Upload
others
View
3
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Dossier de presse :
Salon International de l’Agriculture –
27 février 2018
1
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Sommaire
La création d’une nouvelle variété de lin, entre minutie et .................. p 2
innovation
Le lin, une production mondiale ............................................................... p 5
…mais dont l’Union Européenne tient le haut du pavé ! ........................ p 6
Les semences françaises de lin à la pointe du high tech ! .................... p 7
La production du lin : une histoire de patience et de connaissances . p 8
La transformation du lin : du teillage au tissage… .................................. p 11
Le lin une plante innovante en tous points ! ............................................ p 13
La Charte Maître Semencier Lin : au cœur de la technique et ............. p 16
de l’humain
2
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
La création d’une nouvelle variété de lin,
entre minutie et innovation Il ne faut pas moins de 10 ans pour qu’une demande d’inscription sur les listes du
Catalogue Officiel Français, d’une nouvelle variété de lin fibre, soit déposée. Au
préalable, la variété doit avoir passé des tests DHS (Distinction, Homogénéité, Stabilité)
et des tests VATE (Valeur Agronomique, Technologique et Environnementale).
Comment crée-t-on une nouvelle variété de lin ?
La création d’une nouvelle variété de lin résulte d’une méthode traditionnelle et
naturelle, appelée sélection généalogique. Le lin est une plante autogame. Il s’agit
donc de croiser deux plantes dont les caractéristiques agronomiques et
technologiques (taille, fibre etc.) sont intéressantes pour obtenir la nouvelle variété
désirée.
La fécondation réalisée par le créateur est faite manuellement en enlevant
délicatement sur la plante femelle les étamines et en apportant le pollen de la plante
mâle. Ce brassage génétique tout à fait naturel est ainsi créateur de diversité. Les
graines obtenues seront par la suite semées à leur tour pendant une dizaine d’années.
Quand le savoir-faire de toute une filière protège la biodiversité du lin
Avant d’arriver à l’étape cruciale de la demande d’inscription, les créateurs de
nouvelles variétés doivent anticiper les besoins futurs des agriculteurs et des filières
industrielles en termes de rendement économique et d’attentes environnementales.
Une fois ces critères définis, les créateurs de nouvelles variétés pourront rechercher
dans les nombreuses collections existantes pour créer les variétés souhaitées. C’est
donc grâce à ces collections et à la main de l’homme qui a su, depuis des milliers
d’années, favoriser le développement de divers types de lin que la biodiversité du lin
a pu être sauvegardée. Aujourd’hui, 26 variétés de lin textile sont ainsi cultivées en
France. Par ailleurs, cinq d’entre elles représentent près de 70 % des surfaces cultivées.
Maintenir les variétés de lin grâce à la biodiversité cultivée
- En France, plus de 1 500 « lins » différents sont conservés et recensés permettant
aux créateurs de nouvelles variétés de trouver les caractéristiques qu’ils
recherchent.
- Il existe d’autres collections au niveau mondial, notamment à Saint
Pétersbourg, au Canada et aux USA représentant ainsi plus de 11 000 lignées
de lins différents.
- Il existe plus de 45 variétés de lins textiles et oléagineux inscrites sur les listes du
Catalogue français
- Chaque année, environ cinq variétés de lins textile et oléagineux sont créées.
- En 30 ans, les rendements en filasses (fibres longues du lin issues du teillage) ont
augmenté en moyenne de 35,4 kg par hectare et par an permettant d’avoir
plus de paille et plus de richesse en fibres.
3
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
L’inscription d’une variété, le préalable à sa commercialisation
Pour qu’une nouvelle variété puisse être vendue en France, elle doit respecter deux
exigences réglementaires : elle doit être inscrite sur une des listes du Catalogue Officiel
Français ou Européen des espèces et des variétés et, pour les espèces agricoles, ces
semences et plants doivent avoir été certifiés. La réglementation « catalogue »
garantit à l’agriculteur ou tout autre utilisateur que la variété qu’il a choisie est
parfaitement identifiable, c’est-à-dire qu’elle est distincte de toute autre variété déjà
inscrite et, pour les plantes agricoles qu’elle possède une valeur culturale et
d’utilisation satisfaisante. La certification, quant à elle, lui garantit que les semences
achetées sont bien celles de la variété qu’il entend semer et, de plus, qu’ils sont sains
et aptes à germer.
Chaque nouvelle variété est inscrite au Catalogue Officiel par décision du ministère
de l’Agriculture. Il s’appuie sur les avis d’un comité consultatif, le CTPS (Comité
Technique Permanent de la Sélection des plantes cultivées), avis émis sur la base
d’études conduites par le GEVES (Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés et des
Semences).
