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In a few hours, on Friday 20 January 2017, exactly at one mi - nute past noon, Donald J. Trump will be the 45th president of the United States. Half of the elec- torate plus 3 millions voted for his electoral rival Hillary Clinton, and the rest voted for Trump, who got elected only by the Electoral College. Thus, while the majority (pro-Hillary) of this country is anxious, the other half minus 3 million (pro-Trump) is very hopeful. This Friday morn- ing I heard someone on the radio say: “Show me, don’t tell me!” Reinforcing that skeptical atti- tude let me add that I want to PORT-AU-PRINCE, 24 janvier — A la stupéfaction quasi-généra- le, s’il faut omettre les pourvo- yeurs de fonds du président élu, l’unanimité semble se faire contre la première décision de Jovenel Moïse de transférer le Carnaval national à la ville des Cayes, dans le sud du pays. Il n’a pas attendu sa prestation de serment, qui devrait avoir lieu le 7 février pro- chain, pour aller en besogne. On retiendra que son premier geste pour les zones affectées par l’ou- ragan Matthew ne concerne nulle- ment la réhabilitation socioécono- mique, ou, dans une moindre me- sure, un palliatif aux problèmes de misère endémique qui affecte ces régions, mais plutôt d’ouvrir la vanne des millions à ceux qui HAITI OBSERVATEUR ENGLISH PAGES : 11 VOL. XXXXVII, No. 4 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 25 janvier - 1er février 2017 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! Un tremplin pour le commerce illicite et l’ecoulement de la drogue Désapprobation générale du transfert du Carnaval national aux Cayes JOVENEL MOÏSE OUVRE LA VANNE DES MILLIONS À SES POURVOYEURS DE FONDS Suite en page 12 Suite en page 3 En dépit du gros tollé suscité en Haïti et à l’étranger (surtout à Miami, en Floride) par l’arresta- tion du sénateur élu Guy Philippe par la Brigade de lutte contre les stupéfiants (BLTS) puis livré aux autorités judiciaires américaines, des douzaines de citoyens haï- tiens avaient déjà connu le même sort. La différence, cette fois, vient du fait qu‘il est possible que ce dernier cas puisse déclencher une vague d’expulsions vers les États-Unis de personnes recher- chées par la justice américaine se trouvant sur une longue liste dres- sée depuis plusieurs années. À la lumière des derniers événements, il y a lieu de croire que la donne a changé et que les autorités améri- caines semblent trouver une heu- reuse occasion pour effectuer des arrestations longtemps en souf- france. En effet, au cours de cette semaine, les autorités améri- caines ont réalisé un violent coup de balai en République domini- caine où des dizaines de hauts fonctionnaires de ce pays assimi- lés aux activités illicites et à la corruption ont vu leurs visas d’entrée en territoire américain révoqués. Dans les milieux pro - ches des services diplomatiques, à Washington, on laisse croire que les mêmes mesures seront prochainement appliquées en Haïti. Le dossier Guy Philippe avance plus rapidement qu’on pensait Selon l’avis de plusieurs observa- teurs, le dossier Guy Philippe avance plus rapidement qu’on pensait. Car les dernières déci- sions prises semblent indiquer que la défense et l’accusation seraient parvenues à une entente qui rend possible la tenue du pro- cès dans deux ou trois semaines, au lieu de trois à quatre mois qui avaient été préalablement envisa- gés. Il semble que cette idée ait été annoncée par une avocate de la défense de Guy Philippe, qui aurait aussi informé que l’accusé avait « plaidé coupable » lors de sa dernière comparution au tribu- nal, le vendredi 13 janvier dernier. Des observateurs évoluant dans le monde juridique améri- Et si Guy Philippe a mouchardé ? LA NOUVELLE ADMINISTRATION AMÉRICAINE FACE AU CRIME ORGANISÉ EN HAÏTI … Il faut s’attendre à une vague d’expulsions… Suite en page 2 The story has just begun Donald Trump wrapped in the American flag. Par Léo Joseph Depuis qu’a rebondi le dossier de l’Unité centrale de référence fis- cale (UCREF) de Jovenel Moïse, dès qu’il a été déclaré victorieux du scrutin controversé du 20 no- vembre 2016, il semble qu’un dé - bat ait éclaté autour de cette affai- re. Aussi les « magiciens » de l’in- téressé ont-ils jugé opportun de lancer sa défense en tentant de je - ter la confusion sur la nature du compte 0340 000272 hébergé à la Banque nationale de crédit (BNC) . Mais cette explication simpliste ne devrait nullement impressionner ceux qui exami- nent le dossier en connaissance de UN DÉBAT QUI N’EN EST PAS UN DANS LE DOSSIER UCREF DU PRÉSIDENT ÉLU Les prestidigitateurs de Jovenel Moïse ne peuvent renverser la vapeur Suite en page 15 Jovenel Moïse (à gauche) lors de sa conférence de presse, à l’aéro- port international Toussaint Louverture, à son retour de Santo Domingo. Parmi les personnes qui l’ont accompagné : Jean-Claude Verdier, Christine Coupet, Stéphanie Balmir Villedrouin et Sheriff Abdalah. Par Claudy Brend Auguste Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du gouvernement Danton Léger dit avoir obéi à la Loi électorale en se gardant de faires arrêter Jovenel Moïse. « Je l`aurais fait arrêter s`il n`était pas candidat » ! Quand, à la tête du Parquet, Danton Léger n’a pas su concréti- ser ses paroles dans les faits, on ne peut ne pas évoquer les cas de Roro Nelson et de Marc C. Antoine Acra pour lesquels il n’a Suite en page 16 QUEL SORT ATTEND JOVENEL MOÏSE ? S’il n’était pas candidat, le commissaire du gouvernement l’aurait fait arrêter Le commissaire du gouverne- ment de Port-au-Prince Danton Le ger. Le pre sident e lu Jovenel Moi se. Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 1

ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

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In a few hours, on Friday 20January 2017, exactly at one mi -nute past noon, Donald J. Trumpwill be the 45th president of theUnited States. Half of the elec-torate plus 3 millions voted forhis electoral rival Hillary Clinton,and the rest voted for Trump,who got elected only by theElectoral College. Thus, whilethe majority (pro-Hillary) of thiscountry is anxious, the other halfminus 3 million (pro-Trump) isvery hope ful. This Friday morn-ing I heard someone on the radiosay: “Show me, don’t tell me!”Re inforcing that skeptical atti-tude let me add that I want to

PORT-AU-PRINCE, 24 janvier— A la stupéfaction quasi-généra-le, s’il faut omettre les pourvo -yeurs de fonds du président élu,l’unanimité semble se faire contrela première décision de JovenelMoïse de transférer le Carnavalnational à la ville des Cayes, dansle sud du pays. Il n’a pas attendusa prestation de serment, quidevrait avoir lieu le 7 février pro-

chain, pour aller en besogne. Onretiendra que son premier gestepour les zones affectées par l’ou-ragan Matthew ne concerne nulle-ment la réhabilitation socioécono-mique, ou, dans une moindre me -sure, un palliatif aux problèmes demisère endémique qui affecte cesrégions, mais plutôt d’ouvrir lavan ne des millions à ceux qui

HAITIOBSERVATEUR

ENGLISH PAGES : 11

VOL. XXXXVII, No. 4 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 25 janvier - 1er février 2017

Kreyòl : Paj 6Fondé à New York,

cet hebdomadaire est édité par la société

Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

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Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

Un tremplin pour le commerce illicite et l’ecoulement de la drogue

Désapprobation généraledu transfert du Carnavalnational aux Cayes

JOVENEL MOÏSE OUVRE LA VANNE DES MILLIONS À SES POURVOYEURS DE FONDS

Suite en page 12

Suite en page 3

En dépit du gros tollé suscité enHaïti et à l’étranger (surtout àMiami, en Floride) par l’arresta-tion du sénateur élu Guy Philippepar la Brigade de lutte contre lesstupéfiants (BLTS) puis livré auxautorités judiciaires américaines,des douzaines de citoyens haï-tiens avaient déjà connu le mêmesort. La différence, cette fois,vient du fait qu‘il est possible que

ce dernier cas puisse déclencherune vague d’expulsions vers lesÉtats-Unis de personnes recher-chées par la justice américaine setrouvant sur une longue liste dres-sée depuis plusieurs années. À lalumière des derniers événements,il y a lieu de croire que la donne achangé et que les autorités améri-caines semblent trouver une heu-reuse occasion pour effectuer des

arrestations longtemps en souf-france.

En effet, au cours de cettesemaine, les autorités améri-caines ont réalisé un violent coupde balai en République domini-caine où des dizaines de hautsfonctionnaires de ce pays assimi-lés aux activités illicites et à lacorruption ont vu leurs visasd’entrée en territoire américain

révoqués. Dans les milieux pro -ches des services diplomatiques,à Washington, on laisse croireque les mêmes mesures serontprochainement appliquées enHaïti.

Le dossier Guy Philippeavance plus rapidementqu’on pensaitSelon l’avis de plusieurs observa-teurs, le dossier Guy Philippeavance plus rapidement qu’onpensait. Car les dernières déci-sions prises semblent indiquerque la défense et l’accusation

seraient parvenues à une ententequi rend possible la tenue du pro-cès dans deux ou trois semaines,au lieu de trois à quatre mois quiavaient été préalablement envisa-gés. Il semble que cette idée aitété annoncée par une avocate dela défense de Guy Philippe, quiaurait aussi informé que l’accuséavait « plaidé coupable » lors desa dernière comparution au tribu-nal, le vendredi 13 janvier dernier.

Des observateurs évoluantdans le monde juridique améri-

Et si Guy Philippe a mouchardé ?LA NOUVELLE ADMINISTRATION AMÉRICAINE FACE AU CRIME ORGANISÉ EN HAÏTI

… Il faut s’attendre à une vague d’expulsions…

Suite en page 2

The story has just begun

Donald Trump wrapped in theAmerican flag.

Par Léo Joseph

Depuis qu’a rebondi le dossier del’Unité centrale de référence fis-cale (UCREF) de Jovenel Moïse,dès qu’il a été déclaré victorieuxdu scrutin controversé du 20 no -vembre 2016, il semble qu’un dé -bat ait éclaté autour de cette affai-re. Aussi les « magiciens » de l’in-téressé ont-ils jugé opportun delancer sa défense en tentant de je -ter la confusion sur la nature ducompte 0340 000272 hébergé à laBan que nationale de crédit(BNC). Mais cette explicationsim plis te ne devrait nullementimpressionner ceux qui exami-nent le dossier en connaissance de

UN DÉBAT QUI N’EN EST PAS UN DANSLE DOSSIER UCREF DU PRÉSIDENT ÉLULes prestidigitateurs de JovenelMoïse ne peuvent renverser la vapeur

Suite en page 15

Jovenel Moïse (à gauche) lors de sa conférence de presse, à l’aéro-port international Toussaint Louverture, à son retour de SantoDomingo. Parmi les personnes qui l’ont accompagné : Jean-ClaudeVerdier, Christine Coupet, Stéphanie Balmir Villedrouin et SheriffAbdalah.

Par Claudy Brend Auguste

Dans le cadre du Rapport del’UCREF, le commissaire dugou vernement Danton Léger ditavoir obéi à la Loi électorale en segardant de faires arrêter JovenelMoïse. « Je l aurais fait arrêters il n`était pas candidat » !

Quand, à la tête du Parquet,Danton Léger n’a pas su concréti-ser ses paroles dans les faits, on nepeut ne pas évoquer les cas deRoro Nelson et de Marc C.Antoine Acra pour lesquels il n’a

Suite en page 16

QUEL SORT ATTEND JOVENEL MOÏSE ?S’il n’était pas candidat, le commissairedu gouvernement l’aurait fait arrêter

Le commissaire du gouverne-ment de Port-au-Prince DantonLeger.

Le president elu Jovenel Moise.

Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 1

Page 2: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

cain ont fait savoir que, suite àdes communications bilaté-rales entre l’équipe de la défen-se et l’accusation, il aurait étédécidé que la communicationdes pièces devrait avoir lieu le14 février et le procès le 21 dumême mois. Selon ces mêmessources, une telle décisions’ex plique du fait qu’il y a eudialogue entre les deux parties,et qu’une entente a été trouvéesuite à des concessions satisfai-santes que le procureur en chefa arraché à la défense. Pour cesobservateurs, cela signifie que,satisfait des aveux faits parl’accusé, qui sont de nature àfavoriser d’autres dossiers ensouffrance et qui ne pouvaientêtre bouclés fautes de « preu -ves corroborantes » et ad -missibles en audience devantun juge fédéral. À en croire cesmêmes observateurs, il y a fortà parier que Philippe aurait misles autorités juridiques fédé-rales sur de bonnes pistes quiaboutiront, à coup sûr, à descondamnations.

L’idée d’un procès rapideévoqué, dans le cas de GuyPhilippe, autorise à croire quece dernier pourrait bénéficierd’un soulagement de sa sen-tence. Ce qui entraîne la possi-bilité que d’autres personnesvont « tomber » dans les filetsde la justice U.S. Le faitd’avancer la date du procès

suggère que le procureurcomp te finir rapidement aveccelui-ci afin de passer àd’autres.

Dans la mesure où le traficde drogue est un crime transna-tional, on ne devrait pas exclu-re la possibilité que GuyPhilippe fasse aussi des révéla-tions concernant des « parte-naires étrangers ». Mais cesobservateurs pensent que lesinterrogateurs fédéraux char-gés de le « cuisiner » ne man-queront pas d’orienter leurinterrogation sur les personna-lités les plus importantes dupays soupçonnées de participerau commerce illicite de cocaï-ne ou à d’autres substances dumême genre que les Cartel dela drogue basés en Colombiefont transiter par Haïti, en par-ticulier, et sur toute l’île, engénéral.

Ces observateurs ont enco-re précisé que, dans le cadre del’interrogation de Philippe, lesagents fédéraux ne s’arrêtentpas aux activités liées au traficde stupéfiants. Mais, dans lamesure où toute personne en -gagée dans un commerce illici-te est susceptible d’avoir descollaborateurs ou des antennesdans d’autres entreprises illé-gales, les agents ne négligentjamais de recueillir des infor-mations concernant d’autrespersonnes engagées dans d’au -tres activités. Par exemple, lesaccusés en détention sont

généralement encouragés à ré -véler les secrets qu’ils ont con -cernant des hommes d’af-faires, des dirigeants politiquesou des individus réputés d’ -évoluer dans le monde interlo-pe, ou d’avoir des relationsavec des trafiquants de drogueconnus.

Des informations surle réseau des trafiquantsD’une manière générale, desaccusés de l’acabit de GuyPhilippe est capable de faireavancer les enquêtes en courssur d’autres personnes dont ilsne peuvent boucler les dos-siers, car manquant de donnéespertinentes, des témoins sûrsou des collaborateurs exploitéssans vergogne cherchant uneoccasion de se venger. Voilàune source inépuisable d’infor-mations qui pourraient aider àdéboucher sur des cas extrê-mement intéressants.

D’autre part, des agentsfédéraux, qui ont été déployésen Haïti, dont certains au coursde ces derniers jours, se décla-rent « aux anges » avec l’arres-tation du sénateur élu. Puisque,ont-ils déclaré, il va certaine-ment faire des révélationsconcernant des personnes quiont été arrêtées, puis interro-gées sans donner des résultatsqui pourraient aider à « opérerdes arrestations », sinon àaboutir à des inculpations. Parexemple, des agents fédérauxse plaignent du fait que la jus-tice fédérale, qui est à laremorque du système judiciai-re haïtien, n’a pas les coudéesfranches pour mener à bien lesenquêtes, faute de vraies colla-borations de la part desHaïtiens. Ce qui frustre lesefforts déployés en Haïti envue de contrecarrer les dealersde stupéfiants. Les agentscitent en exemple le bateaupanaméen qui avait transportéune cargaison de sucre enHaïti, en provenance de laColombie. Parmi les hommesd’affaires ayant contribué àl’importation de ces 600tonnes de sucre avec quelque16 donnes de cocaïne, d’héroï-ne et de marihuana dissimulésparmi les sacs et à l’intérieurdes murs du vaisseau, seulJean Marc Acra a été inculpé,suite à une enquête qui s’estétirée sur presque deux ans.Finalement Acra s’est enfui dupays pour se réfugier enRépublique dominicaine.

