Dl_master-gestion Des Connaissances

7/25/2019 Dl_master-gestion Des Connaissances

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GESTION DES CONNAISSANCES

KNOWLEDGE MANAGEMENT

1. DEFINITION..........................................................................................................................1

1.1 Donnes, informations et connaissances...........................................................................1

1.2 Savoir : le caractre fig d !"no#ledge$........................................................................2

1.% &e savoir'faire: l(e)*rience d !"no#ledge$.................................................................2

1.+. om*tences et e)*rience..............................................................................................%

1.- &e ! "no#ledge $ : ne dimension tacite et e)*licite.......................................................%

1.. ! /atre modes de conversion de connaissances $.........................................................+

1.0 ers ne dfinition d "no#ledge management...............................................................-2. &ES OT&IS D !3NO4&ED5E 67N75E6ENT $......................................................0

2.1 Des otils *or collecter les connaissances......................................................................0

2.2 Des otils *or stoc"er et trier les connaissances.............................................................8

2.% Des otils *or diffser la connaissance...........................................................................9

%. 5ESTION DES ONN7ISS7NES ET : 67N75E6ENT : DES O66ES 7;

OTI&S....................................................................................................................................11

%.1 Des rticences salariales < manager................................................................................11

%.2 &a *er de l=informati>e et des novea) otils...........................................................11%.2 &a rsistance < la noveat et a c?angement..............................................................12

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1. DEFINITION

Il est essentiel de ne *as confondre donnes, inform!ions e! "onnissn"es, trois

notions diffrentes >i forment ne c?a@ne AT?omas Daven*ort et &arent Brsa" ' 1998C.

Il fat assi dfinir les termes : om*tence, Savoir, Savoir'faire et E)*rience

1.1 Donnes, inform!ions e! "onnissn"es

&es donnes re*rsentent ce >e l(on a collect. Elles sont oectives et de natre

>antitative o >alitative. Elles vont tre inter*rtes *ar l(es*rit ?main, ce >i va alorsintrodire n iais. (est ce >e l(on a**elle ne information.

&(individ va *ar la site s(a**ro*rier l(information, l(enric?ir *ar son cote,l(inter*rter encore, la transformer et li donner de la valer. &a donne *remire va donc trefortement modifie et devenir ne connaissance ADidier Bor>erG H 21C.

On *et donc retenir ici de) *oints essentiels :

&(information et les donnes sont sorces de connaissance : elles sont donc ncessaires

< collecter lors>e l(on c?erc?e < grer les connaissances *is>(elles *ermettent dedvelo**er celles'ci.

&(information se com*ltant *etit < *etit, la connaissance de c?a>e individ o dec?a>e organisation vole et s(enric?it constamment.

1.# S$oir % &e "r"!'re fi( d) *no+&ed(e&e savoir se dfinit selon le Betit &arosse comme ! l(ensemle des connaissances

ac>ises *ar l(tde $, ! *ossder n mtier, tre ca*ale de dvelo**er ne activit dont on a

la *rati>e $ o encore ! avoir des connaissances en mmoire de manire < *ovoir r*ter $.Dans le mot savoir, il G a ne certitde, >el>e c?ose d(ac>is et de dfinitif, ne certaine

*rennit, ne a**ro*riation >i n(est *as sense s(olier o se *erdre.

&a notion de savoir est ne notion *roc?e de la notion de connaissance. Il est deven!le moter d dvelo**ement de l(entre*rise $. AJean'Kves Bra) H 2C

&e savoir est iss comme la connaissance des informations reLes et inter*rtes *arl(individ. e >i va le diffrencier est sa dimension fige. En effet, contrairement < laconnaissance, le savoir reprsente lensemble des donnes et informations acquises par

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lindividu de faon dfinitive. &e savoir est donc stati>e, il n(vole *as et se transmetgnralement *ar la *arole, d ma@tre < l(lve AJean'Kves Bra) H 2C.

