4
25 OCTOBRE 18%'5. PRIX DE L'ABONINE'IENT : Toulouse Dép. Etr. Du an 44 rr. 5o fr. 56 fr. 6 mois 53 fr. 21; fr. 29 fr. 3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr. Les abonnements ne sont reçus que pour 3 mois , 6 mois ou un an, et i:e com- mencentque du 1Qr ou du 1G de chaque mois. PRIX DES INSERTIONS, 30 c. la ligne. PRIX DES RÉCLAMES, 60 c. la ligne. ,il ANNÉE. IJRUL DE T Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. POLITIQUE ET LITT RAIRE. N.152 . Les Annonces et Avis Boivent être remis la veille et se paient d'avance. Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi, °®°"'"' 1 Petit, directeur de l'Observatoire, correspondant de l'Institut; SOMMAIRE. ?OULOCRE 95 octobre : Arrêté relatif au monument de Fer- Sauvage, président de l'Académie des sciences, membre del'Aca- déraie des Jeux-Floraux, doyen de la Faculté des lettres mat ;, faits divers. - Authographe de Napoléon; nouvelles des I Viguerie, professeur à l'École de médecine, membre de l'Aca- départements. - NOUVELLES DE LA SUISSE. - NOUVEJLES DE LA GRÈCE. - PAitIS ,'91 et 22 octobre : La famille royale à Chantilly. - Faits divers. - NOUVELLES D'AFRIQUE. - démic des sciences, conseiller municipal ; Urbain Vitry, membre de l'Académie des sciences, conseiller municipal. Art. 4. Le présent arrêté sera s omis à l'approbation de l'auto- AFFAMES D'ESPAGNE.- FEUtL[.ETON : Le marquis de l rité supérieure. «ondran.. 3t. TOULOUSE , 25 Octobre. MAIRIE DE TOULOUSE. Arrêté qui institue un comité de souscription pour Ir rnonurnent ti eriyer u Fermat. Nous maire de Toulouse , Vu la délibération du conseil municipal du 30 mai 1843 ,, por- tant qu'un monument à la gloire de Pierre Fermas sera élevé dans la ville de Toulouse , et qu'il sera ouvert à cet effet en France, et dans tous les autres pays de l'Europe, une souscription à laquelle la ville concourt d'hors et déjà , pour une somme de 25,000 fr. ; Vu une seconde délibération, e , date du 4 juillet 1845, par la- quelle le conseil a voté un crédit extraordinaire de 2,000 fr. pour subvenir aux frais d'ouverture de la dite souscription, ainsi que de la confection et publication du programme du concours, pour les plans du monument projeté; Vu la décision de M. le ministre de l'intérieur du 8 août dernier qui autorise l'ouverture de ce crédit; Vu la loi du 18 juillet 1837; Attendu qu'il importe de prendre des mesures pour réaliser les intentions du conseil, et assurer l'exécution du vote par lequel il a voulu honorer la mémoire du grand géomètre; dont te nom figure avec tant de gloire dans les fastes de la science, et que Toulouse compte parmi ses hommes les plus illustres; ARRETO\S : Art. 1 er. Un comité nommé et présidé par nous , s'occupera im- médiatement de régler le mode de réalisation de la souscription au monument à ériger dans la ville de Toulouse à la gloire de Pierre Fermat. Art. 2. Ce comité est également chargé de préparer les bases du programme , qui sera ultérieurement publié , relativement au con- cours pour les plans du monument. Art. 3. Sont nommés membres de ce comité: MM. Benech, professeur à la Faculté de droit, membre de l'Aca- démie des Sciences; Brassinne, membre de l'Académie des Sciences, professeur à I'Ecole, royale d'artillerie; Douzou, chef d'escadron «artillerie, sous-directeur à l'arsenal; Gleizes, colonel du génie,, membre clé l'Académie des Sciences; Lafiteau , avocat-général à la cour royale , conseiller muni- cipal ;Vlaguès, ingénieur en chef du canal du midi, membre de l'A- cadémie des sciences, conseiller municipal ; Baron de Malaret, membre de l'Academie(les sciences et de l'A- cadémie des Jeux-Floraux, ancien maire de Toulouse , pair de France ; Martin, président de chambre à la cour royale de Toulouse , membre de la chambre des députés ; Molins, membre de l'Académie des sciences, professeur à la Fa- culté des sciences ; Moquin-Tandon, membre de l'Académie des sciences, profes- seur à la Faculté des sciences ; Feuilleton du Journal de Toulouse du 25 octobre. LE iI.1R0UIS DE GOTDRN. L'émigré. Quand on va de France en Savoie par les montagnes du Bugey, ,ou traverse un ravissant pays, auquel il ne manque peut-être, pour attirer les étrangers, que d'être moins rapproché des riantes vallées de la Suisse, ou des âpres sommets des grandes Alpes. La route qui part du Pont-d'Ain passe entre une suite de collines, d'abord bas- ses et cultivées, puis plus hautes et boisées, enfin plus hautes en- core, et alors couronnées de rochers, dont les teintes grises sépa- rent pittoresquement la sombre verdure des sapins de l'azur écla- tant du ciel. Après Belley, le pays devient tout à fait sévère; les villages sont plus rares, les chaumières plus misérables; les pas- sants qu'on rencontre semblent soutenir une lutte plus violente contre la destinée. Toutefois, en laissant errer le regard un peu au loin, l'oeil découvre des vallées mystérieuses qui gardent la ressem- blance de la contrée qu'on vient de parcourir, et qui donnent l'en- vie de se détourner du chemin pour contempler d'après leur beauté attirante comme tout ce qui se cache. Au mois de septembre 1792, uu voyageur sortait furtivement de Belley, à l'entrée de la nuit. Il était à pied et suivait un paysan qui précédait de quelques pas, et qui paraissait lui servir de guide. Le ciel était couvert, et le voyageur manifestait de temps en temps la satisfaction que lui causait cette circonstance, quoiqu'elle eût pour résultat immédiat de rendre sa marche plus lente et plus pénible dans les sentiers détournés -à travers lesquels son guide le dirigeait. Ce voyageur était un homme d'une trentaine d'années, dont la phy- Fait au Capitole, à Toulouse, le 13 octobre 1845. Le maire, CABANIS. Vu et approuvé : Toulouse, le 91 octobre 7845. Le pair de France, préfet , lite N. DUCRATEL. M. le lieutenant-général Rullière passera' demain dimanche, à midi, une revue des ,troupes de la garnison sur l'allée Lafayette. Un autre individu qui avait été !condamné par contumace aux assises de la Haute-Garonne, comme faisant partie de la bande de Bellefonds, Hebrard , etc. , vient d'être arrêté à Lyon ; c'est le nommé Raton, le même à qui Bellefonds avait fabriqué un faux passeport, sous le nom d'Alex. Frédéric. Il va être dirigé sur 'foulouse. Comminge , dont nous avons annoncé hier l'arrestation à Montauban, est arrivé. Ces deux captures vont donner lieu à une autre affaire devant notre cour 'd'assises. Bellefonds, Itebrard et les autres condamnés y seront nécessairement amenés. Une ordonnance du roi appelle à l'activité, pour l'armée de terre, 14,000 des jeunes soldats de la classe de 1844 , encore disponibles. M. Charles Sauvageot, directeur des contributions directes de 2e classe à Rennes (Ille-et-Vilaine), est nommé directeur des con- tributions directes de ire classe à Toulouse, en remplacement de M. Lepeintre, décédé. Voici la composition des chambres de la cour royale : ire Chambre. - M. le premier président, M. le président Pech. - Conseillers : MM. Combettes-Caumont, doyen; Dejean, Vialas, de Boyer, Caubet, Castelbajac, Caze, Azaïs. - Avocat-général M. Daguilhon-Pujol. 2e Chambre. - M. le président Garrisson. - Conseillers : MM. Pagari, Bastoulh, Calmès, d'Arbou, Barrué, d'Aldéguier, d'Oli- vier, Dilhan, Darnaud. - Avocat-général : M. Ressigeac. 3e Chambre. - M. le président Martin. - Conseillers : MM. Solomiac, Faure-d'Ere , Decamps-d'Aurignac , Moynier , Vène, Quérilhac, Tarroux, Martel. - Avocat-général : M. Lafiteau. Chambre des mises en accusation. - M. le président Faydel. - Conseillers : MM. d'Olivier, Vène, Faure-d'Ere, Martel. - Minis- tère public : MM. Pinel. de Truilhas et Thomas-Latour, substitut de M. le'procureur-général. La rentrée de la cour royale est fixée au 7 novembre prochain, à 11 heures. Une décision de M. le ministre des tra vaux publics ouvre un crédit supplémentaire de 100,000 fr., spécialement applicable aux travaux de la ligne du canal qui se termine à -Moissac. Une ordonnance du roi nomme : M. Casier neveu (Paul-Hugues) , président du tribunal de co m- merce de Moissac (Tarn-et-Garonne) , cri remplacement de M. - SAMEDI. ON S'ABONNE au MURICAudujolmIgAz rue St-Rome, 46 , A TOULOUSE. Cbez les Libraires, Bureaux des Messageries et Directeurs de Postes.t' ) CHEZ LEJOLLIVET ET C Office- Correspondauee rueINotre-dautc-des-vicLoire, 46 (Place de la Bourse), entrée parla rue Brongniart, A PARIS. Falga fils aîné (Pierre) ; MM. Chante (J.-B.) ,en remplacement de M. Négré (Antoine) , et Vidal , réélu , juges au mème tribu- nal ; MM. Blanché (Méric-Marc) , en remplacement de M. Lem- boulas , et Cartes (Paulin) , en remplacement de M. Olivier fils, suppléants au même tribunal. Par arrêté de M. le ministre de l'instruction publique , en date du 18 octobre , M. Janette , régent de huitième au cotlége de Bagnères , est nommé provisoirement régent de cinquième et sixième au collège de Saint-Amand (Cher) , en remplacement de M. Chameroy , décédé. On lit dans la Gazette des Tribunaux : Nous apprenons que M. Ptougoulm, procureur-général près la cour royale de Rennes, vient d'être nommé premier président de la même cour , en remplacement de M. Gaillard de Kerbertin , dé- cédé. Cette promotion est la juste récompense des services rendus par cet honorable magistrat. Nous savons d'avance qu'elle sera accueil- lie avec une vive satisfaction par les membres de la Cour de Ren- nes. Nous regretterions seulement de voir désormais condamné au silence un des talents les plus éminents dont ait pu s'honorer le 1 ministère public , si nous n'avions l'espoir de le retrouver un jour l sur une scène plus élevée. Par suite de malentendus la réunion philanthropique indiquée pour jeudi dernier n'a pu avoir lieu. Elle a été renvoyée à fflour- d'hui, à trois heures précises, dans la salle du Petit Consistoire, à l'effet d'entendre la lecture de deux mémoires de M. D. Bent[tien, de Bordeaux, l'un traitant de l'extinction de la mendicité, et l'au- tre de la réforme pénitentiaire. On nous écrit de Saint-Gaudens, le 21 octobre ; MM. les docteurs en médecine, officiers de santé, pharmaciens et vétérinaires de l'arrondissement de Saint-Gaudens, se sont réunis avant-hier, dimanche, au chef-lieu de l'arrondissement, pour nom- mer leur délégué au congrès mé tical de Paris. L'assemblée, présidée par M. le docteur Pointis, doyen-d'âge, a procédé immédiatement à la formation) d'une commission chargée de préparer la solution des principales questions posées dans le programme envoyé par la commission permanente, et de faire un résumé des veaux particuliers du corps médical de nos contrées. Cette commision a été composée de NIM. Milhet, Mariande, Cam- paran, Décap et Fontan, docteurs en médecine; de M. Berlu, offi- cier de santé; de MM. Bezins, Couret et Pegot-Ogier, pharma- ciens; enfin, de MIM. Puyssegur et Sérès, vétérinaires. M. Fontan (Amédée), chevalier de la Légion-d'Honneur, doc- teur en médecine, résidant à Bagnères-de-Luchon, a été nommé délégué. Ce choix est d'autant plus heureux que M. Fontan, déjà connu par de nombreux travaux sur les eaux minérales de France etd'Allemagne, et particulièrement sur celles des Pyrénées, tra- vaux que l'Académie royale des Sciences et l'Académie royale de Médecine ont déjà revêtu de leur haute sanction, est particulière- ment apte à signaler au congrès médical les abus qu'a produits dans les contrées où il exerce avec tarit de distinction l'art de guérir, la défectuosité de l'organisation médicale. La commission s'est réunie sous la présidence de M. _Milhel. Plusieurs questions importantes ont été discutées :et résolues, et Je programme en a été remis à M. le délégué. Nous avons reçu de divers points un grand nombre d'écrits, dans lesquels sont traitées plusieurs des questions proposées par le con- grès médical ; d'autres qui contiennent des projets d'organisation de la médecine en France. Les personnes qui nous on( fait l'honneur de nous adresser ces écrits comprendront qu'il nous est impossible de les publier dans nos colonnes; c'est au congrès médical qu'ils d-ii- vent être adressés, cette réunion savante ayant seule mission d'ap- précier les idées qu'ils renferment. sionomie à la fois énergique et distinguée portait l'empreinte d'une Par l'épée de mes aïeux, je ne crains pas la mort pour moi.., profonde tristesse. Il était vêtu avec une simplicité rustique, si peu Mais ma pauvre Camille qui m'attend à Turin ! quel coup pour conforme à l'élégance de sa personne et à la noblesse de ses maniè- elle si elle apprenait que j'ai été arrêté en flagrant délit d'émigra- res, qu'elle donnait involontairement l'idée d'un déguisement, ou tion d'un de ces revers de fortune qui condamnent à l'adoption de nou- - Je vais vous accompagner jusqu'au bac, dit le paysan avec velles habitudes. résolution. Vous avez raison, monsieur le marquis, c'est plus sûr. L'horloge de Belley sonnait lentement huit heures, lorsque le Le voyageur serra la main de son guide en signe de reconnais- paysan, après avoir aidé son compagnon à franchir un petit mur, à sauce,- puis ils reprirent leur course, rendue plus facile par la hauteur d'appui, qui servait de clôture à une prairie qu'ils venaient blancheur de la grande route qu'on distinguait faiblement dans de traverser, dit à voix basse : l'obscurité. - Nous sommes maintenant sur la grande roule, monsieur le Le ciel s'était de plus en plus couvert, et quelques roulements marquis, et vous ne pouvez plus vous tromper ni courir le risque de sourds qu'on entendait dans l'éloignement faisaient pressentir un faire de mauvaise rencontre. En pressant le pas , vous atteindrez le orage. Bientôt le vent s'éleva et fil tourbillonner la poussière du Rhône avant une demi-heure ; le batelier est prévenu, et une fois chemin. Cette phase de la tempête fut courte, car presqu'au même sur la rive gauche, vous serez en sûreté. Il ne vous restera ensuite instant des torrents de pluie se précipitèrent du ciel et mêlèrent leur qu'une lieue à faire pour gagner Châtillon, où vous pourrez cou- bruit monotone au fracas de l'ouragan; les coups de tonnerre de- cher. Que le bon Dieu vous accompagne ! vinrent plus distinçts et plus multipliés, et les nombreux éclairs qui - Et vous croyez, mon ami, que l'homme du bac sera ce soir du les précédaient annonçaient que l'orage serait violent et durable., côté de la rive de France ? C'est une raison de plus pour se hâter de joindre le batelier , qui - Je l'ai averti moi-même ce matin, et lui ai promis en votre pouvait se dire que, par un temps semblable, la personne qu'il ai- nom une récompense qui a dû graver mes recommandations dans tendait n'aurait peut-être pas voulu se mettre en route. Le voyageur sa mémoire. l'avait compris , et malgré la pluie qui rendait les chemins glis- - Cependant si la promesse d'une récompense plus forte , si sants et le vent qui le retenait comme une main vigoureuse appuyée quelque obstacle qu'il est impossible de prévoir avait changé ou en- contre sa poitrine , il marchait avec plus de rapidité encore qu'a ù- travé ses résolutions, je ne le trpuverais pas à son poste : dans ce paravant. Toutefois , s'étant arrêté un moment pour reprendre ha- cas , que faudrait-il faire-? Vous savez qu au moment où j'ai quitté leine, il profita de ce repos pour demander à son guide si le fleuve Belley, la municipalité venait d'être avertie de ma présence, et était bien loin encore. peut-être que , tandis que je vous parle,, la maréchaussée est déjà - Sans la pluie et le vent, nous l'entendrions vaguer à nos-pieds, à ma poursuite. répondit le paysan, car nous n'avons que deux ou trois cents pas à Le paysan parut réfléchir, et le voyageur reprit : faire pour l'atteindre., biais allez doucement, monsieur, car la des-. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Dép. IJRUL DE T - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1845/B315556101... · 2010-03-05 · blance de la contrée qu'on vient de parcourir, et qui donnent l'en-vie de se détourner

