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TECFII{IQUES DE CFIIMIE MEDICALE A L'USAGE DU PRATICIEN Traduction de l'ouvrage " MEDIZINISCH-CHEMISCHE UNTERSUCHUI\TGSMETHODEN' MERCK l]emc $digi6n r93t E.MERCK.DARMSTADT

E.Merck - Techniques de chimie médicale

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E.Merck - Techniques de chimie médicale

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Page 1: E.Merck - Techniques de chimie médicale

TECFII{IQUES DECFIIMIE MEDICALEA L'USAGE DU PRATICIEN

Traduction de l'ouvrage

" MEDIZINISCH-CHEMISCHE

UNTERSUCHUI\TGSMETHODEN' MERCK

l]emc $digi6n

r93t

E.MERCK.DARMSTADT

Page 2: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Tous droits réservés

Imprimerie Roetherdruck Darmstadt

Page 3: E.Merck - Techniques de chimie médicale

PREFACEII y a plus de cent ans que H. E. Merck, alors propriê-taire d,e la <Engel-Apotheke> à Darmstadt, entrepritses trauaux fondamentaux pour I'isolement à l'étatpur des alcaloïdes et d,'autres principes actif s reti,rësdes uégëtaux. Ces trauaux lui auai,ent dëià fai.t recon-nai,tre toute I'importa.nce de la puretë des réactifs etd'autres produits chimiques et c'est en se basant sur cetteconstatati,on qu'il entreprit par la suite, dans les usines

fondëes par lui, la fabrication de réactifs très pars. Ils'est dê,ueloppé ai.nsi ane nouuelle branclte d'industrieà laquelle ma firme a touiours porté toute son atten-ti,on: c'est pourquoi, Ies réacti,fs >>Merck< ont étê con-sidérés de tous temps cornftte des prod,uits standardet que, d,'autre part, le liure <Prtifung der cltemischenReagenzien auf Reinheit> (Essai,s de pureté appliquêsaux réactifs chimiques), ëdité par ma firme, est uni-uersellement reconnu cornme ouurage f ondamental(ane quatri.ème édition en a d,éià paru en rg3r).Le pré,sent recuei,l a pour but de montrer I'utilitë desr é acti,f s <<M er ck>> d ans I e s r e ch er ch e s m é d,i c o - ch imique s .

II d,oit offri,r aux médeci.ns pratici,ens, aux pbarnta.-ci,ens, aux laboratoires des cliniques et des hôpi.tauxainsi, qu'aux autres centres de recherches une sélectàond,e tecltniques d,e laboratoire qui. ont fai,t lears preuues

Page 4: E.Merck - Techniques de chimie médicale

et qui, faciliteront la tâ.che àu chercbeur. En réunissantces méthodes, ie me suis proposé de prêsenter Ia ma-tière d,e façon succincte etconcise,mais cependantaussico?nplète que possible et de fai,re d.e ce liure l'inter-médiaire entre les traités très àêtalllés et les manuelstrop brefs pour les débutants.Bi,en que le cboix des méthod.es exposées ici, soi.t basêstn I'expérience d,'un important laboratoi,re de re-cberches cliniques, il se peut que ce petit opuscule ai,t

encore besoin d,'additions ou. de corrections. Aussi,lorsd,e la rêàaction de la d.euxième êdition allemande de ce

Iiurerai.-ie tenu compte,dans la mesure d,upossiblerdesnombreuses suggestions qui, m'auaient été f aites pour Ierendre plus complet et pour l'amëli,orer.L'excellent accuei.l f ait en Allemagne aax <Medizi-ni.s cb - ch e mi s ch e U nt er s uch un gs me th o d enu ( qui a r e n dunécessaire la deuxiènte édition dans le courant d,'uneannëe) ai,nsi que les d,emandes qui. me sont paruenuesd,es pays d,e langue française, m.'ofl.t i.ncité à fai.re pa-raî,tre également une édition française de cet ouurage.En présentant auiourd,'hui cette trad,uction des< M e dizini,s ch - ch emis ch e U nter s uch un gs me th a d.enu i' ail'espoi.r qu'il lui. sera réserué de la part d,es milieuxintëressés d,es pays d,e langue française un accuei.l toutaussi. fauorable que celui dont ont bénéficié les éditionsoriginales d,ans les pays d,e langue allemande.

Darmstadt, Octobre rg7 S, E. A(ERCK.

Page 5: E.Merck - Techniques de chimie médicale

v

Ta,ble des Matièr'eÊl

Dxomon du ta,ngPrélèvernent du sang rDensité 3

Formule sanguine 4-r7Méthodes de coloration 5-8

Coloration selon Ia méthode de Giemsa (5)' Pappen-heim (7), Leishman (7),Coloration vitale (8)

Méthodcs de numération ro-r5Formule leucocytaire (lo), Numération globulaire(ro-r 3), Hématies à grànulations vitales (r 3), Hémato-blastes (r5)

Groupes sanguinsTechnique de la grosse goutteHémoglobine, Dosage d'après SahliValeur globulaire (Index colorimétrique)Résistance globulaireVitesse de coagulation du sangTemps du saignementVitesse de sédimentation des globules rouges

OxydasesSubstances acétoniquesAcide lactiqueAlcool, Dosage d'après'WidmarkAmmoniaque (Dosage)Sucre sanguin (Dosage)Calcium (Dosage)Chlorures (Dosage)

Cholestérinc (Dosage)Pigments biliaires

Bilirubine, Dosage d'après la méthode de BakaltsdrukAcide uriqueUréc

Dosage par l'uréase> d'après la méthode de Saegesser

t7202r22

23

25

z6z6z829

3r34

37

39

+34++5

48

5o52

53

53

55

Page 6: E.Merck - Techniques de chimie médicale

CréatinineCréatine ct CréatinineAzote résiducl

Dxnmen du llquide dnod6nalBilirubineSédiments du liquide duodénal cr de la bile

Eprerrves dtappréeia,tion d.es fonctionset des voles bilialres

Epreuve de Kalk et SchôndubeEprcuve dc Lyon au sulfate de magnésium

Dxa,men de I'urineDensité, Cou1cur, Réaction, AspectAlbumine

Recherche qualitativeDosageAlbumose de Bence-JonesPseudo-albumine

Sucres

Glucose,>

LévuloseLactosePentoses

Diastase

Recherche qualitativeDosage(fructose)

Gï': ji l"', . .

Acide glycuroniqueAcétone, Recherche qualitative

> DosageAcide acérylacétiquePigments biliaires

a) Bilirubineb) Urobilinogènec) Urobiline

Diazo-téection

'57.58'59

-6t.62

de la vésieule

.69

.63

' 6+-6s' 6s-Tt' 6s-6s

.69

.70

.7r'7r

' 72-74' 7 5-77.78

.8o

.8r

.82

.83' 84-86' 87-Bg

.90

.9r-92.'93'9+'94

Page 7: E.Merck - Techniques de chimie médicale

vu

Indoxyle 95Ammoniaque (Dosage) 96Acide urique (Dosage) 97Azote total (Dosage) gg

Acide phosphorique gg

Recherche qualitative gg

Dosage - rooPorphyrines rorAcide sulfurique

a) Acide sulfurique des sulfates minéraux (Dosage) . rozb) D ) des sulfo-éthers (Dosage) . ro3

Soufre neutre (Dosage) . ro3Chlorures . ro4Sang .rojCalculs urinaires . ro6Sédiments urinaires . ro8Recherdre de médicaments dans l'urine . ro9

Acétanilide, Acide salicylique et salicylates, Anthraqui-nones, Antipyrine, Dérivés barbituriques, Eucodal, Hexa-

méthylène-tétramine, Métaux lourds, Phénacétine, Phénol,Pyramidon, Santonine

Examon du liquide oéphalo-raehidienNumération des leucocytes . rr8Examen du sédiment . rr9Examen du liquide clair . r 19

Réaction à I'or colloîdal d'après Lange . rr9Réaction au mastic . rzjDosage de l'albumine d'après les méthodes de Roberts-Brandberg-Stolnikow, Nonne-Apelt et Pandy rz7-r3o

Exa,men du suc gastrlqueAcide clrlorhydrique à I'état libreAcidité totale, Acide chlorhydrique libre et combiné

'r30. I3I'r32Acide lactique

Page 8: E.Merck - Techniques de chimie médicale

uII

SangFerments

Dxomen det liquldec de ponctlonTranssudats et ExsudatsRéaction de Takate-AraPseudo-mucineÀcide succiniqueUratcs

Examen des crachatlAlbumino-réactionRecherc.he du pus ou du sangGlobules rougesGlobules rouges et cellules de lésionsFibres élastiquesCristaux de Charcot-LeydenCristaux d'acides grasCholestérineCristaux d'hématoîdineRecherche des bacilles tuberculeux

Ilxam.en des rnatières léealerSangMatière sèche

Azote totalGraissesPigments biliairesAmidonFerment amylolytique (Amylase)Concrétions solides

Bouillon de viandeMilieu nutritif à la gélose

trfode de prépera,tflon des mllleux nutritifË pour leba,ctériologle

'r33'r33

'r35'136' r37'r37'r38

'r39'r39'r39'r39'r40. I4I'r+2'r+2.r+z'r+3

' r++' r45' r45' 146

' r47' r47.r48' r49

r50r50

Page 9: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Milieu nutritif à la gélatine ' r5r

Milieux nutritifs standard <Merck> ' r5r

Bouillon nutritif - standard I et II <Mer&> ' r5rAgar nutritif - standard I et II <Merck> ' tszMilieux nutritifs <Merck> prêts à I'emploi ' r53

Milieu nutritif de Conradi-Drigalski ' r54

Gélose lactosée à la fuchsine d'Endo ' | 5+Solution de Barsiekow ' r55

Gélose au rouge neutre ' 156

Bouillon glycé,rinê de Stern, à la fuchsine ' 156

Milieu de Ritter au rhamnose ' r57

Milieu de Neisser-Pringsheim à f indol ' r58

TecJrnique de l'enrichissement des bacilles tuberculeux dans

le sang par le tel de bæufMilieu de Petruschky au petit lait tournesoléBouillon de TarozziMilieu nutritif de LôfflerMilieu de Clauberg pour la culture du bacille diphtériqueMilieu liquide de Sauton pour la culture des bacilles tuber-

culeuxBouillon au sérumGélose au sangGélose au sang d'après LevinthalMilieu à l'esculine pour la culture des entérocoques

Culture des bacilles tuberculeux dans le sang d'après Lôwen-stein

r58r59r6or6or6r

r6zû3r63ft+r65

r6.5

Solutions eolora,ntes et méthodee de eoloration desbaetéries

Solution de Lôffler au bleu de méthylène . 168

Coloration d'après le procédé de Gram ' 168

Coloration du bacille diphtérique ' 169

Coloration du bacille tuberculeux . t7oColoration des capsules du pneumocoque . t7zColoration du spirochète de la bouche et du bacille fusiforme r73

Page 10: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Coloration d.es oottBes histologiquecHématoxyline aluné de Bôhmer . rZ+Hématoxyline aluné de Delafield . r7SHémalun de P.Mayer . r7sHématoxyline acide d'Ehrlich . .rT6Solution d'éosine . 176Coloration par Ia méthode de van Gieson .r7Tcoloration des graisses par le soudan rrr ou I'Ecarlate R. . rT7Carmin aluné de Grenacher .r7gCarmin boraré de Grenacher .rygCarmin lithique d'Orth .r7g

Page 11: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Intérieur d'un laboratoire du nouveau bâtiment des laboratoires scientifioues.

E. iVlerck. Darmstadt.

Page 12: E.Merck - Techniques de chimie médicale
Page 13: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ëong

Exa,men du. Êa,ng.

Remarques préliminaires.

Tous les examens sont à efiectuer sur des sujets àjeun et reposés, de préférence le matin au lever.

Prélèuement du sang.

On obtient le sang à examiner par simple piqûre dulobule de l'oreille ou de la pulpe du doi.gt. Avantde procéder à La prise de sang, nettoyer les tégu-ments et l'aiguille de Frank avec un peu d'éther.Seules les gouttes de sang qui s'écoulent spontané-ment sont à utiliser. Eviter de presser la phalan-gette ou le lobule de I'oreille pour faire sourdre lesang. Les premières gouttes sont à rejeter.

Avant de se servir des instruments, se convaincrede leur intégrité et de leur propreté (vérifier queI'extrémité des pipettes soit intacte).

La prise de sang peut encore se faire par ponctionveineuse. On utilisera une aiguille de Strauss enplatine iridié, stérilisée par flambage et parfaite-ment sèche; la réco1te du sang se fait dans un tubeà essai. A I'aide d'une pipette graduée, rigoureuse-ment propre et sèche, on prélève une certaine quan-tité de ce sang (4 cmc. environ) q,r. l'on reportedans un deuxième tube à essai contenant exacte-ment r cmc. d'une solution de citrate de soude à

J,B ou Solo. Bien agiter le mélange.

Page 14: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Nettoyage des ustensiles en uerre. Règles géné-rales.(I1 est indispensable de suivre une technique spéciale pour cer-taines méthodes de recherches telle que, par exemple, Ia réac-tion de Lange à 1'or colloîdal.)

Dissoudre à chaud roo gr. de bichromate de potas-sium dans r litre d'eau. Laisser refroidir, puisajouter lentement et en remuant r oo cmc. d'acidesulfurique concentré. Plonger les objets de verreriedans ce mélange et les y laisser pendant r à 3 jours.Rincer ensuite à I'eau, passer dans de la lessive desoude ou de potassse diluée et finalement laverà grande eau pendant plusieurs heures (eau cou-rante si possible). Si I'on possède une étuve à des-sication, orr pourra y faire sécher les objets à latempérature de 8o-9o".Les lames porte-objet seront conservées dans unmélange à parties égales d'éther et d'alcool absolu.Au moment de s'en servir, on les sèche, on les passedans la fl.amme d'un bec Bunsen et on les essuieéventuellement avec un petit morceau de cotonimbibé d'éther.Les pipettes souillées par du sang coagulé sontplongéès dans une solution diluée d'alcali, puisIavées à I'alcool contenant r o/o d'acide chlor-hydrique; on rince à l'éther et on sèche par insuf-flation d'air.

Préparation des êtalenzents sur lanzes.

On applique la lame soigneusement nettoyée (àconser,rer dans I'alcool-éther) sur une gouttelettede sang que I'on a lait sourdre par piqûre de la

Page 15: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Song

pulpe du doigt ou du lobule de I'oreille. En main-tenant la lame entre le pouce et le médius de j.a

main gauche, on appuie légèrement le bord d'unelamelle couvre - objet ordinaire rigoureusementpropre (ou mieux encore d'une lamelle plane-pa-rallèIe ou d'un cube de verre à bords rodés qu'ontrouve dans le commerce), tenue entre le pouce etI'index de la main droite contre la goutte de sangen la poussant vers la droite, de sorte qu'elle seftpartit sur tout le bord de la lamelle. Puis, d'unmouvement rapide de droite à gauche, on balayeâvec la lamelle la surface de la lame. La goutte desang est entrainée et s'étale régulièrement en unecouche pas trop épaisse. On s'habituera à toujoursfafue au moins deux prêparutions, dont une seulesera colorée par la suite.

Les frottis seront simplement séchés à I'air; leurfixation ne devra pas se faire par la chaleur. Ona;trra soin de conserver les préparations à I'abri desinsectes, des mouches en particulier.

Techniques d'examen.I)ensité.

La connaissance de la densité ne parait plus pré-senter actuellement qu'un faible intérêt clini(ue.Seul l'établissement dè rapports entre la densité etd'autres données, telles qué la quantité d'hémoglo-bine, le nombre des érythrocytés, la valeur de l-'al-bumine totale et la quantité totale du sang, pour-rait avoir quelque valeur pour la résolution dè cer-tains problèmes scientifiques.

Page 16: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Densité du sang normal:Chez I'homme sain, elle varie de r,o55 à r,o6e.Chez la femme saine, elle varie de r'o5o à r,o5Ô.

I1 est plus r&te d'observer une augmentation âu

delà dè r,o8o qu'une diminution au-dessous. der,o3o. Jusqu'ici-on n'a pas pu obs-erver un paral-leliime

-ditêct entre Ia densité et les états patho-logiques.Lit. : Nnnc nr;r,,Blutkrankbeiten und Blutdiagnostib", p' 55'

Hand'bucb d'er Inneren Medi,zin, vol. IV/rr p. 415'

trtormu.le sa,nguitte-

r. Méthodes de coloration'Gênërali,tés.La lame de sang préparée selon la technique dé-

crite plus haut pe"fêttè utilisée Pgur les colorations.On iolore selon Glnnase ou Mrt-GnûNwe.lo ou

mieux encore d'après la méthode panoptique de

PepprNnerM; celle-ci consiste à faire agir succes-

sivement la solution de Mlv-GntiNweln et celle de

Gtnusn.En proc êdant d'après les méthodes précitées, les

érythrocytes re colorent en fouge, les noyaux des

leucocytËs et des érythrocytes nucléés enviolet,lesgranulâtions éosinophiles en roug" ."-ifl les granu-iations neutrophileJ en un violet indécis, le proto-plasme basophile des lymphocytes en bleu'

Coloration selon la mêthode d,e Mm-Gnur,rwALD.

Verser sur la lame fralchement prép arêe, séchée à

l'air mais non fixée, de la solution de Mlv-Gntii-r-'wALD. Au bout de 3 minutes, ajouter avec précau-

+

Page 17: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

tion, à l'aide d'une pipette, |a même quântité d'eau

distillée que de colôrànt. Laisser agir.pend.*"1.5-àro nouv.fl.t minutes. Lavef ensuite à I'eau distilléejusqu'à ce gue I'étalement présente une colorationrose pâle.

Réactifs pour la colorati.on:

Eosine-Bleu d.e méthytène <<Mer&.>> (selon la formule d'e

May-Grùnwald, sous forme solàd,e ou en soluti,on prête à

I'emploi).

Coloration selon la métltode d'e GteMsl.a) Procédé habituel.

Fixer la préparution séchée à I'air pendant 2 ù1 minut.t d"ttt I'alcool méthylique pur et anhydre'i"isrer ensuite agit la soluiion de Grrnasa diluée(r goutte de solutTon colorante pour-r cmc. d'eau)ir*i.h.*ent préparée, pendant 2o à 3o minutes,puis laver à I'eau.

Réactifs />our Ia coloration:Alcool métbylique (Méthanol pr. anal. <<Metck*).

Solution d'e Gi,emsa <<Metck>>.

b) Procédé rapide.

On peut obtenir un liquide ù Ia fois colorant etfixatèur en mélangeant des quantités égales de lasolution ordinaire de GrsN{sA. et d'alcool méthy-lique (ou d'acétone).La coloration se fait de la façon suivante: Re-couvrir les lames séchées à I'air d'une couche desolution colorante et fixatrice; laisser agir pendant1/e minute, au maximum r minute. Renouveler lacoloration au moyen de la solution ordinaire deGrnuse, fraîchement préparêe; après to minutes,laver à l'eau.

Page 18: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs:Alcool mëtbylique (Métbanol pr. anal. <Merck>).Bleu azur-Eosine-Bleu d,e métbylène <<Mer&;> (selon la for-male d,e Giemsa), en sol. prête à l'emploi ou sous formesolide.

Causes tl'erreur de la coloration d,'après GrpMSA.L'eau distillée du comrnerce est en général trop acide et parconséquent inutilisable pour les colorations selon la méthodede Giemsa. On peut y remédier en la faisant bouillir avantde s'en servir. L'épreuve de la neutralité de l'eau se faitcomme suit,Dissoudre quelques grains d'hématoxyline (autant que possibleincolore) dans une petite quantité d'alcool absolu. Verserquelques gouttes de la solution ainsi obtenue dans l'eau àexaminer. Celle-ci prend une teinte jaune pâle qui doit virerau violet après une minute au plus tôt et 5 minutes au plustard. Si, au bout de 5 min., l'eau a conservé sa couleur initiale,on y ajoutera goutte à goutte une solution de carbonate desoude au centième jusqu'à ce que la réaction ait lieu. Lorsquele changement de couleur s'est produit trop tôt, c'est à direavàît r rninute, il y a lieu d'ajouter à l'eau distillée de l'acideacétique au centième pour la ramener àla neutralité. (Grnrase,Ztrbl. f . Bahteriol. rgz4, sect. I [Orig.] vol. gr, p. 343.)Récemment on a recomm andê I'utiiisation d'eaucontenant des substances taTïrpon pour la colora-tion des étalements par le Grnnsn, (Wersn, Arch. f .

Scb!ffs- u. eropenhyg. 37, 1933, p. 32ù.Pour ob-tenir une solution tampon de pn : /,Zt on dissout5gr. 7o de phosphate disodique et zgr.4j de phos-phate monoacide de potassium (Sorenlen) dans5 litres d'eau bouillie. Cette solution restera stablependant plusieurs semaines si on prend la précau-tion de la conserver dans un flacon muni d'un tubede chaux sodique pour tra mettre à I'abri du CO'atmosphérique.

6

Page 19: E.Merck - Techniques de chimie médicale

ËnnE

Lorsqu'on préparerâ une dilution de la solution deGrnrtrie., il faudra éviter la formation d'un précipitéde matière colorante. Dans ce but, veiller à

la propreté des récipients dans lesquels on fait lemélange, employer des verres pas trop étroits etde I'eau exempte de sels; ne pâs agiter trop longue-ment les liquiâes à mélanger et conserver les solu-tions mères dans des flacons bien bouchés.

Réactif s:Phosphate rnonoacid,e d,e potassium d'aptès Sôrensen (Bi'phosphate de potassium <<Mer&,>>, d,'après Sôrensen)-Phosphate d,isodique d" après Sorensen (Phospbate de so'dium cri.st. <<Merck>>, d"après Sôrensen).

Méthode pano?tique d'e P*pENHEINI.

Fixer la préparation séchée à I'air au moyen dumélange de Mov-GnûNwALD; après 3 minutes ajou-ter Ia même quantité d'eau distillée et laisser encontact pendant quelques minutes. Rejeter la solu-tion colôrante et, sans rincer, colorer par Ia solu-tion de Grsuse fraîchement préparée, diluée avecde l'eau distillée. Après avoir laissé agk cette solu-tion pendant r 5 minutes, bien laver à I'eau.

Méthode de Lnrsnutx.Arroser la lame de sâng avec une vingtaine degouttes du colotant de LnTsHMAN (solution saturéede bleu de méthylène et d'éosine dans I'alcool mé-thylique) et laisser agir pendant une demi-heure.Ajouter e fois autant d'eau que de solution colo-rante et agiter doucement la lame pour que le mé-lange se fasse. Après j minutes, rincer à I'eau,recouvrir à nouveau d'une vingtaine de gouttesd'eau et agiter comme précédemment. Une trainée

Page 20: E.Merck - Techniques de chimie médicale

bleue apparuît dans I'eau et La préparution prendune teinte rosée. Lavet et laisser sécher comme àl'ordinaire. Si la prêparution est altérée par undépôt, il faut diluer la solution colorante avec deI'alcool méthylique. Si Ia coloration est insuffi-sante, ajouter de la matière colorante.

Réactifs:Easîne-Bleu d,e métbylène <<Merck> (d'après Leishman) sous

forme solid,e ou en solution.Pour préy>arer la solutàon, on prend, o gr. zo à o gr.3o d,e

matière colorante pour Jo cmc. d,e méthanolpr. anal. <<Merck*.

Colorati.on uitale.La colo ration par le bleu de crésyle brillant, lebleu azut ou le bleu de méthylène (d'après Schil-ling) permet de reconnaître les hématies granulo-ûlamenteuses.

a) Coloration par le bleu de crésyle brillant.On recouvre les lames de verre soigneusement dé-graissées et nettoyées (à conserver dans I'alcoolabsolu) d'une couche uniforme, ni trop mince, nitrop épaisse de bleu de crésyle brillant en solutionalcaline. On laisse sécher (ce qui est I'afiaire dequelques secondes) puis on étale sur la lame unegoutte de sang recueillie de Ia façon habituelle parpiqrire du doigt.Mettre ensuite la prép aratîon dans une boîte dePsrnr garnie de papier filtre humide et I'y laisserpendant 5 minutes; sécher à l'air, colorer par lasolution de Grpnrsl, sécher à nouveau et examinerau microscope. Par ce procédé on rend visible lesréticulocytes que I'on rencontre normalement dansla proportion de r à S p. mille. L'augmentation du

B

Page 21: E.Merck - Techniques de chimie médicale

SanE

nombre des réticulocytes est le signe ceftain d'une

poussée régénératrice.Réactil:solution alcoolique de bl,eu d.e ctésyle brillant à r p. taa.

b) Coloration Par le bleu az.ur TI'

La coloration se fait comme ci-dessus avec la seule

âifiér.rtce qu'on recouvr e la lame d'une solution

alcooliq.r. â. bleu anrt II et q"]oq laisse 1a pré-paratioà pendant r/e heure dans la boîte de Pprnlirumide.

'Les images obtenues avec le bleu ^znt

r. r"pptocheraient"le plus des conditions naturelles'

Réactif s:Azur II <<Merck>>.

Alcool absolu pr- anal. <<Merck>>'

c) Coloration par le bleu de méthylène'

On ne colore pas la lame avant de faire l'étalement'La oréparutiàn séchée à I'air est plongée pendantq *'irt.._,ies dans I'alcool méthyliquè pour la durcir.Âprès I'avoir 1avée à I'eau, oh 1â reèouvre, sans la,éth." d'une solution de bleu de méthylène <Lôrr-LER)) qu'on laisse en contact pendant 5 à ro se-

corrdeË. On peut aussi colorer_ La ptép-aration durcie

et séché. *"à, lavage préalable. La durée de la co-

loration varie snirrânt la force du colorant' Quandcette technique réussit, on obtient une pré Plrlti9nbleu pâle montrant au microscope .

des globules

,o,rn." de la même couleur. Lorsqu'on soumet lala*i à Ia chaleur après I'avoir colorée, les hématiesprennent une teinte verdâtre et les réticulocytes(d. .orrleur foncée) deviennent par ce fait un peu

plus nettement visibles.

Page 22: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs:Bleu d.e méthylène <<Merck>> en solution d,'après Lôfiler.Méthanol pr. anal. <<Merck>>.

z. Méthodes de num êration.F ormul e I euc o cyta.ir e.

Etablir cette formule d'après la technique descHrr.r,r.c et faire les calculs à I'aide du tableauqu'il préconise (à obtenir chez F. et. M. L.c,urEN-scHr-Âcrn, Berlin).On cesse de compter quand on a atteint un totalde r oo ou de zoo éléments cellulaires.A l'état normal, fa proportion de chaque variétéde leucocytes est la suivànte:

TlLy*phocyresB) Monocytes

lïumératlon Elobulaire.

oro-* I,o2ro-- 4lra

oro

oro

3,O-- 5,O

5B,o- 66,o2OrO--3OrO

4,o-' 8,o

r ) Polynucléaires basophilesz) Polynucléaires éosinophiles

3 ) ÀAyélocytes

4) Polynucléaires neurrophiles(formes jeunes) .

5) Polynucléaires à noyaux en formede bâtonnets

6) Folynucléaires à noyaux segmentés

La détermination du nombre total des globulesloy.gg: et des globules blancs se fait en

-gén&aL

à I'aide de la chambre graduée de Tno*I-Zrrssou de la cellule quadrillée de Bûnrnn (quadrillagede Tunr<).

IO

Page 23: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

a) Globules rouges-

Aspirer le sang prélevé pal piqûre de I'oreille ouc1e la pulpe du doigt jusqu'à la marque. o'5 o1.l,ode la pipêtte graduée. P,ris, pour obtenir une dilu-tion iu- centiéme ou au 2 centième, aspirer du

. chlorure de sodium en solution à ? p. cent ou de lasolution de Hlvsu jusqu'à ce qu'on arrive au niveaude la marque ror. Il-faut veiller à ce qu'aucunebulle d'aif ne pénètre dans la pipett! pendantles opérations. Mél"ttger le sang et 19 liquide de

dilution en agitant pendant t ù z minutes, puis,après avoir làissé s'écouleT 19t p"eTiÈtes gouttesdè la pipette, remplir la cellule quadrillée.

Pour faire la numération au microscope (employerl'objectif no 6 de Lnrcz ou l'objectif C de Zmsslporrt les globules rouges, on se sert en généra1 des

àbjectifs-r à :), it seilindiqué.de mettre d'abordau point rrt gi"n d carcé et de déterminer ensuite lettr.nbr. de globules rouges enfermés dans un petitcarcé. On n. comptera que les éléments faisantréellement partie dï carcé ou se trouvant à chevalsur les lignes de dessous et de gauch. 4t quadrill ag1-

On passàr" s.rc.essivement en revue Bopetits carréscoriespondant à 5 grands carrés.

Les calculs sont basés sur les considérations sui-vantes:

Les petits carrés, dont 1es côtés rnesurent'lro de mmont une surface de 1/ooo de mmt - L'épaisseur de lacouche de sang est de t/rn de mm et son volume, cor-respondant à un carré -rl+ooxl/ro ou t/*o*demm3. Lenombre de globules rouges enfermés dans r mrns

II

Page 24: E.Merck - Techniques de chimie médicale

de sang est donc 4ooo fois plus élevé que dansun carré.

Exemple:On a compté tzz globules rouges dans r o camésce qui fait, en moyenne, par carré,, tzrz. Comme ladilution du sang a étê faite au r ss ème, il faudramultiplier le nombre des hématies (tz,z) par f in-verse du volume de la couche sanguine (4ooo) etpat roo:

TL.ZX Ioo X 4ooo : +88o ooo.Réactifs:Soluti.on d,e cblorure d,e sodi.um à z p. rco (préparée auecle cblorure àe sodiurn pr. anaL <<Merck>).Solution d,e Hayem <<Merck>>.

b) Globules blancs.

Aspirer co_mme précédemment une goutte de sangfrais dans la pipette compte-globutel de manière àatteindre le niveau de Ia marque r, puis com-pléter au moyen du liquide de dilution lusqu'à lamarque r r. Ce liquide sera composé d'acide acé-tique à 3

o^ auquel on ajoute du violet de gentianeau millième (p"r indispensable). L'acide âcétiquedétruit les globules rouges; les. noyaux des leuèo-cytes se colorent en violet et deviennent, de ce fiait,plus visibles. Les opérations sont les mêmes quepoqr la numération des globules rouges avec- laseule difiérence qu'on compte les leucocytes dansun plus grand nombre de carrés, parce qu'ils sontbien moins nombreux que les globules rouges. Onfera la numération pour 4 grands carrés (nôn sub-divisés) de la chambre de bErker, c'est-à-dire, pour

T2

Page 25: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

les carrés qui sont âux 4 coins du quadrillage. o_n

utilisera I'Jbjectif 3 de Lrtru ou l'objectif A. A. de

Zplss. Chacun des iarrés a une surface de r x r mm: r mma; l'épaisseur de la couche de sang com-

porte comme précédemment t/ro de mm; son vo-

irr*e correspondant à t/ro de mm'.

Exemple:On a compté z5o globules blancs dans 4 carrés'

La dilution est au dixième.

*:?59Il9llo-:6z5o+

ou bien:Nombre de globules blancs x 25 : 6z5o'

Le nombre normal des

gl0bures rouses ""i*î,li:r*:;: ) iî '!l3iilglobules btancs "H:j'ïtX,fl ) ,.""_Booo

Réactifs:Acid,e acétique à jolo (Acide acétique pr. anal. <<Mefck>>

à 3oolo d,itué auec de I'eau au dixième)'

Violet d'e gentiane B <<Merck>>'

IIunérttton des hénotLes ù granutltlon: vltales'

La prise de sang et la coloration se font suivant les

méthodes décriîes aux pages r et 8 ("-.), Déter-miner le nombre de ceJ éIéments de la même m 'nière que celui des hématoblastes.Les hématies à granulations vitales présentent un grand intérêtpouf la clinique. Si l'ott faisait leur numération en même te1Ps

iue celte des^ autres éléments chaque fois -qu'on

procède -l d:tË*"*.r, répétés du sang, il serait possible d'apprécier I'acti-vité de la moelle o*r"osà (du moinJ dans certains états patho-

r3

Page 26: E.Merck - Techniques de chimie médicale

logiques). Le nombre des hématies à granulations vitales estun critérium très important de l'évolition des anémies. Laprésence de globules r_ouqgs à granulations basophiles est lesigne caractéristique de I'intoxication saturninel Toutes lesfois que.le_sang_ est en état de ré,gén&ation intensifiée, on trouvedes globules de grande taillJ renfermant d'abondantes etgrosses granulations. Dans I'anémie pernicieuse, on rencontredes globules rouges renfermant plusie.r", gr"o,rlations dis-tinctes, rendues visibles par ra colôration .,ritIle; il existe pro-bablement une relation èntre la présence de .., g"rrrr.rlaiionset la destruction des globules rouges. Dans ,m- p.Ep"ration desang contenant un _grand nombre de corpuscrrles- d'Howell_Jolly, on peur facilement distinguer des debrir de ces élé-ments au moyen de la coloration vitale (même si la colorationpar le Giemsa n'a pas donné de résultats.)Méthode de coloration de \(/orpnn : Le mélange dela solution colorante se fait sur des lames a iriplecôncavité ou présentant une rainure à t .*. ^d,,

bo,rd, on emploie comme colorant re bleu de cré-syle brillant en solution alcoolique à 5vo.

e echnique.Etaler la solution de bleu de crésyle brillant surune surface de r ù z cm., aux extremites du porte-objet. Laisser sécher. A I'aide d'un ringe dË soie,tépanir le colorant en une couche régulière tout ensoufflant sur la lame. Recouvrir éeilement d'unecouche de colorant les bords d'une i"*. normale àdivision centrale.

.Apre* avoir dépos.é une grosse goutte de sang dansla conc avitê ou dans là rainu"re de la p".ïiè".lame, recouvrir de la lame à divisior, ..rrtrale etopérer le mélange du sang et de ra matière colo-rante en soulevant et en replaçant prusieurs foislalame couvre-objet. Faire àr,rit. pîusieurs étale-

r4

Page 27: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

ments avec la solution ainsi obtenue sur des lamesrigoureusement propres.Dans certains cas, les globules rouges restent incolores surdes préparations colorées par cette méthode; I'image Pré-sente alors de petits espaces clairs à l'endroit où se trouventles hématies (chez les malades très anémiques). Dans ces cas

il faudra mélanger plus longuement le sang avec la matièrecolorante (5 minutes au maximum) pour que celle-ci puissepénétrer dans les globules. Le sang peut rester entre z et 5minutes sous la lame couvre-,objet sans qu'il s'ensuive des

erreurs de numération; on observe parfois de fins caillots quine gênent cependant Pas les opérations. Les préparations se

conservent bien sans qu'il soit nécessaire de les monter dansle baume du Canada.

On examine à f immersion. La numêration se faitcomme pour les hématoblastes dans un châmp.mi-croscopique réduit. Si les hématies à granulationsvitaleJsont en grand nombre (au-dessus de 5'r'),il sufiira de faire la numération pour zooo globu-les rouges; si leur taux est compris entre r et

Soto, on comptera 4ooo globules rouges; s'il estinférieur à ro/o on s'arrêtera entre 6ooo et roooo.Les globules rouges sont colorés en vert ou en bleuvert; les hématies à granulations vitales sont nette-ment noir bleu.

Réactifs:Solution d,e Giemsa <<Merck>>

<<Merck>>.

Bleu d,e crésyle brillant en

ou mélange d,e May-Griinwald

solution alcoolique à 5olo.

Xumératlon d.es héna,toblastos (plaquettes sanguines).

Après avoir recueilli le sang nécessaire à l'établisse-ment de la formule sanguine, dépOser une goutted'une solution de sulfate de magnésie à r{0/o sur

r5

Page 28: E.Merck - Techniques de chimie médicale

la pulpe du doigt au point (séché au préalable) dela piqûre et, par faible pression, faire sôurdre unpeude sang. Porter une goutte du mélange de sulfate deMg et de sang sur une lame de verre rigoureuse-ment propre, puis l'étaler en couche très mince.Laisser sécher; colorer selon la méthode habituelle(voir p. 4, formule sanguine) par le mélange deM.q.v-Gnûxwnlo qu'on laisse en contact pendantr à rtl, minute et, après avoir étendu avec de I'eau,laisser encore agft pendant 5 minutes. LIne fois quel'eau s'est éclaircie, ajouter de la solution deGrnusr diluée ( r goutte de liquide de Grnuse.pour r cmc. d'eau; faire cette dilution au momentde l'emploi). Au bout de zo minutes, laver à I'eaudistillée; laisser sécher, puis faire la numérationau microscope avec I'objectif à immersion. Déter-miner le nombre des hématoblastes pour r ooo glo-bules rouges.Pour faciliter la numération, mettre dans l'oculaire une petitefeuille de carton, dans laquelle on aura découpé un camé;compter les hématies et les hématoblastes compris dans lechamp circonscrit par ce cadre. Déplacer ensuite la lame deverre latéralement et compter les éléments dans le nouveaucatré ainsi délimité. On s'arrête de compter quand on a atteintun total de rooo hématies.Voici comment on calcule le nombre des hématoblastes con-tenus dans r nuns:

Exemple:On a compté 5o hématoblastes pour rooo globu-les rouges. II y avait donc, dans r mms 5 millionsde globules rouges et

sox5oooooorooo : zjoooo hématoblastes.

ft

Page 29: E.Merck - Techniques de chimie médicale

fla,ng

Le nombre normal dcs hématoblastes est de r3oooo-Uoooopar mm3. Ce nombre est augmcnté deus la grossessc, leshémorragies, la chlorose (anémic simple), le choléra et aprèsdes accès de fièvrc. Il cst diminué dans I'anémie pernicieusc,les infections aiguës etc.

Réactif s:fuIêlange d,e May-Grùnwald (solution d.'éosine et de bleude méthylène) <<Merch>>.

Solution d,e Giemsa (Bleu dsur, bleu de méthylène, éosine)<<Mer&,>>.

Sulfate de magnésie (Sulfate de magnésium tout pur crist.)<<Mer&>>.

Grou.pes songnlns.La détermination des groupes sanguins a acquisune grande importence depuis qu'elle a" été, étudiéescientifiguement. On I'applique non seulement enmédecine légale et pour la recherche de la p^ternité, mais encore dans la pratique clinique, où ellejoue un rôle considérable dans la transfusion san-grrine, méthode dont les indications augmentent àmesure que sa technique se simplifie.

eechnique de la dêtermination des groupessangains.

Avec une eiguille à ponction bien sèche, prélever àla fois chez le donneur et chez le receveur j cmc.de sang qu'on recueille dans des tubes à centriluger.Laisser le sang se coaguler dans les z tubes et, avecun fil de platine ou d'acier nickelé, détacher soig-neusement le caillot adhérant aux parois du verrè.Centrif uger ensuite pend ant J minutes à la vitessede zooo à 3ooo tours à la minute. Prélever le sérumdans chacun des tubes avec une pipette (ou si I'onne dispose que d'une petite quantité de sérum, avec

T.7

Page 30: E.Merck - Techniques de chimie médicale

un aspirateur de \TucHrnor) et le reporter dansdeux éprouvettes étiquetées <donneur> et <récep-teun. En se servant d'un tube capillaire qu'on peutse fabriquer soi-même, olr recueille ensuite quel-ques-uns des globules rouges non coagulés qui sesont déposés dans le culot des tubes et on les laver à z fois avec du sérum physiologique.

Dans deux éprouvettes ayant ro cm. de longueur eto,4 cm. de diamètre, introduire rro cmc. ouo,Scmc.de chacun des sérums. Puis, à I'aide d'une capillaire,y laisser tomber une petite goutte des hématieslavées, prélevées sur le sang hétérologue (les quan-tités absolues de sérum et de globules rouges n'ontqu'une importance secondaire; il importe surtoutque les proportions soient les mêmes dans les deuxtubes). Agiter pour bien répartir les hématies dansle sérum. Il sufiit que la suspension soit légère-ment rosée; laisser reposer à I'abris de la lumièrependant 5 minutes à la température ordinaire,centrifuger pendant r à 3 minutes à La vitessede r ooo tours au maximum, puis remuer vive-ment pou.r remettre en suspension

- les globules

rouges qui se sont sédimentés. Dans le cas de nonagglutination, les hématies se répartissent dans lesérum comme précédemment; dans le cas d'agglu-tination, c'est-à-dire d'incompatibilité entre lesdeux groupes sanguins, les globules rouges con-tinuent à former une masse compacte.

Cas I: Sérum du récepteur * hématies du donneur: agglutination et par conséquent transfu-sron rmpossible.

r8

Page 31: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Cas III: Sérum du donneur f hématies du récepteur: âgglutination : transfusion possible souscertaines réserves.

Cas IV : Sérum du donneur f hématies du récepteur: rron agglutination : transfusion possible.

Dans les cas II et IV, la transfusion est toujours pos-sible. Dans le cas III, elle peut ofirir un dangermortel et ne doit être tentée que par un clinicienexpérimenté (en observant certaines précautions)dans les cas d'urgence où I'on n'a aucun autre don-neur sous la main. Dans le cas I, la transfusion estabsolument contre-indiquée et son application con-stituerait même une grave faute.Cette méthode peut naturellement être aussi em-ployée quand on â plusieurs donneurs à la disposi-tion d'un récepteur. Elle répond à toutes lesexigences de la clinique en ce qui conceffre sonexactitude, la srîreté de ses résultats, sa rapidité etson indépendance de facteurs inconnus (le vieil-lissement des sérums-témoin).

Epreuue de Ltrrns pour ls détermination des Qroupes sanQuins.

Si I'on ne dispose que d'une faible quantité desérum étalon, on proc édera de la façon suivante :

Recueillir une goutte du sang à examiner dansz cmc. de sérum physiologique et I'y répartir régu-lièrement. Déposer sur une lame à gauche unegrosse goutte de sérum étalon A (anti-B) et à droitela rnême quantité de sérum B (anti-A). Ajouter

Sang

CasII: Sérum du récepteur*hématies du donneur: non agglutination : transfusion possible.

r9

Page 32: E.Merck - Techniques de chimie médicale

ensuite à chacune des gouttes de sérum témoin unequantité égele de la solution sanguine et bien mé-lànger (à lraide d'un fil de platine et en imprimantà la-lame un léger balancement). Dans les cas oùlessérums sont a[ressifs, la réaciion d'agglutinationsera terminée en 5 minutes ou' au plus tard, enro minutes. On suivra cette réaction en mettant lalame sur un fond blanc.

(Extrait de F. Scnrr, ,,Die Cechnih d'er Blutgruppenunter-sadtung", Bedin, J. Springerr 1932.)

Technlqne de lo cgrosre goutte* (préparation et

coloration).

Deux à trois gouttes de sang sont réparties sur unelame soigneuÀement nettoyëe à I'alcôol et à l'éther,de façon à couvrir une surface de la dimensiond'une piace de ro centimes, puis sécJrées àl'étuveouà I'air (à I'abri des insectes). L" couche de sang nedoit paà être trop épaisse perce qu'elle fixerait malle colorant et qu'en séchant elle risquerait des'écailler.

Recouvrir la préparation sédrée à I'air mais nonfixée, de liquide de Giemsa fraîchement dilué. Aubout de z à 3 minutes, éloigner soigneusement lasolution colorante, puis laver avec cette solutionjusqu'à disparition de toute trace d'hémoglobine;Ia gôutte dè sang apparait à ce moment d'un blancgrisâtre. Colorer ensuite pendant Jo minutes par[e Giemsa dilué (à renouveler toutes les 3 minutes).Laver en faisant couler I'eau obliquement sur lalame et laisser sécher. Si la techniqu e e êté bonne,la préparation présente une teinte violet rougeâtre.

20

Page 33: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

Toutes ces manipulations doivent être faites soig-

neusement et sant hâte, sinon, n'étant pas fixée, lapréparation pourrait être facilement entralnée evec

I'eau ou les solutions colorantes.

Applications cliniques.

On emploie cette méthode pour la recherc,he desprotozoaires et en particulier pour déceler la pré-sence du parasite du paludisme.

Remarque.Seules les globules blancs sont présenæ dans la grosse goutte,étant donné que les hématies ont été entrainées au lavage.Ces globules ont une structure un peu déformée, autre que surles préparations étalées et fixées.

Réactil:Solution de Giemsa <<Mer&>>.

IDosa,ge de lthémogloblne d'a,prèe S.lEr-Appareil de SnHr.r.L'appareil imaginé par Sahli se comPose d'un tube contetentune solution étalon de chlorhydtate d'hématine (ce tube peutaussi être remplacé par un cylindre de r'erre coloré reprodui-sant exactement la couleur de la solution et présentant l'avan-tage de ne pas s'altérer comme e11e), d'un autre tube graduéde r à r4o qui servira à la comparaison, et d'un support en

ébonite. IJn verre dépoli est placé derrière les tubes qui reçoi-vent de la sorte une lumière égale et diffuse; leurs partieslatérales ne sont pas visibles. On prélève le sang avec une pi-pette capillaire. Pour éviter I'altération de la solution type,on la conservera à I'abri de la lumière.

eechnique du àosage.Remplir le tube gradué d'une solution décinormaled'acide chlorhydrique jusqu'à la marque ro. Ajou-

2t

Page 34: E.Merck - Techniques de chimie médicale

ter zo mms de sang prélevés par piqûre du doigt oude l'oreille (soufiler dans la pipette pour chasser lesângr puis rincer), et attendre 5 minutes pendantlesquelles l'hémoglobine rouge se transforme enchlorhydrate d'hématine de couleur brune. Diluergoutte à goutte avec de l'eau jusqu'à ce que la so-lution présente une teinte égale à celle de l'étalon(pour mélanger les liquides, on remue soigneuse-ment avec une mince baguette de veffe ou bien onsoufile de I'air dans la solution par la pipette ca-pillaire)En lisant le résultat, il faut se rappeler que les chiffres del'échelle de Sahli (qui devraient indiquer 1à quantité d'hémo-globine en pour cent du taux normal) ont été étabLis de tellefaçon, que 8oo/o répond au taux normal d'hémoglobine pourl'homme et Toolo au taux normal pour la femme. I1 sera doncnécessaire de corriger ces chiffres dans la pratique. Maiscornnze on trouue également d,ans le commerce d,es tubes d,e

Sahli <<corrigés>>, il faud,ra touiours s'informer aaant d,e s'enseruir, lequel on a d.euant soi. On contrôlera les résultats del'hémomètre avec du sang de plusieurs individus sains.

IDétermimtlon de Ia, valeur globulaire.(Index colorimétrique).

On nomme valeur globulaire le rapport de la quan-tité d'hémoglobine par globule rouge du sang-exa-miné et de la quantité d'hémoglobine par globulerouge d'un sang normal.On admet qu'à l'êtatnormal, le sang contient 5 mil-lions de globules rouges par mms et que le-tauxde I'hémoglobine est de roo0/o; la valeur globu-laire normale sera donc é,gale à r. On obtiènt cerésultat d'une manière schématique en multipliantpar z les deux premiers chifires exprimant le

22

Page 35: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Song

nombre des globules rouges' puis en divisant letaux de l'hémoglobine (égàl à roo dans ce cas) parle chifire obtenu (roo: roo - t).La valeur globulaire s'obtient aussi en divisant laquantité d'hémoglobine par le nombre des hématies.Supposons que le taux de I'hémoglobine soit égal à 6oo/o et lenombre des globules rouges égal à 4 millions. On pourraécrire:

6o:4oooooo:roo: joooooo ou bien

Po-* 5 ooo ooo - -3o : o,7 s.roo 4oooooo 40

La valeur globulaire sera inférieure à r, si I'abaissement dela quantité d'hémoglobine est plus grand que celui du nombredes hématies; elle sera supérieure à r, si le nombre des héma-ties est au contraire plus fortement diminué que le taux deI'hémoglobine.