&e ! "no#ledge $ anglo'sa)on regro*e donc < la fois les connaissances movantes etles savoirs figs des individs et de l(organisation. e*endant, ce terme dans l(e)*ression!"no#ledge management $ re*rsente *ls et engloe galement les donnes, lesinformations et les savoir'faire *rsents a sein de l(entre*rise. Il est donc essentiel d(tendrele conce*t de !"no#ledge$ et de le concevoir de faLon largie en G intgrant notamment lesavoir'faire de l(organisation.

1. Le s$oir-fire % &e/0rien"e d) *no+&ed(eD(a*rs le Betit Moert, le savoir'faire est ne ! com*tence dans l(e)ercice d(ne

activit manelle o intellectelle $, ce >i est asse *roc?e de la dfinition *ro*ose *ar le

dictionnaire ac?ette : ! ?ailet < mettre en vre son e)*rience et ses connaissances $. &eBetit &arosse dfinit le savoir'faire comme ! l(?ailet < rssir ce >(on entre*rend $ o

encore ! les com*tences *rofessionnelles $.

&(e)*ression ! savoir'faire $ est com*ose des termes ! savoir $ et ! faire $. ommenos l(avons v *rcdemment, le savoir re*rsente l(ensemle des ac>is figs dtens *arn individ o ne organisation. &e ! faire $ e)*rime >ant < li la ca*acit < mettre ce savoiren action afin de raliser n oectif dtermin. Nos *ovons donc dire >e !les savoirs etles connaissances *rati>es sont d savoir'faire$ AMoert Mei) H 199-C

&e savoir'faire incle ne dimension d(e)*rience, ce >i en fait >el>e c?ose dedifficilement transmissile si ce n(est *ar la *rati>e. e*endant, les tec?nologies del(information et de la commnication vont *ermettre de les collecter *ar de novea) moGenset de les immortaliser. &e savoir'faire *et donc tre collect tot comme les connaissances etles savoirs.

omme la connaissance, le savoir'faire vole avec le tem*s et cela notamment grPce< la modernisation constante des tec?nologies.

&e savoir'faire, le savoir, la connaissance, l(information et les donnes *event tretiles < tos a sein de l(organisation et re*rsentent ce >e l(on a**elle le ca*ital intellectelde l(entre*rise. &e !"no#ledge management $ ne se limite donc *as < la connaissance o asavoir mais < des lments *ls vastes *ovant tre *ls o moins difficiles < collecter selonler natre.

Bor Jean'Kves QRc" dans son ovrage ! le management de la connaissance $ : ! lesavoir'faire sr n domaine, ne t?mati>e est la somme ca*italise Aformalise o nonC des

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connaissances ac>ises sr celi'ci de*is son lancement, enric?ie d=e)*rimentationssccessives Asccs o c?ecC, ddction faite des connaissances osoltes et donc devenesintiles $. O encore ! &e savoir'faire est n ensemle de connaissances a*te < raliser neactivit dans n conte)te donn et dans le cadre d=ne fonction *rcise. $

Dans l=ovrage de Men'?arles TisseGre, les savoir'faire sont dfinis comme!ensemle des connaissances ncessaires *or raliser ne tPc?e *rcise$.

&e I5MEF Al informati>e des grandes entre*rises franLaisesC en donne la dfinitionsivante : ! &e savoir'faire est l(?ailet < mettre en vre son e)*rience et sesconnaissances ac>ises *or raliser ne tPc?e *rcise. &es savoir'faire sont l(ensemle desconnaissances ac>ises enric?ie d=e)*rimentations sccessives Asccs o c?ecC rendanta*te < raliser ne activit dans n conte)te donn et dans le cadre d=ne fonction *rcise. $

1.. Com0!en"es e! e/0rien"e1..1 Com0!en"es

&e dictionnaire ac?ette dfinit la com*tence comme ne connaissance, nee)*rience >=ne *ersonne a ac>ise dans tel o tel domaine et >i li donne >alit *or en

ien ger. ette dfinition est trs *roc?e de celle d Betit &arosse *or >i la com*tenceest la ! connaissance a**rofondie dans n set o ca*acit reconne en telle o telle matire

et >i donne droit d(en ger $.

