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150 FCFA JEUDI 10 décembre 2009 NUMERO 7838 Sciences et technologie 7 solutions sim- ples pour maîtri- ser votre hyper- tension Forum national sur la Communication pour le Développement Kader Amadou Stagiaire/ONEP Echanges d'expérience sur les différents modèles Le 1 er forum national sur la communication pour le développement se tient, depuis hier, à Niamey à l’initiative de l’UNICEF et du gouvernement. La cérémonie d'ou- verture de ce forum a été présidée par le ministre de la Compétitivité Nationale et de la Lutte contre la Vie Chère, M. Djaroumey Ali Djibrilla, assurant l'intérim du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, en présence de plusieurs membres du gouvernement, du représentant résident de l'UNICEF au Niger, de plusieurs invités et des principaux acteurs de la communication dans notre pays. L'objectif de cet atelier qui va durer deux jours est d'informer les acteurs de la communication pour le développement sur les différents modèles de communication et de partager les expériences et leçons sur la communication pour le développement au Niger. P-11 Interview du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, sur les antennes de RFI “Nous avons ouvert des consultations avec l'Europe, et nous gardons espoir que ces consulta- tions vont aboutir”, indique M. Kassoum Maman Moctar Objectif : mettre la communication au cœur des préoccupations du gouvernement et des partenaires au développement Archives/ ONEP P-3 Réunion nationale de coordination, à Maradi, sur la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) Évaluation globale de la PCIME et des autres initiatives pour la santé de l'enfant P-3 Dépistage du cancer du col utérin au Centre National de Santé de la Reproduction (CNSR) Un examen qui intéresse de plus en plus les femmes Football : Ligue des champions 2010 Le Sahel SC connaît son adversaire Crise financière à Dubaï L'hésitation des dirigeants de Dubaï inquiète les investisseurs Santé maternelle Etre enceinte et donner naissance ne doit pas être une sentence de mort P-3 P-12 P-10 P-9 P-5

Echanges d'expérience sur les différents modèlesnigerdiaspora.net/journaux/sahel-10-12-09.pdf · à l'école primaire en 2009, contre trois sur 10 en 2000. ... marchandage va bon

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150 FCFA

JEUDI10 décembre 2009

NUMERO 7838

l Sciences et

technologie

7 solutions sim-ples pour maîtri-ser votre hyper-

tension

l Forum national sur la Communication pour le Développement

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Echanges d'expériencesur les

différents modèlesLe 1er forum national sur la communication pour le développement se tient, depuis

hier, à Niamey à l’initiative de l’UNICEF et du gouvernement. La cérémonie d'ou-

verture de ce forum a été présidée par le ministre de la Compétitivité Nationale et

de la Lutte contre la Vie Chère, M. Djaroumey Ali Djibrilla, assurant l'intérim du

ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, en présence de

plusieurs membres du gouvernement, du représentant résident de l'UNICEF au

Niger, de plusieurs invités et des principaux acteurs de la communication dans

notre pays. L'objectif de cet atelier qui va durer deux jours est d'informer les

acteurs de la communication pour le développement sur les différents modèles de

communication et de partager les expériences et leçons sur la communication

pour le développement au Niger.

P-11

l Interview du ministre de la Communication, Porte-paroledu gouvernement, sur les antennes de RFI

“Nous avons ouvertdes consultationsavec l'Europe, etnous gardons espoirque ces consulta-tions vont aboutir”,

indique M. Kassoum Maman Moctar

Objectif : mettre la communication au cœur des préoccupationsdu gouvernement et des partenaires au développement

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l Réunion nationale de coordination, à Maradi, sur la stratégie de

prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME)

Évaluation globale de la PCIME et desautres initiatives pour la santé de l'enfant

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l Dépistage du cancer du col utérin au Centre

National de Santé de la Reproduction (CNSR)

Un examen qui intéresse deplus en plus les femmes

l Football : Ligue des champions 2010

Le Sahel SC connaît sonadversaire

l Crise financière à Dubaï

L'hésitation des dirigeants de Dubaïinquiète les investisseurs

l Santé maternelle

Etre enceinte et donner naissance nedoit pas être une sentence de mort

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2 SOCIETE

Jeudi 10 décembre 2009

Une augmentation du nombrede jeunes filles scolarisées.Malgré l'écart entre le taux de

scolarisation au primaire entre les filleset les garçons (18 points pour l'annéescolaire 2008-2009), de plus en plus defilles vont à l'école. Six filles sur 10 vontà l'école primaire en 2009, contre troissur 10 en 2000. Entre 2000 et 2009, letaux de scolarisation des filles a ainsiprogressé de moitié. Grâce à ces pro-grès notables dans l'accès équitablepour tous à une école de qualité, legouvernement et ses partenaires met-tent en place une école qui apprend àtous les enfants, filles et garçons, à lire,à écrire, à compter, mais qui donneaussi les clefs d'une participation posi-tive à la vie de leur société.

De plus en plus de femmes dans lesorganes de décisions

En 2000 le Niger a instauré une loi ditedes " quotas " fixant la représentationminimale des femmes à 25% au seindu gouvernement et de la haute admin-istration et de 10% dans les postesélectifs. Ainsi près de 2 conseillersmunicipaux sur 10 sont des femmes et,au sein du précédant parlement, plusd'une femme sur 10 était députée.Plus d'engagement contre les muti-

lations sexuellesGrâce au travail des institutions desNations-Unies, de l'Etat, des organisa-tions non-gouvernementales (ONG) etorganisations de la société civile, unplaidoyer actif et des actions de mobili-sation sociale contre les mutilationsgénitales féminines au Niger ont aboutià la baisse du taux de prévalencenational de cette pratique de 5% en1998, à 2.2% en 2006.

Des améliorations pour la santé desmèresLe taux de mortalité maternel au Nigerest de 648 pour 100 000 naissancesvivante, soit un décès toutes les deuxheures. Cependant, des progrès sensi-bles sont en cours : en 2006, seule-ment 46% des femmes effectuaient aumoins une visite prénatale durant leurgrossesse. Ce taux est passé à 76% en2008. Le taux d'accouchements dansdes structures sanitaires est passé de17% en 2006 à 28% en 2008.

Des dispositions juridiques enfaveur des femmesEn 2003 le Niger a modifié son codepénal pour rendre illégale les mutila-tions génitales féminines tout commel'esclavage, qui favorise le rapt desfemmes dans certaines régions.

Les défis Le mariage précoceLe Niger a la plus haute prévalence demariage précoce au monde: six ado-lescentes sur 10 âgée entre 15 et 19ans sont mariées et quatre adoles-centes sur 10 âgées entre 15 et 19 sontenceintes pour la première fois ou ontdéjà eu un enfant. Le mariage précoce

expose à des maladies invalidantescomme la fistule. Les grossesses et lamaternité chez les adolescentesprésentent des risques plus importantspour une mère qui n'a pas nécessaire-ment atteint la maturité physique, etson bébé.

Les violences physiques et les abuspsychologiques

Au nom de certaines traditions ances-trales et d'une certaine interprétationde l'islam, les femmes subissent par-fois en toute impunité des violences detoutes sortes.Un bilan rapide des violences faitesaux femmes (et aux enfants) a montréen 2006 que sur 469 cas de violencesenregistrés comme plaintes à traversles services compétents, les coups etblessures volontaires sont les plusnombreux, représentant 44,9% descas, suivis de l'attentat à la pudeur etdu viol et tentative de viol, quireprésentent respectivement 17,6 et16,4% des cas reportés. Dans la pratique, ce sont des milliersde cas de violences qui se produisentau niveau de la famille ou au niveaucommunautaire et qui ne sont jamais

dénoncées devant les autorités compé-tentes.Les inégalités économiques Les inégalités en matière d'éducationrenforcent les inégalités économiquesdéjà existantes. Cela se traduit par unécart entre les femmes et les hommesdans l'occupation des emplois salariés.Au Niger les femmes ne représententque 22% de la force de travail dusecteur formel, car, avant tout, elles nedisposent pas de la formation et desqualifications requises.En 2008 sur près de 40 000 chefs d'en-treprises déclarées, à peine 1 sur 200était une femme. Par ailleurs, des cou-tumes et des législations discrimina-toires sont toujours appliquées malgrél'affirmation de l'égalité des genresdans la Constitution de la Républiquedu Niger. Ainsi les femmes ne peuventpas accéder à la terre (fondamentaledans l'économie rurale) par voie desuccession, les biens de la femme sontadministrés par le mari, ou enfin lerégime des bénéfices de la retraite sontdiscriminatoires à l'égard des femmessalariées. La difficulté à adopter uncode de la famille rend difficile l'équitédans le traitement des femmes.

Source : UNICEF -Niger

l La convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme (CEDEF)

Des progrès appréciables pour notre paysLa Convention pour l'élimination de toutes formes de discrimina-tion à l'égard des femmes (Cedef), est l'un des textes internatio-naux les plus importants en matière de droits humains. Elle s'at-taque à des formes de violation de droits dont la plupart sont d'o-rigine culturelle, exigeant donc un engagement important et delongue durée. Au Niger, malgré quelques réserves de l'Etat dansl'application complète de cette convention, des avancées ont étéréalisées en matière de promotion des droits des femmes.

De la vaseline au beurre dekarité en passant par l'huilede coco, toutes les pom-

mades sont utilisées. Pour la cir-constance, les marchés sont,depuis quelques semaines garnisde pommade. Diverses et variées,ce sont les karilor (pommade àbase de beure de karité fabriquéau Burkina Faso), la fameuse

''gourgoua'' ou ''stella''fabriqué au Nigeria, lecocoa importé desEtats-Unis, la vaseline''bébé et maman etc.Toute cette gamme depommade est utiliséepar la population pourprotéger la peau contrele froid. Mme RabiSaley, rencontrée dansune boutique deNiamey, affirme qu'ilest vraiment nécessaired'utiliser les pommadessurtout en cette périodede fraîcheur parcequ'elles luttent d'unemanière ou d'une autrecontre le froid etpénètrent surtout lapeau. C'est la seulefaçon de garder sa peaudouce et lisse. Mais, il sembleselon certains consommateurs que

la pommade n'est pas le seul pro-duit cosmétique à garantir unepeau saine et fraîche à l'individu. Il

y a aussi l'utilisation de certainscocktails de lait de beauté et de laglycérine et d'autres huiles cosmé-tiques qui assure la protection dela peau en lui donnant éclat etdouceur. D'autres personnespréfèrent les crèmes et les huilespour soigner leur peau. C'est le casde Melle Nana rencontrée dans uneboutique de cosmétique au grandmarché de Niamey. Elle affirmequ'elle préfère utiliser les crèmesde beauté tels les ''Nivea'' et la gly-cérine pour éviter le dessèchementde sa peau que la pommade qui nelui convient pas. En plus du traite-ment de la peau, certaines person-nes (les femmes surtout), pensentégalement que les cheveux, leslèvres et les pieds ont aussi besoind'être protégés en cette saison

froide qui s'annonce. On pense eneffet que c'est une période quifacilite la chute des cheveux etprovoque également le dessèche-ment des lèvres et la fente despieds si l'on n'y prend pas soin.C'est pourquoi, on retrouve aussiplusieurs pommades pour le soindes cheveux, des ''lips'' ou brillantsà lèvres spécialement conçus pourcette partie ''spéciale etprécieuse''du visage et des pro-duits qui luttent contre la fissuredes pieds, dans les différents mag-asins de beauté et sur lesmarchés.

Roumanatou .A.Baraou

l Protection contre le froid

La pommade, un remède contre le dessèchement de la peauPendant la saison froide, lapommade, ce produit cosmé-tique beaucoup utilisé par lesfemmes, fais le bonheur detous. En effet, au cours decette période, le rang des uti-lisateurs de la pommade s'a-grandit. Hommes et femmesse ravitaillent auprès descommerçants pour luttercontre le dessèchement de lapeau.

Quelques produits contre le dessèchement de la peau

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A Niamey, l'affluence de laclientèle est assez remarquableaux abords du Grand marché etau marché de Wadata où foi-sonne la friperie. Lemarchandage va bon train, toutau long de la journée, entre lesclients et les vendeurs de friperiequi trouvent en cette saisonfroide, une belle occasion pourmonter les enchères. Malgrétout, les habits contre le froid, on

en trouve pour toutes les bourses. M. Idi Souna, unvendeur de friperie au Grandmarché, confie qu'il vendplusieurs sortes de vêtementsqu'il dit acheter à Lomé. Il venddes vêtements, mais aussi descouvertures contre le froid. Unecouverture d'une place est selonlui vendue entre 2.000 F et2.500 F. Celle de deux placesest cédée de 3.000 à 3.500 F etla couverture de trois placescoûte environ 5.000 FCFA. Non loin de lui, un autre vendeurdu nom de Moussa expose, desmantaux, des blousons, despull-overs et des gans d'occa-sion. S'ajoutent également desbonnets et des chaussettesépaisses dont les prix variententre 250 F et 750 F. M. AbdoulSalami, lui, vend des vestes dontles prix vont de 4.000 F à 6.000

F. Selon l'intéressé, à l'arrivagedes ballots de vêtements, ilsprocèdent d'abord à une sélec-tion pour dégager les meilleurset les plus usagés. Ce qui,d'après notre interlocuteur,explique une nette différence auniveau des prix. Au marché deWadata, l'affluence de la clien-tèle est quasi-quotidienne chezles vendeurs de friperie. Lesclients déambulent autour desvendeurs parce que, selon eux,la friperie coûte moins cher dansce marché. M. Idrissa, unvendeur de friperie à Wadatapartage cet avis. " On peut avoirdes vestes en bon état de 2.500,3.000 F et 4.500 F. Quant auxbonnets et aux chaussettes, ilsne dépassent guère 1.000FCFA.

Abda Guéro.b.

La traite de la friperieLe commerce des vêtementsd'occasion, communémentappelé friperie se pratiquedans presque tous les mar-chés de la capitale. Avec lasaison froide qui s’installe,ces vêtements sont trèsrecherchés, surtout pour laprotection des enfants. C

ette année encore, le froids'est annoncé brusque-ment. Selon M. Gaptia

Lawan Katiello, chef division CT àla Direction de la MétéorologieNationale, cet état de fait s'explique par une soudaine entréede la saison due à la mousson quia trop tardé sur notre pays. “Le FIT(Front Intertropical) qui, aupara-vant se retire en moyenne à la mi-octobre, s'est eclipsé un peu tradi-tionnellement cette année. Mais, ilest important d'expliquer à la population les précautions à pren-

dre pour une bonne protection desenfants, des personnes âgées, etceux qui ont une santé fragile car,on le sait, les baisses de tem-pérature engendrent plusieursmaladies qui sont sources deplusieurs problèmes pour le corpshumain.Au niveau de la MétéorologieNationale, les prévisionssaisonnières de pluies en Afriquesont toujours faites. Selon lesspécialistes de la météorologie, laprincipale particularité cette annéepar rapport aux annéesantérieures c'est l'allongement dela saison des pluies dans notrepays. Plus précisément danscertaines localités de Madaoua quiont enregistré 100 mm de pluie enun seul évènement ce qui indiquequ'elle a trop traîné à préciser M.Katiellou Gaptia.

Ramata Soumana

l Prévisions météorologiques

Brusque entrée du froidBrume sèche, poussière,fraîcheur, tempête de sableetc… le froid s'installe pro-gressivement dans notrepays, accompagné de certai-nes maladies comme lestroubles respiratoires, lerhumatisme, l'allergie…etc.

