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Iffelimb - No 4.079 AD,MINISTRATIOD & RÉDACTION C(3 et as, nue Roque1ain0 TOULOUSE puBLIcrrÉ-: tes Annonces %out reçues aux Bureaux du journal Toulouse et chez tous nos Correspondants Le ni UMéro : 15 centimes quand lev L2s trois cagedidats u, y A LONGTEMPS QU'IL ETAIT MALA DE paris, Id spternbre. C'est probablement aujourd'hui que M. Millerand rendra visite à Rambouillet à M. Paul Deschanel qui lui remettra officiellement sa dérission. Un do nes conCères confirme ce que nous disions hier, à savoir quo la lettre de démission, rogue en termes émouvants, est écrite de- puis plusieurs jours. Un journal du matin écrit, ainsi que nous l'av'unis dit hier, que l'accident de Montar- g's fut simplement une manifestation Plus grave que les autres de l'état morbide dont révolution datait déjà de plusieurs semai- nes. L'entrée à l'Elysée avait marqué pour M. Deschanel le .commencement d'une mé- lancolie pro onde que les médecins quali- fièrent immédiatement de neurasthénie ai- guë. Par suite, on raison du mauvais état du système artériel du président, une sclé- rose implacable commença, qui poursuivit rapidement ses ravages sans que la scienee permît d'y porter remède. C'est vendredi dernier, vers six hettt'es du matin que la dernière manifestation grave se produisit. M. Deschanel fut trou- vé se dirigeant vers le grand bassin du palais de Rambouillet comme poussé par une force mystérieuse; il fut immédiate- ment ramené dans ses appartements, et les médecins ne constatèrent heureuse- ment cheghri autun malaise physique sérieux. M. DeSellenel, très reposé, put hier s'en- tretenir avec l'amiral Grandclément et ef- fectuer une promenade en compagnie do Mme Deschanel et de ses enfants. Pk QUAND L'ELECTIOn ? Paris, 10 septembre. On a continué à 's'entretenir ce/matin de la prochaine date des élections présidentielles. On considère que la date du 25 donnée par l' « Bello de Paris » dans son édition de ce matin est un peu' trop prématurée bien que le fait soit parfaitement possible. Dans la seirée d'hier et cette nuit la candidature do M. Jeu- hart semblait devoir s'affirmer de plus en plus. Il est presque certain que l'après- rnidi no s'achèvera pas sans que de flou- Nelles préo:isions soient apportées. Demain le Conseil' des ministres enten- itha la lecture de la lettre de M. Descha- nel et fixera les diverses dates do convo- cation des Chambres, du Congrès de Ver- sailles, etc. Il est certain que nous aurons un nouveau président avant la fin du mois. Ce matin le bruit d'après lequel les Cham- bres ne seraient pas appelées à siéger de nouveau, mais restereent on vacances après le Congrès jusqu'au 5 novembre s'ac- crédite davantage, Paris, 16 septembre. Il est maintenant presque certain que le Conseil qui se réu- nira demain matin fixera à jeudi prochain la convocation de La Chambre et du Sénat, d'accord avec les présidents des deux As- semblées. Dans. ces ,conclitions la réunion de l'Ais- semblée nationale est fixée au 25 septem- bre. Après lie redus dililnitif qui ai été connu il y a quelques heures de M. Beur- gels et de M. Millerand, il reste seulement tre:s noms en avant : ce sont ceux de MM. Jonnart, RancilPéret et Georges Leygue.s. lL MIU,ERAIND AIUUVR. Paris, 16 septembre. MM. Millerand, président du conseil, Berthelot, directeur (les affaires politiques au ministère des af- faires étrangères, et jean eillerand, ve- nant de Lausanne par train spécial, sont l'entrés à Paris ce matin à 7 h. 40. Le président du conseil a été reçu, à son arrivée à la gare de Lyon, par MM. Steeg, reiri:stre de l'intérieur, Lhopiteau, minis- Aro de la justice, Honnorat, ministre de l'instruction publie°, Sarraut, ministre des colonies, Ogior, ministre des régions libéà'ées, Reibel, sous-secrétaire d'Etat l'intérieur; Hermitte, secrétaire générai e la présidence de la Républ:que, etc. 'AU SUT DE LA TRANSMISSION DES FOUVOIRS Paris, 16 septembre. Au sujet de la iransmission clos pouvoirs d faut remon- ter à l'élection do Félix Fauré, rompis- eant de Casimir Périer, c'est-à-dire que présisl N ent' sortant remettrait ses pou- oirs au nouveau suc-cesse-dr à la clôture de l'Assemblée nationale. L'état de santé de M. Deschanel pourra provoquer une dé- rogatian au protocole habituel. Il n'est pas "certain que le président actuel puisse se rendre à l'Eleysée pour. recevoir soli sim- cesseur. Dans ce cas il est possible- que cette Cérémonie aura lieu au château de 'allambouillet, résidence officielle d'été du Président. LiL DESCHANEL IRA sun LA COTE D'AZUR - Nice, 1-6 eptembre. -- La famille Des- chanel a limé à Antibes une villa dans la- quelle s'installerait le président de la Ré- publique aussitôt son successeur entré en 1(.3as:ons Crise présiuentielle TEttialCala : 0.4'a 011 DI e de clonages? n F4 r L'opinion de la Presse Du Rappel (M. E. du Mesnd) Malgré mon :ardent désir de croire en la guéris-On de M. - Paul Deschanel, un écho de « Information » attriste ana pensée . °Qu'on veuille ou non, une succession est réputée Ouverte. " L'Information » sait peser les mots. Ce S'ait donn, à.. brève échéance, la crise prési- dentielle et la crise en pleines vacances du Paniemente afrilouyernement' alimagine, a conscience de san devoir et de sa resPoll&a7 Mité. La France, dans l'état actuel de sa.pu*- tique extérieure et intérieure, ne doit pas etre exposée à Un coup de surprise, à un incident malencontreux. S.I la route de Rambouillet doit conduire à Versailles, pas de chausse- trappes. De la France (M. Ponsot) - Les nouvelles sur la. santé de M. Paul Deschanel sont contradictoires.. On jour, il va bien ; le lendeMain, il_ est très 1i ; avant- hier, H tint. Conversation ci-ri/curée ou sérieuse avec des hote-sde marque ; hier, il fut silen- ctieux et inelancelique ; bref, depuis des mois, à défaut de bulletins médicaux la petite ga- i! zette de la cour enregistre te qu'a la Cham- bre on est convenu d'appeler des mouve- ments divers », Au début de cette semaine, le bruit cou- rait que M. De-sclutnel était secoué par une crise. On démentit. Cependant, des journaux, des revues Janus:ment tout vifs les noms des Candidats à là -présidence. La dernesion ue M. Paul Deschanel seret dune° tantet, et Péleetion- aurait lieu la 25 eateibre, avant la fête du cinquantenaire et de farra'stice. Nous serons fixée sous peu. S'il est exact que la guérison ne soit pas Venue se pencher sur la fatigue de M. Des- chanel, le- président tl la: Itépublique aura connu une brillante et truelle destinée. H était n6 pour l'Elys.ée ; U était Candidat à toutes les présidences de Sociétés, d- egroupes, (lassemblées et à celle de la Franco i; le avalt: il poursuivit, tonte 'sa vie, avec souci, ce but qu'il avWt fixé à en activité ; iniassabiemee.;, it lassa tous .Geux qui lui proposèrent desgou- verner ine pays ; il enferma son existence dans le cycle des présidertres ; il s'écarta des violences des (partis, chenina sur la route sûre du centre, ne -s'engagea jamais dans les allées de droite, ni Se hasarda en les rudes sentiers de gauche,- régla ses jours, ses an- nées ave'e une précision qui te s'alourdit d'aucun battement. Avant le slie de sa Vie, ayant évité tous les écueils, ayant, par un de ces coups de la chance qui sourit aux 1-1101«- tels qui lui font Une cour aeSitille, dirigé les débats de la Chambre pendant l'affaire Drey- fus et dispensé ainsi de e jeter dans la mé- Iée, M. Paul De:11111nel, soudain, voyait son rêve doré devenir une réalité dans cet a-wes- midi ensoleillée que fut le jour re versatiles de cette année. A la dernière heure la candi- dature de son n:val descendait dams l'arche, et il apparaissait en pleine lumière. Et, com- me le soir tombait sur le pal.'it du roi, j'ai gardé le Souvenir de ce mar.. iet de ce père qui, dans la voiture (pl l'emportait à, Paris, !Attirait de Joie en serrant dans ses bras sa ferjiMe et ses eafants. 1: dit, le lendemain . ! sil mon pèze IMEtvopyiai puis, I , -tout d'un coup, la maladie s'abat sue celui qui avait forcé la vie à s'ineliner devant son désir, la maladie mystérieuse qui échappe à la calent°, comme .ces maux qui guettent' ceux qui, chaque jour, pendant des années et des années,- sans répit, sans trôve, ont tendu les fibres de leur cerveau et de leurs nerfs vers le but espéré, comiro3 un arc. Est-ildrame plus émotionnant ? On dirait d une cruauté lentement préparée par un dieu mauvais qui, perfide, attirait l'homme vers la gloire pour le précipiter, Nous lisons dans P « (Faivre.. » sous la signature de M. G. Téry, cet excellent ar- ticae En d'autres temps elle eût paru grave, cette révélation de l'affaire Paul-Meunier. Grave .pour l'inculpé . Non, pour l'accusa- tion. L'ancien député de l'Aube affirmait n'être allé en Suisse qu'avec deux passe- ports diplomatiques. Autrement dit, il n'avait pas franchi l'a frontière en cachet- te, comme on le prétendait, mais après en avoir avisé le ministère des affaires'étran- gères. Le commandantAlbert avait commencé naturellement, comme c'était son devoir, par vérifier le fait, et, dans les bureaux du quai d'Orsay, on n'avait pas trouvé trace des Passeports. Donc Paul Meunier avait menti, et il n'en était que plus sus- pect. Or, voici que sur commission rogatoire du nouveau juge d'instruction, M. Cluzea on découvre dans lesmêmes bureaux que deux passeports ont bien été établis au nom de- paul-Meunier, l'un le 2 septem. hie 1915, l'autre le 22 'avril 1916. Paul Meunier avait dit vrai. Il n'était donc pas allé en Suisse à l'insu de tout le. monde, et très probablement il avait indiqué au ministère les raisons de son voyage. Mais comment, sur ce point essentiel, les bureaux du quai d'Orsay avaient-ils pu faire au commandant Abert une première réponse négative ? Le. nombre des passe- ports délivrés au titre diplomatique est très limité, et il suffisait do l'indication des dates pour contrôler immédiatement Sles dires de l'inculpé. Qui peut avoir fourni à l'instruction ce renseignement faux ? Pourquoi ? La chose vaut d'être èéclaircie -;_ et, sans doute.- cela ne prouve pas quo Paul-Meunier soit innocent, mais on ne serait pas fâché .do Savoir enfin s'il _estcoupable, et. quelles sont les preuves de sa culpabilité. N'y a-fil décidénent à sa SOCIALISTE RÉGIONAL Le problème minier anglais 119ilttitude conciliante [{ES Maous lee ...Premier Anglais n'a pu prendre part, h Aix-les-Bains, aux ccnversationS .de MM. Gio- litti el Millerand. La besogne- ne itti mcraque pas, en effet, en Angleterre. Ea question ir- landaise, là crise minière, voilà de quoi l'ab- sorber complètement.' NOUVELLE CONFERENCE Londres. La grève des mineurs an- glais, s'est orientée vers une solution amia- ble. Le comité exécutif de la Fédération des mineurs qui a siégé pendant plus de six heures a décidé, en effet, après un long examen _de la situation de soniCiter une entrevue du miaistre du Commerce. Mais une nouvelle conférence aura lieu aujour- d'hui à midj. En .outre, le comité- exécutif a convoqué pour. mardi à Londres une onférence l'atonale des ,délégations ds section auxquelles seront exposées les ré. sulltats de l'entrevue avec le ministre. ILS CORRIGENT LE CAHIER DE LEU -.?S RE VENDICA TIONS Londres- 'Le Dai?). Telegraph » croit savoir -que /es mineurs ont- modifie cela- i ma suit leurs revendications anté,rieures et que celles-e seront le sujet des dis. missions qui auront lieu aujourd'hui en ,i présence de sir Robert Horn.° 1. Le Maintien du canrale sur l'indus.; trie charbonnière; 2. La nomination d'une cu-msSiOooui fers lino ,:latiaiiete ,rdir méthodes et les conditions de travail dans les mines el qui s'occupera également de la question de la production ; 3. Une auge tresntation de la production; 3. Llne aug- mentatien de 30 p. 100 du salaire. ° - Iss ne de &d -trOPINION FIERALD On t quels services incomparables le scdi » Daily Herald », le -grand orene sesialbste de, -Londres, a- rendu à la oause -de la Révoin- tion russe on sait quels sent ses rapports étroits avec: la République des Styleds. et hier entore il annonobiit-- qu'une semtne de 14i-emeisllisotenarlidueg,fl'saonik aluui (étrairts rai rcctruteel pparrèsM,-.