Dans son ovrage, Jean'Kves Bra) dfinit la com*tence comme ! n ensemle deconnaissances, de ca*acit d(action et de com*ortements strctrs en fonction d(n t etdans n tG*e de sitation donne $ o encore comme ! l(a**lication effective desconnaissances < ne sitation donne Arsoltion de *rolme, dcision, actionC $.

Bor le I5MEF la com*tence est : ! n ensemle de connaissances a**rofondies,d(e)*rience, de ca*acit d(action reconne dans n domaine *articlier. $

1..# E/0rien"e

D(a*rs le Betit &arosse, l(e)*rience se dfinit *ar les ! connaissances ac>ises *arne longe *rati>e ointe < l(oservation $.

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1.2 Le *no+&ed(e % )ne dimension !"i!e e! e/0&i"i!e

&e ! "no#ldege $ est caractriss *ar de) dimensions :

ne dimension tacite

ne dimension e)*licite.

&a connaissance o le savoir e/0&i"i!ere*rsente tot ce >i *et tre transmis sans*erte d(intgralit dans le discors AMoert Mei) H 199-C. On *et citer *ar e)em*le desinformations o des conce*ts.

&e savoir Ao connaissanceC !"i!e>ant < li n(est *as transmissile *ar le discors.e *et'tre *ar e)em*le l(e)*rience, les com*tences o le savoir'faire d(n individ.

&a connaissance et le savoir ont ne dimension tacite *rdominante ADomini>e ForaGH 2C.

On remar>e d(aillers >e ! les individs savent toors *ls >e ce >(ils *eventdire $.

BolanGi H 199 cit *ar Domini>e ForaG H 2.

Nos *ossdons des connaissances >e nos sommes inca*ales de formaliser *ar lelangage o *ar crit et nos avons tendance < introdire des iais dans nos discors.

&a connaissance n(est *as ne c?ose fige mais >i vole avec le tem*s en fonction

de ses s*cificits. &(information et la connaissance sont donc *rissales et ler valerdimine avec le tem*s ADomini>e ri H 2%C.

&a connaissance tacite est donc difficilement transmissile car elle ne se formalise *asfacilement. e*endant, les otils informati>es actels *ermettent d(avancer dans ce sensdans la mesre o la commnication lectroni>e *et se ra**roc?er de la dmonstrationAnotamment vidoC. Elle *ermet *ar aillers de retransmettre les lments e)*licites *is>ecertains otils tels >e les forms de discssion o les emails se ra**roc?ent de la *arole.

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1.3. 4)!re modes de "on$ersion de "onnissn"es

&(interaction entre connaissances tacites et e)*licites va crer de novea) savoirs et*ermettre de transformer le tacite en e)*licite AI"iro Nona"a et irota"a Ta"ec?i ' 1990C.

(est ce >e l(on *et constater sr le sc?ma de ! conversion des connaissances $sivant :

L so"i&is!ionest le fait de crer < *artir de connaissances tacites de novellesconnaissances tacites. elles'ci inclent < la fois des croGances et des ! modles menta) $>i dfinissent notre vision des c?oses mais assi des lments tec?ni>es >i e)corres*ondent a) savoir'faire d*loGs dans des conte)tes s*cifi>es d(action.

Lin!rioris!ionAde l(e)*licite vers le taciteC est *erLe ici comme n *rocesss ! desGstmatisation de conce*ts en n sGstme de connaissances $. &es individs vont ainsicominer des informations < *artir des donnes et informations de lers collges, < *artir desmdias o < *artir des ases de donnes internes < l(entre*rise. &a cominaison *ermet

d(ac>rir de novelles connaissances.

Le/!rioris!ionconsiste < rendre ne connaissance tacite e)*licite. Il s(agit donc deconce*taliser ne connaissance, ce >i est sovent effect *ar le dialoge o la rfle)ioncollective ainsi >(< travers des mta*?ores o des analogies. Diffser ce tG*e deconnaissances va tre l(n des ene) maers de la gestion des connaissances.

L "om5inison*ermet d(a**rendre en ralisant. Il s(agit donc ici de formler la

connaissance e)*licite sos formes de sc?mas, diagrammes o manels afin d(aider lesindivids < intrioriser dans le t de raliser et de dvelo**er des com*tences et des savoir'faire. AI"iro Nona"a et irota"a Ta"ec?i H 1990C.