Jeudi 10 décembre 2009

3NATION

Le forum est conjointement organi-sé par le Ministère de laCommunication et l'UNICEF avec

l'appui de l'UNESCO. Il regroupe lesdifférents acteurs de la communicationissus des institutions gouvernementa-les, ceux représentants les partenairestechniques et financiers, des associa-tions, ONG et ceux du secteur privé.Ce forum s'inscrit selon le ministre dela Communication par intérim, dans ladroite ligne de la SDRP (Stratégie dedéveloppement accéléré et de réduc-tion de la pauvreté) qui situe la com-munication au cœur des préoccupa-tions gouvernementales, celles despopulations et des partenaires. C'est

d'ailleurs pour répondre à cette préoc-cupation que le gouvernement a élabo-ré, avec l'appui de l'UNICEF et de laFAO, puis adopté en mai 2003, unePolitique nationale de la communica-tion pour le développement (PNCD).Le ministre Djaroumey Ali Djibrilla arappelé les principaux aspects de cettepolitique nationale. Il s'agit notammentd'une analyse détaillée des besoinsdes populations en matière de commu-nication, le diagnostic sur les meilleursmoyens de promouvoir une communi-cation de proximité capable d'engagerles communautés de base. Il s'agit ensomme de permettre aux populationsde s'approprier les objectifs de déve-

loppement. Les échanges au cours dece forum permettront d'après le ministre de la Communication parintérim, de promouvoir le rôle de lacommunication dans les domainesessentiels tels que l'engagement com-munautaire et le développement social.Ils permettront aussi de renforcer lerôle des relais communautaires et par-ticulièrement des radios rurales. Il estaussi attendu de ce forum, un meilleurancrage des actions de sensibilisationet de plaidoyer en faveur des couchesvulnérables en l'occurrence la mère etl'enfant. Des exposés seront ainsi pré-sentés sur les expériences concrètesen vue de servir de sources d'inspira-tion à tous les acteurs. Ce qui devraitpermettre, selon le ministre de la

Communication par intérim, d'impulserune nouvelle dynamique à la stratégieavancée de survie et de développe-ment de l'enfant, mais aussi de mobili-ser les acteurs en faveur d'une culturede la communication ouverte sur lesréalités nationales et porteuses degrands desseins de développement. Atravers l'organisation de ce forum, ils'agit aussi de permettre aux acteursde la communication de se doter desdispositions en vue d'accompagner lespopulations sur le chemin de la réalisa-tion de leurs choix de développementet inciter les citoyens à faire la promo-tion des pratiques familiales essentiel-les. Auparavant, le représentant rési-dent de l'UNICEF au Niger, M. AkhilIyer a rappelé la place que doit prend-

re la communication dans la vie quoti-dienne des communautés. ''La commu-nication a indiqué M. Akhil Iyer doitavoir une place centrale dans lesactions de développement et d'éradica-tion de la pauvreté''. Cela se justifie auregard des multiples avantages d'unebonne communication. Il s'agit selon lereprésentant de l'UNICEF, de la promo-tion du changement social, la réalisa-tion des droits humains, des droits del'enfant et des femmes. ''Une bonnecommunication a ajouté M. Akhil Iyerpermet aux familles d'être les acteursde leur propre développement''. D'ailleurs a précisé le Représentantrésident de l'UNICEF, la communica-tion peut se révéler plus efficace, pluspérenne et plus économique que lesaides classiques. En effet, toutes lesautres interventions ne sauraient êtreefficaces que lorsque les populationss'approprient les objectifs ainsi visés.Le représentant résident de l'UNICEF aémis le vœu de voir ce forum permet-tre de fédérer l'ensemble des effortsdéployés sur le terrain par les différentsacteurs auprès des populations. ''Notreobjectif est de regrouper nos effortsautour d'un consensus en matière decommunication pour le développe-ment, afin d'adopter une démarchecommune, fondée sur une approcheparticipative des communautés'', a indi-qué M. Akhil Iyer.

l Siradji Sanda

Dans l'entretien qu'il a accordé àRFI, le ministre KassoumMaman Moctar a tout d'abord

précisé que, le gouvernement est d'ac-cord pour ouvrir le dialogue avec l'op-position et également que, le dialoguesera ouvert autour du médiateur leGénéral Abdousalami Aboubacar.

L'idéal pour nous, a ajouté le ministrede la Communication, serait que cedialogue soit fait au Niger pour que per-sonne ne le remette en cause. Mieux, aindiqué M. Kassoum Maman Moctar,des poursuites judiciaires contre lesleaders de l'opposition sont aujourd'huisuspendues pour leur permettre d'être

au pays, et de participer activement audialogue. Personne ne sera inquiété, a-t-il rassuré. " Le plus important pournous, c'est d'ouvrir des négociationspour participer activement à la con-struction de notre pays, et à la con-struction de l'avenir ". Répondant à unequestion relative à la Constitution, M.Kassoum Maman Moctar a d'abord ditque certaines forces, dont l'oppositionet une partie de la communauté inter-nationale, estiment que ce qui a étéfait, n'a pas été fait dans le cadre con-stitutionnel. Cependant, a-t-il souligné,un tel avis est loin de refléter la réalitéau Niger. " Nous sommes convaincusque tout ce qui a été fait, a été faitlégalement. Donc pour nous, ce débat

sur la Constitution, est derrière nous.C'est un débat clos”, a-t-il souligné.Comme l'a indiqué le ministre KassoumMoctar, le plus important pour le peuplenigérien, c'est l'avenir, notamment lecombat pour le développement denotre pays. " Dans tous les cas, la délé-gation du Niger n'a pas pris l'engage-ment de mettre la Constitution sur latable des négociations. L'opposition etl'Union Européenne reconnaissent quele gouvernement du Niger a fait ungrand effort, surtout celui de suspendreles poursuites contre les opposants,quoique la plupart d'entre eux soientpoursuivis pour des délits du droit com-mun ", a fait remarquer le ministre de laCommunication, Porte-parole du gou-

vernement. Après avoir rappelé quec'est bien le peuple nigérien qui s'estprononcé par référendum sur laConstitution qui lui a été soumise le 4août dernier, il a indiqué que le problème se rapportant aux disposi-tions de l'ancienne Constitution ne sepose plus. Répondant à une questionrelative à la suspension de l'aide finan-cière de l'Europe au Niger, la ministrede la Communication a d'abord relevéque l'Europe n'a jamais dit qu'elle allaitsuspendre toute son aide par rapportau Niger. “Nous avons ouvert des consultations avec l'Europe, et nousgardons espoir que ces consultationsvont aboutir”, a-t-il conclu.

l Interview du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, sur les antennes de RFI

“Nous avons ouvert des consultations avec l'Europe, et nous gardons espoirque ces consultations vont aboutir”, indique M. Kassoum Maman Moctar

Au cours d'une mission à Bruxelles (Belgique) où il a accompagné lePremier ministre, Ali Badjo Gamatié, en vue d'engager des consultationsavec l'Union Européenne, le ministre de la Communication, Porte-parole dugouvernement, M. Kassoum Maman Moctar, a accordé une interview àRadio France Internationale (RFI). Dans cette interview, le ministreKassoum Maman Moctar exprime ses espoirs, voire celui de l'ensemble dupeuple nigérien, quant à un heureux aboutissement des consultations enga-gées avec l'UE, mais également du dialogue inter-nigérien.

l Forum national sur la Communication pour le Développement

Echanges d'expérience sur les différents modèles

Une vue des officiels à l’ouverture du forum, hier

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PLe 1er forum national sur la communication se tient, depuis hier, àNiamey. La cérémonie d'ouverture de ce forum a été présidée parle ministre de la Compétitivité Nationale et de la Lutte contre la VieChère, M. Djaroumey Ali Djibrilla, assurant l'intérim du ministre dela Communication, Porte-parole du gouvernement, en présence deplusieurs membres du gouvernement, du représentant résident del'UNICEF au Niger, de plusieurs invités et des principaux acteursde la communication dans notre pays. L'objectif de cet atelier estd'informer les acteurs de la communication pour le développementsur les différents modèles de communication et de partager lesexpériences et leçons sur la communication pour le développe-ment au Niger.

Dans le discours qu'il a prononcéà cette occasion, le Gouverneurde la région, Chaibou Ali

Maazou, a rappelé qu'au Niger, la mor-talité infanto-juvénile demeure unepréoccupation de premier plan malgréles progrès réalisés depuis les indépen-dances grâce à la mise en œuvre deplusieurs programmes de survie de l'en-fant. En effet, a-t-il indiqué, le taux demortalité infanto-juvénile est passé de314 pour mille dans les années 1970 à274 pour mille dans les années 1990 et198 pour mille en 2006. C'est pourquoi,a ajouté le Gouverneur, les autorités de

la 6ème République, au premier rangdesquelles SEM. Mamadou Tandja, neménagent aucun effort pour parfaire lesconditions de vie des populations nigéri-ennes. Il a précisé qu'au cours de cesassises, il sera fait entre autres : uneévaluation globale de la stratégiePCIME et des autres initiatives pour lasanté de l'enfant y compris le nouveau-né ; une identification des principalescontraintes et opportunités relatives à lamise en œuvre des activités PCIME. "Je sais que point n'est besoin de vousrappeler que la stratégie PCIME a étémise en place au Niger il y a de cela 13

ans, dans un contexte de santépublique avec pour objectif principal deréduire les taux de morbidité et mortalitéchez les enfants de moins de cinq ans ;cette stratégie couvre actuellement 41districts sur les 42 que compte le payset près de 50% des agents de santéprenant en charge les enfants maladesont été formés " a indiqué leGouverneur de Maradi. Treize ans, c'estbeaucoup, a ajouté le GouverneurMaazou, “mais c'est aussi peu pour unestratégie qu'est la PCIME, dans un paysen développement à charge de luttercontre 5 principales affections notam-ment : les infections respiratoiresaigues, le paludisme, les maladies diar-rhéiques, la rougeole et la malnutritionqui demeurent les plus meurtrières chezles enfants de moins de 5 ans et dontles facteurs favorisants sont complexes,multiples et variés ". Avant de conclure,le Gouverneur a remercié sincèrementl'UNICEF qui a permis d'organiser cecadre d'échange. Auparavant, ledirecteur général de la Santé Publique,

Dr Ali Djibo a indiqué que la mortalitéinfantile est l'un des défis majeurs desanté publique qui reste encore àrelever par la communauté interna-tionale au cours du 21ème siècle. En effet,a-t-il ajouté, environ 10,6 millions d'en-fants meurent chaque année dans lemonde dont 4,6 dans la région africaine.Près d'un quart de ces décès intervien-nent pendant le premier mois de la vie,et deux tiers surviennent au cours dessept premiers jours. La majorité desdécès d'enfants de moins de 5 ans sontdus à un petit nombre d'affectionscourantes qu'il est possible de préveniret de traiter : infections, malnutrition etaffections néonatales se présentantisolement ou simultanément. C'estpourquoi, l'un des Objectifs duMillénaire pour le Développement con-siste à réduire de deux tiers le taux demortalité des enfants de moins de 5 ans(OMD4) entre 1990 et 2015 a rappeléDr Ali Djibo. Il a par ailleurs précisé que,selon les résultats de l'enquête MICS2006, le Niger a fait des progrès à cet

égard. " Notre pays a réduit le taux demortalité infanto-juvénile de 273 pourmille à 198 pour mille ; mais la régionafricaine doit porter son taux annuelmoyen de réduction de la mortalitéinfanto-juvénile à 8,2% si elle veutatteindre l'OMD4 d'ici 2015. C'est ainsique le gouvernement, sous l'impulsiondu Président de la République SEM.Mamadou Tandja, fait de la santé de lamère et de l'enfant, une priorité de 1er

ordre comme l'atteste la gratuité de lacésarienne, de la planification familialeet des soins aux enfants de moins de 5ans”, a indiqué Dr Ali Djibo. Il a en outreexpliqué qu'en plus, pour accélérer l'at-teinte de l'OMD4, le Niger a élaboré undocument de stratégie nationale desurvie de l'enfant qui permet d'identifieret d'harmoniser les interventions clés,de planifier la mise en œuvre et le pas-sage à l'échelle. En vue d'atteindre lesOMD4 et 5, notre pays a aussi élaboréun document de projet pilote de prise encharge du nouveau-né au niveau com-munautaire dans trois districts du paysqui sera bientôt mis en œuvre.

l Zeinabou GaohONEP Maradi

l Réunion nationale de coordination à Maradi sur la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME)

Évaluation globale de la PCIME et des autres initiatives pour la santé de l'enfant Le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Ali Maazou, aprocédé mardi dernier, à l'ouverture des travaux de la réunionnationale de coordination sur la stratégie de Prise en charge inté-grée des maladies de l'enfant (PCIME) dans les locaux de la direc-tion régionale de la Santé Publique. Cette réunion qui durera 3jours, s'est ouverte, en présence du Secrétaire général de la région,du président du conseil, des cadres régionaux, des représentantsdes Forces de défense et de sécurité, ceux des organisations inter-nationales ainsi que de plusieurs invités.

4 ANNONCES

Jeudi 10 décembre 2009

Le Gouvernement du Niger, dans sa stratégie de réduction de lapauvreté a élaboré un Plan de Développement Sanitaire (PDS)2005-2010. Conscient de la nécessité d'améliorer la gestion dusecteur de la Santé pour rendre celui-ci plus apte à exécuter lesmissions qui sont les siennes dans la mise en œuvre du PDS, leGouvernement s'est engagé à réformer le secteur de la Santé eta confié une telle mission au Ministère de la Santé Publique(MSP).

L'objectif poursuivi par le Gouvernement est de renforcer lescapacités du secteur de la Santé et d'accroître la transparence etl'efficacité dans l'utilisation des ressources publiques à travers laprofessionnalisation, la déconcentration et la décentralisationdans le secteur de la Santé.

Pour l'exécution du Programme de Renforcement Institutionnel etd'Appui au Secteur de la Santé (Fonds commun d'appui à la miseen œuvre du PDS), le Gouvernement du Niger a sollicité etobtenu un crédit de la Banque Mondiale (crédit IDA 4141 NIR) etun don de l'Agence Française de développement [(AFD)(donn°CNE 3006 Olk)] pour le financement du Fonds Commund'Appui à la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire2005 - 2010 dans le cadre d'une approche sectorielle (SWAp).

Le Ministère de la Santé Publique a l'intention d'utiliser .unepartie des sommes accordées au titre du crédit et du don poureffectuer les payements prévus au titre du contrat de recrutementd'un Spécialiste en Passation des Marchés (SPM).

Placé sous la responsabilité du Directeur des RessourcesFinancières et du Matérielle titulaire du poste sera intégré dansla hiérarchie du Fonds Commun d'Appui à la Mise en Œuvre duProgramme de Développement Sanitaire 2005 - 2010.

Le SPM lui rend compte de toutes ses activités, relatives à laprogrammation, l'acquisition et au suivi de l'utilisation des bienset services fournis par le programme. Il travaille en relationpermanente de collaboration avec le Chef de la Division desMarchés Publics, le Comptable Principal, le Contrôleur deGestion et le Contrôleur Interne. Il est responsable de toutes lesactivités de passation des marchés au niveau de la coordination.