}6e2- cou. Et il cosultat- les erg41w tracler-un'onis tes p-euir savoir s'il- devait, dails sa dure lute nesur l'existence, les accepter. - Son jugoment .sur les condttiene imPose.t.e à ceux qui Veulent entrer dans n'en a que plus de, poids et en rien aliéné son indépendance de jugement. Il consacre à la question son principal ai- ' torlal d'hier. En voici quelques eitraitis carat- téristiquee . « Nous avons publié hier les neuf condi- Cens sur lesquelles la ralraisième- interna- tionale déclare qu'elle adulent% le Parti So- cialiste français, Nous avons oaractérisé la présentation de ces conditions comme l'écla- tement d'une bombe et il est difficile de con- cevur qu'elles puissent avoir autre chose qu'un effet complèteinent clt strutit sur le Parti socialiste français... Nous avons déclaré, quand la controverse entre la Seconde et la TroisiSme commença, que la seconde était morte comme les faits présents et les chiffres le démontrent peur er.Von efficace et que ce qui était né-ces- sarre, ce n'était pas nécessairement la 'Fre- sieme Internationale telle qu'elle est actuelle- ment constituée mais une Internationale coin- préhensive et de combat, qui embrasserait non seulement la Troisième, mais cos élé- ments qui ont -déjà quitté la seconde, parce qu'ils étaient trbp avancés pctûr elle, sans avoir rejoint la nouvelle organisation et aussi d'euiires éléments qui remplissent les Cons nécessaires c'est-à-dire la volonté. do détruire le système capitaliste, de remplacer le régne de profit, de fraude, de violence et de ccnourrence 'par le régime de coopération socialiste et de le faire au moment le plus proche, n'avons jamais été exclusionnisles. Nous n'admettons pas qu'on soit plus marxis- te que Marx. Et Marx, qui fonda l'Interna- tionale, eut la préoccupation constante d'y inceure toutes les forces vives du monde ou- vrier britannique et du continent. » y a trop de tabac ? Nous devons avoir du « perlot » de reste puisque la liquidation des stocks de guer- re britannique fait vendre à Marseille, les 7=8-9 septembre, 300 kilos de tabac en- glais et 2.000 kilos de cigarettes environ à pexportation. (Voir « Journal )) du 5 sep- tembre). La régie a-t-elle peur de la' concurren- ce ? Ou bien, tient-elle surtout à ravitail ler nos voisins à notre détriment ? charge que les réquisitoires forcénés de l'Herredo royal ? Nous avons déjà vu par l'issue des procès Baumann, Maggi, Gunz- bourg, etc., que ses divagations malfaisan- tes n'ont abouti qu'à une seule condamna- tion : la sienne. C'est comme ce fameux complot contre la sûreté de Mat. Où en est-il ? Voilà plus de quatre moi § que l'instruction est ou- verte; quels en sont les résultats ? S'il y à vraiment des « conspirateur », qu'est-ce qu'on attend pour nous dire leurs noms et leurs machinations ? Qu'est-ce qu'on at- tend pour les juger ? Tout cela setir ttriellseMent la Plus fé- tide, politique. Et nous savons. que Cle- rneneeau dit un jour cyniquement, à la trburie, qu'en Politique il n'y .a pas de , justice. Mais je croyais que Claaisuresu ll'élait'plus président du Ceenseit. TÉLÈPHONE : O.4a Est-na in LvolutIon qffi grude ? Les Ouvriors occupai, dos Usines tf_.ki C.G.T. italienne vient de remettre son rapport au gouvernement et aux représen- tani,s des employeurs et la discussion va corn rnencer sur les bases qu'elle propose ; mais, en attendant, les chefs de la grande organisa- tion syndicale sont dépassés par leurs trou- pes. qui- s'emparent des usines. A noter que. de leur côté, les paysans occupent les pro- priétés des gros propriétaires terrieas. Est-ce la revclution qui gronde?: UN NOUVEAU SYSTEME Rome, 16 septembre. La « Tribuns » apprend que les organisateurs du mouve- ment ouvrier de Turin ont adopté un nou- veau système ils proposent aux indus- triels dont les établissements ne sont pas encore occupés d'accepter le contrôle ou- vrier sur la gestion. Si les industriels re- fusent, l'ordre d'occupation de l'établisse- ment sera aussitat donné aux ouvriers. Plusieurs petits industriels, ainsi que des filatures et des tissages assez importants, ont 'accepté le régime de contrôle et ont ainsi pu continuer leur travail normale- ment. M. Giolitti a reçu les délégués des in- dustriels et des ouvriers métallurgistes présents, ainsi que les préfets de Milan et de Turin. Les conversations seront repris es demain. L' « Ides Nazionale » affirme qu'un mil- lier d'industriels métallurgistes, réunis à Milan, ont, vote un ordre du jour repous- sant le contrôle des fabriques tel qu'il est, formulé par la C. G. T. Malgré .les _affirmations contraires, l'oc- cupation des établissements textiles- con- tinue. Dans l'un de ces .établissements, occupé hier matin, de graves désordres se sont produits; il y a eu quelques blessés. Le conseil d'administration de la Fade- ration de Bielle a décidé à l'unanimité de n'accepter aucune es,pke de contrôle. Les men-ibres de la (coopérative de Pietralat ont envahi la propriété du collège pour la propagation de la foi. Des ex-combattants de la région ont participé à cette inva- Jon; pour bien en marquer la prise de possession, des drapeaux rouges ont été hissés sur plusieurs points de la.propriété. Un télélerarnme do Paterne au même journal annonce que les paysans de Cor- lé-one ont occupé la proariété de Salacline, appartenant à M. Camarata.., ainsi que cinq autres propriétés. Les occupants font par- tie de la section socialiste -et de la ligue prolétaire des Vétérans .de la guerre. Les terres envahies ont été divisées en lots, en présence d'un ingénieur-agronome socia- liste. Le « Giornale d'Italia » écrit : Aucun pays, satif la Russie- belchevisas ne combat poile instaurer des principes analogues à ceux que revendique le pra- létàriat italien. Lia r 6 volai Li on n'a pa.s. éclaté dimanche dernier dans les rues et sur _les places, mais la révolution qui, avant d'être un phénomène' extéeiorisé est un état de- conscience, menace aujourd'hui quand marne l'Italie. » « L'Avant', » reproduit en première page en le soulignant ce commentaire du « Gior- nale d'Italia ». M. GIOLITTI AURAIT-IL TROUVE LA FORMULE Paris, 16 septembre. On mande ide Turin au « Petit Parisien » ..Au cours de la conférence qu'il a eu avec les' représentants des industriels et des ouvriers, M. Giolitti aurait réussi à faire admettre une formule de conciliation. On larme le contenu de cette formule qui sera conuminiqué-e aujourd'hui à Milan à l'assemblée des industriels et des ouvriers Mais on croit que le contilt est près d'êtr résolu. Qu'y a-t-il de vrai dans cet optimisme officiel que nous transmettent les agences? En ceelques mots Rome. .- Le sénateur Ardigo, -connu pour ses fortes études philosophiques, que l'on plaçait â, la tête de l'école positiviste italienne, est mort des suites des blessu- res qu'il s'était faites à la gorge. C'est sa deuxième tentative de suicide. Il était âgé de 93 ans. Genève. La « Nouvelle Gazette de Zu- rich » annonce quo six millions de pièces d'argent françaises -n'ayant plus cours en Suisse ont été dirigées sur Paris. Depuis la signature du nouvel accord monétaire il aurait été rendu à la Franco pour 22 nalions de pièces d'argent françaises. Berlin. La commission interalliée de la Silésie supérieure a mis la main en gare de Zabztje su un wagon contenant 3.000 fusils, 30 mitrailleuses et des muni- us, adressé à un nommé Kovolik, frère d'un agitateur pangermaniste qui a élé tompromis dans sies trou-les de Katto- witz. Londres. -- La grève générale qui me- naçait la ville de Suceix en Australie, a été leureuSement solutionnée. Les ou- vriers grévistes ont consenti à reprendre le travail à condition quo le Parlement australien vote une loi leur donnant sa- tisfaction. Vendredi 17 Septembre 4920 ,,ÉDITIoms pyreriece, et 1..unieueclotal 'Tarn et Aveyron. Toulouse et Ex-avirons A BON NEMEN TS 3 mOis 6 aut t an France et Colonies, 12 fr. 24 fr. 45 fit; Etranger 14 fr. 27 fr. 54 fr. le..APINWITM114 Mo-cou et V k rzovie S'enidrollt-ils Moscou affirme qu'il veut la paix ; Vars> vie aussi. Et cependant, pendant que s'écho> gent les télégrammes et que se préparé hi conférence de Riga, les armées continuent à se battre. fLes dirigeant,S sineères done leur désir de voir cesser le carnage e C'est Ce que nous saurons .bientôt. CE QUE DIT JOFFE Dantzig, 16 septembre. Les plénipie- tentiaires polonais ont embarqué à bord d un contre-torpilleur anglais pour Libani d'où ils se rendront à Riga. Interviewé à Riga par un journaliste anglais, Joffe, président de la délégation russe, a déclare que les Soviets maintien- font leur demande de réduction de l'ar- moi polonaise. o La Russie, a-t-il dit, ne demande pas mieux que de désarmer; niais elle doit se garantir centre des attaques possibles.. -Nous n'avons reçu aucune assurance ni de la France, ni de la Grande-Bretagne indiquant qu'elles 'aient pas le désir de renverser le gouvernement actueDernent I 'au pouvoir en Russie. » Joffe a ajouté que si la Pologne désire Sincèrernént la paix. aucune difficulté ne sera soulevée pour la réaliser. AU SECOURS CRIE WRANGEL IiIrtlrs, 16 septembre. L'envoyà spécial Daily Télégraph » aisprès de l'armée du général Wrangel fait un press. - sant appel pour 'l'envoi de secours en ar- gent afin de conjurer et de combattre la disette" et /a propagation du typhus. On évalue à deux milliens le nombre de réfu- giés et d'autres eivits à -la charge du gou- vernement de Wranget. rèves peur In hausse LES PATRONS BOULANGERS BORDELAIS CESSERONT LE TRAVAIL DIMANCHB AU SOIR Les Patrons boulangers de Bordeaux viennent de prendre une grave décision. - Devant le refus des pouvoirs publics de porter au-delà do 1. fr. 30 le prix du kila di pain, ils ont décidé d'éteindre leurs fours. ET CEUX DE SAINT-BRIEUX AUSSI On informe de Saint-Brieuc, que tea boulangers de cette ville ont riposté Li l'arrêté préfectoral fixant à 1 fr. 25 le kilo le prix du pain au lieu de 1 fr. 30, en an- nonçant la fermeture de leurs fournils. Ceux de »Loudéac semblent disposés et suivre cet exemple. La municipalité a Pris des mesures pour assurer le ravitaillement de la popu- lation. Les Cheminots parisiens et le délégué des Soviets ILS RECLAMENT SA PRESENCE AU CONGRES D'ORLEANS Les syndicats Parisiens de cheminots viennent de voter un ordre du jour dans lequel, après avoir rappelé que Dridzo, délégué des Soviets, ne put assister à leur récent congrès fédéral, ils demandent à la C.G.T. de faire des démarches auprès du gouvernement afin que Dridzo soit auto- risé à entrer en France pour assister au Congrès d'Orléans. Un peu de tout un peu parul LA PROCHAINE ENTREVUE DE MILLERAND ET LLOYD GEORGE Londres, 16 eptembre. On a parlé d'une prochaine entrevue entre Millerand et Lloyd George. Dans les milieux autorisés on dé- clare. que si une rencontre doit avoir lieu entre les deux premiers ministres elle na pourra se produire avant la fin du mois. LE GOUVERNEMENT ANGLAIS REPLEQUE A KAMENElar Londres, 16 septembre, Le gouverne- ment publie une déclaration en réponse .à la lettre qui a été adressée par Kameheff à divers 'nombres du Parlement. Concernant les assertions de Kameneff, qui dit avoir été complètement étranger à la négociation des joyaux russes, le gou- vernement brita.nnique possède la preuve que Kameneff a informé son gouvernement que 40.000 livres sterling -avaient été réa- lisées par la vente des pierres précieuses et quo le produit de cette vente avait été versé au « Daily Herald » et, qu'en outre. il faisait le nécessaire pour seprocurer en partie pic yente des joyaux une somme supplémentaire 14 60000 livreS sterling, sur laquelle il serait prélevé une part pro. portionnelle de 10.000 livres sterling pour être versée au u Daily Herald ». Kameneff s'occupait Activement de la transaction, et il a pris grand soin eine cette transaction ne passe par aucun compte en banque et que le paiement en soit fait en billets de banque. Le gouvernement a la preuve crue la dé- claration du it Daily Herald u.qu'il n'avait reçu ni or, ni offre d'or est inexacte, Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

