivra jusqu’au 25 février. Les participants sont des professionnels de plusieurs secteurs et créneaux

comme les transports terrestre, aérien et maritime, les offices de tourisme, les agences de tourisme, le thermalisme, la thalassothérapie, la

formation en hôtellerie et en tourisme ainsi que le créneau des services comme les centres commerciaux, les agences de location de voitures, les

banques et les assurances.

La nouveauté de cette année réside dans la réservation d’un stand dédié au tourisme sanitaire (thalassothérapie, cure thermale, esthétique,

condition physique, massage, et rééducation fonctionnelle).

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Des éductours seront organisés au profit des professionnels du secteur.

Un espace conséquent sera réservé aux équipements hôteliers et de restauration ainsi qu’au secteur des services et des produits locaux

entrant dans la cuisine en tant que partie intégrante du tourisme, ajoutent

les organisateurs. Des films documentaires sur le tourisme seront projetés lors de ce salon.

Des conférences présentées par des experts nationaux et étrangers figurent au programme en plus d’activités de loisirs et de dégustation de

plats de l’art culinaire algérienne. Le salon est parrainé par le ministère de l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat, rappelle-t-on.

Energie : Forte croissance de la demande africaine en 2035 (DK

News)

L'Afrique connaîtra la plus forte croissance de la demande énergétique par

rapport à toutes les autres régions du monde en 2035, en raison de l'urbanisation, la croissance démographique et une forte croissance du

produit intérieur brut (PIB), selon le dernier rapport annuel du groupe

pétrolier BP sur les perspectives énergétiques. Sa demande d'énergie devrait croître de plus de 75% entre 2015 et 2035,

beaucoup plus rapidement que la moyenne mondiale qui sera de 31%, et sa part de la consommation mondiale d'énergie sera de 4%, alors que sa

croissance de production en énergie sera de 28%, prévoit BP. En 2035, l'Afrique représentera 21% (1,8 milliard) de la population

mondiale contre 16% aujourd'hui. En 2050, la demande en énergie pour l’Afrique représentera moins de

10% de la demande mondiale même si sa population représentera à ce moment, le quart de la population mondiale, selon les perspectives de BP.

Le groupe pétrolier prévoit également pour 2050, une plus forte croissance en Afrique dans la productivité, qui sera accompagnée par une

plus importante demande énergétique, en raison de l'urbanisation, le développement des industries, le nombre croissant de la population et la

croissance du PIB.

Par ailleurs, BP s’attend à un développement important des énergies renouvelables dans le continent africain (+14% par an), qui vont

contribuer par 17% à la croissance totale de la demande énergétique de l'Afrique.

50

L’énergie hydroélectrique va également croître fortement (plus de 5,2%

par an) et contribuera avec près de 14% à la demande énergétique. Les combustibles fossiles représenteront, par contre, plus de 80% de la

demande en 2035.

Le pétrole restera le carburant dominant pour plus d'un tiers de la demande énergétique, suivi par le gaz (près de 30%) et le charbon

(16%). L'urbanisation et l'électrification en cours en Afrique fera que la demande

d'énergie dans la production d'électricité va plus que doubler et représentera plus de 45% de la demande énergétique en 2035, selon les

prévisions de BP. Il est également souligné que la production d'énergie en Afrique croît de

près de 30% et reste dominée par le pétrole. BP prévoit une baisse de la part du pétrole de plus de 50% en 2015 à un

peu moins de 40% en 2035. Le gaz naturel passera, par contre, de 24% à 28%.

L'Afrique exporte actuellement une quantité importante de sa production d'énergie (près de 45%), mais la demande intérieure croissante va réduire

ce chiffre à moins de 25% en 2035, prévoit le rapport.

Il souligne, néanmoins, que l’Afrique restera une source importante de pétrole mondiale et l'approvisionnement en gaz naturel avec 8% de la

production pétrolière mondiale et 6% de la production de gaz naturel en 2035. D'ici 2035, le continent devrait produire 8,3 mbj de pétrole dont

plus de 2 mbj seront destinés à l'exportation, selon BP. La production du gaz sera de 30 milliards de pieds cubes/j en 2035 dont

6,5 milliards de pieds cubes/j seront destinés à l'exportation. BP estime que l'importance et la nature du développement économique de

l'Afrique est susceptible de jouer un rôle clé dans la détermination du niveau de la demande mondiale en énergie au-delà de 2035.

Selon le rapport, la demande pétrolière mondiale continuera à croître jusqu'aux années 2040 en raison d'une consommation en hausse de

produits à base de plastique.