Il assiste et apporte aux structures centrales et aux DirectionsRégionales de la Santé Publique, le support techniquenécessaire (formation sur le tas du personnel concerné,distribution des documents types et directives en passation desmarchés, information et conseil), assure la coordination dans sondomaine d'activité et veille au bon fonctionnement du système engénéral et à l'atteinte des objectifs du programme.

1. MANDAT DU SPECIALISTE EN PASSATION DES MARCHESLe SPM sera chargé de :- Mettre sur pied la fonction de passation des marchés au niveaudu programme ;- Mettre en placé les instruments de base de la passation demarchés (manuel des opérations, directives et documents degestion des marchés conforme aux exigences du manueld'exécution du programme);- Mettre en place des outils de gestion des marchés adaptés auxbesoins du programme, dont le plan annuel de passation desmarchés et sa mise à jour périodiquement ;- Développer des mécanismes de suivi de l'exécution descontrats ;- Développer les mécanismes, procédures et pratiquesnécessaires à l'intégrité du système de passation des marchésdont le système de classement.

2. NATURE ET ETENDUE DES SERVICESSous la supervision générale du Coordonnateur du programme,le SPM :- sera responsable de la mise en place d'un système simple degestion de la passation des marchés comprenant (i) la planifica-tion des opérations de passation des marchés, (ii) le suivi del'avancement, (iii) l'analyse des écarts entre les réalisations et leplan de passation des marchés.- Sera responsable de l'ensemble du processus d'acquisition. Acet effet, ses tâches, sans qu'elles ne soient exhaustives serontnotamment :

a. Faire le suivi auprès des services techniquesbénéficiaires de l'acquisition ou de l'unité de coordination duprogramme, de la préparation et la finalisation des termes deréférence (TDR), pour les acquisitions de service de consultant,et des spécifications techniques pour les biens et travaux ;

b. finaliser les dossiers d'appel d'offres, et desdemandes de propositions (suivant les modèles fournis par l'IDA)devant être soumis à la non objection des PTF et s'assurer de

leur transmission/vente selon le cas ;c. procéder au lancement des appels d'offres (le cas

échéant aux avis à manifestation d'intérêt ou présélection), selonles modes convenus dans les accords de prêts ou de dons;

d. veiller à la bonne gestion des appels d'offres encours

e. superviser et contrôler l'évaluation des offres etpropositions reçues.

f. assister aux séances d'ouverture publique des offreset veiller à ce que ces séances se déroulent conformément auxprocédures et aux documents d'appels d'offres et demandes depropositions.

g. veiller à l'élaboration des rapports d'ouverture de pliset d'évaluation des offres et y assurer le contrôle qualité ;

h. être l'interlocuteur du bailleur de fonds sous l'autoritédu coordonnateur pour toutes les questions relatives aux acqui-sitions, notamment pour toutes les communications liées àl'obtention des non objections du bailleur de fonds

i. préparer les contrats, après l'obtention des avis denon objection si c'est requis, et veiller à leurs signatures par lespersonnes habilitées à le faire ; et

j concevoir, mettre en place une base de donnéesfournisseurs et en assurer la mise à jour, et développer desstatistiques de gestion qui permettront aux bailleurs de mesurerle niveau de performance de l'équipe chargée de la passationdes marchés.- Il sera chargé de planifier, préparer et coordonner le calendrierd'acquisition des services de consultants et de biens et travaux ;- Il sera responsable de l’établissement de tous les rapportsd'activités prescrits par le manuel des procédures d'acquisitionde l'unité de coordination du programme, mais également de toutautre rapport lié à la passation de marchés que lés bailleurs.pourraient demander dans le cadre de l'exécution du FondsCommun.- Il devra mettre en place un système de classement des dossiersde passation des marchés qui inclura pour chaque marché tousles documents relatifs à ce marchés y inclus les documentsrelatifs aux paiements, en vue de permettre toute revue à poste-riori des Partenaires Techniques et Financiers du FondsCommun ou audit externe de passation des marchés.

3 INCOMPATIBILITE AVEC CERTAINES FONCTIONSD'EXECUTIONAfin d'éviter les situations potentielles de conflit d'intérêt qui nepourraient pas lui permettre de donner un avis objectif dans leseul intérêt du client, le SPM :

a. ne sera pas membre de la Commissiontechnique d'Evaluation, à laquelle il/elle apporte un conseilutile pour le respect des règles ; il pourra être cependantmembre de la Commission d'ouverture et d'attributionchargé de contrôler et valider les résultats de la commissiontechnique d'évaluation.

b. ne devra pas participer aux opérations d'exécu-tion du marché notamment (i) les réceptions de qualité ou dequantité et (ii) le paiement ; il/elle apportera un éclairage encas de contentieux dans l'interprétation des clauses ducontrat ; et

c. ne devra pas être dans une position de gestion-naire comptable de matières.

4. ROLE DE CONSEIL AUPRES DU COORDONNATEUR DUFONDS COMMUNDans sa mission au sein de l'équipe, le SPM apportera unconseil utile à tous les membres de l'équipe dans :

a. la phase d'ouverture des plis, d'évaluation des offreset de proposition d'attribution du marché ;

b. l'assistance à la réponse aux demandes de clarifica-tion des soumissionnaires ;

c. la réponse aux commentaires des PartenairesTechniques et Financiers du Fonds Commun;

d. les propositions de solution alternative lorsqu'unproblème de passation des marchés ne peut être résolu àl'interne ;

e. l'examen de toute correspondance arrivée ou départconcernant la passation des marchés soumise à son apprécia-tion afin de s'assurer que le courrier a reçu le traitement adéquatdans le parfait respect des règles ; et

f. l'interprétation des clauses du contrat en cas dedifférend pendant l'exécution du contrat.

5. OBLIGATIONS DU SPECIALISTE EN PASSATION DESMARCHESLe SPM signera un contrât de performance avec la coordinationdu FC afin d'assurer en temps voulu (i) la production régulière

des mises à jour du plan de passation des marchés duprogramme, (iii) le rapport d'activité trimestriel, et (iii) la qualitédes dossiers d'acquisition, y compris ceux soumis à l'avis de nonobjection de la Banque ou des Partenaires Techniques etFinanciers du Fonds Commun.Le SPM remettra à l'unité de coordination du FC un rapportd'activités au plus tard quinze (15) jours après la fin dutrimestre auquel il se rapporte et un rapport final en fin demandat.

Ces rapports comprendront les recommandations en ce quiconcerne tous les aspects qui affectent négativement lapassation des marchés et devront être remis en deuxexemplaires à la coordination. Le modèle de rapport à fournirsera défini en accord avec les Partenaires Techniques etFinanciers du Fonds Commun et comportera au minimum lesinformations sur les marchés requis dans le Rapport de SuiviFinancier (RSF) du programme.

6. OBLIGATIONS DE L'ADMINISTRATIONL'administration remettra au SPM l'ensemble des documents,dossiers et outils appropriés et nécessaires à l'exécution de samission. Elle remettra également à la disposition duditspécialiste, les locaux et équipements nécessaires pour assurerune bonne prestation de service.

7. CRITERES DE PERFORMANCE- La performance du spécialiste en passation des marchés seraévaluée au moins une fois par an. Les critères utilisés pourmesurer sa performance seront les suivants :l Délais de traitement des dossiers d'appel d'offres et de con-sultation ;l Capacité à respecter les échéances prévues dans le plan depassation des marchés ;l Respect des procédures de passation des marchés prévuesdans les accords de dons, prêts et/ou crédits mesuré par lenombre de rejet des dossiers soumis à l'examen préalable et parles conclusions des audits a posteriori (technique et financier); l Mise en place d'un système performant de classement desdossiers de Passation des marchés ; l Production dans les délais des rapports d'activités liés à lapassation des marchés.

8. DUREE DE LA MISSIONLa durée totale des prestations est de 1 an renouvelable. Le (la) candidat(e) retenu(e) sera invité(e) à signer un contratd'un an renouvelable après évaluation positive de sesperformances.

9. QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ETACADEMIQUES- Un diplôme supérieur en Ingénierie, Administration publique,Droit commercial, ou Gestion (minimum Bac + 4, équivalentd'une maîtrise (Master);- Excellente connaissance des techniques de passation desmarchés en générale et des règles de procédure de passationdes marchés sur financement des banques multilatérales dedéveloppement : Banque africaine de développement et BanqueMondiale ;- Expérience professionnelle: 5 ans minimum dans la gestion etl'administration de projets publics ou privés dont au moins 3 ansdans le domaine de la passation des marchés sur financementde la Banque mondiale ou des Institutions similaires dedéveloppement. L'expérience spécifique sur financement de laBanque mondiale sera un atout ;- Bonne connaissance du français ainsi qu'une bonne aptitudepour la communication et le travail en équipe;- Une bonne capacité de résolution des problèmes liés à laPassation de Marchés Publics;- Une connaissance informatique des logiciels courants (Word,Excel, Power Point, Internet et autres outils de communication).

10. CONDITIONS D'EMPLOIII s'agit d'un poste de contractuel. Le candidat doit être libre de tout engagement.

11. DEPOT ET COMPOSITION DES DOSSIERS DECANDIDATURESLes Candidats intéressées doivent fournir leurs CurriculumsVitaes détaillés complets accompagnés des copies légaliséesdes diplômes, attestations etc. dans une seule enveloppe ferméeet cachetée et portant la mention "Candidature pour le recrute-ment d'un Spécialiste en Passation de Marches au FondsCommun d'Appui a la mise en oeuvre du PDS 2005 - 2010 "." A n'ouvrir qu'en commission d'examen " à l'adresse ci dessousau plus tard le Mardi 29 décembre 2009 à 16 h30 mn.

AVIS DE RECRUTEMENT D'UN SPECIALISTE EN PASSATION DE MARCHES AU FONDS COMMUN D'APPUI A LA MISE EN ŒUVRE DU PDS 2005 - 2010

Marchés Publics

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

SECRETARIAT GENERALFonds Commun d'Appui à la Mise en Œuvre du

PDS 2005 - 2010

5SOCIÉTÉ

Jeudi 10 décembre 2009

Les données spécifiques parpays sont encore plus élo-quents : les complications liées

à la grossesse tuent une femme surdix en Ethiopie contre une sur 29.800en Suède. Aucun autre indicateurcourant de santé ne révèle unedisparité aussi flagrante entre paysriches et pays pauvres. Il n'y a pasque de morts dans tout cela. Pourchaque femme qui meurt, au moins30 autres souffrent de complicationsaiguës (15 millions par an).Beaucoup de ces complications sontà long terme et souvent débilitantes.Elles comprennent la stérilité, l'ané-mie aiguë et des lésions des organesde reproduction. Les causes les plusfréquentes de mortalité maternelle etd'invalidité dans les pays en dévelop-pement sont bien connues dans leurensemble et peuvent être surmon-tées facilement par des interventionscliniques qui sont des pratiques stan-dards dans les pays développés.Les mêmes facteurs à l'origine de lamortalité maternelle sont égalementresponsables des décès de nomb-reux nouveaux nés : mauvaise santéet nutrition de la femme pendant lagrossesse et les soins inadaptéspendant et immédiatement après lanaissance. La plupart des décèsmaternels (plus de 60%) surviennentaprès la naissance du bébé. Lorsquela mère d'un nouveau né meurt, lerisque de décès pour ce bébé estbeaucoup plus élevé jusqu'à 10 foisque pour un enfant dont la mère vit.Lorsqu'une mère meurt, les consé-quences peuvent également êtregraves pour les enfants plus âgés etles autres membres de la famille quiperdent leur principal fournisseur desoins. Les filles plus âgées en parti-culier risquent de souffrir parce qu'el-les peuvent être retirées de l'école etobligées à faire les nombreusestâches que leur mère effectuait (lacuisine, le ménage, le travail dansles champs ou au marché, la recher-che de l'eau et du bois de chauffe

etc…). Pour Ann Starrs et Petra TenHoope-Bender (Country 2015) etd'autres experts comme AbouZahr etT.Wardlaw, il est remarqué qu'enAfrique, en Asie et en AmériqueLatine, les femmes ont plus tendanceà être pauvres, sans instruction, sur-menées, mal nourries et à souffrird'autres problèmes de santé avantmême d'avoir une grossesse. Parconséquent, elles courent plus derisques de développer des problè-mes liés à la grossesse, et sontmoins susceptibles de rechercher lessoins médicaux dont elles ont besoinet de trouver les moyens pour sup-porter les coûts de ces soins. Lesstatistiques confirment les liens : lesfemmes qui sont les plus pauvres,peu instruites et qui habitent dansdes zones rurales, ont moins dechance de recevoir des soins pen-dant la grossesse et surtout pendantl'accouchement. (1er et 2ème retard).On peut faire remarquer que mêmesi ces femmes se rendent à l'hôpitalou dans une structure sanitaire, il n ya aucune garantie qu'elles soientbien soignées. Des études successi-ves ont montré que ces structuressouffrent d'un grave manque de per-sonnel, sont mal équipées, et man-quent de médicaments et fournituresde base et sont parfois sales (3ème

retard).

QUELLES SOLUTIONS POUR LESPAYS EN DEVELOPPEMENT. La réalité est toujours pénible. Iln'existe pas de solution magique oude solution en or. Pas de véritablerecette mais les recherches ont iden-tifié des médicaments et des procé-dures cliniques qui sont efficaces etqui tiennent vraiment la route. Al'heure actuelle il est encore difficilede ramener les niveaux ciblés par lesobjectifs du millénaire. Dans tous lescas si une femme développe unecomplication qui menace sa viecomme l'hémorragie ou le travaildystocique, seuls les soins sans

retard par un personnel de santéformé (Gynécologue, médecin, infir-mier ou sage femme) à l'hôpital oudans un centre de santé bien équipépourront lui sauver la vie.Il existe donc 3 Challenges : 1.Multiplier le nombre de profession-nels à tous les niveaux. Ces agentsont besoin de formation appropriéeciblée sur les problèmes pertinentsvoir des protocoles clairs. Ces forma-tions doivent être suivies de recycla-ge et de supervision facilitante. Enplus ces agents doivent avoir unsalaire suffisant. 2. Assurer un systè-me de santé fonctionnel qui comp-rend équipements (plateau tech-nique adéquat, fournitures et médi-caments susceptibles de sauver desvies, ainsi que des mécanismes pourles références permettant de prendreen charge rapidement et efficace-ment les cas urgents à un niveausupérieur. Ces besoins incluent lematériel de communication et lesvéhicules de transport (ambulanceset autres automobiles aménagées.3. Travailler avec les membres de lacommunauté pour établir des parte-nariats et collaborer avec les structu-res formelles en vue de partager desinformations récentes. Il faut aussis'assurer que les services de santésont culturellement appropriés etqu'ils répondent aux besoins locauxavec la qualité. Le succès est devantnotre porte : Il faut reconnaître queles niveaux de la mortalité n'ont pasbaissé de manière significative, cer-tains pays ont tout de même fait desprogrès. Les experts ont retenu quedeux facteurs importants sont à labase : le fait d'avoir un nombre adé-quat de professionnels de santé qua-lifiés qui prennent en charge un pour-centage élevé d'accouchements etqui maîtrisent parfaitement les 3retards : retard dans la prise de déci-sion pour évacuer rapidement lafemme en travail vers un centre desanté ; retard en ce qui concerne letransport et enfin retard dans la priseen charge au centre de santé. Notrepays dispose en ce moment d'unpotentiel important d'agents de santédéjà formés qui n'attendent que d'êt-re versés dans la production entreservices publiques et privés. Le

deuxième facteur concerne lenombre adéquat de structuressanitaires capables de fournir dessoins pour des accouchementsnormaux et compliqués. Les profes-sionnels et les politiciens à tous lesniveaux doivent avoir à l'esprit, unsentiment d'impartialité et d'équité.Sinon, on risque de continuer à éten-dre les services uniquement au profitdes femmes des zones urbaines oudes femmes aisées laissant leurssœurs des zones rurales, plus pauv-res sans accès aux soins dont ellesont besoin. Nous profitons de ce pas-sage pour rendre un vibrant homma-ge au Président de la Républiquepour la mise en place de son pro-gramme spécial, qui sans nul douteapportera des effets positifs multipleset multiformes dans l'amélioration dela santé des populationsNigériennes. Grâce à ce programmele taux de couverture physique avoi-sine autour de 70%. En matière desanté publique, la disponibilité et l'ac-cessibilité des populations aux struc-tures de santé reste une dose fortepour la réussite d'une santé durable.Maintenant, les challenges qui res-tent sont entre autres la gestion et lesuivi des indicateurs de surveillancedes progrès en santé communautai-re en vue de la pérennisation de ceprogramme. C'est pourquoi nousproposons la création au sein duMinistère de la Santé Publique et dela Lutte contre les endémies uneCellule d'Appui à la Décentralisationdu Secteur de la Santé(CADSS).Seule alternative pour ren-dre opérationnel et viable tout le sys-tème de santé.

