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Dossier de Presse Rentrée 2016
Mardi 30 août 2016
Contact presse : Aude Vancauwenberghe
03.20.15.60.77 [email protected]
2
Les chiffres clés de l'académie 3
Les résultats aux examens 4
Le Diplôme national du brevet (DNB) 4
Le BEP et CAP 4
Le BTS 4
Le Baccalauréat 5
Des enseignants mieux formés 6
La maîtrise des savoirs fondamentaux 9
De nouveaux programmes de la maternelle au collège 9
Priorité au 1er degré 11
L’évaluation de la scolarité obligatoire 13
Une école plus juste 15
L’éducation prioritaire 15
Les parcours d’excellence 16
La lutte contre le décrochage scolaire 16
Justice sociale et lutte contre la pauvreté 19
L’insertion professionnelle 21
Orientation et parcours d’avenir 21
La voie professionnelle, un atout pour l’académie de Lille 23
Une scolarité ouverte sur le monde 24
Le plan numérique 24
Les langues vivantes 25
Une école au cœur de la République 26
La concrétisation de la mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la
République 27
Le parcours citoyen 27
La prévention et la lutte contre les discriminations à l’Ecole 28
L’école inclusive 29
3
Les établissements scolaires
Rentrée 2016
3984 écoles et établissements du second
degré publics et privés sous contrat
Ecoles : 3 298
Collèges : 443
LGT et LPO : 146
LP: 85
EREA : 6
Encadrement des élèves
Rentrée 2015 - nombre d'élèves par classe en moyenne
1er degré public : 23,5
2nd degré public :
Collège : 23,6
2nd cycle GT : 29,2
2nd cycle pro : 19,5
Les moyens (public)
1er degré : +200 postes
2nd degré : + 80 postes
Variation d'emplois 2013-2016 (public)
1er degré : +505 postes
2nd degré : + 314 postes
Evolution des effectifs (public) 2013-2016
1er degré : - 3962
2nd degré : + 3366
Les chiffres clés de l'académie
Les Elèves
852 715 écoliers, collégiens, lycéens et post bac (prévisions 2016 public-privé)
2015 2016
Elèves du premier degré 459 939 459 593
Collégiens 215 277 213 860
Lycéens 94 030 96 478
Lycéens professionnels 57 679 57 339
Post Bac 25 169 25 445
Elèves handicapées scolarisés
22 060
Les Examens
Taux de réussite - session 2016 :
DNB 87.7%
CAP 82.8%
BAC 87.6%
BTS 73.6%
Les Etablissements scolaires
Rentrée 2016 :
3 984 écoles et établissements du second degré publics et privés sous contrat
Ecole 3 298
Collèges 443
LGT et LPO 146
LP 85
EREA 6
4
Les résultats aux examens
Le Diplôme national du brevet (DNB)
SERIES Présentés Admis Taux
Réussite
T.
Bien
Bien A.
Bien Total
Mentions
%
Mentions
/Admis
Rappel
2015
Rappel
2014
générale 48 192 42 666 88,5 % 6 654 9 186 11 245 27 085 63,5 % 63,0% 58,6%
professionnelle 4 828 3 832 79,4 % 28 350 1 181 1 559 40,7 % 36,1% 39,3%
Total 53 020 46 498 87,7 % 6 682 9 536 12 426 28 644 61,6 % 60,9% 56,9%
Le BEP et CAP
Inscrits Présents Admis
Taux de
réussite 2015 2014 2013
BEP 12 396 12 135 9 412 77,6 % 74,6% 76,7% 77,7%
CAP (*) 13 699 12 693 10 508 82,3 % 82,5% 82,0% 81,8%
MC 827 754 635 84,2 % 81,8% 79,5% 80,5%
Total 26 922 25 582 20 555 80,3 % 78,8% 79,5% 79,9%
Le BTS
Présents Admis % de réussite 2015 2014 2013 2012
Secteur tertiaire 6 875 5 022 73,0% 76,0% 74,5% 76,3% 75,3%
Secteur secondaire 2 878 2 155 74,9% 75,0% 78,9% 76,6% 77,8%
TOTAL 9 753 7 177 73,6% 75,7% 75,6% 76,2% 75,9%
5
Le Baccalauréat
Baccalauréats Présentés Admis % d'admis 2015 2014 2013 2012
Baccalauréat Général
ES 6 425 5 806 90,4% 90,0% 87,7% 90,7% 89,8%
L 2 945 2 687 91,2% 91,5% 90,3% 90,7% 86,3%
S 11 620 10 499 90,4% 91,2% 91,2% 92,0% 90,2%
Total 20 990 18 992 90,5% 90,9% 90,0% 91,4% 89,5%
Baccalauréat technologique
Hôtellerie 148 135 91,2% 89,9% 91,7% 81,7% 84,5%
ST2S 2 218 2 037 91,8% 92,1% 92,3% 86,4% 83,3%
STD2A 214 208 97,2% 93,7% 93,4% 93,1% 1ère
session
2013 (séries
remplaçant
la série STI) STI2D 1 846 1 740 94,3% 93,1% 94,6% 92,3%
STL 525 489 93,1% 91,2% 92,1% 92,2% 87,6%
STMG 3 674 3 309 90,1% 91,2% 90,8% 85,5% 83,5%
TMD 29 29 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 95,5%
Total 8 654 7 947 91,8% 91,9% 92,1% 87,3% 83,9%
Baccalauréat Professionnel
Domaine des
services 8 128 6 805 83,7% 81,4% 85,2% 80,6% 76,4%
Domaine de la
production 6 017 4 607 76,6% 76,4% 75,3% 74,3% 74,9%
Total 14 145 11 412 80,7% 79,2% 81,1% 77,8% 75,7%
Ensemble des
baccalauréats 43 789 38 351 87,6% 87,3% 87,4% 86,2% 83,3%
6
Des enseignants mieux formés
La formation des enseignants dans l’académie de Lille est d’une dimension
exceptionnelle par son ampleur. Elle prend en compte les priorités nationales. Son
objectif est de proposer une formation de qualité et adaptative dans ses modalités
et ses contenus. Les formations initiales ou continues sont structurées autour de 4
thèmes : le développement des compétences professionnelles, l’entrée dans le
métier, l’accompagnement des parcours professionnels, l’investissement dans le
développement professionnel.
