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DOSSIER DE PRESSEContact :Centre de presseDélégation à l’information et à la communication de la DéfenseTél : 09 88 67 33 33
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« Le renouvellement de nos équipements, usés par un engagement opérationnel majeur, était un impératif absolu pour notre supériorité opérationnelle, pour nos forces. Cette LPM 2019-2025, c’est le renouveau de nos Armées et le renouveau massif et rapide de nos équipements. Ainsi, SCORPION sera accéléré et, en 2025, 50% des nouveaux blindés médians – Griffon, Jaguar, VBMR-légers, auront été livrés et les cibles réhaussées. Les livraisons de HK 416 seront également accélérées et sur les 117 000 armes attendues, plus de 93 000 auront été livrées en 2025. »
Madame Florence Parly, ministre des Armées, extrait de la présentation du projet de Loi
de programmation militaire aux armées à Balard, le 9 février 2018.
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SOMMAIRE
Le ministère des Armées au salon Eurosatory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Le salon Eurosatory : une illustration de la LPM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Les rendez-vous du salon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Innovations et animations phares . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Informations et dispositions pour la presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Organisation du stand du ministère des Armées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Pôle « Dominer l’adversaire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Pôle « Comprendre l’adversaire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Pôle « Se protéger des menaces » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Pôle « Contribuer à l’endurance » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Pôle « Développer des partenariats » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Pôle « Se préparer à l’engagement » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Programme Scorpion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Fiches ressources
Char Leclerc revalorisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Éco camp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Équipement du combattant débarqué en 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
VBMR-GRIFFON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
EBRC-JAGUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Missile moyenne portée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
NH 90 TTH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Nouveau gilet de protection balistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Plasma lyophilisé français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
SAMP MAMBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Système d’information du combat SCORPION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Tenue de combat F3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Viseur de casque TOPOWL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Annexe 1 : conférence CEMAT-DGA-GICAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Annexe 2 : programme des conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
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Le ministère des Armées au salon Eurosatory
La participation du ministère des Armées au salon Eurosatory, s’inscrit dans sa démarche de soutien aux industriels français de défense. Ensemble, le ministère et les industriels recherchent des moyens d’améliorer les offres françaises face à la concurrence internationale afin de transformer chaque prospect en réussite.
Le ministère des Armées est pleinement engagé pour le soutien aux exportations d’armement, primordial pour l’autonomie stratégique de la France.
En effet, dans un contexte de forte concurrence internationale, nos exportations assurent le maintien d’une BITD forte de 165 000 emplois, garantissent notre souveraineté, contribuent à l’innovation, améliorent certaines de nos capacités et facilitent le maintien en condition opérationnelle de nos matériels.
Comme le rappelle la Revue stratégique, les crises dans lesquelles les armées françaises sont engagées mettent leurs capacités et leurs ressources sous forte tension par leur simultanéité, leur complexité et leur étendue géographique. Tout en garantissant la permanence et la sûreté de la dissuasion nucléaire, les armées sont déployées au Sahel, intégrées au Levant dans une coalition internationale, et participent en parallèle à la réassurance de nos alliés sur le flanc est de l’Europe. Elles contribuent dans le même temps aux mesures de défense et de protection du territoire national et de ses approches.
La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 répond aux besoins immédiats des armées et prépare leur avenir. Elle permet de maintenir un modèle d’armée complet et équilibré, capable, de manière soutenable et dans la durée, de disposer de l’ensemble des aptitudes et des capacités nécessaires pour atteindre les effets militaires recherchés sur la totalité du spectre des menaces et des engagements possibles, y compris les plus critiques. Elle permet d’engager les armées en opération de haute intensité dans les milieux terrestre, maritime, aérien, et d’agir dans l’espace numérique.
La LPM prépare l’excellence technologique de notre base industrielle de défense, contribuant ainsi à préserver notre souveraineté, sans exclure les coopérations industrielles internationales.
Demain se gagne aujourd’hui
Le ministère des Armées est présent à Eurosatory avec un stand articulé autour de : l’innovation, pour préparer le combattant du futur et du « combat proven » pour les matériels qui ont démontré leur efficacité au combat et répondent au quotidien aux besoins des forces aéroterrestres.
Six thèmes sont présentés lors de ce salon:
1. « Dominer l’adversaire »,
2. « Comprendre l’adversaire »,
3. « Se protéger des menaces »,
4. « Contribuer à l’endurance »,
5. « Développer des partenariats »,
6. « Se préparer à l’engagement ».
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La mise en scène du stand présente les différentes composantes du Groupement tactique interarmes (GTIA) SCORPION, par le prisme notamment d’une animation SCORPION évoquant des éléments de ce système incrémental, aujourd’hui et dans l’avenir, notamment :
• le Système d’information du combat SCORPION (SICS) au cœur de l’infovalorisation,
• les nouveaux véhicules blindés médians : véhicule blindé multi rôle (VMBR) Griffon et engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC) Jaguar (bientôt en dotation),
• les capacités d’un groupe de combat FELIN.
Le GTIA SCORPION dispose de divers appuis : la puissance de feu du Tigre ainsi que la capacité de manœuvre du NH90 au sein de l’ALAT, les feux et les effets délivrés par le CAESAR jusqu’à 40 kilomètres, tandis que le SAMP MAMBA fournit la défense aérienne intégrée.
Une autre animation présente une vision du « Combattant débarqué du futur » avec notamment l’exposition de drones et de plusieurs innovations.
Le radar tactique terrestre MURIN et le satellite SYRACUSE 4 contribuent, eux, à la supériorité informationnelle.
Les équipements particuliers du NH90 Forces Spéciales, notamment la caméra « grand champ », la boule optronique 410 MSP et une nouvelle version numérique du casque TopOwl apparaissent également dans une animation.
Engagées sur le territoire national dans un environnement urbain, les armées disposeront d’équipements adaptés avec le nouveau véhicule tactique VT4, de nouveaux équipements individuels et le système de communication AUXYLIUM.
Dans le cadre de la préparation opérationnelle, les simulateurs de nouvelle génération SPARTACUS, SOULT, SIMFAC, SEMBA, SECDEB, SC1 permettent de contribuer aux formations et aux entraînements avec réalisme grâce à leur haute technicité. Bien au-delà de l’entraînement du seul combattant individuel, une démonstration de simulation distribuée intègre l’ensemble de ces composantes dans un environnement de combat collaboratif.
La Direction générale de l’armement, l’armée de Terre, l’armée de l’Air, le Service de santé des armées, le Service des essences des armées, le Service du commissariat des armées et le Service de l’infrastructure de la défense exposent également leur savoir-faire pour contribuer au soutien et à la capacité à durer du soldat.
Venez partager l’expérience, les savoir-faire techniques et opérationnels de ces professionnels.
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Le salon Eurosatory : une illustration de la LPM 2019-2025
La première caractéristique de la Loi de programmation militaire (LPM) est d’être « à hauteur d’homme ». Pour la première fois, le soldat est au centre de la réflexion et ce projet de loi de programmation militaire fournit de vraies opportunités pour produire des effets rapides améliorant réellement son quotidien et, par conséquent, son efficacité opérationnelle. La LPM doit ainsi permettre d’améliorer l’habillement du soldat, ses équipements de protection (structure modulaire balistique, casque de nouvelle génération…), son armement individuel, ou encore ses conditions de vie et de travail ainsi que sa rémunération. Il s’agit pour la LPM de garantir à ses soldats une mobilité et une protection adaptées à la dureté des engagements actuels.