Les objectifs du Millénaire pour ledéveloppement (OMD) nous montrent le chemin

Les objectifs du millénaire nous indi-quent clairement où nous devonsaller et tout ce que nous devons fairepour réussir. Il est essentiel de trouver des partenaires à tous lesniveaux. Au niveau politique les

gouvernements doivent s'engager àpromouvoir la santé et le statut de lafemme et à allouer suffisamment deressources à des interventions sani-taires appropriées. Selon Jill W.Sheffield " ….Nous disposons de latechnologie et des capacités requi-ses pour prévenir plus de 500.000décès maternels par an. L'ingrédientqui manque est la volonté politique".Au Maroc cette volonté politique estconsidérée comme le 4ème retard.Toutefois, les gouvernements seulsne peuvent pas tout faire. Les parte-naires doivent les aider pour amélio-rer et soutenir leurs initiatives àtravers: les professionnels de lasanté de façon individuel et à traversleurs associations, doivent participerpleinement aux activités de plaidoyeren faveur des pratiques de la santématernelle et néonatale pour influen-cer les politiques et les directives ;les donateurs doivent veiller à ce quela santé de la mère et du nouveau néne soit pas perdue de vue au milieudes nombreuses priorités en matièred'aide ; les institutions de rechercheet les agences internationales d'ap-pui technique doivent réévaluer lesprogrammes pour voir ce qui marchele mieux et tirer la leçon ; les organi-sations de femmes, des jeunes etautres ONG et associations doivents'assurer que les décideurs poli-tiques entendent leur voix quand illeur arrive de prendre des décisionsen ce qui concerne la santé desmères et des nouveaux nés. Retenezbien. Chaque minute : 380 femmestombent enceintes ; 190 femmessont confrontées à une grossessenon planifiée ou non désirée ; 110femmes subissent une complicationliée à la grossesse ; 40 femmessubissent un avortement à risque etune femme meurt.

Dr Karim AbdoulayeMAIGA, Expert en Santé de

la ReproductionSource : Countdown 2015

(Supplément spécial).

l Santé maternelle

Etre enceinte et donner naissance ne doit pas être une sentence de mortChaque minute, quelque part dans le monde, une femme meurt des suites de compli-cations liées à la grossesse, à l'accouchement ou des suites du post partum c'est-à-diredans les 42 jours qui suivent l’accouchement. Ainsi prés de 530.000 décès surviennentchaque année. Moins d'un pour cent (1%) de ces décès concernent les pays dévelop-pés. Une femme sur 61 dans les pays en développement meurt en voulant donner la vie,contre une femme sur 2.800 dans les pays développés.

Le premier enfant d'une mère ado-lescente a 80 % de chance deplus de mourir que le deuxième

ou troisième enfant d'une femme qui aentre 20 et 24 ans ; l'enfant de moinsde deux ans après le frère ou la sœurqui l'a précédé a 66 % de chance deplus de mourir en bas âge ; l'enfant nondésiré a plus de chance de mourir oud'être délaissé, de se voir infligé demauvais traitements ou d'être aban-donné. Vingt pour cent des grossessesne sont pas désirées. Dans bien despays, ce taux est encore au dessousde la réalité. L'enfant que porte unemère très jeune, très âgée ou qui aaccouchée récemment a plus dechance d'être affecté d'une insuffisan-ce pondérale à la naissance. L'enfantqui vient grossir une famille déjà nom-breuse entre en concurrence avec sesfrère et sœurs pour la nourriture, lesvêtements et la sollicitude de sesparents, est plus sensible à l'infection.

S'il franchit le cap de l'enfance vulnéra-ble, le risque est plus grand d'observerdans son cas un arrêt prématuré dudéveloppement staturo-pondéral, undéficit intellectuel et une diminution deses chances une fois qu'il aura atteintl'âge adulte. Dans beaucoup de paysdu monde, les filles courent plus derisque d'être en mauvaise santé et demourir prématurément. Généralementmieux considérés que les filles, les gar-çons sont souvent nourris au sein pluslongtemps et reçoivent une nourrituremeilleure. Ils ont aussi des chances debénéficier de meilleurs soins de santéet d'une meilleure éducation scolaireque les filles. En ce qui concerne lesenfants nés dans les famille planifiées,non seulement ils ont les meilleureschances de survie, mais aussi ont plusde chances d'avoir une enfance heu-reuse et saine, d'aller à l'école et dedevenir des adultes auxquels la santéet le niveau d'instruction ouvrent de

bonnes perspectives. Chaque minutequi passe, une femme meurt pendantune grossesse ou un accouchement.Quand une mère meurt, la famille perdson principal soutien. L'enfant qu'elleportait meurt dans presque tous lescas. Ses autres enfants, quant à euxont moins de chance de survivre.Cependant, même si ces derniersarrivent à survivre, leur santé et leurdéveloppement sont souvent,sérieusement compromis. Ils ont moinsde chance d'être bien nourris etsoignés lorsqu'ils sont malades. Lesfilles sont plus souvent retirées de l'é-cole pour s'occuper de leur frère etsœurs encore plus jeunes.

Dr Karim Abdoulaye Maïga,Expert en santé de la

Reproduction.Source : La planification de

la famille : sauver desenfants, améliorer des vies

(UNFPA)

Sauver la vie des enfants à travers la planification familialeIl a été démontré qu'en prévenant les grossesses non désirées etles grossesses précoces, tardives ou trop rapprochées, la planifi-cation familiale peut sauver des millions d'enfants chaque année.

La Direction générale de l'Office Nationald'Edition et de Presse (ONEP) informe lesabonnés aux journaux le quotidien Le Sahel etl'hebdomadaire Sahel-Dimanche, n'ayant pasencore procédé au payement des frais duditabonnement, de bien vouloir le faire avant le 31décembre 2009. L'ONEP se réserve le droit desuspendre la livraison des journaux pour toutabonnement non payé à la date indiquée.

D'autre part, les clients dont les abonnementsarriveront à terme à la date précitée, sont priésde bien vouloir les renouveler par l'envoi d'unbon de commande indiquant le délai de règle-ment ou par le paiement à l'avance.

COMMUNIQUE DE L’ONEP

6 ANNONCES

Jeudi 10 décembre 2009

La Société Nigérienne des Télécommunications(SONITEL) a l'honneur d'informer son aimable clien-tèle que les tarifs de communications téléphoniques pendant les soirées (de 19h00 à7h00), s'établissent comme suit :- SONITEL vers SONITEL à 25 F CFA/minute ;- SONITEL vers SAHELCOM à 100 F CFA/minutesoit 50 F CFA/ 30 secondes ;- Vers toutes les destinations à l'étranger à 150 FCFA/mn (soit 50 F CFA toutes les 20 secondes).Offre valable du 01/12/09 au 31/01/10.

Pour tout renseignement complémentaire appeler le 19.

COMMUNIQUE DE PRESSE

L'Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN) offre à sesauditeurs et téléspectateurs, cette année encore la traditionnelle soiréeculturelle du 31 décembre, qui sera retransmise en direct sur sesdifférentes chaînes radio et télé.A cette édition, l'ORTN innove avec l'organisation d'un Concours " MissORTN " auquel participeront toutes les régions de notre pays.Les représentantes élues des régions prendront part au concours finalqui aura lieu au cours de la soirée du 31.

Toutes les filles âgées de 18 à 20 ans et mesurant entre 1m70 à 1m80,désireuses de participer à cette fête, sont invitées à s'inscrire pour lesrégions au niveau des stations régionales de l'ORTN et à la TélévisionNationale pour celles concourant au titre de la Communauté Urbainede Niamey dès publication du présent communiqué.

La date de clôture des candidatures est fixée au 20 décembre 2009.

COMMUNIQUE del’ORTN

Concours " Miss ORTN "

La Société Nigérienne d'Electricité(NIGELEC) informe ses Administrateursque son Conseil d'Administration aura lieule Jeudi 10 Décembre 2009 à 9 heuresdans la salle de réunion du siège de lasociété, à l'effet d'examiner l'ordre du joursuivant :

I. Adoption du Procès-verbal duConseil d'Administration du 18 Juin2009 ;

II. Examen et Adoption du Budget deFonctionnement et du Budgetd'Investissements 2010 ;

III. Questions diverses

COMMUNIQUE:Conseil d'Administration

La Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL) a

l'honneur de porter à la connaissance de son aimable clientèle, qu'à

compter du 1er décembre 2009, les tarifs d'abonnement de

l'Internet par CDMA (Modem USB, et Poste Fixe Dogonay) se

présentent comme suit :

- le forfait mensuel postpayé initialement de 30 000 F CFA/TTC est

ramené à 17 850 F CF/TTC soit une réduction de plus

40 %;

- le mode prépayé avec facturation à la minute à 6 F CFA/mn;

-une nouvelle offre de forfait mensuel prépayé à 11 900 F CFA/TTC.

Les clients abonnés au service Internet CDMA (Postpayé ou mode

prépayé à la minute) et désirant migrer vers le forfait mensuel

prépayé, peuvent le faire sur simple demande écrite.

Pour tout renseignement complémentaire appeler le 19.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Familles- Feu Elhadj Seyaou Harouna à Niamey, Tahoua,Dessa et Accra, Feu Djibo Harouna à Dessa,Niamey et Accra, - Feu Souley Harouna à Dessa,Méhanna, Niamey et Logos, - Maïgari Hamani àToulo-Koirey et Niamey, -Feu Elhadji MounkaïlaKilbido à Ny, Zinder, Lomé, Accra, Hondobon,Sokolé et Diomona, -Feu Moussa Boukary ditTchékoukou à Dantchandou, Arlit et Niamey; -Mounkaïla Goubekoye, Chef d'Agence SONI-BANK, Place Toumo; -Hassane Hamani ORTNNiamey;-Idrissa Younoussa à Sirfey, Sokolé,Lomé, Banodjé et Niamey; -Feu Moussa Seyni ditMadi à Gaddi, Niamey, USA et Belgique; -IdrissaBoubacar SONIBANK Niamey; -Djibo Moussa,Contributions Diverses à Ny; -Seydou Harouna,CPCT Niamey à Sansané Haoussa, Méhanna,Dessa, Sirfey, Tillabéri et Hondobon; -AlfaAdamou Mossi à NiameyLes Familles-La grande famille Madougou Kassa à Niamey-Amadou Madougou à Niamey-Ali Anafi, Domaine à Niamey

-Mamane Idi, Radiologue Dosso-Mr Alhousseini Moussa dit Poker à Niamey-Yahaya Madougou à Niamey -Mr Seydou Soumaïla, Dir. CEG Yantala:-Alfa Ibrahim Alhousseini à Say, Djabou et Niamey-La grande famille Feu Boundy Hama à Say,Dotchimana et Niamey, -La famille Feu AlzoumaHama à Say, Dotchimana et Niamey-Elh Issa Madougou ONEP Niamey -La grande famille Feu Mounkaïla Hassane et --Moumouni Hassan à Gothèye et Niamey; -Issifi -Mounkaïla à Niamey; -Zabeirou Mounkaïla auxUSAParents, amis et connaissances, ont la joie devous faire part du mariage de leurs enfants :

M. RACHID SEYDOUCommerçant au Grand Marché de Niamey

Melle RACHIDA ISSA MADOUGOUInfirmière à Niamey

Les cérémonies religieuses auront lieu le Samedi12 décembre 2009 à 8h30 au domicile de M. IssaMadougou quartier Balafon virage contiguë à laClinique TALFI sur le Pavé en Face du Bar LeBanco La semaine traditionnelle débutera le même jourchez la jeune marié à Bobiel, 1er virage à gaucheaprès la Borne fontaine puis 2ème virage à gauche.

MARIAGE AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Étude de Maître ABDOU INAZEL Abderahamane. Notaire à Niamey IBP.11.754, Téléphone: 21.76.58.18, de la perte d'un acte de cession objet de la parcelle F, del'îlot 6466, du lotissement EXT. BANIFANDOU III, au nom de Monsieur ANABERIASSOUMANA.Toute personne qui l'aurait retrouve est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude ci-dessusindiquée ou au Service des Affaires Domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey.

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude Notariale de Maître ALI MOCTAR sise à Niamey,Rond Point GADAFAWA Yantala, de la perte d'un acte de cession, d'immeublenon bâti n° 93 890, objet des parcelles K, L de l'îlot 8625, du lotissementKouara Tegui Phase II au nom de Mr. Mani Mahaman Sanoussi.Toute personne qui l'aurait retrouvé, est priée de bien vouloir les déposer àl'Etude susmentionnée ou au service domanial de la Communauté Urbaine deNiamey.