Nombre de professeurs d’école 1 : 22 541
Nombre de professeurs du second degré 2 : 30 345
La formation initiale des professeurs enseignants ou d’éducation
Les enseignants bénéficient d’une formation alternée entre établissement et l’Ecole
Supérieure du Professorat et de l’Education (ESPE). Cette formation permet d’établir
un lien fort entre les pratiques de classe, les enseignements dispensés à l’ESPE et
la recherche. Durant cette année de stage, les professeurs valident la 2ème année du
Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF). Une
journée d’accueil institutionnelle, présidée par le recteur est organisée fin août à
Lille et Arras. L’académie accueille à la rentrée scolaire 3
534 professeurs stagiaires dans le Nord
365 professeurs stagiaires dans le Pas-de-Calais
917 professeurs stagiaires dans le second degré
La formation des enseignants en 2015-2016
Le plan de formation à public volontaire a proposé au enseignants 57 541 journées
stagiaires (JS). L’offre de formation en public désigné a exceptionnellement été
calibrée à 325 235 JS, afin d’accompagner les 15 000 professeurs de collège sur la
réforme du collège.
1 Enseignement public Nord et Pas-de-Calais 2 Enseignement public 3 Données prévisionnelles au 31 juillet 2016
7
Un accompagnement fort des professeurs de collège
Un comité de suivi académique présidé par le recteur a été mis en place pour
piloter la mise en œuvre de la formation sur la réforme du collège. Les contenus
ont été élaborés par des groupes de travail inter-catégoriels composés d’inspecteurs,
de chefs d’établissements et de formateurs. La mise en œuvre de la formation sur
la réforme du collège s’est traduite par :
4 demi-journées de formation pour les personnels de direction
500 enseignants et personnels d’encadrement ont travaillé sur
l’accompagnement personnalisé (AP) et les enseignements pratiques
interdisciplinaires (EPI)
1200 professeurs de collège (2 à 5 par établissement) ont reçu une
formation sur l’interdisciplinarité, la différenciation pédagogique et le
démarche de projet, les EPI, l’accompagnement personnalisé (AP), les
ressources numériques disciplinaires et les pratiques d’évaluation des
acquis des élèves.
36 heures de formation dans les collèges
Un espace numérique proposant des ressources d’accompagnement
½ journée de sensibilisation au cycle 3 pour l’ensemble des enseignants
de collège et des professeurs d’école enseignant en CM1 et CM2
1 journée de formation déconcentrée sur les nouveaux programmes dans
toutes les disciplines proposées à 5000 enseignants
Une mobilisation autour des valeurs de la République
Dès leur prise de fonction, les professeurs stagiaires du premier et du second degré
participent à une conférence interactive sur l’éthique, la déontologie et les valeurs
de la République. Par la suite, de nombreuses thématiques sont abordées et
travaillées en formation continue : laïcité, citoyenneté, harcèlement, égalité filles-
garçons, éducation aux médias.
1800 stagiaires environ seront sensibilisés aux valeurs de la République à
la rentrée 2016
1246 stagiaires ont participé à des actions autour des valeurs de la
République
326 personnels de l’académie ont suivi une formation sur la radicalisation
8
Les formations en éducation prioritaire
L’académie a recruté et formé 12 enseignants affectés en réseau d’éducation
prioritaire. Ces enseignants bénéficient d’une décharge de 6 heures afin d’assurer
des formations en éducation prioritaire. Chaque réseau REP + a conçu son plan de
formation de réseau (écoles et collège). Deux séminaires académiques, en
partenariat avec l’Institut Français de l’Education, ont rassemblé 600 acteurs de
l’éducation prioritaire.
Les formations au numérique
Les établissements dotés d’un espace numérique de travail (ENT) ou d’un
équipement en tablettes numériques bénéficient de journées de formation à
l’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques. Tous les enseignants
ont bénéficié, dans le cadre des formations liées à la réforme du collège, d’au
moins une journée de formation. Deux autres journées de formation auront lieu en
2016-2017.
Les formations pour la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers
Les enseignants volontaires retenus préparent, en partenariat avec le centre de
Suresnes, les diplômes professionnels du certificat d’aptitude professionnel pour les
aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation CAPA-SH 4 et du
2CA-SH 5. Il s’agit d’accompagner l’inclusion scolaire par le développement de
pratiques pédagogiques spécifiques (co-intervention, échanges, mutualisation), la
construction de parcours de scolarisation partagée, l’aide à la conception et à la
mise en œuvre des adaptations pédagogiques requises. D’autres actions plus
ponctuelles sont proposées au plan académique de formation (PAF) avec une entrée
disciplinaire.