Les agents ont fait remar-quer que plus d’une douzained’hommes d’affaires haïtiensainsi que des dirigeants poli-tiques haut placés, de mêmeque des membres duParlement haïtien sont sur laliste sans qu’on puisse lesinculper, faute de preuves.

Mais, pensent-ils, le momentest propice maintenant, et lesautorités américaines vont toutentreprendre pour boucler lesenquêtes en cours depuis troplongtemps.

Plus d’une trentaine d’en-quêtes ont été ouvertes sur deshommes d’affaires, des per-sonnalités politiques et d’au -tres individus en Haïti, au

cours des six dernières années.La nouvelle administrationaméricaine semble disposée àtrouver une nouvelle forme decollaboration qui permettra defaire le suivi des dossiers ensouffrance sur le crime organi-sé, un phénomène qui consti-tue une horreur et un dangerpour la sécurité des États-Uniset de ses alliés de la région.

Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 20172

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Et si Guy Philippe a mouchardé ?LA NOUVELLE ADMINISTRATION AMÉRICAINE FACE AU CRIME ORGANISÉ EN HAÏTI

… Il faut s’attendre à une vague d’expulsions…Suite de la page 1

Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 2

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Par Elco Saint-Amand *

Faudrait-il admettre qu’Haïtisoit désormais entrée dans unespirale d’irresponsabilité à tortou à raison ? Du simple quidamjusqu’aux grands-petits digni-taires, le pays vit dans une sortede pourrissement où personnen’est responsable de rien. Cecidit, l’irrévérence des faits demauvaise gouvernance dépassel’entendement de toute la socié-té. Tout est devenu « insalubrité».Que vaut la moralité, quandtout le système politique patau-ge dans l’immoralité ?

S’il est vrai dans toute commu-nauté d’hommes, que l’intérêt col-lectif est la règle, et devrait sebaser sur des lignes de conserva-tion des valeurs demeurées enconstante motivation, mais, dansnotre Haïti d’aujourd’hui « leprincipe d’intérêt collectif » setrouve régulé par le « vol en réu -nion » : injustice, tolérance, voltrafic de drogue, montage et realdeal, etc.

Eu égard à la corruptionpour définir l’audace de ceux quisont appelés à nous diriger, lamorale n’existe plus…! Pour -quoi? Les dirigeants haïtiens fontleur beurre sur le « dos du peu -ple »…, de la misère de provinceà la richesse de la capitale, d’une« ban que de borlette » aux voya -ges officiels, de la malversationpersonnelle à la législation natio-nale, « one and one »… tout se fait

en norme, en une manière mo -tivée et entretenue d’une équipe àune autre, d’un régime à un autreet enfin d’une génération à uneautre et ce, sans la moindre crain-te d’être un jour appelés (nos diri-geants : voleurs-corrompus, etc.)ou/à répondre par de vant la nationde leurs actes, ja mais. Ils ne s’in-quiètent de rien.

Selon certains philosophes, lestricheurs en politique ont un temps

de liberté entretenant l’instabilitépar la corruption, le vol et la misè-re, mais tout finira par éclater etsera devenu plus visible quand lesélites voudront, un jour, demanderdes comptes. À quand ? Dans nosrêves de Bouqui ou de Malice. Leschiens de garde aboient pour lasurvie du statu quo de cet État quise laisse gouverner en chat com-plice, tandis que les gens de biens’arrangent pour ouvrir les portes

aux marchands/vendeurs d’élec-tions.

Comme disait Mahatma Gan -dhi, au cours de sa longue luttepacifique pour l’indépendance del’Inde : « Commencer par chan-ger en vous ce que vous voulezchan ger autour de vous ». Pour -quoi ? Parce que vous êtes lechan gement. Votre changement.Peut-on se prononcer ainsi dansnotre cas ?

Quoi qu’il en soit, et quoi qu’ -en puisse nourrir « ces manœu-vriers » de cette politique scéléra-te « d’excessive clientélisme et decorruption sectaire étatique »,nous sommes carrément devenusleur proie. Nous voilà, dans lamauvaise voie future qui nes’ouvre que sur la pérennité de ceclientélisme satanique ayant peurde la justice (…) une justice quin’existe qu’à la politique. Tout lemonde a peur de dire le mot desnormes..À quand une enquêtesérieuse qui aboutiraà une conclusion? Àquand un procèssérieux qui se termi-nera par une senten-ce de culpabilité oude non culpabilité ?

Il est grand temps que l’Étathaïtien se reprenne en main ! Con -trai rement aux idées reçues, lamal versation se confine dans lagestion de la chose publique. Ellese pratique dans l’Exécutif, enpassant par le Judiciaire pourqu’enfin elle atterrisse au sein duLégislatif, le dernier rempart desmaux du pays. Des sénateurs quisollicitent des faveurs des ambas-sadeurs étrangers accrédités enHaïti; des députés devenus desagents du développement en lieuet place des édiles; des juges quiont peur de dire le mot du droitafin d’avoir des privilèges; desministres qui volent et pratiquentle détournement de fonds publicset le gros de tout cela : le présidentde la République qui fait et défait;… et la bourgeoisie qui pille etcorrompt. Dans cet échange com-plice entre responsables de l’Étatet l’international, le peuple a ratéhistoriquement la grosse échéancedémocratique.

Le tour de passe-passe recom-mence et les acteurs de cettecomédie à répétition sont plus quejamais des « criseurs » : un chef

soupçonné – un ancien ministrefuyard – un sénateur questeur…?

La pratique politique,une source de corrup-tionQuel est le pourcentage d’hom -mes honnêtes restant dans la poli-tique active, en Haïti ? Zéro ! Cequi est certain : la gauche et ladroite dites idéologiques ont ratél’unique occasion (29 novembre1987 avec le massacre de la ruelleVaillant) de l’ère post-Duvalier etn’ont pas réussi la transition decette tranche d’histoire… Plusinsultant encore pour l’intelligen-ce ! Le timing du réel… d’où lesentiment de continuité. De lachute libre à la pratique.

En même temps, il faut êtrelogique à la limite de l’idiotie deces analphabètes qui nous avaientdirigés et qui vont continuer ànous diriger dans une laideur deliberté inféodée par une fiscalitéinexistante : « ils ont des avoirsnon déclarés ».

Que reste il de notre mal ?Haïti continue de produire despoliticiens dénués de vision.Ainsi, nous en revenons au pointde départ de la boucle qui exige :« les men propres » dans tous lessphères de l’État.

Nous vivons à l’ère du suffra-ge censitaire où le peuple – notrepeuple, se voit interdire de voter,laissant ainsi le champs libre auxchefs de nos chefs successifs, l’ -avenir du pays dans un suivi oùleurs multiples comptes en ban -

que grossissent… davantage d’ungouvernement à l’autre.

Puisse la population, mépri-sante à souhait depuis fort long-temps, prenne conscience de cesmaux qui ne sont plus politiquesmais économiques. Une facturequi nous dérange, et qui nous dé -rangera pour un si long temps.

Après un tel constat mettant ànu notre linge sale, peut-on parlerde mains propres au sommet l’É-tat haïtien?

L’électorat aura la réponsedans les années qui ne viendrontprobablement pas de si tôt, carnous attendons toujours de pren -dre le train à la mauvaise gare. Àcette conjoncture,, quelles réfle -xions vous inspirent ces TARES ?

*Elco Saint-Amand, av., ex-com-missaire du gouvernement durantune seule semaine, car mis en dis-ponibilité après avoir été trouvétrop indépendant par l’ex-Premierministre Laurent Lamothe.

Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017 3

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Elco Saint Amand

SEE ac tions, rather than HEARwords. And finally, as I have stat-ed in a previous Facebook post(see below,) the most appropriateposture now is to wait and seebefore judging.

The usual length of the hon-eymoon period — i.e., a period ofvoluntary no criticism — allowedby the press to new heads of stateis 100 days. Well, I choose to bemore lenient than those “writersof history’s first draft” and endurea bit longer wait than threemonths before I pass judgment onTrump’s performance; aiming tojudge on the basis of well-estab-lished facts, more precisely ofconcrete results of his administra-tion. Following such a rule of

thumb will permit me to decidesomewhat objectively what kindof chief executive the U.S. (andthe world!) has gotten.

To conclude, I was struck bywhat then President Barack Oba -ma told then President-elect Do -nald Trump: “if you succeed, thecountry succeeds.” It is, indeed, aremarkably succinct and well-thought-out statement, not sur-prising since Obama is a remark-able man.THREE DAYS LATER: Afterthe swear-in ceremony and theinauguration festivities of lastFriday 1/20/2017, Donald J.Trump is henceforth the full-fledg ed, politically legitimate pre -sident of the United States. This isa controversial opinion, by theway.

In any case, it can be said thata new countdown has started: forthe next 100 days which is thelength of the honeymoon periodor “period of grace,” it may befair to refrain from criticizing thenew Chief executive. However,once that time period is over, Iexpect the press to begin a normaladversarial relationship withTrump. Indeed, the journalists’constitutional duty will be to fact-check every statement made bythe new administration, and alsostart judging President Trump’sconcrete results, especially in lightof his numerous campaign prom-ises.

It’s an objective opinion, and Idare say it’s a provable not an‘’alternative’’ fact.— FRITZSAINT-MACARY.

Suite de la page 1

The story has just begun

Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 3

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Par Rosie Bourget

Il est important d’avoir des amis,d’être bien entouré, mais parfois,les amitiés peuvent devenir né -fastes et toxiques, et complète-ment vous empêcher d’être unepersonne épanouie. Cela peut

arriver, si vous êtes tombé sur unprofil appelé pervers narcissique,ou plus simplement manipulateurdestructeur. Une relation (amou-reuse, amicale) peut devenir toxi -que, à partir du moment où vousserez amené à faire régulièrementdes choses qui ne vous plaisentpas sans aucune contrepartie, parexemple. Dans une rela tion toxi -que, l’autre jouera volontairementavec vos sentiments et votre esti-me de vous. La grande majoritédu temps, vous vous sentirez plus

mal après avoir vu cette personnequ’avant.

Dans un premier temps, cespersonnes seront sans doute char-mantes, elles vous diront quevous êtes quelqu’un de formi-dable, afin de vous faire baisser lagarde, et de vous amener, petit àpetit, à faire beaucoup de chosespour elles. Comment refuser desservices à quelqu’un qui vous ditque vous êtes son âme sœur ouson meilleur ami ? Cet amour ouamitié n’est, dans ce cas, pas réel-lement réciproque, la personnevous manipule pour faire de vousce qu’elle souhaite.

Dans un deuxième temps,leur stratégie va être de vous fairebaisser votre estime de vous, pardes remarques discrètes maisrépétées, de telle manière qu’ellesvous toucheront au plus profondde votre être. Vous vous serezcon fié pendant des mois, voiredes années, à cette personne en luifaisant confiance, elle sait exacte-ment quels leviers utiliser pourvous manipuler. D’autant plusque cela viendra d’une personnequi vous aura complimenté avant,et donc vous serez beaucoup plusattentif à ce qu’elle vous dira, etses critiques vous toucheront bienplus que celles d’un inconnu.

Avec du recul, vous vous ren-drez compte que vous avez donnéénormément de votre temps, de

votre énergie et de votre bonnehu meur pour cette personne, etqu’ en échange vous n’avez rienobtenu ou presque, à part descompliments peu sincères. Vousvous demanderez comment vousavez pu être aussi naïf. En fait,vous aurez été victime de votreégo, en oubliant la leçon donnéedans la fable « Le corbeau et lerenard » de La Fontaine : « Toutflatteur vit aux dépens de celuiqui l’écoute ».

Les différents typesde relationstoxiquesUne catégorie est celle de gens

qui abusent de vous verbalement.« Tu ne fais rien correctement »,« Tu n’es qu’un bon à rien », « Tues moche », disent-ils à longueurde temps. Ceux-ci vous blessentet vous amenuisent. Une autrecaté gorie est celle des gens néga-tifs. Cette négativité peut se mani-fester par la critique, le cynisme,le sarcasme, les plaintes inces-santes. Un esprit négatif est l’op-posé d’un esprit de foi; et si nousrestons à leur contact, leur incré-dulité va nous contaminer et nousn’accomplirons jamais rien debon. Les gens négatifs vous di -ront également que ce que vousen treprenez va échouer. En fait,elles ne le pensent pas, mais ellessavent que vous avez des chancesde réussir, et comme elles sonttrop paresseuses pour entrepren -dre quelque chose, et plutôt quede vous imiter en payant le prixde l’excellence, elles vont cher-cher à vous abaisser à leur niveaude médiocrité.

Une autre catégorie de rela-tions toxiques concerne celle desgens à problèmes qui profitent devotre gentillesse et pompent toutevotre énergie en vous demandantsans cesse de les aider. Celles-cine font jamais rien pour elles-mêmes et sont comme des sang-sues jamais repues. Vouloir soute-nir de telles personnes est uneperte de temps, car nous ne pou-vons aider une personne qu’à lacondition qu’elle soit elle-mêmedans une démarche de foi etqu’elle désire sincèrement voir sasituation changer.

Nous ne sommes pas obligésde rendre tout le monde heureux.Certains ont des besoins auxquelsnous pouvons pourvoir, maisd’autres sont des manipulateurs.Or, si vous vous investissez tropauprès d’eux, non seulement leursituation ne changera pas, mais ilsvous épuiseront et vous n’aurezmême plus de force pour relevervos propres défis. En fait, le meil -leur moyen d’aider certaines per-sonnes serait parfois de ne pasintervenir.

Nous ne rendons pas service àune personne en voulant trop faireà sa place. Cela peut partir d’unbon sentiment, mais en définitive,elle ne grandira pas et n’ entre -pren dra jamais rien par elle-même.

4 Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

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Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 4

Page 5: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

5Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

NOTE DE PRESSELA PREMIÈRE ENCYCLOPÉDIE D’HAÏTILAPREMIÈRE ENCYCLOPÉDIE D’HAÏTIVient de sortir des presses des « ÉditionsAupel » (Canada), le TROISIÈMETOME de l’œuvre colossale préparée parl’ancienne Présidente de la Républiqued’Haïti, 1ère femme Juge et magistrat àla Cour Suprême, maître Ertha PascalTrouillot : « « L’ENCYCLOPÉDIEBIO GRAPHIQUE D’HAÏTI » » .

Une mine de renseignements précieux,cet ouvrage unique, à rigueur scienti-fique, fruit de plus de cinquante annéesd’écriture et de recherches ininterrom-pues, plus de deux siècles d’anthologiehumaine, d’illustres personnages, serévèle une réalisation titanesque, issued’une ardeur presque sacerdotale et

d’une ténacitésans faillepour illustrerle passé histo-rique d’Haïtià travers sesa c t e u r s ,témoins ouassistants quiont forgél’idéal de cecoin de terre.Œ u v r epatiemmentélaborée pour

être livrée dans sa forme achevée :

Présentation parfaite — Haut degamme Reluire soignée .. Incrustationsor .. Signet en tissu et tranchefile ..Tranches de tête, de pied et de gout-tière dorées. Plus une édition de luxe.

« L’Encyclopédie Biographiqued’Haïti », vrai travail de bénédictin, col-lige les personnalités d’Haïti oud’ailleurs dont les travaux ou lesprouesses ont influencé le devenir de lasociété haïtienne.

