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SOCIETE D AMENAGEMENT DES FRICHES ET TAILLI S DE CHAUMONT = ETUDE des friches marécageuses de . ( Cote d'Or-) Par P. BENOIT-JANIN Maître de Recherches Princip:JI de l'QRSlOM. 1 Erode II Cd pédologîque llI. Carle des apl'itudes cull'uNl

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SOCIETE D AMENAGEMENT

DES FRICHES ET TAILLI S

DE ~EST

CHAUMONT=

ETUDE PEDOl.OGI~UE

des friches marécageuses de MEUR~ULT. ( Cote d'Or-)

Par P. BENOIT-JANINMaître de Recherches Princip:JI de l'QRSlOM.

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SOCIETE D'AMENAGEMENTDES FRICHES ET TAILLIS DE L'EST

ETUDE PEDOLOGIQUE DES FRICHES MARECAGEUSES DE MEURSAULT (Côte d'Or)

Par p. BENOIT-JANIN Maitre de Recherches Principal de l'O.R.S.T.O.M.

fMARS 1965:7

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SOM MAI R E

I - GENERALITES - Pages

..' .,"

. " ,'. ,"Géologie .. ., ,.-.',.Topographie - HydrographieVégétationClimatologie

II - LES SOLS -

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", "•.•• l'".

.'.Sols bruns à pseudo-gleySols bruns à pseudo-gleySols humiques à gleyTourbes eutrophes

de profondeurde surface •• ~ •

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III - APTITUDES CULTURALES .................... -••••• "••.•••• •• '1· • ••'. 10

IV - CONCLUS IONS AMENAGEMENT FONC IER ••••••••••••• '." -. .'. '. 'tri •••••• 12

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GENERALITES

La commune de MEURSAULT fait partie de la CÔte Viticole deBourgogne, elle est située à 10 km au Sud de Beaune.

Le périmètre étudié dans ce rapport est à l'Est du finageet se rattache à la région agricole de "la Plaine"; il est cons­titué par 2 zones à demi-marécageuses que la S.A.F.E. a entre­pris de remettre en valeur.

Topographie - Hydrographie.

La topographie est plane avec une pente légère et régulièrevers l'Est. Un petit ruisseau entaille la zone Sud alors que lazone Nord n'est traversée que par quelques fossés de draînagepartiellement comblés.

L'altitude moyenne est de 210 m.

Géologie.

D'après la carte géologique l'ensemble de la zone étudiéeest située sur les sables et argiles du Pliocène qui sont lo­calement recouverts par des alluvions anciennes (sables et li­mons).

Le matériau observé vers 1 m de profondeur est générale­ment un limon sableux très fortement calcaire ayant l'apparenced'une marne altérée; il est recouvert par un lit irrégulier depetits graviers calcaires. L'horizon de surface est constituépar un limon non calcaire résultant probablement d'un apportrécent.

Végétation.

A l'exception d'une bande étroite de terrain, en borduredu ruisseau, où la végétation est typiquement marécageuse (ro­seaux, saules), le périmètre étudié présente l'aspect d'unezone de culture abandonnée depuis un nombre d'années très va­riable, et on observe tous les stades d'enfrichement, depuisla pature envahie par les chardons jusqu'au taillis clair desaules et d'aulnes. Quelques parcelles enclavées dans lesfriches sont toujours utilisées comme pature. L'extensionde la friche paraît liée à l'abandon du réseau de draînage.

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Climatologie.

La station climatologique la plus proche est à Beaune(10 km au Nord). Etant donné la proximité et la similitudede topographie les relevés de cette station peuvent êtreconsidérés comme exactement représentatifs de la climatologiede Meursault.

La pluviomètrie moyenne est de 710 mm (extrêmes de 500et 910 mm), se répartissant comme suit:

Janv. !Fév. !Mars!Avril!Mai!Juin!Juil. !Ao"O.t!Sept. 'Oct. !Nov. !Déc.!, ! ! ! ! , , , ! , , ,---- -,--,- -- -,--,--! ! , ! ! !