Jeudi 10 décembre 2009

7ECONOMIE

Les principaux créanciers atten-dent des éclaircissements duconglomérat après avoir

engagé lundi des négociations sur leremboursement de 3,5 milliards dedollars de dettes émises par Nakheel,une filiale de Dubaï World, via unesukuk. Un groupe créanciers oblig-ataires de Nakheel a par ailleurs écrità Dubaï World afin de demander leremboursement de leurs créances, adéclaré une source proche du dossiermardi. Ces créanciers ont précisé-ment investi dans la sukuk de 3,5 mil-liards de dollars de Nakheel. Cetinstrument de dette arrive à échéancele 14 décembre mais l'émetteur béné-ficie d'un délai de grâce de deuxsemaines qui se termine le 28décembre. Le groupe de créanciersest emmené par le hedge fund newyorkais QVT Financial, ont déclarédes sources. Aux yeux de nombreuxinvestisseurs, il s'agit d'un test quipermettra d'évaluer la solvabilité denombreuses entreprises de l'émirat.Le 25 novembre, Dubaï World aannoncé qu'il solliciterait un moratoire

de six mois sur le remboursement deses 26 milliards de dollars de dettes,mais un haut responsable de l'émirata dit mardi qu'un délai supplémen-taire serait nécessaire. "La période desix mois serait trop courte pour unerestructuration totale. La période desix mois se concentrerait sur lescréanciers, sur les sous-traitants,etc", a déclaré le directeur général dudépartement des Finances de l'émi-rat, Abdoulrahmane al Saleh, à lachaîne de télévision Al Arabia.L'agence Bloomberg rapporte quel'entreprise Nakheel, spécialiséedans l'immobilier, a enregistré uneperte de 13,4 milliards de dirhams(2,5 milliards d'euros) au premiersemestre sous l'effet de la dégringo-lade de son chiffre d'affaires et dedépréciations sur la valeur de biensfonciers et immobiliers. La sociétéavait dégagé un bénéfice de 2,65 mil-liards de dirhams lors de la périodecorrespondante l'an dernier. Sa mai-son mère, Dubaï World, est contrôléepar le gouvernement de Dubaï maisplusieurs hauts dirigeants ont affirmé

que sa restructuration ne se ferait pasau prix de la cession d'actifs appar-tenant directement à l'émirat. Le gou-vernement de Dubaï soutiendra leconglomérat tel qu'un propriétaire estcensé le faire, a redit mardiAbdoulrahmane al Saleh, sans fournirplus de précisions. "Nous voudrionsinsister sur la différence entre garan-tir et soutenir. Le groupe reçoit unimportant soutien du gouvernementdepuis sa création", a-t-il ajouté.L'agence de notation Moody's aabaissé mardi la note de six entre-prises publiques de Dubaï après avoirconclu qu'aucun soutien importantn'était à attendre du gouvernement."Dans ses dernières déclarations, legouvernement a souligné qu'il nes'estimait pas contraint légalement desoutenir la dette non garantie" desentreprises publiques émettrices dedette, a expliqué Philipp Lotter, deMoody's. Les entreprises concernéessont DP World, Dubai Electricity andWater Authority, Emaar Properties,Jebel Ali Free Zone, Dubai HoldingCommercial Operations Group etDIFC Investments. Le directeurgénéral du département desFinances a aussi déclaré qu'un fondsde Dubaï avait versé 2,45 milliards dedollars à Dubai World, ce qui a ajoutéà la confusion. Une source a ensuiteprécisé que cet apport de fondsn'avait rien de nouveau et qu'il entrait

dans le cadre d'une aide de 10 mil-liards de dollars accordée aux entre-prises en février. Ces incertitudes ontpesé sur les Bourses de la région etinquiètent également les investis-seurs en Europe. "On dit générale-ment pas de nouvelle, bonne nou-velle, mais dans le cas de Dubaï c'estprécisément l'inverse. Les investis-seurs ont besoin d'obtenir des préci-sions sur la restructuration de DubaïWorld", a expliqué Julian Bruced'EFG-Hermes. "La situation n'estpas claire, les gens ont besoin d'infor-mations supplémentaires pourdécider de ce qu'ils doivent faire", acommenté Adel Nasr, courtier àUnited Securities. Le comité descréanciers de Dubaï World comprendles banques britanniques StandardChartered, HSBC, Lloyds et RoyalBank of Scotland, qui siègent auxcôtés des établissements locauxEmirates NBD et Abu DhabiCommercial Bank. Abdoulrahmane alSaleh avait souligné lundi qu'il fallaitdistinguer l'émirat et Dubaï World,laissant ainsi entendre que les entre-prises les plus importantes de Dubaï,comme Emirates, Dubaï Aluminium(DUBAL) ou encore la participationde 21% dans le London StockExchange ne seraient pas con-cernées par une vente en urgence.

(Reuters)

l Crise financière à Dubaï

L'hésitation des dirigeants de Dubaï inquiète les investisseursLa confiance des investisseurs dans l'émirat de Dubaï a de nou-veau été mise à mal, mardi dernier, face aux hésitations de ses diri-geants concernant la restructuration du conglomérat Dubaï World.La Bourse de Dubaï a chuté de 6,12% à un plus bas de 21 semai-nes et sa voisine d'Abou Dhabi a abandonné 3,36% pour terminerà son plus bas niveau depuis 31 semaines.

Le directeur général de l'OMCPascal Lamy a mis en avantl'importance d'un nouvel

accord commercial au niveau mon-dial, alors que les négociationsdites du cycle de Doha entre les153 pays membres se sontenlisées. "Au rythme actuel, si l'on

veut y être en 2010, il va falloiraccélérer", a déclaré Pascal Lamy."Comment on organise cetteaccélération, c'est sans doute ennuméro un sur la liste des choses àfaire après la conférenceministérielle", a-t-il ajouté. Lesnégociations de Doha ne sont pas

au programme officiel de la con-férence ministérielle de cettesemaine, Pascal Lamy et d'autresresponsables avec lui estimant queles négociations ne sont pas suff-isamment avancées pour laisserespérer un déblocage porteur d'e-spoir. Mais le cycle, lancé ennovembre 2001 dans la capitale duQatar pour libéraliser et développerles échanges commerciaux, resteen toile de fond de la conférence.Pour le représentant américain auCommerce Ron Kirk, la réunion deGenève sera "une occasion impor-

tante de réaffirmer le rôle précieuxde la libéralisation du commercemondial dans la promotion de lacroissance". La conférence de cettesemaine coïncide avec le dixièmeanniversaire des manifestationsviolentes qui avaient bloqué le som-met de l'OMC à Seatle, aux Etats-Unis, et lancé le début des mouve-ments altermondialistes. Lundi, bra-vant le froid, une soixantaine demanifestants, pour certains affublésde nez de clown, ont brandi despancartes "stop aux importationsdestructrices" en face du centre deconférence de l'OMC. La plupartsont restés abrités sous une tente,mais quelques-uns ont bravé lemauvais temps pour scander "àbas, à bas l'OMC", surveillés deprès par la police. Samedi, unemanifestation anti-OMC a dégénéréà Genève. Les vitrines de plusieurscommerces ont été brisées etplusieurs voitures incendiées.Lundi, les pays en développementmembres de l'OMC ont publié uncommuniqué pour demander auxpays riches d'utiliser leur leadershippour faire avancer les négociations.De leur côté, les pays exportateursde produits alimentaires dits duGroupe de Cairns se sont dit déçusdes "progrès limités" pour rap-procher les positions différentes."Tous les membres ont besoin des'engager substantiellement, defaçon transparente et exhaustive, sinous voulons combler les fossés etconclure avec succès le cycle en2010", a déclaré le groupe deCairns, qui regroupe des pays aussidivers que l'Australie, l'Indonésie,l'Argentine et le Pérou. Les militantsdu groupe "Notre monde n'est pas àvendre" ont conseillé aux pays endéveloppement de se retirer desnégociations de Doha plutôt qued'accepter des concessions quiseraient trop douloureuses.

(Reuters)

l Commerce international

Pas de progrès escomptés du côté de Doha à la réunion de l'OMCL'importance du développement du commerce pour la croissanceet l'emploi a été mise en avant lundi à l'ouverture de la conférenceministérielle de l'Organisation mondiale du commerce, sans qu'u-ne avancée des négociations de Doha soient pour autant espé-rées.

l EnergieL'EIA réduit sa prévi-sion 2010 dedemande mondialede pétroleL'Administration américained'information sur l'énergie (EIA)a réduit mardi de 160.000 barilspar jour (bpj) sa prévision dehausse de la demande mondialede pétrole entre 2010 et 2009.

La demande devrait ainsi aug-menter de 1,1 million de bpjen 2010 par rapport à 2009.

De même, dans son dernier rap-port mensuel, l'agence a réduit de20.000 de bpj son anticipation dehausse de la seule demandeaméricaine pour l'an prochain, à270.000 de bpj. En revanche, l'EIAa relevé sa perspective de produc-tion de pétrole brut l'an prochainde la part de l'Opep (Organisationdes pays exportateurs de pétrole),à 29,59 millions de bpj contre29,44 millions lors de sa précé-dente estimation. L'agence aégalement légèrement relevé saprévision de production de pétroledes pays non-membres de l'Opepen 2010, de 50,43 millions à 50,45millions de bpj.

(Reuters)

EDF mènerait l'offrefrançaise pour lenucléaire à Abou DhabiEDF devrait finalement devenirle chef du file du consortiumfrançais aligné pour l'appel d'of-fres portant sur la constructionde centrales nucléaires à AbouDhabi, rapportent Les Echos.

L'électricien, appelé à l'origineà n'offrir qu'une assistancetechnique, collaborera toute-

fois étroitement avec GDF Suez,écrit le quotidien sans citer desources, le reste de l'équipe étantcomposée du spécialiste dunucléaire Areva et du géant pétroli-er Total. "L'idée est de constituerun consortium en charge de lamaîtrise d'ouvrage des réacteurs,dont EDF et GDF Suez, ce dernierréunissant son conseil aujourd'hui,détiendraient chacun 45% et Total10%", expliquent Les Echos. Lorsd'un déplacement à Flamanville(Manche), où se construit un réac-teur nucléaire de nouvelle généra-tion EPR, le Premier ministreFrançois Fillon avait récemmentindiqué qu'EDF et GDF Suezjoueraient un rôle important dansla conduite de l'appel d'offre. Uneporte-parole d'EDF s'est refusée àtout commentaire. La valeur del'ensemble des contrats des cen-trales d'Abou Dhabi est estimée à40 milliards de dollars. KoreaElectric Power et une coentrepriseaméricano-japonaise constituéeentre General Electric et Hitachisont également sur les rangs. LesEchos écrivent par ailleurs que lecalendrier de l'opération pourraitêtre retardé, notamment comptetenu des difficultés financières del'émirat de Dubaï.

(Reuters)

Avec des taux d'intérêt quasimentnuls et une liquidité aisémentdisponible, les investisseurs ont

emprunté d'énormes quantités de dol-lars ces derniers mois pour acheterdes actifs offrant de meilleurs rende-ments. La statistique de l'emploi USpubliée vendredi a toutefois obligé bonnombre d'entre eux à dénouer despositions courtes sur le dollar et cedernier a inscrit ce jour-là sa meilleureperformance contre l'euro depuis juin.Mais la plupart des analystes etgérants de fonds ne voient là qu'unmouvement sans lendemain. "Il estprématuré de conclure que la ten-dance baissière du dollar a pris fin", ditParesh Upadhyaya (PutnamInvestments). Le dollar a perdu 7,0%environ depuis le début de l'année faceà un panier de devises. PourUpadhyaya, cette amélioration dumarché de l'emploi était largementprévisible au vu de la tendance à labaisse des inscriptions au chômage

ces derniers mois. "Je pense que, dupoint de vue d'une perspective à longterme, ce sont les perspectives dedéflation en 2010 qui inquiètent le plusla Fed, ou au moins l'absence de pres-sions inflationnistes, ce qui la rendraprudente avec sa politique monétaire",explique-t-il. Les USA ont perdu 11.000emplois en novembre, bien moins queles 130.000 pertes attendues. Un telindicateur a poussé certains à dire quela Réserve fédérale risquait de releverles taux plus tôt que prévu. AlanRuskin (RBS Global Banking andMarkets) estime que cette statistiqueavance d'un mois le moment prévisibleque choisira la Réserve fédérale pourremonter les taux. Mais il ajoute qu'ellen'est pas assez surprenante pour"changer quoi que ce soit aux anticipa-tions voulant qu'une hausse des tauxn'interviendra pas avant le secondsemestre de l'an prochain". Et même siresserrement monétaire il y a, on nepeut pas penser qu'il se fera à un

rythme effréné. "Il est quasimentimpossible de voir les USA renoueravec un taux des Fed funds de 5,0 à5,5%, niveau auquel il serait compétitifavec le reste du monde", expliqueRichard Franulovich (Westpac). Endehors du thème des taux, d'autreséléments négatifs pèsent sur le dollar,font valoir des analystes. StevenEnglander (Barclays Capital) évoque lefait que beaucoup de banques cen-trales veulent encore vendre du dollarparce qu'elles en ont accumulé beau-coup trop.La Chine a dit vendredi qu'elle voulaitdiversifier ses réserves de change,même si le dollar restait la devise deréférence. "Nous observons beaucoupde sorties de capitaux de la part dusecteur privé américain", observeEnglander et cela ne va pas changer.Les soucis que procure le déficitbudgétaire record des USA, imputableaux centaines de milliards de dollarsdéployés pour relancer une économiemise à mal par la récession, ont altéréla demande d'actifs US, ce quiimplique qu'on peut penser que le dol-lar va encore s'affaiblir.

(Reuters)

l Finances

La hausse du dollar après l'emploi ne devrait pas durerLa solide statistique de l'emploi de novembre aux Etats-Unis ne dissua-dera pas les cambistes de continuer à employer le dollar à financer desparis risqués pour des actifs au rendement plus intéressant.

Jeudi 10 décembre 2009

8 ANNONCES

1. Le Gouvernement de la République du Niger a reçu de la République Fédéraled'Allemagne par le biais de la K.F.W, ci après dénommé le Bailleur, une subventionpour contribuer au financement des projets particuliers à travers le Fondsd'Investissement pour les Collectivités Décentralisées (FICOD) et prévoit d'utiliserune partie des sommes accordées au titre de cette subvention pour effectuer despaiements autorisés dans le cadre des marchés faisant l'objet du présent avisd'appel d'offres.

2. Le fonds d'Investissement pour les Collectivités Décentralisées (FICOD) adésigné NIGETIP comme Maître d'Ouvrage Délégué pour la mise en œuvre desprojets particuliers.

Dans le cadre de la mission qui lui est confiée, la NIGETIP lance un avis d'Appeld'Offres pour : la construction d'un (01) seuil d'infiltration et mesures d'aménagement dans la val-lée de Téfarawt (Timia-Arlit) dans la Région d'Agadez.

Les travaux objet de cet avis d'appel d'offres constituent un seul lot.Les dossiers peuvent être consultés pendant les heures ouvrables à l'adressesuivante ou achetés auprès de la :NIGETIP Rue de Ibohamane B.P 12 715 Niamey Niger Adresse téléphonique : (227) 20 72 57 81 Adresse mail : [email protected] Numéro de télécopie : (227) 20 72 57 78moyennant paiement d'un montant non remboursable de cinquante mille (50 000)F CFA par dossier.

3. Seules les entreprises nigériennes (de catégorie II ou plus en BTP) en règle visà vis de la réglementation Nigérienne et les groupements volontaires de cesentreprises sont autorisés à soumissionner.

4. Les dossiers seront retirés à partir du 07/12/ 2009 au siège de la NIGETIPRue de Ibohamane B.P 12 715 Niamey Niger.

5. Les offres doivent être remises à la NIGETIP Rue de Ibohamane B.P 12 715Niamey Niger au plus tard, le 07/01/2010 à 10 heures où elles seront ouvertesen présence des soumissionnaires qui souhaitent y assister.

Appel d'Offres AON N°002Date : 07/12/2009

1. Le Gouvernement de la République du Niger areçu un crédit (crédit IDA 4141 NIR) de l'AssociationInternationale pour le Développement (IDA) pourfinancer le coût du Projet de RenforcementInstitutionnel et d'Appui au Secteur de la Santé(PRIASS), appelé Fonds Commun d'Appui à la Miseen Œuvre du Plan de Développement Sanitaire 2005-2010 en diverses monnaies et à l'intentiond'utiliser une partie de ce prêt pour effectuer despaiements au titre du Marché de Fourniture deMoustiquaires au Programme National de Luttecontre le Paludisme.

2. Le Ministère de la Santé Publique (MSP) sollicitedes offres fermées de la part de soumissionnaireséligibles et répondant aux qualifications requises pourde Moustiquaires au Programme National de Luttecontre le Paludisme, retenus à les recevoir.