Particulièrement emblématique de la volonté politique de se doter de forces terrestres modernisées, le programme SCORPION va, dans le cadre de la LPM, connaître une accélération de ses livraisons et une augmentation de ses cibles en parc. 50% des nouveaux blindés médians de l’armée de Terre (VBMR-Griffon, EBRC-Jaguar, VBMR léger) seront ainsi livrés d’ici 2025 en remplacement des matériels les plus anciens et 25% des livraisons Griffon seront réalisées en 2021. Dans le même temps, cette accélération des livraisons permettra de réduire les lacunes capacitaires qui s’avéraient critiques dans certains segments d’équipement. Ainsi, l’arrivée de 32 canons CAESAR avant la fin de la LPM permettra d’homogénéiser le parc d’artillerie de l’armée de Terre. L’un des enjeux majeur de cette modernisation capacitaire vise à doter l’armée de Terre d’équipements de 4e génération afin de lui donner les moyens de pratiquer un combat « collaboratif », réellement infovalorisé et de rester dans la course à l’innovation.
En cohérence avec la LPM, l’innovation est un levier majeur pour garantir l’autonomie stratégique de la France et la supériorité opérationnelle des forces terrestres. Afin de garantir l’émergence d’une armée intégralement équipée de matériels de 4e génération, le système aéroterrestre que constituera l’armée de Terre se devra d’être évolutif par nature et donc, d’incorporer continuellement des innovations, qu’il s’agisse de technologies d’usage ou de rupture. Ces innovations ne se cantonneront pas au seul domaine des équipements mais irrigueront l’armée de Terre dans son ensemble pour s’adapter aux besoins futurs et suivre les évolutions de la société générées par la révolution numérique (modernisation du Maintien en condition opérationnel (MCO) par la transformation digitale présentée à travers l’exemple de DEDAL, ICAR et du carnet de bord numérique). Au-delà des grands programmes (SCORPION), d’autres processus plus souples existent, tels que l’innovation participative (mission innovation participative qui a permis de développer le système Auxylium) et l’innovation « cycle court » grâce à la veille technico-opérationnelle et l’achat sur étagères.
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Les rendez-vous du salon
Lundi 11 juin
9h30-12h30 : inauguration par Florence Parly, ministre des Armées, du salon Eurosatory, accueillie et accompagnée par Stéphane Mayer, président du GICAT, Joël Barre, Délégué général pour l’armement, le général d’armée François Lecointre, Chef d’État-major des armées, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, Chef d’État-major de l’armée de Terre.
Mardi 12 juin
9h30-10h30 : conférence « emploi des systèmes automatisés (contrôle, sécurité, effets) »
11h00-12h00 : conférence « reconnaissance et pénétration en milieux difficiles (Zurb, NRBC, grottes, tunnels) »
11h30 : remise du prix Chanson1 par le CEMAT
14h30-15h30 : conférence « protection des stationnements (capteurs, robots sentinelle, biométrie, automatisation) »
Mercredi 13 juin
10h00-11h00 : conférence « le besoin de coordination basse couche (feux, aérocombat et drones du contact) et l’emploi des systèmes automatisés »
11h30-12h00 : démonstration dynamique de l’armée de Terre
14h30-15h30 : La lutte anti-drones
16h00-17h30 : conférence à trois voix avec le DGA, le CEMAT, le président du GICAT sur le thème « armée de Terre & Innovation »
Jeudi 14 juin
9h30-10h30 : conférence « les moyens tactiques de guerre électronique »
11h00-12h00 : conférence « quelle place pour de nouveaux segments de drones au sein de l’armée de Terre »
14h30-15h30 : conférence « l’intelligence artificielle au profit du chef tactique (big data, calculateurs) »
1 Organisé par le COGES, le prix Ingénieur général Paul Chanson est décerné par l’association de l’armement terrestre (AAT) chaque année depuis 1972. Il récompense les « travaux ayant fait progresser le domaine de l’armement terrestre, comportant une certaine part d’innovation, mais suffisamment concrets pour être susceptibles d’applications pratiques ».
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Innovations et animations phares
Sur le stand, le ministère des Armées, la DGA associée aux armées et à l’industrie, propose un focus autour de quatre innovations et de trois animations.
INNOVATIONS :
1. RAPACE (réglage d’arme par analyse et correction étalonnée)
C’est une solution innovante et performante permettant de régler l’organe de visée d’une arme sans tirer.
Crédits photo. STARNAV
2. FASTGENE II
Il s’agit du système de détection d’agents pathogènes le plus rapide au monde.
3. SIRMED (système informatique de régulation médicale)
Il vise à évacuer dans les meilleurs délais les blessés vers la structure médicale la plus adaptée.
4. GENALT
L’éco-camp (maquette) vise à réduire la dépendance des camps, augmenter la sécurité des infrastructures des soldats déployés et améliorer la résilience de l’alimentation en eau et en énergie.
ANIMATIONS :
1. SCORPION
La transformation capacitaire que traverse l’armée de Terre, dont le noyau central est le programme SCORPION et le combat collaboratif, fait l’objet d’une animation spécifique, au cœur du stand du ministère des Armées.
Elle se compose de plusieurs éléments dont :
• prototype VBMR-Griffon, • prototype taille réelle EBRC-Jaguar, • plot de présentation SICS, • deux postes déportés (chef Jaguar et tireur Griffon), • 4 maquettes échelle 1/10e (VBMR léger, Leclerc rénové, VBMR-Griffon et EBRC-Jaguar), • 5 fantassins Combattant 2020 + robotique.
La mise en scène mixe des combattants et des matériels sur le stand à une animation virtuelle sur grand écran pour illustrer à la fois :
• toutes les capacités du combat collaboratif, • la synergie opérationnelle et la connectivité du système incrémental SCORPION, dans un futur plus ou
moins proche.
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Le programme SCORPION, système évolutif et innovant, renforce la supériorité opérationnelle des forces terrestres et garantit un modèle d’armée à la hauteur des enjeux stratégiques et des défis futurs.
Crédits photo. DGA
2. COMBATTANT DÉBARQUÉ DU FUTUR
L’innovation, tient une place centrale dans la préservation de la supériorité opérationnelle des armées. A court, moyen et long terme, elle doit permettre à ces dernières de disposer d’équipements adaptés aux menaces futures.
Pour cela, ces équipements doivent entre autres, tirer pleinement avantage de la révolution numérique et des technologies de rupture, être plus fréquemment issus des développements du secteur civil et surtout disponibles dans des temps de plus en plus courts.
Cette animation se compose notamment de :
• Projection holographique, • Drones ou robots tels que ceux de l’étude technologique FURIOUS, • Innovations spécifiques (OER RAFT, OER Neurovirtual, Dermosquelette, etc.).
Crédits photo. DGA
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3. NH90 TTH Forces Spéciales (FS)
La LPM 2019-2025 prévoit la livraison à compter de 2024 de 10 machines au standard «Forces Spéciales» qui seront les 10 dernières des 74 NH90 TTH déjà commandées au profit de l’armée de Terre.
Cette animation se compose notamment de:
• « Un nez » de NH 90 FS, • Caméra dite « grand champ », • Casque numérique TOPowl.
Crédits photo. DGA
Le lancement d’un projet «FS» sur NH 90 permetra un saut générationnel en vue d’équiper le 4e Régiment des forces spéciales (4e RHFS) des meilleurs équipements du moment et lui donner des capacités de pénétration et d’opération en conditions de visibilité très dégradées, en particulier sur des théâtres d’opération réputés difficiles comme la bande sahélo-saharienne. Mais les évolutions envisagées dans le projet « FS » ne sont pas destinées à l’usage exclusif des forces spéciales. La transition de la technologie analogique vers du tout numérique est une évolution inéluctable des systèmes actuels. Le standard FS deviendra un standard intermédiaire entre le TTH actuel et la version rénovée qui sera disponible à un horizon 2035.
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Informations et dispositions pour la presse
Un accueil presse se trouvera sur le stand du ministère des Armées.