65 47 43 ! 41 61 , 80 ! 51 80 69 , 54 ! 69 ! 58 ,, , , ! 1 , !

Les pluies sont relativement abondantes en automne et enhiver alors que le printemps est assez sec.

La température moyenne annuelle est d'environ 10°. Si lestempératures minima sont souvent inférieures à-5 0 en hiver,elles dépassent par contre souvent 30 ° en été.

L1indice d'aridité de de Martonne est voisin de 30.

L'étude de terrain a été réalisée par Monsieur BRESSON.

-2-

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Alluvions,

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Terrosse

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Commune de MEUR5AULT_ Cofe _d'Or _

Ca rte géolog Îque

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L E 8 SOL 8

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Les sols observés dans la plaine de Meursault présententune grande homogénéité. En effet, ils se sont tous développésdans un limon peu ou pas calcaire d'apport récent recouvrantdes alluvions anciennes assez grossières et très calcaires.

Dans tous les cas le phénomène pédologique essentielrég~ssant .l'évolution est l 'hydromorphie , et, en fonction del'intensité de cette hydromorphie, il est possible de distin­guer 3 types de sols :

- Sols bruns à pseudo-gley de profondeur,- Sols bruns à pseudo-gley de surface,- Sols humiques à gley.

Les différences entre ces types de sols apparaissentprincipalement à l'observation des profils; aussi les carac­téristiques physico-chimiques seront traitées en un seul para­graphe pour l'ensemble des sols étudiés.

Profils types.

801s bruns à pseudo-gley de profondeur.

c.a. 18 : Plaine, pente très faible, pature abandonnée.

0-12 Brun, gros agrégats arrondis se délitant en polyédrès,cohésion très forte, limono-argileux, non calcaire, quelquespetits graviers calcaires.

12-35 Ocre-brun, prismatique assez compact, limono-argileux,(plus limoneux que l'horizon de surface), non calcaire, quelquespetits graviers calcaires, larges fentes de retrait (sol sec),non hydromorphe.

35-45 Lit de petits graviers calcaires,d~épaisseur irrégu­lière, avec matériau interstitiel non calcaire.

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45-150 .•. Matériau d'apparence marneuse, beige-ocre,devenant blanc en séchant avec veines ocres et quelquestaches noirâtres, massif, limono-sableux, très fortementcalcaire, poupées calcaires dès 50 cm, frais.

La pénétration radiculaire ne dépasse guère 45 cm.

Les différences observées dans les profils portent surl'épaisseur de l'horizon de limon superficiel et du lit degraviers calcaires; généralement le limon n'a que de 30 à60 cm d'épaisseur mais il arrive qu'il dépasse 1,20 mj lelit de graviers calcaires est très irrégulier, il se réduitparfois à quœlques éléments grossiers épars dans les premierscentimètres de l'alluvion ancienne; parfois, au contraire,il a une épaisseur de plusieurs mètres et peut être exploitéen carrière (à l'Est de Meursault sur la commune de Tailly).

C.O. 22 : Plaine, pente très légère, prairi~ abandonnée.

0-20 Brun-clair, gros agrégats polyédriques, cohésion trèsforte, limono-argileux, réaction HCL faible et localisée, quel­ques petits éléments calcaires.

20-S0 ••• Graviers calcaires très denses avec terre inters­titielle ocre-brun sur 20 cm puis beige-clair, hydromorphe.

La pénétration radiculaire est assez faible dans l'horizongravillonnaire.

Sols bruns à pseudo-gley de surface.

-4-

C.O. 24et saules.

Plaine, pente insensible, frichesà broussailles

0-10 Brun-noir, grumeleux, cohésion forte, argilo-limoneux,non calcaire, pas d'éléments grossiers.

10-45 Brun gris veiné d'ocre, prismatique net, cohésion trèsforte, argilo-limoneux, non calcaire, hydromorphie nette.

