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Royaume du Maroc Ministère de la santé Direction régionale de santé Région Meknès/Tafilalet IFCSM Institut de formation aux carrières De santé lalla Meriem MEMOIRE DE FIN D’ETUDES DU PREMIER CYCLE DES ETUDES PARAMEDICALES SECTION : INFIRMIER POLYVALENT Travail élaboré par : soutenu avec : Mr. BAKKARI Ali Mlle. KIOUA Noura Promotion : 2007 2010 Année Universitaire : 2009-2010 ETUDE DE LA DOULEUR POST- OPERATOIRE AU NIVEAU DE LA SSPI DU BLOC OPERATOIRE CENTRAL DE L’HOPITAL MOHAMMED V DE MEKNES Durant la période : du 01/01/2010 au 30/03/2010 ية كة ال م غرب مم ل ال صحة وزارة ال ا ﻠﻤﺪﯿﺮﯿﺔ ا ﻠﺠﻫ و ﯿﺔ ﻠﻟﺼﺤﺔ ﺗاﻓﯾﻼﻟﺖ ﺠﻫﺔ ﻣﻛﻨﺎﺲ يدان ي ال مط ر ف ه ا كىي م عهد ت ري م م صحي ل الDr KERBALI Ahmed (directeur de l’IFCS Meknès) Dr LOUKILI Hassan (médecin chef du service d’anesthésie-réanimation du CHR Med V Meknès) DR AKKAOUI Mustafa (anesthésiste réanimation au CHR Med V Meknès) Mr BOUZID Jawad (enseignant à l’IFCS Meknès) Mr LAKSSABI Mustapha (enseignant à l’IFCS Meknès)

Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

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Page 1: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Royaume du Maroc

Ministegravere de la santeacute

Direction reacutegionale de santeacute IFCSM

Reacutegion MeknegravesTafilalet IFCSM

Institut de formation aux carriegraveres De santeacute lalla Meriem

MEMOIRE DE FIN DrsquoETUDES

DU PREMIER CYCLE DES ETUDES

PARAMEDICALES

SECTION INFIRMIER POLYVALENT

Travail eacutelaboreacute par soutenu avec

Mr BAKKARI Ali

Mlle KIOUA Noura

Promotion 2007 ndash 2010

Anneacutee Universitaire 2009-2010

ETUDE DE LA DOULEUR POST-

OPERATOIRE AU NIVEAU DE LA

SSPI DU BLOC OPERATOIRE

CENTRAL DE LrsquoHOPITAL

MOHAMMED V DE MEKNES Durant la peacuteriode du 01012010 au 30032010

Mr BOUZID Jawad

Enseignant agrave lrsquoIFCS

ية غرب م كة ال ل مم ال

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جهة مكناس تافیاللت

يدان م ي ال ر ف ه االط كىي عهد ت م

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Dr KERBALI Ahmed (directeur de

lrsquoIFCS Meknegraves)

Dr LOUKILI Hassan (meacutedecin chef du

service drsquoanestheacutesie-reacuteanimation du

CHR Med V Meknegraves)

DR AKKAOUI Mustafa (anestheacutesiste

reacuteanimation au CHR Med V Meknegraves)

Mr BOUZID Jawad (enseignant agrave

lrsquoIFCS Meknegraves)

Mr LAKSSABI Mustapha (enseignant agrave

lrsquoIFCS Meknegraves)

A ALLAH LE TOUT PUISSANT POUR QUE REGNENT LA PAIX LA JUSTICE ET LA

LIBERTE DANS CE MONDE

A NOS MERES

Exemples de courage et de digniteacute Vous nous avez guideacutes et soutenus sans Jamais vous deacutecourager Ce travail est dabord

et avant tout le votre Nous prions ALLAH le tout puissant pour quil Vous accorde longue vie enfin que vous puissiez beacuteneacuteficier

des fruits de larbre que vous avez su entretenir dans des conditions parfois peacutenibles

A NOS PERES

Aucun mot ne saurait traduire notre reconnaissance et notre affection a vos eacutegards Trouvez dans ce travail satisfaction

dune mission accomplie

A NOS SŒURS ET FRERES

Vous avez eacuteteacute sans le savoir une des motivations profondes de notre deacutesir de reacuteussir Restons unis et soyons fidegraveles agrave

leacuteducation que nos chers parents ont su nous inculquer Trouvez dans ce travail le teacutemoignage de notre amour fraternel

A NOS FAMILLES

Pour vous exprimer toute notre reconnaissance et nos consideacuterations

A NOS COLLEGUES Ce travail est aussi le vocirctre Crsquoest l rsquooccasion pour nous de

vous reacuteaffirmer toute notre affection en teacutemoignage du temps passeacute dans la cordialiteacute

A TOUS CEUX QUE NOUS NAVONS PAS PU CITER PAR OUBLI QUE CE TRAVAIL SOIT LE

VOcircTRE

A NOTRE CHER PROMOTEUR Mr Jawad BOUZID

Vos qualiteacutes toujours appreacutecieacutees de peacutedagogue Votre modestie votre rigueur scientifique vos qualiteacutes humaines ainsi que le deacutesir profond de transmettre vos connaissances allieacutees agrave une

grande simpliciteacute font de vous un homme admirable et respecteacute de tous

Nous vous prions drsquoaccepter par ce travail lrsquoexpression de notre gratitude et de notre profond respect

A MONSIEUR LE DIRECTEUR

Nous tenons agrave vous remercier infiniment pour les efforts gigantesques que vous nrsquoavez cessez de deacuteployer pour veiller

sur notre encadrement et pour votre pleine et entiegravere disponibiliteacute

A NOS ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES

Veuillez accepter agrave travers ce travail lrsquoexpression de notre profonde reconnaissance pour votre soutien votre

deacutevouement et notamment pour la qualiteacute de votre enseignement le long de notre carriegravere

AUX MEMBRES DU JURY

Cest un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre preacutesence pour

Etre membre de Jury de ce travail Vous avez accepteacute de faccedilon spontaneacutee et courtoise

dhonorer cette soutenance malgreacute vos multiples occupations Veuillez trouver ici nos sentiments de respectueuses

consideacuterations

AU PERSONNEL DU BLOC OPERATOIRE CENTRALE DE LrsquoHOPITAL MOHAMED V

Pour votre accueil chaleureux et pour votre disponibiliteacute Trouvez ici le teacutemoignage de toute notre reconnaissance

et de toutes nos consideacuterations

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

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JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 2: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

A ALLAH LE TOUT PUISSANT POUR QUE REGNENT LA PAIX LA JUSTICE ET LA

LIBERTE DANS CE MONDE

A NOS MERES

Exemples de courage et de digniteacute Vous nous avez guideacutes et soutenus sans Jamais vous deacutecourager Ce travail est dabord

et avant tout le votre Nous prions ALLAH le tout puissant pour quil Vous accorde longue vie enfin que vous puissiez beacuteneacuteficier

des fruits de larbre que vous avez su entretenir dans des conditions parfois peacutenibles

A NOS PERES

Aucun mot ne saurait traduire notre reconnaissance et notre affection a vos eacutegards Trouvez dans ce travail satisfaction

dune mission accomplie

A NOS SŒURS ET FRERES

Vous avez eacuteteacute sans le savoir une des motivations profondes de notre deacutesir de reacuteussir Restons unis et soyons fidegraveles agrave

leacuteducation que nos chers parents ont su nous inculquer Trouvez dans ce travail le teacutemoignage de notre amour fraternel

A NOS FAMILLES

Pour vous exprimer toute notre reconnaissance et nos consideacuterations

A NOS COLLEGUES Ce travail est aussi le vocirctre Crsquoest l rsquooccasion pour nous de

vous reacuteaffirmer toute notre affection en teacutemoignage du temps passeacute dans la cordialiteacute

A TOUS CEUX QUE NOUS NAVONS PAS PU CITER PAR OUBLI QUE CE TRAVAIL SOIT LE

VOcircTRE

A NOTRE CHER PROMOTEUR Mr Jawad BOUZID

Vos qualiteacutes toujours appreacutecieacutees de peacutedagogue Votre modestie votre rigueur scientifique vos qualiteacutes humaines ainsi que le deacutesir profond de transmettre vos connaissances allieacutees agrave une

grande simpliciteacute font de vous un homme admirable et respecteacute de tous

Nous vous prions drsquoaccepter par ce travail lrsquoexpression de notre gratitude et de notre profond respect

A MONSIEUR LE DIRECTEUR

Nous tenons agrave vous remercier infiniment pour les efforts gigantesques que vous nrsquoavez cessez de deacuteployer pour veiller

sur notre encadrement et pour votre pleine et entiegravere disponibiliteacute

A NOS ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES

Veuillez accepter agrave travers ce travail lrsquoexpression de notre profonde reconnaissance pour votre soutien votre

deacutevouement et notamment pour la qualiteacute de votre enseignement le long de notre carriegravere

AUX MEMBRES DU JURY

Cest un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre preacutesence pour

Etre membre de Jury de ce travail Vous avez accepteacute de faccedilon spontaneacutee et courtoise

dhonorer cette soutenance malgreacute vos multiples occupations Veuillez trouver ici nos sentiments de respectueuses

consideacuterations

AU PERSONNEL DU BLOC OPERATOIRE CENTRALE DE LrsquoHOPITAL MOHAMED V

Pour votre accueil chaleureux et pour votre disponibiliteacute Trouvez ici le teacutemoignage de toute notre reconnaissance

et de toutes nos consideacuterations

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 3: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

A NOS FAMILLES

Pour vous exprimer toute notre reconnaissance et nos consideacuterations

A NOS COLLEGUES Ce travail est aussi le vocirctre Crsquoest l rsquooccasion pour nous de

vous reacuteaffirmer toute notre affection en teacutemoignage du temps passeacute dans la cordialiteacute

A TOUS CEUX QUE NOUS NAVONS PAS PU CITER PAR OUBLI QUE CE TRAVAIL SOIT LE

VOcircTRE

A NOTRE CHER PROMOTEUR Mr Jawad BOUZID

Vos qualiteacutes toujours appreacutecieacutees de peacutedagogue Votre modestie votre rigueur scientifique vos qualiteacutes humaines ainsi que le deacutesir profond de transmettre vos connaissances allieacutees agrave une

grande simpliciteacute font de vous un homme admirable et respecteacute de tous

Nous vous prions drsquoaccepter par ce travail lrsquoexpression de notre gratitude et de notre profond respect

A MONSIEUR LE DIRECTEUR

Nous tenons agrave vous remercier infiniment pour les efforts gigantesques que vous nrsquoavez cessez de deacuteployer pour veiller

sur notre encadrement et pour votre pleine et entiegravere disponibiliteacute

A NOS ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES

Veuillez accepter agrave travers ce travail lrsquoexpression de notre profonde reconnaissance pour votre soutien votre

deacutevouement et notamment pour la qualiteacute de votre enseignement le long de notre carriegravere

AUX MEMBRES DU JURY

Cest un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre preacutesence pour

Etre membre de Jury de ce travail Vous avez accepteacute de faccedilon spontaneacutee et courtoise

dhonorer cette soutenance malgreacute vos multiples occupations Veuillez trouver ici nos sentiments de respectueuses

consideacuterations

AU PERSONNEL DU BLOC OPERATOIRE CENTRALE DE LrsquoHOPITAL MOHAMED V

Pour votre accueil chaleureux et pour votre disponibiliteacute Trouvez ici le teacutemoignage de toute notre reconnaissance

et de toutes nos consideacuterations

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

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301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 4: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

A NOTRE CHER PROMOTEUR Mr Jawad BOUZID

Vos qualiteacutes toujours appreacutecieacutees de peacutedagogue Votre modestie votre rigueur scientifique vos qualiteacutes humaines ainsi que le deacutesir profond de transmettre vos connaissances allieacutees agrave une

grande simpliciteacute font de vous un homme admirable et respecteacute de tous

Nous vous prions drsquoaccepter par ce travail lrsquoexpression de notre gratitude et de notre profond respect