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

25 OCTOBRE 18%'5.

PRIXDE L'ABONINE'IENT :

Toulouse Dép. Etr.Du an 44 rr. 5o fr. 56 fr.6 mois 53 fr. 21; fr. 29 fr.3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr.

Les abonnements ne sontreçus que pour 3 mois , 6mois ou un an, et i:e com-mencentque du 1Qr ou du 1Gde chaque mois.

PRIX DES INSERTIONS,30 c. la ligne.

PRIX DES RÉCLAMES,60 c. la ligne.

,il ANNÉE.

IJRUL DE TLes Lettres

non affranchies ne sont pasreçues. POLITIQUE ET LITT RAIRE.

N.152

. Les Annonces et AvisBoivent être remis la veille

et se paient d'avance.

Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi, °®°"'"'

1

Petit, directeur de l'Observatoire, correspondant de l'Institut;SOMMAIRE.

?OULOCRE 95 octobre : Arrêté relatif au monument de Fer-Sauvage, président de l'Académie des sciences, membre del'Aca-

déraie des Jeux-Floraux, doyen de la Faculté des lettresmat ;, faits divers. - Authographe de Napoléon; nouvelles des I Viguerie, professeur à l'École de médecine, membre de l'Aca-départements. - NOUVELLES DE LA SUISSE. - NOUVEJLESDE LA GRÈCE. - PAitIS ,'91 et 22 octobre : La famille royaleà Chantilly. - Faits divers. - NOUVELLES D'AFRIQUE. -

démic des sciences, conseiller municipal ;Urbain Vitry, membre de l'Académie des sciences, conseiller

municipal.Art. 4. Le présent arrêté sera s omis à l'approbation de l'auto-

AFFAMES D'ESPAGNE.- FEUtL[.ETON : Le marquis de l rité supérieure.«ondran..

3t.TOULOUSE , 25 Octobre.

MAIRIE DE TOULOUSE.

Arrêté qui institue un comité de souscription pour Ir rnonurnent tieriyer u Fermat.

Nous maire de Toulouse ,Vu la délibération du conseil municipal du 30 mai 1843 ,, por-

tant qu'un monument à la gloire de Pierre Fermas sera élevédans la ville de Toulouse , et qu'il sera ouvert à cet effet en France,et dans tous les autres pays de l'Europe, une souscription à laquellela ville concourt d'hors et déjà , pour une somme de 25,000 fr. ;

Vu une seconde délibération, e , date du 4 juillet 1845, par la-quelle le conseil a voté un crédit extraordinaire de 2,000 fr. poursubvenir aux frais d'ouverture de la dite souscription, ainsi que dela confection et publication du programme du concours, pour lesplans du monument projeté;

Vu la décision de M. le ministre de l'intérieur du 8 août dernierqui autorise l'ouverture de ce crédit;

Vu la loi du 18 juillet 1837;Attendu qu'il importe de prendre des mesures pour réaliser les

intentions du conseil, et assurer l'exécution du vote par lequel il avoulu honorer la mémoire du grand géomètre; dont te nom figureavec tant de gloire dans les fastes de la science, et que Toulousecompte parmi ses hommes les plus illustres;

ARRETO\S :

Art. 1 er. Un comité nommé et présidé par nous , s'occupera im-médiatement de régler le mode de réalisation de la souscription aumonument à ériger dans la ville de Toulouse à la gloire de PierreFermat.

Art. 2. Ce comité est également chargé de préparer les bases duprogramme , qui sera ultérieurement publié , relativement au con-cours pour les plans du monument.

Art. 3. Sont nommés membres de ce comité:MM. Benech, professeur à la Faculté de droit, membre de l'Aca-

démie des Sciences;Brassinne, membre de l'Académie des Sciences, professeur à

I'Ecole, royale d'artillerie;Douzou, chef d'escadron «artillerie, sous-directeur à l'arsenal;Gleizes, colonel du génie,, membre clé l'Académie des Sciences;Lafiteau , avocat-général à la cour royale , conseiller muni-

cipal;Vlaguès, ingénieur en chef du canal du midi, membre de l'A-

cadémie des sciences, conseiller municipal ;Baron de Malaret, membre de l'Academie(les sciences et de l'A-

cadémie des Jeux-Floraux, ancien maire de Toulouse , pair deFrance ;

Martin, président de chambre à la cour royale de Toulouse ,membre de la chambre des députés ;

Molins, membre de l'Académie des sciences, professeur à la Fa-culté des sciences ;

Moquin-Tandon, membre de l'Académie des sciences, profes-seur à la Faculté des sciences ;

Feuilleton du Journal de Toulouse du 25 octobre.

LE iI.1R0UIS DE GOTDRN.L'émigré.

Quand on va de France en Savoie par les montagnes du Bugey,,ou traverse un ravissant pays, auquel il ne manque peut-être, pourattirer les étrangers, que d'être moins rapproché des riantes valléesde la Suisse, ou des âpres sommets des grandes Alpes. La route quipart du Pont-d'Ain passe entre une suite de collines, d'abord bas-ses et cultivées, puis plus hautes et boisées, enfin plus hautes en-core, et alors couronnées de rochers, dont les teintes grises sépa-rent pittoresquement la sombre verdure des sapins de l'azur écla-tant du ciel. Après Belley, le pays devient tout à fait sévère; lesvillages sont plus rares, les chaumières plus misérables; les pas-sants qu'on rencontre semblent soutenir une lutte plus violentecontre la destinée. Toutefois, en laissant errer le regard un peu auloin, l'oeil découvre des vallées mystérieuses qui gardent la ressem-blance de la contrée qu'on vient de parcourir, et qui donnent l'en-vie de se détourner du chemin pour contempler d'après leur beautéattirante comme tout ce qui se cache.

Au mois de septembre 1792, uu voyageur sortait furtivement deBelley, à l'entrée de la nuit. Il était à pied et suivait un paysan quiprécédait de quelques pas, et qui paraissait lui servir de guide. Leciel était couvert, et le voyageur manifestait de temps en temps lasatisfaction que lui causait cette circonstance, quoiqu'elle eût pourrésultat immédiat de rendre sa marche plus lente et plus pénibledans les sentiers détournés -à travers lesquels son guide le dirigeait.Ce voyageur était un homme d'une trentaine d'années, dont la phy-

Fait au Capitole, à Toulouse, le 13 octobre 1845.

Le maire, CABANIS.Vu et approuvé :

Toulouse, le 91 octobre 7845.Le pair de France, préfet ,

lite N. DUCRATEL.

M. le lieutenant-général Rullière passera' demain dimanche, àmidi, une revue des ,troupes de la garnison sur l'allée Lafayette.

Un autre individu qui avait été !condamné par contumace auxassises de la Haute-Garonne, comme faisant partie de la bande deBellefonds, Hebrard , etc. , vient d'être arrêté à Lyon ; c'est lenommé Raton, le même à qui Bellefonds avait fabriqué un fauxpasseport, sous le nom d'Alex. Frédéric. Il va être dirigé sur'foulouse. Comminge , dont nous avons annoncé hier l'arrestationà Montauban, est arrivé. Ces deux captures vont donner lieu à uneautre affaire devant notre cour 'd'assises. Bellefonds, Itebrard etles autres condamnés y seront nécessairement amenés.

Une ordonnance du roi appelle à l'activité, pour l'armée de terre,14,000 des jeunes soldats de la classe de 1844 , encore disponibles.

M. Charles Sauvageot, directeur des contributions directes de2e classe à Rennes (Ille-et-Vilaine), est nommé directeur des con-tributions directes de ire classe à Toulouse, en remplacement deM. Lepeintre, décédé.