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&es connaissances tacites vont tre les *ls *rises lors d(n *roet de gestion desconnaissances. Qien >e ce soient les *ls difficiles < ca*ter, elles restent les *lsintressantes dans ne telle dmarc?e mais ncessitent *ar aillers ne voltion et nenric?issement constant ce >i est sovent oli *ar les entre*rises ADavid 5ilmor ' 2%C.

1.6 7ers )ne dfini!ion d) *no+&ed(e mn(emen!

Il n(e)iste *as ne dfinition niverselle de la gestion des connaissances. ette notiona**are dans les annes 199 est trs vaste ce >i en fait n conce*t com*le)e.

7insi, il s(a**arente *or certains < n sGstme d(informations et *or d(atres < latransmission orale des connaissances.

&(e)*ression !"no#ledge management$ regro*e n certain nomre ! d(items $ >ine s(arrtent *as < la connaissance a sens strict. ela *et *ar e)em*le tre des ides, des

*enses, des intitions o encore des e)*riences. Il est im*ortant de noter >e ce >i est

ca*italis n(est *as fig mais vo < l(enric?issement AJean'Kves Bra) H 2C.

Son t *rinci*al est de *ermettre la rtilisation d ca*ital intellectel de l(entre*riseADidier Bor>erG ' 21C.

Nos *ovons donc dire >e le knowledge management, cest la capitalisation dedivers items dans le but de les rutiliser et les enrichir.

Nos *ovons considrer la gestion des connaissances comme n ! *rocesss deca*tre et d(enregistrement de l(e)*ertise collective d(ne entre*rise, >el >e soit l(endroito cette dernire rside, UV *is de sa redistrition l< o elle est ssce*tile de *rodire lesmeillers *rofits $ ADomini>e ri ' 2%C.

&a connaissance ne rside donc *as dans le fait de collecter les donnes mais dans lesindivids. Son t va alors tre de relier les informations tacites et e)*licites afin de lesretranscrire o de les modliser *or a**orter ne novelle r*artition d *ovoir et de latransversalit.

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&e "no#ledge management est donc une pratique relative une entrepriseredistribuant les items capitaliss de faon cible et mettant lindividu au centre delorganisation. a dmarche doit sinscrire dans un conte!te culturel et dans une missiondtermine " on se rapproche ainsi dune philosophie AQernard 6arr et Nicolas Molland '2%C.

7 travers la gestion des connaissances, on c?erc?e < collecter des items intangilesc=est i consiste < retranscrire ce >i est collect,

Soit *ar la *ersonnalisation >i a ne logi>e d(e)*ertise.

Dans ce dernier cas, l(information, o la connaissance se transmet de vive voi) et le"no#ledge management va a**ara@tre dans la mise < dis*osition d(ne ase de donnescom*ortant les coordonnes de c?a>e individ et ses domaines de savoirs.es salaris vontdonc devoir entrer en contact avec dautres membres de la socit afin de senrichir ou detrouver les solutions dsires.

Dvelo**er le ca*ital intellectel de l(entre*rise, c(est constrire la connaissance e :le salari ne doit donc pas avoir un r#le passif dans le processus ABierre &oart W ?ristelQeacort ' 22C

7insi, le "no#ledge management consiste < collecter tant ien >e mal d fait de lernatre, divers items immatriels soit *ar la codification soit *ar la *ersonnalisation. es itemsrelatifs < ne sele et ni>e entre*rise doivent tre tris afin de les redistrier de faLon

cile dans le t de les voir rtiliss et enric?is. ela va *ar aillers *ermettre isont *ls >e ncessaires de la collecte < la diffsion des connaissances.

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#. LES O8TLIS D8 KNOWLEDGE MANAGEMENT

&es otils d !"no#ledge management$ sont totes les tec?ni>es >i vont *ermettre

a) salaris d(ne organisation de *artager des informations, des donnes o des

connaissances. e sont donc *ls *rcisment les diffrentes tec?ni>es >i vont tendre versla collecte des savoirs individels et collectifs dans le t de les redistrier ltrierement.