12 000 journées stagiaires sont consacrées à ces formations, auxquelles il
faut rajouter les prises en charge des certifications associées.
4 Certificat d’aptitude professionnel pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap 5 Certificat complémentaire pour les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap
9
Perspectives pour l’année scolaire 2016-2017
Le catalogue de formation du PAF pour l’année scolaire 2016-2017 prend en
compte les priorités nationales suivantes :
La formation en alternance des nouveaux enseignants à la culture
professionnelle commune
La continuité des apprentissages du primaire au secondaire, la liaison
école-collège, le cycle 3
L’appropriation des nouveaux programmes dont l’enseignement moral et
civique (EMC), l’évaluation des acquis des élèves dans le cadre du socle
commun
L’orientation de l’élève au collège et au lycée (parcours avenir, bac -3 /
bac + 3)
La transmission des valeurs de la République (lutte contre les
discriminations, l’égalité filles-garçons, parcours citoyen, éducation aux
médias)
La mise en place des dispositifs en faveur de la réussite éducative :
élèves en situation de handicap, élèves allophones
La prévention de la violence : climat scolaire, gestion de classe
Le parcours d’éducation artistique et culturel de l’élève (PEAC)
Le développement des usages du numérique
La réforme du collège
La prévention et la lutte contre le décrochage scolaire
10
La maîtrise des savoirs fondamentaux
De nouveaux programmes de la maternelle au collège
Les nouveaux programmes de l’école élémentaire et du collège entrent en vigueur à
la rentrée scolaire 2016. Conçus en cohérence avec le socle commun de
connaissances, de compétences et de culture, dont ils constituent le cadre
opérationnel et construits en référence aux nouveaux cycles, ils permettent une
approche curriculaire des contenus d’enseignement 6
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Document de référence pour tous les acteurs du parcours scolaire, le socle
commun de connaissances, de compétences et de culture définit ce que l’élève doit
savoir maîtriser au terme de sa scolarité obligatoire et favorise l’acquisition d’une
culture commune. Un livret de compétences permet de suivre la progression de
l’élève. Le socle commun s’articule autour de cinq domaines :
Les langages pour penser et communiquer
Les méthodes et outils pour apprendre
La formation de la personne et du citoyen
Les systèmes naturels et les systèmes techniques
Les représentations du monde et l’activité humaine
Les nouveaux cycles
Les programmes, déclinés selon des cycles de 3 ans, permettent de penser une
progressivité des apprentissages adaptée aux rythmes des élèves. La scolarité
obligatoire est divisée en 3 cycles :
Cycle 2 : CP, CE1, CE2 (cycle des apprentissages fondamentaux)
Cycle 3 : CM1, CM2, 6ème (cycle de consolidation)
Cycle 4 : 5ème, 4ème, 3ème (cycle des approfondissements)
6 Circulaire de rentrée 2016
11
Le cycle 3 renforce la continuité pédagogique et la cohérence des apprentissages
entre le primaire et le secondaire.
Pour donner du sens aux apprentissages, les programmes proposent des leviers
pour construire les projets interdisciplinaires qui seront menés notamment dans le
cadre des EPI. Ils offrent des appuis pour mettre en œuvre les parcours citoyen,
avenir, santé et le parcours d’éducation artistique et culturel (PEAC).
Priorité au 1er degré
Plus de maîtres que de classe
Ce dispositif a pour objectif d’améliorer l’efficacité du système scolaire et plus
précisément de lutter contre les inégalités scolaires liées aux origines sociales. Il
permet de répondre aux difficultés des élèves et de les aider à effectuer leurs
apprentissages fondamentaux, indispensables à une scolarité réussie et de favoriser
tout particulièrement le travail collectif des enseignants. Il est principalement centré
sur le CP et le CE1.
Création de postes « plus de maîtres que de classe » à la rentrée 2016
93 postes dans le Nord
60 postes dans le Pas-de-Calais
Evolution du nombre de postes dans le dispositif « plus de maîtres que de
classes »
2013 2014 2015 2016
Nord 44 56 99 192
Pas-de-Calais 36 54 63 123
Académie 80 110 162 315
12
Scolarisation des moins de trois ans
La mobilisation en faveur de la scolarisation des moins de trois ans regroupe un
certain nombre d’actions :
Identification des freins à la première scolarisation en partenariat avec
Lille 3 et l’ESPE
8 postes supplémentaires pour l’accueil des moins de 3 ans dans les
territoires les plus fragilisés
Mobilisation en relation avec les services de la CAF
Communication des places disponibles aux partenaires et élus des
quartiers en politique de la ville
Formation à destination des formateurs en éducation prioritaire
Formation de 12 heures en direction des équipes
Actions de formation en partenariat avec le centre national de la fonction
publique territoriale (CNFPT)
Le nouveau collège
La réforme du collège a pour objectifs de renforcer l’acquisition des savoirs
fondamentaux dans les enseignements et de développer les compétences
indispensables au parcours des futurs citoyens que sont les collégiens. Elle se
caractérise par :
De nouveaux programmes et une nouvelle organisation des enseignements
Un accompagnement personnalisé de la 6ème à la 3ème
Des EPI pour le cycle 4 permettant de développer une pédagogie de
projet et de croiser les approches disciplinaires sur un même sujet
Une LV2 dès la classe de 5ème augmentant la durée de l’enseignement de
25 %
4 heures d’enseignement des sciences et de la technologie en 6ème
Une mutation des sections d’enseignement général et adapté (SEGPA) pour
répondre aux exigences d’une école inclusive
Une formation des équipes pédagogiques en amont
13
L’évaluation de la scolarité obligatoire
L’élève ne doit pas apprendre pour être évalué, mais il est évalué pour mieux
apprendre. L’évaluation doit permettre de mesurer le degré d’acquisition des
connaissances et des compétences ainsi que la progression de l’élève. L’évaluation
se doit d’être positive, encourageante, lisible et compréhensible pour les familles.