A MONSIEUR LE DIRECTEUR

Nous tenons agrave vous remercier infiniment pour les efforts gigantesques que vous nrsquoavez cessez de deacuteployer pour veiller

sur notre encadrement et pour votre pleine et entiegravere disponibiliteacute

A NOS ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES

Veuillez accepter agrave travers ce travail lrsquoexpression de notre profonde reconnaissance pour votre soutien votre

deacutevouement et notamment pour la qualiteacute de votre enseignement le long de notre carriegravere

AUX MEMBRES DU JURY

Cest un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre preacutesence pour

Etre membre de Jury de ce travail Vous avez accepteacute de faccedilon spontaneacutee et courtoise

dhonorer cette soutenance malgreacute vos multiples occupations Veuillez trouver ici nos sentiments de respectueuses

consideacuterations

AU PERSONNEL DU BLOC OPERATOIRE CENTRALE DE LrsquoHOPITAL MOHAMED V

Pour votre accueil chaleureux et pour votre disponibiliteacute Trouvez ici le teacutemoignage de toute notre reconnaissance

et de toutes nos consideacuterations

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

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J0330 consulteacute le 31122009

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JX391 consulteacute le 31 1209

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 5: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

AUX MEMBRES DU JURY

Cest un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre preacutesence pour

Etre membre de Jury de ce travail Vous avez accepteacute de faccedilon spontaneacutee et courtoise

dhonorer cette soutenance malgreacute vos multiples occupations Veuillez trouver ici nos sentiments de respectueuses

consideacuterations

AU PERSONNEL DU BLOC OPERATOIRE CENTRALE DE LrsquoHOPITAL MOHAMED V

Pour votre accueil chaleureux et pour votre disponibiliteacute Trouvez ici le teacutemoignage de toute notre reconnaissance

et de toutes nos consideacuterations

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 6: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

SOMMAIRE

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip1

PHASE CONCEPTUELLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip3

ENONCE DU PROBLEMEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip4

BUT DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

QUESTIONS DE LA RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

JUSTIFICATION DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip6

RECENSION DES ECRITShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip7

PHASE METHODOLOGIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip18

DEVIS DE RECHERCHEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

TYPE DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

POPULATION CIBLEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

LIEU DETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip19

METHODES DE COLLECTE DES DONNEEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip21

LIMITES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

CONSIDERATIONS ETHIQUEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip22

PHASE EMPIRIQUEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip23

CONTRAINTES DE LETUDEhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip24

PRESENTATION DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip25

DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATShelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip45

SUGGESTIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip49

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip52

REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUEShelliphellip53

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 7: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Il sagit dune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la douleur post-

opeacuteratoire portant sur cent patients meneacutee au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire centrale de

lrsquohocircpital MOHAMMED V sur une peacuteriode de trois mois

Cette eacutetude a montreacute que la douleur post-opeacuteratoire est influenceacutee par plusieurs

facteurs qursquoil est impeacuteratif de les prendre en consideacuteration pour apaiser cette douleur en effet

lrsquoassociation NEFOPAM+PARACETAMOL a prouveacute son efficaciteacute dans la prise en charge

de la DPO puisque 29 des opeacutereacutes ayant pris cette association ne lrsquoont pas eacuteprouveacutee

Au terme de cette eacutetude nous signalons quelques suggestions afin de garantir

lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO baseacutee sur lrsquoaspect multidisciplinaire de cette PEC

lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation et lrsquoadoption drsquoun protocole drsquoanalgeacutesie qursquoil faut

instaurer en srsquoappuyant sur les trois paliers fixeacutes par lrsquoOMS

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 8: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LISTE DES ABREVIATIONS

AG ANESTHESIE GENERALE

AINS ANTI INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN

ATCD ANTECEDENTS

BOC BLOC OPERATOIRE CENTRAL

CDI CENTRE DE DOCUMENTATION ET DrsquoINFORMATION

CHU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE

DCI DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

DG DIAGNOSTIC

DPO DOULEUR POST-OPERATOIRE

Dr DOCTEUR

ECPA ECHELLE COMPORTEMENTALE DE LA DOULEUR

CHEZ LA PERSONNE AGEE

EN ECHELLE NUMERIQUE

EVA ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE

EVS ECHELLE VERBALE SIMPLE

g GRAMME

HTA HYPERTENSION ARTERIELLE

IADE INFIRMIER ANESTHESISTE DIPLOME DrsquoETAT

IASPE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LrsquoETUDE DE LA

DOULEUR

IDE INFIRMIER DIPLOME DrsquoETAT

IFCS INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

IM INTRAMUSCULAIRE

IP INFIRMIER POLYVALENT

IV INTRAVEINEUSE

MAR MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR

mg MILLIGRAMME

min MINUTE

OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

ORL OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE

PEC PRISE EN CHARGE

RA RACHI-ANESTHESIE

SEGMA SERVICE DrsquoETAT GERE DrsquoUNE MANIERE AUTONOME

SFAR SOCIETE FRANCAISE DrsquoANESTHESIE ET REANIMATION

SN SYSTEME NERVEUX

SSPI SALLE DE SOINS POST-INTERVENTIONNELS

TA TENSION ARTERIELLE

TRT TRAITEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 9: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LISTE DES TABLEAUX

Ndeg TITRE DU TABLEAU PAGE

1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe 27

2 Les anteacuteceacutedents des patients 28

3 Reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO 29

4 Les explications du Dg et la DPO 31

5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO 33

6 Effet de la DPO sur la TA 38

7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute 40

8 Mesure de lrsquoEVA 1 41

9 Mesure de lrsquoEVA 2 42

10 Mesure de lrsquoEVA 3 43

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 10: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LISTE DES GRAPHIQUES

Ndeg TITRE DU GRAPHIQUE PAGE

1 Deacutemographie des opeacutereacutes 25

2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO 26

3 Impact du sexe sur la DPO 27

4 Prise de la preacutemeacutedication 29

5 Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO 30

6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la

DPO

32

7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO 34

8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee

drsquointervention

35

9 Administration du TRT antalgique en phase per-

opeacuteratoire

36

10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

37

11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

38

12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

39

13 Evolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1 41

14 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et

lrsquoΔEVA

42

15 Evolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et

lrsquoΔEVA

43

16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee en SSPI

sous TRT antalgique

44

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 11: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

INTRODUCTION

La prise en charge de la douleur aigueuml postopeacuteratoire est encore une grande nouveauteacute

La douleur aigueuml postopeacuteratoire est issue drsquoun grand deacutesagreacutement des patients opeacutereacutes chose

qui influence neacutegativement sur le fonctionnement meacutetabolique et visceacuteral Ce

dysfonctionnement peut contribuer agrave un retard de reacutetablissement physiologique et de retour agrave

la vie normale

Il existe aujourdrsquohui de nombreux ouvrages articles de revue geacuteneacuterale et eacutetudes

scientifiques reacuteserveacutes agrave lrsquoeacutetude et agrave lrsquoameacutelioration de la prise en charge de la douleur post-

opeacuteratoire (DPO) Nonobstant la phase preacutecoce de traitement crsquoest-agrave-dire en salle de reacuteveil

nrsquoest que tregraves rarement soigneacutee Notamment une enquecircte drsquoopinion a eacuteteacute reacutealiseacutee par la

remise drsquoun questionnaire pendant le Congregraves national libanais drsquoanestheacutesie-reacuteanimation qui

srsquoest deacuterouleacute en mai 2006 les reacutesultats reacuteveacuteleacutes lors de cette eacutetude prouvent que

lrsquoinformation preacuteopeacuteratoire et lrsquoeacutevaluation de la DPO ne sont reacutealiseacutees que par 26 des

reacutepondants Une analgeacutesie multimodale est commenceacutee au bloc opeacuteratoire ou en salle de

reacuteveil pour 92 des patients agrave ajouter que parmi ces meacutedecins seulement 36 ont une

formation initiale etou continue sur la prise en charge (PEC) de la DPO Drsquoapregraves cette eacutetude

il srsquoest aveacutereacute que Mecircme srsquoil existe une bonne prise de conscience de lrsquoimportance de la prise

en charge de la DPO des efforts importants restent agrave faire dans ce domaine

Lrsquoabsence drsquoune eacutevidente eacutevaluation de la douleur dans la salle de soins post-

interventionnels (SSPI) prouve lrsquoomission de ce sujet

Le seacutejour en SSPI dirigeacutee par un personnel qualifieacute garantie lrsquoeacutevaluation de la douleur

de chaque patient et de proceacuteder au traitement antalgique sur le champ

Face agrave ce problegraveme important une eacutetude est meneacutee au niveau de la SSPI du bloc

opeacuteratoire central (BOC) de Irsquo Hocircpital Mohamed V visant agrave eacutevaluer les pratiques de prise en

charge (PEC) de la douleur post-opeacuteratoire(DPO) et le niveau de satisfaction des opeacutereacutes

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

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MERIEM DE MEKNES 2007

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3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 12: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

ENONCE DU PROBLEME

laquo La seule douleur supportable cacuteest celle des autres raquo Reneacute LERICHE

Effectivement chacun de nous a fais lacuteexpeacuterience de la douleur et chacun a pu

appreacutehender par lui-mecircme laquo de lacuteinteacuterieur raquo combien la douleur est insupportable et

inquieacutetante

Pour certains il sacuteagit de la douleur aigue qui peut ecirctre un signe dacutealarme ou un

symptocircme comme le cas des fractures Cacuteest cette douleur qui fait que le sujet commence agrave se

poser des questions comme laquo pourquoi ai-je mal raquo laquoQuacuteest ce que cette

douleur raquo laquoQuacuteest ce quelle traduit raquo Et ainsi de suite jusquacuteagrave ce quacuteil deacuterive dans ses

questions vers un but dacuteeacutetablir une deacutemarche diagnostique agrave la fois rassurante et inquieacutetante

en se posant des questions telles que laquoon sacuteoccupera de savoir pourquoi ai-je mal raquo laquo Quel

diagnostic va-t-on macuteinformer et est-ce quacuteil sauront me la traiter raquo

Pour dacuteautres il sacuteagit de douleur chronique ougrave elle devient une maladie qui habite le

patient lacuteeacutepuise le deacutecourage et le deacutesespegravere Ce qui reflegravete neacutegativement sur lacuteeacutequipe

chargeacutee de prendre en charge la douleur elle la deacutesespegravere et prouve son impuissance devant

elle Cacuteest comme le cas des arthroses et de la migraine

La douleur constitue le premier motif de consultation chez un meacutedecin geacuteneacuteraliste

chaque douleur a souvent une cause qursquoun examen clinique soigneux et complet peut

permettre de lacuteidentifier afin de la traiter et soulager le patient par lacuteadministration dacuteune

gamme diversifieacutee des antalgiques qui sont le TRT habituel de la douleur

Les causes ou les conditions dacuteinstallation de la douleur sont multiples et ce sujet de meacutemoire

vient traiter celle exprimeacutee en SSPI c-agrave-d la douleur post-opeacuteratoire

Cette douleur aigue constitue une eacutenorme souffrance pour les opeacutereacutes son degreacute diffegravere selon

plusieurs variables tels que le type de chirurgie type dacuteanestheacutesie (geacuteneacuterale locale rachi-

anestheacutesie hellip) eacutetat geacuteneacuteral du patient acircge du patienthellipetc