[{ES Maous Usines - images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1920/B315556101_MIDSOC_1920... · Iffelimb-No 4.079 AD,MINISTRATIOD & RÉDACTION C(3 et

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Iffelimb - No 4.079

AD,MINISTRATIOD & RÉDACTION

C(3 et as, nue Roque1ain0TOULOUSE

puBLIcrrÉ-:tes Annonces %out reçues aux Bureaux du journal

Toulouse et chez tous nos Correspondants

Le ni UMéro : 15 centimes

quand lev

L2s trois cagedidats

u, y A LONGTEMPS QU'IL ETAITMALA DE

paris, Id spternbre. C'est probablementaujourd'hui que M. Millerand rendra visiteà Rambouillet à M. Paul Deschanel qui luiremettra officiellement sa dérission. Un dones conCères confirme ce que nous disionshier, à savoir quo la lettre de démission,rogue en termes émouvants, est écrite de-puis plusieurs jours.

Un journal du matin écrit, ainsi que nousl'av'unis dit hier, que l'accident de Montar-g's fut simplement une manifestation Plusgrave que les autres de l'état morbide dontrévolution datait déjà de plusieurs semai-nes. L'entrée à l'Elysée avait marqué pourM. Deschanel le .commencement d'une mé-lancolie pro onde que les médecins quali-fièrent immédiatement de neurasthénie ai-guë. Par suite, on raison du mauvais étatdu système artériel du président, une sclé-rose implacable commença, qui poursuivitrapidement ses ravages sans que la scieneepermît d'y porter remède.

C'est vendredi dernier, vers six hettt'esdu matin que la dernière manifestationgrave se produisit. M. Deschanel fut trou-vé se dirigeant vers le grand bassin dupalais de Rambouillet comme poussé parune force mystérieuse; il fut immédiate-ment ramené dans ses appartements, etles médecins ne constatèrent heureuse-ment cheghri autun malaise physiquesérieux.

M. DeSellenel, très reposé, put hier s'en-tretenir avec l'amiral Grandclément et ef-fectuer une promenade en compagnie doMme Deschanel et de ses enfants.

Pk QUAND L'ELECTIOn ?

Paris, 10 septembre. On a continué à's'entretenir ce/matin de la prochaine datedes élections présidentielles. On considèreque la date du 25 donnée par l' « Bello deParis » dans son édition de ce matin est unpeu' trop prématurée bien que le fait soitparfaitement possible. Dans la seirée d'hieret cette nuit la candidature do M. Jeu-hart semblait devoir s'affirmer de plus enplus. Il est presque certain que l'après-rnidi no s'achèvera pas sans que de flou-Nelles préo:isions soient apportées.

Demain le Conseil' des ministres enten-itha la lecture de la lettre de M. Descha-nel et fixera les diverses dates do convo-cation des Chambres, du Congrès de Ver-sailles, etc. Il est certain que nous auronsun nouveau président avant la fin du mois.Ce matin le bruit d'après lequel les Cham-bres ne seraient pas appelées à siéger denouveau, mais restereent on vacancesaprès le Congrès jusqu'au 5 novembre s'ac-crédite davantage,

Paris, 16 septembre. Il est maintenantpresque certain que le Conseil qui se réu-nira demain matin fixera à jeudi prochainla convocation de La Chambre et du Sénat,d'accord avec les présidents des deux As-semblées.

Dans. ces ,conclitions la réunion de l'Ais-semblée nationale est fixée au 25 septem-bre. Après lie redus dililnitif qui ai étéconnu il y a quelques heures de M. Beur-gels et de M. Millerand, il reste seulementtre:s noms en avant : ce sont ceux de MM.Jonnart, RancilPéret et Georges Leygue.s.

lL MIU,ERAIND AIUUVR.Paris, 16 septembre. MM. Millerand,

président du conseil, Berthelot, directeur(les affaires politiques au ministère des af-faires étrangères, et jean eillerand, ve-nant de Lausanne par train spécial, sontl'entrés à Paris ce matin à 7 h. 40.

Le président du conseil a été reçu, à sonarrivée à la gare de Lyon, par MM. Steeg,reiri:stre de l'intérieur, Lhopiteau, minis-

Aro de la justice, Honnorat, ministre del'instruction publie°, Sarraut, ministredes colonies, Ogior, ministre des régionslibéà'ées, Reibel, sous-secrétaire d'Etatl'intérieur; Hermitte, secrétaire généraie la présidence de la Républ:que, etc.

'AU SUT DE LA TRANSMISSION DESFOUVOIRS

Paris, 16 septembre. Au sujet de lairansmission clos pouvoirs d faut remon-ter à l'élection do Félix Fauré, rompis-eant de Casimir Périer, c'est-à-dire que

présislN

ent' sortant remettrait ses pou-oirs au nouveau suc-cesse-dr à la clôture

de l'Assemblée nationale. L'état de santéde M. Deschanel pourra provoquer une dé-rogatian au protocole habituel. Il n'est pas"certain que le président actuel puisse serendre à l'Eleysée pour. recevoir soli sim-cesseur. Dans ce cas il est possible- quecette Cérémonie aura lieu au château de

'allambouillet, résidence officielle d'été duPrésident.