Pour la sélection du lin, un effort particulier et permanent d'amélioration du rendement
en fibres, de la résistance à la verse mais également de la tolérance à plusieurs
maladies comme la fusariose ou l’oïdium est constamment réalisé. Bien évidemment,
la recherche de variétés plus résistantes aux facteurs climatiques et produisant plus de
graines est également une préoccupation majeure de la filière.
Renforcement des qualités environnementales des nouvelles variétés avec les tests
VATE
Les études VATE (Valeur Agronomique, Technologique et Environnementale) durent
deux ans. Elles servent à comparer les variétés candidates à celles qui sont le plus
utilisées à l’instant T sur le marché, en termes de performance agronomique
(rendement, adaptation aux conditions de milieu, résistance aux maladies et
ravageurs, et pour le lin : la teneur en fibres) et de qualité des produits qui en sont issus
(transformation alimentaire et industrielle des produits issus de ces variétés). En France,
les tests VATE sont conduits pour toutes les espèces agricoles.
Des listes particulières pour les variétés « de conservation » et les variétés « sans valeur
intrinsèque ».
4
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Les études DHS, un gage de confiance pour les liniculteurs
Les études DHS sont obligatoires en Europe pour tous les types de culture et sont
harmonisées entre les Etats membres. Pour les liniculteurs, la DHS est très importante
puisque qu’elle permet :
- d’être certain que la variété soit nouvelle ; c’est la distinction (D),
- une homogénéité (H) de la plante en taille et en maturité, facteur important
de rentabilité pour le lin,
- une stabilité (S) de cette dernière. C’est-à-dire que la plante dispose toujours
des mêmes caractéristiques entre le moment où la variété a été créée et le
moment où l’agriculteur la sème dans son champ.
5
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Le lin, une production mondiale…
Des traces de lin ont été retrouvées en Turquie en 10 000 avant JC et en Egypte
ancienne, des fragments de fibres de lin furent également retrouvés par des
archéologues dans une grotte de Géorgie et des fibres remontant à près de 36 000
ans portaient déjà des marques de torsion et de teintures. Rien d’étonnant, alors, à ce
que la production de lin soit mondialisée !
En Chine, en Russie, en Ukraine mais également en Europe de l’Ouest ou en Afrique,
la production de lin se fait aux quatre coins du monde. Toutefois, le classement des
pays diffère suivant que l’on s’attache aux surfaces ou à la production de fibres. Par
exemple, la France produit 77 000 tonnes de lin sur 97 000 hectares alors que la Chine
en produit 20 000 tonnes sur 85 000 hectares.
Un marché dynamique porté par l’innovation et de nouveaux marchés de
consommation
90 % des fibres longues sont transformées par les filateurs en Asie, les 10 % restants
l’étant en Europe. Ces fibres longues servent essentiellement au textile (habillement,
linge de maison, décoration).
A noter que les exportations de fibres longues sont passées de 110 000 tonnes à
130 000 tonnes au cours des deux dernières années. Les principaux consommateurs
historiques restent l’Europe, les Etats-Unis et le Japon. Cette augmentation des
exportations est notamment due à deux facteurs essentiels :
- L’innovation textile de la maille qui représente désormais 40 % du secteur
habillement, ce qui en fait un nouveau marché pour le lin
- Le développement de la consommation de vêtements de lin en Inde.
6
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
…mais dont l’Union Européenne tient le haut
du pavé !
L’Europe produit 80 % des fibres de lin de qualité au niveau mondial et principalement
dans trois pays principaux de l’Union européenne : la France, la Belgique et les Pays-
Bas. La diagonale Normandie – Pays-Bas représente ainsi ¼ des surfaces mondiales de
lin textile mais réalise les ¾ de la production mondiale.
On retrouve donc la culture du lin dans des départements français tempérés et
proches de la mer : la Seine-Maritime, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Oise, l'Eure,
le Calvados ou l'Orne. A noter que le chiffre d’affaires de la filière française de lin
textile en 2014 était de 200 millions d’euros. La totalité étant réalisée à l’export et la
Chine recevant près de 90 % de la production de lin exportée.
Production des fibres de lin dans l’Union Européenne en 2017 :
117 000 hectares en Europe (Calvados, Eure, Seine-Maritime, Somme, Seine-et-
Marne, Pas-de-Calais, Nord, Belgique et Pays-Bas)
o France 97 000 hectares (dont 50 % en Normandie)
o Belgique 17 000 hectares
o Pays-Bas 3 000 hectares
7
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Les semences françaises de lin à la pointe du
high tech !