Pour eacutevaluer ce degreacute lacuteorganisation mondiale de la sante(OMS) a mis en œuvre

plusieurs outils Il y a les eacutechelles unidimensionnelles (eacutechelle visuelle analogique (EVA)

eacutechelle numeacuterique(EN) eacutechelle verbale simple (EVS)) les eacutechelles pluridimensionnelles et

enfin les eacutechelles comportementales

Ces derniegraveres anneacutees le Maroc a marqueacute une eacutevolution importante des mentaliteacutes dans

le domaine meacutedical caracteacuteriseacutee par la prise de conscience de lacuteexigence de la seacutecuriteacute et de

lacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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4 MEMOIRES ET THESES

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orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

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F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 13: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Cette eacutetude entre dans le cadre drsquoune deacutemanche de qualiteacute entreprise au niveau de la

salle de surveillance poste interventionnelle au BOC de lrsquohocircpital Mohamed V cacuteest donc

dans une deacutemarche dacuteameacutelioration de la qualiteacute des soins que cette eacutetude srsquointeacuteresse agrave cette

probleacutematique

Au sein de la SSPI du BOC de lacutehocircpital MOHAMED V lacuteeacutevaluation de la douleur

sacuteeffectue agrave lacuteaide des diffeacuterents appareils et assistance pour assurer une surveillance efficace

du patient diminuer sa douleur et soulager sa souffrance mecircme si les eacutechelles dacuteeacutevaluation

de la douleur ne sont utiliseacutees que reacutecemment

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

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JX391 consulteacute le 31 1209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 14: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

BUT DE LA RECHERCHE

Deacutecrire lrsquoeacutevaluation de la douleur post-opeacuteratoire au sein de la SSPI du bloc opeacuteratoire

central de lrsquohocircpital Mohamed V

QUESTIONS DE RECHERCHE

1 Quels sont les facteurs influenccedilant la DPO

2 Quelles sont la freacutequence lintensiteacute leacutevolution de la douleur postopeacuteratoire

3 Quelle est lrsquoefficaciteacute de la prise en charge de la douleur postopeacuteratoire dans la SSPI

JUSTIFICATION DE LrsquoETUDE

La douleur post-opeacuteratoire a constitueacute une grande souffrance pour les opeacutereacutes et un

malaise pour lrsquoeacutequipe soignante Drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de projeter ce sujet comme une prioriteacute

meacutedicale et parameacutedicale

Le constat reacutepeacuteteacute des plaintes excessives des patients opeacutereacutes adultes et enfants malgreacute

une analgeacutesie post-opeacuteratoire suffisante a conduit agrave une reacuteflexion sur lrsquoorganisation de la

PEC de la douleur post-opeacuteratoire dans les structures de soins

Lrsquoinformation au patient lrsquoeacutevaluation continue de la douleur et la capaciteacute agrave adapter

secondairement le traitement antalgique apparaissent aujourdrsquohui comme les eacuteleacutements

fondamentaux du succegraves de la PEC En effet plusieurs pays ont amorceacute des eacutetudes agrave propos

de la douleur post-opeacuteratoire notamment en France une eacutetude a eacuteteacute meneacutee en 1996 agrave

lrsquohocircpital Armand Trousseau consistant agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute de la PEC de la DPO en

controcirclant lrsquoefficaciteacute des moyens mis en œuvre par des enquecirctes iteacuteratives Ces moyens ont

permis drsquoeacutelever globalement le niveau de PEC pour tous les opeacutereacutes sauf ceux qui ont subi

une chirurgie tregraves douloureuse crsquoest ainsi qursquoen 2001 ils ont deacutecideacute de creacuteer une uniteacute

mobile de DPO pour sensibiliser et former les eacutequipes soignantes sur lrsquoutilisation des

techniques drsquoanalgeacutesie

Ce sujet de meacutemoire cible essentiellement la prise en charge de la DPO chez les

opeacutereacutes au sein de la SSPI eacutetant le premier stade drsquoapparition et de TRT de la douleur post-

interventionnelle

RECENSION DES ECRITS

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 15: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

La douleur remonte agrave la nuit des temps toutes les civilisations au cours des siegravecles

teacutemoignent de sa preacutesence et elle a fondamentalement influenceacute lrsquohistoire des Hommes et de

lrsquohumaniteacute

De lrsquoantiquiteacute au 21egraveme siegravecle de lrsquoEurope en Afrique et quelles que soient les

religions ou doctrines la douleur a inspireacute les comportements et les opinions les plus varieacutes A

des degreacutes divers de nombreux philosophes theacuteologiens et eacutecrivains ont sublimeacute celle ci en

lui accordant une certaine valeur reacutedemptrice ou ont exalteacute sa grandeur et son acceptation

Cependant la meacutedecine recherche depuis toujours les moyens de la combattre car la douleur

est une force qui affaiblit voire aneacuteantit la personne Elle a par ailleurs des conseacutequences

eacutemotionnelles physiques sociologiques et eacuteconomiques Les progregraves effectueacutes par la science

permettent maintenant de mieux comprendre ses meacutecanismes (MAIumlGA 2005)

La douleur est depuis vingt ans beaucoup mieux traiteacutee et prise en compte mais il

apparaicirct malgreacute tout que sa PEC reste parfois largement insuffisante au Maroc comme

ailleurs

La complexiteacute du pheacutenomegravene douloureux explique la multipliciteacute des deacutefinitions de la

douleur

Ainsi drsquoapregraves le dictionnaire des termes techniques de meacutedecine (le Garnier-

Delamare) la douleur est laquo une impression anormale et peacutenible reccedilue par une partie vivante et

perccedilue par le cerveau raquo

Et selon lrsquoAssociation Internationale pour lrsquoEtude de la Douleur (IASPE)

laquo La douleur est une expeacuterience sensorielle et eacutemotionnelle deacutesagreacuteable lieacutee agrave une leacutesion

tissulaire existante ou potentielle ou deacutecrite en terme drsquoune telle leacutesion raquo

On peut caracteacuteriser la douleur par son profil eacutevolutif

La douleur aigueuml Elle est reacutecente transitoire et disparaicirct rapidement en geacuteneacuterale

ressentie comme intense et secondaire dans la majoriteacute des cas agrave lrsquoactivation du systegraveme de

transmission du message douloureux Elle dure deux agrave trois semaines Elle est provoqueacutee par

des agressions telles que les brucirclures les piqucircres les pincements les deacutechirures La douleur

aigueuml disparaicirct sous traitement eacutetiologique

La douleur chronique Theacuteoriquement elle dure au-delagrave de trois agrave six semaines Elle

est multifactorielle et reacutesulte soit drsquoune maladie encore eacutevolutive (cancer pathologie

rhumatismale) ou de seacutequelles traumatiques et chirurgicales (arrachage plexique amputation

de membre) ou encore drsquoune maladie gueacuterie avec diffeacuterents retentissements somato-psycho-

sociaux

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 16: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

(httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-chroniqueasp consulteacute le

201109)

La douleur est classeacutee selon qursquoil srsquoagit de

Douleurs par excegraves de nociception Dues agrave des leacutesions des tissus peacuteripheacuteriques

provoquant un excegraves dinflux douloureux dans le systegraveme nerveux il y a une stimulation

excessive des nocicepteurs peacuteripheacuteriques Elle correspond aux douleurs habituelles des

brucirclures des traumatismes des suites dune opeacuteration et dun grand nombre de maladies

entrainant soit des douleurs aigueumls soit des douleurs chroniques (BOUREAU 2006)

Douleurs neurogegravenes Dues agrave des leacutesions du systegraveme nerveux en amont des

nocicepteurs peacuteripheacuteriques que ce soit au niveau peacuteripheacuterique ou central Ces douleurs

peuvent se manifester en labsence de tout stimulus spontaneacutement elles sont alors

permanentes ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perccedilu

de faccedilon exageacutereacutee Dans tous les cas ce sont des douleurs tregraves invalidantes qui

saccompagnent lorsquelles sont chroniques dune anxieacuteteacute et dun fond deacutepressif

(BOUREAU 2006)

Douleurs psychogegravenes Regroupent toutes les douleurs que lon ne sait pas classer

dans une des deux cateacutegories preacuteceacutedentes Ce sont des douleurs sans leacutesions apparentes

malgreacute un bilan meacutedical approfondi Il semble probable que des pheacutenomegravenes psychiques

amplifie cette sensation douloureuse (BOUREAU 2006)

Cette eacutetude ne tient pas en compte la douleur dans sa globaliteacute mais elle speacutecifie

exclusivement la DPO qui se deacutefinie comme suit

laquo La DPO est une sensation douloureuse par excegraves de nociception en rapport avec

des leacutesions tissulaires creacuteeacutees lors dune intervention chirurgicale et qui survient degraves

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 17: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

la fin de lopeacuteration Lintensiteacute de ces douleurs eacutevolue en une dureacutee bregraveve raquo

(laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006 Dr Franccedilois BOUREAU

pages 91 et 92)

La DPO est influenceacutee par plusieurs facteurs notamment Lacuteeacutetat psychologique et

physiologique preacute-opeacuteratoire du patient la qualiteacute de la preacuteparation psychologique et de la

preacutemeacutedication le type d acuteincision et de chirurgie la dureacutee de lacuteintervention le protocole

dacuteanalgeacutesie per-opeacuteratoire et la qualiteacute de PEC post-opeacuteratoire (BOUREAU 2006)

La DPO provoque ainsi des conseacutequences diverses sur lrsquoensemble de lrsquoorganisme de

lrsquoopeacutereacute sur son comportement et son psychisme avec possibiliteacute dacuteeacutetat dacuteagitation Sur le

plan respiratoire elle produit une diminution de la capaciteacute vitale par blocage des muscles

thoraciques une compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme

Sur le plan circulatoire elle provoque une perturbation meacutetabolique avec augmentation du

deacutebit cardiaque de la TA et de la consommation dacuteoxygegravene A ajouter aussi les perturbations

gastro-intestinales exprimeacutees par un ralentissement du peacuteristaltisme et lrsquoaugmentation du

risque thrombophleacutebite post-opeacuteratoire par retard de la mobilisation et du lever du patient

(BOUREAU 2006)

De ce ci se voit la graviteacute de la DPO et la neacutecessiteacute de la prendre en charge drsquoune

maniegravere rapide et efficace tout en eacutevaluant la douleur et ajustant son TRT

La douleur est un pheacutenomegravene subjectif sa mesure est donc difficile et il nexiste pas de

meacutethode clinique de reacutefeacuterence pour lrsquoeacutevaluer Il est actuellement admis que la mesure de la

DPO doit ecirctre reacutealiseacutee systeacutematiquement

Lauto-eacutevaluation Par le patient lui-mecircme est la regravegle chaque fois que possible car

lheacuteteacutero-eacutevaluation par le personnel soignant conduit agrave une sous-estimation

Geacuteneacuteralement pour ecirctre valide une meacutethode deacutevaluation doit ecirctre Facilement et

rapidement comprise applicable agrave une large population de patients et facile dutilisation et de

preacutesentation

En post-opeacuteratoire immeacutediat ce sont geacuteneacuteralement les meacutethodes drsquoauto-eacutevaluation de

lrsquointensiteacute de la douleur qui sont le plus utiliseacutees et qui sont lacuteEVA lacuteEVS et lacuteEN

LrsquoEVA ou LrsquoECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe Ndeg2) permet la

cotation de la douleur et de son soulagement Il srsquoagit drsquoune reacuteglette avec un curseur agrave placer

entre laquo pas de douleur raquo et laquo douleur maximale raquo correspondant au dos agrave un reacutesultat entre 0 et

10 appeleacutee laquo algodeacutecimegravetre raquoses principaux avantages sont Mode drsquoeacutevaluation fiable et la

disponibiliteacute de diffeacuterentes versions peacutediatriques et adultes Elle doit ecirctre preacutesenteacutee agrave