« L’Encyclopédie Biographique d’Haï -ti » est le tribut des nuits de veille attar-dée, de quêtes incessantes , de fouillesdans les bibliothèques privées et publi -ques, dans les archives nationales ou defamille ; de renseignements ou témoi-gnages, de consultations, de traitementdes données ; d’inscriptions gravées surles stèles des monuments publics et lieuxde repos ; d’interrogatoires incessantes etvérifiables posées aux descendants ; deréférences photographiques puisées àmême les trésors ancestraux ; de visitedes grandes capitales du monde en quêted’informations éparpillées et inédites,ect.

« L’EncyclopédieBiographique d’Haïti» se veut le recueildes gloires, des peines et misères enre-gistrées dans le tissu social, et illustréespar des personnages hors du commun.

« L’Encyclopédie Biographique d’Haï -ti » n’est pas un ouvrage politique. Com -

me le soutient le préfacier du 3èmetome : « Ce n’est pas un annuaire, ni unlivre d’histoire événementielle. Ce n’estpas un panégyrique ni un Who is Who.N’y cherchez aucune malice, car il n’yen a pas ».

L’ouvrage est sans prétention littéraire. Ilrenseigne, informe, rappelle, instruit,réhabilite, honore et vise un futur histo-rique amélioré et positif. Comme touteœuvre humaine, il appelle à s’améliorer,à s’agrandir dans la continuité, par denouvelles silhouettes, de nouvelles fi gu -res emblématiques, de nouveaux entrantstirés dans la vaste galerie nationale.

Que ceux qui brûlent du désir de renaîtreavec le peuple d’ Haïti et son épopéeviennent s’abreuver à la source fécondedes pages glorieuses de son histoiretoutes scellées du souffle épique et appré-cier en hommage posthume à Ernst et enadmiration reconnaissante à Ertha qui,seule, durant des décennies, a parachevéles quatre (4) volumes livrés aujourd‘huià la délectation des lecteurs.

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Voici les voies et moyens :

PHONE : 347 – 697 – 9457

Adresses :a) E – MAIL :

[email protected]

b) Mme Ertha Pascal Trouillot

GLEN OAKS, N Y 11004 - 0309

BESOIN D’UNE AMBULANCE POURSAUVER DES VIES

La clinique JACQUES VIAU du batey deConsuelito, en République dominicaine, inaugurée le 6mai 2016, commence à fonctionner, avec un équipe-ment trop modeste pour garantir un accueil adéquat dela communauté de façon pérenne.

Il y manque encore un outil important et indispensablepour le transport des malades dont l’état de santé néces-siterait des soins appropriés et urgents. Il est donc d’uneextrême importance que la clinique puisse disposer,dans les meilleurs délais, d’une AMBULANCE

EQUIPEE et digne de cenom. Or, les fonds manquentpour l’acquisition immédiated’un tel équipement qui per-mettrait de garantir le fonc-tionnement, de jour commede nuit et 7 jours sur 7, duservice des urgences de l’éta-blissement.

Actuellement, cette clinique ne dispose que d’unearmoire à pharmacie, de quelques sièges, d’une table deconsultation et d’un dortoir destiné au personnel médi-cal.

La clinique dessert non seulement la communauté dubatey de Consuelito, qui compte une population de24 000 habitants, mais elle est aussi destinée à l’accueildes malades de plus d’une douzaine de bateys avoisi-nants, dans un rayon de quinze kilomètres. Il s’avèredonc indispensable que le service des urgences de la cli-nique puisse disposer d’une ambulance équipée pou-vant assurer, de façon permanente et en toute sécurité,le transport des patients dont l’état de santé nécessiteune prise en charge pour un transport urgent et dans desconditions satisfaisantes.

Dès l’ouverture de la clinique, le personnel médicalassure plus d’une trentaine de consultations par jour auprofit des seuls habitants du batey de Consuelito, quisont en mesure de se présenter à l’accueil par leurspropres moyens. Il va sans dire que ceux qui ne peuventse déplacer restent cloués chez eux, au lit et privés desoins médicaux dont ils auraient besoin de toute urgen-ce.

C’est pour toutes ces raisons que l’ASSOCIATIONHISPANIOLA DEBOUT, seule initiatrice de laconstruction de la clinique « JACQUES VIAU » dansle batey de Consuelito, en République dominicaine,lance un appel pressant aux généreux donateurs poten-tiels, aux fins de recueillir les fonds nécessaires pourl’acquisition d’une ambulance équipée, outil indispen-sable pour le fonctionnement adéquat du service desurgences de cet établissement médical.

Je rappelle que l’ASSOCIATION HISPANIOLADEBOUT est reconnue d’intérêt général par les autori-tés françaises et bénéficie du statut d’entreprise huma-nitaire d’utilité publique.

Par conséquent, les donateurs bénéficieront automati-quement, pour leur don, d’une exonération fiscale àhauteur de 60 %, s’il s’agit d’une société, et de 66 %s’agissant de la donation d’un particulier. Les dons peuvent être adressés à : l’ASSOCIATIONHISPANIOLA DEBOUT

Ertha Pascal Trouillot, avocate.

Ertha Encyclopedie Book Picture

Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 5

Page 6: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

BWOUKLIN, NOUYOK –Anbisyon mesken, bay manti pouenterè pèsonèl, diskriminasyon,di famasyon, fo temwayaj nan toutsans ak jalouzi se pwoblèm sa yok ap kraze sosyete nou an e kiokipe yon plas espesyal nan senpolitisyen tradisyonèl nou yo ki fèyo ateri san okenn preparasyon.Se poutèt sa pwovèb la fè kon-nen : « Bon konprann bati kay li,li kanpe l avèk sèt gwo poto ».

Tout Nèg bezwen vin prezi-dan san okenn plan, pwojè, pwo-gram ak mannyè pou kapte elektèyo ki bezwen wè klè pou yo kabay vòt yo san pwoblèm. Noukons tate yon mannyè koken pamibann politisyen yo ki kwè se kou lcho li kwit. Bagay yo nan jan y apfèt la pa fouti pase konsa, paske seyon nasyon yon prezidan gen poul dirije e ede nan tout sans. Ògani-ze ou pou vòlè pouvwa e poumanifeste kont yon bon rezilta pamwayen ideal pou yon kandidaaji. Mesye-dam yo te dwe wont siyo te gen sans lojik pou fason yokonpòte yo nan yon rezilta ki tesoti a. Si yo te rete avèk bouch yofèmen aprè eleksyon an san yo patfè kòmantè nan fè konnen jan jou-nen an te bon, nou te kapab kon-prann an tout lojik, yo gen rezonpou yo te di tout sa yo vle lè rezil-ta a te tonbe. Se pa posib pou n apviv nan anviwonnman kokenkonsa ! Se nan sans sa a ke noutande moun yo di : « Si w ap ralezòrèy yon mechan, l ap bat oumete sou li ».

Li reèlman fè lèd pou sekonsa Nèg yo ak Nègès yo ap aji.Yo pèdi ! E yo tout dwe akseptedefèt yo nan sikonstans ki klè tan-kou kristal. Misye Jovnèl Moyizbyen genyen eleksyon an pou pli-zyè rezon. Na va sonje trè byen

pèp la te chwazi l depi nan elek-syon 25 oktòb 2015 la. Menmkoken yo, menm figi yo te pwo-teste jiskaske yo mete dife nanbiwo vòt yo, nan kay prive, nanlekòl ki reèlman pa yon sekrè poupèsonn. Yo te fè kont dezòd yo, kite fòse prezidan Konsèy elektoralpwovizwa a (KEP), Misye Opon,te sispann eleksyon an. Se te vikt-wa pou yo, paske kou yo a te reisi.Prezidan Mateli te deside pou l tekite pouvwa a 7 fevriye 2016 tan-kou li te toujou di l ap fè. Gen yonakò ki te pase pou evite dechou-kay ke bann sanginè yo bon nansa. Li te remèt echap la bayChanm Sena a 7 fevriye 2016 nanyon asanble nasyonal; toujou nanmenm prensip pou demokrasi nouan kapab fleri. Li te byen kon-prann : « Yon pitit ki gen bon kon-preansyon toujou fè papa l kon-tan. Men, yon pitit ki aji tankoumoun fou bay manman l cha-gren ».

Yon eleksyon te òganize,tankou anpil moun te konnen, ant2 ansyen prezidan Sena, DejanBelizè ak Gardi Jinyò Leblan enou vo prezidan an ki te JoslènPrivè. Obsèvatè yo ki t asiste ma -gouy pou kòlèg Privè yo te chwa -zi l aprè yon dezyèm tou pa t eto -ne, tout senatè ak depite te reyininan chanm fèmen pou kont yo,sètadi dèyè pòt fèmen.

Nan dezyèm tou a, Privè ran-pòte lamayòl la pou l vini prezidanpwovizwa tou limen e tou pare,paske l monte pwòp KEP li, limonte pwòp Komisyon evalyasy-on li nan nonmen divinò selèbFranswa Benwa ki te wè yonlatriye zonbi ki t al vote nan elek -syon 25 oktòb 2015 la. Pou tèt sali te mande pou refè eleksyon pre-zidansyèl la sèlman. Poutan te gen

nan menm eleksyon sa a poumajistra, depite ak senatè. Ayisyenpa gen tèt yo anba ankò. Yo te dejakonnen operasyon Privè anaksyon an te fèt pou l te fasiliteantouraj li. Fanmi Lavalas ak opo-zisyon an fin wè mò, paske toutbagay te byen klè pou yo. Menmmoun ki boude Jovnèl, paske seMateli ki te pote l bay pèp la, temanifeste tou. Men yo te bliye kepitit Bondye pa pèdi batay konsa.Yo tout te bliye : Yon moun k apmache dwat ap viv san pwoblèm,paske l serye. Men mechan yo aptonbe nan pwòp pèlen mechansteyo ».

Misye siklòn Matye te metepye l nan baty la, ki te fè yo ran-vwaye eleksyon 9 oktòb la, paskefenomèn zonbi a dwe jwe wòl pal tou. Kidonk, KEP misye Bèlanjea te mete eleksyon an pou 20novanm 2016, yon desizyon ki temete patizan Parti haïtien tèt kale(PHTK) a nan asyèt li, paske Ba -won Samdi te bay tout zonbi yopèmisyon pou yo te soti an mas alvote Nèg bannann nan, JovnèlMoyiz, ke koken yo pa vle wè.Yon sèl kout klòch yo rive nanbiwo vòt yo pou mandatè yo te fèyon sèl kout kle pou te louvri pòtyo. Fwa sa a yo pral pran bannannla tout jan, paske eksperyans fèekip Bèlanje a pibliye rezilta a nanafiche pwosè vèbal yo anndan bi -wo KEP la pou pèsonn pa vinplenyen. Tout sa se travay Bondyeki te vle se konsa pou rezilta preli-minè a te bay. Menm kandida figidi yo tonbe nan menm penppenpla nan mande rekontaj; tribinalBKEN (Biwo kontansye elektoralnasyonal) te akòdfe yo sèlman123 pousan ak rès yo te mete yonkote san konte.

Lè yo remake y ap pèdi, yotonbe pale fè koken e menm kitesa l la. Avoka Jid Selesten an, ki temèt Andre Moyiz, te dekare jij yote pran kòb nan men PHTK pouyo te di l genyan. Menm lè sa a,youn nan jij yo te mande avoka apou l bat ba e retire san rezèv dek-larasyon malonnèt li a. San sa tri-binal la ap sanksyone kote onorabmajistra a te li atik yo pou te de -montre mèt Andre Michèl pou l pabetize ak moun. Mèt la te koube ltankou yon ti moun pandan 5 fwa.Lalwa se lalwa ! Pa gen pèsonn kikapab oze betize ak lwa yo ki la.Men nou refize itilize yo. Rekon -taj la te kontinye jiskaske l te fini.Lè yo te bay rezilta a, tout patikontestatè-pèdan yo pat la. Tribi -nal la te pran nòt e l te kite patidefans la fè pwen li. Jij yo te voyerezilta a bay KEP la pou l prandésizyon ki nesesè. 3 janvye 2017,rezilta a pwouve menm ba gay yopou pwouve pa t gen fwòd masifak iregilarite. Se te yon defèt pouPrivè ak tout asosye l yo e menmpou Komisyon evalyasyon an kite kondane komisyon falsifika-syon ki te monte pou regle zafèFanmi Lavalas e latriye. Opozi -syon an byen pèdi, paske li te vinimen yo vid san prezante yon plan,yon pwojè ak yon pwogram valabpou ankouraje pèp la vote pou li.Pèp la pa t pran nan presyon e lvote moun ki kalifye a. Se poutout kandida ploum yo metedevwa yo opròp pou yo kapab fèfigi. Nou kwè pa gen mwayenpou yo retounen, paske pèp la rejteyo tout pou lontan. Pwovèb la genrezon di : « Lè yon moun mechanmouri, sa l t ap tann nan mouriansanm avèk li. Konfyans li temete nan byen li yo pandan lavi lipa sèvi l anyen ».

Inogirasyon ap fèt kanmenm,paske pa gen moun ki kapab retevòlkan 7 fevriye 2017 sa a. Toutreaksyonè dwe pran tèt yo, paskebagay la ap grav pou yo. Se pou

anpil nan nou aprann res pekte règjwèt la pou kapab gen yon ame-lyorasyon nan sen nou. Tout movedeklarasyon ak vye mouvman apdisparèt.

Prezidan Donal Twonppran pouvwa a pou 4 ansan wete-san meteOlivya : Vandredi 20 novanm2017,p eli Donal Twonp pran pou-vwa a pou yon peryòd de 4 an sanwete, san mete. Se li, yon repib-liken nan nanm, ki te rive bat akyon matinèt 2 branch sitwayènamerikèn Ilari Kinntonn, yondemokrat zele, ki jouk jounen jodia toujou ap bwè te vèvèn pou kon-bat sezisman li te fè a nan lasware8 novanm 2016 pou debouchenan maten 9 novanm 2016. Tousen : Prezidan Twonp akMoyiz se 2 kandida ki t ap paseperipesi nan men opozan yo kifinalman gen pou yo rete an pè,paske pa gen yon lapriyè ki defin-itivman pa gen amèn. Menm pre-zidan Obama te konnen yon joufòk li ta kite kay blanch la pou lretounen jwi dwa sitwayen sivil li.Nou pa fouti konprann ki jan toutpèdan yo refize konprann nankon petisyon fòk se youn kigenyen. Anpil pawòl ap fèt, kozete tonbe ki definitivman pa t janmabouti a anyen. Demokrat yobwè lyil e yo dwe al prepare yopou 2 zan ak 2021, tandiske opo-zisyon nan peyi lakay pran ban-nann nan tout bon. Si gen moun kiestomake pou konparezon sa a, sepaskke yo bitò e yo pa chache fèyon analiz lojik sitiyasyon an.Moman an rive pou n sispann vivnan emosyon. Twonp eli pou 4 anrenouvlab ak Jovnèl 5 an san l paka renouvle.Selya:Pa gen manti nan sa. Fòkvye mannèv dilatwa sa yo fini nanpeyi a kote pèdan yo ap mete lajandeyò pou yo fè vye difamasyon.Tout vagabon nan peyi lakay dweanba kòd pou penmèt peyi ademare e pou jèn yo kapab byenaji nan sans pwòp pou ede peyiyo. Nou mande pou direktè ensti-tisyon yo poze nan vye deklara-syon tèt chat yo a. DokimanUCREF la san fondman e chajeak mechanste e menm diskrimina-syon. Yo pa vle wè Jovnèl prezi-dan Dayiti. Se li menm k apmonte 7 fevriye 2017, kèlkeswavoksal y ap fè. Bann ensanse vakonprann byen : « Fè mechanstepa bay moun fòs pou yo retekanpe. Men moun ki mache dwatpa janm brannen ».