Contact :
Officier de presse - 06 08 47 32 28 - [email protected]
Le centre presse du salon Eurosatory se trouve à l’entrée du Hall 6.
Des équipements pour communiquer :
Ordinateurs et imprimantes
Connexion Internet (Wi Fi)
Connectique pour ordinateurs portables (RJ45) et postes de chargement des téléphones mobiles
Des services mis à disposition :
Un espace détente
Un vestiaire gardé (de 8h à 18h)
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Organisation du stand du ministère des Armées
« Demain se gagne aujourd’hui »
Le stand du ministère des Armées est organisé en 6 pôles :
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DOMINER L’ADVERSAIRE
Ce pôle présente quatre composantes :
1. « Groupement tactique interarmes Scorpion »,
2. « Commander dans la complexité »,
3. « Aérocombat »,
4. « Forces Spéciales ».
A travers ces composantes seront présentées les innovations des armées pour la conduite des opérations de combat.
Le programme SCORPION constitue l’élément fédérateur du stand du ministère des Armées. Pour faire des groupements militaires interarmes (GTIA) un ensemble homogène, il s’appuie sur le système d’information du combat SCORPION (SICS), connectant sur les théâtres d’opérations le VBCI, le VBMR-Griffon, l’EBRC-Jaguar, le char LECLERC, le système FELIN et les hélicoptères TIGRE et NH90, permettant ainsi une communication fluide et homogène.
• Groupement tactique interarmes SCORPION : - Véhicule blindé multi-rôle – VBMR-Griffon et système Félin, - Engin blindé de reconnaissance et de combat – EBRC-Jaguar, - Système d’information et de combat SCORPION - SICS, - Quatre maquettes échelles réduites des VBMR-Griffon, VBMR Léger, EBRC-Jaguar, Char Leclerc revalorisé,
- Postes radio CONTACT et technologie ESSOR, - Canon d’artillerie CAESAR, - Système Missile moyenne portée – MMP, - Combattant débarqué du futur (2030).
• Commander dans la complexité : - Véhicule blindé de combat d’infanterie – VBCI, - Programme de communication par satellites Syracuse IV, - Antenne Venus – Satcom on the move.
• Aérocombat : - Hélicoptère NH90 TTH, - Animation NH90 TTH « FS » : caméra grand champ, boule optronique et casque numérique TopOwl, - Maquette hélicoptère Caracal, - Hélicoptère Tigre et armements, - Plot d’avitaillement du SEA.
• Forces Spéciales : - Fardier des forces spéciales et son équipement (armement, optronique et transmissions), - Equipements et armements des opérateurs des forces spéciales (parachutiste et plongeur), - Système de mise à terre des chuteurs opérationnels – SMTCOPS.
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COMPRENDRE L’ADVERSAIRE
Ce pôle met en valeur la capacité de l’armée de Terre en matière de surveillance et de renseignement. Il se base autour des systèmes de drones et de satellites et prouve l’excellence technologique française dans ce domaine.
Il présentera les systèmes suivants :
• Système de drone tactique – SDT accompagnée de sa station sol et de sa boule optronique SP410 ; • Système de mini-drone de renseignement – SMDR ; • Moyen de surveillance utilisant un radar d’observation des intervalles (MURIN).
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SE PROTÉGER DES MENACES
Ce pôle présentera plus spécifiquement les systèmes de défense sol-air, avec notamment le SAMP MAMBA, mis en œuvre par l’armée de l’Air et capable d’intercepter toute menace venant des airs, mais aussi les moyens et innovations mis en œuvre dans le cadre de la défense du territoire national et notamment pour l’opération SENTINELLE.
• Défense sol-air : - Module lanceur du système sol-air moyenne portée terrestre SAMP MAMBA ainsi que la maquette d’un missile Aster 30 ;
- Radars GM200 et GM400 (maquettes) ; - Poste de tir Mistral ; - Radar GM-60 (maquette) ;
• Protection du territoire national : - Véhicule léger de tactique polyvalent non protégé (VLTP-NP) VT4 ; - Auxylium complété des éléments du Combattant 2020 ; - Lutte anti-drone ; - Lutte NRBC ; - Transformation digitale ; - FastGene II, le système de détection d’agents pathogènes le plus rapide au monde ; - Rapace, une solution numérique innovante permettant de régler une arme sans tirer.
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CONTRIBUER À L’ENDURANCE
Ce pôle valorise les innovations des armées pour améliorer le quotidien des soldats engagés sur le terrain et l’efficacité du Service de santé des Armées (SSA). Les progrès dans ces deux domaines sont capitaux, puisqu’ils assurent le maintien du moral des troupes et la capacité des médecins et infirmiers à intervenir au plus près des zones d’engagement des forces françaises.
Le SSA participe à ce salon pour montrer un échantillon de ses capacités innovantes et valoriser les actions d’innovation du personnel du Service réalisées au profit des forces armées. La vocation opérationnelle du SSA implique une adaptation en continue de ses moyens pour permettre l’autonomie des forces armées déployées en opération et apporter le soutien médical au plus près des combattants. Le module de chirurgie vitale, le plyo ou encore la présentation des recherches de l’IRBA représentent un condensé des innovations du Service.
• Le Centre d’expertise du soutien du combattant et des forces (CESCOF) du Service du commissariat des Armées (SCA) présentera : - Du petit matériel en lien avec le soutien du combattant en opération : tenues de combat, troupes de montagne, transbordement, tenue de combat F3, tenue de démineur),
- Des pièces d’habillement (sac à dos, chaussures de combat zone chaude et chaussures de combat centre-Europe, paires de gants),
- Des pièces de protection (gilet SMBE, casque, plaque balistiques), - Des rations de combat (ration Force au contact, dégustation, réchaud chimique), - Des éléments d’hygiène (douche solaire, kit hygiène, abri douche).
• Le Service d’infrastructures de la Défense (SID) présentera un système dans le domaine de l’énergie solaire (Genalt).
• Une présentation du combattant 2020, de son petit matériel de transmission et de sa structure modulaire balistique électronique (SMBE).
• L’espace dédié au Service de santé des Armées (SSA) présentera des compétences complémentaires : - Le module de chirurgie vitale (MCV), - Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) avec le plasma lyophilisé et un lot aérolargable de transfusion,
- L’Institut de recherche biomédicale des Armées (IRBA) qui présentera ses prestations de recherche proposées à partir de ses plateaux techniques,
- La Pharmacie centrale des Armées (PCA) présentera ses productions et antidotes, notamment contre les risques nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique,
- Une présentation des formations dans le domaine de la gestion de crise (CESPA), - Le système de régulation médicale sur les théâtres d’opération (SIRMED) qui vise à évacuer dans les meilleurs délais les blessés vers la structure médicale la plus adaptée.
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DÉVELOPPER DES PARTENARIATS
Ce pôle aborde le sujet général de la dynamisation de la politique de cessions du ministère des Armées, avec un cas d’illustration : le renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (programme RECAMP).
La politique de cession du ministère
La modernisation accélérée de l’outil militaire engagée dans la Loi de programmation militaire 2019-2025 doit s’accompagner d’une dynamisation de la cession des équipements français retirés du service. Les matériels concernés sont « combat proven » et ont été entretenus au plus haut standard d’exigence par les armées françaises et les industriels nationaux. Ces équipements ont généralement besoin d’une régénération de potentiel et d’un complément de pièces, activités qui constituent le cœur de métier d’un réseau français de sociétés d’intermédiation efficace et réactif.
Puissant levier d’interopérabilité et de renforcement de la coopération bilatérale militaire, la politique de cession sur la période 2018-2022 va porter sur les domaines terrestres avec les véhicules des domaines « mobilité » et « blindé », maritime avec les bâtiments de soutien et patrouilleurs ainsi que les frégates et bâtiments de servitude à partir de 2021, puis enfin aérien avec les Mirage F1 et 2000, l’Alphajet, le Puma, la Gazelle et le Tucano.