Ils vont *ermettre de *lacer l(individ a centre de l(action en le rinvestissant *is>(il va

tre d(ne *art le *rodcter de l(information et son consommater AMaffi DGmedian '

21C.

Nos distingerons % tG*es d(otils *ermettant la gestion des connaissances tacites et

e)*licites. es otils sont les sivants :

&es otils de collecte des connaissances,

&es otils de ca*italisation,

&es otils de diffsion des connaissances.

#.1 Des o)!i&s 0o)r "o&&e"!er &es "onnissn"es

&es otils de collecte des connaissances sont ce) >i vont *ermettre de dceler les

connaissances e!plicites et tacites de lindividu.

E)traire les connaissances e)*licites va se faire sans grandes difficlts *is>e les

connaissances concernes sont connes d salari. On va donc s(intresser directement estionnaire o d(n entretien *ar e)em*le.

n atre moGen de collecte, et cela notamment *or les savoir'faire, va tre la ca*trevido. En effet, les tec?nologies de l(information et de la commnication *ermettent

aord(?i ne ca*tre et ne transmission sim*lifie des vidos A*ar e)em*le *ar des

*lateformes de e'learningC. Il est donc intressant d=enric?ir la mmoire de l=entre*rise *ar des

films illstrant des mt?odes de *rodction o des mesres de scrits *ar e)em*le.

&=e)traction des connaissances tacites >ant < elle va tre *ls difficile et *ls longe

d fait de la natre de ce tG*e de ! "no#ledge $. 7insi elles sont sovent collectes < travers

l(oservation et notamment < travers des commnats de *rati>es >i sont des gro*es

*artageant ce >(ils savent sr n set dtermin. es commnats ont *or *rinci*al

oectif la mise en commn de l(e)*ertise, le *artage et la cration des meilleres *rati>es.

Elles se rnissent < l(occasion d(ateliers de travail a cors des>els on vo>e n certainnomre de *oints AJean'B?ili**e 7ccart H 2-C.

&es commnats de *rati>es vont *ermettre de crer n modle de mentalit

commne a) memres de l(organisation et vont faciliter le transfert de connaissances

Anotamment de celles dites tacitesC grPce < la collaoration des individs les com*osants.

On entre alors dans le cadre d(ne coo*ration commnataire >i va aider a !"no#ledge

management$.

&a coo*ration commnataire re*ose sr la vie d(n gro*e ainsi >e sr

l(?omognit des individs le formant. &e gro*e *ossde ne identit *ro*re < li'mme et

se constrit dans des actes de socialisation. Il est as sr la confiance de c?a>e memre

envers les atres. (est cette confiance >i va *ermettre < ses memres de collaorer AFrantMo#e ' 22C.

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On remar>e ainsi >e les commnats de *rati>es *ermettent le dvelo**ement

d(ne identit commne et donc ne collaoration facilite *is>e aGant tiss de relles

relations, les individs ont avoir tendance < coo*rer : cette identification sociale est le

fondement de la coo*ration ASt*?anie Dameron Fon>ernie ' 22C.

Il est intressant de constater *ar aillers >e le gro*e a tendance < raliser des tPc?es

*ls com*le)es >e l(individ isol AJoanna DeFranco H Tommarello et Fadi Dee" ' 2+C : lerecors a) commnats de *rati>es semle donc essentiel dans le cadre de l(e)traction des

connaissances afin d(aider les individs < aller *ls loin et < faire ressortir a mie) ler

connaissances, savoirs Ae)*licites et srtot tacitesC, afin d(identifier les *rati>es < retenir.

ne fois ces connaissances e)traites, il est essentiel de les stoc"er afin de les trier.

(est selement a*rs cette seconde ta*e >e l(on *orra rellement *arler de !"no#ledge

management$.

#.# Des o)!i&s 0o)r s!o"*er e! !rier &es "onnissn"es

&es otils dits de ca*italisation vont *ermettre destocker la connaissance avant de ladiffuser : ler t est de trier les donnes collects. On *et ainsi *enser a) data#are?oses

o entre*Xts de donnes >i *ermettent n rel stoc"age et reco*ement de l(information.

e*endant il est ncessaire d(attner cette vision dans la mesre o ce >i fait la s*cificit

d !"no#ledge management$ *ar ra**ort < n sGstme d(informations classi>e est sa

ca*acit < voler et < s(enric?ir constamment.

