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- Relativité - 1953. Lithographie
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1.L. de VINCI - L’escalier à double révolution -, 1519/40, Château de Chambord. 2.Michel de BROIN -Révolutions– Hommage aux escaliers d’ Escher. Sculpture au métro Papineau (Montréal) 3.Olafur ELIASSON -Umschreibung- 2004 à Munich, Allemagne.
L’espace répétitif, infini, réversible, voir impossible, de la vision d’Escher devient un espace
mathématique qui défie toutes les lois de la pesanteur.
Cette vision hallucinante fait perdre les repères spatiaux.
On retrouve cette même perte de repère dans les labyrinthes :
entre l’entrée et la sortie, les errances, déambulations et trajectoires sont parfois complexes !
Le labyrinthe contraint le visiteur, comme la souris de laboratoire, à dompter le temps et à traverser
un espace structuré en faisant l’expérience du ralentissement ou du détour.
Partant d’un croquis que tu auras fait de –Relativité– d’Escher, tu élaboreras un
« espace labyrinthique ».
Contraintes :
Il y a une seule entrée et une seule sortie.
Ton labyrinthe doit fonctionner !
Tu quitteras le plan de la feuille pour occuper l’espace de la 3ème dimension.
Maurits Cornelis ESCHER (1898-1972), dessinateur graveur Hollandais.
ESCHER associe perfection d'exécution et imagination. Il abuse de nos sens visuels, joue avec notre raison, invente de nouvelles représentations spatiales et de nouveaux mondes qui n'existent que par le dessin; car selon lui: "Dessiner, c'est tricher ! Tout cela n'est rien comparé à ce que je vois dans ma tête !"
Critères d’évaluation :
Espace labyrinthique fonctionnel : /5
Richesse dans la complexité : /5
Passage à la 3ème dimension : /5
Qualités graphiques et plastiques : /5
Robert MORRIS -Labyrinthe triangulaire- 1969
Le combat de Thésée et du Minotaure XV-XVIème siècle.
Pierre ALENCHINSKY - Labyrinth d'apparat (A600) -
1973
Jardins à la française du château de Villandry
Paul KLEE Intention
1938
Stanley KUBRICK– Shining labyrinthe - Film de 1980.
Exemples de labyrinthes dans les arts :
Espaces labyrinthiques
Pavage au sol de la Cathédrale d’Amiens
Andrew LIPSON et Daniel SHIU réalisent des sculptures en briques Lego, notamment des re-productions 3D des gravures d'Escher, puis pren-nent une photo. Celle-ci doit être prise à partir de l'endroit exact. Elle peut être légèrement travaillée/déformée afin de souligner l'effet de perspective
rendu dans l’œuvre originale.
Site internet : http://mcescher.frloup.com
BD HERMANN, - Ca c’est Filarmo... - , SCHUITEN et PEETERS - Les Cités obscures -, DRUILLET - Délirus -
Cinéma : Fritz LANG -Métropolis-, 1927.
Christopher NOLAN -Inception-, 2010.
Critères d’évaluation :
Pertinence des photos et lieux choisis : /5 Pertinence du changement d’échelle : /5 Originalité d’ensemble et vision insolite : /5 Utilisation et maîtrise de GIMP : /5
En utilisant photographies et logiciel Gimp, proposez un nouveau
rapport d’échelle (de proportions) à votre espace labyrinthique.
La littérature, le cinéma, regorgent d’histoires où les tailles des choses et les points de vue varient : -Les voyages de Gulliver- (A) , -Chéri j’ai rétréci,…-.
Dans les arts plastiques si Fabrizio Plessi (B), en est resté à l’état de projet Claes Oldenburg (C) ou Simone Decker (D) passent à la mise en œuvre. Ils interrogent eux aussi le rapport d’échelle entre l’objet, le lieu et le spectateur. Oldenburg (Pop art) travaille surtout les thèmes de l’hygiène, la nourriture, et intervient in situ. Decker investie également les lieux : une véritable exposition en plein air retranscrite par l’objectif et le point de vue photographique qui renforce l’illusion. Les impressionnantes maquettes hyperréalistes en miniatures, baptisées –Réels-, par Dan Ohlmann (E), offre un regard sur notre époque tel un « reporter miniaturiste ». Quant à Oleg Kulik, (F) il se plaît à se mettre en scène dans un montage photographique insolite.
(A) (C) (D)
(F)
Musée international de la miniature et du décor de cinéma, dans le vieux Lyon : http://www.mimlyon.com
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