Valeur globulaire norrnale.' o,85-o,95 (+ o,o5)

Si I'on trouve un chiffre inférieur à o,85, I'anémie hypochromeest en cause; s'il est supérieut à r, il faut penser à de l'anémiehyperchrome.

Bésistance globnl&ite.Princi.pe.

On détermine le titre de la solution de chlorure de sodiumqui produit la dissolution des globules rouges et la mise enliberté de I'hémoglobine.

eechnigue.Prendre une série de z4 éprouvettes; dans chacuned'elles verser r cmc. de sérum physiologique, puis,en commençant pat la 2ème, ajouter de I'eau dis-tillée en augmentant chaque fois de o, r cmc. partube. Le titre de la solution de NaCl décroit dut er tube (où il est de o,Ço/o) en passânt par le 6e*"(o,6vo) ( r cmc. * o,-i cmc. d'eau: r,5 cmc.) jusqu'au

23

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Z(ème tube (o,z7vo). Le titre de la solution deNacl dans chacun des tubes s'obtient en divisantle chifirs o,9 par le volume du liquide. Par exemple2rg: I,5 : 016o1o. Prélever avec une pipette r cmc.de chacune des solutions et les ielorter dans24 nouvelles éprouvettes.

Recueillir sur le sujet à jeun ro cmc. de sang vei-neux qu'on défibrine en I'agitant légèrement avec

*r pglles de verre dans .rri flaco n { larye goulot.Centrifuger le sârgr décanter le séru- q,t'on rem-place par du .sérum physiologique, centrifuger ànouveau et rejeter le liquide. Emulsionner ensuitedans du séru*. pllyriologique le culor de globulesrouges lavées (faire une émulsion à eov.[Dans dracun des tubes contenant la solution diluéede NaCl mettre o,5 cmc. de l'émulsion d'éry-throcytes à 2oolo; agiter légèrement pour que le mé-lange se fasse et laisser ieposer. Après

-quelques

heures d'attente, il sera facile de conitater où ihé-molyse a eu lieu et où elle ne s'est pas produite. Onreconnaîtra tout aussi facilement le tube où la sédi-mentation débute (limite inférieure de la résistance: résistance maxima). I1 sera, par contre, plus dif-ficile de distinguer le tube où les globules rougescommencent à se dissoudre. (Limite supérieure dela résistance : résistence minima).A l'état nortnalr la résistance globulaire s'étend deo,3 à or46ob de NaCl. Limite inférieure de la ré-sistance globulaire: o,3_-orJzorc de NaCl. Limites-unérit*re de la résistance globulairez o,4z-o,46obde NaCl.

2+

Page 37: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Êla,ng

trfeeûre de lo vltesse d,e eoaguln,tion du sang'

r. Faire tomber quelques gouttes de sang veineux(uniquement) sur un verrè de montre placé d.ans

ùtte Ëoîte de É"t*t dont le fond a été recouvert d'unpapier filtre humide (drambre humide). Toutes.lesâ.ioi-tttinutes plonger dans le sang^une mince ba-guette de verrè ou un cheveu, jusqu'au rnoment oùin ûlament de fibrine y reste adhérant. A l'aided'une montre à déclic, noter le tempç après lequelce résultat est obtenu.On ne peut exprimer le temps de coagulabilité normal en va-

leur absolue. D'après MtJLLeR-Sprrenr, la vitesse de coagu-

lation cst normalement de 4 à 5 minutes (mesurée à la tempé-reture de z5o, au bain-marie).

e. Méthode de \ùTnnxnn Sqrulrz.On utilise un tube de vere présentant r z à t5 ren-flements sphériques très rapprochés les uns des

autres et ie terminant en tige droite (tube à coa-gulation de Sc.hultz). On prend d'autre part .r3 à

â4 éprouvettes et 1ton verle dans dracune d'e11es

r '.*t. de sérum physiologique. Le sang recueillipar Ponction veirreuie est r-{Èidement aspiré dan-s

ie tube à coagulation. A I'aide d'une montre à

déclic, on enrègistre soigneusement le moment oùle sang a étê recueilli. Au bout de 5 minutes' onco,rpele tube après avoir fait un trait de lime, orenlêve la première boule, on la porte dans- la pre-mière épiouvette renfermant le sérum physiolo-gique ef I'on agite. On fait de même à des inter-ialles de r miàute pour les autres boules et I'onprend note de la prémière qui n9 s9 vidg ph's toutî fùt de son contenu et où la solution de NaCl ne

25

Page 38: E.Merck - Techniques de chimie médicale

se colore plus _uniformément. Quand la coagula-tion sera complète, le sang ne se déplacera plis dela boule. PT ce procédé, le remps de coaguiabiliténormal est de g à r3 rninutes.

Beeherche du tempe de sa,ignement.Faire avec l'aiguille de Fna,Nr (q"i doit dépasser

1, + -q) ,rte petite piqrire à l'eitrémité du doigt(p"* au lobule de I'oreille). D. zo secondes en àosecondes,

- appliquer une longue bande de papier

filtre sur la goutte de sang q,ri se forme en ayantsoin de ne pas toucher la peau, jusqu'à ce queI'hémomagie s'arrête.Le saignemeat ainsi provoqué doit s'arrêter normalement aprèsrrl, minute à zr/2 minutes. on trouve un temps de saignementprolongé dans tous les états où le nombre des hématoblastesest fortement réduit. (La vitesse de coagulation peut néan-moins être normale.)Etant d'une technique délicate, la recherche du temps desaignement rr'a une véritable valeur, que lorsqu'elle est faitepar des sérologistes expérimentés.

Vitesse de sédimentation des globuleË rorlgeË.

r. Méthode de STesrnncREN.

M atéri.el nécessai.re.

Une seringue de Ptavaz, d'une capacité de a cmc.Une pipette de Leitz graduée de o à zoo.Une pipette à sédimentation.Un porte-tubes en métal nickelé si possible.

Réactil:Citrate d.e soud,e (Citrate d,e sod,ium neutre D..*p.V. j<<Mer&t>).

26

Page 39: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sang

eechnique.Prendre dans la seringue calibré^e o'+ cmc. d'unesolution de citrate de ioude à 3,8 ou 50/0, puis as-

pirer du sang veineux recueilli sur. le sujet-à jeunjusqu'à la màrque z. Refouler rapidement le con-i.ttn de la seringue dans un tube à essai, agiterplusieurs fois et âspirer le liquide dans la pipettedeLeitz jusqu'au nilreau de la marque 2oo- Placerla pipettê vêrticalement dans le porte--tubes de

Westergren. Après r à z heures, noter |a hauteurde la .olortte dê plasma. Le drifire obtenu au boutd'une heure reprêsente la vitesse moyenne de sédi-mentation e*piimée en millimètres.La méthode suivante est plus précise:

Verser dans une éprouvette le sang veineux recueilli evec une

aiguille sèche et flambée de Strauss en p_l1qne. iridié; en

p"?l"o"t très rapidement 4 cmc- (ou e cmc.) à faide d'une pi-^pette

graduée rigooreosement sèche et Pfopfe. Laisser écouleràrn. ùtt deuxième tube contenant r crnc. (ou or5 cmc.) d'une

solution de citrate de soude à 3,8070. Agiter, puis procédercomme ci-dessus.

Calcul.Lecture après r heure: a, lecture après a heurest h.

Vitesse moyenne de sédimentation :

Valeurs normales.Chez I'homme à jeun, la vitesse de sédimentation des hématies

estde zà4mm.Chez la femme à jeun, la vitesse de sédimentation des hématies

estdeeà8mm.La vitesse de sédimentation est accélérée pendant la menstrua-tion et la grossesse.

Remarque.' Si le sang veineux a été, soigneusement mélangéavec lJ solution de citrate dc soude et ç1ue le tube contenant

rJb.2

27

Page 40: E.Merck - Techniques de chimie médicale

ce mélange a êtê, bien bouché et placé à I'abri du soleil, onpourra prolonger le temps de repos (3 heures au maximum)aûn de pouvoir faire plusieurs épreuves à la fois. Il serad'ailleurs bon de répéter deux fois toute éprcuve dc la vitessede sédimentation.

z. Procédé de LrNznNil,rErER.

Les opérations prép aratoires et la récolte du sangse font comme pour la méthode de '[fl'usrsncnnu,

seuls les tubes à sédimentation employés par Lin-zenmeier sont légèrement modifiés: ils portent enefiet deux divisions distantes I'une de

-l'autre de

r I mm. On note le temps nécessaire pour que lacolonne de plasma atteigne Ia marque supérieure.

Valeurs nortnales:Chez l'homme à jeun 3jo-rjoo (6-zS)Chcz la femme à jeun 3oo--6oo (S_-lo)

-B,eeherche des oxydases. .lléa,etion de trfoscnrowsxrà, Ia, benrldine (.Becherch.e des peroryda,see).

Faire un étalement comme pour I'examen du sang.

!i1er pendant 3 minutes dans l'alcool à 9oo/o', laverà I'eau distillée pour éloigner I'alcool. Recouvriravec une solution fraîchement prép arée de benzi-dine-Perhydrol qu'on laissera agi.r pendant 5 à rominutes (au maximum). Laver à I'eau distillée etcolorer par le Giemsa.

Réactils:Alcool à goolo.Benzid,ine pr. anal. <<Mer&>>.Peilrytd,rol'pr. anal. <<Mer&>>.

La solutàon d,e benzidine se prépare de la façon suiaante:dissoud,re quelques cristaux d,e benzidine dans d,e I, eaudtaude, puis aioutet tlz à r goutte d,'eau oxygénée à r p. cent(sotrutîon d,e Perhyd,rol au Joè*) par crnc. de liquid.e.

28

Page 41: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sang

Exdnt'en.L'apparition d'une granulation jaune- d'o1oy jaune brun cerec-

teri*à la préscnce J'oxydases dans les globules. Les granula-

tions rondcs dcs leucocytes éosinophiles nc subissent- pas de

moditcations. Les granulations des neutrophiles et de leurs

forrnes primaires dcviennent si abondantes qu'il n'est en géné-

ral plus possible de les distinguer les unes des autres. Les

-orràrr r"ùaires peuvent présenier quelques granuletions isolées

ou des granulatiàns abondantes, mais ne remplissant toujours

qu'une -partic du protoplasme. La réaction des leucocytes

ËasophiËs esr négaiive. fJ faut éviter une action,trop forte d-u

réactif (excès dJ Perhydrol; contact trop prolongé avec la

solution de bcnzidinc).

Substsnees oeétoniquel.Dosage d'après ENcrnlot.

Principe.Soumettrc le sang désalbuminé à la distillation et recueillir la

première fraction du distillat constituée par de I'acétonc (pré-

Îormé ou dérivant de I'acide acétylacétique) dans une solutioncentinormale d'iode. Traiter ensuite I'acide B-oxybutyrique par

le mélange sulfochromique: il se formc de I'acétone qu'on

recueille àtttt oo deuxième tube contenant une solution N/rood'iode. L'iode, non combiné est dosé par titration au moyen

de l'hyposulûte de soude.

Appareillage.On emploie le même appareil à distiller que celui qui sert Pgurles dosages de l'ammoniaque et de I'urée dans le sang et I'urine.

Cecbni,que.

Désalbutniner 5 cmc. de seng oxâleté (tg. mgf'd'oxalate de polasse Pour r o cmc. de sang) d'après[a méthode âe For,rN-\tru. Introduire 20 cmc. dufiltrat sanguin (correspondant à 2 cmc. de s1î1g

total) danË un Èallon à distiller; ajouter r cmc'

29

Page 42: E.Merck - Techniques de chimie médicale

d'acide sulfuriqu, à ?Sol0. Dans le fl.acon récepteurverser z cmc. de solution lvTroo d'iode additiônnéede z cmc. de soude caustique concentrée. Chaufierle ballon directement à la flamme (et non au bain-marie) tout en chassant un fort courant-d'air à tra-vers fappareil à distiller. L'acétone (acétone pré-formé et acétone dérivant de l'acide acêtylacétique)distille dans la solurion iodée. La distillation'esiterminée au bout de z5 minutes I enlever le flaconrécepteur et, après I'avoir bouché soigneusement,le laisser reposer pendant r5 minutes.Relier àL'appareil un deuxième flacon dans lequelon aura placé la même quantité de solution iodéè etde soude caustique que ci-dessus. Verser ro cmc.de mélange sulfochromique dans le ballon à distil-lation et distiller à nouveau pendant e ç minutesen faisant passer un courant â'^i, dans l-'appareil.

Ire liquide distillé renferme I'acétone proven"nr del'acide F-oxybutyrique. Après avoir 6ouché le fla-con récepteur, le laisser reposer comme le premierpendant r 5 .

minutes durant lesquelles s'opère latransformation de I'acétone en i-odoforme.Verser z cmc. d'acide sulfurique dans le premierr_écipient et titrer sans délai I'iode libéré au moyend'une solution centinormale d'hyposulfite de rond..N'ajouter f indicateur que vers la fin et titrer jusqu'àdécoloration du liquide. Même procédé po,ri l.deuxième distillat.

Calcul.r cmc. de la solution N/roo d'iode correspond à omgr. ro?4d'acétone total, à omgr. z5 d'aade oxybuiyrique, à omgr.zz

3o

Page 43: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

d'acide acétylacétique.*) Si l'on veut recueillir toutes les sub-

stances acétoniques en une fois, ajouter dès le début la solrrtionsulfochromée. En multipliant la quantité d'iode trouvée paro)zz) on obtiendra la teneur du sang en substances acétoniquesexprimée en mgr. d'acide acétyl-acétique.

Réactifs:Oxalate de potassium neutre Pr. anal. <<Merck>>.

Solution d,e tungstate d,e Na à 7so1s (Cungstate de sodiurnpr. anal. <<Merck>>).

Acide sulfurique dlluê (Acid'e sullurique D - r,84 pr.anal. <<Merck>>r'en prend,re zS ctrrc. et faire arsec d,e I'eauune dil,ution à too cmc.).

Mélange sulfochromique (, gr. d,e bichromate de potassecrist. pr. anal. <<Mer&>> seront additionnës d'e 20 ctrtc.d,'acid,e sulfuri,que D:t,84 pr, anal. <<Merck>>; compléterà too ctnc. par addition d"eau).

Solution de soud,e caustique concentrée (Sod,iun hydriguepur en solution D: rt3o pr. anal. <Merck>).

Solution centinorrnale d'iode (Soluti.on d'iode uolum. rlrsnormale <<Merck>>, à d,iluer au dixiètne a.uec d,e I'eau).

Solution centinormale d'hyposulfite d,e souàe (Soluti.on dethiosulfate de soàiurn uolum.tf ,snormale <<Merck>>, à àiluerau àixième ailec de I'eau).Solution d,'anzid,on à tolo (préparée étu moyen d,'amid,on so-luble sec d,'après Zulhowsky <<Mer&n).

Acide lactique (Dosage).Pri.ncipe.

Après avoir déféqué le sang au moyen de I'acide métaphos-phorique, on précipite les hydrates de carbone par addition desulfate de cuivre et d'hydroxyde de calcium. L'acide lactiquecontenu dans le ûltrat incolore et exempt de sucre est ensuite

*) Pour I'explication des chiffres voir V. Rone, Praktikum der pby-siologischen Chemie tgzg, II, p. ar8.

3r

Page 44: E.Merck - Techniques de chimie médicale

transformé en acétaldéhyde par l'acidc sulfuriquc conccntré.Cettc aldéhydc a la propriété dc donner une coloration rougearlec l'éther diméthylique de la pyrocaréchine (vératrol).L'intensité de la coloration cst proportionelle à la teneur enaldéhyde,

Remarques pr ëliminaires.rl est indispensable que tous les récipienæ de vcrre utiliséspour ce dosage soient rigoureusement propres et secs. Lechauffagc des solutions se fera, si possible, à l'électricité, dansun local bicn aéré, à I'abri de toute action chimique étrangère.Le ûltrat du précipité cupro-calcique peut se conscrver dans Iaglacière jusqu'au lendemain, à condition d'être placé dans unflacon bien bouché. La cuve prismatique du colorimètre d'Au-tenrieth scra étalonnée à I'aide de la solution aqueuse d'un lac-tate (séché au préalablc à poids constant).

Cechnique.Additionner r cmc. de sang, prélev é, p*r ponctionveineuse selon les principes établis plus haut, de6 cmc. d'eau et de r cmc. d'une solution d'acidemétaphosphorique fraîchement préparée; agiter,laisser le précipité se déposer, filtrer. Le filtratclair ne doit plus donner de précipité avec I'acidesulfosalicylique (albumines). Dans un tube à cen-trifuger verser 4 cmc. du filtrat, r cmc. d'une solu-tion de sulfate du Cu et r gr. d'hydroxyde de Ca;agiter, laisser reposer tout en agitant vigoureuse-ment de temps à autre, centrifuger après 3ominutes.S'assurer de I'absence de sucres dans le filtrat clairet incolore pâr I'opération suivante: mélanger dansune éprouvette o,j cmc. du liquide avec r à zgout-tes d'une solution de naphtol alpha à ro0/0, puisfaire couler le long de la paroi jusqu'au fond duverre r cmc. d'acide sulfurique concentré. L'^p-

32

Page 45: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sang

parition d'une coloration violette caractériselapré-sence d'hydrates de carbone.Le centrifugat est toujours recouvert d'une pellicule de car-bonate de chaux et de cuivre. On la transpercera avec pré-caution au moment de prélever le liquide afin qu'il n'enpénètre aucune parcelle dans la pipette. La filtration du cen-trifugat ne doit s'effectuer que sur un filtre en laine de verreet jamais sur un ûltre en papier qui pourrait amener unecoloration rouge de la solution de vératrol tout à f.ait indépen-dante de la teneur du liquide en acide lactique.

o,S cmc. du filtrat limpide mesurés avec unepipettesont introduits dans une éprouvette rigoureuse-ment propre et sèche (voir note préliminaire).Ajouter goutte à goutte 3 cmc. d'acide sulfurique(voir plus loin) en agitant continuellement et enrefroidissânt âvec de I'eau glacée i porter au bain-marie bouillant et I'y laisser pendant 6'lrà7 minutes.Sortir du bain et plonger aussitôt le tube dans del'eau glacée. Après ?" minutes, ajouter o, r cmc.exactement mesurés d'une solution de vératrol,âgiter vivement et. maintenir pendant 2o minutesau bain-marie à la température de z5o. L'intensitédes colorations est ensuite comp arê,eau colorimètre.

Réactifs:

Acid.e métapbosphorique (Aciàe phospborique glacial,méta- en cyl,indres ?r. anal <<Merck>).

Sulfate de cuiure en solution à rzolo (Su$ate d,e cuiare crist.pr. anal. <<Merck>>). -

Hyd.roxyd,e d.e calcium (Oxyd,e d.e calciam hyd,raté pr. anal.<<Merck>>).

Acid,e sul'furigue (Acid,e suffuri.que D : r,84 pr. anatr.<<Merck>).

Ether dlméthyltque de la pyrocatécbine (uératrol) en so-luti.on alcoolique (alcool absolu) à o,tz5olo.

n.JJ

Page 46: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Acil,e sulfosalicyligue pr. anal. <<Mer&,>>.

Naphtol d.- en soluti.on à roalo d,ans l,'alcool absolu. (Naph-tol s,- recrist. très blanc pr. anal. <<Merck>>).

La concentration de I'acide sulfurique utilisé pour ce dosagedoit être absolument fixe. Aussi sera-t-il bon de prendre cer.taines précautions en vue de sa conservation et de son pré-lèvement. On le placera dans un récipient muni (à sa partieinférieure) d'un robinet et relié à une colonne de chlorure decalcium et à deux flacons laveurs à H2SO4 qui mettent l'acideà I'abd de l'humidité de I'air. 3 cmc. de cet acide, additionnésde orr cmc. de la solution de vératrol ne doivent donner unecoloration vert jaune qu'au bout de quelques minutes (oepas utiliser l'acide se trouvant dans le conduit du robinet).

Alcool da,ns le sa,ng (Dosage d'après Wlnuenx).Princi,pe.

Cette méthode se base sur la propriété que possède I'acide sul-furique conc. de s'emparer avec aviditê de l'alcool. On soumetcet alcool à I'oxydation par le bidrromate, puis on titre I'excèsde bichromate par Ia technique iodométrique.

Matériel nécessaire.r.Un flacon d'Edenmeyer d'une capacité, de 5o cmc., en verred'Iéna, bouchant à L'émeti. Le bouchon rodé est muni à sapartie supérieure d'un petit crochet de verrei à sa partie in-férieure il porte une tige qui s'élargit vers le bas en une sortede petit récipient. Cette tige doit être assez longue ,pour quele récipient se trouve à l/s-r cm. au-dessus du fond de la ûole-z. Un support en bois pour maintenir le flacon à réaction et lebouchon de verre (le crochet doit être à 40 cm. au-dessus duniveau de la table).3. Un capuchon de caoutchouc pouvant s'adapter au col du fla-con. Un mince tube de caoutchouc.

4. Une pipette de verre servant à la mesure rigoureusementexacte d'une certaine quantité du mélange sulfochromique.*)

*) Or sc servira le mieur d'une seringue permettant dc prélevcrseulement une quantité détcrminée, tcl que f indique le Docteur MaxSc.hmidt à Copcnhague.

34

Page 47: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ëa,ng

j.Un tube capillaire en forme de S servant au prélèvement dusang par aspiration (d'après L.ruxeolrn). Ce tube ne doit paspeser plus de 3oo mgr. et sa capacité doit être de roo àr5o mmc.Ces appareils de verre peuvent être obtenus chez Gnerrlnn etFnrBonrcss à Sttitzerbach, Thuringe.

Eechnique.Après avoir fait une piqûre à l'ex*émité du doigt,qu'on a pris soin de nettoyer âvec une solution desublimé (et non d'alcool), plonger le tube capillairedans la goutte de sang qui se forme et attendre quele sang soit à 1/z crri. de I'extrémité libre du tube.Nettoyer soigneusement la partie inférieure quiétait en contact avec le sang et tout de suite aprèspeser la capillaire. Faire deux autres prélèvementsde contrôle. A l'aide du tube de caoutchouc, le con-tenu de la capillaire est chassé dans le récipientrelié au bouchon de verre, puis la capillaire vide estpesée. Introduire dans le flacon d'Erlenmeyer une,quantité exactement mesurée du mélange sulfo-chromique et adapter le capuchon de caoutchoucau col du flacon que I'on immerge dans un bain-marie à la température de 5o-6o". L'y maintenirpendant z heures, puis I'en retirer et enlever lecapuchon. Introduire zS cmc. d'eau dans le flaconà essai, agiter doucement; ajouter or5 cmc. d'unesolution d'iodure de potassium, et après uneminuteau plus, titrer au moyen d'une solution l.tTroo d'hypo-sulfite de Na (ou tlTroo si le mélange sulfochromiqueest très concentré). Un peu avant la fin de la titra-tion, ajouter de la solution d'empois d'amidon.Terminer assez rapidement sans tenir compte d'uneréapparition éventuelle de la coloration bleue.

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Page 48: E.Merck - Techniques de chimie médicale

t

Parallèlement à cet examen il sera bon d'en fairedeux autres de façon identique. r cmc. de solutioncentinormale d'hyposulfite de soude correspond ào mgr. r r 3 d'alcool. r cmc. de sol. N/s00 d'hypo-sulûte de Na correspond à o mgr. 0565 d'alcool.Le sang contient normalement oroJo/oo d'alcool.

Causes d.'erreurs.Les résultats ne sont que très légèrement infl.ucncés pat laprésence d'acétone dans le sarigr étant donné que I'acétone estbeaucoup plus difficilement oxydé que I'alcool par le mélangesulfochtomique. Le procédé de Vidmark ne peut être appliquélorsque le sang présente une teneur élevée en acide acétyl-acétique. Bn dehots de ces cas, lcs causes d.'erreurs sont né-gligeables.

Réactils:r. Mélange sulfocbromigue: solution de o gr. ro ou o gr. z jd,e bicbromate d,e potassium (Bichromate de potassium cfist.pr. anal. <<Merck>>) dans roo ctrrc. d,'acid,e sulfurique. Dis-soud,re le bichromate d,ans r crnc. d,'eau et compléter àroo cm.c. par ad,d,ition d,'acid,e sulfuriqae (,4cid,e salfu-riquc D : t,84 pr. anal. <<Mer&>>). On emploiera I'a so-lution forte si le taux àe I'alcool contenu dans le sang d'é-passe zolao, la solution faible, s'il est inférieur à ao/oo.

a. Solution d'iodure d,e potassiurn exempte d'iodates. (Io-dure d,e potassium neutre ?r. anal. <<Merc'k>> en solution à5 p. roo).j. Solutiot, Nlno ou Nfroo d,'byposulfite de Na (Solwtiond,écinorntale d,e thiosulfate à.e sodiunt <<Merck>; d'iluer audixième ou au aingtième). Pour augmenter la d'urée dcconseruation d,e cette solution, aiouter o gr. ro d,e cyanuted,e mercute pour rooo 6rnc.

4. Solwtion d,'amid.on à t ?. cent. (Amid'on soluble sec

d,' après Zulkowski, <<Merck>>).

C,outes ces solutions seront conseraées à l'abrù d'e la lu-mièrc (d,ans d'es fl,acons en ûerue d,e coulear foncée). Les

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Page 49: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sang

obiets d.e aerre uti.lisés Pour leut ptéparation d'oittent êtterigoureusetnent ?ro?res et secs (aoit îetnarques ptéli'mïnaires, p. r). Chaqie détermi.nation d.oit être ré.pétée d,ewc

fois. On fàra en àutre un d,osage témoin, dans les mêmes'conditions mais sans sdng. Le titue d,e la solution sulfutiqueàe bîchromate d.oit être uérif,ê chaque lois par d'es épreuoes

à blanc.

Ammonia,que da,ns le snng (Dosage).Pri,nci.pe.

On efiectue ce dosage suf le sang oxalaté, désalbuminéparl'al-cool. L'ammoniaqué mis en liberté Par lln alcali est entralné

par distillation et recueilli dans la solution N/m d'un acide. Oniitre I'excès d'acide au moyen de NaOH.

Matëriel nécessai,re.Prendre une très grande éprouvette en verfe d'Iéna_ (32 mm dc

diamètre ro" t7o-tttm. de-longueur) obturée d'un bouchon dc

caoutchou" p"tté de deux trous I l'un est traversé d'un tube de

verfe servant au passage de l'air et allant presque jusqu'aufond de l'éprouvette, I'autre d'un tube en forme d'U portantunrenflement-sphérique. I1 relie le tube à réaction à un flacon

cylindrique muni d'acide sulfurique N/5s dans leq-uel est-re-cueilli làmmoniaque distillé. Cè récipient est obturé d'unbouchon perforé z fois: paf l'une des ouvertufes Passe le tubeen U qui plonge jusqu'au fond du liquide, I'autre est tra-versée à"rtt tob" de ,terre se raccordant à Ia trompe ' L'airque I'on fait passer à travers ce dispositif à l'aide de la tfomPedenra se rendre art ptéalable dans un flacon contenant une

solution diluée de HgSOn destinée à retenir l'ammoniaque dontil peut être chargé. Un thermomètre dont l'échelle, graduée au

diiiame de degié, s'étend de oo à 6oo, servira à mesurer latempérature.

Cechni.que.Dans un ballon jatgé de z5 cmc.' introd-uire-5 cmc.de sang oxalaté (côntenant ro mgr. d'oxalate depotassium), ajoutèr une goutte de soude caustiqu€èn solution N7,, puis compléter à 25 cmc. par addi-

37

Page 50: E.Merck - Techniques de chimie médicale

tion d'alcool à 95 v'. Agiter vigoureusement et fil-trer sur un filtre à plis.A I'aide d'une pipette, prélever ensuite eo cmc. dufrLtrat (: + cmc. de sang total) que I'on introduitdans le tube à distillation. Pour éviter la formationde mousse, ajouter z à 3 gouttes d'alcool c pry-lique ou d'huile de paruffine. Dans Le cylindrerécepteur, mesurer j cmc. d'acide sulfurique N/50

et z à 3 cmc. d'eau. fnffoduire dans le tube àréaction r cmc. (ou plus, si 7a réaction est acide)d'une solution saturée de carbonate de soude et,après y avoir laissé tomber une goutte de sol. dephénolphtaléine, réunir sans déLai au cylindre ré-cepteur. Faire fonctionner la trompe et chaufier letube à essai 1l'ammoniaque qui se dégageest entraînépat I'air dans le récipient contenant de l'acide sul-furique (veiller à ce que les tubes plongent jusqu'aufond des liquides). Distiller pendantenvirôn [5mî-nutes à une température ne dépassant pas 5o' (ru-dessus.d€ 5o", d'autres substances pourraiént don-ner naissance à de 1'ammoniaque).L'acide sulfurique resté en solution est titré aumoyet de NaOH u/uo en présence de rouge deméthyle. Pour le contrôle des résultats, il seia bonde faire une deuxième détermination ainsi qu'uneépreuve à blanc.

Réactifs:Aci.d,e sulfuri.gue N/uo (obtenu par dilution d,e la soluti.ond,'acid,e sulfuri.que aolum. lf ,s normale >Merck>>).Sotd.e caustique Nluo (obtenue par dilution d,e la soluti.onde sodium causti,que uolum. rf ,o normale <<Merck>>).Rouge d,e métbyle <<Merck>> (d,issoud,re o gr. ro dans unmélange d.e joo cmc. d.'alcool à goolo et d,e zoo cmc. d,'eau).

3B

Page 51: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

Solution saturée de carbonate d'e soud,e (préparée auec lecarbonate d,e sodium crist. pr. anal. <<Merck>>).

Alcoal à g5o1o.

Alcool caprylique ou bui.le d'e paraffine (Alcool octyliqu-e

normal sàcànd'al're pr. andl. <<Merck>> ou paraft'ine li'quid'e

D.A.B.6 <<Merck>>).

Phénolphtaléi.ne <<Merck>> en solution à rolo.

Calcul.r cmc. d'acide sulfurique N/uo correspond à omgr.34 d'am-moniaque.

Suero sanguin (Dosage d'après HlcnooRN-JENSEN).

Principe.Le filtrat sanguin désalbuminé est trùté à chaud Par une so-

lution alcaline de ferricyanure de potassium. Le glucose con-

tenu dans le sang réduit le femicyanure qui est transforméen ferrocyanufe; on précipite ce dernier par le sulfate de zincsous forme de ferrocyanure de ziflc. Le ferricyanure non

transformé est dosé iodométriquement. La téaction est fe-présentée par l'équation suivante:

z HaFeCNo -l- zHI : z HaFeCNd + I2

Cecltnique.Verser dans une éprouvette r cmc. de NaOH N/'o

et 5 cmc. d'une solution de sulfate de zlnc.ù or+50!r-

Ajôuter o, r cmc. de sang recueilli au niveau dudôigt oudu lobule de I'oreilleàl'aide d'une pipettecapîllaire (souffler dans la pipette pour Ia débar-raiser du iang, puis la lavèf deux fois à I'eau).Plonger le tubé dàns de I'eau bouillante etl'ymain-tenir pendant 3 minutes. Jeter Ie contenu sur unfiltre (diamètrè de I'entonnoir 3 à_ 4 cm.).- Avantde s'en servir, humecter le papier filtre ou le cotonavec de I'eau distillée. Laver le filtre et l'éprou-

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Page 52: E.Merck - Techniques de chimie médicale

vette à deux reprises avec 3 cmc. d'eau, recueillir lefrLttat, ajouter z cmc. d'une solution trTroo de ferri-cyanure de potassium (se servir d'une microburettelorsqu'og a un grand nornbre de dosages à faire),plonger le tube dans le bain-marie bouillant et ltymaintenir pendant r 5 minutes. Faire refroidir ra-pidement et titrer au plus tard après 6 heures. Ti-tration: Ajouter 3 cmc. d'une solution composée desulfate de zinc, d'iodure de potassium, de ihlorurede Na (voir plus bas), z cmc. d'acide acétique à

3r!, et une à trois gouttes de solution d'empoisd'amidon. A I'aide d'une microburette, versergoutte à goutte dans le liquide, de la solution NTroo

d'hyposultte de soude jusqu'à décoloration totale(poser le flacon sur une surface blanche).Pour contrôler les résultats, il sera bon de fairedeux dosages successifs. Parallèlement à chaquedosage, on fera un essai à blanc.

Réactils:Soud.e caastigue N/rs (Solution àerfrs normale <<Merck>).

sod,ium caustique uolum.

Sulfate de zî.nc en solution à o,45o1o (Sulfate d,e zinc crist.pr. anal. <<MercA>>).

Solution d,e ferricyanure d.e potassium Nlzoo (prendrer gr. 65 de fenicyanure d,e potassi.urn pr. anal. <<Merdk>>

et to gr. 6o d,e carbonate d,e sodi.um anhyd,re pr. anal.<<Merck>> ?our rooo gr. d,'eau).Iodure d,e potassium

- sulfate d,e zinc - chlorure d.e sa-dium en solution (So gr. d,e sulfate de zinc pr. anal.<<Merck>> et z5o gr. d,e chlorure d,e sod,ium pr. anal. <<Merck>>;compléter aaec d,e I'eau à roeo cmc.). Auant l'emploi,aiouter z gr. So d,'iod,ure d.e potassium (Iod,ure d,e potassiumtrès pur pr. anal. <Merch>) par roo cmc.

+a

Page 53: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ëamg

Acid,e acétique à jolo obtenu par d'ilution d,e I'acid'e acé'ti.que glacial pr. anal. <<Merck>> à 9g-rooolo.Solution d.'etnpois d"ami.d'on. Dissoud're r gr. à'amid'on(Amî.don soluble sec <<Merck>) d'ans 3 à + cmc. d"eau; con'pléter à roo cmc. par addition d,'une soluti'on saturée d'e

cblorure de sodùum,

Solution N/roo d'iodate d,e potassiurn. Prend,re ogt. r78j5d'iodate de potassium anbyd're pr. anal. <<Mer&,>> et com-plêter à tooo ctltc, a.uec d.e I'eau.

Solution d.'hyposulf.te de soud'e Nlroo obtenue par d'ilutùon

d,'une solution normale ou d'écinorm'ale àe thiosulfate d'e

sodium D.A.B. 6 <<Mer&>.

Vérif.cation d'es solutions auant I'emploi:

z ctnc. de la solution d'iodate d,e potassium{2cmc.d,'acid'eacétique à jolo { jcmc. d'e solution ZwSO+'KI'NaCl*tà j gouttes d,e solution d"empois d"ami'don d,oiuent exigerexactement z cmc. d.e solution d"hyposul,fite d,e soud'e-

CaIcuIs.Pour obtenir la quantité de glucose en mgr. p. cent, on cher-chera d'abord dans la table qui suit le chiffre corresPon-dant au nombre de cmc. d'hyposulûte employés pour lepremier dosage et le chiffre corresPondant au nombre de cmc.

â'hyposultte employés pour le dosage témoin, puis on ferala difiérence des deux chiffres. Celle-ci représenteta \a teoeufdu sang en glucose exprimée en mgr. Par roo cmc.:

cmc. de sol. d'hyposulfite N/em :mgr. de glucose Per roo cmc. de sang.

Exemple: Supposons que le premier dosage ait demandér,16 cmc. d'hyposulfi.te, le dosage témoin r,67 cmc. On trou-vera dans la table les chifires corresPondants : r48 et o57.Leur difiérence:9r.Le taux de la glycémie est de gr mgr. o/0.

Dans les calculs il faudra tenir comPte de tout changementdu titre de la solution d'hyposulfite, constatê, at moment de

sa vériûcation (voir plus haut).

Page 54: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Io t+J, 6 7 8 9

oroorro12o'3ot4o'Io16o17or8o'9rroIrrr12Ir3It4TrfT16

rt7rr8It9

38t3tt33r3ro2902702rr232213r9tt77rt9r+rr24r06088470or2o34or7

3823123293082882682492302IIt9317trt7r39r22rc4o86068otoo32ort

379350J273062862662+722820919r173rttr38r20TQ2o84c,6604803ror4

37634832t3o428426424t226208r90172rt4r36rr9roIo83o6Jo47o29oI2

lntl3+ti 323I 3ozi z8zz6z2432242c,6r88r70r52r3+r17099o8ro63o4to27oIo

32r300280z6o24r2222c+r86r68rtor32II'og7079o6to43o2too8

l tr"i 343

l6z34r3r82982782r92+o22r202r84r65r48I3III309,o77o59o4ro24o07

36al35t:r8 | l:63t6 | 7t4296 | 294276 lz742t7 I 2tt48 1462r9 l2r72oo I rggr8z lrSr164 | fi3t46 145r29 lr27rrr lrroo93 log2o7t Io74o57 lo56o39

| o38

o22 lo2ooo5

| oo3

3y8 | o,o333 | o,r3r2 | or2292 | o,3272 | o,4253 | o,5234 | o,62r5 | Or7t97 | o,8V9 | o,916r I r,oï+3 | r,rr25 | T",2

ro8 | r,3o9o I r,+o72 I r,,o54 | r,6q6 | r,7or9 | r,8ooz I r,9

Cnleium da,ns le sa,ng (Dosage).Pri,nci,pe.

Le Calcium est transformé en oxalate qu'on dose au moyen dupermanganate de potassium (Méthode de Knrurn et Trso,rr,r,).

Cechni.que.

Introduire dans un tube à centrifuger (capacitér5 cmc., diamètre au niveau de la marque orr cmc.:7 mm) rigoureusement propre, z cmô. de sérum,z cmc. d'eau distillée, r cmc. d'une solution d'oxa-late d'ammoniaque à goto(et z cmc. d'une solutionsaturée d'acétatê :"Éi.i$- Après avoir bien a,gitêle liquide on le laissè -reposer pendânt 3o mi-nutes, puis on agiûe de nouveau et finalementon centrifuge pendant j minutes, (la vitesse

+2

Page 55: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sla,ng

de rotation doit être assez élevée). On dé'cante soigneusement le liquide

- surnâg eant €t,

pour éloigner le restant de |a solution, on retournei. ,r.tt. à-essai sur un papier filtre (le côté ouvertdu tube doit être sec). A I'aide d'une mince ba-guette de verre on remet en suspension le préci-

[ite, puis on le reprend par 3 cmc. d'ammoniaqueàilng

- (z cmc. de- solution ammoniacale concen-trée + 98 cmc. d'eau) qu:9n fait couler en un mincejet le long des parois dè l'éprouvette, pour la laver.bentrifuà.t, dêcanter le liquide surn ageant, laverz fois, cJntrifuger à nouveau. Après avoir,éloignél'eau de lavagà, ajouter 2 cmc. d'une solution àpeu prè, ,rorir"le d'acide sulfuTiq"., (18 .*.. deit'SÔn concentré pour un litre d'eâu). Plonger letube à centrifugei pendant r minute dans de I'eaubouillante et tit?er â chaud âu moyen d'une solutionN/,,.00 de perm anganate de potassium jugqu'à colo-ration tose persistante (pen dant au moins une mi-nute). Si la ?itration se prolonge, il faudra réchauf-fer le tube à centrifuger au bain-marie.La solution N/roo de permanganate de potassium doit se pré-parer avant I'usage par dilution d'une solution Nlro. On laiitr"t" chaque fois au moment de s'en servir à l'aide d'uûe

solution N/*o d'oxalate de sodium. Cette solution d'oxalate de

soude se conserve très bien pendant quelques mois.

Réactifs:Solution d"oxalate d'ammoniaque à 4o1o (Oxalate d"ammo'niunt. pr. anal. <Merck>).

Solution saturée d'acétate àe sodium (Acétate de sod,ùum

pr. anal. <<Merck>>).

Solution ammoni.acale concentrée (Ammoniaque en solu-tion D : o,Qro, pr. anal. <<Merck>).

43

Page 56: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Aciàe sulfurique D - r,84 (pr. anal. <<Merc,k>>).

Solution N/r"oo d.e permanganate de potassium (Solution depermanganate d,e potassium aolum. rf ns normale <<Mer&>>).Solution Nlroo d,'oxalate de sodium obtenue à parfir àe

. l,'oxal,ate d,e sodium pr- anal. <<Merck>> d,'après Sôiensen.

Calculs.r cmc. de la solution N/r* de KMnOa correspond à o mgr. zode Calcium. Le nombre de mgr. de Ca par roo cmc. de r?rom

- roo'o'2 'x (déduire de la quantité utilisée de permanga-

2nater le nombre de cmc. qui seraient nécessaires pour produireune coloration de la même intensité dans a cmc. âe I'aiide sul-furique). roo cmc. de sérum humain renferment normalement9 à ro mgr. de Calcium.

Chlorures d.arrs le song (Dosage).Principe.

En chauffant le sang ou le sérum avec une quantité déter-minée d'azotate d'argent en solution N/so (préparée avec deI'acide azotique concentré et non avec de I'eau) on détruit lesmatières albuminoldes du sang; le chlore précipite sous formede chlorure d'argent. on titre I'excès de nitrate d'argent aumoyen d'une solution de sulfocyanure de potassium.

Cecïtnique.Dans un flacon d'Er1enmeyer, mesurer r cmc. desérum ou de sang et B cmc. de la solution N/oo

d'azotate d'argelt (préparée âvec l'acide azotique).Maintenfu La fiole au bain-marie rêg1é à roo"lué-qg'à_ obtention d'une liqueur clairel jaunâtre. Cerésultat s'obtient après t à z heures pôur le sérum,?Près r 2- heures seulement pour le sang. Ajouter6 cmc. d'eau et 6 cmc. d'alun de fer erisoluiion àj p. cent,-puis titrer I'excès d'azotate d'argent parune solution wTuo de sulfocyanure de potassium. Il

++

Page 57: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sang

sera bon de faire cette détermination en double etd'entreprendre parallèlement des épreuves à blanc.

Calculs.r cmc. d'azotate d'argent utilisé corresPond à omgr'7o9r de

Cl. Soustraire o,o4 cÀc., à titre de correction empiriquer-dunombre de centimêtt.. cubes utilisés de la solution de sulfo-cyanure.

Réactifs:Azotate d"argent (Nitrate d"argent crist. pr. anal. <Mer&>|Dissoud.re ogr.6795 d'azotate d,'argent d.ans un ?eu d"eau

et compléter à 2oo crnc. auec d'e I'acid.e azotique D: rr4'

Acide azotique (Acid'e nitrique pr. anal. <<Merck>>, D : tr4)'Solution Nlss d,e sulfocyanure d,e potassiurn (Solutùon d'e

sulfocyanure d'e potassium aol. tltç normale <<Mer&>> en di'solution au cinqaième).Alun d,e fer en solution à 5o1o (Fer [deutoxydeJ-Antnzoniurnsulfate pr. anal,. <<Merck>>).

Cholestérine dans le rang (Dosage).

(Mimodosage néphélométrique Par la méthode à ladigitonine de MtJHLeocK et KnurueNN.)

Pri,ncipe.Le sérum,le sang ou les ofganes sont épuisés par I'alcool-éther.La solution acétônique de èholestérine, obtenue 1laf un procédéde puriûcation, est ;dditionnée de digitonine et -d.9"": il appe-raii un trouble colloidal qu'on comPare au néphélomètre avec

celui qui se produit dans une solution étalon de cholestérine pufe.AprèJ avoir saponifié les éthers de la cholestérine, on les dose

dé la même manière que la cholestérine non éthéritée. Cetteméthode permet de déterminer des quantités de cholestérineallant de omgr.zo à omgr.8o. Si les solutions sont plus con-centrées, elles devront être diluées.

Extracti.on.Dans environ 50 cmc. d'un mélange d'alcool et d'éther(3 parties d'alcool Pour une partie d'éther), laisser tomber

+5

Page 58: E.Merck - Techniques de chimie médicale

goutte à goutte 3 cmc. de sérum ou z cmc. de sang oxalaté,.Après avoir laissé reposer quelque temps, filtrer la solution,puis rincer le filtre très soigneusement à I'alcool-éther.Le filtrat évaporé à siccité laisse un résidu, {ui est reprisplusieurs fois par I'acétone. Cette solution acétonique estintroduite dans un flacon jaugé et complétée à zj cmc.telle est alors prête à servir pour les dosages de la cholesté-rine libre et éthérifiée.

Dosage d.e la cholestérine libre.Verser dans un becher d'une capacité de 5o cmc.,8 cmc. de l'extrait acétonique, réduire à z,S cmc.environ, ajoutel o,5 cmc. d'une solution alcooliquede digitonine à 1o1o et o,j cmc. d'eau. Le liquideacétonique est lentement évaporé jusqu'à dispari-tion de I'odeur de I'acétone.Veiller à ce que I'évaporation se fasse lentement (dwêe, 1/g

heure au moins) pour que la précipitation du complexe cho-lestérine-digitonide soit totale. Le liquide ne doit en aucuncas être évaporé jusqu'à siccité complète.

Le résidu est additionné de zo cmc. d'éther-acétone( t o + 4) "t,

après au moins 1/, heure de repos, il estfiItré sur un filtre durci. (Laisser le pluô possibledu précipité de digitonide dans le ballon). Onélimine de cette flaçon les matières grasses quipourraient rendre malaisée la comparaison néphé-lométrique. On décante encore deux fois, mais sansqu'il soit nécessaire de laisser reposer avec l'éther-acétone. La cholestérine-digitonide restée dans leballon est dissoute à draud dans I'alcool méthy-lique, (le filtre, lavé au méthanol chaud), puis lasolutioà est évaporée à siccité. Reprendre le ré-sidu par S cmc. d'alcool méthylique exactementmesurés et ajouter ro cmc. d'alcool éthylique.

+6

Page 59: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

Préparer trois solutions témoin contenant respec-tivement omgr.35, omgr. 50 et omgr.65 de cfro-lestérine dans un

-mélange de 5 cmc. d'alcool mé-

thylique et r o cmc. d'alcool éthylique. A chacunede ces solutions ajoutel o,5 cmc. d'une solution dedigitonine à 1o7o et j cmc. d'eau. Après avoir addi-tionné la solution à analyser de la même quantitéd'eau, on compare les 4 tubes et I'on cherchecelui dont I'aspect se rapproche le plus de celuide Ia solution à titrer (cette détermination peut se

faire à l'æil nu pour commencer). Au bout de

5 minutes, on efiectuerala comparaison aunéphélo-mètre de KI-TTNMANN (éviter la formation de bullesd'aît en laissant couler la solution sur les parois dela cuvette de I'appareil). La quantité de choles-térine contenue dans la solution à doser, se déduitpar un simple calcul des chifires lus sur Ie néphéIo-mètre.

Dosage de la cholestérine totale.