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 18: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

lrsquohorizontale curseur sur laquo pas de douleur raquo Il faut demander au patient drsquoeacutetalonner par

rapport agrave une douleur anteacuterieure Il faut noter le reacutesultat sur la feuille de suivi post opeacuteratoire

reacuteserveacutee agrave cet effet sans le communiquer au malade

Crsquoest lrsquoeacutechelle la plus utiliseacutee en post-opeacuteratoire car les reacutesultats sont plus objectifs les

reacuteponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas meacutemoriser la position

preacuteceacutedente La position initiale du curseur est importante

LrsquoEVS ou LacuteECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante Elle propose

simplement au patient une seacuterie de qualificatifs de la douleur absente faible modeacutereacutee forte

intense extrecircmement intense Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur

Elle reste compreacutehensible par le patient mais peu preacutecise

Et lrsquoEN ou LacuteECHELLE NUMERIQUE permet au patient de donner une note de 0 agrave

10 la note (0) est deacutefinie par laquo douleur absente raquo et la note maximale (10) par laquo douleur

maximale imaginable raquo Cette meacutethode permet drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par

affectation dun pourcentage Sa preacutesentation peut ecirctre verbale ou eacutecrite Elle est facile agrave

comprendre et bien adapteacutee agrave la personne acircgeacutee

Il est indispensable drsquoexpliquer la meacutethode choisie avant lrsquointervention crsquoest agrave dire

lors de la consultation preacute-anestheacutesique

Parfois lrsquoauto-eacutevaluation devient difficile drsquoougrave le recours agrave lrsquoheacuteteacutero-eacutevaluation

effectueacutee par diffeacuterentes eacutechelles physiologiques et comportementales

Lrsquoeacutevaluation physiologique est fondeacutee sur les paramegravetres respiratoires et

heacutemodynamiques Cependant ces variations ne sont pas speacutecifiques agrave la douleur elle-mecircme

Or pour lrsquoeacutevaluation comportementale il existe plusieurs eacutechelles permettant aux

soignants drsquoeacutevaluer lrsquointensiteacute de la douleur par lrsquoobservation du comportement eacutemotionnel

de stress

La plus connue est lrsquoeacutechelle DOLOPLUS 2 (Annexe Ndeg3) Elle srsquoadresse agrave des

patients ne pouvant srsquoauto-eacutevaluer les patients non communicants ou ceux dont la

compreacutehension est alteacutereacutee Elle est destineacutee essentiellement agrave la geacuteriatrie

Lrsquoutilisation de cette eacutechelle neacutecessite un apprentissage et une cotation en eacutequipe

pluridisciplinaire La reacuteeacutevaluation doit ecirctre quotidienne et une courbe des scores peut ecirctre

utile

Elle comporte 10 items regroupeacutes en trois sous-groupes Ils sont coteacutes selon quatre niveaux

dintensiteacute progressive et exclusive noteacutes de 0 agrave 3 ce qui amegravene agrave un score variant au total de

0 agrave 30 On admet que le patient souffre de douleur pour un score supeacuterieur ou eacutegal agrave 530

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

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httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

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JX391 consulteacute le 31 1209

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tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 19: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Une autre eacutechelle comportementale est lrsquoECPA (eacutechelle comportementale de la douleur

chez la personne acircgeacutee) (Annexe Ndeg4) Lrsquoeacutechelle comprend 8 items avec cinq modaliteacutes de

reacuteponses coteacutees de 0 agrave 4 Chaque niveau repreacutesente un degreacute de douleur croissante et est

exclusif des autres pour le mecircme item Le score total varie donc de 0 (absence de douleur) agrave

32 (douleur totale)

Elle preacutesente de nombreuses limites le plus souvent il y a une sous estimation de la douleur

par leacutevaluateur elle ne qualifie pas directement la douleur et il est difficile de la seacuteparer du

contexte dans lequel a eacuteteacute reacutealiseacute la mesure ce qui rend la meacutethode peu reproductible

(laquo httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf raquo wwwalrfassofr )

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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4 MEMOIRES ET THESES

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orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

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F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 20: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Une fois eacutevalueacutee la DPO sera controcircleacutee par les meacutedicaments administreacutes en diffeacuterents

paliers

Lrsquoorganisation mondiale de la Santeacute (OMS) a eacutetabli une eacutechelle pour lrsquoutilisation des

antalgiques Elle classe la douleur selon trois paliers

Douleur leacutegegravere (Palier I)

On utilise les antalgiques peacuteripheacuteriques qui peuvent ecirctre associeacutes ou non agrave des

theacuterapeutiques adjuvantes (PARACETAMOL AINS)

Douleur leacutegegravere agrave modeacutereacutee (Palier II)

Dans ce cas on utilise des opiaceacutes faibles associeacutes ou non agrave des antalgiques

peacuteripheacuteriques et ou agrave des adjuvants (NEFOPAM)

Douleur modeacutereacutee agrave seacutevegravere (Palier III)

On utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associeacutes ou non agrave des antalgiques

opiaceacutes ou agrave des adjuvants (httpwwwinfoanesthfrcontent suivi-post-opeacuteratoire-

douleur-post-opeacuteratoire)

Les antalgiques classiques utiliseacutes dans cette eacutetude sont le PARACETAMOL les

AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

Le but est dassurer une analgeacutesie efficace en limitant au maximum les effets

secondaires du TRT (deacutepression respiratoire nauseacutees vomissements)

Lacuteajustement de ce dernier sera guideacute par lacuteeacutevaluation de la douleur et deacutetermination

de son degreacute

Il est le premier agrave administrer en post-opeacuteratoire immeacutediat laquo Le PARACETAMOL raquo

est agrave la fois un antalgique et un antipyreacutetique deacutepourvu drsquoeffet anti-inflammatoire son

meacutecanisme dacuteaction antalgique est central se fondant sur lrsquoinhibition des enzymes centrales

mais ce meacutecanisme reste diffeacuterent de celui des AINS et de lacuteacide salicylique Agrave coteacute de

cette action antalgique le PARACETAMOL possegravede une activiteacute antipyreacutetique qui consiste agrave

lacuteinhibition de la synthegravese des prostaglandines au niveau hypothalamique

Le PARACETAMOL est indiqueacute dans les ceacutephaleacutees et les eacutetats feacutebriles de toute origine et

en post-opeacuteratoire Or il est contre-indiqueacute en cas drsquoinsuffisance heacutepatocellulaire et

drsquoinsuffisance reacutenale aigue

Il est prescrit par voie orale chez lacuteadulte agrave raison de 1g toutes les 6 heures mais en cas de

DPO il est preacutefeacuterablement utiliseacute par voie intraveineuse agrave la posologie de 1g toutes les 6

heures sans deacutepasser 4 g 24 heures

Le palier I fixeacute par lrsquoOMS englobe le PARACETAMOL et les AINS ou les anti-

inflammatoires non steacuteroiumldiens dont le chef de fil est lrsquoacide salicylique

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 21: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Les AINS possegravedent des proprieacuteteacutes anti-inflammatoires plus ou moins comparable

autrement dis ils luttent contre lrsquoinflammation et par lagrave contre la douleur leur action est

essentiellement peacuteripheacuterique par inhibition de la seacutecreacutetion de substances geacuteneacuteratrices de la

douleur les prostaglandines

Chaque AINS possegravede une activiteacute speacutecifique agrave une affection ce qui explique la multitude

des indications telles que les rhumatismes inflammatoires les neacutevralgies les arthroseshellip Ces

produits sont utiliseacutes eacutegalement dans drsquoautres pathologies douloureuses comme le cas des

ceacutephaleacutees douleurs dentaires et douleur de la sphegravere ORL DPO et douleurs post-

traumatiques hellip Toutefois ils sont strictement contre-indiqueacutes en cas drsquoulcegravere gastro-

duodeacutenal drsquoinsuffisance heacutepatique ou reacutenale et au cours de la grossesse Leurs principaux

effets indeacutesirables se reacutesument dans des douleurs gastro-intestinales des nauseacutees et parfois

des diarrheacutees (CASTELLI et col 2005) (ELKORRI 2007)

Les AINS sont disponibles pour les diffeacuterentes voies drsquoadministration comprimeacutes

suppositoires en suspension buvable et sous forme injectable (CASTELLI et col 2005)

(ELKORRI 2007)

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

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Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 22: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Lrsquoautre antalgique inteacuteresseacute par lrsquoeacutetude crsquoest le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de

NEFOPAM eacuteleacutement du palier II de lrsquoOMS il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce

soit par voie IV ou IM Le deacutelai drsquoaction par voie IV est de 15 agrave 30 min drsquoougrave lrsquointeacuterecirct de

commencer lrsquoadministration sous anestheacutesie geacuteneacuterale et son rythme drsquoadministration est drsquoune

injection toutes les 4 agrave 6 heures Les effets indeacutesirables du produit sont surtout de type

neuroveacutegeacutetatif agrave type de sueur de somnolence de nauseacutees et de vomissement de vertige

Quelques manifestations atropiniques agrave type drsquohyposialie et de tachycardie sont eacutegalement agrave

noter ainsi qursquoune douleur au niveau du trajet veineux A noter que ces effets indeacutesirables sont

de dureacutee bregraveve et diminuent en freacutequence ainsi qursquoen intensiteacute par une perfusion continue La

cible de cet analgeacutesique sont les douleurs drsquointensiteacute faible et moyenne en association mais

certainement pas en monotheacuterapie de part lrsquoexistence de ces effets secondaires beacutenins mais

gecircnant dans le contexte postopeacuteratoire Cet antalgique drsquoaction centrale srsquointegravegre donc dans le

cadre drsquoune analgeacutesie multimodale et permet une eacutepargne en produit morphinique

(laquo httpwwwsitanestnetalr_ambu paintechniques_et_strategies_de_prishtmraquo)

Quant agrave lrsquoantalgique le plus puissant Cest le meacutedicament qui fait peur qui eacutevoque le

danger par la simple eacutenonciation de son nom MORPHINE comme mort fine Un

antalgique pourtant indiqueacute pour les douleurs reacutesistantes aux autres traitements

extrecircmement efficace et peu dangereux degraves lors quil est utiliseacute en cure courte selon

Franccedilois CHAS dans son article laquo Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale

enquecircte) raquo

Crsquoest la moleacutecule de reacutefeacuterence active quelle que soit la voie drsquoadministration Il est agrave la fois

un produit anestheacutesique (dont lrsquoeffet se manifeste agrave partir de 15min ou 30min apregraves

lrsquoadministration) et analgeacutesique (si voie orale lrsquoanalgeacutesie dure de 4 agrave 6 heures) Il a comme

effets indeacutesirables capitaux les deacutepressions respiratoires nauseacutees vomissements prurit

reacutetention urinaire constipation ou retard de reprise du transit La MORPHINE est strictement

interdite en cas drsquoinsuffisance reacutenale (METZGER et col 2002 pages 48 67)

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 23: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

DEVIS DE RECHERCHE

Le devis preacutesente la phase meacutethodologique Elle consiste agrave deacuteterminer la deacutemarche

suivie pour reacutepondre aux questions tireacutees de la probleacutematique de lrsquoeacutetude et permet de

deacuteterminer les outils indispensables agrave la reacutealisation de cette recherche

1 TYPE DrsquoETUDE

Il srsquoagit drsquoune eacutetude prospective descriptive de lrsquoeacutevaluation de la DPO au niveau de

la SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V srsquoeacutetalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS

2010

2 POPULATION CIBLE

La population cible de cette eacutetude est constitueacutee des opeacutereacutes des deux sexes acircgeacutes de

14 ans et plus(vues la difficulteacute de lrsquoutilisation des eacutechelles peacutediatriques) atterrissant agrave la