Voici la composition des chambres de la cour royale :ire Chambre. - M. le premier président, M. le président Pech.

- Conseillers : MM. Combettes-Caumont, doyen; Dejean, Vialas,de Boyer, Caubet, Castelbajac, Caze, Azaïs. - Avocat-généralM. Daguilhon-Pujol.

2e Chambre. - M. le président Garrisson. - Conseillers : MM.Pagari, Bastoulh, Calmès, d'Arbou, Barrué, d'Aldéguier, d'Oli-vier, Dilhan, Darnaud. - Avocat-général : M. Ressigeac.

3e Chambre. - M. le président Martin. - Conseillers : MM.Solomiac, Faure-d'Ere , Decamps-d'Aurignac , Moynier , Vène,Quérilhac, Tarroux, Martel. - Avocat-général : M. Lafiteau.

Chambre des mises en accusation. - M. le président Faydel. -Conseillers : MM. d'Olivier, Vène, Faure-d'Ere, Martel. - Minis-tère public : MM. Pinel. de Truilhas et Thomas-Latour, substitutde M. le'procureur-général.

La rentrée de la cour royale est fixée au 7 novembre prochain,à 11 heures.

Une décision de M. le ministre des tra vaux publics ouvre uncrédit supplémentaire de 100,000 fr., spécialement applicable auxtravaux de la ligne du canal qui se termine à -Moissac.

Une ordonnance du roi nomme :M. Casier neveu (Paul-Hugues) , président du tribunal de co m-

merce de Moissac (Tarn-et-Garonne) , cri remplacement de M.

- SAMEDI.

ON S'ABONNEau

MURICAudujolmIgAzrue St-Rome, 46 ,A TOULOUSE.

Cbez les Libraires, Bureauxdes Messageries

et Directeurs de Postes.t' )

CHEZ LEJOLLIVET ET COffice- Correspondauee

rueINotre-dautc-des-vicLoire,46 (Place de la Bourse),

entrée parla rue Brongniart,A PARIS.

Falga fils aîné (Pierre) ; MM. Chante (J.-B.) ,en remplacementde M. Négré (Antoine) , et Vidal , réélu , juges au mème tribu-nal ; MM. Blanché (Méric-Marc) , en remplacement de M. Lem-boulas , et Cartes (Paulin) , en remplacement de M. Olivier fils,suppléants au même tribunal.

Par arrêté de M. le ministre de l'instruction publique , endate du 18 octobre , M. Janette , régent de huitième au cotlége deBagnères , est nommé provisoirement régent de cinquième etsixième au collège de Saint-Amand (Cher) , en remplacement deM. Chameroy , décédé.

On lit dans la Gazette des Tribunaux :Nous apprenons que M. Ptougoulm, procureur-général près la

cour royale de Rennes, vient d'être nommé premier président de lamême cour , en remplacement de M. Gaillard de Kerbertin , dé-cédé.

Cette promotion est la juste récompense des services rendus parcet honorable magistrat. Nous savons d'avance qu'elle sera accueil-lie avec une vive satisfaction par les membres de la Cour de Ren-nes. Nous regretterions seulement de voir désormais condamné ausilence un des talents les plus éminents dont ait pu s'honorer le

1 ministère public , si nous n'avions l'espoir de le retrouver un jourl sur une scène plus élevée.

Par suite de malentendus la réunion philanthropique indiquéepour jeudi dernier n'a pu avoir lieu. Elle a été renvoyée à fflour-d'hui, à trois heures précises, dans la salle du Petit Consistoire, àl'effet d'entendre la lecture de deux mémoires de M. D. Bent[tien,de Bordeaux, l'un traitant de l'extinction de la mendicité, et l'au-tre de la réforme pénitentiaire.

On nous écrit de Saint-Gaudens, le 21 octobre ;MM. les docteurs en médecine, officiers de santé, pharmaciens

et vétérinaires de l'arrondissement de Saint-Gaudens, se sont réunisavant-hier, dimanche, au chef-lieu de l'arrondissement, pour nom-mer leur délégué au congrès mé tical de Paris.

L'assemblée, présidée par M. le docteur Pointis, doyen-d'âge, aprocédé immédiatement à la formation) d'une commission chargéede préparer la solution des principales questions posées dans leprogramme envoyé par la commission permanente, et de faire unrésumé des veaux particuliers du corps médical de nos contrées.Cette commision a été composée de NIM. Milhet, Mariande, Cam-paran, Décap et Fontan, docteurs en médecine; de M. Berlu, offi-cier de santé; de MM. Bezins, Couret et Pegot-Ogier, pharma-ciens; enfin, de MIM. Puyssegur et Sérès, vétérinaires.

M. Fontan (Amédée), chevalier de la Légion-d'Honneur, doc-teur en médecine, résidant à Bagnères-de-Luchon, a été nommédélégué. Ce choix est d'autant plus heureux que M. Fontan, déjàconnu par de nombreux travaux sur les eaux minérales de Franceetd'Allemagne, et particulièrement sur celles des Pyrénées, tra-vaux que l'Académie royale des Sciences et l'Académie royale deMédecine ont déjà revêtu de leur haute sanction, est particulière-ment apte à signaler au congrès médical les abus qu'a produits dansles contrées où il exerce avec tarit de distinction l'art de guérir, ladéfectuosité de l'organisation médicale.

La commission s'est réunie sous la présidence de M. _Milhel.Plusieurs questions importantes ont été discutées :et résolues, et Jeprogramme en a été remis à M. le délégué.

Nous avons reçu de divers points un grand nombre d'écrits, danslesquels sont traitées plusieurs des questions proposées par le con-grès médical ; d'autres qui contiennent des projets d'organisation dela médecine en France. Les personnes qui nous on( fait l'honneur denous adresser ces écrits comprendront qu'il nous est impossible deles publier dans nos colonnes; c'est au congrès médical qu'ils d-ii-vent être adressés, cette réunion savante ayant seule mission d'ap-précier les idées qu'ils renferment.

sionomie à la fois énergique et distinguée portait l'empreinte d'une Par l'épée de mes aïeux, je ne crains pas la mort pour moi..,profonde tristesse. Il était vêtu avec une simplicité rustique, si peu Mais ma pauvre Camille qui m'attend à Turin ! quel coup pourconforme à l'élégance de sa personne et à la noblesse de ses maniè- elle si elle apprenait que j'ai été arrêté en flagrant délit d'émigra-res, qu'elle donnait involontairement l'idée d'un déguisement, ou tiond'un de ces revers de fortune qui condamnent à l'adoption de nou- - Je vais vous accompagner jusqu'au bac, dit le paysan avecvelles habitudes. résolution. Vous avez raison, monsieur le marquis, c'est plus sûr.

L'horloge de Belley sonnait lentement huit heures, lorsque le Le voyageur serra la main de son guide en signe de reconnais-paysan, après avoir aidé son compagnon à franchir un petit mur, à sauce,- puis ils reprirent leur course, rendue plus facile par lahauteur d'appui, qui servait de clôture à une prairie qu'ils venaient blancheur de la grande route qu'on distinguait faiblement dansde traverser, dit à voix basse : l'obscurité.

- Nous sommes maintenant sur la grande roule, monsieur le Le ciel s'était de plus en plus couvert, et quelques roulementsmarquis, et vous ne pouvez plus vous tromper ni courir le risque de sourds qu'on entendait dans l'éloignement faisaient pressentir unfaire de mauvaise rencontre. En pressant le pas , vous atteindrez le orage. Bientôt le vent s'éleva et fil tourbillonner la poussière duRhône avant une demi-heure ; le batelier est prévenu, et une fois chemin. Cette phase de la tempête fut courte, car presqu'au mêmesur la rive gauche, vous serez en sûreté. Il ne vous restera ensuite instant des torrents de pluie se précipitèrent du ciel et mêlèrent leurqu'une lieue à faire pour gagner Châtillon, où vous pourrez cou- bruit monotone au fracas de l'ouragan; les coups de tonnerre de-cher. Que le bon Dieu vous accompagne ! vinrent plus distinçts et plus multipliés, et les nombreux éclairs qui

- Et vous croyez, mon ami, que l'homme du bac sera ce soir du les précédaient annonçaient que l'orage serait violent et durable.,côté de la rive de France ? C'est une raison de plus pour se hâter de joindre le batelier , qui

- Je l'ai averti moi-même ce matin, et lui ai promis en votre pouvait se dire que, par un temps semblable, la personne qu'il ai-nom une récompense qui a dû graver mes recommandations dans tendait n'aurait peut-être pas voulu se mettre en route. Le voyageursa mémoire. l'avait compris , et malgré la pluie qui rendait les chemins glis-

- Cependant si la promesse d'une récompense plus forte , si sants et le vent qui le retenait comme une main vigoureuse appuyéequelque obstacle qu'il est impossible de prévoir avait changé ou en- contre sa poitrine , il marchait avec plus de rapidité encore qu'a ù-travé ses résolutions, je ne le trpuverais pas à son poste : dans ce paravant. Toutefois , s'étant arrêté un moment pour reprendre ha-cas , que faudrait-il faire-? Vous savez qu au moment où j'ai quitté leine, il profita de ce repos pour demander à son guide si le fleuveBelley, la municipalité venait d'être avertie de ma présence, et était bien loin encore.peut-être que , tandis que je vous parle,, la maréchaussée est déjà - Sans la pluie et le vent, nous l'entendrions vaguer à nos-pieds,à ma poursuite. répondit le paysan, car nous n'avons que deux ou trois cents pas à

Le paysan parut réfléchir, et le voyageur reprit : faire pour l'atteindre., biais allez doucement, monsieur, car la des-.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Saint-Etienne, 14 octobre.Le 18 de ce mois , urne foire a cri lieu dans la petite ville de Gré- Samedi dernier, 11 octobre, ou a eu à déplorer, au puits de

nade,.située à seize kilomètres environ de Toulouse ; elle avait attiré Crès-de-Mas, dépendant de la concession de la Béraudière, unecomme toujours un certain nombre de marchands ambulants. Le leu- catastrophe qui impressionne doulomeu,ement notre population.demain 19, deux personnes de celle ville étant à promener à l'endroit Ce puits, qui a 234 mètres de profondeur, se trouve au-dessusde la foire, où les marchands ambulans avaient placé leurs étalages, d'une galerie en percement ayant 200 mètres de longueur envi-aperçurent à terre deux Morceaux de papier déchirés et salis - l'un ron-de ces morceaux de papier attira l'attention des deux promeneurs ,

Le jour de l'accident, un maçon et deux mineurs travaillaientil portait l'emblème de la république française avec la devise Li- au fond du puits, que l'on n'avait point encore eu le temps deIIER11É , LGALITÉ ; C'était le débris d'une lettre écrite en Egypte à inoellonner dans sa partie inférieure, sur 17 mètre de hauteur.notre compatriote le général Dugua , qui fut , comme on sait , soit- Pendant que ces ouvriers se trouvaient au fond, un él:oulement

A. . t me'tr d h verts complètement Un peuse e u

îles de l'Archipel qu'il n'avait point encore eu occasion de visiter.Le 3, le Roi était arrivé à Siphanle; de là S. M. se rendit à Serphôet à Cimole, qu'elle visita dans la journée du 4. Le 5, S. M. était àArgentières, et le 6 à Santorin, où elle demeura jusqu'au 7. Le 8,le Roi était de retour à Athènes.