Elle valorise les progrès et se réfère au socle commun de connaissances, de
compétences et de culture. Trois points essentiels la caractérisent :
Une évaluation positive des acquis
Un livret scolaire d’accompagnement de l’élève tout au long de sa
scolarité
Un diplôme national du brevet (DNB) repensé
Le livret scolaire unique numérique (LSUN)
Le LSUN est constitué d’un document unique de suivi des élèves pour toute la
scolarité obligatoire. Il s’agit d’un outil de dialogue entre les enseignants et les
parents. A la fin de la scolarité obligatoire, les parents disposeront d’un dossier
simple d’une trentaine de bulletins.
Rend compte de l’évolution des acquis scolaires
Garantit une continuité des informations
Intègre des bilans périodiques des acquis scolaires et des bilans de fin de
cycles
Inclut les attestations scolaires de prévention et secours civiques de
niveau 1 (PSC1), les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR),
l’attestation d’éducation à la route (AER), l’attestation scolaire « savoir
nager » (ASSN)
Le diplôme national du brevet (DNB)
A compter de la session 2017, le nouveau DNB prendra en compte le niveau de
maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture atteint
par l’élève et les notes obtenues aux épreuves de l’examen du DNB.
Ces épreuves apportent un complément d’informations à l’évaluation du socle
commun. Elles permettent à un élève défaillant dans un domaine de « faire ses
preuves » au moment de l’examen et de rattraper les points nécessaires.
14
Epreuves à l’examen du DNB
Une épreuve écrite sur les programmes de français, histoire-géographie et
EMC
Une épreuve écrite sur les programmes de mathématiques, physique-
chimie, SVT et technologie
Une épreuve orale sur la présentation de l’un des projets menés par le
candidat dans le cadre des EPI du cycle 4 ou de l’un des trois parcours
éducatifs (avenir, citoyen, éducation artistique et culturelle).
15
Une école plus juste
L’éducation prioritaire
L’académie de Lille concentre le plus forte densité de réseaux d’éducation prioritaire
renforcée (REP+) du territoire métropolitain. Elle est seconde pour les REP (après
Créteil). Les réseaux se concentrent en majorité sur l’agglomération Lille, Roubaix,
Tourcoing, l’ancien bassin sidérurgique du Val de Sambre, le littoral ainsi que
l’ancien bassin minier qui s’étend de Valenciennes jusqu’au-delà de Lens et Liévin.
La nouvelle carte de l’éducation prioritaire se traduit pour l’académie de Lille par un
accroissement du nombre de réseaux : 119 au total alors qu’elle en comptait 108.
Un collégien sur trois de l’académie est scolarisé en éducation prioritaire
L’éducation prioritaire en chiffres :
REP +
41 collèges REP+ et 299 écoles de rattachement
48 216 écoliers et 16 462 collégiens (rentrée scolaire 2015)
REP
78 collèges REP et 475 écoles de rattachement
68 293 écoliers et 35 432 collégiens (rentrée scolaire 2015)
Indicateurs sociaux de l’éducation prioritaire renforcée (REP+)
National (2014-2015) Académique (RS 2015)
Professions et catégories sociales (PCS)
défavorisées
67.1 % 71.69 %
Taux global de boursiers 62.9 % 68.79 %
% de boursiers au taux 3 28.6 % 43.30 %
16
Les parcours d’excellence
Les parcours d’excellence entrent en pleine cohérence avec la refondation de
l’éducation prioritaire (EP) et la réforme du collège. Ils instaurent un continuum
d’accompagnement de la 3ème au baccalauréat et à l’enseignement supérieur pour
les élèves issus de l’éducation prioritaire. Ils s’inscrivent en complémentarité des
cordées et ciblent à la rentrée 2016, les élèves volontaires de 3ème des collèges
REP+. Il s’agit à la fois de les accompagner sur le plan scolaire, de construire un
parcours d’orientation sans aucune forme d’autocensure, de développer le goût de
l’effort et l’ambition pour les études. Les 41 collèges REP+ sont en cordées cette
année.
L’objectif assigné par le ministère pour la rentrée scolaire 2016 est que tous les
collèges REP+ s’inscrivent dans le parcours d’excellence. Le dispositif concernera
environ 25 % des élèves de 3ème, soit près de 950 élèves.
Il s’agit d’un enjeu majeur pour l’académie. En effet, le taux d’orientation des élèves
issus de l’éducation prioritaire vers les lycées généraux et technologiques reste
insuffisant (moins de 50 %).
