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FLASH-INFORMATIONS Les m d d i c a m e n t s d e I ' u r g e n c e
E N milieu hospitalier, la liste des m~dicaments de l'urgen- ce p~diatrique comporte une
bonne trentaine d'items, selon la liste dress&, en 1988, par l 'Ame- rican Academy of Pediatrics. En pratique de ville, le choix des m~di- caments est avant tout fond~ sur l 'objectif: efficacitd, simplicit~ d'administration, inocuitd, ainsi que sur le contexte : zone urbaine, utilisation du 15 et du SMUR, proximit~ d'un &ablissement hos- pitalier. Si bien que la liste propos& par F. Beaufils (H6pital Robert-Debr~) se r~duit finalement ~ une dizaine de m~dicaments indispensables: adalate (hypertension art&ielle), furos~mide (d~faillance cardiaque, oed~me aigu du poumon), bricanyl (crise d'asthme), diaz~pam (con- vulsions), un antithermique (para- c&amol ou salicyl~), ampicilline (infection fi M~ningocoque), glu- cagon (crise d'hypoglyc~mie).
Faire et ne pas faire �9 Urgences card io-vascu la i res : elles sont rares. Les m~dicaments les plus utiles: l'adalate (HTA), le furos~mide (d~faillance cardique), l adrenahne en sous-cutanee est
' ' phyl iq reservee au choc ana act ue, l 'atropine ~i la bradycardie d'ori- gine vagale. On n'administre pas de digitaliques sans ECG. �9 Urgences respira to ires : furos& mide dans I 'OAP, bricanyl sous- cutan~ dans l'asthme. Une crise d'asthme grave justifie le recours au solud&adron.., et l'appel au secours. Quatre remarques: les parents d 'un enfant asthmatique doivent &re ~duqu& ~ identifier les signes d'une crise dangereuse afin de savoir appeler le SAMU
bon escient ; chez le tout-petit, on n'administre pas de th~ophil- line en premiere intention ; en cas de grosse d&resse respiratoires, pr~f&er la pose de plusieurs aiguil- les ou d'un trocart ~ une trach~o- tomie dont on n'a pas l 'habitude ; pas de cortico~des injectables en cas d'infection ~l Ha~mophilus. 238
�9 F i~vre et dou leur s ." salicyl& ou parac&amol, ~i renouveler pour &iter un rebond de la temp&a- ture. Le bain ~i deux degr& en dessous de la temp&ature : asso- cier bain et antithermique est recommand~. Les convulsions se jugulent avec du diaz~pam, renou- vel~ au bout de dix minutes; en cas d'&hec, hospitalisation. Coli- ques h~patiques et n~phr&iques rel~vent du Spasfon. �9 H y p o g l y c d m i e : dext ros t ix d'abord, ensuite glucagon sous- cutan&, glucose ~t 30 %.
�9 I n f e c t i o n : l ' an t ib io th&apie
(ampicilline IM ou IV) n'est justi- fi& qu'en cas de m~ningococcie mena~ante. Dans tous les au t res cas, dpiglottite comprise, faire d'abord un antibiogramme et, si la d&resse respiratoire est intense : cortico'ide et appel du SAMU.
�9 D i a r r h & : la solution sal& glu- cos& de I'OMS est le meilleur remade d'urgence.
Pour les antibiotiques et les cor- ticoi'des, qui doivent &re conser- v& fi basse temp&ature, assurer aux flacons et ampoules une rota- tion de s&urit~.
E c h o g r a p h i e , s c a n n e r o u I R M ? Ces trois examens ont en com- mun : le recours fi l 'informatique, l 'obtention d'images en coupes, une agressivit~ minimale. Ils per- mettent de voir les l&ions elles- mimes et pas simplement leurs
l consequences. A titre d'exemples : on petit vision- ner le muscle pylorique alors que la radiographie fournit l'image d 'un transit dans le pylore; on est ~t mime de juger du caract~re homog~ne ou h&&og~ne d'une tumeur et pas simplement de son existence; il est possible de voir un ~panchement, surtout au niveau de la hanche.
Ces techniques modernes ont entratn~ une simplification des procedures : un seul examen au scanner remplace plusieurs exa- mens classiques pour diagnostiquer une st~nose de l'aqueduc.