Twò prese pa janm fè jou louvri!Jesnè: Depi 2015, bann vaga-bon yo enpoze misye JovnèlMoyiz viv. Yo di tout bagay sou lipou yo enpoze l vin prezidan peyia. Misye sibi anpil peripesi e imi-lyasyon tou. Men li pa janmdekouraje tankou Donal Twonp kite kenbe volan an fèm pou l tekapab rive. Li te bat tout mountankou misye Jovnèl Moyiz ki tepote 10 devwa inivèsèl la pou pèpayisyen ki chwazi l pou gouvènepeyi a. Yo sezi pou wè Bondyechwazi ti Nèg andeyò a ki sanbleak nou pou vin retire nou nanmalpwòpte kote bann sanwont yovle nou rete a. Men mesye yobliye ke : « Avili yon frè parèy ousan nesesite, se bagay moun sankonprann fè. Yon moun lespri kon-nen pou l pe bouch li ».Koulanj : Menm si denmèplèak ti kriye yo ap rablabla e menmradote, y ap sal kò yo pou granme-si. Yo lage tout dosye pou rine l, litoujou kenbe pou l rive. Prezidanspa fèt pou tout moun. Fè anpildifamasyon sou li pou fè konnen liblanchi lajan. Se konsa Jovnèl t ap

konpòte l. Mesye-dam, ou dwe aldousman pou sa bon pou ou, pas -ke twò prese pa janm fè jou louvri.Nou chita ap kritike, fè fo tem-wayaj e menm kalomni sou yonsitwayen pezib ki definitivman fètèt li. Yo tout pa dwe bliye : « Me -chan yo kwè y ap fè benefis. Menmoun k ap fè sa ki dwat, yo toujoujwenn rekonpans yo ». M ap kon-tinye pou m fini, paske gen lòt yoki ta renmen di pawòl pa yo tou.Ma retounen si gen tan. Men, fòkmwen di bann rekalsitran yo :« Moun ki travay jaden ap jwennmanje pou yo manje plen vant yo.Men moun k ap pèdi tan yo pou fèbagay san valè, se san konprannyo tout ye ».Silòt:Alò, piske po l nwè, li pat dwe prezidan kòm yon antre-prenè ki konn ki jan pou l admin-istre e jere laja n l byen pou sèviavèk li. Yo mèt fè tout sa yo vle,dosye yo monte a pa bon e l pafouti rete prezidan annlan wout lipou Palè nasyonal la. Nèg yo nanmanti e yo refize koube, paskewout yo pran an pa bon pou yo.Nèg sa yo te dwe anba kòd siLajistis nan peyi a te anfòm e ope-rab tou. Prezidan Jovnèl pral genan pil sou do l. Tankou nou teaprann nan lakou plètil : « Lè oumache dwat, sa fè moun viv. Lè ougen bon konprann ou sove lòtmoun ». Epi tou : « Yon moun kiserye p ap janm mete nan tèt lipou l fè lenjistis. Men mechan kigen kè di yo ap toujou chachetwon pe ou ». Nou pral lage 2 gi -don nan degong yo pou yo sa baypeyi a kanpo li. Pa gen plas poumechan yo ki pral tonbe tankougrenn lapli lè Bondye foure bouchli nan koze peyi Dayiti, paske grasla desann pou pèp la sa gen lapè l.Silvya:Mwen kwè si Nèg yo tenan legalite, tankou moun ki rezo -ne, yo ta dwe pase pran Aris tidavan sou dosye Pòl Deni a ki terakonte tout bagay ki te pase souadministrasyon li a ak lajan koop-eratriv moun yo mouche Aristid tepran. An nou serye, mesye-dam.Tèlman nou fè bagay ki lèd, noutout parèt lèd tou. Kote dosyePreval la sou afè Petwo Karibe la,kote anpil lajan te de panse sanokenn siy. Kote sou Premye minisLatòti, kòm nou te di, anpil lajan tedepanse tou. Kote sou prezidanMateli nou rele li depanse anpillajan tou. Alò se sou Jovnèl Moyizki poko menm kòmanse ou vle fèl monte maswife pa do e pou geribosko ou. Men, mesye-dam, nouenkonsyan. Si nou pa vle wèJovnèl vin prezidan pou koulè lepi paske l soti nan mas pèp la,mwen kwè se yon diskriminasyonki reèlman pa kenbe. Sonje byenpou memwa, Misye Jovnèl se yonprezidan eli. Sa nou t ap fè pandantouttan li te sivil la ? Nou anraje !Tout zanmi Privè yo dwe fè atan-syon, paske Privè se yon fentè kap voye moun devan pou l wèmach yo, si bagay la bon. Men, sisa pa mache, li rale kò l. Misye finidevan pèp la pou tout malvèsa-syon li fè pandan ti bout tan li pasesou pouvwa a. Fòk nou pa bliye :« Yon bèl fanm ki nan dezòd seyon bèl zanno lò nan nenkochon ».Kamita:Apali papa ! Nou genkouraj pou n tande tout malpwòp-te k ap pase nan peyi a. Nou genyon Palman ki refize pran respon-sabilite li. Privè pase tout palman-tè yo nan tenten ak nan farin. Li pagen okenn respè pou yo. Nou wèsi nonm saa te prezidan konstiti-syonèl, li t ap yon veritab diktatèpou l fè sa l vle. Gade yon aksyonmalonnèt ki definitivman pasenan peyi a, pa gen youn nan ensti-

6 Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

Kreyòl

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VERITE SOU TANBOU :Pèp la fè chanjman ideal la Yo mèt fè tout sa yo vle, inogirasyon7 fevriye 2017 la ap fèt kanmenmSONJE BYEN SAJÈS AP RELE BYEN FÒ, ENTÈLIJANS APPALE BYEN FÒ POU TOUT MOUN TANDE

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Sur les média sociaux, on laisse son imagination se débrider !

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ÉDITORIAL

EEn dépit des appels formu-lés ici et là au sein de lasociété demandant au pré-sident élu Jovenel Moïsede dire toute la vérité dans

l’affaire UCREF, il persiste, non seu-lement à faire obstacle à cette idée,mais encore il semble s’enfoncer da -vantage dans les scandales. Car laligne de défense qu’il a adoptée pourjustifier sa pratique honteuse fait delui un corrompu impénitent et unhomme d’affaires irrécupérable dansla manipulation de fonds d’originedouteuse. De toute évidence, il vadevoir trouver d’autres explicationssaugrenues du même genre pour sedisculper par rapport aux accusationsrelatives aux prêts obtenus illégale-ment de la Banque populaire haïtien-ne (BPH). Sans oublier les millionsgénérés par des contrats qu’il n’a ja -mais exécutés; ou encore ceux pro-venant des fonds de l’éducation ali-mentés par les taxes prélevés sur lesappels téléphoniques provenant de ladiaspora; ou encore de transferts d’ -argent effectués par des parentsvivant à l’étranger à l’intention deleurs bien-aimés restés au pays.

En effet, quand il s’agit d’accusa-tions portées contre Jovenel Moïse, ilest, comme on dit en créole, « chajekon Lapolòy ». Quand bien même lamajorité des commentaires et inter-ventions sur l’affaire UCREF porte-raient presqu’exclusivement sur cedossier, il doit, en réalité, se colleteravec d’autres dénonciations faisantde lui un des dilapidateurs de fondspublics, au même titre que son alliépolitique et en affaires Michel Mar -tel ly. Pendant que les média tombentà bras raccourcis sur lui pour ses dé -mêlés avec l’Unité centrale de réfé-rence fiscale, ils négligent, ou bienfont référence seulement en passant,sinon de manière succincte, auxautres affaires indécentes et malhon-nêtes qui lui sont reprochées.

Au menu des transactions illé-gales, voire frauduleuses, signaléescon cernant le président-élu JovenelMoïse, il faut attirer l’attention, ensus de l’affaire UCREF, sur un prêtqu’il a obtenu de la BPH dans desconditions contraires aux normesétablies par les modalités bancaires.En tout cas, le directeur général del’Unité de lutte contre la corruption(ULCC), constatant les graves illéga-lités qui entourent nombre d’em-prunts faits par cette institution ban-caire, a référé l’administration de laBPH au commissaire du gouverne-ment de Port-au-Prince pour les sui -tes légales nécessaires. Dans la fou-lée, le responsable de cette mêmeinstitution, Lionel Bourgouin, a men-tionné Moïse comme étant un desbé néficiaires de ces prêts illégaux.De même, M. Bourgouin a dénoncél’ex-directeur de CONATEL, Jean-Marie Guillaume, dont l’institutionqu’il dirigeait avait le contrôle desfonds provenant des appels télépho-niques internationaux (5 centimesminute) et des transferts d’argent dela diaspora (1,50 $ prélevés surchaque envoi). Alors que l’adminis-

tration Martelly s’obstinait à tenir lanation dans l’ignorance de la gestiondu fonds d’éducation dit PSUGO, lesplus de USD 200 millions $ ramas-sés durant le quinquennat de ce der-nier ont été dépensés dans l’opacitétotale. Mais le nom de Jovenel Moïseest aussi mentionné dans la dilapida-tion de ce fonds.

Non content d’avoir toutes cesaccusations sur le dos, on reprocheégalement au président-élu de devoirdes impôts à l’État. Bien que roulantsur des millions, tel que démontrépar les dépôts qu’il effectuait sur sescomptes, il demeure un débiteur dé -faillant à l’égard de la Direction gé -nérale des impôts (DGI). Pourtant onne peut imaginer un candidat à laprésidence (ou un candidat à unefonction publique tout court), négli-geant de payer sa dette à l’État. Car,aucun candidat, à quelque niveau del’administration publique, ne sauraits’afficher comme débiteur, négli-geant de payer à l’État son dû. Dansle cas de Jovenel Moïse, quand bienmême cette situation serait évoquéedans la presse, il a négligé de s’ac-quitter de sa dette envers le gouver-nement. On se demande s’il attendqu’ il prête serment pour piquer dansla caisse publique, en vue de payerses dettes.

D’autre part, le peuple haïtiendoit poser des questions concernantM. Moïse, qui se croit au-dessus dela loi, n’ayant aucune gêne à s’affi-cher en public avec des personnesimpliquées dans le trafic de drogue.Car, lors de sa « visite privée » enRépublique dominicaine, la semainedernière, il a eu un tête-à-tête avecMarc Antoine Acra, grosse légumedans les affaires en Haïti inculpépour trafic de drogue dans notrepays, dans le cadre du dossier du«bateau sucré » ou « bateau Acra »,scandale remontant au printemps2015. Marc Antoine Acra interjetaappel, mais sachant sans doute que lecas contre lui est solide et qu’il n’aaucune chance d’être renvoyé horsde cause, il s’est enfui en Républiquedominicaine d’où il pilote les affairesde sa famille. Interrogé, à son retourde son dernier périple à Santo Do -min go, sur sa rencontre avec Acra,Moïse a répondu qu’il a le droit derencontrer un citoyen haïtien où il setrouve, même en prison. Or, il n’apas rencontré Acra en prison, a-t-ilrenchéri.

Cette réponse du président éludoit inquiéter ceux qui ont voté pourlui au premier chef, et le reste descitoyens au plus haut point, surtoutqu’il a déjà une propension à s’acco-quiner avec des personnalités géné-ralement connues pour leur implica-tion dans le commerce de stupé-fiants. Avant de faire la connaissancede l’ex-président Michel Martelly,par l’intermédiaire d’Evinx Daniel,qui était un drogue dealer patenté surla liste de la DEA, Jovenel Moïse ex -ploitait sa compagnie Agritrans avecce dernier. À la disparition de Daniel,en janvier 2014, sans laisser detraces, Jovenel est devenu l’associé

de Michel. Lors de sa campagne pré-sidentielle, l’année dernière, dans ledépartement de la Grand’Anse, il amené campagne avec Guy Philippe,devenu sénateur élu de ce départe-ment. Il y a trois semaines, M.Philip pe a été arrêté par la Brigade delutte contre le trafic de stupéfiants(BLTS) et remis aux agents de laDEA. Ces derniers l’ont immédiate-ment transféré à Miami où il est in -culpé pour exportation de cocaïneaux États-Unis. Aujourd’hui, il poi-reaute en prison, attendant son juge-ment à un tribunal fédéral.

De toute évidence, si la date de saprestation de serment approchant àgrands pas il fait encore obstacle àl’idée de tirer le dossier de l’UCREFau clair, rien n’incite à croire qu’ilfera mieux pour les autres affairesqui l’assaillent. Mais après tout cequi s’étale sur Jovenel Moïse, lepeuple haïtien a une idée du modèlede gouvernement qu‘il mettra enplace à partir du 7 février prochain.Dès lors, les citoyens doivent sedemander ce qui adviendra du paysavec ce monsieur aux commandes.La nation est avertie !

Jovenel Moïse continue de faire obstacle àl’idée de tout avouer dans l’affaire UCREF

Haïti-Observateur

P.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-

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DDespite calls coming fromall sides in Haitian soci-ety asking President-elect Jovenel Moïse totell the whole truth in the

UCREF case, he persists in stone -walling, sinking even deeper in a seaof scandals. The line of defense thathe has adopted to justify his shame-ful practices makes him an unrepen-tant, corrupt businessman in manipu-lating funds of questionable origin.And he gives no hint that he’s aboutto change. Undoubtedly, he will findridiculous explanations to exoneratehimself from accusations relating toloans obtained illegally from theHai tian People’s Bank (Frenchacronym BPH.) Not to mention mil-lions generated by contracts he neverexecuted; or from the EducationFund (French acronym PSUGO) inwhich taxes levied on telephone callsfrom the Diaspora and from moneytransfers are deposited. In otherwords, he’s party to the financialharm caused to parents and familyliving abroad who continue to sup-port their loved ones back home.

The accusations against JovenelMoïse show that he’s mired in mud.While comments abound concerningthe shenanigans in the UCREF affair,Mr. Moïse must also grapple withother denunciations making him asquanderer of public funds, just ashis political and business ally MichelMartelly. The media rightly zeroed inon the president-elect for his troublewith UCREF, the government’sCentral Tax Reference Unit, but theyonly slightly touched, even neglect-ed, the other indecent and dishonestcases that are alleged against him.

On top of the UCREF affair,there’s quite a menu of illegal, evenfraudulent, transactions concerningPresident-elect Jovenel Moïse. Take,for instance, the loan he obtainedfrom the BPH under conditions thatviolate the standards established bybanking protocol. In any case, theGeneral Director of the governmentAnti-Corruption Unit (ULCC,) not-ing serious illegality surroundingmany of the loans made, referred theissue to the government prosecutorin Port-au-Prince for legal action.ULCC’s head Lyonel Bourgouin alsomentioned Mr. Moïse as one of thebeneficiaries of the illegal loans.Similarly, Mr. Bourgouin denouncedJean-Marie Guillaume, the formerdirector of CONATEL, the govern-ment’s regulatory agency of commu-nications, which had oversight of thefunds from the phone calls (5 centsper minute) and of money transfersfrom the Diaspora ($1.50 charged oneach transfer.) The Martelly adminis-tration had kept the nation in theblind about the management of theso-called education fund. Thus, morethan $200 million collected duringhis five-year term disappeared with-out leaving a trace. It’s not surprisingthat Jovenel Moïse is also mentionedin the squandering of these funds.

Besides all these accusations

against him, Haiti’s president-electalso owes taxes to the State. As evi-denced by deposits in several of hisbank accounts, Mr. Moïse manipu-lated millions of dollars. Yet, heremains a defaulting debtor to theGeneral Directorate of Taxes (Frenchacronym DGI), the equivalent of theU.S. IRS. It’s baffling that a candi-date for the presidency, or for thatmatter any candidate for publicoffice, would neglect paying his debtto the State. Though his case wasmentioned in the press, Mr. Moïsefailed to pay his debt to the govern-ment. One wonders whether he iswaiting to take the oath of office todeep into public coffers to wipe outhis personal debts.

