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Congrès annuel de la Société francaise de chirurgi
P023
oigt en maillet et éducation thérapeutique :’indispensable. Noël , M. Blancher , S. Facca , P. Liverneaux ∗
Service de chirurgie de la main, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Illkich,rance
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Éducation thérapeutique ; Observance ; Doigt en maillet
ntroduction.– L’éducation thérapeutique consiste à transférer des connaissancesu soignant au soigné pour acquérir et retenir les compétences nécessaires à laestion de sa pathologie. Elle s’adresse en principe aux pathologies chroniques,ais il nous paraît possible de les appliquer à la traumatologie de la main. Le but
e cette étude était d’améliorer l’observance du traitement du doigt en maillet,ui est le principal facteur d’échec de cette pathologie.atériel.– L’éducation thérapeutique du doigt en maillet comprenait 2 phases :
telier pratique et fiche de conseils. L’atelier pratique consistait à faire compren-re au patient le mécanisme lésionnel et le système d’immobilisation duoigt en maillet. Pour ce faire, un matériel pédagogique spécifique a été misu point : modèle de doigt articulé, modèle d’orthèse, et des photographiesous forme d’un jeu de cartes qui illustraient les bonnes et les mauvaisesratiques. La seconde phase consistait à remettre une fiche de conseils auatient.éthode.– Notre série comportait 30 patients. Quinze patients ont été inclus
ans le protocole d’éducation thérapeutique du doigt en maillet (groupe I).ous les patients des 2 groupes ont été convoqués toutes les 3 semaines pen-ant 12 semaines. Le score HUS a été utilisé pour évaluer chez le patient :’observance (0–10), la satisfaction (0–10), et l’acquisition des connaissances0–10). Le défaut d’extension de l’IPD a été mesuré (en◦) au dernier recul.ans les 2 groupes ont été comparées les moyennes du score HUS et du défaut’extension de l’IPD.ésultats.– Toutes les variables étaient améliorées dans le groupe II. Dans leroupe I, l’observance du port de l’orthèse était correctement respectée jusqu’àa fin du traitement. Les patients étaient majoritairement satisfaits de la méthodeédagogique utilisée. L’acquisition des connaissances était globalement satis-aisante.iscussion et conclusion.– Nos résultats montrent que l’éducation thérapeu-
ique, habituellement réservée à des pathologies chroniques, est efficace enraumatologie de la main. Elle a permis d’améliorer le résultat clinique de la prisen charge des doigts en maillet, notamment par l’augmentation de l’observanceu traitement.
oi:10.1016/j.main.2011.10.024
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hlegmons des gaines des tendons fléchisseurs des doigts :tude de 120 cas. Mamane ∗, B. Bouillet , E. Masmejean
Unité de chirurgie de la main, www.chirurgiedelamain.eu, HEGP, 20, rueeblanc, Paris, France
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Urgence ; Infection ; Tendons fléchisseurs
ntroduction.– Depuis Kanavel en 1905, les connaissances du phlegmon desaines des tendons fléchisseurs des doigts ont évolué au cours du xxe siècle.ette grave infection représente 20 % des infections de la main et peut avoir desonséquences préjudiciables pour la fonction du doigt et au-delà même, de laain. L’amputation est toujours un risque. Confrontés fréquemment à ce type
’infection, nous avons réalisé une étude rétrospective et fait un état des lieuxes connaissances, afin de codifier et d’améliorer la prise en charge globale.