Hier, 9 octobre, dans la soirée, le roi s'est embarqué de nouveausur le vapeur autrichien le Vulcano, se rendant à Patras pour y re-cevoir la Reine à son retour de Venise. LL. MM. se proposent derevenir par terre de Patras à Calamaki, où le bateau à vapeur fran-çais le Rubis les attendra pour les ramener au Pirée,

p s e auteur Is a rocoverseur du Lare. L autre morceau de papier offre titi interet bienplus élevé , car on y lit un document écrit pendant le siège de Tou- avant l'éboulement on a entendu la sonnette d'alarme. On ignore PARIS, 21 octobre.lon , et an bas duquel se trouve la signature du commandant d'ar- si ce bruit a été produit par l'éboulement lui-mème ou par les ou- On écrit de Chantilly, le 20 octobre :tillerie Buonaparte. Nous avons copié cet écrit que nous reprodui- vriers. On espère qu'ils auront pu se mettre à couvert sous la ga- Le roi est venu hier visiter le due et la duchesse d'Aumale danssons textuellement. Le feuillet a été déchiré par le milieu , et c'est lerie. leur beau domaine de Chantilly. La visite de S. M. n'avait pas étéla partie supérieure qui a été retrouvée. La date du document que Depuis samedi on a vainement essayé de s'ouvrir un passage annoncée officiellement ; mais cette nouvelle, à peine répandue,nous donnons est antérieure de 5 jours à la re rie de Toulon jusqu'à eux. Les éboulements ayant continué au fond du puits, les

P pois- avait mis toute la population de notre ville en émoi, et nos aulori-u'elle est du 24 frimaire an Il c'est-à-dire du 14 décembre 1793 travaux de sauvetage présentaient de tels dangers, que l'on a été9 lés avaient résolu de se trouver à la tète de la garde nationale, sur

et que les Français entrèrent dans cette ville le 19 du même mois forcé d'exécuter ait dessus du premier éboulement un remblai de9 le passage du cortége royal. A onze heures et demie le roi est ar-

rivé, accompagné de la reine, de Mme Adélaide et de M. le princeLa Farlède, 24 frimaire l'an 2 de la république Aujourd'hui les travaux :out poussés avec une e activité fébrile.pas quitté les Philippe de N'urlembeig. En voyant réunie, en avant de la grillefrançaise. M1f. les ingénieurs au corps royal des [nids n'ont

Le chef de brigade adjudant-général, au général Dugua, chef de travaux, qui se poursuivent nuit et jour. On ignore s'il sera pessi_ d enttee, une affluence de peuple si considérable, le roi a fait ar-

l état-major de l'armée révolutionnaire sous Toulon. bic de sauver les trois ouvriers enfouis. Voilà déjà trois jours que rèler sa voiture et a mis pied à terre.M. le duc d'Aumale, qui était allé au devant de S. M. jus-

Le général me charge, mon cher général, de vous demander l'on n'a eu aucune communication avec eux. Il faut encore cinqdouze fanaux et le nombre nécessaires de fusées pour l'exécution jours environ pour foncer un nouveau puits dans le remblai et l'é- qu'au bas de la côte de la Morlaye, est descendu de cheval et a

suivi le roi dans la revue que S. M. a aussitôt passée de la gardeboulement, qui se trouvent actuellement au fond i puits,des signaux dont le général en chef vient de lui..., dinationale au milieu des cris de vive le roi ! qui retentissaient dans

(La feuille est déchirée en cet endroit. - A la marge sont écrits Oit craint que l'air de la galerie, déjà vicié avant le sinistre, ne q

ces mots : « Répondu le 25; n et ceux-ci : « Renvoyé au comman- soit point assez pur pour les trois malheureux au salut desquels on ses rangs et que la foule répétait avec enthousiasme. S. M., après

travaille avec le lus admirable dévoueurcsi. avoir reçu les compliments du maire de Chantilly et accueilli avecdont de l'artillerie

it cette noteplus bienveillance ordinaire les autorités de la ville et du domaine ,S ur le verso on lit : - - s est dirigée à pied vers la cour du château où elle était attendue par

., Ce matin on a fait partir les fusées qui leur sont nécessaires. NOUVELLES DE LA SUISSE. Mm. la duchesse d Aumale, accompagnée de ses augustes parentsQuant aux fanaux, il n'y en a pas eu à notre disposition; il y en a le rince et la rincesse de Salerne. LL. M M. et LL. AA. RR.seulement six qui sont à la disposition de l'état-major de l'armée - On écrit de Lucerue , à la date du 16 octobre: P P

pour établir des signaux pour celle division-ci. L'instruction judiciaire sur l'a>sassiuat de M. Leu semble devoir sont ensuite descendues dans les appartements du rez-de-chaussée,

« BUdyAPARTE. U compromettre quelques membres du parti radical de celte ville. Le où M1. le duc d'Aumale a fait exécuter, sous la direction de M. Du-

gouvernement de ce canton vient d'ordonner l'arrestation du capi- bois et de M. Eugène Lami, des travaux d'architecture et d'ameu-La signature du jeune commandant d'artillerie est écrite d'une taine Rodolphe Corragioni, un des plus riches négocians de Lucei rie blement d'un excellent goùt.

main ferme , et elle est beaucoup plus lisible que celles qu'il donna et le membre le plus actif du parti radical. Il est prévenu d'avoir Plus tard LL. MM. après avoir parcouru à pied une partie duplus tard. été l'instigateur du meurtre. Dans la crainte qu'on ne lit quelque Parc réservé, sont montées en voiture et ont fait une longue prome-

Ainsi voilà un curieux écrit qui a été jeté dans un champ de foire tentative pour son évasion , le gouvernement a lait prendre des me- nade dans la foret. M. le duc d'Aumale accompagnait à chevalsommé inttt:le ; salis doute quelque marchand ambulant ne l'aura sures de rigueur exceptionnelles dans la pri:uu où il a été écroué. la 'oiture du roi.pas même trouvé digne d'envelopper les articles qu'il vendait. On Les sept jésuites, chargés de l'enseignement supérieur au senti- A six heures un dlner de trente couverts a réuni autour de la la-pe demande comment il se fait que deux documents adressés au gé- claire de Lucerue viennent d'arriver dans cette ville. lis se sont ble royale le sous-préfet de Senti;, le maire et le commandant de

-ttéral Dugua se soient trouvés dans les mains de la mème personne ; occupés aussitôt de leur établissement théologique. Le programme la garde nationale de Chantilly, les principaux chefs du domaine,n'est-il pis à présumer que ces papiers faisaient partie de ceux lais- des études a été publié; les élèves ont pris dejà leur inscription, les aides de camp et officiers d'ordunnnce du roi et des princes.sés par le fils du général Dugua, mort dans notre contrée , et qu'ils et les cours commenceront le 20 de ce mois. I.L. MM. ont quitté Chantilly à huit heures du soir, charmésauront été vendus au poids par des personnes qui n'en connaissaient La cour d'appel de la ville d'Arau vient d'acquitter M. Schlen_ de celle belle journée et touchées de l'accueil qu'elles avaient reçu.point l'importance ; et n'est-il pas probable que d'autres curieux singer, chef du parti catholique d'Argovie, qui avait été traduit de- Au moment où le roi a passé par la ville, S.. M. a trouvé toutes lesmanuscrits , provenant de la mème source, auront ainsi été perdus ? vaut les tribunaux par le gouvernement de son canton , pour avoir maisons illuminées, toute la population aux fenêtres et le cri de

La publicité que nous donnons à ces détails aidera peut-ètre à adressé au grand conseil une pétition en faveur des communes ca- vire le roi ! saluant son départ d'une extrémité à l'autre de notrefaire retrouver la trace du marchand ambulant qui était possesseur tholique où se trouvaient les biens des couverts supprimés. grande rue, qui n'avait jamais été i bruyante ni si remplie.(les papiers du général Dugua et qui pourrait avoir des documents - On écrit de Avant de quitter Chantilly, le roi a remis au maire de la villeLucerne : pauvres.plus précieux encore que ceux dont nous venons de parler. pourIl y a environ 500 individus compromis dans l'affaire des corps- 500 fr. les p

Pendant la promenade du roi, M. le comte Molé était venu de- francs qui sont déjà jugés ; il en reste encore environ 900 à juger, son château de Champlatreux, distant de trois lieues, pour présen-La cour royale de Montpellier, chambre des mises en accusation, il est difficile de prévoir la fin de cette jugerie , car on est tou-

t ter ses hommages à S. M., qu'il a cu le regret de ne pas trouver.a rendu trois nouveaux orvets contre les Trabucayres. Le premier jours à l'affût de nouveaux coupables. Un des derniers numérosrenvoie devant les assises des Pyrénées-Orientales , sous l'accusation de la Feuille officielle Contenait l'invitation du juge d'instruction à Hier, à midi , le roi, accompagné de M. le général de Cha-de recel habituel de malfaiteurs , et comme complice de rébellion et toutes les municipalités et à tous les syndics de donner , dans le bannes, de M. le colonel Dumas, de MM. le comte Pajol et Chef-de tentatives - d'homicide sur des soldats français à la Mooga , le délai de quinze jours , la liste exacte de leurs ressortissans compro- fontaine, officiers d'ordonnance, est parti de Saint-Cloud pour venirnommé Visceft Justafré , déjà Condamné pour crime d'association. mis qui n'ont pas encore été proclamés jusqu'ici. à Paris.

retour à sic heures au palais de Saint-Cloud.Le second r nvoie devant la même cour d'assises , comme rebel- - Nous avons parlé d'une promenade que fait en ce moment S. M. était deles en réunion armée de trois à vingt personnes , et assassins d'a- notre ambassadeur dans les divers cantons 'de la Suisse. M. de Dans

famillelaroyale

soirléee,Barbier

lesles artistdees duSéville. L

Théà1u,.e-MltM.atien

etontLL.

jouéué devantiaAA. RR ontgents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions , le Pontois est arrivé le 9 à Coire ; M. le colonel de Planta-Reichenau

témoichef de bande Vignes et deux bandits , ainsi que Jacques Justafré, l'a accompagné jusqu'à Reicheneau, où il lui a montré la chambre

gné à plusieurs reprises leur vive approbation.condamné avec Vincent, pour association , et repris de nouveau 'que le roi Louis-Philippe a occupée dans la maison d'école de cet - M. Dumon est arrivé hier soir à six heures au ministère descomme complice de rébellion et d'assassinat. endroit. travaux publics. Le ministre des travaux publics était parti de Paris. Le troisième arrêt est relatif à l'affaire de l'infortuné Massai. Il le 14 septembre. Il a parcouru, pendant ce court espace de temps,d&clare qu'il y a lieu à accusation contre cinquante-cinq individus : le centre et le midi de la France, il a visité tous les grands travauxlu Quinze comme membres d'une association de malfaiteurs; 2° NOUVELLES DE LA GRÈCE. d'utilité publique qui s'exécutent en ce moment. C'est par Lyon etdouze comme auteurs ou complices de vols commis la nuit , avec la Bourgogne que le ministre a effectué son retour à Paris,armes et menaces ; 3° quatorze comme auteurs ou complices de Athènes, 10 octobre. A1. Durnon va s'occuper immédiatement de fixer le jour de l'ad-

L'état du pays est des plus aflligeans, la llessénic est journelle- udication de la lu art des grandes ligues de chemin de fer votéesséquestration ayant duré plus d'un mois avec menaces rte mort et ment j plupartsession.est le théâtre d'assassinats et de crimes de tous genres. Destortures corporelles ; 4° ouzo comme auteurs ou complices de meur- dans la dernière sesswn. Ou pense qu'elles seront toutes adjugées

ire avec tortures et actes de barbarie ou d'assassinats; 5° trois cruautés horribles et saris exemple ont été commises dans les envi- avant le 15 décembre.rois mémo de la capitale. Un berger ayant été pris par une bande decomme receleurs habituels de plusieurs des malfaiteurs accusés des

crimes précédents. brigands, près du village de Tzouika, a été dépouillé, et croyantqu'il avait encore de l'argent enfoui, on l'a attaché à une broche, et On lit dans le Journal des Débatr:approché de la braise ardente où il a dù expirer au milieu des tour- Le bruit qui s'est répandit de l'intention où serait M. le maréchal

On lit dans le Courrier de Lyon, du 23 : monts inouïs. Quelques jours plus tard, la même bande de brigands Soult de quitter le ministère de la guerre, qu'il dirige avec taritLe fameux défi d'improvisation , entre MM. de Pr%del et P. a art été près de Kakossalssi, autre village de l'Attique appartenant d'éclat et d'autorité depuis cinq ans, a donné naissance à beaucoup