RECAMP
Créé par la France en 1998 et piloté par l’Etat-major des armées le concept RECAMP appuie les pays partenaires qui s’investissent au profit de la paix et de la sécurité sur le continent africain. RECAMP est une « boîte à outils » associant les volets formation, entraînement, équipement et soutien, qui permet aux armées partenaires de bénéficier, en accord avec les stratégies du ministère, d’un appui pour s’engager et durer dans les opérations africaines d’aujourd’hui.
Dans son volet équipement, le programme RECAMP a des bases logistiques au Sénégal, en République de Côte d’Ivoire, au Gabon et en République de Djibouti. Il adresse les thèmes de la mobilité terrestre, la lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI) et le soutien de l’homme, avec du matériel de l’armée française ou du matériel acheté spécifiquement. Les équipements sont stockés et entretenus, puis le moment venu, mis à la disposition des armées partenaires pour leur préparation ou leurs engagements opérationnels.
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SE PRÉPARER À L’ENGAGEMENT
Intégrée nativement dans le programme SCORPION, la simulation acquiert une place centrale au sein de la transformation du GTIA, au même titre que l’infovalorisation et les capacités accrues d’agression et de protection. Complément indispensable à la formation initiale ainsi qu’à l’entretien des savoir-faire individuels et collectifs et à la préparation des missions de l’armée de Terre, la simulation interarmes sera présentée par le biais d’un exercice interarmes en temps réel.
Sur le stand Simulation (247,5 m²), des démonstrations allant de 3 à 15 minutes, , illustrent le potentiel d’emploi en opération de composants du système de simulation opérationnel de l’armée de Terre en service, en expérimentation et en projet.
Facteur clef de la performance en opération, la mise en œuvre des matériels de nouvelle génération nécessite du personnel formé et entraîné à la maîtrise des procédures de combat et des systèmes d’armes. S’affranchissant des contraintes du terrain, la simulation permet de conduire cet entraînement de manière réaliste en garnison.
Les matériels suivants seront présentés :
• Gestion de fédération : - Outil d’interopérabilité « ELLIPSE », système support pour l’interopérabilité des simulations et des systèmes d’information opérationnels,
- Outil d’interopérabilité « SUITE HLA », - Simulation virtuelle « VR FORCES-VR ENGAGE ».
• Simulateurs : - Démonstrateur de simulation embarquée « SEMBA », - Démonstrateur de simulation immersive pour l’entraînement individuel et collectif des combattants débarqués et la préparation de mission des unités Scorpion « SIMBA »,
- Simulation drone « STARPASS » destiné à la formation et entraînement des opérateurs de drones, mini, tactique ou drones,
- Simulateur tourelle « EMT », - Simulateur camion « EF-TRUCK NG », - Simulation constructive « SOULT-SWORD » pour aider les officiers à développer des scénarios hautement réalistes pour l’analyse, l’entraînement et l’aide à la prise de décision,
- Simulateur guidage aérien « SIMFAC » pour permettre notamment une formation aux procédures opérationnelles mise en œuvre dans le cadre de l’appui aérien,
- Simulateur C2 équipage hélico « EDITH » destiné à la formation et à l’entraînement des pilotes d’hélicoptères de combat dans un environnement virtuel représentatif d’un théâtre opérationnel,
- Simulateur mitrailleur de sabord « EGIS » destiné à la formation et à l’entraînement des équipages d’hélicoptères de combat,
- Simulateur de contrôleur aérodrome « ESC ALAT » qui a pour mission de former et d’entraîner les contrôleurs aériens en France selon toutes les situations, selon tous les scénarios peu importe le terrain d’entrainement,
- Simulation virtuelle SPARTACUS et dérivés DEMETHER et THOR, - Simulateur de tir de missile moyenne portée « SET MMP ».
• Environnement : - Table tactile « TABTAC » qui vise à faciliter et accélérer le processus de décision tactique du GTIA SCORPION,
- Simulation de protection de base opérationnelle « PROTECT FOB », - Système d’information opérationnelle « SICS ».
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Programme SCORPION
SCORPION : plus qu’une évolution... une révolution !
Il a été conçu à partir des méthodes d’ingénierie les plus modernes. Demain, il va révolutionner le champ de bataille et alimenter les chaines de production industrielles. Son nom : synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation (SCORPION).
L’enjeu de ce programme est de renouveler les capacités de combat de l’armée de Terre en remplaçant des équipements vieux de 40 ans. Jamais un programme terrestre n’avait associé équipement du soldat, véhicules, systèmes d’information et moyens de préparation opérationnelle.
Avec la livraison des premiers véhicules VBMR-Griffon en 2018 et des premiers EBRC-Jaguar en 2020, commandés fin avril 2017 par la DGA, une nouvelle page s’ouvre pour l’armée de Terre.
Immersion dans un environnement 100% numérisé facile à appréhender
Crédits photo. DGA
Avec SCORPION, les combattants vont bénéficier d’avancées technologiques majeures. Avec un système d’information et de communication unique (SICS), la radio logicielle haut débit CONTACT et des véhicules équipés de capteurs de dernière génération, tous les acteurs du champ de bataille pourront échanger de l’information en quasi temps réel en toute sécurité. Des algorithmes capables de fusionner les données de tous les capteurs du terrain traitent, analysent et fusionnent toutes les informations produites.
Objectif : assister le combattant dans l’action en lui proposant des solutions pour une plus grande réactivité. Par exemple, une menace détectée par un véhicule A pourra être traitée par un véhicule B mieux positionné ou mieux armé.
En toutes circonstances, l’homme reste dans la boucle. Mais ces technologies bousculent les codes établis. Il s’agit d’une approche nouvelle qui consiste à appréhender le combat de manière « collaborative », en tirant profit de toutes les informations valorisées grâce à la numérisation de l’espace de bataille. A la clé, des gains opérationnels considérables : une meilleure protection des équipages, une meilleure connaissance du terrain permettant de mieux détecter les menaces, et de décider et d’agir plus vite que l’ennemi tout en réduisant les risques de tirs fratricides.
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Quelques chiffres
La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit une profonde transformation et une modernisation des équipements destinés à l’armée de Terre, avec, entre autres, les premières livraisons du programme SCORPION.
A l’horizon 2025, la moitié des véhicules du segment médian aura été livrée dans le cadre du programme SCORPION, soit 936 véhicules blindés multi-rôles lourds (VBMR) Griffon, 150 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) Jaguar, 489 véhicules blindés multi-rôles légers VBMR-L, indispensables aux fonctions d’appui et de soutien, ainsi que 122 chars de combat LECLERC rénovés. Aux livraisons de véhicules de combat s’ajoutent celles des systèmes d’informations, notamment le système d’informations du combat Scorpion SICS, et une nouvelle radio, le poste CONTACT.
LIVRAISONS 2019-2025 AU PROFIT DE L’ARMÉE DE TERRE
Environnement Scorpion
- 72 000 HK416, - 200 VLTP protégés, 3980 VLTP non protégés, - 730VBL ULTIMA, - 80 véhicules de mobilité tactique et logistique PL 4-6T, - 32 canons CAESAR supplémentaires, - 34 CAÏMAN, - 35 Tigres transformés HAP/HAD, 3 Tigres standard 3, - 5 radas 3D, - 72 stations ASTRIDE phase 2, - 20 drones patroller et 3 stations SOL, - 80 000 structures modulaires balistiques (SMB)
pour doter chaque soldat de la force terrestre , - Treillis F3 pour tous les combattants.