Nos *ovons *ar aillers citer les ! 7rres de com*tence $ comme otil de

ca*italisation. &e conce*t d=arre de com*tences a t invent *ar 6arc 5iget, directer

d=Eroconslt, *or la rfle)ion stratgi>e des entre*rises. ! Il s=agit d=n otil d=analGse et

d=valation de l=ensemle des com*tences tec?nologi>es, indstrielles et commerciales

d=ne entre*rise. &=talissement de l=arre de com*tences d=ne entre*rise est n travail

a**rofondi, >i moilise les *rinci*a) res*onsales de l=entre*rise et doc?e sr ne

>antification *rcise et e)?astive de ses com*tences. $

es otils ont *or oectif de classer, rec?erc?er et trover ra*idement les lments

collects. Ils *event donc tre considrs comme n travail de ase *or la gestion des

connaissances.

&(arre des com*tences est com*os de *lsiers ri>es re*rsentant des

com*tences. On distinge les com*tences ! crs de mtier $ des com*tences !

s*cialises. On le re*rsente de la faLon sivante :

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#. Des o)!i&s 0o)r diff)ser & "onnissn"e&es otils de diffsion des connaissances vont *ermettre n rel knowledge

management puisquils ont pour but d$tre utiliss dans une optique de partage. e sont *ar

e)em*le les logiciels de gro*#are. es logiciels de gro*#are vont tre com*oss de divers

otils tels >e des annaires, des agendas, des messageries, des #or"flo#s, o des

a**lications *artages.

n certain nomre d(otils de diffsion sont mis en *lace sr n Intranet, c=est'


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d(laorer des droits d(accs a) connaissances en fonction des diffrents services d(ne

mme organisation.

Il va donc *ermettre la diffsion des savoirs et ler enric?issement tot en garantissant

n certain contrXle.

Nos *ovons dire >e les vrais otils d !"no#ledge management$ sont ce) de la

diffsion *is>e ce sont ce) >i vont *ermettre < la connaissance de circler d(n individ

< n atre.

e*endant, on *et *enser >e la finalit d !"no#ledge management$ est de *ermettre < n

individ de localiser les connaissances et de trover les e)*erts les dtenant afin de travailler

avec e) AT?omas Daven*ort W &arence Brsa" ' 1998C. e serait donc *ar les sGstmes

d(annaire >e se ferait rellement la gestion des connaissances.

Nos considrerons ici >e les otils de la gestion des connaissances sont les otils

*ermettant de diffser le savoir a sein d(ne organisation tot en atorisant ses memres < le

modifier et < le faire voler.

e >i im*orte rellement dans la dmarc?e, c(est la *ertinence de l(information et son tilit.&e !"no#ledge management$ re*ose donc sr de) lments cls >i sont d(ne *art les

dtenters de la connaissance, < savoir les salaris et d(atre *art les tec?nologies *ermettant

la diffsion de cette connaissance.

e*endant, la dmarc?e de !"no#ledge management$ ne s(im*lante *as facilement

dans les organisations et nos *ovons mme dire >e eaco* ont c?o dans ler

*rci*itation *is>(elles n(avaient *as d(atre t >e de sivre la tendance actelle.

&a mise en *lace d(n sGstme de gestion des connaissances doit faire *artie de la

stratgie de l(entre*rise >i doit dlo>er n certain nomre de moGens afin de le mettre en

*lace.

Nos venons de voir >(ne dmarc?e de !"no#ledge management$ ncessite de)

dimensions dans sa mise en *lace :

&es ?ommes, dtenters des connaissances Aa sens large d termeC,

&es otils, *ermettant ler diffsion et ler enric?issement *ermanent.

Si ces de) lments sont d(ne im*ortance indisctale dans la rssite d(n *roet de

gestion des connaissances, il est *ar aillers essentiel d(im*li>er n intermdiaire entre

?ommes et otils : le "no#eldge manager. (est en effet grPce < li >e les individs vont

acce*ter de collaorer et de *artager lers savoirs.