La lutte contre le décrochage scolaire
L’académie de Lille s’est engagée dans une politique volontariste et ambitieuse pour
vaincre le décrochage scolaire qui a eu pour effet de réduire de plus de 8 % le
nombre de jeunes identifiés comme potentiellement décrocheurs en 2015-2016. Pour
autant, 14600 jeunes ont été comptabilisés dont 65 % issus de lycée professionnel
lors de la dernière campagne de repérage de mars 2016. Même si environ 55% de
ces jeunes se déclarent en solution lors du contact, c’est plus de 5000 jeunes qui
acceptent une prise en charge et bénéficient d’un accompagnement. La lutte contre
le décrochage scolaire s’appuie sur un réseau partenarial :
Réseaux formation qualification emploi (FOQUALE) animé par un chef
d’établissement
Centres d’information et d’orientation (CIO)
Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)
17
La prévention du décrochage scolaire
La prévention du décrochage scolaire est une priorité académique. Elle consiste à :
Intervenir dès les premiers signes du décrochage
Apporter des réponses pédagogiques et éducatives appropriées aux élèves
potentiellement décrocheurs
Mieux traiter l’absentéisme
Développer des pratiques alternatives à la sanction
Développer des actions ou des parcours personnalisés qui favorisent
l’estime de soi et l’engagement
Développer des stratégies éducatives individualisées
Faire évoluer les pratiques d’évaluation
Favoriser l’innovation
Sécuriser les parcours d’orientation et de formation
Le groupe de prévention du décrochage scolaire GPDS, sous la responsabilité de
chaque chef d’établissement et en lien avec le référent décrochage de
l’établissement proposera aux jeunes des réponses personnalisées et innovantes. Une
équipe ressource de formateurs est mise en place dans chaque bassin afin
d’accompagner dès la rentrée les « référents décrochage » dans leurs missions.
Le dispositif persévérance scolaire dans l’académie de Lille PERSEVAL coordonne et
soutient les actions valorisant la persévérance scolaire à destination des élèves les
plus fragilisés. Il s’articule autour de 4 axes :
Repérage et accompagnement personnalisé
Parcours d’intégration scolaire pour les jeunes à besoins spécifiques
Promotion de démarches innovantes et expérimentales
Inscription des actions dans une démarche qualité
Le dispositif PERSEVAL est cofinancé par le Fonds Social Européen (FSE) dans le
cadre du programme opérationnel national « Emploi et Inclusion » 2014-2020.
18
La remédiation : améliorer l’efficacité
La coordination des actions de remédiation en faveur des jeunes décrocheurs est
assurée par la région en lien avec les autorités académiques. Elle vise à :
Renforcer les modalités de repérage et d’accompagnement des jeunes au
sein des 14 plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD)
Personnaliser davantage l’accompagnement et les réponses pour un retour
rapide en formation
Développer les liens avec les différents acteurs, partenaires et prestataires
pour garantir une offre visible, diversifiée et complémentaire
Le dispositif académique initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) permet de soutenir
et d’optimiser le repérage et l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers la
qualification à travers une offre globale de services. Il propose une large offre
modulaire d’accompagnement. Interviennent dans ce dispositif :
14 coordonnateurs IEJ
14 chefs d’établissement responsables des sites IEJ
7 chargé(e)s de relation entreprise
42 coordonnateurs de la MLDS
26 animateurs des PSAD
Ce dispositif bénéficie d’un financement FSE / Etat / région.
19
Justice sociale et lutte contre la pauvreté
Selon l’INSEE, en 2012, la moitié des ménages de la région Nord-Pas-de-Calais vivait
avec un niveau de vie annuel de 17 700 euros (1475 euros par mois). La moitié
des habitants de la nouvelle région Hauts-de-France vivait, en 2012, avec moins de
18 100 euros annuels ce qui constitue le niveau de vie le plus faible en France
métropolitaine. La région Hauts-de-France totalise 5 858 600 habitants, plus d’un
million d’entre-elle (soit 18.1 %) vit donc sous le seuil de pauvreté.
L’académie de Lille est particulièrement concernée par les questions de grande
pauvreté. Elle totalise le plus grand nombre d’établissements classés en réseau
d’éducation prioritaire renforcé (41 REP+ sur un total de 119 réseaux). A ce titre, un
comité de suivi « Grande pauvreté et réussite scolaire (GPRS) a été installé en
janvier 2016.
Le GPRS a choisi de s’appuyer sur l’examen des recommandations du rapport de
Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’Education nationale.
Identification des écoles et collèges concernés
59 62 Total
Nombre d’écoles en très grande pauvreté
(40 % du niveau de vie médian) 28 25 53
Nombre d’écoles en grande pauvreté
(60 % du niveau de vie médian) 128 51 179
Total 156 73 232
59 62 EREA Total
Nombre de collèges en très grande
pauvreté
(40 % du niveau de vie médian)
1 1 2
Nombre de collèges en grande pauvreté
(60 % du niveau de vie médian) 18 3 1 (59) 22
Total 19 4 1 24
20
Les préconisations
Le comité de suivi a décidé de se centrer en direction d’une douzaine de
préconisations :
Respect de la réglementation liée aux fournitures scolaires
Rappel du fonctionnement pédagogique de la coopérative à l’école et du
foyer socio-éducatif (FSE) dans le second degré
Relation entre les taux de professions et catégories sociales (PCS) et les
taux de boursiers de manière à réduire le nombre de non recours
Implantation du dispositif « plus de maîtres que de classes » dans les
zones difficiles
Inscription de ces priorités dans le programme de travail académique des
corps d’inspection
Formation sur l’environnement, les conditions et les attendus de
l’enseignement en éducation prioritaire à tous les futurs enseignants en
lien avec l’ESPE
Développement du dispositif « Ouvrir l’école aux parents pour réussir
l’intégration des enfants »
Conduite d’une politique d’animation des espaces parents
Coordination d’une politique d’aide à l’hébergement en internat en
direction des publics les plus en difficulté.