AMBITION OPÉRATIONNELLE 2030 DÉCLINÉE DE LA LPM
- 93 080 HK416, - 200 chars de combat (XL rénové), - 300 blindés médians (EBRC-Jaguar), - 3 479 véhicules blindés modulaires et de combat (VBCI, VBMR-Griffon,
VBMR légers et MEPAC, successeur de l’EBG), - 147 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (Tigre et HIL), - 115 hélicoptères de manœuvre, - 109 canons de 155 mm (CAESAR), - 13 systèmes de lance-roquette unitaire, - 7 000 véhicules de mobilité tactique et logistique (PL4 6T), - Une trentaine de drones tactiques, - Une trentaine de systèmes de défense sol-air basse couche, - 1 900 PPT (dont 900 cabines blindées), - Des moyens d’appui génie et de franchissement, - Environ 2 000 véhicules blindés d’aide à l’engagement (VBAE), - Environ 500 systèmes automatisés terrestres.
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Fiches ressources Char Leclerc revalorisé
Missions :
• Capacité « d’entrée en premier » dans le cadre d’une coalition internationale, • Combat de haute intensité dans toute type d’environnement (menace asymétrique, engagement en
zone urbaine, opération maintien de la paix.
Principales caractéristiques du système :
• Canon de 120 mm (portée 4000 m, cadence de tir de 6 coups/min) et mitrailleuse coaxiale 12.7 mm, • Ajout d’une nouvelle munition trimode et tourelleau 7.62 pour le combat urbain, • Équipage : chef de char, tireur, pilote, • Masse au combat de 63 tonnes, • Autonomie maximum de 615 km, • Vétronique commune SCORPION : SICS et radio CONTACT, blue force tracking, réalité augmentée,
simulation embarquée, • Kit de protection anti mine et anti-RPG, • Intégration du brouilleur anti-IED BARRAGE.
Déploiement du Leclerc français :
• Kosovo, Liban, Émirats Arabes Unis, Pays Baltes.
Industriel : Nexter.
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ECO CAMPpour une autonomie maîtrisée, sûre et durable
Missions :
• Pour réduire la dépendance de nos camps, augmenter la sécurité des infrastructures des soldats déployés et améliorer la résilience de l’alimentation en eau et en énergie, l’éco conception des camps en OPEX est un enjeu majeur,
• Pour atteindre cet objectif, une vision globale de tous les aspects touchant à l’infrastructure est nécessaire et se développe autour d’un groupe pluridisciplinaire.
Principales caractéristiques du système :
• Un travail pluridisciplinaire associant la DGA et les armées, • Une « philosophie » reposant sur le socle suivant :
- Production d’eau qui garantit un approvisionnement suffisant et sécurisé ; - Production d’énergie en introduisant un mélange d’énergies classiques et une dose d’énergies renouvelables (optimisée avec l’outil GENALT créé par la DGA),
- Réduction des consommations et de l’impact environnemental des camps, - Optimisation de la production/consommation.
Des domaines de recherche de technologies variés avec notamment :
• Gestion de l’énergie incluant des sources fossiles et renouvelables (développement de l’outil GENALT réalisé par la DGA),
• Bungalow éco-conçu, • Gestion de l’eau depuis le forage jusqu’au traitement des effluents, • Eclairage périmétrique, intérieur/ balisage piétonnier éco-conçu autonome ou à très faible consommation, • Aires de stationnements à énergie positive, • Stockage d’énergie.
Atouts majeurs :
• Autonomie en eau et en énergie, • Résilience, • Logistique, • Faible empreinte environnementale.
Déploiements :
• Outil GENALT prévu à Djibouti en 2018, • Process eau déployés sur tous nos théâtres d’opérations.
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Carte du camp de DjiboutiCrédits photo. DGA
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Équipement du combattant débarqué à l’horizon 2020
Missions :
• Protection contre les menaces du théâtre d’opération, • Communication de façon sécurisée avec son environnement, • Intégration des moyens offensifs les plus adaptés, • Préparation de missions à l’aide d’outils informatiques efficace.
Principales caractéristiques :
• Protection balistique avec structure modulaire balistique électronique (SMBE) pouvant aller jusqu’au niveau 4,
• Jumelle de vision nocturne intensificateur de lumière (IL) ou infrarouge (IR), • Fusil HK416 F de calibre 5,56 avec ou sans lance grenade de 40 mm et avec des dispositifs d’aide à la
visée (de jour comme de nuit), • Radio CONTACT ou PR4G pour la communication avec la hiérarchie, • Radio RIF NG pour la communication au sein de la section d’infanterie, • Antennes radio intégrées au gilet de protection balistique, • Système d’information et de commandement SICS Débarqué fonctionnant sur tablette ou smartphone
(liaisons sans fil protégées permettant de préparer la mission et de partager la situation tactique) en interface avec les radios CONTACT ou PR4G et le RIF NG.
Atouts majeurs :
• Modularité, • Architecture intégrée et sécurisée, • Système SICS Débarqué compatible avec le système SICS Embarqué, • Armes renouvelées et disposant de différents systèmes d’aide à la visée.
Industriels : SAFRAN Electronics & Defence - Thales – BULL - Heckler & Koch.
Crédits photo. DGA
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Véhicule blindé multi role (VBMR) GRIFFON
Missions :
• Transporter et appuyer le Groupement tactique interarmes (GTIA) dans la zone des contacts.
Caractéristiques techniques :
• Engin robuste, bien protégé et mobile, • Véhicule 6x6 PTAC classe 24,5 tonnes, • Mobilité tout terrain, • Équipage (suivant les versions) : 2+8 personnes, • Mitrailleuse téléopérée de 12,7 mm ou 7,62 mm ou Lance Grenade automatique 40mm, • Système de lance grenade GALIX, • Différentes versions :
- transport de troupe, - sanitaire, - poste de commandement, - observation d’artillerie.
• Protections balistique, anti-mines et Engin Explosif Improvisé, • Vétronique commune SCORPION : SICS, CONTACT, moyens d’autoprotection.
Atouts majeurs :
• Capacité de protection du personnel, • Modularité des versions et des kits (protection additionnelle, capteurs, allègement), • Capacité de combat collaboratif au niveau GTIA, • Prédisposé simulation embarquée pour entraînement et répétition de missions, • Développer une capacité d’appui aux opérations.
Industriels : Nexter, Arquus et Thales.
Crédits photo. DGA
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Engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC) JAGUAR
Missions :
• Conduire les missions de la cavalerie légère (reconnaître et renseigner, appuyer, attaquer…).
Caractéristiques
• Véhicule 6x6 classe 25 tonnes, • Mobilité tout terrain, • Equipage : 3 personnes, • Tourelle habitée 2 personnes avec canon de 40 mm télescopé, • POD 2 missiles MMP (Missile Moyenne Portée), • Mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm, • Protections balistique, anti-mines et Engin Explosif Improvisé, • Vétronique commune SCORPION : SICS, CONTACT, moyens d’autoprotection.
Atouts majeurs
• Capacité de protection du personnel, • Modularité des versions et des kits (protection additionnelle, capteurs, allègement), • Aptitude à la manœuvre : mobilité et puissance de feu, • Capacité de combat collaboratif au niveau GTIA, • Prédisposé simulation embarquée pour entraînement et répétition de missions, • Développer une capacité d’appui aux opérations.
Industriels : Nexter, Arquus et Thales.
Crédits photo. DGA
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Missile moyenne portée (MMP)
Missions : • Système portable par un fantassin, • Réduction de la vulnérabilité du tireur, simplicité d’emploi (simplicité de mise en œuvre, capacité de
guidage autonome et de tir en espace confiné), • Anti-blindé, anti-infrastructure, anti-personnel, • Appui autonome pour les unités au contact (à courte et longue distance) pouvant agir seules et sans
appuis immédiats.