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. GESTION DES CONNAISSANCES ET % MANAGEMENT % DES 9OMMES A8:

O8TILS

.1 Des r!i"en"es s&ri&es ; mn(er

&a collaoration ne se fait *as natrellement et notamment lors>(il s(agit de *artage

d(informations o de connaissances ABierre &oart et ?ristel Qeacort ' 22C.

omme nos l(avons vo> *rcdemment, la coo*ration va a**ara@tre sos de)formes dans l(organisation : Soit *ar la codification >i consiste < retranscrire ce >i estcollect, soit *ar la *ersonnalisation >i a ne logi>e d(e)*ertise.

Nos *ovons dire >e dans les de) cas il s(agit d(c?ange de connaissances et >e

de ce fait les individs d(ne mme organisation sont d*endants les ns des atres,

collaorant *or ne finalit commne.

&e !"no#ledge management$ *asse ncessairement *ar la collaoration *is>e sans

collaoration individelle on ne *et constrire n savoir collectif et cela malgr la *rsence

d=n fort *otentiel intellectel et des tec?nologies de l=information et de la commnication.

En effet, celi'ci se constrit d(ne *art avec les savoirs individels *rsents a sein de

l(organisation et d(atre *art avec la volont des salaris de les transmettre < tos. &a

collaoration des salaris va donc se trover a centre de la dmarc?e et va tre ne

*rolmati>e des "no#ledge managers

Inflencer les attitdes et les com*ortements des individs >and il s(agit de

connaissances est >el>e c?ose >i ne se fait *as sans difficlts A7lert 7nge?rn H 2+C.

6ettre en *lace ne dmarc?e de "no#ledge management a sein de l=organisation*et ainsi tre considr comme n c?allenge *or les managers c?args d *roet. n grand

nomre de rticences et de freins envers de telles *rati>es e)istent a sein de l=entre*rise Y

nos tdierons ici les de) *rinci*a), < savoir :

&a *er de l=informati>e et des novea) otils,

&a rsistance < la noveat et a c?angement.

.# L 0e)r de &e l=on ne *et *ls G droger. Des

grandes entre*rises rflc?issent *ar e)em*le de*is *lsiers annes < l=tilisation de ces

tec?nologies *ar les ?ommes de terrain. On *et donc dire >=aord=?i le !"no#ledge

management$ concerne tot salari de l=entre*rise >i a n accs constant a) mt?odes,

conseils, errers, faisant *artie de la mmoire de l=organisation.

&=largissement de ces *rati>es et l=avnement de ces tec?nologies se ?ertent < de) *ers

maeres, < savoir l=asence de ma@trise des novea) otils et l=asence de contrXle de

diffsion de la connaissance.

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e*endant si on *et *enser >e tos les individs de l=organisation tilisent facilement les

otils informati>es, ne tde ralise en 2+ montre >e *ls de -Z des tilisaters

reconnaissent tre inca*ales d=tiliser *leinement les ca*acits des otils mis < ler

dis*osition. ertain ne com*rennent *as la logi>e d=tilisation alors >e d=atres sont rets

*ar le fait de ne *ls tiliser des arc?ives *a*ier.

ons>ence des locages lis < ces otils : on remar>e aord=?i >e certaines mt?odeset docments sont dis*oniles non selement sr les rsea) informati>es de l=entre*rise

mais assi sr des s**orts cor*orels. Il semle donc difficile de rentrer rellement dans ne

dmarc?e de !"no#ledge management$ si les individs ne sont *as ca*ales d=acce*ter la

dmatrialisation.

=est *or>oi il est essentiel d=accom*agner l=individ dans le *roet et c=est alors >e

le "no#ledge manager *rend tote son im*ortance. Il va devoir c?erc?er < initier les salaris

a) novelles *rati>es afin >=ils tilisent les otils, et les former afin >e cet sage soit

o*timal.

Nos *ovons donc dire >e &ini!i!ion e! &im0&i"!ion des indi$id)s dns &e "drede &e les *ers lies < l=informati>e ont n

certain nomre de cons>ences. e*endant celles'ci s(inscrivent dans n environnement *ls

large >i est celi d c?angement de l=organisation.

