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Encore un beau circuit que je vous invite à faire avec nous !

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Encore un beau circuit que je vous invite à faire avec nous !

Nous quittons Bas-en-Basset de bonne heure ce matin-là. Toute une journée devant nous pour faire un circuit concocté par Yvonne.

Le temps promet d’être radieux et, à notre sortie de la ville, au-dessus des ruines du château de Rochebaron, deux éperviers, que nous baptisons Isabelle et Sébastien tournoient dans le ciel longuement, voulant nous souhaiter belles découvertes.

De l'extrémité d'une crête, le château de Rochebaron domine les gorges de la Loire. Sans doute bâti par les sires de Rochebaron au XIe siècle, le château fut remanié aux XIVe et XVe siècles, avant d'être abandonné sous Louis XIV.

Les imposantes ruines se composent d'une enceinte quadrangulaire, flanquée de tours rondes et défendue par une tour cylindrique du côté de l'attaque, et d'une tour triangulaire reliée à la tour ronde par une courtine à double défense.

Il a fière allure, ainsi solidement campé sur sa colline, dans tout l’éclat du soleil levant !

De chaque côté de la route, la Haute-Loire expose ses paysages aux formes douces, aux couleurs d’un printemps finissant…

Mais un paysage où la Loire a creusé son passage en gorges profondes.

Lorsqu’on voit cette large vallée en auge que s’est creusée la Loire, on devine mieux quel torrent impétueux elle a dû être dans les temps anciens, elle qui reste le dernier fleuve sauvage d’Europe.

Nul ne peut dompter ses colères, et elle est « doublée » par un canal sur une grande partie de son cours, le « Canal latéral de la Loire » dont je vous parlerai un jour prochain.

Aurec-sur-Loire est une charmante ville très touristique, résolument tournée vers la nature, comme en témoigne l’agencement de ses ronds-points cette année.

Mais Aurec-sur-Loire s’enorgueillit, à juste titre, de posséder ce château.Au milieu de son havre de collines qui lui confère un climat excep-tionnel, la ville d'Aurec a conservé serré autour de son château et de son église, son vieux bourg héritier de la ville forte du Moyen-âge. Une agglomération moderne l'a entouré de villas, de pavillons fleuris et d'immeubles dans leur écrin de verdure, qui lui vaut le label "Porte fleurie de la Haute-Loire".Station touristique et station verte de vacances, Aurec sur Loire fut mentionnée en 928 (acte de fondation du prieuré par les comtes du Forez), possession des Solignac et La Roue. AUREC devint Vellave en 1267 par une bulle du pape CLÉMENT IV, ancien évêque du Puy, elle a gardé de ses origines anciennes des vestiges moyenâgeux.

Ce château du Moyen âge, abrite aujourd'hui l'office de tourisme et le musée de la vigne et du vin. Vous y découvrirez la vie de l'époque, des salles de classes de 1920, l'espace rural avec ses anciens métiers, une cuisine à l'an-cienne, et des salles d'exposition.

Nous traversons le petit bourg de Rozier-Côtes-d’Aurec, avec son église du XII° et son ancien prieuré clunisien.

Halte émerveillée à Saint Bonnet-le-Château.

J’essaierai, du mieux que je peux, dans un autre diaporama, de vous faire partager cet émerveillement !

Sur la route de Malvalette, les blés jaunissants, illuminés de coquelicots…

Nous passons le Col de Malvalette, qui nous offre un paysage tout en douceur. On devine, au fond, les contreforts du Massif-Central

Et nous entamons la descente. Mais pas pour longtemps !!!

Une nouvelle grimpette, et nous passons le col de Pichillon. Je ne sais pas pourquoi, mais je savoure ce nom comme une friandise !

Voilà Usson-en-Forez.

Usson-en-Forez est une ville très ancienne. On ne sait mê-me pas avec certitude l’origine de son nom ! Beaucoup de vestiges gaulois, mais aussi romains et gallo-romains, di-sent que ce site est habité depuis la nuit des temps.

Les très nombreuses « pierres à bassin » ou « à cupule », le polissoir fixe de Daniecq, gardent encore leurs secrets. Ils n’ont pas livré tous leurs mystères, mais peuvent attester une présence humaine à l’époque paléolithique. La découverte très récente de tuiles à rebords, de céramiques sigillées, de pièces de monnaie, montre l’existence d’un habitat gallo-romain qui se situerait entre la voie Bolène et le Chemin de César, à quelques centaines de mètres du village. Une borne milliaire fut découverte près du village, confirmant la romanité des lieux.

Que pensez-vous que représentent ce lacis de sentiers, ces pancartes, ce pont (qui surplombe une « vraie » rivière) ?

Eh bien, c’est le plan de la commune, braves gens ! Avec ses routes, les noms des quartiers... Une idée originale, et une réalisation ingénieuse !

Plus loin, à Apinac, cette adora-ble petite chapelle dédiée à Saint Roch, et aux décorations peintes absolument touchantes : éclatan-tes, presque naïves, une chapelle où il fait bon s’attarder, admirer, prier ! Une frise fleurie, réalisée par Monette Simonci court tout le long du mur.

La magnifique fresque du chœur, dominant l’autel. Elle a été réalisée en l’an 2000 par Yves Kuntz.

De la route, nous avons salué l’église au hameau de Leignecq, au hameau de Combreau à St-Pal en Chalencon que l’on aperçoit au loin, dominant les collines.

Au Villard évocation des vacances d’Yvonne durant son enfance.

Chalancon et son château, noyés dans la verdure, vus de la route menant au Pont du Diable (que nous n’avons pu atteindre, car il fallait trop marcher !)

Et nous voilà revenues à Bas-En-Basset ! La visite est terminée, n’oubliez pas le guide s’il vous plaît !

Photos : Yvonne

Texte : Jacky

Musique : Modena et Audi, ocarina : IMPLORA

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/