Caractéristiques :Successeur des systèmes d’arme MILAN et JAVELIN, le missile de combat terrestre MMP est entré en service en 2017. Missile polyvalent de type « tire et oublie » il possède la capacité « homme dans la boucle ». Il permet aux forces au contact de neutraliser les différents types de cibles rencontrées sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision
• Portée missile jusqu’à 4000 mètres, • Autodirecteur bi bande TV couleur et IR non-refroidi, • Concept « tire et oublie » et une capacité de tir en espace confiné pour une protection renforcée du tireur, • Maîtrise de la trajectoire du missile jusqu’à l’impact (« homme dans la boucle ») liaison de données par
fibre optique, • Tir au-delà de la vue directe, • Intégration possible sur porteurs terrestres, • Cohérence avec l’arrivée de SCORPION grâce à une liaison avec les systèmes d’information du combattant
débarqué, • Capacité d’acquisition et de tir tout temps et tout environnement.
Atouts majeurs :Capacité polyvalente (tête militaire polyvalente) permettant la destruction de cibles terrestres fixes ou mobiles, de jour comme de nuit, fantassins débarqués ou abrités dans des postes de défense bâtis ou de circonstance.
• Flexibilité opérationnelle (séquence réversible, accrochage automatique de l’autodirecteur sur la cible), • Un mode « homme dans la boucle » permettant d’améliorer la précision et de maîtriser les dommages
collatéraux grâce à la capacité, à tout moment pendant le vol, d’annuler la mission, de modifier le point d’impact.
Plan d’équipement / Déploiement :Ce système est interopérable avec le système FELIN en service dans l’armée de Terre. Intégration dans le véhicule EBRC-Jaguar. Le projet de loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit la livraison de 1950 missiles d’ici 2025.
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Industriels :Le programme a été confié à MBDA, en lien avec les sous-traitants suivants :
• Le Groupement d’Intérêt Economique ADISM, composé par MBDA-France (50%) et SAFRAN (50%), pour l’autodirecteur,
• La société NEXANS, pour la fibre optique, • La société SAFRAN, pour le poste de tir, • Les sociétés ROXEL (filiale de MBDA et SAFRAN), pour la motorisation, • La société SBDS (filiale de SAAB BOFORS) pour la charge militaire, • La société GDI Simulation (filiale d’Airbus) pour les simulateurs.
95 % du système est conçu et produit sur le territoire français.
Crédits photo. DGA
Crédits photo. DGA
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Industriels :Le programme a été confié à MBDA, en lien avec les sous-traitants suivants :
• Le Groupement d’Intérêt Economique ADISM, composé par MBDA-France (50%) et SAFRAN (50%), pour l’autodirecteur,
• La société NEXANS, pour la fibre optique, • La société SAFRAN, pour le poste de tir, • Les sociétés ROXEL (filiale de MBDA et SAFRAN), pour la motorisation, • La société SBDS (filiale de SAAB BOFORS) pour la charge militaire, • La société GDI Simulation (filiale d’Airbus) pour les simulateurs.
95 % du système est conçu et produit sur le territoire français.
Crédits photo. DGA
NH90 TTH Tactical Transport Helicopter Caïman
Missions :
• Transport tactique (jusqu’à 20 personnes), • Hélitransport (2,5t en soute / 4t sous élingue), • IMEX (extraction immédiate suite à poser d’urgence), • Parachutage et déploiement de commandos, • Parachutage de colis, • Héliportage, recherche et sauvetage (CSAR : Combat Search And Rescue), • Evacuation sanitaire (12 civières), • Poste de commandement héliporté.
Caractéristiques :
• Vitesse de croisière : 260 km/h, • Vitesse maximale : 320 km/h, • Vitesse verticale maximale : 11 m/s, • Autonomie sur réservoirs internes : 4 heures, • Distance franchissable : 950 km, 1400 km avec des réservoirs additionnels, • Plafond maximum : 6 000 m, • Capacités de chargement :
- 14 à 20 passagers ou 12 civières, - 2,5 tonnes de matériels ou 4 tonnes à l’élingue, - 1 véhicule tout terrain + 3 hommes.
Atouts majeurs
• Haut niveau de maniabilité lié à ses commandes de vol électriques, • Intégration de systèmes modulaires utilisant la technologie numérique, • Equipage mono pilote grâce au cockpit ergonomique et écrans multifonctions, • Fuselage en composite résistant au crash, • Faibles signatures radar et infrarouge, • Système de visionique intégré dans le casque Topowl permettant d’assurer des missions de jour comme
de nuit même en conditions météo dégradées.
Déploiement : Mali (opération Barkhane).
Industriel : NH-Industries.
NH90 TTH Tactical Transport Helicopter / Crédits photo. armée de Terre
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Nouveau gilet de protection balistique adapté aux exigences du combat moderne
Présentation :
• Structure modulaire balistique électronique.
Plus-value opérationnelle :
• Adaptation aux exigences du combat moderne.
Dotation :
• Équipe tous les personnels combattants.
Caractéristiques techniques :
• Protection balistique de classe 4 contre les munitions perforantes, • Plaques blindées contre munitions à haute vélocité (noyau durci), • Matelas anti-traumatisme intégré dans le pack balistique souple, • Pack supplémentaire protégeant contre les armes blanches, • Ergonomie intégrale pour optimiser la mobilité du combattant, • Système de libération rapide par Tubes, • Nombreuses configurations de protection selon spécificités des missions, • Intègre les systèmes de communication/information FELIN.
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Plasma lyophilisé (Plyo) français
Missions :
• Remplacer le plasma congelé sur les théâtres d’opérations extérieures, • Apporter l’ensemble des facteurs de coagulation et des composants plasmatiques, indispensables au
traitement des blessés hémorragiques graves.
Caractéristiques :
• Universel pour le groupage sanguin, • Produit traité pour diminuer le risque infectieux résiduel, • Conservation : jusqu’à 2 ans à température ambiante, compatible avec les grandes amplitudes thermiques
observées en conditions, • Utilisation facile et extrêmement rapide : reconstitué en moins de 6 minutes, • Agréé par les autorités sanitaires françaises pour un usage militaire et civil.
Atouts majeurs :
• Traitement idéal du choc hémorragique grave et réduction de la mortalité évitable, • Disponible en tous temps, tous lieux et toutes circonstances, • Plasma de l’urgence vitale militaire et civile, • Efficacité prouvée au combat, • Packaging adapté aux missions.
Zones de déploiement :
• Tous les théâtres d’opération extérieure depuis 2010, • Forces spéciales américaines, • Sapeurs-pompiers de Paris, • SAMU et dispositif pré-hospitalier en France.
Crédits photo. SSA
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SAMP MAMBA
Missions :
• Bulle de protection de forces déployées sur un théâtre et d’une force terrestre en mouvement, • Protection de sites particuliers d’intérêt, • Défense simultanée contre les menaces aériennes conventionnelles et balistiques de théâtre, • Participation à la sauvegarde du territoire.
Principales caractéristiques du système :
• Champ d’action supérieur à 100 km, • 8 missiles supersoniques Aster 30 Block 1 prêts au tir par lanceur, • 4 à 6 lanceurs par section, • Engagement des menaces sur 360°.
Atouts majeurs :
• Forte puissance de feu, • Pas de zone aveugle au zénith, • Aérotransportable en A400M Atlas, • Déploiement rapide et haute mobilité, • Équipage réduit, • Interopérabilité OTAN (Liaisons 11 et 16).
Déploiements :
• France, • Espagne (Exercice Trident Juncture 2015), • Emirats Arabes Unis (Exercice Gulf 2016), • Suède (Exercice Aurora 2017).
Industriels : Thales, MBDA, EUROSAM.