Evaporer à siccité 3 cmc. de I'extrait ecétonique.Dissoudre le résidu dans r o cmc. d'alcool éthy-lique, aojuter o, r cmc. de lessive de soude concen-ttée et chaufier au bain-marie jusqu'à concentra-tion à r cmc. Ajouter sans délai o,j cmc. d'unesolution moléculaire (3lt normale) d'acide phos-phorique et r S cmc. environ d'éther de pétrole,agiter vigoureusement, chaufier à ébullition (atten-tion ! liquides inflammables !) et décanter l'éther depétrole sur un petit filtre. Répéter la décantation+ à S fois, évaporer l'éther de pétrole et reprendrele résidu par z,S cmc. d'acêtone. Les opérations

+7

Page 60: E.Merck - Techniques de chimie médicale

suivantes s'effectueront comme pour le dosage dela cholestérine libre.

C h olestérine étbêrifié e.

Pour obtenir la teneur en cholestérine éthérifiée,retrancher la quantité trouvée de cholestérine librede la cholestérine totale.

Réactîls:Mélange d,'alcool et d,'éther (d,'après Bloor): J parties d,'al-cool à 96o1o (obtenu pnr d,ilution d,e I'alcool absolu pr. anal.<<Merck>) et une partie d,'éther pr. anal. <<Merck>>.

Acétone pr. anal. <<Merck>>.

Solution de dlgitonine (d,issoud.re r gr. d,e digitonine crist.<<Mer&,>> d,ans roo cn 6. d,'alcool à 96o1o).

Mélange ëther-acétone à rol4.Alcool méthylique (Méthanol pr. anal. <Merck>>).

Chol,estérine <<Merck>>. En d.issoud,re zo îngr. d.ans roo cmc.d,'alcool.

Solution de soude caustîque (Sodium hydrique en solutionID : rg| ?r. anal. <<lVlerck>).

Ether de pétrole (Benzàne d,e pétrole pr. anal. <Merck>).Solution moléculaire (J fois normale) d,'acide phosphorique.Eau bid.istillée.

Plgments blltoires dons le sang!

(Dosage d'après Hr,lnamrs ven DEN Bnncn).Princi.pe.

Les pigments biliaires contenus dans le sérum passent dansI'alcool employé pour l'élimination des matières albuminoTdes;la liqueur alcoolique donne une diazoréaction positive. Oncompare au colorimètre d'Aursxnrsru la coloration obtenueavec celle donnée par une solution éthérée de sulfocJranurede fer.

48

Page 61: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Song

e echnigue.

Dans un tube à centrifuger introduire r cmc. desérum limpide, mesuré avec une pipette. Ajoutergoutte à goutte z cmc. d'alcool à g6vo, mélangerànec précâution en balançant légèrement le verreet centrifuger pour que les matières albuminoïdesse déposent. Porter r cmc. du liquide limpide sur-nageànt, additionné de o,25 cmc. du mélange desréactifs diazo a et b dans la cuve du colorimètred'Autenrieth. On prépare la solution témoin enagitant rz cmc. d'éther avec 3 cmc. d'un mélangecômposé d'une solution de sulfocyanure de potas-sium et de l'étalon ferrique dilué. Cette solutionéth&ée, de couleur rougeâtre, est portée dans lacuve prismatique du colorimètre. L'intensité de sa

coloràtion coriespond à celle d'une solution debili-rubine à r : zoooôo (omgr. J% de bilirubine).

Réacti.fs:

Réactif diazo a (Nitrite de sodi.unz en solwtiort à 50/oo

<Merck>).

Réactif diaxo b (Acid,e sulfanilique <<Merck>>). Dissowd.re J gr-d.'aci.d'e sulfanilique d'ans d'e l'eau, aiouter 50 gr. d"acid'ecblorbyd,rique, D : rrr24, ?r. anal. <<Merck>>, et comPléterà t litre par addi.ti.on d'eau.

Au moment d,e I'emploi., mélanger o'2 cmc. d'u réactif a etro crnc. d'u réactif b. Le mélange ne doi't pas contenir del'HNOz en excès et ne doit d,onc pas bleuir un papier à

I'amidon et l'iod'ure d'e potasse.

Alcool à 96o1o, D.A.B.6.Etber pr. anal. <<Merck>>.

Solution étalon: Mélanger une solution d'e sulfocyanute d'e

potassium à zo p. too a.uec une solution ferrique ti.trée(ogr.t5o| d'alun de fer et 50 cmc. d,'acid'e chlorbyd't'ique

+9

Page 62: E.Merck - Techniques de chimie médicale

concefltré, ID : r,rg|; cofiLpléteî à roo crnc. a.uec d,e I'eau).Prend,re ro crnc. d,e la solution ainsi obtenue et I'introduired,ans une fiole iaugée d,e e1o crntc., aiouter zS cvnc. d,'acid,echlorbyd,rique (D : r,rg) et compléter à z1o cnzc. par ad,-dition d,'eau.

Calculs.Il faudra tenir compte de ce que la solution à titrer est une di-lution au cinquième du sérum primitif (par addition de 1'a1-cool et des réactifs). Si, en plaçant les solutions à la mêmehauteur, cllcs préscntaient la même intensité de coloration, lasolution à titrer contiendrait la même quantité de bilirubineque l'étalon, soit r p. zoo ooo; la teneur en bilirubine de la solu-tion diluée serait donc de r p.40 ooo. Si, d'autre part, l'égalitédes teintes ne s'obtient qu'en moditant l'épaisseur de la coucheliquide, on calculera la teneur en bilirubine de la façonsuivante:

Lecture au colorimètre. qozs : rngr. de bilirubine pourroo cmc.

Exemple: Supposons que la même intensité de coloration soitatteinte au chiffre 6o de l'échelle. Teneur en bilirubine:

6o X orazs: r rrrgr. .5 p. roo.

Bfltrublrre d.ans lo eéru.m sangrdn.Dosage d'après la méthode de BAKÀLTSCHUK.

Introduire dans une série de tubes à essai de mêmecalibre d'un diamètre d'environ r cm. et Z cm. dehauteur, o,5 cmc. de solution physiologique. Unautre tube est garni de r cmc. de sérum (sans solu-tion de chlorure de sodium) : on en prélève avec unepipette o,j cmc. qu'on verse dans le deuxième tube.Après avoir bien mélangé, prendre aussi dans ce-lui-ci o,S cmc. qu'on porte dans le troisième tubeet ainsi de suite jusqu'au dernier, qui doitprésenterune solution totalement incolore. Les o,5 cmc.qu'on en prélève, seront jetés.

5o

Page 63: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sla,ng

Verser ensuite dans c;haque tube à essai o,5 cmc.d'alcool à 96v' puis, après avoir agitê, y ajoutero,j cmc. de réacûf. <diazo> (voir ci-dessous) fraîche-ment prépeÉ.Le sérum normal donne une coloration grise,légèrement rosâtre; les sérums ictériques, à forteconcentration en bilirubine, développent une bellecoloration rouge clair ou pourpre. Dans le derniertube présentant une teinte rosâtre introduireorj cmc. d'éther, puis comparer sur un fond blancla coloration des deux couc;hes de liquide super-posées. On peut admettre pour cette dernière solu-tion (dont la couleur est encore légèrement rose)une teneur en bilirubine de omgr.or6 par centi-mètre cube de sérum ou de r mgr.6o par roocmc.La teneur norrnale est de r mgr. 6o-6mgr. zS parroo cmc. de sérum.

Réactifs:

Sel marin (Chlorure d,e sodium tout pur pr. anal. <<Merch>>).

tllcool à 96o1o, D.A.B.6 <<Merck>>.

Réactif d.iazo a (solution àe ni,trite d.e sodium à o,5o1o

<<Merch>).

Réactif diazo b (acid,e sulfani.li.que <<Mer&>>). Di.ssoud,re

S gr. à'acià,e sufianiligue d.ans d.e l'eau, aiouter So gr.d.'aciàe cblorhydriqae pr. anal. <<Mer&,>>, D. : r,r24 etcompléter à r litre auec d,e I'eau.

Ces d,eux sol,utions serant mé.langées (à raison d,e o,e cmc.d,u réactif a et ro cmc. d,e b) imméd,iatement aaant l,euremploi. Le rnélange ne d,oit pas renfertner d,'aciàe HNOzen excès; il ne faut d,onc ?as qu'il bleuisse le papiefd' iodure d,e potassium-amid,on.Ether pr. anal. <<Merck>>.

5,I

Page 64: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Acide uriqne.(Dosage d'après Forns-\7u-Npusrunn).

Pri,ncipe.Cette méthode consiste à réduire l'acide phosphotungstique parl'acide urique; on obtient une liqueur bleue. L'intensité desa coloration est proportionnelle à la teneur du sang en acideurique.

e echnigue.

La comparaison des teintes se fait au colorimètred'AurnNRrErH. On prend ro cmc. d'une solutionétalon d'acide urique (voir plus bas) et on les com-plète à roo cmc. (zmgr. p. loo) par additiond'eau.A I'aide d'une pipette on mesute zo cmc. de cettesolution dans la cuve prismatique du colorimètreet on I'additionne de 9 cmc. d'une solution saturéede soude et de r cmc. du Éacttf. phospho-tungstique. On porte dans la cuve d'Autenriethz cmc de sérum déféqué (voir détermination de laglycémie), o,9 cmc. de la solution saturée de soude,o,r cmc. du réactif phosphotungstique (voir plusbas) et l'on fait le mélange. Après avoir laissé enrepos pendant B minutes, oo compare I'intensitédes colmations.

Réactifs:I. Réactif pbosphotungstique :Cungst ate d'e s oud'e (Cungstate d'e s odiurn pr. anal -< M et ck>).

Aci.d.e phosphorique à ena. 8401o (Aci'de phosphorique Dzl

- êrtru. rr7, ?r. anal. <<Merck>).

Brome (Brome pr. anal. <<Merck>).

Carbonate de lithium (Carbonate d'e lithium tout purD.A.B.6 <<Merck>>).

52

Page 65: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

II. Solution étalon d,'acid,e urique:Acid,e uri,que (Acid,e uri.que pour I'usage scientifique<Merck>).Carbonate d,e soude en solution saturée à ezolo (Carbonatede sodi.um crist. pr. anal. <Mer&>).Sol,ution d'acide sul,furi'que 2f s normale (Prend're rooo ctflc-d.e la soluti.on d,'aci'd'e sulfuri.que aolum. normale <<Merck>> etles diluer aue6 Soo cmc. d"eau).

Prêparation du rêactif phosphotungstigue.I. Dans un Erlenmeyer de 5oo cmc. traiter roo gr. de tung-state de soude (NazTuOnlzHzO) par 16o cmc. d'eau jusqu'àdissolution, puis ajouter 50 cmc. d'acide phosphorique à85%en refroidissant avec soin pendant toute la durée de l'opéra-tion et, pendant la nuit, y fafue passer un courant de HsS. Aubout de rz heures environ, ûltrer (ne pas laver le filtre), f.aftebouillir le filtrat pendant une heure dans un ballon muni d'unftf.rig&ant à reflux, et filtrer à nouveau. La solution est ensuitedécolorée par du Br qu'on y laisse tomber goutte à goutte.Ecarter I'excès de Br en faisant bouillir le liquide.II. Dans un Erlenmeyer d'un litre, faire bouillir un mélange de2 S gt. de carbon ate delithium, 2oo cmc. d' eau et 50 cmc. d acidephosphorique à 85olo jusqu'à cessation du dégagement d'acidecarbonique. Laisser refroidir. Mélanger les solutions I et IIet compléter à rooo cmc. dans un flacon jaugé.

Préparation de la solution étalon d,'acide uriqae.Dissoudre zoo mgr. d'acide urique dans 5o cmc. d'une solu-tion de carbonate de lithium à o,5o/o; diluer par addition de

2jo cmc. d'eau, transvaser le liquide dans un ballon iaugéd'un litre et compléter à rooo cmc. Cette solution peut se

conserver sans altération pendant environ 2 semaines à con-dition d'être placée dans une glacière.

Urée. r. Dosage par l'uréase.Princi,pe.

Après avoir désalbuminé le sang au moyen de I'alcool à 95 %ou âu tungstate de sodium, on trans{orme 1'urée par louréase

53

Page 66: E.Merck - Techniques de chimie médicale

en carbonate d'ammonium et on libère I'ammoniaque par ad-dition d'alcali. L'ammoniaque distillé est recueilli dans une so-lution N/6q d'acide sulfurique. On en titre l'excès, non com-biné, par une solution N/so de NaOH.

Appar eillage néce s s aire.Le même que pour le dosage de l'ammoniaque.

Cecbnique.j cmc. du filtrat sanguin déféqué (même méthodeque pour le dosage de l'ammoniaque, voir plge 3T)(: r cmc. de sang total) sont aspirés dans une çii-pette, puis transférés dans un ballon en verred'Iéna. Ajouter r cmc. de la solution de phos-phates, z cmc. de la solution d'uréase à ro0/o etlaisser tomber dans le liquid e z à 3 gouttes d'al-cool caprylique. Après avoir bien bouché le tubeà réaction, le maintenir au bain-marie ou à l'étuvependant r 5 minutes à la temp érature de 5oo, puisajouter du carbonate de sodium jusqu'à ce que laréaction du liquide soit faiblement alcaline. Réunirles connexions. Les opérations suivantes s'efiec-tuent comme pour le dosage de l'ammoniaque.

S olutions nécessaires..

Acid.e sulfurique Nl6s (préparé auec la solution à'aci.de sul-furùgue uolum. tf ,s normale <<Merck>>).

Soud,e caustique Nluo (obtenue par dilution de la soluti.oncaustique aolum. rf n normale <<Merck>>).

Rouge d,e méthyle <<Mer&>> (en d,issoud,re o gr. ro àansJoo cmc. d'alcool à goolo et zoo cmc. d,'eaw).

Solution saturée de carbonate d,e sodiurn (Carbonate d,e so-dium crist. pr. anal. <<Mer&>).

Alcool à g5olo.

Alcool capryli.que (Alcool octylique normal pr. anal.<<Merck>).

5+

Page 67: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sa,ng

Pbénolphtaléine <<Merck>>, en solution à rolo.

Soia-wéase retirée d'e la poudre de graines d'e soia, pré-parée <<Mer&>>. (Criturer roo gr. d'e farine d'e graînesd,e soia avec 5oo crnc. d'enu, puis laisser reposer pend'ant

z beures efl relrruttnt àe temps en temps. Après centrifuga'tion, décanter le liquid,e surnageant. Eraité auec ro fois son

uolume d,'acétone il précipite et laisse déposer l'uréase.Filtrer, essorer puis sécher le précipi.té dans un d.essicateur.

Préparer une solution à ro p. cent-)Solution d,e phospbates: d,issoudre 44gr.4o d'e pbosphate

disodique et J4 gr. d'e phosphate tnono?otassique d,ans

zoo crnc. d.'eau.

C alculs.Retrancher la quantité d'acide sulfurique restée en solutionde la quantité initiale d'acide. Cette difiérence, multipliéepur o,24, donne la quantité de NHs dans r cmc. de sang. Dé-âuire du chifire obtenu la quantité d'ammoniaque (par cmc.

de sang) trouvée par dosage de I'ammoniaque dans le sang(voir pag.37). Multiplier le résultat par 6o/sn: 11765-

Le chiffre obtenu : quantité d'urée Par mgr. contenue dansr cmc. de sang.

e. Méthode de SePcnsssn.

Principe.Cette méthode est basée sur la décomposition de I'urée parla lessive à I'hypobromite de soude en azote, acide carboniqueet eau.

L'appareil imaginé par SAEGESSER repose sur lemêmè principe que celui de vAN SLYKE pour la dé-termination de la réserve alcaline du sang.Avant chaque dosage s'assurer de l'étanchéité absolue et duvide parfait de I'appareil. Eviter I'introduction de bulles d'airdans la colonne de mercure ainsi que dans la partie com'prise entre le ménisque de mercure et le robinet. En abaissantiuffisamment l'ampoule <à niveau de mercure>, on Laît é'gaile-

ment baisser le niveau du mercure dans le tube de vere graduéet il sc produit un vide au-dessus de la colonne de Hg- Pour

55

Page 68: E.Merck - Techniques de chimie médicale

chasser l'air qui se serait introduit dans le tube, il sufiit desoulever I'ampoule et d'ouvrir le robinet. Un vide parfait estreconnaissable au son métallique que produit le mercure enheurtant I'extrémité supérieure du tube quand on relève brus-quement I'ampoule.

e echnigue.z cmc. de sérum sont déféqués au moyen d'un vo-lume éga| d'acide trichloracétique. fnffoduirer cmc. exactement mesuré du filtrat dans le tubegradué qui surmonte l'appareil et y ajouter de lasoude caustique diluée jusqu'à ce que la téactionsoit faiblement alcaline (phénolphtaléine). Aspirerle liquide dans l'appareil en ouvrant le robinet eten abaissant l'ampoule <à niveau>, puis rincer letube supérieur avec environ z cmc. d'eau et fairepasser I'eau de Lavage dans I'apparcil. Introduiredans le tube gradué r cmc. de la lessive à l'hypo-bromite de soude (solution datant de 3 jours aumaximum) que I'on fait couler comme pré-cédemment dans la partie inférieure du tube.Le robinet est fermé avec soin et I'ampoule estabaissée pour qu'il ise produise un vide au-dessusdu liquide. On observe tout de suite un dégagementgazeux intense. Après quelques minutes d'attente,on peut lire le volume gazcux âégagé. Cela se faiten égalisant les niveaux de mercure dans I'ampouleet dans le tube gradué.I1 faut toutefois se rappeler que la présence de la colonne deliquide au-dessus du mercure entraîne une petite erreur qu'onne peut éviter qu'en faisant écouler le liquide (l'appareil ima-giné par van Slyke facilite cette opération).

C alculs.Le résultât est calculé à I'aide de 1a table établie pour ledosage par le brome (voir Kr,opsrocx-Kow,c.nsrr, rg3z, p. ztz).

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Sang

Si on s'attend à un taux assez élevé de I'urée, il faut ajouter

une goutte d'alcool caprylique à titre d'anti-'mousse'AprÙs le dosage, l'appareil doil être soigneusement nettoyé; on

fela écouler le mercure et on le tltrera'Fabricants de I'appareil, Scrennnn S'A-, Berne'

Réactifs:Aci.d.e trichloracëtique à 20olo (Aci,de trichlotacétiqueD.A.B.6 <<Merck>>).

Phénotphtaléine pr. anal- <<Merck>>.

Sotùiàn de sowd,e caustique (Sodium hyd'rique Pur en so-

lution pr. anal. <<Merck>> D : t,t68).Lessiuà ci t'hypobromi.te de soud,e (dissoud.re Io gr. d,e _so-d,iwm hydrryuâ pur, en cylind'res, pr. anal. <<Merck>> dans

t"5 "*t. d'eau àt aioutet en refroidi'ssant 3 cmc' deBromepr. anal. <Merck>>).'Alcool'

caprylique (Atcool octyliclue norneal <Merck>)'

Oréa,tinitte.Pri.nci.pe.

Le dosage- de la créatinine repose suf la propriété qu'ellepossède ?e donner avec I'acidt pic.rique .en milieu alcalinirre coloration brun-roug eàûe dont f intensité est pfoportion-nelle à sa quantité'

App ar ei.llage në ce s s air e.

Colorimètre d'AurPNRIErH.

Cechni.que.Dans un flacon jaugé, or introduit z cmc. de lasolution étalon

-de -créatinine et on complète à

roo cmc. avec de I'eau. On aspire avec une pi-pette Zo ctrrc. de cette solution qq'ol transfère dans

l^ cuve prismatique du colorimètre; on ajouter 5 cmc. dè la solution d'acidq picrique e! 5 .clc.t de

sàude caustique. z cmc. du filtrat sanguin dé_salbu-

rniné, additiônnés de r,5 cmc. de solution d'acidepicrique (voir plus loin) et de o'5 cmc. de NaOHiont portès dans la cuvette du colorimètre. Après

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avoir mélangé, oil laisse au repos I à r o minutes,puis on compare I'intensité de la coloration desdeux liquides.

Réactifs:Solution saturée (à froid) d.'acide picrique (r,z ?. cent)(Aci.d.e picriqae crist. pr. anaL <<Merck>>).solution normale d.e NaoH (solution de sod.ium caustiqueaolum. norm ale <<M erch>).Solution étalon d,e créatinine (d,issoud,re o gr. ro d,e créa-tinine <<Merck>> dans zo cmc. d,'acid.e chlorhyd.rique Nf ,ç etcompléter à too cmc. aaec de I'eau).

Créatlne et créa,tinine (Dosage global).Principe.

La créatine contenue dans le tltrat sanguin désalbuminéd'après la méthode habituelle est traitée par un acide minéraldilué et se transforme sous son action en Créatinine. Le dosagede la créatinine totale se fait ensuite selon la technique décriieci-dessus.

e echnique.Le ûltrat sanguin additionné de son r/, volumed'acide chlorhydrique N/, est chaufié pendant5 heures au bain-marie bouillant ou pendant zo mL-nutes à l'autoclave à r 1o'. Après refroidissementde la solutionr oû la neîtralise avec le volurne desoude caustique correspondant à I'acide chlor-hydrique N/r. Le filtrat sanguin primitif est doncdilué de moitié.Les opérations suivantes sont efiectuées comme ci-dessus.

Réactils:Solution normale d,' aci,d,e cbloùyd,rique. (Solution d,' acid,echlorhyd,rique uolum. normale D.A.B. 6 <<Merck>t).Solution normale d,e soud,e caustique (Solution d,e sod,iumcaustique uolum. normale D.A.B.6 <Merck>).Les autres solati.ons se préparent comn e ci-dessus.

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Page 71: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Song

Azote résidner (Azote total non protéinique).

Remar ques pr ëliminaires .

L'azote résiduel est constitué par les substances azotées (urée,acide urique, créatine, créatinine etc.) qui restent en solutiondans le sang oo le sérum après la précipitation des matièresalbuminoides. Etant donné que l'urée entre Pour plus de lamoitié dans la composition de L'azote résiduel, on peut déduirede son dosage la vàleur approximative deL'azote résiduel.

La rêaction de'lTnlriue,Nx-BA,RRENscHEEN donne également cef-taines précisions sur la teneur du sang eî

^zote résiduel:

z cmc. de sérum, désalbuminés au moye11 de l'acide trichlor-acétique (5 cmc. de sérum, 5 cmc. d'acide trichloracétique à

zoolo) soni additionnés d" 4 gouttes du réactif aldéhydiqued'Ehflich. I1 ne se produit une coloration jaune veft que

lorsque la quantité d'azote résiduel atteint 36 à 4o mgr. Parroo cmc. Comme le sang contient ùI'état normal zoà3om$r.o/od'azote résiduel, une réaction de'$TnlrrumtN-BnnnENScHEEN

positive sera le signe d'un état pathologique'

Pri.nci.pe.Le dosage se fait suivant le procédé bien connu de K.rnr,ne.nr.

qui consiste à détruire les matières organiques et à laire passerù I'état de sulfate d'ammoniaque les substances formées parla réaction. Le sulfate d'ammoniaque est traité par la Potassecaustique et l'ammoniaque libéré est dosé par titration-

Cechnique.z cmc. de sérum et 2 cmc. d'une solution d'acétated'uranyle à r,J% sont mélangés avec 5 cmc. d'eau,puis filtrés sur un petit filtre (rincer avec 5 cmc.d'eau). On mesvre T cmc. du filtrat clair dans unballon de Klnr,DAHL; ott y ajoute 2 cmc. d'une solu-tion de sulfate de cuivre à rooio et z cmc. d'acidesulfurique concentré (acide sulf. pour le dosag. 4.I'azotepar le procédé de K.lnlDAHL)' puis on chaufie.Lorsque la destruction des matières organiques est

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Page 72: E.Merck - Techniques de chimie médicale

terminée, on transvase quantitativement le contenudu ballon de Krnr-oeur dans un ballon à distillercontenant un peu d'eau, on I'additionne de 5 cmc.de lessive de soude (pour le dosage de L'azoté selonle procédé deK.rproeHr,) puis on ielie rapidemenrleballon à un réfrigérant descendant et a un vaseà titrage renferm ant J cmc. d'acide sulfurique N/soru_n peu dleau et quelques gouttes de rouge-de mé-thyle. Distiller jusqu'à ce que le distillàt ne ren-ferme plus de NHs (s'en assurer à l'aide d'un pa-pier de tournesol tenu à l'extrémité du tube à distil-lation). Rincer le tube à distiller et recueillir I'eaudelavage, dans le vase à titration. Titrer au moyend'une solution trTuo de NaOH jusqu'à colorationjaune persistante. Il est importanf que le tube àdistiller pfonge aussi profondémenr que possibledans l'acide sulfurique.

Calculs.Soient N le nombre de centimètres cubes de NaOH N/us né-cessaires et n le nombre de centimètres cubes d'acide sulfu-rique N/uo utilisés pour recueillir le distillat; La différence("-N) multiplée par orzS donne l'azote résiduel en mgr. dansr cmc. de sérum.

Réactils:Acétate d.'uranyle en solutian à r,5olo (Acétate d'uraniumcrist. pr. anal. <<Merck>>, exempt de soud,e).

Acid,e sulfuri.que concentré (Aciàe sulfuri.que, D : r,84,pr. anal. <<Merck>> ou bien aci.de sulfurique tout pwr !aci,de sulfurique fumant pour le dosage àe I'axote d,'aprèsKieldahl <Merck>).

Sulfate de potassiunz crist. pr. anal. <<Merck>> (il n'est pasnécessaire d,e I'aiouter si. l'on emploie I'acid,e sulfuri.que<<Merck>> pour le dosage de I'azote d,'après Kield.abl).

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Page 73: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Song / I-,iquide duodéna,l

Solution de sulfate d,e cuiure à roolo (Sulfate d,e cuiure crist'pr. anal. <<Merck>>).

Solution de soud.e caustigue pour le d'osage d.e I'azote

d,'après Kieldaht (Sod,ium ltyd'rique en solution, exefttpt d'e N,

D : r,35, Pr' anal' <<Merck>>)'

Acid.e iit1"rtq"u Nlss Gotution à'aciàe sulfurique polum.rf ,s normale <<Merck>r, en d'ilution a tlil'Soud,e causti.que Nlss (Sotution de sod,ium caustique uolum.Lf ,, norrnale <<Merck>>, en dilution à rlfl.Rouge de méthYlc <<Merck>>.

Exa,men du liquide duod'éna'l.Remarque s Pr éli'minair es -

L'examen du liquide fetifé du duodénum Pâf la sonde duodé-

nale (voir à ce sujet les traités s'y raPPortant), Porte sur €a

teneur en bilirubine, en trypsine, en diastase' sur la quantité

de résidu sec et sur la présence d'éléments microscopiques.11 faut notef aussi la couleur du liquide et sa quantité.

Si la sonde est bien placée, le liquide duodénal s'écoule en

gé,n&alspontanément, mais il y a des cas, où il sera nécessaire

d'avoir rècoors aux cholagogues. Pour apprécier la quantit6

de bile produite dans l'unitC de temps' on recueille le liquideduodénal, dès qu'il commence à s'écouler, dans des tubes à

essai qu'on change toutes les 5 ou ro minutes'

Examens chintiques-Bilirubine

(Dosage par le procédé de Hr.rnaANS vAN DEN BERGH.)

Diluer r crnc, de liquide duodénal avec âutantd'eau distillée qu'il e faut pour obtenir une solu-tion légèremenf jaune citron. Prendte tlz cmc. decette sàlution et l-'additionner d'un centirnètre cube

d'alcool absolu et de o,?5 cmc. d'une solution,rdîazo, fraîchement prépaiée. Il se Produit rlneteinte violette que lton comPare au colorimètre

6t

Page 74: E.Merck - Techniques de chimie médicale

d'AurprvRr'r' _evec Ie prisme-étalon au sulfo cya-nure de fer (fabriqué pàr la firme Hnrrrcn de Fri-bourg en B.).

Calcals.Le chiffre lu au colorimètre est converti en milligr. de bili-rubine à I'aide dy graphique qui accompagûe I'afpareil. Enmultipliant-la valcur fournie pâr ra cooibJ d'étalo;nage pateoo et par le taux de dilution, on obtient la conccntraùorienbilirubine du suc duodénal €n mgr.0/0. Normalement, la bilchépatique renferme 3o à 3z mgr.% de bilirubine, la bile vési-culaire par contre roo à 4oo mgr.%. La teneur en bilirubinepeut atteindre 8oo à r4oo mgr.% dans les cas pathologiques.

Réactils:Réactifs dâazo a et b <<Merck>> (aoir ?. 4ù.

Sédiments du liquide duodénal et de Ia btle véslculalre.E xamen mi.croscopique.

Après cenmifugation du liquide duodénal fraîche-ment prélevé, on examine rapidement le dépô t aumicroscope. Les rec.herches doivent porter Àur lescristaux de cholestérine et de bilirubinate de chaux,sur I'augmentation du nombre des leucocytes etsur-la présence de micro-organismes (par eiemplede lamblia intestinalis).En ce qui concerne I'identitcation de ta cholestérine, voirRounrsr,,Caschenbuch d,er mikroskopiscben Eechnih,,, rzèmeédition, p.862 et 868.

6z

Page 75: E.Merck - Techniques de chimie médicale

BiIe

Eprerrves d'oppréeiotion des lonctions dela, vésicule et des voies bilia,ires.

lo Epreuve de trf.Lr,n et ScnonrDrIBE.

A l'état normal, I'injection de 2 cmc. d'un extraithypophysaire actif provoqu e zo à 3o minutes aprèsla piqûre, l'écoulement de bile vésiculaire de cou-leur foncée. Afin d'avoir un point de comparaison,on détermine la teneur en bilirubine d'une quan-tité déterminée de bile avant et après I'injectionde I'extrait d'hypophyse. Si l'épreuve est négative,il Laut en conclure à une obstruction des yoiesbiliaires (calcul, tumeur, menque de contractilitéde la paroi vésiculaire, atrophie vésiculaire, adhé-rences) à l'absence de bile dans la vésicule, à I'in-capacité de concentrer la bile, à I'absence d'uneréponse nerveuse ou musculaire.

3o Dpreuve de Irrror au sulfste de rnagnésinnr.L'injection par la sonde duodénale de 40 à 6o cmc.d'une solution de sulfate de magnésium ù z5voamène après 5 à r 5 minutes l'évacuation de La

vésicule biliare.La valeur de cette épreuve est atténuée par le fait qu'elle pré-

:îrî*ffiï:u'" négatifs dans un essez grand nombre de

Réactifs:Sulfate d,e magnésium D.A.B.6 <<Merck>>.

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Page 76: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Exa,men de ltur.irre.Remarques préliminaires.

Les recherches s'efiectueront de préférence sur unéchantillon de la totalité des urines émises au coursd'une journée. Suivant çlue I'urine a été recueilliele matin ou le soir, certaines constantes peuvent eneffet présenter des variations (allant jusqu'à zoru

pour le taux de la glycosurie par exemple). I1 estimportant de connaltre le volume total de I'urinede z4 heures pour pouvoir y rapporter la quantitédes éléments pathologiques que I'on a décelés.Pour assurer la conservation des urines, on y ajou-tera du thymol ou du chloroforme.L'examen des dépôts urinaires, la recherc.he du puset des bactéries ne peuvent se f.afue que sur deI'urine fraîchement émise.

I)ensité.Elle oscille normalement de r,oo3 à r,o4o.

Couleu.r.La couleur de I'urine normale peut varier du jaunecitron au jaune ambré (en une couche de S cm.d'épaisseur); celle de I'urine peu concentrée estplus pâle. Une coloration allant du vert jaune aubrun jaune et I'apparition d'une mousse coloréerevèlent la présence de pigments biliaires; une co-loration variant du rose au brun rouge foncé faitpenser à l'existence possible d'hémoglobine; unecouleur bleue, enfin, peut être due à la présenced'indoxyle (d'indican).Dans les afiections fébriles aiguës, les urines setroublent et prennent une teinte rouge brique. Il

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Page 77: E.Merck - Techniques de chimie médicale

IIrine

ne faut pas oublier que certains produits pharma-ceutiques peuvent aussi déterminer une colorationde I'urine: le pyramidon, par exemple la coloreen rouge clair, l'antipyrine, I'antifébrine en rougesang, 1à santonine lui confère une teinte allant dujaune safran au jaune verdâtre; te phénol, le thy-mol, la résorciné, la naphtaline, le tanin, le salol,le pyrogallol produisent une couleur brune ou noire(". p. ro9, pourla caractérisation de ces substances).

Béoctlon de lturine.Normalement elle présente une réaction faiblementacide; la présence de phosphates monoacideg PeY!déterminér .tne légère alca-linité (et un trouble). SiL'alcaLinité, ou le lrouble sont d'origine patholo-gique, I'urine dégage une odeur ammoniacale.

Âspect d.e I'urine.Les urines normales fraichement émises sont lim-pides; elles peuvent devenir troubles à La suited'une aliment ation exclusivement v êgétal'e.Même les urines normales présentent un léger dé-pôt (nubecula) au bout d'un certain temps.On ne peut faire le diagnostic de phosphaturie quesi I'urine est trouble dès son émission. Les troublesqui se produisent dans I'urine lorsqu'on l'aban-donne à elle-même ou quand on la chaufie, et quidisparaissent par addition de quelques gouttesd'acide acétique, ne sont pas d'origine pathologique.

Albutnine.I. Recherdte gualitatiue.Dpreuve por l'ébullition.

r o crnc. d'urine filtrée et limpide sont portés àl'ébullition (la réaction de I'urin e à analyser ne doit

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Page 78: E.Merck - Techniques de chimie médicale

être ni trop aci,4e, ni alcalir.). S'iI se produit unrouble qui ne disparaît pas à ia suite dé l'additionde z à ro gouttei d'acide acétique à roo/0, I'urinecontient de l'albumine. Mais si-l'urine se clariûequal{ on l'additionne d'acide acétique, le troubleest dû aux phosphates terreux.

Dpreuve per t'ébultltlon modflfide.T''épreuve par l'ébullition donne en général des résultats satis-faisants. r1 impote, cependant, de iemarquer quc l'albuminene se coagule par la chaleur ç[u'en présence d'unà certaine con-centration en ions H. It peut arriver que le précipité nc scproduise pes, quand les urines sont très peuvres èn sels etIorsqu'elles contiemeot peu d'albumine. Le coagulum se formed'autant moins que le ps s'écarte davantage de Ia neutralité,soit vers le côté acidc, soit vers le côté alcalin. on remédieraà I'absence de I'efiet tampon des urines peuvres en sels en lesadditionnant de la solution tampon de SôneusEN, constituéeper un mélange d'acide acétique et d'acétate de sodium.

Cecbnique.ro cmc. d'urine sont additionnés de r cmc. de solu-,tlor tampon; on porte Ie liquide à l'ébullition et onl'y maintient pendant r/p minute. Si I'urine contientplus que des traces d'albumine, il se produit uncoagulum composé de ûns flocons. iorsque lateneur en albumine est inférieure à o,r p. rooo,on ne constate tout d'abord qu'un louche opàlescent;après quelques minutes de repos ou aprèi avoir étépgrtép encore une fois à 1'ébullition,-1a liqueur seclarite et il se dépose un précipité floconnêux. Lesphosphates terreux et les uratCs ne précipitent paspar cette méthode; l'acidité des urines né favoiisepas leur coagulation. SeuI les urines à réactionalcaline doivent être acidulées.

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Page 79: E.Merck - Techniques de chimie médicale

IIrine

Rêactif s:a) Acide acéti.que à toolo (Acide acétique dtlué à joop pr.anal. <<Mer&>>, r partie pour a parties d,'eau).b) Solution conposée d,e tr9 gr. d,'acétate de soud,e (Acé-tate d.e sod,ium crist. pr. anal,. <Merck>>) et d,e 56 gr.5od,'acid.e acétique glacial (Acide acétique glacial pr. anal.<<Mer&>>) pour rooo gr. d'eau (solution tampon),

Béactlon de H.nr.r,nn.Dans un tube à essai on superpose soigneusementà une couche d'acide azotique concentré, une couched'urine filtrée, ne présentant pas de trouble quandon l'additionne d'acide acétique (voir p.7r psèudo-albumine). En présence d'albumine, ii rL tô"*e undisque blanc, nettement délimité à la surface deséparation des deux liquides.

Réactif :Acide azotigue concentré (Acid,e nitriqae D. - r,4 pr.anal. <<Merck>>).

Si I'urine est concentrée (urine du matin) et très chargée enurée, il peut se montref une zone composée non pas d'albu-mine, mais d'azotate d'urée. Si I'urine ne contient que peud'albumine, cette zone n'apparait parfois qu'après quelquesminutes. Il sera donc bon d'attendre au moins z minutes avantd'interpréter le résultat de cette épreuve.

Béoctlon d'Dsracu (réactif picro-citrique).

On ajoutg 5 cmc. d'urine filtrée et limpide à j cmc,du réactif d'FsBAcH (ou à la solution obtenue pardissolution de r comprimé du réactif d'Esslcn

d'eau). La présence d'albu-I'apparition graduelle d'un

<Merck> dans 5 cmc.mine est révélée parprécipité.

Réactif :Réactil d,'Esbachsolution.

<<Merckt> sous lorme de comprimés oa en

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Page 80: E.Merck - Techniques de chimie médicale

xlprenve prr lo réoctif de B,rnelnn (acide naphtaline-sulfonique).

Dissoudre + comprimés de réactif de Rtool,en<Mercku dans 5 cmc. d'eau et ajouter cette solutionà 5 cmc. d'urine limpide. Lorsque l'urine contientde I'albumine, des albumoses ou des peptones' onvoit se former un trouble ou un précipité. Ce pré-cipité est dû à des albumines s'il ne se redissout paspàr la ejhaleur; s'il se dissout, il est composé d'al-bumoses ou de peptones.

Réactif :Réactif d,e Riegler <<MercA>j, en camprimés.

Ilpreuve ptr le ferrocytrrure de potaËslum.

On acidule fortement l'urine avec de I'acide acé-tique, puis on y verse goutte à goutte une solutionde ferrocyânure de potasse à J-ro0/0.I1 est cependant plus pratique d'utiliser les (com-

primés A et B uMercko pour I'examen de l'urineo.Un comprimé A est dissout dans ro cmc. de I'urineet la liqueur obtenue est additionnée de la solutiond'un comprimé B dans r cmc. d'eau. S'il se produitun trouble ou un précipité, c'est que I'urine estalbumineuse. Quand elle ne contient qu'une trèsf aible quantité d'albumines, Ie trouble n'app ataltqu'au bôut de quelques minutes. Lorsque_les urinessont très concentrées, il convient de les diluer avantde procéder à cette réaction.

Réactifs:Acid,e acétique dllué à joolo pr. anal. <<Mer&>>.

Ferrocyanure d,e pota.ssiun pr. anal. <<Merck>> ou <<Com-

prltnés A et B <<Merck>' ?our la recberche de I'albumi.ne.

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Page 81: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

Dpreuve Ba,r I'oold.e sullosa,licylflque.Cette épreuve est très sensible; elle I'est même trop pour lapratiçe courante. La réaction est encore positive Pour ororJol'o

de substances albumineuses.

j cmc. d'urine filtrée, timpide, à. rêaction faible-ment acide, sont additionnés de 6 gouttes environd'une solution à zoon d'acide sulfosalicylique ou desulfosalicylate acide de Na. La présence d'albu-mine est indiquée par le trouble qui se produit im-médiatement ou après quelques instants de reposet qui persiste à l'ébulliiion; un trouble soluble àclraud caractérise les albumoses.L'existence d'albumine ayant été ftvélée par cesréactions, il convient ensuite d'examiner le pré-cipité au microscope.

Réactifs:Acid,e sulfosalicylique pr. anal. <<Merck>>, d'e préférence sous

forme àe comprùmés à o gr.40 que ie fournis sous le nomde <<réactif d'e Ceuscher>>.

Sod.ium sulfosalicylate acide crist. <<Merck>> (Réactif duD.A.B.6).

II. Dosape de l'albumine dans l'urine.trléthode d'DsrÀcn pour la détermination quantitative de

1'albumine.

Remplir I'albuminimètre d'EssA,cu jusqu'à lamarque IJ avec I'urine à analyser, puis ajouter j.tt-qu'au trait R le réactif qui se compose d'une solu-tion de r o gr. d'acide picrique * eo gr. d'acidecitrique dans r litre d'eau. Agiter doucement pouréviter qu'il se produise de la mousse, laisser rePoseret, au bout de z4 heures, lire la hauteur du dépôtsur la graduation marquée à la partie inférieure de

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Page 82: E.Merck - Techniques de chimie médicale

I'albuminimètre. Les chifires indiquent en grammesLa quantité d'albumine contenuè dans un litred'urine.Les urines trop concentrées (dont la densité dépasse r,or8) etcelles qui renferment plus de 4 pour rooo d'albumine doiventêtre diluées. (cette méthode ne permet pas de déterminer unequantité d'albumiqe inférieure à o,5 p.looo). Si un premieressai a montré que la quantité d'albumine dépasse cettè limite,on fera un nouveau dosage avec de I'urine diluée. 11 est in-dispensable de toujours faire cet essai à la même température,étant donné que le volume du sédiment dépend beaucoup dela température ambiante.

Réactil:, Réactif d,'Esbach <<Mer&>>, en soluti.on ou sous forme d,e

comprim'és. Dissoud,re z compri.més ddns ro crrr6. d,'eaud,istillée.

trféthode de dosoge gravimétrique.

50 cmc. d'urine préalablement additionnés dero cmc. d'une solution tampon composée d'acideacétique et d'acétate de sodium (voir p. 66) sontchaufiés à r ooo, puis maintenus à cetie tempéra-ture .pendant r/, heure. Filtrer pâr un filtrs tarésec (sécfté jusqu'à poids constant), laver à l'eaud'abord, puis à I'alcool et à l'éther et sécher ùroo-ro5"lusqu'à poids constant. La difierence depoids indique la quantité d'albumine contenue dans50 cmc. d'urine.

Réactifs:Acétate d,e sod.iutn toat pur pr. anal. <<Merck>>.

âcid.e acétique glacial pr. anal. <<Mer&>>.

Altamoses de BnncsJonns.Cette variété d'albumine a une grande importance pour l'éta-blissement du diagnostic parce que son apparition est rur

7o

Page 83: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urine

signe presque certain de l'existence d'un ostéo-sarcome ou demyélomes multiples.Le recherche qualitative de cette albumine estbasée sur la curieuse façon dont elle se comporteù Ia c,haleur:L'urine contenant des albumoses de Bnxcn-JoNESet qui doit être à Éaction franchement acide, estchaufiée avec précaution au bain-marie; vers 45à 55" il se produit un louche laiteux, puis un préci-pité adhérant aux parois du tube à essai qui se

dissout à l'ébullition pour rcpar*ltre par refroi-dissement.Si I'on ajoute de I'acide drlorhydrique ù tz,5o1o àde l'urine contenant des albumoses de Boxcn-JoNcs'il se forme un coagulum.

Pseado-albanlne.(Yetiété d'albumine précipitable à froid par I'acide acétique).

.5 cmc. d'urine filtrée sont additionnés de 5 - à

io gouttes d'acide acétique à 3ovo; biel agiter lemélànge, puis diluer à ro-r j cmc. Si l'urine con-tient une substance albumineuse précipitable parI'acide acétique, il se produit un trouble apparais-sant immédiatement ou au bout de quelques mi-nutes. Pour se rendre compte de son intensité, oncompare la liqueur sur un fond foncé à de l'urinenon àciditée mais étendue du même volume d'eau.

Réactil:Acid.e acétique à joolo (â.cid'e acétique dtlué F. anal.'<<Merck>)

sr cres.Remarque s pr êliminaires.

Il convient de rechercher d'abord la présence d'albuminesdans I'urine et de les éliminer au besoin; a,près addition de

7r

Page 84: E.Merck - Techniques de chimie médicale

quelques gouttes d'acide acétique, on fera donc bouillir I'urine,puis on séparera le précipité par ûltration.I1 faut également débarrasser l'urine des autres substances(telles que l'acide urique, la créatinine, les dérivés de l'acideglycuronique) qui pourraient gêner la réaction de réductiondu glucose: on I'agite dans ce but avec du charbon adsorbant(charbon animal <Merck> pour l'analyse de I'urine). Pourempêcher que le charbon ne fixe aussi du sucre, il convientd'ajouter un peu d'alcool à I'urine. Donc, agiter 18 cmc.d'urine désalbuminée avec 2 cmc. d'alcool ù 96o1o et une pincéede charbon, puis filtrer.

Io Olttcose.I. Reûerche gaalitatiue.

Principe des réactions àeTr.ovrMER et d,eFpnr,rNç :

Le glucose contenu dans I'urine réduit à chaud les sels decuivre (le sulfate, pat exemple), en solution alcaline, et lesfait passer à l'état d'oxyde cuivreux.

B,éactflon de Tnomlxn.On a{ditionne l'urine désalbuminée d'un dixième,d'un ti.rr ou d'une partie entière de lessive desoude à ro.h, puis on ajoute goutte à goutte unesolution de sulfate de cuivre à 5vo jusqu'à ce queIe précipité formé ne se dissolve plus par

^gi-tation. Tenir le tube obliquement dans la flamme,de façon à ne chaufier que la couche supérieuredu liquide. La réaction s'engage dans cette coucheet il s'y produit un précipité d'oxydule de cuivrerougeâtre ou d'hydrate d'oxyde cuivreux jaune;eprès avoir retiré le veme du feu, Ie précipité con-tinue à se former spontanément et gagne progres-sivement le bas du tube.

- L'une des causes d'erreur de cette réaction, est I'addition dequantités trop faibles ou trop fortes de sulfate de cuivre. SiI'urine contient beaucoup dc sucre, il convient d'augmenter laproportion de sulfate de cuivre.

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Page 85: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

- Lorsqu'on chaufie avec trop d'intensité, I'excédent de sucre

peut donner du caramel qui maintient l'oxydule de cuivre en

iolution: oil coûft donc 1è risque de conclure à I'absence de

glucose, alors que I'urine en contient.1 Si le sulfatJ de cuivre est en excès, il peut se produire à

l'ébullition de I'oxyde de cuivre noir, mesquânt le précipitéd'oxyde cuivreux.Poui ces différentes raisons, il est préférable d'avoir fecoufsà la réaction de Fnnuuc où le sulfate de Cu est toujoufs en

excès. L'excédent d'oxyde de cuivre ne précipite pas,- meis

reste en solution sous forme d'un dérivé complexe de l'acidetartrique.

Réactifs:Sol,uti.on d,e soude caustique à roolo (Sod,iutn hyd.rique en so-

lution pr. anal. <<Merch>>.

Sutfate d'e cuiure crist. pr, anal. <<Merck>>.

-Bétrction de tr'rnr,ruei.

Après avoir mélangé 5 cmc. de dracune des solu-tiôns A et B de Frnr,rxcr portêr à l'ébullition, puisverser lentement le réacaif dans ro cmc. d'urinechaufiés à l'ébullition.Eviter de faire bouillir le mélange. Si l'urine con-tient du sucre, il se produit, suivant le degré deglycosurie, un précipité plus ou moins importantd'oxydule de cuivre rougeâtre.Les urines très concentrées doivent être préalable-ment diluées.