21
L’insertion professionnelle
Orientation et parcours d’avenir
Il est nécessaire de développer les compétences à s’orienter, à organiser et gérer
les parcours de formation et d’insertion
Politique académique d’orientation
Il s’agit d’offrir à chaque jeune des choix de parcours diversifiés, ambitieux et
sécurisés qui lui garantissent l’accès à la formation et à la qualification. A travers le
Parcours Avenir élaboré par chaque jeune de la 6ème à la terminale, l’orientation est
désormais envisagée comme des compétences à construire :
Développer la connaissance du monde économique et professionnel
Développer la connaissance de la diversité des métiers
Mieux faire connaître les possibilités offertes par l’appareil de formation
Développer l’esprit d’entreprendre et d’initiative et le sens de l’engagement
Les acteurs
Chefs d’établissement
Enseignants
300 conseillers d’orientation psychologue dans les 20 CIO de l’académie
Cellule Ecole-Entreprise
ONISEP
Acteurs du service public régional d’orientation (SPRO)
50 000 personnes ont été reçues dans les CIO et 160 000 jeunes dans les
établissements scolaires
Il s’agit de favoriser la mobilité sociale ascendante afin d’atteindre 60 % d’une
classe d’âge dans l’enseignement supérieur, en renforçant le continuum bac – 3 /
bac + 3 et en portant à 50 % la part des élèves issus des bacs professionnels et
bacs technologiques respectivement en BTS et en IUT et en développant l’accès en
classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Les moyens pour y parvenir
passent par :
Une mobilisation du corps d’inspection, des chefs d’établissement et des
directeurs d’IUT pour la fixation d’objectifs chiffrés par spécialités et
filières de BTS et d’IUT
La signature systématique de conventions entre lycées et IUT/CPGE et
lycées et universités
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Un plan de formation porté par le centre de ressource de l’enseignement
supérieur (CRES)
L’organisation de forums « 1ère » dans chaque bassin pour permettre aux
lycéens de mieux connaître les parcours post-bac
Bilan de l’orientation 2015/2016
S’agissant de l’orientation post 3ème générale, les décisions d’orientation vers la 2nde
GT sont en augmentation de 3,4 points pour atteindre 66 %, ce qui marque une
augmentation de plus de 5 points en 3 ans. 97 % des élèves de 3ème ont été
affectés en juin 2016 (95 % en 2015).
Pour ce qui est de l’orientation post 2nde GT, le redoublement, qui atteignait plus de
10 % en 2015, devient exceptionnel en 2016, ce qui induit des décisions
d’orientation vers les bacs généraux en hausse de 3.3 points (66.8 %) et des
décisions vers les bacs technologiques en hausse de 7 points (33.3 %).
Un dispositif « pôle d’accompagnement et de remobilisation individualisé » PARI
permet d’offrir une réponse rapide à tout élève sans solution de scolarisation ou
d’affectation à la rentrée.
La procédure complémentaire admission post bac (APB) est encore en cours. A ce
jour, on constate une augmentation de 1.5 point de l’admission des bacs pro en
BTS (31.4 %) et une augmentation de 3 points de l’admission des bacs
technologiques en IUT (25.8 %)
23
La voie professionnelle, un atout pour l’académie de Lille
L’académie de Lille dispose d’une offre de formation professionnelle très riche sur
l’ensemble du territoire. Elle doit cependant faire évoluer en permanence la carte
des formations. Une plateforme nationale d'engagement "Etat Région" porte cette
volonté forte de développer notamment 500 nouvelles formations dès la rentrée
2017. Cette nouvelle offre tournée vers les métiers d’avenir ou en tension répond
mieux aux besoins en compétences du tissu économique régional.
Le développement de l’apprentissage constitue aussi une priorité académique pour
faciliter l’accès à l’emploi des jeunes.
Le centre de formation d’apprentis (CFA) académique c’est :
69 unités de formation d’apprentis (UFA) implantés dans les lycées
Des effectifs en augmentation (1650 apprentis en 2006, 3650 en 2016)
L’académie de Lille est au 2ème rang pour le nombre d’apprentis en
établissement
La création de 8 pôles de stages vise à faciliter la recherche de stages des élèves
en aidant les établissements à développer un réseau d’entreprises partenaires
engagées dans l’accueil de stagiaires.
Les campus des métiers et des qualifications
L’académie de Lille s’est engagée, au côté du Conseil Régional, dans la démarche
campus. Les campus des métiers et des qualifications (CMQ) contribuent à soutenir,
par la formation, les politiques territoriales de développement économique et social.