.# L rsis!n"e ; & no)$e)! e! ) "n(emen!&=avnement des tec?nologies de l=information et de la commnication a a**ort avec

elle des modifications a sein des strctres >i ont olevers la faLon de travailler des

individs.

Le "n(emen! or(nis!ionne& % de & !rns$ers&i! ; & "oo0r!ion&(organisation est n nivers fortement movant. 7insi, on remar>e >e la gestion

d(ne entre*rise conna@t des voltions im*ortantes *ovant *arfois tre assimiles < des

modes.

7 cors d dernier sicle on a ainsi assist < *lsiers tG*es de *enses >i ont entre

atres donnes naissance a ! taGlorisme $ o a ! ste < tem*s $. On entre de*is *lsiers

annes dans l(re de la ! transversalit $ o de ! la gestion *ar les *rocesss$ : l(oectif de

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l(entre*rise est d(atteindre ne >alit totale *or totes ses fonctions et totes ses activits

AJean'lade Tarondea H 1998C.

On c?erc?e donc < crer de la valer assi ien *or les investissers >e *or les clients de

l(organisation.

Nos *ovons dire >e l(organisation est actellement en *leine mtation. Sa

transversalit la transforme en ! ne entre*rise dont la stratgie est mise en vre *ar desnits ?oriontales d(organisation a**eles *rocesss *ltXt >e *ar des nits verticales,

>(il s(agisse de fonctions, de divisions o de d*artements $ ATarondea et 4rig?t H 199-

cits *ar Jean'Kves a*l H 1998C.

ette novelle forme d(organisation est caractrise sr le terrain *ar les lments

sivants :

&(o*rationnel est d ressort des *roets et des *rocesss,

ne grande fle)iilit e)iste a sein de l(entre*rise,

&es actions de coordination entre les nits relvent de la res*onsailit des >i*es

*lrifonctionnelles Aet non *as de la ?irarc?ieC, S*er*osition des res*onsailits : on *arle d(organisation mltidimensionnelle.

es c?angements doivent tre accom*agns afin >e les salaris ne soient *as drots

et ne ressentent *as de locage vis'i*e >e dans ne entre*rise algrienne ase sr la rtention des connaissances.

On remar>e >e c?a>e memre c?erc?e < garder n es*ace de *ovoir dans sa vie*rofessionnelle. e *ovoir est considr comme n des fondements d com*ortement

?main et eaco* d(individs considrent >e ! ce) >i savent crent et volent *ls

vite$ AJlie N. Meed 6idem filiale d gro*e Meed E)?iition intervie# illet 2+C. es

com*ortements illsoires vont devoir tre modifis *ar les managers >i ont *or mission

d(accom*agner les individs dans le c?angement.

&a coo*ration va galement avoir ne dimension organisationnelle. &a mise en *lace

de gro*es *roets ne va *as sans crer de contraintes lors>(ne mltitde de sos *roets

d(imri>ent les ns dans les atres. Il va donc tre ncessaire d(aider les individs dans ler

coo*ration et cela notamment *ar des mcanismes d(incitation individels o collectifs.

Enfin, la coo*ration va avoir n rXle conomi>e et social. &ors>(elle va tre conomi>e

elle va alors re*oser sr l(intrt des *arties.

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Elle sera sociale lors>(elle concerne les ra**orts entre les individs et lers collges

de travail.

&a coo*ration ! ne *et s(im*oser ni *ar l(atorit ?irarc?i>e, ni *ar la force de la tradition

o de la cltre $ AJean'Kves a*l H 1998C.

Il va falloir aider les individs < la coo*ration et cela en accom*agnant le c?angement

de l(organisation et en crant ne relle cltre d(entre*rise ase sr le *artage. Nos*ovons donc en conclre >e & ")&!)re de &en!re0rise ide &es indi$id)s ) 0r!(e,

no!mmen! en &e)r dmon!rn! =)e &e)r s$oir ne &e)r 00or!e 0s de 0o)$oir.Nos venons de relever trois tG*es de rticences salariales vis'

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