The Haitian people must askother questions regarding Mr. Moïse,who seems to think he’s above thelaw. One would think he wouldn’tflaunt himself with people involvedin criminal activities. Wrong! Duringhis “private visit” to the DominicanRepublic last week, he had a privatemeeting with Marc Antoine Acra, abusinessman heavyweight chargedwith drug trafficking in Haiti. Theaffair of the “Sugared Boat,“ alsocalled the “Acra Boat,“ was a majorscandal in the spring of 2015. MrAcra was eventually indicted andcondemned in the case of a ship fromColombia supposedly loaded withsugar but with tons of cocaine hiddenin the bags of sugar. While Acraappealed the verdict, he knew thecase against him was so solid thatthere was no chance of having thesentence reversed. Whereupon, hefled to the Dominican Republic! Buthe continues his long distance man-agement of the family business. Onhis return from his Santo Domingotrip, Mr. Moïse was asked about hismeeting with Acra. Straight-faced,he replied that it’s his right to meetwith Haitian citizens everywhere,even in jail, whereas Mr. Acra wasn’tin jail.

The response of the president-elect should greatly worry those whovoted for him as well as all citizens.Especially since he already has apropensity to mingle with people ge -nerally known for their involvementin the narcotic trade! It should benoted also that Mr. Moïse becameacquainted with former PresidentMi chel Martelly through EvinxDaniel, who was a known drug deal-er on the DEA list. Evinx Daniel wasJovenel Moïse’s partner in his com-pany, Agritrans. When Evinx Danieldisappeared without leaving a tracein January 2014, Jovenel became asolid buddy of Martelly. DuringCandidate Jovenel Moïse’s presiden-tial campaign last year in the Grand’ -Anse department, he campaignedwith Guy Philippe, who was electedsenator of the department. Somethree weeks ago, Philippe was arrest-ed by the Haitian Brigade againstDrug Trafficking (French acronymBLTS) and handed over to DEA offi-cials. He was immediately trans-

ferred to Miami to face the music.Accused of exporting cocaine to theUnited States, Philippe is now cool-ing his heels in prison awaiting trial,after being charged with drug traf-ficking. He pleaded not guilty.

While the time for his swearing-in is fast approaching, President-elect Jovenel Moïse is still balking atclearing-up the UCREF matter.

There’s no reason to think he will dobetter in other scandals besettinghim. After all that has been laid outon Jovenel Moïse, the Haitian peoplehas a pretty good idea of the kind ofgovernment he will run once he’ssworn in next February 7. Really,what can be expected from himwhen he’s fully in charge of thecountry? The nation is forewarned.

11Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

EDITORIAL

Haïti-Observateur

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Jovenel Moïse balks at confessingeverything regarding UCREF

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1212 Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

avaient financé sa campagne élec-torale. Pour un entrepreneur issude l’arrière-pays, Jovenel Moïsedevrait savoir en tout premier lieuque le peuple haïtien nécessite lajoie que procure le travail et nonles gouillades passagères et lesparoles grivoises de son prédéces-seur, Sweet Micky.

Jovenel Moise était-il maître de ses moyens ? La retransmission en direct duspectacle, que livraient le prési-dent élu et son successeur désignédans le sud du pays, le dimanche22 janvier, révèle que Neg banannan n’était pas maître de sesmoyens. Jamais on ne l‘a vu danscet état. Si l’ex-président Martelly,habitué aux boissons fortes, pou-vait se tenir en équilibre, il demeu-re certain que son comparseMoïse avait du mal à articuler sesgestes et ses paroles. Sa façond’« envoyer » la main en l’air dif-

fère totalement de l’homme quimenait campagne pendant près detrois ans avant d’atterrir au firma-ment politique de manière douteu-se. Par moment, on avait du mal àcomprendre ce qu’il voulait dire.

Quant à l’ex-président Mar tel -ly, il a été très irrévérencieux en -vers le sénateur du sud, HervéFour cand, qu’il qualifiait de « se -natè Ti Ève » en quatre occasions.Mais, il fallait arriver au point denon retour et tenter la mascaradedu choix présidentiel de tenir leCarnaval national à la ville desCayes.

Un moyen astucieuxde couler la marchandiseLe transfert du Carnaval nationaldans certaines villes de province aété le moyen le plus astucieux,pour le gouvernement Martelly decouler la marchandise, toutes ori-gines confondues. Ce spectacle detrois jours enrichissait les favorisdu pouvoir et surtout les « amis »

du président parmi les plus « rap-prochés », tout en appauvrissantles plus faibles. Les matériaux deconstruction, tout comme la maind’œuvre, provenait de la capitale àtravers la quincaillerie tenue pardes proches. Ce sont aussi lesmêmes qui obtiennent les contratsde construction de chars allégo-riques, de préparation de nourritu-re et de boissons. Point n’estbesoin de dire que « l’argent resteen haut ».

Mais, comme dans tous lesspectacles orchestrés dans l’èreMartelly, la drogue coule à profu-sion et on ne se gène pas pourvendre l’herbe à grand débit au vuet au su de tout le monde. Ce quireste un paravent pour les grosdealers qui en profitent pour pas-ser des dizaines de kilos à d’autresrives, avons-nous appris. Il fautaussi s’attendre à ce que le bateauqui provient de l’Amérique du sudfasse un petit détour à l’occasion.Donc, le scenario est bien connu etse répétera pendant les cinq

années de Jovenel Moïse, dans lecas où il arriverait à se maintenirau pouvoir en évitant les griffes dela justice dont l’étau se resserre deplus en plus autour de lui.

Un premier reverspour un gouverne-ment mal parti Avec ce qui s’apparente vraisem-blablement à un deuxième mandatpour l’ex-président Michel JosephMartelly, l’empressement à ravirtoute autorité à son successeur metcelui-ci en situation réelle de« pré sident de doublure ». Il y aaussi la manière dictatoriale dontle dévoilement du lieu où se tien-drait le Carnaval national a étéprocédé.

En effet, la coutume veut quecelui-ci se déroule à la capitale,sauf que, pour le déplacer, le pré-sident Martelly avait tenu unConseil des ministres avantd’émettre un décret présidentiel àcet effet. Loin de cette logique delégalité apparente, c’est en véri-

table maîtres du terrain que lesdeux protagonistes ont dévoiléleur jeu macabre tendant à con -fondre la population. Fort en cegenre de manœuvres, MichelleMar telly n’a pas su conjurer lesmanigances politiciennes qui l’ha-bitent. Déjà, le maire de Port-au-Prince a déjà dévoilé l’horaire car-navalesque de sa ville, conformé-ment aux pouvoirs municipaux.On s’attend à ce que d’autresvilles suivent son geste puisque,dans l’état végétatif de l’économienationale, les activités carnavales -ques apporteraient certainementun baume de soulagement aux pè -res et mères de familles qui enprofitent pour réaliser quelquesgour des pendant trois jours debamboches populaires. Ceci, à tra-vers tout le pays ! Imposer unchoix unilatéral, comme semble lefaire la clique Martelly/Jovenel etconsorts, revient à asphyxier leplus grand nombre, voire l’acculerà mener une existence encore plusmisérable

Un tremplin pour le commerce illicite et l’ecoulement de la drogue

Par Claudy Briend Auguste

Plusieurs centaines d’immigrantshaïtiens en provenance du Brésil setrouvent présentement dans desprisons de New Jersey, plus préci-sément dans les comptés d’Essex etde Hudson. Partis d‘abord pour leBrésil, ils finissent au fond d`unecellule dans une prison de Nevadaou de la Californie pour être ensui-te, faute de places, envoyés vers leNew Jersey. En attendant leurdéportation… C’est le calvaire del’homme haïtien des tempsmodernes dans sa traversée dudésert..Les illusions font la magie de la vie,même si parfois elles nous jouent desales tours, et souventes fois, onrevient à la réalité quand il est troptard. Des jeunes Haïtiens, dans leurobstination de partir s’expatrier pourtrouver une meilleur vie que n’offrecertainement pas Haïti, pays quisombre dans la pauvreté et la corrup-tion étatisée, avec des administrationssans vision, près d`un millier d’entreeux ont atterri, contre leur gré, dansdes prisons de New Jersey, au coursdes premières semaines de janvier2017.

« La raison évoquée pour expli-quer leur présence dans le Nord del’Amérique est surtout en rapportavec la surpopulation des prisonsaméricaines, dans les villes longeantla frontière des États-Unis avec leMexique », a confirmé pour Haïti-Ob servateur, Emmanuel Coffy, leseul avocat, pour l’instant, établi àNew Jersey à se pencher sur le sort deces compatriotes se trouvant en situa-tion irrégulière aux États-Unis, depuisleur arrivée par l’une des portes desortie du Mexique vers l’ « ElDorado».

Ces nouveaux migrants, qui n’ontaucune certitude quant à la durée deleur séjour aux États-Unis, depuis levendredi 20 janvier prochain, aprèsl’arrivée de l’administration Trump,

ont néanmoins, selon M. Coffy, « lapossibilité d’être relâchés temporai-rement, moyennant que des prochesparents viennent à leur rencontre etprennent en charge leur dossier d’im-migration ».

C’est une forme d’engagementque prendront directement ces per-sonnes qui doivent nécessairementavoir la nationalité américaine, apoursuivi l’avocat, qui a promis defaire un relevé des noms et de lescommuniquer à la presse afin demieux faciliter des éventuelles retrou-vailles.

Me. Coffy a rapporté au journa-liste interviewer d‘Haiti-Observateurque, d’après des informations re cueil -lies auprès des « prisonniers » visités,mercredi dernier, dans un centre car-céral de Newark, New Jersey, cenombre est inférieur à la quantité d’Haïtiens interceptés le long des fron-tières américaines avec le Mexique.Ses clients lui ont appris que ceux quisont « arrivés du Brésil » se trouventéparpillés partout sur le territoire amé-ricain.

Les centres de détention des Étatslimitrophes du Mexique ont atteintleur capacité maximale, d’où cetterépartition. Chose encore pour lemoins triste et surprenante, nous aconfié Emmanuel Coffy, dont lafirme d’avocats élit domicile princi-pal à Springfield Avenue, à Maple -wood, New Jersey, « il y a plusieursparmi nous qui sont tombés en coursde route, emportés par la fatigue etles mauvaises conditions du voya-ge », citant les immigrants interrogésà la prison de Newark.

Ces derniers ont précisé qu’il setrouve encore des Haïtiens en grandnombre massés en Honduras et auNicaragua attendant l’occasion propi-ce pour mettre le cap sur les États-Unis via l’ultime point de transit, leMexique. À toutes fins utiles, nousreproduisons, sur autorisation de MeEmmanuel Coffy, ces coordonnées :(973) 375-1804. Sitôt la liste des mi -grants haïtiens communiqués parl’avocat, le journal se fera le devoir de

la reproduire dans l’intérêt de nos lec-teurs, afin de leur faciliter une prise decontact avec ces compatriotes incar-cérés qui seraient des parents éven-tuels ou qu’ils seraient intéressés àaccueillir.

Voici un extrait de l’entretien que

M. Coffy a accordé à Haïti-Obser va -teur, quelques heures après sa pre-mière visite dans le centre de déten-tion de Newark.

H.O : Est-ce bien vrai l’informa-tion qui fait croire que plusieurs cen-taines d’Haïtiens se trouvent présen-tement dans des prisons de NewJersey ? En aviez-vous une idée dunombre exact, Me Coffy ?

Emmanuel Coffy — On dit quele chiffre s’élève à 1 000, mais cen’est pas confirmé, comme je l’aibien dit ce matin à la radio, ici à NewJersey.

.H-.O. — Aviez-vous déjà établi

des contacts avec eux ou un accèsdirect avec quelques-uns d’entreeux, vu que vous concentrez vos acti-vités sur l’immigration ?

Me. Coffy — Oui, j’ai eu accès àbien d’entre eux, mais pas tous les 1000. Mais ils sont en bon nombre.

H--O — Sont-ils tous desHaïtiens, ce millier de migrants

actuellement incarcérés à NewJersey ?

Me. Coffy : Ils sont tous de cheznous, des Haïtiens. Ils disent qu’il enreste encore bien d’autres qui sontrestés à Nicaragua, et qu’il y a uncamp à cet endroit pour leur héberge-ment.

.H.-O. — Comment sont-ils arri-

vés ici à New Jersey, cette semaine ?Me. Coffy — On les a transportés enavion de la Californie, de l’Arizona,du Nevada, ou encore du Texas pourNew Jersey.

.H.-O. — C’est quoi au juste, la

raison évoquée pour déplacer lesprisonniers vers des prisons duNord?

Me Coffy — Ces prisons sontremplies à capacité dans ces États(Californie, Arizona, Texas...) avecl’affluence de migrants arrivés sur lesfrontières, les autorités ont jugé qu’ilest impératif de transférer ces per-sonnes vers New Jersey.

.H.O. — Finalement, quel sera le

sort réservé à ces compatriotes ?Me Coffy —Le processus est un

peu long, mais je vous assure, M.Auguste, qu’ils ne seront pas refoulésde sitôt.

.H. O. — Mais gardés en déten-

tion ou en liberté provisoire ?Me Coffy — Malheureusement

toujours gardés en prison. Mais on vaessayer de trouver s’il y a quelqu’unde leur famille, bien qu’il y ait uneprobabilité de 10 à 25 %... si la per-sonne est de citoyenneté américaine,qui pourrait accepter financièrementde supporter cet immigrant. Ainsi, ilpourrait être mis en liberté provisoire.

.H.O — Les avocats haïtiens qui

se penchent sur ce dossier, sont-ilsnombreux ?

Me Coffy — Je suis le seul avo-cat haïtien, j’ai d’autres avocats quifont partie de la firme, mais en ce quiconcerne le dossier des migrants haï-

tiens, à ce qu’il paraît, je suis le seulpour l’instant.

.H.O. — Les compatriotes ren-contrés à la prison, vous ont-ils spé-cifié leur lieu d’origine Haïti ?

Me Coffy — Ils disent qu’ils sonttous de Port-au-Prince. Vous le sa -vez, tout Ayisyen se moun Port-au-Prince. Ils ont effectué une longuetraversée après leur atterrissage légalau Brésil. Ensuite à pieds vers la Co -lom bie pour traverser le Panama,avant de se diriger vers le Nicara -gua...ainsi de suite, une traversée as -sez longue. Quelques-uns d’entre euxsont morts, m’ont-ils raconté.

.H.O. — Le coût élevé du voyage,

ont-ils dit quelque chose à ce pro-pos?

Me Coffy — D’après eux, c’esttrès coûteux...À chaque traversée defrontière, ils doivent débourser unesomme d’argent qui varie entre 2 000et 2 500 $.

.H. O. — Une dernière question,

Me Coffy, l’administration de la pri-son voudrait-elle bien vous commu-niquer la liste des réfugiés, ainsi onpourrait la publier dans le journalpour mieux avertir un parent, si tou-tefois il ne serait pas au courant de laprésence d’un proche non loin dechez lui ou de chez elle ?

Me Coffy — La prison n’est pasencore prête, mais c’est bien unedémarche à entreprendre. C’est inté-ressant cette question-là, M. Auguste.Je vais voir si je peux avoir cette listeet je ne manquerai pas de vous fairesigne.

Merci, Me Emmanuel Coffyd’avoir été disponible pour répondreà mes questions. Je profite de l’occa-sion pour souligner qu’en plus d’êtreassocié gérant avec 50 ans d’expé-rience à la firme CoffyLaw, vous êteségalement détenteur d’un Ph.D enTechnologie analytique, vous êtesco-auteur de The Need for SignalClaims et détenteur d’une maîtrise enGénie électrique.cba

Entretien avec Me. Emmanuel Coffy, avocatdes migrants haïtiens en prison à New JerseyLES EXPATRIÉS HAÏTIENS REVENUS DU BRÉSIL EMPRISONNÉS PARTOUT AUX USA, MÊME À NEW JERSEY

Désapprobation générale du transfert du Carnaval national aux CayesJOVENEL MOÏSE OUVRE LA VANNE DES MILLIONS À SES POURVOYEURS DE FONDS

Suite de ls page 1

Me Emmanuel Coffy

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Par Dan Albertini

Entre (). 1600-Pennsylvanie ave.20/01/2017, protocole du Mall. NulAti local ni asòtò, lemiso-batalaabsent non invité au grand dam deMéphisto. De Privert, Moïse. Leursdames jurent-elles, dit-on, par unpouvoir occulte de leurs élus ?Fermons les ().