atériel et méthodes.– L’étude transversale et rétrospective a porté sur20 patients opérés au SOS Mains, entre 2004 et 2008. Les critères d’inclusiontaient les infections primitives ou secondaires de la gaine des tendons fléchis-eurs des doigts. L’évaluation portait sur des critères cliniques et paracliniques
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a main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 427
éri-opératoires. Au dernier recul, étaient évalués les mobilités (Total Activeotion) digitales, le score fonctionnel du QuickDash, ainsi que le retentissement
ocioprofessionnel.ésultats.– La moyenne d’âge était de 40 ans, avec une prédominance masculine.a durée d’hospitalisation était de 17 jours en moyenne (3 jours à 80 jours). Àartir de la classification de Michon, modifiée par Sokolow, nous retrouvions0 stades I, 48 stades II, 12 stades III. La Total Active Motion était respectivemente 240◦, 140◦, 40◦. Les scores de QuickDash étaient respectivement de 90, 56 et0 sur 100. Le délai de reprise de travail a été de 1 mois pour les stades I, 4 moisour les stades II et 12 mois pour les stades III.iscussion.– Le pronostic fonctionnel à long terme était globalement mau-ais, avec raideur ou amputation digitale séquellaire. Les facteurs de mauvaisronostic étaient : stade initial avancé de l’infection, infection à streptocoque
hémolytique du groupe A, et prise en charge chirurgicale retardée. Leabagisme était identifié comme un nouveau facteur de risque dans cetteathologie, au même titre que le diabète ou l’immunodépression. Cettetude a confirmé la prédominance du staphylocoque, et l’évolutivité de’infection en fonction du mode de contamination, et/ou du type de germe,’est-à-dire une évolutivité horaire pour les streptocoques – hémolytiquesu groupe A et une évolutivité chronique pour les germes intracellulairesmycobactéries).onclusion.– Toute suspicion de phlegmon des gaines doit conduire à une explo-
ation chirurgicale en urgence, et non à la prescription aveugle d’antibiotiques !
oi:10.1016/j.main.2011.10.025
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rise en charge de la dermo-hypodermite bactérienneécrosante avec fasciite nécrosante du membre supérieur.propos d’une série de 11 cas
. Forli a,∗, A. Kibadi-Kapay b, D. Corcella a, M.-G. Loret a, C. Ochala a,. Moutet a
Service de chirurgie plastique, de la main et des brûlés, CHU de Grenoble,renoble, FranceService chirurgie plastique, CU Kinshasa, Kinshasa, Congo
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Infection parties molles ; Dermo-hypodermite bacterienneécrosante ; Fasciite necosante
a dermo-hypodermite bactérienne nécrosante avec fasciite nécrosante (DHBN-N) est une infection grave nécrosante du derme, de l’hypoderme et de
’aponévrose musculaire.ut de l’étude.– L’originalité de cette étude est, d’une part, de présenter une sériee DHBN-FN du membre supérieur traitée et suivie ces 5 dernières années, et’autre part, de faire le point sur cette prise en charge qui doit être multidisci-linaire.atériel et méthodes.– Nous avons mené une étude rétrospective sur les patients
raités pour DHBN-FN du membre supérieur entre 2005 et 2010 en colligeantes caractéristiques démographiques et cliniques, les examens bactériologiquesinsi que les modalités de la prise en charge médico-chirurgicale.ésultats.– Sur 20 patients traités pour DHBN-FN toute localisation confondue,1 patients (9 hommes et 2 femmes) présentaient une localisation au membreupérieur. L’âge moyen de ces patients était de 51 ans (28–70 ans). Les fac-eurs de risque de DHBN-FN ci-après ont été retrouvés : effraction cutanée82 %), prise d’anti-inflammatoires (54,5 %), alcoolisme (36,5 %), pathologiesto-rhino-laryngologiques (27,5 %). Dans 64 % des cas, les patients ont présentén choc septique. Le germe responsable et le plus isolé était le streptocoque –émolytique du groupe A (Streptococcus pyogènes) dans 72 % des cas. Le délaioyen de la prise en charge chirurgicale était de 2,4 jours (1–5 jours). Un patient
st décédé dans les suites postopératoires au 21e jour.iscussion.– Une prise en charge précoce, dans le cadre de l’urgence et multi-isciplinaire de ces lésions gravissimes permet de réduire le taux de mortalité
mmédiate. Cette prise en charge est actuellement bien codifiée associant dèses premiers signes cliniques, dont l’évolution peut être extrêmement rapide,ne excision carcinologique des tissus intéressés, associée à une antibiothérapierobabiliste et secondairement adapté ainsi qu’à des mesures de réanimation