SSPI du BOC de lrsquoHocircpital Mohammed V

Le type drsquoeacutechantillonnage adopteacute est accidentel dont le nombre est de cent opeacutereacutes sur 400

opeacutereacutes durant la peacuteriode du premier FEVRIER au 30 MARS 2010

3 LIEU DrsquoETUDE

Lacuteeacutetude preacutesente a eacuteteacute reacutealiseacutee dans le BOC de lhocircpital Mohamed V ce dernier se

preacutesente comme suit

Lrsquohocircpital MOHAMED V de Meknegraves a eacuteteacute creacutee en 1953 inaugureacute le 17 juillet 1956

par Feu Sa Majesteacute Mohamed V dont il porte le nom

Lrsquohocircpital est agrave vocation reacutegionale et dessert la population de la reacutegion Meknegraves

TAFILALET dont le nombre est estimeacute de 2065000 habitants

Il est Geacutereacute en mode SEGMA depuis1987 et constitue la formation de reacutefeacuterence par

rapport aux trois autres hocircpitaux de la ville (hocircpital Sidi Saiumld hocircpital Moulay Ismail

et hocircpital Pagnon agrave vocation megravere enfant) et ceux des provinces de la reacutegion

Meknegraves-Tafilalet (Ifrane Kheacutenifra et Er-Rachidia)

Caracteacuteriseacute par une structure verticale de neuf niveaux cinq eacutetages un rez de

chausseacutee et trois sous sols

Sa capaciteacute litiegravere est de 576 lits

Lrsquoeffectif total du personnel srsquoeacutelegraveve agrave 515 professionnels Se divisant comme suit

Le personnel meacutedical repreacutesente 18

Le personnel infirmier constitue 59

Le personnel administratif et technique constitue 11

Et le personnel de soutien repreacutesente 12

En ce qui concerne le BOC il srsquoexpose comme suit

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 24: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Il est situeacute au premier eacutetage agrave droite Le BOC comprend Un vestiaire pour les infirmiers un

vestiaire pour les infirmiegraveres un vestiaire pour les meacutedecins un ascenseur trois bureaux

des gestionnaires une salle de repos une salle de reacuteveil ou salle de soins post-

interventionnels(SSPI) six salles opeacuteratoires quatre sas de lavage chirurgical des

mains uniteacute de steacuterilisation deacutepocirct de mateacuteriel et La pharmacie (Annexe Ndeg5) laquo F

HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie

au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed Vde

Meknegraves 2008 pages 18 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES raquo

Le BOC de lrsquohocircpital MOHAMMED V se distingue par le modegravele de double

circulation

Le personnel du BOC est constitueacute de

Personnel infirmier

o Polyvalent 17

o Anestheacutesiste 9

o Auxiliaire 4

Personnel meacutedical

o Chirurgiens 17

o Reacuteanimateurs 2

Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les diffeacuterents

types de chirurgie traumatologie la chirurgie visceacuterale la chirurgie infantile la

neurochirurgie la cœlio-chirurgie lrsquourologie la chirurgie cardio-vasculaire et les reacutecents

types introduits dans le programme sont lrsquooncologie et la chirurgie plastique

4 METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Consultation des sites drsquointernet et des diffeacuterents documents en rapport avec le thegraveme

de lrsquoeacutetude

Consultation des documents et livres au niveau du CDI

Recueil des informations des dossiers des malades

Evaluation de la DPO agrave lrsquoaide drsquoune fiche drsquoexploitation (annexe Ndeg1)

le choix de la meacutethode dacuteeacutevaluation utiliseacutee pour lacuteeacutetude est

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 25: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Le choix a eacuteteacute fondeacute sur lacuteEVA vu son caractegravere simple et facile agrave manipuler et

acqueacuterir par le patient ainsi que son indication en post-opeacuteratoire immeacutediat (en

SSPI)

5 LIMITES DE LrsquoETUDE

Lrsquoeacutevaluation de la DPO se limite uniquement agrave la SSPI du BOC de LrsquoHocircpital

Mohammed V sans srsquoeacutetendre sur les autres SSPI des autres blocs (ex bloc des

urgences bloc des brucircleacutes)

La rareteacute des eacutetudes ulteacuterieures reacutealiseacutees sur ce sujet

La PEC theacuterapeutique de la DPO srsquoappuie sur quatre cateacutegories de meacutedicaments le

PARACETAMOL les AINS le NEFOPAM et la MORPHINE

6 CONSIDERATIONS ETHIQUES

Autorisation drsquoaccegraves au BOC de lrsquohocircpital Mohammed V deacutelivreacutee par la direction

de lrsquohocircpital

Lrsquoinformation de lrsquoinfirmier chef et meacutedecin reacuteanimateur responsable

Le consentement volontaire des eacutetudiants de la deuxiegraveme anneacutee IP et du personnel

qui a participeacute au remplissage des fiches drsquoexploitation

Principe drsquoanonymat Les informations personnelles des opeacutereacutes ne sont pas

mentionneacutees sur les fiches

Principe de confidentialiteacute les fiches drsquoexploitation sont codifieacutees

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 26: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Cent fiches ont eacuteteacute remplies et reacutecupeacutereacutees dans une dureacutee de deux mois

Lrsquoexploitation des fiches a deacuteceleacute plusieurs facteurs qui influencent sur la DPO au niveau de

la SSPI

CONTRAINTES DE LrsquoETUDE

Programmation des travaux de recherche les apregraves-midi ougrave le personnel est

indisponible

La sous estimation des meacutemoires de fin drsquoeacutetude par certain personnel du BOC (3

de lrsquoensemble du personnel)

Le refus de remplir les fiches drsquoexploitation et de collaborer de la part de certain

personnel

Le retentissement des conflits interpersonnels sur le deacuteroulement de lrsquoeacutetude

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 27: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

IDENTIFICATION DES OPERES

Graphique Ndeg 1 Deacutemographie des opeacutereacutes

Commentaire

On distingue que parmi 100 opeacutereacutes

64 ont un acircge compris entre 23 et 60 ans

15 sont ageacutes entre 14 et 22 ans

21 sont ageacutes de plus de 60 ans

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 28: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Graphique Ndeg2 Reacutepercussion de lrsquoacircge sur la DPO

Commentaire

Drsquoapregraves le graphique on observe que

27 des opeacutereacutes acircgeacutes de 14 agrave 22 ans ressentent la DPO alors que 73 de la mecircme

tranche drsquoacircge ne la ressent pas

17 de la deuxiegraveme tranche (23-60 ans) drsquoacircge ressent la DPO

Et 19 de la troisiegraveme tranche repreacutesenteacutee par les opeacutereacutes acircgeacutes de plus de 60 ans

eacuteprouve la DPO

Tableau Ndeg1 Effectif des opeacutereacutes selon le sexe

Commentaire

SEXE FEMME HOMME

OPERES 53 47

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 29: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Drsquoapregraves le tableau on constate que les femmes repreacutesentent 53 de lrsquoensemble des opeacutereacutes

Graphique Ndeg3 Lrsquoimpact du sexe sur la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perccedilue chez les deux sexes avec des

pourcentages rapprocheacutes de 19

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 30: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Tableau Ndeg2 Les anteacuteceacutedents des patients

LES ANTECEDENTS

OUI 5 NON

HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS

DOPERATIONS

95

40 20 40

Commentaire

A la lumiegravere de ce tableau on remarque que

Parmi 100 des opeacutereacutes 5 ont des anteacuteceacutedents reacutepartis comme suit

40 drsquoopeacutereacutes ont une HTA

40 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoautres opeacuterations

Et 20 drsquoopeacutereacutes ont des anteacuteceacutedents drsquoHTA+ cardiopathie

Et 95 drsquoopeacutereacutes nrsquoont pas drsquoanteacuteceacutedents

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

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helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 31: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LA PREMEDICATION ET LA DPO

Graphique Ndeg4 Prise de la preacutemeacutedication

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on note que seulement 19 des opeacutereacutes sont preacutemeacutediqueacutes

Tableau Ndeg 3 La reacutepercussion de la preacutemeacutedication sur la DPO

DPO PAS DE DPO

PREMEDICATION 2600 7400

Commentaire

Ce tableau avise que malgreacute la preacutemeacutedication la DPO srsquoexprime chez les opeacutereacutes agrave une

proportion de 26

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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MERIEM DE MEKNES 2007

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

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Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 32: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Graphique Ndeg 5Produits utiliseacutes dans la preacutemeacutedication et DPO

Commentaire

Le graphique stipule que parmi 19 drsquoopeacutereacutes qui ont reccedilu la preacutemeacutedication

9375 drsquoopeacutereacutes ont pris MIDAZOLAM (DCI) dont 33 33 ont eacutevoqueacute la DPO

Or 625 drsquoopeacutereacutes parmi 19 ont pris HYDROXYZINE et personne drsquoentre eux nrsquoa

exprimeacute la DPO

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 33: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC

Tableau Ndeg 4 Les explications sur le Dg et la DPO

NON OUI

OPERES 10 90

DPO 11 20

Commentaire

Le tableau ci-dessus indique que

10 des opeacutereacutes nrsquoont pas des explications sur le Dg dont 11 ont manifesteacute la

DPO

Et 90 drsquoopeacutereacutes ont des connaissances sur leurs Dg 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la

DPO

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 34: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Graphique Ndeg6 Relation entre le niveau drsquoassimilation du Dg et la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus preacutecise que

1 drsquoopeacutereacutes qui ont des explications faibles concernant le Dg ressent la DPO

34 drsquoopeacutereacutes connaissent des explications moyennes sur leurs Dg dont 23 ont

exprimeacute la DPO

Et que dans 65 des opeacutereacutes qui ont de bonnes explications sur le Dg 19 ont

eacuteprouveacute la DPO

EXPLICATIONS DrsquoEVA

Tableau Ndeg5 Rapport entre les explications drsquoEVA et la DPO

OUI NON

OPERES 74 26

DPO 19 19

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 35: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que

74 des opeacutereacutes ont reccedilu des explications sur lrsquoEVA alors que 26 ne les ont pas

reccedilus

Les opeacutereacutes qui ont reccedilu les explications sur lrsquoEVA ressentent la DPO en mecircme

pourcentage que les opeacutereacutes qui ne les ont pas reccedilus soit 19

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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WEBOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 36: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

TYPE DrsquoANESTHESIE ET DPO

Graphique Ndeg7 Influence du type drsquoanestheacutesie sur la DPO

Commentaire

Le graphique deacutemontre que

Pour 28 des opeacutereacutes sous RA 18 drsquoentre eux ont exprimeacute la DPO

65 des opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20 drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Et que dans 7 des cas qui ont eacuteteacute sujets drsquoautres types drsquoanestheacutesie 14 drsquoentre eux

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 37: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

DUREE DrsquoINTERVENTION ET DPO

Graphique Ndeg8 Expression de la DPO en fonction de la dureacutee drsquointervention

Commentaire

Le graphique montre que

42 des opeacutereacutes ont passeacute moins drsquoune heure dans la salle drsquointervention dont 14 ont

exprimeacute la DPO

49 des opeacutereacutes ont resteacute dans la salle drsquointervention moins de deux heures dont 27

ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

9 des opeacutereacutes ont deacutepasseacute les deux heures agrave la salle drsquointervention et personne

drsquoentre nrsquoa eacuteprouveacute de la DPO

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

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Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

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operatoire consulteacute le 301209

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301109

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J0330 consulteacute le 31122009

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JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 38: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE

Graphique Ndeg9 Administration du TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire

Commentaire le graphique illucide que parmi 100 drsquoopeacutereacutes seulement 12 des

opeacutereacutes qui ont beneacuteficieacute drsquoun TRT en phase per-opeacuteratoire

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

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Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 39: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Graphique Ndeg10 Expression de la DPO en fonction de lrsquoutilisation des

antalgiques en peacuteriode per-opeacuteratoire

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique ci-dessus on observe que