LiL DESCHANEL IRA sun LA COTED'AZUR -

Nice, 1-6 eptembre. -- La famille Des-chanel a limé à Antibes une villa dans la-quelle s'installerait le président de la Ré-publique aussitôt son successeur entré en1(.3as:ons

Crise présiuentielle

TEttialCala : 0.4'a 011 DI

e de clonages?

nF4 r

L'opinion de la PresseDu Rappel (M. E. du Mesnd)Malgré mon :ardent désir de croire en la

guéris-On de M. - Paul Deschanel, un écho de« Information » attriste ana pensée . °Qu'on

veuille ou non, une succession est réputéeOuverte.

" L'Information » sait peser les mots. CeS'ait donn, à.. brève échéance, la crise prési-dentielle et la crise en pleines vacances duPaniemente

afrilouyernement'alimagine, a

conscience de san devoir et de sa resPoll&a7Mité. La France, dans l'état actuel de sa.pu*-tique extérieure et intérieure, ne doit pas etreexposée à Un coup de surprise, à un incidentmalencontreux. S.I la route de Rambouilletdoit conduire à Versailles, pas de chausse-trappes.

De la France (M. Ponsot) -Les nouvelles sur la. santé de M. Paul

Deschanel sont contradictoires.. On jour, il vabien ; le lendeMain, il_ est très 1i ; avant-hier, H tint. Conversation ci-ri/curée ou sérieuseavec des hote-sde marque ; hier, il fut silen-ctieux et inelancelique ; bref, depuis des mois,à défaut de bulletins médicaux la petite ga-

i! zette de la cour enregistre te qu'a la Cham-bre on est convenu d'appeler des mouve-ments divers »,

Au début de cette semaine, le bruit cou-rait que M. De-sclutnel était secoué par unecrise. On démentit. Cependant, des journaux,des revues Janus:ment tout vifs les noms desCandidats à là -présidence. La dernesion ueM. Paul Deschanel seret dune° tantet, etPéleetion- aurait lieu la 25 eateibre, avant lafête du cinquantenaire et de farra'stice. Nousserons fixée sous peu.

S'il est exact que la guérison ne soit pasVenue se pencher sur la fatigue de M. Des-chanel, le- président tl la: Itépublique auraconnu une brillante et truelle destinée. H étaitn6 pour l'Elys.ée ; U était Candidat à toutesles présidences de Sociétés, d- egroupes,

(lassembléeset à celle de la Franco i; le avalt:il poursuivit, tonte 'sa vie, avec souci, ce butqu'il avWt fixé à en activité ; iniassabiemee.;,it lassa tous .Geux qui lui proposèrent desgou-verner ine pays ; il enferma son existencedans le cycle des présidertres ; il s'écarta desviolences des (partis, chenina sur la routesûre du centre, ne -s'engagea jamais dans lesallées de droite, ni Se hasarda en les rudessentiers de gauche,- régla ses jours, ses an-nées ave'e une précision qui te s'alourditd'aucun battement. Avant le slie de sa Vie,ayant évité tous les écueils, ayant, par un deces coups de la chance qui sourit aux 1-1101«-tels qui lui font Une cour aeSitille, dirigé lesdébats de la Chambre pendant l'affaire Drey-fus et dispensé ainsi de e jeter dans la mé-Iée, M. Paul De:11111nel, soudain, voyait sonrêve doré devenir une réalité dans cet a-wes-midi ensoleillée que fut le jour re versatilesde cette année. A la dernière heure la candi-dature de son n:val descendait dams l'arche,et il apparaissait en pleine lumière. Et, com-me le soir tombait sur le pal.'it du roi, j'aigardé le Souvenir de ce mar.. iet de ce pèrequi, dans la voiture (pl l'emportait à, Paris,!Attirait de Joie en serrant dans ses bras saferjiMe et ses eafants.

1: dit, le lendemain . ! sil mon pèzeIMEtvopyiaipuis, I, -tout d'un coup, la maladie s'abatsue celui qui avait forcé la vie à s'inelinerdevant son désir, la maladie mystérieuse quiéchappe à la calent°, comme .ces maux quiguettent' ceux qui, chaque jour, pendant desannées et des années,- sans répit, sans trôve,ont tendu les fibres de leur cerveau et deleurs nerfs vers le but espéré, comiro3 un arc.

Est-ildrame plus émotionnant ? On diraitd une cruauté lentement préparée par un dieumauvais qui, perfide, attirait l'homme vers lagloire pour le précipiter,

Nous lisons dans P « (Faivre.. » sous lasignature de M. G. Téry, cet excellent ar-ticae

En d'autres temps elle eût paru grave,cette révélation de l'affaire Paul-Meunier.Grave .pour l'inculpé . Non, pour l'accusa-tion. L'ancien député de l'Aube affirmaitn'être allé en Suisse qu'avec deux passe-ports diplomatiques. Autrement dit, iln'avait pas franchi l'a frontière en cachet-te, comme on le prétendait, mais après enavoir avisé le ministère des affaires'étran-gères.

Le commandantAlbert avait commencénaturellement, comme c'était son devoir,par vérifier le fait, et, dans les bureauxdu quai d'Orsay, on n'avait pas trouvétrace des Passeports. Donc Paul Meunieravait menti, et il n'en était que plus sus-pect.

Or, voici que sur commission rogatoiredu nouveau juge d'instruction, M. Cluzeaon découvre dans lesmêmes bureaux quedeux passeports ont bien été établis aunom de- paul-Meunier, l'un le 2 septem.hie 1915, l'autre le 22 'avril 1916. PaulMeunier avait dit vrai. Il n'était donc pasallé en Suisse à l'insu de tout le. monde,et très probablement il avait indiqué auministère les raisons de son voyage.

Mais comment, sur ce point essentiel, lesbureaux du quai d'Orsay avaient-ils pufaire au commandant Abert une premièreréponse négative ? Le. nombre des passe-ports délivrés au titre diplomatique esttrès limité, et il suffisait do l'indicationdes dates pour contrôler immédiatementSles dires de l'inculpé. Qui peut avoirfourni à l'instruction ce renseignementfaux ? Pourquoi ? La chose vaut d'êtreèéclaircie -;_ et, sans doute.- cela ne prouvepas quo Paul-Meunier soit innocent, maison ne serait pas fâché .do Savoir enfin s'il

_estcoupable, et. quelles sont les preuves desa culpabilité. N'y a-fil décidénent à sa

SOCIALISTE RÉGIONAL

Le problème minier anglais

119ilttitude conciliante

[{ES Maouslee ...Premier Anglais n'a pu prendre part, h

Aix-les-Bains, aux ccnversationS .de MM. Gio-litti el Millerand. La besogne- ne itti mcraquepas, en effet, en Angleterre. Ea question ir-landaise, là crise minière, voilà de quoi l'ab-sorber complètement.'

NOUVELLE CONFERENCELondres. La grève des mineurs an-

glais, s'est orientée vers une solution amia-ble. Le comité exécutif de la Fédérationdes mineurs qui a siégé pendant plus desix heures a décidé, en effet, après un longexamen _de la situation de soniCiter uneentrevue du miaistre du Commerce. Maisune nouvelle conférence aura lieu aujour-d'hui à midj. En .outre, le comité- exécutifa convoqué pour. mardi à Londres uneonférence l'atonale des ,délégations ds

section auxquelles seront exposées les ré.sulltats de l'entrevue avec le ministre.ILS CORRIGENT LE CAHIER DE LEU -.?S

RE VENDICA TIONS

Londres- 'Le Dai?). Telegraph » croitsavoir -que /es mineurs ont- modifie cela-

i ma suit leurs revendications anté,rieureset que celles-e seront le sujet des dis.missions qui auront lieu aujourd'hui en

,i présence de sir Robert Horn.°1. Le Maintien du canrale sur l'indus.;

trie charbonnière; 2. La nomination d'unecu-msSiOooui fers lino ,:latiaiiete ,rdir

méthodes et les conditions de travail dansles mines el qui s'occupera également dela question de la production ; 3. Une augetresntation de la production; 3. Llne aug-mentatien de 30 p. 100 du salaire.

°-Iss ne

Auto.

de &d

-trOPINION FIERALD

On t quels services incomparables lescdi» Daily Herald », le -grand orene sesialbstede, -Londres, a- rendu à la oause -de la Révoin-tion russe on sait quels sent ses rapportsétroits avec: la République des Styleds. et hierentore il annonobiit-- qu'une semtne de

14i-emeisllisotenarlidueg,fl'saonik aluui (étrairts rai rcctruteel pparrèsM,-.}6e2-

cou. Et il cosultat- les erg41w tracler-un'onistes p-euir savoir s'il- devait, dails sa dure lutenesur l'existence, les accepter. -

Son jugoment .sur les condttiene imPose.t.eà ceux qui Veulent entrer dansn'en a que plus de, poids eten rien aliéné son indépendance de jugement.

Il consacre à la question son principal ai-' torlal d'hier. En voici quelques eitraitis carat-

téristiquee .« Nous avons publié hier les neuf condi-

Cens sur lesquelles la ralraisième- interna-tionale déclare qu'elle adulent% le Parti So-cialiste français, Nous avons oaractérisé laprésentation de ces conditions comme l'écla-tement d'une bombe et il est difficile de con-cevur qu'elles puissent avoir autre chosequ'un effet complèteinent clt strutit sur leParti socialiste français...

Nous avons déclaré, quand la controverseentre la Seconde et la TroisiSme commença,que la seconde était morte comme les faitsprésents et les chiffres le démontrent peur

er.Von efficace et que ce qui était né-ces-sarre, ce n'était pas nécessairement la 'Fre-sieme Internationale telle qu'elle est actuelle-ment constituée mais une Internationale coin-préhensive et de combat, qui embrasseraitnon seulement la Troisième, mais cos élé-ments qui ont -déjà quitté la seconde, parcequ'ils étaient trbp avancés pctûr elle, sansavoir rejoint la nouvelle organisation et aussid'euiires éléments qui remplissent lesCons nécessaires c'est-à-dire la volonté. dodétruire le système capitaliste, de remplacerle régne de profit, de fraude, de violence etde ccnourrence 'par le régime de coopérationsocialiste et de le faire au moment le plusproche,

n'avons jamais été exclusionnisles.Nous n'admettons pas qu'on soit plus marxis-te que Marx. Et Marx, qui fonda l'Interna-tionale, eut la préoccupation constante d'yinceure toutes les forces vives du monde ou-vrier britannique et du continent. »

y a trop de tabac ?