Drague, s'est vidé hier au Cercle musical , devant un public qui à l'honorable M. Lapierre, trois bergers qui ont subi les mêmes de suppositions absurdes. Des journaux de l'opposition annoncentavait envahi de bonne heure toutes les places de cette charmante tortures, après avoir été frottés avec du beurre que les brigands ce matin, avec la plus grande assurance, le démembrement du mi-salle. Disons, sans plus tarder , que la commission nommée pour avaient trouvé sous la tente de ces malheureux. L'un d'eux a expiré nistère; et quelques-uns, encore mieux informés, vont jusqu' dé-juger du mérite des deux improvisateurs, a , d'une commune voix sur le champ, les deux autres ont été brùlés à petit feu. Ces crimes signer ceux de ses membres qui se chargeraient de cette dislocationdécerné la couronne à M. de Pradel qui s'est montré , pendant tout atroces ont jeté la consternation dans toutes les classes de la société. par leur retraite immédiate. C'est sans doute parce que l'opposi-le cours de la séance, digne de lui-mème et de sa vieille réputation. - S M. le roi s'est embarqué le 4 de ce mois, sur le bateau à fion aura reconnu l'impuissance de ses propres efforts pour ren_

ll' é ii i tè à l i l il â he e se rre, qu s nee m n s u a sser la l c e de sevapeur autrichien le fïtlcmto, pour aller faire un voyage dans les verser

cenle est bien rapide. pas dire tout ce qu'elle a dan; l'idée. incertaines, et laissait à peine un rayon d'espérance. NéanmoinsUn éclair immense qui sillonna toute l'étendue de l'horizon vint - Eh bien ! puisque tu ne veux pas parler plus clair, tu vas re- lorsque les cavaliers furent assez loin pour n'avoir plus à craindre la

certifier tes paroles du guide, en montrant au voyageur le fleuve venir avec moi à Belle1 dit te brigadier. Quant à vous , Continua- trahison d'un éclair, le voyageur se mit à descendre vers le fleuveprofondément encaissé au-dessous de lui, et se détachant , comme t-il , vous allez descendre. jnsgrt'tiu bac , pour voir si le père la en observant toujours la précaution de longer la haie qui l'avaitun large ruban blanc, de l'obscurité des hautes collines entre les- Traille ne rôde pas de ce côté-ci. Vous sa vez que le nouveau règle- abrité, de manière à pouvoir lui demander encore un asile en cas dequelles il serpente. ment l'oblige de rester sur la rive de Savoie, depuis le lever du so- surprise.

- Je crois avoir aperçu le bac, dit l'émigré. leil jusqu'à son coucher. Parvenu au bas de la descente qui conduisait ait Rhône , il en-- Et moi aussi, répondit le paysan ; mais nous n'aurons pas le - Tiens , tiens , dit le par<an , vous voulez aussi gêner le petit tendit le gendarme qui signifiait au batelier l'ordre de ne pas s'ap-

temps de le gagner, car vous êtes poursuivi. commerce du père la Traille? Un Si brave homme c'est pas juste; procherde toutela nuit (le la frontière de France.A cet ordre étaientUn second éclair laissa voir distinctement deux cavaliers qui s'a- et puis c'est inutile , car les voyageurs qui voudront passer l'eau la joints l'avis d'une surveillance de tous les instants, et la menace

vançaient de toute la vitesse de leurs chevaux. nuitjn'auront qu'à descendre sur la droite jusqu'à Guiers , ils trou- d'une punition sévère en cas de désobéissance. Tout espoir s'éva-- Jetez-vous derrière cette haie, continua le guide, et laissez- veront les pècheurs au feu qui les mèneront partout pour un petit nouissait donc de ce côté , et après quelques instants de réflexion ,moi arranger l'affaire. Seulement, écoutez bien ce qui se dira , pour écu. le voyageur se décida à côtoyer le fleuve dans la direction indiquée,

vous gouverner en conséquence. - On les fera surveiller dès demain , dit le brigadier enchanté pour arriver à ce lieu dont il savait le nom , mais dont il ignorait laIl n'y avait pas à discuter sur le mérite de ce conseil : l'émigré de l'avertissement. Maintenant , en route. position : rien ne lui indiquait non plus la lougueurdu trajet qu'il

se hâta de le suivre. Il était à peine de l'autre côté de la haie que Les deux gendarmes se séparèrent : l'un ,qui était le brigadier , avait à parcourir pour y arriver.les cavaliers interpellaient son compagnon , resté sur le grand réprit le chemin (le Be)ley, accompagné du paysan ; l'autre des- Il put , durant quelques instants , suivre le rivage à l'aide d'unchemin. cendit vers la rivière pour surveiller le bas. L'orage n'avait rien sentier caillouteux , tracé entre la montagne et le courant ; mais ce-

- Tri n'étais pas seul , lui dirent-ils brusquement. perdu de sa violence , l'obscurité était profonde, la pluie continuai t sentier se rétrécissant toujours , le voyageur fut bientôt obligé de lePlut à Dieu que j'aie eu de la compagnie , répondit-il # je de tomber et le vent de mugir. quitter port en prendre un antre qui semblait conduire ait même

ne serais pas aussi tremblant. Le voyageur, qui s'était retiré derrière la haie; n'avait pas perdu but en longeant le flanc des collines. L'obscurité de la nuit et les- On t'a vu sortir de la ville avec un particulier suspect : qu'est- un seul mot de la Conversa tionique nous venons de rapporter. Il sa- éblouissements qui succédaient au rayonnement passager des éclairs,il devenu ? vait qu'il y avait danger pour lui à se présenter au bac de Châtiilon, rendaient la marche de l'émigré toujours plus difficile et par consé-- Ma foi , je n'en sais rien. Je pense qu'en voyant le mauvais et son unique chance de salut reposait sur l'avis intelligent , mais quent plus lente. Sa, vo!onté formelle était de ne pas s'éloigner de

temps , il se sera mis à l'abri quelque part. Savez-vous qu'il ne fait bien vague, que son guide avait eu l'adresse de lui faire parvenir. la rivière , mais il y avait quelque chose de plus fort qu'elle , c'étaitpas beau ?- Si la nuit eùtété claire et calme , il aurait pu suivre le bord du la configuration des localités au milieu desquelles il se trouvait jeté ,

Oh ru- lsPolirule

coup , vous êtes trop curieux , monsieur Besson oùu{ ou trouvait des depécheurse, rivé

suivant vlea dires de son mémeaun trajetfois , dans

undes

t 1eCesertier,isquilavaitplpa(s'était le nom du brigadier) ; je né suis pas on suspect , moi ,vous compagnon ; mais dans la circonstance présente, celle résolution, la jusqu'alors se diriger vers les hauteurs s'était brusquement abaisséle savez bien. Chacun a ses petites affaires , et la jeunesse ne peiit seule au reste qu'on pùt prendre, n'offrait que des ressources bien comme pour se rapprocher du fleuve encore une fois , et .ce chan-

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

y La :ara® t°i. q"- )e a

dissoudre lui-même ; mais nous croyons que de ce côté encore ses nièrement couverts de désastreuses inondations tout le pays était Les événements qui se erOut passes fins la ptévince rare ontespérances seront trompées. Nous croyons pouvoir affirmer que. le sous les eaux, des maisons out été emportées. été promptement connus dans celle de Cr,tantine , mais; il n'y ont

rcabinet n'a jamais été plus uni, que toutes les mesures prises par Ces dernières nouvelles de la Chine bout du 20 juillet ; elles sontlui, en y comprenant les pins récente, l'ont été avec un parfait dépourvues d'intérêt. J. ,Uorit,omerry a donné sa démission des

eu jusqu à ce jour aucun retentissement et la tranquilhC a plus

accord, et qu'en ce qui concerne en particulier Al. le maréchal fonction; de trèsgrande a continué de régner sur tous les points.

orier à Hong-Kong et s'est mis en route pour l'Eu- Depuis, des démonstrations hostiles qui ont eu'lieu le 4 et le bprésident du conseil, tous les motifs attribués au désir qu'il attrait tope. Une ligne de bateaux à vapeur, va être établie entre Ceylan et Lie , les Kabyles lie se bout plus présentés aui avant postes demanifesté de prendre sa ténuité est de pure invention. la Chine. Djigelly.; ils paraissent avoir renoncé quant à présenta leurs pro-Si Al. le maréchal Soult n'avait consulté que ses propres inclina-lions, et le be uiu du repos que ses longs et glorieux travaux lui pets contre cette place.

donnent le droit de réclamer, il y a quelque temps déjà que ses ( Correspondance. a`particulière.) - 150 hommes du 29e régiment de ligne sont arrivés le 18 octo-collègues eussent été privés de son concours. Il y a déjà plusieurs ` / bre à Bougie par le Gomer, pour y relever les deux compagniesmois que M. le président du conseil avait exprimé le vteu de se PARIS , 92 octobre. de tirailleurs indigènes du bataillon de la province d'Alger.décharger d'un fardeau qu'il croyait devenu trop lourd pour ses A Bougie, comme à Dellys, la tranquillité signalée par les der-forces. Les instances du roi, celles de ses collègues ont jusqu'à pré- Le 3 010 est à 89 fr. 75 e.

Le 5 00 et à 117 fr. 60 cmers rapports n'a été troublée par aucun événement.

.sent déterminé l'illustre maréchal à différer l'accomplissement de - La colonne du général Marey était campée le 15 octobre surcette résolution.

Actions de la banque , 3,355 fr. VO c.L'actif espagnol n'a pas été coté. l'Oued-Ghoumara. Vos affaires allaient à cette date fort bien de ce

Il est possible que, dans ces derniers temps, M. le président du côté. Deux des trois principaux chefs de l'Ouennougha venaient deconseil ait manifesté de nouveau sou débit- d'une manière plus vive; - Le jeune de 1lontagnac, engagé volontaire, parti récemment

l'Afi i que, d'être incorporé uans le,ré régiment coin- faite leur soumission.mais dans tous les cas, le roi et le cabinet connaissent trop le prix pour que, g que L'on (lit toujours que les deux chérifs fauteurs des désordres àdes conseils de sa vieille et profonde expérience, et l'utilité dont ses mandait sou père. l'est de la province de Tittery et qui se sont retirés dans le Jurjura,services peuvent encore être au pays, pour lie pas chercher tous les - Parmi les traits de courage qui viennent d'illustrer à jamais mécontents des dispositions des K ,tss tes à leur égard, cherchent àmoyens de le conserver à la tète des affaires. nos soldats d'Afrique, on rapporte celui-ci s'éloigner de ce pays.

M. le maréchal Soult , dans sa longue et glorieuse carrière , a . Le capitaine Sotfrane, commandant une redoute, s'est vu entourétrop largement payé sa dette à son pays pour qu'on puisse lui re- par une nuée d'Arabes, qui le sommaient de se rendre. « Nous

fuser le repos nécessaire à son àge et à sa santé; mais nousespérous nous rendrons, a répondu le brave officier, quand les fossés de laqu'il sera pus>ible de concilier ses légitimes demandes avec les vaeux redoute seront comblés de nos cadavres. » Cette attitude a imposédu roi et ceux de ses collègues , et que tout eu déposant une partie aux Arabes, qui se sont retirés sans oser attaquer.des fonctions qui pèsent le plus directement sur lui , l'illustre ma- - L'année dernière le département de la Seine comptait 20,301réchal gardera dans le conseil la place éminente qu'il y occupe si censitaires; cette année, il n'en compte plus que 18,216.légitimement depuis la formation du caliiuet actuel. - On lit dans la Gazelle d'Augsbourg :

Ce n'est pas dans un moment où les conseils de son expié- L'arrestation du chancelier de Borr avec sa femme a fait unerience peuvent être d'une plus grande utilité que jamais , que Al. grande sensation à Vienne. M. de Borr a , dit-on , fait de faux bil-le maréchal Soult voudra en priver sou pays , et nous avons tout lets de banque de 100 florins; il les a mis dans la circulation. Salieu de croire qu'il continuera de prêter au cabinet du 29 octobre, femme a é:e arrè:ée au moment où elle donnait un billet faux enlion seulement la haute autorité de son nom , mais encore le con- paiement. La Banque a déjà payé pour 6 ou 8,000 florins de cescours le plus puissant. billets. Une somme considérable est , dit-on , dans la circulation.