Réactifs:Liqueurs d.e Febling A et B (Réactif d'e la Pharm- all. 6<Merek>>).A est une solution d,e 3 gr. 5o de sulfate àe cuiare d'ans

So crn6. d,'eau.-B

est une solutàon d'e ry gr.5o àe tartrate de sod,ium et d,e

potassiurn (sel de Seignette) * 5 8r. de soude caustiqued,ans So crn6. d'eau,

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Page 86: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Séactlon de lTfyr,eunnn.

ro parties d'urine désalbuminée et débarressée desubstances réductrices, à I'exception du sucre, na-turellement (voir plus haut), sont additionnées

9lll. partie de ftaitif de Nvr.awpen, puis porréesà l'ébullition. si I'urine conrient beaucùp dê sucre,il se produit instantanément une colo""iion bnrnequi-passe ensuite au noir (fgrmation d'un précipitéde bismuth métallique). 'si

I'urine ne ienfermequ'une faible quantité

-de glucose, la réaction ne

devient nettement positive qu'après deux minutesd'ébullition. La côloration

-noiie peut encore se

p19d-1ire avec ogr. or de sucre (limite de sensi-bilité).

Réactifs:Réactif d'e Nylander D.A.B.6 <Mer&>. .ge prépare en d.is-solpant 4 gr. d,e sel àe sei.gnette (sod,ium-potassium tartratecrist. pr. anal. <<Merck>>) et z gr. d,e sous-nitrate àe bismuthpr. anal. <<Mer&>> d,ans roo gr. d,'une solution d.e soud,ecaustiqueàSpourroo.

Béa,etion de llarrn.verser 4 cmc. de réactif de Frermr dans un tube àessai, porter à l'ébullition, ajouter sâns tarderr e gouttes d'urine limpide et faire bouillir à nou-veau. rl se produit une coloration jaune rouge ouun précipité d'oxyde cuivreux si I'urine contientbeaucoup de sucre. La limite de sensibilité de cetteréaction est de 4 centigr. p. r oo.

Réactifs:Réactàf d,e Haine D,A.B.6 <<Merck>>. Se compose d.e zpartiesd,e sulfate àe Cu en solution d,ans t5 parfiàs d,'eu.u, i5 por-tùes d'e glycérine et r5o parties d,e lessiue d,e potass"-à so/'.

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Page 87: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

II. Doso$e da plucose.

trléthodes volurnétrdques.to LJne méthode de dosage relativement simple etsufiisamment exacte pour la pratique courante uti-lise les ocomprimés <Merck> pour la recherche dusucre urinaire d'après le procédé de FBsunc>. Ladissolution de c.hacun des comprimés cuivrique etalcalin dans zr St cmc. d'eau donne une liqueur deFpnr-rNc d'un titre déterminé; cette solution corres-pond à ogr. or de glucose. Si donc, après avoirfait bouillir ro cmc. d'urine, additionnés de J com-primés de chaque espèce, Ia liqueur Prend u_ne

leinte jaune rougeâtrè et si le filtrat est absolu-ment limpide, la réduction du sulfate de cuivre aété complète et l'urine contient o,soh de glucose.On trouvera des indications supplémentaires surcette méthode dans ma brodrure intitulée <Surl'em-ploi des réactifs sous forme de comprimés poul ledosage du sucre et la recherche de I'albumine dansI'urine.>zo Si I'on utilise la méthode habituelle Pour le dosage volu-métrique, iI convient de faire un essai préliminaire pour déter-miner la quantité approximative de sucre contenue dans

l'urine. Dans ce but, mettre dans une capsule de porcelainezo cmc. de la liqueur de Fehling (soit ro cmc. de chacune des

solutions AetB) que I'on porte à l'ébullition. Puis ajouter im-médiatement de I'urine contenue dans une burette graduéc;verser l'urine jusqu'à ce que le sel de cuivre soit complète-ment précipité,. Connaissant approximativement la quantitéd'urine nécessaire Pour la réduction totale de la liqueur deFehling, le dosage proprement dit Pourra être efiectué trèsrapidement. Ceci est très important, cat les solutions ne doi-vent pas être maintenues trop longtemPs à l'ébullition. 11

sera bon de diluer I'urine a.vant la réaction: oo l'étend de 5

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Page 88: E.Merck - Techniques de chimie médicale

fois son volume d'eau si sa densité est de r,o3, et de ro foisson volume d'eau si elle est supérieure à rro3.

Réactils:Pour la tre méthod,e' Comprimés pour le àosage d,u sucredans l'urine d,'après Fehling, <<Mer&>>.Pour la z" méthode: Une solution de 34gr.6jg d,e sulfatede cuiure crist. pr. anal. <<Merck>> dans pà

"m". d.;eau(sol. A).une solution d'e r7J gr. d,e tartrate d,e sodium-potassiumcrist pr. anal. <<Mer&>> d,ans 4oo cntc. d,'eau et too cntc.de lessiue de soud,e à 5r,6o1o (sol. B).

Ilosoge pa,r fermenta,tion d.u glucose.a) d'après LonNsrErN.

I-e glucose de l'urine est mis à fermenter par lelevure de bière dans le saccjrarimètre de prêcisionimaginé pat LoHNsrErN; une fois la fermentationterminée, déterminer la quantité de guz c rboniquedégagé. T a teneur en glucose expiimée en pourcent se lit sur la graduation de l'appareil. 11 estindispensable de faire les rechercheJ iur de I'urinefraîchement émise et ne contenant aucune sub-stance stabilisante, ajoutée pour assurer sa conser-vation.La réection du liquide doit être franchement acide;si elle est faiblement acide ou alcaline, on ajouterade l'acide tartrique. A la température du labora-toire, la {ermentation ne se fait que lentement etincomplètement I aussi fera-t-on bien de placer l'ap-pareil. dans un thermostat où il sera maintenu pen-dant 6 heures à la tempétature de 36.. Avant sonutilisation il faut débarcasser la levure de bière detoute autre substance fermentescible; à cet efiet,

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Page 89: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

elle est lavée à I'eau, puis exprimée. Introduiredans le ballon à mercuie o)r-.orz cmc. d'une sus-

pension de z gr. d9 levure dans-6 gr. d'eau, puisâjouter o,5 cmc. d'urine mésuré très exactementet boudrer le réciPient.Pour toutes autres indications concernant ce procédé, on se

reportera à la notice explicative jointe à l'appareil'

b) d'aPrès RoBnnt.r oo cmc. d'urine filtrée, déféquée et de densitéconnue (noter la tempé1atur9 à laquelle celli-ci est

détermiàe.; sont adâitionnés de ro-gr. de levuresèche. On iaisse reposer pendant 6 heures dans

un récipient }égèrement couvert, à la temp étaturede 36". hu bouid. ce tempg l'9t filtre et I'on déter-miÀe à nouveaula densité (à la même températureque précédemment). La difiérence entre D' et D'à"ttipti ée par z3o donne la quantité de sucre ex-primée en pour cent.

IDosage pola,rimétriqne.Le pouvoir rotatoire spécifique du glucose P.o"tla lumière jaune, donnée pai les sels de sodium

(t"] ff ) est de * 52,8'. Connaissant la déviation de

" * degrés d'arc et la longueur du tube polari-métriqué exprimée en décimètres, on peut en dé-duire'p"" un simple calcul le taux du sucfe uri-naire. La teneur en glucose exprimée en pour

-ceqtse lit directement sur le cerclè gradué du polari-mètre.I1 est important que I'urine à analyser soit absolu-menr linipide et

-incolore. A cet efiet- on- I'agiteavant l'essai avec du charbon ou de I'acétate de

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Page 90: E.Merck - Techniques de chimie médicale

plomb (og".r^9 ou r gr. par roo cmc.), puis onûltre sur un filtre double

-en papier. ti.tritte doit

être exempte d'albumines; si è1lè en renferme, onla fait bouillir: on précipite les albumines parI'acide acétique et I'on filtie.

Rêactils:charbon animal pour ïanaryse d,e I'urine, <<Mer&,>> ou bienAcétate d.e plomb pr. anal. <<Merck>>.

20 livulose (fractose).Béactlon de Snr,rmuoFr.

on chaufie I'urine avec un égal volume d'acidechlorhydrique à zJoto, dans lequel on a fait dis-soudre qu.elqugs granules de résôrcine. si la liqueurcontient du lévulose, il se produit une coloràtionLolg. jolcé er un précipiié rouge soluble dansI'alcool. rl faut que 1a coloration-soit très intenseet qu'elle apparaisse instantanément.cette méthod e a été perfectionnée par RosrN quiverse dans la solution, dès I'apparition de la .oi-lgur lorrg:, du carbonate de sodi.rm jusqu'à cessa-tion du dégagement de gaz carboniqù.. ia liqueurneutre, de couleur orange, est agitée avec de I'al-::ol amylique: le colorânr passé dans I'alcool etil se produit une légère fluorîescence verdâtre. Ad-ditionnée de quelques gouttes d'alcool absolu, lasolution prend unê teiÀte rose. Elle présente unspectre. caractéristique (raies dans la iégion verteau voisinage de E jusqu'à b, parfois ausii dans larégion bleue, au voisinâge de F).Le glucose cst aussi susceptible de donner la réaction de seli-wanoff par suite de sa transformation partielle en lévulosc

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Page 91: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urtne

lorsqu'on le chauffe avec de I'acide chlorhydrique. Il faut doncéviter dc faire bouillir trop longuement I'urine avec l'acidcchlorhydrique. I1 sera bon de faire une épreuve de contrôlcevec une solution de glucose Pufe, en maintenant les conditionsde la réaction. Le galactose, le mannose' le maltose et lespentoses ne donnent Pes la réaction de Scliwanoff.

Réactifs:Aciàe chtorhydrique à z5o1o (Acide dtlorhyd'rique, D. :r,r24, pr. anal. <<Mer&>>).

Résorcine (Résorcine resublimée très blanche pr. anal.<<Mer&,>>).

Carbonate de sodium crist pr. anal. <<Merck>>.

Alcool arnylique tout pur pr, anal,. <<Met&>>.

Alcool absolu (Alcool absolu pr. anal. <<Merck>>).

.Eérletion de Bl.ne.Ajouter à,r-z gouttes dlurçe. (go.à o'2 cmc. aumaxlmum) une parcelle de fiel de bæuf dessédré(ou bien one quàndté correspondante de fiel con-èentré) et 3 cmc. d'acide chlorhydrique fumant,puis faire bouillir le liquide pendaît Llz ù r mi-nute à feu ouvert. S'il contient du lévulose, on ob-tient une belle coloretion violette devenant de plusen plus intense et se maintenant pendantlongtempssans s'atténuer lorsqu'on laisse la solution se re-froidir. Cette réaction est très sensible; elle peutrévéler âvec précision jusqu'à o mgr. oz de lévulose'Les autres sucres tels que les pentoses, le galactose, le glucoseet les disaccharides correspondants ne la donnent Pes à I'el-ception du saccharose. (Si I'on maintient le glucose pendantassez longtemps à l'ébullition, il fait aussi apparaitre unelégère coloration violette. Mais comme celle-ci ne se développepas instantanément et qu'elle est beaucoup moins intensequ'avec o mgr. oz de fructose, elle ne peut être confondue aveccelle que donne ce dernier)

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Page 92: E.Merck - Techniques de chimie médicale

La présence de fructose est encore Évélée par le. manqued'accord entre les chiffres fournis par le polarimètre et par ledosage volumétrique. Mais il ne faut pas perdre de vue qued.'autres substances actives (telles que I'acide oxybutyrique,les acides glycuroniques conjugués) peuvent être la cause deces résultats divergents. I1 est donc essentiel de faire une ana-lyse polarimétrique avant et après la fermentation. Le pouvoirrotatoire du fructose est t"] 3" Fr7o.

Réactùfs:

Fiel d"e bæuf sec ou épaissi D.Ap.V.5 <<Merck>>.

Acide chlorhydrique fumant D. : rlrQt pr. anal. <<Merck>>.

30 Lactase (sacre dc lalt).B,éa,ction d.o Bunnnn-Bucmnn.

ro cmc. d'urine sont additionnés de I gouttes desolution ammoniacale et de 4 gouttes d'une solu-tion d'acétate de plomb. Porter le tout au bain-marie à 8o'. Le sucre de lait produit un précipitéblanc; en présence de glucose il se forme par contreun dépôt rouge drair.

Réactif s:Solutùon ammoni,acale (Ammoniague en salution) pr. anal.<<Merck>>).

Solutàon d,'acétate d,e plomb (Acétate d,e plomb pr. anal.<<Merck>>).

B6a,ctlon de Tlrorr,r".Additionner j cmc. d'urine de e-J cmc. d'ammo-niaque concentré et d. j gouttes environ de les-sive de potasse, puis chaufier âu bain-marie (maispas à 1'ébullition). Si I'urine renferme du lactose,il se développe au bout de quelques mintrtes unecoloration rouge; le glucose donne une colorationbrune.

8o

Page 93: E.Merck - Techniques de chimie médicale

(londitionnernent oliginal d'une préparation pourl'analyse avec étiquettc <lriginale

et certificat de garantie.

Page 94: E.Merck - Techniques de chimie médicale
Page 95: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urine

Lepouvoir rotatoirc spécitquc dulsctoss est: [û] ff: + Szr13o.

RêactîJs:

Solution ammoniacale (Atnmoniqrc en solution pt. anal.<Mer&*).Lessiae de potasse (Potassfum ltydûque en solurion F.anal. <Mer&>).

40 Pentoses.Béaction de Brer, ô I'orolne.

Porter à l'ébullition 4 à S cmc. du réactif de Bial,puis, sans continuer de chaufier, ajouter goutte àgoutte r cmc. environ d'urine (au maximum). Ltprésence de pentoses est révélée pâr une colorationverte qui se développe instantanément ou au boutde quelques instants. L'acide glycuronique nedonne pas cette coloration.

Réactil:Réactif de Bial pour la rccherche des pentoses uMer&;.Ce réactif se com?ose d,'une solation de r gr. d,'orcine pr.anal. <<Merch> et de z5 gouttes d,'ufle solution d,e chlorurede fer (D.A.8.6) d.ens Soo cffic. d,'acide chlorhyàrique àjoolo (Acide chlorlrydrique ?r. anal. <tMerck>, p : t,r6).

-Eecherehe prr les méthodes de réduetion.La réduction des solutions de sulfate de cuivre(Tnounrnn-FrnrrNo) ou de la solution bismuthique(Nvlaunnn) ne se produit pas instantanément, maisseulement au bout de quelques minutes, même sil'on fait bouillir pendant quelques secondes le mé-lange de I'urine et du Éacti[.

Réactifs:Les mêmes que ?our les réactiots de Crommer ou d,e Ny-lanàer (aoir ?. ZJ et 7ù.

8r

Page 96: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Dbfu*.Dosage d'après la méthode de \ilonlcnMuru.

Le passage dans le sang de la diastase pancréatiqueconfère à I'urine une grande activité fermentative.

Principe du d'osage.La diastase du pancréas produit la désagtégation moléculaircde I'amidon. On rcconnait l'amidon non transformé à se

coloration blcue par I'eau iodéc.

Mod,e opératoire.Après avoir numéroté r z tubes à essair oil versedans le premîer z cmc. d'urine et dans chacun desautres r cmc. d'une solution de chlorure de sodiurnà r p.cent.Dans le premier tuber or prélève r cmc. d'urinequ'on porte dans le deuxième, on mélang-e, on pré-lève r cmc. de solution dans le ehc tube, on leverse dans le troisième et ainsi de suite. Finale-ment, on enlève r cmc. de la solution du r 2ème tube.Dans dracun des tubes, à l'exception du premier,on verse 2 cmc. d'une solution d'empois d'amidonà r p. rooy'(préparée par dissolution au bain-mariede famidon'èoluble <Merckr). Cette opération doits'efiectuer aussi rapidement que possible pour quel'action de la diastase puisse s'exercer pendant lamême durée de temps dans tous les tubes.Les tubes sont maintenus au bain-marie à 38' pen-dant 3o minutes, puis plongés pendant quelqugsminutés dans de I'eau très froide pour arrêter leprocessus de fermentation.Verser dans c,hacun des tubes z gouttes de solutioniodée N/60 et mélanger. IJne coloration bleue révèIe

8z

Page 97: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urtne

la préselce d'amidon non transformé. L'amidon,qui a déjà subi l'action de la fermentation diasta-sique' ne se colore plus en bleu. L'érythrodextrinedonne une coloratiôn bleu rouge o.r bl..t violet etI'achroodextrine (q"i ne réagif plus du tout avec

liode) une coloration rougeJ"rrn. ou jaune.On note le premier des tuùes âe la

""njée qui pré-

sente la réaction colorée de l'érythoaexirine (teintebleu rouge) : il constitue la limiie inférieur..i. L'ec-tivité diastasique et servira de base pour le cal-cul des unitês d,iastasi,qaes.

C alculs.Déterminer -la ryantite d'amidon transformé par un cmc.d'urine pendant la durée de r'épreuve. ce n'est pas le tube-limite qui donne la mesure de- l'activité fermeniative, maiscelui qui le précède dans la rangée. supposons par exempleque Ie 9-ème tubc présente une loloration bleu'rouge, ctstalors le 8ème qui servira de base aux calculs.on obtient la quantité de ferment diastasique en multipliantt?" ? Ie degré de dilution de la solurion (ili zxrzg :*zs6).L'urine normale contient jusqu'à 64 unités de diastase. L,icti-vité de r cmc.

-d'ol" lique-ur diastasique est rendue par la lettred, accompagnée des chifires indiquànt,re durée d'e l'épreuve

"t k tempérarure à laquelle elle a éité efiectuée (exàmple,aRo

d = -

256).

Réactifs:Amidon soluble D.A.B.6 <Merch>.solution iod.ée N/ss (sotution d'iode aolutn. tfrs normale,à d.ilaer au cinquième).

Acide glycuronlgue.Redter dte gualitatiue.Béoction de Tor,r,nrus.

L'acide gly."{-olique est rarement présent dansI'urine à l'état libre; on le rencontre le plus souvent

83

Page 98: E.Merck - Techniques de chimie médicale

sous forme de dérivés conjugués; ceux-ci sontgénéralement lévogyres. L'acide glycuroniquedévie à droite le plan de la lumière polarisée.

Pour caractériser l'acide glycuronique dans lesurines d'après ToLLsxs (réaction à la naphtorésor-cine et I'aôide chlorhydrique), on additionne 5 cmc.d'urine de o,5 à r cmc. d'une solution alco-oliquede naphtorésàrcine à r p.roo et d.5 cmc. d'acidechlorËydrique concen*ê 1O : r,r9l. On po.rte letout au bain-marie bouillant pendant r 5 minutes(jusqu'à coloration noire). 4p1èt rejroidissement,àn agite âvec de l'éther ou du benzène. Si l'urinecondent de l'acide glycuronique, il se développedans l'éther (ou le benzène) une coloration bleuviolet; si elle'renferme des pentoses, il se produitégalement une coloration noire P9 chaufiage aubain-marie, mais aucune matière colorante ne passe

ensuite dans l'éther (ni dans le benzène).

Réactifs:Naphtorésorcine (t,j-d.iaxynephtaline) en solution alcoo-lique à rolo.

â.càd.e chlorhyd'rique pr. anal, uMer&,n, D : rgg.

Acétottc.

Rechercle qualitative.Béoction de L,relrr, (épreuve au nitroprussiate de Na).

On ajoute à env. 2 cmc. d'urine -J gouttes d'unesolution à roo/o de nitroprussiate de soude fraîûe-ment prépaÉ,e, puis on âlcalinise avec de la lessive

de soud. à rJ'/0. La présence de créatinine fait ap-paraltre une loloratiôn rouge ou jaune rouge; lors-

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Page 99: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urine

qu'el[e s'atténue, ajouter un excès d'acide acétique

glacial: il se produit alors une teinte rouge violetplos au moinà foncée selon la teneur en acétone.

bette réaction ne donne un résultat positif que si

la quantité d'acétone est supérieure à 8 mgr.

Réactils:Nitroprassiate d,e soud'e pr. anal. <<Merck>t.

Lessiue de soud,e à r5o1o (sodium hyd.rique en sol,. pr. anal.

<<Merck>>).

Acide acétique (Âcid,e acétique glacial pr. anal. <<Merck>>)'

-Béactflon de Irrnnnn.Ajouter à quelques cmc. d'urine ou' encore mieux,au liquide distiflé, quelques gouttes de NaOH con-centrêe et de la teintuie d'iode aqueuse (solutionde Luoor). On reconnaît la présence d'acétone à

l'odeur dtiodoforïne qui se dégage par agitation.L'examen microscopique révèle un précipité jaunesoufre, gên&aLement composé de tables hexago-nales, parfois amorphe. Si la teneur en acétone est

égale ôu inférieure à o mgr. or ' le précipité se

fôrme âu bout de quelques minutes I il apparuîtinstantanément si le taux de I'acétone est supérieurà omgr.or. L'alcool (et I'aldéhyde acétique).don-nent la même béaction, mais il ne se produit unprécipité que pour une quantité d'alcool beaucoupplus élevée (7^gr.5o).

Réactifs:Soud,e caustique (Sod'ium hyàrique en solution D : r,3o,pr. anal. <<Mer&>).

Solution d'e Lugol diluée, téactil d'u D.A.B.6 xlbierck>.

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Page 100: E.Merck - Techniques de chimie médicale

.Réoetlon de Fnolnlna-Eurr/Ewrcz.Ajouter à 5 cmc. d'urine r cmc. d'une solution alcoo-liqu.e à r ooro d'aldéhyde salicylique, puis, aprèsavoir mélangé doucement, r g". d. roudè caustique.chaufier le lout au bain-m#ie vers zoo sans mé-langer.. En préseqcg d'acétone, il se'prod"it

"*coloration ro..lge violet à la limite de separatioo J.l_aldéhyde salicylique er de la lessive de soude.cette réaction est très sensibre et spécifique deI'acétone.

Réactils:

Acid.e salicyleux (Salicytatd,éhyd.e),<<Merch>>.

Soud.e caustique (Sodiutn hyd,ràguepr. anal. <<Merck>>).

Béaetion de tG*nrnnnl, et TFnrss.La fi,*ction de Lncrr- étant positive aussi bien en présenced'acétoae que d'acide acétylacétique, I'acétone seul ïe peutêtre mis en évidence par cette méthode. 11 en est de mêmè dela réaction à I'iodoforme de H. Klrspn et E. verznl, qui donnedes résultats positifs avec les sels de I'acide acétique. i'identi-tcation de I'acétone existant à côté de I'acide acétylacétique,est par contre réalisable au moyen de la p-nitrophénylhydra-zine (méthode établie par Gnrrenl, et \Vuss).

Cecltnique.

Dans un petit becher de verre (ayant zl mm. dehaut et r 5 mm. de large) à bords àpi"nir, itrt"oduire2 cmc. de l'urine à examiner, après I'avoir neu-tralisée, si nécessaire. RecouvriC ensuite le verred'une lame portant à sa face inférieure, eu centred'une couche mince, annulaire, de vaseline, une

reactùf d.u D.â.8.6

tout pur, en pastillet

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Page 101: E.Merck - Techniques de chimie médicale

tt

Urine

goutte d'une solution saturée et tltrée de p-nitro-ihénvlhvdrazine dans I'acide acétique à r5ortn'

A l'"id. d"rn dispositif spécial imaginé par KArssnet \flnt zrlL, on ôuspend- le microbecher dans unvase à essai rempli-d'eau à 4o' de telle sorte que

son bord supérizur dépasse ie niveau de l'eau de( mm. nn ùésence d'âcétone' on observe dans la

[outte de iéactif des cristaux d'acétone-p-nitro-

fihenyllr y dr azone sous forme d'aiguilles-j aune d'or,iottgo.ti en général droites, pointues où à pointesémJussé.t, té.onnaissables au microscope. L' ecét-aldéhyde donne des aiguilles analogues mais quisont le plus souvent courbes

Réactifs:Nitrophénylhyd,razine, pata-, ?r. anal. <<Mer&,>.

Acid.e acétique à t5o1o obtenu par dilution d'une partbd"acid'e acétique à joolo pr. anal. <Merck>> naec une partieà'eau.

Litterat: Sùd'd'. Apoth.'Ztg. r93o, No. rl, S. ro8.

Dosage de l'acétone.

Additionner zo cmc. d'urine de r 50 cmc. d'eau etde z cmc. d'acide acétique à 5oolo, puis soumettre lemélange à Ia distillation (utiliser un réfrigéra.t:ttrde Lrnerc). Recueillir 6o cmc' env. du distillatdans une fiole d'EnIENMEYER de 5oo cmc.' conte-nant r 50 cmc. d'eau glacée (durée de la distilla-tion: 2,5 minutes environ).Après avoir ajouté au liquide distillé 30 cmc.d'une solution de NaOH à 33'lo, on y verse eumoyen d'une burette une quentité déterminée d'unesolution décinormale d'iode (celle-ci doit êre en

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I

:lf9r) e-t gn. agite avec précaurion. Une goufte deHCI doit faire apparaitre une coloration brune àI'endroit où elle tbmbe dans le liquide.Il se produit un précipité cristallin d'iodoforme.Au bout d. 5 minutes, aciduler per de I'acide chlor-hydrique à 2Jo1o et titrer à l'âide d'une solution{]hypo:u.f{te de soude N/ro jusqu'à l'appaririond'une faible coloration jaune, ed, après- âdditiond'une solution d'empois- d'amidon, Jusqu'à déco-loration. La différence entre les quantités uti-lisées de solution iodée et de solurion à'hyposulûte,multipliée par o,967, donne la teneur èri acétoneen mgf.cette réaction n'a de la valeur que si l'urine ne contient pasde phénol: celui-ci passerait dans le distillat, puis réagiraitavec I'iode en donnant du triiodophénol. on o6tiendraii parconséquent un résultat trop élevé. Les acides phénolsulfoniquespeuvent être présents. La lessive de soude ne doit pas contenirde nitrites, étant donné qu'ils réagissent égalemenf avec I'iode.Lorsque l'urine renferme des nitrites, il convient de I'addition-ner d'un peu d'acëtate de Ca avant la distillation.

Réactils:â.cid,e acétique à 5oo1o (â.Ade acétique glacial, D - r,o5;à t,o6o pr. anal, <Mer&>>, à étend,re d.e son polume d.'eau).Solution d,e soud,e caustique à jjolo (Sod,ium byd,rique ensolution, exem,pt d,'azote, D - tr77 ?r. anal. <<Merck>>),

Solution d'iode Nl.' (Solution à'iode aolum. tf' normale<Merdk>>).

Solution d,'byposulfite d,e soud,e Nlrs (Solution d,e tbiosul-fate d,e sodium aolum. tf.-6 flormale <<Merck>).

Acide chlorhyàrique à zsoto (Acid,e chlorbyd.rigue, D -rrre4-r,rz6 pr. anal. <<Mer&>).

Solution d,'empois d,'amidon (préparée aaec I'Anti.d.on so-luble d,' alprè s Zalhon s hy, <M er&>>).

88

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Urine

trfodificatlon de eette méthode d'oprès I/JUtrGtI)aFr'-

Etant donné qu'il s'agit d'un micro-dosage' cette

méthod. ", soi la prééédente, l'evantage de néces-

siter moins de substance et de s'efiectuer en un

temps beaucouP Plus court.

On introduit dans un micro-ballon deK.rnr,nltrl t à

2 cmc. d'urine, 15 cmc. d'eau et 5 gouttes d'acideacétique dilué. LË tube réfrigérant relié au ballondestiliatoire plonge dans .tn. fiole munie de

50 cmc. d'eari. A f'aide d'un second tube, on fait

f"rr." de la vapeur d'eau dans le.liquide du ballonàe KTpTDAHL: l-'acétone est entraînée et distille en

I'espace d" 4 minutes.

Le distillat est additionné de 2,5 cmc. de soluté

de soude caustique à ZJo6 et d'un excès de solutioniodée N/,00. Apiès quelques minutes de rePos'. on

acidule avec de l'acide éhlorhydrique et I'on titrepar ïa méthode en retour à I'aide d'une solutionio/r* d'hyposulfite de soude (utiliser I'empoisd'amidon lomme indicateur).

Réactif s:

icide acétique ditrué (Acid,e acétique ditué à joolo pr. anal.

<<Mer&>>).

Solution d'e soud,e caustique à z5o1o (Sodlum hyd'tique en

solution, exenpt d,'ainote, D : r,Jo, pt. anal'- <<Merck>t)'

Solution d'iode N/roo (Solution d'iode uolum. Lf ,oo normale<Merck>>).

Solution d,'hyposulfite de souàe N/roo (Solution de thiosul-

fate de sod,ium uolutn. Lf $s florfilale <<Merrh>>).

Solution d'empois d,'amid'on (à préparer aç)ec l'Amiàon so'

luble d" après Zulhopshy, <<Merck>}

89

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Aclde acêtylaaëttqrc,La-présence d'acétone ayznt été révélée daos I'urine, on pro-cédera à la recherche de I'acide acétylacétique. cette op-éra-tion doit être effectuée avec de I'urine aussi fialchement Emiseque- possible, étant donné que I'acide zcétylacétique se dé-double facilement en acétone et en COt.

tr[éthode d'Annneurlnn.Principe.

En préseuce de corps déshydratants, I'acide acétylacéaque secondense avec la résorcine en produisant I'umbeliiferone p.

Cecltnique.fnffoduire 5 cmc. d'urine et ogr. zo de résorcinedans un verre à essai, Lorsque 1; résorcine est dis-soute, ljouter lenteme nt z cmc. d'acide sulfuriquequ'on fait glisser le long des parois du verre.- Ilse produit aussitôt une coloration rougeâtre à lasurface de séparation des liquides.Mélanger ensuite le contenu du verre à essai enrefroidissant avec de l'eau; diluer le mélange avec2oo cmc. d'eau, alcaliniser légèrement par l.ammo-41qyç. La présence d'aciàe acétylàcétique esrdécelée par une intense fluorescence-bleue.

Réactils:Résorcine (Résorcine resublirnée très blancbe pr. anal.<<Merc,k>).

Acid.e suffurique, D : t,84, pr. anal. <<Mer&>>.â.mmoniaque (Ammoni.aque en solution org6o pr. anal.

errA>>).

Béaetion de (6}nnulnnr.

S-cmc. eqv. d'urine sont additionnés goutteàgoutted'une solution de perchlorure de fer à roolo. Lespremières gouttes font toujours appâraître un pré-

9o

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Ilrine

cipité blanchâtre de phosphate de fer, les suivantesdéterminent une coloration rouge violacé en Pré-sence d'acide acétylacétique (examinée en lumièredirecte, la coloration est plus visible que par trans-parence).Si I'urine ne conticnt que des traces d'acide acétylacêtique,la coloration est peu visible. Mais si I'on fait dans ce cas lamême réaction avéc de I'urine normale et que l'on compare les

teintes des deux solutions, il sera facile de conclure à la pré-sence ou à l'absence d'acide acêtylacétique. La réaction au

chlorure ferrique ne se produit Pas avec des urines préalable-ment portées à l'ébultition. Les colorations que donne le per-chlorure de fer après I'absorption de certains médicaments(coloration violette par I'acide salicylique et ses dérivés, colo-ration rouge par l'antipyrine et la phénacétine, colorationbleu noir par le tanin) apparaissent Par contre aussi dansI'urine que I'ot a fait bouillir pendant quelques minutes. I1

sera donc facile de reconnaitre la teinte due à I'acide acétyl-acétique.IJne autre méthode consiste à aciduler fortement I'urine avecde I'acide sulfurique, puis à I'additionner d'éther et à agitertvigoureusement (s'il se produit une émulsion, elle disparaitraavec quelques gouttes d'alcool). Cet extrait éth&êt donne avecune solution très diluée de perchlorure de fer une colorationrouge violacé. L'antipyrine ne Passe pas dans l'éther.

Réactifs:Soluti.on d'e percblorure d,e ler (Percblorure d'e fet en so'lution pr. anal. <<Mer&>>, à étend,re d,e z fois son aolumed'eau).

Plgments blllalres.L'urine normale ne contient pas de pigments biliaires. Ils nss'y rencontrent que dans les cas de stase biliaire accompagnéedlctère. Les urines ictériques fralchement émises sont coloréesen jaune rouge par la bilirubine; après avoir été, abandonnées

à elles-mêmes pendant quelque temps' elles ptésentent une

teinte verte ou brun vert (due à la biliverdine, produit de dé-composition de la bilirubine).

9r

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a) Beeherohe de lr blllrubine.Réaction de Grnrsr,rx.

Au-dessus d'une couche d'acide nitrique fort(p1e1dre de préfÉrence I'acide nitriqoe nbn puri-fié du commerce), on verse quelquei centimèftescubes de I'urine à examiner.

-Si celle-ci renferme

de la bilirubine, il se produit à la surface de sépara-tion des deux liquides une série d'anneaux colorés.L'anneau vert est seul caractéristique des pigmentsbiliaires.

Réactif :Acid,e nitrique brut.

Réaction de Rosnxucr.La réaction de GMrLTN a été modifiée par Rosnx-BAcH de la façon suivante : Après avoir filtré l'urine,étaler le filtre sur une surfaèe blanche, puis y lais-ser tomberune goutte d'acide nitrique brut. Commeprécédemment, il se produit une série d'anneauxcolorés, dont le dernier, en partant du centre, pré-sente une teinte verte.ces réactions ne peuvent être appliquées quand les urines sonttrès foncées, ni guand elles sont riches en urobiline et en in-doxyle, mais pauvres en pigments biliaires. Dans ces cas, ilfaudra opérer sur les pigments préalablement isolés.

Réaction d'H.r,nrMARSTEN.

Additionner ro cmc. env. d'urine de quelques gout-tes d'une solution de chlorure de Ca ét de quelquesgouttes de lessive de soude, puis filtrer. Aprèsavoir lavé le précipité à l'eau distillée, le dissoudredans le mélange d'acides et d'alcool qui constituele réactif d'H,rrvrMARSrEN (voir ci-dessous). Lorsque

92

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Urine

la solution ainsi obtenue est chaufiée, il se produitimmédiatement une coloration verte qui passe en-suite successivement par toute la série des colora-tions déjà observées (voir réactions de Gunux etde Rosnxr^r.ur).

Réactils:Cblorure d,e calcium crist. pr. anal. <Mer&*.Solution de soude caustique (Sodium lrydrîque en salationD : 11168 pr. anal. <<Merch>>).

. Réactif d,e Hantmarsten (un mél,ange constitué par r partied.'acid,e nitrique à z5o1o (â.cid,e nitrique, D - r,rJo pr;anal. <<Merckn) et rg parties d.'acid.e chlorhyd,rique (Acid.echlorhyd.rique D: rJ24-r,tz6 pr. anal. <<Merckt>). Quand,,après aaoirreposé quelquetempsrle mélcnge s'est coloré en

iaune, ofl en prend, un uolume et on l'ad.d,itùonne d,e S à gaolutnes d,'alcool à zgolo (zg parties d,'clcool absola pr. anal.q.Merck> *7r parties d,'eau),

b) Becherehe de I'urobilinogène.Aldéhyde-réaction d'EHRLTcH-BI usn.

3 à j cmc. d'urine préalablement refroidie sontadditionnés de 3 gouttes du réactif d'Esnrrur.Si la quantité d'urobilinogène est très abondante, ilse produit même à froid une belle coloration rougequi n'est obtenue dans une urine normale qu'aprèsI'avoir chaufiée. Si cette teinte n'apparaît pas dansI'urine même portée à l'ébullition, ôn peut en con-clure avec certitude à I'absence d'urobilinogène.

Réactif :Réactif d'Ehrl;ch, <<llIer&>> cot?rposé àe d,eux parties d,ed,imétbyl-p-amino-bennald.éhyd,e (réactil d.e Ia Pharrn.all. 6) <<Mer&>> et de 98 parties d'acid.e chlorbydrique àzoolo (4 partàes d,'acide chlorhyd,riqu.e à z5olo, D : r,tzltpr. anal. <<Mer&> | t partie d,'eau).

Page 108: E.Merck - Techniques de chimie médicale

c) Becherehe de I'uroblllne. .

Réaction de ScnrnsrxcnR.L'urobiline qui se forme sous I'action dc I'eir ct de le lumière,dans I'urinc-abandonnée à elle-même, est décelée à I'aide duréactif de Scnr,nsrNGER.

Additionner une portion de l'urine à examiner d'unvolume égal de ce réactif et filtrer. L'apparitiond'une fluorescence verte indique la présencè d'uro-biline.

Réactif :Réactil d,e Schlesinger, <Mer&>> (solution alcoolique d,'ecé-tate d,e sinc à toolo).

Cechnique.Dlaso-reactlon.

Mettre dans un tube à essai zàt g gouttes du réactifdtazo e, ro cmc. du réactif dlaLo b et ro cmc.d'urine. Agiter vivement:

- il se produit de lamousse; y ajouter sans tarder j cmc. de solutionammoniacale. La rêaction est positive, si le liquideet la mousse se colorent en rouge.Il est plus pratique d'utiliser les <tubes à diazo-réactionu qui sont pourvus de divisions, indiquantLa quantité de chacun des réactifs à ajouter (b" yverse le réactildiazo a jusqu'àIamarque N,le réac-ti[. diazo b jusqu'à la marque S, l'uiine jusqu'auniveau de U et I'ammoniaque jusqu'à celui dè A).Pour éliminer les substances qui poumaient gênerla réaction, mélanger l'urine avec un volume égalde sulfate d'ammonium, puis ûltrer. L'urine ainsitraitée et éclaircie peut servir pour la recherche del'urochromogène par le procédé suivant:Diluer I'urine jusqu'à déèoloration presque com-plète, puis y ajouter 3 à 6 gouttes d'une solution de

9+

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Urine

permen ganete de potasse à r pour cent (ou bienune grenule de permanganate). Quand la iéactionest positive, on observe une coloration iaune d'ordue à I'urochrome qui s'est formé pa" o*ydation deI'urochromogène.

Réactils:Réactif diazo a d,'Ebrlàch, constitué par ane solution de ni-trite d,e sod,itm ào,5o1o (Nitrite d,e sod,iumpr. anaL <Merch>>).Réectàf diazo b d,'Ehrlich: s'obtient ?ar dissolution deogr.So, d.'acide saQanilique (Acid,e sulfanil,ique pr. anal.<<Mer&>) dans S ctnc. d;acid,e chlorl4tà.riquc à a1oJo (Acidecllo1hyd.rique pr. anal. <<Merch>>, D.: r,r:24). Eienà,re aaecd,e l'eau à too cmc.Solution ammoniacale (Anmoniaque en solttion pr. anel.<Mer&>)Sulfate d,'ammonium pr. anal. KMer&rlPermanganate d,e potassium pr. anal. <<Merck>.

Indo4rle.zS cmc. d'urine acidulée sont additionnés d'unesolution d'acétate de plomb à roo/0, puis filæés.Recueillir ro cmc. du filtrat, y aiouter ro cmc.d'acide chlorhydrique à z;vo (cônte-nant o,z ào,{o/ode chlorure ferriquè) et zâ 3 èmc. de chloroforme ;agiter. Le chloroforme prend graduellement unecoloration bleue plus ou moinJintense suivant laquantité d'indoxyle contenue dans l'urine. S'il seproduit un précipité de chlorure de plomb, recom-mencer La réaction en utilisant un peu moins d'acé-tate de Pb. It e.s! important de ne préputet le mé-l-ange d'acide chlorhydrique et de peichlorore defer qu'au moment de s'en servir.

Réactils:Acétate d.e plotnb pr. anal. aMer&>>, en solation à toolo.S o lution d,' acid,e cblorbydriq ue à e j olo ( Acide ch lorhydri.que

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Page 110: E.Merck - Techniques de chimie médicale

D : rJ24, ?r. anal. <<Mer&'>>) et d,e petchlorute d,e ler àorz-or4olo (Percblorure d.e fer crist. pr. anal. <<Merckn).

Chloroforme pr. anal. <Illerckt>.

Ammonlaque urlnalre (Dosage).

Principe.Après défécation de I'urine par I'alcool, I'ammoniaque est misen liberté per un alcali, puis distillé et recueilli dans de I'acidechlorhydrique N/r. L'excès d'acide est titré cn retour à I'aided'une solution normale d'alcali.

Cechnique.On opère comme pour Ie dosage de l'ammoniaquedans le sang. L'appareillage et les réactifs sont lesmêmes. Pour éviter toute emeur due à la décom-position de I'urée, il est indispensable de n'utiliserpour ce dosage que de l'urine fraîchement émise-

Urëe dans liarlne lDosage).

Connaissant la densité de I'urine, il est possible defaire une estimation rapide du taux de I'urée (ex-ception faite naturellement des cas où I'urine con-tient du sucre).Lorsque la densité est de

rroro la teneur en urée est approx. der,or 5rro2oI>O22l ro25r,o28

2r8o1o

3tZolo

3,8o/o

4&oloI ro3o

I lOo/o

rr$olot rB o/o

2rQolo

Tro3z(d'après Tuous).

gb

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Page 113: E.Merck - Techniques de chimie médicale

flrine

Le dosage précis de I'urée urinaire s'efiecfued'après les mêmes méthodes que celui de I'uréer"ngr-titt. c'est-à-dire selon la

-technique de Sln-

cEssER ou pat Ia méthode à l'uréase (voir ledosage de lturée dans le sang), avec la seule dif-férence, gue, pour I'urine, la dose d'essai doit êtrebien plus petite que pour le sang. Ainsi dans la mé-thodé par I'uréase, on n'utilisera que r cmc. deI'urine étendue de ro fois son volume d'eau(: o,r cmc. d'urine).

Actd'e arQue (Dosa.ge).Principe.

L'acide urique donne avec I'acide phosphotungstique (réactifde For,tx-Dnr*rs) une coloration bleue, dont f intensité est Pro-portionnelle à sa concentration dans l'urine. Sur cette base, ila êté possible d'établir un dosage colorimétrique. L'acideurique est préalablement traité Par une solution de lactated'argent et isolé à t'état d'urate argentique (méthode deFor.rr-'Sfu).

Cechnique.z à S cmc. d'urine sont introduits dans un tube àcentiifuger contenant 3 cmc. d'eau. Ajouter 3 cmc.d'une solution limpide de lactate d'argent, mélengeret centrifuger. I1 faut que le lectzte d'argent soit enexcès. Après avoir décantê le liquide clair sur-nageant, agiter le culot de centrifugation avec2 cmc. d'une solution de cyanure de sodium à l5'i'jusqu'à ce que l'on obtienne une solution limpide.Celle-ci est versée très exactement dans un ballonjaugé de roo cmc. (rincer le tube

^vec zo cmc.

d'une solution de carbonate de sodium à zooto).Introduire dans un second ballon jaugé, d'une con-tenance de roo cmc., J cmc. d'une solution-étalon

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Page 114: E.Merck - Techniques de chimie médicale

d'acide urique (correspondant à o mgr. 5o d'acideurique), puis z cmc. d'une solution de cyanure deNa et zo c-rîc. d'une solution de carbonate de Na,Verser ensuite dans chacun des matras J cmc. duréactif de For,rN-DoNrs; après avoir laissé reposerpendant 5 minutes, agiter et compléter le volumejusqu'au ffeit de jauge. Agiter encore avec soin,puis laisser reposer une seconde fois. Les solu-tions limpides surnageantes sont comparées au co-lorimètre.

Calcals.Hauteur de la solution-étalonXorj :

Rêactifs:Solution d,e carbonate d,e sod,ium àd,lum crist. pr. anal. <<Mer&>>).

Sol. d.e cya.nure de sod,ium à t5o1o (Cyanure d.e sodium<<Merck>>).

Rêactil au lactate d,'argent (Lactate d'argent D.Aq,V. s<<Merck>>). En d,issouàre j gr. d'ans 5 ctflc. d,'acide lactiqae(Acid.e lactique tout pur, très bl,anc D.A.B.6) et 5 cmc. diunesolution de soud,e caustique à roolo, puis compléter aaec d,e

I'eau à too cmc.

Réactif d,e Folin-Denis, <<Merck>> pour le d,osage d,e l'acid'earigue. Il se prépare d.e la laçon suiaante: rco gr. d.e

tungstate d,e sod'iurn pr. anal. <<Merck>> sont ad'd,itionnêsd.e 8o cnc. d,'acid,e phosphorique (âcid'e phosphorùqaeD - ernt. r,7 pr. anal. <<Mer&>>) et d,e 7oo cn c. d,'eau; letout est ensuite portê à l'ébullition pend,ant z heures.Lorsque le liquid,e a pris une coloration très foncée, Iaerser quelques gouttes d,e brotne (pr. anal. <<IVIer&>), puis

faère bouitrlir à nouveau pour en éliminer I'excès de Br.âprès auoir laàssé refroiàir, compléter I'e uolume d,e la solu-tion à t libe.

quantité d'acide uriqueen mgr. contenue dansla prise d'essai.

2so1s (Carbonate d,e so-

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Page 115: E.Merck - Techniques de chimie médicale

flrine

Solution-étalon à I'acid'e urique:Poar préparer cette solution-êtalon, porter rooo mgr.à'acid'e urique (Acid'e urique <<Il'Ierck>>, Pout l,'usage scierr'tif.que) sur un entonnob placé sur I'ouuerture d,'un balland,e 3aa cmc. Vercer d.ans le récipient, en enttaînant I'acideurique, une sol'ution chauffée à 6o" àe o9r.6o de carbonatede lithium d,ans r7o êrnc. d"eau, Après d,issolution d'e I'actd'eurique, le liquîde est transféré d'ans un matras iaugé d,e

r litre; étend,re le volume d'e Ia solutîon à 4oo ou 5oo cmc.'puùs y aiouter ro crnc, d'e fortnalàéhyd'e à 4oo1o et j cmc.d'acid.e acéti.que glacial (agiter). Après auoir éli.minê I'aciàecarbonique en agitant énergiquement, campléter le aalumeà tooo ctnc.Prend.re zS crnc. d'e cette solution et les étend.re à z5ocmc.''on obtient ainsi une solution d,ont r cmc. corresponà àon gr,rc d"acide urique.

Azote total, Dosage dlaprès Kfiwtnt.On opère exactement comme pour le dosage deI'azotè résiduel du sang (sérurn). Dans un petitmatras jaugé., on.étend.r cmc. d'urine à ro cmc.;puis on incinère dans le ballon de Klpln.rHI, r crnc.de la liqueur diluée. Pour la suite des opérationsvoir plus haut.

AcMe phosphortqae.I. Recherche qualitative.

Les urines additionnées d'un léger excès d'ammo-niaque et du <mélange de magnésio (voir-ci-des-sous) donnent un gr.egiplté de phosphate ailrmo-niaco-magnésien soluble dans les acides.

Réectifs:Solution ammoniacale (Ammoniaque en solution, ?r. anal.<<Mer&>>).

Mélange de magnésium ?oilr la rccbercbe de I'acide phos-phorique pr. anal. <<Mer&> (liqueur contenant du cblor-

99

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hyd,rate d.'ammoniaque, d,e l"'ammoniaque en excès et d.ucblorure d,e magnésium).