Mais pour arriver à un tel résultat, c’est toute une filière qui se mobilise grâce à son
savoir-faire, faisant de la France le leader incontesté en matière de production de
semences de lin. Ainsi, depuis désormais plusieurs années, les semences françaises de
lin high tech sont devenues la référence européenne. Pour rappel, alors qu’en 1982,
le taux d’utilisation des semences françaises de lin n’excédait pas les 28 % des besoins
– au profit de nos voisins belges et hollandais - aujourd’hui, ce ne sont pas moins de
90 % des semences certifiées françaises qui sont utilisées par les liniculteurs français,
d’où une augmentation constante des surfaces de multiplication en lin textile.
La surface lin textile en France représente ainsi 117 000 hectares dont 19 000 hectares
en semences en 2017, et ce, grâce à un climat tempéré et humide. Les surfaces de
production de semences en lin oléagineux, progressent de nouveau depuis 2012.
Surfaces en production de semences
Espèces 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
LIN TEXTILE 13387 10001 8374 12271 13557 10782 10897 15255 17828 18881
Grâce à un savoir-faire des acteurs de la filière française de semences de lin, ce sont
31 variétés en lin textile qui sont cultivées en France actuellement. Le travail en
revenant aux acteurs suivants :
- 2 établissements privés créateurs de variétés
- 9 établissements producteurs déposant des contrats
- 1 000 agriculteurs-multiplicateurs
- 112 000 quintaux de semences certifiées de lin high tech produites en France
(semis 2017)
- 1 200 emplois dans l’industrie des semences de lin, du teillage et peignage
- 24 sociétés ou coopératives réalisant le teillage du lin
- 5 400 à 6 000 liniculteurs
8
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
La production du lin : une histoire de patience
et de connaissances…
C’est de la culture du lin, et donc des semences fournies, que dépend la qualité du fil
de lin. Les liniculteurs qui ont à cœur de produire de la qualité ne laissent donc rien
au hasard durant tout le processus de production :
- Une culture tous les 6 à 7 ans
Il est nécessaire de respecter une rotation de 6 à 7 ans entre deux cultures pour obtenir
du lin de qualité. Grâce à celle-ci, les liniculteurs empêchent certains parasites de
s’installer.
- Un semis dense pour des fibres fines
C’est grâce aux semences de lin high tech, exemptes de mauvaises herbes et au taux
de germination élevé, que les liniculteurs peuvent répondre aux besoins du marché.
Ces semences sont semées très denses (près de 2 000 graines au m²) entre la mi-mars
et la mi-avril afin d’obtenir des fibres fines.
- Un cycle de végétation court
Le lin est une plante qui pousse très rapidement. Son cycle de végétation n’est que
de 100 jours, la plante peut atteindre alors près d’1m20. Durant cette période, le
liniculteur veille à ce que la plante pousse bien mais surveille également les possibles
attaques d’insectes ou de champignons. Par ailleurs, il est à noter que le lin est l’une
des cultures utilisant le moins de produits phytosanitaires et nécessitant très peu
d’apport en engrais.
- Dix jours de floraison
La floraison du lin, qui a lieu en juin, dure une dizaine de jours. Chaque tige comprend
plusieurs fleurs mais ces dernières ne fleuriront que quelques heures s’épanouissant le
matin et fanant à l’heure du déjeuner.
9
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
- L’arrachage du lin
Contrairement au blé qui est fauché, les tiges de lin sont arrachées environ cinq
semaines après la floraison puis étalées. Cette technique permet de préserver la
longueur de la plante, et par conséquent, toute la longueur de la fibre.
Après l’arrachage, les lins vont être retournés pour un bon rouissage. Dans le cas de
parcelles en production de semences, le lin sera en même temps « écapsulé ». C’est-
à-dire que l’on va enlever les capsules de la plante qui contiennent les graines de
lins. Ce travail est réalisé par des machines : les écapsuleuses-batteuses. Une fois les
graines récupérées, elles seront triées puis traitées et serviront de semences pour
l’année suivante.
Par ailleurs, il existe d’autres techniques pour récolter les graines afin d’en faire des
semences. Soit avec la moissonneuse-batteuse (ou au stripper) et dans ce cas, on
favorise la graine et non la fibre, soit lors de la première étape industrielle, c’est-à-dire
au teillage.