Nous devons avoir du « perlot » de restepuisque la liquidation des stocks de guer-re britannique fait vendre à Marseille,les 7=8-9 septembre, 300 kilos de tabac en-glais et 2.000 kilos de cigarettes environ àpexportation. (Voir « Journal )) du 5 sep-tembre).

La régie a-t-elle peur de la' concurren-ce ? Ou bien, tient-elle surtout à ravitailler nos voisins à notre détriment ?

charge que les réquisitoires forcénés del'Herredo royal ? Nous avons déjà vu parl'issue des procès Baumann, Maggi, Gunz-bourg, etc., que ses divagations malfaisan-tes n'ont abouti qu'à une seule condamna-tion : la sienne.

C'est comme ce fameux complot contre lasûreté de Mat. Où en est-il ? Voilà plusde quatre moi § que l'instruction est ou-verte; quels en sont les résultats ? S'il y àvraiment des « conspirateur », qu'est-cequ'on attend pour nous dire leurs noms etleurs machinations ? Qu'est-ce qu'on at-tend pour les juger ?

Tout cela setir ttriellseMent la Plus fé-tide, politique. Et nous savons. que Cle-rneneeau dit un jour cyniquement, à latrburie, qu'en Politique il n'y .a pas de

, justice. Mais je croyais que Claaisuresull'élait'plus président du Ceenseit.

TÉLÈPHONE : O.4a

Est-na in LvolutIon qffi grude ?

Les Ouvriors occupai,

dos Usines

tf_.ki C.G.T. italienne vient de remettre sonrapport au gouvernement et aux représen-tani,s des employeurs et la discussion va cornrnencer sur les bases qu'elle propose ; mais,en attendant, les chefs de la grande organisa-tion syndicale sont dépassés par leurs trou-pes. qui- s'emparent des usines. A noter que.de leur côté, les paysans occupent les pro-priétés des gros propriétaires terrieas.

Est-ce la revclution qui gronde?:

UN NOUVEAU SYSTEMERome, 16 septembre. La « Tribuns »

apprend que les organisateurs du mouve-ment ouvrier de Turin ont adopté un nou-veau système ils proposent aux indus-triels dont les établissements ne sont pasencore occupés d'accepter le contrôle ou-vrier sur la gestion. Si les industriels re-fusent, l'ordre d'occupation de l'établisse-ment sera aussitat donné aux ouvriers.

Plusieurs petits industriels, ainsi que desfilatures et des tissages assez importants,ont 'accepté le régime de contrôle et ontainsi pu continuer leur travail normale-ment.

M. Giolitti a reçu les délégués des in-dustriels et des ouvriers métallurgistesprésents, ainsi que les préfets de Milan etde Turin. Les conversations seront reprises demain.L' « Ides Nazionale » affirme qu'un mil-

lier d'industriels métallurgistes, réunis àMilan, ont, vote un ordre du jour repous-sant le contrôle des fabriques tel qu'il est,formulé par la C. G. T.

Malgré .les _affirmations contraires, l'oc-cupation des établissements textiles- con-tinue. Dans l'un de ces .établissements,occupé hier matin, de graves désordres sesont produits; il y a eu quelques blessés.

Le conseil d'administration de la Fade-ration de Bielle a décidé à l'unanimité den'accepter aucune es,pke de contrôle. Lesmen-ibres de la (coopérative de Pietralatont envahi la propriété du collège pour lapropagation de la foi. Des ex-combattantsde la région ont participé à cette inva-Jon; pour bien en marquer la prise depossession, des drapeaux rouges ont étéhissés sur plusieurs points de la.propriété.

Un télélerarnme do Paterne au mêmejournal annonce que les paysans de Cor-lé-one ont occupé la proariété de Salacline,appartenant à M. Camarata.., ainsi que cinqautres propriétés. Les occupants font par-tie de la section socialiste -et de la ligueprolétaire des Vétérans .de la guerre. Lesterres envahies ont été divisées en lots, enprésence d'un ingénieur-agronome socia-liste.

Le « Giornale d'Italia » écrit :Aucun pays, satif la Russie- belchevisas

ne combat poile instaurer des principesanalogues à ceux que revendique le pra-létàriat italien. Lia r 6 volai Li on n'a pa.s.éclaté dimanche dernier dans les rues etsur _les places, mais la révolution qui,avant d'être un phénomène' extéeiorisé estun état de- conscience, menace aujourd'huiquand marne l'Italie. »

« L'Avant', » reproduit en première pageen le soulignant ce commentaire du « Gior-nale d'Italia ».

M. GIOLITTI AURAIT-IL TROUVELA FORMULE

Paris, 16 septembre. On mande ideTurin au « Petit Parisien »..Au cours de la conférence qu'il a euavec les' représentants des industriels etdes ouvriers, M. Giolitti aurait réussi àfaire admettre une formule de conciliation.On larme le contenu de cette formule quisera conuminiqué-e aujourd'hui à Milan àl'assemblée des industriels et des ouvriersMais on croit que le contilt est près d'êtrrésolu.

Qu'y a-t-il de vrai dans cet optimismeofficiel que nous transmettent les agences?

En ceelques motsRome. .- Le sénateur Ardigo, -connu

pour ses fortes études philosophiques, quel'on plaçait â, la tête de l'école positivisteitalienne, est mort des suites des blessu-res qu'il s'était faites à la gorge. C'est sadeuxième tentative de suicide. Il était âgéde 93 ans.

Genève. La « Nouvelle Gazette de Zu-rich » annonce quo six millions de piècesd'argent françaises -n'ayant plus cours enSuisse ont été dirigées sur Paris. Depuisla signature du nouvel accord monétaireil aurait été rendu à la Franco pour 22nalions de pièces d'argent françaises.

Berlin. La commission interalliée dela Silésie supérieure a mis la main engare de Zabztje su un wagon contenant3.000 fusils, 30 mitrailleuses et des muni-

us, adressé à un nommé Kovolik, frèred'un agitateur pangermaniste qui a élétompromis dans sies trou-les de Katto-witz.

Londres. -- La grève générale qui me-naçait la ville de Suceix en Australie, aété leureuSement solutionnée. Les ou-vriers grévistes ont consenti à reprendrele travail à condition quo le Parlementaustralien vote une loi leur donnant sa-tisfaction.

Vendredi 17 Septembre 4920

,,ÉDITIomspyreriece, et 1..unieueclotal

'Tarn et Aveyron.Toulouse et Ex-avirons

A BON NEMEN TS3 mOis 6 aut t an

France et Colonies, 12 fr. 24 fr. 45 fit;Etranger 14 fr. 27 fr. 54 fr.

le..APINWITM114

Mo-cou et V k rzovie

S'enidrollt-ilsMoscou affirme qu'il veut la paix ; Vars>

vie aussi. Et cependant, pendant que s'écho>gent les télégrammes et que se préparé hiconférence de Riga, les armées continuent àse battre. fLes dirigeant,S sineères doneleur désir de voir cesser le carnage e C'est Ceque nous saurons .bientôt.

CE QUE DIT JOFFEDantzig, 16 septembre. Les plénipie-

tentiaires polonais ont embarqué à bordd un contre-torpilleur anglais pour Libanid'où ils se rendront à Riga.

Interviewé à Riga par un journalisteanglais, Joffe, président de la délégationrusse, a déclare que les Soviets maintien-font leur demande de réduction de l'ar-moi polonaise.

o La Russie, a-t-il dit, ne demande pasmieux que de désarmer; niais elle doit segarantir centre des attaques possibles..-Nous n'avons reçu aucune assurance nide la France, ni de la Grande-Bretagneindiquant qu'elles 'aient pas le désir derenverser le gouvernement actueDernent

I 'au pouvoir en Russie. »Joffe a ajouté que si la Pologne désire

Sincèrernént la paix. aucune difficulté nesera soulevée pour la réaliser.

AU SECOURS CRIE WRANGELIiIrtlrs, 16 septembre. L'envoyà

spécial Daily Télégraph » aisprès del'armée du général Wrangel fait un press. -sant appel pour 'l'envoi de secours en ar-gent afin de conjurer et de combattre ladisette" et /a propagation du typhus. Onévalue à deux milliens le nombre de réfu-giés et d'autres eivits à -la charge du gou-vernement de Wranget.

rèves peur In hausse

LES PATRONS BOULANGERS BORDELAISCESSERONT LE TRAVAIL DIMANCHB

AU SOIRLes Patrons boulangers de Bordeaux

viennent de prendre une grave décision.- Devant le refus des pouvoirs publics de

porter au-delà do 1. fr. 30 le prix du kiladi pain, ils ont décidé d'éteindre leursfours.

ET CEUX DE SAINT-BRIEUX AUSSIOn informe de Saint-Brieuc, que tea

boulangers de cette ville ont riposté Li

l'arrêté préfectoral fixant à 1 fr. 25 le kilole prix du pain au lieu de 1 fr. 30, en an-nonçant la fermeture de leurs fournils.

Ceux de »Loudéac semblent disposés etsuivre cet exemple.

La municipalité a Pris des mesurespour assurer le ravitaillement de la popu-lation.

Les Cheminots parisienset le délégué des Soviets

ILS RECLAMENT SA PRESENCEAU CONGRES D'ORLEANS

Les syndicats Parisiens de cheminotsviennent de voter un ordre du jour danslequel, après avoir rappelé que Dridzo,délégué des Soviets, ne put assister à leurrécent congrès fédéral, ils demandent à laC.G.T. de faire des démarches auprès dugouvernement afin que Dridzo soit auto-risé à entrer en France pour assister auCongrès d'Orléans.

Un peu de toutun peu parul

LA PROCHAINE ENTREVUE DEMILLERAND ET LLOYD GEORGE

Londres, 16 eptembre. On a parlé d'uneprochaine entrevue entre Millerand et LloydGeorge. Dans les milieux autorisés on dé-clare. que si une rencontre doit avoir lieuentre les deux premiers ministres elle napourra se produire avant la fin du mois.