34 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-

opeacuteratoire dont 50 ont fait lrsquoexpeacuterience de la DPO

58 des opeacutereacutes ont pris le PARACETAMOL(DCI) dont 14 ont la DPO

Et 8 des opeacutereacutes ont pris une association laquo NEFOPAM ndashPARACETAMOL raquo et

personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteteacute sujet de DPO

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

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NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 40: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

La DPO ET LA TA

Tableau Ndeg6 Effet de la DPO sur la TA

HYPO TA TA NORMALE HTA

OPERES 2 50 48

DPO 0 12 27

Commentaire

Le tableau ci-dessus deacutevoile que

Les opeacutereacutes qui nrsquoont pas exposeacute la DPO 2 ont une hypotension

Parmi 12 des opeacutereacutes qui ont exprimeacute la DPO 50 ont une TA normale

Et que parmi 27 des opeacutereacutes qui ont eacuteprouveacute la DPO 48 ont une HTA

LA DPO ET LE TRT ANTALGIQUE EN POST-OPERATOIRE

Graphique Ndeg11 Administration du TRT antalgique en peacuteriode post-

opeacuteratoire

Commentaire drsquoapregraves le graphique les opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoun TRT

antalgique en peacuteriode post-opeacuteratoire repreacutesentent 56

Graphique Ndeg 12 Effet du TRT antalgique post-opeacuteratoire sur

lrsquoeacutevolution de la DPO

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

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Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

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DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

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WEBOGRAPHIQUES

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 41: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

9 des opeacutereacutes ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en peacuteriode post-

opeacuteratoire dont 20 ont eprouveacute la DPO

le PARACETAMOL est administreacute chez 6250 des opeacutereacutes en post-opeacuteratoire

dont 29 ont exprimeacute la DPO

29 des opeacutereacutes ont reccedilu une association de deux antalgiques NEFOPAM et le

PARACETAMOL et personne drsquoentre eux nrsquoa eacuteprouveacute la DPO

1 des opeacutereacutes ont reccedilu la MORPHINE et ils nrsquoont pas manifesteacute la DPO

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

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chroniqueasp consulteacute le 201109

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operatoire consulteacute le 301209

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tm consulteacute le 25022010

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 42: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

LE Dg ET LA DPO

Tableau Ndeg7 Perception de la DPO selon lrsquoorgane opeacutereacute

ORGANE OPERE OPERES DPO

TRAUMATOLOGIE 22 32

TUMEUR 4 25

APPAREIL VISCERAL 46 21

GLANDE TYROIDE 10 20

ORGANES NOBLES 4 17

APPAREIL GENITAL 8 0

SN 5 0

AUTRE 1 0

Commentaire

Ce tableau deacutevoile que la DPO est exprimeacutee en ordre deacutecroissant chez

Les opeacutereacutes de la traumatologie par un pourcentage de 32

Les opeacutereacutes des tumeurs 25

les opeacutereacutes de lrsquoappareil visceacuteral 21

les opeacutereacutes de la glande tyroiumlde 20

les opeacutereacutes des organes nobles 17

Et 0 pour les opeacutereacutes de lrsquoappareil geacutenital et ceux du SN

EVOLUTION CONCOMITANT DE LrsquoEVA ET LA DPO

Tableau Ndeg8 Mesure de lrsquoEVA 1

OUI NON

EVA1 63 37

Commentaire

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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WEBOGRAPHIQUES

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 43: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

A travers ce tableau on remarque que lrsquoEVA1 est mesureacutee (immeacutediatement apregraves la

sortie de la salle drsquointervention) pour 63 des opeacutereacutes

Graphique N deg13 Lrsquoeacutevolution de la DPO selon la mesure de lrsquoEVA1

Commentaire

Le graphique ci-dessus illustre que

La DPO augmente chez 2 des opeacutereacutes

Elle reste stable chez 41 drsquoentre eux

Alors qursquoelle baisse chez 57 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg9 mesure de lrsquoEVA 2

OUI NON

EVA2 60 40

Commentaire

Le tableau eacutelucide que lrsquoEVA a eacuteteacute mesureacutee agrave la 15egraveme

minute dans la SSPI

chez 60 des opeacutereacutes

Graphique N deg14 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA2 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 44: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Commentaire

Le graphique deacutesigne que

La DPO a augmenteacute chez 5 des opeacutereacutes

La DPO est resteacutee stable chez 30 des opeacutereacutes

Et qursquoelle a baisseacute chez 65 des opeacutereacutes

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 45: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Tableau Ndeg10 mesure de lrsquoEVA 3

OUI NON

EVA3 71 29

Commentaire ce tableau teacutemoigne que 71 des opeacutereacutes on leurs a mesureacute lrsquoEVA agrave la

45egraveme

minute

Graphique N deg15 Lrsquoeacutevolution de la DPO entre la mesure de lrsquoEVA3 et lrsquoΔEVA

Commentaire

Le graphique indique que la DPO a baisseacute chez 63 des opeacutereacutes alors qursquoelle a

demeureacute stable chez 37 des opeacutereacutes restants

LE SEJOUR EN SSPI ET LA DPO

Graphique N deg16 Evolution de la DPO selon la dureacutee passeacutee dans la SSPI sous

TRT antalgique

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 46: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Commentaire

A la lumiegravere de ce graphique on remarque que

45 des opeacutereacutes ont passeacute 15min agrave la SSPI et 22 drsquoentre eux ont eacutevoqueacute la

DPO

25 des opeacutereacutes ont seacutejourneacute agrave la SSPI pendant 30min dont 24 ont preacutesenteacute

la DPO

18 des opeacutereacutes ont passeacute 45min agrave la SSPI et 11 drsquoentre eux ont exprimeacute la

DPO

12 des opeacutereacutes ont resteacute 60 min dans la SSPI dont 8 ont fait lrsquoexpeacuterience de

la DPO

Les facteurs qui ne sont pas significatifs par rapport agrave la DPO

En srsquoappuyant sur les reacutesultats tireacutes de lrsquoexploitation des fiches de lrsquoeacutetude il srsquoest

aveacutereacute que quelques facteurs nrsquoinfluencent drsquoaucun coteacute sur la DPO et cela est conforme aux

variables suivantes

En premier lieu lrsquoacircge en effet on remarque par exemple que seulement 17 des

opeacutereacutes acircgeacutes entre 23et 60 ans qui ont exprimeacutes la DPO or 83 de la mecircme tranche

drsquoacircge ne lrsquoont pas exprimeacutes

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

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ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

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SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

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20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

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ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 47: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Le sexe en deuxiegraveme lieu nrsquoagit pas sur la DPO eacutetant donneacute que cette derniegravere est

perccedilue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprocheacutes de 19 Une

autre eacutetude a deacuteduit le mecircme reacutesultat en effet la thegravese meneacutee par Mamadou ALPHA

BAH en 1998 pour lrsquoobtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplocircme drsquoEtat) a

deacutevoileacute que les paramegravetres tels que lacircge le sexe ninfluencent pas lapparition de

douleur postopeacuteratoire puisque 14 drsquohommes et 25 de femmes ont preacutesenteacute la

DPO et a consideacutereacute la diffeacuterence statistiquement non significative

Et en troisiegraveme lieu les explications drsquoEVA fournies pour les opeacutereacutes nrsquoont aucun effet

sur lrsquoeacutevolution de la DPO puisque le patient nrsquoarrive pas agrave meacutemoriser la position

preacuteceacutedente du curseur de lrsquoEVA Ainsi soit les opeacutereacutes sont informeacutes sur lrsquoEVA ou

non ils ont eacuteprouveacutes la DPO du mecircme pourcentage (19)

Lrsquoeacutetude a montreacute eacutegalement que seulement 26 du total des opeacutereacutes ont reccedilu des

explications drsquoEVA ceci peut ecirctre expliqueacute par lrsquoune des causes soit que la dureacutee

reacuteserveacutee agrave lrsquoentretien avec le patient avant son entreacutee agrave la salle drsquointervention est

courte soit que lrsquoeacutetat geacuteneacuteral de lrsquoopeacutereacute ne permet pas de prendre le temps agrave expliquer

la meacutethode drsquoeacutevaluation

Les facteurs qui se rapportent agrave la DPO

En contre partie lrsquoeacutetude a mis en eacutevidence aussi des eacuteleacutements qui sont en rapport

eacutetroit avec la DPO soit que ces eacuteleacutements agissent sur la DPO soit le contraire

Il est remarquable que le Dg de lrsquoopeacutereacute ou lrsquoorgane opeacutereacute comme crsquoest interpreacuteteacute dans

la partie preacuteceacutedente agit sur lrsquoeacutevolution de la DPO prenant exemple des opeacutereacutes sur

lrsquoappareil visceacuteral qui repreacutesentent 46 du total des opeacutereacutes 21 drsquoentre eux ont

eacuteprouveacute la DPO tandis que pour les opeacutereacutes du SN aucun parmi eux ne lrsquoa exprimeacute

Un cours meneacute par Dr Fletcher CHU Raymond Poincareacute Ambroise Pareacute a eacutevoqueacute

que lors drsquoun Audit national de douleur qui a inteacuteresseacute 1900 patients on a retrouveacute que

la DPO est ressentie chez 30 des opeacutereacutes pour lrsquoorthopeacutedie 22 pour le visceacuteral et

143 pour la gyneacuteco-obsteacutetrique

Sans oublier qursquoune Confeacuterence de Consensus dirigeacute par la SFAR en 1997 a instaureacute

un tableau mentionnant que lrsquointensiteacute de la DPO varie selon le type de chirurgie

(annexe Ndeg6)

Parmi 100 opeacutereacutes 19 seulement ont beacuteneacuteficieacute drsquoune preacutemeacutedication dont 9375 ont

pris le MIDAZOLAM 3333 drsquoentre eux ont manifesteacute la DPO Et 625 ont pris

lrsquoHYDROXYZINE et personne nrsquoa exposeacute la DPO

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

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orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

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Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

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tm consulteacute le 25022010

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othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 48: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

En outre le fait drsquoavoir des explications concernant le Dg fait appel agrave lrsquoeacutevolution de la

DPO puisque la quasi-totaliteacute (90) est informeacutee sur le Dg et seulement 20 parmi

eux qui ont deacutevoileacute la DPO

Les reacutesultats ont reacuteveacuteleacute de mecircme que plus que lrsquoopeacutereacute assimile bien son Dg plus que

la DPO diminue en effet 65 des opeacutereacutes ont de bonnes connaissances sur le Dg 19

seulement drsquoentre eux ont exposeacute la DPO elle est eacuteprouveacutee par 23 des opeacutereacutes qui

ont des informations moyennes sur leur Dg alors qursquoelle est exprimeacutee chez 100 des

opeacutereacutes qui ont des connaissances faibles sur le Dg

En ce qui concerne le type drsquoanestheacutesie il est notable que la DPO est perccedilue par 18

des opeacutereacutes qui ont subi une RA Or pour les opeacutereacutes sous AG+INTUBATION 20

drsquoentre eux se plaignent de la DPO et drsquoune maniegravere globale la DPO est marqueacutee

chez tous les opeacutereacutes quelque soit le type drsquoanestheacutesie

Lrsquoanalyse des resultats a reacuteveacuteleacute de mecircme que le TRT antalgique en peacuteriode per-

opeacuteratoire baseacute sur lrsquoassociation laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquoagit et drsquoune sorte

tregraves efficace sur la DPO effectivement les 8 des opeacutereacutes ayant pris cette association

nrsquoont pas exposeacute la DPO Lrsquoutiliteacute de cette association a fait preuve aussi en peacuteriode

post-opeacuteratoire puisque chez 29 des opeacutereacutes ayant reccedilu

laquo NEFOPAM+PARACETAMOL raquopersonne drsquoentre eux nrsquoa reacuteclameacute la DPO

Effectivement un article de revue intituleacutee laquo Effet analgeacutesique de lassociation