Crédits photos : DGA
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SAMP MAMBACrédits photo. DGA
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Système d’information du combat SCORPION(SICS)
Missions :
• Système d’information unique du chef de corps au fantassin pour permettre le combat collaboratif.
Caractéristiques techniques :
• Système d’information unique du chef de groupe débarqué jusqu’au PC de GTIA Interface simple, intuitive, ergonomique,
• Tenue de situation tactique amie en temps réel (Blue force tracking), • Interopérabilité native avec les systèmes des échelons supérieurs, des autres armées et des forces alliées, • Transmission en temps garanti des ordres de commandement et des demandes d’évacuation.
Atouts majeurs :
• Automatisation et fluidité des échanges entre les différents niveaux de commandement au sein du GTIA, • Partage en temps réflexe de la situation tactique (BFT et RFT) via les postes radio actuels (PR4G) et
à venir (CONTACT), • Contribution au combat collaboratif SCORPION. Mise à jour régulière : une version par an.
Industriel : ATOS
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Tenue de combat F3
Présentation :
• Compatible sous-vêtement bouclettes, composée soit d’une chemise et d’un pantalon en tissu, soit d’une chemise tactique et d’un pantalon en tissu,
• Articles disponibles en tissu thermostable résistant à la flamme.
Plus-value opérationnelle :
• Utilisable dans n’importe quel contexte opérationnel : combat débarqué, • Confortable : chemise allégée pour le climat chaud, bretelles amovibles, renforts coudes et genoux en
tissus de fond plaqué, • Fonctionnelle : poches biceps, poche cuisse, • Compatibilité avec le port du gilet de protection balistique, du sac à dos.
Dotation :
• Equipera le soldat en OPEX en 2019.
Caractéristiques techniques :
• Une chemise tactique en maille et tissu, • Une chemise et un pantalon en tissu chevron rip stop 240 thermostable hydrofuge zone tempérée
bariolés TE et en chevron rip stop 215 thermostable zone chaude bariolés TE ou bariolés sable.
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Viseur de casque TOPOWL (Helmet mounted sight display)
Caractéristiques :
• Champ de vision de 40, • Projection des symboles sur la visière, • Intensification de lumière, • Couplage capteur infrarouge, • Compatible systèmes d’armes (canons missiles, roquettes), • Poids < 2.2 kg, • Coque réalisée sur mesure pour chaque pilote.
Dotations :
• Il équipe à ce jour 16 nations et peut être adapté aux voilures tournantes comme aux voilures fixes (A400 M).
Déploiement :
• Le casque TOPOWL a été déployé sur tous les théâtres où ont opéré les hélicoptères TIGRE et CAIMAN de l’armée de Terre : Afghanistan, Lybie, Mali, République centrafricaine.
Industriel : Thales.
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ANNEXE 1
Conférence CEMAT-DGA-GICAT
Conférence sur le thème « armée de Terre & innovation »
Mercredi 13 juin, de 16h00 à 17h30 se tiendra, sous la forme d’une table ronde, une conférence réunissant autour du CEMAT le DGA et le président du GICAT. Consacrée au thème « armée de terre et innovation », cette conférence Intitulée « soldats, ingénieurs, entrepreneurs, partenaires d’innovation », constitue le point d’orgue de la journée armée de Terre du salon Eurosatory. Micro tendu à l’issue.
Quelques éléments sur la conférence :
L’innovation est au cœur de la prochaine loi de programmation militaire et de la remontée en puissance de l’armée de Terre. C’est une nécessité absolue pour dominer des adversaires qui accèdent aujourd’hui à des technologies modernes à fort pouvoir nivelant. Mais l’innovation ne va pas de soi. Elle est une question humaine autant que technologique. Comment capter l’innovation technologique là où elle émerge et en tirer profit pour démultiplier dans les opérations la vitesse, la puissance et la protection du combattant ? Comment permettre des processus d’acquisition plus rapides et plus agiles ? Au-delà de la technologie, comment modifier les usages, simplifier les procédures, et inventer de nouvelles tactiques ? Comment développer partout la réactivité, l’ingéniosité et la créativité ? Comment créer de nouvelles synergies entre tous les acteurs de l’armement terrestre et aéroterrestre ? Au cours d’une table ronde exceptionnelle, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, l’ingénieur général de classe exceptionnelle de l’armement Joël Barre, délégué général pour l’armement et monsieur Stéphane Mayer, président du GICAT, seront réunis pour aborder ensemble ces questions.
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ANNEXE 2
Programme des conférences
Cycle de conférences Forum des opérations terrestres
Durant tout le salon Eurosatory se tiendra un cycle de conférences, le Forum des Opérations Terrestres, organisé par l’armée de Terre. Ces conférences prennent place en marge des expositions statiques des industriels et du stand défense et s’adresse à un public à la fois international (conférence en anglais) et de spécialistes.
Agenda des conférences :
12 juin 2018
9h30 à 10h30 : emploi des systèmes automatisés (contrôle, sécurité, effets).
Modérateur : Gérard de Boisboissel, ingénieur de recherche au CREC Saint-Cyr.
Conférencier : Christophe Guettier, responsable technologie des systèmes du groupe Safran electronics & defense.
Les systèmes automatisés sont composés de certaines fonctions pouvant être semi-autonomes ou totalement autonomes. L’automatisation de certaines tâches ou fonctions en robotique telle que l’autonomie de déplacement, est un processus déjà en cours, première étape d’une transition inéluctable vers une automatisation plus globale, notamment la capacité pour un système robotique de remplir une mission sans aide extérieure.
11h00-12h00 : reconnaissance et pénétration en milieux difficiles (Zurb, NRBC, grottes, tunnels).
Modérateur : Joël Morillon, directeur général délégué de la filiale Nexter Robotics.
Conférenciers : colonel Pierre Santoni, commandant en second de l’École d’état-major et Christophe Dufay expert technique de la DGA.
L’action terrestre future est marquée par la transformation de la menace et le progrès technique. L’utilisation d’un système robotisé a pour objectif de préserver et d’accroitre l’efficacité des unités. Peu importe l’environnement, l’adaptabilité des systèmes automatisés est un prérequis indispensable pour la réussite des opérations en milieux difficiles.
14h30 à 15h30 : protection des stationnements (capteurs, robots sentinelle, biométrie, automatisation).
Modérateur : colonel Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de Revue de la Défense.
Conférenciers : Christophe Dufay expert technique de la DGA et Thierry Berthier, chercheur du CREC des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Les opérations récentes ont démontré le besoin et l’importance de protéger les zones de stationnement de nos détachements, qu’ils soient permanents ou temporaires, face aux menaces de toute nature, y compris les drones. L’usage de systèmes intelligents actifs ou passifs permet de compléter les dispositifs physiques classiques pour surveiller l’environnement extérieur, protéger les accès, diffuser l’alerte, filtrer et identifier les personnels autorisés à pénétrer et faciliter les tâches de gardiennage. Ces systèmes doivent être simples dans leur mise en œuvre, peu vulnérables face à l’ennemi, redondants, efficaces et économiques avec une maintenance réduite. La protection de nos déploiements est devenue une priorité absolue, dès la phase d’entrée en premier jusqu’au retrait définitif de la force.
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16h00 à 17h00 : enseignements et nouveaux besoins opérationnels de l’aérocombat au vu de ses engagements récents.
En près de trente années d’engagements sur tous les types de théâtres et dans des conflits extrêmement variés quant à leur nature et à leur intensité, l’ALAT a su à chaque fois s’adapter, tirer les enseignements et exploiter le retour d’expérience.