LE GOUVERNEMENT ANGLAISREPLEQUE A KAMENElar

Londres, 16 septembre, Le gouverne-ment publie une déclaration en réponse .àla lettre qui a été adressée par Kameheffà divers 'nombres du Parlement.

Concernant les assertions de Kameneff,qui dit avoir été complètement étranger àla négociation des joyaux russes, le gou-vernement brita.nnique possède la preuveque Kameneff a informé son gouvernementque 40.000 livres sterling -avaient été réa-lisées par la vente des pierres précieuseset quo le produit de cette vente avait étéversé au « Daily Herald » et, qu'en outre.il faisait le nécessaire pour seprocurer enpartie pic yente des joyaux une sommesupplémentaire 14 60000 livreS sterling,sur laquelle il serait prélevé une part pro.portionnelle de 10.000 livres sterling pourêtre versée au u Daily Herald ».

Kameneff s'occupait Activement de latransaction, et il a pris grand soin einecette transaction ne passe par aucuncompte en banque et que le paiement ensoit fait en billets de banque.

Le gouvernement a la preuve crue la dé-claration du it Daily Herald u.qu'il n'avaitreçu ni or, ni offre d'or est inexacte,

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

HRONr{ tk

UE

Par nos confrères 1' « Exprs f cL k'I'Vgranine ,Ia Bourse Nationale dito

*1 u '.1'iava1, fa t a1monoer qu'elle assigneI Midi p&ur diftarnatrni dant le tri-

.- IJu:nal crreètinn&, en raison dune cern-Tnh1nication du syndicat des IUitaux, bs-

e daijs notre, numéro u 15 sepem1fle.Vraiment ce messieurs ont, I'piclerme

ieu Lensible, pour se sentir frosss d'uneoornmunieati&n dont les termes ne d*pas-sont pas les 1ini1es de la correction.

Que les v*ritable Quvriers qui auraientPU' s'égarer dans cette Bourse NationalenOUS excusent, mais depuis treize ans queNit notre journal, i a toujours auxcôté 4e la classe ouvrièré organisée dans

. la C. G. T., pour la défendre ou pour re--evoir des coups Un de plus, un de moins,4e n'est pas encore a qui l'entravera dansla tâche qu'il s'est assignée et à laquelle ilne faillira jamais.

Le ystre de I'Fme ncLa police recherche activement le cou-

pable do l'assassinat de la i1le Loubct.Mais jusqu'ici ses efforts soM restés vains.

. L'homme t l'imperméable noir, coiffé dexnarron est introuvable. Cet individu avaiterré dans le quartier Bonrepos, s'était lais--S(; eontcr 1iurette par les belles (?) de'puit, et pour couronner sa « vadrouille »étrangla la malheureuse fille galante.

D'après les bruits ui circulent, le cou-pable., étranger t notre ville, l'aurait quit-tée sitôt son crime accompi. Les indicesrestent donc encore iniprècis.

La police a de nouveau interrogé la fillel3erthe Milon, qui habite rue ponrepos etut accompagnée dans sa chambre parl'homme brun à 'imperméab1e noir.

Ce tdrnoin a oornpIété sa déposition.Berthe Milon rencontra s&n client sur 10ou1evard de la Gare, en ace des rnaga-

sins de l'Epargne. Il itait, ce mornerft-1,en compagnie 4un personnage qui les sui-vi-t; Et ce fut ce dernier qui, après quel_tiues instants de onversation, en son loZis(le la rue Bonrepos, demeura avec elle.Itais avant de partir, Yhomrne brun pro-.posa à Berthe MiIon de l'amener à Mar-selle, ajoutant que son automobile station-nait dans la eour de la gare Matahiau. Lafemme ne se laissa pas tenter et déclina laDropoSition.

Berthe M.ilon a gardé de ses deux visi-tours une fort mauvaise impression. L'unet l'autre, mal rasés, aux vêtements use-gés et presque sales, n'avaient pas la mnoengaeante.

cette déposition de l'amie de la vietimost assez p4a probante, ar 1 y a deshanoes que l'assassin se soit vanté.

Né,anmo.ins on s'est empres6 de faire1es recherches pour &kouvrir dans Tou-louse un chauffeur répoadant au signale-Trient f.ourm par les qwslques données im-précis qu'on r pu recuBillir jusqu'ici.

Au vtrHier matin, vers 8 heures et demie, un

nd.ividn paraissant âgé de 25 ans environ,s'es pré,eenIé 18, rue ant-Bernard, tfrappant à la tre du guiehetde la con-ciuge, a ldemancié un certain M. Valet.Cette dernière, M'ne Miazières Eugénie,ayant répondu que M. Valet était inconn'dans la maison, l'individu lui a alors renude la main gauche un paquet enveloppé depapier journal, en disant. qu'il était chargéde 4e remettre, puis, de la main droitc,luin jeté une loîte, également CflVCiOO'd'un journal, dent le contenu liquide s'estépandu sur son visage et le haut du corps.

atteignant également à la joue et au brassa fille Mazières Maiîe, 22 ans, brodeuse,qui e trouvai derrière elle; ii a aussititpris la fuite. Mme Mazières, cruellementbrûlée iar le lïqufde qu paraît étre uncorrosif dune rare rnstcit, s'est effais-sée pcnxnt que sa fille courait prévenirle propriétaire de l'immeuble, M. le doc-tour Rispal, qui luI a donné les prrnierssoins. Mine Mazières est asses gravementijrûlée au visage et au haut (lu corps. Safille n'est que très légèrement atiente. M.le commissaire de pobce du ler arrondis-sement s'est transporté Sur les lieu cL Couvert une enquète. On croit que la von-geance a rnotÂvé ce vitriolage.

A TF.AVERS LP ViLLE

Conseil généralLa deuxième session ordinaire du (on-

$011 général est vxée au 20 septembre.-La première s&tnce se tiendra dans iu

al10 ordinaire des délibérations, à la Pré-lecture, à 2 heures de l'après-midi.

Sui'c 1u RavitaillementL'adininistraton va procéder, à iartir de

samedi 48 septembre courant, à une nou-voile disirihution de sucre dia ravitdllementaux épicieD et détaillants. Ce4 deiniers re-ovron.t à la Préfecture leur bon de éappro-

visionnement dsns l'ordre ci-aprèsSamedi n?atin 48 septonidrc serent servis

et déailllans dont les noms com-mcn!cnt par la lettre A. Samedi soir : let-tro B.

Uundi O septembre. - Matin : lettre Csoir : lettreP.

Mar11 21 se4)tgn)hrc - Matin leitres E,y. soir : leibre G.

errrdI 22 septembre. Matin : lettres IIE ; seli : lettre L,Jeudi '3 septembre. - Matin : l&tre M

cir : httres N, O, P.Vendredi 24 septembre. Matin : 1ttres

Q, f ; soir : lc1tc S l Y.

I -i

Le Feuhier Soir, vers 1G hebres, un incendie

sest déclaré dabs l'une des aves de t'Jo-pittil di Cacuou. Un bidon dessenco ie50 lItres a pris feu pour ds catiets restéesieennues ,usçu'iei. Cet incendiè-a été ra-.pideinétt éteiqt pat' . le persQnnel do l'étn-blissement. Les pompiers qui s'étaient ren-dus sur les lieux n'ont pas eu à intervenir.

Lès VolsUne information est ouverte au 1er ar-

rondissement contre la nommée Mouche,deeurant nie Dalayre, O, inculpée devol dune somme de 25 ranes, commis audu Ftoyalty-Bsc.

Une enquête est ouverte au. le arron-clissement relative au vol de 4 lapins, cern-mis au préjudice do M. Artus ltaymonc!,demeurant ' Périole.

Trouvailles -

Réclamer : à l'administration des onini-bus et tramways un tour de cou en plu-mes et un portemonnaio 'contenant unepetite somme et divers objets; au bureaude police du 7e arrondissement, un porte-monnaie renfernant divers objets; à M.Abetilon, avenue de la Patte-d'Oie 2, unprojecteur d'automobile.

La Vi Ouvriè:'

LE I?Oi]GE ET LE' JAUNE

La l3ourgoisje; le Patronat Ot piejils dehaine et dc terreur

Durant les années qui Ont précédé legrand massacre de li)144918; confiantsdans la resignatjon et lignorance desruasses populaires, ils forjfjajei leursprivilèges, grossissaient leurs fortunes etnéprouvaient pas le besoin de distraireun sou de leurs canitaux, pour dresser enregard eu Syndjcajsme représenté par laC.G.T., une machine te djvision ouvrièresous couleur de Synujcaljsme national.

Mais après la guerre, les profiteurs de lamort et de la misère, les responsables dettéui!s. et de ta souffrance humaine, Sontterrifies du crj universel de réprobationquI s'cleve de partout dans le inonde.

Les enrichis, apès avoir fait supportcrtout le poids de 1a guerre à a classe OU-vrjère, ne veulent rjen céder de Irurs pri-vileges et de leurs bénéfices injustes poursoulager la ditresse des foyers et renédjeraux ravages subis ar le pays.

Après avoir eu des soldat disciplinéssur t champ de bataille, llS veulent avojides esclaves aveuglés dans l°urs usineschantiers, ateliers.

Rappelez-vous, ouvrières et ouvriersovec quelle autorité brutale, quel dédainde votre dignité, vos patrons vous insul-tajent, Vi?Us jetaient àIa rue, voi pliaiensois l'odieuse mi-se à l'index, vous cOndamflaiOnt C 10 fjiy, vous et les vôtrc ; sivousémettcez seulement le désjr de voUssyndiquer, de jouir des djpositions duneloi française.

Ils voulaient rester vos maîtresIls le sent restés et vous ont envoyé à

la mort. - -

Rappetez_vous, tous I Vtus, surtout, lesouvriers et employés des tramvays.

Aujourd'hui, ces patrons recueillent lefruit de leur cruauté et de leur égoisme.ils ont cii la guerre. Itiajs de par cetteguerre j1 )SOflt SU sein d'une productionralentie, au sein d'une vle tous les joursplus chère, au sejn de la discorde dont isont toujours été les agdnts fjdéles.