45-60 Lit de graviers calcaires avec quelques cailloux.

60-120 ••• Gris bleuté à veines ocres, massif, cohésion trèsforte, argilo-limoneux, non calcaire, quelques concrétions fer­rugineuses tendres.

La pénétration radiculaire est très faible dès 10 cm.

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Le matériau profond est assez divers, en général il estidentique à celui décrit dans C.O. 24; mais il est parfois cal­caire et d'apparence marneuse comme dans C.O. 18; le niveau degraviers calcaires est très irrégulier, il est rare qu'il dé­passe 15 cm d'épaisseur.

Sols humiques à gley.

C.O. 19 : Vallée, zone très plate à proximité d'un ruisseau;friches à épines ct saules, carex, menthe, •••••

0-7 Ocre-brun à taches ocres, polyédrique, cohésion moyenne,limono-argileux, calcaire, riche en matériau organique à décom­position lente.

7-40 Ocre fortement bigarré, massif à tendance prismati~ue,

argilo-limoneux, faiblewent calcaire.

40-120••• Gley de pl~s en plus bleu développé dans le mêmematériau, les racines pourissent en donnant des canaliculesocres avec dépÔt de matière organique noire.

La pénétration radiculaire est faible.

La nappe phréatique est généralement peu profond~ ct parfoiselle affleure.

Résultats d'analyses.

Granulomètrie.

Tous les profils étudiés sont constitués par la superposi­tion de 3 matériaux :

- L'alluvion calcaire de profondeur,- Le gravier calcaire dense,- Le limon de recouvrement.

Chacun de ces 3 matériaux a une granulomètrie bien carac­téristique :

- L'alluvion a une texture limono-sablo-argileuse où lelimon fin est nettement ~ominant (30 à 40 %) et où le sablegrossier est abondant (15 à 30 %) alors que la teneur en ar­gile est assez faible (moins de 20 %). Le pourcentage d'élé­ments grossiers (graviers calcaires) est très variable (10à 60 %).

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- L'horizon de graviers calcaires est naturellement trèsriche en éléments grossiers (50 à 90 %).

- Le matériau de recouvrement d une texture fine équili­brée où l'argile représente 30 à 40 %et les limons 50 à 60 %,les teneurs en sables sont inférieures à 10 %; les élémentsgrossiers sont peu nombreux.

Les caractéristiques granulomètriques des 3 types de solssont alors les suivantes :

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Matériau de recouvrement typique (30 %d'argile, 33 %delimon fin, 21 %de limon grossier, 11 %de sables) ayant uneépaisseur généralement inférieure à 70 cm au dessus de l'allu­vion; quelques graviers calcair~s (2 à 5 %).

Matériau de recouvrement plus fin (35 %d'argile, 34 %de limon fin, 16 %de limon grossier, 4 %de sable) et d'uneépaisseur souvent supérieure à 1 m au dessus de l'alluvion;pas de gravier calcaire.

Matériau de recouvrement plus riche en limon (55 %) etappauvri en argile (27 %), épais, ne contenant aucun élémentgrossier.

Il n'apparaît aucun signe de lessivage dans les carac­téristiques granulomètriques de ces sols.

Hydrodynamique.

Le limon de recouvrement ne dispose que d'un très faiblevolume en eau utile (6 à 10 %)j les sols sont donc très sen­sibles à la sécheresse d'autant plus qu'après une sécheresseprolongée la réhumectation demande des pluies importantes, carle point de flétrissement est situé à un niveau élevé (25 à35 %).

Le point de flétrissement des alluvions anciennes, est,par contre, très bas (6 à 9 %) mais le volume d'eau utileest aussi faible (7 à 10 %). La circulation de l'eau y estaisée.

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Calcaire.