Lot Unique : Moustiquaires ;

3. La passation du Marché sera conduite par Appeld'offres international (AOI) tel que défini dans les"Directives de mai 2004: "passation des marchésfinancés par les Prêts de la BIRD et les Crédits del'IDA", et ouvert à tous les soumissionnaires de payséligibles tels que définis dans les Directives.4. Les soumissionnaires éligibles et intéresséspeuvent obtenir des informations auprès du :

Ministère de la Santé PubliqueProgramme National de Lutte contre le

PaludismeTél. (227) 20 72 32 24

et prendre connaissance des documents d'Appel

d'offres à l'adresse mentionnée ci-dessus du lundi aujeudi de 8h à 15h30 et le vendredi de 8h à 12 h 30mn.

5. Les exigences en matière de qualifications sont:- être ressortissant d'un pays éligible;- fournir les pièces administratives' et les documentssuivants pour les soumissionnaires nigériens : Unecopie légalisée du certificat d'identification fiscale auréel (NIF/R) ; une copie légalisée du certificat d'imma-triculation au registre de commerce; une attestationdes services fiscaux pour le présent appel d'offres,attestant que le soumissionnaire est en règle vis à visde l'administration fiscale; une attestation del'Inspection du Travail et de la Caisse Nationale deSécurité Sociale, datant de moins de 3 mois attestantque le soumissionnaire est en règle dans sescotisations; un certificat de non faillite, non liquidationjudiciaire et non cessation de payement datant demoins de 3 mois. - Les Soumissionnaires étrangers joindront à leuroffre une attestation de registre de commerce et unedéclaration de non faillite ou les documents en tenantlieu.- un soumissionnaire non fabricant doit avoircommercialisé des produits similaires (moustiquaires)ou réalisé des marchés de fournitures présentant descaractéristiques de service de logistique d'achemine-ment similaires au cours des trois (3) dernièresannées et doit fournir l'autorisation du fabricant;Une marge de préférence applicable à certainesfournitures fabriquées localement ne sera pasoctroyée aux soumissionnaires éligibles.

6. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenirun dossier d'Appel d'offres complet en français enformulant une demande écrite à l'adresse mentionnéeci-dessous contre un paiement d'une somme nonremboursable de cent mille (100.000) francsCFA (ou équivalent dans une monnaie librementconvertible) en liquide ou en chèque certifié. Ledocument d'Appel d'offres est à retirer directementpar le fournisseur auprès de l'acheteur ou pourra surdemande être envoyé par courrier express et aprèspayement en avance des frais d'acquisition etd'expédition.

7. Les offres devront être soumises à l'adresseci-dessous au plus tard le mardi 27 janvier 2010 à9h30, heure locale. La soumission des offres parvoie électronique ne sera pas acceptée. Les offresarrivées en retard ne seront pas reçues. Les soumissions seront ouvertes en présence desreprésentants des soumissionnaires présents àl'adresse mentionnée ci-dessous, le mardi 27 janvier2010 à 10h00, heure locale.

Les offres doivent comprendre une garantie desoumission de 2% du montant de l'offre

8. L'adresse à laquelle il est fait référence ci-dessusest :

Secrétariat Général du MSP/ BP : 11323 Niamey, 2éme étage

bureau 207 /Tel : (227) 20 72 27 82 Télécopie (227) 20 72 45 70

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL (AAOI)AOI /07/09 /Moust- Palu/FC/PDS: Fourniture de Moustiquaires

Marchés Publics

République du Niger Ministère de la Santé Publique

Secrétariat Général Fonds Commun d'Appui au PDS

2005 - 2010

FICODAVIS DE RECRUTEMENT POUR UN POSTE

D'OFFICIEL ADMINISTRATIFL'Ambassade d'Espagne au Niger lance un avis de recrutement d'OfficielAdministratif

1. PROFIL DE CANDIDATURELa personne devra avoir les qualifications suivantes:l Avoir une bonne connaissance de l'espagnol (INDISPENSABLE)l Avoir une bonne connaissance du français et des langues nationalesl Etre titulaire au minimum d'un BACl Avoir d'excellentes connaissances en informatiquel Etre capable de travailler dans une équipe multidisciplinaire et multiculturelle.l Avoir des bonnes capacités en organisation et gestion de travail

2. COMPOSITION DE DOSSIERLes dossiers de candidatures devront comprendre les pièces suivantes:l Une lettre de motivationl Un curriculum vitae détaillél Des copies des certificats ou attestations de travail ou de servicesl Copie du passeport ou document d'identitél Une photo d'identité

3. LOCALISATION DU POSTE ET DUREE DU CONTRATLe poste sera basé à Niamey. La durée du contrat sera indéterminée, avec unepériode d'essai de 3 mois

4. DEPOT DU DOSSIER DE CANDIADATURELes dossiers de candidature devront parvenir a l'Ambassade d'Espagne entre lelundi 14 et le jeudi 17 décembre, de 9 a 12 heures. Seuls les candidats présélectionnes seront contactés. Tout dossier reçu en dehors de ces heures ne sera pas accepté.Les bases de la convocation se trouvent à :

Ambassade d'Espagne Avenue de la Radio, 151. Tel: 20 75 59 610

9SOCIETE

Jeudi 10 décembre 2009

Al'occasion de cet anniver-saire, l'UDPS Amana aréaffirmé sa fidélité à son

option politique qui est lefédéralisme, une optiondéfendue tout au long de ces 19années d'existence. Dans la déclaration publiée à cet effet etlue par le Secrétaire administratifdu parti, M. Aliou Ibrahim, lecomité exécutif de l'UDPSAmana a rappelé les trois événe-ments majeurs ayant marqué lavie de notre nation.Il s'agit d'abord au plan politique,de l'organisation du référendumdu 04 août 2009 qui a permis dedoter notre pays d'une constitu-tion conforme à nos réalitéssociales et culturelles et aspira-

tions des populations. Pourl'UDPS Amana cette constitutionva ''améliorer le fonctionnementdes institutions y compris celui del'exécutif''. Le comité exécutif del'UDPS Amana a rappelé que leparti a soutenu ce processus derefondation. Cette situation a per-mis d'organiser les élections lég-islatives le 20 octobre dernier.Bien que l'UPDS n'a pas pu avoirun siège au parlement du faitnotamment de la faiblesse de sesmoyens financiers, mais aussides irrégularités observées dansplusieurs circonscriptions, le partis'est réjoui des performancesréalisées au cours de ces élec-tions. En effet, le parti a présentéune quarantaine de candidats et

obtenu 50.000 voix. Le comitéexécutif a saisi cette occasionpour féliciter les militants notam-ment les jeunes et les femmespour leur mobilisation. Le deuxième événement mar-quant de cette année 2009 estselon le comité exécutif del'UDPS Amana la fin de l'insécu-rité et le retour de la paix dans larégion d'Agadez. Le comité exé-cutif a salué le courage, lapatience, l'intelligence et l'esprit

de tolérance dont les différentsacteurs ont fait montre. Le partiUDPS Amana a surtout rendu unhommage au Président de laRépublique qui a placé l'intérêtnational au dessus de toute con-sidération pour mettre fin à ceconflit fratricide qui a durementaffecté les populations et larégion. Le comité exécutif s'estaussi félicité de la levée de lamise en garde dans la régiond'Agadez. Le comité exécutif de

l'UDPS n'a pas manqué d'évoquer les inondations qui ontfrappé la même région en débutseptembre 2009. Le Comité exé-cutif a salué l'esprit de solidariténationale et internationale qui apermis de soulager les souf-frances des victimes. Cependant,l'UDPS Amana a précisé qu'ilreste encore à faire pour recon-struire et reloger les sinistrés.C'est pourquoi, le parti a appelétoutes les bonnes volontés qui nese sont pas manifestées à le faireen vue d'aider les personnesaffectées. Enfin, poursuit la déclaration, ledernier évènement marquant estle déroulement des négociationsentre les partisans et lesopposants de la refondation. Apropos, le comité exécutif del'UDPS Amana a appelé toute laclasse politique nigérienne, lasociété civile et, au-delà, tout lepeuple nigérien à coopérer avecle médiateur de la CEDEAO pourtrouver une solution juste dansl'intérêt du Niger.

l Siradji Sanda

l Déclaration du comité exécutif de l'UDPS Amana

Le parti appelle toute la classe politique nigérienne à trouver une solution juste dans l'intérêt de notre pays

Selon M. Attamo Hassane,directeur du CentreNational de Santé de la

Reproduction (CNSR), plus de200 consultantes par mois ontété enregistrées en 2007 dont82,6% de nouvelles consul-tantes, 17,4% de visites de con-trôle un an après la 1ère consulta-tion et 1,7% d'examens suspectsont été détectés et conduit à des

examens plus poussés (colpo-scopie, biopsie Pr anatomiepathologie) révélant 3 cas decancers du col utérin. Le cancerdu col de l'utérus a expliqué M.Attamo, est la résultante de lacroissance incontrôlée de cellules anormales dans le col :l'ouverture de l'utérus ou duvagin. La cause sous-jacente a-t-il poursuivi, est le virus papillonne

humaine (VPH) c'est-à-dire lamaladie sexuelle la plus com-munément transmise de par lemonde " le VPH affecterait envi-ron 50 à 80%. La progression del'infection VPH vers un cancerpeut prendre jusqu'à 30 ans, ladysplasie sévère peut progresservers un cancer du col de l'utérussur plusieurs années. Lesfemmes contractent en général leVPH à l'adolescence dans lavingtaine ou la trentaine, et lecancer peut se développer 20ans après l'infection par le VPHbien que ses conséquences puis-sent être traitées a- t- il ajouté.Abordant les facteurs influençantla probabilité pour qu'une femmequi présente une condition précancéreuse, développe un

cancer du col de l'utérus, ledirecteur du CNSR a dit qu'ilssont entre autres, l'usage dutabac, un système immunitaireaffaibli (il s'agit d'une infectionpar VPH) et des facteurs telsqu'un âge précoce lors du 1er rap-port sexuel et des partenairesmultiples. Les femmes con-sultées sont celles qui ont un âgesupérieur ou égal à 30 ans dansles 73,30% des cas, et 55% desfemmes ménagères suivies desfonctionnaires avec 35%. En cequi concerne la prise en chargedes maladies, a affirmé M.Attamo, le CNSR s'occupe dudépistage par la technique del'AVA/VL (inspection visuelle àl'acide ascétique (IVA) et au lugol(IVL). " Pour le moment, a t-il

indiqué, les cas positifs ou sus-pects sont référés à la maternitéIssaka Gazobi tout en rappelantque le dépistage est gratuit etcela depuis décembre 2007 ".Cependant, cette prise encharge des malades au CNSR seheurte à des difficultés qui sont,l'insuffisance de la participationdes femmes, des prestataires for-més, du matériel de dépistage etle manque de matériel de traite-ment des lésions pré-cancéreuses simples et de siteadéquat. A toutes ces difficultés,le CNRS espère trouver une solution, a rassuré M.Attamo Hassane.

l Ousmane FatoumaSaley

l Dépistage du cancer du col de l'utérus au Centre National de Santé de la Reproduction (CNSR)

Un examen qui intéresse de plus en plus les femmesLe cancer du col de l'utérus est une maladie qui a un impact majeursur la vie des femmes de par le monde, en particulier dans les paysen développement. Lorsque le cancer du col n'est pas détecté ettraité de manière opportune, il est presque toujours fatal. Selonune étude menée par Mme Mounkaila Habsatou, la prévalence ducol de l'utérus à Niamey est de 15,03%. Ce qui selon les spécialis-tes de la santé n'est pas du tout négligeable.

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Amana) acélébré, mardi dernier, le 19ème anniversaire de sa création. A cetteoccasion, le comité exécutif de l'UDPS a rendu public une décla-ration au siège dudit parti sis au quartier Yantala Plateau deNiamey. L'occasion pour le parti de revenir sur les événementssaillants ayant marqué l'année 2009. Cette déclaration s'est dérou-lée en présence du président du parti, M. Issoufou Bako, desreprésentants de plusieurs partis et des militants et sympathi-sants.

C'est dans ce cadre juste-ment qu'il faut situer lesactions menées par

l'Association des jardiniers etfleuristes du Niger (AJFN). A sesdébuts, cette association comptepeu de membres mais aujourd'hui,beaucoup de jeunes jardiniers etfleuristes de la capitale, dont ceuxde Djemadjé, y ont adhéré. Ontrouve chez les fleuristes toute unevariété de plantes fruitières et nonfruitières, des fleurs gazon… Pource qui est des arbres fruitiers, il y ades greffiers mangues et oranges,du citron, du tanjalo ; des man-darines, de la goyave, des fraises,de la papaye longue et courte, de

la grenadine… En ce qui concerneles arbres non fruitiers, on trouvedes flamboyants, des étagèresmais aussi des gommiers soudanet local. Il y a également plusieursgenres de fleurs dont sangegia,bleu d'Abidjan, mangnegneddia,féquis pollytage, alcafa, gesmen,boussier proufete, pewence,bouche de chien, orgueil de chien,canapintin, cana double… Maisaussi des pots de fleur commepalmier doux et awil, bufin bakia,marintin, guégué, zawoura,isawara…On y trouve aussi plusieurs variétés de gazon dont le gazonsénégal, pasplom, gazon

américain… Interrogé sur la prove-nance de ces plantes, M. SeyniHassan, fleuriste, a indiqué que,les grains se vendent au petitmarché de Niamey. Tout de mêmecertaines variétés de plantes leursviennent du Burkina Faso, de laCôte d'Ivoire, du Ghana, du Togo…Au delà de tout cela, les fleuristesont l'art du repiquage. C'estd'ailleurs pourquoi, ils sont sou-vent sollicités par les clients pournotamment tailler des fleurs. Mais,l'activité de fleuriste est parfoisune tâche difficile. Aussi, lesfleuristes collaborent avec lesjeunes adolescents qui les aident àtrouver du sable, mais aussi dessachets et pour l'arrosage desjeunes plants. Pour ces différentsservices, les jeunes perçoivent500Fpar jour ou encore 10.000 Fpar mois. Ils revendent égalementaux fleuristes, les 50 kg de sable à200F.

Les fleuristes ont pour principauxclients : les différents services del'Etat, les responsables desgrandes écoles, les hôtels… Selontoujours Seyni Hassan, lapréférence des arbres dépend dugoût du client. Ainsi, les arbresfruitiers sont les plus sollicitéespuis viennent celles qui procurentl'ombre. Le pied d'arbres fruitiersse négocie entre 1000 et 2500F,les pots de fleurs entre 1000F et2000F et certaines fleurs de 100Fà 200F. Cette activité est généralementflorissante pendant le mois d'août.Mais, selon les fleuristes, le moisd'août de cette année n'a pasrépondu à leurs attentes. Malgrétout cela, ils sont optimistes car cesdernières années, beaucoup deNiaméens ont compris l'importancedu jardinage et ont de plus en plus,un grand intérêt pour les fleurs etles plantes qui leur procure de l'airpur. Pour renforcer leurs capacités

dans ce domaine, les fleuristesreçoivent souvent des formationsdans des centres comme l'IRAN.Ils travaillent aussi en étroite col-laboration avec le village artisanalqui les aide techniquement.L'association des fleuristes et jar-diniers du Niger de Djemadjédéplorent seulement le blocaged'accès de la clientèle lié notam-ment à la clôture de leur espacequi ne laisse pas voir leurs exposi-tions. Tout de même ils ont le moralhaut car ils comptent beaucoup surl'aide des autorités pour leur trou-ver un endroit plus propice à leursactivités. Ils attendent avecpatience le geste de SEM. lePrésident de la République surtoutque leurs œuvres cadrent parfaite-ment avec les objectifs du Nigerdans le domaine de la lutte contrela désertification.