Quand l’Amérique célèbre. C’étaitun besoin vital de cette Amérique pro-fonde. C’est-à-dire l’Amérique d’ -abord. Dieu lui-même veut restaurerla terre…. Quand la Chine bouddhis-

te défend strictement ses intérêtscommunistes. Trudeau, de son côté,s’active en armada de la panique avecl’assermentation d’une saule pleureu-se à la tête de deux ministères. Ap -pelant les maires à l’aide diploma-tique en ce 20 janvier, après l’échecdu professeur Dion. Quand la France,qui réclame « la France forte »échoue en deux termes de slogansinu tiles. Le communiste François Ho -l lande remercie Paris libérée par descritiques idiotes « la plus grande puis-sance de la planète doit normalementêtre celle qui a le plus confiance enelle-même, ne doit pas avoir peur ». Iloublie que Sarkozy a tenté, à l’arrivéedu président Obama, de piéger, deremesurer les États-Unis d’Améri -que. En effet, plus grande puissance etissue de vision d’un plus grandsavoir!

Le Monde, Monde-Diplomati -que, fran çais des « intérêts vitaux » delogique gaulliste. « Solidaire dans latempête ». Sont-ils anti-américainsquand la France s’est installée uncommuniste déguisé à la tête de l’É-tat ? J’ai, à plus d’une reprise, expri-mé ce que je voyais nous parvenir, cen’étaient des souhaits ni des élucubra-tions. Les faits sont là. Hollande aéchoué. N’osant même se représenterpour un succès proposé à l’origine etaux reprises du quinquennat mort-né.Sa solution Valls se heurte à une gifleen semaine dernière. Un jeune cam-pagnard déçu. Paris prend la solutionaméricaine du 20 janvier en otage,c’est-à-dire la présidence Trump-Pence. Et, le bleu Québec des cha-pelles, de messes-basses, semble ytrouver un plaisir malsain inspiré deParis.

Titulaire de Relations internatio-nales.qc.ca/ qui œuvre en noctambu-lisme, Christine St. Pierre se croit d’ -une pédagogie à appliquer. Expli querlà-bas leurs besoins du partenariatcanadien. Option de cours de rattra-page politique tardif plutôt pour sonministère. Elle qui fait de préférencedans la réalité inactive avec salaire,pour des ambitions diplomatiques

sans compétence, en dépit des Délé -ga tions à Boston, à LA, à Chicago, unBureau à Washington, trois antennes,une Délégation générale du Québec àNYC, hormis les missions diploma-tiques et consulaires canadiennes. EnEurope et ailleurs, en Asie en sus.Ancienne journaliste qui, une foisministre, a cherché à mettre le bâillonsur le métier, elle est restée au stade debagarres idéologiques de confrèresjour nalistes pour-ou-contre le cloi-sonnement du Québec. Portefeuilleen gratification aux services cachésde journaliste ayant contré l’informa-tion de l’adversaire péquiste franco-phile, l’autre camp. A-t-elle ainsi pris

en otage l’intérêt vital du Québec ?L’horizon global fait, à mon avis,

ap pel à une meilleure compréhen-sion, à une révision attentive. Je l’aiprésenté a priori en préoccupation surMein Kampf libéré, renouvelé, rede-venu livre de chevet, caché de plusd’un. En d’autres termes, si l’Amé ri -que veut se renforcer sur son territoi-

re pour une nouvelle fierté locale per-due au profit de Beijing, cette batailledéclarée reste, demeure une de mar-ché. La place forte fortifiée redevien-dra un privilège à conquérir pourtoute entreprise voulant y siéger. Enfait, le nouveau locataire de Washing -ton plus large que de la M-B, jouerade ruse en accéléré contre le faitmaoïste déguisé de Pékin qui convoi-te désormais le siège de chef suprêmedu Conseil de sécurité des UN, tellesa tradition millénaire de dynastie. Lecommuniste Hollande lui cause sansle savoir un hoquet, en reconfirmantdans sa bourde les U.S. « la plusgran de puissance de la planète ». LaChine redevient rouge ! Qui sont lespays, en ce sens, en faveur d’un af -frontement commercial titanesque ?

Ce débat dépasse la compréhen-sion galicienne de l’Europe diminuéedu Brexit, quand la subtilité de New-Delhi demeure un fait aussi bien quel’évidence de la Chine dans l’arith-métique du numérique; de sa force detravail comptée en milliards de bras;de cerveaux assoiffés de connaissan -

ces. Tous voulant faire de leur capita-le la place du siège de négos. La forcede Trump demeure dans ce que la cri-tique appelle de l’imprévisibilité,d’où la tentative de flibusterie externequi tente de semer le doute par une «définition Pence » plus stable, réflé-chi, véritable commandant en chef au

domestique, diviser pour régner. Ceque l’adversaire convoite en stratégiec’est cette capacité de, à ! Sa forcesiège éloquemment là où l’usurpateurne sait lire ni prévoir.

La dimension doit s’interpréterune fois de plus à travers la réunionspéciale de deux jours d’un cabinet decrise de Trudeau à Calgary, en ce

lundi 23 janvier. Ce qui dans unesphère globale élargie ne fait pasnécessairement dans la transparencecanadienne, malgré frivole. Les capi-tales européennes, sud-américaines,autant asiatiques sont en branlebas decombat médiatique face à leur oppo-sition locale opportuniste. Lecture : lacompréhension attentiste du présidentmexicain de l’époque, Felipe Calde -ròn, après Obama, pour voir com-ment régir l’économie mexicaine. Lemilliardaire Carlos Slim le lui avaitéloquemment reproché d’ailleurs, en2009. Trudeau à l’image de Calderònen ce temps-là, contrairement au cal -me-partenaire actuel du présidentNieto, ne sait reconnaître le fonction-nalisme du grand voisin américain.Notons que le Mexique a su tirer pro-fit en accéléré d’une proximité ouver-te par les opportunités de l’ALENA.Le Canada patine au stade de conflitscommerciaux des années 90 àl’OMC, avec Washington. L’exper -tise ni la fratrie n’ont servi, car leCana da a peur d’être grand.

J’ai, vers la fin 2015, publié plu-sieurs articles évolutifs sur le sujet,attirant l’attention sur la formule àvenir, depuis Trumping the State et enparticulier [Donald Trump TrenteAprès], vers avril 2016. Je profitepour souligner ce passage [Deuxio, labêtise européenne n’a aucune leçon àdonner à l’Amérique en matière deracisme. Eiffel se serait regretté de laproximité du nazisme], quand Hol lan -de joue au grincheux contre Trump.Restons cohérent par rapport aux ob -jectifs. Le premier paragraphe ex -plique ceci : Si Trump nous trompe, ceserait le cas de plus qu’un malaise.Mais, DC ne saurait refuser à DonaldTrump ce que tant d’Américains pen-

sent tout bas. Un Blanc aux com-mandes. J’ai conclu ainsi : Je ne suisaveu gle sur les faiblesses de D.Trump, soit le candidat, soit l’entre-preneur. Mais je préfère savoir quij’ai en face. Mieux, si c’est un enfantde l’Amérique aussi. Il a des droits.Ce que j’ai précisé tout au début en

matière de droit : Qu’on ne se trompepoint. J’ai pris soin et ce n’est unegarantie de victoire pour Trump, maisalors je vote Trump de tout cœur, aumême titre que je l’ai suggéré en2008, en faveur du candidat Obama.No more legacy, je disais, nonobstantma position encore personnelle dansla compréhension favorable à JebBush candidat. Il aura perdu là oùTrump dit pressentir la défaite à sontour en menaçant de virer indépen-dant à titre de candidat officiel. Il n’ya en rien là une affaire de symbole, lespositions et l’assurance sont claires.La couleur de l’épiderme ne peutdonc être un faux prétexte, comme jel’ai précisé au troisième paragraphe :« Spécifiquement Rice disait. L’Amé -rique est dotée de ressources pour ac -compagner le président. A posterioriTrump aussi. Mais combien sommes-nous, pour la plupart déçus, quandBarack crache sur Vertières, négli-geant de s’y rendre en (8) ans mais vase recueillir à Jérusalem, mêmequand Netanyahou lui a personnelle-ment et ouvertement fait la guerre ».Il ne faut donc pas jouer à l’autruche !

Alors quand constate que la pres-se au Québec reprend en manchettesoit sur papier, soit en ondes cyberné-tiques pour endosser les propos cri-tiques du communiste François Hol -lande, il y a lieu de s’interroger sur lacapacité de cette même presse québé-coise calquée sur celle du Monde-Diplomatique et du Monde, défen-dant les intérêts vitaux de la Francecontre ceux de ses partenaires salu-taires, et n’a en rien assumé la réalitédepuis l’approches des Primaires jus-qu’à aujourd’hui, en passant par uneréalité américaine du scrutin connuede tous. Pire, camouflant un agendacaché de Hillary pour qui le DNC acomploté contre le sénateur Sanders,lequel agenda caché n’arrive plus àtenir le mirage à travers les manifesta-tions de ce secteur qui se dilue unefois de plus parmi les autres intérêtsconfondus, mais en gardant sonmasque de rage parmi les autresrevendications. Ce n’est donc sanssurprise quand le chef de l’oppositionofficielle du Québec, François Lisée,se prononce en soutenant aujour-d’hui : la démocratie a parlé. Trumpprésident, point. Un changement decap.

Je note : 1er juin 2016, Le grand col-lisionneur Keystone [Devra-t-onparler de président Trump à la placede citizen Trump, ce sera le choix deséditorialistes et des cinéastes]. Versmai 2016 dans Trumping The State

[En ce temps, les couloirs diplomati -ques de l’Euro scepticisme fort d’unemenace d’un Brexit se fondent enarmada médiatique contre une décla-ration soporifique de DT : «L’ Amé -rique d’abord »]. L’Améri que l’aainsi voté pour l’installer à la MaisonBlanche. Ce n’est donc une surprisedu jour de l’assermentation, mais unaveu de défaite des adversaires detout acabit. Autre paragra phe. […sup-porter Hillary Clinton contre leTrump Effect. Mais avant tout, Ba -rack n’avait-il pas prôné l’Amériqued’abord dans son besoin de rapatrier

des jobs, de réinvestir dans lessciences; n’a-t-il pas campé l’Améri -que face aux fraudes de l’USB ?].[L’Amérique ne serait donc incon-fortable avec un vrai entrepreneuraux commandes. Re con naissons ce -pendant que la mar que Trump in theState, serait partout, même si diffé-rent. La Trump Tower serait en loca-tion à la Maison Blan che et ce seraitune véritable Trump power au granddam des Euro péens face à « l’Amé ri -que d’ abord ». Make America greatagain deviendrait un slogan et uneadresse pour l’Ambi tieux et pour letouriste commercial]. C’est dans cecontexte que le candidat, désormaisprésident des U.S., a toujours soutenul’idée de mettre en œuvre Keystonedès son arrivée au pouvoir. Gageonsque le Québec s’alignera sur Keys -

tone quand les dividendes arriveront,l’argent n’aura pas de couleur nid’odeur dans les péréquations. On ou -bliera le communiste Hollande.

Concluons par une comparaisonparallélisme pour constater un spira-lisme de leur côté de préférence. Labourde manifeste contre le présidentaujourd’hui, après avoir accusé celui-ci, candidat, d’être un risque qui feraitbasculer le pays, le monde s’il étaitprésident. En fait, on lui attribuait uneincompétence, une ignorance et récla-mait sa mise à l’écart. Ce n’est pas laréalité depuis le 8 novembre, ni aprèsle 20 janvier. Les dits-experts et spé-cialistes sont encore en poste danstous ces médias de diatribes et dithy-rambiques gratuits, ils n’ont encoredémissionné de leur incompétence,de leur côté, mais s’affirme de meil -leure compétence que ce présidentins tallé depuis. Ainsi je reprends lesixième paragraphe : [Il ne faut pas seleurrer, ce n’est une critique, Hillaryperdante n’a de plan national que ladescente de Hills à Chappaqua pourdes rencontres de chat et muffin aucafé, comme américanisme]. AdieuHollande et cousine éloignée.

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1313Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉTrump-Pence ou la rage du communiste Hollande

Candidate malheureuse du Parti democrate Hillary Clinton. Le Premier ministre canadienJustin Trudeau.

Le president americain Donald J. Trump.

Le president francais FrancoisHollande.

L'ex-president francais NicolasSarkozy.

Le vice-president americainMike Pence.

Journal du 25 janvier - 1er février 2017:HO 1/24/17 4:01 AM Page 13

Page 14: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

tisyon peyi a ki reèlman fè limyè sousa. Tout moun rete bèbè, pas ke otori-te peyi a se Privè. Mesye-dam jij nanTribinal Kasasyon an pwouve lachteyo, paske yo te dwe pwononse yo sousa, piske se Konstitisyon 1987 laamande ki vyole. Nou toujou gen trètnan peyi a, paske se yo ki gen mono -pòl la. Aristid te vyole Kons titi syonnan ane1991, lè li te mande anbagosou peyi a pandan 3 zan. Se menmAristid sa a ki te pran 21 kout kannonan Pantagòn aprè l te fin mande pouLèzetazini anvayi peyi a 19 septanm1994. Men jodi a Privè te akseptemilitè etranje nan peyi a. Aprè li fin fèsa, li pase nou tout nan betiz pou lmande n si sa deranje n. Mezanmi, seyon ensilt pou lejislatif la ak jidisyè ae menm pou pèp la. Nou pa genmoun nan peyi a pou kite yon defak-to ap pase n nan betiz. Me sye-dam,pou ki rezon manman nou ak papanou te voye nou lekòl. Nou pwouve nap viv nan yon pak e non pa menmnan yon savann. Fòk mesye-dam yokonprann byen ke se dèt y ap fè poudèyè yo, paske : « Yon moun ki me tedezòd nan fanmi li lakòz ma danm liansanm ak tout pitit li nan sa ki pabon, vise-vèsa. Moun san konprannap toujou esklav moun ki gen bonkonprann ». Mwen kapab ajoute tou :« Me chan toujou ap fè gwo lide dèyèbagay mechan parèy yo pran. Menmoun k ap mache dwat ap fè bagay kap rapòte l ».

Ale vote tout senatè, depiteak KAZÈK yo pou kore gouvènman anSonèj: Pa gen anyen pou nou pè,paske nou realize kòm pèp sa nou tevle a. Bondye te tande priyè nou toutpoug li te desann sou tè a. Nou pabezwen pè bann aboltyo ki tonbe plat.Nou menm nou tande e n fè volonteGranmèt la, paske « Moun ki refizemache sou pinga yo rayi tèt yo. Menmoun ki aksepte lè yo rale zòrèy yoap vin gen plis konprann… » Noudwe soti an mas pou n al vote toutkandida prezidan an pou l sa gen bwadèyè bannann li, paske prezidan nouan se yon moun dwat, malgre deni-greman bann satan yo. Felisya:Mèsi pou ti favè nou fè m,paske m te vle plase mo pa m tou nanti pawoli a ki ekstrèman enteresan,paske m wè nou tout ki gen fwa nanGranmèt la e respekte l tou la a. Genanpil bagay ke m tande la a se enspi-rasyon li san nou pa rann nou kont. SeBondye ki desann nan kè nou toutpou konfyans nou fè l e pou fwa nou.Se pa ni jodi a ni ayè n ap toujou reinitankou yon fanmi pou n loue nonPapa nou. Sa fè m anpil plezi noukonprann nesesite a pou n mete tètansanm pou n pote laviktwa. SeGran mèt la menm ki di : « Lèzòm fèlide nan kè li. Men, se mwen menmBondye ki gen dènye mo a ». Li kon-tinye pou l aprann nou tout : « Lèzòmmete nan lide yo tout sa yo fè bon.Men yo bliy, se mwen-menm sèl k apjije sa ki nan kè yo ». Se pou n soti alvote tout kandida PHTK ak alye liyoa. Nou dwe pwouve Nèg yo ke yopèdi nètale si yo refize manje bannannan.Melinda : Se verite sou tanbou.Nou dwe al vote pou yon chanjmantotal-kapital. Se Bondye ki te voyeSen Michèl al prepare wout la pouMoyiz te kapab rive, malgre mechanyo te kache nan wout la akonpaye pèpkretyen an. Nou nan verite a, paske severite a ki kapab sove nou san pwo-blèm. Bann denmon yo refize tande emenm konprann : « Pito ou manjeyon grenn bannann chèch ak kè pozepase pou ou fè gwo fèt nan mitandezagreman ». Tout patizan PHTKtèt dwat e frèt pou 7 fevriye 2017 kinan tout dwa nou pa fouti negosye.