- Une lettre de Sébastopol, en date du 28 septembre, nousdonne quelques détails sur le séjour eu Bessarabie et dans laCrimée de l'Empereur de Russie, qui devait rejoindre l'Impéra-trice le 13 ou le 14 de ce mois. C'est à Sébastopol que l'Empereura n une entrevue avec le prince Worousoff, et qu'il s'est décidé a

e d e a Ki ft à K h fà M s ren r p r ar , .o , eoscou eajourner son voyageCracovie et l'Allemagne auprès de l'impératrice. L Empereur a

t

13. Ou voir avec intérët figurer sur cette jliste de glorieuses recom-

conféré par un ukase des pouvoirs spéciaux au grand-duc hére- penses : 4 officiers de sauté du grade d'aide-major. 3 de ces lauréats

ditaire pour toute la durée de son absence. Le comte de Nes- lu champ de bataille ont été pensionnés pour perte ;absolue deun membresa e d'1' .guEmpereur .selrode , ministre des affaires étrangères accompagne l

et restera, dit-on, en Italie jusqu'à la fin de l'année.Dans sou rapide voyage, S. M. a donné lotis ses soins à l'armée

et à la (lotte de la mer Noire. Le département de la marinea déployé depuis quelque temps la plus grande activité pour lesconstructions navales dans les ports de Nicolaïef et Sébastopol. Oua lancé dans le premier île ces ports, le 91 septembre, en présencede l'Empereur , onze nouveaux bàtiments de guerre , et deuxà 'Sébastopol , la frégate Ifocarna et le brick l'Orphée. l,'Em-

- L'état des pensions accordées en 1844 pour blessures ou infir-mités contractées à l'armée comprend 990 militaires de toutes armes,dont 89 amputés. L'arme de l'infanterie compte dans ce chiffrepour une somme de sacrifices proportionnée aux services qu'ellerend en Afrique : 190 pensions d'officiers, sous-officiers etsoldats luiont é'.é affectées. La cavalerie en a obtenu 25, la gendarmerie 19,l'artillerie 90, le génie 8, le traits des équipages 11, et les vétérans

- Le Tintes fait les réflexions suivantes sur la maladie des pom-mes de terre en Irlande :

« Une famine en Irlande serait une des calamités les plus terri.lites que l'on pourrait imaginer comme devant interrompre la pros-périté actuelle de la Graude-Bretagne et les bienfaits plus grandsencore d'une paix de trente années, et les circonstances aggrave-raient encore le mal. Il serait prématuré d'indiquer un remèdeimmédiat, tant que l'étendue du désastre n'est pas connue et appré-

pereur, accompagné de sou fils, héritier du trône, et du grand-duc ciée.de Hesse, qui a fait la dernière campagne du Caucase , a ins- Prohiber l'exportation, comme on l'a proposé, serait le plus sûrpecté dans le plus grand détail les vaisseaux , et a fait manceu- moyeu d'empêcher l'Irlande d'avoir à sa disposition un approvision-

uvrer les deux divisions de la flotte réunie à Sébastopol. Il a nement au-delà de ses besoins actuels. Supprimer les droits suraussi visité l'arsenal et les fortifications de cette ville. toutes les denrées importées serait- un acte qui engagerait grave-

Des correspondances particulières de la Plata, du 6 août ment la responsabilité d'un ministère et du parlement, si au lieu

confirment et complètent les nouvelles données ces jours derniers, d 'cri faire une mesure permanente ou n'en faisait qu'une mesure

par les journaux anglais.accidentelle. Une aussi brusque intervention lie serait pas très-eu-

D'après ces correspondances , Rosas aurait proposé de rappeler courageante pour cette classe utile qui cultive la terre et vend pour

ses troupes, dès qu'Oribe déclarerait lie plus en avoir besoin; l'inter- gagner. Puisse ce (lue l'on fera être fait pour le bien »

e-ail alors sans objet. On sait qu'Oribe a 8000 Orientaux 1 -ion sventavec lui.

Lopez, qui s'était emparé par surprise de Santa-Fa , en a été 'NOUVELLES 1W ATL 1.chasse

Ce qu'il ya de singulier, c'est que les Anglais aussi bien que les fions utiles contre l'ennemi ;que ces secours n'admettant pas de re-Francais neutres ont protesté contre l'intervention soi-disant faite en NOUVELLES D'AI'RIQUE tard, il faut souvent marcher par le temps le plus défavorable , et

fin q eles posteseul naître une catastrophe.E ui neue de làn

p qqAl er 20 octobre.fiidg ,leur faveur. et td dCalcutta, 6 septembre.

Les sujets qui peuvent le plus attirer l'attention sont , pour lemarnent, en très-petit nombre. Bien que l'on pense avec raisonque le Punjaub ne tardera pas à devenir le théâtre d'événementsimportants, pour le moment nous ne recevonsri en qui soit bien digned'être ment-oriné. Ce malheureux pays est plus que jamais horsd'état (le se rlonuer la paix et la tranquillité. Peshora-Sing réussitdans sa réheliion : on assure qu'il est à la tète de vingt-cinq millehommes et que les troupes royales désertent pour aller à lui? Lasoldatesque sicke est persuadée que le visir est d'accord avec le gou-vernement bi itannique ; pourtant il ne se porte pas encore enverslui à de fàcheuses extrémités. On s'attend àdes troubles pour le mois

d'octobre.Le gouverneur général doit partir le 23 (le ce mois pour les hau-

les provinces, et le commandant eu chef viendra le joindre au com-

mencementde novembre. Les bas districts du l.engale ont été der-

par ar _tiune si cers , a.iso lie e n emon ree oiventM. le maréchal gouverneur-général, accompagné (le ses aides- sont pas

de-camp et officiers d'ordonnance, a quitté Alger le 18 octobre à être soiigneusement évités , car ils sont une source d'embarras , de

cinq heures riu matin, se dirigeant sur Milianah où il va se mettre faiblesse et de danger.

à la tète d'une colonne qui a dù y être réunie aujourd'hui 20, pour Je ne fais ici qu'effleurer la question, me proposant de faire un

opérer dans l'est de la province d'Oran. petit traité sur cette importante question ; d'ailleurs les douloureux

- Al. le colonel Eynard, premier aide=de-catnp de M. le maré-événements survenus à la fin (le septembre doivent avoir ouvert lesyeux aux plus incrédules.

chat guuverncur-général, est arrivé le t7 octobme'à Alger, venant de Les postes-magasins ou de r;ivitaillement qui sont indispensablesParis pour favoriser la mobilitéales colonnes, n'ayant qu'une faible gar-

- M. le directeur de l'intérieur et des travaux publics s'est rendu nison, rie sont chargés , à proprement parler, que de leur défense ;le 18 à Blidah avec M. le maréchal gouverneur-général, afin d'exa- ils ne doivent pas prétendre à la domination du pays qui les envi-miner sur les lieux les diverses questions relatives à la colonisation et tonne, car ils en sont parfaitement incapable. Tant que le pays estau peuplement du territoire circonscrit par la Chiffa et le Boit- calme et obéissant , le chef de ces postes doit sans doute surveillerRoumi. l'action des chefs indigènes, se faire faire des rapports par eux sur

- L'on est sans aucune nouvelle de l'Ouest depuis la jonction des tous les points de leur administration ; les faire venir de temps àgénéraux de Lamoricière et Cavaignac. autre auprès de lui pour se faire rendre compte, avec détail , de la

Circulaire de M. le gouverneur-général à MM. les généraux com-mandant les procinees et les subdivisions , et officiers supérieurscommandant les cercles.

A bord du Panama , le 14 octobre 1845.Général ,

Les circonstance tue conduisent à vous rappeler ce que j'ai sou-vent écrit et répété : qu'au milieu (lu calme le pins parfait , nostroupes et nos moyens de tout genre devaient être préparés , placéset disposés comme au temps où la guerre avait la plus grande acü=vité, compte au temps où Abd-et-Kader pouvait réunir 12,000 à

'un15,000 hommes ; car , ajoutais-je , la guerre peut renaître dinstant il l'autre parle soulèvement du pays tout entier ou d'uriefraction considérable ; que si dans de pareilles circonstances nousétions décousus , éparpillés , mal approvisionnés dans nos postes,irons offi irions à l'ennemi une foule d'occasions partielles de nousfaire éprouver des échecs dont les résultats matériels et surtoutmoraux auraient les plus graves inconvénients.

Vous savez aussi combien souvent je me suis élevé contre la mul-tiplication des poste permanents vers lesquels la tendance étaitpresque générale; on croyait eu démontrer la nécessité par une foulede motifs plus ou moins spécieux : Il fallait un poste, disait-on, entel ou tel endroit pour surveiller le pays, pour l'administrer, pouren avoir des nouvelles et s'assurer si les chefs arabes remplissaientbien leurs obligations envers flous et envers leurs administrés; d'au-tres fois, c'était pour assurer telle ou telle communication, pour queles convois et même les voyageurs isolés pussent trouver quelquesressources alimentaires sur leur route, et un abri le soir contre lesvoleurs et les attaques nocturnes. On ne réfléchissait pas que desbesoins de cette nature se faisant sentir sur toute la surface de l'Al-gérie, il aurait fallu, pour être conséquent, les satisfaire partout,et qu'alors toute l'armée eût été immobilisée dans des postes per-manents grands et petits.

Serait-il encore nécessaire de répéter que les postes permanentsqui ne peuvent être que trè:-faihles'cn raison de leur multiplicité ,n'assurent pas les communications et n'ont aucune action sur lepays ; qu'ils ne gardent réellement qu'un point ; que l'action réelle,la véritable puissance , est dans les troupes qui tiennent la campa-gne, lesquelles ne conservent leur force dominatrice qu'autantqu'elles ne se subdivisent pas trop , et que chacune des fractionsest capable de vaincre toutes les forces réunies de la contrée qu'elleest chargée de maintenir dans l'obéissance ; que non seulement lespostes multipliés immobilisent une partie des forces de l'armée , af-faiblissent numériquement les colonnes agissantes , mais encorequ'ils absorbent en partie l'action tics troupes restées mobiles , puis-que celles-ci sont chargées de les ravitailler, de satisfaire à leurs be-soins , et souvent d'aller à leur secours au lieu de faire des opéra-

Oui , répondit le voyageur : venez ouvrir , je vous en prieement avait ranimé l'ardeur du voyageur qui volait son salut sur ,fi avait à peine prononcé cette courte invocation que les aboie-

gla rive opposée ; mais cette espérance fut de courte durée , caraprès une longue descente , une succession d'éclairs moins éblouis-sauts que ceux qui les avaient précédés lui apprit qu'il se trouvaitdans une étroite vallée , et par conséquentiséparé de la rivière parune montagne dans laquelle il rie fallait, pas songer à s'engager.

t Revenir sur ses pas , c'était chercher un péril certain ; persévérerà percer en avant , ce n'était rien de plus que courir la chance d'unhasard qui pouvait ètre.tout aussi bien périlleux que favorable. Ce-pendant ce parti était le seul auquel il fût raisonnable de s'arrêter,en observant la précaution de toujours se diriger vers le point oùselon toute apparence , ofl devait retrouver le fleuve. L'émigré seremit donc en marche ; mais déjà ses forces commençaient à dimi-

} mrer, et la pluie, en collant ses vêtements sur son. corps fatiguéaugmentait la difficulté qu'il éprouvait à se mouvoir. Cependant soncourage ne faiblissait pas, et sa volonté d'échapper aux périls quile menaçaient grandissait en proportion des r.bstacles qu'il trouvait àl'accomplir.

Après s'être arrêté encore plusieurs fois pour écouter s'il n'en-4

`tendrait pas de nouveau la grande voix du fleuve , ou si le vent net lui apporterait pas quelques-uns de ces bruits qui révèlent la pré-

'

menus d'un chien frappèrent distinctement son oreille, et presque instamment.au même instant la bienfaisante lumière brilla une seconde fois à - Etes-vous médecin ou prêtre ?peu de distance de lui et dans la direction d'où semblaient venir les - Je n'ai ni ce bonheur , ni cet honneur.aboiements : il y avait donc certitude complète qu'il se trouvait à - Alors, passez votre chemin ; vous n'avez rien à faire ici ceproximité d'un lieu habité, et qu'il dépendait de lui d'obtenir ce qui soir. nne se refuse jamais, c'est-à-dire un abri contre 14 tempéte. Pour- Et la forme humaine qui se détachait , debout , à l'issue d'unetarit sa volonté flotta encore quelques instants indécise , mais la fa- pièce éclairée , sembla se disposer à se retirer.tigue , le ciel toujours plus menaçant , peut-ètre aussi quelque ins- » Riais , j'ai perdu ma route , reprit le voyageur ; je suis brisépiration secrète et soudaine, le déterminèrent, et il se mil sérieu- (le fatigue ; la pluie m'a glacé. Ouvrez , ouvrez , pour l'amour deserrent à chercher les moyens de gagner cette habitation , dont il Dieu !était plus séparé par l'obscurité que par la distance. - Comment vous nommez-vous?