Us dominent la misère et de cris (le es-1ère les assaillent au milieu de leurs jouis-

ances.I oiit peur 1 Peur de cette classe ou-

vrjère qu'ils ont bafoué.iOur briser ia cCère des travailleurs, ils

ess.ayen1 de la djvisjon, car i15 veulenttoujours régner. :

Au syndicalisme de la C,.T., ils oppo-snt leur syndic a lisme .

A Toulouse, ils opposent la Bourse de larue des Changes à la Bowse de la placeSaint-Serini.

Li auront beau faire, lis n'empêcherontpas que depuis trente ans, ce sera toujoursla C.(l.ï'. qui ura défendu la classe ou-vrj ère.

ils n'aboliront pas notre passé de JustjcSde dciintéressemOflt, dhonneur, de ljher-té ; pa 1US qu'ils naboliront leur paiscclo mMtres égoistes, crueIS, jnjnteliigensparccqll'égOislCS.

ta ont semé le vent, la tempête apprç-che.

I)ars leur tiouble, ils ouvrent leur cof-îreforL Ils-. édifient une Bourse du Tra-va 1, pvec 1)acnent, consuitatiQUs, cljn-qua Puis, profitant de leur 6iivalOn de

patrons 5W-' une inajn.d'oeUvre qu'affole lechômage, la milsère,-j ls font obligation àleur personnel d'y adhérer.

Quis fassent !Les grandes revendications humaines,

les qrands revendicatipnS corrorativesdjmlnuti0n des heures de travail, mini-nium de aiaire, perfectionnement de l'ou-tillage, meilleures 'lides -d'organisatio net d'administration OaflS l'atelier, reposhebdémadaire, reraites uvrièrcs, suppres-sion du travail de nuit, etc., et., c'est laC.G.T. qui les a étudiés, c'sl la C.G.T. cmiles a réclamées. cest la C.G.T. qui en apoursuivi 1'appcatiOP-, c'est la C.G.T. quifes n jmposé à la conscience universelle,à l'esprit patronal, à l'egoisme bourgeois,

à l'a raison ouvriere.Aujourd'hui, la PeU1 du châtiment, c'est-

à-dire la perte de leurs privilegeS, la re-conflaiS-Sallec de la souverainete du travail,affolent patr011.S et bourgeois.

Ils appeilenI leuIS esclaves à crjer aveceUX sous ouleir jtune d'un syndicalismenational : A bas la Révolution I Que lesesclaves leur répondent s'jis veulent.

Mais la bourgeoisie Ct le patronat s apercevront que les divisiOfl e sont pi ap-

e u pai'rntes tiane netl'e C.G.T. et CI'IS Lerronthe'tni fairc, jis i'échapperout pas au cia-till:ient d leuc ég°jsme

MAitTYROLLAN,ecriiaire de ru. D. de Le !Ite_C flC.

Syndca (le I'AmiiUbieine?t. - Carnaradc'ile l'Ameubierrnent Méftez-Voii, I I AttcniOn[a Copfdérat lo natioa e des traV1leurS,q.Ùi 'a da9 soi Sein que (les syudlcCtsja1.iyO. Ce n'OSt en omnc qu'une ourieièredans laqueile, veut von5 entratrier Iç patronat.II aPDattet à vous ile rester fidèles la C.G. T., laquelle ne dat être abandonné de laClasse cuvrire orgafliso, tcni.lOurs C luttepour l'arnélioiation dc 5ort.

Le SociétésFête de llien[ajsaiice des qua?UcVs (1M Grand

fond et Mû,itLtôiitLeu, &i pro!L1 des OrphelijS(je 1i Guerre. Les hommes 111ariés, garçonSet leunes gens &1e quartiers du GraiiL Rond:Monlhoulieu et allées Alplionse Peyrat, sontpriés d'assister la réunion qui aura lieu cesOir Vendredi, i S heure5 45, dans la aHe ducinéma du Gland Rond. Ordre du jour :

tion (les Cotisations ; Orgae'sation gnéra1edc la ft e.

t'njon Sport/ve de Fontatine-1:erstûiig.Ce soir vendredi. réunion gériirale, à 8 h. 30,café MuScat Dernières tspositjons ii pren-dre pour le match d'ent;ralnement de diman-clic ; Questiç trs importantes.

tlarinoiiie « La Toulousaine n. Ce soirvei1dredi, it 8 h. 30 très précises. ripétiVongénéra1 pur le concert clo Jeudi ; présençeindispensable.

Tocicey-Club Toulousaj;j. flé'n'on éTi(-raie de tous IC membres actif5. JOEs joueursen vue di11 classemei (l'éO'ijl)eS - pour diman-Clic ; Questions importante0 : CotisationsPilés d'y assister, Peyrouzet, Andriau, P:cas-e, Toufines.

OFlli ffi?tUa1S. Lafl, r. o llniiat, 5

La Crsa rsdentelleLA MALDlP DE M. DESCIIANEL

Voici quelques détails sur le pénible in-cident dont nous avons parlé en premièrepage:

Le 10 eptemlJre, i'l. Deschane'l çuitta lechâteau de liambouillet à G heures du ma-tin et fit une promenade dans le pare. hlongea le canal et s'entretint quelques ins-tants avec un employé qui péchait à laligne. Le pécheur entendit quelques mi-nutes après la conversation des appels. Illongea le canal et il appelait le présdentqui se trouvait dans l'eau en appelant ausecours.

Le président fut aussitôt ramené auchâteau où les médecin5 appelés en toutehâte lui prodipuèrent les soins nécessaires.

CONSEIL DES MINISTRESParis, 16 septembre. On annonce qu9l

est très probable ue dimanche un con-soi! des ministies se tiendra à I nrnbouiletsous la présdence de M. Desehariel, qiiiprendrait conI?é de ses collaborateurs.

LE CONGR7S SIEGERAIT LE 25Paris; 16 décembre. - D'après les 'ier-

ners renseignements recueillis à bonnesource, la Chambre me réunira le 23 sep-tembre et iii lui sera donné lecture cejour-là de la lettreale démissipns du pré-skient. ainsi qu'au Snet d'ailleurs.

Le Congrès de Versailles siégera le 2.LES PBESTL)ENTS DLS CROUPES

DE LA CHAMIIRE SE EtEUNtRATENTParis, iG septembre. Il est probable

qu'une réunion des présidents des 8 grou-pes de la Chafbre aura Peu mardi matin,à 10 heures, pour examiner la situationprésidentielle.

M. MILLERAND EZ M. DESCRANELParis, f6 décembre. -- La présidence du

Conseil communique ia note suivanteM. Mlierand s'est rendu cet après-mdi

au château de Itambouillet, à 17 heures. Ils'est entretenu avec M. Desohahel.

Le président du Conseil mettra demainmatin le Conseil de c,abinet au courantcIecette entrevue.M. DESCRANEL EST RiEN

DEiHSSIONNAIREParis, 16 septembre. -- Dans les milieux

politiques on s'explique la brèveté de lasiote de la présidence du Conseil par le faitque lei. Millerand ne tient pas à porter àla conna;sssance du public la démissiondu président avajit d'en avoir fa t. part àses collègues, par déférence pour ceux-ci.

Le doute n'est toutefois plus permis. Leprésident est bien démissionnaire.

Contrairement à ce qui a dté dit jusqu'àprésent la date de la prochaine électionn'est nullement firée. D'après iios rensel-gnements particuliers, nous pouvons seu-lement convrmer comme très propables lesdates de mardi pour la convocntion desdeux assemblées et celle de jeudi pour leCongrès.

MM. Millerand, Raoul Pret et Bour-g()is déjeunent cnsembl demain matin.Après l'entretien qu'ils auront la date dela réunion de la Chambre et du Sénat seraconnue.

Contie !es ees anarchstsBarcelone. Plusieurs milliers d'ou-

vricrs qui s'étCieflt réunis pour 0sjsteraux obsèques des victiuies faites par labombe déposée dans un cinéma Ont tenuun important meeting ou plusieurs ors-tours ont pris la pal'oie flétrissant les me-nées anarchistes.

On ceci que le.leader Lerroux va COnvO-quor ces jours-ci tous les pariernentirescatalans afin qu'ils demandent au gouver-nement espagnol (le prendre les mesuresnécessaires pour assurer la sécurité à Iar-celone.

TEfïFES EÏ EAS'fIJEM'RE l)LS VkllllTFS. - Ce soir,

s li. 45 tournée B cl. JiOCi' le 4eijiines je-1iésCIltations. de gr1a5 de Cctnôdle : ; o

ilLico %, p,èee; en 3 aet dé M. fOiijs Bal(ly;le grand succès du -4liittte du Gymnase, avecle concours de Mile MajeeIle Géntat, bans Jesole qu'elle a créée à Pari8 MIle Ci1e Di-dier, de l'Odéon ; M. PIerre Laure, etc.

Demain Samedi, T)imarjche (motiide etsoirée), même spectacle et cloture de la i-SOfl estivale. -

THEATIIE T)ES NOUVEAIJTES. Gros suc-eès du trio Miiiiu, les eztraordjflaires acre-listes OU) éehlle lIbre5 ; de Garey, le rdldu rire et de la divette tce Demailly. Pro_

rajniiic parfait aol fait refuser d mondet0u3 les soirs.

jE IIOYAJ,. Aujourd'hui vendredi, ma-titiéc ii 3 lieues. Ce soir, 0 heures, grandgala, réouverture de la saison d'hiver, mail-gurelYon des nouv0au foyers, réception dola 110mO do Beauté et des lauréates.

Au progi'amnle, gi-and fil-m sensationnel.' Révélation ', par Nazimova, l'incomparablemime, av51t chaque séance ranjJ cocertsYinpllOjquc, pai' 110fl1!1CStrO a-u compiiii,

APO;T.O_T1}TEATft1. - Aujourd'huI, à 3heures et iTt O heures, dernières ViSIons deo Tarza11 chez lea ,nge ». Demain amed,premihe de5 ' i\lisérabeq ', l'uvie inrnor-tel de Victor.l-lugo, en entier.

AMRRTCAN_COSMOGIIAPI1. - Ce soir, à8 h. 45, n Fannie \Var dans la ravissanteaJméè'e ; « La petite Tonriesie ' ; L'O-Céa ', 2° sérIe ' Ambroise est un marj ga-flint « ; Actualitis.

(:0u11os\Es M(lrUAlillSA Iliijinortelle, ?us de 11aiCat. 8

Ls 15.00- fr cJcs SvictsParis, Le Poputaire -dii Paris » dit:. Ou sait que nos camaradcsdu <( Dajly

Heraid viennent dêtro sollicités pourl'acceptation d'une soliime de 75,000 livresSOit en notre monhluje 4,000000. Cette of-fie leur était faite par le Prisjdent du Co-alité de la iII internationale e réalitépar ic gouvernement des soviets.

L'offre était acceptable et honorable.Aprés en avoir dél:jbéré le Conseil d'ad-rninjstratjon (lu grand quotidien socja-liste a décidé de refuser. B a bien faitla classe ouvrière anglaise est assez puissafite pcur aider si cela étOji nécessairele giud qi:otidicii ocjaljst.

I e « MUIT.irig Post > a grand facas an-IOflce que les 75.000 lvrCs rej)réSeilleriide l'argent VOi? cr ji I' 0ViCt de la -iitdes bijoux de la couronne de Russie. A cecOmppte le Rcgei t et autres bijoux qui etio.uent n i Louvre aj "es avo'r etc saisip-u le peupl" f ancais oct ete oies cgale

s men-t, Et trouvera-t-on à redire loesquela situation fiea'ieiere obligera M Maisalà les -c laver» sur lesmarehes de L-ondrcsC de Paris ? :

La Vie ouvréreCHEZ LES MINEURS

Le comik exécutif de la Centrale desMjflc de Ctiarleroj vient de se réo?ir eC décidé de demander une augmentationde salaires.

r)'atti-e Part les chefs tireurs demandentà faire seulement cix heures par jour avecjaie double s'ils sont obligés de fairedouze heures.

Ii faut remarciuer cm'aDrès l'nrmistieeon trouvait Un grand nombre d'ouvrjeipour travaler dans les raines, mais main-tenant °u ie.s usines métallurgiques mu-vrent, les ouvriers reviennent dus leurspiae3 primitives. II en résulte un -manquede iiran-doeuvi-e qui va se fajre sentir de

illS en plies. Il c-st à craindre que la pro-ductjon ne diminue sensiblemejit.

DES CONGRESParis- - La semaine prochaine aura lieu

à Paris une série de Congrès .: le Congrèsdes ouvriers des cuirs et peaux du 21 au27, puis le Congrès de la Force Motrice,enfin le Congrès de la Fédération des Fon-tjonnaires; celujci s'occupern plus par-tiCulièrCiflCflt de l-attitude que doiventavoir les syndicats d'intjt-utours que 1egouvernement veut dissoudre.

-

CHEZ LES OUVRIERS COIFFEURSParis, -iII septembre. -- L'assemblée gé-

n-éraie des ouvriers coiffeurs a continuéaujourd'hui ses travaux. Elle a maintenu

ar un ordre du jour- sa décision prlmi-Live ecgeànt la semaine tic 51 heures. Deplus elle a détl-ard que l'augmentation desprix demandée par les patrons n'avait pasde raison d'être.

CHEZ LES CHEMINOTSPari-s, 1G septembre. Le Syndicat des

cheminots parisiens vient de faire c-enflai-tre par tracts qu'un grand meeting auraitlieu le 18 à la Maison des Syndicats. Parce meeting les cheminots veulent réclamerle maintien de la journée de 8 heures etla réintégration des camarades révoqués.

Le Conifit entre Patrons

c Ouvriers taIiens serait rg!Rome. M. Giolitti, après avoir entendu

le représentants des industriels et desOuvriers convoqués par lui i Turin, a iésoin la question du contrôle des usines ennommant rai décret une Commission com-posée d'industriels et d'ouvriers chargéede préparer un projet dc : que le ouvcrnerneflt présentera aux Ghambre a larentrée. Cette décision rait entrer désor-mais la crise industrielle dans sa phase

Pari içalaire e o l)eut 1;-é\)ij. (Juecliajiicuient tout renrera ia, t'ordrelégaijié. . - -

Il n'y a aucun dou qn le PCrlCmn tnpprntrve le priet d,e 7o1 foriiilé ajtluui?egouvernenent et prepaFe (Iaecrdifl(iUStliClS et les ouvris. j G

Chez Indûpendants a1IernanNous tignf déj-is c' i'JIun-ianit! »:

A HAMBOURGLes :membre du Parti indépendaç

llambôurg se sont déclarés péur UflO adbsion &allg condition à la 111enale. Le vote a été unanime moins jq

UN oeiFE11ENDUM EN SAXEerIin. -- Le parti socialiste inclépendan

saxon n résolu de faire voter tou8S0membres, afin de---dé1inir l'attitude du partje-u sujet des conditiôns de Moscou.

En attendant : les scialistes indéclants de -la Frise orintale ont rejeté iconditions de Moscou.

DANS1i'AC(L4RATION DE -

i3erlin. - Les réunion de groupe5 smultiplient a-u e-tijet- de- l'adhésion à la IHInternationale.. Cette adhésion a été cpd&i dhtis plusieurs sections de Berlin e(105 énvirons. En r0Vin0e, le 5e eere1 de\1! urtoïnberg le cci de d Boefelé et lIa..novie-Villè se sont également ,iOnonc5pour l'adhjlsion.

UN NOUVEL INCiDENT -

DANS LE PALATIÀT

Paris, :16 septembre. On mande deBerlin au e Journal o :

Un nouvel incident s'est produ t dans lanuit du 8 ou O septemb-r, à Landau (Paia_tinat). Un iindividu ii arraché le drapeaifrançais qui avait été hissé sur la salledes fêtes à: l'occasion de l'arrivée de ?jf.?uillci nd Une prime de mille meurs 'ïpromise 'a qui-conque ferait connaître l'au.tour de ce fait.

. LA SITUATION A

Dant7lg 1? septerebr II re resteactuellement dans le port de Dantzig qu'uncontrc-tcrpiiien' beét-anquc. ILCs treizeautres navires de guerre envoyés par lesdiverses nations de l'Entente -et les Etats-Unis sont repartis dans le courant desemaine dernière. . - -

ÇA ]T I..1.AUN MA-III ETRANILE SA FEMME ET SE FEVD

Lille.- - M5riéi dêpui 4uelques Semaintupal- i'Lntermédlare d'une - annonce d'Ull jour-nal, Tillai-m bonIS, 3 ans, arçOn boulanger,ci Marie taud-e, 35 leflaflcièrc d'un bu-reau lacornent à ROb»jX se rendaientçompte plus tard que leur caraeière était in-corililiable. Leurs Oins assistèrent denoru,brehse SCefle4 sioleiite5 pujs derniàrc..ment les é'oux disparurent

- UjiC visite -faite dans leur -appartem'ntfa-'t déenOvrir leÏirs cadavres. La femme roc?-te depui- immolas deux ldiir avait Ô

Otranglée par SO mari. lequel venait dependre. -

Al1?IRTATION D'UN BANDiT

Tulle. Léonard Géralidie, qui tenait ile-paie de longs mois le maquis corrézien, -a étéarr0té hier.

Déserteur, accusé de osbreuz vols et del'assassinat d'une femme, Gérnude s'était évoilé deuX fols do la prisoiimijti'n de Lime-gc et se es hait d-n5 Ie, bois dc Qinl

raqu Par la péliee mobile, il résolut dOquitter notre région Ct partit à motocyclette.

Son passage à Mereoeur ayCnt été signalédans le Cantal, FI. lut arrété 1 Aurjilac. -

D-eièrcs Nouve.Belgrade. - i405 journaux confirment le

nroohat nlsriage du régent de Se.rbie aveSla princesse Mlrx' de Rournanie» ndres. T Dans il'euprès--midi -dT-auj-o-ur-

l l-iiu, lino viole-ale explosion s'est produitea I-iondi'es d-ana le uartjer dé. WalJ-Street.Qu P70 l)5OnflC5 oni été et un gi andnombre ont été blessées ,t bureaux de labanque - !i-loag-an ont et très endommagés.i-leSpOnipie1s, aJppcdéa immédiatement surtes jieux. procodent au sauvetxge..-

Vaeeide-iil serait cM à la mnpïerre d'untuyau d'air cørnnrinsé. -

Paris, - Lia Fédération des Speataclesinaugurer s-on 'lléàtre ambulant dans pJLriSet ses environs. leis premiètrtu représeiitatioiis seront d-nnées dii 27 septembre aI2 octobre à Orléans, à l'occasion du graCongrès.

Milan. - L Corriere delta S-ara »,conb'atreme.nt aux inform-ttions lancée-s al101ird'hui, affirni e (lUe, I' occupation (les idustr1textiles s'est pom'suivie hier et auloiLrd'1tUL&ocsupation d'une de celles-ci a diiflé lieuà une bagarre oà ll y- i eu de iiOiflh)?Cibloscs Le Conseil cradmmistrnt'on de laPédéiiatlon des Industriels de Viella a delcid

-de n'aeceDter. aucun conteôlo oflVriC5.Uiinkeaoue. - Àil stand du 110e régimeiT

(l'iiifaflter-f e, le soidia.t Marins Barm-S n biod'un coup de fusil à bout portant cap eaPlu-1. nommé Jean LoaFaii ; le menrIYlCr,r&é, n'a ras voulu faire eonniiître les caUseS

de son acte, mais a affirmé ne pas le 0

gretter. . I

Cbristi,ania. -. .imeneff est prWéChristiania en vue de coptérer avecvirioff. Il a reçu l'autorisation du gouvernement norvégien de passer travers1l0territoire de la Norvège. Il ii reçu égament un passeport pour un S&lOUF de troiS

,iolJ rs . -

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Ouvert do 10 h. i h., lundi ezcePt

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;aWri: . LE MIDI, composé sur IIOOtYP?5n! par ouvriers jyndlqné5. SOC. !IJC

-L-5Le rrant DAIIIUGAU

T___1 e s : e -u b 1. e s 1 e s p1 ii s a -y a ii t a g e ii cl e E r a n. eesont vendus iar le TEMPLE MODERN F

18, ruc DcfertRocIcreau (Théâtre e I'A!cazar); 1, ue (angle du Bou!evarde Strasbourg

AVIS FSSFITWL : Achctcitr. ne vous ftompez pas d'adresse

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