- La séparation des fibres et de la tige, l’étape du rouissage
Au contact du sol et grâce aux pluies de l'été, des micro-organismes vont alors
s'attaquer à la tige du lin séparant ainsi les fibres de la paille et s’attaquant également
aux substances qui relient chaque fibre entre elles et que l’on appelle « ciment ». Cette
étape se nomme : le rouissage. Une fois celle-ci terminée, le liniculteur rassemble les
tiges en de grosses balles rondes pour les livrer ensuite à l’usine de teillage.
10
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
1 hectare de lin c'est en moyenne :
- 7 tonnes de paille brute récoltées qui se composent de la façon suivante :
o 1 600 kg de fibres longues teillées
o 650 kg de fibres courtes appelées étoupes
o 4 100 kg d'anas (fragments de pailles résultant de la séparation de la
fibre du reste de la plante)
o 650 kg de graines
o Poussières, cailloux, terre etc.
11
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
La transformation du lin : du teillage au
tissage…
- Le teillage
Le lin livré en balles par le liniculteur va subir une opération mécanique appelée
teillage et consistant, dans un premier temps, à séparer les graines de la paille. Puis
dans un second temps, le teillage va permettre de séparer les fibres de la paille mais
également les fibres entre elles.
- Le peignage
Cette filasse est ensuite peignée avec des peignes de plus en plus fins. C’est pourquoi
cette étape se nomme : le peignage. Il s’agit ainsi d’éliminer tous les petits morceaux
de paille et de séparer les fibres en elles. Ces fibres peignées sont ensuite rassemblées
pour constituer un « ruban » soyeux. Ce dernier sera ensuite étiré afin d’obtenir une
faible épaisseur et de renforcer sa solidité. Le ruban devient alors une « mèche ».
Peignage du lin Ruban de lin
12
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
- La filature
Deux procédés existent pour filer le lin :
o La filature mouillée qui utilise des fibres longues passées au peignage. La
mèche est trempée dans de l'eau à 60 ou 70° C afin de rendre la fibre plus
souple et plus molle. Elles sont ensuite tordues afin de réaliser des fils fins et
homogènes qui serviront dans la majorité des cas à l’habillement et au linge
de maison, notamment aux Etats-Unis dans ce dernier cas.
o La filature au sec qui utilise, quant à elle, les fibres courtes que l’on nomme
« étoupes ». Les rubans sont filés sans passer dans l’eau créant ainsi des fils plus
épais. Ces derniers servent essentiellement à la décoration ou pour des
usages techniques.
- Le tissage
C’est la dernière étape de la transformation du lin afin d’obtenir des tissus réalisés
entièrement en lin ou mélangés à d’autres matières.
13
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Le lin une plante innovante en tous points !
Le lin est une plante innovante et peut avoir des utilisations insoupçonnées ! En
passant, bien évidemment, des vêtements au bâtiment, le lin se retrouve, désormais,
dans les transports et même dans le sport.
- En vêtement, le lin se porte en toutes saisons
Apprécié l’été pour la fraicheur qu’il procure et tout aussi agréable à porter en hiver,
le lin ne cesse d’être à la pointe de la mode et de séduire les créateurs par les
innovations qu’il procure. Ainsi, les professionnels de la couture ont réussi à créer un lin
qui ne se froisse plus. De nouveaux procédés de tricotage en lin offrent aujourd’hui
une grande richesse de formes permettant de créer une multitude de nouvelles
créations. Par ailleurs, le lin possède des propriétés anallergiques et n’irrite, ainsi, pas
la peau. Autant d’atouts qui font du textile 90 % des débouchés des fibres de lin.
- Des meubles en lin design et biodégradables, c’est possible
Résistantes à la torsion, souples, légères, biodégradables etc., les fibres de lin ont tous
les atouts nécessaires pour assouvir les moindres désirs des designers. De l’imaginaire
de ces derniers sont donc nées des chaises en lin d’à peine 1,8 kg ou des tables
constituées de matériaux composites avec des renforts en fibres de lin. Et pour faire
son marché tout en étant écologique, rien de mieux qu’un cabas en lin que l’on
pourra recycler facilement !
- En voiture ou en avion, le lin est de tous les transports
Le végétal prend de plus en plus de places dans nos vies, il n’est donc pas étonnant
de le retrouver dans notre vie quotidienne. Le lin en est ainsi un bon exemple puisqu’il
entre désormais dans la composition de nombreuses pièces de voiture (plages
arrières, intérieurs de portières, planches de bord etc.). En introduisant du lin dans leurs
voitures, les constructeurs répondent ainsi aux enjeux écologiques actuels et aux
obligations réglementaires européennes, puisque toutes les voitures commercialisées
en Europe doivent être recyclables à 95 %. Par ailleurs, le lin entre dans de nombreux
projets de recherche visant à consommer moins de carburant grâce à l’utilisation de
fibre de lin pour la carrosserie ou à créer des avions plus légers réduisant ainsi la
consommation en carburant et les rejets de CO2.