II. Dosage volumétrique.Princù'pe.

Les phosphates secondaires précipitent totalemcnt les sclsd'urenyle cn donnant du phosphate d'uranyle. Si I'on ajoutcà l'urine de la teinture de cochenille, lc moindrc cxcès de lasolution du sel d'urane fait prendre à la liqueur une colorationverte. On transfoffne les phosphates primaires et tertiaires enphosphatcs secondaires per I'acétate dc Na.

Cechnique.Ajouter à So cmc. d'urine désalbuminée 5 cmc.d'une solution acétique d'zcétate de soude à roo/o

(renferm a.nt Jolo d'acide acétique) .t o,j cmc. deteinture de coctrenille. Chauffer la liqueur à unetempérature voisine de l'ébullition, puis y fairetomber goutte à goutte et en agitant constanrmentune solution titrée d'ecétate d'uranyle (voir plusbas) jusqu'à ce que le mélange ait pris une teinteverdâtre persistante.11 faut que la température soit constante pendantla durée de la titration. La déLécation se fait aumoyen de charbon adsorbant, qui sert en mêmetemps à décolorer les urines ictériques.

Réactifs:Solution d,'acétate d,e Na à roolo (obtenue par d,issolution I,eI'acêtate de sod,ùum crist. pr. anal. <<Mer&,t) additionnêed,e jolo d,'acid.e acétique glacial, D : r,055-r,o6o pr. anal.<<Mer&n.

Solution titrée d,'acétate d,'uranyle: àissouà,re ag gt. 969d,' acétate d,' uraniunt crist. exentpt d" alcali pr, anal,, <Mer&>td,ans da l,'eau. Il ne sufflt pas de compléter ensuôte l,e ao-Iutne d,e la solution à rooo ctrrc. mai,s il, faut encare en dé-

roo

Page 117: E.Merck - Techniques de chimie médicale

flrine

termâner l,e titre exact. A cet eftet on a. recours à une so-

lutio*-étalon préparée apec d,u blpborphate de potassi*mpur d"après Situensen (KHzPOa); 9,5785 gr- d'e ce sel sont

àissous d'ans rooo crnc. d.'eau.

Chaque cmc. de I,a solution ainsi obtenue correspo.nd _à

5 ngr. d'e P2O6. On en prend 50 cmc. (: tso ffigr--d"acid'eptroipt orique anhydre) et on les titre au rnoyen- d'e ls so'-

lufion d'aiétate d.'uranyle. Etend,re ensuite auec la quantlténécessaire d'eau Pour qu'à t cmc. d,e la liqaeut d'utctrccorrespovrd'ent 5 mgr. d,e PO6.Eeinture d.e cochenille <<Merck>>.

C h arb on anirn al ( C h arb on mêà'icin al << M erck>> ).

Parphyrlncs.On peut conclure à la présence de porphyrines dans I'urine,quand la réaction de Hnrr.rn est positive (alcaliniser I'urinepar NaOH et faire bouillir sans agiter: le précipité est,roug€iang; en l'absence de porphyrines, il est gris) et que les- ré-actiôns à la benzidine et à la teinture de gaïac sont négatives.Les urines qui contiennent des porphyrines prennent une teintejaune-bnrn ou brun-rouge, parfois même Presque noire, maisêlles peorrent aussi présenter une couleur à peu près normale.

Oaroctérlratlon de lthématoBolph5rrlne.Ajouter 5 cmc. d'acide acétique concentré à

r ôo cmc. durine et laisse t ^urepos

pendant e jours.L'hématoporphyrine se retrouve âu bout de ce

temps à l'êtat d'un dépôt rouge.En ôe qui concerTre la recherche des porphyrinespar la ipectroscopie, voir Ron.r., çPraktikum d'erphystoligiscben Chemte> vol. II (sang et urine),P. 583-

Réactifs:Lessiae d.e soad'e (Sodium fuyd'rique en salution, D - r,ipr. anal. <<Merck>>).

C omprimé s d'e b enzidine pour I,a re c her che d'u s ang <<Mer &>>.

Acide acétique (Acide acétique glacial à g6o1a pr. ancl.<Merckn).

IOI

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Acldc sulfurlque.On trouve I'acide sulfurique dans l'urine sousz formes:

r " Sulfates minérauxzo Sulfo-éthers (sulfates conjugués).

a) IDosage do I'aolde snlfurique det snlfa,tes mlnérarnx.Pri,nci,pe.

La benzidine étant une base faible, donne des sels fortemcntdissociables par hydrolyse, ce qui permet de faire un dosagetrès précis de l'acide sulfurique dissocié. (On prendra Iaphénolphtaléine comme indicateur).

Cecltni.gue.

Dans un verre à expériences, zS cmc. d'urine fil-trée sont additionnés goutte à goutte d'acidechlorhydrique à zJoto jusqu'à franche colorationbleue d'un papier imbibé de rouge Congo. Ajouterensuite lentement r oo cmc. d'une solution de ben-zidine, agiter et laisser reposer pendant quelquesminutes.Le précipité, constitué de tnes aiguilles soyeuses,est filtré. Laver le verre à expériences et le flltreavec de I'eau saturée de benzidine, puis replacer leprécipité et le filtre dans Ie verre. Additionner dezo à 30 cmc. d'eau et porter à l'ébullition. Aprèsavoir laissé refroidir, ajoutet tlz à r cmc. de solu-tion de phénolphtaléine et titrer au moyen d'unesolution décinormale de potasse caustique jusqu'àcoloration rouge. r cmc. de Ia solutiôn alcalineN/ro correspond à +g mgr. d'acide sulfurique.

to2

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flrlne

b) Ilosoge do I'oclde sulfurique des sullo'étherË.(acide sulfurique ccnjugué).

Principe.La teneur de I'urine en acide sulfurique conjugué est donnée

par la difiérence entre I'acide sulfurique-to?l et I'acide sul-iurique des sulfates. 11 convient donc de faire, pour com-menôer, le dosage de l.'acide sulfurique total.

Cechnique.On procède d'abord à I'hydrglyse des sulfo-con-jugués: prendre 25 cmc: d'urine,.ajoutet 2o cmc-â'icide chlorhydrique dilué et faire bouillir pen-dant r 5 à zo minutes. Agrèq refroidissement'doser liacide sulfurique total d'après la méthodeexposée ci-dessus poùr l'acide sulfurique seul.

Réactifs pour les d,osages a et b:Papier d,e Congo D.A.B.6 <<Merck>>.

AcTde chlorhyd'rique à zJolo (Acid'e chlorhyd'tàque, D :rrr24 pr, anal,. <<Merck>)-

Sotutiôn d'e benzid'ine: solution d'e 4 gr- de benzàd'ine pt'anal. <<Merck>> d'ans de l,'eau q.s. pour zooo cnc. (Broyerla benzid,ine auec ro c4rrc. d'eau, puis aerser la tritutationadditionnée d'e 5oo cmc. d,'eau d'ans un ballon d.e e litres;aiouter 5 cmc. d" aci'd,e chlorhydriqne concentré. Lorsquela àissolution est acheuée, cotnpléter le aolume à zooo cmc.

auec d,e I'eau). r1o cîn6. d,e cette solution sont suffisants

Pour précipiter totalement o gr- to d,'acid'e sulfuriqu-e.

Sotutiân alcoolique d'e phénolphtal'élne à tolo KMer&l,.Solution d,e potasse caustique N/n <<Merck> (oa solution d'e

souàe caustique N/rù.Soufre neatre (Dosage).

On désigne paf soufre (neutre> différentes combioaisons ofga-niques du soufre urinaire, dont quelques unes sont encgre peu

connues. Le soufre (neutfe) étant dosé à l'état de sulfates, ilconvient tout d'abord de l'oxyder. Dans ce but, on traiteI'urine avec de l'acide nitrique fumant et de L'azotate de po-

. tasse.

r03

Page 120: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Cecltnigue.ro à zo cmc. d'urine sont additionnés d'une solu-tion d'azotat* d. potassium à zoolo (t à z cmc. pour5 cmc. d'urine). Ajouter ensuite un volume d'âcideezotique fumant ég*1 à celui de I'urine et clraufierle mélange dans un ballon de Kjeldahl maintenu enposition inclinée. L'opération est terminée, lors-qu'après dégagement des oxydes nitreux, on n'ob-serve plus de gouttelettes dans le col du ballon etqo'il reste danl le fond du récipienr un résidu decouleur blanche.Dissoudre ce résidu dans un peu d'eau, ajouter deI'acide chlorhydrique et cirauher à l'ébullition jus-qu'1 élimination totale de I'acide azotique. Tout lesoufre urinaire a été transformé par cè traitementen acide sulfurique -que I'on dose d'après le pro-cédé à la benzidine (voir au dosage de I'acide-sul-furique des sulfates).Pour obtenir la teneur en soufre <neutre>, on retran-chera du chifire obtenu le chifire de I'acide sul-furique des sulfates et des sulfo-conjugués.

Réactifs:Solutâon d,'azotate d,e potasse à zoolo (préparée auec Ienitrate de potassium cfist. pr. anal. <<Mer&>>).

Acide nitrique famant pr. anal. <<Mer&>> (D : au moinsr,5z).

Chlarures,Agiter zo cmc. d'urine avec r gr. de charbon activé,puis, au bout d. -5 minutes, filtrer.Prélever S ou r o cmc. de l'urine décolo rée et lim-pide, ajouter 3 gouttes d'une solution de chromate

r04

Page 121: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ilrtne

de potasse et titrer pat L'azotate d'argent. N/ro jy:-q.r'i coloration brune. r cmc. de la solution déci-no"male d'azotate d'argent correspond à 5 mgr. 8+6de chlorure de sodium.

Réactils:Solution d,'axotate d,'argent Nlro (Solution de nitrated'argent ttolum, rf $ ,toflmale <<Merck>)-

Solation de chromate d.e potassium à 7a1o (Chromate depota.ssium iaune pt. anal. <<Met&t>).

Cbarbon actiué (Cbaùon aninal poar l,'analyse d,e ïurine<Mer&>),

Sang.Béa,otlon ù, lo benzidine.

Principe.La bcnzidine, dissoute dans I'acide acétiquc concentré et ad-ditionnée d'eau oxygénée, fait apparaitre une colorationbleueen présence des pigments sanguins.

(Labetzidine chimiquement Pufe ne donne pas cette réaction;on emploiera de préférencelabeizidine <<Merdr> qui se prêteparticulièrement bien à cet usage.)

Cecbnique.Dissoudre quelques cristaux de benzidine dansz cmc. d'acide acétique glacial, puis ajouter à lasolution limpide 2 cmc. d'eau oxygénée à 3olo(ro volumes).D'autre part' agiter I'urine à examiner avec un vo-lume égâL d'éther ettl, de son volume d'acide acé-tique gIacial. Décanter la couûe éthérée et la faireglissei avec précaution à la surface de la solutionbenzidinique.Une méthôde pratique repose sur l'emploi dl Éa9-tif en comprimés uMerck, Pour la recherche du

r05

Page 122: E.Merck - Techniques de chimie médicale

sâng dans I'urine. Ecraser un comprimé et dis-soudre la

- poudre {ans r o cmc. d'aèide acétique

à 5ovo; filtrer, puis laisser couler lentement Lasolution sur un papier filtre imprégné de l'urine àexaminer.

Réactifs:Benzid.ine poar la recherche d,u sang <<Mer&>>.Eau oxygénée (Perbyd,rol, pr. anal. <Merck>>, en faàre unesolutùonàtpourto),ces d.eux rêactils peuuent être remplacés par le réactif encolt primés <<Mer&>> pour la recherche du sa"ng.Acide acétigue glacial pr. anal, <<Mer&>>.Etber pr. anal. <<Merck>>, D : o,7zo.

Béoction à la, potasse ea,nstique.L-a p1ésence de sang en assez grande quantité estrévélée par des flocons brun rouge qui apparaissentdans I'urine refroidie lorsqu'on la- fait iréalable-ment bouillir avec un tiers de son volume de lessivede Potasse.

B,éa,ctlon colorée.Etaler sur une lame recouverte de blanc d'æuf leculot de centrifugation de I'urine, sécher, fixer àl'alcool, p,ris colorer pendant zo à 3o minutes parla solution de Giemsa (voir coloratiôn des globulesrouges)

Calculs arinalres.Les calculs urinaires peuvent provenir du rein etde la vessie. Les calculs réniux issus des voiesurinaires, sont en général de très petite taille etprésentent une surface rugueuse. Le sable urinaireest constitué par de très petits calculs réunis engrand nombre.

r06

Page 123: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urine

Aolde urique.Les calculs constitués par de I'acide urique ou des

urates sont fréquents. Chaufiés suf une lame de

platine ils brûleàt *"nt laisser de résidu ou en lais-sant un très léger résidu de carbonâte de Ca ou

de Mg. Le caliul pulvérisé, donne Ia réaction àla mrriexide: placeila poudre à analyser dans une

capsule de porcelaine, verser un peu d'acide azo-

ti{ue dessui, puis évaporer à siccité. Après refroi-dissement, ajôuter unè goutte d'ammoniaque: il-sedévelopp. oi. coloration poorpre virant au violetpâr

"dditiott de quelques gouttes de lessive de

soude.

Cyrtlno.On reconnatt au microscope les cristaux cef ecté-ristiques de cystine; ils s'obtiennent en traitant lecalcoi pulvéris é pat un peu d'ammoniaque, Poiten abandonnant à l'érrapdration dans un verre de

montre la solution ammoniacale filtrée. Chaufiésavec de I'acide chlorhydrique dilué, les calculs de

cystine et de xanthine se dissolvent facilement.

Ctrbonttes.Additionnés d'acide chlorhydrique, ils se dissol-vent avec efiervescence.

Acide oxollque (oralate de Ca).

On le détermine paf 1a méthode habituelle: dis-soudre le calcul dans I'acide chlorhydrique. Ajou-ter un excès d'ammoniaque et aciduler par l'acideacétique. Le précipité ne se redissout pas à chaud.

ro.7

Page 124: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Phospha,tes.Se reconnaissent eu précipité jaune déterminé parI'action à chaud d'une solution de molybdate d'àm-monium sur leur solution dans I'acide azotique.

Ir'€xamen mioroscoplquo des sédiments urinalres ost bien plusimportant ô falre qùo-leur analyse ohimique, surtout ilans les'cas

oir les urines sont &Ibumineuses.

Sëdlments urlnalres.Pour Que la sédimentation se produise, laisser re-poser I'urine pendant quelques heures dans un vasede forme conique. Le dépôt qui s'est constitué, estensuite prélevé avec une pipette et soumis à lacentrifugation pendant 5 minutes. Lorsqu'onsoupçonne une afiection rénale, il convient de cen-trifuger même les urines limpides et non albumi-neuses, étant donné que dans ce cas, elles peuventaussi contenir des cylindres et d'autres élémentsorganisés.L'identification des éléments cellulaires isolés sefait à l'aide de bonnes reproductions comme élé-ments de comparaison.L'examen microscopique perrnet de distinguer:Des cylindres uri,naires hyallns formés par unesubstance homogène et transparente ; graîraleax,dont la matière fondamentale est finement gt+-nulée 1 cireux., de couleur jaunâtre, réfringents,présentant des sinuosités irrégulières ; ëplthëIiaux,constitués pat l'épithélium desquamé des rubesurinifères.Des détritas ëpithéliaux (granulations albumi-neuses) : épithéliums de la partie inférieure desvores urlnalres,

ro8

Page 125: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

àes globules rouges,des leucocytes,d,e la muciite (cylindroides muqueux),des graisses.. iin.r gouttelettes reconnaissables parIa coloration au Soudan III'des urafes.' fines granulations jaunâtres,de l'acid.e uriquel cristaux isolés ou aggloméréssous forme de rosettes.L'examen physique et chimique des. sédiments uri-naires fouinil é$alement des renseignements Pré-cieux sur leur nature:L'acide urique et les urates se dissolvent par addi-tion d'acides à c"haud.Les phosphates se dissolvent dans l'acide acétique.Les ô*ahtes sont dissous pat L'acide cJrlorhydrique.Le pus s'agglomère à chàud et surtoyt par. addi-tion à I'urîie de quelques gouttes de lessive de

Potasse.

Rdterdte de médlcaments funs llurine.Âoétantllde.

L'urine, après absorption d'ecétani-1ide, renferme du p-amino-

phénol "t

à" I'acéty1-p-aminophéno1, tous deux conjugués avec

i'acide sulfurique et I'acide glycuronique'

On fait bouillir ro à 20 crnc. d'urine avec 2 cmc.

d'acide chlorhydrique concentré: les dérivés con-jugués de-facid! giycuronique et de l'acide sulfu-r1que se dédoubleni en leurs constituants. Aprèsreiroidissement de l'urine, additionner quelquescentimètres cubes d'une solution aqueuse de phénolà 5 vo et y faire tomber- goutte 1 gontt. une solu-d;n filtrée de c]rlorure dàchaux à io,t. Une colora-tion violet rouge se développe par a,gitation dans

r09

Page 126: E.Merck - Techniques de chimie médicale

I'urine en plg.sence de p-aminophénol et vire aubleu par addition d'bleu par addition d'ammoniaque. Si I'urine estfortement colorée, il convient âe I'asiter avec deagiter avec del'éther après I'avoir fait bouillir *néc de l'acide{lgthydrique. L'éther esr ensuite évaporé er Ierésidu, repris par de I'eau, est traité ôomme ci-dessus.

Réactils:Acide chlorbydrique concentré (Aci.àe chlorhyd,ri.que pr.anaL <<Mer&>>, D - rJg).Phénol (Phénol liquéfié D.A.B.6 <<Merck>>).Chlorure d,e chaux D.A.B.6 <<Merck>>.

solution ammoniacale (ammoniaque en solutior, ?r. anar.<<Mer&>>).

Ether pr, anal. <<Merck>>.

.Lolde sa,lieyllque et snlleylotes.L'acide salicylique se retrouve en partie dans lesurines à, I'état libre. Agiter l'urinè acidulée parI'acide sulfurique avec

-un mélange composé - de

deux parties de chloroforme et 3 -partieJ d'éther

de pétrole; après avoir filtré la- cbuche éthérée,l'additionner d'eau et d'une goutte de perc;hlorurede fer dilué. Une coloration violette se produit.

Réactifs:Chlorcforn e ?r. anal. <<Mer&>.Etber àe pétrole (Benzine d,e pétrole D. A.8.6 <<Merchr).Cblorure ferràgue (Perchlorure d,e ler pr. anal,. <<Merck>-).

Alcdofdes.Les alcaloïdes sont mis en liberté d'après le pro-cêdé de Sres-9Tto (voir $oNe, PrakfiEum derbhy-siologischen Cltentie, p.668 et Scrru:.or, Pharnia-reuti.scbe Chentie,II, rgzg, p. r656). Leur identi-

IIO

Page 127: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urtno

fication se fait à I'aide des réactions habituelles(voir aussi loc. cit.).

Anthraquinonos.Les dérivés de I'anthraquinone entreût dans la compositiond'ungrand nombre de purgatifs d'usage courant: séné, rhubarbeetc. Ils sont décelés dans I'urine par la teinte vert jaune

qu'ils lui confèrent quand sa réaction est acide etpar.Ia colora-tion tongeâtre qu'ilr y font apparaltre en présence d'alcalis.

On fait bouillir l'urine evec une goutte'de lessivede potasse, on acidule bvec de I'acide c.hlorhydrique'ap;ès refroidissement on épuise pâr de l'éther etfinalement on décante. Si I'on agite la coucheéthérée avec une solution aqueuse diluée d'ammo-niaque, il s'y dévelopPere une coloration carminéeen présence d'anthraquinones.

Réactifs:Lessîue d'e potasse (Potassium hydrigue en solution pr-anal. <<Mer&>t).Acid.e chlorlryd'rique pr. anal. çMerch>>.

Ether pr. anal. <<Merck>.

Solution ammoniacale (Ammoniaque en solution ?r. at al.<<Merckn).

ÂntlpSrrlne.La majeure partie de I'antipyrine Pesse ,dans lesurines

-à I'étàt libre. Après avoir alcalinisé quel-

ques centimètres cube {'yring per de I'ammo-niaque, on épuise par le chloroforme. Celui-ci estensuite soutiré, puis évaporé; le résidu est rePrispar de l'eau. Si l'on ajoute à la solution ainsi ob-ienne du percJrlorure de fer, il se produit une colo-ration pourpre qui se maintient à l'ébullition. Onobtient par contre une couleur verte si I'on addi-tionne 1à liqueur d'acide acétique et de nitrite desodium.

III

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Réactifs:solution ammoniacale (Àmmoniaque en solution pr. anar.<<Mer&n).Chloroforme pr. anal. <<Merck>>.

Percblorure d,e fer pr. anal. <<Mer&>>.àcid,e acêtigue pr. anal. <<Merck>>.

Nitrite de soud,e (Nàtrite de sodium pr. anal. <<Merck>>).

IDérlvés barbflturlqueÊ.Les dérivés barbituriques peuvent être extreits desurines, du con_tenu gastrique etc. d'après le pro-cédé de Sre.s-Orro. La liqueur suspècte est aci-dulée, puis épuisée pat ltéther. Po,rr I'extrac-tion, employer de préférence un appareil à marchecontinue (appareil de SoxHrnr).

-L'extrait éth&é

contient, en dehors des dérivés barbituriques, ,desgrâisses et des acides gras, qu'on élimine pies-qu'entièrement en agitaÀt Ia liqueur âvec de là les-sive de soude à r 0/0 refroidie dàns de Ia glace. Ledérivé barbiturique passe alors à l'étàt de selsodique dans la solution aqueuse. Séparer les deuxsolutions; aciduler la solufion aqne,r^se (vérifier aupapier de Congo), filtrer le précipité et épuiserpar I'éther. Après évaporatioÀ de l'éther, dn ob-tient un résidu constitué par le barbiturique et desacides gras-.^ On éloigne ceux-ci en faisant digérerle tout par l'éther de pé*ole. Le barbiturique-isolépar cette méthode à I'état presque pur, est identifiépar les réactions habituelles.On peut également employer la méthode de vnnIrallrn et de Srnnnsa.unn-KunN: roo cmc. d'urinesont acidulés avec de l'acide sulfurique, puis addi-tionnés d'une solution saturée de perm aiganete depotasse jusqu'à apparition d'un précipité persistant.

tT.2

Page 129: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ih{ne

Après avoir laissé reposer pendant r o rninutes àlJtempérature de 2oo, on ajoute avec précaution del'eau ôxygênée jusqu'à disparition du précipité.Puis on concentre l'urine dans le vide à zS cmc.Le résidu est agité 3 fois (chaque fois pendantr 5 minutes) avec 30 cmc. d'éther; les. .solutionséihérées sont réuniès et abxrdonnées à l'évapora-tion I le nouveau résidu est repris par un peu d'eauchaude. On le purifie par ébullition avec du char-bon animal, per concentration et sublimation. Lepoint de fusiôn du Véronal ainsi isolé est entre r88èt r9r" (le Véronal pur fond à lgr"). Le Luminalfond de r73à rT+". Ces préparations se distpg,t.otmicroscopiquement par leurs formes cristallines.

Réactif s:Ether pr. anal. <Mer&>>.Sodium byd'rique tout pur en pastilles pr. anal. <<Mer&t.Ether de pétrole (Benzine d'e pétrole pr. anal. <Merck>).AciCe sulfurique pr. anal. <<Merdk>t.

Permanganate d.e Potassiam pr. anal. <<Merck>.

Eau oxygénée (Perhyd'rol pr. anal. <<Mer&>).Charbon attlmal pr. anal. <<Mer&'>>.

La détermination de la nature barbiturique duproduit ingéré peut encore se faire à l'aide de laiéaction colorée de Zw.m:KER: On agite une portiondu liquide à examiner ( r o cmc. d'urine sont sufii-sants) âvec de l'étherl s'il se produit une émulsion,on déshydrate avec un peu de gomme adragante.La solution éthérée est êvaporée à siccité et lerésidu traité per r cmc. d'alcoolméthyliqueexemptd'eau. Ajouter du c,hlorure de cobalt en poudre ouen solution dans I'alcool méthylique jusqu'à faiblecoloration rose, puis alcaliniser la liqueur en y lais-

II3

Page 130: E.Merck - Techniques de chimie médicale

sânt tomber goutte à goutte une solution saturéed'oxyde de barium dans I'alcoolméthylique. Si l'onse trouve en présence d'un barbiturique, il se pro-duit instantanément une coloration d'un bleu pro-fond.

Réactils:Etber pr. anal. ql|tt.erch>>.

Alcool rnéthylique (Méthanol pr. anal. <Mer*,>>).

Chlorure d,e cobalt (chlorure fprotoJ d,e cobalt, tout pur,etcem:pt d,e ni&el, <<Mer&>>).

Oxyd,e d.e bafiutn (Oxyde d,e barium anhyd,re, ?ur,<MercA>>).

Dueodal.I1 est possible d'identifier I'Eucodal dans l'urinedes animaux d'expériences en ajoutant de I'am-moniaque en excès à l'urine concentrée dans Ievide, puis en épuisant par l'étheroulecihloroforme.Par évaporation du dissolvant, on retrouve I'Eu-codal sous forme cristalline. Chez I'homme, la pré-sence de ce médicament dans I'urine n'a pas encorepu être mise en évidence (il est possible que lesdoses ingérées aient été trop faibles).

Hexa,néthyl ène-tét'rtmine.Les urines qui contiennent de I'hexaméthylène-tétramine donnent avec l'eau bromée un précipitéjaune orangé.Si I'on distille I'urine âvec de l'acide sulfurique, ilse produit de Ie formaldéhyde à l'ét*t gazeuxqui peut être identifiée par la résorcine (ajouterogr.o5 de résorcine et 3 cmc. de lessive de soudeà jooh pour 3 crnc. de distillat). En présence

II4

Page 131: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Urlne

d'hexaméthylène-tétramine,1'ébullition une colorationrouge.

Réactifs:

il se développe àd'abord jaune, puis

Eau bromée pr. anal. <<Mer&>>.

Acià.e sufiuùque pr. anal. <<Mer&>.

Résorcine resublitnée très blanche pr. anal. <Merc,k>>.

Sol. àe soud,e caustique à 5oo1o (obtenue par àissolution d.e

soàium hydrique tout pur, en pastilles, pr. anal. <<Merck>>).

trléteux lourds.Plomb. L'urine est fortement coflcentrée, puistraitée par le chlorate de potasse et I'acide chlor-hydrique jusqu'à destruction complète de la ma-tière organique. Après avoir filtré, on peut décelerle plomb à I'aide de l'hydrogène sulfuré.Mercare. Porter des rognures de cuivre ou delaiton dans I'urine acidulée par I'acide chlorhy-drique, puis laisser reposer pendant e4 heures enagitant de temps à autre. Le mercure se déposesur le cuivre ou le laiton. Introduire les rognuresde cuivre dans un tube de verre de diamètre trèsréduit dont I'une des extrémités est soudée, ajouterquelques lamelles d'iode et chaufier: en présencede mercure une zone jaune ou rougeâtre d'iodurede mercure se forme sur la partie froide du hrbe.

Réacttls:

Chlorate d,e patasse (Chlorute d.e potessiafn crist. pr. anal.uMerch>).

Rognure| de cuiare (Cuiare metallîque er, touittures*Mer&n).Iod.e (Iod,e resuhl,imé ?r. anal. <Merck>).

II5

Page 132: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ph6rra€étlle.La phénacétine sç retrouve dans I'urine principalcment sousla forme d'un dérivé acétyl-p-amino conjugué ct aussi, mais enplus petite quantité, ù l'état de phénétidine.

Faire bouillir I'urine, pour que les dérivés con-jugués se dédoublent en leurs constituants, puis,après I'avoir refroidie dans de la glace, ajouterz àt 3 gouttes d'une solution de ,nitrite de soude àr Vo, lluelques centimètres cubes d'une solution al-caline aqueuse de naphtol p et un excès de lessivede soude. Il se développe une coloration rouge quivire au violet en présence d'acide chlorhydrique.Si la quantité de phénacétine absorbée était impor-tante, I'urine est fortement colorée en jaune etdonne une teinte violette avec le perchlorure de fer.

Réactifs:âcid.e chlorlryd,rtque pr. aral. <Mer&n.Nitîite d,e soud,e (Nàtrite d,e sod'ium pr. anal. <cMer&>).Sol. d'e soude caustique (Sodium lryd,riqrc en solution pr.anal. <Mer&n).Naphtol I p. anal. <<Mer&n.

Phénol.En présence de phénol, il se développe dans l'urineune coloration violette par addition de chlorureferrique. Chaufi ée avecle réactif de MrlLoN' I'urinese colore en pouqpre.

Pyrlntdotn.Lc pyramidon passe dans I'urine sous forme d'un acide.gly-orronique conjugué. D'autres produits de transfornation yont été décétés: ce sont l'acide rubaeonique, auquel est due l,tcoloration rouge que prcnd l'urine après absorption du médi-catnent et 1'antipyryl-urée.

TI6

Page 133: E.Merck - Techniques de chimie médicale

flrine

L'urine des personnes qui ont absorbé du pyrami-don donne avec une solution de perihlorure de ferà zoto une coloration variant du bnrn foncé au violet(réaction de 1'antipyry1-urée).Si l'on superpose à I'urine une solution iodée àr vo (obten re par dilution de r:{J parties de la tein-ture d'iode dgurant à la Pharm. all. 6 avec 8,57parties d'eau)- on obtient une zone violette virantpetit à petit au brun rouge.

Réactils:Chlorure femîque (Perchlorure àe f", Y. anal. <<Mer&>).Ceinture d'iode (Ceinture d'iode brune D.A.B.6 <Mer&>).

Êlr,ntonine.L'urine des personnes ayant absorbé de La san-tonine se colbre en rouge en présence de soudeou de potasse caustique. Si on I'agite avec de I'al-cool amylique, la matière colorante Pâsse dans lacouche alcoolique (difiérence avec les anthra-quinones qui ne communiquent pes la colorationrouge à I'alcool).

r17

Page 134: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sxa,men du fiquide cépha,lo-rû,Ghidien.Remarque s préIiminai.r es.

La ponction lombaire (faite dans le but de faciliter le dia-gnostic) se pratique toujours sur le malade à ieun. Ir faut enmême tempi faire une prise de sang veineusJ. on soumettrale liquide à la centrifugation aussitôt après en avoir prélevé laquantité nécessaire pour la numération des lcucocytes.

Nurnérati,on des leucocytes.Dans une pipette compte-globules blancs, on âspirela solution colorante suivante jusqu'au niveau dela division r :

Acide acétique glacial .

Violet de méthyle2rOorI

Eau distillée q. s. pour 5o,oPuis, on charge la pipette du liquide céphalo-rachi-dien fraichement recueilli jusqu'à affleurement dutrait roetl'on méIange evec soin. On utilise pour lanumération la chambre compte-globules de Fucns-Rosnxrnu,. Les premières gouites qui s'écoulentde la pipette ne doivent pas être employées: on enrejettera_ donc quelques unes avant de procéderau remplissage de Ia cavité,. On compte tous lesglobules blancs compris dans le quadrillage et I'onmultiplie par '/o le drifire obtenu. A l'étai normal,le liquide céphalo-rachidien renferme r à j leuco-cyteg pa1 millimètre cube. La présence de plus dero globules blancs par mmc. est déjà le signe d'unétat pathologique. 6 ù g leucocytes reprtsententune quantité limite.Si I'on veut faire un exatnen cytologique du liquide céphalo-rachidien, il faut le soumettre au préalable à une centrifuga-tion rapide pendant zo minutes.

II8

Page 135: E.Merck - Techniques de chimie médicale

I,iquide cépha,lo'rachldlen

Après avoir dêcenté,le liquide clair surnageânt' on -aspire le

dËpôt dans une pipette fine; le contenu de cette pipette est

eniuite réparti sur plusieurs lames, On l'étale après I'avoirmélangé a"ec one goutte de sérum sanguin'

Réactifs:Acide acétique glacial pr. anal' <<Met&'>>'

Violet d'e métbyle pr. anal. <<Mer&>t.

Exarnen d'u sêd'inxeflt.

Le sédiment étalê sur les lames doit être séché

aussi rapidemlttt^ que possible (à.l'étuve s'il en

exisre une) puis û{e pêndant e minutes paf I'al-cool méthylique.1ère prépitation : Colo ration pM Lt méthode de

Gtrtso, de PnppENHETM ou de Lntstrue" (p. 5-7).2ème préparution: Coloration par La méthode de

Gurra (p.t68).3ème piep*""fion: Coloration des bacilles tuber-culeux (p. r7o).

Xlxemen du liquide cloir.Rêaction à l'or colloidal (d'après Lrncn).

Cette réaction exige de la verrerie d'une propretéabsolue.Tous les récipients doivent être rincés très soigneusementavec de l'eau i1gùe chaude (4 parties d'acide chlorhydriquepouf une partie d'acide azotique. Utiliser Io cmc. du mélange

poot le dettoyage de 5 tubes à essai au maximum)' (Tra-vailler sous la hotte. Attention à la projection des gouttes

de liquide ! Eviter de respirer les vaperrrs.) La verrerie est

ensuiti lavée très soigneusèment à l'eau bidistillée jusqu'à,dis-parition de toute traJe d'acide. Puis on Passe les vases à ûltrerit les tubes à essai à la vapeur: c.-à-d. qu'on y chasse de levapeur à I'aide d'un tubc deux fois coudé à angle droit dontl'ùe des extrémités communique avec un ballon dans lequelon fait bouillir de I'eau. Lorsque cette dernière opération est

I19

Page 136: E.Merck - Techniques de chimie médicale

effectuée, on entoure les objeæ de serviettes ou de papier et_on

les porte à l'étuve où ils sont séchés et conservés jusqu'àleur utilisation.I_1, n'est possible à'obtenir une solution colloid,ale parfa;te qa'àla condition d'e sournettre les obiets d,e aerrerie nécessiâresà ce nettoyage rigoureux.

Prêparation d,e la solution d,'or colloîd,al.Tenir prêt dans un ballon de 5 litres, en verred'Iéna, de I'eau fraîchement bidistillée. Dans unmatras taré de roo cmc., préparer une solution decarbonate de potasse ù zolo; dans un second matras,une solution formolée à r olo. Utiliser pour ces opé-rations de l'eau bidistillée. L'eau bidistillée, 1essolutions de formol et de carbonate de potasse nedoivent être conservées plus de z4 heures.Dans un petit flacon en verre d'Iéna bouché àl'émeri, dissoudre r gr. de chlorure d'or dansr o cmc. d'eau bidistillée. Puis prélever à I'aided'une pipette or2 cmc. de cette solution et la verserdans un vase à filtrer en verre d'Iéna sans entoucher les parois. Ajouter zoo cmc. d'eau bidistil-lée, agiter avec soin et additionner de r ,z c:rnc. dela solution de carbonate de potasse à zoto.On déternrine la quantité nécessaire de carbonate de potasse(celle-ci dépend du degré d'acidité dc la solution de chlorured'or) en préparant plusieurs solutions avec des doses decarbonate variant entre clles de * oro5 cmc. La dose né-cessaire est reconnue paî comparaison des hydrosols d'or ob-tenus. C'est la méthode la plus simple pour trouver la doscoptima: celle-ci oscille en général entre rrz et rr3 cmc. (* o,t).Après avoir agité âvec précaution les solutions dec,hlorure d'or et de carbonâte de potesse pour efiec-hrer le mélange, celui-ci est ra.:pi.d.enzent porté à1'ébullition.

lzo

Page 137: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Aûn d'obtenir un hydrosol d'or utilisable, il est très important

de faire bouillir pfomptement le liquide et de se conformer eo

tout très exactement aux prescriptions données. 11 est néces-

saire eussi de suivre fidèlement 1es instructions eû ce qui con-

cefne la dimension des récipients à employer et de s'en tenir

aux quantités prescrites de réactifs'

Dès {ue des grosses bulles commencent à crever à

la s,riface du liquide, on y verse très vite' à l'aided'une pipette jaugée de z crnc.' par Petites quan-

tités à ia fois, à c*c. de formol à r p. cent. Eloigneraussitôt le becher de la flamme. Agiter d'un mouve-ment lent et régulier de façon à soumettre leliquide à une rotation continue.

(Faire éteindre le gaz paf un aide après avoir ajouté la solu-

tion de formaldéhyde; entourer le verfe d'une serviette pliée

et agiter d'un mouvement précis, si possible étudié à l'avance).

Au bout de 3 à + minutes, il se produit une légèrecoloration rôse; on continue à agiter : f intensitéde la couleur augmente. L'opération est terminéequand la couleot-.tt devenué stable et d'un rougerr'itr.or. foncé (au bout de 6 à ro minutes environ).

Une solution d'or colloÏdal bien préparée doit présenter une

coloration rouge vineux; examinée par réflexion, elle aura uû

aspcct légèrement trouble, par transParence elle paraitra d'ua

fouge éclatant. Lcs solutions colloidales bleues et jaune rouge

sont inutilisables. Si I'hydrosol a un léger reflet bl.euâtre, ilest hypersensible (hydrosol mou); il est hyposensible (hydro-sol dur), lorsqu'il possède une coloration vermillon.

Il convient de ne préparer de cette solution que laquântité nécessaiie pour une durée d. 4 à 6 9e-àaines. L'établisseÀent d'une courbe nécessite6o cmc. de solution.

Liquide cépha,lo-ra,chidlen

rzT

Page 138: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Cechntque.Le liquide centrifugé limpide (il ne doit conreniraucune trace de sang) est réparti dans une série detubes à essai, de la façon suivante : orZ cmc. deliquide céphalo-rachidien sont versés dans le pre-mier des verres, puis additionnés de r,B èmc. dtunesolution de chlorure de sodium à o,4oto. Dans cha-cun des tubes suivants, on dépose r cmc. de la solu-tion de chlorure de Na à o,+rt'. Prélever ensuitedans le premier tube r cmc. de Ia" solution duliqui{e rachidien au dixième er Ie reporrer dans ledeuxième tube. Prendre dans le dèuxième tuber cmc. de la solution et le reporter dansletroisièmeet ainsi de suite . La gammé des dilutions dans lestubes de r à ro est en progression géométrique:

r er tube : dilution du liquide raclidien : r lrozèmetube: ,, ,, ,, ,, t lzo3è-"fube : ,t ), ), ), r l+o4httube: )' " ))

.t lirrri o"tfit".Le dernier tube sert de témoin et ne contienÉ quer cmc. de la solution de chlorure de sodium.On prélève dans le flacon contenant l'hydrosol d'or,6o cmc. du liquide que I'on verse dâns un petitflacon de roo cmc. (ne devant servir qu'il cetusage). A l'aide d'une pipette de ro cmc. (unique-ment destinée à cet emploi), or verse ensuite d'unseul goup rapide, dans chacun des tubes, 5 cmc. dela solutibn Colloidale. Puis on agite fortbment et,après ro minutes de repos, on lit le résultat de Larê,action. La lecture définitive ne se lait quez4 heures après.

r22

Page 139: E.Merck - Techniques de chimie médicale

I,iquide eéph a,lo-ra,chidien

Les courbes reproduites ci-après sont purementscJrématique s et-de dimensions exagérées. Elles sontuniquement destinées à montrer 1à façon d'obtenirune illustration graphique de la réaction. Il estévident qu'on peut également y faire figurer toutesles forrnes dè tranJition et tous les états inter-médiaires. Sur ces graphiques' les courbes de lasclérose en plaques e1 de la poliomyélite n'ont pasété reproduites; de même, il n'a p eg étéltenu cgAptede I'importance de I'examen du liquide rachidienpour le diagnostic de I'hémorragie et des tumeurscérébrales.La courbe de I'hydrosol d'or peut encore être exprimée pardes chifires, par exemple,Syphilis latente oLlzr rL/zLl+ooooooTabes . )

Syphilis cérébro-siirr"t" '.1 otl' rllz z trlttlz o o o o o o

Paralysie progressive 5 5 5 5 5 5 5 4 3 2 r o

Méningite purulente . o o o o r 2 5 5 + 3 2 |Méningite tuberculeuse . o o o o r 2 2 2 r o o oo:rotlg€ r:rouge violet 2:violet3 : bleu 4: bleu clair 5 : blanc

Réactifs:Carbonate d'e potassium pr. anal. <<Merckn.

Formald.ébyd.e D. A. B. 6 <<Merck>>-

Chlorure d) or (Chtorure d" or crist. iaune D.Ap-V. j <Merch>>)'

En ce qui concerne la valeur et le sens des dia-gnostics qui se basent sur I'examen du liquid^e cé-

[halo-rachidien, on se reportera avec intérêt audrapitres dus au Prof. LeNcp dans le ttaitê' deKnius et Bnucscn, <Spezielle Patbologi.e und Che'rapie innerer Krankhei.ten>>. Pour les méthodes deséio-diagnostic avec le sérum sanguin et le,liquidecéphalo lradridien (déviation du complément:

r23

Page 140: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Courbes f,e I'hydrosol d'or (schématflqu.es).

sÈÈÈs$$1:10 eO 40 80 ,60 JeT An* '\r br s a I Èf1

-

È '\l l} Oô

bleu Ircuqe

rouge 0

violet 2

bleu 3

btru Iclair

blanc 5

--r

- I{éningite purulenre [00000141j24112 2100]susuuuuH : Méningite tuberculeuse [0 0 0 0 0 1'tft Lrla rl, tlr-O O O1

$È S S sÈ Rt^tlo zo 40 to 160 Jao 6qo \ è{ \i) S R R Èv

Syphiliq u/m i0 0 111r tlft 00 0 0 0 0 0JTabes [0 1 3% 3t/s 2 0000000]

- lTabes [0 1 3% 3t/s 2 0000000]- ISyphilis cérébro-spinate[21l* 2rl+ 4"rlt lrltSrla 2 1 0 0 0 0 0]

Paralysie progressive

[18[+ Itl+ 18le 48lt 481* 48fu 48lt $lt 2\O A Ol

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Page 141: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Liquide cépha,lo-ra,chidien

Bonoer -GeNcou -\TIssERMANN -Nussrn -Bnucr etréaction de floculation: Slcrs-WITEBsKY [réactioncitochol]Kn uN) auxquelles on attribue actuelle-ment une valeur absblue, on se référera aux dis-positions prises Pû la Commission sanitaire dui{eich et 1è Bureaï d'hygiène de la Société des Na-tions. Ces méthodes sont soumises au contrôle del'Etat; on trouvera toutes précisions les concernantdans les manuels, traitéô et autres publicationscorrespondantes.

Réactàfs nécessaires pour Ia technique d.e Wassermann:uoir aux réactifs pàur le sérod.iagnostic d,e I'a syphilis(pan;e iaune d,e cet ouurage).

Béaotion tu mastic (EuLnurr,, J,Lconsrxraa.r Klrr.l).Réaction (normomastic> d'après Kafka.

Principe.Le tiquide céphalo-rachidien pathologique dont les caractèrcsnormau:r sont modiûés, détermine I'apparition d'un troubleou d'un dépôt dans des solutions de mastic d'une concentra-tion déterminée.

Préparation de la solution d,e tnasti.c.

On dissout à chaud et cn agitant Io gf. de mastic dans roocrnc.d'alcool absolu. Cette solution est maintenue pendant 48 heuresdans la glacière, puis ûltrée. Elle doit être conscrvée ù zo'dans un iécipient âe couleur foncée. Au moment de l'emploi,on prépare avec de I'alcool absolu une dilution à r/ro qu'onajoute ensuite goutte à goutte, daas I'espace de 6o secondes,

à 4o cmc. d'eau ftaichement bidistillée. Avant d'utiliser cettesolution, on la laissera reposer 1/2 heure ù zoo (<maturationrde la solution).

Ess ai.s préliminaires.On détermine la sensibilité de la solution de mastic <mûrie> en

la diluant avec un volume égal d'une solution de chlorure de

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Page 142: E.Merck - Techniques de chimie médicale

sodium aux concentrations de orr à r o/o et au delà. Il ne doitse produire un précipité qu'avec une solution de Nacl d'aumoins or8o7o.

Cechnigue d,e la réaction.Prendre re tubes à essai. verser dans rr de cestubes or5 cmc. d'une solution de normosal ou d,unesolution de sel de cuisine à o,8o7o légèrement alca-linisée avec du carbonate de soude (é,oo5'lo). Dansles tubes r et zr Tjoyter o,.5 cmc. de liquidË céphalo-rachidien limpidé (non hé-morragiq"e).

$p"et avoir bien mélangé, pré-lever' o, ç cmc. dela solution contenue dan--s le tube 2 eti., ,r.rr."dans le troisième tube. Prendre ensuite o,S cmc.dans ce troisième tube, les porter dans le {aot" r,ainsi de suite. Les derniers o,s cmc. provenànt duv2ème tube sont jetés. un tube-renfeàant unique-ment de la solution saline ou de norïnosal serf detémoin.A I'aide d'une pipette, introduire dans chacun destubes o,5 cmc. de la solution de mastic, mélangeren

-secou ant I fois, puis laisser reposer à I'abri-de

la lumière directe ïu soleil. La lecture des ré-sultats se fait aprè-s 24 heures. L'intensité de l'opa-cité produite au bout de ce temps s'exprim.^.r,degrés (t, z, 3, 4, 5 dont chacun

-est subbivisé en

a. et b) que I'on porte dans un graphique sur laligne des.ordonnées; les raux dJdiiutiàn ('tr, ,/,,tl$'/e.etcJ ggnt portés en abscisse. Comme $our laréaction à I'or colloidal, ces courbes p.onàt êffeexprimées par des chifires, par exemple:Syphilis cérébro-spinale :

r,î 41 2, It

abbI, 2t 4tbbb

J, J,e,a

rroa

tz6

Page 143: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Liquide cépha,lo-raehidlen

Sclérose en plaques:r, (2,) + J,babb

1C

tis$

Légende du grapbique: Hu=ru=ruEtHr--

ataaaaaataaaa

-a-a-a-a-a

2lrbb a

courbe normalesyphilis cérébro-spinaletabesparalysie progressive

Jtf'3bbb

Réactils:lllastic d,u Lepant D.A.B.6 choisi <<Merck>>.

Alcool absolu pro anal. <<Mer&>.

Dosage de I'albumine dans le liquidecéphalo-rachidien.

l.lProeédd de Borrenrs-Baailrlnnn,c-gTorrrxow.Princôpe.

Lorsqu'un liçide ne renferme que ogr.o33 d'albumine parlitre, la réaction de HsLLpn ne devient positive qu'après z à

3 minutes. On effectucra donc cette réaction sur une gâmmede dilutions du liquidc céphalo-rachidien.