L encephalographle gazeuse n a plus sa place maintenant qu'on dispose de I'IRM. Cette derni~re permet de voir s'un seul coup une tumeur, sa position, etc., dans la
t �9 t �9
region medullaxre.
En d'autres termes avec l '&ho- graphie, le scanner et I'IRM, on dispose d'examens d&isionnels qui, associ& ~i la clinique, permet-
Journal
tent de limiter les examens super- flus. Dans ces conditions, quelle place reste-t-il aux examens dits de ~, d~brouillage ,, ? Malgr~ l'enthousiasme pour les techniques nouvelles, une concer- tation avec les radiologues reste souvent n&essaire. Par exemple, la radiographie standard demeure l 'examen premier dans une inves- tigation pulmonaire, l '&hographie necessltant en l 'occurrence une comp&ence particuli~re. La place desmouvelles techniques ? M. Has- san (H6pital Robert-Debr~) la situe ainsl.
Exploration neurologique L'&hographie est utile pour explo- rer les dysraphies et le scanner est sup&ieur ~ FIRM pour visua- liser les os. Cela dit, la moelle eplmere et le systeme nerveux cen- tral sont le domaine royal de la RMN.
de
Infections urinaires L'urographie a cess~ d'&re l'exa- men primordial et fait place l '&hographie.
L'orthop~die Le scanner vient au premier rang pour l 'examen osseux ; le triom- PI~DIATRIE et de PUERICULTURE n ~ 4-1989
FLAS H -IN FO RMATIO N S phe de I'IRM est la tumeur osseuse maligne car seul il peut montrer son extension intram~dullaire, gui- dant ainsi le traitement chirurgical.
La RMN gagne du terrain pour l'exploration des articulations et l'arthrographie est appel& ~l dis- parattre. Ost~ochondrite, spondy- lodiscite fournissent un hyposignal
I'IRM.
Tumeurs abdominales
Actuellement, l'&hographie prime bien qu'elle ne rende pas compte de l'extension ou de la r~gression de la tumeur. L'IRM fera mieux car elle permettra des coupes dans tous les plans de l'espace.
Pathologie cardiaque L'&hographie aujourd'hui examen par excellence du cceur de Fen- fant, sera supplant& par FIRM quand la technique en cin&ique sera au point.
Actualit s d e d e c r o i s s a n c e C'est toujours France-Hypophyse qui donne son accord lorsqu'il s'agit d'entreprendre un traitement avec l 'hormone de croissance chez un enfant: seuls en rel~vent les sujets pr~sentant un d~ficit en HCG, dont l'~ge osseux est inf~- rieur ~i 14 ans pour les garcons, 12 ans pour les filles et dont la taille est infdrieure ~ -2DS.
Une r~glementation s'impose, en effet, puisque les quantit~s d'hor- mone de croissance humaine sont
�9 �9 t / �9 tr& hmltees. Elle tend neanmoms ~l se lib~raliser un peu ~. mesure que progressent nos connaissan- ces sur cette hormone. Un retard de croissance peut-&re dfi ~i un d~ficit partiel de H C : certains sujets dits neuro-s&r&eurs, c'est- ~-dire ne s&r&ant pas l 'hormone pendant la nuit, peuvent &re de bons candidats au traitement.
l ' h o r m o n e
La mise au point d 'hormone de croissance synth&ique incite les cliniciens ~l explorer d'autres situa- tions pathologiques qui pourraient b~n~ficier de l 'administration d 'hormone de croissance.
Parmi les domaines actuellement explores, P. Czernichow (H6pital Robert-Debr~) cite: le syndrome de Turner, les retards de crois- sance intra-ut&ins, les petites tail- les idiopathiques. Une &ude est
o ~
en cours sur c e s dernleres. Bien mieux : l 'emploi de H C dans certaines^ situations ,aigu& com- mence a etre envisage, notamment dans les malnutritions avec mau- vaise trophicit~ tissulaire. []
P. O s u s k y
P e t i t e s a n n o n c e s I n s e r t i o n g r a t u i t e r ~ s e r v ~ e & n o s a b o n n 6 s
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TEXTE DE L 'ANNONCE A PUBLIER*
Journal de PI~DIATRIE et de PUERICULTURE n ~ 4-1989 2 3 9