Mamane Abdoulaye

l Production et commercialisation des plantes et des fleurs

Une activité qui occupe beaucoup de jeunes à NiameyAu delà du décor, les plantes nous donnent de l'oxygène, desfruits, de l'ombre…Pour toutes ces raisons, les plantes sonttrès recherchées par les populations qui les utilisent dans leurjardin ou dans leur maison. Du coup, leur commercialisationest devenue la préoccupation de certains jeunes communé-ment appelés fleuristes.

Les membres du bureau politique lors de la déclaration

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Jeudi 10 décembre 2009

10 ETRANGER

Ancienne puissance coloniale de cepays d'Afrique de l'Ouest, la Francea immédiatement répliqué en

demandant le départ d'un diplomate del'ambassade du Togo à Paris et en expri-mant son incompréhension. "Noussommes attachés, comme la communautéinternationale, à la stabilité et à la consoli-dation de la démocratie du Togo, dans la

perspective des élections présidentiellesde 2010", a dit un porte-parole du min-istère des Affaires étrangères, BernardValero, dans un communiqué.Eric Bosc, le diplomate français expulsé,était chargé du "suivi de la politiqueintérieure", dit le ministère, qui ajoute qu'"iln'a jamais outrepassé sa mission, faisantpreuve d'un grand professionnalisme dansses contacts avec tous les partis légaux".Le ministère n'a pas commenté l'informa-tion selon laquelle il lui serait reproché descontacts avec l'opposition, et notammentavec Kofi Yamgnane. Ce Franco-Togolaisqui fut secrétaire d'Etat à l'Intégration sousFrançois Mitterrand de 1991 à 1993 etdéputé socialiste du Finistère de 1997 à

2002 est candidat à l'élection présidentiellede l'an prochain dans son pays d'origine.Le président Faure Gnassingbé remet en2010 en jeu le mandat présidentiel conquisen 2005, après la mort de son pèreGnassingbé Eyadema, qui était au pouvoirdepuis 1967. Kofi Yamgnane a estimé quecette expulsion démontrait que sadémarche faisait peur. "Du ricanement, onest passé à la prise de conscience du dan-ger et on est passé ensuite à la peur, et dele peur à la panique aujourd'hui", a-t-il ditsur France Info. "Franchement, alleraccuser un diplomate français d'être amiavec un homme politique franco-togolais,ça n'a aucun sens."

(Reuters)

Le Togo a demandé le départ du pre-mier secrétaire de l'ambassade deFrance à Lomé, en lui reprochant des"activités incompatibles avec son sta-tut", annonce le ministère françaisdes Affaires étrangères.

l Togo/France

Lomé expulse un diplomate français, Paris réplique

La fusillade a fait trois morts parmi les rési-dents et au moins cinq personnes ont étéblessées alors que plusieurs centaines de

manifestants sont descendus dans les rues. Leproviseur du collège Ibnu Kuzeima d'Elasha avaithissé le drapeau bleu de son pays sur le toit deson établissement. Des rebelles sont alors inter-venus pour le remplacer par la bannière noire desislamistes et emmener de force le directeur. Cetteaction a suffi à déclencher la colère des habitantsqui ont pris les armes et ont ouvert le feu sur lesinsurgés qui ont répliqué. "Les résidents ont prisles armes. Les islamistes ont tué trois person-nes", a déclaré à Reuters un commerçant jointpar téléphone. "Les islamistes ont regagné leursbases et la manifestation a cessé. Mais la situa-tion demeure tendue et les violences pourraientreprendre demain", a-t-il ajouté. "Les islamistesont appréhendé dix adolescents pour avoirdéchiré la bannière islamiste. Le bilan pourraits'alourdir car les islamistes ont ouvert le feu auhasard sur les manifestants", a-t-il encore dit.Alors que la situation dégénérait, les rebelles ontlibéré le proviseur. Lundi dernier, un petit grouped'habitants de Mogadiscio avait tenté de mani-fester contre les rebelles du groupe islamiste alChabaab, accusé d'être responsable d'un attentatsuicide qui avait tué 22 personnes dont trois min-istres la semaine passée. Les forces de l'ordreont conseillé aux manifestants de rentrer chezeux et le rassemblement s'est dispersé dans lecalme.

(Reuters)

l Somalie

Heurts meurtriers pourdéfendre le drapeau national

Un drapeau hissé sur le toit d'uneécole d'Elasha, localité située à 15 kmde Mogadiscio, a servi de prétextemardi à des échanges de coups de feumeurtriers entre des habitants et desrebelles du groupe Hizboul Islam.

La CIJ a été saisie par Belgrade pour seprononcer sur la validité de la déclarationd'indépendance unilatérale du Kosovo, en

février 2008. Les 15 juges rendront leur avis l'an-née prochaine, après avoir auditionné lesreprésentants de 29 pays, dont les cinq membresdu Conseil de sécurité de l'ONU. L'indépendancekosovare est à ce jour reconnue par 63 pays,mais pas par le Conseil de sécurité de l'ONU. Ledossier est suivi de près, notamment par tous lespays comportant des régions aux velléitésséparatistes, comme la Russie. Devant les 15juges, l'avocat du Département d'Etat américain,Harold Koh, a exhorté la CIJ à refuser de seprononcer sur cette déclaration d'indépendance,ou à reconnaître qu'elle est en accord avec ledroit international. Une déclaration d'indépen-dance est selon lui "fondamentalement un actepolitique", que les Etat doivent ensuite "déciderde reconnaître ou pas". Dans le camp d'en face,l'avocat de la Russie Kirill Gevorgian a estiméque la résolution du Conseil de sécurité, affirmantque le Kosovo doit négocier son statut avec laSerbie, était toujours en vigueur. "Aucune actionunilatérale ne peut être considérée comme unrèglement définitif", a-t-il jugé.

(AP)

l La Haye

Bras de fer américano-russe ausujet du Kosovo devant la CIJ Les Etats-Unis et la Russie se sont oppo-sés mardi sur le Kosovo devant la Courinternationale de justice (CIJ) de LaHaye, les premiers se réjouissant de ladéclaration d'indépendance kosovare, laseconde soutenant que le Kosovo étaittoujours une province de la Serbie.

Peu disert sur le sujet depuis son dis-cours offensif du 12 novembreempruntant au nationalisme de

Maurice Barrès, M. Nicolas Sarkozy se voitdésormais contraint de contenir une con-troverse qui déstabilise la majorité à troismois des élections régionales de mars2010. Il s'appuie sur le "non" suisse auxminarets, qui a déplacé le débat françaissur le terrain de l'islam et de l'immigration,pour s'élever contre toute forme de dis-crimination tout en plaidant pour un "islamde France" s'incluant "sans heurt dansnotre pacte social et notre pacte civique".Le président de la République défend lavotation helvétique contre les critiquessynonymes selon lui de "mépris du peuple"mais s'élève contre l'"ostentation"religieuse. Un "recadrage" salué mardi parplusieurs parlementaires de la majoritémais qui n'évite pas l'écueil - dénoncéjusqu'ici - d'un prisme réducteur dans undébat censé refléter l'ensemble desvaleurs fondatrices de la société françaised'aujourd'hui. En mettant en regard identiténationale et islam, Nicolas Sarkozy prendle risque de conforter les critiques d'unnombre croissant de détracteurs quidénoncent des amalgames électoralistesentre identité et immigration et une initia-tive aux accents "xénophobes". Mêmepérilleuse, cette intervention présidentielleétait nécessaire, estime un haut respons-able de la majorité. "Il est temps que l'i-dentité nationale devienne ce qu'elle est,un sujet présidentiel", souligne-t-il. "Ça nepeut pas être un thème ministériel". De fait,la méthode d'Eric Besson, chargéd'orchestrer l'une des promesses de cam-pagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est deplus en plus critiquée à droite et jusqu'ausein de l'exécutif. "Il a monté ça comme uncoup politique, c'est en train de lui revenirdans la figure, alors que c'est un vraisujet", juge l'un de ses collègues après lesobjections publiques des anciens Premiersministres Alain Juppé et Jean-PierreRaffarin. "Il fallait commencer par faire descolloques, faire venir des savants, parlerd'Histoire pour donner un fond, avant dese tourner vers des discussions locales",estime-t-il. Des dérapages ont égalementété constatés sur le site internet consacrépar le ministère au débat sur l'identiténationale, qui a été pris d'assaut par des

internautes racistes. Les tables rondesorganisées sous l'égide des préfets enFrance feront l'objet d'une synthèse débutfévrier 2010. L'Assemblée nationale sesaisit du débat ce mardi. "Je trouve celatout à fait catastrophique et je pense queSarkozy commence à penser la mêmechose, il voit le risque du dérapage",affirme ce ministre. Pour cet autre membredu gouvernement, c'est, à regret, "undébat 100% politique". "Si la majorité veutoeuvrer à une identité nationale rassem-bleuse et pas clivante, elle doit faire laguerre aux discriminations, en instaurantnotamment le service civique", autrepromesse du candidat Nicolas Sarkozy,ajoute-t-il. Un élu de la majorité rappelleque 72% des Français, selon un sondage

Ifop du 29 novembre, estiment que ledébat sur l'identité nationale répond à unestratégie pour les élections régionales demars 2010 qui s'annoncent délicates pourl'UMP. Et des députés de la majorité red-outent à mots couverts que l'effetboomerang ne se limite pas à Eric Besson."L'écueil à éviter, c'est l'approche parti-sane. Si c'est ça qui se passe, on aura toutraté. Si c'est vraiment le cas, c'est gravis-sime de considérer le débat sur l'identiténationale comme antidote au Front nation-al", explique un membre de la majorité. Unministre acquiesce en termes plus crus :"Besson tire Sarkozy vers sa mauvaisepart, le côté 'réac'. Ce n'est pas rendreservice au président. Ça a réveillé le FN".Un autre se veut plus crûment pragma-tique. "La droitisation du débat avant lesrégionales répond à une seule chose : lessondages donnent plus de 10% au FN",note-t-il. Au lancement du débat, débutnovembre, Eric Besson expliquait en privésa volonté de "garder la tête sous l'eau auFN", comme "une mesure de salubritépublique".

(Reuters)

Accusé par la gauche, mais aussi par une partie de son camp, d'avoir ouvert la boîtede Pandore avec le concept d'"identité nationale", Nicolas Sarkozy s'efforce de seréapproprier le débat suscité par la question. Le Chef de l'Etat, qui a récemmentlaissé poindre en privé son inquiétude sur les dérives du forum lancé le 2 novemb-re par le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, M. Eric Besson, a publié,mardi dernier, une tribune dans le journal ''Le Monde'' pour défendre un "antidoteau tribalisme et au communautarisme".

l France/débat sur l'identité nationale

Le président Sarkozy prône un "antidote au tribalismeet au communautarisme"

"Plusieurs personnes ont été arrêtéeset interrogées. Je confirme que nousavons des aveux qui prouvent que les

services français sont derrière la tentatived'assassinat du président", a déclaréIdrissa Chérif, ministre guinéen chargé dela communication de la présidence et duministère de la Défense. "Ils ont eu descomplices aussi bien à l'intérieur du paysqu'à l'extérieur et nous en avons lespreuves. Dans les prochains jours, vousserez édifiés", a ajouté Chérif. Lesautorités françaises ont rejeté ces accu-sations. "Ce sont des rumeurs absurdesque nous démentons énergiquement", aréagi le porte-parole du ministère desAffaires étrangères, Bernard Valero. "Il n'y

a pas de temps à perdre en polémiquesstériles. Les efforts doivent porter sur lesélections que le peuple guinéen attend.C'est cela la priorité et c'est aussi l'attentede la communauté internationale", a-t-ilajouté. Chérif avait déjà reproché à l'anci-enne puissance coloniale de tenter dedéstabiliser la Guinée. Le chef de la juntemilitaire a été victime d'une tentative d'as-sassinat, jeudi dernier. Blessé à la têtepar son aide de camp, le lieutenantAboubacar "Toumba" Diakité, il a ététransféré au Maroc mais se porte bien ets'adressera sous peu à la nationguinéenne, a dit Chérif. Des sources mili-taires ont soupçonné un temps l'ambas-sade de France d'accueillir le lieutenantAboubacar "Toumba" Diakité, avant qu'unresponsable de l'ambassade ne démentecatégoriquement l'information.

(Reuters)

La junte militaire au pouvoir enGuinée a accusé la France d'êtreimpliquée dans la tentative d'assassi-nat de son chef, le capitaine MoussaDadis Camara, ce que Paris a "énergi-quement" démenti.

l Guinée Conakry/ Tentative d'assassinat deDadis Camara

Paris dément "énergiquement" les accu-sations de la junte contre la France

Jeudi 10 décembre 2009

SCIENCES ET TECHNOLOGIE 11

Une employée de la compagnie AirFrance refuse de partir en retraitecomme lui demande l'entreprise. Ensigne de protestation, elle s'est enfer-mée dans son bureau. Carole Avayou a 63 ans, elle est agentd'escale et souhaite profiter d'une nou-velle loi permettant aux individus detravailler jusqu'à l'âge de 70 ans. MaisAir France invoque son droit à mettre àla retraite ses employés de plus de 60ans, droit quine sera plus valide d'ici2010. Un droit qui s'applique donc àl'employée, qui refuse de quitter sonposte. Elle explique ainsi à l'AFP : "Onme demande de fournir mon relevé decarrière pour vérifier si j'ai tous mes tri-mestres, mais je refuse de le faire. Cesont des informations confidentielles".Pourtant la cour de cassation a déjàstatué sur cette histoire et ordonné àCarole Avayou de fournir les docu-ments demandés. Après s'être enfer-mée hier dans son bureau, elle enaurait été délogée en milieu d'après-midi. Et Air France de préciser de soncôté mettre tous les moyens en oeuvrepour ouvrir le dialogue, sans succès.

(Zigonet)

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

France : pour ne pas par-tir en retraite, elle s’enfer-me dans son bureau

7 solutions simples pourmaîtriser votre hypertensionHypertension : c’est quoi au juste?Lhypertension artérielle se caractérise parune élévation trop importante de la pres-sion dans les artères. Cette élévation dela pression du sang sur les parois desartères est normale lorsque lon est stres-sée ou lorsque l’on pratique une activitéphysique, cependant, chez les personnesqui sont atteintes d’hypertension, la ten-sion reste élevée même lorsqu’elles sonten repos.Cette pathologie est extrêmement répan-due, l’hypertension étant la premièrecause de consultation chez le médecingénéral en France. Elle touche égalementune population de plus en plus jeune. Deplus, dans de nombreux cas, les hyper-tendus ne présentent pas de symptôme ;c’est pourquoi 17% de la population âgéede plus de 35 ans, sont ainsi atteintesd’hypertension mais ne sont pas prises encharge par un médecin et ne suivent pasde traitement.Dans des cas plus avancés, l’hyperten-sion peut se manifester par des maux detête, des vertiges, des saignements denez, des palpitations ou des fourmille-ments dans les pieds et les mains.