L'alluvion ancienne est toujours fortement calcaire (40 à70 %) •.Le limon de recouvrement paraît, normalement, ne pasdevoir être calcaire, mais, par suite d'apports probablementrécents, on note souvent des teneurs de quelques %' Les solsà pseudo-gley de surface sont moins calcaires que les sols àpseudo-gley de profondeur. Les sols humiques à gley sont tou­jours nettement calcaireset renferment des teneurs élevéesen calcaire actif.

On constate une corrélation entre la teneur en calcaireet la granulomètrie : la texture est d'autant plus fine queles taux de calcaire sont plus faibles.

Bases échangeables - pH.

Bien que les teneurs en calcaire des limons de recouvre­ment soient nulles ou très faibles, le complexe absorbant esttoujours saturé et le pH est très élevé (7,8 à 8,4).

Dans le complexe, le calcium est largement dominant (35à 55 meq); le potassium est toujours un peu faible (0,35 à0,80 meq) et le magnésium est très irrégulier (0,3 à 2 meq).Il n'apparaît pas de différence entre les types de sol, sice n'est dans les sols humiques à gley une teneur plus élevéeen soude (0,2 meq).

La valeur élevée du pH, la saturation du complexe et larépartition des bases échangeables confirment l'absence delessivage.

Bases totales.

Les réserves en chaux, magnésie et potasse sont élevées.

Phosphore.

Il Y a une carence extrêmement nette en phosphore assimi­lable qui est même à peine dosable dans les sols à pseudo-gleyde profondeur (moins de 2 ppm).

Les taux de phosphore total sont par contre élevés (1.000à 2. 000 ppm).

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Matière organique.

Il apparaît des différences nettes entre les types de sols.

Dans les sols bruns à pseudo-gley de profondeur, les tauxen matière organique sont faibles (4 %) et la minéralisations'effectue assez rapidement (CjN de 9 à 12). La matière organi­que est assez bien répartie sur les 30 premiers centimètres duprofil.

Dans les sols bruns à pseudo-gley de surface et dans lessols humiques à gley, la matière organique est abondante (7à 13 %en surface, 2 à 5 % vers 30 cm), mais du fait de l'étatd'engorgement saisonnier du terrain, elle se minéralise lente­ment (cjN de 11 à 13).

Tourbes eutrophes.

Elles ne couvrent qu'une surface très faible dans unméandre du ruisseau. Aucun prélèvement n'y a été effectué.

Le profil Observé est le suivant :

0-15 Beige gris, grumeleux, cohésion moyenne, limono-argi­leux, calcaire.

15-45 Brun-beige, même matériau que l'horizon 0-15.

45-70 Brun-gris, polyédrique, limono-sableux, calcaire.

70-100••• Tourbe non calcaire.

La nappe phréatique est à 90 cm.

Formation - Répartition.

Sur le niveau très faiblement accidenté des alluvionscalcaires anciennes s'est déposé le limon de recouvrement. Cedépôt a été, par suite, d'autant plus mince qu'il s'effectuaitsur une zone "en relief"; le draînage étant assez bon, il s'estformé là des sols bruns à pseudo-glcy de profondeur. Dans leszones déprimées, au contraire, le dépôt de limon a été impor­tant et par suite du mauvais draînage (position topographiqueet limon peu perméable) il s'est formé des sols bruns à pseudo­gley de surface.

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A proximité du ruisseau a1engorgement de surface estpresque permanent et on observe alors des sols humiques à gley.

Les tourbes se sont formées dans une situation topographi­que très spéciale (ancien lit du ruisseau).

La végétation est en liaison assez étroite avec le typede sols : sur les sols bruns à pseudo-gley de profondeur on obser­ve surtout des friches rases ou des friches à broussailles. Sile pseudo-gley est en surface, on note une dominance de brouss~il­

les avec présence de saules, indiquant un enfrichement plus ancien.Les sols humiques à gley portent une broussaille très dense à es­pèces spécifiques des stations humides.