Cecbnique.Diluer le liquide rac.hidien au dixième, au ving-tième etc. cornme pour Ia rêaction à 1'or colloïdal.

r27

Page 144: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Avoir une série de tubes à essai; dans chacun d'eux,placer r cmc. des difiérentes dilutions. A I'aided'une capillaire pas trop efiilée, faire glisser danschaque tube, sous la couc.he de liquide dilué' 1/g crnc.d'acide azotique concentÉ. (La capillaire doit êtresoigneusement essuyée avec du papier filtre aprèschaque prélèvement d'acide azotique). Après r mi-nute d'attente, examiner les tubes contre un fondsombre et rechercher celui qui ne présente pas en-core de trouble. Celui des tubes dans lequel l'an-neau n'apparatt qu'au bout de z à 3 minutes, con-tient o,o33o7* d'albumine.Ce chifire multiplié par le taux de la dilution efiec-tuée dans le tube donne la valeur de I'albuminepour r ooo. A L'étet normal, le liquide céphalo-rachidien renferme orz à o,3ol* d'albumine. Cetteréaction ne peut se faire qu'avec un liquide totale-ment dépourvu de toute trace de sang.Avec les modifications appropriées, cette méthodeest aussi applicable aux dosages de I'albuminedans I'urine et d'autres liquides. Elle donne desrésultats sufiisamment précis pour la clinique.

Réactils:

Sérum pbysiologique à o,4olo (Chloture de sodium pr. anal,.

<<Mer&>).Acide azotiquc (Acid'e nitrique D - r,4o pr. anal. <<Merù'>.)

P. Béactlon de lTortrn-Arnlt.Pri.ncipe.

Lorsqu'on dépose à la surface d'une solution saturée de sul-fate d'ammonium une couche de liquide céphalo-rachidien, ilse produit un précipité de tbrine-globuline.

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Page 145: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Iriquide cépha,lo-ra,chidien

Cecbni.que.Faire glisser soigneusement r cmc. de liquide cé-phalo-radridien à la surface de r cmc. d'une solu-tion saturée de sulfate d'ammonium en évitant toutmélange. Dans les états pathologiques, il se pro-duit après 3 minutes, au point de contact des solu-tions, une zone trouble ou une opalescence nette.Al'étet normal, il ne se développe pas de trouble;on observe tout au plus une très légère opalescence.La solution de sulfate d'ammonium doit être saturée à chaud;après I'avoir laissé refroidir, oa la ûltre. Cette solution ne doitpas présenter une réaction acide. Si elle devient acideaprès un repos prolongé, il faut y laisser tomber quelquesgouttes de solution ammoniacele pour lui faire reprendre soqcaractère amphotère.

Réactifs:Suffate d,'ammonium pr. anel. KMer&rr.Ammonieque en solution pr. anal. ç.Mer&t>.

t. Béa,ction d.e P.nrov.Principe.

Les globulines sont précipitables per une solution aqueuse,saturée, de phénol (réactif de Pruor).

Cecbnique.Porter une petite quantité du réactif sur un verrede montre, puis, à l'aide d'une pipette que l'onappuie sur le bord du verre, y laisser couler unegoutte du liquide à examiner. Un très léger louche,à peine visible, peut encore être considéré commenormal; dans les états pathologiques, le trouble estplus net. Le degré d'opacité peut être exprimé parles signês *, ** et +++.

t"9

Page 146: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Le taux normal de I'albumine dans le liquide est environ dcorJoloo. Les réactions décrites ci-dessus ne donnent dcs ren-seignements valables que quand le liquide ne contient aucufletrace de sang. Ces réactions pcuvent cependant se pratiqucr(sous toute réserve) avec du liquide rachidien hémorragique,s'il a été soumis pendant une heure à une centrifugationd'abord lente, puis très rapide; il est indispensable, dans cecsr que le liquide soit fraichement prélevé.

Rêactif :Phénol lâquéfié D.A.B. 6 <Mer&> ( solution aqueusc, s ataré e ).

Exa,men du guc ga,str.ique.Acldc chlarhydrlque ù tétat llbre,

Recb erch e qualitatiue.lo Par le rouge Congo.

Un papier réactif au rouge Congo humidifié virenettement au bleu quand le suc gastrique contientde l'acide chlorhydrique libre. S'il ne prend qu'uneteinte légèrement bleu àtre,l'acidité du liquide peutêtre due à la présence d'acide lactique.

Réactif :Papier réactif au rouge Congo D.A.8.6 <<Merck>>.

Par le réa,etif de (Êituznrrne.

Dans une câpsule de porcelaine, 3 à + gouttes deréactif sont additionnées d'une quantité égale ducontenu gastrique filtré, puis Ie tout est évaporéà siccité au bain-marie.La présence d'acide drlorhydrique se manifeste en-core à la concentration de oror o/o pat Ia forma-tion d'une pellicule brillante rouge sur le fond dela capsule.

r30

Page 147: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Suc ga,striqne

Réactil:Rêactif d,e Gùnzburg <<Merdk>. Ce réactil se corn?ose d'ez gr. de pbloroglucine (exempte de d,i-résarcine) pr. anatr.<<Merck> et d,e r gr. d,e aanilliae D.A.B.6 (<<Merck>>)t ensolution àans 30 gr. d"alcool absolu pr. anal. <<Mer&n.

Actdttë totalc, Acide ûlorhyd,rlqa,e llbreet combiné.

Dosage.Ajouter à ro cmc. du contenu gastrique filtréz gouttes de diméthyl-aminoazobenzol (en solutionalcoolique à o,ro/o)r puis 3 gouttes de phénolphta-léine et titrer à l'aide d'une solution décinor-male de soude caustique.Le virage du rouge à I'orangé est considéré commerer terme de la réaction: le nombre de centi-mètres cubes employés, multiplié par 0,0365,donne la quantité d'acide chlorhydrique libre con-tenu dans roo cmc. de suc gastrique.Continuer de titrer jusqu'à ce que la teinte orangéepasse au jaune citron et que la goutte suivante duÉactil ne change plus I'aspect de la solution (eè*eterme du dosage).Continuer l'addition d'alcali jusqu'à I'apparitionde La teinte rouge de la phénolphtaléine (3ème

terme du dosage). Le nombre de centimètres cubesde NaOH employés en un point intermédiaireentre ls 2èmeet le 3èmeterme, multiplié par 0,0365,donne la somme totale d'acide chlorhydrique libreet d'acide chlorhydrique combiné contenue dansr oo cmc. de suc gastrique. La totalité du nombrede cmc. employés, multipliée par o,o36j, donneI'acidité totale.

I3I

Page 148: E.Merck - Techniques de chimie médicale

En cas d'absence d'acide drlorhydrique libre, ontitre par I'acide chlorhydrique N/ro. Le déficitd'acide c,hlorhydrique s'exprime en pour cent desuc gastrique.

Réactàls:

Diméthylamï.noazobenzol (tndicateur <<Merck>).

Solution d,e phénolphtalétne r +gg <<Merch>.

Acîde lacllqae.RecJrerche qu alitative.

e) 5 cmc. de suc gastrique ûltré sont agités- dansun entonnoir à robinet avec 20 à 30 cmc. d'éther(exempt d'alcool). La solution éthérée est ensuiteabandonnée à l'évapor ation. Reprendre le résidupar une petite quantité d'eau et ajouter la disso-lution à une quantité égale de c.hlorure ferriqueâqueux ( I gouite de solution de perchlorure de fer*zo cmc. d'eau). Comparer la coloration obtenueâvec celle de la solution initiale de perchlorurede fer.Si la concentration de I'acide lactique est élevée,il se produit une coloration vert-clair due au lac-tate de fer.b) On peut aussi ajouter à l'extrait éthéré le réaaifdtUrrnlMANN (constitu é par 25 cmc. de solution dephénol à r o/o * r goutte de la solution de per-Zùlorure de fer ofiicinale). La teinte vire alors aujaune vert. La, décoloration de la' solution peutdéjà se produire par l'acide chlorhydrique.Cette réaction permet de reconnaltre tous les acidesà fonction alcobl, mais dans le suc gastrique I'acidelactique seul entre en considération.

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Page 149: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sue ga,strique

RéactiJs:a) Ether, D. - o,720, pr. anal. <<Mer&>>.

Solution d'e perchlorure d,e fer pr. anal. <<Mer&'>> r gouttepour zo ct c. d'eau,b) Phénal D.A.B.6 <<Merck>> en solution à tolo-

Soluti.on d'e perchlorure de ler pro anal. <<Merck>.

Sang.Neutraliser la bouillie gastrique non filtrée, maisbien mélangée, par du carbonate de soude ensolution à ro./' (contrôler au papier de tournesol);agiter €t, après quelques minutes, épuiser Pall'éther. Efiectuer sur Ia solution filtrée \a réac-tion à la benzidine décrite dans les chapltres ffai-tant de La recherche du sang dans les fèces etI'urine.

Réactifs:Carbonate d.e soud.e (Cerbonate d'e sodium crist pr. anal.<<Merck>>).

Etber pr, anal. <<Merck>>, D:ot7zo.Benzidine pour la rechercbe d,u sang aMerc&>> ou corn-primés àe benzid,ine <<Merck>>.

Fertnents.Pepsine.

La recherche de la pepsine est basée sur le pouvoirdigestif du suc gâstrique sur la fibrine ou le blancd'æuf .

On prend z petits tubes à essai: dans cfracun d'euxon introduit , cmc. de suc gastrique et un petitfragment de fi'b"ine ou de blaic d'æuf coagulé. Onverse en outre dans I'un des verres z à q gouttesd'acide chlorhydrique à 3vo.L'albumine est dissoute clans les deux tubes quandle suc gastrique est normal. Si la pepsine f.ait dé-faut, I'albumine (ou la ûbrine) n'est digérée dans

r33

Page 150: E.Merck - Techniques de chimie médicale

aucun des _tube!; si c'est I'acide chlorhydrique quimanque, elle n'est digérée que dans le tubé adài-tionné d'acide chlorhydriquè.

Ilrblerment.ro cmc. de lait frais, non bouilli, sont mélangésâvec ro gouttes de suc gastrique filtré et exacte-ment neutralisé par de la lessive de soude. Porterle tube dans une étuve réglée à 37.. La réactionest positive, si le lait se coagule enmoins de 3o mi-nutes. Vérifier encore une fois Ia, réaction duliquide: elIe doit être resrée neutre.

Iripaso.La recherche de Ia lipase est basée sur sa pro-pr.iété d_e dédoubler les graisses: les acides grasmis en liberté colorent en rouge la teinture detournesol.Placer dans deux tubes à essai du suc gastrique,faire bouillir le contenu de I'un afrn d'y détruirele ferment. Verser ensuite dans chacun- des tubesune. petite quantité d'une émulsion neutre degraissesr çluelques gouttes de teinture de tournesol,et de la solution alcaline, jusqu'à I'apparition d'unelégère coloration bleue. Abandonner à l'étuveà 37". La présence de lipase se manifeste par lepassege de la teinte bleue au rouge.

Réactifs:z4.cid.e chlorhyd.rique à Jolo (préparé par dilutton àe l'aciàechlorbyd,rique, D : rtr24 pt. anal. <<Mer&>).Solution de soud,e caustique (Sod,ium hyd,rique pur, en solu-tion, pr. anal. <<Merckt>).Ceinture d,e tournesol, ind,icateur <<Merch>>.

Carbonate d.e soud,e (Carbonate d,e sodium crist. pr. anal.<<Merckt>).

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Page 151: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Liquides de ponetion

Exa,men des liquides de Ponction'(Liquide céphalo-rachidien v. p' rr8.)

Transsu.dats.

Ils possèdent une coloration jaune clair légère-ment verdâtre et sont le plus souvent transparents.Abandonnés à eux - mêmes, ils forment aprèsquelque temps un léger dépôt gélatiniforme fibri-."n*. Leur

-densité est relativement peu élevée;

elle oscille entre r'oo5 et r'or5. Par rapport aux

exsudats, leur teneui en albumine est faible, ne

dépassant guère' en gén&e\ Z1Jolo.

Exsudats.

On distingue, selon leur composition, les exsudats

séreux, hémorragiques, purulents, sanieux. Leurdensité est supérfu,tre à r,or8; leur teneur en albu-mine dépasse toujours 2,Jo/o (mais il n'est pas Pos-sible, d'àprès le iaux de I'albumine, de distinguerun exsudàt d'un transsudat).

Dtfférence entre les exsudats et les transsudats.

Contrairement aux transsudats les exsudats, con-tiennent une substance albumineuse précipitablepar I'acide acétique; elle se manifeste dans leliquide filtré et acidifi é par un loucfre accentué oupi, un précipité. On la reconnaît au moyen_deia Éaction de RrvaLrA qui consiste à laisser tomberune goutte du liquide à examiner dans de l'acideacétique fortement dilué (z gouttes

- d'acide ecé-

tique - glaciaL pour r oo cmc. d'eau). S'il s'agit dlun

exsudàt, L^ goutte produit en descendant des

r35

Page 152: E.Merck - Techniques de chimie médicale

tralnées blanches nettement visibles; s'il s'agitd'untranssud at, la goutte se dissout immédiateàent.

Réacti.f:Âcid,e acétàgue glacial pr. anal. <Mer&>.

Béactlon de T.Lxru-AnL.Principe.

La stabilité de I'oxyde dc mercure colloldal en solution fuchsi-née est influencée par la quantité et la nature des matièresalbuminoldes contènues dans le sérum.

eecbnique de la réaction.8 petits tubes à essai sont garnis d'un centimètrecube d'une solution de chloiure de sodium ào,90/0.Verser dans le premier de ces tubes r cmc.

- de

liqujde d'ascite.(d. sérum sanguin, de liquide cé-phalo-rachidien), puis préparér des dilutions àtlz-tl27o comme pour la réaction au mastic. In-troduire ensuite dans chacun des tubes o,z5 cmc.d'une solution de carbonate de sodium à io'1, .tor3 _cyc.- du É,actil de T,lr,lre fraichement pré-paÉ (voir plus bas).

Interprétation d,es résaltats.Faire la lecture des résultats {c'est-à-dirc l'appréciation dutrouble ou du précipité) après une demi-heurg-puis après aheures et, enfin, au bout de z4 heures,Le ftaction doit être considérée conrme fortement -positive,si le précipité se produit immédiatemenr; elle n'cst q"à t"iute-ment positive lorsque le floculat n'apparait qu'au bout d'uncertain temps. La lecture peut aussi se faire en une seulefois, après e4 heuresi on appÉcie dans ce cas I'intensité de laréaction,d'après la hauteur du dépôt. si les tubes ne présententque de l'opacité, l'épreuve peut être considérée comme néga-tive. Pour que le résultat soit positif, il faut gue trois tubes

r36

Page 153: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Liquides de ponction

au moins renferment un précipité et que la floculation n'aitcoûrmencé qu'à la ditution de t/, ou à une concentration encore

plus élevée.

Réactùfs:

Soluti.on d'e chlorure de sodium pr. anal- <<Mer&'>> à o,go1o'

Solution d'e carbonate de sodium pr. anal. <<Merck> à toolo'

Réactif d,e Cahata.' un mélange à parties égales d,'une solu-tion d.e sublitné à o,5o1o (préparée auec le chlorure rner-curique conosi'f pr. anal. <<Mer&'>>) et à'une solution d'e

fuchsine à o,ozolo (obtenue par dissolution d,e la fucbsine<<Mer&>t, réactif D.A.B. 6).

Littérature: Jnzrnn, Schu. med'. I7scbr. r93o, P. 52 et 1934'

p. 1276; S*ouct, Ktin. IPscht. 1933, p. 9o5. Voir aussi

les Annales d'e Merck, r93+-

Reûerdte de la Pseudo-firacine-La pseudo-mucine se rencontre dans le contenu des .kystesonaiiqoes. Elle est mise en évidence Par la technique suivante:

Additionner 25 cmc. du contenu kystlque de quel-ques gouttes d'acide rosolique en solution alcoo-lique;-chaufier et ajouter goutte à goutte de I'acidesoifurique N/ror jusqu'à ce que Iaré,actionduliquidesoit légèrement acide, ce qui se manifeste par lepassage de la coloration au jaune. Porter encore,rne fàis à l'ébullition, puis filtrer. En présence depseudo-mucine, le filtrât est trouble; I'absence de

iseudo-mucine est révélée par la limpidité du li-quide filtré.

Réactifs:Acide rosolique pr. anal. <<Mer&>.

Acid.e sulfurique Nlrs \olution d,'acid'e sulfurique uolum.Lf n flormale <<Merck>).

Reûerû.e de liacid,e saccînique.L'acide succinique libre et ses sels sont caractéristiques du li-quide de ponction du kyste hydatique.

\37

Page 154: E.Merck - Techniques de chimie médicale

T,e liquide à examiner est évaporé jusqu'à con-sistance sirupeuse, puis acidifié pai dê I'acidechlorhydrique et épuis é-par I'alcool-éther. L'acidezuccinique passe dans I'extrait éthéré, qui l'aban-donne pM évapotation sous forme d'rine massecristalline. Si on la chaufie sur une lame de pla-tine, elle émet des vapeurs à odeur particulière,qui irritent fortement les muqueuses.L'examen microscopique monfre des cristaux hexa-go.naux ou des prismes monocliniques. On ne peutfaire un diagnostic cerrain de kystè hydatiqoei q,relorsqu'on a trouvé au microscope dei croihets budes membranes de 1'échinocoqu-e. Aujourd'hui lediagnostic se fait aussi par unè méthoàe de dévia-tion du complément; mais un résultat négatif n'estpas une preuve certaine de I'absence de lLydatide.

Urates.Le ïquide de ponction des cavités articulaires peutrenfermer dans les câs de goutte des crisiauxd'urate de soude que I'on identifie par Ia réactionde la murexide (vôir p.ro7).Pour s'assurer du diagnostic, le liquide sera soumisaux examens microscopique et bactériologique(cultures).

Elxa,men des cra,cha,tË.Remarques préliminaires.

Examen chimique.L'examen chimique des crachats se réduit en géné-ral pratiquementàIa recherche de I'albumine.Dans les cas d'ædème pulmonaire en particulier,

r38

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Cracha,ts

les bronches et les alvéoles sont remplies par unliquide à forte teneur en albumine. En vue dutràitement à instituer, il pourrait donc y avoir del'intérêt à savoir si des crachats, ilui paraissentædémateux, contiennent de l'albumine ou non. Lescrachats tuberculeux et pneumoniques contiennentnaturèllement toujours de I'albumine en abon-dance: leur examen n'ofrtira aucun intérêt au pointde vue du diagnostic ou du pronostic.

Arbumino-réa,ction.Agiter dans un récipient clos les crachats avec troisfois leur volume dtacide acétique à J

oô jusqu'à cequ'il se produise une émulsion à apparence homo-gène. Après filtration, la rec"herche de I'albumineest faite sur le liquide filtré (débarrassé de la mu-cine par l'opération précédente) d'après l'une desalbumino-réactions décrites au cJrapitre de l'examende l'urine, c'est-à-dire par addition de quelquescentimètres cubes d'une solution de femocyanurede potassium ou par ébullition.

Bsehereh.e du pns ou du sang da,ns ler erochats.I1 n'est pas possible d'identifier le pus ou le sangpet Ia méthode à la teinture de gaîac , étant donnéqu'une réaction positive est en général due à leprésence de salive dans les crachats.

Globules rouges et <ccellu.les de léslons errdiaquesrOn redrercihera sur la prêpantion colorée la pré-sence des éléments suivants: globules rouges, glo-bules blancs (les leucocytes à granulations éosino-philes se rencontrent en abondance dans les cra-

r39

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chats des asthmatiques), globules de pus et cellulesde lésions cardiaques. Celles-ci sont en gén&alplus volumineuses que les globules blancs et iouges;leur forme est ronde, ovalaire ou même car-tée,leurs contours sont nets. Elles renferment un noyâuvésiculeux, qui est très souvent caché par des gr^-nulations pigmentaires plus ou moins fines. - Lepigment possède en général une coloration jauneou brunâtre, ce qui le distingue du pigment nàir desuie qu'on rencontre dans presqrrè torrs les cre-chats. Ce pigment est ferrugineux et donne parconséquent la réaction caractéristique du fer; celle-ci s'efiectuera sur une préparatiôn séchée: pré-lever un fragment de crach at avec une aiguillê deverre (et non d'acier), étaler et laisser sâcher surune lame de verre. Truiter ensuite la préparationpar une solution de ferrocyanure de potassium àzoto additionnée de z gouttes d'acide chlorhydriquepuT. La présence de fer est révelée par une colo-ration bleue, dont I'intensité augmènte pendantles heures suivantes. Si le pigment est vierrx ous'il vient de se constituer, il ne donne pas cetteréaction.

Réactifs:Ferrocyanure d,e potassium pr. anal. <<Merck>>.

Acide chlorbyd,rique, D - t,r6 pr. anal. <<Mer&,>.

Fibres éla,stiquer.La présence de fibres élastiques dans les crachatse_st importante au point de vue du diagnostic. Ceséléments sont caractérisés microscopiquement perleurs doubles contours, leur indice dê réfractionélevé et, en particulier, par leur résistance àl'action

r40

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Cracha,ts

des acides et des alcalis. S'il est impossible deles identiter avec certitude par l'examen micro-scopique, on les mettra en évidence de La façonsuivante:Faire bouillir une cuillerée à soupe de crachatsavec une même quantité de lessive de soude ou depotasse à ro0/o; diluer le mélange avec trois foisson volume d'eau et laisser déposer dans un verreà centrifuger. Après z4 heures, prélever quelquesflocons du dépôt pour les examiner au microscope.Les fibres élastiques seront très faciles à recon-naitre. Leur présence est importante à constaterdans les cas de processus tuberculeux, d'abcès etde gangrène pulmonaires.

Réactif:Solution d,e potasse caustique (Potessium lrytdrique ?ur, ertsolution, pr. anal. uMerck>).

Crlstaux de Cru,ncor-LpYnnf,.La présence de cristaux de Cnencot-LpyDcN estcaractéristique des crachats asthmatiques. Ce sontdes octaèdres allongés, plus ou moins pointus,transparents, de couleur vert-jaunâtre.Pour obtenir une prép atationpouvant se conserver,durcir uneparcelle de cradrat pendant zominutesdans de I'alcool absolu, puis colorer evec de 1'a1-cool additionné de quelques granules de fuchsine etmonter au baume de Canada (en solution dans lexylol).La préparation ainsi montée est séûéeàl'air, fixéepar I'alcool absolu et soumise à une recolorationrapide par l'éosine-bleu de méthylène.

r+r

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Réactils:Alcool absolu pr. anal. qMer&r>.Fuchsine_ (Dâanant-fuchsine D. A. B. 6 cMer&n).Baume de Canad,a en solution d,ans le Xytot <<Merck>>.Solution d,'éosine-bleu d,e méthylène d,'après Giemsa<Merck>.

Crlstanx d'a,eldes gr&Ë.Les cristaux.d'acides grls se dissolvent parchaufiagede la lame; ils sont facilement solubleJ dans l'éthéret dans l'alcool chaud, par contre insolubles dansI'eau et dans les acides.

Cholertérlne.La cholestérine est facilement reconnaissable: ellese présente sous forme de lamelles rhombiquescaractéristiques, insolubles dans l'eau, les alCaliset les acides. Truitée par I'acide sulfurique, lacholestérine se dissout lentement, les bords descristaux prennent une coloration brun-rouge ; finale-ment il reste une gouttelette de liquide 6rune. Sil'on a ajouté au préalable du liquide de Lugol, onpeut observer le passage de la coloration dt brunau bleu rouge puis au vert et au bleu. Les cristauxde cholestérine sont très facilement solubles dansl'alcool chaud et l'éther.

Réactif s:Aci,de sulfurique, D : t,84, pr. anal. <<Mer&>>.Solution d,e Lugol, diluée, D.A.B.6 <<Merckt>.

Crista,ux d'hématofdine.Ils se présentent sous forme de lamelles brun rougeou rouge mêlées à de fi.nes aiguilles flexueuses.Celles-ci peuvent être réunies sôus forme de pin-ceâux disposés aux coins des tablettes. On lestrouve en général assez tarement.

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Cracha,ts

Beeherche des bacilles tubereuleu.x.On trouvera une description détaillée de la colora-tion du bacille tuberculeux ur pam,graphe: <Solu-tions colorantes et méthodes de coloration des bac-téries>,. p. ,.67. Il .:t donc inutile que nous redon-nlons ici des détails à ce sujet. Mais comme iln'est souvent possible de déceler l'existence desbacilles tuberculeux qu'après les avoir concentrésdans les crachats, nous allons donner ci-dessousI'explication d'un procédé de concentration.

Concentrati.on des bacilles dans les crachats parle procédë à l'antiformine.

L'antiformine est constituée par un mélange desolutions d'hypochlorite de soude et de potâssecaustique en proportion déterminée. Mettre dansun flacon stérilisé r o cnrc: de crachats additionnésde zo cmc. d'une solution d'antiformine à z5vo;secouer énergiquement, puis laisser reposer jm-qu'à ce que la solution soit limpide. Celle-ci estensuite diluée par addition d'un tiers de sonvolumed'eau distillée et centrifugée pendant une heureà un nombre de tours assez élevé. On rejette leliquide surnageant: dans ce but, retourner le verreà centrifuger sur un papier filtre et le maintenirdans cette position pendant ro minutes. Au moyend'une anse-de platine, rassembler le léger sédimenten grattant le fond et les parois du tube à centri-fuger; étaler sur une lame en une couche aussiépaisse que possible. On peut enduire la lame aupréalable d'une légère couche d'albumine glycé-rinée. La coloration se fait suivant le procédé quenous indiquons plus loin (p"g. r7o).

r+3

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Réactifs:Solution d'hypodtlorite d.e sod.ium D. Ap.V. 5 <<Merck>>.

Solution d,e potasse caustique (Potassium hydrique, en solu-tion, pr. anal. xMerck>>).

Un succédané d.e I'antùformine s'obtient d,'après le lotmuled,e K. Felix. (Mùnch. med^ l7och. rg74, p. 0e6; Annales d.e

E. Merck, éd,. françatse rQJJt p.Sz.)

Exa,men deg ma,tières léea,leg.Rechercbe du sa.ng d,ans les matières fécales(d'après Bors).

Etaler dans le fond d'une petite capsule de porce-leine une parcelle de fèces de la grosseur d'une len-tille en une cou&e aussi mince que possible. Intro-duire d'autre p#t un comprimé de benzidine dansun petit verre gradué contenant ro cmc. d'acideacétique

. à .jovo, l'écraser avec une .baguette de

verre, puis tltrer etlaissertomber quelques gouttesdu filtrat sur l'étalement de fèces dans la câpsule.En présence de sang, il se produit une colorationd'un bleu intense (ou verte) virant peu à peu aurouge cerise. Suivant la quantité de sang, la colo-ration apparaît après quelques secondes ou seule-ment au bout de r à z minutes. Lorsqu'il n'y apas de saûgr on n'observe pas de teinte bleue et ilne se produit eucune coloration rouge per la suite.La solution du comprimé de benzidine dans I'acide acétiquen'est utilisable que pendant zo à 3o minutes après sa pré-paration, c'est-à-dire aussi longtemps qu'elle demeure lim-pide; par la suite, elle prend une teinte brunâtre.Si I'on n'a pas de capsule en porcelaine sous la main, on peutfaire l'étalement sur un morceau de carton blanc ou sur uneplaquctte de verre placée sur un fond blanc. Il est indispen-

r.44

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lfotières féca,les

sable que la capsule, le carton ou la plaque de verre soientrigoureusement propres. Avant de procéder à l'étalement, ilsera bon par exemple de répartir une goutte de H2Oe sur lofond de la capsule ou sur le verre, qu'on passera ensuite dansla flamme. Le récipient utilisé pour la préparation de la solu-tion benzidinique doit aussi être d'une propreté absolue.

Réactifs:Comlprimés àe benzid,ine pout la recherche du sang <<Mer*,>>âci.de acétique à 5oo1o. Diluer une partie d.'acid,e acétiqueglacial, D : r,oJJ, <<Mer&>> aaec une partie d'eau d,isfillée.Eeu oxygénée (Perbydrol pr. anal. <<Merck>>).

Mati.ère sèche.Certains examens ne pouvant se faire que sur dessubstances sèches, on soumettra une partie des ma-tières fécales à la dessication. Dans ce but, intro-duire une certaine quantité de matière fécale dansune capsule de porcelaine tarée, puis concentrer eubain-marie à 5o-6o' jusqu'à poids constant, en re-muânt fréquemment âvec un; baguette de verre.

Axote total.T-e dosage de L'azote qui se fait d'après le procédéde Kjeldahl, s'efiectuera sur les màtières fraichesou, de préférence, desséchées. Afin d'éviter uneperte de NHc pendant la concentration des selles,on les additionn era,, avant de les sécher, d'environro cmc. d'une solution normale d'acide sulfurique.Après l'évaporation au bain-marie, placer la càp-sule à l'étuve pour rendre la dessicalion plus par-faite. Le destruction de Ia, substance organiques'efiectue par la méthode décrite eu doJage

-de

l'azoterésiduel dans le sang. Peser r gr. de m"atièresiche -et une quantité corréspondante, plus grande,de substance fraic;he.

t+5

Page 162: E.Merck - Techniques de chimie médicale

L'ammoniaque mis en liberté pendant la destilla-tion est recueilli dans une solution N/ru d'acide sul-furique. L'excès en est ûlu.é en retou t pat de lalessive de soude N/zo. On emploie le rouge de mé-thyle à titre d'indicateur. r cmc. d'acide N/ru uti-lisé correspond à omgr.56 d'azote.

Réactàfs:

Sulfate d,e potassiuttt crist. pr. anal. <<MercA>>.

SuQate d,e cuiare crist. pr. anal. <<Mer&>>.

Acid.e sulfuri,que (Acide sulfurique D - r,84, pr. anal.<<Merck>>) ou un mélange constitué par J uol. d,'acide sul-furï,que très pur { z uol. d,'acide sulfurique funant pour led.osage d.e l'azote à'après le procéd.é d"e Kield,ahl.Solution d,e soude caustigue (Sodium byd,rigue en sol,u-tion, exempt d,'azote pour le d,osage d,e I'azote d,'aprèsKield.ahl, D : r,J5 pr. anal. <<Mer&,>).Acid.e sulfurique N/ru (Solution d,'acid.e sulfwigue aolum.rf ,s normale <<Merck',rr' en prend,te roo crnc. et les étend,reauec rSo cmc. d,'eau).Solution d,e soud,e caastique Nf26 (Soluti.on d,e sod,iumcaustique aolum. Lf n normale <<lllerck)>t ên diluer roo cmc.a.Dec rSo cmc. d,'eau).Rouge de méthyle <<Merck>>.

Graisses.A l'état normal, les graisses ne s'observent qu'entrès faible quantité dans les matières fécales.,L'abondance des graisses, qui peut être une con-séquence de I'arrêt de I'écoulement biliaire, se tra-duit par l'aspect pâteux et visqueux des selles. AI'examen microscopique, les graisses se présententen général sous forme d'aiguilles massives, réuniesen faisceaux et constituées par des savons de chaux-Si I'on ajoute aux fèces de I'acide acétique con-centré et que I'on chaufie ensuite au bec Bunsen,

r+6

Page 163: E.Merck - Techniques de chimie médicale

llfa,tières féca,les

la graisse est mise en liberté sous forme de goutte-lettes. Pour le dosage des graisses, on peut re-courir à la méthode qui consiste à épuiser perl'éther (dans un âppereil de Soxhlet) lès matièresdesséchées après les avoir pulvérisées et trituréesau sable.

Pigments biliaires.Les selles ne renferment que rârement des pig-ments biliaires inaltérés; la couleur brune de fècésnormales est généralement due à Ia stercobiline.Un bon procédé de recherche des pigmenrs biliai-res consiste à triturer les fèces avec ro cmc. d'eau,puis à introduire de l'acide nitrique concentré aufond du récipient contenant la trituration. En pré-sence de pigments biliairesr on obtient une zonevert-émeraude (urobilinogène) à la limite de sépa-ration des liquides. on rèconnalt l'urobilitte à Itfluorescence verte que donne le filtrat d'une tri-turation de fèces avec une solution concentréed'acêtate de zinc.

Réactifs.-

Acid,e nitrique D : r,lo pr. anal. <<Merck>>,

Acétate d.e zinc, réactif d,u D.A.B.6 <<Mercb>.

Amidon.Triturer gros comme un pois de matières fécalesavec ro cmc. d'eau, porter le mélange à l'ébulli-tion et filtrer. Par addition de quelques gouttesd'une solution iodo-iodurée, on ob?ienf oneiolora-tion bleue en présence d'amidon.

r+7

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Ferment amylolyti.que (amylase).

Triturer dans un mortier 5 gr. de matières fraîchesavec 20 cmc. d'une solution de chlorure de sodiumà r o/o jusqu'à ce que le mélange soit parfaitementhomogène, puis laisser reposer pendant 3o mi-nutes à la température du laboratoire, tout cn re-muant de temps à autre. Introduire la triturationà parties égales dans z verres à centrifuger taréset centrifuger jusqu'à ce que les concrétions solidesse soient déposées. Le liquide surnageant est dé-canté et réparti dans 9 tubes à essai, de la façonsuivante : r crnc. dans le premier tube, orj cmc.dans le deuxième, CIrz1 clnc. dans le troisième etainsi de suite, ce qui revient à introduire dans c;ha-

cun dcs tubes la rnoitié du volume de liquide versédans le précédent. Le gème tube ne renferme plusque o,oo3g cmc. de centrifugat. (Ces dilutions se

font avec une solution de chlorure de sodium àro/0.) Verser ensuite dans chaque tube 5 cmc. d'unesolution d'amidon à r e/0, obturer avec des bou&onsde liège ou de l'ouate et maintenir à 38" pendantz4 heures. Après ce temPs, remplir avec de I'eaujusqu'à r doigt du bord du verre et ajouter unegoutte d'une solution iodée N/ro. La moindre par-celle d'amidon non attaqué est décelée par une co-loration bleue.

Rêactils:Cblorure de sodium pr. anal. <Mer&r,.

Atnid,on soluble, réactil du D,â.8.6 qMerùv.

Solution d'écinorttiale d"iod'e (Solution d'iod,e aolum. tf t6normale <<Merck>).

r48

Page 165: E.Merck - Techniques de chimie médicale

lfa,tières fécales

Cancrétions solid,es.

Calculs biliaires.Les calculs de cholestérine pure sont blancs, cris-tallins, à surface lisse ou mamelonnée.Les calculs formés de couches concentriques decholestérine, sont colorés et présentent des facettespolies.Les calculs biliaires non homogènes sont coloréset constitués par des couches superposées; ils neprésentent pai de structure cristâlline nette.Les calculs de bilirubinate de chaux pur sont petits,très rnous et de couleur foncée.Les calculs non homogènes de bilirubinate de c.hauxprésentent des couches concentriques et contien-nent parfois un noyau central de cholestérine.Les calculs de sels calcaires sont constitués prin-cipalement par du carbonate de calcium.

r+9

Page 166: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Il[ode de pr.épara,tion desmilieux nrrtr.itifs pour lo ba,ctértologie.Bonillon ùe viande.

Le bouillon se prépare avec de la viande lralcheet dégraissée de jeunes animaux (viande de bæufou de cheval).Hacher la viand e, Ia faire macérer pendant la nuitdans deux fois son volume d'eau, porter le toutà l'ébullition pendant une heure et filtrer. Ajouterà r litre de bouillon ro gr. (: t'1.) de peptone et5 gr. (: o,J./o) d. chloruie de sodium. Avec quel-ques gouttes d'une solution de carbonate de soude,ajuster au pn : /,6. Chaufier ensuite pendant3o minutes à rooo, revérifier la réaction du liquide,faire la répartition dans des tubes à essai et itéri-liser e jours de suite pendant une heure àlavapeur.

Réactifs:Peptone sèche pour la bactériologie <<Merck>>.

Solution normale d,e carbonate d,e souàe (Soluti.on d,e car-bonate de sod,ium aolum. normale <<Merck>>).Palpier de tournesol bleu, roage, neutre D.A.B.6 <<Mer&>>.Ind,i,cateurs ?our la d,êtermi.nation d,e la concentration desions H à I'ai.d,e d"e soluti.ons-tatnpons d,'après Sôrensm<<Merck>t.

Ind,âcateurs (Phénolpbtalélne, bleu àe bromotbymol, rougede méthyle, rouge de phénol) <<Merck>>.

Papiers à filtrer <<Mer&>>.

trlilieu nntritif à la gélose (agaragat).Ajouter r 5 à zo gr. d'aga*esar coupé en petitsmorceaux à r litre de bouillon nutritif. Faire gon-fler pen dant plusieurs heures, puis maintenir pen-dant r heure à l'étuve réglée à rooo, alcaliniser,filtrer, répartfu dans des tubes à essai et stériliser.

r50

Page 167: E.Merck - Techniques de chimie médicale

lllilieux nutritifs

Réactif :Agar-Agar blanc, sous forme d'e tuyaux d'e plume <<Mer&n.

llllierr nutritil & la, gélatine.Ajouter roo gr. (rov') de gélatine en feuillesminces à r litre de bouillon nutritif . Chaufierlégèrement pour faire fondre la géIatine gonflée.Alcaliniser le liquide, filtrer, faire Ia ftpartitionet stériliser.

Rëactùfs:Gélatine nutritiue Prête à l'emploi <<Mer&>*

Gélatùne en feuilles <<Merck>>.

Milîeut nfirttifis-standard .Merû^La prép ar*tion de milieux de culture à l'aide desproduiis-standard <Merck> est à la fois facile, éco-nomique et sûre.Utiliser les milieux-standard I ou II:

Bouillon nutritif-sta,ndord I <<[ferekn.S'utilise pour la culture du pneumocoque' du strlP-tocoque,- de I'agent de l'érysipèle et du bacillusabortus.I1 sufiit de dissoudre à chaud zS gr. de poudredans r litre d'eau distillée et de stériliser pour ob-tenir un milieu de culture liquide d'une qualitéégale à celle d'un excellent bouillon' de viandepeptoné.

Boulllon nu.tritil-standa,rd II cctrlerck>.Dissoudre à chaud r j gr. de poudre dans un litred'eau distillée, puis

-stériliser. On obtient de La

sorte un milieu liquide très favorable à la culturedes microbes peu exigeants, en particulier desgermes intestinaux.

I5I

Page 168: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Agar nutritif-eta,ndord I <trferck>.On obtient un e,g t nutritif perfait par dissolutionà chaud de 4j gr. de la poudre dans r li*e d'eaudistillée et stérilisation du liquide.En raison de leur haute teneur en matières orge-niques, les milieux de culture-standard I sont à re-commander pour les bactéries de culture difiicile.Par addition de zà 5 gouttes de sérum pour 5 cmc"de liquide, on obtient avec ces milieux un déve-loppement optimum: aussi sera-t-il possible d'ycultiver sans difiiculté même Ie gonocoque.

Agar nutrltif-sta,nda,rd II strIerck>.La dissolution à chaud d. 35 gr. de poudre dansr litre d'eau distillée suivie de la stérilisation duliquide, donne un milieu particulièrement favo-rable pour la culture élective des bactéries patho-gènes de I'intestin en <plaques de gélose colorée>.Pour l'examen des selles, préparer les milieux co-lorés suivants avec I'agar nutritif-standard II :

I. Plaques d'ENoo: dissoudre un comprimé Ragit-Endo oMerck> dans roo cmc. de l'agar liquide.

II. Plaques de Dnrcnr,srr: dissoudre un compriméRagit-Drigalski <Merck> dans r oo cmc. de I'agarliquide.

Nous recommandons vivement les plaques d,e gêlosecolorée au bleu d,e bromothyntol (de préférence àcelles de Dnrcersxr). On les préperc en dissolvantun comprimé de bleu de bromothymol dansroo cmc. d'agar liquide. Les milieux au bleu debromothymol ont une teinte bleu ardoise. Les ba-cilles du typhus et de la dysenterie y donnent descultures d'un gris translucide, le colibacille y forme

r52

Page 169: E.Merck - Techniques de chimie médicale

llilieux nrntrflfffs

des colonies jaune d'or (avec diftusion de la teintedans tout le milieu); les staphylocoques et lesstreptocoques ne s'y dévelopPent que maigrement:leuri cultures présentent une coloration allant dublanc jaunâtreào jaune d'or. Le bouillon ou L'egarnutritif II additionné de glycérine se montre ex-cellent pour la culture du bacille tuberculeux.

Iros trlillenx nutrltits <trlorohr prêts à I'ernploitévitent de nombreuses opérations et simplifient lesrecherches bactériologiques en supprimant de longspréparatifs.Ces milieux ont une durée de conservation illi-mitée; ils sont à I'abri de la dessication et de toutealtération et sont absolument équivalents aux mi-lieux de culture fraichement préparés. Ils existentdans le commerce sous les formes suivantes:

r. Agar nutritif pour Ia culture en surface inclinée-z. Bouillon nutritif.3. Bouillon glucosé.

4. Milieu de culture de GmsNER.

5. Gélose lactosée tournesolée de DnrcaLSKI.6. Gélose au vert malachite de Lôrplnn.7. Milieu de culture au tétrathionate.Il existe en outre Pour la préparation des nplaquesde gélose colorée>:

r. les comprimés d'Er,rpo.z. les comprimés de Dnra,q.lsKr avec ou sans violet

cristallisé.3.les comprimés de bleu de bromothymol.4. les comprimés de rouge Congo.

r53

^/

Page 170: E.Merck - Techniques de chimie médicale

trIilien nutritif de Connlnr-IDnrear/sxr.Prendre de la gélose nutritive à 3

olo faiblement al-caline (agar nutritif-standard II uMercku) et I'ad-ditionner de r % de nutrose ou caséine

'sodique.

(La nutrose peut être remplacée par de la peptôneà zv,).Ajuster au-pn : /,6, porter à l'ébullition pendantr heure et filtrer.Ajouter à eoo cmc. de ce milieu stérile z6 cmc. deteinture de tournesol et 3 gr. de sucre de lait bouil-lis.au préalable pendant 15 minutes. La mousseqgi le produit pat agitarion, doit offrir un aspectbleuâtre:-si ce n'est pas le cas, ajouter quelquesgouttes d'une solution chaude et stérile dé carbo-nate de soude. Lorsque le liquide a la réactionvoulue, y verser z cmc. d'une solution de violetcristallisé à o,r oto fraichement préparée et stériliséependant 15 minutes.

Réactifs:

Peptonc sèche pour la bactêriologie <<Mercktt.

Caséi.ne soàigue pour la bactériologie <<Merckn.

Ceinture de tournesol d,'après Kubel-Cien ann <<Mer&>>.

Sucre àe lait pour la bactêriologàe <<Merck>t.

Solution d,e carbonate d,e sodiurn uolum. normale (rMer&,n.

Violet cristallisé tout pur <<Merck>.

Compri.més de Drigalshi prêts à l'emploà aaec ou sansaiolet cristallisé <<Merck>>.

lGlélose laetoséo d.'Euno à la, Iuchsine.Ajouter à r litre de gélose nutritive stérile ro gr.de sucre de lait et S cmc. d'une solution alcoo-lique saturée et filtrée de fuchsine. Par addition

r5+

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Ifilienx nntritifs

de z5 cmc. d'une solution de sulfite de soude (lo"effleuri) à roo/o fraîchement préparée, le milieunutritif est à peu près décoloré; il doit présenter,après refroidissement, une teinte chair en couchemince, et rose pâle en couche épaisse.

Rëactif s:Sucre d'e lait pour la bactériologie <<Mer&>>.

Solutùon d'e fuchsine <<Merck>>, alcoolique, saturée'

Sutf.te de soude (Sutfite d'e soà,ium crist. pt. anal- <<Mer&>)'

Comprimés d"Endo prêts à I'emploâ, <<Mer&>>.

Solution de B.l'nsrnx.ow.(pour le diagnostic difiérentiel des bacilles du groupe coli-typhique-dysentérique ) .

Dissoudre r o gr. de nutrose ou caséine sodique<Merck> dans dè I'eau, aiouter ço cmc. de teinturede tournesol (voir plus tôin) etl gr. de sel de cui-sine, puis compléter à r ooo èmc. pat de l'eaudisti[êe. Ajout"t ,rt" petite quantité,-soit t % d'unhydrate de carbone.La technique la plus simple consiste à préparer lemilieu de BensIEKow avec les comprimés de Bn n-srpKoril/ <Merck>. On obtient roo cmc. de ce milieunutritif par dissolution d'un seul comprimé dansr oo cmc. d'eau distillée; après avoir chaufié légère-ment cette solution étalon, on I'additionne de l'undes sucres suivants (à raison de r comprimé deo gr. 50 Pour 50 cmc. de liquid.) , maltose' man-nite, sucie de lait, sucre de canne, glucose. On peutégalement utiliser I'arabinose, le lévulose, la dul-cite, I'inosite, le rhamnose' la glycérine, l'érythrite,la dextrine, le rafiinose, le mannose, le galactose,I'adonite, le xylose etc. Ces milieux de culture sont

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distribués dans des tubes à essai et portés à l'ébul-lition deux jours de suite pendant zô minutes.

Réactifs:Caséine sod,ique <<Mer&> pour la bactériologie.Ceinture d,e tournesol à'après Kubel-Cientann <<Mer&>.Chlorwe d,e sod,ium crist. <<Merck>.

Gélose eu rorrge nentre.(d'après Or,nnrop-Dnrcelsxr).A I'aide du bouillon nutritif standard II, préparerun milieu à la gélose contenant o,3-o,j% d'egat.Sa réaction (contrôler au papier de tournesol), âoitêtre faiblement alcaline. Si nécessaire, neutraliserper le catbonate de soude. Filtrer. Ajouter au fil-itat 1o7o d'ure solution aqueuse, satuiée de rougeneutre et o, r J vo de glucose. Après avoir mélangé,répartir la solution dans des tubes à essai, à raisonde ro cmc. ( !) par tube. Stériliser à la vapeur pen-dant une demi-heure ( !). Refroidir rapidemeht à1'eau courante pour amener la solidification dumilieu (méthode rapide et économique).

Réactifs:Agar-Agar sous forme d,e tuyaux d,e plumes ou àe bâtons<<Mer&>>.

Papi.er d,e tournesol rouge, bleu ou neutre <<Mer&>>.

Solution d,e carbonate d.e soude aolum. normale <<Merckt>.Rouge neutre <<Mer&>>.

Glucose tout pur, anhyd,re <<Merck>>.

"Bonlllon glyeérlné de Srrnnu à la, fuchsine.Ajouter à roo cmc. de bouillon de viande j à6 gouttes d'une solution alcoolique, saturée, filfréede fuchsine, z cmc. d'une solution aqueuse à roolode sulfite de soude (non effleuri) fraîchement pré-

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Page 173: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ifilieux nu.trittfË

parée et I cmc. de glycérine. Distribuer dans des

iobes et stériliser. Ia solution refroidie doit avoirune couleur jaune d'or.yr" légke Ëoloration rosée ne^nuit pas à la réac-

tron, mals le milieu ne Peut être employé si IVcoloration est plus intensè. Ce bouillon est à Pré-server de la lulniare. 11 ne se conserve en gên&al'pas plus de I à l5 jours.

Rëactils:Solutîon alcoolique saturée de fucbsine'Sutfite d'e sodàum crist- pr. anal- <<Mer&>'

Gl'ycérine bid.istillée D.A.B. 6 <tMer&'n'

lltlieu de Bnrnn &u rhtmnore.r . Solution nutritive: phosphate disodique o gr'.50'sulfate d'ammoniaque I gi., citrate sodique triba-sique z gr., sel de cuisine 5-F!-, pePtone ogr'?5'rhàmnosé { Hr., eau distillZe rooo cmc. Fairebouillir juiq"în dissolution, fi1trer, répartir dans

des tubes à essai, stériliser.z. Le diagnostic des bactéries ensemencées se faità 1'aide dîune solution alcoolique ù tlroto de rougede méthyle.