Après plusieurs tentatives infructueuses , le voyageur rencontra - Auguste. »un obstacle qui lui parut être un mur de clôture. Ne pouvant le Auguste, c'était le prénom du voyageur, et celui sous lequel ilfranchir , il essaya de le longer dans l'espérance d'y trouver une était désigné dans le faux passeport qui l'avait aidé à quitter Parisissue. Effectivement ses mains finirent par rencontrer les barreaux après les événements du 10 août.d'une grille eu fer , et , après de nouvelles recherches , le cor- « Auguste! répéta la personne qui avait interrogé : attendez undon d'une sonnette. A travers cette grille il avait aperçu de nouveau moment, je vais envoyer quelqu'un pour vous ouvrir; mais ne faitesla lumière qui l'avait attiré. pas de bruit. e

Le Chien , inquiété par l'approche d'un inconnu , s'était remis En effet, une servante, portant une lanterne, sortit bientôt de laà aboyer avec plus de violence, et , dressé sur ses pattes de derrière maison, et vint ouvrir la grille, qui se referma en retombant sur

'lseuce des humain,, il lui sembla quil toyait briller une lumière au- coutre les barreaux de la grille , il semblait menacer le voyageur , elle-mème dès que le voyageureut franchie. Celui-ci suivit la

dessous delui. Dans sa position c'était un secours, mais il fallait que c'e pronostic inhospitalier replongeait dans ses hésitations. Il servante, qui le précéda sans proférer une parole, jusqu'à ce qu'ellenéanmoins s'en approcher avec une extrême précaution. Il ignorait allait se retirer peut-être , quand une fenêtre ou une perte s'ouvrit l'eùt introduit dans une petite salle basse où elle le laissa. Il s'aper-d'ailleurs si le sentier dans lequel il était le conduirait dans cette dans la maison , et une voix de femme prononça ces mots : cul, au moment où elle le quittail, que ses traits étaient boulever-dire ilion, et il en douta tout à fait lorsque, layant suivi pendant e Jupiter! vilaine bête ! allez vous coucher ! e ses, que ses yeux portaient les traces de larmes récentes, et que desquelques instants encore, ii ne retrouva plus le fanal consolateur Jupiter cessa d'aboyer , mais ce fut pour se mettre à hurler de la larmes plus nouvelles encore semblaient prèles à couler.qui avait fait rentrer J 'espérance dans son autre Aie serais-je façon la plus lamentable. MARQUIS nE FDUDRAS.trompe, s'écria-t-il duuloureusement ? mon Dieu I mon Dieu ! t, Quelqu'un serait-il à la grille, demanda la personne qui avaitprenez pitié de ma pauvre Camille ' déjà parlé9 'La suite au prochain nus ro.,).

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

disposiiiou des esprits, de l'état des perceptions , de la police , desamendés, des 1 rdits qui circulent, etc., etc.

Mais ce chef ne doit jamais sortir avec une fraction de son monde,soit pour rétablir l'ordre qui aurait été troublé , soit sous le pré-texte de protéger le pays. 1 peut tout au plus faire une sortie brus-que et de nuit, à Courte distance, pour arrêter des homme, signa-lés comme daugereux, ou pour tout autre coup de mail, partiel jugénécessaire pour assurer la Irai.quillité (lit cercle ; mais le détache-ment qui serait fait dans ces cas fort rates, devial, elle rentré aupoint du jour. S'il y a des actes à réprimer chez une tribu ou gruefraction de tribu, il faut attendre pour en demander compte qu'unecolonne vienne manceuvrer dans le pays ; c'est alors seulementqu'on petit le faire avec etlicaciié et sans danger.

Si le pays était menacé d'une insurrection ou de l'envahissementdes insurgés voisins, ce n'est pas un détachement de quelques ceii-taines d'hommes qui pourrait prévenir le danger, et u s'exposeraità une destruction complète, sans l'espoir fondé d'atteindre le but.Quand une contrée est eu fermentation, il est rare que les popula-lions demandent sincèrement à être protégées, et elles sont eu géné-ral disposées à attaquer les protecteurs. Souvent elles peuvent seprotéger elles-mêmes et si elles sont de bonne foi, ou elles se dé-fendent, ou elles ;;'éloignent du péril. Dans tous les cas, il vautmieux que le malheur tombe sur elles que sur un détachement im-puissant.

Ainsi jamais en ne doit sortir, jamais on ne doit combattre quandon est maille de ses actions, saris un but utile, raisonné, et même,dans ce cas, sans avoir oes chances de succès.

J'ai dit plus haut que les postes permanents n'assuraient pas lescommunications, je crois utile de démontrer encore cette vérité, quej'ai si souvent exposée dans mes entretiens avec vous :

,Qu'entend-on par assurer une communication ? Ce ne peut être

dans la véritable acception du mot , que donner la faculté aux petitsconvois , aux faibles détachements , aux isolés même , de parcouriren sécurité cette communication , car il n'est pas nécessaire de pro-téger une colonne qui trouve en elle-même une forcé suffisante.C'est la colonne qui protége , et non pas le poste , qui ne peut rienhors de son enceinte.

Comment des postes échelonnés d'étape en étape sur une routepourraient-ils la rendre sûre pour les convois , les petits détache-ments et les isolés ? Si ces fractions rencontrent à distance égaleentre deux postes un rassemblement très-supérieur à elles , à quoileur serviront les postes qui sont à trois lieues en avant et trois lieuesen arrière ? Evidemment elles seront détruites ou prises , sans mê-me qu'ils erraient connaissance.

Les postes qu'on représente comme propres à assurer les com-munications ne sont donc qu'une illusion dangereuse. lis affaiblis-sent l'armée , ils paralysent son action , et ne remplissent pas lebut pour lequel on les institue.

11 ti'y a qu'une manière d'assurer les communications, c'est debien dominer le pays à droite et à gauche , et , dans certains cas ,de couvrir la communication par une colonne postée ou agissant surle côté le plus menacé.

La réunion, en une seule colonne , de tous les postes qu'onéchelonnerait d'après la routine sur une communication, l'assurerabeaucoup mieux , si cette colonne manoeuvre convenablement, quene le ferait la division des forces et) postes permanents.

Ces. principes excluent-ils les postes d'une manière absolue? Nonassurément. Le principe de mobilité exige quelques postes de ravi-taillement. Loin d'ètre contraires au système ils le complètent , carils favorisent singulièrement la mobilité des colonnes quand ils sontconvenablement placés. Prenons sur notre ligne intérieure un exem-ple pour le démontrer

Une colonne part de Tlemcen ou de lotit autre point pour opérerdans le sud , c'est-à-dire dans le petit désert ; si , quand elle a finises vivres et ses munitions , elle est obligée de venir se ravitailler àson point de départ, elle abandonne ses iupérations souvent dans lemoment le plus fovorable , elle perdun temps précieux pour l'ac-tion ; ces marches improductives fatiguent beaucoup les hommes etles chevaux il faut donc qu'elle trouve plus près d'elle un pointpour s'y ravitailler, y déposer ses malades , ses blessés , et prolongerimmédiatement son action ; oh sait que c'est la continuité ries opé-rations qui fatigue le plus les Arabes et nous fait atteindre leurs iii-téréts

Il faut donc quelques postes-magasins bien répartis, mais il fau-d'rait'le construire de manière à ce qu'ils présent remplir leur objetep n'exigeant qu'une garnison de 100'ou 15?0 hommes au plus. Mai-heuretisement c'est ce qt,,è nous n'avons pas su faire et c'est ce à quoiil faut que nous arrivions.

Je terminerai ce premier aperçu sur ces importantes questionspar (les considérations majeures. Supposons, comme cela est arrivé ,que l'insurrection éclate sur plusieurs points d'une province cri dans

rente aux enchèresAprès jugernent du Tribunal de com-

merce.Samedi prochain, le 25 octobre et lundi

26 octobre . il sera vendu, rue Bonlbonne,27 , une quantité de fleurs artificielles ,une belle garniture de magasin , glaces ,bois de lit, tables, ustensiles , etc.

11 sera payé 5 p. 1J0 en sus de l'adjudi-cation.

M. Deljougla , commissaire-priseur, rueNazareth, 38, est chargé de la vente.

(5t22-z) -

0v désire trouver une personne qui ait1 sa disposition 1it,ou0 fr. , pour un,;oinmeree à Lyon . qui offre de grands

petde te et quiavanta ,cs , jamaisconvient particulièrement à une femme-S adresser à5t. ttnbart Latour, BoulevardN,a,pnléon , 51 , au premtier, jusqu'à onzeheures du matin. (5114-2)

£&: VENDRE

1ffiF1 11150,Avec magasin . cour , écurie et remise ,dans litre situation propre au commerce.On donnera toutes facilités pour le paie-mer-.t. S'adresser au propriétaire , rueClémence-(saure , 5; et à M.M. les notairesde la ville. 5non_5)

mot. d'a gerwis . U.-J. UL 1Otitt.

TOULÙUS1d Ati'RINIERIEUSBONNAL,,G!HHR.ACrue Satut-1101116 , 11,

4 -plusieurs provinces en même temps , faut-il se croire obligé decourir partout à la fois pour éteiuwe l'tncewtie ? Ceçi serait con-traire à toute bonne spéculation de la guerre et aux principes posésdepuis long-temps.

;votre effectif quoique nombreux ne l'est pas assez pour faireface à tous les dangers survenus et à survenir. Il ne faut donc sesubdiviser que dans la mesure de ses forces et de telle sorte que cha-que subdivision sou parfaitement eu état de vaincre l'ennemi qu'ellepeut ieucoturer dan, le paÿ, où elle doit opérer Quand elle a vain-cu, dompté celui-ci, elle court à celui-là. Eu un mot il faut opé-rer couture nous l'avons fait de 1841 à 1843 ; tout le pays était alorsinsoumis, en avoirs-nous attaqué toutes les parties à la fois? Non ,nous les avons vaincues successivement; cette action successive peutd'autant mieux s'appliquer à cette guerre, que les Arabes lie con-ccutrant pas leurs toi-Ces àde grandes distances Ou n'a généralementà ('aire qu'aux fonces locales d'un certain rayon ; laissez donc lesautres s'agiter dans l'insurrection et ire vous croyez pas toujoursobligé de courir au feu partout où il se manifeste. Frappez vite etfort sur le premier foyer ou sur le foyer principal.

1l ne faut pas non plus se croire toujours obligé d'aller au se-cours d'un poste , quand on a des choses plus urgentes à faireailleurs. Vos postes-magasins doivent être à l'abri d'un coup demain, et vous savez que les Aarbes n'ont jamais su prendre unesimple maison fortifiée ; ils n'ont aucun moyen pour cela.

Je vous invite, général, à bien faire pénétrer ces principes dansl'esprit de vos subuidouuës. C'est l'uniformité de vues et de senti-ments jusque [taus les derniers rangs de l'armée, qui assure les suc-cès à la guerre et fait éviter les catastrophessle détail.

Le gouverneur-général dt)'Algérie.Signé : Maréchal Duc D'ISLY.

Pour ampliation,'

Le colonel faisant fonctions de chef d'état-major général,A. YLLlSSIen.

Voici la proclamation adressée par M. le duc d'Isly aux Arabeset Kabyles .

Il semble que le démon de la folie se soit emparé des espritsd'une partie n'entre vous. Poussés par les instigations ihcessantesd'un chef dont l'ambition ne respecte ni voire repos , ni votre for-tune, lit votre existence menue , bon nombre de tribus se sont misesen révolte contre l'autorité du roi des Francais , sans avoir aucunespoir raisonnable d'aueiuùre leur but.

l'ensènt-elles que la France, qui compte des millions de guer-riers , leur ab;trtdonnerait la-victoire lors même que par impossibleelles obtiendraient un grand succès sur ceux qui sont actuellementen Algérie.

Grande erreur de leur part.Des armées plus furmidahles5qulzles premières arriveraient bien-

tôt, et il ne pourrait finalement résulter de la lutte que la destruc-tion totale de la race arabe.

Nous qui ne voulons pas la détruire , nous qui voulons au con-traire augmenter sa prospérité sans changer sa religion, nous vousdevons des avertissements paternels.