Rapò UCREF ou UKREF latonbe nan tout sansDilèt: Se yon pè kalòt marasa Privèbay chak Ayisyen menm si anpil nannou natiralize. Sa deranje m fasonPrivè aji pou l vyole Konstitisyon an.Palmantè yo dwe fè Privè konprannaksyon li yo deranje pèp la toupatouki bezwen wè reparasyon. Nou retekwè nan jimnastik komokyèl a sa a kap dewoule a, sa pral pi tris pita. Noutande e n wè tou. Privè avèk tout ako-lit li yo bliye gen yon Bondye nansyèl la k ap pran nòt pou chase me -chan yo, paske : « Moun awogan tou-jou ap pouse dife. Men moun ki koutekonsèy, se moun ki gen bon kon-prann…k ap mache dwat tankou yonlanp k ap klere byen klere. Menmechan yo tankou yon lanp ki prètpou etenn ». Jou pou yo tout volegagè a ap rive. Li pa twò lwen poupèp la soti nan touman sa a poukorek syon yo fèt. Nou kapab di :« Tout moun ki konprann kalkile byenanvan yo fè yon bagay. Men, mounsan konprann, awogan yo, mechannan tout nanm yo ap fè ou wè jan yosòt ». Rapò a tonbe sou bounda, li pafouti leve, paske ren li kase tout bon.Inogirasyon an pa fouti kanpe, paskevitès li tèlman fò pou l rive nan desti-nasyon li 7 fevriye 2017. Nou tande!Solanj: Bann madigra mal maskeyo konprann yo bèl e yo kapab twon-pe moun serye. Yo bliye tout bon vre :« Jaden malere bay kont bon manje.Men lenjistis fè l mouri grangou ». Sepou mesye yo konprann byen li twòta pou yo. Mesye UKREF yo te kon-prann yo te nan bon wout pou yo tekapab rive. Yo te prese pou yo t alemare Jovnèl avèk kòd lenjistis.Malerezman kòd sa a te pouri, li kasekan li poko an aksyon. Sa pwouveklèman : «Ala bon sa bon lè ou jwennsa ou te anvi a ! Moun san konprannap toujou refize kite move chemen yoprann an…Yon move komisyonè apmete moun nan ka. Men yon komisy-onè serye ap bay moun kè poze ». Lisèt: Jiska prezan nou pale dò etout sa nou di yo gen pwa e yo sipòterevandikasyon nou. Bann mwayenraz nan peyi a dwe dwe ale nan bwatfatra. Ti Nèg ak ti Nègès mechan toutbon. Mwen konsidere yo tankouravèt, paske yo prefere gate manje aolye yo kite l pou yon lòt kapab jwennli. Yo toutki pa pase nan eleksyon an,ap itilize tout mwayen pou vòt pèp lapase anba pye. Se yo menm ki pen-mèt pèp la konprann ki moun yo toutye. Yo menm bliye tou : « Lè ou parespekte pawòl ou, se dèt ou fè. Menmoun ki reèlman fè sa lalwa mandeyo fè a ap jwenn rekonpans yo ».Rapò a tonbe tout bon vre. Li te pranyon move so ki anpeche l bouje.Konklizon rapò a baze sou lajan andola. Poutan bank la te pale de goudke mesye yo t ap eseye bouche je pèpla. Avoka Jovnèl Moyiz te trè vijilanpou yo te fè jij enstriksyon an kanpe,paske eleman yo fo. Se sa nou dwekonnen e se sa tout jounalis radòtè yote dwe di nou pou enpasyalite yo tejwe yon wòl ekstraòdinè. Alò, me -chan yo tonbe, paske « Lè ou pajwenn sa ou t ap tann nan, se bagay kipou fè ou malad. Men, lè ou jwen saou te anvi a, se lavi pou ou ». Jovnèlte konnen li te pwòp nan kè l e reak-sonè yo te sal nan tout kò yo, paske yobade. Yo echwe e yo neye nan dlokowonpi a san yo pa fouti respire.Jonèl : Mwen pa Jovnèl. Menmwen se Jonèl. Mwen mande noutout ki la a pou n fè mesaj la pase,paske jounalis yo kache l. RapòUKREF la tonbe plat sou bounda,paske eleman yo fo. Nan kesyonlalwa pa gen bay manti ni ou pa t kon-nen, ni se pa mwen ki te kòmansedosye a. Yon dosye ki te la depi 2013,ou pa pran tan ou pou li byen. Ou teprefere kouri avèk li san panse a lòt yo

ki te la byen avan, sètadi dosye sena-tè Pòl Deni a. Ou kouri avèk yon vitèssan kontwòl pou krisifye JovnèlMoyiz pou l pa pote 10 devwa Bon -dye ba li pou pote pou pèp ayisyen an.Fòk kanmenm ou ta fè aksidan pou takanpe, paske « Lè ou toujou fè sa kibyen, lajistis ap pwoteje ou. Men pe -che lakòz mechan yo disparèt ». ToutNèg ak Nègès mechan yo disparèt. Sepa mwen ki di sa, se pwovèb la ki di :« Lajan ou fè fasil pa lwen pou fini.Lajan ou fè nan di ap toujou fè pitit ».Jovnèl se yon sitwayen ki travay dipou l te fè lajan li nan Pòdepè. Pa genokenn avadra ki konprann ki kapabanfoudwaye li. Silvouplè, fè mesaj lapase nan tout rakwen peyi a e menmnan diaspora pou fotemwayaj akdenigreman, e menm difamasyon fininan peyi a. Se pou lwa sou bagay sayo tounen realite. Se sa, ou se pa sa.

Kat senatè yo dwe al dousman pou yo pa di si yo te konnen Silvya: Aswè a, nou pwofite oka-zyon pou n voye yon mesaj nèt, presie klè bay tout rekalsitran, plenyadò,denmèplè, mantè e menm odasye yopandan nou nan restoran an, ki refizekonprann ke eleksyon se yon konpe-tisyon kote tout konpetitè yo dwekonnen se yon sèl gayan ak anpilpèdan. Nou pa dwe kite okenn mounkaponnen nou, paske se yon bannvetizè ki refize konprann realite a. Sepoutèt sa : « Pawòl nan bouch mounsan konprann, se fwèt nan dèyè yo.Men pawòl nan bouch moun ki genbon konprann se pwoteksyon yo ». Serèt : Nèg sa yo manje manjebliye. Kat senatè yo bliye sa k te pase6 senatè 49yèm Lejislati a ki reèlmante bwè pwa, paske pèp la te ba yovèdik li. Mateli louvri je pèp la pou lsispann pran baf. Se yon bagay ki tenòmal si nou reèlman vle demokrasi.« Rayi chen di dan l blan », prezidanMateli poze anpil aksyon pozitif kipran tout bon vre. Jovnèl Moyiz, Nègbannann nan, kwoke nan gagann yopou yo sispann ranse ak moun. Li temontre pèp la ki jan pou l chwazi yonlidè. Si eleksyon senatè yo te reprann,Dan Kato pa t ap pase, paske pèp SiteSolèy la pot ko pran konsyans. Sepremye prezidan repiblik la ki chwa-zi yon siksesè k ale nan eleksyon, li elisan magouy. Dayè, yo te fè anpilmannèv ak magouy pou yo te retire lnan kous la e menm jouk kounnye aki definitivman pa rapòte yo anyen.Se pou n di tout vagabon yo : « Koteki reèlman pa gen bèf pou rale kab-wouet pa gen rekòt. Lè bèf ou anfòm,w ap fè bon rekòt ». Sonya: Menm pèp sa a fè konnenzafè boule kawoutchou e pran lari apou bann avadra nan peyi a e menmlòt bò dlo, ki renmen tapaj, sa yo fini.Si Privè konprann li pral bay yon lòtkou, li mèt bliye sa, paske l ap pèdi nisak ni krab. Palmantè ti Lolit yo, sis-tèm sa a ap fini pou nou konprannnou pa kapab bloke yon peyi. Nou pawè jan Privè ap jwe nou.

Lèt 4 senatè yo pareèlman èv yoJina: Pawòl la pale e l sikile nantout peyi a e menm lòt bò dlo. Privè teekri lèt la e l bay 4 senatè yo pou yo tesiyen li. Se yon lèt ki te gen 2 kopi,youn avèk non 5 senatè e lòt la avèk4 non. Youn nan senatè yo tonbe nanrebelyon, malgre menas yo fè l pousiyen, li refize. Alò 4 bawon yo siyenli. Sa pwouve ki jan Privè ap jwemesye yo ki refize konprann se popi-lasyon nan zòn yo ki te chwazi yo pouy al travay pou yo e non pa pou yo fètchoul. Politik santi yo nan palman anpa jistifye. Se pou 4 senatè yo kon-nen : « Mechanste mechan an, se sa kap jete l atè. Men, moun ki reèlman fèsa ki byen, y ap pwoteje l menm lè lavil andanje ».Joslen:Tout malpwòpte palmantèyo, sitou senatè yo ap fè ap penmèt

enstitisyon yo pèdi plim. Se pa devwayon palmantè pou l demontre klèmanl ap defann yon gouvènman poudezòd kapab okipe yon plas nan peyia. Palman an pèdi fòs, paske konvo-kasyon l pa janm pote yon bon rezil-ta. Minis yo amize yo ap pase senatèyo nan betiz. Si prezidan Latòti nanChanm Sena a pa chanje bagay yo eremonte pant yo ak atribisyon ChanmSena a, l ap pase tankou tout pyèt yo.Se pou Sena a pran plas li, paske lpwouve li fèb akòz maladrès bannmalveyan yo. Simòn: Nou kwè li gen obligasyonpou l penmèt senatè yo ramase karak-tè yo pou jwèt marèl sa a fini tout bon.Tout senatè yo touche pou yo vin tra-vay. Pa gen rezon pou yo refize vintravay pou fè travay pèp la. Pinga vindi m ke m pa gen dwa di sa. Nou pawè nou pa gen yon Chanm Sena kirespekte prensip Se yon chanm k apvin koupyon. Chanm depite a fè jefòl pou l fè kichòy. Palmantè yo kiteminis yo ranse ak yo twòp. Se swanou egzèse dwa nou oubyen fèmenchanm yo pou peyi a kapab mache.Pou mwen mwen poko wè anyen kap fèt. Se pou senatè Salomon pranmen li pou l pa pale pou granmesikòm reprezantan jenès la. Mwen kwèse pou tout senatè fè jefò yo pou yotout vini ak yon konklizyon majè poukontrekare tout derapaj paske : « Lègen jistis nan yon peyi, sa leve peyi a.Men, peche lenjistis se yon wont pouyon nasyon ». Prezidan Jovnèl Moyizap vini avèk tout mwayen ke Gran -mèt la ba li pou l dirije peyi a. Men sipalmantè yo ap betize, ya va kon-prann tout bon : « Rekonpans moun kigen konprann se konesans. Moun sankonprann ap toujou aji tankou mounsòt ». Mwen kwè ke senatè Salomonavèk tout lòt yo ki gen bon sans apdakò. Selya : Lèt 4 senatè yo pa genokenn sibstans pou Sena a, paskeLajistis deja panche sou dosye a kireèlman gen eleman fo ke Lajistisdwe rejte : « d’un revers de main »,pou repete mèt Renòl Jòj pandanpled wari nan BKEN nan pou defannkandida Jovnèl Moyiz ki te deja pre-zidan peyi a depi 25 oktòb 2015. Nougen dwa di ke bann senatè sa yo apvoye pye, paske yo refize konprann :« Moun fou pa koute lè papa yo appale yo pou byen yo. Men, moun kigen bon konprann koute lè y ap ralezòrèy yo ».

Kote 6 senatè 49yèm nan yo ki te fòme G-6 la?Sizèt : Jodi a mwen santi m genkouraj pou m poze kesyon sa yo,paske kote senatè Jan-Chal Moyiz ?Li bwè pwa. Kote senatè Polikap ? Libwè pwa. Kote senatè Jan-BatisByenneme ? Li bwè pwa. Kote sena-tè Franki ? Li bwè pwa. Kote senatèAnik Jozèf ? Li bwè pwa. Kote sena-tè Dyesèl Simon Derat ? Li bwè pwa.Tout senatè yo nou site la a, pa gendwa janm jwenn privilèj sa yo ankò,paske pasaj yo nan Chanm Sena a teyon dezas. Gen 2 nan yo Privè voyeal fè magouy yo pou yo gen lajan.Nou mande yon odit serye nan toutenstitisyon kote Privè mete moun pali yo. Si l aji tankou vagabon, nou dwekonpòte nou tou an vagabon pou nkoresponn avèk yo. Dipi:Nou konstate ke mesye medyayo, kit an Ayiti kit se peyi etranje, genpaspouki. Tout ap defann enterè pouyo viv, paske se bay manti pou yokapab viv. Si yo wè koulè a vèt, yo dili nwa. Anpil nan yo pa gen jijmanmenm, paske se enterè yo y ap de -fann. Pou Jan Mona gen kouraj pou ldi Jovnèl Moyiz pa Mez, Akra, Brantelatriye, li pa fouti gen lajan. Alò, yonmoun fè yon biznis pou l pèdi. Dekla -ra syon vagabon sa a pa gen sansmenm. Lajan li fè yo nan kreye divi-zyon nan fotemwayaj se blanchi li teblanchi lajan pou l achte kay nan peyietranje. Se pou moun sa yo sispann