Réactifs:

" Phosphate d'isodique (Phosphate<Mer&>>).Sulf ate d" ammoniaque (Sulf ate

de sod,ium æist. Pr. anel.

d'ammonùum fr. anal-

<<Mer&>>).

Citrate âe soude (Citrate d'e sod.ium ne*tte uMer&>|Chlorure de soude (Cblorure de sodium tout pur crist.<<Mer&>>.

Peptone sèche <<Mer&* pout la- bactériologie'Rhamnose (Isod'ulcite) <Mer&>.Rouge ile métlryle uffictùr.

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-/

Page 174: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Illlieu de trlnrssnn-Pnnyelsq-nrlr ù I'indol.Prendre du bouillon ordinaire à pn : /16r le porterà une température de 4oo, l'addiiionnêr de o gr. eode trypsine et de r o cmc. de &loroforme. Làisserà l'étuve pendant zg heures tout en agitant fré-quemment. Filtrer le liquide, faire une dilution auquart ,avec du sérum physiologique, distribuerdans des tubes à essai à raison dè j cmc. par tubeet stériliser pendant r heure à la vapeur.

- pour larecherche de I'indol dans les cultures, additionnerle milieu goutte à goutte d'une solution renfermant5.9T. de -paradiméthylaminob enzeLdéhyde, 50 cmc.d'alcool méthylique er 40 cmc. d'aciâe chïorhyd-rique. Le bouillon à la trypsine peur être remplâcéavantageusement-p?r un_ bouillon à o,roloo de tryp-tophane ou par le bouillon-standard II oMeréËr.

Réactifs:

Crypsine <<Merck>>.

D im é t b y I amino b enz al d, é hy d. e ? ar a- << M e r ck>>.

Méthanol pr. anal. <<Merck>.

Acid,e cltlorhyd.rique pr. anal. <<Merck>>.

Teehnique de I'enrflchlssoment des baollles tubereu-Ieux d.ans le sang par Ie ffel de bæuf.On se procurera à L'abattoir la vésicule biliaired'un bæuf venant d'être abattu. La perforer âvecun couteau et recueillft Ia bile dans un grand bat-lon. Porter à l'ébullition pendant r 5 minutes dansl'étuve à vapeur, répartii dans dei tubes à essaià raison de 6 à 8 cmc . pat tube et stériliser 3 joursde suite pendant zo minutes.Lorgqu'on est dans I'impossibilité de se procurerdu fiel de bæuf et dans certains cas paiticuliers

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Page 175: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Milieux nuhittfs

(expéditions, camPagnes etc.)' on _aura tout intérêtà ,tiiliser les tubeô de ublle four la culture d.e ba-cille typhique> d,'apr,às Ke,vsnn-Coxn mr (<Mercko)prêts à I'emploi, d'une contenance d. 5 et rocmg.Ôn peut aulsi remplacer le fiel de bæuf par leboui-llon-standard II <Merck> additionné de 5

o/o

de taurocholate de soude.

On ensemence aseptiquement dans les tubes debile 5 à B cmc. du sàng veineux qu'on laisse s'écou-ler de l'aiguille à ponction. On mélange par agi-tation.

Réactil:Cubes de bile pour la culture d'u bacille typhique d" aprèsKayset-Conrad,î.Caurocholate d'e soude <<Mercktt.

lftlleu de Prrnusc[rr a,u petit lait tournosolé(milieu nutritif pour la différentiation des germes du glouPetyphique: colibacille, bacilles typhique et dysentérique).

Diluer une certaine quantité de lait chaud par addi-tion de son volume d'eau, puis y laisser tombergoutte à goutte de I'acide chlorhydrique jusqu'àprécipitetion de la caséine. Filtrer, neutraliser Parle carbonate de soude, faire bouillir pendant uneheure à l'étuve à vapeur. Après avoir étê frLtréeune seconde fois et après vérification de sa rêac-tion, la solution limpide est additionnée de teinturede tournesol stérile jusqu'à coloration violette. Leliquide est ensuite réparti dans des tubes à cultureet stérilisé 3 jours de suite pendant r 5 minutes. I1est avantageux d'utiliserle miliea a.u' petit laittour'nesolé <Merck>> prêt à l'emploi (conservé dans lechloroforme). On n'aura qu'à le répartir dans des

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-a

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tubes à essai stériles et à stériliser une seule foisà la vapeur pendant r 5 minutes.

Réactils:Petit lait tourttesolé <<Merck>r prêt à I'emploi.Sol,ution yolum, normale d,e carbonate de sodiuttt <<Mer&ttSolution d,'acid,e chlorlryd,rique uolutn. ?rorma.le <<Mer&t>.Ceinture d.e tournesol d' après Kubel-Ciemann, <<Merck>>.

Boulllon de Tll,onnr.pour la culture dcs germcs anaérobies.

Couper 5oo gr. de foie en morceaux de la grosseurd'une noisette, ajouter r joo cmc. de bouiliôn-stan-dard I et chaufter le tout pendant r/s heure dansI'étuve à vapeur. Filtrer. Rincer les fragments defoie à I'eau courante. Répartir le bouillon limpidedans des tubes à essai à raison de 8 à r o cmc. pertgbg et ajouter dans chacun, z à 3 petits morceàuxde foie. Stériliser pendant, zo minutes à la vapeur(*"jg pas plu.s longtemps, de crainte que le foie nese désagrège).

lilfllou nutrltll de lronnr/nn.Ce milieu de culture au sérum est constitué parT à 8 parties de sérum pur de bæuf, de mouton oude ciheval et de z à 3 parties d'un bouillon glucoséà zolo.

Rêacttf :Glucose tout par, aù4td,re <<Mer&D.

Préparation d,u sérum stérile.

5 à ro litres de sang de bæuf, de mouton ou decheval sont prélevés à I'abattoir aussi aseptique-ment que possible et recueillis dans de hauts réci-pients d'un litre, à couvercle, préalablement stéri-

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IïIilieux nutritifs

lisés. Le sang est ensuite abandonné à lui-mêmejusqu'à coagulaqtg.. Détacher le caillot adhérantâux parors âu récipient à l'aide de baguettes de,rerre stérilisées et prélever le sérum limpide evecune pipette. Il est possible de conserver le sérumpendant un temps assez long dans la glacière

_ à

londition de l'additionner de chloroforrne et del'agiter fréquemment.

Prêparation des tubes et des boîtes pour la cul'ture des bactéries.

Ajouter aseptiquement 30 cmc. de sérum glucoséà go cmc. de sérum de mouton stérile, mélangeret répartir dans des tubes à essai et des boltes dePprnr préalablement stérilisés. Placer le milieuz jours de suite pendant z à 3 heures à l'étuve p_our

coaguler le sérum, ftglée à la température de 8o àgoo et laisser la solidifi,cation se faire.

trfllleu de Cr,^lusEBGl pour la eulture du 6a'sllledtphtérique.

a) un mélange de r partie de sang et de 2 partiesd'eau.

b) du sang gélosé, glycériné d'après C.rnraxr.Mélanger z parties de sang de mouton et une partie deglycérine. Conscrver le liquide au frais. Au bout de 5 à6 semaines, durant lesquelles le milieu s'est amélioré, in-corporer (à +S-jo') jo/o du glycérolat stérile à 3oio degélose nutritive (pn : 7,5).

Prendre des parties égales de a et du milieu de cul-ture b fralchement préparé et encore liquide; mé-langer à 4j-5o". Ajouter à roo perties du mé-lange 4 pa*ies d'une solution mère de tellurite de

rôr

-a

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potassium à roto. Répartir sur une épaisseur de5 mm au maximum dans des boltes de Pernr. Lemilieu de culture prêt à I'ensemencement doit êtrelimpide et présenter une coloration variant durouge rubis au rouge violacé.

Rêactifs:Glycérine bùdistillêe pr. anal. q,Mer&>.

Cellurite d.e potassiam.

trfllleu liqrride de s.Luror pour lr cnlture des bncllrestubereule^ux.

Asparagine 4 gr.Glycérine 6o gr.Acide citrique z gt.Biphosphate de potassium o gr. So.Sulfate de magnésie o gr. 50.Citrate de fer ammoniacal o gr. oj.Eau distillée rooo crnc.

Par addition de quelques gouttes d'ammoniaque,arriener la solution au pn : /&, puis répartir daneplusieurs petits ballons et stériliser.

Réactifs:Aspdragàne <<Mer&>.

Glycérine bid,istittée pr. anal. <<Màr&>>.

dcid.e citrique (Acid,e citrique tout blanc, crùst. pr. anal-<Merc,k>>).

Biphosphate de potassium tout pur, crist. <<Mer&>>.

Sulfate d,e magnésie (Sulfate de magnésium tout pur crist-D.A.B.6 c<Mer&>>).

Citrate d,e ler ammoniacal (Citrate de fer et d,'ammoniumbran, en paillettes <<Mer&).Solution amtnoniacale (Ammotàaque en solution pr. anal-<<MercA>>).

t6z

Page 179: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ifilieux nntritifs

.Bouillorl &rl sérum.Ce bouillon est employé pour I'hémoculture etpour I'enrichissement des bactéries dans le sang.Verser à I'aide d'une pipette, ro cmc. de sérumactif stérile de cheval dans 90 cmc. de bouillonstandard I. Stériliser j jours de suite pendantr heure à la températurË d* 56" (contrôleria stéri-Lité à 1' étuve).Le bouillon au sérum à roo/o se conserve bien, si I'onprend soin de le maintenir dans la glacière. I1 t'ya pas lieu de s'inquiéter des traces de floculationqui peuvent y appanître au bout de quelque temps.

Réactils:Liquid.e d,'ascite (oo chlorcforme) <Mer&>.Sérum d,e cheael (au chloroforme) <<Merc.k>>.

tÊélose ru riamg.Après avoir laissé refroidir La gélose nutritive-standard I à 4j" (au maximum), on y ajoute 5%de sang de cheval détbriné, on mélange intime-ment et on tépa*it aussitôt en couche mince dansdes boites de Pnrnr. Ce milieu doit être de couleurrouge clair et ne doit présenter ni traînées, ni coa-gulum (la gélose au sang de chev aL et le bouillonau sérum de ctreval sont des milieux très favorablespour la culture des bacilles particulièrement exi-geants tels que le méningocoque, le gonocoque, lebacille de Bervc etc.).Le sang de cheval peut être remplac é par du sanghumain (en particulier pour la culture du gono-coque), du sang de mouton (pour le bacille diph-térique), dr sang de bæuf etc.

ftj

Page 180: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Prëlèaement d,u sang.Pour la récolte du sang stérile, défibriné, prendredes flacons bouc;hantà l'émeri d'une contenance de

50 cmc., à large goulot et renfermant ro à zoperlesde verre. Le sang retiré par ponction veineuse estrecueilli dans ces flacons stérilisés et immédiate-ment défibrin é par *gitation (durée r 5 à zo mi-nutes).

tGléIose o[ sûngi d'tprès linvnrnrAl.La gélose liquéfiée (agar nuæitif-standard I) estrefroidie à 6o-7o", puis additionnée petit à petit(agiter!) de 5oô de sang stérile et déûbriné de che-val, de bæuf ou de mouton. Porter le mélange àl'étuve à vapeur préalablement chaufiée à 1'ébu11i-tion et l'y maintenir pendant une durée de tempsvariable suivant la quantité de liquide: 8 minutespour un litre, r o minutes pour e litres et r 5 minutes(at maximum) pour 3 litres. La gélose c"haude estensuite filtrée sur urr filtre de coton stérile préparéde la façon suivante: dans un grand entonnoir deta capacité d'un litre, garni d'un petit tamis métal-lique, placer une couche de coton ordinaire nondégraissé, couvrir avec un couvercle de verre etstériliser à l'étuve. Pour éviter que la gélose ne se

solidifie pendant le filtrage, on efiectue cette oPé-ration à l'étuve, à 6oo. I1 sera bon de filtrer uneseconde fois la partie du filtrat ayantpassé d'abord.On répartit avèc les précautions d'asepsie usuellesla gélose filtrée dans des tubes à essai à raison der S à zo cmc. par tube. Le milieu de culture solideainsi obtenu est conservé à la température du la-boratoire.

$4

Page 181: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Ifilieux nutritifs

n est préf &able de ne plus stériliser Ia géloseaprès I'avoir distribuée. Pour la liquéûer, on pla-cera les tubes pendant 3 minutes au maximum aubain-marie bouillant, puis on coulera immédiate-ment en boîtes de Pnrnr; on peut aussi laisserrefroidir en position inclinée.

lfltleu à ltescullne pour la eulture d.es entéroeoquea.Milieu d'isolement.

Dissoudre o gt. zo d'esculine dans r oo cmc. debouillon-standard I (pn :7,4). Faire bouillir rapi-dement sur une flamme et filtrer. Le mélange estensuite réparti à raison de z cmc. par tube et stéri-lisé un quart d'heure à r o5" à I'autoclave ou bien3 jours de suite pendant un quart d'heure à l'étuve.Après z{ heures d'incubation, ajouter àIa culturer à z gouttes d'une solution à 1o7o de citrate fer-rique. S'il s'agit d'une culture pure d'entérocoques,celle-ci prend une coloration noire.Une autre méthode consiste à ajouter aseptique-ment o,o5 cmc. de la solution stérile (à r./') decitrate ferrique aux tubes contenant z cmc. debouillon à l'esculine, puis à ensemencer. Soumettreà f incubation et examiner pendant plusieurs joursjusqu'à I'apparition de la coloration noire.

Réactifs:Citrate de fer (d,euto) en paillettes D.Ap.V.5 <<Merck>.Esculine <<Mer&>.

Cultnre des bacilles tuberculeux dant le rcng d.'oprèsLowgrernrrg.

Phosphate monopotassique r gr.Citrate de soude r gr.

r6.'

Page 182: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Sulfate de magnésie r gt.Asparagine 3 gr.Glycérine 6o gr.Eau distillée rooo cmc.

Ajouter à rjo cmc. de cette solution 6 g". defécule de pommes de terre et rz cmc. de glycérine.Porter à l'ébullition pendant t7n d'heure et laisserâu repos pendant r heure à j6' jusqu'à formationde dextrine. Tout en agitant vigoureusement leliquide avec des perles de verre, I'additionner de

4 æufs entiers et d'un jaune d'æuf. (Les coquillesdoivent être préalablement désinfectées au moyende savon noir, de carbonate de soude et de subliméen solution à r p. rooo). Ajouter également 5 cmc.d'une solution stérile à zoto de rouge Congo ou devert malachite. Filtrer, répartir à raison d. 5 à6 cmc. par tube et stériliser z fois pendant z heuresà 8o-85'.r o cmc. de sang citraté du malade sont versés dansune grande éprouvette. Ajouter ro cmc. d'acideacétique à 5vo et laisser agir pendant 5 minutes. Aubout de ce temps, I'acide est éloi gné par centri-fugation. Le précipité est lavé plusieurs fois; aussi-tôt qu'il a pris une coloration grise, on en préIèveor5 à r cmc. avec des tubes de verre stérilisés,très fins, et l'on ensemence sur le milieu de Lôwnn-srErN. (Il est quelquefois nécessaire de traiter lesédiment par I'acide sulfurique qu'on laisse agir ensolution à l50h pendant Io minutes. On l'éloigneensuite par Lavage.)Après 2o jours d'incubation, on fera- un premierexamen microscopique, puis un deuxième au bout

r66

\

Page 183: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Colora,tion des baotér{es

d" 5 semaines. Les cultures se présentent sous dif-férènts aspects: elles peuvent être grasses et humi-des comme celles du bacille de la tuberculoseaviaire, mais d'ordinaire la colonie se développe<en écaillesu.

Réactifs:Ph osph ate monop otassiq ae ( Bùph o sph ate d,e p otas sium toutpur, cûst. <<Mer&>).Citrate d'e soud,e (Citrate d,e sodiurt neutre <<MercA>>).

Sutlate d'e magnésàe (Sulfate d,e magnésium pt. anal.<<Mer&>>).

A sp ar a gine << M er c'k>>.

Glycérine bid,istillée pr. anal. <aMerck>>.

Subl;mé en pastilles D.A.B.6 <<Mer&>.Vert malachite cristallàsé <<Mer&s>.

Rouge Congo <<Mer&>.Acid,e acétique glacial à g6olo pr. anal. <<Mer&>>.

SohntionË eolora,nteË et méthodes deeolora,tion des ba,ctérieg.

Êlolutions hydro-alcooliques.I1 est à conseiller de préparer à I'avance des solu-tions saturées de fuclsine, de violet de gentiane,de bleu de méthylène, de violet de méthyle. Dansdes flacons en veffe de bonne qualité, à fermeturehermétigue, verser r oo cmc. d'alcool à g6v' surr o à r 5 gr. de matière colorante; agiter plusieursfois par jour. Ces solutions mères ne doivent êtreemployées qu'après dilution. Pour les besoins dela Coloration, on les étend, en général, avec de I'eaudistillée jusqu'à ce qu'une couche de l'épaisseurd'un tube à essai ne soit plus tout à fait transpa-rente. Les solutions aqueuses se conservent moinsbien.

rE

Page 184: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactils:solutions mères, concentrées, alcooliques d,e fuchsinc, breade méthylène, uîolet de nétbyle, uiolàt d.e gentiane <<Mer&,>tou, d.e préférence' Solution d.e Lôfrler au bleu de méthylène<<Mer&>>.

Solutlon de Lorrr,rcn an blou do méthylène.Elle se compose de 30 cmc. d'une solution mèrealcoolique, saturée, de bleu de méthylène, de r cmc.de lessive de potesse à r o/o et de i oo cmc. d'eaudistillée. Durée de la coloration des préperutionsmicrobiennes : r j à 45 secondes. Pour obienir unemeilleure difiérenciation, on peut les traiter parl'acide acétique ù t11-ro1o.

Colora,tion d'après le proeédé do {6[nrul.

S oluti,ons nécessaires.-r. Violet de gentiane phéniqué:

Solution alcoolique saturée de violet_-de gentiane rogr.Phénol li-guéfié z gt.Eau distillée roo gr.La solution phéniquée doit toujours être nouvellement pré-parée.

e. Solution de Lugol:Iodure de potassium . zgt.là dissoudre dans quelgucs

rode : , dr.i;i,T:Tjffiu"ï1""."u:ïTEau distillée q..s.p. 3oo cmc.La solution de Lugol peut être rcmplacée per une solutiond'acide picriquc.

3. Alcool-acétone :

Acétone 3'o97,o

r68

Alcool à g6v, .

Page 185: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Colora,tion des ba,ctéries

C oloration.Laisser agir la solution de violet de gentiane phé-niquée pendant 3 minutes, puis traiter immédiete-ment et sans chaufier par La solution de Lugol(t'lu minutes); laver à I'alcool-acétone à 3oto ouà l'alcool éthylique pur, jusqu'à ce qu'aucunetrainée de matière colorante ne se dégage plus dela préparation. Celle-ci est ensuite colorée par lafuclsine phéniquée en dilution au vingtième pen-dant z à 3 minutes, puis lavée à I'eau et séchée.

(Il est inuiile de rincer la préparation à I'eau aprèsavoir rejeté les z premières solutions colorantes.Sécher entre deux feuilles de papier filtre.)Filtrer la solution de violet de gentiane phéniquéeau-dessus de la préparation. Ne pas oublier defiltrer fréquemment les solutions colorantes.

Rêactifs:

Violet d.e gentùane phéniquée en solution <<Merc'k>> pour lacoloration d,e Gram.Solution d.e Lugol, diluée, <<MercA>.

Solution d,' aciàe picrique <<Mer&n.Acétone pr. anal. <<Merck>t,

Alcool absolu pr. anal. <<Merck>>.

Coloration du baeille diphtértque.(Méthode de Nussnn).

Solution I:Bleu de méthylène (en poudre) r,oAlcool absolu . zo,oEau distillée . 95o,oAcide acétique glacial . 5o,o

fig

Page 186: E.Merck - Techniques de chimie médicale

lSolution II:

Violet cristalliséAlcool absolu .

Eau distillée

IroI oro

3OO,O. Jvvt\Mélanger, au moment de s'en servir, z pafties dela solution I et r partie de la solution IÎ. Ce mê-lange ne se conserue que quelques iours.

Recoloration à la cJrrysoidine:Chrysoïdine z,o LEau'distiflà 3.;;; I dissoudre à rooo et ûltrer.

Traiter la préparation pendant 2 secondes par lemélange de I et de If, laver à I'eau, recolorer sanstlrdgr, pendant 3 secondes, avec la solution aqueusede chrysoïdine, laver à I'eau et sécher. Suivànt laqualité de la solution colorante, il peut être néces-saire de prolonger la durée d'application jusqu'àrj secondes.

Réactifs:BIeu d,e méthylène BB <<Merck>>.

Violet cràstallisé <<Merck>.Aci.de acétàque gl,acial pr. anal. <<Merch>>.

Alcool absolu pr. anal. <<Merck>>.

C hrys oïd,ine cri.st allisée <<Merck>>.

Coloratlon du baeille tubercnlertx.Etaler les crachats sur une assiette noire, puis endéposer quelques parcelles de la grosseur d'ungrain de ûz sur une lame de verre qu'on a pris soinde bien dégraisser. Recouvrir d'une deuxièmelame également dégraissée. En chaufiant très 1é-gèrement, faire mouvoir les lames l'une sur l'autredans le sens de la longueu r afrn que le crachat envoie de dessication se répartisse régulièrement sur

t7C)

Page 187: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Colora,tion ûes ba,otérles

une moitié de ihacun des deux porte-objets. (Tenirla lame par I'autre moitié quf n'est pa! s-olill-ée).

Fixer leipréparations en les passant trois fois dans

la flamme d'un bec Bunsen.

Coloration.

Solutions colorantes:

Fuchsine phéni.quée d'e Znnt-N t4rffit:Eau distillée r oo cmc. I

Fr,errot liquéfié 5 cmc. i agtter'

Solution alcooliquê' concenffée de fuchsineIO CmC.

Solution de Lôrrunau bleu d,e mëtbyène(".p.168)ou, de préférence, réactif d'Esse,cu (acide picrique-acide citrique).Laisser tomber sur l'une des préparutions autantde gouttes de fuchsine phéniquée qu'il en faut pourla iecouvrir régulièrement, puis chaufier la lamedoucement, pai en dessous' à I'aide d'un micro-brûleur ou de la veilleuse d'un bec Bunsen, jot-qu'à émission de vapeurs. Rejeter la solution colo-rante et renouveler tout le processus à deux outrois reprises.

Sans refroidir, décolorer soigneusement par unesolution alcoolique d'acide chlorhydrique ou parl'acide sulfurique à 3o/0, jusç[u'à ce qu'il ne se Pro-duise plus de tralnées de matière colorante. Laverà l'eau. Recolorer par le bleu de méthylène deLôfiIer pendant 'lrùrminute ou, de préférence' Parle réactif d'Esbaû, pendant g à S minutes.

17r

Page 188: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactils:Fuchsine phëniqaée en solution d,'après Ziehl-Neelsen.Solution de Lôfrler au bleu de métbylène <<Merch,>>.

Réactif d,' Esbach <<Mer&>>.

Coloratlon des ea,psules d.u Bneumoooqrle.Remargues pr éIiminaires :

Le pneumocoque possède la propriété, lorsqu'il vit dans lestissus, de s'entourer de capsules, faciles à identifier. Si l'oninocule une parcelle de crachat dans la cavité péritonéale dssouris blanches, on retrouvera le pneumocoque encapsulé dansI'exsudat péritonéal ou dans le sang des souris (de même quedans le crachat inoculé). Le pneumocoque peut aussi êtredécelé par examen direct des crachats ou par culture.

Métbode de coloration:Au moyen d'une ense de platine, étaler une par-celle de I'exsudat ou du crachat sur une lame, puissécher rapidement en agitant à l'air. Laisser tom-ber sur la préparation une goutte d'alcool éthy-lique qu'on fait flamber aussitôt; éteindre aprèsune seconde, refaire flamber, éteindre à nouveauet ainsi de suite jusqu'à épuisernent de l'alcool.Après refroidissement, mordancer rapidementavec de l'acide âcétique à 3

on et recolorer par unesolution de fuchsine diluée. Les pneumocoqueseppanissent alors en rouge foncé dans un halod'un rose très pâle.La capsule du pneumocoque peut aussi être renduevisible par la méthode à l'encre de chine. Mé-langer une anse de platine de I'exsudat prélevéavec une anse d'encre de ctrine (p"* trop épaisse),puis étaler sur lame comme pour le sang.

172

Page 189: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Colora,tion des ba,etéries

Réactils:

Solution de fuchsine alcoolique, saturée <<Metck>>'

Acid,e acétique glacial, à 96010 <<Met&>>

Alcool absotru D.A.B.6 <<Mer&>>.

Colorotlon du rplrochète de la bouohe et du baelllelusllorrne.

Quand on souPçonne une angine de Vincent-(tl'par mesure di précaution, dans tous les cas d'af-iections amygdàliennes), il convient de faire surtrois lames

-des étalements avec un fragment de

I'exsudat amygdalien et de pratiquef suf l'une lacoloration de Gne,u, sur l'autre celle de Nussenet sur la troisième la coloration p*t La méthode de

Grnntsa. Fixer Ia préparation Par les procédéshabituels, c'est-à-diie, par I'alcool méthylique ou

par la chaleur; puis colorer par le liquide -diluéàe Giemsa <Merd<u (voir àLa. coloration des lames

de sang, p. 5) pendant 3o minutes à une heure-Four ta cbtoiation d'après les procédés de Gramet de Neisser, voir les paragraphes s'y raPportant.

Réactifs:

violet de gentiane phéniqué en solution, ?our la coloration

par la méthode de Gram <<Met&>>

Solution de Lugol, d'iluée, <<Merck>>.

Alcool absolu pr. anal. <<Mer&>.

Solution alcoolique, satarée, d'e fuchsùne <<Mer&>>.

Solution açluease d,'éosine à tah <Merck>t.

Solution d,e aésuttine d'aptès lVersset <<Mer&>.

Liqueur d.e Giemsa (solution d.'azut-éosine-bleu d,e mê'tlryIène xMerù>|Alcool méthyllque pr. enal. <<Met&>>.

173

Page 190: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Colora,tion des coupes histologiques.f,ématoxyline a,lunée fls ggu-trrcs.

Formule:r. Solution de r gr. d'hématoxyline cristallisée

dans ro cmc. d'alcool absolu.z. Solution de za gt. d'alun dans zoo cmc. d'eau

chaude, distillée. Filtrer après refroidissement.Laisser reposer z4 heures, puis méIanger les deuxsolutions.Abandonner le liquide à I'air libre pendant 8 jours,dans un récipient à large ouverture. Filtrèr denouveau.

C olorati.on:Les coupes sont sorties de I'eau distillée et plon-gées dans la solution colorante où on les maintientdurant 3 à r o minutes (moins longtemps, si lessolutions sont anciennes). Les laver eniuite trèssoigneusement pendant un temps variable, allantde 30 minutes à quelques heures dans de l'eauordinaire, qu'on change plusieurs fois. En cas desurcoloration, décolorer avec de I'alcool chlorhy-drique à r vo (alcool à Jovo) ou âvec une solutiond'alun à t/rolo, puis rincer très soigneusement àI'eau. Le montage se fait à la gélatÏne glycérinéeou bien après traitement par l'alcool et le xylol,au baume de Canada.

Réactifs:Hématoxyline en solution à'après Bôhmer (auec alun)<<Merc,h>>.

Hématoxyline pr. andl. <<Merch>>.

Alun d.e potassium tout pur crist. D.A.B.6 <<Mer&>>.Acid,e chlorhyd,ri.que pr. anal. <Merck>>.

174

Page 191: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Coupes histologiquer

Alcool absolu pr. dnal. r<Mer&>.Xylol <<Mer&>4 réactil D.â..8.6.Glycérine-gélatine d'e Kaiser (<<Met&>>).

Baume d,e Canad'a neutre <<Merck>>.

f,.ématoxyline olunée de IDnr,-Lunr.,n-

Solution colorante:Mélanger soigneusement +oo cm9. d'une solutionaqueuse, saturée, d'alun d'ammonium avec une so-lution d, +gr. d'hématoxyline dans l'alcool absolu.Exposer le liquide à la lumière pendant 3 à J joursen vase ouvert, puis filtrer. Après addition deroo cmc. d'alcool méthylique et de roo cmc. deglycérin e, Ia solution sera èonservée dans un fla-éon bien boudré. Les solutions anciennes, qui don-nent souvent une coloration trop intense, peuventêtre diluées avec de I'a1un ù zoto

La technique de I'application est la même gue PourI'hématoxyline alunée de Bôhmer.

Réactifs:Hématoxyline en solution <<Mer&>alun ammoniacal).Glycérine bid,istillée toute pure pr.Métbanol pr. anal. <<Merdht>.

H ém at o xy line << M e rch>>.

Iilémalun de P. trf.lYnn.Cette solution colorante peut s'employer aussitôtpréparée. Dissoudre r gr. d'hématoxyline dansi litre d'eau distillée, puis ajouter, à Ia tempéra-ture du laboratoire (zoa), en agitant' o gr.2o d'io-date de sodium (NaIO') et 50 gr. d'alun ordinaire.La technique de son emploi est la même que pourles solutions précédentes, mais I'hémalun donneune coloration plus intense.

d) après Detrafielà, (aoec

anal. <<Mer&>>.

17s

Page 192: E.Merck - Techniques de chimie médicale

l

En additionnant le liquide de 2o1o d'ecide acétiqueglacial, on obtient I'hémalun acide qui colore defaçon très précise.

Réactils:Hérnatoxyline crist, pr. anal. <<Merck>>.

Iod,ate d,e soàlum ,ri[erck>r.,dlun d,e potasse tout pur, crist. D.r4.8.6 <<Merck>.Acid.e acétique glacial tout pur à 96o1o D.A.B.6 <<Mer&>.

Eérratoxyllne oelde d.'Eunnrcn.Préparation de Ia solution:Un mélange composé de r o cmc. d'acide acétiqueglacial, de r oo cmc. d'alcool, d'autant de glycérineet d'eau est additionné de z gr. d'hématoxyline etd'un excès d'alun (l gr. environ).Exposer la solution pendant quelque temps à lalumière. Elle n'est utilisable qu'après avoir pris unecoloration rouge foncé et doit être conservée dansdes flacons bien bouchés . La technique de son em-ploi est la même que pour la solution d'hématoxy-line d'après Bôhmer.

La solution d,'hématoxyline d'après Ehrlùch, <<Merck>>, setrouue toute préparée d.ans le commerce.

Solutlon d'éoslne.Elle est employée en âssociation avec les solutionsd'hématoxyline pour les colorations doubles.Dissoudre r gr. d'éosine dans roo cmc. d'alcoolà govol colorer durant I à z minutes, puis laverà I'eau pendant 3o-6o minutes.

Réactàfs:

Soluti.on aqueuse d,'éosine à tolo, <<Merck>>. Eosine iaunâtreou bleuâtre <<Merck>>.

Alcool absolu <<Mer&>.

176

Page 193: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Conpes histoloEiquee

Colorotion pû,r lo néthode de YAlr Grrsou.Après avoir fixé les coupes par l'alcool, le subliméor, 1" liqueur de Miiller, orrles colore par l'héma-toxyline (de Delateld, si possible). Les préP3t*-tions rort ensuite lavées très soigneusement à l'eauet immergées pendant 3 à 5 minutes dans un mé-lange .J-pote de t io ô*.. d'acide picriqueaqueux, concentré et âe 3 imc: d'une solutionaqueuse) concentrée de fuchsine S.

Laver à l'eau durant 3o minutes, traiter par l'al-cool et le xvlol et finalement monter au baume deCanada.

RéactiJs:

Solution colorante àe uan Gieson, <Merck>>.

Acid'e picrique tout pur crist. <Merckt>.

Rubine S <<Merck>>.

Xylol' <<Merck>>, r,éactif D. A.8.6.Baume d,e Canada neutre <<Merek>>.

Colora,tion des graisses par le Soudan III ouI'Eca,rlote B.

Préparati.on de la solution colorante:Dissoudre à chaud ogr. zo_.ogr.3o de soudan IIIdans ro gr. d'alcool ù Toon Après refroidissement,la solutiàn est filtrée (ia couvrir pendantla colora-tion). Eviter d'employer de I'alcool à concentrationplus élevée qui pou rrait amener la dissolution desgraisses. Seules les préparations durcies Par con-getation et fixées par le formol ou le liquide deMtiller, sont utilisables. Les coupes ne doivent pasêtre mises en contact avec les dissolvants de graisses.Les préparations sortant de I'eau sont portées dansl'alcôol à Jogo où on les maintient durant 5 mi-

r77

Page 194: E.Merck - Techniques de chimie médicale

nutes; après quoi, on les laisse en contact pendant3o minutes avec une solution saturée de soudan IIIou d'écarlate R. On peut les traiter ensuite parI'hématoxyline (voir plus haut).

Réactils:Soud,an III çMerch> ou Ecarlate R.Formald.ébyde en solution D.tl.B.6 <<Mer&'h.Hématoxylàne en solutïon, d,'après Delafeld <<Merck>.

Carmln alrnné de (Fnrltl.c[EB.Préparation d,e Ia solution colorante.-

Faire bouillir r gr. de carmin pend Lnt zo minutesavec roo cmc. d'une solution d'alun de potassiumou d'ammonium à 5 vo. Filtrer après réfroidisse-ment.

Cechnique de la coloration:Cette technique ne réussit que si les préparationsont été fixées par I'alcool, le sublimé, le formolon 19 liquide de Mûller. Après avoir sorti les coupesde I'eau distillée, on les immerge pendant un tempsvariable allant de r o minutes à plusieurs heurèsdans la solution colorante. On les lave à l'eau,qu'on change plusieurs fois, on monte à laglycérineou au baume de Canada (après avoir déshydratépar l'alcool et éclairci dans le xylol).Les noyaux sont colorés en rouge bleuâtre, leprotoplâsme est incolore. L'alun carminé présentel'avantage de ne jamais surcolorer les prépara-tions, même si elles restent en contact avec la solu-tion colorante pendant plusieurs jours.

Réactifs:Solution d.e carmin aluné d.e Grenacher <<Mer&>.Alcool absolu pr. anal. D.A.B.6 <<Mer&>>.

\78

Page 195: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Coupes histologiques

Cormln bora,té de GlnnlYlçFEB.Faire une dissolution de 2 gr. de carmin et de

+ gt. de borax dans r oo cmc. d'eau additionnés deroo cmc. d'alcool étendu.

Cechniqae d'e la coloration:Fixer per I'alcool, le formol, le sublimé ou leliquide de Mtiller. Sortir les coupes de l'eau dis-tillée et les plonger pendant 5 ù zo minutes dansla solution colorante. Rincer à I'eau. 'lfraiter parl'alcool chlorhydrique ( r partie d'acide chlorhy-drique conceniré ei r oà parties d'alcool ù 7ov')poui obtenir une meilleure difiérenciation. Laverirès soigneusement à l'eau. Déshydrater par I'al-cool, éc-laircir dans le xylol et monter eu baumede Canada.Les noyaux sont colorés eû rouge; la structure esten général très nettement visible.

Réactifs:Carmin boraté en solution elcoolique d'après Grenacher<<Merck>.

C arrnin pour recberches histologiques <<Merck>>.

Carmin lithique d'OBrE.Préparation d,e la solution colorante:

Dissoudre zgr.50 de carmin dans roo cmc. d'unesolution saturée de carbonate de lithium, fairebouillir, filtrer.

Subllmé corrosif (Bùchlorure d,e nrcrcure conosùf D.A.B.6<<Merch>>,

Fotmaldéhyd'e en solution D.A.B.6 <<Mer&>.

Gl,ycérine bidistillée pr. anal. <<Mer&>.

Xylol <<Mer&>>, réactil D.A.B.6.Baume d,e Canad,a neutre <<Mer&>.

ï79

Page 196: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Cecbnique de la coloration:Les préparations fixées par I'alcool, le formol oule sublimé sont sorties de I'eau distillée et im-mergées pendant j à r o minutes dans la solutioncolorante (la durée de I'immersion des coupes à laparaffine collées sur lame sera un peu plus longue,soit zo à 3o minutes). Sans les laver, on les plongeensuite dans I'alcool cJrlorhydrique pour les dif-férencier; les y laisser séjourner de 3o minutes àr z heures. Laver très soigneusement à I'eau, mon-ter dans La glycérine ou, après traitement par I'al-cool et le xylol, dans le baume de Canada.Les noyaux ont une coloration rouge foncé, leprotoplasme et les tissus sont incolores ou rosepâle.Cette méthode de coloration donne des prépara-tions stables, mais elle a le désavantage de fairegonfler les coupes, par suite de sa forte concen-tration en alcali. Cet inconvénient se manifestesurtoût, lorsque la préparation est collée: iI arrivealors souvent qu'elle se détache de la lame ou de lalamelle.

Réactif s:

Carmin litbique en solution à'après Orth, <<Merck>>.

Carmin pour rechercbes bistologiques <<Mer&>>.

Carbonate de lithium tout pur D.A.B.6 <<Merck>t.Â.lcool absolu pr. anal. <<Merc.k>>.

Sublimé corrosif (Bicblorure de tnercure corr. pr. enal.<<LIerck>>).

Formald,éhyde en solution D.A.B.6 uMerck>>.

Glycérine bid,istillée pr. anal. <<Merck>>.

Baume d,e Canad,a neutre <<Merck>>,

r8o

Page 197: E.Merck - Techniques de chimie médicale

t

pro analuslNatriumbicarbonat, gepulvert. (NaHCOs).

Bicarbonato di Sodio polvere Bicarbonato de Sodio em pdpgr anallsi para analuse

Etiquette originale d'une préparation Pour I'analyse

avec étiquette additionnelle indiquant la limiteadmise d'impuretés.

Natrium bicarbonicum pulv.

Natriumbicarbonat, ftir AnalyseNaHCOs. Molekulargewlùt: E4,00

R e inheit sf o r der un{, e n :Unlôslidre Anteile hôchstens 0,02 o/o

Chlorid (Cl) hôdrstens 0,001 0/6

Sulfat (SOr) hôchstens 0,003 ojo

Phosphat (PO4) hôchstens 0,002 0/o

Calcium (Ca) hôdrstens 0,002 o/o

Magnesium (Mg) . hôc-hstens 0,0015 0lo

Silikat (SiOr) . hôchsteos 0,01 o/n

Rhodan (CNS) hôchstens 0,005 olo

Kalium (K) . hôcjhstens 0,005 oio

Ammoniak (NH1)Monocarbonat (Na2CO3) , der Vorschr, entspr,JodverbraudrendeVeruureini{ungen derVorschr.entspr.Schwermetalle (Pb) . hôchstens 0,000e-o1oEisen (Fe) ou*:t;:-0,000s o/o

. Sodium I Bicarbonato I Bicarbonatet';lf"ii"1t" -33# li' I o'"i,3

1';", 3,,"J'o I o

" s â'àiJi#Ëil !'Ju o,u

ltrdc In oenneny I rabrlcrclôn ilomenr | Pour analuse

E. MERCK, DARMSTADT

Page 198: E.Merck - Techniques de chimie médicale

I

Page 199: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Béa,ctifsporlt les exa,meng d.e la,bora,toire.Choix de réactifs tiré du catalogue général de E. Merck

avec indication des petits conditionnements.

Acétone pr. anal.Acétyle chlorure tout pur, exempt de phos-

Pnore, pr. anar.Acide acétique go0lo (rro7r) pr. anal.

)) )) glacial g6olo(t,o64) pr.anal.)) ) ) 99-rooo/q (t,o5s à

-r,g{o.) résiste à I'essai parle bichromate, pr. anal. (pourla détermination de I'in-dice d'iode d'après \fijs) .

) )) anhydre v. Anhydrideacétique

D D dilué 3oolo (rro4o-r,o4z)pr. anal.

> arsénieux entier et en poudre> benzolque> boriqué fondu pour I'analyse des

silicdtesbromhydriguec4rmrnrquechlorhydriquerrrg (fumant)

roo gf., 25o gr.

5o gr.r Ioo gr.z1o gr., r kgr.roo gf., 25o gf.

> chromique pour la détermination ducarbone

D: IrIe4, frf6 et

roo gr., 25o gr.

Soo gr., r kgr.roogr.,25ogf.25 grt Ioo gr.

50 8r.r roo gf.50 sr.r loo gf.r gr., 5 gr.

Soo gr., r kgr.

50 gf., Ioo gf.

50 8r.r Ioo gf.50 gr., Ioo gr.roo gr., 25o g1'.Ioo gr., 25o gr.25 gf.r roo gr.

ro gf., 25 91.25 gr, roogr.25o gr., 5oo gr.5oo Br.r r kgr.roo gf., 25o gt.

Ioo gr., 25o gr.25 8r., roo gf.5oo gr., r kgr.

>

D

D

))

)D

> tout pur crist., exemptd'acide sulfurique

citrique tout blanc crist.fluorhydrique 4oolshydrofluosiliciqueiodhydrique D : rr5o, rr7o, r$6 .

iodique, crist., anhydre en poudre etanhydre granulémolybdique, pur, tolf pur

) en solutionnitrique D: rrrJo, rr2o, rr3or rr4ooxalique crist.perchlorique D : rrr2, rr2e, rr54 et1167 (zor 3o, 6o-7oole)phosphomolybdique crist.phosphoriqss P:rrr2

)))

))

))

)

Page 200: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exernens de laboratoire

Acide phosphorique D: r,7o (sirupeux)D > anhydfe tres Dr4ncD D glacial, méta- en cy-

lindres> phosphotungstique crist., absol.

exempt de NHs et de NzOoD plcrrque cflst.n rosolique .

r succinique très blanc> sulfanilique crist.> sulfosalicylique> sulfureux- en- solution, 5-6010 SOt '> sulfurique D : rrr ro-rrr r+)) l> rrSzo-rr8z5 pour le

dosage des corPs grasd'aPrès Gerber

> >> tout pur rrSzo--rr8z51pour le dosage des corPsgras d'après Gerber eten même temPs Pour ladétermination des nitratesau lait

) )) rr84, pour I'usage judi-c1alfe

) D fumant et fumant tsuf nur) ) fumant à I'acide phosPho-

rique anhydre 5 ou roo/ede PeOo

D )) tout pur à l'acide Phos-phorique anhydre enY.ro ou r5o/e PzQo

D )) pur à I'acide sulfurique-fumant 3 vol.:2vol.

> tannique> tartrique crist. '

Alcool absolu> amylique pur P.E. tzg-J3zo (pour

le dosâge-des corps gras)> amylique tout pur> méthylique v. Méthanol

Alliage métallique de Devarda en bâtons)tD)>poudre

Aluminium oxyde pour I'analyse d'absorp-tion quantitative d'après \0islicenus

Amidon en solution avec iodure de zinc 'Ammoniaque en solution D:o1960r or925 et

or9roAmmonium acétate crist.

roogr.,250gf.roogr.,25ogr.

roo gr., 25o gr.

25 $ft 50 gr.25 gtt roo gr.25 gr.50 gf.r roo gr.25 gr.' 50 gr.50 gr.r Ioo gf.r kgr., zLl2kgr,r kgr., ztlskgr.

5oo gr., r kgr.

5oo gr., r kgr.

5oo gr., r kgr.5oo gr., r kgr.

5oo gr., r kgr.

5oo gr., r kgr.

5oo gr., r kgr.50 8r.r roo gf.roogr.,25ogr.roogr.,25ogr.

25a gt.r 5oo gr.Ioo gf., 25o gr.

roo gr., 25o gr.50 gr.r roo gr.

25 8r,, roo gr.25ogf.,5oogr.

5oo gr., r kgr.25o gr., 5oo gf.

Page 201: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Ammonium carbonate

)Calcium

)

roo gr., 25o 8t.roo gf., 25o gr.roo gf., 25o 8t.

5oo gr., r kgr.roo gf., 25o gr.50 gf.r roo gr.roo gf., 25o gr.roo gr., 25o gr.50 gf.r roo gr.roo Éif., 250 8t.roo gf., 25o gr.roo gl., 25o 8t,roo gr., 2,5o 8t.

25o gt.r 5oo gf.

roo gr., 25o 8t.roo gl., z5o gr.50 gf.: 25o gf.ro gf., 25 8r.ro gf., 25 8f .roogr.,5oogr.5 gt.r 25 gt.roo gf., 25o gt.roogr., z5ogt.roogf., 2.5o81.25ogfr 5oogr.roogf.,25ogf.25o gt.r 5oo gr.

ro gr., 25 gf .roo gf., z5o gf .

z5o gr., r kgr.5 F.' 25 8t'

Ioo gr., 25o gr.5 gr., ro gf.z5 gr., roo gf.

25 gr.r 5o gr.IO$f .r258t.50 gr.r roo gr.508r.r roogr.roo gf., 2-5o gf .

250ff.t 5oogr.ræ 5r., 25o gf.

) chlorurË> chromate neutrc crist.ll citrate en solution D: rroSz

à rro83 d'après Petermann> fluorure neutre) molybdate crist.> nitrate crist.> oxalate) perchlorateD Persulfate crist.>l phosphate> sulfate> sulfocvanure crist.> sulfurâ (sulfhydrate) en solu-

tionAnhydride acétique exempt d'homologues

supérieursAnilineAntimoine oxydeArgent métallique cn lames

D nitrete crist.D ll en solution r+r9

AzolithmineBaryum acétate

> carbonate>r chlorure> nitrate .

> oxyde hydraté crist.) peroxyde anhydrc -

Benzidine pr. anal. et pour I'examen dusang

Bcnzine dc Pétrole pr. anal.> ex€mpt de Benzène pt. anal.

Benzoînoxime, o- (Cupron)Benzol (Benzène) cristallisable exempt de

thiophèncBenzyldioxime, s,- (Diphénylglyoxime,o-)Bismuth sousnitrateBorax v. Sodium biborateBromeBrucine crist.Cadmium acétete

sulfate exempt d'arseniccarbonate précipitédrlorure crist. et sec, à grains

gros, moyens et fins .

n fondu en plaquca

Page 202: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratqire

Calcium oxyde caustique (du marbre)>l ) hydraté) phosphate acide) > tribasique sec> sulfate précipité -

Carbone tétrachlorure exempt de soufre .

Carmin (Nacarat)Carminfibrine d'après GrùtznerCharbon animal pour l'analyse des urines

)) ) secChloroforme (conten. env. r0lo A1cool ab-

solu)Cobalti-Sodium nitrite

) )) > en solutionCobalt nitrate (proto) et tout pur exempt

de ni&cÏr oxyde exempt de soufrc

Collodion 4o7sCoton de verre lavé, ù I'acide, exempt de

plombCubcs pour la production du Chlore.Cuivre métallique par voie électrolytiquc,

gfanure> chlorure (bichlorurc)> D (monochlorure) blanc) oxyde, en tl, en poudre et granulé> sulfatc crist.> -Ammonium chlorure

Dicyandiamidine sulfatc (Réactif duNickel)

Diméthvlaminobcnzvlidènerhodanine(Réaétif d'Argent'd'après Feiglt

Diméthylglyoxime (Réâctif au Uict<el)Diméthylparaphénylènediamine c,hlor-

hvdrateDiphénylamine crist.Diphénylcatbazone (Réactif du Mercure

d'après Stock)Diphénylthiocarbazone (Réactif du Cobalt)Eau barytique

) bfomee . . :' .