Hypertension : quels sont les risques ?L’hypertension n’est pas une maladie ensoit mais elle peut avoir des conséquen-ces graves. Elle entraîne une modificationdes artères : les parois des grosses artè-res deviennent de plus en plus rigides,perdant ainsi leur souplesse et les petitesartères s’épaississent, ce qui réduit leurcapacité à se dilater pour sadapter auxbesoins. Si l’hypertension n’est pas dépis-tée et quelle n’est pas traitée, ces anoma-lies peuvent conduire à une mauvaise irri-gation du cur, du cerveau ou des reins.Les hypertendus sont donc plus suscepti-bles d’être victime dinsuffisance car-diaque, d’infarctus et d’accident vasculai-re cérébral. L’hypertension peut égale-ment être à l’origine de lésions à la rétine,les vaisseaux sanguins étant fragilisés, etdans certains cas extrêmes, cela résultesur la perte totale de la vue.

Hypertension : stop au tabacLes effets néfastes du tabac sur la tensionartérielle restent encore trop méconnus.Pourtant, fumer multiplie par trois lesrisques d'être hypertendue. De plus, letabac est responsable de 24% des décèslié au système cardiovasculaire. La nicoti-ne présente dans les cigarettes augmen-te la pression dans les artères et la fré-quence cardiaque. L'augmentation de la tension artérielle estparticulièrement forte lorsque l'on fume lapremière cigarette le matin, puis elle aug-mente progressivement au cours de lajournée. Le tabagisme passif est égale-ment dangereux et augmente les risquesd'hypertension.

Hypertension : gare au sel !La consommation moyenne de sel enFrance est bien trop élevée : de 10 à 12grammes par jour, ce qui représente unequantité deux à trois fois supérieure à uneconsommation normale. Selon certainschercheurs, cette surconsommation seraitresponsable chaque année de plus de 75000 accidents cardiovasculaires. En effet, les besoins naturels du corps ensel se limitent à 2 grammes par jour. Pourmaintenir une bonne pression sanguine, ilfaut garder un bon équilibre entre lesodium (sel) et le potassium que l'on trou-ve dans les fruits et les légumes.Comment faire pour réduire sa consom-mation de sel ? D'abord, retirer la salièrede la table, faites également attention auxplats préparés et aux soupes qui sont gor-gés de sel et préférez donc les petits platsfaits maison.

Hypertension : faites du sport !

On ne le dira jamais assez, l'activité phy-sique fait partie d'une bonne hygiène devie, essentielle pour rester en bonnesanté, et c'est également valable pourl'hypertension. Pour réduire au maximumles risques d'hypertension et donc de pro-blèmes cardiovasculaires futurs, il faudraitfaire en moyenne 30 à 60 minutes d'acti-vité physique modérée, et ce quatre foispar semaine. Cela peut sembler beaucoup au premier

abord, mais chaque petit geste compte :par exemple, au lieu de prendre systéma-tiquement le métro pour aller au bureau,essayez de marcher sur une distance quevous augmentez progressivement. Sivous êtes plutôt pressée en semaine,obligez-vous à courir ou à aller à la pisci-ne le week end.

Hypertension : cuisinez lightLorsque vous cuisinez, évitez de rajouterdu beurre ou de l'huile dans la cuisson.De même réduisez votre consommationd'aliments gras, comme la charcuterie, lesaliments frits, etc… Ces mauvaises graisses sont extrême-ment difficiles à éliminer, et au fil dutemps, elles vont se mélanger au boncholestérol et risquer de boucher les artè-res. De plus, la graisse oblige l'organismeà garder l'eau extracellulaire, ce quientraine en plus des problèmes de réten-tion d'eau. Hypertension : mangez plus de poisson

Le poisson est excellent pour limiter lesrisques d'hypertension. Les médecinsconseillent une consommation de poissonau moins trois fois par semaine. En effet,les graisses qui sont contenues dans le

poisson, les oméga 3 sont de bonnesgraisses, celles qui vont participer au boncholestérol (HDL). Préférez donc les poissons gras tels quele saumon, le hareng, la sardine, la truite,ou encore le maquereau. Si vous n'aimezpas le poisson, il existe également descompléments alimentaires d'huile de pois-son vendus en pharmacie.

Hypertension : relaxez-vousIl existe bien une relation scientifiquementprouvée entre le stress et l'hypertension.En effet, lorsque vous êtes stressée, votreorganisme secrète de l'adrénaline, qui enraison de son effet vasoconstricteur vaaugmenter la tension dans les artères. Le stress ponctuel avant un événementimportant n'est pas dangereux, ce qui estproblématique, c'est le stress chronique.Au fil du temps, le stress chronique vaendommager les artères et le cœur. Pourmettre fin à ce stress, il faut d'abord iden-tifier sa cause. Ensuite, prendre des coursde yoga peut être un bon moyen pour serelaxer et apprendre à gérer son stress.

(Topsanté)

Les familles

Zakara Bargagi à Diguina, Bonkoukou,Niamey et ParisMoudour Zakara, Farkadji MohamedIro Yacouba Dan BapaHamani Lossa Anzouroukoye MaïgaSerkin Rafi, Altiné, Bolho Boubacar, DejeanMaazou Intikarbett, Melli Adam,Dan Maradi, Assane Adamou Mayaki ditGaziDodo Dan Gado, Idi Garba, Ly Souleymane

Les familles

Ousseini SountalmaMahamane ZeineKaigama Gogé, Boukar MoullyGonimi Boukar, Abba Latcha KelléMaïtouraré Gadjo, Maï Mai GanaOumara Yacoudima, Amadou Boukar

Mahaman Badéri, Ferdinan Dejean Souleymane Mazou, Boulama Tacouba

Parent amis et connaissancesn ont la

joie de vous annoncer le mariage de

leurs enfants

Omar Ahmed Mouddour et BintouInoussa Ousseini

La fatiha de bénédiction de leur union seracélébré le vendredi le 11 décembre 2009 à7 h 30mn, au domicile de Monsieur InoussaOusseini sis 2, rue de la Maggia, Niameyprès de la clinique Afoua ?La cérémonie du port du turban aura lieu lemême jour à 16 h 30mn, au domicile deMonsieur Ismaël Mouddour au quartierTerminus près de l'Institut Sodési.Le mariage civil sera célébré le samedi 12décembre 2009 à 16 h 30, dans la salle debanquet du Grand Hôtel.

Mariage

H O R O S C O P EH O R O S C O P E

UU ne romancene romance

fera battrefera battre

les coeurs.les coeurs.

VV ous êtesous êtespparfois unearfois une

vraie tête devraie tête demule. Pour unmule. Pour unBélierBélier, c’est un, c’est uncomble !comble !

AA yez confiance enyez confiance en

vos qualités.vos qualités. AuAu

travail, on reconnaîtravail, on reconnaî --

tra vos compétences.tra vos compétences.

FF aites des exerciaites des exerci --ces pour détences pour déten --

dre vos muscles etdre vos muscles etne plus avoir mal aune plus avoir mal audos.dos.

FFaites attention àaites attention à

la concurrence.la concurrence.

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avez besoin de somavez besoin de som--meil.meil.

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SAG I T TA I R E CAPRICORNE VERSEAU POISSONS

SCORP ION

NUMEROS UTILES

Renseignement : 12

Sapeurs pompiers : 18

Réclamations: 13

Police secours: 17

Hôpital : 20 72 22 53

Médecins de nuit : 20 73 47 37

CChâteau 1

CCité Fayçal

CGrand Marché

CLac Tchad

CAny Koira

CEspoir

CSabo

CDan Gao

CAskia

CPopulaire SONI

CPop. Hôpital (sauf les dimanches)

PH

AR

MA

CIE

S DE GARDE

Du samedi 5 au

samedi 12 Décembre 2009SS ’ i l y a un’il y a unma len tendu ,ma len tendu ,

pp arlez-en sansarlez-en sansttarderarder..

Jeudi 10 décembre 2009

12 SPORTS

LE SAHELPlace du Petit Marché ;

BP 13182 Niamey (R. Niger)

Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

E-mail : [email protected]

Site web : www.lesahel.ne

Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86Rédacteur en chef: B. Fatouma IdéRédacteur en chef Adjt: Issaka SaïdouSecrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

Direction Technique (DT)Directeur: Mahamane Hadi Mahamane ; 20 73 99 87Réd. en chef informatique: M. S. Abandé MoctarRéd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou

Direction Commerciale (DC)

Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43

Chef service Communiqué et Pub: Alhassane Assilila

Direction Administrative et Financière (DAF)

Directrice: Mme Saïdou Rahamou T. 20 73 99 85

Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de Publication

SAÏDOU DAOURA

Composition : ONEPTirage : 3000 exemplaires

Le football maghrébin sourit rare-

ment aux clubs nigériens depuis

plus de deux décennies. Le

Widdad Athlétique Club de Casablanca, le

Club Africain de Tunis, L'Espérance

Sportive de Tunis avaient triomphé sur les

formations du Sahel SC, du Zumunta AC

et de la Jeunesse Sportive-Ténéré.

Cependant, l'As FNIS de Niamey est

parvenue à éliminer il y a trois ans, le club

algérien de l'USMA en Ligue des

champions.

La mission des ''Verts'' du Nouveau

marché est somme toute difficile dans

cette expédition tunisienne. Il leur faut

deux ingrédients fondamentaux à savoir :

un bon effectif et une préparation sérieuse

de l'équipe. Les Sahéliens, hormis ces

deux vecteurs principaux, doivent compter

avec l'environnement de Tunis. Cette

explication nigéro-tunisienne interviendra

dans le froid glacial du Maghreb. A cet

effet, des stages de préparation sont

nécessaires afin de renforcer les capacités

techniques, physiques et surtout tactiques

de l’équipe. Le Club Africain de Tunis est

une équipe très expérimentée des compé-

titions footballistiques internationales et

possède de joueurs valeureux. C'est cette

même équipe qui avait éliminé le Zumunta

AC de Niamey en Coupe d'Afrique des

Clubs Champions grâce à la baraka d'un

certain Mohamed Kane en 1992. Le Sahel

SC devra batailler dur pour assurer une

bonne randonnée en terre tunisienne.

L’essentiel devra se faire en tout cas, à

domicile.

l Ibrahim Sory Barry

l Football : Ligue des champions 2010

Le Sahel SC connaît son adversaireLe tirage au sort de la ligue deschampions d'Afrique a été effectué,hier au siège de la CAF au Caire. Lechampion national en titre, le Sahelsporting club de Niamey, croisera le feravec le Club Africain de Tunis.Conscients de la mission qui lesattend, les protégés du présidentIbrahim Dansoussou entament déjà lapréparation avant de descendre dansl'arène de la prestigieuse ligue deschampions.

OPERATION PORTES OUVERTES

La défense lyonnaise est aux abois. En quin-ze journées de championnat, l'arrière-garderhodanienne a encaissé la bagatelle de 22buts. On est bien loin des 10 petits buts prispar Bordeaux depuis le début du champion-nat. Et il est difficile d'imaginer quelle seraitla perméabilité lyonnaise sans quelquesexploits d'Hugo Lloris. Alors bien sûr, le sec-teur défensif n'a pas été épargné par les bles-sures. Mais le constat est inquiétant.Dimanche au Stadium Nord, l'OL, en l'absence de Jérémy Toulalan, a ainsi sembléêtre en danger sur chaque incursion desDogues. Et les défaillances individuelles

sont montrées du doigt : Cris n'a plus la régu-larité d'il y a quelques saisons. Jean-AlainBoumsong, de retour de blessure depuisquelques semaines, est encore loin de sonniveau. Et l'absence d'Aly Cissokho démontre le manque de solution dans le couloir gauche. Si Toulalan a longtemps jouéles pompiers de service avec brio, l'arrière-garde lyonnaise n'est pas digne de celle d'unprétendant au titre de champion de France.

UN PROBLEME MENTAL ?

Résumer les soucis défensifs de Lyon, quivient d'encaisser 13 buts sur ses six derniersmatches, à l'arrière-garde rhodanienne estun peu trop évident. L'opération portesouvertes des Lyonnais s'explique aussi par lemanque d'implication des autres joueurs del'équipe de Claude Puel. Si Lisandro Lopezne se ménage pas, le pressing manque d'a-gressivité. Dimanche, les Lillois ont ainsidominé les débats en termes d'engagement.Le fameux bloc-équipe est aux abonnésabsents actuellement dans le Rhône. A l'ima-ge d'un Govou fantomatique dimanche dansle Nord, certains joueurs manquent cruelle-ment d'agressivité. Si un coup de moins biensur le plan physique n'est pas à exclure, cettepassivité peut s'expliquer autrement : "Soit ilsne sont vraiment pas au point physiquement,soit ils n'avaient aucune envie de se battre",a lâché Christophe Dugarry sur Canal+Sport. Et là, ce ne serait pas la meilleure nou-

velle pour Claude Puel, qui "n'est pas mena-cé" selon Jean-Michel Aulas." J'ai déjà ditqu'il irait au terme de son premier contrat dequatre ans avec l'OL. Il n'y a pas l'ombred'une réflexion dans ce sens-là", explique leprésident lyonnais,

QUELLES SOLUTIONS ?

Le retour des blessés peut changer la donne.Dimanche, Cissokho, Toulalan et Bodmerétaient sur la touche. Trois joueurs qui peu-vent donner un sérieux coup de main sur leplan défensif. Le mercato d'hiver peut êtreune autre solution pour sortir du marasme. Sides renforts n'étaient pas franchement envisagés jusqu'à présent, la porte sembledésormais entre-ouverte. "Il pourrait y avoirune réflexion", reconnait Aulas, bien cons-cient que le groupe manque de profondeurde banc à certains postes. Mais Claude Pueldoit aussi trouver les mots pour remobiliserses troupes. Si la cohésion fait défaut, l'en-traîneur lyonnais a sa part de responsabilités.Alors bien sûr, la situation est pour l'instantloin d'être catastrophique (les Gones sontqualifiés pour les huitièmes de finale de laLigue des Champions et pointent à la 4ème

place en L1) mais l'OL reste tout de mêmesur six matches de rang sans victoire. Sixmatches où l'OL n'a jamais gardé sa cageinviolée. Une série noire qu'il faut absolumentstopper contre Debrecen. Histoire de relan-cer un groupe qui en a cruellement besoin.

(Eurosport )

l Ligue des Champions

Lyon aux pieds d'argileAvec 13 buts encaissés lors des six derniers matches, Lyon se montre très fébrile endéfense avant de retrouver Debrecen en Ligue des Champions. Les Lyonnais man-quent d'agressivité. Une situation qui inquiète.

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1.Marsupiaux d’Australie;2. En forme d’oeuf - Demeure encore un mystère dansle ciel (sigle);3. Possessif ;4.Qui a juré avant de prendre fonction ;5.Cube- Lumière d’Egypte- Pour montrer 6. Laisser échapper la salive de sa bouche - Soldat américain ;7. Se dit d’une camionette destinée au transport de marchandises ;8. Es couché - Sigle d’un syndicat ;9. Cours nord africain - Organisme de financement del’U.E (Sigle)10. Chose qui arrive après une autre.

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H O R I Z O N T A L E M E N T1. Elle grossit le lac Tchad ;2. Prévenu - Brille à gauche;3. Arrivées- Pigeon sauvage;4. Grade militaire- Jeté en jouant ;5. Difficulté - Echantés;6. Pour l’heure du soir- Conjonction- Terme de mépris ;7. Demi pièce de poulet- Vaincue à plates coutures ;;8. De la race du mouton - Point mérité ;9. Départ pour l’infini - Bon vouloir;10. D’une région froide de la Russie