Il semble que llenfrichement arbustif ; entraîne une remontéesensible du plan d'eau avec augmentation de l'engorgement et trans­formation des sols à pseudo-gley profond cn sols à pseudo-gley desurface. La délimitation de ces 2 types de sols, basée sur la pro­fondeur à laquelle on observe le pseudo-gley est d1ailleurs assezimprécise car on observe le pseudo~gley à; tous les niveaux inter­médiaires entre ceux indiqués dans les profils types.

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APTITUDES CULTURALES

Sols bruns à pseudo-gley de profondeur.

L'horizon de recouvrement limono-argileux est toujoursassez épais pour permettre la mise en culture,mais la présenced'un lit de gravier calcaire est une gêne certaine pour la vé­gétation car il constitue un niveau quasi stérile, à très mau­vêise économie en eau où les racines pénétrent peu. La struc­ture est généralement assez compacte et les sols sont alorsdifficiles à travailler : il faut profiter au maximum descourtes périodes favorables. Les racines ont des difficultésà pénétrer profondément.

Les sols de ce type sont très sensibles à la sécheressecar l'horizon limoneux a des réserves en eau utile très fai­bles et l'horizon de gravier a des réserves presque nulles.

Le pH est très élevé. Les teneurs en matière organique,phosphore et potasse sont assez faibles.

La meillèure utilisation de ces sols est la culture avecun assolement prévoyant la mise régulière en prairie temporaire.

Une partie des vignes de plaine de Meursault étant surdes terrains identiques, il est aussi possible de planter cettezone en vignes.

Sols bruns à pseudo-gley de surface.

Les sols de ce type ont des caractéristiques analogues àcelles des sols bruns à pseudo-gley de profondeur, mais leurstructure est plus compacte et l'engorgement en eau est sensi­ble dès la surface.

Si ces sols étaient suffisamment assainis ils pourraientêtre utilisés pour la culture. Sinon, il est préférable de lesaffecter à la prairie.

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Sols humiques à gley.

Leur remise en valeur est liée au recreusement du ruisseau.Si celui-ci est réalisé, les sols humiques à gley peuvent êtresemés en prairie.

Tourbes.

Leur surface est très faible. Si le ruisseau est recreusé,elles peuvent porter des prairies correctes.

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CONCLUS IONS - AMENAGEMENT FONC 1ER

Dans les limons de la "Plaine" se sont développés des solsbruns à pseudo-gley de profondeur. Aussi longtemps que cette zonea été régulièrement cultivée, le niveau de stagnation de la nappephréatique est demeuré assez profond. Mais le développement de lavigne a entraîné l'abandon de la culture sur les terres les pluséloignées du village; les fossés n'ont plus été entretenus et ils'est développée alors une végétation de broussailles.

Tous ces facteurs ont contribué à accentuer les phénomènesd'hydromèrphie et ~ctuellement l'engorgement plus poussé a en­traîné la formation de sols bruns à pseudo-gley de surface etmême de sols humiques à gley. Cependant, si la végétation arbus­tive disparaissait et si les fossés étaient recreusés l l'engor­gement de surface disparaitrait et tous les sols évolueraientde nouveau comme les sols bruns à pseudo-gley de profondeur.

Le défrichement et l'assainissement de cette zone doiventdonc permettre la remise dans le circuit d'une centaine d'hec­tares de terres susceptibles de porter des cultures Ou des prai­Ties.

Le plan d'aménagement foncier de cette zone est alors trèssimple : le secteur Nord et la zone centrale du secteur Suddoivent être transformés en prairies, alors que le reste dusecteur Sud peut être cultivé ou même être replanté en vignesdans les parties où il est au cont3ct de zones actuellementplantées.

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GRANULOMETRIE AVEC DESTRUCTION DU CALCAIRE

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N° % terre fineArqile Limons Sables

~ 20 50 200 20001 1191 35 14 15 1 1 0

192 55 20 14 1 ) 0193 34 19 17 2

12

201 39 26 19 4 5202 48 23 19 3 5203 15 2 8 -n ' 2

231 37 24 16 2 2232 42 28

1

18 . 21

2233 22 17 18 4 2

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