PARACETAMOL-NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie raquo

eacutelaboreacute par JAOUA H et col a montreacute que lassociation NEFOPAM-

PARACETAMOL agrave doses optimales ameacuteliore lanalgeacutesie postopeacuteratoire apregraves

chirurgie abdominale sus-meacutesocolique par laparotomie

Lrsquoanalyse a eacutetablit de mecircme que lors de la consultation de la moyenne des tentions

arteacuterielles mesureacutees on a remarqueacute que la TA srsquoaccentue en parallegravele avec

lrsquoaugmentation de la DPO car parmi 48 des opeacutereacutes ayant une TA eacuteleveacutee 27

drsquoentre eux ont eacuteprouveacute la DPO

Quant agrave la relation concomitante entre lrsquoEVA et la DPO cette eacutetude est baseacutee

particuliegraverement sur lrsquoΔEVA calculeacutee par la diffeacuterence entre lrsquoEVA3 qui est la mesure

agrave la 45egraveme

min et lrsquoEVA1 qui est la mesure agrave lrsquoentreacutee de lrsquoopeacutereacute agrave la SSPI cette

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 49: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

comparaison a deacuteceleacute que chez les deux tiers des opeacutereacutes la DPO baisse tandis que

chez presque tous les opeacutereacutes du tiers restant la DPO reste stable

Il est meacutemorable que lorsque lrsquoopeacutereacute demeure plus longtemps dans la SSPI sa DPO

diminue en effet les opeacutereacutes ayant passeacute une heure et plus en SSPI seulement 8

parmi eux qui sont sortis avec la DPO Ce qui implique que lrsquoeacutequipe soignante doit

prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opeacuteratoire

immeacutediat

A noter finalement que seulement 14 du total des opeacutereacutes qui ont beacuteneacuteficieacute drsquoune

prescription du TRT de la douleur agrave la sortie de la SSPI

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

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3 JOURNAL MAGAZINE

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JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

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JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

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Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

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OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 50: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

La PEC de la DPO est confirmeacutee insuffisante

5 seulement du total des opeacutereacutes qui sont preacutemeacutediqueacutes

12 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en peacuteriode per-opeacuteratoire

44 seulement des opeacutereacutes qui ont reccedilu un TRT en phase post-opeacuteratoire

Et 14 seulement des opeacutereacutes que leurs on a prescrit un TRT antalgique agrave la

sortie de la SSPI

Ce qui conduisait agrave des souffrances inutiles agrave une angoisse pour lrsquoopeacutereacute et dans

certains cas agrave des complications et agrave une prolongation des dureacutees de seacutejour des malades agrave

lrsquohocircpital Drsquoougrave la lutte contre la DPO est devenue une des prioriteacutes dans la PEC du malade

par lrsquoeacutequipe soignante

Afin de remeacutedier agrave ce constat lrsquoeacutequipe soignante multidisciplinaire doit avoir recours agrave

quelques suggestions et recommandations

SUR LE PLAN PRATIQUE

I En consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit

Informer le patient sur

La douleur postopeacuteratoire et les effets indeacutesirables et modaliteacutes de surveillance

analgeacutesique proposeacutee

Le Dg et eacutevaluer le niveau de son assimilation par le patient

les meacutethodes deacutevaluation explication deacutetailleacutee du maniement de leacutechelle

visuelle analogique (EVA) Cela facilitera la coopeacuteration du patient dans la

peacuteriode postopeacuteratoire afin drsquoajuster le TRT antalgique

Prescrire la preacutemeacutedication convenable et le sensibiliser sur son rocircle et son importance

dans la PEC de la DPO

Explorer les diffeacuterents anteacuteceacutedents du patient

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 51: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Au terme de la consultation drsquoanestheacutesie le MAR doit mentionner les eacuteleacutements

preacuteceacutedemment citeacutes sur un support eacutecrit qui sera annexeacute au dossier du malade

II A lrsquoentreacutee du patient au bloc opeacuteratoire central

Mettre en œuvre un soutien psychologique et une relation drsquoaide et drsquoeacutecoute en

collaboration avec le patient degraves son accegraves au BOC

Reacuteexpliquer au patient la meacutethode drsquoauto-eacutevaluation choisie avant lrsquoentreacutee agrave la salle

drsquointervention (selon lrsquoeacutetat geacuteneacuteral du patient)

Srsquoassurer de la prise de sa preacutemeacutedication

Assurer un TRT antalgique en phase per-opeacuteratoire afin de geacuterer la DPO et limiter

lrsquoadministration des antalgiques en phase post-opeacuteratoire

Degraves lrsquoentreacutee du patient agrave la SSPI sa douleur est eacutevalueacutee (selon son eacutetat drsquoeacuteveil) par

lrsquoeacutechelle drsquoauto-eacutevaluation choisie

Noter et afficher les scores de la douleur lrsquoeffet antalgique obtenu et le niveau de

soulagement

Prescrire lrsquoantalgique convenable en srsquoappuyant sur le score drsquoEVA et les paliers fixeacutes

par lrsquoOMS

Prolonger la dureacutee de seacutejour au sein de la SSPI afin de geacuterer au maximum la DPO et

de PEC le patient dans sa globaliteacute

Assurer la prescription antalgique agrave la sortie de la SSPI (surtout chez les patients sous

RA)

Renforcer la communication entre les diffeacuterents membres de lrsquoeacutequipe soignante (MAR

IDE et IADE) au sein de la SSPI

SUR LE PLAN THEORIQUE

Les acteurs concerneacutes de la DPO soient meacutedecins infirmiers ou pharmaciens doivent

agir dans une meacutethodologie drsquoameacutelioration continue de la qualiteacute et cela sera garanti par la

participation de lrsquoensemble du staff soignant dans les sessions de formation continue et

lrsquointervention de toute lrsquoeacutequipe multidisciplinaire dans lrsquoeacutelaboration des proceacutedures et

protocoles standardiseacutes de PEC de la DPO

Lrsquoameacutelioration de la PEC de la DPO sera compleacuteteacutee au sein du service de chirurgie

drsquoougrave la neacutecessiteacute drsquoinciter le personnel de ce service agrave lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

de la DPO et proceacuteder au TRT antalgique selon des protocoles drsquoanalgeacutesie fixeacutes discuteacutes et

reacuteajusteacutes au sein de chaque eacutequipe soignante

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 52: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Renforcer lrsquoeacutetude et la recherche sur la DPO et lrsquoutilisation des eacutechelles drsquoeacutevaluation

dans les diffeacuterents services

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 53: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Leacutevaluation de la douleur postopeacuteratoire et de lefficaciteacute theacuterapeutique est

indispensable car pour un patient et une chirurgie donneacutes il est impossible de preacutedire le

niveau de la douleur perccedilue ainsi que la consommation en antalgiques Lautoeacutevaluation par

lrsquoeacutechelle visuelle analogique est la regravegle chez ladulte en post-opeacuteratoire immeacutediat crsquoest une

meacutethode valideacutee sensible et reproductible Loutil choisi par le meacutedecin doit ecirctre expliqueacute au

patient avant lintervention Leacutevaluation de la douleur avec cet outil doit ecirctre systeacutematique

degraves la SSPI eacutetant donneacute qursquoil est le premier lieu ougrave se manifeste la DPO Lrsquoeacutevaluation doit

ecirctre reacutepeacuteteacutee reacuteguliegravere et reporteacutee sur un support eacutecrit

Si la strateacutegie analgeacutesique relegraveve du domaine meacutedical sa mise en œuvre sa

surveillance et lrsquoeacutevaluation de la DPO pour tout opeacutereacute atterrissant dans la SSPI sont deacutevolues

agrave lrsquoinfirmier qui est le trait drsquounion entre lrsquoeacutevaluation des besoins drsquoanalgeacutesie du patient et la

prescription meacutedicale

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 54: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

BIBLIOGRAPHIQUES

1 OUVRAGE

Dr Franccedilois BOUREAU laquo Pratique du traitement de la douleur raquo eacutedition 2006

ML CASTELLI Dr LBRAVERMANN Encyclopeacutedie pratique des

meacutedicaments 2005

CHRISTIANE METZGERANDE MULLERMARTINE

SCHWETTACHRISTIANE WALTER Soins infirmiers et douleur raquo 2002

2 COURS

Abderrahmane ELKORRI Cours de pharmacologie agrave lrsquoIFCS LALLA

MERIEM DE MEKNES 2007

D Fletcher Objectifs de lrsquoanalgeacutesie postopeacuteratoire Module 3 CHU Raymond

Poincareacute -Ambroise Pareacute agrave Garches PARIS 2008

3 JOURNAL MAGAZINE

Franccedilois CHAS Tout un arsenal pour combattre la douleur (speacuteciale enquecircte)

Lexpress magazine publieacute le 01 112009

JAOUA H ZGHIDI S MSGHAIER S KHELIFIL S BEN MAAMER A

BEN FADHEL K Effet analgeacutesique de lassociation PARACETAMOL-

NEFOPAM apregraves chirurgie abdominale par laparotomie Journal maghreacutebin

danestheacutesie-reacuteanimation et de meacutedecine durgence 2008 vol 15 Ndeg65

4 MEMOIRES ET THESES

Mohamed Farka MAIumlGA DPO PEC dans le service de chirurgie

orthopeacutedique et traumatologique 2005 la Faculteacute de Meacutedecine de Pharmacie et

drsquoOdonto - Stomatologie du Mali

F HOUSNI F KAJJAJ Z LAKHLOUFI Eacutetude des proceacutedeacutes de lrsquoasepsie au niveau du bloc opeacuteratoire central de lrsquohocircpital Mohammed v de Meknegraves 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES

Mamadou ALPHA BAHA incidence de la douleur post-opeacuteratoire apregraves

pulpectomie reacutealiseacutee en une seacuteance 1998 Lrsquouniversiteacute CHEIKH ANTA DIOP de

DAKAR faculteacute de meacutedecine de pharmacie et dodonto-stomatologie du

SENEGAL

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 55: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

WEBOGRAPHIQUES

httpwwwcaduceenetdossierspecialisesalgologiedouleur-

chroniqueasp consulteacute le 201109

httpwwwinfirmierscompdfdouleur-graspdf consulteacute le 03022010

wwwalrfassofr consulteacute le 03022010

httpwwwinfoanesthfrcontentsuivi-post-operatoire-douleur-post-

operatoire consulteacute le 301209

httpwwwsciencedirectcomscience_ob=ArticleURLamp_udi consulteacute le

301109

httpfulltextbdspehespfrRsi4834pdf1DQG9-0467K-QDJ64-768KK-

J0330 consulteacute le 31122009

httpfulltextbdspehespfrRsi4890pdf18Q99-1477M-Q8JD4-669KJ-

JX391 consulteacute le 31 1209

httpwwwsitanestnetalr_ambu_paintechniques_et_strategies_de_prish

tm consulteacute le 25022010

httpwwwsrlforgDataModuleGestionDeContenuPagesGenereesBibli

othC3A8que20-

20RC3A9fC3A9rentielsRC3A9fC3A9rentielsRecom

mandationsCC288asp consulteacute le 02042010

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 56: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

ANNEXE Ndeg1

LA FICHE DacuteEVALUATION DE LA PEC DE LA DOULEUR EN SSPI

DU BOC DE LacuteHOPITAL MED V

IDENTITE DE LacuteOPERE Nom et preacutenom helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Age helliphelliphelliphelliphellip Sexe helliphelliphelliphelliphelliphellip

Ndeg dacuteentreacutee helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Diagnostic helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

chirurgien helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Anteacuteceacutedents helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ASA Mall

AUTRE helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

VISITE PRE-ANESTHESIQUE Preacutemeacutedication

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Explications concernant lacuteintervention OUI NON