Ils regroupent des acteurs de la formation professionnelle autour d’une filière
économique. Ils permettent de développer des synergies entre les lycées
professionnels et polyvalents, les CFA, les organismes de formation, les
établissements d’enseignement supérieur, les laboratoires de recherche ainsi que les
entreprises. Les CMQ valorisent les métiers et rassemblent toutes les voies de
formation pour des parcours allant du bac – 3 au bac + 8. L’académie de Lille
compte aujourd’hui 4 CMQ :
CMQ travaux publics (TP) : Lycée Jean Bertin, Bruay-La-Buissière 7
CMQ images numériques et industrie créative (INIC) : Lycée Jean Rostand,
Roubaix
CMQ ferroviaire, industrie de l’automobile et de l’écomobilité (FIAEM) : LP
et LGT du Hainaut, Valenciennes
CMQ autonomie, longévité et santé (ALS) : Lycée Valentine Labbé, La
Madeleine – Lycée Jean Lavezzari, Berck-Sur-Mer
Un projet de CMQ dans le domaine du tourisme et de l’innovation
7 Etablissements support
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Une scolarité ouverte sur le monde
Le plan numérique
Le plan numérique pour l’éducation a pour but de permettre aux enseignants et aux
élèves de profiter de toutes les opportunités offertes par le numérique en :
Développant des méthodes d’apprentissages innovantes
Formant des citoyens responsables et autonome à l’ère du numérique
Préparant les élèves aux emplois digitaux de demain
Sa mise en œuvre repose sur quatre piliers
La formation des enseignants
Des ressources pédagogiques adaptées
Des équipements individuels mobiles pour tous les collégiens d’ici la
rentrée de 2018
L’innovation pour évaluer, développer et diffuser de nouveau usages
numériques
Au cours de cette année scolaire, 87 collèges et 32 écoles seront dotés en
équipement individuel mobile :
Tablettes numériques
Armoires de stockages mobiles
Chargeurs individuels
Chariots mobiles avec borne WiFi déconnectable intégrée
Ressources numériques
La subvention de l’Etat s’élève à 1 560 200 € pour financer l’acquisition du matériel
et des ressources pédagogiques numériques
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Les langues vivantes
A partir de la rentrée 2016, la première langue vivante est apprise dès le cours
préparatoire et la deuxième langue vivante dès la classe de 5ème. L’introduction de
l’apprentissage d’une première langue vivante dès le cours préparatoire et le
maintien des horaires de la langue vivante 1 au collège augmentent l’exposition des
élèves à cette langue sur l’ensemble de la scolarité obligatoire. La première langue
vivante dès le cours préparatoire, représente 54 heures de plus de langue vivante 1
au cours de la scolarité obligatoire.
L’apprentissage par tous les élèves d’une deuxième langue vivante dès la classe de
5ème se fait à raison de deux heures et demi hebdomadaire de la 5e à la 3e, soit 54
heures de plus de langue vivante 2 au cours de la scolarité au collège par rapport
à la situation actuelle.
A la rentrée 2016 dans l’académie de Lille, cela concerne :
51 488 élèves
37 161 élèves du public
14 327 élèves du privé
Les bilangues : deux principes clés, continuité et éducation prioritaire
Dans le contexte de la réforme du collège, un effort particulier a été fait dans
l’académie pour maintenir, voire élargir, l’offre de sections bilangues en réseau
d’éducation prioritaire (REP et REP+), y compris dans les secteurs où n’existait pas
la continuité. L’allemand y a été réintroduit dès l’année scolaire dernière en CM2
lorsque les ressources humaines le permettaient.
Tableau de l’offre des bilangues
All Néer Esp Chinois Russe Arabe Total
REP 42 (54%) 1 1 42
REP+ 25 (61%) 1 1 1 28
Hors EP 13 9 3 1 1 27
Total 80
(24.54%) 11 2 4 1 1 99
En enseignement privé, 14 sections bilangues sont maintenues car elles répondent
au critère de continuité : 12 en allemand, 2 en espagnol.
S’agissant de l’allemand, la diversification dès le CP est possible là où la ressource
humaine est disponible. Il reste à convaincre les familles du choix de cette langue
au CP. Les professeurs d’allemand du second degré pourront être invités à intervenir
dans le premier degré sur la base du volontariat et si aucun professeur des écoles
n’est habilité dans la langue. Dans tous les cas, ils ne pourront intervenir que dans
des écoles identifiées par les DASEN.
26
Une école au cœur de la République
La concrétisation de la mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la
République
La mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République s’appuie sur un groupe
de pilotage pluricatégoriel et un réseau d’une trentaine de formateurs « Valeurs de
la République ». Elle se déploie selon 3 axes fondamentaux :
Entreprise et réassurance collective
Déploiement d’une pédagogie des valeurs
Mise en synergie des acteurs
Moyens privilégiés au niveau académique
Plan de formation pour une pédagogie de la laïcité (7500 personnels en
2015-2016)
Mise à disposition de ressources pour les formateurs
Mise en cohérence des initiatives
15 assises locales et 2 assises départementales (1700 personnels)
Cellule de veille académique sur la prévention de la radicalisation
Implication de l’académie dans le dispositif interministériel de prévention et
de lutte contre la radicalisation
Mise en place de la réserve citoyenne
Moyens privilégiés au niveau des établissements
Groupe de veille et de réflexion sur la Laïcité
Formation en établissement en réponse aux besoins identifiés par les
équipes
Organisation de temps forts : exposition de dessins de presse, plantation
d’un arbre de la laïcité, conférences et tables rondes avec des invités de
premier plan, fêtes d’école mettant en avant le thème de la laïcité …
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Le parcours citoyen
Il s’agit de mettre en œuvre une action éducative à travers l’ensemble de la
scolarité en permettant à l’élève de s’engager dans la vie de son établissement pour
vivre concrètement et intégrer les valeurs de la République dans les domaines de :
La découverte des services publics
L’éducation aux médias
L’éducation à la sécurité
La participation aux journées de défense
L’engagement lycéen à la vie démocratique de l’établissement soit comme
délégués élus ou au sein de la Maison des Lycéens
Un réseau de 5 conseillers principaux d’éducation (CPE), délégués à la vie lycéenne
a été créé.