ranse ak moun. Lwa difamasyon dwepran chè nan peyi a pou bann voryensa yo sispann nwi moun serye. Mwentande tout radyo nan opinyon yo aktelevizyon yo. Mwen rete kwè ke genanpil radòtè k ap fè move travay nanbay enfòmasyo. Fòk sa fini nan peyia. Se pou yo respekte règ jwèt la. Sam di la a pa angaje pèsonn, paske semwen ki vin avèk pawòl sa yo. Kòlbè : Dyòl anpil moun mare,paske se gouvènman yo k ap fonk-syone pou yo tout fè gwo mago. Èsken tande Lilyàn kritike gouvènmanPrivè a aprè mari l fin jwenn yon plasnan palè a ? Yo gen rezon di nan chan-te nou : « Lajan fè moun danse ».Epi :« Kou l wè lajan,Tòti vire sou do.Plim dore, Toto… »Krisyan : Kite m chante pou oupaske m se yon bon sanba. Ou pa bez-wen okipe yo, paske : Lajan« Lajan fè Nèg danseLi retire tout diyiteSe chak koukou klere pou je l.Nèg sa yo se ensanse.Lajan retire tout prestijLi fè ti Nèg gen bon vètij.Pawòl jodi a pa pawòl denmen.Yo tounen aganman tou limenPou yo tout aji tankou chen fou,Yon fason pou yo antere lanmou.Lajan pa konn chwazi mèt liLi gen yon mwayen pou l aviliTout voryen ki bliye pase yoKi gen kan menm pou tonbe sou do.Zanmi, ou konprann ou fè bon bagayOu trayi zantray pou pase trayJodi a ou tonbe ri pou favè yo fè wAjisman ou se travay moun fou ».Salnav: Respè se sa pou n prechetoupatou pou timoun nou yo kapabgrandi ak sajès e lanmou. Nou genyon jenerasyon ki fonde sou manti,nan bay manti tout la sent jounen. Nap viv nan yon monn mechan kotetout moun konnen tèt yo sèlman.Kote sosyete a pèdi tout cham vivansanm e youn konprann lòt nan toutsans. Yon pakèt devyasyon nan sapou Privè te fè pou te sa genyen yonamelyorasyon pa janm rive jwennobjektif reèl la. Se nan sikonstans sa ayo di : « Mechan an toujou ap chachejan pou li fè mounn mal. Ata pawòlnan bouch li se dife ». Kamita: Tout vagabon nan peyi aap jwe jwèt koken e yo refize respek-te règ jwèt la nan tout sans. Se yonbann mawonyè ki vle kenbe peyi a anotaj. Se yon bann machann peyi k appase moun nan betiz. Yo toujou di :« Mechan yo toujou la pou koutemoun k ap di move pawòl. Zòrèymanti yo toujou louvri pou koutemoun k ap bay manti ».Kristòf: Fòk yon moun ta enkon-syan anpil pou li pa konstate ke vwapèp la se vwa Bondye. Tankou mounyo konn di : « Sa Bondye sere pou ou,lavalas pa fouti pote l ale ». Pa genwout pa bwa e done yo nou tout kons-tate pa janm chanje. Prezidan pwo-vizwa a te maltrete pèp la lè l te viniavèk kesyon Komisyon evalyasyonki te tounen Komisyon falsifikasyonki te vin avèk yon kesyon de zonbi.Pèp la te deja konnen yo tout te nanmanti pou gade pouvwa a pou yonbout tan.Jidit: Pèp ayisyen kanpe pou l papran nan jwèt pa konprann sa a e poul rete vijilan san konfwontrasyon poul elimine tout voryen yo. Si l retekonsa ap gade sa yo ki konprann se sayo vle pou yo fè, li mèt kwè anyen pap janm regle. Nou konnen byen kepèp la pa janm pran nan pwovoka-syon, l ap fè tout bagay avèk tèt frètpou bloke tout mannèv dilatwa keblofè yo konprann yo kapab twonpenou. Ya va panse tout bon vre : « Lè wap fè awogans, yo pa lwen kraze ou.Lè ou fè kò ou tou piti, ya fè louanjpou ou ».

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Kreyòlsoti nan paj 6

Ale nan paj 14

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Page 15: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

cause, comme, par exemple, lejuge instructeur Brédy Fabien, ouceux qui ont une connaissanceobjective de la manière dont s’ -opère le système bancaire in -ternational et ses relations avec laFederal Reser Bank des États-Unis d’Amérique.

Dans le cadre de cette con tro -verse, les défenseurs du présidentélu ne doivent accuser personnede glisser des pelures de bananesur la route de leur poulain vers lePalais national, car ils n’aurontqu’à faire face aux argumentsfactuels qu’ils prétendent ignorer

eux-mêmes. À moins qu’ils sere trouvent en terrain inconnu,donc s’affichant en néophytesdans un domaine qu’ils ne maîtri-sent guè re. Dans ce dernier cas defigure, ils devraient laisser àd’autres la tache de sortir M.Moïse du gouffre de malheursqu’il a créé lui-même.

Compte en dollars ou en gourdes, aucune confusionDans le cadre de la défense dupré sident élu, eu égard à ses dé -pôts en argent liquide en dollarsaméricains, à la BNC, ses con -seillers avancent l’argumentaccusant l’UCREF de déformerles faits, pour motifs politiques.Car, ar guent-ils, le compte nu mé -ro 0340 000272 est plutôt engourdes et non en dollars. Aussi,Guichard Doré, un mem bre émi-nent du Parti haïtiens tèt kale(PHTK) a-t-il réagi en ces termes: « C’est faux, ce sont des faus-saires. Il n’y a pas de dossier.

C’est un montage malhonnête.L’UCREF a fabriqué des dos-siers fallacieux et trafiqué desdonnées personnelles ».

Mais l’argument du campJovenel Moïse relatif au compteen gourdes plutôt qu’en dollarsde ce dernier est spécieux, car n’ -ayant aucune base institutionnel-le. Puisque l’établissement d’ uncompte en banque, surtout endollars, constitue un processus ri -gou reusement contrôlé. Par ti cu -liè rement après l’attaque meur-trière et destructive perpétré pardes terroristes islamistes contre laTour jumelle du World Trade

Center de New York; aussi suite àla décision de tenir à l’œil ceuxengagés dans le commerce illici-te (drogue, ar mes et autres)s’évertuant à blanchir l’argentsale, ou les terroristes à larecherche de créneaux pourfinancer leurs attaques.

Certes, en vertu de l’accord

du système bancaire internatio-nal, les banques centrales sontrequises de recueillir tous les tri-mestres les données des activitésde toutes les institutions ban-caires de leur juridiction, pourêtre présentées à la «Bank In ter -national Settlement » (BIS). Lesbanques centrales veil lent à ceque les protocoles établis sontrigoureusement respectés, afind’éviter les sanctions qui pour-raient être appliquées en cas deviolation. Dans ce cas, il est aiséde comprendre pourquoi la BNCavait alerté l’UCREF sur lesdépôts irréguliers effectués sur lecompte 0340 000272. Dans cecas, pourquoi M. Doré et les

autres proches du président élu,qui s’agitent, ne s’en prennent-ilspas à la banque elle-même ?

D’ailleurs, c’est la banque quiavait alerté l’UCREF sur lesdépôts illégaux qu’avait faitsJovenel Moïse ayant déclenchél’enquête de cette institution surlui. Non seulement Sonel Jean-Baptiste, l’actuel directeur del’institution investigatrice, es suieles foudres des lieutenants duprésident élu, il est aussi l’objetde me naces de poursuite judiciai-re pour avoir assumé les respon-sabilités qui incombent à l’orga-nisme qu’il dirige consistant àenquêter sur les allégations decrimes fiscaux à l’encontre d’uncitoyen ou d’une entreprise.

Les dénonciations qui avaientété faites originellement contreM. Moïse parvenaient à l’U -CREF sous l’administration duprédécesseur de Me Jean-Fran -çois. L’en quête était alors mise enveilleuse, suite à l’interventiondirecte de Michel Mar tel ly, quitenait à protéger son homme lige.Arrivé à la direction de l’institu-tion, le nouveau patron n’a faitque se saisir d’un dossier qui étaiten souffrance depuis déjà plus dedeux ans. En clair, donc, l’argu-ment voulant accréditer la thèsede chasse aux sorcières ne tientpas.

L’avantage de JovenelMoïse d’avoir descomptes en dollarsHomme d’affaires évoluant dansun environnement économiquedoté d’une monnaie ins ta ble, lagourde haïtienne, Jo venel Moïsen’a as dû hésiter à utiliser le dol-lar américain com me outil d’ex-ploitation com merciale. Il est

donc tout à fait compréhensiblequ’il passe par cette voie pourprotéger ses avoirs, surtout quandles autorités bancaires et finan-cières du pays renient leur res-ponsabilité de stabiliser le mar-ché de change. Aus si le raisonne-ment d’un économiste qui sou-haite garder l’anonymat a-t-iltoute son importance.

En effet, déclare ce technicienbien respecté « De 41 gourdes, en2012, à 43 gourdes, en 2013, letaux de change de la gourde parrapport au dollar ne cesse de di -mi nuer pour atteindre 63gourdes en juin 2016. Avec unetelle détérioration de la gourde, ilest normal qu’un en tre preneur

qui manipule beaucoup de fondsouvre un compte en dollars pourprotéger ses avoirs. Jovenel

Moïse serait un parfait idiot s’ilgardait beaucoup d’argent surdes comptes en gourdes ».

Autre considération du mêmeéconomiste :

« Deuxièmement, au cas oùune erreur s’est glissée à la BNCet qu’on n’arrive pas à détermi-ner si le montant global enregis-tré dans le compte 0340 000272est en gourde ou en dollar, onpeut facilement vérifier au ni veaude chacun des 252 dépôts et des152 retraits faits sur le dit comp-te en 2012 et 2013.

« Et s’il s’agit de comptes engourdes, il importe de déterminerquelles activités peuvent donnerdes rendements de 5,559,914.50gourdes sur une période de quin-ze mois, soit du 16 janvier 2012au 29 avril 2013 ».

Et l’économiste d’ajouter :«Enfin remarquons que le totalde la liste des dépôts présentés àla page 12 du Rapport de l’U -CREF fait 3,678,849 gourdes oudollars et non pas 5,559,914.50gourdes ou dollars. Où sont pas-sés les deux millions qui man-quent et dans quelle monnaie ?»

Jovenel Moïse s’est révélé au publicSi quelqu’un avait des doutes surla personnalité du président éluJovenel Moïse, il a l’occasion dese détromper en tenant compte dela manière dont il gère ses comp -tes en banque. Puisque quand unhomme d’affaires a le toupet, entant qu’émetteur d‘un chèque, dele faire à l’intention d’un bénéfi-ciaire anonyme, il n’y a aucundoute qu’il donne dans des activi-tés illégales et qu’il procède decette manière afin de protéger sesalliés.

En effet, parmi les chèquesémis par le président élu tiré surce compte en dollars hébergé à laBNC, deux sont faits à l’ordre de« Payez à quelqu’un ». Dans cecas, il est possible que le Conseild’administration de la BNC aitreçu l’ordre d’une haute autoritépour décider de passer outre auxrèglements établis en matière depaiement de chèque. Dès lors, lesresponsables de cette institutioncollaborent-ils à la perpétrationde crimes liés à ce paiement,notamment le blanchiment d’ar-gent sale et les crimes connexes.

À la lumière de son compor-tement avec la BNC, JovenelMoïse s’est révélé un homme d’ -affaires sans scrupule ni intégritémorale, et qui aura du mal à résis-ter à la tentation de recourir à cesmêmes méthodes et à d’autres

pires, si d’aventure il se trouveraiten position de prendre des déci-sions au nom de la nation.

Mais si la BNC a commis une erreur volontaire ?La plupart des intervenants dansle dossier, à la radio ou dans lesjournaux, tablent surtout sur lecompte en gourdes ou en dollarsde Jo venel Moïse, laissant trèspeu d’espace au blanchimentd’argent, qui peut se faire dansn’importe quelle monnaie. Aussifaut-il bien faire ressortir cettesubtilité parce que, précisément,les défenseurs du président éluinsistent pour dire que la compte0340 000272 est plutôt engourdes.

Mais quelle allure prendraitl’affaire s’il y a erreur dans ledossier et que le compte seraiteffectivement en gourdes, com -me l’ont affirmé les gens de M.Moïse ?

En effet, quelqu’un qui con -naît bien le dossier, à la BNC, apré cisé que, comprenant que Jo -venel Moïse était sous enquête del’UCREF, le prédécesseur del’actuel directeur de l’institution,qui avait acheminé le dossier àcelle-ci, avait décidé d’envoyer ledocument tel qu’il était, bien quel’erreur qu’il comportait lui aitété signalée.

On affirme, à ce propos, quele président du Conseil d’admi-nistration pensait que c’était unebon ne stratégie pour disculperMoïse. Car, dans son esprit,c’était un bon moyen de tirer lecandidat du mauvais pas.

Mais le fait de maintenir uncompte en banque en gourdes àla BNC, ou à toute autre institu-tion bancaire où des clients effec-tuent des dépôts en argent liquidedé passant le seuil prescrit par laloi bancaire n’épargne pas le pro-priétaire du compte l’accusationde blanchisseur d’argent sale.

En clair, le juge chargé del’instruction du dossier devraitexiger que lui soient soumis tousles dossiers nécessaires pourrendre un verdict objectif unique-ment sur le blanchiment d’argentdont le président élu est accusé.L.J.

1515Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

UN DÉBAT QUI N’EN EST PAS UN DANS LE DOSSIER UCREF DU PRÉSIDENT ÉLULes prestidigitateurs de Jovenel Moïse ne peuvent renverser la vapeurSuite de ls page 1

Le president elu Jovenel Moise lors d'une conference de presse a sonretour de Santo Domingo.

Jovenel Moïse reçu par le président dominicain Danilo Medina.

Accompagnant le président élu Jovenel Moïse, Stéphanie Balmir Villedrouin avec Jean-Claude Verdier, àsa droite, et le fugitif Marc Antoine Acra, à sa gauche.

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Page 16: ENGLISH PAGES : 11 Kreyòl : Paj 6 HAITI OBSERVATEURhaiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO25Janvier2017.pdf · Dans le cadre du Rapport de l’UCREF, le commissaire du

pas su alerter l’Interpol.Néanmoins, après de telle décla-ration à la presse, ce mardi, surson acte manqué, et vu la marcheinexorable de Jovenel Moïsevers le Palais national, on ne peuts’empêcher de penser à notresystème judiciaire défaillant. Il ya donc lieu de dire que les joursde M. Léger sont désormaiscomptés au Parquet de Port-au-Prince. Les Tèt Kalé ont pris notede sa déclaration qui n‘ont pasété des éloges à l’endroit deJovenel Moïse.

Danton Léger, en margedes funérailles des prisonniersmorts en détention, a affirmémardi matin, que le décret électo-ral a mis, lors de la publication durapport de l’UCREF, le candidatJovenel Moïse à l’abri de la pri-son. « Javais bien envie d’arrêterJovenel Moïse, mais il n’y avait

pas de flagrant délit, d’autantplus que le décret électoral l’in-

terdit », a fermement déclaréDanton Léger opinant sur le dos-sier de l’UCREF publié au der-

nier semestre de l’année derniè-re.

Ce dossier à rebondisse-ment dans l’actualité, jette une «tâche de corruption » sur le dosde Jovenel Moïse appelé, selonles résultats du CEP deBerlanger/Hercules, à prêter ser-ment le 7 février 2017 prochain,une date hautement symboliquepour les Haïtiens patriotes quiavaient souhaité, le 7 février1986, enterrer la dictature, la cor-ruption et en finir avec l’impuni-té dans le pays de Dessalines.

M. Léger a précisé, parailleurs : « Quand le rapport del’UCREF m’est parvenu, j’avaisenvie d’arrêter Jovenel Moïse.Malheureusement, il était uncandidat en campagne », a lâchéle commissaire de Port-au-

Prince, qui ne manquera pasd’attirer sur lui les foudres desTèt Kalé, qui devraient retournerau pouvoir dans 15 jours, avecune caisse de fonds dePetroCaribe quasiment vide, à lafin du premier quinquennat deMichel Martelly.

Le commissaire dit resteren attente du dossier qui lui serarenvoyé par le juge d’instruction,sans préciser une date exacte.Toutefois, il promet de rendrepublic le contenu « des investiga-tions menées par le juge BrédyFabien » sur l’affaire qui devraitaboutir inévitablement à uneconclusion.

D’ores et déjà, des organesde presse de la capitale haïtienneévoquent la possibilité que lejuge Fabien renvoie M. Moïse

hors de cause. Devant une telleéventualité, le commissaire dugouvernement a laissé entendrequ’il interjettera appel.

Danton Léger, sachant quesa mission d’un an au Tribunalde première instance touche à safin, nourrit l’espoir de communi-quer des détails supplémentairesà son futur remplaçant, oubliantque la politique du Parquet reflè-te fidèlement les vœux politiquesdu Palais national et que lui, àplusieurs reprises, a exigé queson ministre de tutelle se battreen retrait.cba

16 Haïti-Observateur 25 janvier - 1er février 2017

Suite de la page 1

QUEL SORT ATTEND JOVENEL MOÏSE ?S’il n’était pas candidat, le commissairedu gouvernement l’aurait fait arrêter

Ronald Nelson, dit Roro,recherche par la Police haitien-ne.

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