14
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
- Le lin, le nouvel allié des sportifs
Plus de souplesse, plus de confort et des produits qui se veulent écologiques, toutes
ces caractéristiques se retrouvent désormais dans bon nombre d’objets liés au sport.
Ainsi, certaines paires de ski sont désormais confectionnées avec du lin. Les skis sont
alors 30 % moins lourds que des skis traditionnels. Le lin se retrouve également dans les
casques de protection permettant à ces derniers de mieux absorber les chocs, dans
les planches de surf pour une meilleure tenue de la vague ou encore dans les selles
de cheval qui s’avèrent plus légères et plus souples que les arçons à armature
métallique. Enfin, des projets permettant de créer des kayaks à partir de fibres de lin
sont actuellement en cours, l’idée étant de réaliser un bateau entièrement
biodégradable une fois en « fin de vie ».
© Notox © Urge Bike © Akonite
15
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
- Bientôt, le lin sera également présent dans nos bâtiments…
Les fragments issus du broyage de la tige centrale du lin, que l’on nomme anas, sont
loin d’être perdus et un projet de recherche en cours les intègre déjà dans la
construction des maisons de demain. On trouve ainsi du lin dans les parpaings puisqu’il
présente de très bonnes propriétés techniques. En écran de sous-toiture, la fibre de lin,
garantit l’étanchéité à l’eau des combles et se retrouve même dans les panneaux
agglomérés pour la fabrication de portes. En effet, c’est un excellent isolant
acoustique et il est également reconnu pour ses propriétés ignifuges ! Enfin, pour se
chauffer l’hiver plus besoin de fuel ou de gaz, les anas de lin sont la solution avec un
coût de combustion deux fois plus faible que celui du gaz naturel.
Utilisation des fibres et anas dans notre quotidien *
* Données provenant du Cipalin (Comité Interprofessionnel de la Production Agricole
du Lin).
16
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
La Charte Maître Semencier Lin : au cœur de
la technique et de l’humain
Pour approvisionner le marché mondial en semences de lin high tech, il n’y a pas de
secret et la filière française de semences de lin l’a bien compris en mettant en place,
début 2015, la charte Maître Semencier Lin. Ses objectifs ?
- Proposer aux liniculteurs des semences certifiées de qualité, saines et avec une
faculté germinative élevée
- Avoir une levée homogène. La semence high tech contrôlée et certifiée germe
ainsi en moyenne à 96 % alors que la norme minimale est de 92 %
- Avoir un semis régulier
- Avoir une convergence d’intérêt entre teilleur et liniculteur afin d’avoir une
levée homogène et une récolte homogène.
Le tout en mettant au cœur de ce processus l’humain. En effet, ces résultats ne
seraient pas réalisables sans le savoir-faire d’hommes et de femmes aux compétences
indéniables. Par ailleurs, en étant signataire de la Charte Maître Semencier Lin,
l’entreprise s’engage dans une démarche de performance continue renouvelable
chaque année en améliorant ses process et procédures mais également en
s’attachant à former et responsabiliser ses salariés qui interviennent dans l’ensemble
du processus de production et de mise en marché des semences. Elle devra
également réaliser tous les ans une auto-évaluation de son savoir-faire de semencier,
des analyses de contrôle de qualité et se fixer des objectifs d’amélioration concrets
qui seront vérifiables et vérifiés l’année suivante. Le Gnis vérifie tout ou partie de cette
auto-évaluation, les engagements pris par l’entreprise ainsi que les résultats obtenus.
En 2015, les sociétés : Sarl Brygo, Union Seliance, Cooperative Terre de Lin et Agrial
Production de Semences, se sont engagées dans une démarche d’amélioration
continue. Elles peuvent ainsi faire figurer la marque « Maître Semencier Lin » sur
différents supports de communication en y associant leurs partenaires agriculteurs-
multiplicateurs, premier maillon dans la chaîne de qualité.
17
Service Relations Presse Rosine DEPOIX – 01 42 33 88 29 44 rue du Louvre – 75001 PARIS
www.gnis.fr
Contact presse
Rosine DEPOIX – Chargée de mission médias
Tél. : 33 (0)1 42 33 88 29
Portable : 33 (0)6 66 46 74 70
Gnis : 44, rue du Louvre – 75001 Paris
Sites internet : http://www.gnis.fr
http://www.lelin-cotenature.fr/