Les conseils de la vie collégienne (CVC), expérimentés depuis 2013 ont été
généralisés.
Climat scolaire et lutte contre le harcèlement et les violences
La politique mise en œuvre depuis 2013 s’articule autour de quatre axes majeurs :
sensibiliser, prévenir, former et prendre en charge. Elle se traduit par :
Une prise en charge en établissement ou au niveau départemental des
situations de harcèlement et de violence
Un outil de diagnostic administré par les équipes mobiles de sécurité
(EMS) pour agir en faveur d’un climat serein
La formation des personnels à la lutte contre les violences scolaires
Des campagnes d’affichage
La participation des élèves aux concours académiques et nationaux dédiés
Une campagne de sensibilisation au cyber-harcèlement et aux cyber-
violences
La création de nombreux outils pour les équipes pédagogiques
Un réseau de référents académiques et d’écoutants au numéro vert
Une formation au climat scolaire pour les personnels de direction
stagiaires
Une formation au climat scolaire inscrite au PAF (1950 JS en 2015-2016)
2 référents académiques et 4 référents départementaux
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La prévention et la lutte contre les discriminations à l’Ecole
L’effort académique en faveur de la prévention des discriminations a permis à un
quart des établissements d’inscrire l’égalité Filles/Garçons dans son projet
d’établissement. Un tiers l’a inscrite à l’ordre du jour de son comité d’éducation à la
santé et à la sécurité (CESC). Un tiers des établissements du second degré a mené
des actions de sensibilisation.
Une convention a été signée entre le rectorat et la Délégation aux Droits des
Femmes et à l’Egalité afin de développer une culture de l’égalité, de prévenir et
lutter contre les violences, le sexisme, l’homophobie et les violences sexuelles. Cette
convention vise également à renforcer la mixité des filières de formations et des
voies d’orientation.
Actions mises en place
Formation des référents Egalité en établissement déjà présents dans 40 %
des établissements du second degré
Formation à l’égalité des directeurs d’école
Girl’s Day de la SNCF : participation de 275 lycéennes de 21 lycées et 2
écoles d’ingénieurs
« Ingénieures au féminin » : participation de 340 lycéennes de 36 lycées
dont 9 privés
« Numériqu’elles » organisé à Euratechnologie à Lomme en partenariat
avec IBM et des start’up informatiques : 200 lycéennes de 11 lycées
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L’école inclusive
Au-delà du simple accueil de la diversité des élèves, l’inclusion scolaire de tous
suppose la nécessaire prise en compte des besoins éducatifs particuliers de chacun.
La démarche d’inclusion a pour effets de permettre l’inclusion sociale des élèves à
« profil singulier » parmi leurs camarades d’une même classe d’âge, d’élever le
degré d’ambition des apprentissages qui leur sont proposés et d’élever le niveau de
qualification à l’issue du parcours de scolarisation. Elle vise aussi à développer la
tolérance à la différence chez les autres élèves. Dans l’académie de Lille, la
démarche d’inclusion concerne 15 % de la population scolaire.
Elle s’adresse aux :
Elèves en situation de handicap
Elèves malades
Elèves porteurs de troubles du langage, de déficit d’attention
Elèves en grande difficulté scolaire (SEGPA)
Elèves intellectuellement précoces (EIP) ou avec un haut potentiel
intellectuel (HPI)
Elèves allophones
Enfants de la communauté des gens du voyage
Elèves en délicatesse avec la justice
Elèves des classes relais et autres décrocheurs …
Les mesures
Cette démarche repose sur le repérage des élèves concernés et sur la construction
d’un parcours personnalisé de scolarisation. Elle se traduit par :
La scolarisation individuelle des élèves en situation de handicap
L’évolution des unités localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS)
La transformation des SEGPA
La réforme du collège
L’externalisation des unités d’enseignement du secteur médico-social
L’expérimentation du fonctionnement des instituts thérapeutiques éducatifs
et pédagogiques (ITEP) en dispositif
2 unités d’enseignement en maternelle pour enfants autistes (UEM TED) à
Arras et Lille
57,75 ETP pour les élèves allophones
9 postes RASED
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Politique académique à la rentrée
La politique académique en faveur de l’inclusion se manifestera par :
L’ouverture de 15 ULIS-écoles, 8 ULIS-collèges, 4 ULIS-lycées
La volonté d’inscrire les ULIS et SEGPA dans un fonctionnement inclusif
Des outils pour les équipes pédagogiques et les chefs d’établissement
La poursuite de la formation des enseignants et acteurs de l’inclusion
La poursuite du partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et les
maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)
Quelques repères
23 109 élèves en situation de handicap scolarisés en établissement
ordinaire (2.7 % de l’ensemble des élèves)
7 969 élèves scolarisés en SEGPA (3.7 % des collégiens)
6 767 élèves accueillis en établissement médico-social ou hospitalier
359 ULIS-écoles, 143 ULIS-collèges, 3 ULIS-lycées 8
18 ULIS « autisme »
5000 personnes assurant des missions d’auxiliaires de vie scolaire (AVS)
500 enseignants intervenant en établissements ou services hospitaliers
2 unités d’enseignement en maternelle pour enfants autistes (UEM TED) à
Lille et Arras
8 Public, privé