> calcaircl chlorée> oxygénée v. Perhydrol

Etain métallique granulé> chlorure crist.D > en solution (Réactif d'Ar-

senic d'après Bettcndorf)

25o gf., 5oo gr.roo gf., 25o gr.roo gr., 250 gr.roo gf., 25o gr.roogf.,25ogr.roo gf., 25o gr.ro gr., z5 gr.z5 gr.t roo gf.roo gf., 25a gr.50 8r.: roo gf.

roo gf., 25o gr.ro gr., 25 gt.roo gf.

25 gr.r roo gf.25 fft roogf.25o.9f., 5oo gr.

roogf., 25o gt.5oo gr.r r kgr.

roogf.,25ogr.roogf.,25ogt.50 8f" roo gr.50gf., roogr.roogr.,25ogr.Ioo gf., ?,5o gr.

25'fÈ., roo gr.

5 gr.ro gf., 25 gf.

5 gf., 25 gr.25 $t

' 50 gr.

I9f.,.5 gf.r gf.r 5 gr.25ogf.r 5oogr.5oo gf.r r kgr.r kgr.5oo Br., r kgr.

5O gf.r roo gr.50 gf.r roo gf.

roo gr., 25o gr.

Page 203: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exâmens de laboratoire

Ethcr D:or7zo et Ether exempt d'eau, dis-tillé sur le Sodium

Fer métallique en û1> > en poudre, réduit Par

I'hydrogène> chlorure (proto)> oxyde d'après Brandt> perchlorure crist.D D cn solution> sulfate (proto) crist.> sulfure f-ondu granulé, en cylindres et

en plaques> (dedtoxyde)-Ammonium sulfatc crist. '> (orotoxvde) D ) )) '

forrÀàtAenyâe étt solution 35Vo dt poids .

Furfurol) cn solution aolo

Glycérine bidistilléeHématéineHématoxyline crist.Hydrazine hydratée

> sulfateHvdroeène peroxvde v. PcrhydrolHydroÏylaniine cirlorhydrate' -

tndigo iatur. et Par synthèse (Indigotine))) en solution r :4o>r -Carmin v. Carmin d'Indigo

Iode resubliméLacmolde cn paillettcsLacmus v. TourncsolMagnésite granuléMagnésium carbonatc très léget

D CnIOfUre>> oxyde (Magnésie calcinéc)) ) ) Dexempt

> -Ammonium cihlorureManganèse chlorure crist.

l> D en-solution pour ledosage de I'oxygène

) pcroxydc (Pyrolusite)Mélange d Eschka pour le dosage du soufre

dans le drarbon> de Magnésium.

Mercure vif pr. anal.> bichlorure corrosif> nitratc (proto) crist.

z|a gt.r 5oo gr.roo gr.

roo gf., 25o 8t.roo gr., 25o gf.ro gr., 25 gt,roo gr., 25o gf.5oo gr., r kgr.roo gf., 25o gf.

5oo gr., r kgr.roo gr.) 25o gf.roo gf., 25o 91.25.o gf., 5oo gr.5 gf., ro gf.roo gr.roo gr., 25o gt.tffr58t'5 gf., ro gr.ro 8r., "5

gt.rogf.r 259t.

ro gf., a5 gt.t5 ff\ roogf.25(,gf.

ro gr., 25 gr.ro gf., 2s gr.

5oo gr., r kgr.25o gr., 5oo gr.Ioo gr., 25o gr.roogf.,25ogr.

50 gr., roo gf.roogr.,25ogr.roo gr., 25o gt.roo gl., 25o gr.

5oo Br., r kgr.5oo gr., r kgr.

ræ 8f., 25o gr.r kgr., zlskgr.roogr.,25ogf.50 gr.r roo gr.25 gf., roogr.

Page 204: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exiunens de laboratoire

Mercure oxyde jaune par voie humide) D fouge

Méthanol (Alcool méthylique)Naphtol, o- recrist. très blanc.

Dp-Naphtylamine, o- P. F. env. 5ooNaphtyloxychlorophosphine (pour la

détermination d'H d'après Lindner)Nitrobenzaldéhyde, ortho- P. F. env. 440 .

Nitrobenzhydrazide, para- (Réactif pour larecherche d'Oxyméthylfurfurol)

Nitron (Réactif de I'acide nitrique)Nitrophénol, ortho- (P. P. env. 4S0) et p^td.-Nitroso-p-Naphtol8-OxyquinoléinePalladium métallique, en fil; en lame ct noir

rr I}) cnlorufe sec) D en solution r + (oo oour

l'analyse du gaL d'éclai-

D ) Jltlt',to' i, * "a'a"",r litre) :

> > en solution (5 g Pd dans

> nitrat"r"loo 9'. : : : : : : :

> -Sodium chlorurePerhvdrolPhén'olphtaléinePhénylènediaminc, méta-

> chlorhydrate, mêta-PhénylhydrazincPhloroglucine cxempte de dirésorcinePhloro[lucinol (Réattif de la ligninc)Pierre ponce bouillie dans la lessivc dc

soude ct calcinéc ou saturée au sulfatede cuivre

Platine métalliquc, cn fiI, en lame et noir . ,

_ )) chlorurc (perchlorure) secPlomb mét4liquË cxempt â'argent, en

feuilles), métallique exempt d'argent, granulé> acétate> chromtteré,gelement pour reclerches

microanalytiques> oxvdeu peioxyde exempt dc manganèse et

pour I'analyse éIémentaire) sous-acétate en solution

25 $r.t 50 gr.25 gr.t 50 [email protected] 25o91.50 gf.r roo gr.50 gr.r roo gf.25 $t

' 50gf.

r gr.: 5 sr.rogf., 25 gt.

r gf., 5 gr.5 gf., ro gr.ro8f., 25 91.ro 8f., 25 gf.ro gr., 25 gr.or25 gr., r gt.or25 gr., r gf.

50gf.r roogf.

50 gr.r roo gf.

5 gf., ro gr.or25 gf., r gf.or25 gr., r gr.50 8r.r 2Oo gr.25 8f., 50 gr.rogf., 25 gt.ro gf., t5 8t.ro gf., 25 gr.5 gr., rogf.roo gr.

25o gf., 5oo gr.or25 gr., r gf.q25 gf., r gf.

z1ogr., r kgr.25o gt.r Soogf.roogf,., z5o8t.

roogf.,25o9.50 gf.r roo gf.

50 gf.r loo gf.25o8r.r 5oogf.

Page 205: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exarnens de laboratoire

Potassium

D

D

>

)

))

D

D

!\

D

D

D

))

)))

D

))

D

I,

))

))

D

D

>)

D

))

))

))

))

))

D

)))

D

antimoniate (pyroantimoniateacide)bicarbonate crist.bic.hromate crist.bisulfate crist.bisulfite, méta- v. Potassiummétabisulfitebitartrate rooo/obromatebromure crist.carbonatechlorate crist.chlorure crist.chromate jaunecyanureferricyanureferrocyanure crist.

>l en poudrehydrique épuré en cylindres '

JA ) en Praques) pur en cylindres et en

pastillesll Pur en plagues>r tout pur en morceaux

de la grosseur d'unenoix, tout Fur en cy-lindres et tout Pur enpastilles

) pur en solution D:rrr38-rrr4o et r,3o

iodateiodure et iodure neutremétabisulfitenitrate crist. .

nitriteoxalate neutreperchloratepermanganate crist. et exemptd'acide sulfuriquepersulfate crist.

) exemPt d'azotesulfate crist.sulfocyanure crist.sulfure crist.

) granulé exempt d'azote> en solution 5o/o pr.

anal. (pour le dosage d'szoted'après Kjeldahl)

50 8f., roo gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gt.roo gr., 250 gt.

roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gr.roogr.,25ogr.50 gr.r roo gr.25 8r.t 50 gr.50 8r.r roo gr.50 8r.r roo gr.roo gr., 250 gt.25o gr., 5oo gr.r kgr., 5 kgr.

roo gr., 25o gr.r kgr., 5 kgr.

Ioo gr., 25o gr.

joo gr., r kgr.ro gf., 25 gr.Io gr., 25 gt.roo gf., 25o gr.roo gf., 250 91.roo gf., 25o gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gr.

roogf.,25ogr.25o gr., 5oo gr.50 gr.r roo gf.roo gr., 25o gr.50 gt., roo gr.50 8r.r 25o gr.roo gf., 25o gr.

5oo gr., r kgr.

Page 206: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les er(amens de laboratoire

Potassium tétra-oxalatePoudrc de Peau pr. anal. et faiblement

chroméePyrogallol bisubliméQuartz (Sabte) lavé et calcinéQuinhydroneRésorcine resublimée très blancheSable de mer purifié par l'acide et calciné .

SalicylaldoximeSodium métallique

>> acétate tout pur crist.> biborate calciné et crist.) D fondu> bicarbonate crist. et en poudre> bismuthate> bisulfate crist.> bromate> carbonate crist. et anhvdre>> chlorure, aussi fondu' .

> hydrique épuré en cylindres)) D ) )plaques> ), pur en cylindres et en

pastilles)) )) puf elr plaquesD D tout pur (du Sodium mé-

talligue) en cylindres, enrnorceaux de le grosseurd'une noix et en lastilles,, ,r avec chaux (Chaui sodée)à grains gros, moyeris etfiqr et poyr reclierc,hesmlcf oa,n4lytlques

> D pur en solution, exempt deN, D : r,35 (pour le do-sagg de. I'azote d,aprèsKjeldahl)

> D en solution conten. iodurcqotassique pour le dosageâe I'oxygèhe

> hydrosulûte> hyposultte> métabisulfite sec> molybdate crist.> naphtoguinonesulfonate, B-, Réactif

pour acides arnino d'après Folin.> nitrate> nitrite en cylindres et en cvlindres

absolument exempt de potatse

50 gf.r roo gf.

25 gt,, roo gf.50gf" roogr.25o gf., 5oo gr.5 gr., ro gr.25 gr.r roo gf.25o gf.r 5oo gr.ro gr., 25 gf.25 gf.r roo gf.roo gr., 25o gr.Ioo gf., 25o gt.50 gf.r roo gr.roo gr., 25o gr.ro gf., 25 gt.Ioog1., z5og1.50gfr roogf.r@8r.,25Ogr.16 gf., 25o gr.25o gr.r 5oo gr.r kgr., S kgr.

roo gf., 25o gr.r kgr., S kgr.

roogf.,25ogr.

25o gt.r 5oogf.

5oo gr., r kgr.

roogr.r 25ogf.roo gr., 25o gr.roo gr., 25o gf.roo gr., 25o gr.25 8r" 50 gr.

5 81.r 25 91.roo gr., 25o gf.

Ioogf., ?.3a91.

Page 207: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examefls de laboratoire

Sodium nitroprussiate crist.>> oxalate d'après Sôrensen .

> peroxyde> phosphate crist.> pyrophosphate crist.> sulfate crist.> sulfure crist.>l > en solution à 5o/o (pour le

dosage de I'azote d'aprèsKjeldahl)

> tungstate> -Ammonium phosphate> -Potassium carbonate en poudre> l> tartrate (Sel de Seig-

nette) crist.'Iétraoxyanthraquinone i, zr 5, 8 (Réactif

de Magnésium d'après Hahn)ThiosemicarbacideThvmol crist.Toiuol (Toluène) exempt de soufreUranium acétate crist. exempt de soude .

> nitrate cdst.Zinc métallique pur exempt d'arsenic, en

cylindres de 8 et de 6 mm.D > puf exempt d'arsenic, gra-

nulé)) ) tout pur en cylindres de

8 et de 6 mm. et gra-nulé

D D chimiquement pur en cy-lindres de 8 et de 6 mm.

D > chimiquement pur granuléD ll en poudre (Poudre de

Zirc)Zinc chlorure sec.

r> oxyde> sulfate crist.

25 gf., 50 gr.50 gr., roo gr.roo gr., 25o gr.roo gr., 250 8t.2-5o gt.r 5oo gr.roo gr., 25o gt.roo gf., 25o gr,

r kgr.50 gr., roo gr.roo gr., z5o gr,250 gt.r 5oo gr.

Ioo gr., 250 gt.

ro gr., 25 gr.5 gf., 25 gr.Io gf., z5 gr.Ioo gr., z5o gt.25 8r.r 50 gf.25 Sr., 50 gr.

z1o gr, r kgr.

25o gf., 5oo gf.

zSo gr., r kgr.

z;o gr., r kgr.25o gf .) 5oo gf .

roo gf ., z5o gt.roo gf., 250 gt.roogr.r 25ogf.Ioo gf., 25o gt.

Réactifs pour les recherches microanalytiques.AcétoneAcide acétique 9ools

) cafmrnlque> chlorhydrique rrr6> chromotropique> fluorhydrique 4oolo> formique z4-zJolou hypophosphoreux 5oo/q

25o gf.r 5oo gf.z;o gt., r kgr.I gr., 5 gf.5oo gr., r kgr.5 gr.,25 91.roo gf., z5o 8t.25o gt.r 5oo gr.50 gr.r 25o gr.

Page 208: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Acide iodhydrique trTo et 1196> nrtrrque rr2o et rr4o> nitro.phénolarsinique> oxalrque> phosphomolybdique) Prcngue> silicique précipitéD sullurrque IrI ro-IrII4 .

) ) rr8+> tartrique

Alcool absoluAlizarinesulfonate de sodiumAlloxaneAmiante pour creusets de Gooch

)) -argent .

> -oxyde de cuivte) -peroxyde de plomb> -sodique

Amidon de pommes de tereAmmoniaque en solution orgroAmmonium acétate

D catbonate) chlorure

25 9r.t roogf.5oo gr., r kgr.5 gf.2So gr,r 5oo gf.25 8r.r roo gr.25 8r., roo gr.25o gr., 5oo gf.r kgr., zrlskgr.Soo gr., r kgr.25o gf., 5oo gr.roo gf., 25o gt.25 gt.r 50 gr.Io gf., 25 gr.25 $rt 50 gr.5 gf., ro gf.ro gr., 25 gr.ro gf,., 25 gr.Ioo gr., 25o gr.z;o gt., r kgr.5oo gr., r kgr.25o gr., 5oo gr.z5o gr., r kgr.25o #t 5oo gr.50 gr., 25o gr.roo gt., z5o gt.Io gr., 25 gr.50 gr.r roo gr.25o gf., 5oo gf.250 gr.r 5oo gr.Ioogr.r 25ogr.z1o gt., r kgr.roo gf., 250 gr.ro gr., 25 gf.ro gf., 25 gt.25 gr., roo gr.roo gf., 25o gr,z5o gr., r kgr.z50 g1.r 5oo gf.ro gr., 25 gr.5 gr., 25 gr.25 8t., roo gf .

25 8tt roo gf.25 $tt roo gr.Io gf., 25 gr.250 gr.r 5oo gr.

roo gf., 25o gf.-rgf.r5gf.

D

> iodure> molvbdate> nrtrate> persulfate> sulfocyanure> sulfurê en solution

AnilineArgent drlorure

> nitrateAuramineBaryum acêtate

> chlorureoxyde hydraté

BenzidineBenzolnoxime, s,-BenzopurpurineBismuth sousnitrateBrenzcatéchineBrucinsCalcium acétate

> chlorure fondu granulé de Ia gros-seur d'un grain de millet

Césium chlorure

Page 209: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exalnens de laboratoire

Cinchonine chlorhydrateCobalt acétateCuivre acétateCuivre oxyde en tl et en Poudre

> sulfateCurcumineCymol, pæa-DiéthvlanilineDiméthyiaminobenzylidènerhodanineDiméthylglyoximeDiméthylparaphénylènediamineDiphénylamineDiphénylcarbazideDiphénylcarbazoneD i p h ény lth io catb azo neEau bromée> distillée

Etain métallique en feuilles>r chlorure

Ether orlzoFer métallique> perchlorure> sulfate (proto)

Formaldéhyde 3jo/o du poidsGlycérine r,z3HexaméthylènetétramineHydrazine sulfateIodeIsatineKupferrone .

Lanthane nitrateLut pour verres lenticulairesMagiésium métallique en rubans, 2,75

>> acétateManganèse drlotureMarbre de Carrare, rognuresMercure bic.hlorureMiniumMorinep-Nitrobenzol-azo-o-NaphtolNitroso-o-NaphtolNitroso-B-Naphtol8-OxvquinoléinePalaâium chlorurePerhydrolPhénolPhénolphtaléinePhénylhydrazine

mm.

ro gr.50 gf., Ioo gr.roo gf., 25o gt.50 8r.r 25o gf.roo gf., 250 8r.5 gr.ro gf., 25 81.roo gr., z5o gt.5 gf.ro gr., z5 gt.o,5 gr., 5 gf.25 8f .r 50 gr.ro gf., 25 gr.r gf., 5 gr.r gr., 5 gf.5oo gr., r kgr.5 kgr-roo gr., 5oo gr.roo gr., z5o gr.r5o gf., 5oo gf.50gf., roogr.2So gr., r kgr.5oo gr., r kgr.25o gr.r 5oo gf .

z5o $t.r 5oo gr.roo gr., 250 gr.ro gr., 25 gt.ro gr., 25 gr.ro gr., z5 gr.ro gr., 25 8t.5 gr., z5 gt.roo gf.r2r5 gt., 25 gr.50 gr., roo gr.25o gf., 5oo gr.r kgr., 5 kgr.roo gr., 5oo gr.roo gf., 25o gr.r gf., 5 gf.5 gr., 25 gf.5 gr., 25 gr.ro gr., 25 91.ro gr., 25 gt.or25 gr., r gr.50 gf., 2oo gf.250 gr.r 5oo gr.50 gr., roo gr.ro gf,., 25 gr.

74

Page 210: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Phosphore amorphePlatine c,hlorure (perchlorure)Plomb acétate

> chromate de la grosseur d'un grainde millet

> peroxyde d'après Dennstedt)) > granulé pour I'analyse

microélémentaire> -Minium

> sulfatePotassium antimoniate

> bichromate> bioxalate> chlorate> chromate> cyanure) Ïefrlcyanure) ferrocyanure, hydri{ue> iodure> nitrate;, nitrite> oxalate) perchlorate) permanganate> sulfatel sulfocyanuie)) xantogénate

PurpurineFvridinePyrogallolQuinoléineRésine de GaîacRhodamine BRubidium chlorureRubine S

SalicylaldoximeSodium acétate

')

))

>)

-aztdebicarbonatecarbonate crist.

> anhydrehydrique

) en solution exemptN, D: r:3o '

)) avec chau>1, de la gros-seur d'un grain de millet

hyposulfite

roo gf., 25o 91.or25 8t., r gr.25o gf ., 5oo gr.

roo gr., 25o gr.50 gr., roo gr.

roo gr., 25o gr.50 8r., roo gr.25o gr., 5oo gr.50 8f., 25o gr.250 gr.r 5oo gf.25o gt.r 5oo gr.250 gr1 5oo gr.250 g1.r 5oo gr.25 8t., roo gf.roo gr., 250 8t.Ioogr.,25ogr.Ioo gr., 25o gr.ro gf ., 25 gr.25o g1.r 5oo gr.Ioo gr., 25o 8f .

roo gf.) z5o gt.roo gf., 25o gr.roo gf., 25o gr.25o gt.r 5oo gr.roo gr., 25o gt.Ioo gr., 25o gt.25 8t., roo gf.25 8t.,50 gr.50 gf.r roo gr.z5 gt.r 50 gr.Ioo gf., z5o gt.roo gr., 25o gr.5 gr., 25 gr.25 gr.t roo gr.ro gr., 25 gr.25o g1.r 5oo gr.ro gf., 25 gt.250 gt.r 5oo gr.5oo gr., r kgr.z;o gr., r kgr.roo gf., 25o 8t.

r kgr., ztlzkgr-

roo gr., 25o gr.25o gr., r kgr.

de

Page 211: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Sodium métabisulfite> nitroprussiate> peroxyde> phosphate> sélénite> sulfate> tattrate>r tungstate

Strontium aéétateStrychnine nitrateSulfo-uréeTétraoxyanthraquinoneThallium nitrateUranium-Ammonium acétate

>> -Zinc acétateVert Diazine

> Malachite crist.Zinc métallique granulé

t> acétateZitcon drlorure (tétrac.hlorure)

1/ro normal

z5o gr., r kgr.25 gr.r 50 gr.roo gr., 250 gî.25o gr.r 5oo gr.ro gr.joo gr., r kgr.r Kgr.roogr.r 5oogr.ro gr., 25 gr.5 gr., ro gr.5o gr., 250 gr.ro gr., z5 gr.ro gr., 25 gr.ro gr., 25 g1-ro gr., 25 gr.25 gf., roo gr.25 Er., roo gr.z;o gt., r kgr.z5o gr., r kgr.r gr.

Réactifs pour I'examen micro anaLytique du sâng.Acide acétique rro+o-rro+z .

> chlorhydrique trtz4-r,rz6 et

> sulfurique rr84)) l> So/ot zoo/o de volume et

1/ro flofmalAmidon soluble sec d'après ZulkowskyAmmonium chlorureBenzine de PétrolePotassium chlorure

> iodate>r iodure) pefpanganate exempt d'acide

sulfuriqueSodium hydrique èn solution à +o/o) D ) D purexempt

solution alcatine .o:Ï'? T t:t:

> d'acide chromiquephosphomolybdique

) culvflque concentrée, d'hyposulfite de soude 1/ro normale> d'iodate conten. du cuivre .> de potessium caustique binormale) uranlque

5oo gr., r kgr.

5oo cmc., r L.5oo gr., r kgr.

5oo cmc., r L.ro gr., 25 gr.250 #.r 5oo gr.z;a gr., r kgr.2So gt., r kgr.ro gf., 25 gr.ro gr., z5 gr.

roo gr., 25o. gr.5oo cmc., r L.

5oo gr., r kgr.5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.z5o cmc., r L.z5o cmc., r L.5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.

14rÉ

Page 212: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratorre

Auteur:AufrechtBenedikt

Réactifs spéciaux.Rôacti.f:

Réactif de l'Albumine roo gr.' 5oo gr.) pour la recherche et

Ie dosage du Glu-cose roo gf., 5oo gr.de l'Arsenic roo gr., 25o gr.des Pentoses roogr.de I'Acétone roo gr.des Alcaloïdes .5o Br., z5o gt.des Urines patholo-giques. Sodium.. ni-trtte en sorutlon. roo gr., 5oo gr.Acide sulfaniliqueen solution roo gf., 5oo gr.de I'Urobilinogène roo gr., 5oo gr.de I'Albumine zso gt.r 5oogr.du Sucre (Solutionsaetb)de I'Acide uriquede l'Acide nitreuxde l'Acide chlorhy-drique libre dans lesuc gastrlque 25 $tt 50 gr.du Sucre z5ogr., r kgr.pour la numérationdes globules rouges roogr.) 5oogr.des Alcaloîdes roo gr.de I'Albumine roo gr., z5o gr.pour l'examen de laitabilitg' du lait 25o gr., r kgr.des sels d'arnmo-niaque roogr., z5ogr.du Sucre 25o gr., 5oo gr.de 1'Indican Solu-tions I et II) . roo gr.du Sucre (Solutions I

Bettendorf ))

Bial >>

Denigès )Dragéndorff >>

Ehrlich >>

Ehrlich )Esbach D

Fehling )

Folin-Denis )Griess-Ilosvay )Gùnzburg )

Haine )Hayem t,

Mayer llMillon D

Morres >>

Nessler )

Nylander ))

Obermayer >

Pavy D

Schiff D

Sc;hlesinger ))

Schweitzer ))

Tanret )Trommsdorff D

Viesner >

et II)des Âldéhydesde I'Urobilinedu Cellulosede l'Albuminede l'Acide nitreux(Amidon en solutionavec iodure de zinc)pour reconnaître lepoli du bois

roo cmc., 25o cmc.Ioo gr., 5oo gr.roo gr., 5oo gr.

roo gf., 25o gt.roogrs 5oogf.50 Br.r Ioo gr.roo gf., 5oo gr.50 gf., 25o gr.

z5o gr., 5oo gf.

50 gf., 25o gr.

Page 213: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Solutions pour Ia Volumétrie.Solution d'acide acétique normale et 1/ro nor-

malearsénieux normale, 1/10 nor-male acide et r/ro normalealcaline (Solution de Penot)arsénieux pour le dosage deI'Hypochlorite de Chaux.(r cmc. : o,or+z gr. deChlore)chlorhydrique binormale,normale, 1/s normale t7/t îor-male, 1/+ normale, 1/5 nor-male, r/to rrotmalê, 1Âoo oof-malelactique normalenitrique normale et 1/ro nor-maleoxalique normale, L/z rror-male et r/ro nofmale .

phosphorique trinormale,normale et Un normale . .

sulfurique binormale, nor-male, 1/z normalet L/+ frot-ma1e, r normale et Vro nor-male

d'Ammonium sulfocyanate normaleet 1/ro normaled'Ammoniaque caust. normaled'Argent nitrate normale et 1/ro nor-malede Baryum clùorure normale et

1Âo normale> chlorure pour le ti-

trage des solutionsde savon d'aprèsClark (ogr.5z3 dansun litre)

> nitrate pour le titragedes solutions de sa-von d'après Boutronet Boudet

, d'"prèsClark(ogr.559dans un litre)

> oxyde hydraté Llrcnorrnale

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.

25o CmC., 5oo CmC.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

Page 214: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Solution de Cuiwe tartrate sodique (Li-queur de Fehling)

> > Fer perchlorure r cmc. :ogr.or de Fe

l> > > (proto)-Ammoniumsul-fate pour le dosage de laGlycérine d'après Hehner

> d'Iode binormale et normale .

> D Vro nofmale> de Potassium bichromate normale

et 1âo normale)) > Potassium bichromate ?+gt.56

KsCreO? et r50 cmc. d'acide sul-furique dans un litre pour leloga-ge de la glycéùne'd'aprèsHehner

>l > Potassium bromate normale,r/ro ûofmal., t/to normale avecbromure de potassium

)) > Potassium bromate r gt.67ozKBrOs dans un litre : .

D D Potassium bromure 6 gr. KBrdans un litre . :

D D Potassium caustiquebinormale,normale, Llz rtorrnale, 1/s nor-male, t1a notmale, t/5 notmaleet 1/ro normale

)) ) Potassium caustique alcoo-lique t/z normale ét 1/10 nor-male

> > Potassium chromate neutre1/ro ûormale

D ) Potassium palmitique pour ledosage de la dureté de I'eau,Vro nofmale d'après Blacher et{23 nofmale .

)) ) Potassium permanga.îate not-male, r/s noimale, {ro normale,titrée par la solution d'hypo-sulfite ïe soude 1/ro normaie, et1/16 normale, titrée par la solu-tion d'acide oxaliqire 1/ro nor-male

> > Potassium sulfocyanate r/:.0

normale>> ) Sodium arsénite normale env.

1/e normale (D.A.B.6) et Ll1

normale

roo cmc., 25o cmc.

5oo cmc., r L.

zL.25o cmc., 5oo cmc.5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

25o cmc., 5oo cmc.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r I-.

5oo cmc., r L.

5OO CmC,, r L.

5oo cmc., r L.

Page 215: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Solution de Sodium carbonate notmale et1Âo norrnale

> ) Sodium caustique binormale,normale, r/s normale, 1/s nor-male, r1n normale, {r normaleet Vro normale

9 ) Sodium caustique alcooligue1/ro normale

)> )) Sodium chlorure normale et1Âo normale

D )) sodium nitrite rlro notmale .

) ) Sodium thiosulfate normaleet Vro normale

> d'IIrane acétate (deuto) r cmc. :o gr. oo5 PeOo

)> ) nitrate (deuto) r cmc. :o gr. oo5 PzOo

Phénolphtaléine> en solution r: roo

Racine d'Orcanette coupée

Indicateurs.Acide rosolique 25 Sr., roo gr.

l> )) en solution ' roo gr.r 5oo gr.Alcannine concentrée rogr.r 258t.Alizarine 25 #.r 50 gr.Alizarinesulfonate de Sodium 25 Et.,so gr.Azolithmine S gt., zS gt.Bleu d'alcali 6 B en solution alcool.

(env. zols) roo gr.>r de Poirrier C4B rogr., z5gr.

Cochenille pulvérisée 15 gr., roo gr.Dichlorphénol-indophénol, 2,6- r gr,, 5 gr.Diméthylaminoazobenzol ro gr., zS gt.Eosine iodée rogr., z1gr.Hématoxyline 5 gr., ro gr.Lacmoide toute pure en paillettes Togr., z1,gt.4-Méthyl-umbolliferone pour I'analyse

fl.uorescenteNaphtolphtaléine, o- d'après Sôrensen et

PalitzschNitramineNitrophénol, ortho-

>> Pata-Orange de Méthyle

) > > en solution aqueuseI: IOOO

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

z5o cmc., r L.

5oo cmc., r L.5oo cmc., r L.

5oo crnc., r L.

5oo cmc., r L.

5oo cmc., r L.

5 gf., 25 gr.

5 gf., ro gf.5 gf"ro gf ., z5 8t.ro gf., 25 91.ro gr., 25 8t.

25o gf.. 25 8r., roo gr.. roo gt.r 250 gt.. 5oo gr.

Page 216: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les exarnens de laboratoire

Rouge Congor de MéthyleD ), > soluble dans I'eau (Sel

D neutfe . :"1tq:r.) .u':n:u: l*:> de Propyle

Teinture de CàËhenille) D CurcumaI d'Orcanette . .

> de Tournesol (Solution de Tour-nesol d'après Iiubel et Tiemann)

Tournesol tout pur) en solution d'après May

Tropéoline oor> ooo no I

25 8r., roo gr.5 gr., ro gf.

5 gr., ro gr.ro gf.r 25 gt.5 gf.25o gr.roog1.,25ogr.roo gf.

250 gr.r 5oo gr.Io gr., 25 gt.z5o gt.r 5oo gr.25 gr.25 gr.

Indicateurs pour la détermination de la concentrationdes ions-hydrogène.

Acide benzylanilino-azo-parabenzènesul-fonique (Sel potassique)

> cr-naphtylamine-azo-parabenzène-sulfonique (Sel sodique)

Bleu de Bromochlorophénol (Dibromodi-chlorophénolsulfonephtaléine)

l> )) Bromophénol(Tétrabromophénol-sulfonephtaléine)

l> )) Bromothymol (Dibromothymol-sulfonephtaléinè)

D )) Thymol (Thymolsulfonephta-léirie

) )) p-Xylénol(p-Xylénolsulfonephta-léine)

Crésolphtaléini ortho-Dinitrophénol, o-

>F-)Y-

Jaune d'Alizarine GG (Acide m-nitroben-zène-azo-salicylique, Selsodique)

> )) R (Acide p-nitroben-zène-azo-salicylique, Sel

Naphtolphtatéine, ;:otq:"JNitramineNitrophénol, méta*

D Para-

r gr., 5 gr.

5 gr., ro gr.

r gr.

r gf., 5 gr.

r gf.: 5 8f.

r gf.r 5 sr.

r gf., 5 gf.r gf., 5 gr.ro gr., 25 gr.5 9f., 25 8f.r gr., 5 gf.

25 Sf., roo gf.

r gf., 25 gr.5 gr., 25 gf.5 gr.5 gf., ro gr.ro gr., 25 gt.

Page 217: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratorre

Orange de MéthYlePhénolphtaléinePourprè de Bromocrésol (Dibromo-a-cté'

solsulfonePhtaléine)> D Métacrésol (Crésolsul-

fonephtaléine, méta-)'Rouge de BromopËénol. (Dibromophénolsul-- fonephtaléine)

)) ) Chloiophénol'(Didrlorophénolsul-fonePhtaléine) : '

D > Crésô1 (Crésolsulfonephtaléine,ortho-)

)) > Méthyie (Acide p-diméthylarnino-azob enzéne- o- carbo niq ue)

)) )) > soluble dans I'eau (Sel

sodique)>r neutre> dePhénol (ehénolsulfonephtaléine)) D Propyle-(Acidep-dipropylamino-

azobenzène-o-carbonique )ThymolphtaléincTropéoline ooVeri de Bromocrésol (Tétrabromo-m-créso1-

sulfonephtaléine)p-Xylénolphtaléineindicateur universel avec gamme et mode

d'emploi

ro gr., 25 gf .

25 8f.: roo gf .

rgf., rogf.

r gr.

r gr.

r gr.

r gr., ro gr.

r gr., 5 gr.

r#"581'ro gr., z5 gr.r gf.r 5 gf.

r gf., 5 gf.r gf., 5 gr.25 8t.

r gr.r gf., 5 gr.

25 Cmc., 50 cmc.

Indicateufs pour la détefmination de la concentration

des ions-hydrogène d'après sôrensen à I'aide de solu-

tions-tampon donnant la valeur des pn dans les limitesde Tr?--rz)T.

Bleu de Thymol (Thymolsulfonephtaléine) r gt.Acide benzylanil ino- azo-p arabenzènesulfo-

nique (Sel potassique) r gr-Bleu de Bromophénol (Tétrabromophénol-

sulfonephtaléine) r gr-Rouge de Méthyle (Acide p-diméthylamino-

az-obenzène-o-carbonique) r gr.Pourpre de Bromoctésol (Dibromo-o-créso1-

sulfonephtaléine) r gr.

Page 218: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Bleu de- Bromothymol (Dibromothymolsul-fonephtaléine)

Rouge de Phénol (phénolsulfonephtaléine)l> )) Crésol (Crésolsulfonephtaléine,'

ortho_)

P"j 9". Tl-rymol' (Thymolsulfonephtaléine )Crésolphtaléine, orthô- :ThymolphtaléineJaune d'Alizarine R (Acide p-nitrobenzène-

azosalicylique, Sel sodiquè)

Acide borique crist. d'après Sôrensen> citrique d'après SôrensenGlycocolle -d'aprèi

SôrensenPotassium biphosphate d'après Sôrensen

o biphtaiate d'après Clark er LubsSodium biborate crist. .- .

> phosphate crist. d'après Sôrensen .

Behrens .(Solution de chlorure de zinc)Bôhmer_(Solution d'hématoxyline et d'alun)Burri (Encre de drine)Delateld (Solution d'hématoxyline et d'alun

ammoniacal)Ehrlich (Solulion d'hématoxyline, d'alun.

d'acide acétique et ô'éosine) :> (Réactif I, II-et III) pour la colo-

ration des microbes -.,) (Thionine: Violet de Lauth)

Ehrlidr-Biondi (Mélange tricolore,'solu-tion tri-acide)'

Flemming (Solution d'acide chromique acé-tique)

> (Solution - d'acide chromique os-

mique-acétique)Flesch (Solutiôn d'hémâtoxyline et d,alun) .

r gr-r gr-

r gf.r gr.r gf.r gr.

r gf.

roo gr., 5oo gr.50 gr.r roo gf .

5 gr., ro gr.25 gr., roo gr-ro gf., z5 gr.25ogr.,5oogr.25 gt., roogf.

50gf., roogr.roo gr.5 gr.

roo gr.

roo gf.

roo gr.5 gf., ro gf.

roo gf.

roo gf.

25 9f" roogr.25 gt.t roo gf.

Substances-tampon pou r la déterminationde la concentration des ions-hydrogène.

Matières colorantes, combinaisons de matièrescolorantes et d'autres ptéparations pour la microscopie

ordonnées d'après les noms des auteurs.

Page 219: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Friedlânder (Solution d'hématoxvline etd'alun)

Giemsa (Azur-éosine-bleu de méthylène) .

> (Solution d'azur-éosine-bleu de mé-thylène)

Gieson, van (Solution colorante)Gram (Solution de violet de gentiane

phéniquée)Grenacher (Carmin aluné)

> (sotution de carmin aluné)> (Solution alcoolique de borax-

carmin)> (Solutiôn alcoolique, chlor-

hydrique de carmin)

Hayem (Solution pour compter les glo-bules rouges)

Heidenhain "(Solution d'hématoxyline)Hertwig (Solution d'acide osmique acétique)Hoyer (Solution de gomme-chloral hydraté)

Jenner (Eosine-bleu de méthylène)> (Solution d'éosine-bleu de méthy-

lène)

Kaiser (Glycérine-gélatine)Kleinenberg et Mayer (Acide picrique-

sulfurique)Klemensiewicz (Solution de picrocarmin) .

Koch-Ehrlich (Solutiofi de bleu de méthy-lène)

Krônig (Lut pour la microscopie)Kiihne (Solution de bleu de méthylène

phéniquée)

Leishman (Eosine-bleu de méthylène)> (Solution d'éosine-bleu de méthy-

lène)Lôfiler (Solution de bleu de méthylène)Lugol (So1ution d'iode ioduré)

Manson (Solution de bleu de méthylèneboratée)

May-Grùriwald (Eosine-bleu de méthyiène)D ll (Solution d'éosine-bleu de

méthylène)May:r. (Solution acide, alcoolique de car-

m1n/

Neisser (Solution de vésuvine)Nicolle (Solution de thionine phéniquée)

roo gf.

5 gt.r 25 8f .

50 gr., roo gf.roo gf.

IOo $f. r25 81., roo gf.roo gf.

roo gr.

50 gf.r roo gr.

roo gr., 5oo gf.roo gf.Ioo gf.roo gr.

ro gr.

roo gr.

roo gr.

25o $t.r 5oo gr.roo gr.

roo gf.roo gr.

roo gr.

ro gf.

roo gr.roo gf.25o gf.

roo gf.ro gr., 25 8t.

50 8r., roo gr.

50 gr.r roo gr.

roo gr.Ioo gr.

Page 220: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Nikiforoff (Solution de carmin boratée)Otth (Solution de carmin lithique)Pappenheim-Ifnna (Solution de vert de

méthyle-pyronine phéniquée)Ranvier (Picrocarmin)

> (Solution de picrocarmin)Sahli (Solution de bleu de méthylène

boratée)Strasburger (Solution de coralline)Unna (Solution

thylène)de polychrome - bleu de mé-

roo gf.roo gr.

Ioo gf.Io gr., z5 gr.roo gf,.

roo gf.roo gf.

roo gr.roo gr.Ioo gr.

50 çtt Ioo gr.

25o gf .r 5oo gr.

roo gr.

S7eigert (.Solution d'hématoxyline I et II) .

> -(Solution de picrocarmin)> (Solution de- résorcine-fuchsine

_ p.our colorer les ûbres élastigues)

Wid<ersheimer (Liquide de conservâtionpour préparations anatomiques)

Ziehl-Ne,elsen (Solution de fuchsine phé-nlguee | .

Matières colorantes, combinaisons de matièrescolorantes et d'autres prépantions pour la

mlcroscople.Acide ?céto-osmique en solution d'après

Hertwig> carminique>> osmique en solution ù zolo

Agar-Agar (Colle du Japon) blanc enûlaments, en bâtons et enpoudre grossière

)) ) (Colle du Japon) en poudrefine

Alizarine en solution à r o/o

Azur I et II> Il-Eosine)) ) -Bleu de Méthylène d'après

Giemsa)) )) -Bleu de Méthvlène en solu-

tion d'après Giemsa

roo gf.r gr., 5 gr.5 gr., rogr.

roogr., z5ogr.

25 $r' roo gr.roo gr.r gr., 5 gf.5 91.r 25 gr.

5 gr., 25 gr.

50 gf., roo gr.Baume du Canada épuré, neutre, chaufié

jusqu'à la dureté du verre et dissout en-suite dans le Xvlq,l zSV.t roogr.

Bleu cle Crésyle bi.illant 25 gr., roogr.

Page 221: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Bleu de MéthylèneB extraBBen solution d'après Ehrlich 3: roo (Réac-

tif d'Ehrlich III)en solution d'aprè's Koch-EhrlicJrboriqué en solulion d'après Mansonboridué en solution d'a-près Sahliphéniqué en solution d'àprès Kùhne

Blêu de' Quinoléine (Cyanine)Brun de Bismardr (Brun Manchester)

> )) > en solution aqueuse con-centrée

Carmin pour rec,herches histologiqueso èn solution alcoolique acide d'après

MaverD en 'solution alcoolique c-hlorhy-

drique d'après Grenacher, alurié d'après Grenacher> ) en solution d'aPrès Grenacher> boraté en solution alcool. d'après

Grenacher>> boraté en solution d'aptès Niki-

foroff> boraté en solution, acétique '> lithique en solution d'après Orth> d'Indigo en Pâte> D >> solution r: roo

Chloral hydraté en solution gommée d'aprèsHoyer

Chrome-Acide acétique en solution d'aprèsFlemming

) ) acéto-osmique en solutiond'aPrès Flemming

r D osttiiqoe en solutiôn d'aPrèsFlesch

Coralline en solution d'après Strasburger'Encre de Chine d'aPrès BurriEosine bleuâtre

> iaunâtre> êt solution aqueuse à to/o> -Bleu de Méthylène d'après Jenner> -BIeu de Médhylène en solution

d'après Jennera) Eoslne en solutionb) nleu de Méthylène en solution

> -Bleu de Méthylène d'aPrès

ro gr., z5 8r.25 gt.

roo gf.roo gf.roo gf.roo gf.roo gf.r gr., 5 gr.25 8t., roo gf.

roo gf., 5oo gf.ro gr., 25 gr.

50 gr.r roo gr.

5o 9f., roo gr.25 8t., roo gr.roo gr.

roo gr.

roo gr.roo gr.roo gr.50 9r., roo gr.roo gf.

roo gr.

roo gf.

25 gtt roo gr.

25 gt,, roo gr.roo gr.

5 gr.25 St.r roo gf.25 gf.roo gr.ro gr.

roo gr.

Leishman ro gr'

Page 222: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Eosine-Bleu de Méthvlène en solutiond'après Leishinan

> -Blêu de Méthylène d'aprè, M;r- roo gt'

Grùnwald ro gr.> -Bleu de Méthylène en solution. d'après May-Griinwald 5ogr.r roogr.

Erythrosine ro gr.Fuchsine, Diamant- gros cristaux z;gr.t roogr.

) en solution alcoolique ù zo/o roogr.> )) > ) saturée roo gr.

Gélatine roo gf., 5oo gr.>> nutritive stérilisée ro cmc., roo cmc.

Glycérine-Gélatine d'après Kaiser roogr.Hémalun 25 gr., roogr.Hématoxvline en solution

d'aprèiBôhmer (avec Alun). roogr.> Delafield. (avec Alun ammoniacal) too [r.> Ehrlich (avec Àlun, Acide acé-

!q.""-.et Eosine)> Friedlânder (avec Alun) roogr.> Heidenharn roo gr.> \Teigert I (avec carbonate li-

thiqle) roo gr.> 'Weigert II.

a) Hématoxyline en solution . roo gr.b) carbonaté de Li en solution . rooIr.

Huiie volatile d'Anis. vulgaire (Anéthol) 50 g;.)) )) de Cajeput blanche pour 5ogr., roogr.

l'éclairage .

)) ) de Cèdre épaissie ro gr., 25 gr.) > d'E"c.alyptus 50 gr., roo gr.)) )) de Fénouil 50 gr.> >> de Girofles 25 gr.r 50 gr.) )) de Lavande 25 gr., roo gr.> ll d'Origan de Crète 25 Hr., roogr.)) >> de Santal du bois occidental ,i gt.) > de Thym 5ogr.

Indigo par synthèse (Indigotine) zS gr.}} en solution r:4o zlogr.

!1q"-" à l'alcool noire roo gr.Lévulose sirupeuse Sogi.,25ogr.Lut pour verres lenticulaires d'aprèsKrônig roogr.Mélange des trois couleurs d'après Ehrlich-

Bionîi (Solution triacide) roo gf.r gr., 5 gr.Orcéine

Page 223: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

Paraffine P. F. env. 55-56oPicrine-Acide sulfurique d'après Kleinen-

berg et MayerPicrocarmin d'après Ranvier

> en solution d'aprèsKlemensiewicz

) en solution d'après Ranvierl>>)Dltreigert

Polychrome-Bleu de Méthylène en solutiond'après lInna

Résine de DammarRosanilineRouge neutreRubine S (Fuchsine d'acide)

Safranine T> )) en solution aqueuse, concentrée

Solution pour colorer les préparations mi-croscopiques d'après Ehrlich (Réactifd'Ehrlich I)

f

Solution pour colorer les préparations mi-croscopiques d'après van Gieson

Solution pour la conservation des prépara-tions anatomiques d'après Ifickersheimer

Solution triacide pour la coloration desbactéries d'après Ehrlich (Réactif d'Ehr-lich II)

Thionine d'Ehrlich (Violet de Lauth)> phéniquée èn solution d'aprês Ni-

colle

Vert de Méthyle . .

> >l > -Pyronine phéniqué en so-Iution d'après Pappen-heim-Unna

Vésuvine ooo extra> en solution d'après Neisser

Violet de Dahlia (Violef d'Hofmann))) > Gentianè B) > ) en solution alcool. sa-

turéel> ) Méthyle 5 B, 6 B, KB pur> )) > en solution (solution de

Violet en ciistaux) al-

) en cristaux coolique

:"T"."". . . .

Zinc chlorure iodé en solution d'aprèsBehrens

roo gf., 35o gr.

25o gr., 5oo gr.ro gf., 25 gr.

roo gr.roo gr.roo gr.

Ioo gr.

roo gr., 2 50 gr.25 gt.rogf.r z5gt.25 8r., Ioo gr.

259r.ïoo gf.

Ioo gr.

roo gr.

250 gr.,5oo gr.

roogr.

5 gr., ro gr.

roo gr.

ro gr.

roo gr.ro gr., z5 gr,roo gr.25 gt.ro gf., 25 gr.

roo gr.25 gr.

roo gr.25 gr.

50 gr., roo gr.

Page 224: E.Merck - Techniques de chimie médicale

Réactifs pour les examens de laboratoire

))

))

)))

))

Papiers Éactifs.à I'acétate de plombu I'amidon et l'iodate de potasseD >l > I'iodure de iotasse (Papier ozonométrique)de I'azolithmineCongoCurcumaà l'orange de méthyleà la phénolphtaléinepour recheréher I'eau dans le benzène, I'huile, etc.réactit des pôlesde tournesol b1eu, rouge et neutreà la tropéoline

Les papiers réactifs <<Merck>> se trouvent dans le commerce sous formede feuilles zzX45 cm. ou de carnets cont. de z5 à roo bandes et, danscertains cas, sous forme de tubes de roo bandes. Il y a des divisions stan--

dardisées de Sr ro, 25, So et roo piêces.

Réactifs pour la sero-réaction de la syphilis(Contrôlés par l'état).

WnssnnulNn:Ambocepteur (Sérum de lapin dissol-

vant le sang de mouton)Extrait de foie luétiqueExtrait d'organe IExtrait d'organe IISlcHs-GroRcr: flacon de ro et de 5o cmc. (Merck)

Papier,,))

))

flacon de t et de 5 cmc. (Merckflacon de ro et de 5o cmc. (Merckflacon de ro et de 5o cmc. (Merd<flacon de ro et de 5o cmc. (Merck