Est-ce que cacuteest assimileacute BIEN MOYEN FAIBLE

Explications dacuteEVA OUI NON

Type dacuteInterventionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

PERIODE PER-OPERATOIRE

TYPE DacuteANESTHESIE DROGUES UTILISEacuteES

AG

AG+INTUBATION

SEacuteDATION SANS

INTUBATION

MASQUE LARYNGEacute

ALR

BLOC PLEXIQUE

RACHIS-ANESTHESIE

ANESTHESIE LOCALE

Dureacutee dacuteintervention 1H 2H 2H

Incidents et accidents per-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Incidents et accidents post-opeacuteratoires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Prescriptions per-opeacuteratoires

NEFOPAM PERFALGAN KETAMINE

ANTI-INFLAMMATOIRE AUTRE helliphelliphellip

EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

CODE

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 57: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

HEURE H0 H0+ 15 H0+30 H0+45 H1 H1+15 H1+30 H 1+45 H2 SORTIE

EVA

SPO 2

TA

FR

TTT

PRESC-

RIT

DUREacuteE

EN

SSPI

TRT PRESCRIT Agrave LA SORTIE

_ helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

_

OBSERVATIONS

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

ANNEXE Ndeg2

ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DESTINEE AUX ADULTES

Face patient

Son extreacutemiteacute gauche est marqueacutee laquo pas de douleur raquo Elle est relieacutee par un trait bleu agrave

lrsquoextreacutemiteacute droite marqueacutee laquo douleur maximale imaginable raquo Lrsquoinfirmiegravere demande au

patient de deacuteplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qursquoil

perccediloit de lrsquointensiteacute de sa douleur

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 58: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

Face de mesure

Lrsquoinfirmiegravere retourne alors la reacuteglette sur son envers qui est gradueacute de 0 agrave 10 de droite vers la

gauche Elle peut alors visualiser le score drsquoEVA localiseacute par le trait rouge du curseur que le

patient a positionneacute Elle reacutealise peacuteriodiquement une mecircme eacutevaluation afin drsquoinformer le

meacutedecin sur lrsquoefficaciteacute du traitement antalgique ou de lrsquoadapter selon le protocole

theacuterapeutique

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 59: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

ANNEXE Ndeg3

ECHELLE DOLOPLUS 2

TOUT CHANGEM PE

ECHELLE DOLOPLUS - 2

DATES

NOM Preacutenom

Observation comportementale

RETENTISSEMENT SOMATIQUE

Plaintes

somatiques

pas de plainte 0 0 0

plaintes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

plaintes spontaneacutees occasionnelles 2 2 2

plaintes spontaneacutees continues 3 3 3

Positions

antalgiques

au repos

pas de position antalgique 0 0 0

le sujet eacutevite certaines positions de faccedilon occasionnelle 1 1 1

position antalgique permanente et efficace 2 2 2

position antalgique permanente et inefficace 3 3 3

Protection

de zones

douloureuse

s

pas de protection 0 0 0

protection agrave la sollicitation nempecircchant pas la poursuite de lexamen ou

des soins 1 1 1

protection agrave la sollicitation empecircchant tout examen ou soin 2 2 2

protection au repos en labsence de toute sollicitation 3 3 3

Mimique

mimique habituelle 0 0 0

mimique semblant exprimer la douleur agrave la sollicitation 1 1 1

mimique semblant exprimer la douleur en labsence de toute sollicitation 2 2 2

mimique inexpressive en permanence et de maniegravere inhabituelle (atone

figeacutee regard vide) 3 3 3

Sommeil

sommeil habituel 0 0 0

difficulteacutes dendormissement 1 1 1

reacuteveils freacutequents (agitation motrice) 2 2 2

insomnie avec retentissement sur les phases deacuteveil 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR

Toilette

etou

habillage

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles peu diminueacutees (preacutecautionneux mais complet) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles tregraves diminueacutees toilette etou habillage eacutetant

difficiles et partiels 2 2 2

toilette etou habillage impossibles le malade exprimant son opposition

agrave toute tentative 3 3 3

Mouvement

s

possibiliteacutes habituelles inchangeacutees 0 0 0

possibiliteacutes habituelles actives limiteacutees (le malade eacutevite certains

mouvements diminue son peacuterimegravetre de marche) 1 1 1

possibiliteacutes habituelles actives et passives limiteacutees (mecircme aideacute le

malade diminue ses mouvements) 2 2 2

mouvement impossible toute mobilisation entraicircnant une opposition 3 3 3

RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL

Communica

tion

inchangeacutee 0 0 0

intensifieacutee (la personne attire lattention de maniegravere inhabituelle) 1 1 1

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 60: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

diminueacutee (la personne sisole) 2 2 2

absence ou refus de toute communication 3 3 3

Vie sociale

participation habituelle aux diffeacuterentes activiteacutes 0 0 0

participation aux diffeacuterentes activiteacutes uniquement agrave la sollicitation 1 1 1

refus partiel de participation aux diffeacuterentes activiteacutes 2 2 2

refus de toute vie sociale 3 3 3

Troubles du

comporteme

nt

comportement habituel 0 0 0

troubles du comportement agrave la sollicitation et iteacuteratif 1 1 1

troubles du comportement agrave la sollicitation et permanent 2 2 2

troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3

SCORE 30

RSONNE AcircGEacuteELexique

plaintes somatiques le patient exprime sa douleur par la parole le geste ou les cris-

pleurs-geacutemissements

positions antalgiques position corporelle inhabituelle visant agrave eacuteviter ou agrave soulager la

douleur

protection de zones douloureuses le malade protegravege une ou plusieurs zones de son

corps par une attitude ou certains gestes de deacutefense

mimique le visage semble exprimer la douleur agrave travers les traits (grimaccedilants tireacutes

atones) et le regard (fixe absent ou larmes)

sollicitation toute sollicitation quelle quelle soit (approche dun soignant

mobilisation soins etc)

toilette habillage eacutevaluation de la douleur pendant la toilette etou lhabillage seul

ou avec aide

mouvements eacutevaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de

position transferts la marche seul ou avec aide

communication verbale ou non verbale

vie sociale repas animations activiteacutes ateliers theacuterapeutiques accueil des visites

etc

troubles du comportement agressiviteacute agitation confusion indiffeacuterence

glissement reacutegression demande deuthanasie etc

ANNEXE Ndeg4

ECHELLE ECPA

Nom

Preacutenom

Service

Date

SCORE TOTAL (sur 32)

I OBSERVATION AVANT LES SOINS

1degExpression du visage REGARD et

MIMIQUE

0 Visage deacutetendu

1 Visage soucieux

2 Le sujet grimace de temps en

3degMOUVEMENTS (ou MOBILITE) du

patient

(hors etou dans le lit)

0 Le sujet bouge ou ne bouge pas

comme drsquohabitude

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 61: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

temps

3 Regard effrayeacute etou visage crispeacute

4 Expression complegravetement figeacutee

2degPOSITION SPONTANEE au repos

(recherche drsquoune attitude ou drsquoune position

antalgique)

0 Aucune position antalgique

1 Le sujet eacutevite une position

2 Le sujet choisit une position

antalgique

3 Le sujet recherche sans succegraves une

position antalgique

4 Le sujet reste immobile comme

cloueacute par la douleur

se reacutefeacuterer aux jours preacuteceacutedents

ou prostration

1 Le sujet bouge comme drsquohabitude

mais eacutevite certains mouvements

2 Lenteur rareteacute des mouvements

contrairement agrave son habitude

3 Immobiliteacute contrairement agrave son

habitude

4 Rareteacute des mouvements ou forte

agitation contrairement agrave son

habitude

4degRELATION A AUTRUI

Il srsquoagit de tout type de relation quel qursquoen soit

le type regard geste expression hellip

0 Mecircme type de contact que

drsquohabitude

1 Contact plus difficile agrave eacutetablir que

drsquohabitude

2 Evite la relation contrairement agrave

lrsquohabitude

3 Absence de tout contact

contrairement agrave lrsquohabitude

4 Indiffeacuterence totale contrairement agrave

lrsquohabitude

NB les eacutetats veacutegeacutetatifs correspondent agrave des patients ne pouvant ecirctre eacutevalueacutes par cette

eacutechelle

II OBSERVATION PENDANT LES SOINS

5deg Anticipation ANXIEUSE aux soins

0 Le sujet ne montre pas drsquoanxieacuteteacute

1 Angoisse du regard impression de

peur

2 Sujet agiteacute

3 Sujet agressif

4 Cris soupirs geacutemissements

6deg Reacuteactions pendant la MOBILISATION

0 Le sujet se laisse mobiliser ou se

mobilise sans y accorder une

importance particuliegravere

1 Le sujet a un regard attentif et

semble craindre la mobilisation ou les

soins

2 Le sujet retient de la main ou

guide les gestes lors de la

mobilisation ou des soins

3 Le sujet adopte une position

antalgique lors de la mobilisation ou

des soins

4 Le sujet srsquooppose agrave la mobilisation

ou aux soins

7deg Reacuteactions pendant les SOINS des ZONES

DOULOUREUSES

0 Aucune reacuteaction pendant les soins

1 Reacuteaction pendant les soins sans plus

2 Reacuteaction au TOUCHER des zones

douloureuses

3 Reacuteaction agrave lrsquoEFFLEUREMENT des

zones douloureuses

4 Lrsquoapproche des zones est impossible

8deg PLAINTES exprimeacutees PENDANT les

soins

0 Le sujet ne se plaint pas

1 Le sujet se plaint si le soignant

srsquoadresse agrave lui

2 Le sujet se plaint en preacutesence du

soignant

3 Le sujet geacutemit ou pleure

silencieusement degraves qursquoon le soigne

4 Le sujet crie ou se plaint

violemment degraves qursquoon le soigne

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 62: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

ANNEXE Ndeg5

Croquet du BOC DE LrsquoHOPITAL MED V DE MEKNES

SALL

E 1 SALL

E 2

SALL

E 3

SALL

E 4

SALL

E 5

SS

PI

Bureau du

meacutedecin

CHEF

reacuteanimateur

Ph

arm

aci

e

Deacutep

ocirct

eacuteq

uip

em

en

ts

MA

TE

RI

EL

Salle 6

Salle de

repos

Bureau

de

lrsquoinfirmie

r chef

Vestiair

e

femmes

VESTIAI

RE

HOMME

S

Bureau

du

meacutedecin

chef

BUREA

U IA

Zone souilleacutee

Zone 3

Uniteacute Centrale de Steacuterilisation

Zo

ne 3

Z

on

e 4

Salle

drsquoattente

DEPOT DE

GAZ

ZO

NE

5

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique

Page 63: Etude de La Dpo Au Niveau de La Sspi Du Boc de l'Hop Med V

ANNEXE Ndeg6

Variations de la douleur selon le type de chirurgie

DPO Dureacutee lt 48 h Dureacutee gt 48 h

FORTE

Choleacutecystectomie par

laparotomie

Adeacutenomectomie

prostatique par voie haute

Hysteacuterectomie par voie

abdominale

Ceacutesarienne

Chirurgie abdominale

sussous-meacutesocolique

Oesophagectomie

Heacutemorroiumldectomie

Thoracotomie

Amygdalectomie

Chirurgie vasculaire

chirurgie reacutenale

Chirurgie articulaire

fixation rachis

MODEREE

Appendicectomie

Hernie inguinale

Videacuteochirurgie thoracique

Hysteacuterectomie vaginale

Chirurgie gyneacuteco mineure

Cœlioscopie gyneacutecologique

Mastectomie hernie discale

Thyroiumldectomie

neurochirurgie

Chirurgie cardiaque

Hanche

Chirurgie ORL

(larynx pharynx)

FAIBLE

Choleacutecystectomie

cœlioscopique

Prostate (reacutesection

transureacutetrale)

Chirurgie urologique

mineure

Circoncision

Chirurgie ophtalmologique