L’engagement ininterrompu depuis 2013 dans la Bande Sahélo-Saharienne, théâtre aux conditions climatiques extrêmes et aux élongations sans précédent, d’un volume de force élevé à hauteur d’un groupement aéromobile (GAM) puis d’un groupement tactique interarmes aérocombat (GTIA-A), face à un ennemi souvent insaisissable et en perpétuelle adaptation, constitue, encore une fois, une source de nombreux enseignements et de riches retours d’expériences, conduisant à exprimer de nouveaux besoins.
Rusticité, communications longue distance, maitrise de la bulle aéroterrestre et du contrôle tactique, préparation par simulation interactive, sont autant de sujets de réflexions et de recherche de solutions pragmatiques et innovantes pour répondre à un besoin immédiat, tout en cherchant à s’inscrire dans la durée.
13 juin 2018
10h00 à 11h00 : le besoin de coordination basse couche (feux, aérocombat et drones du contact) et l’emploi des systèmes automatisés.
Modérateur : Étienne Daum, manager à la CEIS.
Conférenciers : colonel Pierre Verborg, chef opération du COMALAT, lieutenant-colonel Grégoire Bondet de la Bernardie, chef de bureau à l’École d’artillerie, Stéphane Devaud, chef du département innovation défense aérienne du groupe Thales, Ronan Le Clec’h, radar product manager du groupe Thales et Paul Vassy, sales manager Airborne Systems &Drones du groupe Safran Electronic and defense.
Avec l’augmentation significative de l’élongation des feux de l’artillerie et le développement de l’aviation, le champ de bataille est entré, lors de la Ière Guerre mondiale, dans l’ère du tridimensionnel. Désormais, plus aucun engagement majeur de troupes au sol ne peut se concevoir sans recours à la 3e dimension. Par ailleurs, avec l’émergence de nouveaux systèmes d’armes tels que les drones, le nombre d’intervenants au sein de la 3e
dimension (I3D) n’a pas cessé de croître, générant de facto des interactions permanentes et requérant une forte interconnexion entre les moyens déployés au sol et ceux qui utilisent la 3D. Ainsi, s’est progressivement imposé le besoin de coordination dans la 3e dimension. Conditionnant la liberté d’action du chef tactique interarmes ou interarmées, la capacité à coordonner dans les basses couches l’ensemble des intervenants dans la 3e dimension est devenue un facteur clef de la réussite des engagements opérationnels modernes.
14h30 à 15h30 : la lutte anti-drones.
Modérateur : Axel Dyèvre, partner à la CEIS.
Conférenciers : colonel Olivier Fort, chef de division à l’École d’artillerie, Michel Dechanet du groupe Thales, lieutenant-colonel Olivier Berbain, chef de section au CFT et lieutenant-colonel Antony Neylan, chef de corps du 47th Royal Artillery regiment .
Réservés il y a encore quelques années aux seules armées modernes pour un usage à un niveau stratégique ou opératif, les drones se sont développés à un rythme sans précédent du fait des progrès technologiques et notamment de la miniaturisation, permettant à tous de se doter d’un vecteur « bas coût ». Confirmé à l’occasion de survols de sites sensibles (centrales nucléaires, sommets internationaux ...) ces dernières années et surtout par l’emploi au Levant de drones « du commerce », par des organisations terroristes telles que Daech ou paramilitaire comme le Hezbollah, le détournement de mini ou micro drones civils, pour des usages malveillants (surveillance, propagande…) et agressifs (largage de charges explosives, IED…), est une désormais une réalité. La lutte contre les drones apparait, dès lors, comme une priorité pour les armées, tant pour la préservation de leurs unités déployées en opérations que pour la protection de leurs installations sensibles (bases, dépôts, casernes…) sur le théâtre national. De la détection à la neutralisation, voire à la destruction des drones suspects, c’est tout un système (environnement, procédures, moyens …) qu’il convient de mettre en place.
16h00-17h30 : armée de Terre et innovation (cf. annexe 1).
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14 juin 2018
9h30 à 10h30 : les moyens tactiques de guerre électronique.
Modérateur : Olivier Zajec, professeur à l’université Lyon III.
Conférencières : capitaine Camille Launay, officier adjoint au 54e RT, Aurélie Laizé, responsable grands comptes ISR du groupe Airbus et Anne Napoli du groupe Thalès.
Les moyens de guerre électronique agissent en appui des forces, au niveau tactique, pour surveiller les systèmes d’information et exploiter des données de plus en plus complexes. Ils doivent être adaptés à l’ennemi, à son environnement, à des territoires hétérogènes, difficiles et cloisonnés. Agissant en complément des autres capacités de renseignement, ils permettent de répondre à la diversité des champs d’action militaire, politique, médiatique ou cybernétique. Les moyens de guerre électronique doivent être techniquement interopérables avec les autres systèmes d’armes. Ils doivent pouvoir assurer la surveillance des capacités de navigation et de localisation de l’adversaire. Ils complètent les observations effectuées à partir du ciel et de l’espace (drones tactiques, ROEM, capteurs abandonnés). Ils permettent également de neutraliser voire de détruire les systèmes de commandement adverses par brouillage, déni de service ou Lutte Informatique Offensive (LIO).
11h00 à 12h00 : quelle place pour de nouveaux segments de drones au sein de l’armée de Terre ?
Modérateur : Olivier Zajec, professeur à l’université Lyon III.
Conférenciers : lieutenant-colonel Philippe Moreau de Bellaing, adjoint du chef opération du COMALAT, colonel Olivier Fort, chef de division à l’École d’artillerie, Stéphane Morelli, managing director du groupe Azur drones, Pascal Secretin du groupe Thales, chef de bataillon Guillaume Nicloux, officier traitant à l’EMAT et Alex Tucker, head of Watchkeeper Unmanned Air Systems dans l’armée britannique.
Déjà équipée de drones tactiques, de drones de renseignement au contact, l’armée de Terre va renouveler dans un proche avenir ses deux flottes. En outre, elle se dote actuellement de drones d’observation à courte distance. A l’aune du retour d’expérience des récents engagements dans la Bande Sahélo-Saharienne (BSS) et au Levant, de la prolifération des offres « sur étagère », des perspectives toujours plus nombreuses d’évolution (endurance, miniaturisation…) et de nouvelles capacités (armements, capteurs plus performants, automatisation...), de nouveaux besoins apparaissent. Les contraintes budgétaires d’une part et les contraintes d’emploi (coordination 3D, intégration dans l’espace de bataille…) et d’utilisation (navigabilité, maintien en conditions opérationnelles…) d’autre part, invitent à s’interroger sur la pertinence et la place de segments intermédiaires pour répondre de manière cohérente et dans la durée à ces nouveaux besoins.
14h30 à 15h30 : l’intelligence artificielle au profit du chef tactique (big data, calculateurs).
Modérateur : Olivier Zajec, professeur à l’université Lyon III.
Conférenciers : capitaine Raphaël Perret chef de section au CIAE, Julien Muresianu, cofondateur du groupe Jalgos et Alexandre Papaemmanuel, directeur commercial renseignement & sécurité intérieur du groupe Sopra Steria.
Les flux croissants d’informations et le mur de données qui en résulte représentent un défi pour le commandement, celui de sa capacité future à comprendre la situation tactique et à prédire les combats. Aussi, il est nécessaire de tirer profit des évolutions en matière de nano et biotechnologies, d’intelligence artificielle et de sciences cognitives pour dominer l’adversaire. L’intelligence artificielle permet le traitement analytique d’une information pour la rendre intelligible malgré son volume. Il faut aller vers une séquence automatisée et accélérée de collecte – recoupement – redistribution de l’information ; combinée avec des dispositifs d’analyse et de recherche opérationnelle, des moyens de modélisation-simulation avec une puissance de calcul considérablement accrue et disponible sur le théâtre. Il s’agit ainsi de trouver le juste équilibre entre l’aide indispensable de la technologie et le recours inéluctable à l’analyse humaine.
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