Fermez enfin l'oreille à cet ambitieux imposteur qui se dit votresultan , et qui s'inquiète fort peu de vous sacrifier dans le folespoir rte satisfaire ses vues ambitieuses.

Il a été vaincu et chassé quand il avait une armée régulièrequand il d sposait de tout le pays , quand nous ne posséditins quequelques villes de la côte.

Que pourrait-il donc faire aujourd'hui.Rien, absolument rien que quelques ghazzias; quelques coups

rie main sans portée, qui en se prolongeant achèveront votre ruinequ'il a déjà si bien commencée.

Il vous enflamme au nom de la religion ; mais en quoi, où etcomment avez-vous été troublés par nous dans votre culte? Avons-nous essayé de vous le faire abandonner? Non. Partout, au con-traire, nous avons relevé et restauré vos mosquées et vos marabouts,et nous vous avons protégés dans la pratique de vos croyances.

Jusque dans nos camps, le canon annonçait tous les jours, pen-dant le ramadan, la cessation du jeûne.

Comment vous tvors-tiàus' Iraités après la victoire? Ne vousavons-nons pas rendu vos femmes, vos enfants, vos vieillards et son-vent une partie de vos troupeaux. N'avez-vous pas reçu de nous desgrains pour ensemencer vos terres ou pour vivre, quand, par suitedes maux Je la guerre, vous étiez dans un dénuement absolu ?

Plus tard, nous vous avons administrés avec autant de bonté et dedouceur que nous administrons les Francais.

Si vous ne le reconnaissez pas, si vous préférez à ce gouverne-ment paternel le gouvernement tyrannique et cruel d'Abd-et-Ka-der, c'est que la lumière de Dieu vous a abandonnés: Vous ne

PUBLICATION LEGALE.

Etude de M, BENAZET, avoué , ruetl'Astorg , 1.

Insertion prescrite par l'avis du conseil-d'état du 9 mai 1807, approuvé le terjuin suivant.

Par exploit de Desclaux , huissier , endate du -vingt-deux octobre mit huit. centquarante-ciuq , enregistré , il résulte quele sieur Pierre Vidal . corrojeur , demeu-rant à Toulouse, a fait signifier à dameMarie Carbonnel , épouse du sieur Gail-taurne Boubennes cadet , menuisier ,ilemcurautà Lardenne , quartier de Bor-deblanque , et à M. le procureur du roiprès le tribunal civil de Toulouse , copiedu procès-verbaldedépôt fait parle requé-rant,-au greffe du dit tribunal , le quinzeoctobre courant , d'un collationné d'actepublic de vente , retenu par Me Dondet ,notaire en cette ville, le trente jauvierder-nier, par lequel le requérant a acquis du ditsieur Guillaume Boubennes , au prix deonze cents francs, une pièce de vigne,de conteüancedevingt-huitares quarante-cinq centiares , située au dit lieu deLardenne . quartier de Corneillan , coin-mune de Toulouse ; c'est pourquoi sontnation a été faite tant à la dite 31arieCarbonnel , qu'à M. le procureur du roi ,

d'avoir, dans le délai de deux mois , àdater de ce jour , à prendre, si bon leursemble , sur l'immeuble précité , tellesinscriptions qu'ils aviseront , savoir : tadame Carbonnel pour sûreté de sa dot ,reprises et conventions matrimoniales ,qu'elle est en droit d'exercer sur les biens

vendus , et mon dit sieur le procureur duroi dans l'intérétde toutes femmes mariées,mineurs ou interdits , qui pourraient avoirdes droits à exercer sur les dits immeubles,à raison de leurs hypothèques légales,leur déclarant que faute par eux ou tousautres ayant cause, de ce faire dans le ditdélai, la pièce de vigne dont s'agit passerasur la tête du requérant franche et librede toutes hypothèques légales générale-ment quelconques , soit du chef du ven-deur, soit du chef des précédents pro-priétaires.

Pour extrait conforme(177) - BÉNAZET, signé.

Insertion prescrite par l'avis du con-seil d'état du 9 mai 18J7, approuvé leter juin suivant.

-

Par exploit de Desclaux . huissier , endate du vingt-deux octobre mil huit centquarante-cinq enregistré , il résulte quele sieur Jean-Arnaud Laffont, fondeur encuivre , demeurant à Toulouse , a faitsignifier à dame Marie Carbonnel , épousedu sieur Guillaume Boubennes cadet ,menuisier , demeurant à Lardenne, quar-tier de Bordeblanque,et à M. le procureurdu roi près le tribunal civil de Toulouse ,copie du procès-verbal de dépôt fait parle requérant , au greffe du dit tribunal , lequinze octobre courant , d'un collationnéd'acte public de vente , retenu par 3l-Dondet , notaire en cette ville , le vingt-cinq septembre dernier , par lequel lerequérant a acquis du sieur GuillaumeBoubennes, au prix de trois mille francs,ut) petit bien de campagne , situé à Lar-denne , commune de Toulouse , quartierde Bordeblanque , consistant "en une

pourrez vous plaindre qu'à vous-mêmes des maux que vous aurezprovoqués.

J'arrive avec une seconde armée. Je ne laisserai pas le plus petitcoin des contrées rebelles sans le parcourir; je poursuivrai partoutles tribus révoltées, et si elles persistent à ne pas revenir soumisessur leur territoire, je les bannirai pour toujours delil'Algérie et jemettrai d'autres populations à leur place.

Le maréchal Duc D'ISLY.

AEEAIRES D'ESPAGNE.NOUVELLES DE 31ADItiD.

Madrid, 20 octobre.

Une réunion de députés a eu lieu chez M. Pena Aguayo, pours'entendre sur la marche à suivre , dans la nouvelle législature, ausujet du système tributaire adopté par le gouvernement. Il paraitqu'ils ont arrêté de réclamer immédiatement la convocation descortès, la diminution de 100 millions, sur les 300 exigés par lanouvelle contribution. Et afin de couvrir le déficit ouvert par ce dé-grèvement de charges, ils demandent une économie sévère dans lesdépenses de l'état ; ils veulent l'organisation d'une administrationsage qui calcule ces dépenses selon le revenu des impôts anciens etles rentes.

- M. Joseph-Antoine Fernandez, prêtre espagnol, a fait don de20,000 réaux de vcillon pour la conservation des saints lieux de Jé-i usalem , dont il fut commissaire-général.

- L'inspecteur de la cavalerie (M. le général Pezuela, frère deM. le marquis de Villtma) a passé lui aussi en revue, dans la ma-magnifique rue d'Alcalà, les quatre régiments de cavalerie quitiennent garnison à Madrid. On dit que la tenue de ces troupes estparfaite.

- La compagnieconcessionnaire du chemin de fer de Madrid àIrun, avec embranchement sur Bilbao, vient de déposer à la ban-que Saint-Ferdinand à Madrid cinq millions de réaux en titres 3p °,° Si la compagnie ne remplit pas les obligations qui sont à sacharge, cette somme sera perdue pour elle ; on l'appliquera è laconstruction des routes royales.

- M. Souza, venant de Constantinople avec les présents du sul-tan pour la reine et des décorations en brillants pour MM. Nar-vaez, Martinez de la Rosa, Arana, et autres employés du ministèredes affaires étrangères, est arrivé à Madrid, et a rempli sa mission.

- La Gaceta du 18 apporte une nouvelle liste de vingt-cinq sé-nateurs , de manière que le nombre total des nominations monte àcent quarante-quatre. Parmi ces dernières on trouve encore unedouzaine de personnes prises dans la noblesse , quatre évêques , unarchevêque (celui de Tarragonne, à peine arrivé de son exil) , unchanoine , un vieux général et six ou sept employés on proprié-taires.

- Comme nous l'avons déjà dit , la garnison de Madrid s'ang-mente , sans qu'on puisse en comprendre le motif , car tout esttranquille dans cette capitale.

La brigade expéditionnaire qu'on y attendait est déjà rentrée , etM. le général Cordova l'a passée en revue, lors de son arrivée , à labarrière de Atocha.

- Il est question de diminuer le nombre des officiers dans l'ar-mée (espagnole ; cette réforme atteindrait l'infanterie et la cava-lerie.

DÉCÈS DU 24 OCTOBRE.

Dulaurier (Louise-Anaïs) , 30 ans , épouse Heulbard de Mon-tigny, ancien sous-préfet , née à Toulouse , rue du Mai , u° 1.

Cazaux (Luce) , 80 ans , revendeuse , née à Toulouse, rue desNovards , 5.

Balza de Firmy (Jeanne-Marie) , 81 ans , veuve de Puymirol ,propriétaire , née à Toulouse , rue de la Dalbade , 12.

Marty (Marguerite), 15 jours, née à Toulouse, avenue de Muret.Fransereh (Jean), 74 ans, chirurgien-major, né à Lerida (Espa-

gne), rue des Filatiers, 29.Loubeau (Bertrand), 4111 ans, tisserand, né à St-Frajou (Haute-

Garonne).

SPECTACLE DU 95 OCTOBRE.,TIIÉA'rRE DES VARIÉTÉS (à 6 heures 1/4).

1. Gabrielle. - 9. Le Roi des Frontins. _ 3. Les Trois Epi-ciers.

rr&son toute neuve, avec chai , écurie ,jardin et vigne , le tout contigu , de con-tenance de trente-trois ares dix-huit cen-tiares ; c'est pourquoi , sommation a étéfaite à la dite Marie Carbonnel , et à M. leprocureur du roi , d'avoir, dans le délaide deux mois , à dater de ce jour ,prendre, si bon leur semble . sur les im-meubles précités, telles inscriptions qu'ilsaviseront , savoir : la dame Carbonnelpour sûreté de sa dot, reprises et conven-tions matrimoniales , qu'elle est en droitd'exercer; et M. le procureur du roi dansl'intérêt de toutes femmes mariées ,mineurs , interdits ou autres, qui auraientdes droits à exercer sur les dits immeubles,à raison de leurs hypothèques légales,leur déclarant que. faute par eux ou tousayant cause de ce faire dans le dit délai ,les immeubles dont s'agit resteront sur latète du requérant , francs et libres detoutes hypothèques légales généralementquelconques , soit du chef du vendeur ,soit du chef des précédents propriétaires.

Pour extrait conforme :(178) BÉNAZET , signé.

BULLETIN COMMERCIAL

PRIX COURANT DES GRAINS.SUR LA PLACE DE TOULOUSE.

Marche du 24 octobre.Blé fin , Roussillon.

- , 23 . à 23 25Bladette .. . . . . . . . . . 22 75 à 23 ,Blé fin. .. . ...... 22 50 à 22 75Blé mitadin fin....... 21 n à 21 50Blé mitadin....... .. 20 50 à 21 n

Seigle.. ...... 15 n à 15 50Haricots.... ..... 26 à 28 n

Fèves............ 13 50 à nMillet roux......... ., à .. oMillet blanc..... ... Il 50 à 13Vesces rousses. .. ... 19 u à 20-Orge .. . . . . .... .. 12 n à 12 50Avoine. . 850 à rGraine de Trèfle (5o kil.l.. 54 -à 56Graine de Luzerne (Pliée!.) 9 ° à a nGraine de sainfoin (5o kit.) 50 n à 60' n

HALLE AUX BLIÉSDa TOIILOIISB.

Marché du 24 octobre.Blé (l'hect.).. 21 21 Vesces. . .. 00 00Seigle. 16 O5 Haricots. . . 31 88Orge..... 12 25 Pois. . . 00 00Millet..... Il 27 Lentilles.. . 00 00Avoine... . 08 81 Fèves... 14 lit

Esprits et Eaux-de-vie.BORDEAUX , 23 octobre.

L'heet. à 32 degrés centésimArmagnac...... n à oMarmande. .... , ... n n àPays.... . .. .. e àEsprit3/6,l'hect.à86d.c.109 n à a

e

TAXE DU PAIN.Pain blanc, la marque..... 77 c. 1/*Pain bis, 2k. 5h........ 77 c. 1/2Pain bis, les .5 h.... .. .. 15 c. 1/2

TAXE DE LA VIA111DEBmuf , le kilogramme.... n .. 95 c.Mouton. ........ ... 1 fr. 10 c.Veau . .... ... . .. . 1 fr. 10 cvache . . . , ... ... . 0 fr. 70 C.

i

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés