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Réseau vertUn pas de plus vers la mobilité douce
3713 15 29
cité de l'énergieUn bilan intermédiaire encourageant
Se chauffer autrementLa méthode de nos anciens
Concerts d'automneRetrouvez tout le programme
Escalade du Mont-BlancRécit d'un défi
7q DÉCOUVREZ UN PROJET
DE SOLIDARITÉ AVEC UNE ÉCOLE DU PÉROU
J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N
D E L A V I L L E D E C A R O U G E
NO 4 2 N O V - D É C - J A N 2 0 1 0 - 2 0 11
22
9 Zoom sur… les ginkgos
sommaire 11 Carouge offi ciel
25 La parole aux partis
41 Votre concours
38 A Carouge, ça bouge !
28 Zone de culture
s o m m a i r e
19 Votre Conseil municipal
37 Toute une histoire
ImpressumJournal édité parl’Administration municipale de CarougeMairie de CarougePlace du Marché 14 – 1227 CarougeTél. 022 307 89 87 – Fax 022 342 53 29Courriel : [email protected] numéro : février 2011Comité de rédactionService des affaires culturelles et de la communicationImpressionImprimerie Genevoise – 1227 CarougeJournal tiré à 13 000 exemplairesImprimé sur du papier certifi é FSC, 100 % recyclé, neutre en CO2
Concept et direction artistiquePaperplaneGraphismeYan Rubin et David Siegenthaler Crédits photosAurélien Bergot, Christian Pfahl, Carole Parodi, Diane Bouchet, Juan Carlos Hernández, Pierre-Antoine Grisoni, Samuel Rubio, Simone Oppliger, Ruth Suica, Shared Summits Photo de couverture Icônes du développement durable
18 Les brèves
21 La page centrale
4 Le vif du sujet
16 Agenda 21
12 Votre commune agit
35 Hip-hop Communes-ikation
11 Inauguration Espace Grange-Collomb
14 Zone de rencontre
11 Ça s’est passé
33
pour tout vous dire
mairiePlace du Marché 14 – 1227 CarougeTél. 022 307 89 87 – Fax 022 342 53 29Courriel : [email protected] www.carouge.chDu lundi au vendredi : 8 h – 12 h / 14 h – 17 h
état civil Place du Marché 14 – 1227 CarougeTél. 022 307 89 50 – Fax 022 307 89 79Courriel : [email protected] : 9 h – 12 h / 14 h – 16 hMardi : 9 h – 12 hMercredi : 9 h – 11 h / 12 h – 16 hJeudi – vendredi : 9 h – 12 h
travaux-voirie-environnement (tve)Route du Val-d’Arve 92 – 1227 CarougeTél. 022 307 84 84 – Fax 022 307 84 85Du lundi au vendredi : 8 h – 11 h / 14 h – 16 h
service des affaires sociales de la ville de carougeRue de la Débridée 3 – 1227 CarougeTél. 022 308 15 30 – Fax 022 308 15 31Sur rendez-vous
police municipaleRue Jacques-Dalphin 24 – 1227 CarougeTél. 022 307 89 90 – Fax 022 307 89 70Du lundi au vendredi : 8 h – 12 h / 14 h – 17 h bibliothèque de carougeBoulevard des Promenades 2 bis 1227 CarougeTél. 022 307 84 00 – Fax 022 307 84 06Courriel : [email protected] – jeudi – vendredi : 15 h – 19 hMercredi : 10 h – 12 h / 14 h – 19 hSamedi : 10 h – 12 h
biblioquartierRue de la Tambourine 3 – 1227 CarougeTél. 022 308 88 58 – Fax 022 308 88 59Courriel : [email protected] : 16 h – 19 hMercredi – samedi : 14 h – 18 hJeudi – vendredi : 16 h – 19 h
archivesPlace du Marché 14 – 1227 CarougeMardi : 14 h – 17 hMercredi : 8 h – 12 h / 14 h – 17 h
muséePlace de Sardaigne 2 – 1227 CarougeTél. 022 342 33 83 – Fax 022 342 33 81Courriel : [email protected]
SecrétariatDu lundi au vendredi : 9 h – 12 h / 14 h – 18 h
Exposition Du mardi au dimanche : 14 h – 18 h
CAROUGE EN UN COUP D’ŒIL
Octobre 2008 : deux ans déjà que Carouge a reçu le label Cité de l'énergie en présence de l'ancien conseiller fédéral Moritz Leuenber-ger. Une fi erté pour notre commune de démontrer que nous œuvrons activement pour contribuer de manière signifi cative à une utilisation durable de nos ressources énergétiques. Un label en pleine cohérence avec la notion de développement durable qui se trouve au cœur de notre programme de législature.
Il est en effet essentiel de promouvoir ce type de dévelop-pement qui ne compromet pas la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins, tout en répondant aux nôtres. Comme vous pourrez le découvrir dans Le vif du sujet, la Ville de Carouge s'est investie dans un nombre important d'actions au niveau tant des constructions, de la mobilité que de la communication pour répondre aux exigences de ce label.
Notre volonté est non seulement de poursuivre l'effort, mais de l'intensifi er pour vous, avec vous, pour le bien-être de toutes et de tous.
Nous avons également le plaisir de vous proposer une nou-veauté dans ce numéro en vous offrant un supplément broché dans les pages centrales. En effet, le Concours littéraire de la Ville de Carouge a connu cette année un nouveau souffl e et nous voulions vous le faire par-tager. N'hésitez donc pas à détacher le livret central, qui publie les textes des trois gagnants de ce concours, pour découvrir de nouveaux talents du verbe.
Une excellente lecture !
Le Conseil administratif
44
le vif du sujet
un bilan intermédiaire encourageantEn octobre 2008, la Ville de Carouge a obtenu sa certifi cation «Cité de l’énergie». Cette
dernière a ainsi rejoint les 161 villes européennes – dont 151 suisses – qui, à la fi n d’août
2008, avaient déjà obtenu leur label «Cité de l’énergie». A l’heure du bilan intermédiaire
prometteur établi par Carouge, elles sont 215 dont 208 en Suisse.
Au terme de l’audit de certifi -cation mené pour l’obtention du label, Carouge dépassait dans trois domaines la barre des 50 % d’actions réalisées nécessaires à l’obtention du label : l’organisation interne de son administration (69 %), le développe-ment territorial (68 %) et les actions de communication et de coopération (59 %). Elle obtenait un taux de 50 % pour la mobilité, de 47 % pour les bâtiments et les infrastructures de la commune, mais seulement de 35 % dans le domaine de l’approvisionne-ment énergétique. Cela s'explique
en grande partie par le fait que la Ville n'avait pas de vision globale des potentiels énergétiques sur son ter-
ritoire. Pour développer une planifi -cation énergétique effi cace, il est en effet essentiel de savoir quels sont les différents agents énergétiques à pri-vilégier, ou à éviter, en fonction des infrastructures existantes (comme les conduites à gaz ou les réseaux de chaleur à distance), mais égale-ment connaître précisément l'envi-ronnement naturel (force du vent, ensoleillement, présence de nappes phréatiques, entre autres) des diffé-rentes zones constituant le territoire communal. L’établissement d’une col-laboration étroite entre les services de
«Pour l’essentiel, ces deux
dernières années sont à
considérer comme une
phase de mise en place
des moyens permettant
de concrétiser les actions
planifi ées»
55
Le processus de lancement de plans de mobilité – qui est un des critères retenu pour que Carouge conserve son statut de «Cité de l’énergie» – a d’abord été abordé sous l’angle des déplacements du personnel communal (lire encadré page 6), avant d’être étendu aux entreprises. Jugée prioritaire par ces dernières, cette problématique a été au centre du déjeuner de lancement organisé par la commune le 23 septembre dernier, qui a enregistré une tren-taine d’inscriptions représentant plus de 50 % des employés de la zone. A cette occasion, les différentes étapes
menant à la réalisation d’un plan de mobilité inter-entreprises (PDIE) pour le secteur Carouge-Acacias a été présenté. Cette zone, très concernée
par le développement du Masterplan Praille-Acacias-Vernets, comprend environ 300 entreprises dont les plus importantes, en termes d’emplois, ont été les premières à se déclarer inté-ressées. «Le coût du diagnostic des déplacements et des propositions de mesures étant réparti entre les entre-prises, en fonction du nombre de leurs employés, leur adhésion a eu un effet d’entraînement», relève Gaëlle Haeny.
DIMINUER LE TRAFIC MOTORISÉ
INDIVIDUEL
Dans son concept, un plan de dépla-cements interentreprises vise à
l e v i f d u s u j e t
la commune et le Service cantonal de l'énergie devrait désormais permettre de combler ces lacunes.
SITUATION À MI-PARCOURS
Deux ans après sa labellisation, soit en octobre 2010, la commune
présente un bilan intermédiaire encourageant, puisqu’elle pro-gresse dans quatre des cinq domaines retenus, soit + 13 % pour la mobilité, + 7 % pour la commu-nication et la coopération, + 6 % pour l’organisation interne, + 5 %
pour l’aménagement du territoire et + 3,5 % pour l’approvisionnement énergétique et la dépollution. C’est dans le secteur de l’assainissement des bâtiments communaux que les résultats sont, avec une baisse de 3 % par rapport aux objectifs pla-nifi és, les moins bons. A noter que les critères d'exigence augmente-ront au niveau fédéral dès l'année prochaine.
«Grâce à un travail constant, précise Gaëlle Haeny, en charge de ce dossier, Carouge progresse depuis deux ans dans les 125 actions qu’elle s’est engagée à mener. Nous enregistrons ainsi, à la mi-2010, neuf actions totalement fi nalisées, 22 menées en continu et 43 en cours de réali-sation.» (Voir graphique.)
mettre en place des plans de mobilité
-4
assainissement desbâtiments communaux
approvisionnementénergétique et dépollution
aménagementdu territoire
organisationinterne
communicationet coopération
mobilité
-2 0 2 4 6 8 10 12 14
- 3 %
+3.5 %
+5 %
+6 %
+7 %
+13 %
Bilan intermédiaire de la Ville de Carouge pour l'obtention du label «Cité de l'énergie»
«Les premières mesures
prises seront celles
réunissant rapidité de
mise en œuvre et forte
adhésion des acteurs
concernés»
66
l e v i f d u s u j e t
LA COMMUNE DONNE LE TON
L‘excellent taux de retour des
questionnaires envoyés au personnel
communal (75,2 %) montre son intérêt
pour des solutions lui permettant
de se déplacer dans de meilleures
conditions. Signe d’un changement
de mentalité, le système d'écobonus
– qui a pour but de rétablir l'équité
entre les moyens de transport – est
dans l'ensemble bien perçu. Mettre à
disposition une place de stationnement,
même payante, à ses collaborateurs est
une forme d'encouragement à utiliser
la voiture. En contrepartie, la Ville de
Carouge devrait donc également offrir
des mesures pour favoriser le vélo, la
marche et les transports publics. Même
si rien n’a été encore formellement
décidé, plusieurs actions visant à aider
ceux qui seraient prêts à renoncer
à se déplacer seuls en voiture sont
envisagées. Que cela soit la possibilité
de tester pendant un mois les
transports publics, une aide fi nancière
à l’achat d’un abonnement unireso ou
l’encouragement du covoiturage pour
aller au travail.
réduire l’utilisation systématique de la voiture individuelle au profi t d’autres modes de transport, tant pour les trajets domicile-travail que les déplacements professionnels.
Dans ce but sont analysées l’acces-sibilité des sites par les différents moyens de transport, les pratiques de déplacement des collaborateurs – et leur disposition à utiliser un autre
Et celui dans lequel la progression est la moins marquée ?C’est dans le domaine de l’assai-nissement énergétique des bâti-ments communaux que nous avons quelque retard par rapport aux actions prévues. Il faut souli-gner qu’il nous a été impossible de mener à bien le bilan énergétique de nos bâtiments, faute de temps,
mais aussi parce que le logiciel Enercompta prévu à cette fi n n’a jamais été réellement opérationnel et qu’il n’a été remplacé qu’en mai dernier. L’embauche d’un archi-tecte spécifi quement affecté aux bâtiments de la commune devrait toutefois grandement améliorer la situation.
*Lire VivreCarouge de novembre 2009.
Quel bilan tirez-vous des actions menées à ce jour ?Gaëlle Haeny. Si les actions les plus modestes ont pu rapidement être mises en place, 95 % des objectifs poursuivis exigent non seulement de mener des études préalables et un inlassable travail d’information, mais également d’établir des collabora-tions avec des tiers, ce qui nécessite du temps et des moyens. Aujourd’hui, nous commençons à engranger les fruits des démarches qui ont été entre-prises. Notamment dans les domaines de la mobilité, de l’aménagement, mais aussi dans le secteur des déchets avec, par exemple, la convention passée avec l’association Partage*.
Dans quel domaine, Carouge a-t-elle enregistré ses meilleurs résultats ?C’est dans celui de la mobilité, où nous étions déjà fort bien notés, que nous avons le plus progressé. Cela tient autant à la réalisation de la zone 20 km/h dans le secteur Jacques-Dalphin et aux exten-sions projetées qu’au projet de zone piétonne prévu dans l’aménage-ment de Carouge-Est. Sans oublier les actions menées en collaboration avec GenèveRoule ou l’audit du stationnement deux-roues actuelle-ment en cours.
«Mener des actions d’envergure demande du temps»
Gaëlle Haeny, déléguée Agenda 21
interview
mode de transport que la voiture individuelle – ainsi que les conditions de fonctionnement des entreprises.
«Ce n’est que, ensuite, explique notre interlocutrice, qu’est établi en collaboration avec l’ensemble des acteurs un plan d’action mettant l’accent sur des mesures communes concrètes qui s’étaleront dans le temps, en fonction de la rapidité de leur mise en œuvre et de leur bonne acceptabilité par les personnes concernées.»
77
l e v i f d u s u j e t
Les élèves de l'école de Huamachuco, heureux d'être bien chauffés en hiver
carouge-huamachucoun exemple de solidarité énergétique
Avant le lancement de ce projet, dans le cadre du programme «Robin des Watts» de l’association Terragir en 2006 (lire encadré), les élèves péru-viens suivaient leurs cours emmitou-fl és dans des couvertures dans une salle où régnait parfois une tempéra-ture de 7 degrés. Grâce à cette action qui s’est terminée au printemps 2010, les températures mesurées dans la classe sont passées, en moyenne annuelle, de 7 à 13,5 degrés.
Aujourd’hui, cette école bénéfi -cie de panneaux photovoltaïques et d’une bonne isolation ther-mique (étanchéité du plancher qui empêche le passage de l’air et de l’humidité et isolation du faux-plafond qui retient la chaleur). La chaleur accumulée dans la serre construite le long de la façade sud
se transmet ainsi sans déperdition à l’intérieur de la salle de classe à travers les fenêtres.
En outre, le système de chauf-fage passif de l’eau, obtenu par le passage du tuyau d’arrivée d’eau dans le fond du caisson sur lequel repose la serre, permet d’alimenter en eau chaude un lavabo extérieur pendant toute l’année scolaire, amé-liorant les conditions d’hygiène des élèves.
«Maintenant, on est à
l’école en pantoufl es.
Il fait vraiment moins
froid et j’apprends
mieux»
La construction d’une serre est non seulement source de chaleur, mais son aménagement en jardin potager permet désormais aux élèves de diversifi er leur régime alimentaire. Ils y ont cultivé des salades, carottes, tomates, haricots et ont expérimenté de nouvelles recettes avec les produits qu’ils avaient eux-mêmes cultivés. Sous l’impulsion de leur professeur, ils ont même construit un petit four solaire où ils ont pu cuire des gâteaux aux carottes.
Allier chauffage et alimentation
«Des panneaux photo-
voltaïques fournissent
suffi samment d’électricité
pour remédier aux pannes
fréquentes et assurer
l’éclairage des lieux»
88
l e v i f d u s u j e t
DE CAROUGE À HUAMACHUCO
Durant les années scolaires
2006-2008, des élèves de l’Ecole
Jacques-Dalphin ont recherché et
identifi é les gisements d’économies
d’énergie permettant de réduire la
consommation de leur bâtiment.
En 2009, ils ont participé à une Journée
énergie solidaire. Durant ce laps
de temps, les utilisateurs de l’école
ont veillé à consommer un minimum
d’énergie, tout en poursuivant leurs
activités habituelles.
Les relevés des compteurs ont mesuré
l’impact de cette mobilisation qui a
permis de réduire de 43 % l’électricité
consommée ce jour-là. La Ville de
Carouge a alors décidé d’investir
symboliquement les économies
fi nancières ainsi générées dans un
projet de solidarité énergétique avec
un pays du Sud, en collaboration avec
Terragir et Terre des hommes. C’est
l’école de Huamachuco, située à 4200
mètres d’altitude, dans les Andes
péruviennes, qui en a bénéfi cié.
Une serre bienvenue pour la diversifi cation alimentaire
99
Il y a une quinzaine d’années, la Ville de Carouge a planté un arbre peu commun, le ginkgo (lire encadré), au cimetière (81 unités) et à la rue Caroline (10 unités). Tous étaient âgés d’environ 10 ans. A l’époque, cette essence était très prisée, car le ginkgo, résistant à la pollution et à la sécheresse, est particulièrement adapté au milieu urbain. Il a, en outre, l’avantage d’avoir un feuillage
offrant une variété de couleurs qui évolue au fi l des saisons, allant du gris-vert au printemps au vert clair en été, avant de virer au jaune, or et orangé en automne.
CERTAINS MÂLES N'EN ÉTAIENT PAS
Jusqu’en octobre 2008, soit lorsque les arbres ont atteint 25 ans, le ginkgo n’était qu’un bel arbre dont on savait seulement qu’il était sexué et pouvait être soit mâle, soit femelle. Les ginkgos femelles donnent à l’automne des fruits ressemblant à des petits abricots qui, en pourrissant, dégagent une
forte odeur de beurre rance. Le problème avait été contourné en ne plantant que des arbres issus de boutures mâles. Mais, comme on ne peut déterminer avec certitude le sexe de l’arbre qu’après vingt-cinq à trente ans, on s’est aperçu que certains ginkgos plantés à Carouge étaient des arbres femelles.
zoom sur...
les ginkgos femelles, des arbres aux fruits malodorants
«Après vingt-cinq à trente
ans, on s'est aperçu que
certains ginkgos plantés à
Carouge étaient des arbres
femelles»
En 2008, certains ginkgos de la rue Caroline se sont révélés être des arbres
femelles. Leurs fruits dégageant une odeur nauséabonde, une étude a été menée
pour y remédier et satisfaire les demandes des riverains incommodés.
1010
UN TEST ADN BIENVENU
Pour ceux qui n’étaient pas encore identifi ables, car trop jeunes, la science est venue au secours de Carouge. En 2009 en effet, des chercheurs ont mis au point un test génétique permettant l’iden-
tifi cation sexuelle des ginkgos à partir de leurs feuilles, quel que soit leur âge. «Effectué en avril dernier par le professeur François Lefort, enseignant au Centre de Lullier, cet examen, le seul réalisé à ce jour en Suisse, a démontré
que 36 des 81 ginkgos du cimetière étaient des arbres femelles ainsi que cinq des 10 arbres plantés rue Caroline», explique Anthony Leclerc, responsable des Parcs et promenades.
l e v i f d u s u j e t z o o m s u r. . .
LE GINKGO, UN ARBRE
PRÉHISTORIQUE
Le ginkgo appartient à une famille
d’arbres (Ginkgoaceae) qui serait
apparue il y a plus de 270 millions
d’années et existait déjà une
quarantaine de millions d’années
avant l’apparition des dinosaures.
On a dénombré huit espèces de
ginkgos, dont sept fossilisées. Une
seule, le ginkgo biloba a survécu
dans le sud-est de la Chine. De là,
il est arrivé, aux alentours du
XIIe siècle, en Corée et au Japon où
le botaniste allemand, Engelbert
Kaempfer, qui y séjourna de 1690
à 1692, le découvrit. Il en rapporta
des graines en Hollande où les
premiers ginkgos européens furent
plantés vers 1750. Avant d’essaimer
en France, au Jardin botanique de
Montpellier d’abord vers 1780, puis,
en 1795, au Jardin des plantes de
Paris. On peut d’ailleurs toujours
les y admirer. Normal pour un
arbre dont certains spécimens
remontent à plus de 2500 ans.
Comment résoudre le problème des ginkgos femelles ?Anthony Leclerc. Sachant que 50 % des arbres offerts en pépinières seront d’espèce femelle, il faut tester 80 arbres pour un remplacement partiel et 160 si l’on veut tous les replanter. Le ginkgo est en effet un arbre mutant encore méconnu. Il existe ainsi au Jardin botanique de Londres, un arbre 100 % mâle avec une branche femelle.
Comment trouver un pépiniériste ayant autant d’arbres ?C’est là que le bât blesse, car la plupart ne possèdent que quatre à 10 ginkgos. Trouver un pépinié-
riste susceptible de nous vendre 40 arbres mâles génétiquement certifi és implique qu’il en ait au moins 80 et accepte le principe du test et de son coût, identique pour un comme 80 arbres, soit environ 10 000 francs. Une pépinière industrielle allemande pourrait avoir le nombre d’arbres requis.
Quel serait alors le coût de l’opération pour Carouge ?Un ginkgo de 10 ans (non testé) revenant à 3600 francs, il faut compter, entre l’achat, l’arrachage et la replantation, environ 250 000 francs. Un peu moins de 200 000 francs avec une autre essence comme le tilleul.
«Techniquement, la solution existe. La question est de savoir si on en accepte le coût»
interview
1111
carouge officiel
inauguration offi cielleLe 1er octobre dernier, le Conseil administratif a inauguré
offi ciellement l'Espace Grange-Collomb en présence des
autorités de la Ville de Carouge et de celles des communes
environnantes.
Un nouvel espace a ouvert ses portes
Situé dans un cadre idyllique proche de la Drize, l'Espace Grange-Collomb a retrouvé une magnifi que jeunesse. Ces bâtiments entièrement réhabi-lités abritent désormais les ateliers de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique et ceux de la ZoT Compagnie, avec ses marionnettes.
Une nouvelle salle polyvalente est également à disposition pour y fêter mariages, anniversaires et autres réjouissances.
Après de nombreux rebondisse-ments*, cet espace réhabilité a pris son nouvel envol dans une ambiance festive, ponctuée d'une performance musicale de Laurin Schaub sur un instrument de musique en céramique et par une répétition publique de la ZoT Compagnie.
*Lire Carouge ! n° 41
1212
votre commune agit
hommage de la ville de carouge Le Conseil administratif aura le plaisir de vous féliciter publiquement lors de l’apéritif communal qui a lieu chaque année en janvier.
Seront saluées et valorisées les distinctions obtenues dans les domaines sportif, culturel, socio-économique, scientifi que, du droit
de la personne et du développe-ment durable, au niveau national au minimum, en première, deuxième ou troisième positions des :– habitants de Carouge,– personnes originaires de Carouge,– associations établies sur notre
commune,– entreprises carougeoises.
Nous vous prions de bien vouloir vous faire connaître en écrivant à la Mairie de Carouge, place du Marché 14, 1227 Carouge ou par [email protected]
Testés, en 2009, par les jardiniers des Parcs et promenades, les premiers bacs anthracite ont été installés dans certaines rues de Carouge, mais éga-lement, pour la saison, en bordure de terrasses, notamment celles situées dans la zone 20 km/h de la rue Jacques-Dalphin. Ils seront en nombre, à terme, dans tout le péri-mètre du Vieux-Carouge et l’ensemble des terrasses carougeoises, afi n de permettre d’uniformiser esthétique-ment leur pourtour.Ces bacs, qui sont particulièrement adaptés au concept de façade à façade (soit sans trottoir) prévu dans la
zone 20 km/h, ont par ailleurs de nombreux avantages, dans le cadre du développement durable. «Qu’ils soient bas et rectangulaires ou en vasques de 1,30 mètre de hauteur, fi xes ou déplaçables, ils peuvent en effet accueillir un plus grand volume de terre que leurs prédéces-seurs, mais comprennent surtout un système de réserve d’eau qui récupère autant l’eau de pluie que celle prove-nant de l’arrosage, tout en permettant de tempérer la terre», relève Anthony Leclerc, responsable des Parcs et promenades.Une cinquantaine de bacs de ce genre (27 fi xes et environ 20 saisonniers) ont déjà été mis en place rue Jacques-Dalphin, au bas de la rue du Temple et à certains endroits de la rue Ancienne. Ils sont destinés à rempla-cer, d’ici au printemps prochain, les 67 jardinières en béton beige instal-lées il y a environ soixante ans dans le secteur compris entre la place de l’Octroi et celle du Rondeau.
pose de nouveaux bacs à fl eursDepuis cet été, des bacs anthracite alliant esthétique et
développement durable ont fait leur apparition.
1313
Alpiniste chevronné et expéri-menté, Yvan Kojouharov faisait partie des meilleurs grimpeurs de compétition. Pour lui, «l'alpinisme n'était pas un sport, c'était devenu sa façon d'être». Malheureusement, un terrible accident survenu en 1990 lors de l'ascension du Petit-Dru mit un terme à sa carrière. «J'ai regardé au-dessus de moi, le ciel était noir de pierres et elles tombaient sur nous (…). A la suite de cet accident, je me suis retrouvé, à l'âge de 25 ans, en chaise roulante, tétraplégique.»
Malgré sa paralysie, son amour de la montagne perdure et, l'année passée, c'est entouré de 33 de ses amis et du guide de haute montagne Jean Troillet qu'il a entrepris ce défi presque utopique que la Ville de Carouge a voulu soutenir : l'ascension du Mont-Blanc; «une ascension basée sur la solidarité, l'amitié, les rêves, les valeurs et les responsabilités par-tagées, l'abnégation de toute l'équipe, afi n d'atteindre cet objectif quasi-ment impossible». Il aura fallu une
préparation de plus de trois ans et un courage exemplaire pour parvenir, après plus de quatorze heures d'effort, au sommet du Mont-Blanc.
Comme il l'explique : «J'aimerais exprimer ma sincère gratitude envers tous ceux qui ont cru en nous
et qui nous ont soutenus (…). Le 8 septembre 2009, à 16 h 17, vous étiez avec nous au sommet.»
c a r o u g e o f f i c i e l v o t r e c o m m u n e a g i t
un rêve devenu réalité Un Carougeois à mobilité réduite gravit le Mont-Blanc !
L'équipe de Shared Summits au sommet
Le 8 septembre 2009, Yvan Kojouharov a franchi le plus haut sommet des Alpes :
le Mont-Blanc (4810 m). Si cette ascension est un défi pour beaucoup d'alpinistes,
atteindre ce sommet a été un véritable exploit pour lui et ses amis. Grâce au soutien
de la Ville de Carouge, il a en effet gravi ce sommet en chaise roulante ! Récit d'une
aventure hors du commun.
1414
v o t r e c o m m u n e a g i t c a r o u g e o f f i c i e l
Le secteur Jacques-Dalphin devient la première zone
de rencontre de la Ville de Carouge.
Mise en place de la zone 20 dans le Vieux–Carouge
Bienvenue dans votre nouvelle zone de rencontre ! Inscrites dans l'esprit du développement durable et afi n de modérer le trafi c à l'intérieur des localités, ces zones ont pour objectif d'améliorer la sécurité routière et la qualité de vie des habitants.
UNE RÉGLEMENTATION FÉDÉRALE
Selon la réglementation fédérale, une zone de rencontre désigne les routes situées dans des quartiers résidentiels ou commerciaux où la vitesse est limitée à 20 km/h, pour une plus grande sécurité. Les trottoirs ont été supprimés, et les piétons sont prioritaires sur
toute l'aire de circulation, même si ce n'est pas une rue piétonne. Les voitures roulent au pas.
INFORMER LES USAGERS DE LA ROUTE
Pour que l'espace public puisse être partagé en toute sérénité, chacun doit y trouver sa place. C'est dans cet objectif qu'une vaste campagne de sensibilisation a été lancée au mois d'octobre par la Ville de Carouge ; vous avez pu découvrir une soixantaine d'orifl ammes posées dans le secteur Jacques-Dalphin rappelant à tous les usagers que le piéton y est prioritaire. La police municipale y a également mené un
travail de sensibilisation en distri-buant des papillons directement sur place. Parallèlement, une plaquette explicative a été envoyée à tous les ménages de la commune.Nous vous remercions d'en avoir pris connaissance et de suivre attentive-ment ces quelques règles pour concou-rir au succès de ces zones de ren-contre.
La patinoire publique de la Ville de Carouge ouvrira ses portes le dernier week-end de novembre jusqu’au dernier week-end de février.
De nouveaux espaces conviviaux et chaleureux seront spécialement créés à cette occasion. Des paires de patins
vous seront proposées en accès libre et vous aurez également la possibilité de vous restaurer sur place.
Des animations ponctuelles égrène-ront la saison, afi n que la patinoire publique de notre commune joue plei-nement son rôle de lieu de rencontre,
tout en favorisant l'activité sportive indispensable à notre bien-être.
L'accès à la patinoire sera évidem-ment gratuit. Vous pouvez trouver des informations complémentaires – et notamment les heures d’ouver-ture – sur www.carouge.ch
patinoire publique La place de Sardaigne sous la glace !Petits et grands pourront, une nouvelle fois, partager les
plaisirs de la glisse durant l'hiver, tout en profi tant de
nouvelles infrastructures.
1515
c a r o u g e o f f i c i e l v o t r e c o m m u n e a g i t
info chantiersLe génie civil à votre service
EN ROUTE VERS UN RÉSEAU VERT !
Depuis juin 2008, la Ville de Carouge met un place un amé-nagement cyclable pour que vous puissiez profi ter de la petite reine en toute sécurité.
Sur les 7 kilomètres initialement prévus, 6 ont déjà vu le jour. Profi tez de l'infrastructure mise en place et pédalez sereinement sur les six iti-néraires que vous pouvez découvrir sur la carte ci-dessous. Sur les diffé-rents tronçons ont été aménagés des
compléments de bandes cyclables, des surfaces colorées, des stationnements vélos ou encore des sas vélos.
– Itinéraire Promenades 1 : aménagement et complément de bandes cyclables, de surfaces colorées, de stationnement vélos et de sas vélos au
carrefour Vibert.
– Itinéraire 2 : en devenir.
– Itinéraire Veyrier 3 : aménagement de bandes cyclables dans les deux sens de la circulation.
– Itinéraire Cardinal-Mermillod 4 : aménagement de bandes cyclables, de sas vélos aux carrefours Fontenette et place de l'Octroi.
– Itinéraire Etoile 5 : aménagement de bandes cyclables dans les deux sens de la circulation du P+R Etoile au giratoire Alexandre-Gavard,
suppression de la ligne médiane sur l'entier de l'avenue et marquage de quelques pictogrammes de rappel 30 km/h.
– Itinéraire stade 6 : sur la contre-route Vibert, mise en place de pictogrammes cyclables au centre de la chaussée. Sur l'avenue Vibert,
aménagement d'une bande cyclable et de sas vélos au carrefour Promenades.
1616
agenda 21
Afi n d'encourager une mobilité rapide, économique et durable, la Ville de Carouge a le
plaisir, dans le cadre de son Agenda 21, de vous proposer plusieurs offres alléchantes !
se déplacer à petits prix !
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POUR LES MEMBRES DU TCS ET DE 220 FRANCS POUR LES NON-MEMBRES)
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(D'UNE VALEUR DE 70 FRANCS)
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Eco-Drive® est un style de conduite innovant grâce auquel on peut éco-nomiser au moins 10 % de carbu-rant, on préserve l’environnement et on se déplace de manière plus sûre. Cours en 2011 possibles.
Comment souscrire à cette offre :– du 1er au 5 novembre 2010, par
téléphone au 022 307 89 60 ou par courriel à [email protected], en indiquant vos coordonnées (nom,
prénom, adresse, téléphone et année de naissance);
– du 8 au 11 novembre 2010, en personne, à la Maison Delafontaine, rue Jacques-Dalphin 24, Salle des commis-sions, 2e étage, de 8 h à 12 h, avec une pièce d'identité.
L'offre est limitée aux 20 premiers habitants inscrits.
La Ville de Carouge vous encou-rage vivement à saisir ces offres qui contribueront également, nous en sommes convaincus, à préserver l'environnement et à fl uidifi er la cir-culation dans notre commune.
La vie actuelle exige mobilité et fl exibilité. Cela ne signifi e pas qu'il faille nécessairement avoir sa propre voiture. L'autopartage permet de disposer, 24 heures sur 24, d'une voiture en libre service, en bénéfi -ciant de tous ses avantages, sans en supporter les inconvénients fi nan-ciers. Expérimentez, vous aussi, cette nouvelle façon de conduire.
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Dalphin 24, Salle des commis-sions, 2e étage, de 8 h à 12 h, avec une pièce d'identité.
L'offre est limitée aux 20 premiers habitants inscrits.
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c a r o u g e o f f i c i e l a g e n d a 2 1
CONSEIL EN MOBILITÉ ET KIT D'ESSAI GRATUIT
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100 FRANCS DE RÉDUCTION SUR LES ABONNEMENTS ANNUELS UNIRESO !
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Pour la troisième année consécutive, la Ville de Carouge et unireso ont le plaisir de vous proposer une réduc-tion de 100 francs sur l'achat d'un abonnement annuel unireso junior, adulte ou sénior «Tout Genève».
L'offre est limitée aux 70 premières inscriptions pour les nouveaux abonnés et aux 120 premières ins-criptions pour les renouvellements. Attention ! Ceux qui ont déjà bénéfi cié de cette offre en 2009 ne seront pas prioritaires (sur liste d'attente).
L'abonnement sera valable pour une année avec une date de validité choisie avant le 11 décembre 2010.
Sont considérés comme nouveaux abonnés annuels, tous les habi-tants de Carouge ne possédant pas d'abonnement annuel en cours de validité, cinq mois précédant le
début de la validité de l'abonnement proposé, soit depuis le 11 juillet 2010. Les détenteurs actuels d'abon-nements mensuels peuvent sans restriction bénéfi cier de cette offre promotionnelle.
Pour souscrire à cette offre, il vous suffi t de vous présenter à la Maison Delafontaine, rue Jacques-Dalphin 24, Salle des commissions, 2e étage, avec une pièce d'identité, et ce, entre le 8 et le 11 novembre 2010, de 8 h à 12 h.
Il vous sera remis un bon de réduction à faire valoir dans une agence TPG (Rive, Cornavin ou Bachet) du 1er au 30 novembre 2010. Entre le 1er et 5 novembre, il sera possible de vous préinscrire sur www.carouge.ch
Afi n d’éviter la cyberexclusion, seul un tiers des inscriptions pourra se faire par ce biais.
CATÉGORIE TARIF NORMAL TARIF FORFAITAIRE
D'ABONNEMENT (JUSQU’AU 11.12.2010) DU 1er AU 11 NOVEMBRE 2010
Abonnement junior* 450 fr. 350 fr.
Abonnement adulte* 650 fr. 550 fr.
Abonnement sénior* 450 fr. 350 fr.
*Rabais non cumulable et abonnement non remboursable.
Connaissez-vous… …les «P+B», Parc + Bicyclette à Genève-Plage et à l'Etoile, permet-tant de parquer sa voiture et de sauter sur son vélo ?…les soutiens existant à l'achat d'un vélo électrique ?…les nouveaux itinéraires pour les vélos ?
La Ville de Carouge propose à ses habitants et aux personnes tra-vaillant à Carouge un entretien personnalisé gratuit, afi n de décou-
vrir leurs meilleures opportunités de déplacement.
A l'issue de cet entretien, un petit rapport et un kit d'essai correspon-dant à votre(vos) moyen(s) de trans-port à privilégier (documentation, bon d'achat pour un accessoire vélo, cart@bonus, bon pour un cours Eco-Drive, etc.) vous seront remis !
Prenez sans plus tarder contact avec le partenaire Mobilidée, pour convenir d’un lieu et d'une date de rendez-vous
qui vous siéraient le mieux.022 321 23 77 ou [email protected]
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iPhoneVous cherchez le meilleur moyen d'être au courant de tout ce qui se passe dans votre ville ? Alors, n'hésitez pas à télécharger l'application gratuite Ville de Carouge sur l'Apple Store ! Cette application est également disponible pour l'iPhone 4.
Votre page Facebook de Carouge offi ciel : un succès grandissant !Vous êtes plus de 800 internautes à aimer la page Facebook de Carouge offi ciel ! Un grand merci à vous. Mais n'oubliez pas : cette page est également la vôtre. N'hésitez pas à y inscrire vos commentaires.
Découvrez les archives de votre ville !Après avoir numérisé les procès-verbaux des délibérations municipales de Lancy-Carouge, de 1760 à 1785, la Ville de Carouge vous propose de découvrir la suite de ses archives. Un CD regroupant les délibérations municipales de Carouge de 1785 à 1792 est actuellement en vente au Musée. Ne manquez pas cette occasion de découvrir l'histoire de votre cité !
Les piscines vous informentUn tout nouveau dépliant vous attend à l'entrée de la piscine des Pervenches. Vous y trouverez un grand nombre d'informations importantes, telles que les horaires, les installations, les tarifs ou les activités. N'hésitez pas à vous servir !
les brèves
Tombes échues Les personnes ayant des parents inhumés au cimetière de Carouge en 1990, ainsi que celles possédant des concessions arrivées à terme en 2010, sont informées de leur échéance.
Les demandes de renouvelle-ment sont à adresser, par écrit, à la Mairie de Carouge,
place du Marché 14, 1227 Carouge, jusqu'au 31 janvier 2011.
Les monuments et entourages des tombes non renouvelées devront être enlevés d'ici au 1er février 2011 au plus tard. Passé ce délai, la commune en prendra possession et en disposera.
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VIDÉOSURVEILLANCE : 12 CAMÉRAS
DEMANDÉES, 17 OBTENUES
Après le débat public organisé, la veille, par la Commune et huit séances de la commission de la sécurité, la pose de caméras de surveillance – demandée par la motion du PDC du 22 janvier 2009 et soutenue par ses partenaires de l’Entente – a donné lieu à un ultime débat ainsi qu’au dépôt de six amendements. Au fi nal, la pro-position, issue de la majorité du Conseil administratif et prévoyant d’installer des caméras, amendée (rajout de cinq caméras supplé-mentaires aux 12 prévues) a été acceptée de justesse, par 15 oui, 13 non et 1 abstention pour un coût total de 425 000 francs. Un résultat obtenu grâce au soutien apporté au texte par les deux élus du Parti du travail et à l’abstention du socia-liste Pierre Baertschi.
Les différents partis s’étant exprimé de nombreuses fois sur ce sujet, les positions étaient connues. Nécessité de se doter d’un outil complémentaire aux autres mesures prises – et déjà présent dans les banques, trams et grands magasins – pour lutter non seule-ment contre le sentiment d’insé-curité, mais aussi des incivilités et infractions avérées, pour l’En-tente et l’UDC. Refus de mettre en danger des libertés fondamen-
tales avec une technologie ina-déquate, voire ineffi cace, afi n de remédier aux faits dénoncés, pour l’Alternative qui s’insurge contre une stigmatisation des jeunes et privilégie un renforcement de la police de proximité. Pour l’Alterna-tive, en théorie majoritaire, c’était plutôt un baroud d’honneur, tant le résultat du vote, bien que serré, semblait acquis d’avance.
LES AMENDEMENTS
Le groupe radical a ouvert les feux avec un amendement prévoyant l’installation de cinq caméras de vidéosurveillance supplémen-taires dans le quartier des Tours (15 oui, 13 non, 1 abstention), avant d’en rédiger un second, chiffrant le coût de sa demande (125 000 francs), qui a été accepté par 15 oui, 12 non et 2 abstentions. Les formations de l’Alternative, sans le Parti du travail, ont suivi en un déposant trois : un exigeant que, pour chaque caméra installée, un policier municipal ou un tra-vailleur hors les murs soit engagé (14 non, 10 oui, 4 abstentions) ; un autre pour limiter le fonctionne-ment des caméras entre minuit et 6 heures du matin (15 non, 9 oui, 4 abstentions) ; le dernier demandant qu’un bilan soit fait une année après leur entrée en fonction sur la base des données des infractions constatées dans
les zones fi lmées, leur comparai-son avec les statistiques établies avant la pose des caméras et le nombre de fois où il a été recouru au «défl outage» des images (15 oui contre 14 non). L’amendement des Verts exigeant que le règlement défi nissant les conditions d’utili-sation des caméras soit soumis au Conseil municipal avant leur pose a été refusé par 14 non, 13 oui et 2 abstentions.
LES ZONES COUVERTES
Si l’on excepte les cinq caméras supplémentaires votées destinées au secteur des Tours de Carouge, dont l’implantation reste encore à défi nir, les douze autres se répar-tiront de la manière suivante : soit place de l’Octroi (1), avenue Cardinal-Mermillod direction place de l’Octroi (2), avenue Cardinal-Mermillod direction rue Vautier (3), place du Marché direction rue Vautier (4), place du Marché direc-tion côté pair de la place (5), place du Marché direction côté impair de la place (6), place du Temple direction fi n de la rue Saint-Joseph (7), place du Temple direction rue Roi-Victor-Amé (8), place du Temple (9), place du Temple direc-tion début de la rue Saint-Joseph (10), Rondeau de Carouge direction route de Saint-Julien (11) et route de Saint-Julien direction Rondeau de Carouge (12).
votre conseil municipal
Conseil municipal du
16 septembre 2010
2020
v o t r e c o n s e i l m u n i c i p a l c a r o u g e o f f i c i e l
AUTRES VOTES ET DÉCISIONS PRISES
LORS DE LA SÉANCE
Dans le cadre de la procédure d’arbitrage destinée à régler le confl it opposant la Commune au Canton et aux CFF sur la question du passage du CEVA en tunnel sous le bâtiment du Service travaux voirie et envi-ronnement, plutôt qu’en tranchée couverte, le conseiller admi-nistratif et maire, Marc Nobs, a informé le Conseil municipal que l’ingénieur mandaté avait préavisé favorablement l’option du tunnel.
Le Conseil municipal a accepté, à l’unanimité et sans renvoi en commission, un crédit de 122 000 francs destiné à l’actua-
lisation du «Plan de la Ville de Carouge», en rupture de stock, à la réalisation d’une carte des mobilités ainsi qu’au développe-ment d’une signalétique harmo-nisée des bâtiments communaux. Il a de la même manière accepté la proposition du Conseil admi-nistratif de remplacer, pour un montant de 500 000 francs, un véhicule de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Carouge, âgé de trente-six ans déjà.
Le Conseil municipal a, par ailleurs, voté à l’unanimité la proposition du Conseil admi-nistratif relative à l’ouverture d’un crédit de construction de 23 millions pour la réalisation du demi-groupe scolaire de la
Vigne-Rouge situé à Grange-Collomb, non sans avoir obtenu préalablement l’implantation de jeux et d’arbres dans la cour de récréation.
Les conseillers municipaux ont également accepté, toujours à l’unanimité et sans renvoi en commission, l’acquisition de la patinoire saisonnière de 600 m2, installée ces deux dernières années à la place de Sardaigne et jusque-là louée, pour une somme de 281 000 francs, ainsi que l’octroi d’une aide extraordinaire de 20 000 francs en faveur de la Croix-Rouge pour son aide d’ur-gence aux victimes des inonda-tions au Pakistan.
PROCHAINES SÉANCES DU
CONSEIL MUNICIPAL
Les jeudis 11 novembre et
16 décembre 2010 et le jeudi
20 janvier 2011, à 18 h 30
Maison Delafontaine
Rue Jacques-Dalphin 24,
2e étage
Séances ouvertes au public
2121
zanco
q DÉTACHEZ LA PAGE CENTRALE ET CONSERVEZ LE POSTER DU RUN TO RUN !
l a p a g e c e n t r a l e
2525
la parole aux partis
Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n’engagent pas la Ville de Carouge.
STÉPHANIE LAMMAR EST LA CANDIDATE DU PARTI SOCIALISTE
CAROUGEOIS À L'ÉLECTION AU CONSEIL ADMINISTRATIF
Lors de son assemblée du 23 juin dernier, les membres du
Parti socialiste carougeois ont désigné Stéphanie Lammar,
actuelle présidente du Conseil municipal, comme candidate à
l'élection au Conseil administratif en avril 2011.
Une candidate engagée !
Agée de 31 ans, Stéphanie Lammar siège
depuis 2003 au Conseil municipal de Carouge
où elle a été brillamment réélue en 2007.
Elle en est la présidente depuis le 1er juin
2010. Elle exerce aujourd'hui la profession
d'avocate dans une étude spécialisée dans la
défense des travailleuses et des travailleurs.
Elle est donc directement confrontée aux problèmes quotidiens
que rencontre la population : litiges du travail, mobbing, licen-
ciement, accès aux assurances sociales, pénurie de logements,
résiliation de bail, loyers abusifs. Engagée en politique de longue
date, elle a été membre du comité directeur du Parti socialiste
durant huit ans et également membre du comité de l’Association
des juristes progressistes et du comité de l’Asloca. Elle est égale-
ment membre de diverses sociétés carougeoises.
Une enfant de Carouge !
Stéphanie Lammar a toujours habité la commune et est par-
ticulièrement attachée à sa ville qui a la particularité de
regrouper à la fois les enjeux d’une grande cité et une certaine
convivialité villageoise. Elle rêve d’une commune qui se
développe, tout en conservant cette atmosphère populaire et
chaleureuse. C’est la qualité de vie des Carougeoises et des
Carougeois qu’il faut conserver et améliorer. Consciente des
enjeux importants pour une ville telle que Carouge : amé-
nagement de nouveaux quartiers (Fontenette, Menuisiers,
Tambourine-Drize), implications engendrées au niveau social,
problèmes de logement, de sécurité, inquiétudes des personnes
âgées et des jeunes, elle s'engagera sans relâche au Conseil
administratif pour mettre en place une politique en faveur des
Carougeoises et Carougeois. Prenez contact avec Stéphanie Lammar via notre site
internet : www.ps-carouge.ch
Vos socialistes carougeois
q WWW.PS-CAROUGE.CH
QUEL AVENIR POUR NOTRE TAXE PROFESSIONNELLE
COMMUNALE ?
Incertain ! Pour le moins… En effet, le Conseil d’Etat, lors du
discours de législature de Saint-Pierre, confi rmait clairement
une volonté visant à faire disparaître cet impôt napoléonien à
bout de souffl e et plus du tout actuel ! Cet impôt a la particu-
larité de pénaliser l’emploi, en prévoyant la perception d’une
taxe de 10 francs par collaborateur. En période où les deman-
deurs d’emploi sont nombreux, ce n’est certainement pas la
meilleure formule. Les deux autres principaux critères pour la
taxation sont le chiffre d’affaires (et non la marge) et le loyer
payé par l’entreprise pour ses locaux.
Vous le conviendrez, ces critères ne sont plus d’actualité
et c’est certainement pour ces raisons que nous sommes le
dernier canton suisse à utiliser cette taxe professionnelle com-
munale (TPC). Financièrement, pour notre ville, nos derniers
comptes font apparaitre sur la ligne comptable «taxe profes-
sionnelle communale» un montant d’environ
17 millions, représentant 20 % des nos recettes fi scales.
Ces différents éléments nous conduisent aux conclusions
suivantes :
– Depuis 2007, l’excédent de nos comptes est à chaque fois
supérieur au montant encaissé de la TPC. En conséquence,
depuis 2007, la suppression de la TPC n’aurait en aucun cas
mis en péril les fi nances communales.
– A chaque fois que nos fi nances nous le permettent, nous
essayons, depuis le début de 2000, d’affecter notre excédent
de recettes en remboursement de notre dette communale.
Notre dette est passée de 90 millions en 1999 à 30 millions,
estimée pour la fi n de 2010.
Fort de ces constats, vous comprendrez aisément que la sup-
pression de la TPC n’aura pas de conséquences directes sur
notre budget de fonctionnement. En conclusion, nous consi-
dérons que cette taxe peut raisonnablement disparaître.
Toutefois, il est évident qu’une discussion doit avoir lieu pour
savoir comment tout ou partie de ces recettes devra être
compensée.
L’association radicale de Carouge
q WWW.RADICAL-CAROUGE.CH
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Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n’engagent pas la Ville de Carouge.
l a p a r o l e a u x p a r t i s
VERS UNE ÉCONOMIE RESPONSABLE
L'essor que connaît actuellement l’économie sociale et solidaire prouve qu’il est possible de concilier une démarche entrepreneuriale avec une responsabilité sociale et écologique. Selon le dernier recensement publié en septembre 20101, elle représente déjà 10 % des emplois à Genève et possède un potentiel très promet-teur. Il ne s'agit donc pas d'une lubie verte, mais bien d'une nouvelle forme d'organisation économique qui permet de réconcilier nos valeurs humanistes héritées des Lumières avec un système économique respectueux de la libre entreprise.
Car elle a pour caractéristique de placer l'être humain au centre de ses initiatives et de ses pratiques écono-miques. Elle repose sur des dynamiques participa-tives et démocratiques basées sur le respect de critères éthiques, sociaux et écologiques. Ses activités combi-nent l'engagement social à l'initiative économique.
L’économie sociale et solidaire est déjà bien présente à Carouge où de nombreux commerçants et entrepre-neurs ont fait le choix d’un engagement économique durable. Qu'il s'agisse d’entreprises classiques, de coopératives, de fondations ou encore d’associations, nous devons soutenir leur engagement.
C’est pourquoi Les Verts souhaitent que la Ville de Carouge attribue en priorité des mandats aux entre-prises ayant fait le choix de la responsabilité sociale et écologique, tout en encourageant l’installation et le maintien de commerces de proximité.
Nicolas Walder
q WWW.VERTS-CAROUGE.CH
MIRSE VINI NË CAROUGE !
BIENVENUE CHEZ NOUS !
Vous êtes venus pour travailler, fuir la guerre en Kosovo, essayer de vivre mieux : bienvenue chez nous ! Dibran, Xénète, Musa, Nazife : nous sommes fi ers de vous compter (tout bientôt) parmi nos nouveaux citoyens carougeois. Un simple papier, un permis B, vous permet maintenant de circuler, de chasser vos angoisses et vos peurs quotidiennes, de construire une vie digne de ce nom. Les pizzas servies par Musa n’ont plus le goût de l’angoisse : elles sentent bon le Kosovo, la tomate, les champignons et le bonheur. Demandez les nouvelles pizzas Selimi ! Elles sont simplement délicieuses.Nazife reprend le chemin de Camarada pour perfection-ner son français et chercher du travail. Et Dibran ainsi que Xénète celui de l’Ecole des Pervenches avec fi erté et sérénité : ils ressemblent main-
tenant à tous les autres écoliers du quartier.Le parcours, pour vous accueillir a été long et extraor-dinaire. Il a fallu dénoncer, déjouer des lois iniques et scélérates qui vous
refusaient. Il a fallu se mobilier, s’indigner, pétitionner, ameuter la presse, les autorités communales, cantonales et fédérales : toutes se sont indignées, et la Confédération a reculé.«Après vingt ans, il devrait y avoir prescription.» «Il travaille ici depuis vingt ans, paie ses impôts, parle le français, la famille est intégrée, c’est absurde de les renvoyer», répondait la population indignée.Oui, c’était absurde de les renvoyer ! Oui, il faut changer ces lois blochériennes ! Bravo et merci à celles et ceux qui ont signé pour les Selimi, ont lutté avec eux, à celles et ceux qui n’accepteront jamais l’inacceptable !Et que cet élan de solidarité ne s’arrête jamais !Personne n’est illégal !
Henriette Stebler
q WWW.AGT-CAROUGE.CH
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l a p a r o l e a u x p a r t i s
CAROUGE MARTYRISÉ... MAIS CAROUGE BIENTÔT LIBÉRÉ !!!Notre belle ville, transformée en un affreux bourbier, dont le
résultat est presque pire que le chantier lui-même !
La suppression des trottoirs est une hérésie en soi ou inter-
dire totalement les véhicules au centre, sans aucun passe-
droit, pas comme les rues Basses devenues un vrai parking à
ciel ouvert, et vous verrez les clients quitter les lieux suivis de
près par les commerçants. C'est ce qui arrive quand on fait les
choses à moitié, à moins d'améliorer les TPG, ce qui est loin
d'être gagné, vu le pain qu'ils ont sur la planche.
Sous prétexte de faire de notre commune la reine de la
mobilité, on crée de véritables pièges à enfants. Car, même à
20 km/h, un véhicule d'une tonne sur un bambin de 25 kg, on
connaît d'avance le bilan !
Peindre des lignes par terre... en voilà une idée qu'elle est pas
bonne ! Les voitures ne sont pas foutues de se garer dedans
quand les rues sont nettes, attendez les feuilles mortes suivies
par la neige, et, que très rapidement, les pneus transforment
ces traits de peinture blanche en traces grisâtres et noires,
pour qu'enfi n, le parking sauvage reprenne de plus belle !
Que dire encore de ces horribles potences noires et sinistres
qui affublent la place de la raie manta, elle-même «cimetièri-
sée» par cette stèle tombale, cernée de gravier qui, collé aux
godasses, détruit les parquets carougeois, sans oublier le côté
«verdure» où certains arbres crèvent, faute d'avoir l'impression
d'être dans la nature ! Pour rire, on dit qu'il faut construire les
villes à la campagne, mais, là, on bétonne le peu de verdure
restante pour la planter dans des immondes «pots» de béton
gris. On parle de l'entretien ? Euh… non, non !
Rappelons que le massacre a commencé par la rue de la
Débridée où non seulement les trottoirs mesurent 10 mètres de
large et où les bus TPG ne peuvent pas se croiser !
Il y a tellement à dire et surtout à faire...
Ne restez pas sur le quai... prenez le train UDC, venez vous
exprimer à nos côtés et faire entendre vos voix. Adhérer à
l'UDC Carouge, c'est redonner la parole aux citoyens. C'est
montrer aux autorités en place qu'on ne peut pas tout se
permettre.
Envoyez vos coordonnées à UDC Carouge, case postale 1567,
1227 Carouge, ou par courriel à [email protected].
Réponse assurée, paroles entendues.
Michel Baud, président
q WWW.UDC-GE.CH
Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n’engagent pas la Ville de Carouge.
LA VIDÉOSURVEILLANCE
Enfi n, après plus de dix-huit mois de palabres, les Carougeoises et les Carougeois ont enfi n une vidéosur-veillance. Il aura fallu toute la pugnacité et la persé-vérance de notre conseiller administratif, Jean-Pierre Aebi, pour que Carouge se dote des moyens nécessaires, permettant de lutter contre les incivilités qui empoi-sonnent la vie de nos concitoyens. L’Alternative, ayant usé et abusé de tous les moyens démocratiques mis à sa disposition, n’aura pas réussi à faire capoter le projet. Elle, qui se dit toujours à l’écoute des préoccupations des habitants, aura, cette fois, fait la sourde oreille. Il y a bien eu un sursaut des élus du Parti du travail pour seconder la droite carougeoise, mais que dire des socia-listes, gênés aux entournures, avec leurs valses-hési-tations, d’A Gauche toute ! et, surtout, des Verts qui, toujours prompts à mettre en avant la sécurité pour vider Carouge de ses automobiles, ferment les yeux lorsqu’il s’agit de parler de sécurité tout court. En effet, se faire agresser physiquement ou par les nuisances sonores, risquer de périr dans un incendie volontaire, sont autant de faits qui, non seulement entretiennent le sentiment d’insécurité, mais encore mettent en danger la vie de nos concitoyens. Cela les libéraux, en parti-culier, et toute la droite carougeoise unie pour l’occa-sion, en général, l’ont heureusement compris : il suffi sait d’être à l’écoute des habitants pour se rendre compte du ras-le-bol général ou de venir assister aux deux débats publics qui ont permis à la population d’expri-mer son désarroi face aux incivilités qui vont croissant dans notre ville. Contrairement aux propos fallacieux de la gauche carougeoise, nous ne voulons pas cibler les jeunes, mais, au contraire, traquer tous les désordres qui empoisonnent notre quotidien, cela afi n de per-mettre aux gens civilisés de se côtoyer librement et en toute sécurité, comme c’était le cas il n’y a pas si long-temps dans notre commune. D’ailleurs, les jeunes l’ont bien compris, puisque, a contrario de l’Alternative, la vidéosurveillance ne les inquiète pas, pas plus qu’elle n’inquiète les libéraux qui sont convaincus que c’est le seul moyen de redonner une certaine liberté aux per-sonnes, tout en leur assurant la sécurité, et non pas de lui en enlever, comme le prétendent certains.
q WWW.LIBERAL-CAROUGE.CH
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L'exposition Trésors de la faïence fi ne, en 2007, explorait les débuts de la manufacture de faïence carougeoise, au tout début du XIXe siècle. Quatre-vingts ans plus tard, la faïencerie fonc-tionne toujours et appartient encore à la famille Baylon, qui l'a dirigée plusieurs générations durant. Mais, en 1880, l'entre-prise change de mains. Elle est
rachetée par Honoré Picolas, issu d'une famille de faïenciers, dont le grand-père fut l'un des premiers ouvriers de Baylon. Associé tout d'abord et brièvement à Jacques Neuschwander, il trouve ensuite
en Charles Degrange un associé dynamique et entreprenant. Attiré par la politique (il sera maire et député au Grand Conseil), Picolas quitte la direction de la faïence-rie en 1885, laissant les rênes à Charles Degrange qui la fera pros-pérer et entrer dans l'ère moderne. Mais atteint dans sa santé, il sera contraint de cesser ses activités à la fi n de l'année 1903. Durant cette vingtaine d'années, la faïencerie élargit sa produc-tion et renouvelle les décors. Si les services de table et les services de toilette constituent toujours l'essentiel, ils portent mainte-nant de jolis motifs imprimés en couleurs, de fl eurs et d'oiseaux. On assiste à l'apparition des assiettes commémoratives et publicitaires et, surtout, à celle des grands panneaux peints de bouquets ou de paysages, très admirés lors de l'Exposition nationale suisse de Genève en 1896 et qui portèrent la renommée de la manufacture carougeoise bien au-delà des fron-tières suisses.
Les manufactures de faïence Picolas et Degrange – entre tradition et modernité (1880-1903)
MUSÉE DE CAROUGE
Place de Sardaigne 2
1227 Carouge
022 342 33 83
www.carouge.ch
Entrée libre
Du mardi au dimanche : 14 h – 18 h
(lundi fermé et du 24 décembre 2010
au 3 janvier 2011)
zone de culture
Exposition du 23 novembre 2010
au 6 février 2011
Visites commentées
publiques et gratuites
les jeudis 9 décembre 2010 et
13 janvier 2011, 18 h 30
Ateliers pour enfants
Mercredi 15 décembre, 14 h – 15 h 30,
et mercredi 22 décembre, 10 h – 11 h 30,
sur inscription
2929
CHARLOTTE MÜLLER PERRIER, VINCENT
GAY-BALMAZ, MARCELO GIANNINI,
QUATUOR SINE NOMINE, CATHERINE ROY
Programme
Jean-Sébastien BachConcerto pour hautbois, cordes et basse continue en la majeur BWV 1055(allegro) – larghetto – allegro ma non tantoConcerto pour clavecin et cordes en ré mineur BWV 1052
Allegro – adagio – allegroCantate BWV 202 : Weichet nur, betrübte Schatten pour soprano, hautbois, cordes et basse continue
Dimanche 14 novembre, 17 h
Temple de Carouge
concerts d'automne 2010QUATUOR SCHUMANN Programme
Gabriel FauréQuatuor pour piano et cordes en sol mineur, op. 45.Allegro molto moderato – allegro molto – adagio non troppo – allegro moltoJohannes Brahms Quatuor pour piano et cordes en la majeur, op. 26
Allegro non troppo – poco adagio – scherzo poco allegro – fi nale allegro
Dimanche 7 novembre, 17 h
Temple de Carouge
LA SOCIÉTÉ DE CHANT SACRÉ DE
GENÈVE ET L'ENSEMBLE INSTRUMENTAL
LES VIOLONS DE LA REINE
Programme
Antoine BlanchardPsaume 127 Beati omnes mis en musique à grand chœur avec symphoniePeter CorneliusRequiem, poème de Fr. Hebbel, pour chœur et orchestreFrançois MartinCantate Domino (ps. 97,) motet à
grand chœur et symphonieJean-Sébastien BachCantate BWV 102 «Herr, Deine Augen sehen nach dem Glauben» pour le 10e dimanche après la Trinité
Dimanche 21 novembre, 17 h
Eglise Sainte-Croix
CONCERT DES LAURÉATS 2009 ET 2010
DE LA BOURSE MARESCOTTI-VILLE DE
CAROUGE
Programme
Timothée Botbol, violoncellisteBrahms – Sonate en mi mineur pour violoncelle et piano, opus 38 Gilles Grimaître, pianisteAndré-François Marescotti – Variations sur un thème de J.-J. Rousseau
Sergueï Prokofi ev – Sonate N° 3Delphine Klockner, chanteuseGiulio Caccini – AmarilliGirolamo Frescobaldi – Canto in stile recitativoHenry Purcell – Music for a whileCharles Gounod – Au rossignolWolfgang Amadeus Mozart – Als LuiseWolfgang Amadeus Mozart – Die BriefeWolfgang Amadeus Mozart – Air de Despina
Zéphyrin Rey-Bellet, violoncellisteSergei RachmaninovSonate pour violoncelle et piano en sol mineur, opus 19Allegro moderato – allegro scherzando – andante
Dimanche 28 novembre, 17 h
Temple de Carouge
3030
z o n e d e c u l t u r e
La restauration des façades, puis du carillon de ce monument fédéral qu'est l'église-patrimoine Sainte-Croix, en à peine une décennie, va largement au-delà d'une apparte-nance confessionnelle, de ses com-posantes, des traditions spirituelles. Pour être de participation majeure à la vie culturelle de la Ville de Carouge, du canton. Et bien au-delà.
La renaissance des orgues histo-riques participe de cet élan. Son histoire mouvementée, attestée dès le début du XIXe siècle, aboutit
aujourd'hui en un joyau d'impor-tance pour le monde musical.
Alliant tradition mécanique ances-trale et modernité dans la conduite de ses 34 jeux. Après des années de dégradation faisant craindre, un temps, sa disparition.
Vif merci pour les aides matérielles de la Fondation Hans Wilsdorf, la Loterie romande, la Banque Pictet & Cie. Sans oublier la Confédération, le canton de Genève, la Ville de Carouge. Et d'autres générosités tous azimuts, conseils avisés, encouragements.
Puissent ces orgues ainsi rétablies en leurs qualités artistiques recon-nues chanter reconnaissance vraie envers ces contributions, anonymes ou non, essentielles à sa réhabilita-tion tant attendue.
Pour la commission des orguesAlex Niering, pilotage de l'œuvre
Renaissance des orgues historiques de l'Eglise Sainte-Croix
INAUGURATION
Dimanche 28 novembre, 10 h,
inauguration des orgues. Avec la
participation du cardinal Georges
Cottier, de Carouge. Un apéritif
suivra la célébration.
Concerts
Les dimanches, à 17 h,
église Sainte-Croix, entrée gratuite
28 novembre
Catherine Gremaud-Babel,
organiste titulaire des orgues de
Sainte-Croix
5 décembre
François Delor, organiste titulaire de
la cathédrale Saint-Pierre
12 décembre
Macelo Giannini, organiste titulaire
du temple protestant de Carouge
19 décembre
Lionel Rogg, éminent organiste
Un livre exhaustif sur les orgues de
Sainte-Croix, avec les nombreuses
illustrations et références à l'histoire
même de Carouge, sera proposé sur
place.
La restauration de l'orgue de l'église de Sainte-Croix
n'aurait pu être possible sans le soutien de la Ville de
Carouge et de ses autres généreux donateurs.
3131
z o n e d e c u l t u r e
la zot compagnie lance sa nouvelle saison dans le nouvel Espace Grange-Collomb !
HIPPOLYTE VEUT LA LUNE
De retour d’un long périple autour de la Terre, le prince Hippolyte déclare à son père, non sans fougue, vouloir aller sur la Lune. Fichtre ! La Lune. Que peut-il bien y avoir
sur la Lune, qui provoque chez un homme un tel engouement ? L’amour d’une belle princesse, pardi ! Incrédule, le roi Pomodor refuse cette nouvelle escapade insensée. Le prince a bien assez voyagé. A son tour d’être roi, maintenant !Amoureux fou, Hippolyte présente alors à son père un argument de taille et de choc… Contre toute attente, le roi est conquis. Il cède. Mieux encore, il fera lui aussi le voyage. Mais comment s’y prendre pour rejoindre les étoiles ?
En ce XIXe siècle, on a certes déjà inventé la machine à vapeur qui roule, mais rien encore qui vole. Qu’importe ! Le savant Méthode
devra mettre au point un engin capable de franchir le ciel et d’alunir. Telle est la volonté du roi !
Vient le jour où les royaux voyageurs s’envolent à bord d’une bien étrange machine à voyager dans l’espace. Commence alors, pour eux, une folle aventure interstellaire…
Du 5 novembre au 6 décembre 2010
Spectacle pour marionnettes à fi ls longsTemps de concentration : 1 fois 45 minutes et 1 fois 30 minutes; un entracteReprésentations samedi, 17 h, dimanche, 11 h et 15 h, et un mercredi sur deux, 15 h.
INFORMATIONS PRATIQUES
Zot Compagnie
Espace Grange-Collomb
Chemin de Grange-Collomb 38
Tram 12, 13, 14, arrêt De-Staël
022 343 96 96
www.zot-compagnie.ch
LE CARNAVAL DES ANIMAUX
Une cheffe d’orchestre – peut-être un peu étrange, vous voilà prévenus – vous accueille et vous propose une promenade – peut-être un peu étrange, vous voilà prévenus – à travers la fantaisie musicale imaginée et composée par Camille Saint-Saëns.
Installez-vous confortablement et écoutez…Vous entendez les chants des oiseaux ?Celui du coucou au fond des bois ?Le rugissement des lions ?Le cocorico du coq ?Les glouglous des poissons ?
Ça y est : la visite a commencé. L’orchestre, les animaux sont prêts, la cheffe d’orchestre lève sa baguette et… il ne manque plus que vous !
Du 29 janvier au 27 février 2011
En reprise exceptionnelleSpectacle pour marionnettes à fi ls longs et masquesTemps de concentration : 45 minutes; sans entracteReprésentations samedi, 15 h et 17 h, dimanche, 11 h et 15 h, et un mercredi sur deux, 14 h 30 et 16 h 30.
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z o n e d e c u l t u r e
LA MOUFLE ET COMPAGNIE
Spectacle pour les tout-petits
C'est l’histoire d’une souris. C’est l’histoire d’une souris perdue. C’est l’histoire d’une souris perdue qui trouve un abri, et c’est fi ni ! Comment ça, fi ni ? Mais, pour qu’il y ait une histoire, il faut qu’il y ait un mais...
Attention, places limitées pour cette animation : réser-vation au 022 307 84 01 (entre 15 h et 19 h) ou par courriel: [email protected]
SAMEDI 6 NOVEMBRE 2010
15 H 30 ET 17 H
– Par Catherine Gaillard et Béatrice Graf– Dès 2 ans
La Bibliothèque de Carouge a le plaisir de vous annoncer les prochains
spectacles destinés au jeune public. Dorénavant, les animations auront lieu
à l'Espace Grosselin (rue Jacques-Grosselin 31).
animations jeune public
PREMIERS FLOCONS...
CHUT ! BIENTÔT NOËL...
Contes de Noël
Contes, comptines et jeux de doigts pour chanter l’hiver et attendre Noël, bien emmitoufl és dans un cache-nez.
MERCREDI 15 DÉCEMBRE 2010
14 H 30
– Par Claire Parma– Dès 3 ans
ROUGNOUGNOU EN ROUTE POUR
L'AVENTURE !
Spectacle de marionnettes
Rougnougnou est un petit chaton qui rêve de s'évader de la ferme pour découvrir le monde, mais sa maman pense qu'il est encore trop jeune pour s'aventurer au-delà du portail de la ferme. Un soir, pourtant, sa curiosité le pousse à désobéir...
MERCREDI 19 JANVIER 2011
14 H 30
– Par la Compagnie des 10 doigts– Dès 3 ans
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z o n e d e c u l t u r e
INFORMATIONS PRATIQUESPAROLES D'OISEAU
Spectacle musical
C'est un petit oiseau, si petit qu'il se faufi le entre les cordes d'une harpe, entre les lignes, entre les mots. Son épopée le conduit d'instants de gloire en situations périlleuses. Echappera-t-il à la casserole ?
MERCREDI 26 JANVIER 2011
14 H 30
– Par la Compagnie ContaCordes– Julie Sicre à la harpe et aux percussions– Claire Heuwekemeijer aux histoires– Dès 5 ans
Tout le programme 2010-2011
est disponible sur
www.bibliotheque-carouge.ch
Animations gratuites
Sauf mention spéciale, il n'est pas
nécessaire de réserver.
Nous attirons votre attention sur le
fait que les enfants non accompagnés
ou plus jeunes que l’âge indiqué ne
seront pas admis, de même que les
retardataires, afi n de ne gêner ni les
spectateurs ni les artistes. Nous vous
remercions de votre compréhension !
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z o n e d e c u l t u r e
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
« DES PARENTS ET DES LIVRES»
Beaucoup de parents se posent une multitude de questions concernant l'apprentissage de la lecture. Venez à la rencontre d'autres parents pour échanger et trouver des réponses.
Le tout parsemé d’histoires propo-sées par l’intervenante, Nathalie Athlan. Chacun est libre de parti-ciper au nombre de soirées souhai-tées. Une occasion de rencontrer d’autres parents, de s’étonner, de réfl échir et… de rire.
Calendrier
Jeudi 25 novembre 2010,20 h 30 – 21 h 30Jeudi 27 janvier 2011, 20 h 30 – 21 h 30Jeudi 31 mars 2011, 20 h 30 – 21 h 30
Entrée libre. Accueil dès 20 h 15.Chaque rencontre sera suivie d'une verrée.
Lieu
Bibliothèque de Carouge, boulevard des Promenades 2bis
Renseignements
Nathalie Brönnimann022 307 84 [email protected] www.bibliotheque-carouge.ch
né pour lire... à la Bibliothèque de Carouge !
cinémabio
RENDEZ-VOUS NÉ POUR LIRE
La Bibliothèque propose toujours les
animations d'éveil au livre issues du
projet «Né pour lire». Des rendez-vous
de plaisir et de tendresse à partager
avec votre enfant autour des albums
illustrés mis à votre disposition.
Prochaines rencontres à la
Bibliothèque
Samedi 20 novembre 2010, 16 h – 16 h 45
Vendredi 10 décembre 2010, 10 h – 10 h 45
Samedi 22 janvier 2011, 16 h – 16 h 45
Lieu
Bibliothèque de Carouge, boulevard
des Promenades 2bis
Informations pratiques
Entrée libre
Table à langer à disposition
Pour tout savoir sur
ce projet national
www.nepourlire.ch
on
Envie de regarder un bon fi lm ? Le Cinéma Bio vous propose un pro-gramme varié, adapté à tous les âges. Que vous soyez plutôt «Ciné Sénior» ou «Ciné Prim's», retrouvez dans l'en-cadré tous les fi lms à l'affi che de ces trois prochains mois !
PROGRAMME
Ciné Prim's
Séances à 10 h 30
13 novembre
Viva Cuba, de Juan Carlos Cremata.
27 novembre
Rue Cases-Nègres, de Euzhan Palcy.
11 décembre
Bee Movie Drôle d'abeille, de Simon
J. Smith.
15 janvier
Le cirque, de Charlie Chaplin.
29 janvier
Deux frères, de Jean-Jacques Annaud.
Ciné Sénior
Séances à 14 h
18 novembre
Le petit Nicolas, de Laurent Tirard.
9 décembre
Le concert, de Radu Mihaileanu.
20 janvier
Le hérisson, de Mona Achache.
3535
12e festival hip-hopEn partenariat avec la Ville de Carouge, c'est Plan-les-Ouates qui, cette année, vous invite à décou-vrir de nombreux artistes, dont sa tête d'affi che Youssoupha, rappeur expert de la rime française ! Ce festival est également l'occasion, pour tout un chacun, de découvrir, dans le cadre des ateliers, la danse, le djing ainsi que l'écriture.
PROGRAMMATION
– Youssoupha / France / rap– M.A.M (Terrorisme Mouvement) /
Suisse / rap– Madness Project Feat. Aurélie Djee,
Eriah, Fayc, Ikar, Mr. Bill & DJ Madfunk / Suisse / rap
– «Le Vynile C'était Mieux Avant Show !» par DJ Mesk & DJ SKD
– K-Unique / Suisse / danse– Bryan & Mehdi Pop / Suisse / danse
– Vainqueur du Tremplin Rap– Plan-les-Ouates «New Talents»– Présentation Daz-Ini / France
PHOTOGRAPHIES DE PLATEAU AU
THÉÂTRE DE CAROUGE
Exposition du 15 octobre au 30 novembre 2010Hall du Théâtre de CarougeLundi au vendredi, 10 h – 17 h. Samedi 10 h – 14 h.
Simone Oppliger, photographeBernard Campiche, éditeur
Venez nombreux au
Festival hip-hop
Communes-ikation ce
samedi 20 novembre 2010 !
INFORMATIONS PRATIQUES
12 h - 17 h Ateliers
17 h - 22 h Concerts
Infos & billets
www.communes-ikation.com
Lieu
Salle communale de Plan-les-
Ouates, place des Aviateurs
photos théâtre de Carouge
Youssoupha, rappeur français et tête d'affi che
de cette 12e édition
z o n e d e c u l t u r e
3636
z o n e d e c u l t u r e
grand concours de peinture et de technique mixte 2011
la lyre de carouge
Dans le cadre de son exposition annuelle, du 12 au 20 mars 2011, à la Salle des fêtes, et avec le soutien de la Ville de Carouge, la Palette Carougeoise organise un grand concours de peinture et de technique mixte sur le thème du cirque. Ce concours est ouvert à tous !
Lorsque le pâle soleil d’hiver éclai-rera timidement vos courtes journées, que, emmitoufl és dans des bonnets, écharpes et mitaines, vous affronterez gelées, bise et premiers fl ocons, venez réchauffer vos cœurs aux sons des voix de La Lyre de Carouge qui inter-prétera, à 3, 4 et 5 voix, des chants de la Nativité, anciens et contemporains, empruntés au patrimoine musical de différents pays. Sandrina Palomera
INFORMATIONS PRATIQUES
Délai des inscriptions
30 janvier 2011
Prix
40 francs
Dépôts des œuvres
lundi 28 février
www.palettecarougeoise.chq RETROUVEZ LE RÈGLEMENT DU CONCOURS DANS SA TOTALITÉ SUR WWW.CAROUGE.CH
CONCERTS
Samedi 18 décembre, à 16 h
Eglise Sainte-Croix, Carouge
Contact
Sandrina Palomera,
vice-présidente de
La Lyre de Carouge
079 607 38 09
3737
se chauffer à carougeentre 1917 et 1919
Si la Confédération a été épargnée par les affres directes de la Première Guerre mondiale, il n'est pas moins vrai que la Suisse a été confrontée à de nombreuses restrictions. Nous avions vu (VivreCarouge N° 27) que le manque de charbon et de coke avait été à l'ori-gine du début de l'éclairage électrique de nos rues. La même pénurie de com-bustible – charbon et bois – est la cause de la réapparition de la tourbe comme matière première pour le chauffage des habitations.
Des wagons entiers de tourbe malaxée en provenance de Bavois (plaine de l'Orbe) chargés à Chavornay arrivent à Carouge. Transitant par Cornavin, les wagons sont mis sur des châssis adaptés aux voies étroites de nos trams, puis ils sont acheminés à Carouge, de préférence au Rondeau. Les anciens se souviennent d'avoir vu, dans les rues du Vieux-Carouge actuel, des wagons CFF de grands gabarits.
Le manque de combustible fait donc cruellement défaut et les autorités cantonales, dans un Arrêté, daté du 4 décembre 1917, encouragent les municipalités à prendre des mesures permettant de «couper plus de bois
que n'en prévoit le plan d'aménage-ment». Les craintes se manifestent. La rumeur parle d'abattre les arbres de la Promenade. Aussitôt, une pétition circule demandant aux autorités carougeoises «d'assurer la conserva-tion intégrale de cette merveilleuse avenue, par tous les moyens possibles et, en particulier, par l'étude préalable de ses abords, tout en tenant compte de la transformation futur du quartier l'environnant. L'intérêt que représente à tous égards cette promenade mérite une étude spéciale (…).» Lancée par la Section genevoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses, le 11 février 1918, par son pré-sident, Alexandre Perrier, et son vice-secrétaire, Alexandre Mairet, cette pétition permettra de sauvegarder le boulevard des Promenades.
Dominique Zumkeller, archiviste
Voir Archives communales de Carouge
Dossiers :1406/G 3 ; 1566/F8 ; 1568/G 3
L'été caniculaire russe nous a rappelé que la tourbe brûle bien. Même si son pouvoir
calorifi que n'est pas des meilleurs, il n'empêche que, pendant des siècles, la tourbe a été
utilisée comme combustible, à Carouge comme ailleurs.
Les Promenades à la Belle-Epoque
toute une histoire
3838
Pour préparer la fête, un atelier de création de photophores et de lanternes est ouvert à toutes les familles carougeoises et d'ailleurs. Nous vous accueillons le samedi 4 décembre, de 14 h à 18 h à la Maison de Quartier.
L'Espace de vie enfantine des Grands-Hutins, en collaboration avec la Maison de Quartier de Carouge, propose de vous retrouver le mercredi 8 décembre et d'illuminer ensemble l'obscurité de l'hiver avec des photophores et des lanternes.
décembre s'illumine aux Grands-Hutins Cette année, la traditionnelle Fête des lumières prend
une nouvelle forme et se déroulera sur la place des
Grands-Hutins le 8 décembre 2010, de 17 h 30 à 18 h 30.
à carouge, ça bouge
PROGRAMME
Mercredi 8 décembre
15 h Conte musical africain par
Kara, artiste sénégalais,
et le conteur Yann Diop.
Ce projet est une rencontre entre
les contes, le Khalam, et les chants
traditionnels wolofs et peuls du
Sénégal. A travers ce spectacle,
nous découvrons des personnages
comme Leuk le lièvre, Boukki la
hyène ou encore Mbott le crapaud,
sans oublier Sékou le guerrier,
Adamou le berger et un jeune
épervier impatient.
Prix unique : 8 francs
Tout public : dès 6 ans
17 h 30 Fête des lumières sur
la place des Grands-Hutins.
Vous êtes invités à apporter vos
créations pour illuminer la nuit de
l'hiver !
18 h Spectacle de rue avec
l'Association Balistique : échassiers,
cracheurs de feu et musiciens
illumineront les yeux de chacun.
Puis, une soupe, du pain et du
fromage réchaufferont les ventres.
3939
à c a r o u g e , ç a b o u g e
STAGE DE POTERIE N°1
ados/adultes
5 - 6 novembre
Stage sur le thème des boîtes. Elles seront réalisées avec la technique des plaques et deux tours seront mis à la disposition des initiés.
Ecole de la Tambourine
dès 16 ans, 165 francs
vendredi 5 novembre
18 h 30 – 20 h 30
samedi 6 novembre
9 h 30 – 12 h et 13 h – 17 h 30
STAGE DE LAINE FEUTRÉE
13 - 20 - 27 novembre
Que vous soyez débutants ou que vous ayez une pratique confi rmée, vous êtes les bienvenus à ce stage où vous réaliserez des fl eurs, des sacs et des bijoux.
MQC
dès 8 ans, 135 francs
9 h – 12 h
Peut-être aurons-nous la chance de croiser le père Noël à la MQC...
NOËL DE LA MAISON DE QUARTIER
Vendredi 17 décembre
L’équipe de la MQC vous accueille pour fêter, avec un peu d’avance, la soirée de Noël. Musique, petite restauration et amusement garantis !
MQC
Tout public
17 h 30 – 18 h 30
Plus d'infos sur notre site internet ou par téléphone.
NOVEMBRE: COUP DE PROJECTEUR SUR LES STAGES
PLAN D'ACCÈS
INFORMATIONS PRATIQUES
MAISON DE QUARTIER DE CAROUGE
Rue de la Tambourine 3
1227 Carouge
Tél. 022 308 88 50 – Fax 022 308 88 51
www.mq-carouge.ch
Du lundi au vendredi : 8 h – 12 h et
13 h 30 – 18 h
ERRATUM
Dans l'édition précédente de votre
journal, nous avons omis de vous
annoncer que le grand troc du samedi 6
novembre, proposé par les associations
de parents d’élèves des écoles
Jacques-Dalphin, des Pervenches et
de Montfalcon, de la Tambourine et
l’Association pour l’accueil familial GSO,
a bien lieu aux Halles de la Fonderie,
avenue Cardinal-Mermillod 17-19 à
Carouge.
Vous noterez également que la réception
des articles se fait le vendredi 5
novembre, de 16 h 30 à 19 h. Merci de
votre compréhension.
4040
à c a r o u g e , ç a b o u g e
une invitation à l'évasion20 e Nuit du conte en Suisse, vendredi 12 novembre
De nos jours, on pense souvent que les contes s'adressent en priorité aux enfants. Il n'en est rien. Chacun reçoit les contes au stade où il en est et avec sa propre com-préhension. Ils touchent en effet des sentiments fondamentaux
(jalousie, sentiment d'infériorité, envie de se dépasser…) que nous connaissons à tout âge.
Ne manquez pas cette magnifi que occasion de découvrir, ou de redé-couvrir, la magie des contes.
INFORMATIONS PRATIQUES
Lieu
Salle du Rondeau
Boulevard des Promenades 26,
Carouge
Parking public
place de Sardaigne
Bus 48
arrêt Carouge
Trams 12 et 13
arrêt Rondeau
15 h 00 – 15 h 30
A la croisée des chemins (2-4 ans)
Judith Steiger
15 h 00 – 15 h 45
Au fond du bois (pour les aînés)
Yolande Kaehr et Maude Pochelon
15 h 45 – 16 h 15
A l’orée de la forêt (2-4 ans)
Carole Choisy
16 h 45 – 17 h 30
Au pied du grand chêne (dès 5 ans)
Marilène Cavada et
Marie-Anne Nicole
16 h 45 – 17 h 30
Sur un arbre perché (dès 5 ans)
Béatrice Leresche et Maude
Pochelon
18 h 00 – 18 h 30
Dans la forêt lointaine (dès 6 ans)
Marie-Anne Nicole et Judith Steiger
18 h 45 – 19 h 15
Le coucou m’a dit... (dès 6 ans)
Carole Choisy, Catherine Morel et
Maude Pochelon
20 h 00 – 20 h 30
Bruissements de feuilles
(ados-adultes)
Marilène Cavada et Yolande Kaehr
20 h 45 – 21 h 15
Entre deux branches (ados-adultes)
Béatrice Leresche et Laurence
Sierro-Charlet
21 h 30 – 22 h 15
Les pieds dans la mousse
(ados-adultes)
Marilène Cavada, Carole Choisy,
Yolande Kaehr, Marie-Anne Nicole et
Judith Steiger
PROGRAMME
cité de l'énergie
votre concours
Répondez à la question suivante par courriel à [email protected] d'ici au 26 novembre et gagnez peut-être un chargeur solaire utilisable sur votre télé-phone portable ou votre MP3. Le gagnant sera tiré au sort parmi toutes les bonnes réponses.
Attention ! Seuls les habitants de Carouge peuvent prendre part à ce concours, les membres de l'admi-nistration mis à part. Le gagnant sera averti par courriel par le Service des affaires culturelles et de la communication de la Ville de Carouge et pourra venir retirer son prix à la réception de la Mairie, durant les heures d'ouverture.
Dans le cadre de l'obtention du label «Cité de l'énergie», combien d'actions la Ville de Carouge s'est-elle engagée à entreprendre d'ici à 2012 ?
Réponse du précédent concoursLe prénom de la généreuse donatrice qui a permis la création de la Fondation Bruckner est Charlotte.
Félicitations à Madame Marianne Malis qui a remporté un bon d'une valeur de 50 francs dans un commerce carougeois d'aménagement d'intérieur !
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